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- UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ……………………………………………………………………… Domaine des Sciences de la Société ……………………………………………… Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION Parcours : Finance et Gouvernance d’Entreprise Politique et stratégie financière de l’entreprise Lisa Distribution Présenté par : RAZAFIMANDIMBISOARANTO Mamitiana Jean Lucien Sous l’encadrement de : Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick Expert comptable, Enseignant chercheur au département Gestion Année universitaire : 2015-2016 Session : Décembre 2018 Date de soutenance : 10 Décembre 2018

Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

………………………………………………………………………

Domaine des Sciences de la Société

………………………………………………

Mention GESTION

MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

Parcours : Finance et Gouvernance d’Entreprise

Politique et stratégie financière de l’entreprise Lisa Distribution

Présenté par : RAZAFIMANDIMBISOARANTO Mamitiana Jean Lucien

Sous l’encadrement de :

Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick

Expert comptable, Enseignant chercheur au département Gestion

Année universitaire : 2015-2016

Session : Décembre 2018 Date de soutenance : 10 Décembre 2018

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

………………………………………………………………………

Domaine des Sciences de la Société

………………………………………………

Mention GESTION

MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

Parcours : Finance et Gouvernance d’Entreprise

Politique et stratégie financière de l’entreprise Lisa Distribution

Présenté par : RAZAFIMANDIMBISOARANTO Mamitiana Jean Lucien

Sous l’encadrement de :

Monsieur RANDRIAMIANDRISOA Jean Patrick

Expert comptable, Enseignant chercheur au département Gestion

Année universitaire : 2015-2016

Session : Décembre 2018

Page 4: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

i

REMERCIEMENTS

En premier, je tiens à remercier le Bon DIEU de m’avoir donné le courage, la force, la

santé, et sa bénédiction durant mes années d’études à l’Université d’Antananarivo, en particulier

à la réalisation de ce mémoire de fin d’études. Mes plus vifs remerciements ainsi que ma

profonde gratitude aux personnes qui suivent :

Monsieur Armand René Panja RAMANOELINA, Professeur titulaire, Président de

l’université d’Antananarivo ;

Monsieur, Olivaniaina David RAKOTO, maitre de conférences, Doyen de la Faculté DEGS

à l’Université d’Antananarivo ;

Madame Corinne RANDRIAMBOLOLONDRABARY, Maître de conférences, Chef de

Département de la mention Gestion de l’Université d’Antananarivo ;

Madame Saholiarimanana ANDRIANALY, Professeur titulaire, Directeur du Centre

d’Etudes et de Recherche en Gestion (CERG) à l’Université d’Antananarivo.

Qui nous ont accueillis chaleureusement dans ce Département durant la préparation de

nos études ;

Monsieur Jean Patrick RANDRIAMIANDRISOA, Expert-comptable, Enseignant à

l’Université d’Antananarivo qui malgré ses lourdes responsabilités, a accepté de nous

aider et de diriger notre travail avec sérénité. Ses conseils et critiques nous ont

beaucoup aidé à affiner cette étude.

Qu’il me soit aussi permis d’adresser mes sincères reconnaissances :

A tous les professeurs de l’université, pour les savoirs qu’ils m’ont transmis durant mes

années d’études à Ankatso

A tous les membres du personnel de l’entreprise Lisa Distribution pour leur accueil, leur

aide, leurs appuis et surtout sur la confiance qu’ils nous ont accordé durant le stage.

A tous les membres de ma famille qui m’ont apporté leurs soutiens moraux, matériels,

et financiers durant le processus du travail.

Enfin, je remercie plus généralement toutes les personnes, qui de près ou de loin, ayant

contribué à la réalisation de ce mémoire.

Page 5: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

ii

LISTE DES ABREVIATIONS

AC : Actif courant

ANC : Actif net courant

B.U : Bibliothèque Universitaire

BN: Benefice Net

BOA: Bank of Africa

CA: Chiffre d’affaires

CAF : Capacité d’autofinancement

CMPC : Coût Moyen Pondéré du Capital

CP : Capitaux propres

CT: A court terme.

IMRED : Introduction, Matérielles et méthodes, Résultats, Et Discussions

LSD : Lisa Distribution

LT: A long terme.

NTIC : Nouvelles technologies de l’Information et de Communication

PC : Passif Courant

PESTEL : Politique, environnemental, social, technologique, économique et légal

PNC : Passif net Courant

PPN : Produit de première nécessité

PV : Perte de valeur

RCS : Registre de commerce des sociétés

RS : Ressources stables

SOCOBIS : Société Confiserie Biscuitière

SWOT: Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats

TTC: Toutes Taxes Comprises

RN: Résultat Net

DAP : Dotation aux amortissements et Provision

TN : Trésorerie nette

Page 6: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

iii

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

I – Liste des tableaux :

Tableau n°01 : Fiche signalétique de l’entreprise LSD………………………………………………………….09

Tableau n°02 : Effectif de l’entreprise LSD…………………………………………………………………………12

Tableau n°03 : Quelques exemples de ratios……………………………………………………………………….18

Tableau n°4 : Représentation des méthodes de travail……………………………………………………….22

Tableau n°5 : Bilan actif de LSD entre 2015, 2016 et 2017………………………………………………….25

Tableau n°6 : Capitaux propres et le passif du bilan entre 2015,2016 et 2017 ……………………26

Tableau n°7 : compte de résultat entre 2015,2016 et 2017 ………………………………………………..28

Tableau n°8 : Calcul du CAF par le résultat net ……………………………………………………………………29

Tableau n°9 : Calcul du ratio de rentabilité financière…………………………………………………………30

Tableau n°10 : Calcul du taux de marge d’exploitation………………………………………………………..30

Tableau n°11 : Calcul du TN par les trésoreries……………………………………………………………………30

Tableau n°12 : Ratio de créance clients:……………………………………………………………………………..31

Tableau n°13 : Calcul délai de rotation crédits fournisseurs………………………………………………..32

Tableau n°14 : Résumé des politiques financières et des stratégies correspondants

pour2017…………………………………………………………………………………………………………………………….34

Tableau n °15 : Liste des fournisseurs …………………………………………………………………………………..39

Tableau n °16 : Forces et faiblesses des ratios de LSD………………………………………………………..42

Tableau n °17 : Forces et faiblesses de la politique et stratégie financière de LSD……………..44

Tableau n °18 : Analyse SWOT de LSD après analyse…………………………………………………………..45

II – Liste de figures :

Schéma n°1 : Organigramme de LSD……………………………………………………………………………….....13

Schéma n°2 : Evolution du CA entre 2015 et 2017 (en Ariary)……………………………………………..33

Page 7: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

iv

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE …………………………………………………………………………………………………01

CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES………………………………………………………………………………06

Section 1 : Quelques notions sur la politique et stratégie financière………………………06

Section 2 : Présentation de la Société Lisa distribution……………………………………………08

Section 3 : Méthodologie de recherche…………………………………………………………………..15

CHAPITRE II : RESULTATS…………………………………………………………………………………………………….23

Section 1 : Elaboration de la politique financière de la société LSD………………………….23

Section 2 : Politiques et stratégies financières de LSD……………………………………………..33

Section 3 : Situation de LSD par rapport à son environnement…………………………………35

CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS…………………………………………………………41

Section 1 : Discussions…………………………………………………………………………………………….41

Section 2 : Proposition de solution sur l’analyse financière………………………………………46

Section 3 : Recommandations…………………………………………………………………………………55

CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………………………………………62

Page 8: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

1

INTRODUCTION GENERALE

En général, toute entreprise qui opère dans un domaine d’activité qu’elle soit

commerciale, industrielle, institution financière est toujours un lieu où se rencontrent une

offre et une demande. Elle est toujours en interaction avec ses clients qui expriment leur

demande ainsi que ses fournisseurs, ceux qui lui offrent les moyens de produire pour

satisfaire ses clients. Dans son activité, une entreprise à un de fonds appelé capital qu’elle

utilise pour faire de bénéfice, c’est donc dans cette action d’augmenter les capitaux que la

politique financière va entrer en jeu. Les dirigeants ont intérêt à avoir suffisamment de

compétence sur la notion de finance pour atteindre leurs objectifs. Les dirigeants doivent

avoir un plan bien défini pour produire des résultats positifs c'est-à-dire faire rapporter au

fonds initialement donné, les bénéfices. En d’autre, terme, ils doivent être de bons managers

pour arriver à atteindre leurs objectifs. Ils doivent donc gérer, planifier, organiser et faire des

suivis financiers. En tant que manager, le diagnostic est évident pour l’ensemble des acteurs

de la gestion d’une entreprise. De plus, l’évolution du contexte économique, politique, et

stratégique ont entraînés d’importantes adaptations mais pas pour autant suffisants pour

atteindre les objectifs fixés. Le fait de planifier consiste en quelque sorte à définir une

politique financière. La réalisation des objectifs se fait par la suite par l’intermédiaire des

stratégies appropriées. La politique générale se définit comme l’ensemble des principes

directeurs et des grandes règles et normes qui orientent en permanence l’action. La

politique proprement dite est reliée à plusieurs fonctions : économique, sociale, culturelle,

administrative, financière, etc.1. A cet égard, elle utilise les informations venant de ces

autres fonctions citées ci-dessus ainsi que des méthodologies qui lui sont propres.

La politique est fortement liée à l’organisation financière de l’entreprise. Elle est l’un

des outils qui permettent d’optimiser le capital, si on ne cite que la mathématique

financière, qui rassemble les outils d’analyses, de modélisation, de calcul sur les taux

d’intérêt et les instruments financiers ; l’évaluation financière qui estime les valeurs des

actifs que ceux-ci soient financiers ou des entreprises ; la finance comportementale identifie

les facteurs psychologiques individuels et collectifs, elle intervient sur la décision financière

et les effets sur la formation de prix et sur le rendement.

1 KEISER A.-M., Gestion financière, Paris : Editions ESKA, 2001, 638p.

Page 9: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

2

La politique financière2 a comme objectif principal la gestion c'est-à-dire elle recourt

à l’étude, à la prévision, à la planification, aux suivis, aux contrôle des réalisations dans le

seul but de maximiser l’avoir de l’entreprise. En effet, l'analyse financière consiste en un

examen approfondi des comptes d'une entreprise et de ses perspectives, afin de fournir soit

une évaluation de l'entreprise, destinée la plupart du temps à d'actuels ou de possibles

futurs actionnaires, soit une évaluation de sa seule solvabilité, afin de déterminer si

l'entreprise analysée peut être une contrepartie acceptable par les acteurs principaux, soit

un diagnostic interne servant de supports à des choix stratégiques concernant les modes de

financement ultérieurs. Le but de cette analyse est de fournir, à partir d'informations

d'origines diverses mais surtout d'informations comptables, une vision synthétique qui fait

ressortir la réalité de la situation et qui doit aider le dirigeant, l'investisseur et le prêteur

dans leur prise de décision.

Les aspects les plus souvent étudiés sont la profitabilité, la solvabilité, la liquidité de

l'activité. Cela implique que dans sa définition le dirigeant doit mettre en place des

instruments de mesure et d’évaluation proportionnelle à sa politique. Pour la mise en œuvre

de cette politique, les dirigeants appliquent des stratégies. La stratégie permet de définir

non seulement les plans à suivre pour atteindre les objectifs fixés, mais aussi d’appréhender

l’environnement de la firme que ce soit interne ou externe dans lesquels on peut être en

présence de force ou de faiblesse, d’opportunité ou de menace. Notons donc que la

politique s’impose à la stratégie en lui fixant des buts à atteindre, des contraintes, et des

critères à respecter. La base de toute stratégie est d’abord le produit et les marchés c'est-à-

dire la définition d’une politique industrielle et commerciale3. Par contre, cette stratégie est

définie par un certain nombre d’objectifs généraux qui dépendent de la croissance de

l’entreprise c'est-à-dire la naissance, la croissance, la maturité et le déclin ; et de la structure

du pouvoir. Au fil des années, le mot stratégie ne cesse d’évoluer grâce au développement

de la société et dans les différents domaines où celle-ci fut utilisée. Chacun a sa propre

définition du mot, mais d’après Alfred Chandler (1962) : « La stratégie c'est l'acte de

déterminer les finalités et les objectifs fondamentaux à long terme de l'entreprise, de mettre

en place les actions et d'allouer les ressources nécessaires pour atteindre les dites finalités

22 Laurent Ph, Stratégie financière et gestion budgétaire, RFFP, 1996, n°56, 117p. 3PIERRE, Cabane « l’essentiel de la finance à l’usage des managers, 2eme édition, Paris Encyclopédie Universel, pages 173-174.

Page 10: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

3

».Autrement dit, ce sont les choix d'allocation de ressources, investissements et

désinvestissements notamment, qui, davantage que les discours des dirigeants, font la

stratégie.

Face à son environnement, l’entreprise se confronte toujours à des changements

continus, cela impose aux dirigeants de faire de choix difficile. Le but est de mieux tirer

partie des forces internes et des opportunités externes, et aussi de pouvoir combler les

faiblesses internes et d’éviter les menaces avancées par son environnement externe. Cette

démarche nous permet de poser la problématique : « comment élaborer une bonne

politique et stratégie financière dans une entreprise ? » Ici la réponse de cette question est

très importante. Bien sûr, elle permettra de rechercher la pérennité de la firme par les

décisions financières, et aussi la réalisation des décisions prises lors de l’élaboration des

objectifs principaux. Ce qui fait l’objet de notre étude dont le thème est : « Politique et

stratégie financière de l’entreprise LSD » Le choix du thème est justifié par la difficulté des

dirigeants à prendre les décisions financières qui seront les plus bénéfiques et qui

comporteront le moins de risque possible. Les dirigeants doivent lors de la définition de la

politique et stratégie financière optimiser l’utilisation des capitaux dans sa disposition en vue

d’en retirer le maximum de profits possibles et en évitant les risques. Le fait de réfléchir à

une approche financière pour l’organisation de manière systématique, et le fait de le rédiger

pour en faire une référence de base pour l’organisation aidera surement les dirigeants à

développer des finances durables, à augmenter la capacité de leur organisation à planifier et

à générer des fonds dont ils ont besoin. Cependant, ils doivent prendre en compte les

éventuels risques qui peuvent se présenter face à eux dans cette élaboration. Il est donc

judicieux de rassembler tout les paramètres autour de la firme et de toujours se souvenir

que les mauvais résultats qui peuvent perturber la pérennité de l’entreprise peuvent être

dus à une mauvaise définition de la politique financière.

Le travail a pour objectif de trouver le moyen d’assurer le développement de

l’entreprise à travers une bonne gestion de financement. Par conséquent, il y a toujours des

risques sur la mobilisation de fonds dans l’entreprise. Sans une politique bien élaborée,

l’entreprise peut se trouver dans des situations critiques comme la faillite. De plus toute

entreprise se trouve dans un environnement en perpétuel changement, elle peut être

Page 11: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

4

opposée à l’inflation aux comportements de ses clients et de ses fournisseurs.

L’environnement est un domaine qui est hors de contrôle, ainsi elles doivent aussi prendre

en compte ses facteurs environnementaux qui peuvent influencer son fonctionnement. Pour

assurer sa survie à long terme, l’entité est obligée de trouver un plan à plusieurs facettes

pour pouvoir générer les fonds dont il a besoin pour soutenir ses plans. L’objectif de la

définition de la politique financière sera donc subdivisé en deux parties. Premièrement, la

maximisation de la valeur de l’entreprise et deuxièmement la minimisation des risques

qu’elle encoure. Aucune entreprise n’a d’emprise sur son environnement, la façon de

l’appréhender, c’est d’anticiper et de trouver les créneaux pour éviter les difficultés

imposées par les risques de changement. Dans cette démarche, la maximisation de valeur

dépend de nombreux facteurs tant externes qu’interne comme la productivité de

l’entreprise, le profit qu’elle peut générer, les charges fiscales qu’elle supporte. Par ailleurs,

ses objectifs mènent au développement et favorisent la continuité d’exploitation. Les

résultats sont donc interdépendants. Une société ne peut assurer son développement si elle

cesse d’exploiter son activité, car le développement permet non seulement l’expansion de la

firme, mais aussi l’acquisition de nouveaux fonds pour son fonctionnement.

Ainsi pour mener à bien notre analyse nous allons vérifier les hypothèses suivantes :

Premièrement, nous allons parler de la politique financière. Elle est une source

d’indépendance d’une entreprise vis-à-vis des institutions de crédits, cette hypothèse nous

montre que l’entreprise peut s’autofinancer grâce aux profits qu’elle fait durant son activité.

Son résultat doit être positif pour pouvoir s’autofinancer, sinon elle devra chercher d’autres

sources de financement.

Deuxièmement, nous allons voir que la politique stratégique financière, permet de

développer la valeur de l’entreprise. Les dirigeants doivent vérifier la capacité de la firme à

prendre des décisions, qui correspondront à ses valeurs. Ils devront prendre des décisions,

qui ne compromettent pas les décisions financières en évitant les gaspillages. L’organisation

peut générer en elle-même ses propres revenues et assurer sa durabilité financière

En d’autres termes, la réussite d’une politique financière bien définie dépend des plans

appliqués. La formulation de ces hypothèses permet donc de vérifier l’efficacité et la

performance de toute cette démarche.

Page 12: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

5

Notre étude s’est déroulée à l’entreprise Lisa Distribution. Elle est sise à Anosizato-

Est, lot IVW 13 TER. Le stage que nous avons effectué auprès de cette entité a été riche en

informations et d’expériences. Ce qui a aussi facilité la sortie les résultats ainsi que l’analyse

de ces résultats dans ce travail. Concernant la méthodologie à laquelle nous avions eu

recours pour aboutir à la réalisation de notre mémoire, nous allons l’évoquer dans le

premier chapitre de notre travail. Puis en deuxième chapitre nous allons étaler les résultats

que nous avons recueillis. Enfin, dans le dernier chapitre, nous allons discuter des résultats

et donner de recommandations.

Notre travail suit la méthodologie IMRED c'est-à-dire Introduction, Matériels et

méthodes, Résultats, Discussions et Recommandations. Le premier chapitre intitulé

matériels et méthodes sera donc consacrer à la description de la méthodologie utilisée pour

la collecte des données. Ainsi en premier lieu nous donnerons quelques notions sur la

politique et stratégie financière. En suite, nous présenterons la Société Lisa Distribution. Et

enfin, nous parlerons des méthodes d’approche auxquelles nous avions eu recours à la

collecte jusqu’à l’élaboration de ce mémoire.

Dans le second Chapitre comme son nom l’indique nous allons parler des résultats que

l’on a recueillis durant notre passage au sein de cette entreprise. Dans ce chapitre nous

n’allons faire que les présenter car l’analyse se déroulera dans la troisième partie de notre

travail. En gros, en premier lieu de ce chapitre nous allons présenter de l’élaboration de la

politique et stratégie de la société, Après, nous présenterons les résultats financiers et, la

politique et les stratégies correspondantes à la situation financière de l’entreprise. Et nous

terminerons cette partie par une analyse environnementale du centre par une analyse

PESTEL de ce dernier.

La troisième et dernière partie seront centrés sur la facette analytique et la stratégique

du devoir. Ces les parties constituent :

- l’analyse des résultats de la deuxième partie en les rapportant sur une matrice ;

- l’avancent d’éventuelles recommandations se référant aux analyses effectuées.

Page 13: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

6

Chapitre I : MATERIELS ET METHODES

Pour arriver à la rédaction de ce mémoire, il nous a fallu passer par de nombreux

matériels pour traiter les informations et bien évidemment par de nombreuses méthodes

pour la collecte et le traitement de ces informations. Ce chapitre intitulé matériels abordera

dans son ensemble des outils matériels et les moyens c'est-à-dire les méthodes pour les

traiter. Cette partie nous parle donc en premier lieu du cadre théorique se rapportant au

thème « Politique et stratégie financière de l’entreprise LSD » ; ensuite, nous allons

présenter la société Lisa Distribution (historique, environnement, fonctionnement, etc.) ; et

en fin, nous aborderons le sujet sur les outils et méthodologies ainsi que les matériels

auxquels nous avons eu recours.

Section 1 : Quelques notions sur la politique et stratégie financière

Avant d’entrer dans les détails de notre thème, il nous faut discerner les mots :

politique, stratégie et finance. Dans ce chapitre, nous allons donc donner les définitions de

ces mots.

1-1 Définition de la politique financière

Etymologiquement, le terme politique vient du latin Politikos qui indique le cadre

général d’une société organisée et développée. Ou, Politeia, dans cette optique ce terme

concerne la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une

communauté, d'une société, d'un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre,

le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports

à d'autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une

somme d'individualités et/ou de multiplicités. C'est dans cette optique que les études

politiques ou les sciences politiques s'élargissent à tous les domaines d'une société

(économie, droit, sociologie, etc.). D’après STRATEGOR, il définit la politique générale

comme « l’ensemble des principes directeurs et des grandes règles et normes qui orientent

en permanence l’action4 ».

Plusieurs visions théoriques et outils d'optimisation existent qui sont destinés à

faciliter les prises de décisions financières. La politique financière fait partie de ces outils.

4 STRATEGOR, Politique Générale d’entreprise, Paris : Inter Editions, 1997, p 551-552

Page 14: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

7

C’est le choix des financements des sociétés, dans le but d'optimiser leur Coût Moyen

Pondéré du Capital (CMPC). La répartition entre le financement par Capitaux propres et par

dettes, la politique de dividende sont des questions centrales de la politique financière.

1-2 Définition de la stratégie5

Le mot stratégie est dérivé du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie

« conduire », et par suite de l'italien strategia. Ce terme, qui est toujours lié à l'habilité à

diriger et à coordonner des actions afin d'atteindre un objectif, possède une connotation

tellement positive qui est souvent utilisée avec un peu de grandiloquence (ou d'exagération)

dans des domaines où en fait les termes politique, idée, concept, plan ou tactique seraient à

la fois plus exactes et plus honnêtes :

Initialement, il s'agit de l'art de coordonner l'action de l'ensemble des forces d’une

entité politique, militaire, économique, financière, morale… Pour conduire par exemple une

guerre, gérer une crise ou préserver la paix. Par suite et par extension, c'est l'art de diriger et

de coordonner des actions pour atteindre un objectif.

1-3 Notion de finance6

La finance recouvre un domaine d’activité qui est celui du financement. Il consiste

donc à fournir les sommes d’argent nécessaire pour une opération économique donnée. Ce

domaine concerne aussi bien les individus, les ménages que les entreprises publiques ou

privées, mais aussi les États.

Le mot « finance » peut également désigner : soit les techniques qui permettent de

façon raisonnée d'obtenir et de placer des capitaux ; soit les agents économiques ou les

institutions qui recherchent des capitaux disponibles ou souhaitent en placer, soit une

définition liminaire qui serait : acheter ou vendre de l'argent.

Pour se financer, un agent économique c'est-à-dire une organisation privée ou

publique, ou un particulier peut procéder soit par autofinancement c'est-à-dire en utilisant

ses bénéfices antérieurs ou ses réserves financières disponibles ; soit en faisant appel au

marché financier c’est le financement direct dit émission d'actions ou d'obligations ; ou

encore indirectement par l’intermédiaire des crédits bancaires ; dans ce cas on parle de

financement inter-Médie.

5 Cours Marketing Stratégique (3ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2013-2014. 6 Cours d’Audit Général (4ème Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2014-2015

Page 15: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

8

1-4 la politique et stratégie financière

En synthétisant ces définitions, on peut donc en sortir que : La politique financière,

c’est la définition des objectifs à atteindre par une entreprise sur le plan financier. Dans ce

contexte on peut y trouver le champ de finance d’entreprise. C’est à dire de la gestion des

risques, l’identification des facteurs psychologiques individuels et collectifs intervenant dans

les décisions financières et leurs effets sur la formation des prix et sur les rendements

financiers. Tandis que la stratégie renvoie aux moyens et tactiques mis en œuvre pour

l’atteinte de la politique.

Section 2 : Présentation de la Société Lisa distribution

Cette section a pour objet de nous présenter la société Lisa Distribution, et de connaitre son

cadre environnemental ainsi que ses ressources humaines.

2-1 Renseignements généraux

A travers cette deuxième section, nous allons montrer quel genre d’entreprise est

LISA DISTRIBITION, nous allons parler de son triptyque, de ses services, de sa fiche

signalétique et de son historique.

2-1-1 Triptyque de l’entreprise

Chaque société a ses propres objectifs, missions et activités. Pour la société LSD,

ceux-là sont déterminés comme suit La société LSD a pour mission de faire en sorte que les

produits nécessaires et indispensables à la demande, et aux besoins des consommateurs

parviennent à ses clients. En d’autre terme. Il est de son devoir de satisfaire ses clients.

Actuellement, la société LSD a pour objectifs de conquérir tous les marchés locaux et ceux

du territoire national, de fidéliser ses clients tout en attirant des nouveaux, et surtout

accroître ses chiffres d’affaires.

L’activité principale de la société LSD est de vendre en gros, demi-gros et en détails

des marchandises générales et de PPN, ainsi que des produits de quincailleries. Elle exerce

aussi toutes activités industrielles, commerciales ou financières, mobilières ou immobilières

pouvant se rattacher directement ou indirectement à son objet social.

Page 16: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

9

La société LSD met à la disposition de ses clients divers produits de premières

nécessités, tels que les produits JB, SOCOBIS, de savonneries tropicales, STAR et presque

toutes les marchandises générales en circulation sur le marché malagasy.

2-1-2 Fiche descriptive

La société LISA DISTRIBUTION est une société à responsabilité limitée unipersonnelle

ou SARL au capital social de 10 000 000 Ar, régie par la loi 2003-036 du 30 janvier 2004.

Tableau n°01: Fiche signalétique de l’entreprise LSD

Siege social Anosizato-Est. lot IVW 13 TER

Numéro du RCS 2008BD1039

N° statistique 51367 11 2008 0 11056

NIF 3000019524

Source : service « ressource humaine » de la société Lisa Distribution

2-1-3 Historique de l’entreprise

La société LSD est encore une société récente. Elle a été fondée en 2008. Sa durée de

vie est fixée à 99ans à compter de la date de sa création sauf en cas de dissolution ou

prorogation prévue par la loi 2003-036 du janvier 2014.

2012 : Extension de ses activités par l’importation et transport de marchandises. C’est à

partir de cette date que la société a décidé d’élargir son marché et de créer une agence à

Toamasina.

2014 : Adhésion de LSD au groupe FIVMPAMA

Page 17: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

10

2-2 Cadre environnemental de l’entreprise

L’environnement regroupe les éléments qui influent directement sur l’entreprise

mais sur lesquels celle-ci doit agir plus ou moins en retour. Les relations d’une entreprise

avec son environnement doivent être analysées suivant deux approches : dépendance vis-à-

vis de son environnement externe et de son influence sur son environnement interne.

2-2-1 Cadre de travail

Le lieu de travail est un des facteurs qui favorise l’accomplissement des tâches. La

société LSD est installée dans un bâtiment situé à Anosizato. Elle dispose d’un grand magasin

de vente ainsi que des lieux de stockage. Tous les employés dans le back office possèdent

tous une table de bureau et un ordinateur de bureau pour la réalisation de leur travail. Pour

le service comptable et financier, l’espace de travail est un grand compartiment dont tous

les personnels y sont réunis pour l’accomplissement du travail.

2-2-2 Conditions de travail

Chez la société LSD, des conditions sont imposées aux employés, et d’ailleurs ces

conditions sont déjà indiquées dans le contrat de travail. Pour l’horaire de travail, chaque

employé doit au moins effectuer 8h de travail par jour. La société LSD exerce ses activités du

lundi au vendredi de 8h00 à 17h 30, et le samedi de 8h à 13h00. Les employés ont droit

d’une pause déjeunée de deux heures à midi. Tout retard, comme toutes les absences,

doivent être justifiés et signalés auprès du supérieur hiérarchique.

2-2-3 Culture d’entreprise

La culture d’entreprise se traduit en général, par l’ensemble des usages et coutumes,

la tradition et la connaissance, par les habitudes établies et définies par l’entreprise. Les

salariés de LSD ont l’habitude de se serrer la main lorsqu’ils se saluent. Au niveau de tenues

vestimentaires, ils peuvent porter des habits semi-corrects. Tous les ans, l’entité organise

une messe suivie d’une petite fête entre les membres du personnel pour commencer la

nouvelle année d’exercices.

Page 18: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

11

2-2-4 Communication interne et externe de l’entreprise

L’environnement regroupe les éléments qui influent directement sur l’entreprise

mais sur lesquels celle-ci doit agir plus ou moins en retour. Les relations d’une entreprise

avec son environnement doivent être analysées suivant deux approches : dépendance vis-à-

vis de son environnement externe et de son influence sur son environnement interne.

Pour se communiquer entre eux, chaque département utilise un téléphone déjà

abonné auprès de l’Airtel. Utilisation de l’internet et de l’intranet pour s’envoyer

d’informations et des mails. La société LSD emploie aussi des circulaires, des notes de

services. Des réunions se tiennent au moins deux fois par mois afin d’évaluer la situation de

l’entreprise et prendre des décisions.

En général, pour se communiquer avec les relations externes qui sont en général les

clients, les fournisseurs et les partenaires, l’entreprise LSD emploie des téléphones,

l’internet, ainsi que des lettres envoyées par courrier. En ce qui concerne les supports

médiatiques, la société LSD n’utilise pas ce genre de communication.

2-3 Ressources Humaines de l’entreprise

En parlant des ressources humaines, nous sommes amenés à parler de l'effectif du

personnel, de l'organigramme de l’entreprise LSD et aussi de la description des postes. La

société LSD emploie 30 personnes dont plus de 1/3 sont des manœuvres.

Tableau n° 2 : Effectifs de l’entreprise LSD

Désignation Effectifs

DIRECTION GENERALE

2

SERVICE ADMINISTRATIF

1

RESSOURCES HUMAINES ET REMUNERATIONS

1

Page 19: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

12

Désignation Effectifs

SERVICE COMMERCIAL

4

SERVICE LOGISTIQUE

1

SERVICE APPROVISIONEMENT

8

SERVICE FINANCIER

3

MANOEUVRE

12

TOTAL

32

Source : service « ressource humaine » de la société Lisa Distribution

Au total le nombre des employés par l entreprise LSD est 32, elle se repartît comme suivant

12 sont des manœuvre et le reste se répartie dans le différent service de l’entreprise.

Page 20: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

13

Schéma 1 : Organigramme de LSD en 2017

Source : service « ressource humaine » de la société Lisa distribution

Magasinier

Chef

magasinier

Facturation

Responsable Administratif et

Financier

Caisse

Directeur général

Service

Financier

Service

Ressources

Humaines

Service

Commercial

Service

approvisio

nnement

Service

Logistique

Trésorerie

Comptable

Page 21: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

14

Description des postes essentiels de l’organigramme de LSD

Le Directeur General, il planifie, dirige et évalue les activités de l’établissement, elle

gère le personnel et assigne les tâches, examine les études de marché et les tendances de

consommation pour déterminer la demande, le chiffre d'affaires possible et l'incidence de la

concurrence sur les ventes. Elle détermine les produits et les services à vendre et établit les

prix et les politiques de crédit. Elle élabore et met en œuvre des stratégies de

commercialisation. Elle planifie les budgets et autorise les dépenses.

Le comptable de manière générale, le travail du comptable consiste à : Gérer et

organiser les comptes de profits et de pertes ainsi que les rapports des coûts, rassembler et

analyser les données financières pour préparer les comptes du grand livre et les documents

relatifs aux différentes transactions financières. Il étudie les budgets prévus pour les

dépenses diverses ainsi que les différentes solutions de financement. Il rédige des rapports

comptables précis et exhaustifs. Il prépare et examine le budget, les recettes, les dépenses,

les entrées de paie, les factures et autres documents comptables.

Responsable approvisionnement, il coordonne les flux d'acheminement et les stocks

de produits en amont de la chaîne de production ou des points de vente de l'entreprise.

Nous avons vu les renseignements généraux de la société LSD. Maintenant, nous

allons continuer avec le cadrage théorique et la méthodologie utilisée pour pouvoir faire

l’analyse.

Si nous voulons arriver à atteindre le but que nous avons fixé à l’avance c'est-à-dire

aboutir à la rédaction du mémoire, il est conseillé de recourir à une bonne organisation des

tâches y afférents, les techniques de documentations, les moyens de collecte de données

ainsi que les démarches suivies durant l’étude.

3-1 Technique documentaire

La consultation des ouvrages a apporté d’énormes aides que ce soit sur le WEB que

dans des livres. En effet, ils ont comblé les acquis théoriques et ont pu susciter des idées sur

le thème.

Page 22: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

15

3-1-1 La webographie

Grâce aux progrès des Nouvelles technologies d’Information et de Communication

(NTIC), nous pouvons avoir facilement accès aux différentes informations d’une manière très

rapide. En effet, on peut y trouver toutes sortes d’ouvrages, de débats et même des

mémoires qui coïncident avec notre thème. Il suffit de taper sur le moteur de recherche les

mots clés, les mots difficiles et le net nous offre toutes les possibilités. De plus, certaines

archives à une période même très éloignée y sont présentes et parmi cela les mémoires des

promotions qui nous ont précédé mais seulement à titre de références puisque chaque

entreprise a son propre politique et stratégie. Assurément que cela est pour d’autres sites

payants, mais l’internet offre de large éventail de choix en matière d’alternative car si c’est à

titre onéreux pour d’autres, il y aura toujours quelques uns qui sont gratuits. Mais malgré

ces possibilités, il se peut que les téléchargements ne soient qu’une partie de l’ouvrage

uniquement ; c’est pourquoi il nous est aussi venu d’aller dans des bibliothèques pour élargir

les informations sur le sujet.

3-1-2 La recherche bibliographique et documentation

académique

Pour mener à bien le travail, il nous a fallu faire des recherches approfondies autour

de ce domaine. Premièrement, les cours théoriques entant qu’étudiant en option « finance

et comptabilité » ont été d’une très grande aide telle que : l’analyse financière en 2éme

année, la gestion de trésorerie et la gestion prévisionnelle et budgétaire en 3ème année, la

GFE en 4éme année et tant d’autre encore .Ces cours étant supposés comme acquis, ont

servi de référence au cours des recherches et du stage. Et puis, nous pouvons y ajouter le

recours aux différents ouvrages mentionnés dans la section bibliographie qui ont comblé et

renforcé les cours théoriques mentionnés ci-dessus. Ces documentations ont été entreprises

depuis le jour du tirage du thème en consultant les œuvres des auteurs dans les cours et

ceux qui sont sur le web dans les cites et bibliothèques tels que le B.U ou bibliothèque

Universitaire d’Ankatso.

Page 23: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

16

3-2 Les techniques de collecte de données

La collecte des données a été entreprise par l’utilisation des 2 techniques assez

standard la première c’est l’entretien avec le gérant, le comptable, et la deuxième c’est

l’observation avec prise de notes au cours des séjours au sein de la Société Lisa Distribution.

3-2-1 L’entretien

Par définition on entend par entretien « une technique de recueils d’informations qui

se déroule dans une relation de face à face. »7 C’est-à-dire Obtenir des informations, des

perceptions, sentiments, attitudes ou opinions de la part de l’interlocuteur. Comprendre ce

que les personnes pensent ou peuvent penser sur un sujet. Approfondir des points

importants. Initialiser une démarche participative

Il est essentiel afin de collecter des renseignements sur les tâches du personnel, sur

le fonctionnement et l’organisation de la société mais aussi pour obtenir des informations

nécessaires pour l’objet de notre mémoire. C’est lorsque on a besoin d’informations ou

d’aide pour comprendre une donnée ou sur l’exécution d’une tâche qu’on pose des

questions au responsable ou à un membre du personnel. L’entretien se faisait librement et

en général cela durait entre 10 à 15 minutes.

3-2-2 L’Observation

Ceci consiste à regarder attentivement les phénomènes, les événements, les êtres

pour les étudier, les surveiller, et en tirer des conclusions. De plus, pour s’initier sur les

méthodes de travail de l’entreprise, il est nécessaire d’observer le travail de chacun des

membres du personnel dans le service comptable où nous étions et ensuite poser des

questions si quelque chose nous échappe.

3-3 Outils d’analyse

Pour parvenir au résultat, les données que nous avons collectées devraient être traitées

minutieusement en y recourant aux outils d’analyses. En effet, les informations issues de la

comptabilité à savoir les états financiers, les pièces justificatives, constituent parmi tant

d’autres les bases de traitements et d’analyse des données.

7 Cours Méthodologie, L’entretien, 3ème Année, Université d’Antananarivo, 2014

Page 24: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

17

3-3-1 Analyse financière

L’outil d’analyse que nous aborderons en premier lieu, c’est l’analyse financière.

Cette analyse est importante dans son contexte du fait que par son intermédiaire, nous

pouvons évaluer les points forts et les points faibles d’un acteur économique ou d’une

entreprise, en se basant sur leur situation financière. Elle permet également d’établir le

business plan qui rend possible l’établissement des prévisions budgétaires, l’évaluation de

dynamisme du secteur d’activités, la mesure de la performance économique et le niveau de

valorisation de l’action de la société. Cette analyse essentiellement économique peut être

complétée d’une analyse extra financière afin de donner aux gestionnaires de fonds et aux

investisseurs privés une information exhaustive utile en matière de gestion des risques et

d’identification de nouvelles opportunités de valeur ajoutée pour faire leur choix en matière

de stratégie.

3-3-1-1 Les ratios8

En comptabilité, un ratio représente un coefficient ou un pourcentage, il est calculé

en faisant le rapport entre deux masses fonctionnelles du bilan ou bien du compte de

résultat ; Il sert à mesurer la rentabilité d’une firme, la structure des coûts, la productivité, la

solvabilité, la liquidité, l’équilibre financier etc. Selon, Alain GREMILLET le ratio est « un outil

de gestion qui définit un rapport ou une relation entre deux grandeurs ayant une relation de

cohérence ou de corrélation »9.

Parmi ces ratios quelques uns en particulier retiennent notre attention du fait qu’il y

a un rapport avec notre travail : « l’équilibre financier », il s’exprime à un moment donné par

l’équilibre entre le capital économique utilisé par l’entreprise et les ressources. Cet équilibre

définit l’indépendance de la firme à l’égard du tiers surtout les créanciers. Les ratios

d'équilibre financier comparent soit un élément du passif à un élément de l'actif (ce qui

permet d'obtenir un rapport entre les ressources et les emplois), soit l'inverse. Ils peuvent

être utilisés en même temps que les indicateurs de liquidité et de solvabilité (fonds de

roulement, besoin en fonds de roulement, trésorerie, qui ne sont pas des ratios, mais

peuvent servir à leur calcul ; l'équilibre financier est lié à l'existence d'un fonds de roulement

8 Cours Analyse financière, Harinia RABENILAINA, les ratios financiers, 2ème Année, Université d’Antanarivo,

2011/2012

9 Alain GREMILLET, table des ratios financiers, ED.D’ORGANISATION : Paris, 1974,15p

Page 25: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

18

suffisant) ; « la solvabilité », elle est le fondement de la fonction financière car elle exprime

non seulement l’autonomie mais aussi l’existence.

Tableau n°03 : résumé de ratios10

NOM

NUMERATEUR

DENOMINATEUR

Principale utilisation et

limites d’utilisation

RATIOS DE STRUCTURE

Ratio

d’indépendance

financière

capitaux propres (CP)

ressources stables (RS)

où RS=CP+Amorti.,

Prov°, PVA +PNC

Met en avant de

l’endettement financier de

l’entreprise par rapport à ses

fonds propres. Un ratio trop

faible risque de compliquer les

possibilités de trouver des

financements externes.

immobilisation de

l’actif

Immobilisation

corporel

Actif total (somme

ANC, AC)

Mise en évidence de sur- ou

de sous immobilisations

Ratio de rentabilité financière

Ration taux de

rentabilité net

Résultat net

Chiffre d’affaire

mesure la rentabilité de l’entreprise en fonction de son chiffre d’affaires.

Ce ratio permet de

calculer la profitabilité de l’entreprise.

Ou

Capacité

d’autofinancement

Chiffre d’affaire

10 Alain GREMILLET, table des ratios financiers, ED.D’ORGANISATION : Paris, 1974-15p

Page 26: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

19

NOM

NUMERATEUR

DENOMINATEUR

Principale utilisation et

limites d’utilisation

Ratio de gestion

Ratio de crédit client

Total moyen des

créances clients * 360

Recettes TTC

peut indiquer que

certains clients sont en

difficulté et/ou

engendrer des problèmes

de trésorerie

Ratio de crédit

fournisseur

total moyen des dettes

fournisseurs * 360

Dépenses TTC

La gestion du délai de

règlement fournisseurs

est une source de

financement pour

l’entreprise, son

augmentation permet de

repousser les échéances

de

sortie de trésorerie

Ou

Dettes

Capacité

d’autofinancement

Source : cours Analyse financière 2ème année. Harinia RABENILAINA, les ratios financiers.

Nous pouvons donc dire que l’analyse des ratios permet d’apprécier la situation

financière de l’entreprise à un moment donné. Cette évaluation est une tâche complexe et

reste un sujet inépuisable. L’analyse des états financiers d'une entreprise et son examen

d'un point de vue complètement différent apporte beaucoup de satisfaction. En particulier,

si le travail d’analyse à été bien mené, l’entreprise peut réaliser des gains ou faire des

économies. De plus, il apporte aux dirigeants, l’aide à la prise de décision, du fait qu’il

permet de comparer un exercice à un autre ; dans notre cas nous n’en tiendrons compte que

de quelques uns qui sont rattachés à notre thème.

Page 27: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

20

3-3-1-2 La rentabilité11

Toute détention de biens (immobilisations) implique un coût. Ce coût implique la

rémunération des apporteurs de fonds, associés ou des préteurs. La rentabilité est une

notion très générale qui mesure le rapport résultat sur moyen. Un certain niveau de

rentabilité est nécessaire pour le maintien du potentiel économique de la firme,

l’accroissement de ce potentiel, la rémunération des parties en présence. La rentabilité est

donnée par la formule :

12

Une entreprise est rentable si son taux de rentabilité est supérieur ou égal à un (≥1).

Il en est donc judicieux d’étudier une entreprise par le biais de son bilan et autres états

financier car les calculs des ratios en découlent. Les résultats ainsi obtenus permettront aux

dirigeants de faire des redressements ou des modifications sur l’exercice futur. Cette notion

de rentabilité financière de l’entreprise prend son origine dans la rentabilité de l’actif mis en

œuvre.

3-3-1-3 La capacité d’autofinancement (CAF)

La capacité d’autofinancement représente l’ensemble des ressources dégagées par

l’entreprise au cours d’un exercice comptable proportionnellement à ses opérations

courantes. Elle permet à l’entreprise d’apprécier sa capacité à poursuivre son

développement et à s’auto investir c'est-à-dire augmentation des capitaux propres ; ou être

utilisés à des fins d’épargne, de distribution des dividendes (rémunération des actionnaires),

et à rembourser les emprunts. Elle est utilisée comme étant une alternative pour le calcul de

certains. La capacité d’auto financement peut se formuler comme suit:

11Pierre A.DUFIGOUR et Anne G., introduction à la finance d’entreprise, BORDAS : Paris, 1985, p 216-219

Rentabilité= BN / CP

BN : bénéfice net

CP : Capitaux propres

Page 28: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

21

Il peut se découler aussi de la capacité d’auto financement, la capacité de l’entreprise à

dégager des fonds et de faire face à ses besoins de financement en évitant de recourir aux

emprunts et d’éviter donc les charges financières.

3-3-2 le diagnostic S.W .O.T13

L’analyse SWOT fait partie de nombreux outils d’analyse de l’entreprise qui lui

permet de visualiser son plan d’action stratégique sur son secteur d’activité. Le SWOT est un

acronyme anglophone qui vient de Strengths, Weaknesses, Opportunities et Threats, qui

veut dire en français Forces, Faiblesses, Opportunités et, Menaces de l’entreprise ou FFOM.

Il retient tout son intérêt dans son domaine d’utilisation car il permet de réunir et de

confronter à la fois l’analyse interne et externe avec l’environnement micro et macro de

l’entreprise. En effet, c’est une analyse qui consiste à effectuer deux diagnostics :

Externe, qui identifie les opportunités et les menaces présentes dans

l'environnement. Celles ci peuvent être déterminées à l'aide d'une série de modèles

d'analyse stratégique, tel que l'analyse PESTEL politique, environnementale, sociale,

technologique, économique et légale) par exemple. Il peut s'agir par exemple de l'irruption

de nouveaux concurrents, de l'apparition d'une nouvelle technologie, de l'émergence d'une

nouvelle réglementation, de l'ouverture de nouveaux marchés, etc.

Un diagnostic interne, qui identifie les forces et les faiblesses du domaine d'activités

stratégiques. Il peut s'agir par exemple du portefeuille technologique, du niveau de

notoriété, de la présence géographique, du réseau de partenaires, de la structure de

gouvernement d'entreprise, etc.…

13 C.G. RAVONJIARISON, 2013, Organisation, Cours, 3ème année, Université d’Antananarivo

CAF = RN+ DAP± values de cession – reprise sur provision- subvention d’équipement

CAF = produits encaissables - Charges encaissables.

Page 29: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

22

La synthèse des deux résultats résultant des deux diagnostics va permettre de

formuler des opinions stratégiques pour une entreprise. Il faut tout de même souligner qu’il

n’est pertinent que dans la mesure où les questions initiales sont convenablement posées ;

que l'on puisse y répondre, et que l'on ait bien analysé chaque domaine en termes de

performance, mais aussi d'importance. Et en prenant compte du paramètre que

l’environnement peut à tout moment changer, il faut lui apporter de temps en temps des

mises à jour. Nous ajouterons à cela que cette analyse ne prend pas l’entreprise sur toute sa

généralité, mais, il faut l’appliquer sur un domaine d’activités bien déterminé pour lui rendre

sa pertinence. En dehors de la stratégie d'entreprise, l'analyse SWOT peut aussi être utilisée

à d’autres fins comme à évaluer des projets ou des décisions. La logique reste la même il est

favorable de commencer l’analyse par l’élaboration d’une matrice SWOT, une fois la matrice

complétée, il est nécessaire de mettre en place une stratégie : d’une part, insister sur les

points forts et profiter des opportunités du projet ; d’autre part, surmonter les faiblesses

pour prévenir les menaces.

3-3-3 Planification de travail

La première semaine, nous avons simplement réservé notre stage à l’observation des

faits globaux de l’entreprise. Les semaines suivantes ont été consacrées pour la pratique de

notre formation acquise à l’école au sein du service comptable et financier, c'est-à-dire

effectuer les tâches qu’on nous a confiées. Tandis que pendant les dernières semaines, nous

avons mené notre enquête auprès des différents responsables.

Tableau n°4 : Représentation des méthodes de travail

semaines Méthodes

1er semaine Intégration, observations de l’entreprise

2ème – 8ème semaine Exécution des tâches confiées

Collecte d’informations, enquêtes

9ème et 10ème semaine Collecte d’informations, enquêtes

Source : auteur du mémoire, 2018

Page 30: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

23

3-3-4 Limite de l’étude.

Une délimitation de la surface à étudier s’est avérée nécessaire car le thème «

politique et stratégie financière » est un sujet très vaste. Par ailleurs, nous avons été

confronté à des problèmes tant au niveau matériel qu’au niveau des informations Faute de

temps, nous avons consacré l’étude et la collecte auprès du dirigeant uniquement étant

donné que ce sont eux les premiers responsables de l’élaboration du business plan de

l’entreprise. La recherche de stage fut aussi assez compliquée, c’est pourquoi le travail traite

seulement le cas de l’entreprise Lisa Distribution. Etant donné aussi que le sujet concerne un

domaine très confidentiel ; il y a eu des informations auxquelles nous n’avions pas eu accès.

Ce qui rend le travail incomplet.

Conclusion du premier chapitre

En guise de conclusion, les modèles financiers sont un usage courant dans

l’entreprise car la fonction financière tend à dominer la plupart des décisions. Dans ce

premier chapitre, nous avons vu quelques paragraphes, la partie descriptive de la société

LSD dans son ensemble afin de la connaître davantage. Aussi, la compréhension du thème :

« Politique et stratégie financière » nous a conduit à rappeler certaines notions finances.

Ceci nous a amené par la suite à établir la méthodologie passant par la technique

documentaire, qui a évoqué la façon dont nous avons effectué notre recherche

bibliographique et Webographie, les techniques de collecte des données durant la

recherche, ainsi que les différents outils utilisés pour l’analyse des données. Et en terminant

par la fixation des limites au sujet et la planification des activités durant l’élaboration de ce

mémoire.

De ce fait, tous ces matériels et méthodes nous a conduits à rassembler des résultats.

Ce qui fera l’objet du deuxième chapitre.

Page 31: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

24

Chapitre II : RESULTATS

Dans ce chapitre, nous aborderons les résultats, c'est-à-dire le fruit de nos recherches

au cours du stage effectué auprès de la société Lisa Distribution, tout en se basant sur notre

thème. Avant d’entrer dans les anales du sujet, il est tout d’abord jugé judicieux de rappeler

qu’aucun modèle préconçu précède l’élaboration de la politique et stratégie financière d’une

entreprise, ce qui revient à dire que chaque entreprise a une approche qui lui est particulière

vis-à-vis du sujet. De ce fait ; dans ce travail nous n’évoquerons que celle appropriée à

l’entreprise LSD.

Section 1 : L’élaboration de la politique financière de la société LSD

La politique financière de l’entreprise concerne l’ensemble des décisions qui ont un

impact sur l’ensemble des niveaux de structure. Elle a pour but de maximiser la rentabilité

financière pour un certain niveau de risques acceptables. Dans le cas de LSD, la politique

financière c’est le plan de gestion financière de la firme pour atteindre un objectif pendant

cinq ans. L’entreprise a défini deux politiques pour l’année 2017. Premièrement, la politique

de recherche de l’autonomie financière et la régularisation du déficit budgétaire et puis la

croissance de l’entreprise pour élargir les recettes et les fonds nécessaires aux

fonctionnements quotidiens de l’association notamment par le biais des financements des

bailleurs de fonds extérieurs.

1-1 Les bases de l’élaboration des politiques financières de LSD

Pour la définition de sa politique financière, l’entreprise élabore un budget pour

chaque exercice. Le budget est établi en prenant comme base les réalisations au cours de

l’exercice N-1 et qui sera à la fin de l’exercice N, comparé avec les réalisations pour redéfinir

celui de l’exercice à venir (exercice N+1).

Pour voir les réalisations de LSD, il est préférable de passer par son bilan de fin d’exercice.

Comme suit se présente ce bilan.

Page 32: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

25

a) Bilan actif

TABLEAU N°5 : Bilan actif de LSD entre 2015, 2016 et 2017 (unité monétaire : Ariary)

ACTIF 2015 2016 2017

ACTIF NON COURANT

écart d'acquisition

immobilisations incorporelles

immobilisations corporelles

145 626 994,01 206 577 181,93 166 861 404,13

immobilisations en-cours

Autres Immobilisations corporelles

Matériels de transports

1 782 705,82

143 843 288,19

39 920 435,53

2 153 705,82

164 503 040,58

407 96 000,00

3 500 000,00

122 565 404,13

TOTAL ACTIF NON COURANT 145 626 994,01 206 577 181,93 166 861 404,13

ACTIF COURANT

stocks et en-cours

3 919 887 625,00

2 276 878 702,18

2 449 311 852,46

créances et emplois assimiles 1 619 316 897,17 1 176 075 584,11 849 745 806,44

Clients et autres débiteurs

Autres et actifs assimilés

1 069 446 970,60

549 869 926,57

551 632 285,81

624 443 298,30

208 128 313,83

641 617 492,61

Trésoreries et équivalents 144 117 738,58 120 871 013,98 122 747 117,40

Banque

caisse

51 933 450,52

92 184 288,06

20 558 474,98

100 312 539,00

71 974 700,00

50 772 417,40

TOTAL ACTIF COURANT 5 883 322 260,75 3 573 825 300,27 3 421 804 776,30

TOTAL ACTIF 5 828 949 254,75 3 780 402 482,20 3 588 666 180,43

Source : document interne LSD

Du coté actifs du bilan, nous pouvons constater que les montants varient chaque

année. En 2016, il y a eu augmentation de 60 950 187,90 Ariary par rapport à l’année

précédente mais restriction d’Ar 39 715 777,80 Ariary en 2017. Mais du côté actifs courants ;

on constate que la somme totale diminue chaque année. Elle était plus importante en 2015,

car il y a eu une différence d’Ar 2 309 496 960,00 Ariary entre 2015 et 2017. Et une

différence de 152 020 527,00 Ariary entre 2016 et 2017. Par conséquent, le total des actifs

ne cesse de diminuer. Il y a eu une réduction d’Ar 2 048 546 772,00 Ariary en 2016 et une

réduction de 19 173 302,00 Ariary en 2017.

Page 33: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

26

b) Bilan capitaux propres et passifs

TABLEAU N°6: Les capitaux propres et le passif du bilan entre 2015,2016 et 2017 (unité

monétaire en Ariary)

CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 2015 2016 2017

capitaux propres

Capital émis

Réserve légale

Réserve facultative

Écart d'évaluation

Résultat net :

Autres capitaux propres, report à nouveau

10 000 000,00

713 586 864,29

-2 586 677 018,74

10 000 000,00

-311 424 769,47

-1 873 090 154,45

10 000 000,00

42 335 743,69

-2 184 514 923,93

Part de la société consolidant -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24

Part des minoritaires

TOTAL CAPITAUX PROPRES -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24

Passif Non Courant

Produits différés : subvention d'investissement

Impôts différés

Provisions et produits constatés d'avance

Emprunts et dettes financières

TOTAL Passif Non Courant 0 0 0

Passif Courant

Dettes à CT - partie à CT dettes à LT

Fournisseurs et comptes rattachés

Provisions et produits constatés d'avance

Autres dettes

Compte de trésorerie

7 576 397 586,27 3 163 613 126,70 5 515 982 328,89

50 213 668,54 2 788 017 938,02 201 601 831,38

65 428 154,40 3 286 341,40 3 261 200,40

TOTAL Passif Courant 7 692 039 409,21 5 954 917 406,12 5 720 845 360,67

TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 5 828 949 254,75 3 780 402 482,20 3 588 666 180,43

Source : Document interne entreprise

Page 34: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

27

Pour les passifs et capitaux propres, l'entreprise n'a ni augmenté ni réduit le capital

entre 2015 et 2017, celui-ci reste 10 000 000,00 Ariary. Comme dans l’actif du bilan, la

plupart des chiffres dans les passifs et capitaux propres en 2015 sont plus importants par

rapport aux données des années 2016 et 2017. Le résultat net est devenu négatif en 2016

alors qu’en 2015, il était plus de 700 millions Ariary, et cela a augmenté de 269 089 025,70

Ariary en 2017. Les capitaux propres sont tous négatifs pour les trois années d’exercices. Du

coté passifs courants, on constate une diminution chaque année. Une diminution de

1 737 122 000,00 Ariary en 2016 et de 234 072 046,00 Ariary en 2017. En gros, il y a

toujours une diminution de la totalité des passifs chaque année d’exercices depuis 2015.

Bref, en se basant sur les résultats de l’exercice antérieur la société Lisa Distribution

opte pour la définition de nouvelles politiques pour combler son déficit budgétaire. C’est ce

constat sur sa situation financière qui va nous permettre d’entrer dans les détails de ses

résultats financiers objet de la section suivante.

1-2 Résultat financier de l’entreprise LSD

D’après La présentation du bilan de fin d’exercice de l’entreprise LSD, nous pouvons

présenter ses résultats en faisant sortir la capacité d’autofinancement et les ratios financiers.

Cela nous permettrait de faciliter notre analyse des résultats obtenus au cours de notre

stage.

1-2-1 La capacité d’autofinancement de l’entreprise LSD

Le calcul du CAF permet de déterminer le flux potentiel de trésorerie, dont dispose

une entreprise. Avoir un CAF élevé est bonne pour l’entreprise car il peut assurer lui-même

le financement de son activité. Comme nous l’avions mentionné dans la première partie

matériel et méthode la CAF14 ou Capacité d’auto financement est donnée par la formule

dans le tableau suivant :

14 Cours Analyse financière, Harinia RABENILAINA, les ratios financiers, 2ème Année, Université d’Antanarivo, 2011/2012

Page 35: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

28

TABLEAU N°7 : Compte de résultat par nature 2015-2016-2017 de la société LSD en Ariary

Source : service « comptable » de la société Lisa Distribution

Libellés 2015 2016 2017

Chiffre d'affaires 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42

Production stockée

Production immobilisée

I - PRODUCTION DE L'EXERCICE 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42

Achats consommés 13 527 610 941,48 8 021 722 004,17 6 063 695 628,89

Services ext. et autres consommations 847 887 270,73 781 591 024,76 427 118 076,86

II - CONSOMMATION DE L'EXERCICE 14 375 498 212,21 8 803 313 028.93 6 490 813 705,75

III – Valeur Ajouté d’Exploitation (I - II) 1 250 808 928,02 -142 384 937,96 192 824 193,67

Subvention d'exploitation

Charges de personnel 52 503 851,59 50 935 887,00 56 702 648,50

Impôts, taxes et versements assimilés 143 608,00 415 002,00 1 168 333.00

IV – Excédent Brut d’Exploitation 1 189 161 468,43 -193 735 826,96 134 953 212,17

Autres produits opérationnels 57,08 0 3 800 316,66

Autres charges opérationnels 323 439 994,16 7 805 111,98 26 717 943,84

Dotations aux amorts, aux prov. et PV 49 912 756,53 60 715 812,08 22 364 085,80

Reprises sur provisions et PV

V -RESULTAT OPERATIONNEL 824 808 774,82 -262 256 751,02 89 671 499,19

Produits financiers

3 501 755,66

Charges financières 34 095 587,99 5 443 378,00 13 497 566,00

VI - RESULTAT FINANCIER -30 593 832,33 -5 443 378,00 -13 497 566,00

VII – Résultat Avant Impôts (V + VI) 794 214 942,49 -267 700 129,02 76 173 933,19

Impôts exigibles sur le résultat 80 628 078,20 43 724 640,45 33 838 189,50

Impôts différés (Variations)

TOTAL PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 15 629 808 952,97 8 660 928 090,97 6 687 438 216,08

TTL CHARES DES ACTIVITES ORDINAIRES 14 916 222 088,68 8 972 352 960,44 6 645 102 472,39

VIII – Résultat Net des Activité Ordinaire 713 586 804,29 -311 424 709,47 42 335 743,69

Éléments extraordinaires (Produits)

Éléments extraordinaires (Charges)

IX - RESULTAT EXTRAORDINAIRE - - -

X - RNE 713 586 864,29 -311 424 709,47 42 335 743,69

Page 36: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

29

TABLEAU N°8: Calcul du CAF par le résultat net (unité monétaire : Ariary)

éléments 2015 2016 2017

Résultat Net Exploitation(1) 713 586 864,29 -311 424 709,47 42 335 743,69

Dotation aux

amortissements(2) 49 912 756,53 60 715 812,08 22 364 085,80

Reprise sur provision(3) 0 0 0

Capacité Autofinancement

Financière =(1)-(2)-(3) 763 499 620,70 -25 070 8897,30 64 699 829,49

Source : document interne de LSD

En 2016, le résultat est négatif, le résultat représente que l’entreprise ne peut pas

dégager un CAF en général. Bref, l’autofinancement représente la richesse générée par

l’entreprise elle-même pour couvrir tout ou en partie, des emplois de l’exercice.

1-2-2 Situation financière par les ratios

Pour conduire une analyse financière, nous pouvons utiliser comme indicateurs les

ratios financiers. En effet, ils permettent un suivi de l’entreprise, notamment dans le cadre

de la prise de décision pour une évolution possible puisqu’ils servent d’instrument de

mesure de l’activité d’une firme, pour évaluer sa situation financière. D’après les résultats

recueillis, nous allons présenter les ratios de l’entreprise LSD après calcul dans les tableaux

suivants :

a) Ratio de rentabilité financière :

C’est un indicateur clé du point de vue de l’actionnaire pour apprécier la rentabilité

financière. La marge nette permet d’apprécier la performance globale de l’entreprise c’est-à-

dire en tenant compte aussi de la qualité de sa politique d’investissement et de

financement.

Page 37: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

30

TABLEAU N°9: Calcul du ratio de rentabilité financière (unité monétaire : Ariary)

éléments 2015 2016 2017

Résultat net(1) 713 586 864,29 -311 424 709,47 42 335 743,69

Capitaux propres(2) -1 863 090 154,45 -2 174 514 923,92 -2 132 179 180,24

Ratio de

rentabilité(1)/(2)×100 -38% 14% -2%

Source : document interne du LSD

Nous constatons que la rentabilité de l’entreprise sont négatives en 2015 et 2017 ce

qui n’empêche pas à l’entreprise d’avoir des bénéfices positives. ce qui veut dire que

quelques soit le taux de rentabilité l’entreprise peut toujours avoir une bénéfice.

b) Marge d’exploitation ou marge nette

Elle mesure la performance industrielle et commerciale de l’entreprise

indépendamment de sa politique financière. Il se calcule par le rapport qui existe entre le

résultat net et le chiffre d’affaires de la société.

TABLEAU N°10 : Calcul du taux de marge d’exploitation (unité monétaire : Ariary)

éléments 2015 2016 2017

Résultat d'exploitation (1)

824 808 774,82

-262 256 751,02

89 671 499,19

Chiffre d'Affaires Hors Taxe

(2) 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42

marge (1)/(2) ×100 5,2% -3% 1%

Source : document interne du LSD

Le taux de marge d’exploitation baisse de 8% entre 2015 et 2016 et monte de 4% en

2017. La marge n’excède même pas 5% en général. Le taux est assez faible pour une

entreprise telle que la LSD

Page 38: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

31

c) les trésoreries de l’actif et passif

Ceci est la méthode qui se calcule par le bas du bilan fonctionnel

TABLEAU N°11: Calcul du Trésorerie Nette (unité monétaire : Ariary)

éléments 2015 2016 2017

ACTIFS DE TRESORERIE 144 117 739,00 120 971 014,00 122 747 117,00

PASSIFS DE TRESORERIE 65 428 154,40 3 286 341,40 3 261 200,40

TN (1)-(2) 1 078 002 199,55 117 584 673,10 119 485 916,10

Source : document interne du LSD

On remarque que le TN est plus important en 2015 et cela a diminué d’Ar 960 417

526,45 en 2016 pour ensuite augmenté de 190 123,00 Ariary. Cela veut dire que l’entreprise

possède un large pouvoir de payer ce qu’elle doit à ses fournisseurs, c’est une bonne

indication.

d) Ratio de rotation crédits clients

Les ratios de rotation de crédit permettent de savoir le délai qu’on doit accorder aux

clients.

TABLEAU N°12 : Ratio de créance clients: (en Ariary)

Éléments 2015 2016 2017

Créances clients (A) 1 069 446 970,60 551 632 285,81 208 128 313,83

Chiffre d'affaires (B) 15 626 307 140,23 8 660 928 090,97 6 683 637 899,42

(A/B)*360 jours 25 23 12

Source : document interne du LSD

Il s’agit donc du délai de paiement en moyenne accordé aux clients, nous pouvons

constater que ce délai devient de plus en plus court. Moins l’activité de l’entreprise est

importante moins le délai accordé aux clients est court. Cela signifie que l’entreprise maitrise

le délai de payement par ses clients, cette situation laisse à l’entreprise d’avoir un avantage

au niveau de financier car la durée de payement client est fortement supérieur au durée de

payement fournisseur.

Page 39: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

32

e) Délai de rotation crédits fournisseurs

TABLEAU N°13 : Calcul délai de rotation crédits fournisseurs (en Ariary)

Éléments 2015 2016 2017

Dettes FRNS (A) 7 576 397 586,27 3 163 613 126,70 5 515 982 328,89

Achats + Services extérieures (B) 14 375 498 212,21 8 803 313 028,93 6 490 813 705,75

(A/B)*360 jours 189 130 306

Source : document interne du LSD

Il s’agit du délai de paiement en moyenne accordé par les fournisseurs, nous

pouvons constater que ce délai devient plus important en 2017, alors qu’il a été réduit en

2016, cette situation peut signifier que, en 2017 l’entreprise a la confiance des ses

fournisseurs à travers l’augmentation de durée de payement se ses dettes.

1-3 Analyse de l’exploitation de l’entreprise

L'analyse des activités permet de connaitre l'évaluation du chiffre d'affaires qui s'est

formé ainsi que la formation de la valeur ajoutée née de la différence entre la production et

la consommation de l'exercice15.

1-3-1 Variation du chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est une donnée importante dans l’évolution d’une société. Il

représente le montant total des encaissements sans frais. On va donc calculer le taux de

variation par la succession de deux années d’exercice

15 PILVERDIER-LATREYTE J., Finance d’entreprise, éd. Economica, 8e édition, 2002

Page 40: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

33

SHEMAS N°2 : Evolution du CA entre 2012 et 2014 (en Ariary)

Source : document interne du LSD

Selon la figure, nous constatons que le chiffre d’affaire est en baisse chaque année,

en 2016 il a baissé de 44,57%, et une baisse de 26,88% en 2017. Cette situation signifie que

l’entreprise doit augmenter sa force de vente pour redresser cette baisse de chiffre d’affaire.

Section 2 : Politiques et stratégies financières de LSD

Comme nous l’avions mentionné précédemment, sa politique financière s’est

focalisée pour l’exercice 2017, sur deux objectifs biens distincts mais interdépendants qui

sont : le maintien de l’autonomie et régularisation du déficit budgétaire pour les objectifs à

court termes et la croissance de la société pour celui à long termes. Nous pouvons la

présenter comme dans le tableau suivant :

0

5E+09

1E+10

1,5E+10

2E+10

2015 2016 2017

CA

CA

Page 41: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

34

TABLEAU N°14: résumé des politiques financières et des stratégies correspondantes pour

2017.

Politique financière Stratégie financière

Politique à court terme

- Avoir de l’autonomie financière

-Corrélation relative au déficit budgétaire

Stratégie à court terme

-Augmentation de volume de l’activité

-Incitation des clients et fournisseurs par des actions

de communication.

-Sensibilisation des clients sur le respect de

payement de crédit

-Maitrise de flux de crédit.

Politique à long terme

-Recours à des financements externes

Stratégie à long terme

- Présentation de l’entreprise aux institutions des

crédits, banques.

-Appel aux actionnaires.

Source : document interne du LSD

La société Lisa Distribution cherche à être autonome c'est-à-dire éviter à tout prix

d’être dépendant de l’extérieur. Il veut être capable d’assurer au moins ses charges de

fonctionnement aux quotidiens. Pour atteindre cet objectif, la société LSD mise sur

l’augmentation de son volume d’activité en incitant de nouveaux clients à respecter le délai

de payement de crédit par des actions de communication. Cela peut faire réduire la

dépendance des fonds venant de l’extérieur, étant donné qu’il ne peut pas augmenter le

délai de payement de fournisseurs. La correction du déficit budgétaire quant à elle consiste à

coordonner les activités proportionnellement au budget établi à chaque début d’exercice.

Page 42: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

35

Cela favorisera un résultat positif et lui permettra de faire des épargnes ainsi d’assurer donc

ses propres charges sans passer par des aides extérieures. Elle opte aussi pour la

minimisation des charges de fonctionnement en étant efficient de façon à ce que les

recettes puissent assurer toutes les dépenses et en réduisant les marges d’erreurs.

Concernant la politique à long terme, étant donné que c’est une entreprise

commerciale, il faut recourir à des prêts bancaires et aux appels aux actionnaires.

Bref, la maximisation des profits est l’un des objectifs de la société. Pourtant, elle est

mise dans une position de difficulté pour l’exercice 2016. Cette optimisation des profits se

traduit par une volonté d’être autonome et d’éviter les déficits budgétaires ainsi que de

recourir aux bailleurs pour les financements de ses activités. La société doit donc, puiser

dans son environnement interne et externe en cherchant des créneaux sur les forces et les

faiblesses internes, les opportunités et menaces externes. La prochaine section va donc

aborder cette analyse de l’environnement de la société Lisa Distribution.

Section 3 : Situation de LSD par rapport à son environnement.

Pour l’élaboration des politiques et stratégies financières correspondantes une étude

préalable de l’environnement est nécessaire. De ce fait, dans ce chapitre nous allons en

premier lieu parler des ressources financières de la société et ensuite en second lieu de la

capacité d’autofinancement et en fin procéder à un diagnostic SWOT.

3-1 Les ressources financières de LSD

Par ressource financière on entend les capitaux qui financent d’une part l’actif

économique et d’autre part ceux qui financent l’endettement de la firme. Une entreprise ;

quelle que soit sa nature n’est donc viable, et ne peut avoir de gestion efficiente et pérenne

sans financement. Les sources peuvent varier selon la firme ; elles peuvent émaner de

l’apport personnel des actionnaires. Les ressources financières permettent la constitution et

le fonctionnement de l'entreprise, l'achat de ses facteurs et le financement de sa

production. Grâce à leur argent, les actionnaires investissent, montent des projets et

espèrent générer des profits. En contrepartie de leur capital investis, les actionnaires

cherchent à obtenir des retours sur investissement positifs et des dividendes élevées.

Page 43: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

36

Pour la société Lisa distribution, c’est une entreprise commerciale et les

propriétaires qui l’ont fondée sont ceux qui les dirigent et en prendre la direction, à rappeler

: le présidant général de la société, des actionnaires et des investisseurs extérieurs. Ils sont

en collaboration très proches avec la société de transport AMAZONE. Ils fournissent à la

société Lisa Distribution les fonds dont elle a besoin pour son fonctionnement sous des

actions. Mais, vu la situation conjoncturelle dans laquelle toutes les entreprises ont connu,

plusieurs des ses partenaires ont arrêtés d’opérer dans sa zone. Actuellement elle vit avec

son propre moyen et au profit des ses réalisations c'est-à-dire l’autofinancement, ainsi que

les crédits octroyés par les fournisseurs.

3-2 Identification de la capacité d’autofinancement

Le besoin de financement correspond à la situation d'un agent économique dont le montant

des dépenses est supérieur à son épargne. Un besoin de financement peut apparaitre à

court terme en cas de déficit de trésorerie ou à long terme lorsque les dépenses

d'investissement sont supérieures à la capacité d’investissement d’un agent économique. Si

un agent économique est dans la situation où ses dépenses excèdent l’épargne on parle

dans ce cas de besoin de financement, le solde de l’agent est donc ici négatif. Et dans le cas

contraire, là où le solde est positif, on parle dans ce cas là de capacité de financement (Voir

tableau des ratios). En partant de flux de trésorerie de LSD, on peut en déduire qu’il est en

difficulté de trésorerie c'est-à-dire que le solde est déficitaire.

3-3 L’analyse PESTEL ou macro-environnement de LSD

Cette analyse permet d’apprécier les conditions d’évolution de l’environnement

d’une entreprise c'est-à-dire les menaces et les opportunités qui peuvent se présenter. Cette

compréhension et anticipation de l’environnement macro-économique est elle aussi

déterminante pour assurer la pérennité de l’entreprise.

3-3-1 Politique

Depuis la crise politique de 2009, l’entreprise s’est confrontée à des difficultés, c’est

qui est le cas de toutes les entreprises en général, en tenant compte que la situation

politique est un de facteur environnemental qui influence le succès d’une entreprise.

Page 44: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

37

3 3-2 économiques

Actuellement, la dévaluation de la monnaie locale entraine des impacts néfastes sur

le prix des produits, car la plupart des marchandises de LSD proviennent de l’extérieur, cette

situation dégrade les ventes au sein de l’entreprise.

3-3-3 Social

L’analyse de l’environnement sociologique va permettre à l’entreprise LSD

d’identifier les opportunités par rapport aux marchandises existantes au marché. Cet

environnement constitue le style de vie et les comportements des consommateurs.

3-3-4 Technologique

Avec l’évolution de la technologie, il est aussi important pour LSD de la suivre car elle

constitue un des composants essentiels de la compétitivité et de la productivité.

Maintenant, l’utilisation des matériaux informatiques et des logiciels de gestion comptable

ou commerciale constitue un élément pouvant améliorer sa productivité et de son

rendement.

3-3-5 Ecologique

Quant à l’environnement écologique, certains facteurs naturels productifs ne sont

pas à négliger pour ne pas gaspiller de l’énergie. En effet, l’exploitation du milieu naturel

contribue à une nouvelle source d’énergie et à la diminution des charges comme par

exemple l’utilisation des panneaux solaires qui produit un gain en électricité.

3-3-6 Légal

L’environnement légal regroupe l’ensemble des lois, des normes et des principes en

vigueur que l’entreprise doit suivre. Néanmoins, des contraintes réglementaires peuvent

peser sur les produits tels que les normes d’hygiène et de qualité.

Si telle est l’analyse de l’environnement externe de l’entreprise LSD, parlons

maintenant de son environnement interne.

Page 45: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

38

3-4 Micro environnement

Le microenvironnement de la société est constitué par ses relations avec les autres

acteurs économiques tels que les clients, les fournisseurs, les concurrents ainsi que les

partenaires.

3-4-1 Clients de l’entreprise

Les clients de la société LISA DISTRIBUTION peuvent être classés en deux catégories :

Les clients revendeurs : ce sont les grossistes et les détaillants qui composent cette

catégorie.

Les consommateurs directs : ce sont les consommateurs finaux qui sont surtout

intéressés par les produits de première nécessité.

3-4-1-1 Menaces

Avec notre situation économique actuelle, le pouvoir d’achat des consommateurs

diminue de moins en moins. La dévaluation de notre monnaie à un impact négatif sur le prix

du produit, alors certains consommateurs achètent moins qu’avant.

3-4-1-2 Opportunités

L’attirance particulière des malagasy vers le label étranger constitue une opportunité

pour l’entreprise, car la plupart des produits que LSD vend sont des produits importés.

3-4-2 Concurrents de l’entreprise

En général, les concurrents de la société LISA DISTRIBUTION sont les entreprises qui

exercent la même activité. Mais ses principaux concurrents sont les entreprises de grande

distribution telles que : UCODIS ; HORIZON ; Société MAHASOA.

3-4-2-1 Menaces

Avec les nouveaux entrants dans le domaine de la revente des produits de première

nécessité, la part du marché de la société LSD baisse, certains de ses clients sont allés voir

ailleurs. Si la société LSD n’agit pas vite, elle risque de perdre ses clients potentiels.

3-4-2-2 Opportunités

Avec ses 12 ans d’existence, l’entreprise LSD est plus expérimentée dans le domaine

par rapport aux nouveaux entrants. Par conséquent, elle peut placer des barrières qui

empêchent les autres concurrents d’évoluer, que ce soit par rapport aux prix, que ce soit par

rapport à la politique de distribution et de promotion.

Page 46: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

39

3-4-3 Fournisseurs de l’entreprise

TABLEAU N°15 : Liste des fournisseurs.

Source : Documents internes de LSD

3-4-3-1Menace

Comme on vient de citer précédemment, la dévaluation de notre monnaie est une

des plus grandes menaces non seulement aux niveaux des clients mais aussi aux niveaux des

fournisseurs alors que la plupart des marchandises de LSD sont de produits importés. Alors,

même si le prix du fournisseur n’a pas changé, cela devient plus cher pour l’entreprise.

3-4-3-2 Opportunité

Certains fournisseurs n’accordent pas de crédits aux nouveaux entrants, c’est encore

trop risqué pour les fournisseurs. Mais l’entreprise LSD, avec ses 8 années d’expérience, les

fournisseurs lui font confiance et lui accordent des crédits.

3-4-4 Partenaires de l’entreprise

La société LISA DISTRIBUTION entretient des partenariats avec :

-Des structures financières : BOA ; BM Madagascar ; BFV-SG ; BCM ; qui interviennent

nécessairement au moment des transactions en matière de financement.

-La société de transit : Société de Transit Farimbona, qui joue un rôle très important

lors du dédouanement de la marchandise importée de l’extérieur.

-La société de transport : AMAZONE qui assure le transport des marchandises pour

l’approvisionnement et ventes en gros.

FOURNISSEURS DE BIENS

FOURNISSEURS DE SERVICES

SOCOBIS ; SALONE ; STAR ; Chocolaterie ROBERT ; JB ;

SOMACOU ; WHITE LIKE ; international PROMAC ; OCEAN

TRADE ; SAVONNERIE TROPICAL

AIRTEL ; Blue Line ; JOVENNA

Page 47: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

40

3-4-4-1 Menace

Avec les structures financières comme partenaires, l’entreprise LSD peut demander

des prêts à tout moment, surtout avec sa situation financière actuelle qui a besoin de

financement venant de l’extérieur. Mais elle doit faire attention car cela constitue une

menace si sa capacité ne cesse de baisser, elle risque de s’endetter encore plus.

3-4-4-2 Opportunité

Avoir la société de transport AMAZONE comme partenaire présente une opportunité

pour LSD. Il se trouve que la propriétaire d’AMAZONE n’est autre que celle de LSD, par

conséquent, LSD est épargné des charges de transport lors d’une livraison.

Conclusion du deuxième chapitre

Nous avons vu dans ce deuxième chapitre les forces et les faiblesses liées à l’analyse

financière de l’entreprise LSD en général, mais aussi les opportunités et menaces pesant sur

la société. D’après les dossiers et pièces. Les objectifs ne seraient atteints dans la mesure où

les informations ne sont pas en bonne et du forme exigée par le responsable. Il parle d’abord

de la synthèse des réponses aux questionnaires posés au responsable en charge de la

comptabilité et finance qui s’est plus axé sur la politique de trésorerie, politique et stratégie

financière. Ensuite, les résultats ont été traités avec le diagnostic SWOT et mis sous forme

d’une matrice afin d’avoir une image globale et fidèle de la politique et stratégie financière

que mène l’entreprise. De ce fait, tous ces résultats indiquent la nécessité de tester la

pertinence de notre étude, ce qui est l’objet du chapitre 3. Ces discussions nous mèneront

par la suite à la confirmation des hypothèses fixées au début. Et à l’issue de ces discussions,

sont formées les recommandations auxquelles il y a l’attribution de propositions pour

améliorer la politique et stratégie financière de l’entreprise LSD.

Page 48: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

41

Chapitre III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION

Tous résultats doivent être interprétés afin de pouvoir les comprendre d’un côté et

d’en tirer des conclusions de l’autre. Ce chapitre intitulé discussion et recommandation en

fait donc l’objet car c’est dans ce chapitre que nous donnerons nos avis à-propos du thème.

Pour mener à bien notre travail en premier lieu nous allons aborder la discussion par

l’intermédiaire de l’outil d’analyse SWOT qui est utile, pour mettre en évidence les

problèmes rencontrés au sein même de l’entreprise, ainsi que vis-à-vis de son

environnement et pour passer par la validation des hypothèses émises lors de l’introduction,

grâce aux résultats acquis et à l’analyse de ces derniers. Et enfin, nous allons proposer des

solutions et des recommandations aux différents problèmes et difficultés rencontré par le

centre.

Section 1 : Discussion

Dans cette section nous allons étudier les résultats que nous avons collectés au cours

de notre stage au sein de LSD. L’analyse des résultats est un passage mise en œuvre pour

analyser et comparer les théories en pratique, afin d’en tirer des conclusions et faire un

diagnostic de la situation de la société étudiée. Ainsi, dans cette section nous distinguons en

premier la politique et la stratégie financière adoptées par LSD. Ensuite, nous évoquons

l’analyse des ratios obtenus. Enfin, l’analyse SWOT sera énoncée pour déterminer les forces,

les faiblesses, les menaces et les opportunités de la société.

1-1 Analyse de l’élaboration politique et stratégie financière de LSD

Dans cette section nous allons analyser en premier lieu la méthode de planification

de la Politique financière de LSD ainsi que les résultats donnés par les ratios financiers.

1-1-1 La budgétisation au sein de LSD

Rappelons que la méthode d’élaboration de sa politique et stratégie financière est basée sur

l’établissement d’un budget annuel sur le résultat de l’exercice antérieur. Cette

budgétisation par reconduction est le plus couramment utilisée par grand nombre

d’entreprise. Cette méthode consiste à prendre modèle sur l’exercice antérieure tout en

prenant tout de même une majoration de 10% et en tenant compte de l’inflation. Il est facile

à mettre en œuvre mais comporte des risques. Il ne reflète l’actualité et ne donne place à

Page 49: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

42

d’éventuelles innovations. Cela ne donne pas donc de grande place aux études des

éventuelles situations futures auxquelles la firme peut se retrouver. D’où, pour l’année 2013

l’existence de l’écart considérable de la réalisation réelle par rapport au budget

préalablement établi.

1-1-2 Analyse des ratios financiers

En matière d’analyse financière les ratios peuvent fournir aux dirigeants des

informations que tant d’autres analyses ne peuvent. Ainsi nous allons dans cette partie

discerner les ratios financiers de LSD et à l’aide d’un tableau pour faire ressortir les points

forts et les faiblesses des ratios de LSD.

TABLEAU N°16 : Forces et faiblesses des ratios de LSD

force faiblesse

- Possibilité de financement d’investissement:

délai de remboursement du crédit fournisseur

assez large.

- La capacité d’autofinancement a augmentée

pour l’exercice 2017. Ceci est dû à la politique

mise en œuvre pour cet exercice. Elle mesure la

capacité d’une entreprise à se financer par ses

propres moyens. Nous pouvons donc constater

ici la performance de la politique et stratégie

financière 2017 par rapport à l’exercice 2016.

- Bonne maîtrise de la trésorerie.

- la société LSD possède un ratio d’indépendance

financière faible donc son potentiel

d’endettement est faible. En effet ce ratio

devrait être supérieur à 0,5

- Le délai de paiement des clients ont augmenté,

ainsi que le délai de remboursement des

fournisseurs. Ce qui implique que sa politique et

stratégie financière a rencontré des difficultés

causées par la crise.

- Minimisation des résultats : la rentabilité

financière est faible à cause des dépenses qui

excèdent largement ses recettes.

Source : recherche personnelle 2018

Page 50: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

43

Le résultat que nous avons collecté nous fait part d’un pourcentage de liquidité immédiate

assez faible. Cela s’explique par un non recouvrement des dettes à court terme de

l’entreprise. Ce qui pourrait entrainer une difficulté dans sa trésorerie. Mais, le ratio de

crédit fournisseur laisse à la société LSD un large créneau, ce qui lui donne l’opportunité de

fiancer ses activités par l’utilisation de ses propres fonds financiers. Si pour l’exercice 2016

l’entreprise a rencontré des difficultés en matière financière, la bonne gestion et les prises

d’initiatives apparaissent pour l’année 2017. D’après les analyses ci-dessus, il a été montré

que l’application des politiques et stratégies financières pour l’exercice 2017 est en bonne

voie. De plus, une augmentation de la capacité d’autofinancement. Ainsi, une bonne

politique et stratégie financière améliore l’autofinancement car les ressources internes de

l’entreprise sont mieux gérées grâce à l’atteinte des objectifs. Par conséquent, l’élaboration

de la politique et stratégie financière permet de bien planifier la gestion financière au sein

d’une société.

1-2 Analyse de la politique et stratégie financière de LSD

En visant l’autonomie financière, l’entreprise LSD est contrainte de minimiser son

besoin de financement du coût, ce qui va lui permettre de réduire son besoin de

financement. Les stratégies adoptées pour la recherche de l’autofinancement comme nous

le montre le tableau 13 ; c’est l’action de communication pour inciter les nouveaux clients et

d’augmenter le volume d’activité, lui permettra d’’accroitre ses gains (recettes). Elle peut

poursuivre son objectif avec efficience.

La réduction du déficit budgétaire par la maitrise des flux de trésorerie et la

sensibilisation des clients pour le respect du délai de paiement de la cotisation est une

bonne initiative. En effet, en relation avec la première politique s’il n’y en a plus cela

voudrait dire que l’entreprise possède un résultat positif donc elle pourra subvenir à ses

dépenses sans recourir aux crédits bancaires ou autres, et voir même procéder à des

épargnes pour anticiper des futures difficultés.

Suite à l’analyse, la politique financière est très importante pour le fonctionnement

de l’entreprise, afin de mener ses activités, et la gestion financière pour les besoins de

l’exploitation. Nous pouvons pour LSD analyser sa politique et stratégie comme suit :

Page 51: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

44

TABLEAU N°17 : Forces et faiblesses de la politique et stratégie financière de LSD

FORCES FAIBLESSES

- Sa politique financière pourrait assurer son

fonctionnement régulier, même dans les périodes

de crise. Ainsi, il pourra faire face à d’éventuel

changement qui se présente.

- Communication à moindre coût

- En difficulté de trésorerie (produits inferieurs aux

charges)

- Cumul et non paiement en temps voulu de la part

du client.

Source : recherche personnelle, 2018

1-3 Le diagnostic SWOT après analyse

Suite aux analyse des données recueillies, dans cette section nous allons détailler la situation

de LSD par rapport à son environnement selon l’utilisation de la matrice SWOT (Strengths –

Weaknesses – Opportunities –Threats) ou FFOM (Forces Faiblesses – Opportunités –

Menaces) d’après les informations recueillies au cours de notre passage.

Au niveau externe, l’analyse de son environnement fait ressortir des opportunités à

saisir mais aussi des menaces à prendre comme paramètre pour la réalisation de ses

perspectives d’avenir. La direction doit donc en permanence apprécier le degré de

vulnérabilité de la société et évaluer le risque qui en résulte quant à sa pérennité ou quant à

l’espérance de rentabilité définie dans ses objectifs. Le tableau ci-après résumera tout ce qui

est dit auparavant:

Page 52: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

45

TABLEAU N°18 : analyse SWOT de LSD après analyse

interne

Force Faiblesse

- Resistance au changement

- Bonne gestion

- Communication à moindre coût

- Le déficit considérable de l’exercice antérieur

(dépenses supérieurs aux recettes)

- Cumul payement de certains clients

externe

opportunité menace

-Possibilité d’élargissement de

marché

- Renouvellement des matériels

informatiques usés

-Naissance des nouvelles sociétés

commerciales opérant dans le même domaine

- retard technologique

Source : recherche personnelle, 2018

Une analyse interne d’une entité ainsi que de son environnement peut être une

source d’incertitude. Cette incertitude vient des avantages et des inconvénients qui existent

dans chaque contexte comme nous l’avons montré dans l’analyse PESTEL de LSD c'est-à-dire

au niveau : Politique, Economique, Social, Technologique, Ecologique et Légal. Il est donc

normal que la société LSD cherche à réduire ces risques et pratique ainsi une bonne gestion

financière en développant leur connaissance des variables clés de l’environnement. En effet,

la politique et stratégie financière de l’entreprise assure son fonctionnement régulier ainsi

que sa pérennité. Ainsi, l’étude des risques est nécessaire pour l’entreprise afin de

permettre à cette dernière de bien étudier, de cerner toutes les possibilités de faisabilité, de

rendement d’un projet ou d’une activité. Le cas de l’entreprise Lisa Distribution présenté

dans la partie résultat montre que des mauvaises décisions dans la gestion des ressources

financières impliqueront des difficultés au niveau du fonctionnement donc pour la

performance de l’entreprise. La correction relative par rapport à ces problèmes rencontrés

c’est à dire la définition de bonne politique et stratégies adéquates, efficace favorisent le

bon fonctionnement d’une firme.

Page 53: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

46

Section 2 : Proposition de solution sur l’analyse financière

Nous allons voir les catalogues de solutions, l’exposition de nos plans d’actions y afférentes

ainsi que les perspectives.

2-1 Catalogues de solutions

a) Réduire les charges de l’entreprise

Avoir une approche plus rationnelle de la, gestion des achats permet de réduire les

frais généraux en s’adaptant aux besoins. Analyser les dépenses de l’entreprise pour

identifier les usages, mode de consommations et pour mesurer les réductions de charges

possibles Du point de vue tarifs : négocier les achats de services comme les assurances,

télécoms ou même frais bancaire. Achat de marchandise (fournitures, consommables, la

réduction des prix peut améliorer la rentabilité financière. Du point de vue des volumes :

éviter les ruptures de stocks ou le surstockage, car les coûts supplémentaires de gestion et

de fonctionnement pour l’entreprise peuvent pénaliser sa rentabilité. L’analyse des couts

peut aussi démontrer que des achats de marchandise en volume plus important seront plus

avantageux par rapport aux coûts, cela apporte une économie d’échelle conséquente

b) Amélioration des ventes

Notre entreprise est une entreprise commerciale c'est-à-dire elle achète pour revendre. La

grande partie du son chiffre d'affaires est donc générée par les ventes de PPN. Dans

l'analyse, nous avons constaté que le chiffre d'affaires de l’entreprise LSD baisse chaque

année. Si nous voulons que le chiffre d'affaires de l'entreprise ait une amélioration, nous

devrons renforcer les ventes surtout de PPN. L’entreprise doit faire parvenir ses produits sur

tout marché en répondant aux besoins des consommateurs.

Le renforcement des ventes va faire accroître le chiffre d'affaires, et par conséquent,

le résultat net va aussi connaitre une augmentation car la baisse ou l’augmentation du

chiffre d'affaires a une grande influence sur le résultat. La baisse ou l’augmentation du

résultat est relative à celle du chiffre d'affaires. Une hausse du résultat va devenir une force

incontestable pour l'entreprise.

Page 54: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

47

c) Amélioration du fonds de roulement

Par le haut du bilan, le fonds de roulement est l'excédent des ressources stables sur les

emplois stables, mais par le bas du bilan, la formule inclue tous les éléments des actifs et des

passifs à court terme.

Le renforcement du fonds de roulement permet à l'entreprise non seulement de

couvrir ses besoins en fonds de roulement mais aussi de régler ses problèmes de trésorerie.

Si le fonds de roulement est satisfaisant, on pense qu'après avoir couvert les BFR, ce n’est

pas un problème pour l’entreprise de constituer une trésorerie nette. Dans ce cas, elle peut

faire face aux événements incertains et aux besoins de financement quotidiens pour le bon

fonctionnement de ses activités.

d) Amélioration de la CAF

La capacité d’autofinancement permet à l’entreprise de financer ses besoins, car si

l’entreprise ne dispose pas de cette force, elle fait appel à des aides externes comme les

emprunts auprès des entités financières. La capacité d'autofinancement pour l'entreprise est

un excédent monétaire qui lui permet de financer ses investissements, ses exploitations et

rembourser ses dettes.

La CAF est donc très essentiel pour l'entreprise car elle donne l'accès à

l'indépendance financière. Si elle est importante, l'entreprise n'a plus besoin de recourir aux

financements extérieurs car le cas contraire engendre d’autres charges pour l’entreprise.

Pour la société LSD, d’après nos analyses, la CAF n’arrive pas à couvrir ses dettes même si

pour certaines années d’exercice elle est positive. Il est donc primordial pour l’entreprise LSD

de songer à renforcer sa CAF.

e) Choix des fournisseurs

Pour l'entreprise commerciale comme LSD, le choix des fournisseurs est très important.

Même si l’entreprise a déjà ses fournisseurs habituels, il est à conseiller de faire une enquête

auprès de certaines sociétés susceptibles de devenir fournisseurs et de savoir leurs

conditions. Ce qu’il faut retenir sont surtout les délais de livraisons, les délais de paiements,

les prix…

Page 55: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

48

f) Surveiller les créances clients et les crédits fournisseurs

Il se trouve que la non maîtrise des créances clients et fournisseurs risque d’avoir une

conséquence problématique importante sur la trésorerie de l’entreprise. Il est donc plus que

nécessaire pour l'entreprise de faire attention au niveau des créances accordées à la

clientèle, car ces dernières doivent varier selon la capacité du client. Il faut donc mettre en

place une politique de recouvrement des créances qui consiste non seulement à gérer les

impayés, mais aussi de définir le délai de paiement des créances le plus court possible.

Du niveau de décaissement, il est aussi nécessaire pour l’entreprise de négocier

auprès des ses fournisseurs un délai de paiement le plus large possible et aussi d’augmenter

les crédits fournisseurs. Par conséquent, la somme destinée à régler les crédits fournisseurs

peut encore être utilisée pour financer d'autres activités permettant de gagner plus

d'intérêts.

Ayant une bonne gestion des créances clients et crédits fournisseurs, l'entreprise aura une

trésorerie positive qui lui permettra d'assurer les besoins de fonds quotidiens

g) Redressement du résultat financier

Le résultat financier est toujours négatif pour les années d’exercices analysées. Ce qui

implique que les charges financières sont largement supérieures par rapport aux produits

financiers. Le résultat financier est une des soldes intermédiaires de gestion qu'il faut

franchir pour aboutir à la détermination du résultat net de l'exercice. Par conséquent, si le

résultat financier est négatif, il fait diminuer le résultat avant impôts ainsi que le résultat net.

C'est pourquoi, il est urgent de redresser le résultat financier.

h) Améliorer la trésorerie de l’entreprise

L’amélioration de la trésorerie nette de l’entreprise est une mission fondamentale dans la

maîtrise de l’entité et le maintien de la confiance des tiers. L’entreprise dispose de

différentes mesures qui lui permettent d’accomplir cette mission que nous allons voir dans

le plan d’action. La maîtrise de la trésorerie de l’entreprise est tributaire de plusieurs

conduites, les mesures que nous allons voir au plan d’action ne représentent qu’une partie

de ce que l’entreprise peut mettre en place.

Page 56: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

49

i) Diminution des dettes financières

Vu que l’entreprise n’est ni rentable, ni solvable, L’existence de dettes est pour elle un

fardeau qu’elle doive vite s’en débarrasser. Les dettes financières doivent notamment

permettre à l’entreprise LSD de pouvoir assurer son financement (investissement et

acquisition, …) mais il lui serait impossible de les rembourser ensuite si son exploitation ne

cesse de diminuer. Alors s’il faut que l’entreprise ait un financement, on lui propose de

diminuer ses dettes financières. Avec ces dettes diminuées, la rentabilité est une possibilité

pour elle.

2-2 Plan d'actions

Afin de fournir une recommandation pertinente, en voici sont donc les plans d’actions à

adopter pour les solutions citées ci-dessus.

a) Amélioration des ventes

Comme nous savons que l’entreprise subit une baisse du CA chaque année, il est fort

probable que c’est dû à la diminution des ventes. Comment alors améliorer les ventes ? Tout

d'abord, il est nécessaire de concevoir un business plan suivant les objectifs préalablement

définis avant de recentrer une stratégie commercial. Il s'agit en effet de faire une

segmentation sur la clientèle. Procéder à la définition des plans d’action commerciale

suivant les cibles déjà déterminés antérieurement. Il est temps d’améliorer le marketing, la

communication et le planning. Décentraliser l’administration des ventes et du service

marketing. Modifier le système de promotion et de publicité, donc faire une publicité pour

faire connaitre aux gens l’existence de la société LSD car la bouche à oreille ne suffit plus.

Elargir le marché en envahissant tous les marchés régionaux en construisant des annexes et

points de ventes en dehors du capital et la ville de Toamasina, comme par exemple dans la

région de Fianarantsoa. Et il faut réorganiser les systèmes de distribution en modifiant les

canaux utilisés. L’entreprise utilise actuellement le canal court, alors que le canal le mieux

adapté à son activité est les canaux longs, c'est-à-dire caractériser par de intermédiaires

comme des points de vente ou des annexes, accorder des crédits aux certains clients pour

les fidéliser, mais en n’oubliant surtout pas de bien gérer les créances. Compléter les

marchandises car il faut qu’on trouve toutes les marchandises nécessaires aux besoins des

consommateurs chez LSD.

Page 57: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

50

b) Amélioration du fonds de roulement

On peut réaliser une amélioration du fonds de roulement par deux façons : par le

haut du bilan et par l’augmentation des ressources stables et par le bas du bilan.

L’augmentation du capital. Nous constatons que le capital social de l'entreprise

reste invariable depuis sa création, il est à l'ordre d'Ar 10 000 000. Ainsi, si nous voulons

renforcer les ressources stables, il faut procéder à une augmentation de capital. Au moins,

nous pouvons proposer à la société deux façons pour augmenter ce capital, la cumulation ou

l'incorporation des réserves, l’appel de nouveaux actionnaires. Elle peut procéder à l'appel

de nouvelles actions. Ce qui implique que les dividendes vont être divisées aux actionnaires

mais on aura une ressource stable importante, l'entreprise peut améliorer ses activités qui

lui permettent de générer un bénéfice de même nature.

Réduire les encours de stocks, le but est de stocker ce dont l’entreprise a

besoin l’entreprise régulièrement. Il convient d’éviter de stocker des besoins spécifiques

exprimés à la demande. Dans ce contexte, l’entreprise prendra soin de construire une vraie

relation avec son fournisseur, basée sur la fiabilité et la confiance. Les délais courts

d’approvisionnement permettent d’éviter de stocker et, ainsi, de mieux gérer le BFR. Cette

optique suppose de bien choisir ses fournisseurs afin de ne pas avoir à trop porté les stocks.

c) Renforcer la capacité d'autofinancement

Dans le cadre de son activité, une entreprise doit financer plusieurs éléments :

Les investissements qui permettent d’assurer et de développer l’activité de l’entreprise, le

remboursement de ses emprunts, le paiement des dettes fournisseurs, fiscales et sociales, le

versement des dividendes aux associés.

Pour améliorer la capacité d’autofinancement de l’entreprise, il convient de

diminuer les charges encaissables et/ou d’augmenter les produits encaissables. Pour cela,

plusieurs actions sont possibles avant notamment : l’augmentation des prix de vente,

l’amélioration des marges, le lancement de nouveaux produits à rentabilité plus forte, la

diminution des coûts fixes, la diminution du coût de l’endettement. Il faut augmenter, d'une

part les autres produits opérationnels et les produits financiers et diminuer, d'autre part les

autres charges opérationnelles et les charges financières. Ce qui permet d'augmenter à la

Page 58: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

51

fois, le résultat opérationnel et le résultat financier. Pour diminuer les autres charges

opérationnelles, il faut tout d'abord réviser les dons et libéralités car nous constatons dans le

détail du compte une importante valeur.

d) Choix des fournisseurs

Le fournisseur est très essentiel pour la santé de l’entreprise. L'entreprise est libre de

contacter plusieurs fournisseurs, pour choisir ceux avec qui elle voudrait pouvoir travailler,

et négocier les accords pour le matériel qui est un investissement lourd mais occasionnel,

pour les services ou les interventions.

Pour le cas de notre société, la vente des PPN est le cœur de ses activités. C'est

difficile pour elle de choisir parmi tant de fournisseurs car les marchandises peuvent être

trouvées dans presque toutes les grandes sociétés à Madagascar. Il faut donc s'informer sur

les pratiques de la profession pour bénéficier des conditions de vente qui correspondent à

l'activité. Il faut faire un examen et un grand discernement sur les conditions de ventes telles

que : Le prix net (déduction faite des rabais et remises), la qualité du produit ou service, les

conditions de règlement (comptant, fractionné, délais), la régularité et la qualité du contact,

les facilités d'échange en cas d'erreurs. L’entreprise joue le rôle de client vis-à-vis des

fournisseurs, donc il faut quand même garder des contacts avec tous les fournisseurs

concurrents au cas où il y aura des négociations ultérieures.

e) Les créances clients et les crédits fournisseurs

La prise de mesure sur la maitrise des créances clients et celle des crédits

fournisseurs permet à la société de réduire les besoins en fonds de roulement par rapport au

fonds de roulement. En effet, le problème de trésorerie sera résolu car après avoir

compensé les BFR, le FR présentera un excédent de fonds qui va constituer la trésorerie

nette.

Pour ce faire, du côté client, il faut d’abord réaliser un audit, qui aboutissent à la

constitution des créances clients, de la fonction commerciale jusqu’aux services de

recouvrement, en passant par l’exploitation et le service administratif. Ensuite il faut

prédéterminer les conditions générales des ventes et les faire évoluer en fonction des

activités et indiquer à la force commerciale les marges de négociation et l’intérêt d’utiliser

Page 59: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

52

un moyen de paiement, plutôt qu’un autre. Enfin, réaliser un scoring client pour maîtriser les

risques de défaut et d’en définir une politique de règlement comme acomptes, escomptes,

remise…. Finalement, mettre des procédures pour formaliser les différentes étapes liées à la

création des créances, afin de prévenir les risques et d’informer le personnel de la société.

A cela s'ajoute la négociation avec les fournisseurs pour avoir un délai de paiement

assez large. En effet, si les créances sont encaissées et si les fournisseurs accordent un délai

de paiement éloigné, la société sera en disposition de fonds qui lui permettra de financer ses

investissements. L’entreprise ne doit pas se fier à un seul fournisseur pour ses

approvisionnements. Le lancement des appels d'offre lui est avantageux car il pourrait avoir

la possibilité de choisir parmi tant de souscripteurs. Le choix se focalise sur le prix, le délai de

livraison et surtout sur l'échéance de paiement. En plus, l'entreprise peut négocier avec les

fournisseurs pour convertir les crédits en actions au niveau de la société ; dans ce cas, les

fournisseurs deviendront actionnaires et que les dettes seront incorporées dans le capital.

f) Redressement du résultat financier

Le résultat financier est la différence entre les produits et les charges financiers d’une

entreprise. Il est un déterminant du résultat imposable de l’entreprise. Le résultat financier

est indicateur du choix de la politique de financement de l’entreprise. Ce résultat est

souvent négatif pour la société LSD qui implique qu’elle a vocation à s’endetter pour

investir. En effet, il faut faire un choix rationnel sur le mode de financement que l'entreprise

va entreprendre. Le choix dépend de la constatation de l'endettement que subit l'entreprise.

Si l'endettement est encore faible, elle peut encore procéder aux emprunts, mais si c'est le

contraire, il faut donc recourir à d'autres modes de financement. Améliorer la solvabilité

revient donc à augmenter les fonds propres par rapport aux fonds des tiers. Dans ce cadre,

la réduction du bilan consiste à convertir les actifs immobilisés en actifs courants permettant

ensuite de payer les dettes.

g) Améliorer la trésorerie de l’entreprise

Pour améliorer la trésorerie nette, de part ses formules, soit par le haut ou par le bas du

bilan, plusieurs plans d'action peuvent être avancés. Pour notre cas :

Page 60: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

53

comme nous avons déjà mentionné, il faut augmenter les ventes, ce qui revient à

augmenter le chiffre d’affaires. On sait que le niveau du chiffre d’affaires est lié

étroitement aux besoins en fonds de roulement. Chaque amélioration des recettes

engendre donc une augmentation du besoin en fonds de roulement. l’entreprise est

ainsi appelée à développer ses ventes tout en augmentant les capitaux permanents

ou en prévoyant des financements à court terme

gérer le BFR : L’entreprise est amenée à bien gérer son BFR en veillant au maintien de

la trésorerie et à la continuité de l’activité de l’entreprise, et en précisant les pôles de

financement des créances clients et des stocks.

choisir le financement : L’autofinancement permet certes à l’entreprise d’économiser

les frais financiers liés à l’endettement, mais comme nous avons vu, la CAF de

l’entreprise est insuffisante donc cela épuise les fonds de la caisse, d’où la nécessité

de procéder à une augmentation du capital ou à un emprunt à moyen ou long terme

2-3 Perspectives

La prise en compte et l’application des recommandations émises ci-dessus pourraient

être un avantage pour la société dans l’avenir.

2-3-1 la fonction de financement

Dans un marché marqué par la turbulence et les aléas, la fonction finance occupe

aujourd’hui un rôle important dans le fonctionnement de l’entreprise. Appelée à assurer la

sécurité financières de l’entreprise, à mesurer sa performance économique et à garantir la

qualité de ses informations financière et comptable, la fonction financière accomplit

plusieurs rôles essentiels :

-s’assurer que tous les projets d’investissements remplissent les conditions de

rentabilité et permettent d’accroitre la valeur de l’entreprise ;

-veiller à ce que toutes les activités de l’entreprise disposent au moindre coût, des

ressources nécessaires pour assurer leur fonctionnement ;

-faire en sorte que l’entreprise n’ait ni une insuffisance de capitaux qui gène son

fonctionnement, ni un excès de ressources qui serait du gaspillage ;

Page 61: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

54

-réduire le coût financier de l’entreprise en optant pour une structure optimale de

financement. Les financiers de l’entreprise doivent simultanément satisfaire les conditions

des créanciers et répondre aux attentes des actionnaires.

-gérer au mieux les actifs financiers de l’entreprise ;

-suivre et contrôler la trésorerie de l’entreprise par une meilleure adéquation entre

les ressources et les dépenses et la recherche des bonnes opportunités de placement des

excédents.

2-3-2 Fiabilité des informations financières

Pour que l’information financière soit utile, celle-ci doit être fiable. Une information

est dite fiable quand elle est exempte d’erreur et de biais significatifs et que les utilisateurs

peuvent lui faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée

représenter ou ce qu’on pourrait raisonnablement s’attendre à la voir représentée et qu’elle

doit présenter des transactions de l’entité et autres événements qu’elle vise à représenter.

Le risque d’erreur sera minimisé si la société impose des règles et procédures

2-3-3 Manuel de procédure

La pratique de l’entreprise pourrait être tacite mais aussi se reposer sur la routine et

sur la mémoire collective qui n’est pas souvent caractérisée par une écriture conservée et

consultable : donc il est important de présenter des manuels de procédure est un outil

permettant d’une part à l’auditeur interne d’effectuer des vérifications, contrôle et

évaluation des risques. Un manuel de procédure permet de :

-respecter la réglementation ;

-communiquer en interne ;

-améliorer le contrôle et la qualité de l’organisation au niveau de la gestion de

créance et de crédit ;

-fiabiliser l’information financière et comptable ;

-protéger et sauvegarder le patrimoine de l’entreprise ;

Il se manifeste par l’organisation, les méthodes de l’activité de l’entreprise pour maintenir la

pérennité de celle-ci.

Page 62: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

55

Section 3 : Recommandations

Au sein de LSD, c’est le Directeur général et son staff qui définissent la politique qui sert à

l’orientation pour la prise de décision. Cette politique est ensuite mise en application à

travers la stratégie appropriée ce qui suppose que l’entreprise doit être dotée de structures

financières adéquates pour la mise en place d’un contrôle financier. Dans cette section, nous

proposerons quelques recommandations pour la société : à commencer par l’application

d’une politique d’autofinancement, l’utilisation de l’image de la société comme un moyen

d’intégration interne.

3-1 La politique d’autofinancement

L’autofinancement est le cas où l’entreprise finance des investissements par ses propres

moyens, ce sont en général les ressources qui proviennent de l’activité même de l’entreprise

et qui sont conservées en elle-même. Pierre André DUFIGOUR et Anne GAZENGEL DEFINIE

définissent l’autofinancement comme « le financement des investissements par les moyens

propres de l’entreprise »16 L’autofinancement a pour avantage d’assurer à l’entreprise son

indépendance. Ainsi, la recherche de l’autofinancement maximum conduit l’entreprise à

rechercher la marge la plus élevée en termes de recette qui se heurte aux membres, les

charges moins élevées qui se heurtent aux salariés et aux fournisseurs.

3-1-1 Une situation financière saine

La société LSD a rencontré des difficultés face à la crise qui persistait dans le pays. Mais

cependant, sa situation financière s’est améliorée tout de même grâce à la maitrise de ses

flux de trésorerie et une gestion financière équilibrée. La priorité pour la société est

accordée à des missions plus opérationnelles c'est-à-dire améliorer la performance

financière, contribuer au pilotage de la société, optimiser l’organisation et le processus en

place. Dans cette condition, la société peut profiter ou négocier auprès des entités de crédits

des taux d’intérêt plus faibles pour établir sa situation financière et sa profitabilité. De ce

fait, le volume de l’autofinancement est directement lié à la rentabilité de l’entreprise mais

elle dépend très largement de l’amortissement des immobilisations qu’il a en possession.

16 Pierre André DUFIGOUR et Anne GAZENGEL, Introduction à la finance d’entreprise, Paris : BORDAS, 1985- 216p.

Page 63: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

56

L’amortissement est une charge fiscalement déductible et qui diminue l’impôt. Dans ce sens,

l’autofinancement est constitué des bénéfices après impôt; des amortissements et des

provisions. Après avoir déterminé le volume de l’autofinancement disponible, la politique de

financement se traduit en pratique par le choix du volume de l’endettement et le choix entre

différents types d’endettement. L’entreprise doit disposer en quelque sorte un pouvoir

d’emprunter qui dépend des conditions de maintien de l’équilibre financier par

l’établissement de son budget de trésorerie; de la capacité de remboursement qui se traduit

par la confrontation entre les annuités de remboursement et le surplus monétaire annuel; et

de la couverture des frais financiers

3-1-2 Les avantages de cette autonomie financière

L’autonomie financière17 ne nécessite qu’une organisation d’autofinance à 100%

(totalement financée par les revenus qu’elle génère). Cela ne nécessite qu’une organisation

qui n’est pas totalement dépendante de l’une de ses sources de financement. Il est

nécessaire que ces sources de financement soient plusieurs. Mais cela n’exclut pas les

financements de l’extérieur, ou les contributions des personnes particulières. S’il arrive à

atteindre cet autofinancement donc elle sera capable de prendre ses propres décisions

quant à la manière dont elle génère et elle dépense ses fonds et aura la capacité de survivre

sans avoir à compromis sa vision et sa valeur. La meilleure marche à suivre c’est d’atteindre

une certaine autonomie financière et de développer une stratégie financière qui assure une

autonomie maximum par rapport à n’importe quelles sources de financement.

3-1-3 L’optimisation de la trésorerie

Il s’agit ici de concentrer les efforts sur les flux de trésorerie. Le recours à l’incitation de

nouveaux clients s’est avéré un moyen efficace pour générer des gains de productivité.

Toutefois, la société LSD doit revoir ses activités stratégiques en bloquant ou en cessant

l’activité qui est trop coûteux et qui rapporte peu. Par contre, dans le domaine d’achat,

l’entreprise doit trouver des fournisseurs qui peuvent l’accorder des rabais sur volume et

l’intégrer dans la stratégie de l’entreprise pour obtenir des gains de productivité. Tandis que

17 R. Lavaud, Comment mener une analyse financière, collection DUNOD Entreprise, 1982

Page 64: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

57

dans le domaine client, il apparaît comme le domaine clé, c’est-à-dire diminuer le délai de

crédit client et l’encourager à payer au moment convenu et afin d’optimiser le recouvrement

pour surmonter la reprise de la croissance. En revanche, la gestion des flux et des liquidités

représente un enjeu stratégique majeur pour pérenniser l’activité de l’entreprise et accroître

sa performance, car optimiser la trésorerie signifie rationnaliser ses flux afin d’assurer une

réduction immédiate des frais financiers et améliorer la rentabilité. De même, le

prévisionnel de trésorerie doit être bâti pour que l'entreprise puisse éradiquer les risques de

financement à court terme. Mais aussi, adopter une politique de maximisation de la

rentabilité financière par les moyens suivants:

- maximisation des résultats pour un niveau donné d’activité. C'est-à-dire que la

maximisation de la profitabilité renvoie à la force de l’entreprise sur son secteur d’activité et

à la qualité de son organisation interne.

- Minimisation des charges de fonctionnement, c'est-à-dire pousser davantage les efforts

dans la réduction des dépenses en priorisant ceux qui sont importants aux fonctionnements

de l’entreprise. Bref, cette option signifie simplement : réduire les coûts, respecter

l’impératif de faire plus avec moins. C’est un bon principe pour tout travail de

développement. Il faut pour cela que l’organisation dépense à la fois en pensant à la

rentabilité et au rendement. Cela lui permet de survivre lors des crises financières tout en

continuant à remplir ses missions

3-1-4 Maintien d’une durabilité financière

La durabilité financière fait partie de celle de l’organisation. Cela a à voir avec la capacité

continue de l’organisation à générer suffisamment de ressources pour travailler à la

réalisation de cette vision. Cette durabilité permettra à l’entreprise de :

- Disposer d’une orientation stratégique claire

- Etre capable d’analyser son environnement ou son contexte pour identifier des

opportunités pour son travail

- Etre capable d’attirer de dirigeant et de garder des personnels comptants

- Disposer des infrastructures administratives et financières adaptées.

- Etre capable de démontrer son efficacité et son impact enfin de collecter davantage

de ressources.

Page 65: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

58

Par contre, afin d’être financièrement durable, l’entreprise doit :

- Réaliser de plans stratégiques, financiers et des programmes d’action régulièrement

- Disposer d’un système financier adapté

- Disposer d’une bonne image

- Etre clair par rapport à sa valeur

- Etre autonome financièrement

En d’autres mots, l’organisation a besoin d’une stratégie pour pouvoir être durable

financièrement

3-2 La stratégie d’image18

L’identité de l’entreprise se valorise par des logiques stratégiques qui utilisent le vecteur de

l’image. La stratégie d’image est ainsi à la fois un moyen pour différencier la société de son

environnement et un moyen de son intégration interne. Mais ce n’est pas quelque chose

que l’on crée d’un seul coup. Il s’agit de la combinaison d’un grand nombre de petites

activités, depuis la manière dont le réceptionniste répond au téléphone aux résultats que

l’on obtient par notre travail.

3-2-1 L’image comme création de valeur

Quelque soit les stratégies que l’on décide d’intégrer à nos stratégies financières générales, il

y a des chances pour que leur succès dépende de l’efficacité de l’image que le public a de

notre organisation. L’ image est un outil principal pour commercialiser et promouvoir

l’organisation, que ce soit auprès de petits actionnaires ou des actionnaires importants, des

clients ou des clients potentiels, ou encore de personnes privées à la recherche de ce

qu’elles peuvent faire pour apporter une contribution positive. En effet, personne ne

pensera à l’entreprise LSD si elle ne dispose pas d’une image quelconque. Et si elle veut que

l’image que le public a d’elle soit une image positive, en particulier pour un public composé

d’individus qui comptent sur le potentiel et la notoriété de LSD il est utile que quelqu’un

dans l’organisation se consacre au développement d’une image positive de l’organisation. Et

se souvenir de chaque personne qui parle de son travail avec enthousiasme, que ce soit

18 Développer une Stratégie Financière par Janet Shapiro http://www.civicus.org/théoriefinancière et

stratégie financière

Page 66: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

59

depuis l’intérieur que l’extérieur de l’organisation, est pour lui un porte-parole des relations

publiques. C’est une des conditions indispensables pour que la stratégie soit efficace. La

stratégie d’image impose l’existence d’une identité forte qui assure un fort degré

d’intégration interne et la canalisation des rationalités multiples qui existent au sein de

l’entreprise. La condition indispensable d’une stratégie efficace est ainsi l’existence et la

reconnaissance d’une identité forte qui assure un fort degré d’intégration et la canalisation

des rationalités multiples qui existent au sein de l’entreprise. Cette stratégie d’image ne peut

bien évidemment pas rester l’apanage des décideurs à haut niveau, elle doit être diffusée et

entraîner l’adhésion par une logique de la communication. Sur la technologie ou la clientèle,

dans chaque domaine d’activité, l’entreprise peut faire face à la concurrence plus ou moins

forte qui portera sur des facteurs clés de succès dans lesquels il apparaît pertinent.

Par ailleurs, la communication est une source d’information, donc de pouvoir. En effet, il

importe de connaître rapidement les données actuelles mais aussi les prévisions à court

terme, les éléments indispensables à la prise de décision. Dans le monde actuel l’information

est une richesse au même titre que le capital financier, la technique, et les hommes. La

communication peut être aussi une source de motivation, donc d’efficacité. Source de

motivation car parmi les éléments de motivation de l’homme au travail, figurent dans la

connaissance par celui-ci des tenants et aboutissants des décisions prises ; de l’intégration

du travail de chacun au sein de cet ensemble complexe que constitue la société. De plus, une

source d’efficacité et de motivation et doit aller de pair. C'est-à-dire l’amélioration du climat

social de l’entreprise, élévation de la productivité, atténuent l’absentéisme. La prise de

décision ne peut se fonder sur les seules données internes à l’entreprise et celles externes,

souvent approximatives et incomplètes. L’information doit être à la fois exhaustive et

précise pour être synonyme de pouvoir réel. En outre, l’image n’est pas seulement le reflet

d’une politique de communication institutionnelle. Elle est surtout le résultat d’une stratégie

d’entreprise efficace, supportée dans un second temps par une stratégie d’image cohérente.

3-2-2 Moyen de différenciation externe.

Actuellement, pour maintenir des contacts avec l’extérieur (Etat, clients, fournisseurs,

banques, actionnaires) la communication est le moyen la plus utilisée par les entreprises

pour véhiculer leur image. A titre d’exemple, dans un cas pratique lors d’une descente sur

terrain (centre commerciale, marché,…, consommateurs) on a pu constater que l’avènement

Page 67: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

60

de nouveau(x) produit(s) lancé sur le marché incite les consommateurs quand cette relance

est fort appuyé par les moyens de publicité. Pourtant, celle ci engendre toujours un budget

déjà illustré par convenance avec l’état financier. Car l’utilisation de l’image comme moyen

d’action stratégique mérite d’être examinée. Il s’agit notamment d’utiliser le vecteur de

l’image de l’entreprise pour assurer son positionnement dans son milieu. D’une manière

générale, la définition d’image est le support d’un processus de positionnement stratégique

global. Mais cette stratégie d’image a également un rôle d’intégration des multiples facettes

de l’image réelle de l’entreprise. Par ailleurs, la communication est une source

d’information, donc de pouvoir. En effet, il importe de connaître rapidement les données

actuelles mais aussi les prévisions à court terme les éléments indispensables à la prise de

décision. Dans le monde actuel, l’information est une richesse au même titre que le capital

financier, la technique, et les hommes. La communication peut être aussi une source de

motivation, donc d’efficacité. Source de motivation car parmi les éléments de motivation de

l’homme au travail, figurent dans la connaissance par celui-ci, des tenants et aboutissants

des décisions prises ; de l’intégration du travail de chacun au sein de cet ensemble complexe

que constitue la société. De plus, une source d’efficacité et de motivation et doit aller de

pair. C'est-à-dire que l’amélioration du climat social de l’entreprise, l’élévation de la

productivité, baissent de l’absentéisme. La prise de décision ne peut se fonder sur les seules

données internes et externes de l’entreprise, souvent approximatives et incomplètes.

L’information doit être à la fois exhaustive et précise pour être synonyme de pouvoir réel. En

outre, l’image n’est pas seulement le reflet d’une politique de communication

institutionnelle. Elle est surtout le résultat d’une stratégie d’entreprise efficace supportée

dans un second temps par une stratégie d’image cohérente.

Conclusion du troisième chapitre

Une entreprise qui consomme plus de ressources financières qu'elle a crées est amenée à

disparaître un jour ou l'autre. La mise en œuvre d'une politique financière doit permettre

d'éviter cette fin désolante et d'atteindre l'un des objectifs fondamentaux de toute activité

économique. Ainsi, la troisième et dernière partie du mémoire a comme point principal

l’analyse des résultats obtenus lors de l’entretien, c’est – à – dire une interprétation de la

politique et stratégie financière de la société Lisa Distribution. Il y a ensuite eu l’analyse

spécifique de la société selon l’analyse SWOT de l’environnement financier de l’entreprise.

Page 68: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

61

Enfin, l’émission des recommandations, pour une politique d’autofinancement saine

puisqu’un bon dirigeant doit savoir éviter les pièges en utilisant la prévention et la meilleure

stratégie à appliquer pour les contredire. Ces recommandations étaient généralement à base

de la recherche, et de l‘analyse de la comptabilité ainsi que de la finance.

Page 69: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

62

CONCLUSION GENERALE

L’élaboration d’une politique et stratégie financière favorise la survie de l’entreprise

en maximisant l’utilisation de la ressource et en favorisant la création de valeur ainsi que

l’accroissement de sa capacité d’autofinancement, ce mémoire peut être divisé en trois

parties bien distinctes mais interdépendantes les unes des autres.

D’abord, la société Lisa Distribution s’évertue toujours de suivre les normes et les

respects conventionnels pour les traitements des informations. De ce fait, l’étude a été

orientée dans la recherche bibliographie et Webographie pour pouvoir effectuer l’étude sur

le thème « politique et stratégie financière » et élargir la connaissance de la notion qui est la

finance. Toutes ces documentations seraient inutiles sans un rapprochement avec le cadre

pratique. En se référant à l’organisation de la société, et compte tenu de son statut

juridique, ces réalités (matériels et physiques), nous rendent à mener une vision plus étalée

sur le fonctionnement des tâches à faire dans la société. Grâce à la méthodologie adoptée,

on a pu se référer sur les différents outils d’analyses, et les indicateurs issus des

informations. La performance des activités de Lisa distribution. De plus, la collecte des

données a été faite par un entretien basé sur un questionnaire auprès des responsables de

Lisa Distribution. Les procédés de la mise en œuvre de toutes les analyses financières et

budgétaires sont toujours rattachés à la direction en se rapprochant aux objectifs à atteindre

et, éventuellement à l’évolution de la situation de la trésorerie. Afin de pouvoir effectuer un

traitement et des analyses des résultats obtenus, il a fallu avoir recours à des outils

d’analyses et de diagnostic interne et externe : diagnostic SWOT de la société. Mais il a été

aussi nécessaire de limiter en avance le traitement du thème portant sur « politique et

stratégie financière », à cause de son cadre très élargi, dans le temps et dans l’espace, pour

bien repartir l’organisation du travail.

Ensuite, la deuxième partie de ce devoir nous a révélé les différentes opérations qui

sont en rapport avec la politique de la trésorerie .Ce chapitre a évoqué les procédures de

trésorerie et ce afin d’en connaître les modalités de règlements, en tant qu’acheteur et

vendeur, suivi en temps réel par la direction responsable grâce au tableau de suivi de

trésorerie. Puis, la croissance aux risques qui sont en corrélation avec l’établissement d’un

schéma directeur pour tous suivis et contrôles en passant par l’analyse SWOT de leur

politique et stratégie financière. La trésorerie immédiate est le problème majeur de la

Page 70: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

63

société que les dirigeants essaient de résoudre actuellement. Or, la conjoncture socio-

économique actuelle en est un des obstacles, qui a posé des perturbations tant au niveau de

productions que de résultats. Le rapprochement de l’objectif au du chiffre d’affaires a

permis de constater l’évolution des résultats financiers obtenus par la société Lisa

Distribution durant les trois dernières années, malgré la crise qui au pays. D’après ce que

nous avons évoqué sur les procédures de trésorerie, cette constatation présente beaucoup

d’aléas pour le devenir de la société au niveau du budget. Ces budgets peuvent être

nombreux et leur construction plus ou moins complexe, mais doivent être en cohérents

entre eux pour bâtir les comptes prévisionnels. Les techniques de compensation budgétaire

(affectation, répartition, solvabilité) jouent aussi un rôle important pour le choix de besoins

qui sont tracés par les objectifs et les manuels de procédures. Alors, les résultats financiers

obtenus nous ont prouvé que la politique et la stratégie de la société se conjuguent toujours

avec les traitements de système d’information financière et les risques encourus. Cette

partie nous a montré aussi en dernier chapitre les différents acquis tant théorique que

pratique durant la réalisation de cette étude.

Enfin, les politiques et stratégies financières adoptées par la société LSD ne peuvent

pas s’en passer seulement des facteurs externes tels que : Etat, concurrents. Ainsi, l’idée de

la dernière partie de cette étude a été de discuter et d’analyser les résultats obtenus au

cours de notre stage au sein de Lisa Distribution. La nécessité de faire une vision plus élargie

sur l’évaluation des avantages et inconvénients (produits, fisc, clients) restitue un des clés

pour garder l’image de la société car la contrainte financière est une contrainte forte de la

décision stratégique et la spécialisation des décideurs dans des disciplines qui s’ignorent

mutuellement peut laisser la place à des comportements de décision largement non

optimaux. Mais pour développer en valeur les résultats, il faut à priori savoir gérer la

trésorerie et préserver les objectifs afin d’éviter les risques éventuels. Le problème de

trésorerie immédiat est qu’elle une menace à laquelle les dirigeants de la société doivent

résoudre rapidement pour continuer à augmenter les bénéfices et accroître leur capacité

d’autofinancement. Dans ce sens, il faut donc éviter de contracter une dette à long terme

car la croissance par excès d’endettement réduit l’efficacité et n’accroît pas la profitabilité.

Un cas fréquent est constaté sur le fait de la prise de décision face à l’avènement des

incidents imprévus - parfois majeurs- qui sont des paramètres nécessitant un temps court

Page 71: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

64

pour minimiser les risques multipliés dans toutes les entités. Pourtant, la valeur de

l’entreprise ne dépend pas de la manière dont elle a choisi ses modes de financement. Il est

alors évident de faire parvenir des experts en la matière afin de cicatriser les plaies

passagères et d’en proposer les solutions efficaces. A la suite de toutes ces discussions,

adopté une politique d’autofinancement plutôt que d’endettement est plus bénéfique pour

la société Lisa distribution. L’amélioration de la stratégie de l’image interne et externe s’en

suit afin de réaliser les perspectives d’avenir souhaité : vente à l’exportation. Et que la

communication, l’identité, et l’mage sont aujourd’hui sont au cœur des politiques de

l’entreprise.

En effet, toutes ces études a permis de vérifier que la politique et stratégie financière

améliore l’autofinancement car les ressources internes de l’entreprise sont mieux gérer

grâce à l’atteinte des objectifs. De plus, si la capacité d’autofinancement mesure la richesse

monétaire potentielle créée par l’entreprise durant l’exercice, une part revient à

l’actionnaire, et l’autre est conservée par l’entreprise pour financer ses besoins sans avoir

recours à des tiers ou pour réduire sa dépendance financière vis-à-vis de l’extérieur. En plus,

l’accroissement la valeur de l’entreprise dépend d’une bonne politique et stratégie

appliquée par les dirigeants car l’excédent des ressources financières internes liées à la

gestion deviennent des ressources durables entrainant l’augmentation de sa valeur.

En général, la politique financière de l’entreprise a cédé aux exigences de capital et

aux contraintes financières à l’égard de la solvabilité. Ce n’est qu’à partir du développement

des techniques de calcul économique et de la théorie moderne de l’évaluation qu’est

apparue une véritable théorie financière de l’entreprise. L’importance accordée à chacun

des objectifs de l’entreprise dépend de sa stratégie, c'est-à-dire de l’ensemble des choix

industriels, commerciaux et financiers qui définissent ses relations avec son environnement

et son développement dans le temps. Solvabilité et rentabilité, objectifs de la gestion

financière ne seront que des éléments qui interviennent dans la définition de la politique

générale de la société. Alors, la stratégie financière s’appuie nécessairement sur une analyse

technique et chiffrée de l’impact budgétaire des activités ou des projets portés par les

dirigeants de la société. Les décisions stratégiques prises en connaissance de cause peuvent

être alors formalisées, puis expliquées aux directions qui devront les mettre en œuvre. Or,

Page 72: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

65

dans toute politique et dans toute stratégie, il existe une part plus ou moins grande mais

jamais nulle de risque.

En réalité, l’analyse financière, l’identification des risques et la gestion du patrimoine

de la société, de sa dette et de sa trésorerie sont devenu incontournables pour dégager des

marges de manœuvres financières et préserver la solvabilité et la crédibilité de la société vis-

à-vis des banquiers, des fournisseurs et de l’Etat. En outre, le bon équilibre financier est en

définitive celui qui permet, à la fin de la période considérée, de maintenir à la fois la

solvabilité et la crédibilité financière. Il est donc indispensable d’afficher une programmation

financière. Il s’agit donc d’identifier et d’anticiper les risques pesant sur l’avenir, de mesurer

les conséquences financières des choix envisagés en matière de gestion et d’investissement

et d’appréhender les équilibres financiers résultants de la survenance de tel ou tel risque

combinée à la mise en œuvre de tel ou tel choix. Dans ce sens, la détermination d’un fonds

de roulement minimum nécessaire est un choix fondamental de la politique financière

puisqu’il définit les conditions de l’équilibre financier global et en conséquence le degré

d’autonomie de la firme. Mais il est évident que la méthode des ratios peut être utilisée

pour mesurer les performances industrielles ou commerciales.

Outre les démarches posées pour avoir les performances qu’on espérait toujours

positives, la mise en place d’un système de contrôle de gestion efficace implique une

réflexion approfondie autant sur la méthode d’introduction de la démarche que sur les

composantes du contrôle de gestion. Cette méthode dépend en effet de la culture

d’entreprise : de la personnalité et de la volonté aussi bien de l’exécutif que du directeur

général. La méthode d’implantation constitue un facteur de succès. La mise en place d’un

système de contrôle de gestion efficace implique une réflexion approfondie autant sur la

méthode d’introduction de la démarche que sur les composantes du contrôle de gestion.

Cette méthode dépend en effet de la culture, de la personnalité et de la volonté aussi bien

de l’exécutif que du directeur général. De même, l’identité de l’entreprise se construit à

partir des attitudes et comportements de l’ensemble des décideurs de la société.

Page 73: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

66

L’étude menée au sein de la société LSD nous a permis de constater l’importance de

la politique et stratégie financière dans une entreprise. Ainsi, elles sont vitales pour une

société. Car elles peuvent changer au fur et à mesure des objectifs à atteindre de l’entreprise

et contribuent à la réalisation de ces derniers. D’une part, afin d’augmenter sa part de

marché, elle a besoin d’étendre son marché sur le plan national et voire même international

pour accroître son chiffre d’affaire et assure l’investissement de ses projets. D’autre part, la

diversification des produits de la société Lisa distribution lui permet de prendre en compte

son image vis-à-vis des importations de produits similaires. L'entreprise peut alors tenter de

corriger ses faiblesses qui ont un impact majeur sur sa position par rapport à ses

concurrents. Pour cela, la condition indispensable d’une stratégie d’image efficace est

l’existence et la reconnaissance d’une identité forte qui lui assure un fort degré d’intégration

et la canalisation des rationalités multiples qui coexistent au sein de LSD. De plus,

l’augmentation de la confiance des clients sur la qualité de service et l’augmentation de la

fréquentation du point de vente et fidélisation de la clientèle sont des atouts majeurs de la

société par rapport à ces concurrents. Mais compte tenu de la rigidité de régimes fiscaux

actuels et l’avènement incessant des produits asiatiques dans tous ces aspects, quelles

méthodes les dirigeants devront-ils adopter pour freiner le manque à gagner ancré depuis

toujours par les dirigeants de certaines sociétés ?

Il pourra ainsi aligner dans la politique et stratégie financière les problèmes

institutionnels dans différents contextes, leurs sources par le fait que toutes innovations

définissent des gagnants et des perdants dans les perspectives à venir. Un changement ne

serait guère essentiel mais la contribution et la corrélation entre les diverses institutions en

fonction de leurs buts respectifs, s’avèrent fondamentales. Pour terminer, nous espérons

que l’étude menée et la synthèse de cette étude vont contribuer grandement à

l’amélioration des outils de gestion et à la prise de décision des responsables de la société

LSD.

Page 74: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

I

BIBLIOGRAPHIE

I-Ouvrages généraux

Alain GREMILLET, table des ratios financiers, ED.D’ORGANISATION : Paris, 1974-15p

Laurent Ph, Stratégie financière et gestion budgétaire, RFFP, 1996, n°56, 117p.

Pierre André DUFIGOUR et Anne GAZENGEL, Introduction à la finance d’entreprise, Paris :

BORDAS, 1985- p 216

Pierre, CABANE « l’essentiel de la finance à l’usage des managers, 2eme édition, Paris

Encyclopédie Universel, pages 173

Pilverdier-LATREYTE J., Finance d’entreprise, éd. Economica, 8e édition, 2002

R. Lavaud, Comment mener une analyse financière, collection DUNOD Entreprise,

1982

Strategor, Politique Générale d’entreprise, Paris : Inter Editions, 1997, p 551

II-Notes de cours

Cours Marketing Stratégique de madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne (3ème

Année), Gestion, Faculté DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2013-2014.

Cours d’Audit Général de Monsieur Harinia RABENILAINA (4ème Année), Gestion, Faculté

DEGS de L’Université d’Antananarivo, 2014-2015

Cours de Méthodologie de Madame Victorine ANDRIANAIVO, 3ème Année, Université

d’Antananarivo, 2014

Cours Analyse financière, Harinia RABENILAINA, les ratios financiers, 2ème Année,

Université d’Antanarivo, 2011/2012

C.G. RAVONJIARISON, 2014, Organisation, Cours, 3ème année, Université d’Antananarivo

Page 75: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

II

III-Webographie

www.civicus.org/théoriefinancièreetstratégiefinancière Développer une Stratégie Financière

par Janet Shapiro (16octobre 2018)

www.edition-organisation.com l’essentiel de la finance par Pierre Cabane (18 octobre 2018)

www.vuibert.com/comprendretoutelafinancepourtous par Christophe Thibierge (21 octobre

2018)

Page 76: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

III

ANNEXES

ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

ANNEXE 2 : Bilan Actif 2015-2016-2017

ANNEXE 3 : Bilan Passif 2015-2016-2017

Page 77: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

IV

ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

DENOMINATION DE L’ENTREPRISE : LISA DISTRIBUTION

ADRESSE DE L’ENTREPRISE: Anosizato-Est lot IVW 13 TER

TELEPHONE DE L’ENTREPRISE: 033 56 721 03

1) Qu’est ce que l’entreprise entend par « politique et stratégie financière » ?

2) Quelle politique et stratégie financière l’entité a-t-elle adoptée ?

3) A quel moment l’entreprise l’élabore?

4) Est-ce qu’elles sont à court ou à long terme?

5) Est-ce -qu’il y a des documents que l’entreprise tient compte en particulier pour élaborer

cette politique et stratégie financière?

Oui Non

6) Lesquels ?

7) Qui sont (sont) la (les) personne(s) apte(s) à l’élaborer?

8) Combien de temps faut il pour mettre en exécution cette politique et stratégie définie ?

9) Est-ce qu’il y a des coûts pour cette élaboration?

Oui Non

10) Si oui, à combien s’élève t-il?

11) Une stratégie financière a-t-elle été le fruit de cette politique ?

12) Peut –elle expliquer cette stratégie financière ?

13) Est –elle adaptée à la situation financière et à la réalité que vit l’entreprise?

14) Quels moyens de vérification l’entreprise possède afin de mesurer sa performance

financière ?

15) Est-ce -qu’elle a recours à des ratios?

Page 78: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

V

16) Lesquels ?

17) Peut- elle expliquer pourquoi ?

18) L’entreprise tient –elle un « Business plan » ?

19) Si oui, ce business plan du point de vue financier regroupe :

-Un compte de résultat prévisionnel

-Un bilan prévisionnel

-Un plan de trésorerie

-Un cash-flow

-Autres

20) Est-elle efficace ?

21) Les dirigeants pensent –ils y recourir dans un avenir proche ?

22) Quels sont les postes (clients, fournisseurs, stocks, ...) les plus influant financièrement de

l’entreprise ?

23) Pourquoi ?

24) Quelles sont les modes de paiements et les délais de règlements de la société (au niveau

des clients et des fournisseurs) ?

25) Comment la société procède-t- elle au système de décaissement et encaissement?

26) Quelles sont les perspectives d’avenirs de la société ?

Page 79: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

VI

ANNEXE 2 : Bilan actif 2015-2016-2017 de LSD en Ariary

ACTIF 2015 2016 2017

Actif Net Courant

écart d'acquisition

immobilisations incorporelles

immobilisations corporelles

145 626 994 ,01 206 577 181,93 166 861 404,13

immobilisations en-cours

autres Immobilisations corporels

Matériels de transports

1 782 705,82

143 843 288,19

39 920 435,53

2 153 705,82

164 503 040,58

40 796 000,00

3 500 000,00

122 565 404,13

TOTAL Actif Net Courant 145 626 994,01 206 577 181,93 166 861 404,13

Actif Courant

stocks et en-cours

3 919 887 625,00

2 276 878 702,18

2 449 311 852,46

créances et emplois assimiles 1 619 316 897,17 1 176 075 584,11 849 745 806,44

Clients et autres débiteurs

Autres et actifs assimilés

1 069 446 970,60

549 869 926,57

551 632 285,81

624 443 298,30

208 128 313,83

641 617 492,61

trésoreries et équivalents 144 117 738,58 120 871 013,98 122 747 117,40

Banque

caisse

519 33 450,52

92 184 288,06

20 558 474,98

100 312 539,00

71 974 700,00

50 772 417,40

TOTAL Actif Courant 588 332 2260,75 3 573 825 300,27 342 180 4776,30

TOTAL ACTIF 5 828 949 254,75 3 780 402 482,20 3 588 666 180,43

Page 80: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

VII

ANNEXE 3 : bilan passif 2015-2016-2017 de LSD Ariary

CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 2015 2016 2017

capitaux propres

Capital émis

Réserve légale

Réserve facultative

Écart d'évaluation

Résultat net : part du groupe

Autres capitaux propres, report à

nouveau

100 00 000,00

713 586 864,29

-2 586 677 018,74

10 000 000,00

-311 424 769,47

-1 873 090 154,45

100 000 000,00

42 335 743,69

-2 184 514 923,93

Part de la société consolidant -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24

Part des minoritaires

TOTAL CAPITAUX PROPRES -1 863 090 154,45 -2 174 511 923,92 -2 132 179 180,24

Passif Net Courant

Produits différés : subvention

d'investissement

Impôts différés

Provisions et produits constatés d'avance

Emprunts et dettes financières

TOTAL Passif Net Courant 00 00 00

Passif Courant

Dettes à CT - partie à CT dettes à LT

Fournisseurs et comptes rattachés

Provisions et produits constatés d'avance

Autres dettes

Compte de trésorerie

7 576 397 586,27 3 163 613 126,70 5 515 982 328,89

50 213 668,54 2 788 017 938,02 20 160 1831,38

65 428 154,40 3 286 341,40 3 261 200,40

TOTAL Passif Courant 7 692 039 409,21 5 954 917 406,12 5 720 845 360,67

TOTAL CAPITAUX PROPRES ET PASSIF 5 828 949 254.76 3 780 402 482.20 3 588 666 180.43

Page 81: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

VIII

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENT ……………………………………………………………………………….……………………………………i

SOMMAIRE……………………………………………………………………………………………………………………………ii

LISTE DES ABREVIATIONS……………….…………………………………………………………………………………….iii

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES………………………………………………………………………………….………iv

INTRODUCTION GENERALE ……………………………………………………………………………………………….01

CHAPITRE I MATERIEL ET METHODE……………………………………………………………………………………06

Section 1 : quelques notions sur la politique et stratégie financières…………………………………..06

1-1 : Définition de la politique financière………………………………………………………………...06

1-2 : Définition de stratégie……………………………………………………………………………………..07

1-3 : Notion de finance…………………………………………………………………………………………….07

1-4 : politique et stratégie financières……………………………………………………………………..08

Section 2 : Présentation de l’entreprise LSD………………………………………………………………………..08

2-1 : renseignements généraux………………………………………………………………………………08

2-1-1 : triptyque de l’entreprise…………………………………………………………………..08

2-1-2 : fiche descriptive….. …………………………………………………………………………09

2-1-3 : Historique de l’entreprise………………………………………………………………..09

2-2 : Cadre environnementale de l’entreprise ……………………………………………………….10

2-2-1 : Cadre de travail..............................................................................…...10

2-2-2 : Condition de travail………………………………………..……………………………….10

2-2-3 : culture d’entreprise………………………………………………………………………..10

2-2-4 : communication interne et externe………………………………………………….11

2-3 : Ressources humaines de l’entreprise……………………………………………………………..11

Section 3 : La méthodologie de recherche………………………………………………………………………..15

3-1 : technique documentaire……………………………………………………………………………….15

3-1-1 : La webographie………………………………………………………………………………..15

Page 82: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

IX

3-1-2 : La recherche bibliographique………………………………………………………….15

3-2 : Le technique de collecte de donnée…………………………………………………………….16

3-2-1 : l’entretien ……………………………………………………………………………………16

3-2-2 : L’observation…………………………………………………………………………………..16

3-3 : Outils d’analyse……………………………………………………………………………………………..17

3-3-1 : Analyse financière……………………………………………………………………………17

3-3-1-1 : les ratios…………………………………………………………………………….17

3-3-1-2 : La rentabilité…………………………………………………………………….20

3-3-2 : le diagnostic SWOT………………………………………………………………………21

3-3-3 : Planification de travail…………………………………………… .…………………22

3-3-4 : Limite de l’étude ……………………………………………………………………………23

CHAPITRE II : RESULTAT ……………………………………………………………………………………………………24

Section 1 : l’élaboration de la politique financière de la société LSD………………………………24

1-1 : La base de l’élaboration de la politique financière de LSD……………………………….24

1-2 : Résultat financier de l’entreprise LSD…………………………………………………………….27

1-2-1 : résultat de la capacité d’autofinancement de l’entreprise LSD……….27

1-2-2 : Situation financière par ratio …………………………………………………………..29

1-3 : Analyse de l’exploitation ……………………………………………………………………………….32

Section 2 : Politique et stratégie financière de l’entreprise LSD …………………………………….33

Section 3 : situation de l’entreprise par rapport à son environnement …………………………..35

3-1 : les ressources financières de LSD ……………………………………………………………………35

3-2 : Identification de la capacité d’autofinancement …………………………………………..36

3-3 : L’analyse PESTEL de l’entreprise LSD ……………………………………………………………..36

3-3-1 : Politique …………………………………………………………………………………………37

3-3-2 : économie ……………………………………………………………………………………….37

3-3-3 : sociale …………………………………………………………………………………………….37

Page 83: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

X

3-3-4 : Technologique ………………………………………………………………………………..37

3-3-5 : écologique ……………………………………………………………………………………..37

3-3-6 : légal ………………………………………………………………………………………………..37

3-4 : Microenvironnement …………………………………………………………………………………..38

3-4-1 : Client de l’entreprise …………………………………………………………………….38

3-4-2 : les concurrences de l’entreprise ……………………………………………………..38

3-4-3 : Fournisseurs de l’entreprise……………………………………………………………..39

3-4-4 : Partenaires de l’entreprise ………………………………………………………………39

CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATION ……………………………………………………………42

Section 1 : Discussion ……………………………………………………………………………………………………….42

1-1 : Analyse de l’élaboration politique et stratégie financière de LSD…………………..42

1-1-1 : le budget au sein de LSD ………………………………………………………………..42

1-1-2 : Analyse de ratios financiers ……………………………………………………………..42

1-2 : Analyse de la politique et stratégie financière de LSD ……………………………………42

1-3 : Le diagnostic SWOT après analyse ………………………………………………………………..45

Section 2 : proposition de solution sur l’analyse financière ……………………………………………..47

2-1 : Catalogue de solution ……………………………………………………………………………………47

2-2 : Plan d’action …………………………………………………………………………………………………50

2-3 : Perspective ……………………………………………………………………………………………………54

2-3-1 : La fonction de financement …………………………………………………………….54

2-3-2 : Fiabilité des informations financières ………………………………………………55

2-3-3 : Manuelle de procédure ………………………………………………………………….55

Section 3 : recommandation …………………………………………………………………………………………….56

3-1 : La politique d’autofinancement ……………………………………………………………………56

3-1-1 : Une situation financière saine …………………………………………………………56

3-1-2 : les avantages de cet autofinancement …………………………………………..57

Page 84: Mention GESTION MEMOIRE DE MASTER II EN GESTION

XI

3-1-3 : l’optimisation de la trésorerie ………………………………………………………..58

3-1-4 : Maintien d’une durabilité financière ……………………………………………….59

3-2 : La stratégie financière …………………………………………………………………………………….59

3-2-1 : l’image comme création de valeur ………………………………………………….59

3-2-2 : Moyen de différenciation externe ………………………………………………….60

CONCLUSION GENERALE ……………………………………………………………………………………………………62

BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………………………………………………………………………….I

ANNEXE …………………………………………………………………………………………………………………………….III

TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………………………………………….VIII