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N°148 MAI 2016 librairiedialogues.fr

mai 2016… · 2016. 5. 3. · Philippe Claudel auteur du roman L’arbre du pays Toraja Éd. Stock. Lettre de Dialogues Mai 2016 ... pour les petits 3 les rencontres de mai mari

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  • Mai 2016

    N ° 1 4 8

    mai 2016

    librairiedialogues.fr

  • mai 1976... mai 2016.Cela fait 40 ans que la librairie Dialogues a ouvert ses portes. Un anniversaire que nous serons ravis de fêter avec vous tous, qui avez contri-bué à faire rayonner la librairie dans la ville, à en faire un lieu convivial, ouvert à tous, un lieu de débats et d’échanges, un havre de lecture aussi.

    merci !

    L’équipe de la librairie Dialogues.

    Édi t

    Les rencontres de mai

    Les rencontres au café

    40 ans de la librairie Dialogues

    Dialogues Musiques

    Autres événements

    Les conseils des libraires

    Nouveautés aux Éditions Dialogues

    Focus sur les Éditions de Minuit

    Les enfants de Dialogues

    Les dédicaces de mai

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    Exposition au café

    La littérature, c’est aussi une confrontation avec le réel dans ce qu’il a de plus pointu, de plus cou-pant parfois. Mais curieusement, en affrontant la maladie et la mort littérairement dans ce texte, je me suis rendu compte qu’agissant en négatif, le livre devenait une sorte de célébration de la vie. »

    Philippe Claudel auteur du roman L’arbre du pays Toraja Éd. Stock

  • Lettre de Dialogues Mai 2016

    Samedi 30 avrilÀ partir de 14 h

    dÉdiCaCe - jeunesseSophie LarocheLes enquêtes d’Anatole Bristol. Marabout et bouts de mystère Éd. Auzou

    Lundi 2 mai i 18 h

    thÉâtremarie-Noëlle Dibouès & Clarence Sophie DanyLecture des Sonnets de Shakespeare

    Mardi 3 mai i 18 h

    tÉmoignageClément moutiezMa sœur, cette fée carabossée Éd. Montparnasse / Carnets nord

    Jeudi 12 mai i 18 h

    ethnologieTyphaine CannSecrets d’épaves Éd. PUR

    Samedi 14 maiDe 11 h à 12 h

    jeuxPrésentation des jeux Klask ar Ger & Din an Dorn

    Mardi 17 mai i 18 h

    littÉratureaxel KahnÊtre humain, pleinement Éd. Stock

    Jeudi 19 mai i 18 h

    littÉraturemaylis de KerangalUn chemin de tables Éd. Seuil

    Vendredi 20 mai i 18h

    littÉratureSorj ChalandonProfession du père Éd. Grasset

    Samedi 21 maiÀ partir de 14 h 30

    dÉdiCaCe - jeunessemalika FerdjoukhLa bobine d’Alfred Éd. École des loisirs

    Lundi 23 mai i 17 h

    40 ans de la librairie

    Mardi 24 mai i 18 h

    littÉratureÉrik OrsennaL’origine de nos amours Éd. Stock

    Mercredi 25 mai i 18 h

    Photo-leCtureXavier Zimbardo

    Jeudi 26 mai i 18 h

    PolitiqueJean-Louis LavilleLes gauches du XXIe siècle. Un dialogue Nord-Sud Éd. Le Bord de l’eau

    Samedi 28 maiDe 10 h 30 à 11 h 30

    jeunesseIl était une fois… #4 Lecture à haute voix pour les petits

    3

    les rencontres de mai

    mariNe cariou

    exPo

  • Lettre de Dialogues Mai 20164

    Focus sur les éditions de minuit

    depuis leur création en 1941, les Éditions de minuit n’ont cessé de marquer la littérature française et son histoire : par leurs textes, par leurs combats, par leurs engagements. Pour cette lettre- anniversaire à l’occasion des 40 ans de la librairie dialogues, henri Causse, administrateur des Éditions de minuit, a accepté de répondre à nos questions. et c’est avec une grande joie que nous vous présentons ce focus qui nous tient beaucoup à cœur.

    entretien avec henri Caussehenri Causse, vous êtes administrateur des Éditions de minuit. Comment nous présente-riez-vous cette magnifique maison ?

    Je ne répondrai pas vraiment à cette question. Ce serait à l’éditrice et la pdg, Irène Lindon. Mais sa réponse habituelle est « je n’ai aucune déclaration à faire. Un éditeur, ça lit et ça publie ». Disons sim-plement que les Éditions de Minuit créées après la clandestinité en 1945, sont restées une petite maison de 9 personnes, qui publie en moyenne 12 à 15 livres par an et dont le fonds assure deux tiers de son chiffre d’affaires.

    Comment le nom des Éditions de minuit a-t-il été choisi ?

    Vercors dans ses mémoires sur la créa-tion des éditions clandestines (La Ba-taille du silence, Minuit, 1992) écrit : « Autre problème : les éditions non plus n’ont pas de nom. Nous en essayons

    quelques-uns : Éditions Souterraines, Éditions des Catacombes (et je songe à faire clicher, comme marque de fabrique, la gravure qui, dans l’Histoire populaire de la France éditée jadis par mon père –

    on la trouvera en fin du présent volume – illustre l’épisode de Sabinus,

    ce résistant gaulois que sa femme Eponine vient nour-rir chaque jour, pendant neuf ans, dans la cave profonde où il se cache sous les ruines croulantes

    de lierre, et que des lé-gionnaires romains, là-haut,

    sont sur le point de découvrir) Éditions de la Liberté, Éditions du

    refus… Mais un jour, rue Bonaparte, - je jouais avec des mots : l’ombre, la nuit, minuit – sur ce dernier me reviennent soudain un titre de Duhamel, un autre de Mac Orlan… La Confession de Minuit… La Tradition de Minuit… Bon sang, mais voilà ce qu’il nous faut : Les Éditions de Minuit ! j’en suis si enchanté que je file aussitôt chez Lescure qui n’en est pas moins heureux que moi. »

    La librairie a aussi un autre rôle, celui de tirer vers le haut la vie culturelle

    de sa ville, de ses habitants.

  • Mai 2016

    depuis leur création en 1941 pendant l’occupation allemande, les Éditions de minuit n’ont cessé de marquer la littérature française et son histoire. Pendant plus de 50 ans, elles ont été dirigées par jérôme lindon. Pourriez-vous nous dire quelques mots de son héritage politique et éditorial ?

    C’est aux personnes extérieures à la mai-son d’édition, de répondre. Mais, puisqu’il le faut, citons ses engagements pour la liberté d’expression et de publica-tion lorsqu’elle était menacée, notamment durant la guerre d’Algérie (9 ouvrages saisis), ses choix éditoriaux exigeants d’auteurs souvent refusés par ses confrères, Beckett étant le plus célèbre, son combat pour le prix unique dans les années 70, son soutien aux librairies par la création de l’ADELC.

    Comment parvient-on à prolonger un tel héritage au fil des années et des styles littéraires ?

    On ne prolonge pas un héritage, au mieux on essaie d’en être digne par le choix des parutions. Il faut laisser passer une trentaine d’années pour savoir si ces choix étaient pertinents.

    Vercors, samuel beckett, marguerite duras, alain robbe-grillet, Claude simon... le catalogue des Éditions de minuit est impressionnant. quels sont les livres qui ont, pour vous, marqué l’histoire de la maison ?

    Jérôme Lindon a souvent dit qu’il était devenu éditeur début 50 lorsqu’il a reçu le manuscrit de Molloy de Samuel Beckett. Donner une liste de livres qui ont marqué l’histoire de Minuit serait fas-tidieux et injuste pour les titres non cités. C’est à vous, libraires, de faire ce choix. Si je dois donner quelques titres en litté-rature uniquement : la trilogie de Samuel Beckett, Molloy, Malone meurt, L’Innom-mable, La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet, La Route des Flandres de Claude Simon,

    Le Méridien de Greenwich et Cherokee de Jean Echenoz, Moderato cantabile et L’Amant de Marguerite Duras, La Salle de bain de Jean-Philippe Toussaint, Ap-prendre à finir de Laurent Mauvignier, Ci-néma de Tanguy Viel.

    Cette histoire, elle est toujours en marche, et de nouveaux auteurs naissent et grandissent au sein des éditions de minuit. qu’est-ce qui réunirait tous ces auteurs selon vous, et quelle serait alors la définition de

    votre ligne éditoriale ?

    Ce qui réunit les nouveaux auteurs, c’est sûrement la confiance qu’ils font à la mai-son pour donner le maximum de chance à leurs livres et, peut-être, se reconnaître,

    dans leurs aînés. Quant à la ligne éditoriale, Irène Lindon

    parle d’« une recherche d’une voix ».

    Être éditeur, c’est être au cœur de la chaîne du livre, entre les auteurs et les libraires. et le lien entre l’édition et la librairie est très fort. en quoi est-il crucial, selon vous ?

    Jérôme Lindon dans les années 70 avait compris dans sa croisade pour le prix unique l’importance de garder, de renfor-cer, de créer un réseau de librairies de qua-lité pour permettre la création de nouveaux auteurs. D’où son expression « librairie de création » ou « libraire créateur de son ».

    depuis 1976, vous avez vu naître et grandir dialogues, mais aussi d’autres belles librairies en France, qui défendent une idée commune de la librairie indépendante. quel est votre regard sur cette idée de la librairie actrice de la cité ?

    La librairie, actrice de la cité, c’est évi-demment vrai. On dit également « créa-teur de lien social ». Tout commerce dans la cité joue ce rôle. La librairie a aussi un autre rôle, celui de tirer vers le haut la vie culturelle de sa ville, de ses habitants et parfois en étant minoritaire.

    Ce qui réunit les nouveaux auteurs, c’est sûrement la

    confiance qu’ils font à la maison.

    Lettre de Dialogues 5 Mai 2016

  • la librairie dialogues est intimement liée à la ville de brest. brest, dont plusieurs auteurs des éditions de minuit sont originaires : alain robbe-grillet, tanguy Viel. avez-vous de ce fait un lien particulier à cette ville ?

    Un lien particulier avec la ville de Brest ? Oui, parce qu’il existe Dialogues, der-nière librairie de qualité avant New York, librairie qui a fait que Brest peut être au même niveau que Bordeaux avec Mollat ou Toulouse avec Ombres blanches. Oui, parce que je m’y suis promené avec Alain Robbe-Grillet lorsqu’il a publié Le Miroir

    qui revient en 1985, promenade qui s’est terminée par une réception à la librairie Dialogues. Et, vingt-quatre ans après, Brest réapparaît sous un autre jour dans le roman de Tanguy Viel, Paris-Brest.

    selon vous, aujourd’hui, quels sont les grands enjeux auxquels doivent faire face la librairie et l’édition ?

    Je répondrai pour la librairie : maîtriser la surproduction, accueillir les nouveaux auteurs, avoir une économie de péréqua-tions. Et c’est également vrai pour l’édition.

    q u e l qu e s P a

    r u t i o ns

    i n C o n to u r n a

    b l e s

    sélectionner six titres incontournables parmi le catalogue des Éditions de minuit, c’est nécessairement être confronté à des choix impossibles.

    À cette sélection, nous aurions aimé ajouter les livres de samuel beckett et Claude simon, qui ont reçu respectivement le prix nobel de littérature en 1969 et 1985.

    dire l’attachement particulier de la librairie à alain robbe-grillet, tanguy Viel, jean rouaud, michel serres.

    Vous parler de jean echenoz, qui a reçu le prix goncourt en 1999, pour je m’en vais.

    Vous dire quelques mots, enfin, de l’amant, de marguerite duras, un indéniable incontournable.

    Lettre de Dialogues Mai 20166

  • Bernard-Marie Koltès dans la solitude des champs de coton

    Sur un terrain désert, si-lencieux, un lieu qui in-terdit l’indifférence ou le détour, deux hommes se font face, découvrent l’hostilité. Cette pièce a

    été créée en février 1987, au théâtre des Nanterre-Amandiers, dans une mise en scène de Patrice Chéreau.

    Laurent Mauvignier apprendre à finir

    Il avait dit : ici, je n’en peux plus. Avec toi je ne peux plus. Alors après son ac-cident, les semaines dans la chambre blanche, son retour à la maison pour la

    convalescence, ça a été comme une nouvelle chance pour elle, pour eux. Elle a repris confiance et elle s’est dit, je serai celle qui donnera tout, des fleurs, mon temps, tout. Pour que tout puisse recommencer.

    Gilles Deleuze et Félix Guattari mille plateaux

    Chaque thème de ce livre est censé constituer un « plateau », c’est-à-dire une région continue d’in-tensités. Le raccordement des régions se fait à la fois

    de proche en proche et à distance, suivant des lignes de rhizome, qui concernent les éléments de l’art, de la science et de la politique.

    Jean-Philippe Toussaint Faire l’amour

    C’est l’histoire d’une rup-ture amoureuse, une nuit, à Tokyo. C’est la nuit où nous avons fait l’amour ensemble pour la dernière

    fois. Mais combien de fois avons-nous fait l’amour ensemble pour la dernière fois ? Je ne sais pas, sou-vent.

    Christian Gailly un soir au club

    Simon Nardis, technicien chauffagiste marié et an-cien pianiste de jazz, a en-vie de se remettre à jouer. Un soir, dans un club de jazz de province, loin de

    son épouse, il rencontre une an-cienne chanteuse, Debbie.

    Charlotte Delbo aucun de nous ne reviendra

    Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Com-piègne pour Auschwitz.

    Aucun de nous ne reviendra est, plus qu’un récit, une suite de mo-ments restitués. Ils se détachent sur le fond d’une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l’ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d’intensité au-delà duquel il ne reste que l’inconscience ou la mort. Elle n’a pas voulu racon-ter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n’est plus de place en ces lieux pour l’individu.

  • Lettre de Dialogues Mai 20168

    Formée au conservatoire de Rennes, Marie Noëlle Dibouès a été comédienne dans la troupe de Bernard Lotti au Théâtre de L’instant pendant une dizaine d’années à Brest. Elle a rejoint le Théâtre d’Ici et Là dès sa création. Elle enseigne le théâtre depuis une vingtaine d’années en Bretagne. Clarence Sophie Dany est comédienne, metteur en scène, auteur et intervenante théâtre. Franco-australienne, elle est parfaitement bilingue. Elle a été formée au Drama Studio comme actrice et au National Institute of Dramatic Art (NIDA) pour la partie mise en scène. Depuis son arrivée en France en 2008, elle a créé la Cie de Théâtre d’Ici et Là avec laquelle elle a monté successivement Les anciens des baraques et Un chant de Noël.

    Longtemps considé-rés comme des amours vécus par l’auteur lui-même, les Sonnets de Shakespeare résonnent avec une infinie justesse et débordent de sensua-lité et de réalisme.

    Assister à une lecture des Sonnets de Shakespeare telle que nous le pro-posent Marie-Noëlle Di-bouès et Clarence Sophie

    Dany sera assurément une expérience originale et passionnante ! Ces Sonnets seront récités en français et en anglais pour en saisir tout leur sens mais aussi toute la musicalité de l’écriture shakespearienne.

    La lecture sera suivie d’un échange avec les deux comédiennes.

    Lecture des Sonnets de Shakespeare

    Lundi 2 mai I 18 h

    re nC ontre t h É ât r e

    danyClarence sophiemarie-noëlle

    dibouès

  • Lettre de DialoguesMai 2016 Mai 20169

    moutiezClément

    Clément Moutiez, journaliste pigiste, a 31 ans et vit entre Paris et Rennes. Ma sœur, cette fée carabossée est son premier ouvrage, un récit intime et drôle dans la lignée de Jean-Louis Fournier.

    « Dis, c’est comment dans ta tête ? Il pleut, il vente, ça cogne, ça tam-bourine, ça tempête ou bien c’est calme, plat, doux, blanc, pur, coton-neux, résonnant. Je te scannérise le cerveau depuis des années, mais je ne comprends pas ce que j’y vois, ce que je n’y vois pas. Comme un buffet renversé où les ti-roirs pendent, brinqueba-lants. Un distributeur de bonbons, sur lequel la ti-rette fait résistance. Il me faut un télescope ou un microscope pour y voir à l’intérieur ? »

    Clément avait sept ans lorsque ses parents déci-dèrent d’adopter, et qu’il rencontra pour la pre-mière fois sa petite sœur. Domitille, six semaines, trisomique. Elle a au-jourd’hui vingt-six ans et a « dynamité » leur exis-tence.

    Avec humour et émotion, Clément nous fait par-tager leur vie de famille faite de grands question-nements et de scènes cocasses. Un récit poli-tiquement incorrect qui respire la tolérance et l’amour fraternel.

    ma sœur, cette fée carabossée Éd. Montparnasse / Carnets nord

    Mardi 3 mai I 18 h

    re nC ontre t É m o i g n a g e

  • Lettre de Dialogues Mai 201610

    re nC ontre e t h n o l o g i e

    Canntyphaine

    Typhaine Cann est née à Brest en 1986. Une brève période « d’exil » en région parisienne lorsqu’elle était enfant lui a très tôt fait prendre la mesure de son attache-ment à sa région natale. C’est son père qui lui a transmis son amour de la mer et lui a fait découvrir le « monde de la plongée ». Ce travail sur la mémoire est donc aussi un travail de mémoire, un dialogue entre l’apprenti ethnologue et l’enfant qu’il a été.

    Comment le statut des objets « repris » à la mer a-t-il évolué sur nos côtes au cours des derniers siècles ?

    Si les images sous-ma-rines font partie de notre quotidien, il n’y a pas si longtemps, l’océan était un domaine insondable, auquel on ne se mesurait pas sans crainte.

    Aujourd’hui pourtant le rap-port tend à s’inverser car c’est désormais l’homme qui est censé représenter une menace pour l’océan. La création d’une Aire marine protégée participe

    d’un système global d’or-ganisation des rapports à l’espace et au temps, dans lequel s’insère la patrimo-nialisation des épaves.

    À mi-chemin entre « tro-phées » et « reliques », les souvenirs collectés en plongée reflètent l’in-fluence de mécanismes d’identification au groupe (aux lieux, à leur histoire) plus ou moins conscients et en tout cas toujours ambigus, le trouble étant ici renforcé par une fasci-nation inavouable pour les ambiances macabres que les naufrages contribuent à alimenter.

    Secrets d’épaves Éd. PUR

    Jeudi 12 mai I 18 h

  • Lettre de DialoguesMai 2016 Mai 201611

    re nC ontre l i t t É r at u r e

    kahnaxel

    Axel Kahn, médecin et généticien, est également un essayiste renommé. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres dont plusieurs ont été des best-sellers, notam-ment Et l’homme dans tout ça ? (NiL, 2000), L’Homme, ce roseau pensant (NiL, 2007) et Pensées en chemin. Ma France, des Ar-dennes au Pays Basque (Stock, NiL, 2014).

    Dewi et Eka sont de vraies jumelles nées dans la pro-vince sud du Kalimantan, à Bornéo. La première est sauvée d’un effroyable incendie dans lequel tout le monde pense qu’a péri Eka. En réalité, cette der-nière a été récupérée par une femelle orang-outan qui l’élèvera. Dewi, elle, sera une des femmes les plus brillantes de sa gé-nération, et recevra le prix Nobel de physiologie et médecine. Eka, bien que recueillie dans une so-ciété humaine à dix ans, restera une enfant sau-vage souffrant d’un grave

    retard mental. Elle mourra misérablement. Les deux sœurs ont pourtant les mêmes gênes. Comment Dewi a-t-elle pu dévelop-per les outils d’un épa-nouissement pleinement humain, quelles en furent les étapes et les condi-tions ? Pourquoi tout cela n’a-t-il pu s’enclencher chez Eka ?

    Axel Kahn utilise la forme romanesque pour intro-duire la thématique qu’il développe à travers un essai, s’attachant à enri-chir, touche après touche, l’observation de ses hé-roïnes gémellaires.

    Être humain, pleinement Éd. Stock

    bibliograPhie

    Entre deux mers : voyage au bout de soi - Éd. Stock

    Pensées en che-min : ma France, des ardennes au Pays basque Éd. Stock

    L’Homme, ce roseau pensant Éd. NiL

    Raisonnable et humain - Éd. NiL

    Et l’homme dans tout ça ? - Éd. NiL

    Mardi 17 mai I 18 h

  • Lettre de Dialogues Mai 201612

    de kerangalmaylis

    Jeudi 19 mai I 18 h

    re nC ontre l i t t É r at u r e

    Maylis de Kerangal est écrivain. Ses romans et ses nouvelles sont publiés aux Éditions Verticales. Elle vit et travaille à Paris.

    Brasserie parisienne, res-taurant étoilé, auberge gourmande, bistrot gas-tronomique, taverne mon-dialisée, cantine branchée, Mauro, jeune cuisinier au-todidacte, traverse Paris à vélo, de place en place, de table en table. Un par-cours dans les coulisses d’un monde méconnu, sondé à la fois comme haut-lieu du patrimoine national et comme expé-rience d’un travail, de ses gestes, de ses violences,

    de ses solidarités et de sa fatigue. Au cours de ce chemin de tables, Mauro fait l’apprentissage de la création collective, tout en élaborant une culture spécifique du goût, des aliments, de la commen-salité. À la fois jeune chef en vogue et gardien d’une certaine idée de la cui-sine, celle que l’on crée pour les autres, celle que l’on invente et que l’on partage.

    Un chemin de tables Éd. Seuil

    bibliograPhie

    À ce stade de la nuit – Éd. Verticales

    Réparer les vivants Éd. Verticales

    Tangente vers l’est Éd. Verticales

    Naissance d’un pont – Éd. Verticales

    Le vendredi 20 mai, la pièce de théâtre Réparer les vivants, adaptation du roman de maylis de Kerangal, sera jouée à Landivisiau, au Vallon (zone de Keriven), à 20h30.

    Renseignements et réservations : 02 98 68 67 63

    À noter

  • Mai 2016 Mai 201613

    Chalandonsorj

    Après trente-quatre ans à Libération, Sorj Chalandon est aujourd’hui journaliste au Canard enchaîné. Ancien grand reporter, prix Albert-Londres (1988), il est aussi l’auteur de six romans, tous parus chez Grasset. Il a reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française pour Retour à Killybegs, et le prix Goncourt des lycéens pour Le quatrième mur.

    « Mon père disait qu’il avait été chanteur, foot-balleur, professeur de judo, parachutiste, es-pion, pasteur d’une Église pentecôtiste américaine et conseiller personnel du général de Gaulle jusqu’en 1958. Un jour, il m’a dit que le Général l’avait trahi. Son meilleur ami était devenu son pire ennemi. Alors mon père

    m’a annoncé qu’il allait tuer de Gaulle. Et il m’a demandé de l’aider.

    Je n’avais pas le choix.

    C’était un ordre.

    J’étais fier.

    Mais j’avais peur aussi...

    À 13 ans, c’est drôlement lourd un pistolet. »

    S. Ch.

    Profession du père Éd. Grasset

    bibliograPhie

    Le quatrième mur Éd. Grasset

    Retour à Killybegs Éd. Grasset

    La Légende de nos pères Éd. Grasset

    mon traître Éd. Grasset

    Une promesse Éd. Grasset

    Le petit Bonzi Éd. Grasset

    re nC ontre li ttÉrat ure

    Vendredi 20 mai I 18 h

    Lettre de Dialogues

  • Lettre de Dialogues Mai 201614

    Programme

    17h Débat au café animé par Hervé Hamon. « Qu’est-ce qu’une librairie ? Qu’en attend-on aujourd’hui ? »

    18h30 Discours d’introduction à la soirée-anniversaire.

    À partir de 19h Dédicaces de tous les auteurs présents dans tous les rayons de la librairie.

    Fermeture de la librairie à 22h.

    de la librairie40 ans

    Lundi 23 mai I 17 h

    É VÉ neme nt librairie dialogues

    C’est le lundi 24 mai 1976, à 14h05, que la librairie Dialogues a ouvert ses portes. 40 ans se sont écoulés depuis ; 40 ans de lectures, 40 ans de rencontres. Pour fêter cet anniversaire, nous vous convions à une soirée à la librairie (ouverte à tous mais sur inscription) le lundi 23 mai, à partir de 17h.Une soirée où seront réunis plus de 40 auteurs* brestois de résidence, d’adoption ou de cœur. 40 auteurs qui ont tous contribué à faire de la librairie un espace de débats et d’échanges.

    Soirée-anniversaire

    Pour vous inscrire à cet événement, envoyez-nous un mail à l’adresse : [email protected], en mettant en objet « 40 ans de la librairie Dialogues » et en nous précisant les noms de tous les inscrits. Nous vous enverrons alors une confirmation d’inscription qu’il faudra apporter le jour J.

    * La liste des auteurs présents vous sera annoncée par mail et sur notre site internet début mai !

  • Lettre de DialoguesMai 2016 Mai 201615

    Mardi 24 mai I 18 h

    re nC ontre li ttÉrature

    Érik Orsenna, de l’Académie française, est l’auteur d’une œuvre riche, abondante et incroyablement variée tant dans ses propos que dans sa forme. Deux ans après Mali, ô Mali (2014), on retrouve Érik Orsenna romancier.

    « Un jour, je me suis re-marié.

    Le lendemain, mon père quittait son domicile. Entre les deux événe-ments, personne dans la famille n’a fait le lien.

    Et pourtant, mon frère est psychiatre.

    J’avais ma petite idée mais j’ai préféré la gar-der pour moi. Mon père, je le connaissais mieux que personne. Pour une raison toute simple : nous avions divorcé ensemble. Lui de ma mère, moi de

    ma première femme. Lui le lundi, moi le mercredi, de la même fin juin 1975. Et rien ne rapproche plus qu’un divorce en commun. Alors je savais que les coups de tête n’étaient pas son genre. Il suivait des plans, tou-jours généreux dans leur objectif, mais le plus sou-vent déraisonnables.

    Cet été-là, nous avons commencé à parler d’amour, mon père et moi. Nous n’avons plus cessé. »

    Érik Orsenna

    L’origine de nos amours Éd. Stock

    bibliograPhie

    mali, ô mali Éd. Stock

    madame Bâ Éd. Stock

    Petit précis de mon-dialisation Éd. Stock

    La grammaire est une chanson douce Éd. Stock

    L’exposition coloniale – Éd. Seuil

    orsennaÉrik

    librairie dialogues

  • Lettre de Dialogues Mai 201616

    bibliograPhie

    Holi Éd. Images en manœuvres

    made in Sarcelles Éd. Images en manœuvres

    L’odyssée du Belem Éd. Nouveaux loisirs

    Les belles disparues Éd. Natives

    re nC ontre P h o t o - l e C t u r e

    zimbardoxavier

    Xavier Zimbardo, photographe et écrivain français d’ascendance sicilienne, a gardé de ses origines la chaleur humaine et le verbe mais aussi la gourmandise de vivre et l’ex-pression de sentiments fiers et révoltés. Dès le départ maître du noir et blanc dont il saura explorer l’intimité mystérieuse, il deviendra rapidement maître de la couleur, nourri en cela par ses nombreux voyages en particu-lier en Inde dont il a rapporté Holi.

    Ce magnifique travail photographique sur la fête de la couleur sera présenté à partir de mai et durant tout l’été dans le village de Daoulas, à l’initiative de la Mairie et en lien avec les exposi-tions dans l‘abbaye.

    Ne manquez pas cette nouvelle photo-lecture proposée par le Centre Atlantique de la Photo-graphie : elle vous per-mettra de rencontrer un très grand photographe doublé d’une personnali-té rare et flamboyante.

    Mercredi 25 mai I 18 h

  • Lettre de DialoguesMai 2016 Mai 201617

    re nC ontre Poli tique

    Jeudi 26 mai I 18 h

    Jean-Louis Laville est professeur du Conservatoire national des Arts et Métiers et chercheur (Lise, Cnam-CNRS).

    La gauche de gouverne-ment paraît aujourd’hui perdue dans un « moder-nisme » que la plupart des citoyens ne différencient plus de la droite.

    Mais au lieu de consta-ter le délitement de la gauche, des voix de plus en plus nombreuses ré-clament l’ouverture d’un large débat. Nécessaire, indispensable même, il ne sera néanmoins inno-vateur que s’il sort d’un eurocentrisme prisonnier de son histoire produc-tiviste et de son présent gestionnaire.

    Le dialogue Nord-Sud en-tamé ici, en particulier à

    partir d’une coopération étroite avec l’Amérique latine, permet d’identifier des perspectives pour des gauches à venir : réinven-tion de l’État, redéfinition de la solidarité, rénovation de la social-démocratie, socialisme du XXIe siècle... 28 auteurs de 4 continents présentent leurs réflexions de manière synthétique. Ces approches, pour cer-taines disponibles pour la première fois en français, se démarquent des confor-mismes et des résignations.

    La voie n’est pas tracée, mais des concepts et pratiques reformulent au-jourd’hui le projet d’égali-té et d’émancipation.

    Les gauches du XXie siècle. Un dialogue Nord-Sud Éd. Le Bord de l’eau

    bibliograPhie

    associations et action publique Éd. Desclée de Brouwer

    L’innovation sociale Éd. Érès

    L’association. Sociologie et éco-nomie - Éd. Pluriel

    L’économie solidaire Éd. Pluriel

    laVillejean-louis

    Jean-Louis Laville sera présent au Quartz le vendredi 27 mai, à 10h, pour une conférence organisée à l’occasion des 70 ans de l’association Don Bosco.

    Contact, infos et inscription : www.donbosco.asso.fr/70-ans-en-2016

    À noter

  • Lettre de Dialogues Mai 201618

    exp

    en

    ma

    iCariou

    Marine

    ÉmergencesCes dessins à l’encre de chine sont comme des appari-tions qui affleurent sur le papier.

    Là, mais partiellement.

    Ils parlent de la transformation, de la fugacité et la fra-gilité de certains instants, de certaines présences, de presque rien qui font être au monde. Ils s’en font le dé-pôt, la peau, la mue même.

    Ils évoquent quelque chose « en train de se faire », qui s’esquisse. Quelque chose en mouvement donc. Des devenirs.

    Les « blancs » dans mes dessins évoquent cela, et ont une place essentielle. Ils me sont nécessaires, comme des respirations, des possibles, des « tout n’est pas dit », pour ne pas figer. Peut-être par peur qu’en termi-nant cela meure, cela ne bouge plus.

    Leur aspect non-fini, épuré, en fait des images légères, libres, qui s’offrent à l’instant. Ouvertes, ces images in-vitent à les habiter, à les prolonger en soi.

    Contact [email protected]

    Lettre de Dialogues Mai 201618

  • Lettre de DialoguesMai 2016 Mai 201619Lettre de Dialogues Mai 2016

    laroChesophie

    Samedi 30 avril I À partir de 14 h

    Sophie Laroche est mère de trois enfants (source inépuisable d’inspiration). Après des années de journalisme, elle se consacre à l’écriture. Elle est aujourd’hui l’auteur de nombreux livres pour la jeunesse. Le 30 avril, nous aurons le grand plaisir de l’accueillir pour une séance de dédicaces au rayon jeunesse de la librairie Dialogues. Elle signera notamment Les enquêtes d’Anatole Bristol. Marabout et bouts de mystère, qui fait partie de la sélection CM1 du prix des Embouquineurs 2015-2016.

    Les enquêtes d’anatole Bristol. marabout et bouts de mystère Éd. Auzou

    Anatole Bristol et son amie Philomène adorent jouer les détectives... Lorsqu’un gang de far-ceurs commence à sévir à l’école, Anatole va pouvoir commencer à mener l’en-quête ! Anatole ne sait plus où donner de la tête : sa classe est devenue folle !

    D’abord, la maîtresse dis-paraît, puis c’est Philo qui tombe amoureuse et en-fin, le professeur rempla-çant qui est ensorcelé... Des tours de magie aux affaires de cœur, il n’y a qu’un pas et l’enquêteur est bien décidé à le fran-chir !Dès 9 ans

    dÉd iCaC e j e u n e s s e

    bibliograPhie

    6 potes en 3e Éd. Hachette romans

    Camille et compagnie Éd. Hachette

    Les enquêtes d’anatole Bristol Éd. Auzou

    Le carnet de Groku Éd. Hachette

    Mai 2016

  • Lettre de Dialogues Mai 201620

    j e u n e s s edÉd iCaC e

    Ferdjoukhmalika

    Samedi 21 mai I À partir de 14 h 30

    Malika Ferdjoukh est née en 1957 à Bougie en Algérie. Ce qui explique le «h» final à son nom (quand on l’oublie, elle a horreur de ça !), et sa collection de chandelles. Elle vit à Paris depuis sa petite enfance. Elle a séché quelques films à la Cinémathèque pour suivre des cours à la Sorbonne. On peut dire qu’elle est incollable sur le cinéma améri-cain, ses dialogues fameux et ses distributions pléthoriques, du western au polar noir, mais son genre adoré reste la comédie musicale dont elle est capable de chanter à tue-tête les airs les plus improbables. Elle écrit des séries pour la télévision. Lors de sa séance de dédicaces, elle signera, entre autres, La bobine d’Alfred, qui fait partie de la sélection 4e/3e du prix des Embouquineurs 2015-2016.

    La bobine d’alfred Éd. École des loisirs

    Harry Bonnet, 16 ans, a suivi son père, cuisinier, à Hollywood. Une nuit, il remplace au pied levé un second rôle souffrant et... tombe nez à nez avec Al-fred Hitchcock.Le metteur en scène le plus célèbre du monde commence le tournage dont il rêve depuis qua-rante ans : l’adaptation

    d’une pièce de J. M. Bar-rie, l’auteur de Peter Pan. C’est un secret absolu. Le film porte un faux titre et Hitchcock lui-même a pris un nom de code.Mais pourquoi diable Harry a-t-il voulu voir les premières minutes du film fantôme ?Pourquoi a-t-il désobéi au maître du suspense ?

    bibliograPhie

    Quatre sœurs Éd. École des loisirs

    Le club de la pluie Éd. École des loisirs

    Broadway Limited Éd. École des loisirs

    minuit-Cinq Éd. École des loisirs

  • Lettre de Dialogues Mai 201621Mai 2016

    Samedi 28 mai i De 10 h 30 à 11 h 30

    jeunesse

    il était une fois… #4Lecture à haute voix pour les petits

    Pour notre quatrième séance de lecture à haute voix pour les 3-6 ans, c’est en étant guidés par la voix d’Anne que les petits (et leurs parents) se plongeront dans plusieurs histoires et découvriront de beaux albums.

    Événement gratuit 15 participants maximum Inscription par téléphone (02 98 44 25 85) ou au rayon jeunesse de la librairie.

    Samedi 14 mai i De 11 h à 12 h

    jeux

    Présentation des jeux klask ar ger & din an dorn

    aut

    res

    év

    énem

    ents

    Ancien professeur, Sten Charbonneau s’est lancé dans la création de jeux ludo-éducatifs en langue bretonne. Deux jeux ont déjà vu le jour. L’un s’adresse aux bretonnants confirmés, et l’autre, plus familial, correspond mieux à des débutants. Le 14 mai, Sten Charbonneau sera présent au rayon Bretagne pour nous les présenter. Un moment ludique et instructif en perspective !

  • Littérature française

    Claude Pujade-renaudTout dort paisiblement, sauf l’amour Éd. Actes Sud

    « Claude Pujade-Renaud met cette fois sa phrase, sans conteste l’une des plus belles de la littérature française, au service d’une femme du XIXe siècle. Comme souvent chez l’auteur, elle fait penser son hé-

    roïne dans l’ombre d’un grand écrivain ; ici Sören Kierkegaard. La nouvelle de la mort du philosophe, à 42 ans, à Copenhague, va s’échouer par bateau aux Antilles da-noises où vivent les époux Olsen. Elle, Régine, fut la fiancée plusieurs années durant du brillant étudiant ; lui, Frédérik, diplomate calme et solide, est l’homme décrit dans le Journal du Séducteur. Du froid Danemark à la chaleur des Caraïbes, Régine dissèque ses émotions, lit les ou-vrages de celui qui reste une figure ma-jeure de sa vie. Avec l’aide de son mari, elle replonge vingt ans en arrière, dans la très protestante capitale du nord. Livre du sentiment, son émouvante beauté nous transporte. »

    Arnaud.

    marie darrieussecqÊtre ici est une splendeur - Éd. P.O.L

    Paula Modersohn-Becker voulait peindre et c’est tout. Elle était amie avec Rilke. Elle n’aimait pas tellement être mariée. Elle aimait le riz au lait, la compote de pommes, mar-

    cher dans la lande, Gauguin, Cézanne, les bains de mer, être nue au soleil, lire plutôt

    que gagner sa vie, et Paris. Elle voulait peut-être un enfant - sur ce point ses journaux et ses lettres sont ambigus. Elle a existé en vrai, de 1876 à 1907.

    Delphine.

    annie ernauxMémoire de fille - Éd. Gallimard

    « J’ai voulu l’oublier cette fille. L’oublier vraiment, c’est-à-dire ne plus avoir envie d’écrire sur elle. Ne plus pen-ser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie

    et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n’y suis jamais parvenue. »

    Dans Mémoire de fille, Annie Ernaux re-plonge dans l’été 1958, celui de sa pre-mière nuit avec un homme, à la colonie de S dans l’Orne. Nuit dont l’onde de choc s’est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années.

    S’appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu’elle a été dans un va-et-vient im-placable entre hier et aujourd’hui.

    Delphine.

    alain schifresSympa - Éd. Le Dilettante

    « Avec cet ovni romanesque ou exercice de style, Alain Schifres épingle le consensuel, le vivre ensemble, le happy face.

    C’est la valse des idiomes hashtag au service de la dérision !

    On rit beaucoup. »

    Delphine.

    les conseils des libraires

    Mai 2016Lettre de Dialogues 22

  • Lettre de Dialogues Mai 201623

    Littérature traduite

    evan s. Connellmrs Bridge - Éd. Belfond

    «Tout allait bien, semblait-il. Les jours, les semaines, les mois passaient, plus rapi-dement que dans l’enfance, mais sans qu’elle ressentît la moindre nervosité. Par-fois, cependant, au cœur

    de la nuit, tandis qu’ils dormaient enla-cés comme pour se rassurer l’un l’autre dans l’attente de l’aube, puis d’un autre jour, puis d’une autre nuit qui peut-être leur donnerait l’immortalité, Mrs. Bridge s’éveillait. Alors elle contemplait le pla-fond, ou le visage de son mari auquel le sommeil enlevait de sa force, et son ex-pression se faisait inquiète, comme si elle prévoyait, pressentait quelque chose des grandes années à venir.»

    Mrs. Bridge et son pendant, Mr. Bridge, forment une œuvre en diptyque fonda-trice de la littérature américaine d’après-guerre, adulée par des générations en-tières de romanciers. Portée par une écriture d’une précision redoutable, un ton à l’élégance distanciée et une construction virtuose, une redécouverte à la hauteur de celle d’un Richard Yates avec La Fenêtre panoramique ou d’un John Williams avec Stoner.

    Caroline.

    richard FlanaganLa route étroite vers le nord lointain Éd. Actes Sud

    « Richard Flanagan, en s’ins-pirant des faits d’armes de son père, nous livre un roman dense sur l’inanité de la guerre et la cruauté des hommes.

    Nous sommes en 1941, Dor-rigo Evans, le personnage principal de cette fresque ne nous quittera plus.

    Capturé par les japonais, ce médecin tout frais émoulu se retrouve à ma-

    ter un bataillon de prisonniers afin de construire une interminable ligne de che-min de fer entre le Siam et la Birmanie. Traités comme des chiens, les hommes meurent en masse dans des conditions terrifiantes. Acteur et témoin de cette abomination, Dorrigo Evans se rac-croche aux souvenirs d’Amy dont il est tombé amoureux au début de la guerre.

    Entre d’un côté l’horreur de la vie du camp et de l’autre la douceur de cet épi-sode idyllique, Richard Flanagan insiste sur l’absurdité de la guerre en mettant en lumière l’ambivalence des tortionnaires amateurs de haïkus. »

    Delphine.

    samar yazbekLes portes du néant - Éd. Stock

    « Samar Yazbek a tout pour déplaire en Syrie de nos jours. C’est une femme, non voilée et divorcée, qui travaille, elle est écrivain et journaliste, et qui est de confession alaouite. Pour

    ces raisons, elle choisit l’exil dès le début du conflit en 2011 et grâce à son réseau se réfugie en France. Seulement un jour, attablée à la terrasse d’un café parisien, elle réalise que sa place est en Syrie. Elle décide alors de faire seule le chemin in-verse et rentre clandestinement dans son pays d’origine afin de rendre compte de ce qui se passe là-bas. Cet essai raconte ses trois voyages en Syrie entre 2012 et 2013, les rencontres qu’elle y fait et l’état de son pays qui se dégrade rapidement.

    Formidable passeuse telle Svetlana Alexievitch, elle donne la parole à ceux qu’on n’entend pas et surtout décrit le conflit de l’intérieur, sa complexité ainsi que la montée en puissance des forces islamistes. Ce livre hante longtemps le lecteur et sa grande force tient dans l’in-croyable travail de Samar Yazbek qui s’ef-face pour n’être qu’un simple rapporteur et nous fait vivre, c’est à dire pleurer, rire, trembler et fulminer avec elle et les gens

    Mai 2016

  • Lettre de Dialogues Mai 201624

    qu’elle rencontre. »

    Marion, Arnaud, Camille et Véronique.

    Patti smithm Train - Éd. Gallimard

    « De trésors en souvenirs, on nage à la traîne de Patti Smith, dans les eaux troubles de son intimité pudique qu’elle nous murmure en gamme de sirène. Elle nous

    guide de cafés en cafés, d’endroits en breuvages, nous ouvre des cartons d’où jaillissent des cow-boys généreux, nous offre un polaroid à l’anecdote charmante, nous fait lire en braille des ébauches de style griffonnées sur des mouchoirs. Elle fait le compte aussi des amours en-allés, des rêves de nos mains déposés sur la plage du réveil, des séries télé dont elle se oint, toujours en quête de rendez-vous avec les auteurs chéris (Plath, Genet, Da-zai, Bowles...). Elle dit son amour pour les lieux, les choses, les êtres. C’est un livre d’amour, d’amitié, du don de soi. D’une simplicité confondante elle s’attache à être la petite fille qu’elle fût et nous invite à la suivre. People have the power. »

    Arnaud.

    Littérature en poche

    Francesca melandriPlus haut que la mer - Éd. Folio

    1979. Paolo et Luisa ne se connaissent pas. À bord du bateau qui les emmène sur l’Île où sont détenus leurs proches, chacun ressasse la tragédie dont il a été vic-time. Le fils de Paolo a été

    condamné pour des actes terroristes. Le mari de Luisa pour avoir tué deux hommes. Le mistral empêche les visiteurs de regagner la côte. Ils passent la nuit sur l’Île, surveillés par un agent, Pierfrancesco, avec qui une étrange complicité va naître.

    Un roman tout en subtilité sur ces infimes moments de grâce qui font basculer les vies.

    Mathilde.

    Jeunes adultes

    Pascale maretN’y pense plus, tout est bien Éd. Thierry Magnier

    « Parce qu’il a bu plus que de raison lors de cette soirée tragique, grâce à ce verre «de trop», Martin a eu la vie sauve.

    Cinq ans ont passé : l’incom-préhension demeure, l’esprit

    de Martin fourmille d’une multitude de questions, le jeune homme doit affronter ses angoisses et le vide de son existence. Jusqu’au jour où il décide d’y faire face, ce qui le mènera sur les pistes caho-teuses et hasardeuses de la Patagonie, flanqué d’un interprète argentin et d’un détective, à la recherche de son père.

    «Affronter la vie est finalement bien plus difficile qu’affronter la mort, c’est une sa-crée paire de manches.»

    Tel est le défi que Matin devra relever.

    Un road-trip salutaire ponctué par la mu-sique de Bob Dylan. »

    Karine.

    Jeunesse

    alexandre Verhille et sarah taverniermonumental - Éd. Milan jeunesse

    « Un album sur l’architecture des monuments embléma-tiques du monde entier, un livre intelligent qui suscite la curiosité et l’émerveillement. Pour les grands et les petits. »

    Delphine.

  • Lettre de DialoguesMai 2016 Mai 201625

    nouVeautÉs

    Je suis toujours ce que je vais devenir« C’est une idée romantique de croire qu’un type qui vit seul dans sa piaule est exilé. C’est toujours ce qu’on me dit : “Vous êtes retiré.” Je ne comprends pas. Retiré de quoi ? Il n’y a pas un type plus sensible à l’accueil de l’autre, à la fréquentation quotidienne. C’est d’ailleurs ce qui va me tuer un jour, parce que ça prend des proportions de bistrot, naturellement : “Viens boire un coup, Georges.” »

    Georges Perros se confie à Michel Kerninon dans un en-tretien dense au fil duquel il nous parle de son enfance, de l’écriture, de la Bretagne... Ce petit carré est illustré des œuvres de Georges Perros parmi lesquelles vous pourrez découvrir plusieurs inédits.

    Né le 23 août 1923 à Paris, Georges Poulot adopta le pseudonyme de Georges Perros quand il commença à publier des notes de lecture dans la NRF au début des années 1950. D’abord attiré par l’art dramatique, il se consacre ensuite à l’écriture. Dans Huit Poèmes, il nous mentionne qu’il « note ce qui [lui] passe par le corps au restaurant, aux w.-c., entre deux rêves ».

    george Perros

  • Lettre de Dialogues 26 Mai 2016

    avant le polar

    Je hais les dimanches, saison 2

    Que se passe-t-il dans la tête de l’auteur de polar lorsqu’il doit mener l’enquête ? Sur quelles règles et sur quels in-dices peut-il s’appuyer pour percer le mystère de ce corps de jeune fille, retrouvé étendu sous un arbre du parc Mont-souris, les habits déchirés et le sexe meurtri ?

    Ces 99 notes préparatoires sont à la fois le récit de l’enquête et le récit de la quête : pendant que le lieutenant Maussade cherche le (ou la) coupable, l’auteur construit son polar.

    Là, nous sommes juste avant le moment de la vérité.

    Décidément, Hervé Bellec n’est pas parvenu à se défaire de sa drôle d’addiction aux dimanches. Et pourquoi s’en plaindrait-on ?Dimanche de pluie ou de virée à la plage, de corrections de copies ou de visites familiales, de solitude ou de câlins amoureux. À chaque jour sa peine, et surtout, son lot de sourires et d’illuminations.« C’est dimanche, c’est la vraie vie » écrit Hervé Bellec dans l’une de ses chroniques. Et en effet, à 52 reprises, on se plaît à lire la vie, telle qu’elle est : joyeuse, débor-dante, fatigante, vide parfois, dramatique aussi. On vous l’a dit : la vraie vie quoi.

    Paul Fournel, né à Saint-Étienne en 1947, parcourt le monde pour gagner sa vie et les formes littéraires pour lui donner son sens. Romancier, nouvelliste, poète et drama-turge, il est le troisième Président de l’Oulipo. Le dimanche, il est également cycliste.

    La nuit blanche lui a valu le Prix Édouard et Tristan Corbière. Tour-à-tour musicien, bistrotier puis professeur, Hervé Bel-lec s’impose avant tout comme écrivain, reconnu comme une figure incontournable de la scène littéraire en Bretagne.

    Paul Fournel

    hervé belleC

  • Lettre de Dialogues Mai 2016Mai 2016 27

    Les 40 ans de la librairie, c’est le 23 mai, mais ce sera aussi tout au long de l’année !

    Jusqu’à décembre, de nombreuses surprises vous attendent : des catalogues anniversaires que nous sommes

    en train de préparer, mais aussi des jeux-concours organisés en partenariat avec plusieurs éditeurs.

    Voici donc, page 28, tous les détails du premier concours qui aura lieu au mois de mai. Et jusqu’à décembre, tous

    les concours seront annoncés dans nos lettres mensuelles, dans la rubrique « 40 ans de Dialogues avec vous » !

    L’équipe Folio souhaite un joyeux anniversaire à la librairie Dialogues, un endroit où il fait bon lire.

    Que cette année des 40 ans soit riche en lectures réjouissantes et belles rencontres littéraires. »

    anne assousdirectrice de Folio

  • Mai 2016Lettre de Dialogues 28

    Découvrez l’énigme ci-dessous et gagnez une bibliothèque idéale de 40 livres édités chez Folio ! Remplissez un coupon-réponse disponible au rayon poche de la librairie, et glissez-le dans l’urne du concours Folio avant le 21 mai, à 19h30. Le 23 mai, deux personnes seront tirées au sort parmi les bonnes réponses.

    « que l’on soit kWmd VsFk tWjdaF ou VsFk dWk xgjWlk VW katWjaW, en compagnie d’sFlgaFW tWddg ou de lgFaFg tWFsuimakls, les livres nous forgent et nous entraînent ugjhk Wl seW. »

    indiCes

    Tous les mots mystère sont en lien avec la bibliothèque idéale Folio à gagner (dont vous pouvez trouver la liste au rayon poche de la librairie).

    C’est en 1997 que le code est apparu dans Dialogues.

    La question est simple : en utilisant le code qui a servi ci-dessus, comment écrivez-vous le mot « Dialogues » ?

    en partenariat avec les édit

    ionsjeu - concours

    autres ÉVÉnements à ne pas manquer dans le cadre des 40 ans de la librairie

    Soirée-anniversaire en présence de plus de 40 auteurs brestois de résidence, d’adoption ou de cœur (voir p. 14)

    Rencontre avec Érik Orsenna au café de la librairie (voir p. 15)

    Concerts de miossec à Dialogues Musiques (voir p. 29 et dans notre lettre du mois de juin).

    lundi 23 mai

    mardi 24 mai

    samedi 4 juin

    !

  • Lettre de Dialogues Mai 201629

    maestralConfluences

    Samedi 7 mai i 18 h

    ConCert

    Maestral est un quartet né de la rencontre de musiciens d’horizons musicaux différents : musique traditionnelle bretonne et celtique, musiques latines, jazz, musique clas-sique, musiques actuelles...Anne Postic (harpe celtique), Pierre-Antoine Colas (trom-pette), Stéphane Goasguen (contrebasse) et Herri Loquet (batterie / percussions) s’inspirent de cette richesse musi-cale pour créer leur propre musique aux confins de toutes ces influences. Ainsi, bien que résolument ancrée dans la musique bretonne, leur musique se nourrit des différentes esthétiques, et des notes venues d’ailleurs, tantôt arabes, tantôt latinos, toujours jazz, viennent se mêler à l’iode fi-nistérien.Cela donne l’effet d’un port musical animé où différents bateaux arrivent en escale ou bien larguent les amarres.

    37, rue Louis Pasteur 02 98 80 43 44

    contact@dialogues musiques.fr

    Ouvert du mardi au samedi : 10 h - 13 h 45 /

    14 h 30 - 19 h

    dialogues musiques

    Un rayon disques existait à Dialogues dès les premières années. À l’occasion des 40 ans de la librairie, un bel événement

    sera aussi organisé à Dialogues Musiques :

    Une date à noter dès maintenant dans votre agenda, avant de découvrir tous les détails de cet événement dans notre lettre du mois de juin !

    y sera présent pour deux concerts le samedi 4 juin !

    miosseC

  • Lettre de Dialogues Mai 20163030

    Mercredi 4 mai

    Saute lapin ! – À partir de 4 ansL’heure de la récolte des carottes a sonné et tout le monde s’affaire sur l’île des lapins. Qui va gagner la

    course folle menant à l’île aux carottes ? Un jeu malin d’estimation des distances.

    Samedi 7 mai

    Dr. Eureka – À partir de 6 ansDr. Eureka a besoin d’aide pour réaliser ses expériences. Transvasez les billes de tube en tube le plus vite possible et

    devenez le meilleur savant fou !

    Mercredi 11 mai

    Wa Chat Bi – À partir de 8 ansGourmand comme vous êtes, vous ne pouvez résister à l’en-vie de participer au concours du plus gros mangeur. Mais aurez-vous les yeux plus gros que le ventre ?

    Samedi 14 mai

    L’île aux dragons – À partir de 5 ansDepuis la nuit des temps, l’île aux Dragons est peu-plée par les dragons. Les

    hommes ont trouvé refuge dans un vieux château fort érigé sur la falaise, mais une tempête gigantesque l’a détruit. Sau-ront-ils le reconstruire avant d’être rattra-pés par les dragons ?

    Mercredi 18 mai

    Les héros de Kaskaria – À partir de 6 ansDe sinistres trolls ont déro-bé le trésor des ancêtres et l’amulette magique de la tribu

    de Kaskaria. Saurez-vous les récupérer ? Une quête héroïque pour toute la famille.

    Samedi 21 mai

    mamicatchmi – À partir de 5 ansUne course poursuite trépi-dante entre une mamie, une souris, un chat et un chien. Un jeu de rapidité et d’obser-

    vation délirant.

    Mercredi 25 mai

    Ciao ! – À partir de 7 ansDébarrassez-vous au plus vite de vos 7 cartes. Mais attention ! Des cartes redoutables peuvent renverser votre situation !

    Samedi 28 mai

    Deal and Steal – À partir de 8 ansRéunissez les bonnes combi-naisons de cartes et piquez les objectifs des autres… Un jeu haletant de bout en bout !

    ateliers jeux de société

    14 h > 15 h

    Il est prudent de s’inscrire !Gratuit

  • Mai 2016 Lettre de Dialogues Mai 201631

    Mercredi 4 mai

    Sablimage – À partir de 4 ansDe jolis tableaux à mettre en couleur en saupoudrant avec différents sables colorés des surfaces préencollées.

    Samedi 7 mai

    Création en Queen Tape À partir de 6 ans

    Grâce à un ruban adhé-sif souple, résistant et imperméable, réinventez en quelques minutes une trousse de maquillage, un

    sac à main, des bijoux ou même des cos-tumes d’enfants !

    Mercredi 11 mai

    Feutres pinceaux sous la mer À partir de 7 ans

    Colorez les fonds marins grâce à des feutres pinceaux, puis irisez-les à l’aide de perles de peinture nacrée.

    Samedi 14 mai

    Origami Blocks – À partir de 8 ansCréez de jolis animaux en origami grâce au kit Origami Blocks.

    Mercredi 18 mai

    Origami – À partir de 8 ansDe jolis papiers de toutes les couleurs pour s’initier à l’art du pliage !

    Samedi 21 mai

    Tableaux pâte à modeler À partir de 4 ans

    Réalisez de jolis animaux grâce à une pâte à modeler légère et facile à manipuler.

    Mercredi 25 mai

    Porte-Clés Plastique Dingue À partir de 6 ans

    Qu’il soit dingue, magique ou fou, ce plastique vous per-mettra de réaliser, de manière simple et amusante, de très jolis porte-clés !

    Samedi 28 mai

    Création Clip it – À partir de 6 ansClip it est un jeu d’assemblage fait à 90% à partir de bouchons plastiques d’usage courant. Conservez vos bouchons… et à vos clips !

    14 h > 15 h 30

    7,50 € la séance (10 € les 2) 6 places par atelier.

    Il est prudent de s’inscrire !

    Place de la Liberté 02 98 43 56 56

    www.lesenfants.fr [email protected]

    Ouvert du lundi au samedi,

    de 10 h à 19 h.

    ateliers arts plastiques

  • dÉd iCaC e e n F a n t s

    Hyacinthe Reisch est un artiste polyvalent issu du monde du cirque, toujours à la recherche de formes nouvelles et singulières pour rendre compte du monde qui nous entoure. Ici, c’est du pinceau et de l’encre de Chine qu’il se saisit, dans un style qui privilégie l’épure et les contrastes, pour nous brosser cette ode à l’amitié tout en nuances.

    Samedi 7 mai I De 15 h à 18 h

    hyacinthe reisCh

    Dans un pays froid, près d’une belle rivière, deux amis, un ours et un indien, que nous avions décou-verts dans Debout sur l’eau, se re-trouvent confrontés à la complexité

    du partage, à l’envie, à la différence et à l’intolérance. Forts de cette aventure, ils choisiront de ne rien laisser tomber de la beauté du vivre ensemble.

    Un peu plus loin ensemble Éd. Chineur

    Création graphique : Marion Lemonnier [email protected] - Illustration couverture : Obion Crédits photos : J.Falsimagne, P.Gandhi, B.Matussière, E. Marchadour, JF. Paga Grasset, H.Thouement, K.Corbeau

    Pour tout renseignement concernant la lettre de Dialogues : Laurence Bellon, Caroline Mucchielli, Marion Le Goascoz Librairie Dialogues i Forum Roull - 29 200 Brest i 02 98 44 32 01

    www.librairiedialogues.fr • [email protected] U I V E z - N O U S S U R