Maîtriser la langue française pour réussir à l’école ...classedu.free.fr/IMG/pdf/Maitriser_la_langue_francaise_pour... · - L’utilisation de la forme interrogative « comment

Maîtriser la langue française pour réussir à l’école, groupe de travail élémentaire

1

Maîtriser la langue française pour réussir à l’école, Fiches outils - enseignants pour l’aide personnalisée en école élémentaire Groupe de travail élémentaire, circonscription de Bobigny Brigitte ROEDERER, C. Education Prioritaire, Pascal BONATO, Maitre spécialisé CLIN, Jean-Claude DANVIN, Directeur d’école, Philippe CLAUZARD, C. Education Prioritaire, PEMF. Sous la direction de l’IEN : Mme KOCH, IEN Bobigny 1


2

� Introduction, mode d’emploi : Communiquer, c’est transmettre mais aussi échanger. Pour que la communication s’opère de façon satisfaisante il faut un émetteur et un récepteur qui agissent en inter-actions. Les situations de communication authentiques prennent appui sur l’environnement connu de l’enfant (ce qui lui est familier, ce qui fait appel à son vécu). Lorsque « la boîte à outils linguistiques » de l’apprenant est suffisamment riche et fonctionnelle, l’élève devient acteur de sa parole et peut réagir aux sollicitations de l’enseignant.

Enseigner la langue française en situation de communication. Il est indispensable de partir de situations de communication authentiques en utilisant de préférence des actes de langage.(un acte de langage est un moyen verbal mis en œuvre par un locuteur pour agir sur son environnement et/ou sur un interlocuteur dans une intention de communication) Pour y parvenir l’enseignant doit instaurer un climat serein et détendu en recourant à : - la pédagogie du détour par un apprentissage ludique (dans un premier temps le détour pédagogique est à privilégier avant une

systématisation) ; avec des situations réelles de communication et des situations artificielles de jeux de rôle et de théâtralisation, - la pédagogie de la systématisation (dans un second temps afin de développer des automatismes langagiers), - des supports attractifs. Pédagogie du détour et supports attractifs sont destinés à rendre les élèves acteurs de leur apprentissage car : - l’enfant n’appréhende pas l’exercice comme une activité scolaire traditionnelle mais plutôt comme une activité ludique, - l’apprenant s’implique plus librement car l’aspect ludique dans la phase d’apprentissage lui permet de surmonter les obstacles, - la mémorisation du lexique de la langue prend deux formes : elle devient automatique car générée par la situation de communication

proposée et la mise en œuvre d’exercices systématiques structuraux, - l’enseignant pourra évaluer les acquis des élèves dans les reformulations et les réemplois par exemple.


3

Eléments de conclusion : Il est indispensable d’inventer des activités adaptées : l’élève doit pouvoir se situer en tant que sujet « je ». Dès que l’apprenant existe en tant que tel, une étape est franchie en langue et il peut ainsi agir sur le monde.

� Sommaire : - La pronominalisation du sujet - La forme interrogative « qui est-ce qui ? » - La forme négative « ne… pas » ou « n’… pas » - La phrase interrogative simple - L’utilisation de la forme interrogative « comment ? » - L’utilisation de la forme interrogative « où ? » - L’utilisation de la proposition relative introduite par « qui » - Autour des prépositions : « dans, sur, à, au, chez, sous, en,… » - Valoriser le vocabulaire nouveau d’une journée de classe - Découvrir les expressions idiomatiques - Verbes les plus employés de la langue française - Jeux de langues Source : Fiches inspirées du travail d’Elisabeth Lebon, http://pedagogie.ac-montpellier.fr/casnav/NouveauxArrivants/outils/documents/ExpressionOrale.pdf


4

La pronominalisation du sujet

Objectifs

- savoir pronominaliser un sujet, c’est-à-dire remplacer un nom commun ou un prénom qui a la fonction d’un sujet par un

pronom - respecter les accords en genre et en nombre

Organisation

- Tous niveaux. - Groupe d’élèves dans le cadre de l’aide personnalisée. - Durée : 30 minutes.

Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ; Les élèves sont invités à faire l’inventaire de leur matériel de classe (contenu des trousses, de leurs cartables : manuels, livres), voire à effectuer l’inventaire d’une « boite à malice »… Poser les questions suivantes : - Qu’emmènes-tu avec toi à l’école ? Qu’as-tu avec toi ? Réponses possibles : Un sac, un manteau, un stylo, une trousse, un cahier, un livre, un goûter, etc… - Où se trouvent donc les objets que ton camarade déplace dans la classe ? - Qu’est-ce que demande souvent le maître en classe ? Réponses possibles : le silence, l’attention, le respect… 2° Les gammes linguistiques. Françoise a un manteau � Elle a un manteau. Marc a un cahier � Il a un cahier. Le livre est posé sur la table � Il est posé sur la table. La trousse se trouve sur la chaise� Elle se trouve sur la chaise. Mamadou a un ballon � Il a un ballon. Fatoumata mange des cerises � Elle mange des cerises. Mohamed et Jessica vont à la piscine � Ils vont à la piscine.


5

Le silence est grand � Il est grand. (le silence, afin de mettre en relief, inversion possible) L’attention est insuffisante � Elle est insuffisante (l’attention, procédure d’inversion possible, afin de mettre en relief ou supprimer une répétition : effet de style à faire ressentir aux élèves).

3° L’observation des phénomènes de la langue. Quel mot remplace quel mot ? Quelle différence observe-t-on entre les deux phrases? Elle/ Il ? Ce sont les genres masculins et féminins. Peut-on les inverser ? Pourquoi ? Qu’avons-nous donc fait ? Que peut-on se dire ? Que peut-on conclure ? 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………..


6

La forme interrogative « qui est-ce qui ? »

Objectifs

- savoir utiliser les formes « qui est-ce qui » et « qui » correctement. - corriger la forme incorrecte « c’est qui qui ».

Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ; Les élèves sont regroupés en cercle autour d’un certain nombre d’objets réunis qu’ils ont pu ramasser dans les divers coins de l’école ou de la classe. Par exemple, des romans, des dictionnaires, des trousses, des stylos, des sacs, des ballons, et d’autres objets… Chaque élève prend un objet. Son voisin doit alors demander à l’assistance quel objet il a pris. Les enfants doivent énoncer une réponse avec la formule « qui est-ce qui a pris ? ». Par exemple : « c’est Vanessa qui a pris le/la…. ». Le maître reformule la réponse correcte. Puis le maître après un premier tour de parole des élèves présents, reprend le questionnement en commençant sa question par « c’est qui qui ». Les élèves doivent alors répondre « c’est Kiki ». Chacun répond par le prénom de la personne et l’objet qu’il a en main. Et à tour de rôle, il est demandé qui a pris tel objet. Il s’agit de présenter cette situation de communication sous forme d’un jeu consistant à corriger le maître : s’il formule la réponse erronée, on le reprend en riant et en lui répondant « c’est Kiki ». Cet exercice permet d’éduquer l’oreille des enfants et reconnaître la formulation incorrecte. L’idée est de donner à l’enfant le plaisir de corriger l’adulte et ainsi l’amène à la pratique de la correction par le jeu. Variante de la situation de communication : On peut dire au préalable que les enfants ont deux possibilités : dire « qui est-ce qui a pris ? » ou bien « c’est qui qui… » Si l’élève répond : « c’est Vanessa qui a pris le/la…. », le maître reformule la réponse correcte. Si les enfants demandent « c’est qui qui », les autres élèves répondent avec le maître « c’est Kiki ». Chacun répond par le prénom de la personne et l’objet qu’il a en main. Et à tour de rôle, il est demandé qui a pris tel objet. Ici le maître et les autres camarades sont les correcteurs des formules erronées.


7

Autre possibilité : le maître commence systématiquement sa question par « c’est qui qui ? » et les enfants disent : « non maître, tu t’es trompé ». On ne dit pas « c’est qui, qui » mais il faut dire « qui » ou « qui est-ce qui ». 2° Les gammes linguistiques. Demander aux élèves de dire les phrases interrogatives correctes en les commençant par c’est qui, qui, qui, qui est-ce qui…, à partit des propositions suivantes :

- sait se servir d’un ordinateur ? - sait faire du roller ? - reste ce soir ? - a cuisiné ce gâteau ? - a acheté ces fleurs ? - a fait les commissions ? - a distribué les cahiers ? - a déjà vu la Tour Eiffel ? - veut bien m’aider ? - a pris mon manteau ? - a trouvé la solution ? - surveille la cantine ?

3° L’observation des phénomènes de la langue.

- Observer les différences sonores entre « c’est qui qui ? » et « qui est-ce qui ? » - Souligner ce qui rend la sonorité de la phrase plus agréable, car on préfère l’entendre ainsi et quelle ne prête pas à

sourire (c’est Kiki) 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………….


8

La forme négative « ne… pas » ou « n’… pas »

Objectifs - savoir utiliser la forme négative. - connaître et utiliser la structure « ne… pas » ou « n’… pas ». - reconnaître les phrases où la négation manque.

Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ; Les élèves sont en situation de corriger l’enseignant qui va dire quelque chose d’absurde. Les informer au préalable de leur rôle de correcteur du maître. Ainsi, l’enseignant va dire « le ciel est jaune » ? L’élève doit corriger : « non maître, le ciel n’est pas jaune, il est bleu. » Variante : Cet exercice peut aussi s’effectuer avec un enfant qui fait une proposition, et un autre lui répond. 2° Les gammes linguistiques.

(phrases appelant ne…pas) - Les lapins mangent du camembert. - Le chien miaule. - Il fait chaud quand il neige. - Le papa porte une jupe. - Les oranges sont violettes. - La vache tond la pelouse. - L’ordinateur vole dans les airs. - L’avion roule sur la route nationale. - Stéphanie mange des cailloux.


9

(phrases appelant n’…pas) - Le poussin est le petit de la vache. - Un chien a cinq pattes et deux queues. - La maison est en papier. - Le chat aboie. - Janvier est le dernier mois de l’année. - Un bananier est un arbre sur lequel poussent des oranges.


- Observer la forme négative des phrases, en en écrivant quelques-unes au tableau. - Ecouter les phrases négatives avec « ne… pas » et celles avec « n’…pas » afin de remarquer une sonorité différente,

mettre en relief la variation (deux voyelles ne peuvent pas se suivre)

4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………….


10

La phrase interrogative simple

Objectifs - Identifier et utiliser les phrases interrogatives simples. - Faire apparaître la modulation de la voix (prosodie). - Sensibiliser à la différence entre question orale et question écrite.

Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ; Un nouvel élève arrive dans la classe. Il a récemment déménagé. Ses nouveaux camarades le questionnent pour connaître son prénom, son âge, d’où il vient, ce qu’il aime faire en classe, ce qu’il a étudié dans sa précédente école,… 2° Les gammes linguistiques.

A - Uniquement à l’oral :

Poser une question en ajoutant simplement le point d’interrogation. C’est une question orale qui souligne la modulation nécessaire de la voix.

• Il s’appelle Paul. Il s’appelle Paul ?

• Il a huit ans. Il a huit ans ?

• Paul et ses parents habitaient à la campagne. Paul et ses parents habitaient à la campagne ? • Tu manges à la cantine.

Tu manges à la cantine ? • Tu es bavard.

Tu es bavard ? • Paul adore les mathématiques.


11

Paul adore les mathématiques ? • Il joue aux échecs.

Il joue aux échecs ? • Avant de déménager, Paul avait un maître.

Avant de déménager, Paul avait un maître ?

B - Plutôt à l’écrit :

Dire ensuite aux élèves : vous allez maintenant poser les mêmes questions en observant les deux exemples : • Tu joues aux échecs ?

Joues-tu aux échecs ? • Il parle une langue étrangère ?

Parle-t-il une langue étrangère ? • Il s’appelle Paul ?

S’appelle-t-il Paul ? • Il a huit ans ?

A-t-il huit ans ? • Paul et ses parents ( ils) habitaient à la campagne ?

Habitaient-ils à la campagne ? • Tu manges à la cantine ?

Manges-tu à la cantine ? • Tu es bavard ?

Es-tu bavard ? • Paul (il) adore les mathématiques ?

Adore-t-il les mathématiques ? • Il joue aux échecs ?

Joue-t-il aux échecs ? • Avant de déménager, Paul avait un maître ?

Avant de déménager, avait-il un maître ?


12

3° L’observation des phénomènes de la langue. Quelles différences observe-t-on entre les deux façons de poser les questions ? Dans la première façon de poser la question il s’agit d’ajouter le point d’interrogation à la fin de la phrase. Dans la deuxième façon, on note une inversion du sujet et du verbe. Parfois il faut ajouter -t-, remplacer par exemple « Paul » par « il » ou « Paul et ses parents » par « ils ». Pourquoi ? 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………….

L’utilisation de la forme interrogative « comment ? »

Objectifs - savoir utiliser correctement l’interrogative indirecte commençant par « je me demande comment » - savoir transformer une interrogative directe « comment » en une interrogative indirecte : « je me demande comment ».

Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ; Partir d’une situation de jeux de stratégie : deux élèves vont jouer pendant 7 minutes aux jeux de dames, ou bien de Yam, d’échecs ou au jeu Multiplay. Les autres élèves vont les observer afin de les interroger ensuite sur leur stratégie mise en œuvre. Ensuite, les rôles seront inversés entre joueur et observateur. Les élèves devront demander : comment as-tu déplacé ce pion ? Comment as-tu réussi à lui prendre son pion ? (c’est une situation d’argumentation où l’enfant doit expliquer sa démarche à la suite d’un questionnement d’élèves commençant par « comment »).


13

D’autres devront reprendre le questionnement en commençant la formulation « je me demande comment… ». Par exemple : « Comment as-tu déplacé ton pion ? Je me demande comment tu as déplacé ton pion ? » 2° Les gammes linguistiques.

- Comment as-tu joué ? Comment as-tu déplacé ton pion ? Comment as-tu réussi à prendre son pion ? Comment as-tu pensé à… ? Comment as-tu trouvé… ? qui seront transformées en « je me demande comment tu as déplacé ton pion ? », « Je me demande comment tu as réussi à prendre son pion ? »

Autre situation de communication (plus simple pour certains élèves) en partant de la vie des animaux :

- Comment les poissons font-ils pour respirer ? Je me demande comment font les poissons pour respirer. - Comment les serpents font-ils pour avancer ? Je me demande comment font les serpents pour avancer ? - Comment les ours font-ils pour skier ? Je me demande comment les ours font pour skier. - Comment les mouches font-elles pour virevolter ? Je me demande comment font les mouches pour virevolter. - Comment les éléphants font-ils pour manger ? Je me demande comment les éléphants font pour manger. - Comment les kangourous font-ils des bonds ? Je me demande comment les kangourous font des bonds. - Comment les chameaux font-ils pour garer leur caravane. Je me demande comment les chameaux font pour garer leur

caravane. 3° L’observation des phénomènes de la langue.

- Qu’observez-vous avec ce changement de la phrase, faire « ressentir » la différence entre une question directe et indirecte. Quelle différence entre « comment ? » et « je me demande comment.. »

- Sans aller plus loin, simplement faire mettre en relief par les élèves la différence afin qu’ils se l’approprient (cf. grammaire de type implicite, familiarisation simple avec les diverses structures du langage).

4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………….


14

L’utilisation de la forme interrogative « où ? »

Objectifs - savoir utiliser correctement l’interrogative indirecte commençant par « je demande où », - savoir transformer une interrogative directe « comment » en une interrogative indirecte : « je voudrais savoir où »

Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ; La situation consiste à s’interroger sur le lieu de vacances ou d’habitation. Les élèves sont assis en cercle et s’interrogent les uns après les autres. Au lieu de dire où, les enfants sont invités à préférer la formule « je voudrais savoir où… ? » Par exemple : « Où habites-tu ? Je voudrais savoir où tu habites ? » On peut demander à un élève de poser la question avec « où », le suivant reformule avec « je voudrais savoir où… ? » 2° Les gammes linguistiques.

- Où habites-tu ? Je voudrais savoir où tu habites. - Où se trouve ton appartement ? Je voudrais savoir où se trouve ton appartement. - Où se trouve ta maison ? Je voudrais savoir où se trouve ta maison. - Où se situe la rue de ta maison sur le plan ? Je voudrais savoir où se situe ta maison sur le plan ?

- Où es-tu parti en vacances ? Je voudrais savoir où tu es parti en vacances. - Où as-tu pris cette photo de vacances ? Je voudrais savoir où tu as pris cette photo de vacances. - Où iras-tu en vacances cet été ? Je voudrais savoir où tu iras en vacances cet été. - Où iras-tu à la mer cet été ? Je voudrais savoir où tu iras à la mer cet été. - Où iras-tu à la montagne cet été ? Je voudrais savoir où tu iras à la montagne cet été.


15


- Qu’observez-vous avec ce changement de la phrase, faire « ressentir » la différence entre une question directe et indirecte. Quelle différence entre « où ? » et « je me voudrais savoir où... »

- Sans aller plus loin, simplement faire mettre en relief par les élèves la différence afin qu’ils se l’approprient (cf. grammaire de type implicite, familiarisation simple avec les diverses structures du langage).


L’utilisation de la proposition relative introduite par « qui »

Objectifs - savoir construire une phrase correctement avec une relative commençant par « qui », - manipuler suffisamment cette construction afin de créer des automatismes.

Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ; Dire aux élèves qu’ils vont « jouer » à « coller » à l’oral deux phrases afin d’en constituer une seule. La consigne est en effet la suivante : « Je vous dis deux phrases, vous allez en faire une longue en les liant/les rattachant avec « qui ». Par exemple : J’ai entendu un oiseau. Il chantait. � J’ai entendu un oiseau qui chantait.


16

Comme variante, proposer dans les dix dernières minutes, aux élèves, de construire à la manière des phrases précédemment énoncées avec « qui » des phrases absurdes. Par exemple : J’ai entendu un oiseau. Il récitait un poème -> J’ai entendu un oiseau qui récitait un poème. Les enfants sont installés en cercle, ils peuvent s’aider les uns, les autres dans le respect des prises de parole. 2° Les gammes linguistiques. Construire des propositions relatives avec « qui » :

- Je vois un oiseau. Il s’envole. - J’ai vu un film. Il n’est pas intéressant. - J’ai attrapé un poisson. Il est énorme. - Ma mère a fait une robe. Elle est trop large mais belle. - Mon voisin a des chiens. Ils aboient la nuit. - J’ai perdu ma dent. Elle bougeait. - Michael a un chat. Il est gentil. - Juliette a un joli cartable. Le cartable est rose. - Paul a un cartable. Il n’est pas léger. - Mon voisin m’a donné un cahier. Le cahier a trente pages. - Ma grande sœur a fait un gâteau à la crème. Il est délicieux. - J’ai mangé des frites. Elles étaient trop salées ! - J’ai acheté des bonbons. Ils n’étaient pas bons. - Paul habite dans une maison aux murs épais. Elle est ancienne. - La maîtresse nous a raconté l’histoire du Chaperon orange. L’histoire est passionnante.

3° L’observation des phénomènes de la langue. - Les élèves doivent observer quelques phrases écrites au tableau et la structure typique de la phrase avec une proposition relative : la phrase est plus longue, elle est plus difficile à retenir mais on peut dire plus de choses dans une même phrase… - Ils peuvent aussi conclure que la relative évite la répétition d’un sujet, donc ça la raccourcit même si elle est plus longue.


17


Autour des prépositions : « dans, sur, à, au, chez, sous, en,… »

Objectifs - Utiliser la structure « Je vais… » suivie de la proposition qui convient.

Organisation

- Tous niveaux. - Groupes d’élèves dans le cadre de l’aide personnalisée. - Durée : 30 minutes.

Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication. Demander aux élèves de se regrouper en cercle. Leur dire : Imaginez que nous devons nous déplacer dans différents lieux pour rendre visite à quelqu’un ou faire quelque chose. 2° Les gammes linguistiques.

- Donner la consigne aux élèves : je vous dis des noms, vous allez les réutiliser dans une phrase commençant par « je vais… ».

- Illustrer la consigne avec quelques exemples : • La patinoire : Je vais à la patinoire. • Le gymnase : Je vais au gymnase. • La mairie : Je vais à la mairie.


18

- Faire reformuler la consigne par les élèves.

La piscine, le médecin, la classe, la ville, les vacances, le cours d’anglais, le stade, le cirque, la Martinique, la bibliothèque, les bois, le dentiste, la classe, le cinéma, Lille, le marché, la montagne, le village, le zoo, le match, les commissions, l’Afrique, le supermarché, le collège, la ville, Paris, le bord de l’étang, la campagne, Laura, la maison, l’étude, le pharmacien, la librairie, l’école. 3° L’observation des phénomènes de la langue. Observez les phrases et entourez le « petit mot » qui vient juste avant le nom que je vous ai donné. Souligner les particularismes tenant à la désignation d’une personne, d’un lieu, etc. On dit « on va chez untel » pour une personne », et « on va à la piscine » pour un lieu (mais pas forcément…) 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à réaliser avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………….


19

Autour des prépositions (suite 1)

Objectifs Utiliser la structure « je suis resté… » suivie de la préposition qui convient.

Organisation


Déroulement de la séquence

1° La situation de communication ; Les enfants miment une activité sportive, l’un d’eux se blesse : il est immobilisé au sol. Un camarade est à ses côtés pendant qu’un autre va chercher des secours. Le jeu est d’utiliser le plus souvent le verbe « rester ». Amener les élèves à utiliser la structure « je suis resté » en cascade dans la poursuite de cette situation mimée. Par exemple : « je suis resté cloué au sol, je suis restée dans le bureau de la directrice dans l’attente des secours, je suis resté à l’accueil des urgences de l’hôpital, un médecin m’a soigné : il m’a demandé de rester sans bouger pendant qu’il me soignait, je suis resté immobilisé avec un plâtre plusieurs jours à la maison »… 2° Les gammes linguistiques.

- Donner la consigne aux élèves : je vous dis des noms, vous allez les réutiliser dans une phrase commençant par « Je suis resté… ». Dire aux élèves que si le sujet « je » a le genre féminin, il conviendra d’ajouter un e à la fin de rester (je suis restée).

- Illustrer la consigne avec quelques exemples : • L’école : Je suis resté à l’école. • Le feu : Je suis resté près du feu. - Faire reformuler la consigne par les élèves.

La maison, mon oncle, le lit, la porte, le bateau, l’étude, moi, la plage, mamy, ma chambre, la gare, la cour, ma cabane, le manège, la cantine, mes cousins, la vitrine, ma famille, l’hôpital, la montagne, un camarade, l’hôtel, le cinéma, nous, le salon, l’accueil du magasin, le hall, vous, l’appartement.


20

3° L’observation des phénomènes de la langue. Observer les phrases et entourez le « petit mot » qui vient juste avant le nom que je vous ai donné. Souligner les particularismes tenant à la désignation d’une personne, d’un lieu, etc… On dit « on reste chez untel » pour une personne, et « on reste à l’école » pour un lieu (mais pas toujours…). 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Prépositions (suite 2)

Objectifs - Utiliser la structure « je me repose… » suivie de la proposition qui convient.

Organisation



21

de la

séquence

1° La situation de communication ; Demander aux élèves de se regrouper en cercle. Leur dire : vous venez de déjeuner et vous avez un instant de liberté. Vous décidez de vous reposer. Vous choisissez le lieu qui vous convient… 2° Les gammes linguistiques. - Donner la consigne aux élèves : je vous dis des noms, vous allez les réutiliser dans une phrase commençant par « je me repose… ». - Illustrer la consigne avec quelques exemples :

• L’abri du vent : Je me repose à l’abri du vent. • Un arbre : Je me repose sous un arbre.

- Demander aux élèves de varier les pronoms personnels en début de phrase. - Faire reformuler la consigne par les élèves. Le parasol, la cour, un banc, le tapis, la chaise longue, une serviette de plage, ma chambre, le canapé, la pelouse, le sol, le divan, un fauteuil, le préau, la classe, le hamac, le salon, le vestiaire, l’ombre. 3° L’observation des phénomènes de la langue. Observer les phrases et entourez le « petit mot » qui vient juste avant le nom que je vous ai donné. Qu’est-ce que vous remarquez ? Que pouvez-vous en déduire ? 4° Proposition : Réinvestir ce travail en introduisant une variante sous la forme d’un jeu : Elève A : J’ai de la fièvre. Elève B : Tu dois aller chez le médecin. J’ai six ans. Tu dois aller à l’école.


22

5° Bilan de la séquence. Le bilan est à réaliser avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………….

Autour des prépositions (de + déterminant)

Objectifs - Utiliser correctement « de » et l’article contracté.

Organisation


Déroulement de la séquence

1° La situation de communication : Demander aux élèves de se regrouper en cercle. Leur dire : Imaginez que vous invitez pour la première fois un camarade à la maison. Ce dernier ne sait pas où vous habitez et vous lui montrez l’endroit sur le plan de la ville en lui donnant une information. Utiliser le verbe « habiter ». 2° Les gammes linguistiques :

- Donner la consigne aux élèves : je vous dis des noms, vous allez les réutiliser dans une phrase commençant par « J’habite à côté…».

- Illustrer la consigne avec quelques exemples : • La mairie : J’habite à côté de la mairie. • Le cabinet médical : J’habite à côté du cabinet médical.


23

- Faire reformuler la consigne par les élèves.

La poste, un immeuble, l’hôpital, le commissariat de police, le parc, une boulangerie, le stade, le bureau de tabac, le fleuriste, la pharmacie, la caserne des pompiers, le garage, la forêt, la piscine, l’usine, le supermarché, la clinique, la station service, un café, le parking, la tour F, la plage, Mamadou, le marchand de journaux, l’école, le marché, le cimetière, le centre commercial. 3° L’observation des phénomènes de la langue. Observer les phrases et entourez le « petit mot » qui vient juste après à côté. Mettre l’accent sur l’usage des prépositions de, des, du… 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………….


24

Valoriser le vocabulaire nouveau d’une journée de classe

Objectifs - Enrichir le stock de mots dont disposent les élèves, - Conduire les élèves à une mémorisation par une contextualisation du mot dans des phrases ou un champ lexical, - Transposer (éventuellement) le mot dans un autre contexte, un autre champ disciplinaire que celui où il a été rencontré.

Organisation

- Tous niveaux. - Groupes d’élèves dans le cadre de l’aide personnalisée. - Durée : 30 minutes.

Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ;

- Les élèves prennent dans un chapeau les mots nouveaux préalablement notés par l’enseignant. Ce sont les mots rencontrés au fil de la journée de classe, pendant les leçons des différentes disciplines scolaires. Les élèves sont invités à imaginer et construire une phrase qui reprend le mot tiré du chapeau. Ils doivent la dire à l’oral. Le maître peut l’écrire au tableau sous la dictée de l’élève. Les autres enfants peuvent effectuer une correction de ce que l’enseignant écrit.

- Afin d’organiser avec les élèves une collection des mots nouveaux rencontrés au fil des leçons, en toutes disciplines, il est conseillé de les écrire sur une affiche dédiée au fur et à mesure.

- Ne pas réutiliser le stock de mots nouveaux rencontrés dans des phrases à inventer à l'oral (éventuellement à l'écrit dans une courte phrase) dans le même contexte ou transposé dans un contexte différent ne permet pas un apprentissage réel du nouveau mot, se contenter de liste de mots n’accroît pas le lexique des élèves.

2° Les gammes linguistiques. On déclinera le travail sur les mots rencontrés de la manière suivante :

- mots repris en contexte dans une phrase (celui duquel il est surgi : sciences, maths, français, histoire, géographie, EPS…),

- mots repris hors contexte dans une phrase, - mots avec lequel jouer : peut-on former avec ce mot (et un autre) un « mot valise » ? Peut-on fabriquer un « mot


25

composé » ? Peut-on inventer un autre mot ? On peut envisager de jouer avec les mots nouveaux en les mobilisant dans des jeux lexicaux. Par exemple avec le jeu des mots enchaînés du style « marabout, bout de ficelle… ». Un élève prononce un mot. Le suivant doit trouver un mot commençant par la dernière syllabe du mot précédent sur le mode de « marabout, bout de ficelle… ». Et ainsi de suite. Avec des élèves plus avancés, on peut jouer en proposant de créer une phrase commençant par la dernière syllabe de la phrase précédente. 3° L’observation des phénomènes de la langue.

- Conduire les élèves à s’interroger sur la forme du mot : quel préfixe, quel suffixe, quel radical (on emploiera des mots plus simples pour désigner ces notions : quel est le début, la fin, le milieu du mot ?), connaissons-nous des mots qui commencent ou se terminent pareillement ? Connaissons-nous des mots au radical (le milieu du mot) identique ?

- Amener à ce que les élèves déduisent que le mot appartient à un champ lexical (on dira une famille de mots). - Conclure sur les mots synonymes ou antonymes (les mots qui veulent dire la même chose ou bien le contraire), terminer

avec une définition simple du mot à induire. 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………….


26

Découvrir les expressions idiomatiques

Objectifs - Enrichir le stock de mots dont disposent les élèves au recours des expressions idiomatiques, - Conduire les élèves à découvrir le « génie » de la langue au moyen de termes imagés et figurés,

- Faire effectuer des hypothèses sur le sens de l’expression, - Faire bouger les mots par des substitutions, d’autres constructions syntaxiques ; observer ce qu’il se produit ; - Conduire les élèves à réutiliser à l’oral les expressions idiomatiques afin de se les approprier, - Mémoriser les expressions par leurs emplois réguliers à l’oral.

Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication :

- A partir d’un ensemble d’expressions idiomatiques choisie par l’enseignant (selon les lectures effectuées en classe ou les - champs lexicaux rencontrés pendant les leçons) ; écrire au tableau une expression idiomatique. - La faire lire aux élèves installés en cercle. - Demander à quelques élèves de mimer les expressions et de dire ce qu’ils en comprennent. - Les utiliser à l’oral dans de nouveaux énoncés à librement inventés. - Variante pour une situation de communication : Etudier la prosodie et l’illustration de ces expressions, les dessiner.

A noter : qui possède bien des expressions idiomatiques, possède un lexique déjà probant ! 2° Les gammes linguistiques. On déclinera le travail avec les expressions idiomatiques suivantes : Etre muet comme une carpe. (Ne rien répéter de ce qu’on nous dit ; garder un secret.) Etre bavard comme une pie. (Parler beaucoup et souvent sans rien dire d’important). Dormir comme un loir ou comme une marmotte (très bien dormir) Un travail de fourmi (exécuter, fournir un travail...)(exécuter un travail nécessitant à la fois beaucoup de temps et de minutie.) Avoir des fourmis dans une main (un pied, un bras, une jambe, etc.) (Ressentir un picotement désagréable dans un membre, car


27

mauvaise position du corps). Etre sale comme un cochon. (Etre très sale après avoir exécuté un travail laissant des traces) Manger comme un cochon. (Manger de manière sale, sans savoir-vivre). Souffler comme un bœuf (Respirer bruyamment.) Etre lent comme une tortue. (Exécuter un travail ou marcher de manière anormalement lente) Avoir une faim de loup. (Avoir une très grosse faim.) Voir aussi « Avoir l’estomac dans les talons. » Etre une cervelle d’oiseau. (pour désigner une personne qui ne réfléchit pas beaucoup). Etre (ou vivre) comme un coq en pâte. (Vivre bien et sans avoir à se soucier de rien) Sauter du coq à l’âne. (Passer d’un sujet à un autre - lors d’une discussion) S’entendre comme chien et chat. (Avoir de mauvais rapports avecune autre personne. Se disputer.) Donner sa langue au chat. (Solliciter la réponse à une question ou à un problème après avoir donné plusieurs réponses fausses.) Etre chouette. (Etre, en parlant d’une personne ou d’une chose, agréable et sympathique). Etre doux comme un agneau. (Etre d’un caractère agréable et plutôt non violent.) Etre têtu comme une mule. (ou être une vraie tête de mule) (Ne pas vouloir changer d’avis ou admettre une erreur malgré l’évidence). Pleurer comme une Madeleine (pleurer de grosses larmes à la suite d’un gros chagrin) Sauter comme un cabri. (Sauter avec beaucoup d’agilité mais sans plan précis.) Etre (où se sentir) comme un poisson dans l’eau. (Etre à l’aise et se sentir bien dans une situation ou une activité donnée.) Regarder voler les mouches. (Ne rien faire ; être un peu paresseux.) Ne pas mettre les deux pieds dans le même soulier/sabot. (Une personne énergique et sachant prendre des décisions rapides.) Avoir la tête sur les épaules. (une personne plutôt réfléchie et capable de bien réagir devant les difficultés.) Avoir une mémoire d’éléphant. (avoir une excellente mémoire). Jouer l’autruche. Pratiquer la politique de l’autruche. (Refuser de voir le danger.) Etre rusé comme un (vieux) renard. (personne très habile pour obtenir ce qu’elle désire.) Etre malin comme un singe. (voir : être rusé comme un vieux renard) Se faire marcher sur les pieds. (désigne une personne qui a de la peine a se faire respecter) et qui a un caractère un peu faible. Partir sur la pointe des pieds. (Quitter un lieu discrètement et sans faire de bruit.) Faire la tête. (bouder). En avoir par-dessus la tête. (Etre exaspéré par quelqu’un ou quelque chose.) Dormir sur ses deux oreilles (Ne se faire aucun souci au sujet de quelqu’un ou de quelques chose.) Avoir un poil dans la main. (être paresseux) Se tourner les pouces.(Ne rien faire et être un peu paresseux.)


28

Mettre la main à la pâte. (Participer activement et personnellement à un travail.) N’avoir ni queue ni tête. (pour parler d’une chose qui n’a aucun sens, aucune signification) Etre hors de soi. (être très en colère). Avoir des doigts de fée. (une personne très habile pour exécuter des travaux délicats). Se trouver nez à nez avec quelqu’un. (se trouver face à face avec quelqu’un, de manière imprévue.) Se faire tirer l’oreille. (une personne qui fait ce qu’on lui demande mais avec mauvaise grâce). Faire dresser les cheveux sur la tête. (Inspirer un sentiment d’épouvante et de crainte.) Avoir quelque chose derrière la tête. ( avoir une intention qu’on ne veut pas dévoiler). Se mettre le doigt dans l’œil. (se tromper complètement). Savoir sur le bout du doigt. (Savoir parfaitement quelque chose ; savoir par cœur). Coûter les yeux de la tête. (Coûter très cher.) Tourner de l’œil. (s’évanouir) voir aussi « tomber dans les pommes » Mettre le nez dans les affaires de quelqu’un. (se mêler de ce qui nous regarde pas). Tirer les vers du nez à quelqu’un. (questionner habilement quelqu’un pour le faire parler et dire des choses qu’il ne devrait pas dire !) Prendre ses jambes à son cou. (Partir très vite parce que l’on a peur de quelqu’un ou de quelque chose.) Perdre son sang-froid. (qui n’est plus en mesure de réagir sainement dans une situation difficile ou imprévue.) Avoir mal au cœur. (personne qui se sent mal) Faire mal au cœur. (peine ou chagrin causés à quelqu’un par quelqu’un ou quelque chose). Avoir du cœur. (S’emploie également au sens négatif « ne pas avoir de cœur ») Expression utilisée pour désigner une personne attentive aux problèmes des autres et prête à leur manifester de la compassion. Avoir le cœur sur la main. (personne très généreuse). S’en donner à cœur joie. (prendre un très grand plaisir à faire quelque chose) Avoir le cœur bien accroché. (pas facilement dégoûtée) Il y a à boire et à manger. (il y a de bons et de mauvais aspects dans une chose) Dormir à poings fermés. (dormir profondément sans être dérangé par le bruit environnant). Avoir un nom (un mot) sur le bout de la langue. (Vouloir dire un mot ou un nom et ne pas être capable de le dire au moment où on le voudrait). Ne pas mâcher ses mots. (s’exprimer sans ménagement) Source et plus d’informations : http://www.french-lessons.com/gallicismes1.html


29

- Faire effectuer aux élèves des recherches dans le dictionnaire (éventuellement sur Internet, sur des sites choisis d’éditeurs

comme Larousse, Robert, Universalis) 3° L’observation des phénomènes de la langue.

- Conduire les élèves à s’interroger sur la forme des expressions ? Avec quels mots sont-elles construites ? Que veulent dire ces mots ? Disent-ils la même chose dans cette expression ?

- Que veut dire l’expression ? Est-elle curieuse, amusante, étrange ? - Que se passe-t-il si on change des mots de place, si on les remplace par d’autres, par des synonymes ou des antonymes ?

Observer ce qu’il se passe au niveau sémantique et syntaxique. - Comment réemployer cette expression idiomatique à bon escient, dans un contexte approprié ?

4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). …………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………………………. ………………………………………………………………………………………………………………………………………….


30

Verbes les plus employés de la langue française

Objectifs - Systématiser la conjugaison des verbes les plus utiliser en français. - Conduire à des mémorisations par le jeu. - Faire observer différences et récurrences dans les conjugaisons des verbes, l’emploi des temps sur l’échelle de la

chronologie et dans des situations de communication et de récit. Organisation


Déroulement

de la séquence

1° La situation de communication ;

- Jeu de conjugaison : sur des « cartes à jouer », des verbes à l’infinitifs (les plus fréquents) sont inscrits, les élèves les tirent au hasard, à tour de rôle. Ils sont invités à les conjuguer selon des contraintes que d’autres camarades auront établies en début de séance. Il peut s’agir dire que la 3e personne du pluriel du verbe, il peut s’agir de « chanter »/ « slammer » le verbe au passé composé ou au présent.

- Jeu de l’oie des verbes les plus usités : avec des dés, le hasard décide de verbes à conjuguer selon des contraintes définies préalablement.

- Jeu de saynètes où les élèves sont invités à jouer des actions inscrites dans des temporalités différentes : scène de la description de la rencontre de football, scène des achats alimentaires effectué au supermarché (pour le passé composé), invention d’un conte commençant par « il était une fois… » (pour l’imparfait), scène d’explicitation de ce qu’un élève dessine au tableau (par exemple décrire une figure géométrique en train de s’effectuer)…

2° Les gammes linguistiques.

L’objectif est de faire conjuguer les verbes d’une manière ludique et aléatoire, s’agissant de verbes les plus utilisés dans la langue française. Ensuite, il s’agira, à l’oral de les employer au présent, futur, passé composé et imparfait dans de courts récits suscités par des images…


31


- qu’est ce qu’apporte au récit ou la communication l’emploi d’un temps de conjugaison par rapport à un autre ? - qu’est-ce qui change ou pas dans la terminaison des verbes ? - sur quoi peut-on s’appuyer pour mémoriser des formes de conjugaison ?

Une liste indicative : A partir de « Mots les plus fréquents de la langue écrite française (XIXe et XXe siècles) » être, avoir, faire, dire, pouvoir, aller, voir, vouloir, venir, devoir, prendre, trouver, donner, falloir, parler, mettre, savoir, passer, regarder, aimer, croire, demander, rester, répondre, entendre, penser, arriver, connaître, devenir, sentir, sembler, tenir, comprendre, rendre, attendre, sortir, vivre, reprendre, entrer, porter, chercher, revenir, appeler, mourir, partir, jeter, suivre, écrire, montrer, tomber, ouvrir, arrêter, perdre, commencer, paraître, marcher, lever, permettre, asseoir, écouter, monter, apercevoir, recevoir, servir, finir, rire, crier, jouer, tourner, garder, quitter, manger, courir, continuer, oublier, descendre, cacher, poser, tirer, présenter, ajouter, agir, retrouver, offrir, apprendre, tuer, retourner, rencontrer, envoyer, dormir, pousser, rappeler, lire, changer, compter, occuper, frapper, travailler, expliquer, obtenir, rentrer, pleurer, essayer, répéter, payer, apporter, boire, sourire, coucher, causer, exister, raconter, serrer, songer, manquer, nommer, conduire, saisir, demeurer, remettre, battre, toucher, apparaître, souffrir, fermer, accepter, tendre, naître, sauver, avancer, traverser, souvenir, couvrir, gagner, former, plaire, embrasser, oser, refuser, décider, produire, charger, mêler, cesser, ressembler, chanter, empêcher, approcher, prier, espérer, échapper, glisser, briller, brûler, placer, juger, suffire, atteindre, annoncer, élever, acheter, mener, préparer, assurer, deviner, considérer, appartenir, tromper, vendre, craindre, emporter, rouler, posséder, réveiller, aider, découvrir, choisir, prononcer, taire, rêver, appuyer, étendre, trembler, défendre, créer, maintenir, indiquer, promettre, relever, abandonner, ignorer, exprimer, adresser, observer, séparer, marier, prévoir, amener, obliger, éclairer, poursuivre, livrer, contenir, fuir, couler, proposer, éprouver, retenir, attacher, voler, surprendre, briser, imaginer, diriger, parvenir, pénétrer, remarquer, éviter, établir, réussir, pencher, habiter, entourer, déclarer, étonner, dresser, durer, fixer, désirer, arracher, entraîner, soutenir, couper, douter, retirer, promener, forcer, examiner, revoir, remplir, terminer, tenter, remonter, installer, soulever, allumer, imposer, respirer, baisser, souffler, attirer, prêter, amuser, éclater, réunir, traiter, traîner, employer, marquer, prouver, importer, exiger, reposer, danser, saluer, accorder, achever, avouer, distinguer, emmener, agiter, hésiter, sonner, composer, enlever, rejoindre, ramener, étudier, partager, chasser, éloigner, réduire, engager, éteindre, sauter, plaindre, préférer, révéler, subir, rapporter, coûter, réfléchir, remercier, déposer, fumer, affirmer, convenir, vêtir, accomplir, résoudre, plonger, détruire, intéresser, disposer, lisser, verser, obéir, lutter, prétendre, construire, soumettre, peser, troubler, répandre, résister, protéger, enfermer, creuser, grandir, enfoncer, envelopper, prévenir, inspirer, ramasser, endormir, inventer, presser, confier, effacer, reculer, user, nourrir, remplacer, souhaiter, signer, interroger, dominer, commander, supposer, dépasser, accuser, habiller, condamner, menacer, écraser, céder, écarter, réclamer, dessiner, conclure, lier, admettre, attaquer, respecter, pendre, supporter, figurer, profiter, accrocher, calmer, satisfaire,


32

valoir, signifier, inquiéter, assister, inviter, déchirer, risquer, parcourir, rejeter, renoncer, veiller, tracer, contenter, mériter, précipiter, rompre, caresser, étouffer, animer, casser, fonder, franchir, abattre, discuter, fatiguer, consentir, regretter, joindre, vaincre, consulter, haïr, repousser, exécuter, exposer, voyager, renverser, rassurer, retomber, décrire, mentir, armer, étaler, essuyer, précéder, désigner, détacher, recueillir, croiser, entretenir, surveiller, réserver, confondre, dégager, parer, visiter, détourner, plier, accueillir, redevenir, approuver, emparer, aborder, heurter, noyer, semer, guider, piquer… http://www.etudes-litteraires.com/forum/sujet-13704-principaux-verbes-langue-francaise 15 verbes les plus fréquents : Parmi les milliers de verbes français, il en existe quelques-uns qui servent beaucoup plus que les autres. Il convient de savoir ce qu'ils signifient, comment les utiliser et les conjuguer. être, avoir, faire, dire, pouvoir, aller, voir, vouloir, venir, devoir, savoir, prendre, trouver, donner, falloir, parler, mettre, savoir, passer, regarder, aimer, croire, demander, rester, répondre, entendre, penser, arriver, connaître, devenir, sentir, sembler tenir, comprendre, rendre, attendre, sortir, vivre, entrer, reprendre, porter, chercher, revenir, appeler, mourir. Source : Eduscol. 4° Bilan de la séquence. Le bilan est à effectuer avec les élèves (freins et leviers relativement au groupe, améliorations, difficultés selon chaque élève…). ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………..


33

Jeux de langues

MOTS ENCHAINES : « MARABOUT, BOUT DE FICELLE… »

Objectifs : Mobiliser le vocabulaire connu en procédant par associations. Règle du jeu : Un élève prononce un mot. Le suivant doit trouver un mot commençant par la dernière syllabe du mot précédent sur le mode de « marabout, bout de ficelle… ». Et ainsi de suite… L’enchaînement doit se faire très rapidement. Variante : Avec des élèves plus avancés, on peut jouer en proposant de créer une phrase commençant par la dernière syllabe de la phrase précédente.

MOTS POUR UNE HISTOIRE

Objectif : Créer une histoire avec une contrainte lexicale Matériel : Boîte, sac ou chapeau, petits papiers pliés en deux sur lesquels ont été écrits des noms Règle du jeu : Une dizaine de petits papiers (pliés en deux) sur lesquels ont été écrits des mots (un par papier), sont placés dans une boîte. Trois sont tirés au hasard. Les élèves répartis en groupes de 2 ou 3 doivent créer une histoire (courte) en employant ces trois mots. Une minute de réflexion est accordée à chaque groupe. Variante : On peut proposer de créer un conte ou un récit après une lecture collective et travailler éventuellement sur la structuration d’un récit (trouver un début, une intrigue, une fin)

JEU DU « NI OUI NI NON » Objectif Formuler des questions très rapidement. Règle du jeu Un élève, interrogé par un autre élève ou par plusieurs élèves sur des sujets quelconques, doit répondre sans utiliser le mot « oui » ni le mot « non ». Cependant, les questions doivent lui être posées rapidement dans le but de l’amener à répondre par oui ou par non malgré lui.


34

JEU DU TELEPHONE ARABE

Objectif Travailler la mémoire auditive immédiate et la prononciation. Règle du jeu Une phrase, chuchotée d’oreille en oreille, doit parvenir au dernier élève de la chaîne qui la répète à voix haute. La phrase de départ peut être écrite à la fin de l’exercice. Intérêt L’enseignant peut être le lanceur de phrases et y glisser une notion récemment travaillée, ou plus généralement des phrases assez longues et bien structurées.

L’ OBJET CACHE Objectif Employer le vocabulaire du repérage dans l’espace. Règle du jeu Un élève sort. Le groupe choisit un objet et le cache. A son retour, l’élève, par ses questions doit tenter d’identifier l’objet, puis deviner où il a été caché, et enfin aller directement le prendre lorsqu’il est sûr de lui. S’il se trompe, il est éliminé. Variante Limiter le nombre de questions, en espérant que cela les rendra plus pertinentes.

ASSOCIATIONS D’I DEES Objectif Mobiliser le vocabulaire appris. Règle du jeu Un élève dit un mot. Son voisin enchaîne en en donnant un autre par association d’idées. Le jeu doit aller très vite. Variante On peut donner une consigne plus précise : associer des actions (sous la forme de verbes), des sentiments etc.


35

VOCABULAIRE : FRUITS, LEGUMES, METIERS , COULEURS, VETEMENTS… Objectif Mobiliser le vocabulaire appris. Règle du jeu On choisit une catégorie de mots : fruits, légumes, métiers, noms de magasins etc. Chaque élève, à son tour, doit dire un nom de la catégorie retenue. Les élèves commencent le jeu bras croisés. S’ils ne savent pas donner un mot lors de leur tour (cela doit aller très vite) ou s’ils commettent une erreur, ils baissent un bras sur leur genou. Les deux bras baissés valent une élimination. C’est celui qui reste en dernier qui gagne. Il est interdit de répéter un mot déjà donné : il faut donc être très attentif à ce que les autres ont dit.

JEU DES METIERS Objectif Travailler le vocabulaire des métiers. Règle du jeu Un élève vient mimer une activité caractérisant un métier. Ses camarades l’observent. Lorsque l’un d’entre eux pense avoir identifié le métier, il propose sa solution. Variante Ce jeu peut se jouer en équipes. Intérêts • Observation, confrontation d’arguments dans le groupe. • A l’occasion de ce jeu, certains noms de métier seront enseignés.

CHANGEMENT DE LOOK Objectifs Mobiliser le vocabulaire vestimentaire. Règle du jeu Un élève sort. Il modifie quelque chose dans son apparence - façon dont il était habillé ou coiffé. Lorsqu’il revient, ses camarades doivent trouver ce qui a changé. On peut répartir la classe en petits groupes. Chaque groupe aura un petit temps de discussion avant de proposer sa solution. Remarque : Il est bon d’avoir travaillé auparavant des expressions telles que « mettre », « enlever » etc.


36

Jeux des syllabes

LE MOT DECOUPE

Objectif : Savoir segmenter un mot en syllabes. Règle du jeu : Les élèves sont regroupés en cercle. L’enseignant s’adresse à chaque enfant l’un après l’autre. Il demande au premier de choisir un mot qui lui plaît bien. L’adulte le répète normalement puis décompose le mot en syllabes orales. L’élève répète. Un nouvel enfant est sollicité et ainsi de suite. Variante : Ce sont les élèves qui ensuite décomposent le mot en syllabes orales : les autres camarades doivent trouver le mot dont il est question.

LES IMAGES SILENCIEUSES

Objectif : Classer des mots en fonction du nombre de syllabes. Règle du jeu : L’enseignant demande aux élèves d’effectuer des classements d’images sans nommer les objets représentés. Les enfants doivent classer les images en tenant compte du nombre de syllabes de chaque mot correspondant à l’objet représenté. Variante : Si des enfants rencontrent des difficultés, il est possible de nommer les objets puis les laisser classer les images.

CADAVRE EXQUIS Objectif : Produire un mot à partir de syllabes. Règle du jeu : Demander aux élèves de constituer des groupes de trois. Au sein de chaque groupe, un enfant donne une première syllabe, un second en rajoute une autre. On obtient un mot impossible à deux syllabes qu’un dernier élève est capable de répéter, voir d’écrire. Progressivement amener les élèves à produire des mots à trois syllabes. Variante : Donner aux élèves une syllabe et leur demander d’ajouter une ou deux autres syllabes pour constituer un mot possible. Par exemple vous donner la syllabe la et l’élève répond pin = lapin


37

LA PREMIERE SYLLABE Objectif : Repérer des syllabes. Règle du jeu : Dire aux élèves « maman recherche des mots » qui commencent par la syllabe « ma » et leur distribuer des images. Lorsqu’ils reconnaissent l’image d’un mot, ils expliquent leur choix et la mettent dans la boîte de maman (par exemple machine, magasin, maladie,…). Puis papa recherche des mots qui commencent par la syllabe « pa ». Variante : Ensuite on utilisera les prénoms de la classe : par exemple, rechercher des mots qui commencent par la première syllabe de « Mohammed », « Vanessa ». Pour certains élèves, le recours au dictionnaire peut être autorisé.

OU SE TROUVE LA SYLLABE ? Objectif : Situer une syllabe dans un mot. Règle du jeu : Distribuer des étiquettes ou des images aux élèves et leur demander de coder la position initiale, intermédiaire ou finale d’une syllabe d’un mot. - Où est le (a) ? En début, au milieu ou à la fin du mot ? - Où est le (i), le (o), le (on) …/… ? Variante : Assis en cercle, les élèves situent les syllabes dans un mot de manière seulement orale, sans recours à l’écrit, au visuel.

LA SYLLABE INTRUSE Objectif : Prendre conscience du lien entre oral et écrit, entre phonème et graphème. Règle du jeu : Donner des mots aux élèves comportant une syllabe intruse. Leur demander de la retrouver dans chacun des mots. Par exemple pour banane leur donner ba na ni ne Liste de mots proposés comportant une syllabe intruse : (voiture : voi ta tu re, compote : com po pi te, éléphant : é lé li phant, abricot : a bri bra cot, cacahuète : ca ca co hu ète, citron : ci sa tron, framboise : fram boi bon se, mandarine : man da du ri ne, noisette : noi nu sette, pamplemousse : pam ple pli mousse, araignée : a rai ri gnée, crapaud : cra cri paud, sorcière : sor ci sa ère, cinéma : ci nu né ma, monument : mo nu na ment, papillon : pa pi po llon, école : é co ca le, otarie : o ta ti rie, grenouille : gre gri nouille, ananas : a na no nas, cerise : ce ri ro se, clémentine : clé men mon tine, groseille : gro sei za lle, melon : me mi lon, orange : o ran ring e, raisin : rai son sin, chapeau : cha chi peau, marmitte : mar mu mi te, potion : po pa tion, pyramide : py ra ru mide, théâtre : thé a i tre Variante : À l’inverse, des élèves proposent des mots avec des syllabes intruses à des camarades qui doivent retrouver le mot juste.


38

Quelques remarques sur ces exercices visant à renforcer la conscience phonologique

Dans le domaine de la phonologie, les activités pédagogiques se réalisent essentiellement par des jeux de langage. Les exercices systématiques n’ont guère d’intérêt dans le contexte de la classe dans la mesure où ils sont contraignants et, surtout n’ont pas de sens. D’une manière générale, ces activités doivent être courtes mais fréquentes et s’inscrire dans des jeux aux règles claires. Elles doivent être réellement l’occasion de prendre plaisir à jouer avec les mots, de rire et de laisser libre cours à son imagination. (Ministère de l’éducation nationale, direction de la programmation et du développement). Rapport avec la langue orale. Il est important de faire un va-et-vient entre la langue orale en tant que sons produits (phonèmes) et langue orale en tant que production de sens. Chaque activité doit être précédée de l’énonciation de l’objectif visé :

- soit on travaille le fonctionnement de la langue (phonèmes, graphèmes, syllabes …) = travail phonologique, - soit on travaille la fonction de la langue (énoncé, réflexion, communication …) = utilisation de la langue,

Il est important de dire aux élèves ce que l’on fait pour une meilleure compréhension des tâches demandées. Rapport avec la langue écrite. De la même manière que pour la langue orale, il est important de faire un va-et-vient entre la langue écrite en tant que sons écrits (graphèmes) et la langue écrite en tant que production de sens. Rapport avec la lecture / écriture. La chaîne écrite étant différente de la chaîne orale, il est important de lier sans cesse le rapport entre l’oral et l’écrit aussi bien que dans sa composition (écriture des lettres) que dans sa mise en page (typographie, taille des lettres, organisation de l’espace, ponctuation…). Source documentaire : Exercices de renforcement de la prise de conscience phonologique (Daniel Deloffre, école maternelle Charles Perrault (Lambersart)


39

Sitographie

- Site du CASNAV de l’académie de Montpellier : http://pedagogie.ac-montpellier.fr/casnav/ & http://pedagogie.ac-montpellier.fr/casnav/NouveauxArrivants/outils/OutilsENA.htm - Site de ressources sur le français langue étrangère, langue de scolarisation : http://www.lepointdufle.net/

- La trousse du prof : http://www.lepointdufle.net/ticecreation.htm

- Idées d'activités pour la classe : http://www.lepointdufle.net/ideespourlaclasse.htm

- Apprendre le français en s’amusant, en ligne : http://www.ortholud.com/index.html - Par amour de la langue. Pour tous ses usagers. Grammaire, orthographe, conjugaison, vocabulaire, étymologie, questions de français dans toute leur variété http://www.langue-fr.net/

- Outils pour la classe, accompagnement d'un élève non francophone : http://www.ac-nancy-metz.fr/casnav/primo/primo_outils.htm#tp2

- Le soutien ou « coup de pouce » en maternelle pour les enfants non francophones ou peu francophones :

http://www.ac-nancy-metz.fr/casnav/primo/primo_outils_sout.htm#tp6

- Les CASNAV de France sur le site du CASNAV de l'Académie de Créteil : http://www.ac-creteil.fr/casnav/liste.html

- Partage d’expériences et de documents pédagogiques, de ressources : http://www.edufle.net/Bienvenue-sur-EduFLE-net - Lexique FLE : http://lexiquefle.free.fr/ - Apprendre à prononcer le français avec des exercices de phonétique : http://phonetique.free.fr/


40

- Renforcer le vocabulaire : http://www.imagiers.net/?page_id=5

- Centre international d’études pédagogiques : http://www.ciep.fr

- ClicNet: Français langue étrangère et langue seconde : http://clicnet.swarthmore.edu/fle.html - Apprendre le français en ligne avec un jeu de l’oie : http://jeudeloie.free.fr/plateau.htm - Sitographie, d’autres sites web : http://ac-nancy-metz.fr/casnav/primo/primo_sito.htm

Bibliographie

- Enseigner l’oral à l’école primaire, Coll. Pédagogies pour demain, Hachette Education, 1999. - Clermont, Philippe, Cunin, Annie, Scheidhauer, Marie-Louise. Pour que chacun parle ! : à l'école maternelle et au CP. Strasbourg :

CRDP d'Alsace - IUFM d'Alsace, 1997. - Bérard A., L’approche communicative, théorie et pratiques, Paris Clé International, 1991 - Dabène, L. Repères sociolinguistiques pour l’enseignement des langues, Hachette, 1994 - La langue des apprentissages, premiers pas dans le français à l’école, Leroy et Collegia, SCEREN - Le français par les techniques théâtrales, programme Socrates Lingua 2 http://edutheatre.it/Unita/Le%20manuel.rtf - Dictionnaire de didactique du français (langue étrangère et seconde), Jean-Pierre Cuq (CLE, Asdifle) - Grammaire méthodique du français, de René Rioul , Jean-Christophe Pellat, Martin Riegel, PUF


41

Questionnaire évaluation du document

Vous avez utilisé les fiches depuis quelques semaines. Afin d’en améliorer le contenu nous vous proposons de consacrer quelques minutes pour répondre aux questions suivantes en entourant à chaque fois la réponse de votre choix. 1° Avez-vous utilisé les fiches ?

- Beaucoup - Un peu - Pas beaucoup

Si vous ne les avez pas utilisées, expliquez pour quelle(s) raison(s) ? …………………………………………………………………………………………………...…………………………………………………… …………………………………………...…………………………………………………………………………………………………............... ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. 2° Les situations de communications étaient-elles appropriées ?

- Oui - Non

Si non, expliquez ce qui selon vous serait à améliorer ? …………………………………………………………………………………………………...…………………………………………………… ………………………………………...……………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...


42

3° Les gammes linguistiques étaient-elles assez diversifiées ?

- Oui - Non - A améliorer

4° Les propositions d’observation des phénomènes de la langue étaient-elles pertinentes ?


5° La présentation des fiches permet-elle une bonne lisibilité ?


6° Bibliographie Avez-vous envie de prolonger ce travail par des lectures personnelles ?

- Oui - Pas dans l’immédiat - Non


43

Vous pouvez nous aider à enrichir la bibliographie en indiquant ci-dessous des outils que vous utilisez et que vous acceptez de mutualiser : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………. 7° Avez-vous constaté un réinvestissement de la part de vos élèves dans les semaines qui ont suivi l’utilisation de ces fiches ?

- Oui - Non

8° L’entrée par les jeux vous paraît-elle une démarche intéressante ?

- Oui - Un peu - Non

Si non, précisez ? …………………………………………………………………………………………………...…………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………...…………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………...……………………………………………………


44

Notes personnelles


45

Documents

Maîtriser la langue française pour réussir à l’école ...classedu.free.fr/IMG/pdf/Maitriser_la_langue_francaise_pour... · - L’utilisation de la forme interrogative « comment