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2 ème journée d'ouverture pour les vacances : Vivory, Ritaet Amelsont allés prendre la température des activités : jeux de société, linogravure, customisation et tennis. Rania en rose, Myriam avec le T-shirt noir et blanc et Ines en blanc Le groupe qui a choisi les jeux de société : Inès en rose,Léna en gris,Théo en rouge, Dahlil en noir,Joël en marron et Samir l'animateur. Antoine,le Raphaël Nadal du Pôle Aziz avec son œuvre d’art Stylés les habits !
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Ça s’active au pôle AnimLe groupe qui a choisi
les jeux de société :
Inès en rose, Léna en
gris, Théo en rouge,
Dahlil en noir, Joël en
marron et Samir
l'animateur.
Rania en rose,
Myriam avec le
T-shirt noir et blanc
et Ines en blanc
Aziz avec son œuvre d’art
2ème journée d'ouverture pour les vacances : Vivory, Rita et Amel sont allés prendre la température des activités : jeux de société, linogravure, customisation et tennis.
Les jeunes Nanterriens qu'ils ont rencontrés connaissent le pôle depuis plus ou moins longtemps. Léna esttoute nouvelle : elle vient juste depuis l'ouverture. Pareil pour Aziz : « ça fait 2 jours ». Dahlil fréquente lui lePôle depuis janvier : la première fois, c'était « pour suivre un copain ». Rania « depuis les vacances de prin-temps ». Par contre, Théo et Malik sont des habitués : le premier vient depuis 1 an et le second 2.Manifestement, ils s'y plaisent …
Comment l'ont-ils découvert ? Aziz : « c'est ma mère : elle trouvait que je restais trop sur l'ordi ». Rania,c'est par « une affiche » et Malik « par la Mairie ».
Pourquoi viennent-ils ? Aziz : « parce que sinon j'ai rien à faire et pour patienter avant que je parte enTunisie ». Malik, c'est plutôt « pour m'amuser », tout comme Rania, qui apprécie aussi qu'il y ait
« beaucoup de sports ». Ce qui ne l'empêche pas de participer à d'autres activités, comme ce matin la customisation.
Et justement, comment choisissent-ils leur activité ? Aziz a pris linogravure « pour découvrir une nouvelle activité ».Rania, « pour rendre mes habits stylés ». Effectivement une bonne raison pour laisser le sport de côté ! Et Théo, « pour mevenger de Samir », l'animateur des jeux de société ! Il a sans doute perdu quelques parties contre lui …
Et les animateurs au fait, qu'est-ce qui les motive ? Samir « aime faire découvrir les jeux de société aux enfants ». Ons'en serait douté … Et Cécile : « enseigner la customisation ». Mais c'est quoi au fait ? « On décore des vêtements avec dustrass, des paillettes ». Quant à Antoine, qui anime ce matin l'activité tennis, il a une préférence pour « le roller, la natation,
la gym et le rugby ». Ça ne doit pas être son jour, là …
En tous cas, ils aiment ce qu'ils font, car ce ne sont pas des novices. Samir : « ça fait 4 ans ». On comprendqu'il soit difficile à battre. Pareil pour Antoine. Et Cécile, 1 an ½.
Allez dernière question : qu'est-ce qu'on pourrait améliorer ? Aziz : « je voudrais plus de sorties, des visitesdans les musées ». Dahlil trouve qu'il faudrait « acheter des nouveaux jeux de société ». Et Rania : « terminerplus tard, car on fait pas assez d'activités ».
Stylés les habits !
Lina et Anastasia nous font découvrir l’atelier Balafon, animé par Lansiné, musicien traditionnel originaire de Guinée, et Anne-France, de la Maison de la Musique de Nanterre.
Lansiné est griot. Comme l’explique Anne-France : « les griots sontaussi identifiés comme les “bibliothèques” du village. Mais il ne faut pasles confondre avec des conteurs. Ce statut se transmet de génération engénération. Les personnes n’ayant guère de parent griot ou griotte nepeuvent donc pas le devenir ».Le balafon avec lequel il s’accompagne, est l’ancêtre du xylophone.Lansiné est venu en France jouer avec des instruments accordés àl’Européenne. « Les notes sont plusrapprochées et plus nombreuses chezeux, ce qui fait plus harmonieux » nous ditAnne-France. Lansiné revient de sonpays, où s’est récemment produit un coupd’état. Il y était allé pour fabriquer desbalafons lui servant ainsi à enseigner enFrance. « On avait un peu peur qu’il nerevienne pas » avoue Anne-France. Desbalafons qu’il a fabriqués, aidé de safamille, avec du bois mort trouvé dans les
forêts. Chaquemorceau queLansiné faitapprendre àses élèvesraconte quel-que chose.
Qu’en pensentles partici-pants ? Inès et Karine affirment elles aussi que « la mélodie est belle ».Est-ce facile de jouer de cet instrument ? « Oui, en tous cas c’est mieuxque la flûte, c’est plus facile. Au début, c’était énervant parce qu’on n’yarrivait pas, mais une fois qu’on sait en jouer, c’est cool » nous informeSalaheddile. Anne-France nous raconte, qu’une année Lansiné a appris àses élèves à jouer leur prénom avec le balafon. « Ça ne faisait pas vrai-ment de mélodie accordée car chacun a son propre prénom, mais ilsétaient fiers de savoir le dire en langue musicale » ajoute-t-elle. Le balafon attire certains élèves, car ils ne connaissent pas cet instrumentet qu’ils aimeraient le découvrir tout en changeant d’activité. Pour beaucoup d’entres eux, c’est la première fois qu’ils en jouent, « c’estsympa, ça fait plaisir d’en jouer. Et on rigole bien » … Effectivement ilsont l’air d’apprécier.
Antoine, le Raphaël
Nadal du Pôle
à fond les balafons
h t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e th t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e t
Nos reporters, Anastasia, Lina etMelissy, sont allées faire une nouvelle
enquête au parc André Malraux.Or elles ont déjà acquis une certaineexpérience et, comme il faut que tout
le monde s'exprime, elles ont décidéde donner la parole ... aux oiseaux !
drôles d’oiseaux
Eh, l’minus !t’as rien à m’filer ?
Quoi !T’as rien ?!!
Eh, Fred !Amène-toi, onva s’occuper
de lui
Le dernierqui trouve est ...
une poule mouillée !
Eh, les gars !Attendez-moi
Ha ha, c’estmoi le plusacrobate
Uh ... riendans la cervelle
Miam ! J’aibien mangé ... Oh, toi là !
Je t’ai vu alorsme touche
pas !
T’arrêtesde me suivre !
Mais nonc’est toi !
Allez hop !Un plongeon styleMichaël Phelps
Aïe !Je me suis misun mauvaistorticolis
Non mais !Il allait salir mes
jolis pieds !
Bon allezune petite pause
yoga ...Trop triste
qu’on ait perdu lacoupe du monde ...
Contrôle !Vous avez vos
papiers ?
Maman !Où tu vas ?
Z’auriezpas vu monbiberon ?
Z’ai cru voirun rrros minet !Je suis
le roi du moooonde !
Non maisest-ce que j’ai une têteà manger du fromage ?
En plus, ça pue !
Ça y est là,j’en vois un qui
va commettre uneinfraction
Et vousespérez me faire
croire que vous n’étiezpas en excès de
vitesse
Bon, maisd’abord, faut pasqu’il me repère
Ouh là !Ça a l’air super
profond ...
Ben disdonc ! Il ne sait
même pas tenir unappareil photo ...
Attends,je dois bien
avoir un moded’emploi
Hi hi ...Trop nul !
Dès la premièrerencontre,
on voit bienqu’ici, ça ne
rigole pas
Un peu plus loin :s’agit-il d’oies
ou de canards ?En fait, à les
écouter ...
Ah ! Des canards,
en voilà ...
Le parc, ce n’est pas la jungle :
l’ordre etla sécurité
sont assurés
Et la protectiondes plus faibles
aussi ...
Au détourd’un bosquet,
voici le maîtredes lieux
Mais il fait moins le fierune fois revenu sur terre
Enfin une rencontre familèrenous indique qu’on est
sur le chemin de retourà la civilisation
Et là aussi
Anim
atio
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PA4p.qxp 28/07/2010 11:12 Page 1
Thaïs, Chira et leur mère Lætitia habitent Rueil,
mais viennent au parc André Malraux car chez eux
il n’y a pas de grand parc. Elles aiment bien le
parc, les jeux, la place qu’il y a et la pelouse (sauf
quand il a y des centres aérés) On peut aussi
donner à manger aux canards. Thaïs aime les
toboggans, mais regrette qu'en ce moment il n’y ait pas de pataugeoire.
Gérard s’est arrêté dans le parc pour lire son journal en rentrant de faire
ses courses à côté de la préfecture. Il habite aux Tours Aillots, mais il
est allé à la préfecture car les 2 marchands de journaux qui étaient
dans son quartier ont fermé. Il trouve le parc sympa, même s’il y vient
assez rarement : « c’est bien pour les enfants qui ne partent pas en
vacances ». D’habitude, il lit aussi le journal sur internet (ce qui est
assez rare pour quelqu’un qui aura 70 ans dans 3 mois). Roxane (à droite, de dos)
accompagne les enfants de
son centre aéré. Et ils en ont
des choses à dire. Comme
Babacar, qui trouve le parc
agréable pour jouer au foot et
pour les aires de jeux. Il n’est pas le seul à aimer venir y
jouer au football : il y aussi Yannis,
Lucas, Breuk, Mathis et Axel. Naomi,
elle, c’est plutôt pour jouer au
Tourniquet. Et Michaël pour faire des
galipettes et des cascades en arrière.
Notre reporter Florian lui donne ici
l'occasion de montrer son talent.
Sophie habite et travaille à Nanterre, au Conseil
Général. Elle prend un moment pour profiter du soleil
dans le parc avant d’aller à son cours d’aquagym.
Elle trouve le parc très sympa, surtout à cette
période avec les canards : « un coin de nature dans
la civilisation » suggère Florian. C’est le seul grand
espace dans Nanterre. Il est bien entretenu et utile pour beaucoup de famil-
les, de jeunes, qui ne partent pas en vacances, qui viennent jouer au foot.
Josiane et Asma (qui n’est pas sur
la photo) viennent souvent avec
les enfants du centre aéré de
l’Étang. Elles trouvent le parc très
agréable pour y faire des jeux, des
piqueniques et des goûters. Elles
apprécient qu’il soit bien entretenu, propre et surveillé.
Antoine fait un repérage pour sa société
de production, qui doit venir prendre des
photos dans le parc pour un catalogue de
vêtements. Il trouve que c’est un endroit
intéressant pour avoir toutes les exposi-
tions possibles. C’est seulement la
deuxième fois qu’il vient ; la première,
c’était parce qu’il y avait des arbres, pour
un autre projet. Il n’habite pas Nanterre, mais y travaille.
Il trouve le parc agréable et apprécie la vue sur la Défense.
Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...
Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...
Reporters : quel est votre rôle ?
Christine Bourcet : Je m'occupe principalementde toutes les questions concernant lesenfants, dans la tranche de 3 à 12 ans. Parexemple pour l'organisation des centres de loisirs, des activités après la classe ... Je suisainsi amenée à conduire le dialogue avec lesassociations nanterriennes sur le projet éducatif de la ville. Mais en temps qu'adjointe,je dois aussi, comme tous mes collègues àtour de rôle, assurer des fonctions plus géné-rales, lorsque je suis de permanence : faire lesmariages, en cas de problème la nuit, me rendre sur les lieux où il s'est produit ...
Nargis : Pourquoi avez-vous choisi ce
métier ?
Christine Bourcet : D'abord, ce n'est pas unmétier : c'est une fonction que l'on exercedurant le temps d'un mandat électoral, c'est àdire 6 ans dans une municipalité. J'ai fait cechoix parce que je suis engagée dans un partipolitique depuis que je suis très jeune et quel'on y propose à certains adhérents de se pré-senter pour être élus. Cela a été mon cas,parce que j'étais très investie et aussi parceque je suis une femme et que la loi imposemaintenant qu'il y en ait autant que d'hommessur les listes électorales.
Soukeïna : Est-ce que vous voyez souvent
le maire ?
Christine Bourcet : Cela dépend des besoins,mais nous nous réunissons au moins une foispar semaine avec l'ensemble des adjoints pourfaire le tour de toutes les questions à traiter.Cela s'appelle le Bureau Municipal.
Nargis : en quoi consiste la journée type
d'une adjointe comme vous ?
Christine Bourcet : C'est variable. Hier parexemple, j'aipassé la journéeà traiter du cour-rier avec masecrétaire. Et j'aipris contact avecla préfecture pourla gestion du dis-positif “réussiteéducative”. En cemoment, commec'est les vacan-ces, je med é p l a c ebeaucoup sur lesanimations dansles quartiers pourvoir si tout se
passe bien, savoir s'il y a de nouveaux besoins ...
Florian : Justement, que pensez-vous du
journal que nous réalisons au Pôle
Animation, durant les vacances ?
Christine Bourcet : C'est bien. Ça donne l'occasion aux jeunes nanterriens de s'exprimer, de prendre la parole. Et ainsi ilsnous donnent leur regard sur ce que fait la mairie, sur des choses que nous ne voyonspas forcément.
Pour continuer le reportage sur la mairie Nargis, Soukeïna et Florian sont
allés interviewer Christine Bourcet, adjointe au maire en charge de l'enfance
Après quelques tours entre les divers étalages, nousvoici arrivés sur un stand magnifique de fruits et légumes, dont l'occupant se présente comme ... « lePère Noël » !
Depuis quand faîtes-vous ce métier ? demandeMélissy. « Ce n’est pas mon métier » ! répond-il, à lasurprise de nos jeunes journalistes. Et il explique : « audépart, j’étais prof de maths ». Nouvelle surprise … « Ce sont les circonstances de la vie : on commencequelque part et on finit ailleurs ».
Est-ce que vous aimez tenir un stand ? Nouvelleréponse surprenante : « pas du tout. Je n’aime pas lecommerce ni l’argent. Ce qui me plaît, ce sont les rap-ports humains. En fait, je vends des produits de qualité,qu’on ne trouve pas partout ».
Quels sont les produits qu’il vend le
plus ? « Je ne peux pas répondre, carbeaucoup sont des produits de saison.Mais ceux qui ne changent pas, ce sontles produits exotiques : on en trouvetoute l’année ».
Justement quels sont ces produits
exotiques ?« Les bananes plantains, lepiment, les patates douces, le manioc,l’igname, le gombo et aussi les fruits dela passion, la mangue, la goyave et lapapaye ». Hum il y a de quoi manger !
Comment se dérou-
lent vos journées ?
« Tous les jours, jeme lève à 2h30 dumatin, et j’arrive surle marché à 5h30. Jereste jusqu’à 14h30.Car je ne fais pas quevendre sur les marchés : il faut
aussi aller chercher la marchandise chez les fournis-seurs, aux halles de Rungis » …
Ne vendez-vous qu’à Nanterre ? « Non aussi àMantes. Au total je fais des marchés 5 jours parsemaine ».
Et si vous nous racontiez ce que vous faisiez avant ...
« Avant de faire le commerce de fruits exotiques, je faisais de l’import en gros, de produits du Sénégal.Surtout du poisson frais : j’achetais tout ce que rapportaient dans leur pirogues, les pêcheurs du port oùj’étais basé, puis j’expédiais le jour même toute cettecargaison par avion pour Paris et je prenais le même vol.À l'arrivée, je récupérais tout mon poisson et, une fois passés les contrôles de douane et des vétérinaires, je levendais sur les marchés. Avec moins de 24 h du producteur au consommateur : le produit était très frais ».
Pourquoi notre “Père Noël” a-t-choisi le commerce
de fruits exotiques ? « Parce que je suis franco-sénégalais », nous raconte-t-il. Eh bien décidément,avec lui, on va de surprise en surprise. Alors si vous allezau marché, passez lui faire un petit coucou …
Je suis « maîtresse nageuse
sauveteuse », rit FFaabbiieennnnee, qui
revendique la version féminine du
nom de son métier.
CCoommmmeenntt ss’’oorrggaanniissee ssaa jjoouurrnnééee ??
Le matin « j'accueille 24 enfants
du Pôle Anim et je m’en occupe
par demi-groupe à tour de rôle :
pendant que l’un travaille, l’autre
joue. En fin dematinée, temps de
jeu libre ». Et le vendredi c’est toute la matinée :
« le grand défouloir » nous dit-elle.
MMaaiiss aauu ffaaiitt,, qquu’’eenntteenndd--eellllee ppaarr ttrraavvaaiill ?? « En fait,
on définit à l’avance les activités que les enfants
choisissent : PMT (palmes, masque et tuba),
sauvetage ou water-polo ». Cette 3ème activité se
passe dans le petit bain : « les enfants ne sont
pas toujours assez bons nageurs et il faut savoir
pratiquer le rétropédalage ». Explication : « faire
avec les jambes des mouvements comme ceux
de la brasse, mais alternativement et non pas
simultanément ». Ce même mouvement est aussi
utilisé pour le sauvetage.
EEtt dduurraanntt ll''aannnnééee ssccoollaaiirree ?? « Sinon, j’enseigne la
natation aux élèves de CP, CE1 et CM1. On fait
aussi de l’initiation en grandes sections de
maternelle. Et puis encore de l’enseignement
individualisé pour les adultes. Et l’encadrement
d’activités municipales : jardin aquatique,
aquagym. Ou encore l’école de natation pour les
8/12 ans, tous les soirs. Et on doit aussi s’occuper
de la gestion et des commandes du matériel ».
AAuurréélliiee est la secrétaire du
Palais des Sports : elle
travaille directement avec
le responsable. « Le plus
gros du travail, c’est la
gestion du personnel :
établir les plannings de
travail, comptabiliser les heures supplémentaires …
Avec plusieurs équipes à gérer : celles qui ont en
charge l’entretien, la petite maintenance (changer
un interrupteur défectueux, remplacer un verrou
cassé …), le traitement des eaux ... Et aussi
l'ensemble des maîtres nageurs et des chefs de
bassins ».
QQuuooii dd''aauuttrree ?? Elle gère aussi des réservations de
salles, pour les associations qui organisent des
activités au Palais des Sports. « Également les
accidents, lorsqu’il faut prévenir les secours puis
gérer les déclarations aux assurances ».
CCllaauuddiinnee est infir-
mière et MMaarrcc
médecin au centre
médico-sportif, qui
dépend du Centre
Municipal de
Santé. Leur travail
porte sur plusieurs
aspects : « le plus gros, c’est la délivrance de
certificats de non contre-indication à la pratique
d’activités sportives » remarque Claudine. Et le
pic, pour cette activité, va de mai à octobre, au
moment où les gens préparent leurs inscriptions
en vue du début d’année scolaire.
LLee rrôôllee ddee CCllaauuddiinnee ?? « Aider les médecins du
centre : assurer les prévisites médicales, c’est à
dire faire remplir des questionnaires, peser et
mesurer, faire passer des électrocardiogrammes ».
Son travail peut aussi comprendre une partie de
secrétariat : répondre au téléphone, prendre des
rendez-vous, gérer des dossiers … Seconde
activité du centre : les consultations de
traumatologie, pour les victimes d’accidents liés à
la pratique sportive. Les gens peuvent en
particulier recevoir les premiers soins puis bénéficier
d’un suivi. « C’est surtout en début de saison et
au retour des sports d’hiver que les consultations
sont les plus nombreuses » note Claudine.
EEsstt--ccee ttoouutt ?? Non car il y a une autre activité
importante de suivi des sportifs de haut niveau :
« Indispensable pour des gens qui font du sport
entre 8 et 10 fois
par semaine »
affirme Marc. La
visite est donc
beaucoup plus
complète, avec des
examens plus approfondis tels que l’échographie
cardiaque, l’électrocardiogramme d’effort avec
mesure des échanges gazeux, les examens de
sang, des yeux … Et même des dents : « les
problèmes dentaires peuvent entraîner des
déséquilibres et des dysfonctionnements, allant
jusqu’à provoquer par exemple des claquages
musculaires » prévient Marc. « Et il y a aussi une
diététicienne et un psychologue » ajoute
Claudine. Sans oublier des ostéopathes, qui font
leur stage au centre.
BBaakkrriimm est respon-
sable de la sécurité
du Palais des
Sports.
EEsstt--iill ddoonncc aaggeenntt
mmuunniicciippaall ?? Non, il
travaille pour une
société sous contrat avec la ville, qui par exemple
assure aussi la sécurité de fêtes de quartiers. «
Notre rôle » explique-t-il, « c’est de faire respec-
ter le
règlement des lieux publics. En particulier dans
une piscine, où le chahut a vite faire d’entraîner
des accidents. Aussi pour que les personnes qui
viennent nager puissent être tranquilles. Nous
intervenons même lorsque nous jugeons certains
comportements déplacés, irrespectueux. Mais
nous surveillons également le respect des locaux,
afin de prévenir les dégradations, les incivilités.
C’est très vaste » conclue-t-il.
Coralie, Marie et Moniquetravaillent à l'accueil. Ellesreçoivent les gens qui yviennent et les orientent ;elles répondent aussi autéléphone. Elles constatentque « la fréquentation durantl'été, c'est un peu commetoute l'année, mais surtout, ily a beaucoup de gens quiviennent pour faire des passeports ou pour inscrire leursenfants dans les écoles ou les centres de loisirs ».
Joséla et Catherine travaillent à l'accueil du serviceEnfance. « On fait les inscriptions en colonies devacances, en centre de loisirs, pour les départs enséjour et les préinscriptions en maternelle et en primaire. On gère aussi les dossiers de demandes d'aides financières, en fonction de la situation socialedes gens. Il y a tout le temps du monde. Dans l'ensemble
le public est sympa.Parfois c'est un peudur, quand ils veulent des chosesrapidement et qu'ils deviennentagressifs ».Catherine est venuetravailler au service
suite à un accident, après avoir été employée pendant18 ans en crèche et en école maternelle. Joséla étaitassistante dentaire au Centre Municipal de Santé,mais elle a souhaité changer à cause des horaires tardifs. Elle est actuellement en reconversion et,comme elle aime le contact avec le public, elle essaiece poste pour voir si ça lui convient.
Nous voici reçus auservice Archives etDocumentation parLaurence et Élisabeth.Comme l'expliqueL a u r e n c e ,« les archives, ce sonttous les documentsque l'on peut collecter et conserver pour retracer l'histoire. En fait, chacun fait des archives sans lesavoir, simplement en constituant un album photo ».
Mais au service des archives communales deNanterre, on conserve bien d'autres choses. En fait
expliquent Laurence et Élisabeth, « on garde tousles documents que les éluset l'administration commu-nale produisent pour leshabitants. Par exemple, cequi concerne la construction
de la mairie ou l'aménagement des routes. Ou encoretoutes les délibérations du Conseil Municipal, les permis de construire délivrés aux particuliers. Mais cepeut être aussi une simple inscription d’un élève auconservatoire ».
Cela permet en particulierde vérifier des informations,et cela sert à écrirel'Histoire. « Toutes les villesn'ont pas forcément deservice d'archives, car celademande des moyens. Les premiersdocuments que l'on trouve ici datent du 16ème siècle : cesont des registres paroissiaux ». Le service des
archives conserve encored'autres types de documents, comme descartes postales ou despublicités.
Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,
sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie
Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,
sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie
Carte postale du Vieux Nanterre
Vieille affichepublicitaire
Registre de délibérationsdu Conseil Municipal
Promeneurs au parcandré malraux
Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.
Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...
Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.
Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...
super,le staff du stade
direction la mairie
retour à la mairie
3 reporters du Pôle Anim, Nargis,Soukeïna et Florian, sont allésdécouvrir une nouvelle activité :le chanbara.
Merouane, enthousiaste, : « j’ai commencé hier, c’estsuper génial ». Pas trop difficile ? « Non, parfois un peuseulement ». Et Ridha, qui a débuté hier aussi ? : « c’estbien ... Il faut être rapide, ne pas frapper trop fort ».
Sur internet, on trouve plein d’informations : en fait, lechanbara, c’est un genre de films de batailles de sabre. Lenom chanbara vient de la contraction des onomatopées
“chan-chan bara-bara”, qui corres-pondent … au bruitde la lame tranchantla chair ! Bon, pasd’inquiétude, onvous le répète : auPôle Anim, les sabressont en mousse !
Le chanbara estun sport de com-bat japonais. Il sepratique avec uneépée en mousse (traditionnellement en bois) : le Kodachi.L’objectif est de toucher son adversaire pour marquer despoints. Il y a plusieurs zones de touche. Par exemple : Ashi,les jambes, Men, le visage, Tsuki, frappe de la pointe du
sabre à la gorge ou àla poitrine … Pourmarquer un point, ilfaut faire une toucheen prononçant le motcorrespondant. Maisbien sûr l’adversairepeut esquiver.
Qu’en pensent lesp r a t i q u a n t s ?
Premier entraînement
sous la directionde Sébastien
Merouane et Ibrahim se saluentavant d'engager le combat
Au tour de Kader et Walid, sous l'œil d'Ousmane, leur entraîneur
Ça s’escrimeau pôle Anim
Trouvé au marché :un père noël exotique
Partis faire un tour au marché,Mélissy et Julien y ont rencontré un
surprenant personnage.
QQuu’’eesstt--ccee qquuee ll’’AAggoorraa,, ccoommmmeenntt eesstt--eellllee nnééee ??
L’Agora est
un lieu origi-
nal : « on
n’en trouve
pas dans
toutes les
villes, ce
n’est pas
obl igatoire
du point de
vue légal », nous dit sa responsable, Anne-Gaël.
Car, à Nanterre, l’Agora a été créée pour favoriser
le débat démocratique. « Parce que la démocratie
vit grâce aux échanges, aux rencontres, aux
discussions, où l’on confronte les points de vue »
explique Anne-Gaël, qui commente : « on est plus
intelligent à plusieurs que tout seul dans son coin ».
Et elle ajoute : « disposer d’un lieu comme l’Agora
est apparu nécessaire à notre époque, où les gens
s’intéressent de moins en moins à la politique,
participent
peu à la vie
de la cité ...
ils sont
d e v e n u s
méfiants ».
C’est un
lieu de ren-
contre et de
débat pour
inciter les habitants à s’impliquer : les citoyens, les
élus et les services municipaux peuvent organiser
des rencontres sur des thèmes qui les intéressent.
C’est d’ailleurs bien cela que veut dire le mot
Agora, qui vient du grec : dans le berceau de la
démocratie qu’était la Grèce antique, l’Agora était
le lieu de rencontre et de débat entre citoyens.
MMaaiiss ccoommmmeenntt ssuusscciitteerr dduu ddiiaalloogguuee,, dduu ddéébbaatt ??
Pour cela, il faut d’abord être informé : on organise
donc une conférence, ou on met à disposition des
accès à
internet. Et
sur ce der-
nier aspect,
l’un des
rôles de
l ’ A g o r a ,
c’est donc d’apprendre
aux gens à être autonomes
pour s’informer ou, à leur tour,
diffuser des informations,
s’exprimer pour donner
leur point de vue sur ce qui
se passe dans la ville.
C’est pourquoi l’Agora
organise aussi des ateliers
de formation à l’utilisation
d’outils comme, par exemple,
les blogs, les réseaux
sociaux, mais aussi les logiciels de retouche
photo, etc. « À l’Agora, il y a plein d’activités pour
apprendre à ouvrir son regard, son esprit » conclut
Anne-Gaël.
EEsstt--ccee qquuee ççaa
mmaarrcchhee ??
« Il vient
beaucoup de
gens ... Mais
est-ce pour
participer au
débat public ?
Difficile à dire.
Et puis il y a aussi la question de parvenir à diver-
sifier le public : il y a ceux qui viennent spontané-
ment, mais il est aussi nécessaire de toucher les
autres ». Et c’est aussi pour cela que l’Agora orga-
nise, par exemple, des “apéros” musicaux.
MMaaiiss iill nn’’yy aa
ppaass qquuee
cceellaa àà
ll’’AAggoorraa ……
« Effectivement » dit Anne-Gaël, « il y a aussi le
restaurant, que nous avons ouvert, car il était
indispensable pour la convivialité, et le jardin, qui
était derrière le bâtiment dans lequel nous nous
sommes installés. Et pour chacun des deux, nous
avons fait un choix original. Mais je vous laisse les
découvrir » …
Florian est allé à la découverte d'un lieu hors du commun : “la Maison
des initiatives citoyennes”
Visite à l'Agora
Ancienne caserne de pompiers, le bâtiment de l'Agora disposaitd'un jardin. Plutôt que d'en faire un classique espace vert et d'enconfier l'aménagement et l'entretien à une entreprise, il a étéchoisi d'en faire un jardin partagé, ouvert aux habitants, qui vien-nent y cultiver des fleurs et des légumes. Et tout ça sans produitschimiques : que des méthodes naturelles. « Encore une façon d'in-citer à s'informer et de créer de la convivialité et du dialogue »remarque Anne-Gaël : « ils cherchent sur internet et s'échangentdes trucs pour maintenir leurs plantes en bonne santé ».
L'espace restauration de l'Agora a une caractéristique particulière :c'est un restaurant d'insertion. Comme l'explique Adil : « celanous permet de nous former au métier de la restauration et d'avoirune expérience pour pouvoir ensuite évoluer, avoir une secondechance ». Autrement dit, certaines des personnes qui travaillent iciétaient au chômage ; cette activité est pour eux l'occasion de sepréparer afin de pouvoir obtenir un emploi : apprendre un nouveaumétier, retrouver des habitudes de travail. Écoutons à présent VanTam, qui joue à la fois le rôle de chef de cuisine et de formateur :« Ma mission est bien sûr d'enseigner comment préparer les plats,mais pas seulement : je leur apprends aussi à arriver à l'heure, àêtre polis avec les clients, à vivre et travailler ensemble. Tout lemonde a un caractère différent et c'est important de savoir s'unirpour travailler avec les autres ». Et ce n'est pas toujours facile :« en plus d'avoir des personnes, nous avons des nationalités dif-férentes ». Mais pour Van Tam, c'est une vocation : « j'aime cela :j'ai toujours eu une attirance pour travailler dans le social ». Àl'Agora, on pratique la citoyenneté sous toutes ses formes.
Le jardin
Le restaurant
Dans l'Agora : accès à internet,expositions, documentation ...
Van Tam, Thérèse, Adil et Abou
Gaël, chargé d'accompagner la programmation
L’atelier multimédia
Geoffroy et Amandine, respectivement médiateur multimédia et coordinatrice du réseau des acteurs du multimédia
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Thaïs, Chira et leur mère Lætitia habitent Rueil,
mais viennent au parc André Malraux car chez eux
il n’y a pas de grand parc. Elles aiment bien le
parc, les jeux, la place qu’il y a et la pelouse (sauf
quand il a y des centres aérés) On peut aussi
donner à manger aux canards. Thaïs aime les
toboggans, mais regrette qu'en ce moment il n’y ait pas de pataugeoire.
Gérard s’est arrêté dans le parc pour lire son journal en rentrant de faire
ses courses à côté de la préfecture. Il habite aux Tours Aillots, mais il
est allé à la préfecture car les 2 marchands de journaux qui étaient
dans son quartier ont fermé. Il trouve le parc sympa, même s’il y vient
assez rarement : « c’est bien pour les enfants qui ne partent pas en
vacances ». D’habitude, il lit aussi le journal sur internet (ce qui est
assez rare pour quelqu’un qui aura 70 ans dans 3 mois). Roxane (à droite, de dos)
accompagne les enfants de
son centre aéré. Et ils en ont
des choses à dire. Comme
Babacar, qui trouve le parc
agréable pour jouer au foot et
pour les aires de jeux. Il n’est pas le seul à aimer venir y
jouer au football : il y aussi Yannis,
Lucas, Breuk, Mathis et Axel. Naomi,
elle, c’est plutôt pour jouer au
Tourniquet. Et Michaël pour faire des
galipettes et des cascades en arrière.
Notre reporter Florian lui donne ici
l'occasion de montrer son talent.
Sophie habite et travaille à Nanterre, au Conseil
Général. Elle prend un moment pour profiter du soleil
dans le parc avant d’aller à son cours d’aquagym.
Elle trouve le parc très sympa, surtout à cette
période avec les canards : « un coin de nature dans
la civilisation » suggère Florian. C’est le seul grand
espace dans Nanterre. Il est bien entretenu et utile pour beaucoup de famil-
les, de jeunes, qui ne partent pas en vacances, qui viennent jouer au foot.
Josiane et Asma (qui n’est pas sur
la photo) viennent souvent avec
les enfants du centre aéré de
l’Étang. Elles trouvent le parc très
agréable pour y faire des jeux, des
piqueniques et des goûters. Elles
apprécient qu’il soit bien entretenu, propre et surveillé.
Antoine fait un repérage pour sa société
de production, qui doit venir prendre des
photos dans le parc pour un catalogue de
vêtements. Il trouve que c’est un endroit
intéressant pour avoir toutes les exposi-
tions possibles. C’est seulement la
deuxième fois qu’il vient ; la première,
c’était parce qu’il y avait des arbres, pour
un autre projet. Il n’habite pas Nanterre, mais y travaille.
Il trouve le parc agréable et apprécie la vue sur la Défense.
Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...
Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...
Reporters : quel est votre rôle ?
Christine Bourcet : Je m'occupe principalementde toutes les questions concernant lesenfants, dans la tranche de 3 à 12 ans. Parexemple pour l'organisation des centres de loisirs, des activités après la classe ... Je suisainsi amenée à conduire le dialogue avec lesassociations nanterriennes sur le projet éducatif de la ville. Mais en temps qu'adjointe,je dois aussi, comme tous mes collègues àtour de rôle, assurer des fonctions plus géné-rales, lorsque je suis de permanence : faire lesmariages, en cas de problème la nuit, me rendre sur les lieux où il s'est produit ...
Nargis : Pourquoi avez-vous choisi ce
métier ?
Christine Bourcet : D'abord, ce n'est pas unmétier : c'est une fonction que l'on exercedurant le temps d'un mandat électoral, c'est àdire 6 ans dans une municipalité. J'ai fait cechoix parce que je suis engagée dans un partipolitique depuis que je suis très jeune et quel'on y propose à certains adhérents de se pré-senter pour être élus. Cela a été mon cas,parce que j'étais très investie et aussi parceque je suis une femme et que la loi imposemaintenant qu'il y en ait autant que d'hommessur les listes électorales.
Soukeïna : Est-ce que vous voyez souvent
le maire ?
Christine Bourcet : Cela dépend des besoins,mais nous nous réunissons au moins une foispar semaine avec l'ensemble des adjoints pourfaire le tour de toutes les questions à traiter.Cela s'appelle le Bureau Municipal.
Nargis : en quoi consiste la journée type
d'une adjointe comme vous ?
Christine Bourcet : C'est variable. Hier parexemple, j'aipassé la journéeà traiter du cour-rier avec masecrétaire. Et j'aipris contact avecla préfecture pourla gestion du dis-positif “réussiteéducative”. En cemoment, commec'est les vacan-ces, je med é p l a c ebeaucoup sur lesanimations dansles quartiers pourvoir si tout se
passe bien, savoir s'il y a de nouveaux besoins ...
Florian : Justement, que pensez-vous du
journal que nous réalisons au Pôle
Animation, durant les vacances ?
Christine Bourcet : C'est bien. Ça donne l'occasion aux jeunes nanterriens de s'exprimer, de prendre la parole. Et ainsi ilsnous donnent leur regard sur ce que fait la mairie, sur des choses que nous ne voyonspas forcément.
Pour continuer le reportage sur la mairie Nargis, Soukeïna et Florian sont
allés interviewer Christine Bourcet, adjointe au maire en charge de l'enfance
Après quelques tours entre les divers étalages, nousvoici arrivés sur un stand magnifique de fruits et légumes, dont l'occupant se présente comme ... « lePère Noël » !
Depuis quand faîtes-vous ce métier ? demandeMélissy. « Ce n’est pas mon métier » ! répond-il, à lasurprise de nos jeunes journalistes. Et il explique : « audépart, j’étais prof de maths ». Nouvelle surprise … « Ce sont les circonstances de la vie : on commencequelque part et on finit ailleurs ».
Est-ce que vous aimez tenir un stand ? Nouvelleréponse surprenante : « pas du tout. Je n’aime pas lecommerce ni l’argent. Ce qui me plaît, ce sont les rap-ports humains. En fait, je vends des produits de qualité,qu’on ne trouve pas partout ».
Quels sont les produits qu’il vend le
plus ? « Je ne peux pas répondre, carbeaucoup sont des produits de saison.Mais ceux qui ne changent pas, ce sontles produits exotiques : on en trouvetoute l’année ».
Justement quels sont ces produits
exotiques ?« Les bananes plantains, lepiment, les patates douces, le manioc,l’igname, le gombo et aussi les fruits dela passion, la mangue, la goyave et lapapaye ». Hum il y a de quoi manger !
Comment se dérou-
lent vos journées ?
« Tous les jours, jeme lève à 2h30 dumatin, et j’arrive surle marché à 5h30. Jereste jusqu’à 14h30.Car je ne fais pas quevendre sur les marchés : il faut
aussi aller chercher la marchandise chez les fournis-seurs, aux halles de Rungis » …
Ne vendez-vous qu’à Nanterre ? « Non aussi àMantes. Au total je fais des marchés 5 jours parsemaine ».
Et si vous nous racontiez ce que vous faisiez avant ...
« Avant de faire le commerce de fruits exotiques, je faisais de l’import en gros, de produits du Sénégal.Surtout du poisson frais : j’achetais tout ce que rapportaient dans leur pirogues, les pêcheurs du port oùj’étais basé, puis j’expédiais le jour même toute cettecargaison par avion pour Paris et je prenais le même vol.À l'arrivée, je récupérais tout mon poisson et, une fois passés les contrôles de douane et des vétérinaires, je levendais sur les marchés. Avec moins de 24 h du producteur au consommateur : le produit était très frais ».
Pourquoi notre “Père Noël” a-t-choisi le commerce
de fruits exotiques ? « Parce que je suis franco-sénégalais », nous raconte-t-il. Eh bien décidément,avec lui, on va de surprise en surprise. Alors si vous allezau marché, passez lui faire un petit coucou …
Je suis « maîtresse nageuse
sauveteuse », rit FFaabbiieennnnee, qui
revendique la version féminine du
nom de son métier.
CCoommmmeenntt ss’’oorrggaanniissee ssaa jjoouurrnnééee ??
Le matin « j'accueille 24 enfants
du Pôle Anim et je m’en occupe
par demi-groupe à tour de rôle :
pendant que l’un travaille, l’autre
joue. En fin dematinée, temps de
jeu libre ». Et le vendredi c’est toute la matinée :
« le grand défouloir » nous dit-elle.
MMaaiiss aauu ffaaiitt,, qquu’’eenntteenndd--eellllee ppaarr ttrraavvaaiill ?? « En fait,
on définit à l’avance les activités que les enfants
choisissent : PMT (palmes, masque et tuba),
sauvetage ou water-polo ». Cette 3ème activité se
passe dans le petit bain : « les enfants ne sont
pas toujours assez bons nageurs et il faut savoir
pratiquer le rétropédalage ». Explication : « faire
avec les jambes des mouvements comme ceux
de la brasse, mais alternativement et non pas
simultanément ». Ce même mouvement est aussi
utilisé pour le sauvetage.
EEtt dduurraanntt ll''aannnnééee ssccoollaaiirree ?? « Sinon, j’enseigne la
natation aux élèves de CP, CE1 et CM1. On fait
aussi de l’initiation en grandes sections de
maternelle. Et puis encore de l’enseignement
individualisé pour les adultes. Et l’encadrement
d’activités municipales : jardin aquatique,
aquagym. Ou encore l’école de natation pour les
8/12 ans, tous les soirs. Et on doit aussi s’occuper
de la gestion et des commandes du matériel ».
AAuurréélliiee est la secrétaire du
Palais des Sports : elle
travaille directement avec
le responsable. « Le plus
gros du travail, c’est la
gestion du personnel :
établir les plannings de
travail, comptabiliser les heures supplémentaires …
Avec plusieurs équipes à gérer : celles qui ont en
charge l’entretien, la petite maintenance (changer
un interrupteur défectueux, remplacer un verrou
cassé …), le traitement des eaux ... Et aussi
l'ensemble des maîtres nageurs et des chefs de
bassins ».
QQuuooii dd''aauuttrree ?? Elle gère aussi des réservations de
salles, pour les associations qui organisent des
activités au Palais des Sports. « Également les
accidents, lorsqu’il faut prévenir les secours puis
gérer les déclarations aux assurances ».
CCllaauuddiinnee est infir-
mière et MMaarrcc
médecin au centre
médico-sportif, qui
dépend du Centre
Municipal de
Santé. Leur travail
porte sur plusieurs
aspects : « le plus gros, c’est la délivrance de
certificats de non contre-indication à la pratique
d’activités sportives » remarque Claudine. Et le
pic, pour cette activité, va de mai à octobre, au
moment où les gens préparent leurs inscriptions
en vue du début d’année scolaire.
LLee rrôôllee ddee CCllaauuddiinnee ?? « Aider les médecins du
centre : assurer les prévisites médicales, c’est à
dire faire remplir des questionnaires, peser et
mesurer, faire passer des électrocardiogrammes ».
Son travail peut aussi comprendre une partie de
secrétariat : répondre au téléphone, prendre des
rendez-vous, gérer des dossiers … Seconde
activité du centre : les consultations de
traumatologie, pour les victimes d’accidents liés à
la pratique sportive. Les gens peuvent en
particulier recevoir les premiers soins puis bénéficier
d’un suivi. « C’est surtout en début de saison et
au retour des sports d’hiver que les consultations
sont les plus nombreuses » note Claudine.
EEsstt--ccee ttoouutt ?? Non car il y a une autre activité
importante de suivi des sportifs de haut niveau :
« Indispensable pour des gens qui font du sport
entre 8 et 10 fois
par semaine »
affirme Marc. La
visite est donc
beaucoup plus
complète, avec des
examens plus approfondis tels que l’échographie
cardiaque, l’électrocardiogramme d’effort avec
mesure des échanges gazeux, les examens de
sang, des yeux … Et même des dents : « les
problèmes dentaires peuvent entraîner des
déséquilibres et des dysfonctionnements, allant
jusqu’à provoquer par exemple des claquages
musculaires » prévient Marc. « Et il y a aussi une
diététicienne et un psychologue » ajoute
Claudine. Sans oublier des ostéopathes, qui font
leur stage au centre.
BBaakkrriimm est respon-
sable de la sécurité
du Palais des
Sports.
EEsstt--iill ddoonncc aaggeenntt
mmuunniicciippaall ?? Non, il
travaille pour une
société sous contrat avec la ville, qui par exemple
assure aussi la sécurité de fêtes de quartiers. «
Notre rôle » explique-t-il, « c’est de faire respec-
ter le
règlement des lieux publics. En particulier dans
une piscine, où le chahut a vite faire d’entraîner
des accidents. Aussi pour que les personnes qui
viennent nager puissent être tranquilles. Nous
intervenons même lorsque nous jugeons certains
comportements déplacés, irrespectueux. Mais
nous surveillons également le respect des locaux,
afin de prévenir les dégradations, les incivilités.
C’est très vaste » conclue-t-il.
Coralie, Marie et Moniquetravaillent à l'accueil. Ellesreçoivent les gens qui yviennent et les orientent ;elles répondent aussi autéléphone. Elles constatentque « la fréquentation durantl'été, c'est un peu commetoute l'année, mais surtout, ily a beaucoup de gens quiviennent pour faire des passeports ou pour inscrire leursenfants dans les écoles ou les centres de loisirs ».
Joséla et Catherine travaillent à l'accueil du serviceEnfance. « On fait les inscriptions en colonies devacances, en centre de loisirs, pour les départs enséjour et les préinscriptions en maternelle et en primaire. On gère aussi les dossiers de demandes d'aides financières, en fonction de la situation socialedes gens. Il y a tout le temps du monde. Dans l'ensemble
le public est sympa.Parfois c'est un peudur, quand ils veulent des chosesrapidement et qu'ils deviennentagressifs ».Catherine est venuetravailler au service
suite à un accident, après avoir été employée pendant18 ans en crèche et en école maternelle. Joséla étaitassistante dentaire au Centre Municipal de Santé,mais elle a souhaité changer à cause des horaires tardifs. Elle est actuellement en reconversion et,comme elle aime le contact avec le public, elle essaiece poste pour voir si ça lui convient.
Nous voici reçus auservice Archives etDocumentation parLaurence et Élisabeth.Comme l'expliqueL a u r e n c e ,« les archives, ce sonttous les documentsque l'on peut collecter et conserver pour retracer l'histoire. En fait, chacun fait des archives sans lesavoir, simplement en constituant un album photo ».
Mais au service des archives communales deNanterre, on conserve bien d'autres choses. En fait
expliquent Laurence et Élisabeth, « on garde tousles documents que les éluset l'administration commu-nale produisent pour leshabitants. Par exemple, cequi concerne la construction
de la mairie ou l'aménagement des routes. Ou encoretoutes les délibérations du Conseil Municipal, les permis de construire délivrés aux particuliers. Mais cepeut être aussi une simple inscription d’un élève auconservatoire ».
Cela permet en particulierde vérifier des informations,et cela sert à écrirel'Histoire. « Toutes les villesn'ont pas forcément deservice d'archives, car celademande des moyens. Les premiersdocuments que l'on trouve ici datent du 16ème siècle : cesont des registres paroissiaux ». Le service des
archives conserve encored'autres types de documents, comme descartes postales ou despublicités.
Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,
sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie
Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,
sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie
Carte postale du Vieux Nanterre
Vieille affichepublicitaire
Registre de délibérationsdu Conseil Municipal
Promeneurs au parcandré malraux
Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.
Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...
Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.
Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...
super,le staff du stade
direction la mairie
retour à la mairie
3 reporters du Pôle Anim, Nargis,Soukeïna et Florian, sont allésdécouvrir une nouvelle activité :le chanbara.
Merouane, enthousiaste, : « j’ai commencé hier, c’estsuper génial ». Pas trop difficile ? « Non, parfois un peuseulement ». Et Ridha, qui a débuté hier aussi ? : « c’estbien ... Il faut être rapide, ne pas frapper trop fort ».
Sur internet, on trouve plein d’informations : en fait, lechanbara, c’est un genre de films de batailles de sabre. Lenom chanbara vient de la contraction des onomatopées
“chan-chan bara-bara”, qui corres-pondent … au bruitde la lame tranchantla chair ! Bon, pasd’inquiétude, onvous le répète : auPôle Anim, les sabressont en mousse !
Le chanbara estun sport de com-bat japonais. Il sepratique avec uneépée en mousse (traditionnellement en bois) : le Kodachi.L’objectif est de toucher son adversaire pour marquer despoints. Il y a plusieurs zones de touche. Par exemple : Ashi,les jambes, Men, le visage, Tsuki, frappe de la pointe du
sabre à la gorge ou àla poitrine … Pourmarquer un point, ilfaut faire une toucheen prononçant le motcorrespondant. Maisbien sûr l’adversairepeut esquiver.
Qu’en pensent lesp r a t i q u a n t s ?
Premier entraînement
sous la directionde Sébastien
Merouane et Ibrahim se saluentavant d'engager le combat
Au tour de Kader et Walid, sous l'œil d'Ousmane, leur entraîneur
Ça s’escrimeau pôle Anim
Trouvé au marché :un père noël exotique
Partis faire un tour au marché,Mélissy et Julien y ont rencontré un
surprenant personnage.
QQuu’’eesstt--ccee qquuee ll’’AAggoorraa,, ccoommmmeenntt eesstt--eellllee nnééee ??
L’Agora est
un lieu origi-
nal : « on
n’en trouve
pas dans
toutes les
villes, ce
n’est pas
obl igatoire
du point de
vue légal », nous dit sa responsable, Anne-Gaël.
Car, à Nanterre, l’Agora a été créée pour favoriser
le débat démocratique. « Parce que la démocratie
vit grâce aux échanges, aux rencontres, aux
discussions, où l’on confronte les points de vue »
explique Anne-Gaël, qui commente : « on est plus
intelligent à plusieurs que tout seul dans son coin ».
Et elle ajoute : « disposer d’un lieu comme l’Agora
est apparu nécessaire à notre époque, où les gens
s’intéressent de moins en moins à la politique,
participent
peu à la vie
de la cité ...
ils sont
d e v e n u s
méfiants ».
C’est un
lieu de ren-
contre et de
débat pour
inciter les habitants à s’impliquer : les citoyens, les
élus et les services municipaux peuvent organiser
des rencontres sur des thèmes qui les intéressent.
C’est d’ailleurs bien cela que veut dire le mot
Agora, qui vient du grec : dans le berceau de la
démocratie qu’était la Grèce antique, l’Agora était
le lieu de rencontre et de débat entre citoyens.
MMaaiiss ccoommmmeenntt ssuusscciitteerr dduu ddiiaalloogguuee,, dduu ddéébbaatt ??
Pour cela, il faut d’abord être informé : on organise
donc une conférence, ou on met à disposition des
accès à
internet. Et
sur ce der-
nier aspect,
l’un des
rôles de
l ’ A g o r a ,
c’est donc d’apprendre
aux gens à être autonomes
pour s’informer ou, à leur tour,
diffuser des informations,
s’exprimer pour donner
leur point de vue sur ce qui
se passe dans la ville.
C’est pourquoi l’Agora
organise aussi des ateliers
de formation à l’utilisation
d’outils comme, par exemple,
les blogs, les réseaux
sociaux, mais aussi les logiciels de retouche
photo, etc. « À l’Agora, il y a plein d’activités pour
apprendre à ouvrir son regard, son esprit » conclut
Anne-Gaël.
EEsstt--ccee qquuee ççaa
mmaarrcchhee ??
« Il vient
beaucoup de
gens ... Mais
est-ce pour
participer au
débat public ?
Difficile à dire.
Et puis il y a aussi la question de parvenir à diver-
sifier le public : il y a ceux qui viennent spontané-
ment, mais il est aussi nécessaire de toucher les
autres ». Et c’est aussi pour cela que l’Agora orga-
nise, par exemple, des “apéros” musicaux.
MMaaiiss iill nn’’yy aa
ppaass qquuee
cceellaa àà
ll’’AAggoorraa ……
« Effectivement » dit Anne-Gaël, « il y a aussi le
restaurant, que nous avons ouvert, car il était
indispensable pour la convivialité, et le jardin, qui
était derrière le bâtiment dans lequel nous nous
sommes installés. Et pour chacun des deux, nous
avons fait un choix original. Mais je vous laisse les
découvrir » …
Florian est allé à la découverte d'un lieu hors du commun : “la Maison
des initiatives citoyennes”
Visite à l'Agora
Ancienne caserne de pompiers, le bâtiment de l'Agora disposaitd'un jardin. Plutôt que d'en faire un classique espace vert et d'enconfier l'aménagement et l'entretien à une entreprise, il a étéchoisi d'en faire un jardin partagé, ouvert aux habitants, qui vien-nent y cultiver des fleurs et des légumes. Et tout ça sans produitschimiques : que des méthodes naturelles. « Encore une façon d'in-citer à s'informer et de créer de la convivialité et du dialogue »remarque Anne-Gaël : « ils cherchent sur internet et s'échangentdes trucs pour maintenir leurs plantes en bonne santé ».
L'espace restauration de l'Agora a une caractéristique particulière :c'est un restaurant d'insertion. Comme l'explique Adil : « celanous permet de nous former au métier de la restauration et d'avoirune expérience pour pouvoir ensuite évoluer, avoir une secondechance ». Autrement dit, certaines des personnes qui travaillent iciétaient au chômage ; cette activité est pour eux l'occasion de sepréparer afin de pouvoir obtenir un emploi : apprendre un nouveaumétier, retrouver des habitudes de travail. Écoutons à présent VanTam, qui joue à la fois le rôle de chef de cuisine et de formateur :« Ma mission est bien sûr d'enseigner comment préparer les plats,mais pas seulement : je leur apprends aussi à arriver à l'heure, àêtre polis avec les clients, à vivre et travailler ensemble. Tout lemonde a un caractère différent et c'est important de savoir s'unirpour travailler avec les autres ». Et ce n'est pas toujours facile :« en plus d'avoir des personnes, nous avons des nationalités dif-férentes ». Mais pour Van Tam, c'est une vocation : « j'aime cela :j'ai toujours eu une attirance pour travailler dans le social ». Àl'Agora, on pratique la citoyenneté sous toutes ses formes.
Le jardin
Le restaurant
Dans l'Agora : accès à internet,expositions, documentation ...
Van Tam, Thérèse, Adil et Abou
Gaël, chargé d'accompagner la programmation
L’atelier multimédia
Geoffroy et Amandine, respectivement médiateur multimédia et coordinatrice du réseau des acteurs du multimédia
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Ça s’active au pôle AnimLe groupe qui a choisi
les jeux de société :
Inès en rose, Léna en
gris, Théo en rouge,
Dahlil en noir, Joël en
marron et Samir
l'animateur.
Rania en rose,
Myriam avec le
T-shirt noir et blanc
et Ines en blanc
Aziz avec son œuvre d’art
2ème journée d'ouverture pour les vacances : Vivory, Rita et Amel sont allés prendre la température des activités : jeux de société, linogravure, customisation et tennis.
Les jeunes Nanterriens qu'ils ont rencontrés connaissent le pôle depuis plus ou moins longtemps. Léna esttoute nouvelle : elle vient juste depuis l'ouverture. Pareil pour Aziz : « ça fait 2 jours ». Dahlil fréquente lui lePôle depuis janvier : la première fois, c'était « pour suivre un copain ». Rania « depuis les vacances de prin-temps ». Par contre, Théo et Malik sont des habitués : le premier vient depuis 1 an et le second 2.Manifestement, ils s'y plaisent …
Comment l'ont-ils découvert ? Aziz : « c'est ma mère : elle trouvait que je restais trop sur l'ordi ». Rania,c'est par « une affiche » et Malik « par la Mairie ».
Pourquoi viennent-ils ? Aziz : « parce que sinon j'ai rien à faire et pour patienter avant que je parte enTunisie ». Malik, c'est plutôt « pour m'amuser », tout comme Rania, qui apprécie aussi qu'il y ait
« beaucoup de sports ». Ce qui ne l'empêche pas de participer à d'autres activités, comme ce matin la customisation.
Et justement, comment choisissent-ils leur activité ? Aziz a pris linogravure « pour découvrir une nouvelle activité ».Rania, « pour rendre mes habits stylés ». Effectivement une bonne raison pour laisser le sport de côté ! Et Théo, « pour mevenger de Samir », l'animateur des jeux de société ! Il a sans doute perdu quelques parties contre lui …
Et les animateurs au fait, qu'est-ce qui les motive ? Samir « aime faire découvrir les jeux de société aux enfants ». Ons'en serait douté … Et Cécile : « enseigner la customisation ». Mais c'est quoi au fait ? « On décore des vêtements avec dustrass, des paillettes ». Quant à Antoine, qui anime ce matin l'activité tennis, il a une préférence pour « le roller, la natation,
la gym et le rugby ». Ça ne doit pas être son jour, là …
En tous cas, ils aiment ce qu'ils font, car ce ne sont pas des novices. Samir : « ça fait 4 ans ». On comprendqu'il soit difficile à battre. Pareil pour Antoine. Et Cécile, 1 an ½.
Allez dernière question : qu'est-ce qu'on pourrait améliorer ? Aziz : « je voudrais plus de sorties, des visitesdans les musées ». Dahlil trouve qu'il faudrait « acheter des nouveaux jeux de société ». Et Rania : « terminerplus tard, car on fait pas assez d'activités ».
Stylés les habits !
Lina et Anastasia nous font découvrir l’atelier Balafon, animé par Lansiné, musicien traditionnel originaire de Guinée, et Anne-France, de la Maison de la Musique de Nanterre.
Lansiné est griot. Comme l’explique Anne-France : « les griots sontaussi identifiés comme les “bibliothèques” du village. Mais il ne faut pasles confondre avec des conteurs. Ce statut se transmet de génération engénération. Les personnes n’ayant guère de parent griot ou griotte nepeuvent donc pas le devenir ».Le balafon avec lequel il s’accompagne, est l’ancêtre du xylophone.Lansiné est venu en France jouer avec des instruments accordés àl’Européenne. « Les notes sont plusrapprochées et plus nombreuses chezeux, ce qui fait plus harmonieux » nous ditAnne-France. Lansiné revient de sonpays, où s’est récemment produit un coupd’état. Il y était allé pour fabriquer desbalafons lui servant ainsi à enseigner enFrance. « On avait un peu peur qu’il nerevienne pas » avoue Anne-France. Desbalafons qu’il a fabriqués, aidé de safamille, avec du bois mort trouvé dans les
forêts. Chaquemorceau queLansiné faitapprendre àses élèvesraconte quel-que chose.
Qu’en pensentles partici-pants ? Inès et Karine affirment elles aussi que « la mélodie est belle ».Est-ce facile de jouer de cet instrument ? « Oui, en tous cas c’est mieuxque la flûte, c’est plus facile. Au début, c’était énervant parce qu’on n’yarrivait pas, mais une fois qu’on sait en jouer, c’est cool » nous informeSalaheddile. Anne-France nous raconte, qu’une année Lansiné a appris àses élèves à jouer leur prénom avec le balafon. « Ça ne faisait pas vrai-ment de mélodie accordée car chacun a son propre prénom, mais ilsétaient fiers de savoir le dire en langue musicale » ajoute-t-elle. Le balafon attire certains élèves, car ils ne connaissent pas cet instrumentet qu’ils aimeraient le découvrir tout en changeant d’activité. Pour beaucoup d’entres eux, c’est la première fois qu’ils en jouent, « c’estsympa, ça fait plaisir d’en jouer. Et on rigole bien » … Effectivement ilsont l’air d’apprécier.
Antoine, le Raphaël
Nadal du Pôle
à fond les balafons
h t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e th t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e t
Nos reporters, Anastasia, Lina etMelissy, sont allées faire une nouvelle
enquête au parc André Malraux.Or elles ont déjà acquis une certaineexpérience et, comme il faut que tout
le monde s'exprime, elles ont décidéde donner la parole ... aux oiseaux !
drôles d’oiseaux
Eh, l’minus !t’as rien à m’filer ?
Quoi !T’as rien ?!!
Eh, Fred !Amène-toi, onva s’occuper
de lui
Le dernierqui trouve est ...
une poule mouillée !
Eh, les gars !Attendez-moi
Ha ha, c’estmoi le plusacrobate
Uh ... riendans la cervelle
Miam ! J’aibien mangé ... Oh, toi là !
Je t’ai vu alorsme touche
pas !
T’arrêtesde me suivre !
Mais nonc’est toi !
Allez hop !Un plongeon styleMichaël Phelps
Aïe !Je me suis misun mauvaistorticolis
Non mais !Il allait salir mes
jolis pieds !
Bon allezune petite pause
yoga ...Trop triste
qu’on ait perdu lacoupe du monde ...
Contrôle !Vous avez vos
papiers ?
Maman !Où tu vas ?
Z’auriezpas vu monbiberon ?
Z’ai cru voirun rrros minet !Je suis
le roi du moooonde !
Non maisest-ce que j’ai une têteà manger du fromage ?
En plus, ça pue !
Ça y est là,j’en vois un qui
va commettre uneinfraction
Et vousespérez me faire
croire que vous n’étiezpas en excès de
vitesse
Bon, maisd’abord, faut pasqu’il me repère
Ouh là !Ça a l’air super
profond ...
Ben disdonc ! Il ne sait
même pas tenir unappareil photo ...
Attends,je dois bien
avoir un moded’emploi
Hi hi ...Trop nul !
Dès la premièrerencontre,
on voit bienqu’ici, ça ne
rigole pas
Un peu plus loin :s’agit-il d’oies
ou de canards ?En fait, à les
écouter ...
Ah ! Des canards,
en voilà ...
Le parc, ce n’est pas la jungle :
l’ordre etla sécurité
sont assurés
Et la protectiondes plus faibles
aussi ...
Au détourd’un bosquet,
voici le maîtredes lieux
Mais il fait moins le fierune fois revenu sur terre
Enfin une rencontre familèrenous indique qu’on est
sur le chemin de retourà la civilisation
Et là aussi
Anim
atio
n at
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