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L’INNOVATION en action 11 INDUSTRIE Merck Serono récompensée pour sa politique RH 14 DÉVELOPPEMENT DURABLE La souris verte d’Evernity Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret n°40 mai 2011 Igor Dubus, président de Footways 19 CRÉATION Il était une fois… Princesse Story

Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

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Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Loiret

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Page 1: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

L’INNOVATION en action

11 INDUSTRIE

Merck Serono récompensée pour sa politique RH

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE

La souris verte d’Evernity

Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

n°40mai

2011

Igor Dubus, président de Footways

19 CRÉATION

Il était une fois…Princesse Story

Page 2: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

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Page 3: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

ÉDITO

mai 2011 40 3

LES CCI à l’heure des choix

Depuis bientôt six mois, la nouvelle équipe

que vous avez élue à la CCI du Loiret

travaille avec ardeur à construire et déve-

lopper des programmes d’action au service

de la pérennité des entreprises et du territoire. Les

enjeux sont de taille. En ligne de mire, la réforme

du réseau consulaire, effective au 1er janvier 2013.

Avec ce défi lancé par André Marcon, président de

l’ACFCI (1), de « rendre les CCI incontournables dans

le paysage institutionnel et économique français ».

Il était donc indispensable de formaliser les trois

grandes missions qui guident et guideront nos

perspectives lors de cette mandature, et que nous

avons déclinées en plusieurs programmes opéra-

tionnels. Première d’entre elles : accompagner les

entreprises à chaque étape de leur vie. Il s’agit là par

exemple de stimuler la performance des entreprises

grâce à notre connaissance pointue du territoire, en

capitalisant sur notre expertise et notre capacité à

mettre les acteurs compétents en relation rapide.

Il s’agit aussi d’utiliser cette connaissance fi ne du

territoire pour en extraire de l’information à valeur

ajoutée, que nous savons transformer en outils

d’aide à la décision. Vous accompagner au quotidien,

c’est aussi simplifi er vos formalités, et notre Centre

de Formalités des Entreprises s’y emploie dans de

multiples domaines !

C’est encore vous conseiller et vous former lors d’un

processus de création ou de reprise d’entreprise, au

sein d’une structure dont la qualité est par exemple

labellisée à l’échelon national.

Notre deuxième mission, c’est de transformer

– avec nos quatre agences de Beaugency, Gien,

Montargis et Pithiviers – les projets du territoire en

ri chesses économiques et humaines. Enfi n, nous

avons comme troisième devoir celui de représenter

et défendre vos intérêts à travers des actions d’in-

fl uence et de lobbying.

Le cadre est posé, clair, lisible. Nous vous invi-

tons d’ailleurs à vous connecter à la toute nouvelle

version de notre site Internet (www.loiret.cci.fr) (2),

retravaillée, enrichie… pour vous faciliter la vie !

(1) Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie(2) Lire article pages 32-33.

Yves BroussouxPrésident de la CCI du Loiret

Page 4: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

4 40 mai 2011

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

sept. oct.

Créations

Radiations

déc.nov. jan. 11 fév. marsavril mai juin juillet août

97

113

la Loire

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

biens

durables

février 2010

22 868

8 884 9 707 9 800

22 856

évolution sur 1 mois

22 071

janvier 2011 février 2011

évolution sur 1 mois

+0,9 %

évolution sur 1 an +5,5 %

évolution sur 1 an +10,3 %

+1 %

en millions

d’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL – avril 2011

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – avril 2011

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire commencésSource > Direction Régionale de l’Équipement

3T 2010 4T 2010 Évolution

Logements (nbr) 918 1000 + 9 %

Locaux d’activités (m²) 33 703 240 918 + 615 %

Taux de chômageSource > Insee (*Estimations provisoires)

4e trimestre Variation sur Variation sur 2010* un trimestre un an

Loiret 8,7 % - 0,1 pt - 0,1 pt

Centre 8,4 % - 0,3 pt - 0,3 pt

France 9,2 % - 0,1 pt - 0,3 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 37,7 % 41,1 % + 0,3 pt

décembre 2010

Fréquentation hôtelière 287 086 78 425 -1 pt

décembre 2010 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T4 - 2010) (T4 - 2010) Loiret

Exportations 3 995 258 1 599 218 40,03 %

Importations 3 623 887 1 338 077 36,92 %

Soldes 371 371 261 141

Beaugency 5

Beaune la Rolande 3

Briare 3

Châteauneuf-sur-Loire 6

Château Renard 8

Chatillon-Coligny 1

Cléry St-André 1

Courtenay 7

Ferrières 3

Gien 13

Jargeau 6

La Ferté St Aubin 5

Lorris 1

Malesherbes 1

Meung-sur-Loire 6

Montargis 29

Neuville-aux-Bois 2

Orléans 113

Patay 1

Pithiviers 14

Puiseaux 4

Sully-sur-Loire 5

TABLEAU DE BORD

Page 5: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

12

2019

13

03 ÉDITO

04 TABLEAU DE BORD

06 ACTUALITÉS

08 PERSPECTIVESInnover, une question d’attitude ?

10 MADE IN LOIRET

11 INDUSTRIEMerck Serono récompensée pour sa politique RH

12 COMMERCELa culture à livre ouvert

13 SERVICESVisconti, le nouveau coach des dirigeants

14 DÉVELOPPEMENT DURABLELa souris verte d’Evernity

19 CRÉATIONIl était une fois…Princesse Story

20 À TABLEUne idée balgentienne

22 DOSSIERL’INNOVATION

EN ACTION

Pour renforcer la

compétitivité des

entreprises et l’at-

tractivité du territoire,

l’innovation reste un

facteur déterminant,

tout particulièrement

dans le contexte actuel de mondialisation

et d’accélération des échanges. Dans cette

optique, l’innovation constitue un moyen de

différencier son offre et de se démarquer de

la concurrence, en proposant un nouveau

produit, un nouveau process, une nouvelle

approche marketing, etc. Un objectif porté

par Innov’Action Loiret, programme parte-

narial lancé en février 2011 comme porte

d’entrée sur l’innovation pour les entreprises

du département.

29 PASSÉS COMPOSÉSLe génie d’un ingénieur ingénieux

30 CCI INFOS

mai 2011 40 5

mai 2011

n° 40

Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Anne Ferreira

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Estelle Boutheloup (p.13, 14 et dossier)Gaëlle Lepetit

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS

Didier Depoorter

IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

PUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

L’INNOVATION en action

11 INDUSTRIE

Merck Serono récompensée pour sa politique RH

14 DÉVELOPPEMENT DURABLE

La souris verte d’Evernity

Igor Dubus, président de Footways

19 CRÉATION Il était une fois…Princesse Story

SOMMAIRE

Le CFSA de l’AFTEC d’Orléans est un établissement certifié selon ISO 14001 et ISO 9001Conception et réalisation de formations diplômantes par alternance - Avec le concours du Conseil régional du Centre et du Fonds Social Européen

Page 6: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

6 40 février 2011

ACTUALITÉS

C’est le 14 avril dernier que la Jeune Chambre Économique

d’Orléans (JCEO) a inauguré son Club Partenaires, en

présence de Guillaume Frei, président national de la JCE

française. Un club dont la vocation est de regrouper et de mettre

en relation les principales entreprises ayant soutenu l’action de

la JCEO ses dernières années, et dont les premiers signataires

sont la Société Générale, le Cabinet d’expertise Comptable Orcom

et l’agence de communication XCPH. Les 43 membres bénévoles

du Mouvement des Jeunes Citoyens Entrepreneurs, qui devraient

trouver dans ce Club un terrain propice à la réalisation de plusieurs

projets d’envergure, ont vu leur dynamisme reconnu l’an passé.

Élue meilleure Jeune Chambre Économique locale pour l’ensemble

de ses actions en 2010, elle s’est notamment distinguée par

l’organisation de la thermographie aérienne des 22 communes

de l’agglomération orléanaise et de sa restitution lors du Salon

J’isol’où ? au mois d’octobre dernier. Une opération pour laquelle

elle a reçu le Prix Yvon Chotard de l’Association Française des

Sénateurs et le Coup de cœur de la Fondation Nicolas Hulot .

www.jce-orleans.fr

Utiliser les tech niques

les plus récentes d’ima-

gerie pour explorer de

manière très fi ne le corps en

entier en coupe tout en dimi-

nuant l’exposition des patients

aux rayons X : telles sont les

per for mances du scanner

Optima dont vient de se doter

la clinique orléanaise de la

Reine Blanche. Utilisé pour

tous les examens de radiologie

(imagerie des organes et arti-

culations), l’appareil permet

en outre à l’Unité car dio lo gique

– grâce à ses 64 détecteurs

au lieu des 16 qui équipent

les scanners standards – de

réaliser des explorations rapi-

des et fi nes du cœur et d’en

restituer des images haute

résolution. Seul appareil de

ce type dans le Loiret, le scan-

ner Optima présente un autre

intérêt en cardiologie : celui

de mieux « sélectionner »

les patients pour lesquels

une coronarographie s’avère

pertinente ; un examen plus

invasif et plus onéreux, qui

pourrait être évité dans 30 %

des cas. La cli nique, qui a

investi 800 000 € pour l’acqui-

sition du scanner, rejoindra

en 2013 le Pôle Santé Oré-

liance, en construction sur la

ZAC des Portes Loiret Sud. Le

futur Pôle, dont les établisse-

ments sont dirigés par Olivier

Renadeau , regroupera à terme

les cliniques de la Reine Blan-

che et des Longues Allées, le

Centre de Dialyse de la Reine

Blanche, le Centre Orléanais

de Radiothérapie et Onco-

logie Médicale et l’Imagerie

Nucléaire de l’Orléanais et du

Val de Loire.

La JCEO lance son Club

Partenaires

La clinique de la Reine Blanche se dote d’un scanner dernière génération

Page 7: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

Lancée le 29 mars dernier, la nouvelle

formule du quotidien régional appar-

tenant au groupe Centre-France La

Montagne depuis 2010 semble avoir déjà

convaincu son lectorat. « Nous avons

conquis 5 000 nouveaux acheteurs lors

de la première semaine de lancement »,

s’est réjoui Christophe Préau, son direc-

teur, tout en notant qu’il fallait maintenant

« stabiliser la situation ». Fruit de huit

mois de concertations avec les lecteurs,

le journal nouvelle version n’a qu’un leit-

motiv : « remettre le lecteur au centre de

la rédaction ». À la clé, une offre en infor-

mations de proximité étoffée sur Orléans

et son agglomération, qui s’applique aussi

à l’actualité économique du département

et de la région, à retrouver désormais du

lundi au vendredi dans la rubrique « Vie

d’entreprise ». Parmi les autres change-

ments pour le journal tiré à un peu plus

de 40 600 exemplaires : un redécoupage

territorial qui donne lieu à quatre édi-

tions. À l’exception de celle de Pithiviers-

Montargis-Gien qui reste inchangée, trois

éditions sont dévolues à l’arrondissement

d’Orléans (Orléans Métropole, Orléans

Beauce, Orléans Val de Loire-Sologne). À

noter é ga lement, toujours « pour être en

phase avec les attentes du territoire » et

satisfaire les quelque 13 000 « navetteurs »

quotidiens, l’introduction de deux pages

dédiées à l’actualité parisienne. Enfi n, le

quotidien, dont le site Internet sera pro-

chainement harmonisé avec les autres

sites du groupe Centre France, commu-

nique également via les réseaux sociaux

à travers sa page Facebook.

www.larep.fr

février 2011 40 7

La République du Centre réussit sa mue

L’enquête BMO de Pôle Emploi disponible

C’est dans un contexte économique encore diffi cile - un taux

de chômage dans le Loiret de 8,7 % au 4ème trimestre 2010,

soit 0,3 point de plus que la moyenne régionale – que Pôle

Emploi Centre a publié les résultats de sa 10ème édition de l’en-

quête Besoins en Main-d’œuvre (BMO) en Région Centre. Décisifs

pour l’orientation des actions de Pôle Emploi en faveur du retour

à l’emploi, au plus près des besoins des entreprises, ces résul-

tats laissent présager malgré tout une amélioration de l’emploi

salarié dans le département. Ainsi, 17,1 % des établissements du

Loiret (18,2 % à Orléans) envisagent 12 522 projets de recrutement

cette année. Plus de deux tiers de ces intentions d’embauche

concernent les services, suivis des industries agro-alimentaires et

de l’agriculture. À l’inverse, c’est dans le secteur de la construc-

tion que les recrutements sont jugés les plus problématiques.

Autre lacune pointée par l’enquête : la diffi culté à recruter dans

les métiers liés à l’aide à domicile et au secteur sanitaire et social,

par exemple respectivement très recherchés dans les bassins de

Montargis et Gien .

Pour consulter les résultats détaillés de l’enquête : www.pole-emploi.fr

Page 8: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

Avec un dispositif fi scal qui serait le plus favorable d’Europe depuis la réforme du Crédit Impôt Recherche (CIR) et une densité de chercheurs qui la placerait au 5ème rang (1), la France serait une terre fertile pour l’innovation ?Certes, le Crédit d’Impôt

Recherche s’avère réellement

favorable à l’innovation, mais

si le dispositif est très connu et

plutôt bien maîtrisé des grandes

entreprises, il l’est beaucoup

moins des plus petites. Quant à

résumer la capacité d’innovation

d’un pays à son nombre de

chercheurs, le raisonnement est

trop réducteur. Les innovations

scientifi ques et technologiques

restent primordiales mais

ne sont pas les seules… Plus

que jamais dans le contexte

« d’après crise » actuel, où le

démarrage reste progressif, il

apparaît salutaire de s’interroger

sur la façon d’accroître son

activité en élargissant ses

perspectives.

8 40 mai 2011

PERSPECTIVES

Puisque vous parlez d’innovations au pluriel, comment la notion peut-elle être appréhendée au sein des entreprises ?L’innovation, c’est d’abord une

attitude, un état d’esprit, une

ouverture vers ses marchés. On

peut vite s’épuiser à se demander

uniquement comment être plus

compétitif que ses concurrents…

en revanche, anticiper les besoins

de son marché, les produits et

surtout les services qui vont

intéresser demain ses clients,

c’est une démarche essentielle.

L’innovation n’est plus le pré

carré des départements R&D des

entreprises : elle émane aussi

des services marketing, des

commerciaux, des qualiticiens…,

de toutes les strates de

l’entreprise en fait, dès lors

qu’elles sont vigilantes sur leur

environnement, en contact avec

les clients et qu’elles ont le

réfl exe de faire du benchmark.

Au sein du Groupe Shiseido,

cet impératif de « curiosité

permanente » fait par exemple

partie des objectifs généraux de

tous les managers.

Innover, ce serait donc avant tout être curieux ?J’établirais plutôt une nuance

en distinguant innovation et

créativité, car je pense qu’on

peut cultiver l’esprit créatif

chez chacun de nous et que

c’est surtout un gage de

pérennité pour son entreprise.

Partant de ce constat, j’ai

mis en place à mon arrivée à

la Présidence du Groupe un

système de management basé

sur trois valeurs : la créativité, le

pragmatisme et l’humanisme.

Concrètement, nous donnons la

Investissez sur

les capacités

d’imagination

et les

compétences

de vos salariés,

fournissez-leur

un cadre pour

qu’ils aient

la liberté de

proposer et

d’innover.

INNOVER, une question d’attitude ?

est 1er Vice-Président délégué de la CCI du

Loiret, Vice-Président de la Cosmetic Valley et

P.D-G de Shiseido International France.

Daniel Guillermin

E. M

ange

at

Page 9: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

possibilité à chaque salarié qui

détecte un problème, via une

« feuille de contribution », d’en

imaginer la solution possible.

Les idées qui auront pu trouver

des applications concrètes (c’est

là que le pragmatisme entre en

scène !), et indépendamment des

bénéfi ces qui en découlent, sont

récompensées par un même

cadeau. Et le système fonctionne

bien. En résumé : investissez sur

les capacités d’imagination et

les compétences de vos salariés,

fournissez-leur un cadre pour

qu’ils aient la liberté de proposer,

d’innover, tout en leur laissant la

possibilité de se tromper aussi !

Faire émerger des projets collaboratifs et innovants à grande échelle, c’est la vocation de la Cosmetic Valley, à l’instar des autres pôles de compétitivité. Comment concilier cet objectif avec les questions liées à la propriété industrielle ?En tant que Vice-président de

la Cosmetic Valley, je confi rme

que c’est un axe de travail

principal que de favoriser les

synergies entre entreprises,

universités et centres de

recherche. Illustration avec un

projet labellisé par le pôle : sur

une idée de Shiseido - élaborer

un revêtement sur les parois

d’un fl acon de verre, compatible

avec un jus - le verrier SGD a

apporté sa maîtrise des aspects

techniques, et l’ICOA(2) une

validation du nouveau revêtement

« sol-gel ». Je crois beaucoup à

la fertilisation croisée, toutes les

parties prenantes ont quelque

chose à gagner du moment

que les règles sont fi xées.

Les questions de propriété

industrielle ne doivent donc pas

être éludées, mais pas exagérées

non plus.

(1) www.economie.gouv.fr/presse/dossiers_de_presse/110328attractivite.pdf

(2) Institut de Chimie Organique et Analytique de l’Université d’Orléans

Loiret Ecobiz Innovation : passez à l’action avec la CCI du Loiret !

La Communauté Ecobiz Innovation, lancée en octobre dernier par la CCI du Loiret et Orléans Val de Loire Technopole (OVLT), n’a qu’une seule idée en tête : rendre l’innovation plus accessible aux entreprises. Pour accompagner les dirigeants, exit les méthodes dites traditionnelles ! La boîte à outils proposée s’appuie sur l'Open innovation, autrement dit, une innovation qui associe les tiers au processus d’innovation de l’entreprise. Au programme des ateliers organisés jusqu’à la fi n de l’année dans les différentes agences de la CCIL : un passage en revue des différentes ressources disponibles – internes et externes – nécessaires au développement de l’innovation ainsi que l’identifi cation de projet et la mise en place d’un plan d’actions personnalisé. Si la priorité reste de faire surgir l’innovation, les bonnes pratiques venant de l’international et les différentes aides fi nancières seront aussi passées au crible. Le processus de mise sur le marché des innovations et la structuration des stratégies de développement commercial sont également au programme. Envie de tenter votre chance ?

Prochaines dates au 1er semestre 2011 (attention places limitées) :5 mai - Agence locale de la CCI à Beaugency9 juin - Agence locale de la CCI à Pithiviers

Contact : Nathalie Purdom

Chargée de mission Innovation CCIL-OVLT

Tél. : 02 38 69 80 50

[email protected]

C’est d’actualité !

504, Avenue du Loiret45160 OLIVET

Tél : 02 38 24 62 52 - Fax 02 38 24 91 99

mai 2011 40 9

Thin

ksto

ck

Page 10: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

10 40 mai 2011

Ils viennent embellir les coiffures des fi lles ou orner leurs poignets : les accessoires écologiques imaginés par Charlotte Palisson (société Autem, Orléans) sont à la fois esthétiques et respectueux de la planète. Les 15 références (barrettes, pinces, bracelets…) sont fabriquées en PLA (ou acide polylactique) soit à 100 % issues de végétaux « compostables, bio-dégradables et même… recyclés ! » : la dirigeante y fait intégrer les déchets de fabrication d’autres produits qu’elle commercialise, comme ses clés USB en PLA. Initialement disponible en coloris vert uniquement, la gamme s’est enrichie d’accessoires caramel, noir et coloris bois (issus de pigments naturels). Mademoiselle Chlorophylle, diffusée via la boutique en ligne et plusieurs points de vente dans toute la France, recherche actuellement de nouveaux distributeurs… Sans oublier qu’elle peut aussi lancer des fabrications spécifi ques à la demande. www.mademoiselle-chlorophylle.fr

Alors qu’ils n’étaient pas encore prisés comme aujourd’hui, les produits pour le nettoyage et l’entretien des voitures fabriqués depuis 10 ans par la société Chimicool de Vitry-aux-Loges avaient déjà de sérieux atouts écologiques. Biodégradable à plus de 80 % et commercialisée sous la marque déposée Predatorauto (plébiscitée plus de 40 fois dans les essais comparatifs réalisés par Autoplus), la gamme de produits s’est étoffée de deux nouvelles venues, pour la maison et la voiture. Leurs caractéristiques ? Une fabrication issue à 100 % de bases végétales, sans colorant ni conservateur, ni parfum chimique. Distribués dans des enseignes comme Les Nouveaux Robinsons (supermarchés coopératifs de produits biologiques et écologiques) en région parisienne, les produits de nettoyage ménagers « Made in Loiret » investissent peu à peu hôtels de luxe au Canada et ceux de l’Île Maurice notamment.

CHAUD le vinaigre !

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C’est le condiment incontournable pour ceux et celles qui veulent cuisiner vite, sain et bon. Les Sauces vinaigrées à poêler de l’entreprise Martin Pouret (Fleury-les-Aubrais), prêtes à l’emploi, sont conçues pour une utilisation à chaud du vinaigre. Très faiblement caloriques (31 calories pour 100 grammes), elles sont déclinées en trois versions : Campagnarde, Provençale et Épices du Monde. Versées en fi n de cuisson, elles viendront réveiller viandes, volailles, poissons et légumes cuits. Une gamme qui s’inscrit dans un concept cher au dirigeant, Jean-François Martin : élaborer des recettes gastronomiques spécifi ques à partir de produits de tradition et les adapter à la cuisine « de tous les jours ». Dans la même veine, Martin Pouret a aussi créé six références de vinaigres en spray (Parfums de vinaigre) pour agrémenter la cuisson en papillote ou remplacer les marinades lors de nos prochains barbecues. www.martin-pouret.com

Page 11: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

mai 2011 40 11

Rémunérations, conditions de tra-

vail, opportunités de carrière et

politiques de formation : c’est sur

ces critères que le CRF Institute

a réalisé son tout dernier classement des

employeurs français, ayant pour point

commun « l’excellence de leur offre en

termes de ressources humaines ». Parmi

eux, Merck Serono, dont le site de Semoy

va produire cette année plus de 4,6 mil-

liards de comprimés et 4,8 millions d’am-

poules et de fl acons. Pour Béatrice Barral,

responsable Ressources Humaines du site

du Loiret, le label est un juste retour des

choses. « Le classement dans ce Top 33

est une belle reconnaissance de la poli-

tique sociale très ambitieuse menée par

Merck Serono et tord le cou aux idées

reçues sur l’image de l’industrie et de ses

métiers ». À côté des pratiques de rému-

nération qui prévoient une part variable

pour ses cadres (de 8 % à 15 %), des régi-

mes de retraite et garanties de prévoyance

pour tous ses salariés ou encore la mise

en œuvre d’une épargne salariale à travers

la participation, la fi liale française s’est

distinguée début 2010 par la signature de

« l’Accord à vivre » avec les partenaires

sociaux. Ses grandes lignes ? Les seniors,

l’égalité homme/femme, l’équilibre vie

professionnelle-vie privée… « L’accord

prévoit par exemple des mesures d’amé-

nagement horaire pour les salariés en fi n

de carrière » illustre la Responsable RH.

Encourager la croissance des salariés aussiAutre motif de satisfaction : la mise en

œuvre de bilans professionnels en interne,

accessibles aux 360 salariés permanents

du site. « Le but est d’encourager les pro-

jets professionnels, d’anticiper son évo-

lution au sein de l’entreprise, de pouvoir

capitaliser sur ses points forts. Nous avons

multiplié par trois le nombre de bilans en

trois ans » constate-t-elle. Avec un âge

moyen de 38 ans, Merck Serono Semoy

s’affiche comme une entreprise jeune,

et qui recrute régulièrement. « Nous

recherchons 10 postes d’opérateurs de

fabrication et conditionnement en CDI, et

sommes souvent à la recherche de pro-

fi ls qualifi és ». Très investie dans le projet

Pharcos aux côtés d’autres entreprises

de la pharmacie et de la cosmétique du

département – qui vise à dispenser des

formations qualifi antes sur les métiers en

tension dans ces secteurs – l’entreprise

mise beaucoup sur l’alternance. « Nous

accueillons actuellement 14 jeunes, du

Bac pro au Master 2. L’alternance les

fait gagner en maturité professionnelle

et permet de transmettre la culture de

l’entreprise » poursuit Béatrice Barral.

Une culture d’entreprise qui se conjugue

autour de six valeurs : performance, cou-

rage, respect, intégrité, transparence et

sens des responsabilités.

www.merckserono.fr

Merck Serono, fi liale française de la division biopharmaceutique de Merck KGaA, dont l’unique usine pharmaceutique est basée à Semoy, fait partie des 33 entreprises du Top Employeurs 2011 reconnues pour leurs performances en matière de ressources humaines.

85 technologies clés pour 2015Défi nir 85 technologies clés parmi sept secteurs économiques qui doivent d’ores et déjà retenir l’attention des chefs d’entreprise : c’est l’objectif des 312 pages de l’étude réalisée par le Ministère de l’industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, en association avec les organismes les plus pertinents dans chacun des domaines investigués. Des technologies en réseau sans fi l à la simulation moléculaire en passant par le comptage intelligent dans le bâtiment ou l’ingénierie du système immunitaire, chaque technologie s’accompagne d’une monographie permettant de préciser les éléments de contexte et les enjeux associés, les grandes tendances d’évolution et les technologies clés et la position de la France sur celles-ci, recommandations des différents groupes d’experts à l’appui.

http://www.industrie.gouv.fr/tc2015/

INDUSTRIE

Béatrice Barral

MERCK SERONO récompensée pour sa politique RH

MARQUAGEINDUSTRIEL

Page 12: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

12 40 mai 2011

COMMERCE

Comme on embarque ses lecteurs

dans une histoire, Sylvie Cham-

pagne, gérante de la librairie qui

ouvrira ses portes mi-septembre dans le

centre ancien d’Orléans, a bien l’intention

de transporter ses clients dans son uni-

vers. Ou plutôt, ses univers : car sur les

deux niveaux de 700 m² chacun, ce ne sont

pas moins de 17 ambiances différentes qui

seront créées. « Tous les rayons seront

mis en scène, entre le polar, la littérature

avec une librairie dans la librairie, l’uni-

vers du voyage avec sa part d’imaginaire,

d’autres dédiés aux enfants par tranches

d’âge… » déroule la dirigeante. Mûri de

longue date, le concept qu’elle a pensé

dans ses moindres détails s’apparentera

donc « à un lieu de vie, de rencontres et

d’échanges, un lieu culturel au sens large

du terme ». Passion Culture sera un lieu

riche de 85 000 références que les lecteurs

seront vivement encouragés « à s’appro-

prier », réseaux sociaux et technologies

de l’information et de la communication à

l’appui. Pour les guider dans cette manne

littéraire, 14 collaborateurs seront recru-

tés dans un premier temps, jusqu’à 20

espère-t-elle d’ici deux ans (1). « Je recher-

che des professionnels, avec une bonne

culture générale et une bonne connais-

sance de leur rayon, donc compétents,

passionnés et qui aiment partager » pré-

vient Sylvie Champagne. Dans un second

temps, la librairie accueillera et formera

des étudiants en alternance, via « des par-

tenariats avec les IUT métiers du livre, et

une vraie volonté de les accompagner et

de les former » souligne-t-elle.

La passion comme moteurAvec vue sur la Loire et la cathédrale,

le lieu est fabuleux et la dirigeante s’en

émerveille. « La place de la Loire aussi est

magnifi que, je projette d’y organiser cinq

manifestations d’envergure thématiques

en 2012 ». En attendant, la salle de confé-

rences et d’expositions qui accueillera

chaque mois auteurs, dessinateurs, pho-

tographes, comédiens… sera placée dès

l’ouverture de la librairie – proximité du

Festival de Loire oblige – sous le signe du

projet Niger-Loire porté par l’UNESCO.

C’est une librairie en prise avec son temps que Sylvie Champagne va ouvrir à la rentrée à Orléans. Un lieu culturel en mouvement, façonné pour et par ses clients.

Carnet d’adresses des Vitrines d’Orléans : l’indispensable du shoppingLe nouveau Carnet d’adresses des Vitrines d’Orléans est désormais disponible. Condensé du commerce de proximité orléanais, on y retrouve ses enseignes nationales et artisanales ainsi que ses créateurs, que l’association a réuni dans un même document. « Pratique, facile d’accès, vif dans le ton », comme l’a voulu sa présidente Elisa Pinault, il se décompose en sept rubriques thématiques pour faciliter l’accès au commerce de son choix. On y retrouve également la liste des services des Vitrines d’Orléans, la présentation de son site Internet et du Kiosque place du Martroi, « point stratégique » pour glaner des informations sur l’activité commerçante, événementielle et associative de la ville. Enfi n, l’aspect développement durable de la démarche n’a pas été négligé, en privilégiant un mode de distribution « propre » des Carnets d’adresses grâce aux véhicules électriques de l’entreprise Deret Logistique et Transports. www.vitrines-orleans.com

Sylvie Champagne

LA CULTURE à livre ouvert

L’inauguration officielle, fixée début

octobre, devrait être parrainée par « une

grosse pointure » dont Sylvie Champagne

tait encore le nom. La confi ance qu’elle

place dans le dynamisme économique

du département et le rayonnement de la

capitale régionale, Sylvie Champagne se

réjouit de l’avoir reçue de la Caisse d’Epar-

gne Loire Centre, du Crédit Agricole Cen-

tre Loire et de la Direction Régionale des

Affaires Culturelles du Centre. Consciente

« des enjeux personnels » de cette aven-

ture entrepreneuriale, la dirigeante peut

aussi compter sur une qualité de taille :

« Je suis quelqu’un qui va de l’avant, tout

ce que je fais dans ma vie, je le fais avec

passion ». (1) Rubrique recrutement sur le blog de la librairie.

www.passionculture.fr

http://blog.passionculture.fr

Page 13: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

« Avoir un coach, c’est la meilleure

décision que j’ai prise ! » avait lancé

Eric Schmidt, aujourd’hui Executive

chairman de Google. « Les bons dirigeants

sont ceux qui savent évaluer leurs limi-

tes et qui ont conscience que pour être

de plus en plus performant il faut pouvoir

améliorer directement ses compétences

de dirigeant. Un bon moyen consiste à se

faire accompagner d’un autre dirigeant.

C’est le rôle du business coach », affi rme

Benoît Hue, directeur associé de Visconti.

Cette société parisienne opérant dans

toute la France est experte en business

coaching, un nouveau métier venu des

USA. Parmi les coachés de Visconti fi gu-

rent les dirigeants du Club Med, du CIC

ou encore de Microsoft. Le but ? Conseiller

des dirigeants de PME ou managers de

grands groupes, non pas sur les volets

classiques du leadership, mais « avec une

approche globale qui couvre toutes ses

fonctions régaliennes : plan commercial,

suivi de production, R&D, motivation des

é quipes, évolution de la gouvernance via

des levées de fonds… Le tout en fonction

de leurs priorités ». Un moyen d’apporter

une réponse aux différents défi s posés au

dirigeant d’une entreprise : « nous testons

par exemple le partenaire avec qui il va

dialoguer, et ce d’égal à égal car nous

sommes nous-mêmes d’anciens diri-

geants. Ce qui va l’amener à prendre du

recul. Nous le laissons prendre sa déci-

sion : pendant six mois, nous ne sommes

là que pour le conforter ». Visconti aide

aussi le dirigeant à retravailler son emploi

du temps, afi n de se libérer des créneaux

pour ses activités personnelles, pouvoir

prendre le recul que certains ne prennent

plus, et dédier ce temps gagné pour la

réfl exion stratégique.

Le dirigeant reste maître à bordBenoît Hue est l’un des 30 coaches de Vis-

conti, tous issus de secteurs différents.

Lui vient de l’industrie automobile, où il

a passé une trentaine d’années, avant

de devenir secrétaire de Val de France

Angels, un réseau de business angels, au

sein duquel il met à contribution les com-

pétences issues de son parcours. « Ce

business coaching que je faisais de façon

informelle, j’ai eu envie de le faire de façon

concrète », avec une méthodologie basée

sur le coaching sportif : une rencontre

d’une demi-journée tous les 15 jours et

un point téléphonique d’une heure entre

chaque rencontre. « C’est une démarche

constructive, qui instaure un climat de

confi ance. Tout repose sur le bon sens et le

questionnement, ce qui pousse le dirigeant

à trouver lui-même les réponses, même si

parfois on lui souffl e ». Et en cas de gros

problème les dirigeants peuvent même

contacter Visconti 24 h / 24 sur une hot

line. De quoi permettre aux dirigeants de

dormir sur leurs deux oreilles…

www.visconti-coaching.com

Benoît Hue

VISCONTI, le nouveau coach des dirigeants

SERVICES

Développer ses performances et la valeur de son entreprise, être accompagné dans ses défi s et conseillé dans ses prises de décision… À la manière d’un coach sportif, une trentaine d’anciens dirigeants vont suivre des chefs d’entreprise pour les amener à leur meilleur niveau.

mai 2011 40 13

Les entreprises amies de l’Unicef sont citoyennesÀ l’initiative d’Unicef France, le Comité Unicef du Loiret a lancé un programme spécialement destiné aux PME/PMI du département, dans le cadre de leur responsabilité sociétale. « Entreprise Amie de l’Unicef » a pour vocation d’inviter les entreprises à soutenir la campagne « Des écoles pour l’Afrique », menée dans six pays d’Afrique Australe et de l’Est. Au travers de leurs dons, les entreprises contribuent à la fois à la mise en place d’une éducation de qualité dans ces pays et à « affi cher un esprit d’entreprise solidaire en communiquant sur les résultats concrets du terrain, de façon institutionnelle et auprès de leurs collaborateurs ». L’entreprise peut en outre bénéfi cier d’une réduction fi scale à hauteur de 60 % du montant de son don dans le cadre de la législation en vigueur sur le mécénat d’entreprises. www.unicef.fr/entrepriseamie

Page 14: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

14 40 mai 2011

« On a longtemps fonctionné dans

un monde à ressources infi nies,

maintenant il faut raisonner avec

des ressources fi nies… » annonce

Jean Guyard. Avec 40 millions de PC en

France, l’informatique, certes levier

économique incontournable, n’en est

pas moins facteur de pollution, avec un

impact environnemental et sociétal non

né gli geable. Pour preuve, le cycle de vie

des produits informatiques : « L’impact

démarre dès la production, poursuit le

directeur associé d’Evernity. Pour fabri-

quer un PC par exemple , il faut 1 500 l

d’eau, 240 kg d’énergie fossile et 22 subs-

tances chimiques. Ils arrivent de Chine

par avion : leur transport génère ainsi

des gaz à effet de serre ; l’informatique

consomme (13,5 % de la consommation

énergétique nationale) ; et en fi n de vie,

les matériels ne sont pas forcément recy-

clés (environ 20 % sont collectés) et donc

insuffisamment valorisés ». Comment

alors répondre aux enjeux économiques,

environnementaux et sociaux quand le

marché, bien que fortement poussé par

la réglementation – directive européenne

D3E, art. 25 et 85 du Grenelle II sur l’obli-

gation, pour les collectivités et sociétés

de plus de 500 salariés, d’établir un bilan

sur leur émission de GES, multiplication

des normes ISO 14 000, 50 000, 26 000,

norme SA 8 000… – ne soit pas vraiment

structuré ? Convaincu de la nécessité

d’une “informatique verte” (Green IT),

Jean Guyard s’est donc lancé dans un

concept innovant : aider les sociétés et les

collectivités à transformer leur Système

d’Information en un SI éco-responsable

s’inscrivant dans la Responsabilité Socié-

tale des Organisations (RSO).

Des bénéfi ces fi nanciers certainsComment ? « En apportant notamment

une veille et un éclairage sur cette

complexi té des SI responsables, explique

Jean Guyard. Evernity va ainsi les accom-

pagner dans la stratégie, la gouvernance

(levier énergétique et carbone, risques,

production d’indicateurs…) et la conduite

de projets : effi cacité énergétique des data

centers, réduction des coûts des postes

de travail via le choix de logiciels et de

produits moins énergivores, ou encore

l’achat de produits éco-conçus… En fai-

sant de bons choix, on prolonge la durée

de vie des matériels ». Autre approche

d’Evernity : proposer des solutions métier

comme l’installation de logiciels faci-

litant la gestion d’achats responsables

et le pilotage du développement durable

(logiciel de comptabilité carbone), déve-

lopper la dématérialisation (télétravail,

visio-conférence…). « Passer au dévelop-

pement durable demande un changement

de maturité, insiste Jean Guyard. Aussi

nous proposons des plans de formation

Cette société de conseil, lancée en janvier, accompagne entreprises et collectivités dans la mise en œuvre de Systèmes d’Information éco-responsables. Un concept novateur dans la région qui vise à promouvoir une informatique durable.

LSDH emballée par le lait bioPréparer et conditionner du lait de vache biologique issu des différentes exploitations regroupées au sein de Biolait(1) pour la marque distributeur « Bio » des Magasins U(2) : voilà à quoi s’est engagée la Laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel (LSDH) lors d’un accord tripartite de partenariat. Moteur commun à la dynamique des trois acteurs, la volonté d’assurer un « développement pérenne de l’agriculture bio et de ses valeurs » et une « valorisation justement partagée du produit de la fi lière ». Qualifi ée à la fois d’éthique, économique et citoyenne, la démarche s’inscrit dans l’innovation industrielle issue de l’intelligence collective de LSDH, spécialisée dans la production de lait de consommation, de jus de fruits et de produits liquides élaborés (500 millions d’emballages produits chaque année). www.lsdh.fr

(1) 1er Groupement français de producteurs indépendants de lait de vache issu de l’Agriculture Biologique

(2) Groupement coopératif de commerçants indépendants

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Jean Guyard

La souris verteD’EVERNITY

et de sensibilisation pour faire évoluer les

mentalités. Et à ce titre, il y a une évan-

gélisation à faire ».

www.evernity.fr

Page 15: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

PUBLI-REPORTAGE

La formation à votre goût De toutes les ressources dont dispose l’entreprise, la compétence

des femmes et des hommes qui la composent est la plus importante. Dans un contexte économique sans cesse soumis aux changements,

identifier les aptitudes de chacun est devenu primordial. La formation continue permet de les valoriser et les faire reconnaître

très concrètement.

Le Pôle Enseignement et Formation de la CCI du Loiret a pris l’engagement de la qualité, de l’écoute et de l’adaptation.

Car si la formation est son métier, son devoir est d’aider les chefs d’entreprises à construire et à pérenniser leurs projets, et à

accompagner leurs changements.

Les aptitudes des salariés pourront ainsi être développées, actualisées par la Formation Tout au Long de la Vie, et

confirmées et valorisées par l’obtention, si le salarié en fait le choix, d’un diplôme reconnu par l’Education Nationale,

tel le Bachelor délivré par l’Ecole de Commerce et de Gestion de la CCI du Loiret.

Nos responsables de formation élaborent des

programmes alternant apports théoriques, cas pratiques, partages d’expé-riences et interactivité pour permettre aux participants

d’acquérir un savoir-faire immédiatement applicable. Ces modules sont dispensés par une équipe de formateurs, tous actifs de haut niveau, intervenant dans leur domaine d’expertise.

Exigence, Adaptabilité, Diversité

caractérisent notre offre de formation.

C’est ainsi que nous proposons un vaste programme de formations et d’accompagnements, couvrant l’ensemble des problématiques du monde

de l’entreprise et sachant répondre à ses exigences :

Au titre du plan global de l’entreprise Au titre du D.I.F. (Droit Individuel à la Formation)

Dans le cadre de formations sur mesure

A découvrir, le nouveau catalogue de la formation en ligne www.loiret.cci.fr (rubrique formation)

Page 16: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

En septembre, une nouvelle possibilité* sera offer-te aux salariés : obtenir en 12 mois seulement le diplôme de l’Ecole de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans, contre trois ans par la voie estu-diantine classique. ECG Perspectives est spécialement conçu pour les salariés en activité, souhaitant valoriser leurs com-pétences par l’obtention d’un Bac+3 visé par le Ministère de l’Education Nationale. Il sanctionne des connaissances dans les domaines du marke-ting, de la vente et de la gestion.

PUBLI-REPORTAGE

2

Pour le Pôle Enseignement Formation (EFO) de la CCI du Loiret, le principal objectif de la formation continue est clair : développer les compétences pour mieux accroître la performance de l’entreprise. Mais chaque formation ne doit pas se contenter de répondre ponctuellement à un besoin. Elle doit aus-si permettre l’accès du salarié à un niveau d’exper-tise reconnu et validé, le cas échéant par un diplô-me. Ainsi, le Pôle EFO entend inciter les entrepri-ses à envisager la formation, non pas uniquement comme un but en soi, mais bien d’en faire égale-ment un ou t i l au serv ice de la gestion prévisionnelle des emplois et des compé-tences.

La formation à votre goût > Une approche unique de la

formation continue C’est pourquoi, dans la conception même de son offre de formation continue, le Pôle EFO se diffé-rencie en proposant des formations pouvant accompagner le salarié tout au long de sa vie, avec, à la clé, la valeur ajoutée que procure la Vali-dation des Acquis de l’Expérience (VAE). Le salarié peut par exemple choisir d’obtenir le diplôme Ba-chelor de L’ECG en suivant des modules capitalisa-bles dans le temps, de façon très souple. Donnant un nouvel élan pour progresser dans l’en-treprise, et aidant à prendre confiance, la VAE per-met aux salariés de s’impliquer dans une véritable dynamique de progrès : elle complète et étoffe ainsi l’offre de formation proposée par le Pôle EFO de la CCI du Loiret.

> ECG Perspectives : Une nouveauté pour la

rentrée 2011

* Programme accessible sous condition d’éligibili-té : pour être éligible, un salarié doit être titulaire soit d’un Bac+2 avec un minimum de 3 ans d’expé-rience professionnelle significative, soit d’un diplô-me Bac avec un minimum de 5 ans d’expérience professionnelle significative. Toute autre situation fera l’objet d’une étude approfondie par le jury, afin de déterminer la pertinence de la candidature. L’admission sera prononcée après une étude du parcours professionnel et passage d’un entretien de motivation

FREDERIQUE DREUX [email protected] | 02 38 77 89 00

Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), un nouvel élan pour les salariés désirant

progresser

Page 17: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

3

> Offensiv’ PME Dirigeants* : Booster les performances de

l’entreprise Identifier les problématiques liées à son entre-prise et trouver des solutions : voici l’objectif d’Offensiv’ PME Dirigeants. Le programme s’applique à une réalité bien connue : totalement absorbé par la gestion de son quotidien, le chef d’entreprise manque de temps pour analyser la situation de son entreprise et envi-sager sereinement les décisions stratégiques qui conditionnent l’avenir. Se poser les questions essentielles et trouver les réponses adaptées, renforcer ses compétences, autant de bonnes pratiques qui, avec Offensiv’ PME Dirigeants, apporteront une réelle valeur ajoutée. Et pour compléter ce dispositif d’accompa-gnement, un réseau animé par d’anciens partici-pants - comptant déjà plus d’une centaine de membres - prolonge l’action au-delà du temps de formation : séminaires, rencontres et déjeuners de travail, plus un site Web dédié (www.reseauoffensivepme.org). De quoi réellement booster sa performance de dirigeant ! * Offensiv’ PME Dirigeants est proposé en relation avec ESCEM Executive (branche formation conti-nue de l’école de management ESCEM) et en par-tenariat avec la CGPME, le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie de la Région Centre et la CCI Touraine.

> Parcours Réussite Gérer le stress, les conflits, le temps ou encore prendre une décision rapide, constituent quelques exemples des attitudes que doit acquérir un chef d’entreprise. C’est pourquoi la Chambre de Com-merce et d’Industrie du Loiret propose un parcours personnalisé, destiné à permettre aux porteurs de projets ou aux dirigeants d’entreprises de prendre du recul sur leurs possibilités et leurs capacités. Par l’intermédiaire du Parcours Réussite, chaque participant bénéficiera :

d’un renforcement de la confiance en soi grâce à un coach spécialiste des entrepreneurs

d’un accompagnement régulier assuré par un référent de la CCI du Loiret avec un accès à un réseau d’experts

d’un tutorat par un chef d’entreprise en activité

> Faire le point sur ses aptitudes professionnelles ? Bilan de compétences : mode d’emploi Mieux se connaître, mieux appréhender son poten-tiel sur le marché du travail, identifier ses acquis, ses savoir-faire et savoir-être, ses motivations, ses centres d’intérêt. Véritable examen de soi dans une optique de définition et de validation rigoureuse du profil et des aptitudes d’une personne, le bilan de compétences permet de favoriser l’émergence de ses projets d’évolution, de les définir, de les hiérarchiser - en fonction de leur pertinence et de leur faisabilité - puis de les valider, tant sur le plan professionnel que personnel. Les bilans de compétences peuvent être réalisés au titre du congé bilan (Fongecif) ou au titre du DIF.

Piloter son entreprise et en assurer la pérennité :

un parcours conçu pour les dirigeants

Pôle Enseignement Formation de la CCI du Loiret

170 intervenants 2 000 stagiaires

60 000 heures de formation réalisées

COLETTE PARIS [email protected] | 02 38 77 89 00

ALAIN BONHOMME [email protected] | 02 38 77 85 95

JEROME GOUSSARD [email protected] | 02 38 77 85 88

Page 18: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

4

Intitulé Réf Dates Prix

MANAGEMENT / DEVELOPPEMENT PERSONNEL

Motiver et animer son équipe CCI 290 LE 02-07-20--21 octobre07-08 novembre (42h) 1 790 €

Affirmation de soi CCI 253 LE 06-14-20 juin (21h) 1 100 € Développer ses compétences compor-tementales CCI 424 LE 26-27 mai

09-10 juin (28h) 1 450 €

Gestion du temps CCI 281 LE 22-23-30 septembre (21h) 1 100 €

RELATION ET COMMUNICATION

Gérer les conflits et l’agressivité CCI 224 LE 12-13 mai 21-22 novembre (14h) 720 €

Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire CCI 839 LE

19-20-26-27 septembre03-04-10-11 octobre (1/2 journées, 28h)

1 250 €

Techniques rédactionnelles CCI 838 LE 20-21-28 juin (21h) 1 100 €

De la prise de note aucompte-rendu CCI 412 LE 21-28 juin (14h) 720 €

COMPTABILITE / GESTION Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents CCI 500 LE 23-24-30-31 mai (28h) 910 €

L’essentiel de la gestion CCI 501 LE 19-20-26-27 septembre (28h) 910 € Comptabilité intensive niveau 1 : pratique de la comptabilité journalière CCI 520 LE 06-07-14-15 juin (28h) 830 €

Comptabilité intensive niveau 2 CCI 525 LE 20-21-27-28 juin (28h) 830 €

DROIT DU TRAVAIL / GESTION DU PERSONNEL ET PAIE / GESTION DES COMPETENCES

Gestion du personnel CCI 563 LE 22-23-29 juin (21h) 720 € Gérer la paie et les déclarations sociales CCI 564 LE 07-15-21 juin (21h) 720 € Bilan de compétences (art 900 du CT)

CCI 570 LE 6 rendez-vous de 4 heures (24h) 1 540 €

(Fongecif ou DIF)

INFORMATIQUE / BUREAUTIQUE

L’essentiel de la micro CCI 610 LE 09-10-17-24 juin (28h) 870 €

L’essentiel d’Excel CCI 650 LE 04-05-11 juillet (21h) 800 €

Perfectionnement d’Excel CCI 651 LE 16-23 juin (14h) 600 €

Tout sur Powerpoint CCI 640 LE 27-28 septembre (14h) 600 €

Tout sur l’internet CCI 625 LE 29-30 juin (14h) 600 €

COMMERCE INTERNATIONAL / LANGUES

Les incoterms 2010 CCI 857 LE 13 octobre (7h) 350 € Echanges intracommunautaires DEB & TVA CCI 853 LE 12 octobre (7h) 350 € Documents d’accompagnement import - export CCI 854 LE 15 novembre (7h) 350 € Gestion de crédits documentaires et lettre de crédit stand-by CCI 861 LE 20 octobre (7h) 350 €

> Best-seller des formations Tour d’horizon et dates des prochaines sessions

Anglais, Allemand, Espagnol, Italien CCI 800 LE Formation organisée à la demande Sur devis

CONTACTEZ LE POLE ENSEIGNEMENT FORMATION au 02 38 77 89 00 | [email protected] | [email protected]

Page 19: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

mai 2011 40 19

Souvent, lorsqu’elles sont pe tites,

les fi lles rêvent de robes de prin-

cesse. À la faveur d’un congé

parental, Hélène Marsais-Pun-

tis – mère de deux fi lles de 5 et 9 ans – a

donc exaucé leur vœu. Depuis le 15 mars

dernier, c’est en tant que pure player

qu’elle a lancé Princesse Story depuis

son domicile à Santeau, prochainement

agrandi d’un vaste showroom. Après un

accompagnement à la création d’entre-

prise de huit semaines à la CCI du Loiret

(qui lui permet notamment de peaufi ner

la réalisation de son business plan) cette

ancienne assistante au sein des Systèmes

d’Information chez Chanel doit surmonter

son principal obstacle : faire fabriquer en

petites quantités. C’est fi nalement grâce

à la Chambre de Commerce et d’indus-

trie Luso-française de Porto, lors d’un

forum interentreprises, qu’elle noue des

liens avec l’atelier de confection devenu

son actuel partenaire. Et c’est sa sœur

Florence Marsais, ancienne modéliste

pour Louis Vuitton, et associée d’Hélène,

qui conçoit les prototypes. Seize modèles

de robes pour la partie textile, 1 000 pièces

au total à ce jour. « Nous avons imaginé des

robes de princesse haut-de-gamme, pour

nous démarquer sur le marché du dégui-

sement, avec un bon rapport qualité/prix

garanti par notre maîtrise de l’ensemble

de la chaîne de création du produit, avec

des modèles qui vont de 85 € à 179 €, du

18 mois au 12 ans » campe la dirigeante.

Bientôt, des robes personnaliséesDes robes de cérémonie font aussi partie

de l’offre en ligne. Hélène Marsais-Puntis

compte sur la période estivale pour voir

décoller les ventes. « Je suis en contact

avec des wedding planner, Princesse Story

est référencée dans le Guide du mariage du

Loiret et je renforce les ventes en direction

des comités d’entreprise ». Si les robes

sont essentiellement confectionnées en

taffetas ou avec du satin (pour la cape du

Petit Chaperon Rouge par exemple), c’est

le coton organique qu’elle a retenu pour

ses bodies et tee-shirts, « parce qu’ils sont

directement en contact avec la peau ». Pour

compléter la gamme, la chef d’entreprise

a sélectionné une série d’accessoires en

provenance du Royaume-Uni : sacs de

cérémonie en fl eurs en satin, serre-têtes

et diadèmes en plaqué or blanc et cristaux

Swarovski… Avec 1 300 visites enregistrées

sur son site sur les seuls 15 premiers jours

de lancement, Hélène Marsais-Puntis se

veut confiante. D’autant que les pers-

pectives d’avenir ne manquent pas : « j’ai

été sollicitée pour la création d’une ligne

dédiée aux Petits Princes, je prévois d’inté-

grer la personnalisation des produits, avec

la possibilité de choisir la couleur, le type

de manche, les broderies, les sequins… ».

Pour l’heure, c’est une séance photo dans

un décor idéal qui attend Hélène pour valo-

riser ses créations dans la presse natio-

nale : le château de Versailles…

www.princesse-story.com

C’est avec la double volonté de se « réaliser personnellement » et de faire revivre un commerce fermé depuis sept ans que Laurence Menendez a ouvert « Côté vin-cœur » au centre-ville de Fay-aux-Loges. Un challenge pour cette ancienne visiteuse médicale passionnée de vin, formée à l’École du goût de Tours. Dans la boutique ouverte depuis novembre dernier, la cave compte une centaine de références, « avec une large place accordée à la Loire ». Sans prôner le « 100 % bio » comme elle le déclare elle-même, Laurence Menendez est très attentive à la sélection de ses produits, en privilégiant par exemple « les petits domaines et la culture raisonnée ». La commerçante, qui a voulu faire de son enseigne « un lieu de convivialité », a également intégré un rayon épicerie fi ne et arts de la table. Tél. : 02 38 86 16 87

Il était une fois… PRINCESSE STORY

Hélène Marsais-Puntis

Côté vin-cœur, ou le réalisement de soi

CRÉATION

Vendues exclusivement en ligne, les robes de déguisement et de cérémonie imaginées par Hélène Marsais-Puntis et sa sœur Florence Marsais sont positionnées sur un marché haut-de-gamme. Quand le conte de fées devient réalité.

Page 20: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

« De bon goût ! » : voilà comment le

restaurateur Franck Huyart défi nit

d’emblée sa cuisine. De bon goût ?

Comprenez « traditionnelle, gour-

mande, à base de produits plutôt nobles »,

mais aussi faite « à l’instinct, selon l’hu-

meur ». S’il récuse l’adjectif gastronomi-

que - trop de contraintes affi rme-t-il - ce

qu’il cherche avant tout, c’est à « procurer

le plaisir de venir manger » ici, à L’Idée.

Formé au lycée hôtelier du Touquet, le

dirigeant égrène un parcours « multi-

compétences » : numéro deux d’hôtels à

Tours et à Orléans, en passant par des

postes à responsabilité au sein de chaî-

nes hôtelières intégrées jusqu’aux murs

d’une grande maison bourgeoise. Il cui-

sine aujourd’hui pour une clientèle de

décideurs et de touristes, dont l’affl ux est

stimulé par la situation du restaurant en

centre-ville, à proximité des hôtels de la

cité médiévale. De l’ancienne charcuterie

qu’il a complètement métamorphosée

il y a un an (pierres et poutres en chêne

mises à nu, cheminée au gaz, vaisselle et

mobilier contemporains), Franck Huyart

a donc donné naissance à une adresse

qu’on se recommande par le seul bou-

che-à-oreille. Et où l’on peut, précise-t-il,

même à 14 heures, encore se faire servir

(son épouse Caroline offi cie en salle).

Le foie gras dans tous ses étatsAvec 32 couverts (plus 25 en terrasse),

l’Idée propose une formule plat/dessert

à 12,50 € le midi, deux menus à 21 € et

28 € (Gourmand et Terroir) avec une carte

qui change tous les deux mois et demi

environ. Dans le premier, on pourra opter

pour le Navarin de pétoncles et coques,

printanière de légumes glacés au beurre

d’algue, et dans le second, se laisser

impressionner par les Noix de Saint-

Jacques dorées à la cazette et ravioles de

foie gras, capuccino aux cèpes. Produit

phare du restaurant, le foie gras maison

se prête à de nombreuses alliances : « au

miel de Sologne, aux quatre épices, à la

vanille, à l’Armagnac, au piment d’Espe-

lette » énumère le chef. En sauce, il vient

adoucir un « magret de canard au cassis,

juste caramélisé, façon hamburger ». S’il

essaye de proposer du poisson trois fois

par semaine, Franck Huyart aime sur-

Guide Michelin 2011 :les satisfactions du LoiretRemarquée dans l’édition 2011 du Guide Michelin, l’étoile attribuée au restaurant orléanais Le Lièvre Gourmand, orchestré par son discret chef William Page. Mérité également le Bib Gourmand décerné à Côté Saveurs (La Chapelle-Saint-Mesmin) et son jeune chef Jean-Charles Dartigues. Réjouissante enfi n l’entrée de La Parenthèse dans le Guide rouge (catégorie menu à moins de 19 €). Une reconnaissance saluée par David et Marie-Laure Sterne, respectivement chef, gérant et responsable de salle, sur leur nouveau site Internet. Un détour sur la Toile permettra de consulter la carte mais aussi de profi ter des recettes que le chef a généreusement publiées dans la rubrique dédiée. www.restaurant-la-parenthese.com

www.cotesaveurs.com

www.lelievregourmand.com

UNE IDÉE balgentienne

À TABLE

Au détour d’une rue pavée du centre-ville de Beaugency, le restaurant ouvert par Franck Huyart il y a un an semble tenir ses promesses. Le bouche-à-oreille a fait le reste.

Franck Huyart

20 40 mai 2011

prendre aussi. Parce qu’il est dit-il actuel-

lement « tendance » dans nos assiettes, le

fi let de maquereau sera donc servi « juste

poêlé au beurre d’ail avec un jus de citron

et une pomme vapeur ». La Marmite de

vivaneau rôti à l’unilatérale, émulsion de

gingembre et carottes, sera l’occasion de

découvrir un bar tropical. Côté desserts,

il évoque « une cuisine d’assemblage »

grâce à une collaboration réussie avec le

boulanger-pâtissier Stéphane Lemercier,

qui fournit, par exemple, les coques de ses

macarons. L’occasion pour le dirigeant de

louer « la solidarité commerçante » dont

il a bénéfi cié depuis son arrivée.

3 place du Petit Marché

45190 Beaugency

Tél. : 02 45 48 24 78

Page 21: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

Pour toute information complémentaire :

[email protected]

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Page 22: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

L’INNOVATION en action

Dans le domaine de l’aide à l’in-

novation, une dynamique s’est

instaurée à travers la vision

commune d’un grand nombre

d’acteurs institutionnels. Ainsi no tamment,

les orientations partagées entre l’État et

le Conseil régional du Centre ont conduit

à la mise en place d’une stratégie régio-

nale de l’innovation commune. De même,

la volonté du Département de promouvoir

l’innovation sur le territoire s’est traduite

par l’affirmation d’une démarche de

valorisation des pôles d’excellence et du

potentiel universitaire de formation et de

recherche dans le programme d’orienta-

tions stratégiques et prospectives Loiret

2021. Dans ce contexte, un nouveau pro-

gramme spécifi que au Loiret a démarré

en février 2011 : Innov’Action Loiret. S’ins-

crivant dans la lignée de ce qui s’est déjà

développé dans les autres départements

– Trempolinno (Loir-et-Cher), SensInno

(Eure-et-Loir), Berrinnov (Cher et Indre),

Innovia Touraine (Indre-et-Loire) – il a

Pour renforcer la compétitivité des entreprises et l’attractivité du territoire, l’innovation reste un facteur déterminant, tout particulièrement dans le contexte actuel de mondialisation et d’accélération des échanges. Dans cette optique, l’innovation, facteur de compétitivité essentiel, constitue un moyen de différencier son offre et de se démarquer de la concurrence, en proposant un nouveau produit, un nouveau process, une nouvelle approche marketing, etc. Dans tous les cas, l’idée est de se développer et de pérenniser sa croissance. Un objectif porté par Innov’Action Loiret, un programme partenarial lancé en février 2011, qui se veut une porte d’entrée sur l’innovation pour les entreprises du département.

Joël Thomas, dirigeant de B.E.S.T

DOSSIER

22 40 mai 2011

Page 23: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

pour objectifs principaux de faire

émerger plus de projets d’innova-

tion et d’en accompagner la mise

en œuvre, ainsi que d’accroître les

capacités des entreprises innovan-

tes, en les aidant à développer des

projets de recherche et d’innova-

tion en coopération avec des labo-

ratoires de recherche ou encore

des pôles de compétitivité. Un pro-

gramme ambitieux, impulsé par

différents partenaires, qui entend

bien ne pas se limiter au constat

selon lequel beaucoup d’entre-

prises ont des idées d’innovation,

mais trop souvent, n’osent pas les

vendre. « Les projets d’innovation

dans les entreprises du Loiret

nécessitent un accompagnement

fort et adapté aux é tapes clés de

leur mise en œuvre. C’est le but

d’Innov’Action Loiret qui, au travers

d’outils fa ciles à mobiliser, permet

aux projets d’innovation de voir le

jour dans les do maines techno-

logiques, marketing ou organisa-

tionnels », in dique Armand Blot-

tin, Président de l’ARITT Centre

(Agence Régionale pour l’Inno-

vation et le Transfert de Techno-

logie), pilote d’Innov’Action Loiret

pour le compte des partenaires de

l’action. Celle-ci a pour but d’ac-

compagner les PME dans leurs

projets d’innovation, au sens large

du terme, c’est-à-dire incluant

les domaines du marketing, du

commercial, de l’organisation et

des services. Car « l’innovation

reste pour une entreprise le levier

majeur du développement futur,

affi rme Patrick Legoff, fondateur

d’Ideovia Design, mettant en avant

dans sa communication une liste

des opportunités essentielles

qu’elle offre selon lui : lutter contre

la concurrence low cost, s’ouvrir à

l’international, se différencier de

Fitpack, l’emballage au millimètre« On reçoit des colis plein de vent avec peu de chose dedans : évitons si possible les cartons pour un porte-clés et les camions sur les routes pour ne rien transporter ! ». Constatant avec indignation cette gabegie, Joël Thomas s’est lancé dans l’invention d’un concept d’emballage innovant, économique et écologique : le Fitpack. « En français “justaucorps”. L’idée est d’avoir un emballage ajusté au plus près au contenu, sans vide ni déperdition », explique l’ingénieur, à la tête depuis 20 ans de la société B.E.S.T, bureau d’études mécaniques orienté systèmes spéciaux basé à Saint-Denis-en-Val. Au fi nal : un produit effi cacement protégé notamment contre la casse. Produit totalement autonome, l’emballage Fitpack ne nécessite que deux matériaux : du carton 100 % Kraft et de la mousse. « Il se présente soit sous forme de plaque format palette (75 x 75 cm), soit en rouleau de 15 m, poursuit Joël Thomas. Plaque et rouleau sont micro-usinés, prédécoupés et revêtus d’une mousse de calage, “post-it” permettant une fonction autocollante pour fermer le paquet. Rapide à mettre en œuvre, écologique et économique, le Fitpack est sans superfl u et optimise le remplissage des camions ». Auto-adaptable à n’importe quel produit que l’on souhaite emballer, le Fitpack est destiné notamment aux logisticiens, grossistes, SAV, e-commerce, sociétés de fournitures industrielle, électrique et mécanique, ainsi qu’aux secteurs impliqués dans l’expédition de petite taille et mono-format, jusqu’à l’ordinateur portable. « J’ai moi-même crée le process de production d’une capacité d’environ 2 500 plaques par jour », souligne Joël Thomas, ajoutant qu’une version personnalisée du Fitpack est possible en fonction du cahier des charges du client. Accompagné et soutenu fi nancièrement par Oséo, le Département, la CCI du Loiret et Orléans Val de Loire Technopole, Fitpack est sur le marché depuis fi n février. « L’aventure ne fait que commencer, le produit est amené à évoluer. C’est un produit de crise, dans l’air du temps… ».

www.fi tpack.fr

la concurrence proche, redresser

des marges malmenées, séduire

de nouveaux clients, éviter la copie

servile, créer un esprit d’entre-

prise et galvaniser ses propres

équipes ».

200 entreprises à rencontrerPour simplifier les démarches

auprès des entreprises, Innov’Ac-

tion Loiret entend constituer une

porte d’entrée unique pour accé-

der à l’innovation. Autres objectifs :

fédérer tous les acteurs du terri-

toire concernés par l’innovation et

aussi impulser l’envie d’innover.

Innov’Action Loiret s’adresse aux

trois grandes cibles qui consti-

tuent conjointement toute la

richesse économique du territoire

et créent son potentiel d’innovation

à travers leurs compétences tech-

nologiques : les entreprises primo-

innovantes, qui seront aidées pour

accéder à l’innovation ; les PME à

fort potentiel d’innovation, déjà

repérées et connues, souhaitant

poursuivre leurs actions in no-

vantes ; enfi n, les grandes entre-

prises du département, qui peu-

vent être amenées à jouer un rôle

de "locomotives", en s’associant

à des PME et à des laboratoires

de recherche du département à

la faveur de projets d’innovation

collaboratifs. Au fi nal, la démar-

che vise à rencontrer sur 3 ans

200 entreprises – déjà en phase

de pré-étude – afi n d’établir des

diagnostics innovation-croissance,

faire le point sur leur situation,

leurs projets d’innovation, de déve-

loppement et de croissance.

À partir de ces diagnostics, l’idée

est de proposer une offre globale

d’accompagnement. Gratuits pour

les entreprises, ceux-ci sont réali-

sés par les différents par te naires

de l’opération : ARITT Centre, la

CCI du Loiret, l’ADEL (Agence

de Développement Économique

du Loiret), OVLT (Orléans Val de

Loire Technopole), la DIRECCTE

(Direction régionale des Entre-

prises, de la Concurrence, de la

Consommation , du Travail et de

l’Emploi) et la Région Centre. Le

diagnostic permet de positionner

l’entreprise par rapport à son mar-

Les projets

d'innovation

nécessitent un

accompagnement

adapté à chaque

étape clé de leur

mise en œuvre.

C'est l'objectif

d'Innov'Action

Loiret.

mai 2011 40 23

Page 24: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

ché, par rapport à l’innovation et

à ses possibilités de croissance. À

l’issue du processus, une matrice

forces-faiblesses est établie : elle

servira de base pour proposer

à l’entreprise un parcours d’ac-

compagnement adéquat dans son

développement. C’est justement

la vocation du Pack Innovation

Croissance, créé dans le cadre

d’Innov’Action Loiret : fournir un

accompagnement individuel de

l’entreprise qui se déploie dans dif-

férents domaines tels le diagnos-

tic global du projet par l’expert en

charge de l’accompagnement, le

soutien méthodologique pour la

structuration du projet d’innova-

tion, l’aide à la commercialisation

et à l’identification de nouveaux

marchés, mais aussi le soutien à

l’organisation et à la conduite du

changement, ou encore la réalisa-

tion d’études de marché, de tests,

etc. À l’issue de la validation du

caractère innovant du projet par un

comité technique, une subvention

pouvant aller jusqu’à 80 % du coût

total pourra être attribuée, dans le

cadre soit d’un accompagnement

d’ingénierie de projet d’innovation,

soit d’un accompagnement pour

des études ou des travaux per-

mettant une aide à la décision, ou

encore dans le cadre d’une mise

en relation avec les organismes de

formation pour l’accès à une offre

de formation dédiée.

Une palette de dispositifsParmi les dispositifs d’accom-

pagnement à considérer en plus

des autres ressources existantes,

fi gure notamment la PTR (Pres-

tation Technologique Réseau) :

pilotée par Oséo et l’ARITT, cette

prestation se destine aux PME –

prioritairement de moins de 50

salariés. Celle-ci initie une pre-

mière démarche d’innovation

impliquant le recours à des com-

pétences extérieures, pour une

collaboration sur des pré- é tudes

techniques, des modélisations,

études de marché, dépôts de bre-

vet. Une opération qui permet à

une PME peu familière des proces-

sus d’innovation de mieux intégrer

Greenerb@t construit les maisons intelligentes du futurCe n’est encore qu’un projet. Mais s’il était retenu au titre de l’appel à projet “Plates-formes Mutualisées d’Innovation”, Greenerb@t donnerait naissance à une réalisation unique en son genre. « Un projet issu de trois initiatives qui convergent vers une vision commune, explique Bogdan Rosinski, conseiller technologique au pôle de compétitivité S2E2*. Celle du pôle, celle du BRGM et celle d’Orléans Val de Loire Technopole, le tout sur fond de Grenelle du Bâtiment ». Le but ? « Mettre en avant les différentes compétences orléanaises et régionales autour d’un projet structurant à forte connotation sur l’intelligence des bâtiments et la géothermie » poursuit-il. Et l’enjeu est de taille. Il s’agit « de réduire la consommation électrique des bâtiments, correspondant à 40 % de la consommation globale d’électricité en France ». Ainsi, quatre principaux défi s seront à relever : imaginer de nouveaux concepts de gestion de l’énergie électrique, utiliser l’énergie renouvelable au maximum, aboutir à des solutions industrialisables, et enfi n accompagner la fi lière du bâtiment, c’est-à-dire créer des emplois.Concrètement, ce projet se traduirait par la construction à Orléans-la-Source d’un nouveau bâtiment. Une sorte de laboratoire de test grandeur nature, avec notamment deux halles climatiques pouvant abriter chacune une maison individuelle ou un étage d’immeuble soumis à toutes les conditions météo (froid, chaud, vent, humidité, soleil artifi ciel…) et mettant en œuvre des échangeurs géothermiques. Les différentes données de mesure seraient captées et traitées via un centre serveur. Intégrant aussi un espace formation, le bâtiment serait lui-même à énergie positive. « Un projet ambitieux, porté par la richesse de l’écosystème local – 1 000 chercheurs, 300 industriels, formations en gestion d’énergie et géothermie – et la proactivité de la région Centre, via le PEE**, DREAM*** et S2E2 ». D’un investissement de 20 millions d’euros, soutenu par une vingtaine de partenaires industriels et publics, « Greenerb@t vise une inauguration en 2013 avec l’ambition de rayonner à l’international ». www.s2e2.fr

* Pôle S2E2, Smart Electricity Cluster** Pôle d’Effi cacité Énergétique*** Durabilité de la Ressource en Eau Associée aux Milieux

Bogdan Rosinski, conseiller technologique S2E2

DOSSIER

24 40 mai 2011

Page 25: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

Footways, sentinelle des eaux propres« D’un côté, la disponibilité d’eau potable est un enjeu de société majeur. De l’autre, l’utilisation de pesticides par les agriculteurs est nécessaire pour disposer de denrées alimentaires de qualité à un coût intéressant pour le consommateur » explique Igor Dubus, ingénieur agronome et Président de Footways, entreprise spécialisée dans l’évaluation des risques de transfert de pesticides vers les ressources en eau. Comment dès lors concilier agriculture et environnement ? C’est justement le domaine d’étude de cette entreprise créée en 2009. « Il y a environ 350 substances actives sur le marché, notre rôle est d’identifi er molécules, pratiques agricoles, ainsi que lieux, sols et cultures dans lesquels un transfert peut se produire ». L’objectif ? Évaluer les quantités de pesticides quittant les parcelles agricoles : le pesticide présent dans l’eau a un impact sur la production d’eau potable dès que le seuil légal de 0,1 µg/l est dépassé, l’eau potable devenant impropre à la distribution. Footways a ainsi développé des logiciels « intégrant des données sur la météo, les sols, les cultures et l’application de pesticides, et utilisant des modèles numériques pour caractériser les transferts en fonction de la nature du sol, de la pluviométrie et de la percolation » précise Igor Dubus, tout en sachant identifi er les solutions à mettre en œuvre une fois les problèmes cernés. « C’est une technologie de rupture en termes d’innovation. Nous sommes les seuls au monde à la proposer ». Accessibles sur abonnement via une plateforme Web, les outils de Footways ciblent notamment les coopératives agricoles, chambres d’agriculture, etc. L’entreprise conseille aussi les organismes gestionnaires de la qualité de l’eau : collectivités, agences de l’eau, distributeurs privés… Pour sa R&D, Footways a été soutenue fi nancièrement par Oséo et le Département du Loiret. Et grâce à une levée de fonds d’1 M€ obtenue en février, elle va pouvoir accélérer son développement : « il est vital de garder une marge d’avance dans l’innovation par rapport à la venue potentielle de concurrents ». www.footways.eu

Igor Dubus, président de Footways

la dimension technologique dans

sa stratégie, en pouvant nouer

des partenariats utiles avec des

centres de compétences. Une aide

fi nancière est en outre accordée,

jusqu’à un maximum de 10 000 €,

le tout dans un cadre rapide à met-

tre en œuvre grâce à un montage

de dossier simple. L’intérêt du

dispositif apparaît clair aux yeux

de Patrick Legoff : « la tendance

qui semble se dessiner, c’est que

les PME-PMI débloquent à nou-

veau des crédits pour l’innovation.

D’où, selon le fondateur d’Ideovia

Design, le caractère bienvenu de

ces PTR par exemple, pour aider

à l’innovation ».

Autre dispositif proposé : ARDAN

Innovation (Association Régionale

pour le Développement d’Activités

Nouvelles) accompagne pendant

douze mois les PME souhaitant

créer un poste dans le cadre de

leur projet d’innovation. Une offre

qui vient en complément du dispo-

sitif ARDAN, se déroulant lui sur

six mois ; ce dernier portant en

général ses fruits puisque 80 % des

postes ARDAN débouchent sur un

recrutement ferme. Le but du dis-

positif ARDAN Innovation est ainsi

de favoriser le développement de

nouveaux produits, l’intégration de

nouvelles technologies, ou encore

l’élaboration de nouveaux services

ou de nouvelles organisations.

Une vraie dimension collaborativePour disposer d’un véritable relais

sur le terrain, un poste de char-

gée de mission Innovation, fi nancé

par la CCI du Loiret, a été créé à

Orléans Val de Loire Technopole

dès 2010, dans le cadre d’une

démarche commune pour rendre

l’innovation plus accessible. Son

rôle : réaliser, entre autres, des

diagnostics, et accompagner

les entreprises, avec toujours la

même vision à l’esprit : « l’inno-

vation est le moteur essentiel aux

entreprises pour renforcer leur

performance ». Complémentaire,

la communauté Ecobiz Innovation

lancée début octobre 2010 permet

de sortir du cadre de l’entreprise

mai 2011 40 25

Page 26: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

DOSSIER

Ecobiz Innovation

est un véritable

écosystème

créateur d'idées

et de processus

innovants.”

M3A voit l’écologie en couleursTables, transats, boules, lampes comptoirs, fauteuils… mais aussi présentoirs, étagères, meubles de métier… autant d’objets de décor et supports de communication s’illuminant de teintes rose, vert, bleu, orange, violet, créant des ambiances chaudes, douces et conviviales. Et si certains sont en plastique mis en forme par rotomoulage, d’autres ont été conçus dans un matériau écologique à base de fi bres de bois issues de forêts gérées durablement, le re-board. Derrière chacun de ces objets, du design et des LED, technologie d’éclairage à faible consommation. Les showrooms de M3A (Ascoux), entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes d’éclairage à LED, affi chent une nouvelle dimension dans l’univers du mobilier événementiel : « le virage a été pris il y a un an et demi pendant la crise, pour avoir d’autres atouts, avec comme idée d’habiller et de maquiller la lumière, pour la sublimer à travers des matériaux écologiques, indique Claire Mattana, dirigeante de M3A. C’est notre cœur de métier que nous emballons ». Pour développer ses produits, Claire Mattana se fait accompagner d’un architecte designer : « il faut avoir des impulsions données par l’extérieur. Sans innovation, on meurt… Ma satisfaction c’est d’avoir pu faire progresser l’entreprise, propulsant M3A de son statut de sous-traitant électronique à celui de concepteur-fabricant de produits lumineux ». M3A dispose en effet d’une maîtrise totale des projets grâce à son bureau d’étude et à de nouvelles machines pour découper, imprimer et plastifi er « pour fabriquer des produits fi nis dans un esprit de développement durable ». Au fi nal, sous la marque PANOLED System, les créations de M3A associent, qualités esthétiques, l’ultra-légèreté, solidité et facilité d’installation. Aujourd’hui destinées aux grandes enseignes de la cosmétique, aux franchisés de tous les secteurs, aux showrooms d’entreprise…, d’ici deux ans les créations de M3A pourraient s’ouvrir aux particuliers avec du mobilier de déco. www.m3a.fr

Claire Mattana, dirigeante M3A

26 40 mai 2011

en prenant de la distance. Plate-

forme collaborative sur laquelle on

peut notamment trouver en ligne

idées, chiffres, ressources, son-

dages, explications, Ecobiz Inno-

vation permet en outre de faire

travailler ensemble les entreprises

sur une réfl exion d’innovation.

« Ecobiz Innovation est un vé ri-

table écosystème créateur d’idées

et de processus innovants »,

affirme Nathalie Purdom sur le

site Internet qu’elle anime dans le

cadre de ce poste.

Mais il s’agit aussi de faire la

chasse aux idées reçues et de

s’ouvrir à de nouvelles approches

dans les processus d’innovation :

« nombreuses sont les en tre-

prises qui revoient leurs mé thodes

de travail pour rendre les pro-

duits innovants plus effi caces et

ren tables », déclarait Nathalie

Purdom en prélude aux ateliers

de novembre 2010 dédiés à "l’open

innovation". Une façon d’ouvrir le

processus d’innovation à des tiers,

avec l’envie de repousser les fron-

tières. D’autres ateliers vont être

organisés, notamment le 5 mai à

Beaugency et le 9 juin à Pithiviers ,

sur le thème cette fois de "la

boîte à outils de l’innovation". Des

conférences "tendances" auront

également lieu pour cerner ce vers

quoi tend à évoluer le marché. Une

autre conférence majeure portera

sur le design.

Viser l’effet d’entraînementAu total, le budget global d’In-

nov’Action Loiret sur 2011 sera

de 352 000 € (avec une estima-

tion à 1,4 M€ sur trois ans), mas-

si vement soutenu notamment

par le Feder (Fonds européen de

développement économique et

régional), l’État, le Conseil régio-

Page 27: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

La collaboration

avec une entité

extérieure

est toujours

précieuse,

comme en

témoigne le cas

de Footways.

Ideovia Design ou l’accompagnement pragmatique à l’innovationComment réussir à innover dans tous les domaines ? La question se pose dans les petites et moyennes structures, où en général personne n’est formé à l’innovation. Les PME-PMI vont donc chercher des compétences externes, se posant des questions telles que : “Mon produit ne se vend plus. Pourquoi ? Comment puis-je répondre aux nouvelles tendances ?” A la tête d’Ideovia Design (Chécy), Patrick Legoff répond à ces questions avec une approche pragmatique : « il faut continuellement renouveler les concepts pour être toujours visible sur le marché, répondre aux attentes et satisfaire les clients ». Sa démarche de conduite de projet se construit en six étapes : recherche conceptuelle en amont, rédaction du cahier des charges fonctionnel, puis étude de faisabilité : « à ce stade, une protection des grandes lignes du projet peut s’effectuer par dépôt d’une enveloppe Soleau à l’INPI ». Vient alors l’avant-projet de conception (prototype, maquette, dépôt de brevet), et pour clore la phase d’étude, le développement, la défi nition et la qualifi cation du projet : « c’est le moment de réaliser une pré-série, un prototype fonctionnel, une version bêta. À ce stade, un dépôt de modèle et de marque peut-être envisagé ». Enfi n, phase ultime, le lancement industriel et la commercialisation. Sollicité pour une étude d’innovation sur l’habitat de loisirs, Patrick Legoff s’est rapproché d’OVLT et de l’ARITT Centre pour monter un dossier PTR (Prestation Technologique Réseau). « Un fi nancement de 10 000 € a permis, moyennant un coût net de seulement 2 500 € pour l’entreprise, de couvrir la recherche conceptuelle en amont et la rédaction du cahier des charges ». Ensuite, sur la base du compte rendu de faisabilité d’Ideovia Design, l’entreprise décidera si elle veut aller plus loin. Car sa motivation devra être forte : « lorsqu’on lance un nouveau produit, il faut être pugnace et patient. Promouvoir une innovation de rupture demande du temps et un effort de pédagogie. Ce n’est pas le même cas de fi gure avec une évolution incrémentale à laquelle les clients adhèrent plus facilement ».

Patrice Le Goff

nal, le Conseil général. Outre le

fi nan cement, les partenaires vont

mettre leurs moyens humains à

disposition comme appui au ser-

vice de l’opération. Sur les 200

entreprises qu’il est prévu de

prospecter, l’objectif d’Innov’Action

Loiret est d’identifi er au minimum

35 projets sur les 3 ans que dure le

programme. Par ailleurs, Innov’Ac-

tion Loiret permettra d’élaborer

une carte de visite technologique

du Loiret, valorisant l’offre tech-

nologique du territoire grâce entre

autres à une identifi cation précise

des domaines d’excellence. Cette

carte sera pilotée par Orléans Val

de Loire Technopole. Autre but :

impliquer les grandes entreprises

du Loiret, pour monter des pro-

jets collaboratifs avec des petites

entreprises et des laboratoires qui

mettent à disposition leurs cellules

de recherche et développement.

Car la collaboration avec une

entité extérieure est toujours pré-

cieuse, comme en témoigne le cas

de Footways, entreprise très inno-

vante dans le domaine de l’évalua-

tion des risques de transferts des

pesticides vers les ressources en

eau : « chez Footways, où l’on est

pratiquement tous sur la R&D, on

travaille pour la recherche en par-

tenariat avec d’autres sociétés ou

des centres de recherche comme

le Pôle DREAM » commente Igor

G. Dubus, ingénieur agronome,

co-fondateur et Président de Foo-

tways.

Au terme d’un premier bilan, neuf

diagnostics ont déjà été réalisés.

Et, au bout de trois mois seu-

lement, un projet a été retenu.

Bien qu’encore lié à des exigen-

ces de confidentialité, il est sur

le point d’émerger : l’innovation

est en marche… Mais Innov’Action

mai 2011 40 27

Page 28: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

28 40 mai 2011

www.adeloiret.com

www.ardancentre.fr

www.arittcentre.fr

www.centre.direccte.gouv.fr

www.loiret.com

http://innovation.loiret-ecobiz.fr

www.oseo.fr

www.regioncentre.fr

www.tech-orleans.fr

Loiret ne prévoit pas de se limiter

aux 200 entreprises qui vont être

approchées jusqu’à la fin 2013.

En effet, pour que le programme

prenne toute sa dimension et joue

réellement le rôle de catalyseur et

de déclencheur d’initiatives dans

le domaine de l’innovation, la

dynamique devra se prolonger et

se perpétuer. Il sera ainsi néces-

saire de faire connaître le plus lar-

gement possible les principes d’In-

nov’Action Loiret, afi n d’augmenter

son rayonnement, pour susciter

ensuite d’autres demandes. Car

le Loiret, à n’en pas douter, recèle

encore un potentiel important en

terme d’innovation. À bon enten-

deur…

Contact : CCI du Loiret

Nathalie Aminot-Boulley

Tél. : 02 38 77 77 71

DOSSIER

Page 29: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

mai 2011 40 29

De l’idée inventive au processus

innovant, il y a un grand pas

qui n’est pas toujours franchi :

l’invention, même géniale, ne se

transforme pas forcément en innovation.

Pour que l’innovation ne reste pas lettre

morte et pour que l’idée utile devienne

utilisable et utilisée, il faut, idéalement, un

génie créatif entreprenant, à la fois auteur

de la recherche, facteur du projet et acteur

socio-économique. Et c’est exactement

ce qu’était Jean-Félix Bapterosses : ce

jeune homme sans formation mais doué

d’un rare sens de l’observation et de la

synthèse pratique, d’une extraordinaire

faculté d’imagination, d’adaptation et

de vision, déposait à 24 ans, en 1837,

ses premiers brevets dont une machine

à vapeur adaptable à une locomotive à

grande vitesse ! Inventeur d’une presse

permettant de fabriquer d’un coup 500

boutons en pâte de céramique (alors

que les usines anglaises ne moulaient

et pressaient qu’un bouton à la fois), il

crée sa première fabrique de boutons

à Belleville en 1845, qui inonde sans

tarder le marché. Il met alors au point un

système de cuisson continue à la houille,

abaissant les temps de cuisson et, par là,

les coûts de fabrication. Pour pouvoir se

développer dans les grandes largeurs, il

vient s’installer en 1851 à Briare, dont le

cœur allait battre pendant des générations

au rythme de la « Manu ».

À la tête d’une entreprise de dimension

désormais internationale, Bapterosses

n’en continue pas moins à innover, battant

à plates coutures tous ses concurrents,

moissonnant les médai l les d’or ,

perfectionnant sans cesse les techniques

de production des boutons, émaux et

perles qui font la renommée mondiale

de la Manufacture de Briare. Ainsi, en

1857, il dépose de nouveaux brevets

d’invention pour fabriquer des boutons à

tige métallique, et, dans la foulée, applique

ses procédés novateurs à la fabrication

de perles manufacturées. Puis en 1869,

après avoir trouvé que le lait permettait

de donner à la pâte de céramique une

meilleure plasticité, il fait établir, près

de l’usine, une ferme d’élevage avec

une centaine de vaches fournissant les

quantités de lait nécessaires à cette

opération. Le génie inventif de Jean-Félix

Bapterosses va alors donner à cette pâte

d’émail de grande qualité une nouvelle

fonction, à la fois utilitaire et artistique,

en développant, à partir des années 1880,

la filière prestigieuse des « Émaux de

Briare ».

« Tous ceux qui ont visité la Manufacture

de Briare sont revenus pleins d’admiration.

– écrivait en 1900 Ardouin-Dumazet – Tout,

dans l’établissement, indique une pensée

créatrice dédaigneuse des sentiers frayés.

Rien de scientifi que, au sens propre du

mot ; machines et procédés sont sortis

d’un cerveau sans cesse en travail, qu’on

pourrait comparer à celui d’Edison.

Bapterosses est parvenu à sa haute

situation par son génie – le mot n’est pas

excessif. »

Cet engrenage remarquable d’innovations

volontaires et toujours parfaitement

finalisées, qui sont toutes l’expression

du génie d’un homme et qui ont fait la

puissance et la gloire d’une entreprise

fl euron du Loiret, montre, s’il était besoin,

que l’engagement délibéré et toujours

renouvelé dans les pratiques innovantes

est, aujourd’hui comme hier, le facteur des

réussites les plus éclatantes.

LE GÉNIE D’UN INGÉNIEUR INGÉNIEUXLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

L’innovation, aujourd’hui constamment sollicitée dans l’entreprise, est à l’origine même de l’entrepreneur moderne, dont l’une des fi gures les plus exemplaires est un grand capitaine d’industrie du Loiret, qui avait mis au cœur de sa stratégie l’art d’innover, avec un succès fulgurant.

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

Anne-Marie Royer-Pantin

PASSÉS COMPOSÉS

Page 30: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

30 40 mai 2011

CCI INFOS

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ECOBIZ ENVIRONNEMENT

23 mai 2011

L’éco-conception en pratique : concilier

économies et respect de l’environnement

Intégrer les préoccupations d’environne-

ment dans la conception.

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 77

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ECOBIZ PERFORMANCE INDUSTRIELLE

17 mai

Groupe de travail Lean Loiret chez Hitachi

7 juin

Groupe de Travail Lean Sicem à Briare.

Avec le MEPAG

Contact : Nathalie Aminot-Boulley

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ECOBIZ INNOVATION

9 juin 2011

La boîte à outils de l’innovation (agence

locale de la CCI à Beaugency)

Atelier animé par Nathalie PURDOM, char-

gée de mission Innovation CCI-OVLT,

en collaboration avec Nicolas BIENVENU,

chargé de mission ARACT.

Contact : Nathalie Purdom

Tél. 02 38 77 77 77

http://innovation.loiret-ecobiz.fr

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LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr

www.loiret.cci.fr

www.netvibes.com/cci-du-loiret

http://twitter.com/cciloiret

www.facebook.com/cci.loiret

www.slideshare.net/cciloiret

http://issuu.com/cciloiret

Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la

CCI du Loiret sur :

19 mai 2011

Les stratégies du manager

15-16 juin 2011 (Parc des expositions à Tours)

Salon des matières premières

« Être stratège, c’est savoir tirer parti d’une situation, quelle qu’elle soit. Ce qui compte, ce n’est pas la victoire, c’est aboutir au résultat escompté et occuper le terrain. Ce qui compte, c’est de ne jamais cesser d’avancer ». Au cœur de l’atelier-conférence organisé par CAP Team dans le cadre de son cycle « Management, Art et coaching », l’approche du jeu de Go et ses analogies avec le management et les entreprises. Un événement animé par Philippe Vergnet, coach, formateur et consultant, dans les locaux de l’entreprise Shiseido International France à Ormes et complétée par les estampes d’Élise Héricourt. Contact : Michèle Rey – CAP Team – Tél. : 02 38 81 70 10

Exposition, ateliers, conférences : le rendez-vous incontournable des acteurs du recyclage, de leurs partenaires et fournisseurs a choisi la ville de Tours pour la troisième édition de son salon. Au centre des débats cette année, la mesure phare du Grenelle de l’Environnement qui vise un objectif de 75 % de recyclage des déchets des entreprises d’ici 2012. Entrée gratuite, public élargi à tous types d’entreprises. En partenariat avec la CCI du Loiret. www.nouvelles-matieres-premieres.com

Page 31: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

ATELIERS PERSPECTIVES COMMERCE

LA VENTE EN LIGNE, UNE OPPORTUNITÉ À SAISIR ?

Selon la Fevad (1), plus de 27,3 millions

de Français ont acheté sur Internet

en 2010, soit plus de 3 millions supplé-

mentaires de cyberacheteurs en un an.

Avec 60 millions de transactions de plus

qu’en 2009, le nombre total de transac-

tions (340 millions) a quant à lui généré

un montant total de ventes de 30 milliards

d’euros. L’offre en ligne, si elle continue de

se diversifi er – notamment grâce à l’arri-

vée de nombreuses enseignes magasins

– reste toutefois concentrée sur les sites

de taille importante (plus de 10 000 com-

mandes mensuelles). Avec ces ateliers

Perspectives Commerce, menés en par-

tenariat avec Oxatis, éditeur de solution

de e-commerce, la CCI du Loiret souhaite

attirer l’attention des commerçants et

des porteurs de projet sur le potentiel du

secteur. Et leur permettre de comprendre

pourquoi, loin d’être une menace, il repré-

sente un canal de distribution supplémen-

taire. Deux demies-journées sont pro-

grammées pour appréhender les notions

essentielles et partir bien armé avant de

construire son site marchand, maîtriser la

logistique et assurer sa démarché com-

merciale.

(1) Fevad- Fédération du e-commerce et de la vente à distance - www.fevad.com

Contact : Pôle Développement des Entreprises

Pascal Hurault

Tél. : 02 38 77 77 90

[email protected]

3 millions de cyberacheteurs et 60 millions de transactions supplémentaires en un an : le bilan annuel 2010 de la Fevad (1) confi rme la croissance continue du secteur de la vente en ligne. Face au potentiel, et avec la volonté d’accompagner les entreprises du commerce à faire face aux mutations de leur environnement, la CCI du Loiret organise deux ateliers sur ce thème dans son agence de Pithiviers.

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E – Commerce : pourquoi créer un site ?

6 juin 2011 - 14h00 / 17h30Agence de la CCI à Pithiviers

Comment créer un site marchand effi cace et rentable ?

mai 2011 40 31

Thin

ksto

ck

Page 32: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

Répondre aux besoins des

entreprises et du territoire

le plus effi cacement possible,

pour contribuer à leur déve-

loppement : telle est l’ambition

de la CCI du Loiret. Dans cette

logique, elle va mettre en ligne

une offre Internet complète-

ment renouvelée et articulée

autour de deux sites. Un seul

mot d’ordre pour la refonte

de www.loiret.cci.fr : faciliter

la vie des entreprises, mais

aussi celle de leurs salariés,

des porteurs de projets, des

étudiants… ! Pour y parvenir,

la nouvelle vitrine de la cham-

bre consulaire a opté pour une

navigation simple et intuitive

autour de trois volets. Le pre-

mier, intitulé « Vos besoins/nos

services », déroule l’offre de la

CCI du Loiret et ses actions sur

le territoire, des formalités à

la formation en passant par

des informations pratiques

liées à la création et la reprise

d’entreprise. Deuxième volet,

« Connaître la CCI » incarne le

site institutionnel de l’établis-

sement public, où les inter-

nautes pourront par exemple

s’informer sur son historique,

découvrir ses élus, la stratégie

de mandature mise en œuvre…

Enfin, la dernière brique de

l’interface est consacrée aux

réseaux professionnels et

renvoie, après une présen-

tation synthétique, vers la

plateforme Loiret Ecobiz. Un

volet essentiel pour la CCI du

Loiret, positionnée comme

animateur de la vie économi-

que du Loiret au service de la

mise en réseaux des entre-

prises. À noter en page d’ac-

cueil du site, qui s’attachera à

véhiculer une image positive

et dynamique des entreprises

et du territoire, une actualité

mise à jour quotidiennement.

C’est dans cette rubrique que

sont insérées les principales

manifestations économiques

locales.

Un site interactif avec une boutique en ligneParmi les fonctionnalités

innovantes du nouveau site :

un agrégateur de données, un

compte à la carte et une bou-

tique en ligne, pour pouvoir

consulter immédiatement(1) et

acheter l’offre d’é tudes et de

veille économique et juridique

développée par la CCI du Loi-

ret dans le département. Cette

offre d’information économi-

que à valeur ajoutée, la CCI a

fait le choix de la rassembler

au sein d’un site Internet à

part entière, baptisé iD Loiret.

32 40 mai 2011

LA CCI DU LOIRET RENOUVELLE SON OFFRE INTERNET

Fin mai, ce sont de deux nouveaux sites Internet que la CCI du Loiret va mettre en ligne. Si le premier a pour vocation de condenser de manière simple et lisible toutes les informations utiles à la vie des entreprises, le second est entièrement dédié à l’information économique à valeur ajoutée.

CCI INFOS

Page 33: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

Un Karting “indoor”au service de nos clients...

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Le site, qui se veut dynamique

et interactif, répond à deux

enjeux fondamentaux pour la

pérennité des entreprises et

du tissu é co no mique : effec-

tuer une veille permanente

d’informations pertinentes sur

l’environnement économique

mais aussi disposer d’études

spécifi ques préalables à tout

projet de création ou d’évolu-

tion de son activité. Au fi nal,

qu’on soit issu du public ou du

privé, entrepreneur, porteur

de projets, chargé d’études ou

promoteur, chacun doit pou-

voir y trouver une solution à

sa problématique de dévelop-

pement.

Avec un trafic en constante

évolution en 2010 (225 000

connexions et 440 000 pages

vues au total), le site de la CCI

du Loiret espère profi ter de sa

rénovation pour conquérir de

nouveaux internautes. Inter-

nautes qui peuvent aussi res-

ter connectés à la CCI du Loiret

via sa page fan Facebook (face-

book.com/cci.loiret), son uni-

vers Netvibes (netvibes.com/

cci-du-loiret) ou encore Twitter

(twitter.com/cciloiret).

(1) Sauf certaines études spécifi ques disponibles sur commande.

iD loiret, toute l’information économique à valeur ajoutée en quelques clics !iD loiret, comme s’informer pour Décider, est le nouveau site d’information économique à valeur ajoutée développé par la CCI du Loiret. Conçu comme un outil interactif d’aide à la décision, il propose aux internautes plusieurs espaces :

Indicateurs : pour réaliser et comparer des panoramas de territoires (de la commune au département) en mobilisant et en agrégeant directement les données chiffrées publiques. Fichiers d’entreprises : pour mener une opération de marketing direct, mieux connaître un marché, les fi chiers d’entreprises sont vendus en ligne et téléchargeables. Veille : pour se tenir informé de l’actualité économique, réglementaire et juridique et des projets de développement qui peuvent impacter son entreprise ou son activité, les articles récents sont accessibles en ligne, les articles archivés le sont sur abonnement au fonds documentaire. Études : pour bénéfi cier d’études sectorielles départementales issues des baromètres trimestriels d’activité du commerce, de l’industrie et des services, ou bien obtenir une étude personnalisée (étude de marché, d’implantation, de ville ou de développement…), à commander en ligne sur devis.

www.loiret.cci.fr, Vos besoins et nos services, rubrique Information

économique ou directement www.id.loiret.cci.fr

mai 2011 40 33

Page 34: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

L’ECG D’ORLÉANS JOUE LA CARTE DE L’ALTERNANCE !

Répondant à une demande croissante des entreprises pour des

diplômés opérationnels dès leur prise de poste, l’autorisation

d’ouverture de cette fi lière a été accordée par le Conseil Régio-

nal pour 12 places ; un atout précieux pour les étudiants dans le

développement de leurs compétences et la construction de leur

projet professionnel ! Ce parcours, inauguré en sep tembre 2010,

séduit de plus en plus d’étudiants et d’entreprises pour les quelles

la formule en alternance, en plein essor, est gage de maturité

professionnelle et d’esprit d’initiative. Il vient compléter l’offre

de formation en alternance en 3ème année, durant laquelle les

étudiants peuvent opter pour un contrat de professionnalisa-

tion : 38 semaines sont alors consacrées à l’entreprise, soit 73 %

du temps. Ainsi, c’est le caractère ultra-professionnalisant des

différents cursus proposés par l’ECG d’Orléans qui retient l’at-

tention et constitue l’atout majeur de l’école gérée par la CCI du

Loiret : en effet, à l’ECG, chacun choisit le mode d’alternance qui

lui convient ! Missions commerciales et stages en entreprises se

succèdent, en France et à l’étranger, à un rythme soutenu, avec

une montée en puissance en termes de responsabilités au fi l des 3

années de la formation. Ainsi, sur les 118 semaines de formation,

60 au minimum se déroulent en entreprises.

Autant d’éléments qui portent leurs fruits en termes d’insertion

professionnelle : 93 % des diplômés obtiennent un premier emploi

en moins de 3 mois.

Plus d’informations sur les formules en alternance proposées

sur www.ecgorleans.org

L’Ecole de Commerce et de Gestion (ECG) d’Orléans enrichit son cursus d’un parcours en apprentissage pour les 2e et 3e années de formation : un contrat de 20 mois au sein de la même entreprise, à raison de 55% du temps, pour mettre en application les connaissances théoriques acquises en cours.

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34 40 mai 2011

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Tél. 02 38 77 89 00 – [email protected]

Page 35: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011
Page 36: Loiret Eco n° 40 - Mai 2011

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