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1 Borderless Alliance Nouvelles, Mai 2014 Dans le cadre de ses ef- forts continus visant à promouvoir un environne- ment propice aux affaires pour les opérateurs écono- miques dans la Sous- région ouest-africaine, L’Alliance Borderless a organisé en collaboration avec le Conseil Ghanéen des Chargeurs, le 20 mai 2014, à Accra, au Ghana, un atelier d'une journée sur la mise en oeuvre du nouveau texte sur la limi- tation de la charge à l’essieu. En rappel, ce régime qui est rentré en vigueur le 1 er janvier 2014 au Ghana impose désormais aux transporteurs une limite de 60 tonnes de charge à l’essieu. Dans leurs discours respectifs, la ministre des Transports, l’ho- norable Dzifa ATIVOR, dont le message a été livré par son Ad- joint, et le ministre des Routes et Autoroutes, Alhaji Sulemana AMIDU, ont réaffirmé l’engagement du Gouvernement du Gha- na en faveur de la levée des goulots d’étranglement imposés aux échanges dans la sous-région. Le ministre des Routes et Auto- routes a rappelé aux parties prenantes du secteur du transport, les investissements importants en cours de réalisation par le gouver- nement dans le secteur routier et indiqué ainsi que les « surcharges qui conduisent à la détérioration du réseau routier doivent, par conséquent, être notre préoccupation majeure ». La limite de la charge à l’essieu appliquée au Ghana depuis quelques temps maintenant a été différente de celle en vigueur dans d’autres pays de la sous-région. Actuellement, le Ghana est le seul pays de la sous-région qui applique une limite de 60 ton- nes métriques de poids total en charge pour les remorques à 6 essieux. Selon les participants, cette situation a eu divers effets néfastes sur le pays. L’on a noté une forte baisse du trafic de transit via le port de Tema, depuis la mise en oeuvre initiale de cette mesure en 2009. Bien qu’il puisse exister d’autres facteurs responsables de la baisse de la compétitivité du port en tant que porte d’entrée vers les pays enclavés de la sous-région, la mise en oeuvre unilatérale de la directive de la charge à l’essieu par le Ghana constitue le principal problème ayant la plus grande inci- dence sur le trafic de transit. En effet, la mise en oeuvre de cette mesure a occasionnée la faillite d’entreprises, le chômage et des difficultés pour de nombreuses parties prenantes. La recommandation clé faite par les participants à l’atelier a porté sur l’harmonisation de la limite de la charge à l’essieu dans toute la région, afin de trouver une solution à ces effets néfastes, ainsi que la nécessité pour le Ghana de remettre à neuf son ré- seau ferroviaire afin de permettre aux transporteurs et aux entre- prises de transport routier d’avoir accès aux systèmes multimo- daux de transport. L’Alliance Borderless organisera une réunion avec les ministères et les parties prenantes concernés, afin de veiller à la mise en oeuvre des recommandations faites par les participants à l’atelier. EN-TRANSIT Mai 2014 L’Alliance Borderless organise un atelier sur la politique de mise en oeuvre du régime de la charge à l’essieu au Ghana L’Alliance Borderless sensibilise la Communauté portuaire de Dakar sur la facilitation du commerce L’Alliance Borderless participe à une concertation sur les migrations en Afrique de l’Ouest Dans le cadre des activités visant à fournir aux commerçants des informations qui vont, en retour, permettre de faciliter le com- merce dans la région Ouest Africaine. L’Alliance Borderless tient des ateliers visant à sensibiliser les communautés travail- lant aux frontières et dans les ports. C’est ainsi qu’un atelier a été organisé à Dakar, au Sénégal, du 13 au 14 mai 2014, afin de sensibiliser la communauté portuaire de Dakar sur la facilitation du commerce dans le cadre des activités du Centre d’information portuaire de Dakar. Le principal objectif de l’atelier était de réunir la communauté portuaire de Dakar, afin de partager des expériences et de susci- ter la prise de conscience des bonnes pratiques en matière de facilitation du commerce. L’atelier a réuni 41 participants, dont des représentants des secteurs public et privé sénégalais, du Tra- de Hub Network de l'USAID, du Conseil Malien des Chargeurs, du Conseil Malien des Transporteurs Routiers ainsi que des mé- dias locaux. Les domaines clés ayant fait l’objet de discussion sont entre au- tres, la facilitation du commerce ; les contraintes au port de Dakar ; les contraintes sur le corridor Dakar– Bamako et les activités du Centre d’information portuaire de Dakar. « Nous faisons tout notre possible afin de lever les contraintes et de ra- tionnaliser la circulation des biens et des personnes sur le corridor Dakar–Bamako ainsi que de ren- dre, par extension, le port de Dakar compétitif, » a déclaré M. Omar Cheikhou Diop, Chef de Service du Port Autonome de Dakar, qui a, par ailleurs, donné l’assurance que le port va ap- porter son soutien à la facilitation du commerce. L’Alliance Borderless suivra la mise en oeuvre des conclusions de cette rencontre en partageant les recommandations avec tou- tes les parties prenantes et en mettant en place un groupe de tra- vail pour mettre en oeuvre lesdites recommandations. L’ALLIANCE BORDERLESS SENSIBILISE LA COMMUNAUTÉ PORTUAIRE DE DAKAR SUR LA FACILITATION DU COMMERCE L’ALLIANCE BORDERLESS ORGANISE UN ATELIER SUR LA POLITIQUE DE MISE EN ŒU- VRE DU RÉGIME DE LA CHARGE À L’ESSIEU AU GHANA Certaines personalités en discus- sion lors de l’atelier

May 2014 French - borderlesswa.com · Le principal objectif de l’atelier était de réunir la communauté portuaire de Dakar, afin de partager des expériences et de susci- ter

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Borderless Alliance Nouvelles, Mai 2014

Dans le cadre de ses ef-forts continus visant à promouvoir un environne-ment propice aux affaires pour les opérateurs écono-miques dans la Sous-région ouest-africaine, L’Alliance Borderless a organisé en collaboration avec le Conseil Ghanéen des Chargeurs, le 20 mai 2014, à Accra, au Ghana, un atelier d'une journée sur la mise en œuvre du nouveau texte sur la limi-tation de la charge à l’essieu. En rappel, ce régime qui est rentré en vigueur le 1er janvier 2014 au Ghana impose désormais aux transporteurs une limite de 60 tonnes de charge à l’essieu. Dans leurs discours respectifs, la ministre des Transports, l’ho-norable Dzifa ATIVOR, dont le message a été livré par son Ad-joint, et le ministre des Routes et Autoroutes, Alhaji Sulemana AMIDU, ont réaffirmé l’engagement du Gouvernement du Gha-na en faveur de la levée des goulots d’étranglement imposés aux échanges dans la sous-région. Le ministre des Routes et Auto-routes a rappelé aux parties prenantes du secteur du transport, les investissements importants en cours de réalisation par le gouver-nement dans le secteur routier et indiqué ainsi que les « surcharges qui conduisent à la détérioration du réseau routier doivent, par conséquent, être notre préoccupation majeure ».

La limite de la charge à l’essieu appliquée au Ghana depuis quelques temps maintenant a été différente de celle en vigueur dans d’autres pays de la sous-région. Actuellement, le Ghana est le seul pays de la sous-région qui applique une limite de 60 ton-nes métriques de poids total en charge pour les remorques à 6 essieux. Selon les participants, cette situation a eu divers effets néfastes sur le pays. L’on a noté une forte baisse du trafic de transit via le port de Tema, depuis la mise en œuvre initiale de cette mesure en 2009. Bien qu’il puisse exister d’autres facteurs responsables de la baisse de la compétitivité du port en tant que porte d’entrée vers les pays enclavés de la sous-région, la mise en œuvre unilatérale de la directive de la charge à l’essieu par le Ghana constitue le principal problème ayant la plus grande inci-dence sur le trafic de transit. En effet, la mise en œuvre de cette mesure a occasionnée la faillite d’entreprises, le chômage et des difficultés pour de nombreuses parties prenantes. La recommandation clé faite par les participants à l’atelier a porté sur l’harmonisation de la limite de la charge à l’essieu dans toute la région, afin de trouver une solution à ces effets néfastes, ainsi que la nécessité pour le Ghana de remettre à neuf son ré-seau ferroviaire afin de permettre aux transporteurs et aux entre-prises de transport routier d’avoir accès aux systèmes multimo-daux de transport. L’Alliance Borderless organisera une réunion avec les ministères et les parties prenantes concernés, afin de veiller à la mise en œuvre des recommandations faites par les participants à l’atelier.

EN-TRANSIT Mai 2014

⇒ L’Alliance Borderless organise un atelier sur la politique

de mise en œuvre du régime de la charge à l’essieu au Ghana ⇒ L’Alliance Borderless sensibilise la Communauté portuaire de Dakar

sur la facilitation du commerce ⇒ L’Alliance Borderless participe à une concertation sur les migrations

en Afrique de l’Ouest

Dans le cadre des activités visant à fournir aux commerçants des informations qui vont, en retour, permettre de faciliter le com-merce dans la région Ouest Africaine. L’Alliance Borderless tient des ateliers visant à sensibiliser les communautés travail-lant aux frontières et dans les ports. C’est ainsi qu’un atelier a été organisé à Dakar, au Sénégal, du 13 au 14 mai 2014, afin de sensibiliser la communauté portuaire de Dakar sur la facilitation du commerce dans le cadre des activités du Centre d’information portuaire de Dakar. Le principal objectif de l’atelier était de réunir la communauté portuaire de Dakar, afin de partager des expériences et de susci-ter la prise de conscience des bonnes pratiques en matière de facilitation du commerce. L’atelier a réuni 41 participants, dont des représentants des secteurs public et privé sénégalais, du Tra-de Hub Network de l'USAID, du Conseil Malien des Chargeurs, du Conseil Malien des Transporteurs Routiers ainsi que des mé-dias locaux. Les domaines clés ayant fait l’objet de discussion sont entre au-

tres, la facilitation du commerce ; les contraintes au port de Dakar ; les contraintes sur le corridor Dakar–Bamako et les activités du Centre d’information portuaire de Dakar. « Nous faisons tout notre possible afin de lever les contraintes et de ra-tionnaliser la circulation des biens et

des personnes sur le corridor Dakar–Bamako ainsi que de ren-dre, par extension, le port de Dakar compétitif, » a déclaré M. Omar Cheikhou Diop, Chef de Service du Port Autonome de Dakar, qui a, par ailleurs, donné l’assurance que le port va ap-porter son soutien à la facilitation du commerce. L’Alliance Borderless suivra la mise en œuvre des conclusions de cette rencontre en partageant les recommandations avec tou-tes les parties prenantes et en mettant en place un groupe de tra-vail pour mettre en œuvre lesdites recommandations.

L’ALLIANCE BORDERLESS SENSIBILISE LA COMMUNAUTÉ PORTUAIRE DE DAKAR SUR LA FACILITATION DU COMMERCE

L’ALLIANCE BORDERLESS ORGANISE UN ATELIER SUR LA POLITIQUE DE MISE EN ŒU-VRE DU RÉGIME DE LA CHARGE À L’ESSIEU AU GHANA

Certaines personalités en discus-sion lors de l’atelier

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Borderless Alliance Nouvelles, Mai 2014

L’ALLIANCE BORDERLESS PARTICIPE À UNE CONCERTATION SUR LES MIGRATIONS EN AFRIQUE DE L’OUEST

Les 6 et 7 mai 2014 à Accra, au Ghana, l’Alliance Border-less a participé à une réunion de concertation d’ex-perts sur les migra-tions en Afrique de l’Ouest. . La réunion qui s’est tenue sous le thème « Libre cir-culation des per-

sonnes pour l’intégration régionale et la coopération économique », a servi de plateforme aux experts pour discuter essentielle-ment des questions et préoccupations communes tenant aux mi-grations et, ce, relativement au Protocole sur la libre circulation. La rencontre a réuni environ 50 participants venus de toute la sous-région, notamment des experts de haut niveau des États membres de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des représentants de l’Union Européen-ne (UE), de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), du Centre International pour le Développement de Politiques Mi-gratoires (CIDPM), du Gouvernement Suisse, des organisations de la société civile, des organisations nationales de la commu-nauté des affaires et des instituts de recherche. Dans son discours liminaire, tout en déplorant les nombreux défis auxquels sont confrontées les migrations dans la région, M. Hamid Ahmed, le Commissaire de la CEDEAO en charge du commerce, des Douanes et de la Libre circulation, a fait remar-quer que la CEDEAO a débuté le processus de révision des Pro-

tocoles sur la libre circulation. « J’espère que les recommanda-tions qui ont été faites ici renforcerons le processus, de même qu’elles amélioreront l’élaboration des politiques migratoires dans toute la région. », a-t-il souligné. Les participants ont identifié et analysé des problèmes majeurs et fait des recommandations, au nombre desquels on citera la mise en œuvre des Protocoles de la CEDEAO sur la libre circu-lation ; les perspectives nationales par opposition aux perspecti-ves régionales ; la facilitation de la mobilité de la main-d'œuvre en Afrique de l’Ouest ; la protection des travailleurs migrants ; et la facilitation du commerce transfrontalier au sein de la CE-DEAO ainsi que la promotion du rôle des femmes dans le sec-teur du commerce. Les principales recommandations formulées s’articulent autour des points ci-après : la Commission de la CEDEAO devrait accélérer le processus de délivrance de la carte d’identité biomé-trique de la CEDEAO et, en collaboration avec l’OIM, accélérer le déploiement des systèmes d’identification des voyageurs aux frontières terrestres, via le projet sur le Système d’Analyse des Données sur les migrations (SADM) ; les citoyens de la CE-DEAO devraient être dispensés des paiements pour tout proces-sus d’identification conduit dans les États membres pour les non-nationaux et les États membres devraient supprimer les exigen-ces des cartes de séjours pour les citoyens de la CEDEAO dans les États membres, conformément aux directives du Sommet des Chefs d’Etats de la CEDEAO, tenu au mois de mars 2000 ; la CEDEAO devrait renforcer les capacités du secteur privé et des organisations de la société civile, afin de faciliter et améliorer la libre circulation des biens et le processus des migrations en Afri-que de l’Ouest.

Borderless Alliance Jubilee House, 4th Street, Kuku Hill, Osu, Accra, Ghana

Tel: +233 302 762696/ +233 302 762935 Email: [email protected] Website: www.borderlesswa.com

Mr. Tony Luka Elumelu ( à gauche), Agent Principal du Programme de la libre Circulation, échange avec des parti-cipants