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Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir et la valse des hauts salaires ne connaît décidément pas de fin. Après les grandes multinationales, voici que les entreprises suisses de taille moyenne se mettent aussi à rétribuer leurs dirigeants de manière totale- ment indécente. Cela démontre que les milieux d’affaires ont complè- tement perdu le sens de la morale comme celui des proportions. Ils savent cependant pouvoir compter sur la mansuétude et la sol- licitude de leurs relais politiques aux Chambres fédérales. Ces derniers viennent ainsi d’accepter une réfor- me de l’imposition des entreprises qui se résume à un beau cadeau fiscal offert à quelque 40 000 gros action- naires sur les 4 millions de contribua- bles que compte notre pays. Quant à la concurrence fiscale acharnée à laquelle se livrent les cantons, elle débouche sur le octroi de privilèges indus aux personnes les plus aisées. Quand on y ajoute encore l’impo- sition forfaitaire dont jouissent les socialistes . ch ps suisse JOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 26. 04. 07 CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE riches étrangers à l’image de tel ou tel pousseur de ritournelles sur le retour, l’exaspération du citoyen lambda est à son comble comme ont pu le cons- tater toutes celles et ceux qui ont pris le pouls de l’opinion en recueillant récemment des signatures en faveur de notre initiative pour plus de jus- tice fiscale. Tous ces avantages injustifiés, tous ces scandales sont symptoma- tiques de l’état de la société suisse de ce début de 21 ème siècle: une gestion du bien public au service de quel- ques intérêts privés. Dans notre pays, l’économie et la politique vivent en- semble et la première entretient la On ne prête qu’aux riches ! deuxième. Il est de bon ton de mépri- ser l’Etat et les systèmes de solidarité tout en n’hésitant pas à s’en servir, de profiter des failles ou à les susciter. Les personnes salariées, les petites et moyennes entreprises ou encore les invalides sont pris en otage et paient la facture des largesses accordées aux puissants. Dans cette nasse de profiteurs et de spéculateurs, les inégalités sala- riales explosent jusqu’à la nausée, les revenus des détenteurs d’action atteignent des records indécents et la volonté de démanteler l’éventail des prestations des collectivités publi- ques ne cesse de s’affirmer. Le méri- te, la morale, l’honneur sont laminés par la spéculation, le mensonge et le profit trop facile. A nous de libérer notre démocratie de ces lobbies et du fanatisme néoli- béral, sans quoi aucune réforme pro- gressiste ne sera possible. Plus que jamais, il s’agit de redonner dans ce pays force et priorité à l’intérêt géné- ral, à la justice et à la solidarité. La réforme II de la fiscalité des en- treprises pourrait bien rester dans les mémoires comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire : un projet qui privilégie les revenus du capital au détriment de ceux du travail, qui fait perdre de l’argent à l’AVS et qui génère des pertes de plusieurs cen- taines de millions pour les caisses publiques. Pour couronner le tout, il ne respecte pas la Constitution. PAGE 4 La désignation des candidat-e-s pour le scrutin du 21 octobre se poursuit. Le PS genevois place ainsi toute sa confiance en Liliane Maury Pasquier pour conserver son siège au Etats. Dans le canton de Berne, l’évène- ment, c'est la présence, en bonne place sur les listes du PS, d’une can- didate et d’un candidat francopho- nes, issus des anciens frères ennemis du PSJB et du PSA. PAGE 9 FÉDÉRALES CADEAU Incontestablement, il y a urgence. Les politiques climatique et énergé- tique doivent devenir prioritaires. Le PS est d’avis que le Conseil fédéral et les milieux énergétiques font fausse route en se préoccupant uniquement d’une éventuelle (et peu réaliste) pé- nurie d’énergie, plutôt que de s’atte- ler à mettre sur pied sans retard une politique énergétique dynamique et progressiste. PAGE 7 CLIMAT Nous, nous sommes pour plus de justice fiscale. Et les autres? PHOTO: EX-PRESS/MONTAGE: FORTUNAT ANHORN, MALANS

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Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir et la valse des hauts salaires ne connaît décidément pas de fin. Après les grandes multinationales, voici que les entreprises suisses de taille moyenne se mettent aussi à rétribuer leurs dirigeants de manière totale-ment indécente. Cela démontre que les milieux d’affaires ont complè-tement perdu le sens de la morale comme celui des proportions.

Ils savent cependant pouvoir compter sur la mansuétude et la sol-licitude de leurs relais politiques aux Chambres fédérales. Ces derniers viennent ainsi d’accepter une réfor-me de l’imposition des entreprises qui se résume à un beau cadeau fiscal offert à quelque 40 000 gros action-naires sur les 4 millions de contribua-bles que compte notre pays. Quant à la concurrence fiscale acharnée à laquelle se livrent les cantons, elle débouche sur le octroi de privilèges indus aux personnes les plus aisées. Quand on y ajoute encore l’impo-sition forfaitaire dont jouissent les

socialistes.chpssuisseJOURNAL DES MEMBRES ET SYMPATHISANTS DU PS SUISSE JAB 3001 BERNE 26.04.07CHANGEMENTS D’ADRESSE À : PS SUISSE, CASE POSTALE, 3001 BERNE

riches étrangers à l’image de tel ou tel pousseur de ritournelles sur le retour, l’exaspération du citoyen lambda est à son comble comme ont pu le cons-tater toutes celles et ceux qui ont pris le pouls de l’opinion en recueillant récemment des signatures en faveur de notre initiative pour plus de jus-tice fiscale.

Tous ces avantages injustifiés, tous ces scandales sont symptoma-tiques de l’état de la société suisse de ce début de 21ème siècle: une gestion du bien public au service de quel-ques intérêts privés. Dans notre pays, l’économie et la politique vivent en-semble et la première entretient la

On ne prête qu’aux riches !deuxième. Il est de bon ton de mépri-ser l’Etat et les systèmes de solidarité tout en n’hésitant pas à s’en servir, de profiter des failles ou à les susciter. Les personnes salariées, les petites et moyennes entreprises ou encore les invalides sont pris en otage et paient la facture des largesses accordées aux puissants.

Dans cette nasse de profiteurs et de spéculateurs, les inégalités sala-riales explosent jusqu’à la nausée, les revenus des détenteurs d’action atteignent des records indécents et la volonté de démanteler l’éventail des prestations des collectivités publi-ques ne cesse de s’affirmer. Le méri-te, la morale, l’honneur sont laminés par la spéculation, le mensonge et le profit trop facile.

A nous de libérer notre démocratie de ces lobbies et du fanatisme néoli-béral, sans quoi aucune réforme pro-gressiste ne sera possible. Plus que jamais, il s’agit de redonner dans ce pays force et priorité à l’intérêt géné-ral, à la justice et à la solidarité.

La réforme II de la fiscalité des en-treprises pourrait bien rester dans les mémoires comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire : un projet qui privilégie les revenus du capital au détriment de ceux du travail, qui fait perdre de l’argent à l’AVS et qui génère des pertes de plusieurs cen-taines de millions pour les caisses publiques. Pour couronner le tout, il ne respecte pas la Constitution.

■ PAGE 4

La désignation des candidat-e-s pour le scrutin du 21 octobre se poursuit. Le PS genevois place ainsi toute sa confiance en Liliane Maury Pasquier pour conserver son siège au Etats. Dans le canton de Berne, l’évène-ment, c'est la présence, en bonne place sur les listes du PS, d’une can-didate et d’un candidat francopho-nes, issus des anciens frères ennemis du PSJB et du PSA.

■ PAGE 9

F É D É R A L E S

C A D E A U

Incontestablement, il y a urgence. Les politiques climatique et énergé-tique doivent devenir prioritaires. Le PS est d’avis que le Conseil fédéral et les milieux énergétiques font fausse route en se préoccupant uniquement d’une éventuelle (et peu réaliste) pé-nurie d’énergie, plutôt que de s’atte-ler à mettre sur pied sans retard une politique énergétique dynamique et progressiste.

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C L I M AT

Nous, nous sommes pour plus de justice fiscale.

Et les autres?

PHOTO: EX-PRESS/MONTAGE: FORTUNAT ANHORN, MALANS

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Je commande (frais de port et d’envoi en sus, commande minimum Frs. 5. –)

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Nous cherchons pour le 1er juillet 2007 ou à convenir

UN/E SECRÉTAIRE POLITIQUE SPÉCIALISÉ/E (80 %)dans les domaines de la politique migratoire, des Institutions et des affaires juridiques.

Votre domaine de compétences couvre en particulier les dossiers traités par la Commission parlementaire fédérale des Institutions politiques (CIP), à savoir le système politique suisse au sens large et, d‘autre part, la législation applica-ble aux étrangers (y compris naturalisations et droit d‘asile). Vous vous char-gez également des thèmes relevant de la Commission des affaires juridiques, notamment l’ensemble des domaines réglés dans le Code civil, le Code des obligations et le Code pénal. Vous êtes responsable de la coordination du travail du Groupe parlementaire socialiste sur ces questions. Vous soutenez les délégations socialistes dans les commissions parlementaires des deux Chambres, sur le plan administratif aussi bien qu’au niveau des contenus. Vous suivez l’avancement des travaux pour chaque objet, également durant les sessions, vous alimentez le travail des commissions correspondantes du parti, vous entretenez des contacts avec des milieux proches concernés et avec des experts. Dans cette ligne, une ex-périence concluante au sein d’une ONG ou de notre parti constitue un atout pour votre candidature.Vous apportez également un soutien à notre équipe médias et communication pour ses campagnes et le travail de presse. Vous élaborez les réponses à des procédures de consultation, répondez à diverses demandes adressées au parti ou au Groupe parlementaire. Vous produisez aussi des documents de fond sur les thèmes de votre domaine de compétences. Votre expérience professionnelle et vos connaissances scientifiques sont pour nous un bagage précieux, de même qu’un parcours académique complet en matière juridique. Vous exprimez de même un vrai talent pour l’organisation et les tâches administratives ne vous rebutent point. Vous êtes d’accord de travailler selon un horaire irrégulier, comprenant parfois soirées et fins de semaine. Votre indépendance ne fait pas obstacle à une intégration dans une équipe. De langue maternelle française, vous parlez couramment allemand. De bonnes connaissances en italien seraient un atout supplémentaire.

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« Ruine, désastre, chaos » : ainsi donc, à l’instar du prophète Philippulus dans « Tintin et l’étoile mysté-

rieuse », le président de l’UDC Ueli Maurer a prédit, début avril en conférence de presse, que le malheur

s’abattrait sur la Suisse en cas de victoire de la gauche aux élections fédérales. Un sort terriblement

funeste à côté duquel les sept plaies d’Egypte font figure d’aimable opérette. Etant donné que la cam-

pagne est encore longue et qu’il serait quand même dommage qu’il se retrouve à court

d’anathèmes d’ici cet automne, nous lui suggérons poliment de d’ores et déjà réserver

les termes « barbarie bolchévique » et « terrorisme écologique » pour agrémenter les

prochaines publications paroissiales de l’UDC. On n’est jamais trop prudent.

Certes, on plaisante et, comme à l’accoutumée, on serait tenté de faire peu de cas de

ce chapelet de flatulences nauséabondes, caractéristiques d’un parti à qui la carica-

ture, l’injure et le dénigrement tiennent lieu de programme politique (souvenons-

nous des rats rouges ! …). La teneur du propos ou plutôt son absence même est cependant intéressante

à plus d’un titre. D’abord parce qu’elle confirme – en creux – le niveau insondable de notre principal

adversaire. Ensuite, parce qu’elle vient souligner, au-delà de ses relents millénaristes, l’échec patent

de la politique menée par un bloc de droite majoritaire et pourtant solidement coagulé autour de la

formation dirigée par Ueli Maurer durant la législature qui s’achève.

Et puis, nous aurions tort de bouder notre plaisir. En prenant définitivement l’électrice ou l’électeur

potentiel pour des imbéciles, l’UDC nous a également fourni un excellent révélateur en nous donnant,

par le biais d’une carte postale électronique (voir ci-dessus et à l’adresse www.pssuisse.ch) la possibilité

d’exposer – projet contre projet – le véritable choix de société qui sera soumis à la population de notre

pays le 21 octobre prochain. N’en déplaise à certains, la polarisation qu’ils dénoncent a tout de même

du bon. Ne serait-ce qu’en renforçant notre motivation et notre détermination à mettre en échec une

politique d’exclusion, clientéliste et – in fine – particulièrement destructrice.

Jean-Yves Gentil, rédacteur responsable

POLITIQUE FAMILIALE 6Lors de leur Assemblée couplée au Sommet de l’avenir du 24 mars der-nier à Locarno, les délégué-e-s du PS ont pris connaissance du projet socialiste pour dynamiser la créa-tion de structures d’accueil pour les enfants. Celles-ci manquent encore, malgré les efforts consentis. La so-lution : des bons d’accueil couvrant au moins les deux tiers des coûts des places reconnues par les cantons.

3ÈME VOIE 8Les quelque 5 milliards de francs que le Conseil fédéral souhaite investir, à partir de 2017, pour développer le réseau ferroviaire national ne suffi-ront pas pour financer à temps des lignes pourtant de première impor-tance, comme par exemple la 3ème

voie entre Lausanne et Genève. Il faut donc que se constitue une large alliance à même d’exiger des moyens supplémentaires en faveur du rail dans les meilleurs délais. Et c’est une conseillère nationale alémanique qui l’écrit.

INTERNET 10Après le lancement du nouveau site du parti, le PS est sans conteste la formation politique suisse la plus « branchée ». Sur le plan technique comme au niveau du design, le site socialiste est à la pointe du progrès. Il est quasiment dénué de tout obs-tacle à la lecture et comprend dé-sormais des blogs. Autre nouveauté à signaler, la possibilité d‘avoir im-médiatement connaissance des der-nières actualités grâce à l‘intégration d‘un logiciel de lecture des flux RSS.

SOMMAIRE

EDITEUR PS Suisse et Verein SP-Info Spitalgasse 34, 3001 BerneTél. 031 329 69 69, Fax 031 329 69 [email protected]

RÉDACTION Jean-Yves Gentil

PRODUCTION Atelier Kurt Bläuer, Berne IMPRIMERIERotaz AG, CP 36, 8201 Schaffhouse

TIRAGE20 000 exemplaires

PUBLICITÉ Kretz AG, General Wille-Strasse 1478706 Feldmeilen, Tél. 044 925 50 60,Fax 044 925 50 77

PARUTION6 numéros par année

3 04.07 éditorial

I M P R E S S U M

A vous de déciderPS UDC

Pour une AVS solide et sûre et pour une retraite flexible accessible aussi aux petits et moyens revenus

Pour des impôts équitables et contre les cadeaux fiscaux aux plus riches

Pour une politique active en matière de places d'apprentissage et des mesures efficaces contre le chômage des jeunes

Contre les salaires disproportionnés des cadres supérieurs

Pour une politique étrangère active et solidaire

Pour une adhésion de la Suisse à l’UE et une Suisse ouverte au monde

Pour des allocations pour enfants et la lutte contre la précarité

Pour la conciliation entre travail et famille et des structures d'accueil extrafamiliales

Pour les énergies renouvelables, des mesures pour plus d'efficience énergétique et la taxe sur le CO2

Dans les grandes villes, la gauche gouverne mieux (Zurich et Genève sont les deux villes au monde disposant de la meilleure qualité de vie,selon l'étude Mercer de mars 2007)

Pour une réduction des rentes jusqu'à 720.– (si la 11e révision de l'AVS avait été acceptée en 2004)

Pour des cadeaux fiscaux aux gros actionnaires qui ne représentent que 1% des contribuables (réforme de l'imposition des entreprises II)

Pas de nécessité d'agir malgré 22'000 jeunes de moins de 24 ans inscrits au chômage

Pas de limite à la cupidité des managers de haut vol

Neutralité = se taire dans les quatre langues nationales

Pour un isolement total de la Suisse

Pour laisser plus de 200'000 enfants en dessous du seuil de pauvreté

«Il est mauvais que les femmes travaillent» (Ueli Maurer, SonntagsBlick du 18.03.2007)

«Aucune raison d'agir: il y a déjà eu, par le passé,des cycles climatiques» (Roman Jäggi, porte-parole de l'UDC,en réponse à l'ATS le 2.02.2007)

«La destruction progressive de la Suisse et de sa société devient visible dans les villes au pouvoir desquelles le PS et les Verts sont arrivés ces dernières années» (SVP-Klartext 1/2007)

qui devient le premier parti le 21 octobre

Retour à l’expéditeur !

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Pas de cadeaux fiscaux pour les gros actionnaires

Impôts équitablesA ce jour, un peu plus de 42‘000 signatures en faveur de l’initiative socialiste ont été recueillies. Un progrès à mettre sur le compte des journées nationales marquées par les actions menées dans l’en-

semble de la Suisse comme par exemple le 31 mars à Porrentruy (photo). A ce rythme, le risque de ne pas être en mesure de parvenir à la déposer avant les élections fédé-rales est bien réel. La mi-parcours approche et chaque occasion doit être saisie pour faire chauffer les stylos. En y associant, bien sûr, les signatures en faveur du référendum contre la réforme de l’imposition des entreprises. Toutes les expé-riences de terrain démontrent que le thème est particulièrement por-teur. Les prochaines journées na-tionales d’action auront lieu du 22 au 24 juin.

Alain Berset

La réforme II de la fiscalité des en-treprises pourrait bien rester dans les mémoires comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire : voilà un

projet qui privilégie ceux qui vivent des revenus de leur ca-pital au détriment de ceux qui vivent du revenu de leur travail, voilà un projet qui privilé-

gie les gros actionnaires (ceux qui possèdent au moins 10 % d’une so-ciété de capitaux) au détriment des petits actionnaires, voilà encore un projet qui fait perdre de l’argent à l’AVS, qui augmente la concurrence fiscale et qui génère des pertes fisca-les de plusieurs centaines de millions de francs par année pour les caisses publiques. Pour couronner le tout, la majorité parlementaire a poussé le bouchon tellement loin que ce projet ne respecte plus la Constitution.

Aujourd’hui, la totalité du revenu d’une personne qui touche un salaire ou une rente est soumise aux impôts. Avec la loi votée par le Parlement, toute personne possédant au moins 10 % d’une société de capitaux verra le revenu de son capital soumis aux impôts à hauteur de 60 % seulement, contre 100 % aujourd’hui. Avantager le revenu du capital au détriment du revenu du travail est faux, aussi bien économiquement que socialement.

C’est qu’il deviendra intéressant, pour ceux qui peuvent le faire, de se payer des dividendes, dont seuls les 60 % seraient taxés, plutôt qu’un salaire soumis entièrement aux im-pôts et aux taxes. Cette incitation est injuste, car elle profite à une petite minorité seulement, et elle est faus-se, car elle a des conséquences sur le financement de l’AVS (les dividendes ne sont pas soumis aux cotisations sociales). Les pertes de recettes fis-

Par ailleurs, le projet contre lequel le PS a lancé un référendum avan-tage les propriétaires de sociétés de capitaux au détriment des proprié-taires de sociétés simples (pourtant deux tiers des entreprises en Suisse). Dans les sociétés de capitaux, ce sont avant tout les propriétaires des plus grandes qui profiteront des baisses d’impôts. Les propriétaires des plus petites entreprises ne versent pas de dividendes. Ils préfèrent se verser un salaire (et payer les cotisations AVS et 2ème pilier qui vont avec) et réinves-tissent le bénéfice dans le développe-ment de leur propre entreprise. Il est donc totalement faux de considérer, comme le clame la droite, que cette réforme est favorable aux PME.

Enfin, ce projet est contraire à la Constitution. Un taux de 60 % ne respecte plus l’égalité de traitement. De même, un taux de 10 % de par-ticipation minimale, qui avantage fortement les gros actionnaires au détriment des petits, ne respecte pas l’égalité de traitement, ni le principe de l’imposition selon la capacité éco-nomique. En signant le référendum, nous disons stop au self-service fiscal ! La majorité parlementaire a voulu soigner sa propre clientèle. Il est inacceptable que la charge fiscale relative augmente pour 99 % de la po-pulation, afin de financer des baisses d’impôts qui ne profiteront qu’à 1 % environ.

Alain Berset, conseiller aux Etats, Belfaux

cales se comptent en centaines de millions pour la Confédération et les cantons. Il faudra donc soit augmen-ter d’autres impôts, soit supprimer la réalisation de tâches publiques fé-dérales, cantonales ou communales, dans la formation, les transports pu-blics, la politique sociale ou encore la sécurité.

fiscalité 404.07

«INITIATIVE POUR DES IMPÔTS ÉQUITABLES – RÉFÉRENDUM CONTRE LA RÉFORME DE L'IMPOSITION DES ENTREPRISES »

INITIATIVE

Affiche (A2

Carte de récolte de signatures (A5)

Formulaire de récolte de signatures (A4)

RÉFÉRENDUM

Carte de récolte de signatures (A5)

Formulaire de récolte de signatures (A4)

Prénom

Nom

Adresse

NPA/Lieu

Courriel

Téléphone

Merci de retourner ce bulletin à: PS Suisse, Monika Bolliger, Spitalgasse 34, CP 7876, 3001 Berne

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5 04.07

Entre enjeu de société et récupération politiqueLa 5ème révision de l’AI est une des priorités de la législature 2003–2007. Dans un environ-nement politique marqué par une âpre lutte pour préserver les acquis sociaux, les tensions sont vives. Le bon sens aurait voulu qu’une double démarche l’emporte : améliorer la prise en charge et l’efficacité du régime et, simultanément, procéder à son assainissement finan-cier. Seule la gauche a défendu cette approche cohérente. Elle a été minorisée. Les partis du centre ont joué une partition d’hypocrisie. Voulant assainir sans cotisations salariales, ni TVA supplémentaires, ils se sont ralliés de facto à une stratégie de réduction des prestations. Le chaos guette dangereuse-ment…

Stéphane Rossin i

L’« esprit » de la révision stipule une définition plus restrictive de l’inva-lidité et fixe un objectif arbitraire de

réduction de 20 % des nouvelles ren-tes, prétéritant les personnes victimes d’une invalidité psychique. La révi-sion devient un acte punitif et diverses

mesures s’attaquent aux prestations : l’accès au régime après trois ans de cotisation et non plus une année, la suppression du complément de rente pour les invalides de moins de 45 ans, la suppression des rentes complémentaires pour conjoints ou encore la suppression de la garantie minimale pour faibles revenus.

Par ailleurs, ces réductions entraî-neront des charges supplémentaires sur les prestations complémentaires et l’aide sociale. L’affaiblissement de l’assurance pour renforcer les pres-tations sous condition de ressources constitue un facteur évident de stig-matisation et d’exclusion. Beaucoup d’ayants-droit ne formuleront pas de requête et vivront en situation de précarité.

L’économieLa récession des années nonante, les transformations des modes de production, les pressions sur les travailleurs, l’évolution des modes de vie et les progrès de la médecine

expliquent l’évolution du nombre de cas AI. Pour garantir un retour à la capacité de gain, il faut s’en donner les moyens, c’est-à-dire imposer aux entreprises de collaborer. Or, celles-ci ont été privilégiées, échappant à toute contrainte.

Le Conseil national et le financementTout au long de la 5ème révision de l’AI, l’absence de volonté des partis bourgeois de traiter simultanément la révision de la loi et son finance-ment avait un but clair : démanteler l’assurance sociale. Pris entre leur volonté de ne pas soutenir davantage les assurances sociales et leur mau-vaise conscience de faire trop pres-sion sur les prestations, radicaux et

PDC ont finalement été aspirés par l’UDC. Ensemble, ils ont rejeté les mesures de financement de l’AI au Conseil national lors de la session de printemps.

De façon grotesque et ridicule, le président du PDC tenta d’y voir, une fois de plus, une d’alliance contre-nature PS – UDC pour faire capoter le projet ! Comme c’est sa seule ex-plication pour tout ce qui se passe sous la coupole fédérale, il a lamen-tablement mis dans le même sac l’UDC, qui n’a jamais envisagé de fi-nancement supplémentaire, et le PS, qui a accepté toutes les propositions permettant d’améliorer la situation de l’AI, y compris l’augmentation de la TVA, alors que même cela ne nous convenait pas !

La solidarité bafouée : non à la 5ème AI !La Suisse a les moyens de sauver une institution sociale essentielle à la co-hésion du pays, sans démanteler ses prestations. Il est donc intolérable que l’on cautionne une révision égo-ïste, qui place ses accents unique-ment sur les personnes déjà invali-des, durcit l’accès aux prestations par dogmatisme ou mépris, provoquera de réelles exclusions et ne résout pas le problème principal de l’assainisse-ment financier de l’assurance.

C’est au politique qu’il revient de prendre les décisions judicieuses pour pallier cette situation délicate. Les personnes invalides n’ont pas à payer le prix fort de ces attaques con-tre la politique sociale.

Après le refus d’entreprendre sé-rieusement l’assainissement de l’AI, nous devons soutenir avec force et engagement le référendum. Les pro-messes n’ont pas été tenues. Pire, la majorité envisage de sortir l’AI des chiffres rouges par des réductions de prestations. Cette approche uni-latérale est injuste et conduite à bri-ser la cohésion sociale. Or, la Suisse a encore les moyens de préserver la solidarité… et non seulement les in-térêts des entreprises et de leurs ac-tionnaires.

Stéphane Rossini, conseiller national, Nendaz

Tapis rougeLa trentaine de parlementaires fé-déraux coachés et financés par les caisses maladie peuvent voir venir et s’accrocher à leur siège de con-seil d’administration. Malgré leurs interventions répétées dans le cadre du débat sur le système de santé, le Conseil national n’a pas jugé utile de les obliger à choisir entre leur mandat et leur implica-tion dans la gestion et la propagan-de des caisses maladie. L’amende-ment socialiste à l’adaptation des règles d’incompatibilité de la loi sur le Parlement visant à empêcher les représentant-e-s des organisations ou personnes directement ou indi-rectement financées par la Confé-dération de siéger aux Chambres fédérales a ainsi été refusé lors de la session de printemps.

révision AI

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famille 604.07

Egalité des chancesL’égalité des chances pour toutes les personnes vivant en Suisse et un des piliers centraux d’une so-ciété juste et solidaire. L’égalité des chances, c’est pouvoir choisir un mode de vie ou une formation qui correspondent aux capacités et aux possibilités d’un individu. Sa promotion est donc une nécessité. Chaque fois qu’une femme ou qu’un homme sont privés d’une activité professionnelle parce qu’il man-que des places pour les accueillir et chaque fois qu’une jeune fille ou un jeune homme ne trouvent pas de place d’apprentissage et bas-culent dans la pauvreté, c’est toute la société qui en pâtit. Pour le PS, l’égalité des chances signifie éga-lement un financement social par la fiscalité directe et progressive. Les solutions sous forme de fonds ne sont à envisager que comme solu-tions transitoires et à moyen terme. Pour arriver aussi complètement que possible à une véritable égalité des chances, le PS suisse propose un programme en douze points qui Des bons d’accueil plutôt que

des cadeaux fiscauxpendant quatre jours par semaine dans les vingt ans. Notre retard par rapport à la Scandinavie ou la France serait ainsi rattrapé en une généra-tion.

L’investissement serait de 4,4 mil-liards de francs pour les dix premières années. Les cantons et les communes couvriraient environ deux milliards, les parents 1,5 milliard, la Confédé-ration et les grandes entreprises 0,5 milliard chacun. Cet investissement ne se ferait pas à fonds perdus. Le re-tour à en attendre serait en effet con-sidérable. Les études réalisées mon-trent que chaque franc investi dans les structures d’accueil génère CHF 1.60 de recettes fiscales. Les bénéfi-ces économiques sont encore bien supérieurs, trois à quatre francs pour un franc, selon les études.

C’est aux communes que revien-drait la responsabilité de mettre à disposition, en collaboration avec le secteur privé, un nombre suffisant de places d’accueil de qualité. Elles en détermineraient le coût, d’entente avec les cantons.

Ce sont les cantons qui gèreraient les bons, les adresseraient aux pa-rents, les financeraient et encaisse-raient les parts de la Confédération, des communes et des entreprises. Ils édicteraient les normes pédagogi-ques et fixeraient les conditions aux-quelles ils reconnaîtraient les struc-tures d’accueil.

Les entreprises verseraient leur part, éventuellement dans un fonds créé à cet effet. Dans les premières années, elles pourraient le faire sur une base volontaire. Si cela ne devait pas suffire, il faudrait créer les bases légales adéquates.

Les parents assumeraient le der-nier tiers. Les communes pourraient encore aider les familles les plus modestes grâce à des subventions supplémentaires.

Les structures d’accueil représen-tent un investissement important, tant pour l’économie que pour le secteur public. Citons simplement le rendement de la formation donnée aux parents, qui peuvent mettre leurs compétences à la disposition de l’économie, mais aussi de moindres coûts d’aide sociale si les jeunes parents seuls peuvent exercer des activités plus rémunératrices. Citons encore une meilleure intégration des enfants qui ne parlent pas la langue du lieu, moins de classes spéciales, si tous les enfants sont bien pris en charge dès le départ. Citons enfin le coup d’accélérateur à la croissance, relevé – entre autres – par l’OCDE.

Tout le monde en profiterait ! Alors, pourquoi s’en priver ?...

Gisèle Ory, conseillère aux Etats, La Chaux-de-Fonds

Lors de leur Assemblée couplée au Sommet de l’avenir du 24 mars dernier à Locarno, les délégué-e-s du PS ont pris con-naissance du projet socialiste pour dynamiser la création de structures d'accueil pour l'en-fance. C’est que, dans la plupart des cas, les jeunes parents tra-vaillent ou sont en formation. Or les places manquent encore, malgré les efforts consentis. La solution : les bons d’accueil. Chaque enfant, qui ne peut être constamment accompagné par ses parents, a droit à des bons de prise en charge jusqu’à la fin de sa scolarité obligatoire. Ces bons couvrent au moins les deux tiers des coûts des places reconnues par le canton.

Gisèle Ory

La Confédération, les cantons, les communes et les entreprises de plus de 250 employés prendraient en

charge les deux tiers des coûts des places d’accueil, tandis que les parents par-ticiperaient pour un tiers. L’offre serait ainsi considéra-blement accrue. La

moitié des enfants pourraient être pris en charge trois jours par semaine dans les dix ans, près des trois quarts

balaye tous les domaines de la for-mation et a été accepté sous forme de résolution par l’Assemblée des délégués de Locarno. On peut en prendre connaissance en détail sur le site Internet du PS.

Initiative sur les armes Le Parlement vient de le prouver une fois de plus: en refusant en-core et toujours un contrôle effectif des armes à feu, il ne tient aucun compte des préoccupations de lar-ges couches de la population qui souhaitent limiter l’accès aux ar-mes. Cela conforte le PS dans sa volonté de permettre au peuple de se prononcer sur la question par le biais d’une initiative populaire. Son texte est en train d’être peaufiné par plusieurs organisations et son lancement aura lieu cet été. L’ini-tiative vise trois points principaux : le principe d’une clause du besoin pour l’achat, la possession et le port d’armes, l’entreposage des armes d’ordonnance dans les arse-naux pendant la durée du service et après, l’introduction d’un registre central des armes à feu. Le PS s’est engagé à récolter 30‘000 signatu-res à partir de cet été.

Objectif du projet socialiste : assurer une place d’accueil à 50 % des enfants suisses d’ici 10 ans PHOTO : EX-PRESS

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7 04.07

Protection des animauxA l’instar du Groupe socialiste des Chambres fédérales lors de l’exa-men de la loi sur la protection des animaux, le PS soutient l’initiative pour l’institution d’un avocat de la protection des animaux. C’est qu’aujourd’hui, seul celui qui mal-traite les animaux dispose de droits

Pour une politique climatique et énergétique active La météo s’emballe. Après des températures quasi estivales en plein hiver et une succession de tempêtes, voilà qu’adviennent les premières alertes à la séche-resse dans le Sud de l’Europe. Incontestablement, il y a ur-gence. Les politiques climatique et énergétique doivent devenir prioritaires. Le PS est d’avis que le Conseil fédéral et les milieux énergétiques font fausse route en se préoccupant uniquement d’une éventuelle (et peu réaliste) pénurie d’énergie, plutôt que de s’atteler à mettre sur pied sans retard une politique énergétique dynamique et progressiste.

Ursula Wyss

Consommation croissante d’énergies fossiles et d’électricité, dépendance accrue à l’égard de l’étranger et dé-

crochage vis-à-vis des évolutions en cours en Europe : tous ces facteurs devraient inciter la Suisse à changer ra-pidement de para-digme et à passer de

l’ère du gaspillage énergétique à celle de la mise en œuvre intelligente de l’efficacité énergétique et des éner-gies renouvelables. Dans ce domai-ne, les technologies existent depuis longtemps ; c’est la volonté politique de les appliquer qui fait défaut.

Les investissements dans l’effi-cacité énergétique et les énergies renouvelables sont non seulement une nécessité écologique, mais aussi une obligation économique. Chaque franc que les pouvoirs publics inves-tissent dans ces techniques entraîne des investissements de dix (!) francs de la part des privés. Tous ces inves-tissements permettent la création de places de travail dans les régions. En faisant preuve d’innovation et en misant sur l’efficacité énergétique et les renouvelables, les PME, les cen-trales électriques et les agriculteurs ont la chance de rester compétitifs sur les marchés nationaux et inter-nationaux. Et la plus-value créée par les énergies d’origine indigène reste dans le pays.

L’Union européenne montre la voie en la matière. Espérant que d’autres puissances économiques en feront de même, l’UE veut réduire de 30 % ses émissions de CO2 d’ici 2020, comme elle l’a annoncé récemment. Objectif déclaré : donner l’exemple au reste du monde en matière éner-gétique. La part des énergies renou-velables dans l’UE doit passer à un cinquième en l’an 2020.

Comme les mesures décidées jusqu’à présent par le Conseil fédé-ral et le Parlement sont largement insuffisantes, le PS Suisse prépare activement le lancement de l’initia-tive pour le climat avec ses partenai-res. Il faut en effet que la population,

alarmée par le danger des change-ments climatiques, fasse pression sur la politique afin que celle-ci entreprenne de développer l’effica-cité énergétique et les énergies re-nouvelables et de réduire autant que possible la dépendance de la Suisse vis-à-vis du pétrole et de l’atome. En lançant avec ses partenaires l’ini-tiative pour la protection du climat, le PS Suisse poursuit les objectifs suivants : ■ Fixer un objectif de réduction des émissions de 30 % d’ici 2020 comparé à 1990. Pour un petit pays comme la Suisse, la politique globale du climat est d’une importance capitale.■ Renforcer notablement l’efficacité énergétique, par le biais d’un pro-gramme d’action analogue à celui de l’UE. Il existe notamment un gros po-tentiel d’économies dans le secteur des bâtiments.■ Les énergies renouvelables doi-vent se vendre à prix coûtant. Il faut aussi élaborer une stratégie pour l’importation de courant écologique en provenance des pays voisins.

Le texte de l’initiative est actuel-lement en consultation auprès de la chancellerie fédérale. La récolte de signatures démarrera aussitôt qu’elle aura donné son feu vert. Au plus tard, le mois prochain.

Ursula Wyss, conseillère nationale, présidente du Groupe socialiste de l’Assemblée fédérale

climat

dans la procédure pénale : droits de consulter les dossiers, d’être repré-senté par un avocat et d’attaquer un jugement. Les lésés, autrement dit les animaux, ainsi que les organi-sations de protection animale n’en disposent pas lorsqu’ils dénoncent un mauvais traitement. Les 100 000 signatures doivent être récoltées d’ici cet été et un formulaire à cet effet est encarté dans cette édition de socialistes.ch. Vous trouverez également des informations sup-plémentaires à l’adresse :http://www.tierschutzanwalt.ch/fr/

Le paysage suisse menacéD’après Andreas Fischlin, directeur du Groupe d’écologie des systè-mes terrestres de l’Ecole polytech-nique fédérale de Zurich cités dans plusieurs journaux, le réchauffement climatique en Suisse sera supérieur à la hausse des températures au ni-veau global. A la fin du siècle, nous n’aurons ainsi plus assez d’eau dans nos rivières. Et cela posera problè-me aussi bien aux agriculteurs et aux producteurs d’énergie qu’aux simples consommateurs. En outre, le paysage changera radicalement, selon lui. Les régions de montagne seront touchées par le recul des glaciers et le manque de neige et si les régions de moyenne altitude ont une bonne chance de garder le même visage qu’aujourd’hui, on pourrait assister à l’apparition de steppes dans les régions les plus basses et y voir donc disparaître les arbres.En Suisse, le réchauffement climatique sera supérieur à la hausse des températures au niveau global. PHOTO : EX-PRESS

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transports 804.07

ZEB: plus de moyens et plus vite !

PHOTO : EX-PRESS

Les quelque 5 milliards de francs que le Conseil fédéral souhaite investir, à partir de 2017, pour développer le réseau ferroviaire national ne suffiront pas pour financer à temps des lignes pourtant de première impor-tance. Sitôt lancée la procédure de consultation, un front de résistance s’est constitué, en particulier en Suisse romande. C’est que, selon la proposition du Conseil fédéral, la Suisse romande devrait renoncer à des projets essentiels, comme par exemple la 3ème voie entre Lausanne et Genève. La menace d’une dispute entre régions pour la répartition des fonds fédéraux est à prendre au sérieux. Comme le risque qu’au bout du compte, le projet définitif ne présente aucune cohérence sur le plan de la politique des transports. Le PS estime, au contraire, qu’il faut constituer une large alliance à même d’exiger des moyens sup-plémentaires en faveur du rail et ce dans les meilleurs délais.

Jacquel ine Fehr

« Futur développement des infras-tructures ferroviaires », plus connu sous son acronyme alémanique

« ZEB », tel est le nom du concept destiné à prendre la relève de Rail 2000. Il regroupe les prin-cipales étapes de l’agrandissement du réseau helvéti-

que, en l’occurrence des projets dont la réalisation avait déjà été annoncée à l’occasion de la votation populaire de 1998. A l’instar de Rail 2000, des transversales ferroviaires alpines, du raccordement au réseau européen à grande vitesse et du programme de lutte contre le bruit, c’est le même fonds qui est censé financer ce dé-veloppement futur des infrastructu-res. Comme l’amélioration du transit nord-sud coûte plus cher, en raison notamment de contingences liées à la sécurité et à aux problèmes ren-contrés sur le plan géologique, il y a non seulement moins d’argent dans les caisses pour les projets du ZEB, mais cet argent sera également mis à disposition plus tard que prévu. Les premiers coups de pioche ne de-vraient ainsi intervenir qu’à partir de 2017 !

Les coûts supplémentaires des transversales ferroviaires alpines ne sont cependant pas les seules diffi-

cultés auxquelles le ZEB est confron-té. Le projet est accueilli avec scepti-cisme au sein du Conseil fédéral qui refuse en outre d’envisager une aug-mentation de la RPLP pour faire face aux besoins supplémentaires. Cela signifie qu’au lieu des 7 milliards et demi de francs prévus en 1998 après le feu vert de la population, le Con-seil fédéral a mis en consultation la semaine dernière un projet redimen-sionné à hauteur de 5 milliards de francs seulement.

Si ce montant devait rester en l’état, la réalisation de projets pour-tant essentiels sera remise en ques-tion. Toutes les régions du pays sont concernées, mais c’est incontesta-blement la Suisse qui payerait le plus lourd tribut. Même en tant qu’aléma-nique, je comprends très bien les cri-tiques acerbes qui ont fusé en Suisse romande. Car je considère volontiers que la Suisse alémanique, et en par-ticulier la région de Zurich, a déjà été fort bien servie en ce qui concerne le développement de son réseau ferro-viaire.

Nous voilà donc désormais face à deux possibilités : soit nous nous lan-çons dans une dispute entre régions autour de ces 5 malheureux milliards

avec le risque qu’au bout du compte, le projet final ne présente aucune cohérence sur le plan de la politique des transports, soit nous nous enga-geons avec détermination pour que des moyens supplémentaires soient mis à disposition dans les meilleurs délais. Pour le PS, c’est évidemment la deuxième stratégie qui est la bon-ne et il entend mettre tout en œuvre pour constituer une large coalition qui s’y rallie. Il importe cependant que tous ceux qui s’engagent en faveur de prestations supplémentai-res ne perdent pas de vue qu’il s’agit d’assurer leur financement en paral-lèle.

Nous sommes convaincus qu’en fonction des modifications du cli-mat, la croissance future du trafic de transport doit passer par le rail. Nous sommes tout aussi convaincus que le réseau ferroviaire helvétique ne sau-rait être victime de son succès. C’est pourquoi nous nous engageons pour un concept ZEB qui comprenne les développements les plus importants et dont la réalisation débute beau-coup plus vite que prévu.

Jacqueline Fehr, conseillère nationale, Winterthour

Municipales genevoisesAprès avoir élu leurs législatifs le 25 mars, les 45 communes gene-voises s’apprêtent à désigner leurs exécutifs.Le premier volet des élec-tions a vu la progression des partis du centre, au détriment de l’ex-trême gauche et des libéraux. Pour sa part, le PS se stabilise et pro-gresse, notamment dans les villes de Genève et Vernier. Cela signifie notamment que, si on y ajoute celle de Carouge, la gauche est désor-mais majoritaire dans les législatifs de trois villes. Reste à savoir si elle va poursuivre sa marche en avant à la fin du mois d’avril et augmenter le nombre d’exécutifs où elle est ma-joritaire. Ils sont quatre aujourd’hui: ceux des trois communes précitées plus Lancy. Les perspectives sont ainsi plutôt bonnes à Onex et Mey-rin où le PS détient déjà un mandat. Il n’est donc pas impossible que la majorité des grandes communes suburbaines genevoises soit bien-tôt gouvernée à gauche. Verdict le 29 avril.

Cantonales vaudoisesLe PS vaudois n’a pas compté ses efforts pour faire basculer la ma-jorité du Conseil d’Etat vaudois. Hélas, le casting comprenait un maillon faible. Il n’empêche. Après la réélection historique de Pierre-Yves Maillard, les résultats du 1er avril sont venus confirmer le brillant

score d’Anne-Catherine Lyon qui n’avait manqué sa réélection au 1er

tour que de quelques centaines de voix. Pour ce qui est de l’élection au Grand conseil, le PS vaudois a conforté son statut de premier Groupe du législatif cantonal. Les socialistes progressent au niveau des suffrages, passant de 23,8 % en 2002 à 24,1 % en 2007. A no-ter tout particulièrement le bond en avant des camarades lausannois, de 24 à 33 % dans la capitale can-tonale. Dans le canton de Vaud, le PS confirme également son statut de parti de l’égalité puisque 46 % de sa députation est désormais féminine (18 femmes pour 21 hom-mes). Une progression de 9 % par rapport à l’actuelle législature.

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9 04.07

Cantonales tessinoisesPas de modification non plus de la répartition des partis au gouverne-ment tessinois à l’issue des canto-

nales du 1er avril. La Lega que les sondages préé-lectoraux don-naient perdante a fait mieux que résister. Le PS qui progresse de

0,7 % place Patrizia Pesenti en 4ème position. Au Grand conseil, le PS qui progresse de 2,4 % et les Verts placent chacun deux députés de plus qu’il y a quatre ans. A si-gnaler aussi l’entrée, dans les rangs socialistes, de la vice-présidente du PS tessinois. Agée de 30 ans, Pe-lin Kandemir Bordoli a derrière elle un parcours peu commun : née à Ankara, fille d’un réfugié kurde, elle est arrivée à Bellinzone à l’âge de 11 ans.

GenèveRéunis en Congrès le 10 mars, les socialistes genevois ont désigné à l’unanimité et par acclamation Liliane Maury Pasquier, actuel-lement conseillère nationale, pour défendre leur siège au Conseil des Etats. Sage-femme, mariée, mère de 4 enfants et plusieurs fois grand-

fédérales

mère, Liliane Maury Pasquier est conseillère nationale depuis 1995. Elle a siégé dans les commissions de la sécurité sociale et de la santé, de la révision de la Constitution, de politique extérieure et des ins-titutions politiques. Les socialistes ont en outre ovationné Christiane Brunner pour son triple mandat à la Chambre des cantons. Son sens stratégique, sa ténacité et son art de la négociation y ont fait merveille durant ces 12 dernières années. Christiane Brunner a aussi gran-dement contribué au redressement et à la réorganisation du Parti so-cialiste suisse, lors de sa prési-dence, de 2000 à 2004. Autant de félicitations auxquelles s’associent socialistes.ch

Historique ! Voilà trente ans qu’au mieux ils se regardaient en chiens de faïence et qu’au pire ils se déchiraient par médias interposés. Depuis la période sous haute tension des plébiscites devant amener à la création du canton du Jura, les socialistes du Jura bernois sont divisés entre PSJB et PSA. Cette année pourtant : les anciens frères ennemis ont décidé de partir ensemble au combat sur les listes du PS du canton de Berne pour le Conseil national. Chantal Bornoz-Flück, pour le PSJB, et Maxime Zuber, pour le PSA, ont été élus, sans opposition lors du Congrès de désignation de Tramelan. Tous deux feront figure de « candi-dat-e-s de pointe » sur leur liste respective. Ce n’est ni plus, ni moins qu’un tournant historique, rendu possible par l’engagement du PSA et du PSJB dans une médiation entamée en mars 2005 par le PS Suisse. Objectif : tout mettre en œuvre pour parvenir à conquérir un 9ème siège cet automne, perspective qui est loin d’être illusoire dans la mesure où c’est bien grâce aux francophones que le PS cantonal a le plus chances de décrocher le mandat supplémentaire qu’il convoite à la Chambre basse. Socialistes.ch leur donne la parole.

Lorsque j’ai eu 20 ans, âge de la majorité à l’époque, les femmes de ce pays ne votaient que depuis 2 ans. Née dans un milieu ouvrier pas politisé, à part un père syndicaliste, rien ne me prédisposait à « faire » de la politique.

Cependant l’organisation de la cité m’a toujours pas-sionné. Gamine, je dévorais les bouquins liés à la politi-que, des philosophes grecs à la Révolution.

C’est à 40 ans, que mon destin prend une tournant politique. Alors mère de trois en-fants et active profes-sionnellement je suis propulsée au Conseil municipal de mon village par hasard, je suis élue maire une année plus tard. J’ai très vite compris que je ne pouvais pas faire de la politique toute seule dans mon coin. J’adhère donc au parti socialiste du Jura ber-nois. Mes origines ne

sont pas étrangères à ce choix qui, j’en suis persuadée a été le bon.

Membre du Grand Conseil du canton de Berne de puis 5 ans je m’engage des domaines liés à l’aménagement du territoire, la politique d’agglomération, les transports publics et les affaires extérieures. L’application de la nou-velle péréquation financière et le partage des tâches entre la confédération (RPT) me paraît une démarche intéres-sante pour moderniser notre fédéralisme. Dans le can-ton de Berne, se sont, le bureau du Grand Conseil et la Commission de Haute surveillance, qui son chargés des accords intercantonaux. En tant que membre de ces deux organes je m’investis totalement convaincue que c’est la voie à suivre.

Naturellement mon vécu, m’incite aussi à lutter pour l’égalité. Je prétends que malgré de sensibles progrès il reste énormément à faire. L’obscurantisme prôné par les maîtres à penser de l’UDC, canalise mon énergie. Mon expérience et mes convictions me permettent de m’en-gager, de façon à convaincre une majorité de citoyens et citoyennes, que la panacée ne se trouve pas les idées simplistes émises par ce parti réactionnaire.

Chantal Bornoz Flück, La Heutte

En fait, rétrospectivement, je réalise être tombé dans la marmite politique lorsque j’étais tout jeune. Je me re-mémore en effet des discussions enflammées échangées autour de la table de notre cuisine qui réunissait alors mes parents et mes cinq frères et sœurs. À l’époque, nous étions tous engagés dans la lutte pour l’indépendance jurassienne. Un combat couronné d’une magnifique vic-

toire, grisante ! Ce goût pour la

chose publique, qui date de mon enfance, ne m’a plus jamais quitté. « À quoi ça sert ? » : il m’est arrivé souvent de songer à cette chanson d’Axelle Red quand, plus tard, l’exercice de mes man-dats de maire de Mou-tier et de député au Grand Conseil bernois m’ont contraint à con-voquer des compéten-ces pédagogiques et scientifiques acquises

dans mon autre vie de professeur de mathématiques. Car la répétition, inlassable, est bien une mamelle que se partagent la politique et la pédagogie : deux disciplines qui réclament le même souci de convaincre pour celui qui s’y adonne. Hélas, elles ne requièrent pas le même sens de la rigueur et de la mesure. Il n’est qu’à songer aux manipulations statistiques farfelues de l’UDC ou aux salaires astronomiques des top-managers radicaux pour s’en convaincre.

Le mensonge et l’injustice : voilà sans doute où, fils d’ouvrier jurassien, je puise mon indignation pour me battre en usant d’un langage clair, sans détours, quitte à passer pour politiquement incorrect. Alors oui, je l’écris ici ! En cas d’élection au Conseil national, je n’hésiterai pas à dénoncer l’obsession helvétique du consensus mou, la démission de la politique devant le pouvoir éco-nomique, l’influence d’Avenir suisse et des penseurs zuri-chois à cols blancs sur le Conseil fédéral, la mise à l’écart de la Suisse romande des arcanes de décision, la perte de pouvoir des cantons, l’abandon des régions excentrées au profit des pôles urbains, le fossé social qui divise notre pays entre nantis et pauvres gens, l’indécente inégalité des chances.

Ne pas taire les choses qui fâchent ! Cette clarté du langage, je le sais, est suicidaire pour qui ambitionne de devenir un jour conseiller fédéral. Cette voie encombrée et tortueuse ne m’intéresse pas !

Maxime Zuber, Moutier

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Rendez-vous en ligneSurfer sur le nouveau site du PS Suisse, c’est trouver des informa-tions politiques plus facilement, c’est palabrer sur la place du vil-lage électronique, c’est envoyer à ses proches la dernière carte postale électronique. C’est tout simplement participer à la cam-pagne en ligne !

Line Rennwald

Depuis fin mars, le site Internet du PS Suisse a fait peau neuve. Dans un design agréable, favorisant l’interac-tivité, le PS Suisse est désormais prêt pour la campagne fédérale électroni-que. L’accès aux informations politi-

ques y est plus aisé grâce aux quatre grands blocs de la page d’accueil, dé-mocratie, médias, parti et positions. Le nouveau site Inter-net est aussi quasi-

ment dénué de tout obstacle à la lec-ture et est donc accessible pour des personnes avec un handicap.

Outre ces changements, la grande nouveauté réside dans la création de deux blogs. Le PS devient ainsi le premier parti à disposer de cet outil, après Moritz Leuenberger comme premier conseiller fédéral. Depuis le début de la mise en ligne, ça palabre sec sur les blogs. Parlementaires et membres du parti, mais aussi com-pagnons de route et contemporains critiques viennent alimenter les dé-bats. Pas besoin d’être féru-e d’infor-matique ni webmaster pour ajouter son grain de sel.

Le blog du Palais fédéral permet aux parlementaires de commenter à leur guise l’actualité politique. L’es-pace de débat est ouvert à chacune et à chacun, qui peut librement exposer sa vision des choses et entrer en dia-logue avec les parlementaires. Ainsi, les déclarations de Chantal Galladé concernant la problématique des armes à la maison ont entraîné de nombreuses réactions positives, tan-dis que les revendications de Ruedi Rechsteiner en matière de politique énergétique ont provoqué des dis-cussions animées.

L’équipe de campa07 nourrit aussi le débat sur son propre blog, révélant les coulisses de la campagne en vue des élections fédérales et commen-tant les contradictions de nos adver-saires. A fin mars, l’équipe de campa-gne a blogué en direct de l’assemblée des délégué-e-s du PS Suisse à Lo-carno – non seulement dans un souci d’information, mais aussi pour per-

mettre à toutes les personnes intéres-sées de participer à la campagne en faisant connaître leurs points de vues et leurs idées. campa07 vous donne aussi les reflets du terrain, comme lors du week-end national de récolte de signatures sur l’initiative fiscale. N’hésitez pas, vous aussi, en tant que militants, membres ou sympathi-sants, à nous envoyer vos photos, à nous donner vos impressions de vos stands de rue, récoltes de signatures ou autres actions.

Et vous ne raterez plus une nou-veauté sur notre site. Grâce aux « RSS-feeds », un service qui permet de se faire avertir quand paraissent de nouveaux articles ou commentaires sur les blogs, vous serez informés en tout temps des nouvelles positions, actions, ou communications du PS. Plus besoin donc de parcourir le site pour découvrir les nouveautés. Ce système fonctionne d’ailleurs autant bien pour les blogs que pour toutes les autres actualisations effectuées sur le site. Membres ou sympathi-sants, militants en herbe ou en de-

venir, nous vous attendons sur notre site Internet et nos blogs, pour vous informer, discuter et participer à la vie électronique de notre parti.

campa07 1004.07

Tu es la clé du succès !C’est avec nos membres et nos militants que nous gagnerons les élections fédérales 2007. Car no-tre succès dépend tout d’abord de notre mobilisation à l’interne et de notre présence sur le terrain. Nous recherchons :■ des personnes de contacts au sein des sections pour assurer un lien direct avec campa07■ des bénévoles pour placarder les affiches de la campagne. Re-joins notre équipe de plus de 1000 bénévoles !■ des talents qui s’ignorent ? Pro-fite d’une visibilité nouvelle en tant que caméraman, recherchiste ou autre passionné-e.

Annonce toi à l’[email protected] ou au 031 312 25 25.

COMMUNICATION ET PRÉSENTATIONdu 3 au 4 mai 2007 à Chexbres, Hôtel Préalpina et du 23 au 25 mai 2007 à Ste-Croix, Hôtel de FranceCe séminaire permet de s’exercer à la communication – principalement orale – dans diverses situations, pour des objectifs distincts et en s’adressant à des publics dif-férents. Exercices, jeux de rôle et travaux de groupes alternent avec de courtes présentations théoriques.

SYSTÈME DE SÉCURITÉ SOCIALEdu 7 au 8 juin 2007 et du 6 au 7 juillet 2007 à Chexbres, Hôtel PréalpinaLa sécurité sociale étant aujourd’hui attaquée de toute part, il est plus nécessaire que jamais de connaître les assu-rances sociales, leurs rôles, leurs histoires et leurs avenirs possibles, pour mieux combat-tre celles et ceux qui se sont donné pour mission de les dé-manteler. Après avoir passé en revue les diverses assurances, leurs fondements et leurs mo-des d’action, des aspects plus politiques sont aussi traités et les moyens d’action en faveur d’une sécurité sociale pro-gressiste sont discutés.

Inscription en ligne et aperçu des autres cours à disposition à l’adresse : www.movendo.ch

C O U R S M O V E N D O

UNE EXPÉRIENCE AU CŒUR DE LA CAMPAGNE DU PS SUISSE ?Le PS Suisse cherche du renfort pour son équipe campa07 ! Nous offrons une place de stage en com-munication à 60–100 % au secré-tariat du PS Suisse à Berne. La durée du stage est de trois mois ou plus, au maximum jusqu’en octobre 2007, avec une entrée en fonction tout de suite ou à convenir. Différentes tâches variées autour de la campagne attendent le ou la stagiaire, dont la rédaction du site Internet, le contact avec les partis cantonaux et les sections, la mobi-lisation interne. Intéressé-e ? Envoie ton dossier de candidature par courriel à [email protected] 329 69 94 ou 079 761 32 81.

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PS SUISSE www.pssuisse.ch■ Du lundi 4 juin au vendredi 22 juin : session d’été des Chambres fédéra-les.■ Jeudi 14 juin : Sommet des femmes.■ Dimanche 17 juin : votation fédérale – 5ème révision de l’AI.■ Vendredi 29 juin : Conférence de coordination des partis cantonaux à Olten.■ Samedi 30 juin : Assemblée des dé-légué-e-s – Sommet social à Olten.■ Jeudi 12 juillet : échéance du délai de récolte des signatures pour le réfé-rendum contre la réforme II de l’imposi-tion des entreprises.

PS-FEMMES www.ps-femmes.ch■ Samedi 5 mai : Conférence ordinaire du PS-Femmes suivie d’une journée de mise en réseaux, de 10h30 à 16h30 à l’hôtel Jardin, à Berne.■ Mercredi 6 juin : rencontre des fem-mes parlementaires socialistes, dès 19h00 à l’hôtel Bern, à Berne. ■ Samedi 9 juin : Comité des femmes, de 10h30 à 16h00 à l’hôtel Bern, à Berne. VALAIS ROMAND www.ps-vr.com■ Lundi 23 avril : séance du bureau exécutif du PSVR à 19h à la Maison so-cialiste de Sion suivie de la réunion du comité cantonal à 20h au carnotzet.■ Mardi 1er mai : fête du travail à Sion. Rassemblement dès 17h00 sur la Pla-ce Rue de Conthey/Grand-Pont. Partie officielle à 18h00.■ Samedi 2 juin : Congrès électoral et statutaire à Muraz-sur-Sierre

GENÈVE www.ps-ge.ch■ Dimanche 29 avril : élections muni-cipales (élection des Conseils admi-nistratifs). Permanence socialiste au Calamar. ■ Lundi 30 avril : Assemblée générale de la section Genève-Ville à 20h30, à la Maison des Associations.■ Mardi 1er mai : fête du travail Ge-nève. Rendez-vous socialiste pour le cortège à 14h30, Bagatelle, place des 22 Cantons. Partie officielle à 15h30 à la Place du Port■ Jeudi 10 mai : Assemblée générale du PSG à 20h, à la Maison des As-sociations. Point fort: désignation des candidat-e-s socialistes au Conseil national.■ Mardi 29 mai : débat « Démocratie et territoire : quelles réformes des institu-tions ? » à 20h, à la salle du Rondeau, à Carouge.

FRIBOURG www.ps-fr.ch ■ Mardi 1er mai : fête du travail à Fri-bourg. Rassemblement dès 11h00 sur la Place Python. Départ du cortège à 13h30■ Jeudi 24 mai : séance du Comité di-recteur à 18h30, suivie d’une Assem-blée des membres du PSF à 20h.■ Jeudi 31 mai : Congrès électoral du PSF à 20h00.

VAUD www ps-vd.ch ■ Samedi 28 avril : Congrès ordinaire à 14h à la Salle communale de Ste-Croix. Ordre du jour : votations fédérale et cantonale (Initiative jours fériés), dési-gnation des candidat-e-s aux élections

fédérales. RDV à Yverdon-les-Bains à 13h10 pour monter en train à Ste-Croix. Garderie sur inscription.■ Mardi 1er mai : fête du travail à Lau-sanne. Rassemblement à 17h30 sur la Place de la Riponne. Départ du cortège à 18h00. Partie officielle dès 18h45 à Montbenon.■ Mardi 29 mai : Comité cantonal, à 20h00 à Lausanne (en un lieu encore à préciser). Discussion sur la sécurité publique.

NEUCHÂTEL www.psn.ch■ Mardi 24 et mercredi 25 avril : ses-sion du Grand conseil.■ Mardi 1er mai : fête du travail à La Chaux-de-Fonds, de 11 à 17h00 sur la Place Espacité par beau temps ou à la Maison du Peuple. Dès 14h00 : cor-tège sur le POD.■ Mardi 1er mai : fête du travail à Neu-châtel, de 11h45 à 17h00 au Temple du bas. Départ du cortège à 14h30. ■ Jeudi 3 mai : Comité électoral avec les candidat-e-s à 19h00 au buffet de la gare des Hauts-Geneveys.■ Dès le 12 mai : stand votation le sa-medi (sauf 26.05) dès 9h00 à la Fon-taine de la Justice, à Neuchâtel.■ Mardi 29 et mercredi 30 mai : ses-sion du Grand conseil.

JURA WWW.PSJU.CH ■ Mardi 1er mai : fête du travail inter-jurassienne à Moutier. Rassemblement devant la gare dès 12h00, puis cortè-ge, apéro et repas à la Salle des socié-tés. Partie officielle dès 14h00.■ Vendredi 4 mai : Congrès du PSJ,

dès 20h00 à la Salle St-Georges à Delémont.■ Mercredi 23 mai : Assemblée géné-rale de la Fédération du district de De-lémont à 20h00 à l’hôtel-restaurant du Bœuf, à Delémont.■ Vendredi 15 juin : Congrès électoral du PS en un lieu encore à déterminer (en Ajoie).

JURA BERNOIS www.psjb.ch ■ Mardi 1er mai : fête du travail inter-jurassienne à Moutier. Rassemblement devant la gare dès 12h00, puis cortè-ge, apéro et repas à la Salle des socié-tés. Partie officielle dès 14h00.■ Jeudi 10 mai : Comité directeur à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes. ■ Lundi 11 juin : Comité directeur à 19h30 à l’hôtel Central, à Tavannes.

AGENDA

11 04.07 agenda

VOTATION FÉDÉRALE DU 17 JUIN 2007 : MATÉRIEL DE CAMPAGNE CONTRE LA 5ÈME RÉVISION DE L’AILe matériel de campagne suivant est disponible gratuitement auprès du PS Suisse.

Affiche (F4)

Affiche (A3)

Tracts

Matériel électronique supplémentaire(disponible sur commande auprès de: [email protected] )

■ Modèles de lettres de lecteur/trice

■ Conseils pour lettres de lecteur/trice

■ Modèles d’annonces de presse

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NPA/Lieu

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Merci de retourner ce bulletin à : PS Suisse, Monika Bolliger, Spitalgasse 34, CP 7876, 3001 Berne, fax: 031 329 69 70, courriel: [email protected]

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Le fossé entre riches et pauvres ne

cesse de se creuser. Alors que les

revenus des couches supérieures de

la population progressent d’année en

année, nombreux sont ceux qui

voient les bases de leur existence de

plus en plus menacées.

Caritas analyse cette tendance dans l’«Alma-

nach social 2007» en se penchant sur la question

suivante: la croissance économique

profite-t-elle réellement à tous? En

période de vaches maigres, la pro-

messe d’une telle embellie est en

effet toujours avancée pour justifier

un tour de vis social. Au terme de son

analyse, l’économiste Carlo Knöpfel

conclut que trop de personnes en Suisse ne récol-

tent pas les fruits de la croissance économique.

Oui, je commande l’«Almanach social 2007» en version française (76 pages)

______ exemplaire(s) au prix de CHF 14.–

Oui, je commande l’«Almanach social 2007» en version allemande, comportant des articles sur le thème de la responsabilité personnelle(260 pages, 38 graphiques et tableaux)

______ exemplaire(s) au prix de CHF 34.–

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