Matière La Macro-économie Mr.Soufyan ROUSSI. Objectifs du cours Assurer une ouverture des...
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Module Environnement Economique Matière La Macro-économie Mr.Soufyan ROUSSI
Matière La Macro-économie Mr.Soufyan ROUSSI. Objectifs du cours Assurer une ouverture des étudiants sur les problèmes économiques Apporter les connaissances
Objectifs du cours Assurer une ouverture des tudiants sur les
problmes conomiques Apporter les connaissances et le vocabulaire
conomique de base Former le citoyen, le producteur, le consommateur
en leur permettant une matrise des rouages de lenvironnement
conomique et social La connaissance des rgles de fonctionnement
auxquelles obissent les activits conomique.
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Contenu de la matire Chapitre 1: Introduction gnrale,Dfinition
et concepts cls de la Science Economique Chapitre 2: Les principaux
courants de la pense conomique Chapitre 3: Les grands problmes
conomiques contemporains Chapitre 4: Les indicateurs conomiques
Chapitre 5:Le multiplicateur de linvestissement et le niveau des
revenus Chapitre 6: La fonction de consommation et dpargne Chapitre
7: Thmes dexposs
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Chapitre 1: Introduction gnrale, Dfinition et concepts cls de
la Science Economique
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NOTION DE LCONOMIE Lconomie en latin Oikos et Nomos signifie
ordre et maison. Pour ARISTOTE lconomie est la science de lactivit
en famille Adam SMITH Lconomie est la science des richesses
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Lconomie est la science qui tudie comment les ressources rares
sont employs pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en
socit; elle sintresse, dune part, aux oprations essentielles que
sont la production, la distribution et la consommation de biens et,
dautre part, aux institutions et aux activits ayant pour objet de
faciliter ces oprations Edmond MALINVAUD Leons de thorie micro-
conomique, Dunod, 1968
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Lconomie politique (1): La science de ladministration des
ressources rares de lorganisation des efforts en vue de mettre en
valeur le monde . Lconomie politique (2): Cest la science qui tudie
le comportement humain en tant que relation entre les fins et les
moyens usage alternatifs .
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Lconomie politique (3): Cest ltude des rapports sociaux qui
stablissement entre hommes ou entre les socits elles-mmes loccasion
de la lutte pour la production des moyens de substance qui est au
centre de la vie conomique
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La raret (1) Besoins sans limites Utilisations des ressources
de facon adquate et rationnelle Ressources (Terre, Capital, Le
travail) sont rares Gestion de la raret travers les calculs, les
anticipations, prvisions des agents conomique
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Rapport de lhomme avec les activits productives(2) Relation
entre les fins et les moyens Choix Le plus appropris Les moins
couteux Les plus rentables Satisfaction dun Besoin
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La dimension sociale (3) Relation de lHomme avec la nature
(processus de production) Relation des Hommes entre eux (Rapports
du forces)
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Lconomie politique (Synthse): Lconomie politique est ltude des
mcanismes de production, dchange, de consommation dans une
structure sociale donne, et des interdpendances entre ces mcanismes
et cette structure
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La science conomique est lensemble des connaissances se
rapportent aux activits de lhomme, ayant pour finalit la
satisfaction de ses besoins, elle sintresse donc aux hommes, la
nature et aux institutions et lois cres par les hommes.
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MTHODES DE LA SCIENCE CONOMIQUE
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LES DIFFRENTS ASPECTS DES MTHODES DE LA SCIENCE CONOMIQUE
Mthode inductive (statistique): Elle est fonde sur lobservation des
faits rels et cherche dgager des principes gnraux. Cest le passage
du particulier au gnral (des faits la thorie). Mthode dductive
(thorique): Elle se base sur des hypothses (abstraction) en vue
daboutir des conclusions logiques. Cette mthode (abstraite) se
caractrises par la volont de ses partisans de conceptualiser la
ralit.
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LES DIFFRENTS NIVEAUX DE LANALYSE CONOMIQUE Les mthodes de la
science conomique La micro- conomie, cest-- dire lanalyse des
comportements individuels (exemples: consommateur, production) La
macro-conomie,cest--dire lanalyse des comportements collectifs et
globaux (comme la production lchelle de la nation) La mso-conomie,
chelon intermdiaire entre la micro et la macroconomie; la mso-
conomie analyse les groupes qui quelle que soit leur taille,
dtiennent suffisamment de pouvoir pour peser sur la destine de
lconomie nationale.
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ECONOMIE POSITIVE ET CONOMIE NORMATIVE Lconomie positive: La
branche de lanalyse conomique qui dcrit la manire dont lconomie
fonctionne effectivement Lconomie normative: La branche de lanalyse
conomique qui fait des prescriptif sur la manire dont lconomie
devrait fonctionner
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QUELQUES CONCEPTES CONOMIQUES FONDAMENTAUX La notion de Besoins
La notion de La Valeur La notion de la Un bien
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La notion de Besoins Qui? Les dcideurs qui dterminent les choix
faire Quels sont objectifs? Satisfaire les besoins Quels sont les
moyens? Contrainte de la raret des ressources (biens limits) Quelle
solution? Choisir la combinaison optimale: maximum de satisfaction
pour le minimum de ressources utilises
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LHomme assure son existence et sa reproduction par la
satisfaction de ses besoins. Le besoin constitue donc llment
catalyseur de lactivit conomique. Dans le sens courant de terme,le
besoin est dfini comme une ncessit due la nature o la vie sociale.
Le terme besoin a un contenu objectif et un contenu subjectif.
Laspect objectif se subdivise en deux lments: Llment physiologique:
Le besoin de se nourrir Llment culturel: Besoin de sidentifier par
rapport une civilisation, une religion Le contenu subjectif est li
aux chelles individuelles de prfrences.
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les caractristiques des besoins Les caractristiques des besoins
La multiplicitLa stabilitLinterdpendance
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La pyramide de Maslow
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La notion de valeur La valeur dun bien rsulte dune double
considration : celle de besoin et celle de la raret. La notion de
valeur prcde tout acte dchange. Elle est au dpart une valeur
dusage, cest--dire,une considration accorde un bien en fonction de
son utilit. Elle est en suite une valeur dchange, puisque,tant
utile,le bien peut tre chang sur le march contre une quantit dun
autre bien (argent ou marchandise)
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Lvaluation de la valeur est diffremment interprte selon les
diffrents courants thoriques. De ces valuations deux notions
dominent: Une notion Objectif: pour les adhrant de courant
Islamique et Marxiste, la valeur dun bien quivaut au temps de
travail ncessaire pour produire ce bien. Une notion Subjectif: La
valeur utilit,dveloppe par le courant noclassique: Lorigine de la
valeur nest pas seulement le temps de travail ncessaire pour
produire un bien, mais lutilit dusage que procure ce travail.
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Le prix est lexpression marchande de la valeur. Il nexiste donc
que lorsquon est dans une relation dchange, cest--dire,lorsquil y
reprsente un lment concret qui est la valeur. Besoin Dusage Valeur
Valeur travail Raret Dchange Prix Valeur utilit
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Notion des biens conomique Les critres de classification des
biens Biens matrielsService Nature physique des biensUtilisation
des biens Biens de production Biens de consommation Bien
intermdiaire
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Chapitre 2: Les principaux courants de la pense conomique
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Trois grands courants jalonnent lhistoire de la pense conomique
:chacun domine intellectuellement son poque en raison de la
justesse des rponses quil apporte aux grands questions conomiques
de son temps. Ainsi, le libralisme nat au 18 sicle avec la
rvolution industrielle; la marxisme merge la fin du 19 sicle avec
lapparition dimportantes contradictions au sein du monde
capitaliste ;et le courant Keynsien devient dominant loccasion dune
crise conomique mondiale qui frappe le monde dvelopp.
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LE MODLE CLASSIQUE Le contexte global: Le courant classique
apparat dans un 18 me sicle caractris par une volution radicale des
mentalits,des valeurs,des techniques et des processus conomiques;
il sagit de ce que lon appelle: La rvolution industrielle
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Adam SMITH (La division du travail et le principe de la main
invisible) La division du travail est un concept fondamental de la
pense classique. A.SMITH(1723-1790) montre, partir de lexemple dune
manufacture fabriquant des pingles, que la productivit permet
daccroitre la richesse des nations du bien tre conomique. Selon le
principe de la main invisible ,lorsque chacun recherche son intrt
personnel, il contribue la prosprit gnrale. Les lois naturelles de
lconomie, dans un systme concurrentiel o les prix jouent un rle de
rgulateur, orientent les dcisions individuelles vers loptimum
collectif
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Jean Baptiste Say (La loi des dbouchs) Selon la loi des dbouchs
de Jean Baptiste-Say (1767-1823), loffre cre sa propre demande.
Daprs cette loi, toute production de biens entraine la distribution
du cot des facteurs, donc des moyens ncessaires leur
acquisition.Selon, les classiques, les crises globales de
surproduction sont donc impossibles.
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David RICARDO (Le libralisme conomique) L e libralisme
conomique est prn par les conomistes classiques comme la meilleure
attitude possible pour lEtat, illustr par la fameuse pense :
Laisser faire, laisser passer . Lintervention de lEtat doit tre
limite ses fonctions de lEtat-Gendarme . La circulation des
marchandises doit tre facilite par louverture des frontires.
D.Ricardo (1772-1823) montre que le commerce international est
favorable tous les pays et un facteur pour leur
enrichissement.
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LE MODLE NO-CLASSIQUE Le contexte global du courant Aprs un
sicle presque ininterrompu de croissance,il apparat que les outils
de lanalyse classique sont insuffisants expliquer les comportements
des grands acteurs de la vie conomique. Cest alors dans un esprit
de renouvellement mais aussi de contestation culturelle que sest
labore lanalyse no-classique.
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La pense librale no-classique Dessence profondment librale, la
pense no-classique,fonde par Lon Walras,Alfred Marshall et Vilfredo
Pareto, se distingue de lcole classique par deux lments:
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Homo-Oeconomicus est un tre fictif , absolument rationnel,dont
toutes les actions sont guides par le souci de maximiser sa
satisfaction. Le raisonnement no-classique est avant tout
micro-conomique. Lquilibre gnral est obtenu par la juxtaposition
des prfrences individuelles des agents,qui donne une courbe doffre
croissante et une courbe de la demande dcroissante. lintersection
des deux courbes lquilibre est obtenu et reprsente un Optimum de
Pareto . Le rajustement par les prix permet de revenir lquilibre en
toute situation, ce qui rend impossible les crises durables.
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LE COURANT MARXISTE Le contexte global du courant Le 19me sicle
voit le capitalisme industriel peu peu dominer les structures
conomiques; mais dans le mme temps,la condition ouvrire se
dtriore,avec des bas salaires,des conditions de travail prcaires et
une dpendance conomique accrue. Les excs de ce capitalisme
(sauvage) ont fait naitre la fois un mouvement de contestation
politique et syndical (le socialisme) et une rflexion densemble sur
la ralit et lavenir du mode de production capitaliste : le
marxisme
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Les principales caractristiques de la pense marxiste Karl
marx,dans son ouvrage important le capital ,construit une critique
radicale du systme capitalise. Trois ides constituent les
fondements conomique de marxisme: La notion de plus-value Les
contradictions du capitalisme La proprit collective des moyens de
production
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LE COURANT KEYNSIEN Le contexte global du courant Luvre
matresse de Keynes, Thorie gnrale de lemploi, de lintrt et de la
monnaie , a t crite dans le courant des annes 30 une poque ou les
effets de la crise de 1929 taient les plus frappante: importante
baisse des prix, chmage trs lev, contraction de la
population...
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Les principales ides de la pense Keynsienne La pense de Keynes,
que certains qualifient de rvolutionnaire ,sordonne autour de trois
principaux axes : Une analyse macro-conomique Lexistence possible
dune situation durable dquilibre de sous-emploi Une intervention
ncessaire de lEtat
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Chapitre 3 : Les grands problmes conomiques contemporains
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On peut relever trois grands thmes de recherche privilgis en
macroconomie ces dernires annes : lanalyse du chmage et des
ingalits, de la croissance et des fluctuations, et de la hausse des
prix ou linflation.
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LE CHMAGE ET LES INGALITS Le chmage peut tre dfini comme l'tat
dinactivit dune personne souhaitant travailler. Cette dfinition du
chmage connat de nombreuses variantes et son concept donne toujours
lieu des controverses thoriques et statistiques.
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Selon le BIT le ( Bureau international du travail), est chmeur
toute personne (de 15 ans ou plus) qui remplit les critres suivants
: tre sans travail , cest--dire ne pas avoir dactivit, mme
minimale, pendant la semaine de rfrence ; tre disponible pour
travailler , cest--dire tre en mesure daccepter toute opportunit
demploi qui se prsente dans les quinze jours, sans quune tierce
obligation soit une entrave au retour lactivit ; rechercher
activement un emploi, ou en avoir trouv un qui commence
ultrieurement .
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Formes et types de chmage On distingue 5 principaux formes de
chmage : le chmage conjoncturel : cest un chmage temporaire li une
baisse ponctuelle de lactivit conomique (exemple : fermeture dune
unit de production due la perte dun client important). le chmage
structurel : se produit gnralement dans une conomie non
stationnaire, caractrise par des changements dans les gots des
consommateurs et/ou des mutations technologiques.
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le chmage frictionnel : cest le temps qui va mettre une
personne pour retrouver un nouvel emploi(priode intermdiaire entre
deux emplois). le chmage technologique : cest le chmage gnr par une
plus grande utilisation du capital technique dans le processus
productif (robotisation dans lindustrie automobile). Le chmage
apparent ou chmage dguis : dsigne des situations de
sous-optimisation de l'emploi, masquant en ralit un chmage
potentiel (situation de sureffectif dans les entreprises ou
administrations, salaires plus levs que la productivit moyenne des
travailleurs).
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Le taux de chmage Un indicateur de sant important pour lconomie
est le taux de chmage. On le mesure comme la proportion de chmeurs
au sein de la population active, cest--dire de la population en ge
de travail et dsireuse de travailler :
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Le chmage selon les penses conomiques Le modle noclassique Dans
le modle noclassique dune conomie concurrentielle, le chmage est
dcrit comme volontaire ou frictionnel . Dans loptique noclassique,
le chmeur fait alors un arbitrage entre les avantages du travail
(le salaire, la sociabilit) et les dsavantages (le cot des
transports, les frais de garde des enfants, le renoncement au
loisir, la perte d'ventuels revenus d'inactivit) et dcide alors
volontairement de rester sans emploi.
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Modle de marxiste Daprs Karl Marx, le chmage est inhrent au
fonctionnement instable du systme capitaliste, le chmage de masse
tant une constante des priodes rgulires de crise du capitalisme. Le
proltariat est alors divis entre ceux qui sont en situation de
sur-travail ( salaris ) et de sous-travail ( chmeurs ). Ces
derniers constituent une arme industrielle de rserve qui permet aux
capitalistes de faire pression la baisse sur les salaires. Selon
Marx, le seul moyen de supprimer dfinitivement le chmage serait
dabolir le capitalisme et le systme du salariat, en passant une
socit socialiste ou communiste.
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Le chmage classique Dans la thorie conomique, sur le march du
travail, les actifs sont des offreurs de travail et les entreprises
expriment une demande de travail. Loffre de travail varie dans le
mme sens que le salaire. En effet, plus le salaire est lev, plus
les individus sont enclins aller sur le march du travail. Par
contre, la demande de travail varie en sens inverse du salaire :
plus le salaire est lev, moins les entreprises auront envie
dembaucher car cela leur cote cher.
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Selon les classiques, il existe un salaire rel dquilibre pour
lequel loffre et la demande de travail sgalisent. A ce niveau de
salaire rel, il ny a pas de chmage, cest lquilibre de plein
emploi.
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Le chmage pour Keynes Pendant la crise de 1929 la situation
nest pas celle que dcrivent les classiques : bon nombre de
travailleurs seraient prts accepter un emploi pour un salaire trs
faible. Ils seraient aussi prts voir leur salaire rduit plutt que
dtre au chmage. Lerreur des classiques: ils ont raisonn uniquement
en termes microconomiques (si le travail est moins cher, les
entreprises en demandent plus ). Mais au niveau macroconomique, ces
salaris qui ont de faibles revenus ne vont pas exprimer une demande
leve et donc il ne sert rien dembaucher pour produire si la
production ne peut tre coule. En consquence, une baisse des
salaires rels peut susciter du chmage.
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LINFLATION ET LA HAUSSE DES PRIX Linflation est dfinie comme
une hausse soutenue du niveau moyen des prix des biens et des
services. loppos, la dflation reprsente une baisse soutenue du
niveau des prix. Autrement dit, l'inflation dsigne l'excs de moyens
montaires par rapport l'offre (phnomne dont la hausse des prix et
la perte de pouvoir d'achat de la monnaie rsultent)
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Les causes de linflation linflation par la demande : Elle
rsulte d'un dsquilibre entre une demande trop forte par rapport une
offre un prix donn. Pour rtablir l'quilibre entre offre et demande,
les prix augmentent (tirant la demande la baisse car la hausse des
prix dcourage la consommation). linflation par les cots : Les
entreprises fixent leurs prix en fonction de leur cots, or les cots
de production peuvent augmenter (hausse des salaires, des matires
premires, des prlvements, des taux dintrt...) et l'entreprise
rpercutera cette hausse sur le prix de vente. linflation par la
monnaie : Une cration excessive de monnaie, sous forme de crdits
accords aux agents, se traduit par des dpenses supplmentaires, qui
peuvent tre cause dinflation si loffre ne suit pas.
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Les effets de linflation Les effets positifs : Allge la dette
des dbiteurs (par exemple, celui qui a emprunt pour acheter un
logement). Profite ceux qui bnficient de revenus indexs sur
linflation. Les effets ngatifs : Diminue les ressources des
titulaires de revenus fixes (pargnants, cranciers), car les taux
dintrt qui les rmunrent sont infrieurs linflation. Dsquilibre les
changes avec ltranger. peut provoquer une crise sociale si les
salaires ne suivent pas.
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Mesure de linflation Le niveau des prix est mesur par un indice
des prix, comme lindice des prix la consommation (IPC) ou lindice
implicite des prix du PIB (IPPIB). Lindice des prix la consommation
mesure lvolution du niveau moyen des prix dun panier fixe de biens
et services que les consommateurs ont achets au cours dune priode
donne.
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le taux dinflation reprsente le taux de variation en
pourcentage de lindice de prix choisi.
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Chapitre 4 : Les Indicateurs conomiques (Voir lexpos sur les
indicateurs conomiques)
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DFINITION DU PIB On appelle Produit Intrieur Brut (PIB) la
valeur au march de tous les biens et services finis produits dans
un pays au cours dune priode de temps dfinie. Le PIB reflte donc
lactivit conomique interne dun pays et la variation du PIB dune
priode l'autre est cense mesurer son taux de croissance conomique.
Le PIB par habitant mesure le niveau de vie et, de faon
approximative, celui du pouvoir d'achat car nest pas prise en
compte de faon dynamique lincidence de lvolution du niveau gnral
des prix.
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Il existe trois faons quivalentes de mesurer le PIB : la mthode
des dpenses, la mthode des revenus des facteurs et la mthode des
valeurs ajoutes. Seule la premire retiendra notre attention. La
mthode des dpenses consiste comptabiliser toutes les dpenses
encourues pour acqurir la production nationale. Les grandes
catgories de dpenses sont la consommation (C), les dpenses
dinvestissement priv et publique brut (I), les achats publics de
biens et services de consommation (G) et les achats nets effectus
par les non-rsidents, cest--dire les exportations nettes (EX - IM).
Ainsi: PIB = C + I + G + ( EX - IM ) Note : PIB = revenu agrg =
dpense agrge
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Valeur nominale et valeur relle Le PIB rel ou en volume est la
valeur du PIB en ne tenant pas compte des variations des prix,
c'est--dire de l'inflation. Le PIB rel a l'avantage de montrer les
variations la hausse et la baisse dans le volume (les quantits) de
la production de biens et services. Cest la valeur utilise lorsque
lon mesure la croissance du PIB. En effet, on ne peut pas savoir
uniquement en observant le PIB nominal (en valeur), si la hausse de
l'indicateur provient d'une hausse des prix, d'une hausse de la
production ou dans quelles proportions ces deux variations se
combinent.
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Soit le prix dun bien au cours dune priode (par exemple, une
anne) et la quantit produite de ce bien au cours de la priode,
alors : Le PIB rel est constitu par la valeur des biens i produits
au cours de la priode t mesurs prix constants (anne de base note t
0 ), soit : Dflateur (indice implicite des prix du PIB) : mesure du
niveau gnral des prix de toute la production
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Exemple: Soit une conomie produisent deux biens A et B:
Calculer le PIB nominal et le PIB rel pour les anne 2000 et 2001.
AnnePAPBQAQB 20002210050 200123150
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Variations du PIB Une augmentation court terme du PIB
correspond une expansion, tandis qu'une diminution indique une
rcession conomique. L'augmentation long terme du PIB par habitant
est un indicateur de croissance conomique.
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TAUX DE LA CROISSANCE CONOMIQUE Le taux de croissance est un
indicateur conomique utilis pour mesurer la croissance de l'conomie
d'un pays d'une anne sur l'autre. Il est dfini par la formule
suivante qui relie les produits intrieurs bruts (PIB) de l'anne N
et de l'anne N-1 :
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Chapitre 5 :Le multiplicateur de linvestissement et le niveau
des revenus
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Pour lutter contre la surproduction (linsuffisance de la
demande) lEtat doit investir pour relancer la demande : les effets
de linvestissement sur la demande seront importants : cest ce que
les Keynsiens appellent leffet multiplicateur de linvestissement.
Le sous emploi keynsien est due linsuffisance de la demande. Les
problme de march demplois ont rechercher sur le march des
biens
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Exemple: 100 dh dpense par lEtat marocaine donnent lieu une
commande de mme montant, qui va accroitre le revenu de bnficiaire.
Revenu qui va tre utilis en dpense ou en pargne. Supposons le taux
dpargne des bnficiaires est de 20%. Ces 100 dh vont gnrer une
dpense de 80 dh, et ainsi de suite jusqu puisement de montant
initial. On arrivant au quatrime bnficire le total des sommes reues
est de 100+80+64+51,2+40,96= 336,16 Le total des sommes dpenses est
de : 80+64+51,2+40,96= 236,16, en plus au 100dh dpens par
lEtat.
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Chapitre 6: La fonction de consommation et la fonction
dpargne
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LA FONCTION DE CONSOMMATION La consommation est une composante
importante de la demande. Lpargne finance linvestissement
croissance conomique. Faut-il tenter de relancer la Consommation et
par quels moyens ? Ou bien Faut-il inciter les mnages pargner a fin
de financer lconomie?
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La loi psychologique fondamentale La loi psychologique
fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute
scurit, la fois a priori en raison de notre connaissance de la
nature humaine et posteriori en raison des renseignements dtaills
de lexprience, cest quen moyenne et la plupart du temps, les hommes
tendent accrotre leur consommation mesure que le revenu crot, mais
non dune quantit aussi grande que laugmentation du revenu
J.M.Keynes
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Les hypothses de Keynes H1 : Loi psychologique C > 0 et Y dt
> 0 mais C< Y dt Do0
Selon Keynes, la consommation est en relation directe, mais non
proportionnelle, avec le niveau du revenu disponible : C = f(Y dt )
Keynes remarque que mme pour un revenu disponible nul, la
consommation est positive. Il existe un seuil minimum de
consommation qui correspond au minimum vital et qui sera appel
consommation incompressible (C 0 ) Donc, la fonction de
consommation keynsienne peut tre formaliser comme suit : Ct = C 0 +
cY dt (0 < c PmC
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La propension marginale consommer La propension marginale
consommer mesure laccroissement de la consommation induit par
laccroissement dune unit montaire du revenu disponible en supposant
le niveau des prix inchang. La propension marginale consommer est
calcule comme le rapport de la variation de la consommation celle
du revenu disponible. Elle est note c ou PmC et 0