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Introduction Situation La wilaya de Tipasa fait partie de la région nord centre fortement urbanisée et polarisante à la fois, Jouissant d’atouts majeurs économiques, touristiques et naturels, la mettant à l’avant garde du reste Du territoire national. Elle ne cesse de reproduire les effets des différents déséquilibres et inégalités induits par l’attractivité de la métropole. Elle est limitée géographiquement par : - la mer méditerranéenne au Nord - la wilaya de Blida au Sud - la wilaya d’Alger à l’Est - la wilaya de Chlef à l’Ouest la wilaya de Ain Defla au sud ouest La Commune de Tipasa érigée chef-lieu de wilaya en 1985, se situe dans les couffins Ouest du Sahel d’Alger et dans la partie Est du Massif du Chenoua et la vallée de l’oued Nador. Elle se trouve à 80 km d’Alger et couvre une superficie d’environ 7000 Ha. Elle regroupe une population de Habitants, Le territoire de la wilaya de Tipasa couvre une superficie de 1707 Km². Elle est limitée : - Au Nord par la mer méditerranée - Au Sud par les Communes de Sidi Rached et de Nador - A l’Est par la Commune de Aïn Tagourait - A l’Ouest, par la Commune de Cherchell. .

Memoire tipasa

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Page 1: Memoire tipasa

IntroductionSituation

La wilaya de Tipasa fait partie de la région nord centre fortement urbanisée et

polarisante à la fois, Jouissant d’atouts majeurs économiques, touristiques et

naturels, la mettant à l’avant garde du reste Du territoire national.

Elle ne cesse de reproduire les effets des différents déséquilibres et inégalités

induits par l’attractivité de la métropole.

Elle est limitée géographiquement par :

- la mer méditerranéenne au Nord

- la wilaya de Blida au Sud

- la wilaya d’Alger à l’Est

- la wilaya de Chlef à l’Ouest

la wilaya de Ain Defla au sud ouest

La Commune de Tipasa érigée chef-lieu de wilaya en 1985, se situe dans les

couffins Ouest du Sahel d’Alger et dans la partie Est du Massif du Chenoua et la

vallée de l’oued Nador. Elle se trouve à 80 km d’Alger et couvre une superficie

d’environ 7000 Ha. Elle regroupe une population de

Habitants, Le territoire de la wilaya de Tipasa couvre une superficie de 1707 Km².

Elle est limitée :

- Au Nord par la mer méditerranée

- Au Sud par les Communes de Sidi Rached et de Nador

- A l’Est par la Commune de Aïn Tagourait

- A l’Ouest, par la Commune de Cherchell.

.

Aperçu HistoriqueHistorique

Le peuplement de la région de Tipasa, au même

titre que l’ensemble du pays a connu plusieurs

civilisations. D’importants témoignages subsistent

et constituent aujourd’hui un patrimoine historique

et culturel indéniable notamment à Cherchell et

Tipasa.

Page 2: Memoire tipasa

TIPASA à l’époque préhistorique (Au milieu du 3eme millénaire AV. J C ) :

Les hommes se sont abrités dans les grottes du littorale, à l’Est comme à l’Ouest de Tipasa, à proximité des rivages. Ce choix leurs permettaient de combiner à la fois: la chasse dans la montagne, et la récolte des produits de la mer à des fins alimentaires ou esthétique.

Un peu plus tard du 4e au 3e siècle avant J-C, ils commençaient à s’intéresser aux terres

fertiles, donc s’organiser en tribus dans la région pour développer par la suite la technique

d’agriculture ; ce qui a permis aux agriculteurs d’obtenir une production supérieure à leur

demande propre.

TIPASA à l’époque phénicienne (1er siècle AV-J) :

A cette époque, Tipasa n’est pas restée en dehors du mouvement d’expansion phénicienne à travers le bassin méditerranéen. Au début, elle était une escale parmi d’autres, échelonnées tous les 30 à 50Km sur la côte méditerranéenne située entre ICOSIUM (ALGER) et IOL (CHERCHELL) ; d’où est l’origine de son appellation ainsi que le rôle primitif de son établissement. Elle devient par la suite un comptoir maritime. De cette époque, toutes les traces d’urbanisation avaient disparues, et seules les nécropoles demeurent témoins de celles-ci.

«  La création de Tipasa, remonte vers le 5éme 6e siècle avant J.C, par ces mêmes

phéniciens. Le nom de «  Tipasa «  signifiait pour eux «  lieu de passage «, donc

Tipasa fut un comptoir commercial. (…) ; s’appuyant sur des arguments techniques

et sur la présence de vestiges répartis le long de la cote nord africaine , nombreux

sont les historiens qui soutiennent que les escales du type de Tipasa étaient

échelonnées sur le littoral tous les 50 Km environs » . (Mounir Bouchenaki).

L’établissement des phéniciens à Tipasa fût précédé par la présence de deux îlots, face au promontoire Est du site, qui représente leur première escale.La plupart des historiens, archéologues et écrivains, ce sont mis d’accord sur les paramètres qui ont conditionné le choix de ce site et qui se résument à :La situation stratégique (de défense militaire).Un lieu de contact avec les autochtones.Choix techniques. (fertilité des terres et présence de sources d’eau).L’importance de la ville phénicienne , est aujourd’hui, incontestable , du fait de la

présence de nécropoles Est et Ouest et la découverte récemment d’un Tophet qui

est un espace non bâti , lieu de sacrifice avec idole et relié à un forum. 11 est connu

Page 3: Memoire tipasa

que le comptoir primitif donna naissance à une nécropole primitive, qui

s’agrandissait au fur et à mesure de la croissance incitant les citoyens à créer une

autre nécropole du côté ouest.

TIPASA à l’époque romaine :

Les romains ont détruit tout ce qui était Carthaginois en effaçant ainsi les traces de

toutes les périodes précédentes.Juste après son annexion à Rome par l’empereur

Claude, les Romains ont réussit à établir une paix relativement durable avec les

autochtones.

C’est une preuve que les villes romaines n’étaient pas dotées de remparts à l’aube

de leurs annexions, mais il est très important de rappe1er qu’en 46 après J.C, 1’

empereur Claude accorda à Tipasa un statut municipal en lui octroyant le droit latin

A partir des recherches menées durant plusieurs décennies , il apparaît que le noyau

primitif se situait sur le promontoire central, d’ailleurs, c’est dans la partie

inférieure de la colline centrale du site qu’on suppose avoir trouvé les traces de

la première muraille qui fermait le site du coté Sud Ouest , puis les nécropoles ont

été établies à l’Est et à l’Ouest de la muraille .

L’annexion de Tipasa s’est matérialisée par la construction de la ville romaine

primitive, dotée d’une enceinte avec des édifices d’intérêts communs édilitaires et de

spectacles, qui sont : L’enceinte ; Le forum ; La basilique judiciaire ; Le capitole ; Le

curie ; …

Entre 145- 150 après J.C, Tipasa fût élevée au rang de colonie et se voit dotée

d’une autre enceinte de 22OO m de longueur, de 5,5 m de hauteur et 1.6 m

d’épaisseur.

Au delà du noyau primitif décrit auparavant -configuré par le croisement de deux

grands axes orthogonaux- semble évoluer vers la même direction que le noyau

primitif, une extension urbaine , ayant presque la même taille que le module

précédant . On érigea ainsi deux autres axes générateurs urbains (Cardo

Maximus et Décumanus Maximus) , dont l’édification de monuments collectifs de

spectacle . Ils se retrouvèrent en cette période en dehors de l’emprise urbaine,

vu leurs tailles exceptionnelles, et leurs caractères particuliers.

Cette étape d’évolution de la ville se caractérise par l’édification d’une grande

enceinte, et la centuriation des terres agricoles .

Page 4: Memoire tipasa

La densification des espaces libres intra-muros s’est faite suivant la logique et la

direction de la centuriation urbaine . Ainsi, le système de voierie urbaine s’est

conformé à cette réalité complexe du lieu qui est assez mutée et compromise . Ce

qui nous explique aujourd’hui, la non concordance du schéma urbain de la ville de

Tipasa avec le modèle opératoire de la ville romaine en général.

Au 3ème siècle après J.C, le christianisme fait son apparition à Tipasa ; se consolida

au 4e siècle et se concrétisa sur le terrain par la transformation des édifices païens,

tels que les temples et aussi la construction de nouveaux édifices religieux à

l’intérieur tout comme à l’extérieur de l’enceinte, comme la grande basilique de

1’Evéque Alexandre, la basilique de Sainte Salsa, la basilique Pierre et Paul, en

respectant la structure de la cité romaine.

TIPASA à l’époque Vandale et Byzantine :En 429 après J.C , les tribus Vandales accostèrent sur le rivage du Maghreb , leur

marche vers l’Est fut rapide , et en 430 ils occupèrent la ville de Tipasa et

détruisirent le rempart pour faire de celle-ci une ville ouverte .

Quand à. l’époque Byzantine, elle a commencée en 533, mais n’a laissé que peu de

traces, le port de Tipasa n’a pu connaître qu’une occupation temporaire , certaines

basiliques ( Sainte Salsa et St Pierre et Paul ) ont fait l’objet de remaniements

pouvant être attribués aux Byzantins .

TIPASA à l’époque Musulmane : Du IXe au XVe siècle , Tipasa fait partie des dynasties locales : les Rustumides ,

les Fatimides , les Zirides puis les Abdelwadîtes , dont la contribution au

développement urbanistique de Tipasa est inexistante sur le terrain , ce qui

amena trois hypothèses possibles :

Utilisation des vestiges de la cité romaine trouvés d’une façon sporadique.

Rajout de structures minimes aux structures romaines qui avaient disparu avec

le temps.

La cité de Tipasa ne fut pas occupée par les musulmans, mais son territoire fut

simplement géré par le pouvoir des dynasties qui se sont succédées en Afrique du

Nord.

Tipasa à l’époque coloniale :Les français s’intéressaient à TIPASA qui relève d’une situation stratégique, dotée

surtout d’une importance économique grâce à la fertilité de ses terres agricoles.

Page 5: Memoire tipasa

Phase (I) : 1854-1861:

Les premières intentions coloniales visaient la point du 1er plan de colonisation « Demonchy » en création d’une grande ville ; désormais une mise au 1853.Le 25 mars 1853, la commission chargée de mettre à jour, le plan de colonisation de Tipasa, choisit le site de l’ancienne ville comme emplacement du nouveau centre.

L’établissement de ce plan, coïncida avec le mouvement de récupération et de

revalorisation des monuments historiques de l’époque, ce qui explique la prise

en charge de monuments comme le nymphée, l’amphithéâtre, le théâtre et

l’infrastructure de la ville romaine, découverts dés 1849, dans la nouvelle

structure de la ville. .

Par décret du 12 août 1854, le gouvernement. accorda a un entrepreneur

parisien , Mr Demonchy , une concession agricole de 2672 ha , en contre partie ,

l’état s’engageait à réaliser le nivellement des rues , des places , à achever la

route Tipasa- Marengo , et à construire une église et une école .

Les premiers tracés formant le noyau villageois de Tipasa, sont, en réalité des

trames urbaines définitives, car les extensions jusqu’à 1948, ne sont que des

remplissage d’îlots, et de la réalisation des voies, prea1ab1ements dressés

dans les premiers projets urbains de 1854.Le caractère principal de la trame

viaire de ce noyau ancien, réside dans la symétrie de l’axe Nord-Sud et dans la

régularité formelle et caractérielle de 1’espace.

Phase (II). 1854-1886 : C’est une période qui coïncide avec l’arrivée d’une grande vague de colon. Le

centre se distingue par la construction de ses édifices principaux qui sont la

mairie, l’église et l’école. Ce village occupait un

plateau central au milieu des terres agricoles .Il

fut édifié sur les décombres de la cité antique

où les tracés préexistants furent les éléments

générateurs structurants l’implantation coloniale

.Il s’inscrit dans un rectangle, caractérisé par

Page 6: Memoire tipasa

ses limites: au Nord la mer, à l’Est et à l’Ouest les sites archéologiques, au Sud

les terres agricoles.

Le bâti se caractérisait par l’alignement à la rue. Les maisons sont d’un seul

niveau couvertes d’une toiture en tuile à double pente. Le système constructif

repose sur le système de mur porteur en pierre.

Phase (III). 1861 -1948 :À cette époque le village connaît des extensions du noyau de base. Elles se sont

réalisées comme suit :

En 1864 : L’extension vers le Nord-Ouest par la construction de l’Ilot industriel

CHAIX TREMAUX.

En 1925 : L’extension vers le Sud-Ouest par la construction de l’Ilot de

BOURGARD suivie d’une extension vers l’Est.

En 1948 : la construction du port marque une dernière extension vers le Nord.

Tout en suivant la même trame et en respectant les limites des sites antiques.

Jusque là le village se caractérisait par :

La place du village: Elle garde toujours son aspect polaire dû aux densifications des

îlots qui la limitent et qui lui confèrent des parois continues. Son caractère est

renforcé par des édifices spécialisés : (mairies, église, maison des sœurs), ainsi que

les commerces qui la bordent.

Le quai du port : C’est une partie importante

de la ville ; elle constitue un seuil principal de

la ville vers la mer. Le quai du port occupe

une position excentrée par rapport au village.

Ce fut un espace libre sans aucun

aménagement particulier.

Le bâti : La densification du centre a

accentué la continuité des bâtisses en

passant d’une occupation ponctuelle à une occupation linéaire ce qui donne une

vision continue de l’espace : mitoyenneté du bâti le long des parcours. La

construction à l’intérieur de la parcelle a engendré une hiérarchie de l’espace non

bâti : privé - commun - public. Ce qui a conduit à une confusion entre espace

privé/public.

Page 7: Memoire tipasa

Phase (IV). 1959 -1962 :

En 1959 : le mode de croissance change car il prend la

direction Sud avec la création de la cité Oued Merzoug

et la cité HLM dans le cadre du plan de Constantine

(1958-1962).

Cette rupture s’explique par l’hypothèse, qu’on ait

choisi le lieu le plus favorable par sa position au

sommet qui permet de dominer la mer, par son

orientation différente des autres exposés aux vents

d’hiver... La cité HLM fut édifiée sur un plateau, elle est constituée de bâtiments

juxtaposés d’une manière ponctuelle.

Epoque post Indépendance : de 1984 à nos jours :

A partir de 1962 jusqu’à 1984, la ville de TIPASA a connu une expansion qui avait

donné deux formes d’extensions distinctes :

Une densification des Ilots à l’intérieur du village .Les cours intérieures ou les jardins

avaient constitué une véritable réserve foncière qui ont été franchies par des

chemins d’accès.

Potentialités et atouts de la Ville de Tipasa

Potentalité Culturelle

Le site archéologique de Tipasa avec son

mausolée royal a été classé sur la liste du

patrimoine mondial de l’humanité le 17

décembre 1982. Il y figure parmi les six autres

sites : Tassili (1982), Djemila (1982), Timgad

(1982), Qualâa des Beni Hammad (1980),

Vallée du M’Zab (1982) et la Casbah d’Alger

(1992).

Le site archéologique de Tipasa revêt une singularité géologique, écologique,

historique et de culture agraire qui sont intégrés dans un milieu naturel de

façon à former une entité représentative. Telles furent les critères selon

Page 8: Memoire tipasa

lesquelles le site a été porté sur la liste du

patrimoine universel.

Deux parcs archéologiques situés de part

et d’autre du centre historique s’étalant sur environ soixante hectares.

Le centre historique classé.

POTENTIALITES AGRICOLES

Les terres agricoles constituent la principale ressource économique de la

commune, elles se

Présentent sous forme :

- D’exploitations agricoles collectifves (EAC)

- D’exploitations agricoles individuelles (EAI)

- terrains agricoles privés

Elles englobent une superficie 2338 Ha et représentent environ 35% de la

superficie globale de la commune.

Etude de la zone d’intervention Choix et critère de la zone d’intervention

Il est prévu sur la partie est de la commune, il longe la pénétrante (cw106).limité au nord par RN11 et au sud par oued Merzoug, crée spécialement dans l’objectif de rehaussé l’image de la commune de chef lieu de la wilaya et la rendre au même titre des autres Wilayates, aujourd’hui ce pole connaît un début d’affectation de site notamment école nationale de tourisme , d’autre équipements de haut niveau vont être injecter dans ce pole a fin que cette wilaya puisse rayonnée à l’échelle national et même international .

Analyse du site d’intervention Délimitation de la zone d’interventionLa Carte

Page 9: Memoire tipasa

Accessibilité

Notre site d’intervention est accessible au nord par la RN11, de l’est par le chemin

wilaya CW106

Population

Au dernier recensement général de la population et de l’habitat en 1998, la commune

de

Tipasa comptait 21 915 habitants, en l’an 2006 elle a été estimée à 27 450

habitants

Regroupés comme suit :

Agglomération chef lieu 14 320 habitants soit 52%

Agglomerations secondaires 6120 habitants soit 22 %

Zone éparse 7070 habitants soit 26%

Réseaux Divers

1. Voirie

La commune dispose d’un réseau routier composé de routes nationales, de chemins

de wilaya, de chemins ruraux, de chemins vicinaux et de pistes agricoles.

La commune est desservie par un réseau routier relativement bien maillé composé

de liaisons régionales qui servent de relais entre els différents centres de

peuplement ou d’activité, et de liaisons qui véhiculent les échanges avec les wilayas

limitrophes (Alger- Blida- Cherchell et Hadjout).

Réseau primaire

Route nationale n°11

Prenant origine à la wilaya d’Alger, la RN 11 traverse la commune dans sa partie

Nord longeant le littoral, elle passe par plusieurs villes côtières dont (Bousmail-

Fouka- Ain Tagrourait et Cherchell).

Elle présente un axe bidirectionnel d’une largeur de chaussée de 7 à11 m et des

accotements de 3 m de part et d’autre.

Chemin de wilaya CW 106

Page 10: Memoire tipasa

Ce chemin longe le chef lieu en sa limite Est du Nord au Sud, permettant la relation

vers le Sud de la commune et la desserte des douars Esserhane et Benkheira, il

débute de la RN 11 pour se brancher sur la route nationale N° 67.

C’est un axe bidirectionnel qui présente une largeur de chaussée de 7,00 m et des

accotements de 1,5m de part et d’autre.

Chemin de wilaya 109

Ce chemin est une voie côtière qui contourne le mont de Chenoua dans sa partie

Nord.Il assure la liaison avec Cherchell en passant par les agglomérations de Beldj,

M’Rabet et Douar Benaouda ainsi que la ville de Chenoua.

Pénétrante

A ces deux axes principaux RN 11et la voie express s’est ajoutée un réseau

relativement dense de pénétrante Nord-Sud permettant les échanges inter régionaux

et favorisant les centres d’activités particulièrement agricoles vu que le secteur

agricole est le principal secteur d’activité économique de la région.

Réseau secondaire

Le réseau secondaire existant est constitué en général de chemins ruraux et

chemins vicinaux (CR1 -CV1-CV2-CV3 et CV10)

Ces chemins sont en général goudronnés, certains sont en assez bon état d’autres

sont dégradés par les engins agricoles

L’emprise des voies varie de 4 à 5 m.

Réseau tertiaire

Le réseau tertiaire est constitué de voies de desserte permettant les déplacements à

l’intérieur d’une agglomération telle que le chef lieu, son réseau tertiaire se présente

en forme de rames bien régulières, l’état de ces voies est en général bon.

Pistes

Il existe plusieurs pistes permettant les déplacements à travers les terrains agricoles

dans tout le périmètre de la commune.

B) CONTRAINTES ET SERVITUDES

Les contraintes existantes au niveau du périmètre de notre étude sont

Réseau de transport d’énergie

La ligne moyenne tension MT qui assure l’alimentation de la commune de Tipaza en

la traversant d’Est en Ouest, elle nécessité une zone de servitude de 15,00 m.

Page 11: Memoire tipasa

Réseau de gaz

La conduite de gaz à haute pression qui débouche du poste de détente situé à

l’Ouest de la ville u Sud de Matares nécessite une zone de servitude de 75,00 m.

Réseau de communication

o La voie express qui nécessite une zone de servitude de 50,00 m.

o La route nationale RN 11 nécessite une zone de servitude de 25,00 m

de part et d’autre à partir de l’axe en milieu urbain et de 30,00 m en

dehors.

o Chemins de wilaya CW 106 et CW 109

Une zone de servitude de 25,00 m est nécessaire hors le périmètre urbaine et un

recul de 6,00 m à partir de la bordure du trottoir en zone urbaine afin de préserver

pour leur développement futur.

ALIMENTATION EN EAU POTABLE :

L’agglomération chef lieu de TIPAZA est alimentée à partir de plusieurs réservoirs de

capacités respectives de (2x 1000m3+ 500m3), 2x500 m3 et 2000 m3 en bon état de types

semi enterrés.

L’arrivée de l’eau à ces réservoirs est assurée à partir d’un réservoir tampon de capacité

2000 m3 qui est alimenté à partir du barrage boukerdane.

À partir de ces réservoirs de stockages se fait la distribution de trois étages dont les réservoirs

(2x1000 m3 + un réservoir 500m3) assure l’alimentation du 1ere étage gravitairement.

A partir d’une station de pompage située à proximité des réservoirs (1000m3 +500 m3) l’eau

est refoulée vers le réservoir jumelé 2x500 m3 à travers une conduite de diamétre 200mm en

fonte qui sert à alimenter le 2 ème étage.

Page 12: Memoire tipasa

ASSAINISSEMENT :

La commune de TIPAZA est située dans le bassin versant de oued NADOR.

Les eaux usées et pluviales sont

acheminées vers la mer sans aucun

prétraitement à travers des collecteurs de

diamètre allant de 300mm à 1000mm

dont l’état varie de bon , moyen à

mauvais .

Le chef lieu de la commune de TIPAZA est situé dans le bassin versant de Oued

Nador qui converge vers la mer.

Les eaux usées et pluviales sont drainées vers la mer sans aucun prétraitement.

Le réseau d’assainissement existant au niveau du chef lieu est de type séparatif

constitué de conduites d’eaux usées et conduites d’eaux pluviales dont les diamétres

varient de 300 mm à 600 mm en béton armé pour les eaux usées et de diamétre 800

a 1200 mm en beton armé.

L’état de ce réseau varie entre bon, moyen et vétuste.

La cité nouvelle est assainie, son réseau d’assainissement est raccordé au réseau

d’assainissement existant du chef lieu.

Le nombre de rejets répertoriés au niveau de l’agglomération chef lieu est

d’environ 6 points de rejets (3 rejets eaux usées et 4 rejets eaux pluviales)

directement vers la mer sans aucun traitement.

Remarque : un projet de réalisation du schéma directeur d’assainissement à

été lancé par les services de l’hydraulique ou une station d’épuration est en

cour de réalisation à proximité du CW109 située entre Tipaza et Chenoua dont

l’objectif est de prendre en charge les eaux usées du chef lieu, de

l’agglomération secondaire de Chenoua et de la commune de Nador qui sont

actuellement déversées sans aucun prétraitement.

Géotechnie Et Risques Majeurs

Morphologie et aperçu tectonique

Page 13: Memoire tipasa

LA GEOMORPHOLOGIE :

La plaine de Tipaza s’inscrit dans une large cuvette en forme d’hémicycle qui continue à se glisser et s’enfoncer sous le massif de Chenoua en le soulevant de puis plus de 200 000 ans. Ces mouvements morpho – tectoniques rendent instable le substrat de Tipaza et se forment des zones de ruptures par flexion sur la roche et provoquent des zones d’effondrement en bloc des promontoires côtiers. La succession des criques et des promontoires est donc conséquence de ces mouvements.

Aspect morpho – tectonique du site de Tipaza :

La commune de Tipaza est subdivisée naturellement en trois ensembles géomorphologiques qui sont les suivants :

Le massif de Chenoua à l’Ouest. Les contreforts du Sahel à l’Est. La vallée d’Oued Nador.

Morphologie du Sahel d’Alger (Vue en 3 D):LES PENTES

La carte des levés topographique, reflète clairement la différence qui existe entre la valeur des pentes du flanc Sud des collines qui dépasse largement les 20% et celle de la plaine où elle n’atteint guère le 01% :

Page 14: Memoire tipasa

Pentes de 0 – 05% : Comme on l’a déjà dit, cette marge de pente couvre la totalité de la plaine et c’est ce qui nous donne une petite superficie par rapport au périmètre communal. elle occupe la vallée de Oued Nador et l’ancien Lac Halloula au Sud-Est et bande étroite le long du littoral.

Pentes de 05 – 15% : Ces dernières directement liées aux abords immédiats des premiers contreforts du bourrelet Sahélien et localement, le long de la ligne de crête.

Pentes de 15 – 20% : De grande importance que les autres pentes (en surface), elles forment la transition entre les pentes supérieures à 20 % et celle des pentes de 10 – 15 %, occupent les contreforts du Sahel.

Pentes supérieures à 20 % : Elles présentent le flanc supérieur des collines vers le Nord – Est du site et elle englobe le massif de Chenoua, et une longue bande au Nord-Est du site.

Classification selon le paramètre « Pente du terrain et Fondations »

Climatologie :

une ville côtière jouissant d’un climat méditerranéen, caractérisé par un

hiver frais et pluvieux et un été chaud.

1. Les Températures :

Les données disponibles, concernant les températures moyennes mensuelles et annuelles, couvrent une période de 12 ans (1980 -1992) et résumées dans le tableau suivant :

Mois J F M A M J J A S O N D MoyT max(°C) 15.9 15.8 17.2 18.6 20.3 23.6 26.9 27.6 26.2 23.5 20.1 16.8 21.04T min(°C) 10.7 10.7 12.0 13.6 15.7 18.4 21.1 22.2 20.9 18.5 15.1 12.6 15.97T moy(°C) 13.3 13.3 14.6 16.1 18.0 21.0 24.0 24.9 23.5 21.0 17.6 14.4 18.5

Tableau   de Températures moyennes mensuelles, période (1980 – 1992)

Page 15: Memoire tipasa

Les valeurs de la température moyenne mensuelle observées dans la région, indiquent des températures douces avec des valeurs moyennes variant de 24.9 au mois d’Août et de 13.25 au mois de Février. On peut distinguer deux saisons :

Une saison chaude, s’étalant du mois de juin au mois d’Octobre, avec un maximum au mois d’Aout (27.6°C).

Une saison froide, qui s’étale du mois de Novembre au mois de Mai, avec un minimum au mois de Janvier (10.7°C).

2. La pluviométrie :Les données de la précipitation dans la région de Tipasa, disponibles au niveau de l’ANRH.

o Les précipitations mensuelles : Les données de la précipitation des précipitations mensuelles couvrent une période de 12 ans (1988 -1999) et résumées dans le tableau suivant :

Mois J F M A M J J A S O N D MoyP (mm) 60.21 52.95 46.95 49.24 31.41 4.53 0.87 7.5 31.9 36.4 68.1 64.62 500

Tableau   de Précipitations moyennes mensuelles, période (1988 – 1999)

Pour la période (1988 – 1999), la région de Tipasa a enregistrée une lame d’eau moyenne mesurée d’environs 500 mm. La période pluvieuse s’étale du mois de Novembre au mois de Janvier, les mois de Novembre et Décembre étant les plus pluvieux avec des valeurs moyennes de 68.1 mm et de 64.62 mm respectivement, les mois de Juin et Juillet sont les plus secs avec des valeurs moyenne de 4.53 mm et 0.87 mm respectivement.

o Les précipitations annuelles : les valeurs moyennes annuelles des précipitations dans la région de Tipasa, durant la période 1988 – 1999, sont résumées dans le tableau suivant :

Année

1988 1989 1990 1991

1992

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999

P (mm)

480.5

337.1

383.5

619 313 273.2

514.4

588.3

263.1

421.8

485.2

588.1

Tableau   de Précipitations moyennes annuelles, période (1988 – 1999)

La distribution des valeurs moyennes annuelles des précipitations pour la période 1988 – 1999, indique une pluviométrie irrégulière d’une année à l’autre, mais généralement forte pouvant atteindre les 588 mm. L’alternance des périodes sèches et pluvieuses caractérise un climat méditerranéen avec un régime d’averses torrentielles.

3. Les vents :

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Un vent faible à modéré, frais et humide d’Est souffle de Mai en Octobre, tandis que le vent d’Ouest souffle de Novembre en Mai apportent les pluies. Le sirocco se manifeste 14 jours / an en moyenne pendant la période estivale juillet et Août.A Tipasa l’intensité du vent est assez forte sur la façade maritime. Les vents dominants de direction Nord- Ouest en hiver et Nord Est en été

Géotechnique La partie Est de Tipaza qui englobe tous les terrains favorables à la construction.Ces terrains sont aptes à l’urbanisation, ils constituent une bonne assise de fondation, Leurs pentes sont en général assez douce dans l’ensemble (≤ 15%), mais de fortes pentes (Plus de dans l’Astien ne modifient en rien l’aptitude de ces terrains. La nappe phréatique n’est pas superficielle.

Risques majeurs

Sismicité

Quatre mois après le séisme du Mont Chenoua du 29 Octobre 1989, un séisme de magnitude modéré Ms=4.9 a secoué la région de Tipaza le 09 février 1990. La carte des isoséistes suivante montre un allongement dans la direction Nord Est- Sud Ouest. Cette direction est similaire à celle de la tendance générale des répliques.

Carte des intensités du séisme ( par échelle MSK) du 29 Octobre

1989 (In Meghraoui 1991).

La ville de Tipasa est une localité sismiquement active dont les degrés mir cal peuvent

atteindrent jusqu'à 8°. La ville coloniale est bâtie sur un recouvrement alluvionnaire qui

pourrait focaliser et amplifier les signaux sismiques entraînant ainsi des dégâts très

importants.

Recommandations du CNERU

1. Ne pas construire sur des failles actives ou dans leurs environs immédiats.2. Eviter de construire sur les terrains à alluvions récentes et sur les terrains

gorgés d’eau. 3. Ne pas construire sur les pentes.4. Ne pas construire sur les alluvions épaisses molles où la nappe phréatique est

peu profonde.5. Eviter les zones de couverture végétale est réduite, là où l’érosion diffuse et

intensive6. Eviter les zones où il existe des cavités dues à une érosion chimique. 7. Ne pas construire dans les fond de vallée : l’érosion agressive peut provoquer

l’arrachement de pans de terrasse.8. Ne pas dépasser une certaine hauteur en relation avec la portance de sol.

AUTRES RISQUES MAJEURS NATURELS :

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L’instabilité de la région de Tipaza, montre plusieurs risques qui perturbent la stabilité des terrains :

Les inondations. Les éboulements (affaissements, écoulement). Les glissements (Fluages, coulées boueuses). Les instabilités « mixtes » qui groupent en un même lieu les deux

précédents.

STATION D’EPURATION EN COUR DE REALISATION

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On citera aussi les problémes d’inondation que connaît le chef lieu durant la saison

hivernale qui causent des dégats énorme en milieu urbain, pour cela la protection de

la ville contre les inondations est nécessaire malgré la réalisation de certaines

opérations au niveau de OUED MERZOUG et sorties EST-OUEST de Tipaza (voir

plan).

Remarque

Une étude a été faites par le bureau d’étude TECHNICO HYDRO CONCEPT qui

à pour objet l’élaboration du schéma directeur de protection de la ville de

tipaza contre les inondations. Ces inondations pouvant étre provoquées par

les crues drainées par les bassins versants dominants.

2. Alimentation en Eau Potable

3. Assainissement

autres réseaux

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