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Ça s’active au pôle Anim Le groupe qui a choisi les jeux de société : Inès en rose, Léna en gris, Théo en rouge, Dahlil en noir, Joël en marron et Samir l'animateur. Rania en rose, Myriam avec le T-shirt noir et blanc et Ines en blanc Aziz avec son œuvre d’art 2 ème journée d'ouverture pour les vacances : Vivory , Rita et Amel sont allés prendre la température des activités : jeux de société, linogravure, customisation et tennis. Les jeunes Nanterriens qu'ils ont rencontrés connaissent le pôle depuis plus ou moins longtemps. Léna est toute nouvelle : elle vient juste depuis l'ouverture. Pareil pour Aziz : « ça fait 2 jours ». Dahlil fréquente lui le Pôle depuis janvier : la première fois, c'était « pour suivre un copain ». Rania « depuis les vacances de prin- temps ». Par contre, Théo et Malik sont des habitués : le premier vient depuis 1 an et le second 2. Manifestement, ils s'y plaisent … Comment l'ont-ils découvert ? Aziz : « c'est ma mère : elle trouvait que je restais trop sur l'ordi ». Rania, c'est par « une affiche » et Malik « par la Mairie ». Pourquoi viennent-ils ? Aziz : « parce que sinon j'ai rien à faire et pour patienter avant que je parte en Tunisie ». Malik, c'est plutôt « pour m'amuser », tout comme Rania, qui apprécie aussi qu'il y ait « beaucoup de sports ». Ce qui ne l'empêche pas de participer à d'autres activités, comme ce matin la customisation. Et justement, comment choisissent-ils leur activité ? Aziz a pris linogravure « pour découvrir une nouvelle activité ». Rania, « pour rendre mes habits stylés ». Effectivement une bonne raison pour laisser le sport de côté ! Et Théo, « pour me venger de Samir », l'animateur des jeux de société ! Il a sans doute perdu quelques parties contre lui … Et les animateurs au fait, qu'est-ce qui les motive ? Samir « aime faire découvrir les jeux de société aux enfants ». On s'en serait douté … Et Cécile : « enseigner la customisation ». Mais c'est quoi au fait ? « On décore des vêtements avec du strass, des paillettes ». Quant à Antoine, qui anime ce matin l'activité tennis, il a une préférence pour « le roller, la natation, la gym et le rugby ». Ça ne doit pas être son jour, là … En tous cas, ils aiment ce qu'ils font, car ce ne sont pas des novices. Samir : « ça fait 4 ans ». On comprend qu'il soit difficile à battre. Pareil pour Antoine. Et Cécile, 1 an ½. Allez dernière question : qu'est-ce qu'on pourrait améliorer ? Aziz : « je voudrais plus de sorties, des visites dans les musées ». Dahlil trouve qu'il faudrait « acheter des nouveaux jeux de société ». Et Rania : « terminer plus tard, car on fait pas assez d'activités ». Stylés les habits ! Lina et Anastasia nous font découvrir l’atelier Balafon, animé par Lansiné, musicien traditionnel originaire de Guinée, et Anne-France, de la Maison de la Musique de Nanterre. Lansiné est griot. Comme l’explique Anne-France : « les griots sont aussi identifiés comme les “bibliothèques” du village. Mais il ne faut pas les confondre avec des conteurs. Ce statut se transmet de génération en génération. Les personnes n’ayant guère de parent griot ou griotte ne peuvent donc pas le devenir ». Le balafon avec lequel il s’accompagne, est l’ancêtre du xylophone. Lansiné est venu en France jouer avec des instruments accordés à l’Européenne. « Les notes sont plus rapprochées et plus nombreuses chez eux, ce qui fait plus harmonieux » nous dit Anne-France. Lansiné revient de son pays, où s’est récemment produit un coup d’état. Il y était allé pour fabriquer des balafons lui servant ainsi à enseigner en France. « On avait un peu peur qu’il ne revienne pas » avoue Anne-France. Des balafons qu’il a fabriqués, aidé de sa famille, avec du bois mort trouvé dans les forêts. Chaque morceau que Lansiné fait apprendre à ses élèves raconte quel- que chose. Qu’en pensent les partici- pants ? Inès et Karine affirment elles aussi que « la mélodie est belle ». Est-ce facile de jouer de cet instrument ? « Oui, en tous cas c’est mieux que la flûte, c’est plus facile. Au début, c’était énervant parce qu’on n’y arrivait pas, mais une fois qu’on sait en jouer, c’est cool » nous informe Salaheddile. Anne-France nous raconte, qu’une année Lansiné a appris à ses élèves à jouer leur prénom avec le balafon. « Ça ne faisait pas vrai- ment de mélodie accordée car chacun a son propre prénom, mais ils étaient fiers de savoir le dire en langue musicale » ajoute-t-elle. Le balafon attire certains élèves, car ils ne connaissent pas cet instrument et qu’ils aimeraient le découvrir tout en changeant d’activité. Pour beaucoup d’entres eux, c’est la première fois qu’ils en jouent, « c’est sympa, ça fait plaisir d’en jouer. Et on rigole bien » … Effectivement ils ont l’air d’apprécier. Antoine, le Raphaël Nadal du Pôle à fond les balafons http://poleanim.nanterre.net http://poleanim.nanterre.net

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2 ème journée d'ouverture pour les vacances : Vivory, Ritaet Amelsont allés prendre la température des activités : jeux de société, linogravure, customisation et tennis. Rania en rose, Myriam avec le T-shirt noir et blanc et Ines en blanc Le groupe qui a choisi les jeux de société : Inès en rose,Léna en gris,Théo en rouge, Dahlil en noir,Joël en marron et Samir l'animateur. Antoine,le Raphaël Nadal du Pôle Aziz avec son œuvre d’art Stylés les habits !

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Page 1: MagAnim

Ça s’active au pôle AnimLe groupe qui a choisi

les jeux de société :

Inès en rose, Léna en

gris, Théo en rouge,

Dahlil en noir, Joël en

marron et Samir

l'animateur.

Rania en rose,

Myriam avec le

T-shirt noir et blanc

et Ines en blanc

Aziz avec son œuvre d’art

2ème journée d'ouverture pour les vacances : Vivory, Rita et Amel sont allés prendre la température des activités : jeux de société, linogravure, customisation et tennis.

Les jeunes Nanterriens qu'ils ont rencontrés connaissent le pôle depuis plus ou moins longtemps. Léna esttoute nouvelle : elle vient juste depuis l'ouverture. Pareil pour Aziz : « ça fait 2 jours ». Dahlil fréquente lui lePôle depuis janvier : la première fois, c'était « pour suivre un copain ». Rania « depuis les vacances de prin-temps ». Par contre, Théo et Malik sont des habitués : le premier vient depuis 1 an et le second 2.Manifestement, ils s'y plaisent …

Comment l'ont-ils découvert ? Aziz : « c'est ma mère : elle trouvait que je restais trop sur l'ordi ». Rania,c'est par « une affiche » et Malik « par la Mairie ».

Pourquoi viennent-ils ? Aziz : « parce que sinon j'ai rien à faire et pour patienter avant que je parte enTunisie ». Malik, c'est plutôt « pour m'amuser », tout comme Rania, qui apprécie aussi qu'il y ait

« beaucoup de sports ». Ce qui ne l'empêche pas de participer à d'autres activités, comme ce matin la customisation.

Et justement, comment choisissent-ils leur activité ? Aziz a pris linogravure « pour découvrir une nouvelle activité ».Rania, « pour rendre mes habits stylés ». Effectivement une bonne raison pour laisser le sport de côté ! Et Théo, « pour mevenger de Samir », l'animateur des jeux de société ! Il a sans doute perdu quelques parties contre lui …

Et les animateurs au fait, qu'est-ce qui les motive ? Samir « aime faire découvrir les jeux de société aux enfants ». Ons'en serait douté … Et Cécile : « enseigner la customisation ». Mais c'est quoi au fait ? « On décore des vêtements avec dustrass, des paillettes ». Quant à Antoine, qui anime ce matin l'activité tennis, il a une préférence pour « le roller, la natation,

la gym et le rugby ». Ça ne doit pas être son jour, là …

En tous cas, ils aiment ce qu'ils font, car ce ne sont pas des novices. Samir : « ça fait 4 ans ». On comprendqu'il soit difficile à battre. Pareil pour Antoine. Et Cécile, 1 an ½.

Allez dernière question : qu'est-ce qu'on pourrait améliorer ? Aziz : « je voudrais plus de sorties, des visitesdans les musées ». Dahlil trouve qu'il faudrait « acheter des nouveaux jeux de société ». Et Rania : « terminerplus tard, car on fait pas assez d'activités ».

Stylés les habits !

Lina et Anastasia nous font découvrir l’atelier Balafon, animé par Lansiné, musicien traditionnel originaire de Guinée, et Anne-France, de la Maison de la Musique de Nanterre.

Lansiné est griot. Comme l’explique Anne-France : « les griots sontaussi identifiés comme les “bibliothèques” du village. Mais il ne faut pasles confondre avec des conteurs. Ce statut se transmet de génération engénération. Les personnes n’ayant guère de parent griot ou griotte nepeuvent donc pas le devenir ».Le balafon avec lequel il s’accompagne, est l’ancêtre du xylophone.Lansiné est venu en France jouer avec des instruments accordés àl’Européenne. « Les notes sont plusrapprochées et plus nombreuses chezeux, ce qui fait plus harmonieux » nous ditAnne-France. Lansiné revient de sonpays, où s’est récemment produit un coupd’état. Il y était allé pour fabriquer desbalafons lui servant ainsi à enseigner enFrance. « On avait un peu peur qu’il nerevienne pas » avoue Anne-France. Desbalafons qu’il a fabriqués, aidé de safamille, avec du bois mort trouvé dans les

forêts. Chaquemorceau queLansiné faitapprendre àses élèvesraconte quel-que chose.

Qu’en pensentles partici-pants ? Inès et Karine affirment elles aussi que « la mélodie est belle ».Est-ce facile de jouer de cet instrument ? « Oui, en tous cas c’est mieuxque la flûte, c’est plus facile. Au début, c’était énervant parce qu’on n’yarrivait pas, mais une fois qu’on sait en jouer, c’est cool » nous informeSalaheddile. Anne-France nous raconte, qu’une année Lansiné a appris àses élèves à jouer leur prénom avec le balafon. « Ça ne faisait pas vrai-ment de mélodie accordée car chacun a son propre prénom, mais ilsétaient fiers de savoir le dire en langue musicale » ajoute-t-elle. Le balafon attire certains élèves, car ils ne connaissent pas cet instrumentet qu’ils aimeraient le découvrir tout en changeant d’activité. Pour beaucoup d’entres eux, c’est la première fois qu’ils en jouent, « c’estsympa, ça fait plaisir d’en jouer. Et on rigole bien » … Effectivement ilsont l’air d’apprécier.

Antoine, le Raphaël

Nadal du Pôle

à fond les balafons

h t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e th t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e t

Nos reporters, Anastasia, Lina etMelissy, sont allées faire une nouvelle

enquête au parc André Malraux.Or elles ont déjà acquis une certaineexpérience et, comme il faut que tout

le monde s'exprime, elles ont décidéde donner la parole ... aux oiseaux !

drôles d’oiseaux

Eh, l’minus !t’as rien à m’filer ?

Quoi !T’as rien ?!!

Eh, Fred !Amène-toi, onva s’occuper

de lui

Le dernierqui trouve est ...

une poule mouillée !

Eh, les gars !Attendez-moi

Ha ha, c’estmoi le plusacrobate

Uh ... riendans la cervelle

Miam ! J’aibien mangé ... Oh, toi là !

Je t’ai vu alorsme touche

pas !

T’arrêtesde me suivre !

Mais nonc’est toi !

Allez hop !Un plongeon styleMichaël Phelps

Aïe !Je me suis misun mauvaistorticolis

Non mais !Il allait salir mes

jolis pieds !

Bon allezune petite pause

yoga ...Trop triste

qu’on ait perdu lacoupe du monde ...

Contrôle !Vous avez vos

papiers ?

Maman !Où tu vas ?

Z’auriezpas vu monbiberon ?

Z’ai cru voirun rrros minet !Je suis

le roi du moooonde !

Non maisest-ce que j’ai une têteà manger du fromage ?

En plus, ça pue !

Ça y est là,j’en vois un qui

va commettre uneinfraction

Et vousespérez me faire

croire que vous n’étiezpas en excès de

vitesse

Bon, maisd’abord, faut pasqu’il me repère

Ouh là !Ça a l’air super

profond ...

Ben disdonc ! Il ne sait

même pas tenir unappareil photo ...

Attends,je dois bien

avoir un moded’emploi

Hi hi ...Trop nul !

Dès la premièrerencontre,

on voit bienqu’ici, ça ne

rigole pas

Un peu plus loin :s’agit-il d’oies

ou de canards ?En fait, à les

écouter ...

Ah ! Des canards,

en voilà ...

Le parc, ce n’est pas la jungle :

l’ordre etla sécurité

sont assurés

Et la protectiondes plus faibles

aussi ...

Au détourd’un bosquet,

voici le maîtredes lieux

Mais il fait moins le fierune fois revenu sur terre

Enfin une rencontre familèrenous indique qu’on est

sur le chemin de retourà la civilisation

Et là aussi

Anim

atio

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rs,c

once

ptio

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réal

isat

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grap

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PA4p.qxp 28/07/2010 11:12 Page 1

Page 2: MagAnim

Thaïs, Chira et leur mère Lætitia habitent Rueil,

mais viennent au parc André Malraux car chez eux

il n’y a pas de grand parc. Elles aiment bien le

parc, les jeux, la place qu’il y a et la pelouse (sauf

quand il a y des centres aérés) On peut aussi

donner à manger aux canards. Thaïs aime les

toboggans, mais regrette qu'en ce moment il n’y ait pas de pataugeoire.

Gérard s’est arrêté dans le parc pour lire son journal en rentrant de faire

ses courses à côté de la préfecture. Il habite aux Tours Aillots, mais il

est allé à la préfecture car les 2 marchands de journaux qui étaient

dans son quartier ont fermé. Il trouve le parc sympa, même s’il y vient

assez rarement : « c’est bien pour les enfants qui ne partent pas en

vacances ». D’habitude, il lit aussi le journal sur internet (ce qui est

assez rare pour quelqu’un qui aura 70 ans dans 3 mois). Roxane (à droite, de dos)

accompagne les enfants de

son centre aéré. Et ils en ont

des choses à dire. Comme

Babacar, qui trouve le parc

agréable pour jouer au foot et

pour les aires de jeux. Il n’est pas le seul à aimer venir y

jouer au football : il y aussi Yannis,

Lucas, Breuk, Mathis et Axel. Naomi,

elle, c’est plutôt pour jouer au

Tourniquet. Et Michaël pour faire des

galipettes et des cascades en arrière.

Notre reporter Florian lui donne ici

l'occasion de montrer son talent.

Sophie habite et travaille à Nanterre, au Conseil

Général. Elle prend un moment pour profiter du soleil

dans le parc avant d’aller à son cours d’aquagym.

Elle trouve le parc très sympa, surtout à cette

période avec les canards : « un coin de nature dans

la civilisation » suggère Florian. C’est le seul grand

espace dans Nanterre. Il est bien entretenu et utile pour beaucoup de famil-

les, de jeunes, qui ne partent pas en vacances, qui viennent jouer au foot.

Josiane et Asma (qui n’est pas sur

la photo) viennent souvent avec

les enfants du centre aéré de

l’Étang. Elles trouvent le parc très

agréable pour y faire des jeux, des

piqueniques et des goûters. Elles

apprécient qu’il soit bien entretenu, propre et surveillé.

Antoine fait un repérage pour sa société

de production, qui doit venir prendre des

photos dans le parc pour un catalogue de

vêtements. Il trouve que c’est un endroit

intéressant pour avoir toutes les exposi-

tions possibles. C’est seulement la

deuxième fois qu’il vient ; la première,

c’était parce qu’il y avait des arbres, pour

un autre projet. Il n’habite pas Nanterre, mais y travaille.

Il trouve le parc agréable et apprécie la vue sur la Défense.

Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...

Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...

Reporters : quel est votre rôle ?

Christine Bourcet : Je m'occupe principalementde toutes les questions concernant lesenfants, dans la tranche de 3 à 12 ans. Parexemple pour l'organisation des centres de loisirs, des activités après la classe ... Je suisainsi amenée à conduire le dialogue avec lesassociations nanterriennes sur le projet éducatif de la ville. Mais en temps qu'adjointe,je dois aussi, comme tous mes collègues àtour de rôle, assurer des fonctions plus géné-rales, lorsque je suis de permanence : faire lesmariages, en cas de problème la nuit, me rendre sur les lieux où il s'est produit ...

Nargis : Pourquoi avez-vous choisi ce

métier ?

Christine Bourcet : D'abord, ce n'est pas unmétier : c'est une fonction que l'on exercedurant le temps d'un mandat électoral, c'est àdire 6 ans dans une municipalité. J'ai fait cechoix parce que je suis engagée dans un partipolitique depuis que je suis très jeune et quel'on y propose à certains adhérents de se pré-senter pour être élus. Cela a été mon cas,parce que j'étais très investie et aussi parceque je suis une femme et que la loi imposemaintenant qu'il y en ait autant que d'hommessur les listes électorales.

Soukeïna : Est-ce que vous voyez souvent

le maire ?

Christine Bourcet : Cela dépend des besoins,mais nous nous réunissons au moins une foispar semaine avec l'ensemble des adjoints pourfaire le tour de toutes les questions à traiter.Cela s'appelle le Bureau Municipal.

Nargis : en quoi consiste la journée type

d'une adjointe comme vous ?

Christine Bourcet : C'est variable. Hier parexemple, j'aipassé la journéeà traiter du cour-rier avec masecrétaire. Et j'aipris contact avecla préfecture pourla gestion du dis-positif “réussiteéducative”. En cemoment, commec'est les vacan-ces, je med é p l a c ebeaucoup sur lesanimations dansles quartiers pourvoir si tout se

passe bien, savoir s'il y a de nouveaux besoins ...

Florian : Justement, que pensez-vous du

journal que nous réalisons au Pôle

Animation, durant les vacances ?

Christine Bourcet : C'est bien. Ça donne l'occasion aux jeunes nanterriens de s'exprimer, de prendre la parole. Et ainsi ilsnous donnent leur regard sur ce que fait la mairie, sur des choses que nous ne voyonspas forcément.

Pour continuer le reportage sur la mairie Nargis, Soukeïna et Florian sont

allés interviewer Christine Bourcet, adjointe au maire en charge de l'enfance

Après quelques tours entre les divers étalages, nousvoici arrivés sur un stand magnifique de fruits et légumes, dont l'occupant se présente comme ... « lePère Noël » !

Depuis quand faîtes-vous ce métier ? demandeMélissy. « Ce n’est pas mon métier » ! répond-il, à lasurprise de nos jeunes journalistes. Et il explique : « audépart, j’étais prof de maths ». Nouvelle surprise … « Ce sont les circonstances de la vie : on commencequelque part et on finit ailleurs ».

Est-ce que vous aimez tenir un stand ? Nouvelleréponse surprenante : « pas du tout. Je n’aime pas lecommerce ni l’argent. Ce qui me plaît, ce sont les rap-ports humains. En fait, je vends des produits de qualité,qu’on ne trouve pas partout ».

Quels sont les produits qu’il vend le

plus ? « Je ne peux pas répondre, carbeaucoup sont des produits de saison.Mais ceux qui ne changent pas, ce sontles produits exotiques : on en trouvetoute l’année ».

Justement quels sont ces produits

exotiques ?« Les bananes plantains, lepiment, les patates douces, le manioc,l’igname, le gombo et aussi les fruits dela passion, la mangue, la goyave et lapapaye ». Hum il y a de quoi manger !

Comment se dérou-

lent vos journées ?

« Tous les jours, jeme lève à 2h30 dumatin, et j’arrive surle marché à 5h30. Jereste jusqu’à 14h30.Car je ne fais pas quevendre sur les marchés : il faut

aussi aller chercher la marchandise chez les fournis-seurs, aux halles de Rungis » …

Ne vendez-vous qu’à Nanterre ? « Non aussi àMantes. Au total je fais des marchés 5 jours parsemaine ».

Et si vous nous racontiez ce que vous faisiez avant ...

« Avant de faire le commerce de fruits exotiques, je faisais de l’import en gros, de produits du Sénégal.Surtout du poisson frais : j’achetais tout ce que rapportaient dans leur pirogues, les pêcheurs du port oùj’étais basé, puis j’expédiais le jour même toute cettecargaison par avion pour Paris et je prenais le même vol.À l'arrivée, je récupérais tout mon poisson et, une fois passés les contrôles de douane et des vétérinaires, je levendais sur les marchés. Avec moins de 24 h du producteur au consommateur : le produit était très frais ».

Pourquoi notre “Père Noël” a-t-choisi le commerce

de fruits exotiques ? « Parce que je suis franco-sénégalais », nous raconte-t-il. Eh bien décidément,avec lui, on va de surprise en surprise. Alors si vous allezau marché, passez lui faire un petit coucou …

Je suis « maîtresse nageuse

sauveteuse », rit FFaabbiieennnnee, qui

revendique la version féminine du

nom de son métier.

CCoommmmeenntt ss’’oorrggaanniissee ssaa jjoouurrnnééee ??

Le matin « j'accueille 24 enfants

du Pôle Anim et je m’en occupe

par demi-groupe à tour de rôle :

pendant que l’un travaille, l’autre

joue. En fin dematinée, temps de

jeu libre ». Et le vendredi c’est toute la matinée :

« le grand défouloir » nous dit-elle.

MMaaiiss aauu ffaaiitt,, qquu’’eenntteenndd--eellllee ppaarr ttrraavvaaiill ?? « En fait,

on définit à l’avance les activités que les enfants

choisissent : PMT (palmes, masque et tuba),

sauvetage ou water-polo ». Cette 3ème activité se

passe dans le petit bain : « les enfants ne sont

pas toujours assez bons nageurs et il faut savoir

pratiquer le rétropédalage ». Explication : « faire

avec les jambes des mouvements comme ceux

de la brasse, mais alternativement et non pas

simultanément ». Ce même mouvement est aussi

utilisé pour le sauvetage.

EEtt dduurraanntt ll''aannnnééee ssccoollaaiirree ?? « Sinon, j’enseigne la

natation aux élèves de CP, CE1 et CM1. On fait

aussi de l’initiation en grandes sections de

maternelle. Et puis encore de l’enseignement

individualisé pour les adultes. Et l’encadrement

d’activités municipales : jardin aquatique,

aquagym. Ou encore l’école de natation pour les

8/12 ans, tous les soirs. Et on doit aussi s’occuper

de la gestion et des commandes du matériel ».

AAuurréélliiee est la secrétaire du

Palais des Sports : elle

travaille directement avec

le responsable. « Le plus

gros du travail, c’est la

gestion du personnel :

établir les plannings de

travail, comptabiliser les heures supplémentaires …

Avec plusieurs équipes à gérer : celles qui ont en

charge l’entretien, la petite maintenance (changer

un interrupteur défectueux, remplacer un verrou

cassé …), le traitement des eaux ... Et aussi

l'ensemble des maîtres nageurs et des chefs de

bassins ».

QQuuooii dd''aauuttrree ?? Elle gère aussi des réservations de

salles, pour les associations qui organisent des

activités au Palais des Sports. « Également les

accidents, lorsqu’il faut prévenir les secours puis

gérer les déclarations aux assurances ».

CCllaauuddiinnee est infir-

mière et MMaarrcc

médecin au centre

médico-sportif, qui

dépend du Centre

Municipal de

Santé. Leur travail

porte sur plusieurs

aspects : « le plus gros, c’est la délivrance de

certificats de non contre-indication à la pratique

d’activités sportives » remarque Claudine. Et le

pic, pour cette activité, va de mai à octobre, au

moment où les gens préparent leurs inscriptions

en vue du début d’année scolaire.

LLee rrôôllee ddee CCllaauuddiinnee ?? « Aider les médecins du

centre : assurer les prévisites médicales, c’est à

dire faire remplir des questionnaires, peser et

mesurer, faire passer des électrocardiogrammes ».

Son travail peut aussi comprendre une partie de

secrétariat : répondre au téléphone, prendre des

rendez-vous, gérer des dossiers … Seconde

activité du centre : les consultations de

traumatologie, pour les victimes d’accidents liés à

la pratique sportive. Les gens peuvent en

particulier recevoir les premiers soins puis bénéficier

d’un suivi. « C’est surtout en début de saison et

au retour des sports d’hiver que les consultations

sont les plus nombreuses » note Claudine.

EEsstt--ccee ttoouutt ?? Non car il y a une autre activité

importante de suivi des sportifs de haut niveau :

« Indispensable pour des gens qui font du sport

entre 8 et 10 fois

par semaine »

affirme Marc. La

visite est donc

beaucoup plus

complète, avec des

examens plus approfondis tels que l’échographie

cardiaque, l’électrocardiogramme d’effort avec

mesure des échanges gazeux, les examens de

sang, des yeux … Et même des dents : « les

problèmes dentaires peuvent entraîner des

déséquilibres et des dysfonctionnements, allant

jusqu’à provoquer par exemple des claquages

musculaires » prévient Marc. « Et il y a aussi une

diététicienne et un psychologue » ajoute

Claudine. Sans oublier des ostéopathes, qui font

leur stage au centre.

BBaakkrriimm est respon-

sable de la sécurité

du Palais des

Sports.

EEsstt--iill ddoonncc aaggeenntt

mmuunniicciippaall ?? Non, il

travaille pour une

société sous contrat avec la ville, qui par exemple

assure aussi la sécurité de fêtes de quartiers. «

Notre rôle » explique-t-il, « c’est de faire respec-

ter le

règlement des lieux publics. En particulier dans

une piscine, où le chahut a vite faire d’entraîner

des accidents. Aussi pour que les personnes qui

viennent nager puissent être tranquilles. Nous

intervenons même lorsque nous jugeons certains

comportements déplacés, irrespectueux. Mais

nous surveillons également le respect des locaux,

afin de prévenir les dégradations, les incivilités.

C’est très vaste » conclue-t-il.

Coralie, Marie et Moniquetravaillent à l'accueil. Ellesreçoivent les gens qui yviennent et les orientent ;elles répondent aussi autéléphone. Elles constatentque « la fréquentation durantl'été, c'est un peu commetoute l'année, mais surtout, ily a beaucoup de gens quiviennent pour faire des passeports ou pour inscrire leursenfants dans les écoles ou les centres de loisirs ».

Joséla et Catherine travaillent à l'accueil du serviceEnfance. « On fait les inscriptions en colonies devacances, en centre de loisirs, pour les départs enséjour et les préinscriptions en maternelle et en primaire. On gère aussi les dossiers de demandes d'aides financières, en fonction de la situation socialedes gens. Il y a tout le temps du monde. Dans l'ensemble

le public est sympa.Parfois c'est un peudur, quand ils veulent des chosesrapidement et qu'ils deviennentagressifs ».Catherine est venuetravailler au service

suite à un accident, après avoir été employée pendant18 ans en crèche et en école maternelle. Joséla étaitassistante dentaire au Centre Municipal de Santé,mais elle a souhaité changer à cause des horaires tardifs. Elle est actuellement en reconversion et,comme elle aime le contact avec le public, elle essaiece poste pour voir si ça lui convient.

Nous voici reçus auservice Archives etDocumentation parLaurence et Élisabeth.Comme l'expliqueL a u r e n c e ,« les archives, ce sonttous les documentsque l'on peut collecter et conserver pour retracer l'histoire. En fait, chacun fait des archives sans lesavoir, simplement en constituant un album photo ».

Mais au service des archives communales deNanterre, on conserve bien d'autres choses. En fait

expliquent Laurence et Élisabeth, « on garde tousles documents que les éluset l'administration commu-nale produisent pour leshabitants. Par exemple, cequi concerne la construction

de la mairie ou l'aménagement des routes. Ou encoretoutes les délibérations du Conseil Municipal, les permis de construire délivrés aux particuliers. Mais cepeut être aussi une simple inscription d’un élève auconservatoire ».

Cela permet en particulierde vérifier des informations,et cela sert à écrirel'Histoire. « Toutes les villesn'ont pas forcément deservice d'archives, car celademande des moyens. Les premiersdocuments que l'on trouve ici datent du 16ème siècle : cesont des registres paroissiaux ». Le service des

archives conserve encored'autres types de documents, comme descartes postales ou despublicités.

Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,

sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie

Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,

sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie

Carte postale du Vieux Nanterre

Vieille affichepublicitaire

Registre de délibérationsdu Conseil Municipal

Promeneurs au parcandré malraux

Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.

Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...

Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.

Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...

super,le staff du stade

direction la mairie

retour à la mairie

3 reporters du Pôle Anim, Nargis,Soukeïna et Florian, sont allésdécouvrir une nouvelle activité :le chanbara.

Merouane, enthousiaste, : « j’ai commencé hier, c’estsuper génial ». Pas trop difficile ? « Non, parfois un peuseulement ». Et Ridha, qui a débuté hier aussi ? : « c’estbien ... Il faut être rapide, ne pas frapper trop fort ».

Sur internet, on trouve plein d’informations : en fait, lechanbara, c’est un genre de films de batailles de sabre. Lenom chanbara vient de la contraction des onomatopées

“chan-chan bara-bara”, qui corres-pondent … au bruitde la lame tranchantla chair ! Bon, pasd’inquiétude, onvous le répète : auPôle Anim, les sabressont en mousse !

Le chanbara estun sport de com-bat japonais. Il sepratique avec uneépée en mousse (traditionnellement en bois) : le Kodachi.L’objectif est de toucher son adversaire pour marquer despoints. Il y a plusieurs zones de touche. Par exemple : Ashi,les jambes, Men, le visage, Tsuki, frappe de la pointe du

sabre à la gorge ou àla poitrine … Pourmarquer un point, ilfaut faire une toucheen prononçant le motcorrespondant. Maisbien sûr l’adversairepeut esquiver.

Qu’en pensent lesp r a t i q u a n t s ?

Premier entraînement

sous la directionde Sébastien

Merouane et Ibrahim se saluentavant d'engager le combat

Au tour de Kader et Walid, sous l'œil d'Ousmane, leur entraîneur

Ça s’escrimeau pôle Anim

Trouvé au marché :un père noël exotique

Partis faire un tour au marché,Mélissy et Julien y ont rencontré un

surprenant personnage.

QQuu’’eesstt--ccee qquuee ll’’AAggoorraa,, ccoommmmeenntt eesstt--eellllee nnééee ??

L’Agora est

un lieu origi-

nal : « on

n’en trouve

pas dans

toutes les

villes, ce

n’est pas

obl igatoire

du point de

vue légal », nous dit sa responsable, Anne-Gaël.

Car, à Nanterre, l’Agora a été créée pour favoriser

le débat démocratique. « Parce que la démocratie

vit grâce aux échanges, aux rencontres, aux

discussions, où l’on confronte les points de vue »

explique Anne-Gaël, qui commente : « on est plus

intelligent à plusieurs que tout seul dans son coin ».

Et elle ajoute : « disposer d’un lieu comme l’Agora

est apparu nécessaire à notre époque, où les gens

s’intéressent de moins en moins à la politique,

participent

peu à la vie

de la cité ...

ils sont

d e v e n u s

méfiants ».

C’est un

lieu de ren-

contre et de

débat pour

inciter les habitants à s’impliquer : les citoyens, les

élus et les services municipaux peuvent organiser

des rencontres sur des thèmes qui les intéressent.

C’est d’ailleurs bien cela que veut dire le mot

Agora, qui vient du grec : dans le berceau de la

démocratie qu’était la Grèce antique, l’Agora était

le lieu de rencontre et de débat entre citoyens.

MMaaiiss ccoommmmeenntt ssuusscciitteerr dduu ddiiaalloogguuee,, dduu ddéébbaatt ??

Pour cela, il faut d’abord être informé : on organise

donc une conférence, ou on met à disposition des

accès à

internet. Et

sur ce der-

nier aspect,

l’un des

rôles de

l ’ A g o r a ,

c’est donc d’apprendre

aux gens à être autonomes

pour s’informer ou, à leur tour,

diffuser des informations,

s’exprimer pour donner

leur point de vue sur ce qui

se passe dans la ville.

C’est pourquoi l’Agora

organise aussi des ateliers

de formation à l’utilisation

d’outils comme, par exemple,

les blogs, les réseaux

sociaux, mais aussi les logiciels de retouche

photo, etc. « À l’Agora, il y a plein d’activités pour

apprendre à ouvrir son regard, son esprit » conclut

Anne-Gaël.

EEsstt--ccee qquuee ççaa

mmaarrcchhee ??

« Il vient

beaucoup de

gens ... Mais

est-ce pour

participer au

débat public ?

Difficile à dire.

Et puis il y a aussi la question de parvenir à diver-

sifier le public : il y a ceux qui viennent spontané-

ment, mais il est aussi nécessaire de toucher les

autres ». Et c’est aussi pour cela que l’Agora orga-

nise, par exemple, des “apéros” musicaux.

MMaaiiss iill nn’’yy aa

ppaass qquuee

cceellaa àà

ll’’AAggoorraa ……

« Effectivement » dit Anne-Gaël, « il y a aussi le

restaurant, que nous avons ouvert, car il était

indispensable pour la convivialité, et le jardin, qui

était derrière le bâtiment dans lequel nous nous

sommes installés. Et pour chacun des deux, nous

avons fait un choix original. Mais je vous laisse les

découvrir » …

Florian est allé à la découverte d'un lieu hors du commun : “la Maison

des initiatives citoyennes”

Visite à l'Agora

Ancienne caserne de pompiers, le bâtiment de l'Agora disposaitd'un jardin. Plutôt que d'en faire un classique espace vert et d'enconfier l'aménagement et l'entretien à une entreprise, il a étéchoisi d'en faire un jardin partagé, ouvert aux habitants, qui vien-nent y cultiver des fleurs et des légumes. Et tout ça sans produitschimiques : que des méthodes naturelles. « Encore une façon d'in-citer à s'informer et de créer de la convivialité et du dialogue »remarque Anne-Gaël : « ils cherchent sur internet et s'échangentdes trucs pour maintenir leurs plantes en bonne santé ».

L'espace restauration de l'Agora a une caractéristique particulière :c'est un restaurant d'insertion. Comme l'explique Adil : « celanous permet de nous former au métier de la restauration et d'avoirune expérience pour pouvoir ensuite évoluer, avoir une secondechance ». Autrement dit, certaines des personnes qui travaillent iciétaient au chômage ; cette activité est pour eux l'occasion de sepréparer afin de pouvoir obtenir un emploi : apprendre un nouveaumétier, retrouver des habitudes de travail. Écoutons à présent VanTam, qui joue à la fois le rôle de chef de cuisine et de formateur :« Ma mission est bien sûr d'enseigner comment préparer les plats,mais pas seulement : je leur apprends aussi à arriver à l'heure, àêtre polis avec les clients, à vivre et travailler ensemble. Tout lemonde a un caractère différent et c'est important de savoir s'unirpour travailler avec les autres ». Et ce n'est pas toujours facile :« en plus d'avoir des personnes, nous avons des nationalités dif-férentes ». Mais pour Van Tam, c'est une vocation : « j'aime cela :j'ai toujours eu une attirance pour travailler dans le social ». Àl'Agora, on pratique la citoyenneté sous toutes ses formes.

Le jardin

Le restaurant

Dans l'Agora : accès à internet,expositions, documentation ...

Van Tam, Thérèse, Adil et Abou

Gaël, chargé d'accompagner la programmation

L’atelier multimédia

Geoffroy et Amandine, respectivement médiateur multimédia et coordinatrice du réseau des acteurs du multimédia

PA4p.qxp 28/07/2010 11:14 Page 2

Page 3: MagAnim

Thaïs, Chira et leur mère Lætitia habitent Rueil,

mais viennent au parc André Malraux car chez eux

il n’y a pas de grand parc. Elles aiment bien le

parc, les jeux, la place qu’il y a et la pelouse (sauf

quand il a y des centres aérés) On peut aussi

donner à manger aux canards. Thaïs aime les

toboggans, mais regrette qu'en ce moment il n’y ait pas de pataugeoire.

Gérard s’est arrêté dans le parc pour lire son journal en rentrant de faire

ses courses à côté de la préfecture. Il habite aux Tours Aillots, mais il

est allé à la préfecture car les 2 marchands de journaux qui étaient

dans son quartier ont fermé. Il trouve le parc sympa, même s’il y vient

assez rarement : « c’est bien pour les enfants qui ne partent pas en

vacances ». D’habitude, il lit aussi le journal sur internet (ce qui est

assez rare pour quelqu’un qui aura 70 ans dans 3 mois). Roxane (à droite, de dos)

accompagne les enfants de

son centre aéré. Et ils en ont

des choses à dire. Comme

Babacar, qui trouve le parc

agréable pour jouer au foot et

pour les aires de jeux. Il n’est pas le seul à aimer venir y

jouer au football : il y aussi Yannis,

Lucas, Breuk, Mathis et Axel. Naomi,

elle, c’est plutôt pour jouer au

Tourniquet. Et Michaël pour faire des

galipettes et des cascades en arrière.

Notre reporter Florian lui donne ici

l'occasion de montrer son talent.

Sophie habite et travaille à Nanterre, au Conseil

Général. Elle prend un moment pour profiter du soleil

dans le parc avant d’aller à son cours d’aquagym.

Elle trouve le parc très sympa, surtout à cette

période avec les canards : « un coin de nature dans

la civilisation » suggère Florian. C’est le seul grand

espace dans Nanterre. Il est bien entretenu et utile pour beaucoup de famil-

les, de jeunes, qui ne partent pas en vacances, qui viennent jouer au foot.

Josiane et Asma (qui n’est pas sur

la photo) viennent souvent avec

les enfants du centre aéré de

l’Étang. Elles trouvent le parc très

agréable pour y faire des jeux, des

piqueniques et des goûters. Elles

apprécient qu’il soit bien entretenu, propre et surveillé.

Antoine fait un repérage pour sa société

de production, qui doit venir prendre des

photos dans le parc pour un catalogue de

vêtements. Il trouve que c’est un endroit

intéressant pour avoir toutes les exposi-

tions possibles. C’est seulement la

deuxième fois qu’il vient ; la première,

c’était parce qu’il y avait des arbres, pour

un autre projet. Il n’habite pas Nanterre, mais y travaille.

Il trouve le parc agréable et apprécie la vue sur la Défense.

Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...

Notre reporter Florian est allé faireun tour au parc André Malraux.Et il y a fait quelques rencontres ...

Reporters : quel est votre rôle ?

Christine Bourcet : Je m'occupe principalementde toutes les questions concernant lesenfants, dans la tranche de 3 à 12 ans. Parexemple pour l'organisation des centres de loisirs, des activités après la classe ... Je suisainsi amenée à conduire le dialogue avec lesassociations nanterriennes sur le projet éducatif de la ville. Mais en temps qu'adjointe,je dois aussi, comme tous mes collègues àtour de rôle, assurer des fonctions plus géné-rales, lorsque je suis de permanence : faire lesmariages, en cas de problème la nuit, me rendre sur les lieux où il s'est produit ...

Nargis : Pourquoi avez-vous choisi ce

métier ?

Christine Bourcet : D'abord, ce n'est pas unmétier : c'est une fonction que l'on exercedurant le temps d'un mandat électoral, c'est àdire 6 ans dans une municipalité. J'ai fait cechoix parce que je suis engagée dans un partipolitique depuis que je suis très jeune et quel'on y propose à certains adhérents de se pré-senter pour être élus. Cela a été mon cas,parce que j'étais très investie et aussi parceque je suis une femme et que la loi imposemaintenant qu'il y en ait autant que d'hommessur les listes électorales.

Soukeïna : Est-ce que vous voyez souvent

le maire ?

Christine Bourcet : Cela dépend des besoins,mais nous nous réunissons au moins une foispar semaine avec l'ensemble des adjoints pourfaire le tour de toutes les questions à traiter.Cela s'appelle le Bureau Municipal.

Nargis : en quoi consiste la journée type

d'une adjointe comme vous ?

Christine Bourcet : C'est variable. Hier parexemple, j'aipassé la journéeà traiter du cour-rier avec masecrétaire. Et j'aipris contact avecla préfecture pourla gestion du dis-positif “réussiteéducative”. En cemoment, commec'est les vacan-ces, je med é p l a c ebeaucoup sur lesanimations dansles quartiers pourvoir si tout se

passe bien, savoir s'il y a de nouveaux besoins ...

Florian : Justement, que pensez-vous du

journal que nous réalisons au Pôle

Animation, durant les vacances ?

Christine Bourcet : C'est bien. Ça donne l'occasion aux jeunes nanterriens de s'exprimer, de prendre la parole. Et ainsi ilsnous donnent leur regard sur ce que fait la mairie, sur des choses que nous ne voyonspas forcément.

Pour continuer le reportage sur la mairie Nargis, Soukeïna et Florian sont

allés interviewer Christine Bourcet, adjointe au maire en charge de l'enfance

Après quelques tours entre les divers étalages, nousvoici arrivés sur un stand magnifique de fruits et légumes, dont l'occupant se présente comme ... « lePère Noël » !

Depuis quand faîtes-vous ce métier ? demandeMélissy. « Ce n’est pas mon métier » ! répond-il, à lasurprise de nos jeunes journalistes. Et il explique : « audépart, j’étais prof de maths ». Nouvelle surprise … « Ce sont les circonstances de la vie : on commencequelque part et on finit ailleurs ».

Est-ce que vous aimez tenir un stand ? Nouvelleréponse surprenante : « pas du tout. Je n’aime pas lecommerce ni l’argent. Ce qui me plaît, ce sont les rap-ports humains. En fait, je vends des produits de qualité,qu’on ne trouve pas partout ».

Quels sont les produits qu’il vend le

plus ? « Je ne peux pas répondre, carbeaucoup sont des produits de saison.Mais ceux qui ne changent pas, ce sontles produits exotiques : on en trouvetoute l’année ».

Justement quels sont ces produits

exotiques ?« Les bananes plantains, lepiment, les patates douces, le manioc,l’igname, le gombo et aussi les fruits dela passion, la mangue, la goyave et lapapaye ». Hum il y a de quoi manger !

Comment se dérou-

lent vos journées ?

« Tous les jours, jeme lève à 2h30 dumatin, et j’arrive surle marché à 5h30. Jereste jusqu’à 14h30.Car je ne fais pas quevendre sur les marchés : il faut

aussi aller chercher la marchandise chez les fournis-seurs, aux halles de Rungis » …

Ne vendez-vous qu’à Nanterre ? « Non aussi àMantes. Au total je fais des marchés 5 jours parsemaine ».

Et si vous nous racontiez ce que vous faisiez avant ...

« Avant de faire le commerce de fruits exotiques, je faisais de l’import en gros, de produits du Sénégal.Surtout du poisson frais : j’achetais tout ce que rapportaient dans leur pirogues, les pêcheurs du port oùj’étais basé, puis j’expédiais le jour même toute cettecargaison par avion pour Paris et je prenais le même vol.À l'arrivée, je récupérais tout mon poisson et, une fois passés les contrôles de douane et des vétérinaires, je levendais sur les marchés. Avec moins de 24 h du producteur au consommateur : le produit était très frais ».

Pourquoi notre “Père Noël” a-t-choisi le commerce

de fruits exotiques ? « Parce que je suis franco-sénégalais », nous raconte-t-il. Eh bien décidément,avec lui, on va de surprise en surprise. Alors si vous allezau marché, passez lui faire un petit coucou …

Je suis « maîtresse nageuse

sauveteuse », rit FFaabbiieennnnee, qui

revendique la version féminine du

nom de son métier.

CCoommmmeenntt ss’’oorrggaanniissee ssaa jjoouurrnnééee ??

Le matin « j'accueille 24 enfants

du Pôle Anim et je m’en occupe

par demi-groupe à tour de rôle :

pendant que l’un travaille, l’autre

joue. En fin dematinée, temps de

jeu libre ». Et le vendredi c’est toute la matinée :

« le grand défouloir » nous dit-elle.

MMaaiiss aauu ffaaiitt,, qquu’’eenntteenndd--eellllee ppaarr ttrraavvaaiill ?? « En fait,

on définit à l’avance les activités que les enfants

choisissent : PMT (palmes, masque et tuba),

sauvetage ou water-polo ». Cette 3ème activité se

passe dans le petit bain : « les enfants ne sont

pas toujours assez bons nageurs et il faut savoir

pratiquer le rétropédalage ». Explication : « faire

avec les jambes des mouvements comme ceux

de la brasse, mais alternativement et non pas

simultanément ». Ce même mouvement est aussi

utilisé pour le sauvetage.

EEtt dduurraanntt ll''aannnnééee ssccoollaaiirree ?? « Sinon, j’enseigne la

natation aux élèves de CP, CE1 et CM1. On fait

aussi de l’initiation en grandes sections de

maternelle. Et puis encore de l’enseignement

individualisé pour les adultes. Et l’encadrement

d’activités municipales : jardin aquatique,

aquagym. Ou encore l’école de natation pour les

8/12 ans, tous les soirs. Et on doit aussi s’occuper

de la gestion et des commandes du matériel ».

AAuurréélliiee est la secrétaire du

Palais des Sports : elle

travaille directement avec

le responsable. « Le plus

gros du travail, c’est la

gestion du personnel :

établir les plannings de

travail, comptabiliser les heures supplémentaires …

Avec plusieurs équipes à gérer : celles qui ont en

charge l’entretien, la petite maintenance (changer

un interrupteur défectueux, remplacer un verrou

cassé …), le traitement des eaux ... Et aussi

l'ensemble des maîtres nageurs et des chefs de

bassins ».

QQuuooii dd''aauuttrree ?? Elle gère aussi des réservations de

salles, pour les associations qui organisent des

activités au Palais des Sports. « Également les

accidents, lorsqu’il faut prévenir les secours puis

gérer les déclarations aux assurances ».

CCllaauuddiinnee est infir-

mière et MMaarrcc

médecin au centre

médico-sportif, qui

dépend du Centre

Municipal de

Santé. Leur travail

porte sur plusieurs

aspects : « le plus gros, c’est la délivrance de

certificats de non contre-indication à la pratique

d’activités sportives » remarque Claudine. Et le

pic, pour cette activité, va de mai à octobre, au

moment où les gens préparent leurs inscriptions

en vue du début d’année scolaire.

LLee rrôôllee ddee CCllaauuddiinnee ?? « Aider les médecins du

centre : assurer les prévisites médicales, c’est à

dire faire remplir des questionnaires, peser et

mesurer, faire passer des électrocardiogrammes ».

Son travail peut aussi comprendre une partie de

secrétariat : répondre au téléphone, prendre des

rendez-vous, gérer des dossiers … Seconde

activité du centre : les consultations de

traumatologie, pour les victimes d’accidents liés à

la pratique sportive. Les gens peuvent en

particulier recevoir les premiers soins puis bénéficier

d’un suivi. « C’est surtout en début de saison et

au retour des sports d’hiver que les consultations

sont les plus nombreuses » note Claudine.

EEsstt--ccee ttoouutt ?? Non car il y a une autre activité

importante de suivi des sportifs de haut niveau :

« Indispensable pour des gens qui font du sport

entre 8 et 10 fois

par semaine »

affirme Marc. La

visite est donc

beaucoup plus

complète, avec des

examens plus approfondis tels que l’échographie

cardiaque, l’électrocardiogramme d’effort avec

mesure des échanges gazeux, les examens de

sang, des yeux … Et même des dents : « les

problèmes dentaires peuvent entraîner des

déséquilibres et des dysfonctionnements, allant

jusqu’à provoquer par exemple des claquages

musculaires » prévient Marc. « Et il y a aussi une

diététicienne et un psychologue » ajoute

Claudine. Sans oublier des ostéopathes, qui font

leur stage au centre.

BBaakkrriimm est respon-

sable de la sécurité

du Palais des

Sports.

EEsstt--iill ddoonncc aaggeenntt

mmuunniicciippaall ?? Non, il

travaille pour une

société sous contrat avec la ville, qui par exemple

assure aussi la sécurité de fêtes de quartiers. «

Notre rôle » explique-t-il, « c’est de faire respec-

ter le

règlement des lieux publics. En particulier dans

une piscine, où le chahut a vite faire d’entraîner

des accidents. Aussi pour que les personnes qui

viennent nager puissent être tranquilles. Nous

intervenons même lorsque nous jugeons certains

comportements déplacés, irrespectueux. Mais

nous surveillons également le respect des locaux,

afin de prévenir les dégradations, les incivilités.

C’est très vaste » conclue-t-il.

Coralie, Marie et Moniquetravaillent à l'accueil. Ellesreçoivent les gens qui yviennent et les orientent ;elles répondent aussi autéléphone. Elles constatentque « la fréquentation durantl'été, c'est un peu commetoute l'année, mais surtout, ily a beaucoup de gens quiviennent pour faire des passeports ou pour inscrire leursenfants dans les écoles ou les centres de loisirs ».

Joséla et Catherine travaillent à l'accueil du serviceEnfance. « On fait les inscriptions en colonies devacances, en centre de loisirs, pour les départs enséjour et les préinscriptions en maternelle et en primaire. On gère aussi les dossiers de demandes d'aides financières, en fonction de la situation socialedes gens. Il y a tout le temps du monde. Dans l'ensemble

le public est sympa.Parfois c'est un peudur, quand ils veulent des chosesrapidement et qu'ils deviennentagressifs ».Catherine est venuetravailler au service

suite à un accident, après avoir été employée pendant18 ans en crèche et en école maternelle. Joséla étaitassistante dentaire au Centre Municipal de Santé,mais elle a souhaité changer à cause des horaires tardifs. Elle est actuellement en reconversion et,comme elle aime le contact avec le public, elle essaiece poste pour voir si ça lui convient.

Nous voici reçus auservice Archives etDocumentation parLaurence et Élisabeth.Comme l'expliqueL a u r e n c e ,« les archives, ce sonttous les documentsque l'on peut collecter et conserver pour retracer l'histoire. En fait, chacun fait des archives sans lesavoir, simplement en constituant un album photo ».

Mais au service des archives communales deNanterre, on conserve bien d'autres choses. En fait

expliquent Laurence et Élisabeth, « on garde tousles documents que les éluset l'administration commu-nale produisent pour leshabitants. Par exemple, cequi concerne la construction

de la mairie ou l'aménagement des routes. Ou encoretoutes les délibérations du Conseil Municipal, les permis de construire délivrés aux particuliers. Mais cepeut être aussi une simple inscription d’un élève auconservatoire ».

Cela permet en particulierde vérifier des informations,et cela sert à écrirel'Histoire. « Toutes les villesn'ont pas forcément deservice d'archives, car celademande des moyens. Les premiersdocuments que l'on trouve ici datent du 16ème siècle : cesont des registres paroissiaux ». Le service des

archives conserve encored'autres types de documents, comme descartes postales ou despublicités.

Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,

sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie

Les reporters du Pôle Anim, Juliette, Lucas,Florian et Amandin,

sont allés voir ce qui sepasse à la Mairie

Carte postale du Vieux Nanterre

Vieille affichepublicitaire

Registre de délibérationsdu Conseil Municipal

Promeneurs au parcandré malraux

Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.

Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...

Tout le monde apprécie de profiter du Palais des Sports.

Mais comment cela se passe-t-il dans les coulisses ?Florian a mené l'enquête ...

super,le staff du stade

direction la mairie

retour à la mairie

3 reporters du Pôle Anim, Nargis,Soukeïna et Florian, sont allésdécouvrir une nouvelle activité :le chanbara.

Merouane, enthousiaste, : « j’ai commencé hier, c’estsuper génial ». Pas trop difficile ? « Non, parfois un peuseulement ». Et Ridha, qui a débuté hier aussi ? : « c’estbien ... Il faut être rapide, ne pas frapper trop fort ».

Sur internet, on trouve plein d’informations : en fait, lechanbara, c’est un genre de films de batailles de sabre. Lenom chanbara vient de la contraction des onomatopées

“chan-chan bara-bara”, qui corres-pondent … au bruitde la lame tranchantla chair ! Bon, pasd’inquiétude, onvous le répète : auPôle Anim, les sabressont en mousse !

Le chanbara estun sport de com-bat japonais. Il sepratique avec uneépée en mousse (traditionnellement en bois) : le Kodachi.L’objectif est de toucher son adversaire pour marquer despoints. Il y a plusieurs zones de touche. Par exemple : Ashi,les jambes, Men, le visage, Tsuki, frappe de la pointe du

sabre à la gorge ou àla poitrine … Pourmarquer un point, ilfaut faire une toucheen prononçant le motcorrespondant. Maisbien sûr l’adversairepeut esquiver.

Qu’en pensent lesp r a t i q u a n t s ?

Premier entraînement

sous la directionde Sébastien

Merouane et Ibrahim se saluentavant d'engager le combat

Au tour de Kader et Walid, sous l'œil d'Ousmane, leur entraîneur

Ça s’escrimeau pôle Anim

Trouvé au marché :un père noël exotique

Partis faire un tour au marché,Mélissy et Julien y ont rencontré un

surprenant personnage.

QQuu’’eesstt--ccee qquuee ll’’AAggoorraa,, ccoommmmeenntt eesstt--eellllee nnééee ??

L’Agora est

un lieu origi-

nal : « on

n’en trouve

pas dans

toutes les

villes, ce

n’est pas

obl igatoire

du point de

vue légal », nous dit sa responsable, Anne-Gaël.

Car, à Nanterre, l’Agora a été créée pour favoriser

le débat démocratique. « Parce que la démocratie

vit grâce aux échanges, aux rencontres, aux

discussions, où l’on confronte les points de vue »

explique Anne-Gaël, qui commente : « on est plus

intelligent à plusieurs que tout seul dans son coin ».

Et elle ajoute : « disposer d’un lieu comme l’Agora

est apparu nécessaire à notre époque, où les gens

s’intéressent de moins en moins à la politique,

participent

peu à la vie

de la cité ...

ils sont

d e v e n u s

méfiants ».

C’est un

lieu de ren-

contre et de

débat pour

inciter les habitants à s’impliquer : les citoyens, les

élus et les services municipaux peuvent organiser

des rencontres sur des thèmes qui les intéressent.

C’est d’ailleurs bien cela que veut dire le mot

Agora, qui vient du grec : dans le berceau de la

démocratie qu’était la Grèce antique, l’Agora était

le lieu de rencontre et de débat entre citoyens.

MMaaiiss ccoommmmeenntt ssuusscciitteerr dduu ddiiaalloogguuee,, dduu ddéébbaatt ??

Pour cela, il faut d’abord être informé : on organise

donc une conférence, ou on met à disposition des

accès à

internet. Et

sur ce der-

nier aspect,

l’un des

rôles de

l ’ A g o r a ,

c’est donc d’apprendre

aux gens à être autonomes

pour s’informer ou, à leur tour,

diffuser des informations,

s’exprimer pour donner

leur point de vue sur ce qui

se passe dans la ville.

C’est pourquoi l’Agora

organise aussi des ateliers

de formation à l’utilisation

d’outils comme, par exemple,

les blogs, les réseaux

sociaux, mais aussi les logiciels de retouche

photo, etc. « À l’Agora, il y a plein d’activités pour

apprendre à ouvrir son regard, son esprit » conclut

Anne-Gaël.

EEsstt--ccee qquuee ççaa

mmaarrcchhee ??

« Il vient

beaucoup de

gens ... Mais

est-ce pour

participer au

débat public ?

Difficile à dire.

Et puis il y a aussi la question de parvenir à diver-

sifier le public : il y a ceux qui viennent spontané-

ment, mais il est aussi nécessaire de toucher les

autres ». Et c’est aussi pour cela que l’Agora orga-

nise, par exemple, des “apéros” musicaux.

MMaaiiss iill nn’’yy aa

ppaass qquuee

cceellaa àà

ll’’AAggoorraa ……

« Effectivement » dit Anne-Gaël, « il y a aussi le

restaurant, que nous avons ouvert, car il était

indispensable pour la convivialité, et le jardin, qui

était derrière le bâtiment dans lequel nous nous

sommes installés. Et pour chacun des deux, nous

avons fait un choix original. Mais je vous laisse les

découvrir » …

Florian est allé à la découverte d'un lieu hors du commun : “la Maison

des initiatives citoyennes”

Visite à l'Agora

Ancienne caserne de pompiers, le bâtiment de l'Agora disposaitd'un jardin. Plutôt que d'en faire un classique espace vert et d'enconfier l'aménagement et l'entretien à une entreprise, il a étéchoisi d'en faire un jardin partagé, ouvert aux habitants, qui vien-nent y cultiver des fleurs et des légumes. Et tout ça sans produitschimiques : que des méthodes naturelles. « Encore une façon d'in-citer à s'informer et de créer de la convivialité et du dialogue »remarque Anne-Gaël : « ils cherchent sur internet et s'échangentdes trucs pour maintenir leurs plantes en bonne santé ».

L'espace restauration de l'Agora a une caractéristique particulière :c'est un restaurant d'insertion. Comme l'explique Adil : « celanous permet de nous former au métier de la restauration et d'avoirune expérience pour pouvoir ensuite évoluer, avoir une secondechance ». Autrement dit, certaines des personnes qui travaillent iciétaient au chômage ; cette activité est pour eux l'occasion de sepréparer afin de pouvoir obtenir un emploi : apprendre un nouveaumétier, retrouver des habitudes de travail. Écoutons à présent VanTam, qui joue à la fois le rôle de chef de cuisine et de formateur :« Ma mission est bien sûr d'enseigner comment préparer les plats,mais pas seulement : je leur apprends aussi à arriver à l'heure, àêtre polis avec les clients, à vivre et travailler ensemble. Tout lemonde a un caractère différent et c'est important de savoir s'unirpour travailler avec les autres ». Et ce n'est pas toujours facile :« en plus d'avoir des personnes, nous avons des nationalités dif-férentes ». Mais pour Van Tam, c'est une vocation : « j'aime cela :j'ai toujours eu une attirance pour travailler dans le social ». Àl'Agora, on pratique la citoyenneté sous toutes ses formes.

Le jardin

Le restaurant

Dans l'Agora : accès à internet,expositions, documentation ...

Van Tam, Thérèse, Adil et Abou

Gaël, chargé d'accompagner la programmation

L’atelier multimédia

Geoffroy et Amandine, respectivement médiateur multimédia et coordinatrice du réseau des acteurs du multimédia

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Page 4: MagAnim

Ça s’active au pôle AnimLe groupe qui a choisi

les jeux de société :

Inès en rose, Léna en

gris, Théo en rouge,

Dahlil en noir, Joël en

marron et Samir

l'animateur.

Rania en rose,

Myriam avec le

T-shirt noir et blanc

et Ines en blanc

Aziz avec son œuvre d’art

2ème journée d'ouverture pour les vacances : Vivory, Rita et Amel sont allés prendre la température des activités : jeux de société, linogravure, customisation et tennis.

Les jeunes Nanterriens qu'ils ont rencontrés connaissent le pôle depuis plus ou moins longtemps. Léna esttoute nouvelle : elle vient juste depuis l'ouverture. Pareil pour Aziz : « ça fait 2 jours ». Dahlil fréquente lui lePôle depuis janvier : la première fois, c'était « pour suivre un copain ». Rania « depuis les vacances de prin-temps ». Par contre, Théo et Malik sont des habitués : le premier vient depuis 1 an et le second 2.Manifestement, ils s'y plaisent …

Comment l'ont-ils découvert ? Aziz : « c'est ma mère : elle trouvait que je restais trop sur l'ordi ». Rania,c'est par « une affiche » et Malik « par la Mairie ».

Pourquoi viennent-ils ? Aziz : « parce que sinon j'ai rien à faire et pour patienter avant que je parte enTunisie ». Malik, c'est plutôt « pour m'amuser », tout comme Rania, qui apprécie aussi qu'il y ait

« beaucoup de sports ». Ce qui ne l'empêche pas de participer à d'autres activités, comme ce matin la customisation.

Et justement, comment choisissent-ils leur activité ? Aziz a pris linogravure « pour découvrir une nouvelle activité ».Rania, « pour rendre mes habits stylés ». Effectivement une bonne raison pour laisser le sport de côté ! Et Théo, « pour mevenger de Samir », l'animateur des jeux de société ! Il a sans doute perdu quelques parties contre lui …

Et les animateurs au fait, qu'est-ce qui les motive ? Samir « aime faire découvrir les jeux de société aux enfants ». Ons'en serait douté … Et Cécile : « enseigner la customisation ». Mais c'est quoi au fait ? « On décore des vêtements avec dustrass, des paillettes ». Quant à Antoine, qui anime ce matin l'activité tennis, il a une préférence pour « le roller, la natation,

la gym et le rugby ». Ça ne doit pas être son jour, là …

En tous cas, ils aiment ce qu'ils font, car ce ne sont pas des novices. Samir : « ça fait 4 ans ». On comprendqu'il soit difficile à battre. Pareil pour Antoine. Et Cécile, 1 an ½.

Allez dernière question : qu'est-ce qu'on pourrait améliorer ? Aziz : « je voudrais plus de sorties, des visitesdans les musées ». Dahlil trouve qu'il faudrait « acheter des nouveaux jeux de société ». Et Rania : « terminerplus tard, car on fait pas assez d'activités ».

Stylés les habits !

Lina et Anastasia nous font découvrir l’atelier Balafon, animé par Lansiné, musicien traditionnel originaire de Guinée, et Anne-France, de la Maison de la Musique de Nanterre.

Lansiné est griot. Comme l’explique Anne-France : « les griots sontaussi identifiés comme les “bibliothèques” du village. Mais il ne faut pasles confondre avec des conteurs. Ce statut se transmet de génération engénération. Les personnes n’ayant guère de parent griot ou griotte nepeuvent donc pas le devenir ».Le balafon avec lequel il s’accompagne, est l’ancêtre du xylophone.Lansiné est venu en France jouer avec des instruments accordés àl’Européenne. « Les notes sont plusrapprochées et plus nombreuses chezeux, ce qui fait plus harmonieux » nous ditAnne-France. Lansiné revient de sonpays, où s’est récemment produit un coupd’état. Il y était allé pour fabriquer desbalafons lui servant ainsi à enseigner enFrance. « On avait un peu peur qu’il nerevienne pas » avoue Anne-France. Desbalafons qu’il a fabriqués, aidé de safamille, avec du bois mort trouvé dans les

forêts. Chaquemorceau queLansiné faitapprendre àses élèvesraconte quel-que chose.

Qu’en pensentles partici-pants ? Inès et Karine affirment elles aussi que « la mélodie est belle ».Est-ce facile de jouer de cet instrument ? « Oui, en tous cas c’est mieuxque la flûte, c’est plus facile. Au début, c’était énervant parce qu’on n’yarrivait pas, mais une fois qu’on sait en jouer, c’est cool » nous informeSalaheddile. Anne-France nous raconte, qu’une année Lansiné a appris àses élèves à jouer leur prénom avec le balafon. « Ça ne faisait pas vrai-ment de mélodie accordée car chacun a son propre prénom, mais ilsétaient fiers de savoir le dire en langue musicale » ajoute-t-elle. Le balafon attire certains élèves, car ils ne connaissent pas cet instrumentet qu’ils aimeraient le découvrir tout en changeant d’activité. Pour beaucoup d’entres eux, c’est la première fois qu’ils en jouent, « c’estsympa, ça fait plaisir d’en jouer. Et on rigole bien » … Effectivement ilsont l’air d’apprécier.

Antoine, le Raphaël

Nadal du Pôle

à fond les balafons

h t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e th t t p : / / p o l e a n i m . n a n t e r r e . n e t

Nos reporters, Anastasia, Lina etMelissy, sont allées faire une nouvelle

enquête au parc André Malraux.Or elles ont déjà acquis une certaineexpérience et, comme il faut que tout

le monde s'exprime, elles ont décidéde donner la parole ... aux oiseaux !

drôles d’oiseaux

Eh, l’minus !t’as rien à m’filer ?

Quoi !T’as rien ?!!

Eh, Fred !Amène-toi, onva s’occuper

de lui

Le dernierqui trouve est ...

une poule mouillée !

Eh, les gars !Attendez-moi

Ha ha, c’estmoi le plusacrobate

Uh ... riendans la cervelle

Miam ! J’aibien mangé ... Oh, toi là !

Je t’ai vu alorsme touche

pas !

T’arrêtesde me suivre !

Mais nonc’est toi !

Allez hop !Un plongeon styleMichaël Phelps

Aïe !Je me suis misun mauvaistorticolis

Non mais !Il allait salir mes

jolis pieds !

Bon allezune petite pause

yoga ...Trop triste

qu’on ait perdu lacoupe du monde ...

Contrôle !Vous avez vos

papiers ?

Maman !Où tu vas ?

Z’auriezpas vu monbiberon ?

Z’ai cru voirun rrros minet !Je suis

le roi du moooonde !

Non maisest-ce que j’ai une têteà manger du fromage ?

En plus, ça pue !

Ça y est là,j’en vois un qui

va commettre uneinfraction

Et vousespérez me faire

croire que vous n’étiezpas en excès de

vitesse

Bon, maisd’abord, faut pasqu’il me repère

Ouh là !Ça a l’air super

profond ...

Ben disdonc ! Il ne sait

même pas tenir unappareil photo ...

Attends,je dois bien

avoir un moded’emploi

Hi hi ...Trop nul !

Dès la premièrerencontre,

on voit bienqu’ici, ça ne

rigole pas

Un peu plus loin :s’agit-il d’oies

ou de canards ?En fait, à les

écouter ...

Ah ! Des canards,

en voilà ...

Le parc, ce n’est pas la jungle :

l’ordre etla sécurité

sont assurés

Et la protectiondes plus faibles

aussi ...

Au détourd’un bosquet,

voici le maîtredes lieux

Mais il fait moins le fierune fois revenu sur terre

Enfin une rencontre familèrenous indique qu’on est

sur le chemin de retourà la civilisation

Et là aussi

Anim

atio

n at

elie

rs,c

once

ptio

n et

réal

isat

ion

grap

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