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Définitions
Indications
Contre indications
But de l’examen
Les précautions à prendre
L’information à la patiente
L’hystérographie ou
hystérosalpingographie est un examen
de radiologie permettant l'étude du col
de l'utérus, de la cavité de l'utérus, et
des trompes utérines.
Ses indications se sont réduites depuis le développement de l’échographie et de
l’IRM pelvienne.
Toutefois, c’est le seul examen non invasif (l’invasif étant la cœlioscopie) permettant
de visualiser la perméabilité tubaire.
Actuellement, l'indication principale et quasiment unique de cet examen est le bilan de fertilité et de fausses couches à répétitions.
Les contre-indications principales sont les
infections de la sphère génitale
(infection urinaire, une vaginite ou une
salpingite)
La grossesse est une contre-indication
absolue pour cet examen.
Affirmer ou infirmer : › principalement la perméabilité des trompes
› la normalité de la cavité utérine
› la dispersion du produit dans la cavité péritonéale.
L’HSG permet d’explorer: › le canal endocervical et son trajet,
› la cavité utérine,
› les ostiums tubaires, les trompes utérines, les orifices externes des trompes et la cavité péritonéale
L’hystérosalpingographie ne permet pas l’exploration des ovaires!
L’ examen doit être réalisé entre le 5ème et le 11ème jour du cycle.
Si la patiente est en aménorrhée, un dosage des béta-HCG datant de moins de 48H.
Examen réalisé sous couverture d’antibiotiques afin d’éviter toute contamination par des germes qui pourraient infecter la cavité utérine et les trompes.
Préparation anti allergique si allergie connue aux produits de contraste iodés.
Infection de l’utérus ou des trompes utérines (endométrite, salpingite, pyosalpinx) pouvant nécessiter parfois une hospitalisation ou une intervention chirurgicale.
Réaction allergique au produit de contraste (rarissime avec les nouveaux produits de contraste iodés).
Douleur, malaise vagal.
Saignements souvent faibles.
En cas de douleurs anormales, de fièvre dans les jours suivants l’examen, il faut en avertir le médecin ayant pratiqué l’examen , le médecin traitant ou le gynécologue.
Comment je réalise une HSG
Le matériel
Les différentes étapes de
l’examen
Les 6 clichés à réaliser
Images normales
Le jour de l’examen s’assurer: › que toutes les précautions obligatoires ont
été prises: 1ere partie du cycle, absence de grossesse, couverture antibiotique
Expliquer le déroulement du geste à la patiente souvent très anxieuse
Cela peut servir… › regarder les examens déjà réalisés:
échographie et IRM pelviennes, précédentes HSG
Préparation d’une table stérile › champ stérile (1)
› gants stériles (2)
› bétadine gynécologique (3)
› compresses stériles montées sur une pince (4)
› Tulipe plastique à usage unique à double entrée (5): canule branchée à un système d’aspiration d’air (a) canule d’injection de produit de contraste iodé(b)
› seringue de 20cc d’iode (6)
› spéculum (7)
› Prévoir des bougies pour dilater le col en cas de sténose cervicale
L’examen se fait sans anesthésie, vessie vide.
La patiente s'installe en position « gynécologique ».
Mise en place du spéculum
Désinfection du col utérin
Introduction d’une sonde au contact du col de l’utérus.
Injection progressive du produit de contraste.
Normalement, le produit de contraste opacifie le col, l'utérus et les trompes jusqu'à son passage dans la cavité péritonéale.
Cliché de faible remplissage: recherche de polypes ou de
fibromes intra cavitaires Cliché en réplétion: étude du remplissage cavitaire et
tubaire Cliché de profil strict: antéversion/rétroversion utérine Cliché de face: étude de la perméabilité tubaire Cliché de face en évacuation avec retrait la sonde:
visualisation de l’intégralité du col de l'utérus Cliché en évacuation tardive. Une fois tout le matériel
retiré (sonde, spéculum), la patiente est invitée à aller aux toilettes afin d'évacuer le produit de contraste restant dans l'utérus. La patiente est rallongée sur le dos, 5 à 10min plus tard. Evalue le brassage péritonéal à la recherche d’images de rétention tubaire ou d’adhérences pelviennes.
Obstruction tubaire +++ : une ou les deux trompes sont « bouchées ». L’obstruction peut être proximale (orifice tubaire interne) ou distale (orifice tubaire externe). L’obstruction distale peut être modérée, permettant un faible passage (appelée phimosis) ou être complète, ne permettant aucun passage (appelée hydrosalpinx).
Polype intra-utérin
Fibrome intracavitaire Synéchie (adhérences et accolements dans la
cavité utérine ou dans le col) Malformation de l'utérus (cloison utérine, utérus
bicorne)
Adénomyose, endométriose tubaire
Cliché de face en réplétion complète.
Rétention tubaire gauche avec faible passage péritonéal
gauche.
Cliché de face en réplétion complète:
› obstruction tubaire proximale bilatérale
› et image de compression extrinsèque de la cavité utérine
(probable fibrome interstitiel)
Cliché de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b):
Obstruction complète proximale de la trompe gauche.
Opacification normale de la trompe droite avec début de
brassage péritonéal.
(a) (b)
Clichés de face en réplétion complète (a) et en évacuation
précoce (b):
obstruction tubaire proximale complète à gauche
image de dilatation tubaire distale à droite; persistance sur le
cliché en évacuation tardive d’une image de rétention
tubaire avec brassage péritonéal.
(a) (b)
Cliché de face évacuation précoce (a) et tardive (b) :
Rétention tubaire droite sans aucun passage péritonéal.
Perméabilité tubaire gauche normale.
(a) (b)
Cliché de face évacuation précoce et tardive:
rétention tubaire gauche sans aucun passage péritonéal.
Perméabilité tubaire droite normale.
Cliché de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b). Cliché de profil en réplétion (c).
Visualisation d’un volumineux polype intracavitaire bien
visible en début de remplissage, masqué en réplétion
complète, bien visualisé sur le cliché de profil.
(a) (b) (c)
Clichés de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b).
Polype isthmique visualisé aux 2 temps.
Perméabilité tubaire bilatérale.
(a) (b)
Clichés de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b).
Synéchie centrocavitaire moulée par le produit de
contraste.
Clichés de face en réplétion complète.
Cas de synéchie complète. Absence d’imprégnation de la
cavité utérine.
Clichés de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b).
Aspect d’utérus poly-fibro-myomateux.
(a) (b)
Clichés de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b).
Hypoplasie de la cavité utérine avec sténose étagées.
Notion d’exposition au DES in utéro.
(a) (b)
Clichés de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b).
Hypoplasie de la cavité utérine
Images obtenues par opacification successive des 2 cols par
2 orifices cervicaux externes.
Utérus didelphe: 2 hémiutérus, 2 cols et vagin cloisonné.
Cliché de face en remplissage.
Opacification obtenue par un seul orifice cervical externe.
Utérus bicorne: 2 hémiutérus avec 2 hémicols et un seul
vagin.
Cliché de face en remplissage.
Utérus cloisonné.
A noter la présence d’un polype pédiculé de l’endocol
moulé par le produit de contraste.
Cliche de face en
réplétion complète.
images diverticulaires
en « boules de gui »
des 2 trompes
évoquant une
endométriose tubaire
Obstruction distale de
la trompe droite
Brassage péritonéal à
gauche
Clichés de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b). Multiples images d’addition, diverticulaires de
la cavité utérine évoquant une adénomyose.
(a) (b)
Clichés de face en début de remplissage (a) et en réplétion
complète (b).
Aspect de béance cervico-isthmique.
Aspect d’adénomyose avec multiples images diverticulaires.
(b) (a)
Sur les différents temps que comportent
l’HSG, quel est le plus important pour les
gynécologues dans un bilan d’infertilité?
a) remplissage précoce?
b) remplissage tardif?
c) cliché de profil?
d) cliché en évacuation précoce?
e) cliché en évacuation tardive?
Sur les différents temps que comportent l’HSG, quel est le plus important pour les gynécologues dans un bilan d’infertilité?
a) remplissage précoce?
b) remplissage tardif?
c) cliché de profil?
d) cliché en évacuation précoce?
e) cliché en évacuation tardive?
C’est la diffusion péritonéale bilatérale qui atteste formellement de la perméabilité tubaire. En cas de non visualisation du brassage péritonéal, une cœlioscopie exploratrice sera envisagée.
Qu’en pensez vous? Les trompes sont
elles perméables?
› les 2 trompes sont normalement opacifiées
jusqu’à leur distalité.
› A droite, il y a un franc passage péritonéal
› A gauche, on ne peut pas conclure: il faut
réaliser le cliché en évacuation tardive à
10min après mobilisation de la patiente.
Sur le cliché en réplétion complète, on note une
opacification normale des 2 trompes jusqu’à leur
distalité.
Sur le cliché en évacuation précoce, il existe un
franc passage péritonéal à droite et un faible
passage à gauche.
Sur le cliché en évacuation tardive: confirmation
d’un phimosis tubaire gauche avec image de
rétention tubaire distale et faible passage
péritonéal.