• Winter 2005 | The Canadian Journal of Medical Radiation Technology | Hiver 2005

Ce numéro spécial du Journal est dédié à un sujet spécialisé qui revêt une grande importance pour toutes les personnes qui travaillent dans le domaine de la radiation médicale. Ce numéro se concentre sur le cancer du sein et il aborde plus particulièrement les contributions des diverses modalités de lʼimagerie et de la radiothérapie en relation avec la détection et le traitement du cancer du sein.

Les articles présentés dans ce numéro évoqueront probablement des souvenirs qui susciteront des émotions variées à certaines personnes. Je me suis souvenu par exemple dʼune expérience marquée dʼune immense tristesse (à la lecture de tous ces articles) liée au décès de Terry, ma jeune et brillante belle-sœur, une femme animée dʼune grande compassion et qui était aussi la mère attentionnée de deux jeunes adultes. En outre, une autre de mes belles-sœurs, infirmière gestionnaire en oncologie dans un hôpital de la Floride, vient tout juste de terminer un traitement de chimiothérapie et elle reçoit actuellement des traitements de radiothérapie contre le cancer du sein. En dernier lieu, une très bonne amie de ma femme vient de recevoir un diagnostic de cancer du sein et elle entreprend maintenant les traitements et les soins thérapeutiques requis. À vrai dire, le cancer du sein est une question qui concerne tout le monde puisque, comme le constatent Ruth Barker et Lisa Di Prospero dans le premier article, les médecins poseront un diagnostic de cancer du sein chez un peu plus de 21 000 Canadiennes et plus de 5 000 dʼentre elles en mourront.

Les six articles longs de ce numéro portent sur le cancer du sein et sur les perspectives pour deux patientes qui en sont atteintes. L̓ article de Ruth et Lisa présente le contexte global de lʼensemble des autres articles avec un exposé qui va plus loin que lʼétiologie et lʼépidémiologie du cancer du sein. Le deuxième article, de Cindy Murphy, présente à la fois les principes cliniques et technologiques relatifs au dépistage et à la mammographie diagnostique et met lʼaccent sur le rôle du technologue en radiologie sur le plan de lʼimagerie. L̓ article suivant est signé Euclid Seeram, et il décrit comment les conditions inhérentes à la mammographie sur pellicule photographique et les principes physiques de la mammographie numérique influent sur la détection et le diagnostic du cancer du sein. Dans son article, Joanne Muldoon décrit les indications et les protocoles liés à lʼimagerie par résonance magnétique (IRM) du sein, de même que lʼinterprétation dʼimages, et elle examine également le rôle de lʼIRM en ce qui concerne la détection du cancer du sein, la biopsie du sein guidée par lʼIRM et les faits nouveaux en matière dʼIRM du sein.

Ce numéro se poursuit avec un cinquième article, rédigé par Patricia Munroe, qui examine le rôle de la médecine nucléaire, non seulement en relation avec lʼimagerie, mais également en ce qui concerne le traitement du cancer du sein, et lʼauteure y souligne que « lʼon demande souvent des procédures de médecine nucléaire pour les patientes souffrant dʼun cancer du sein afin dʼappuyer les décisions prises au sujet des options de prise en charge et de traitement ». Le dernier article aborde la question de la radiothérapie du sein et

des options de traitement qui sont offertes. Il a été rédigé par Kerry James, Kristen Gielty et Luminita Nica.

Enfin, on trouve deux brefs exposés sur les perspectives dʼavenir de deux patientes victimes de cette maladie.

Le samedi 24 septembre 2005, le comité de rédaction sʼest réuni à Ottawa pour examiner, commenter et planifier lʼavenir de notre journal. Je profite de lʼoccasion pour faire ressortir quelques sujets, décisions et enjeux notables qui ont été abordés durant cette réunion. Extraits du procès-verbal, ces points sont les suivants :

• Assurer la publication dʼun contenu relatif à chaque discipline dans le Journal – À ce jour, nous avons publié davantage dʼarticles sur la radiothérapie comparativement au nombre dʼarticles concernant les autres disciplines comme la radiographie, lʼIRM et la médecine nucléaire. Nous aimerions favoriser un nombre accru de présentations provenant des autres disciplines.

• Financement visant à améliorer le contenu du Journal – Nous avons examiné plusieurs idées à cet effet, notamment les lectures dʼautoapprentissage, le résumé des présentations éducatives données lors des conférences, et la rémunération dʼarticles destinés aux numéros spéciaux du Journal.

• Vision à long terme pour le Journal – La vision à long terme consiste à inscrire le journal sur lʼIndex Medicus ou auprès dʼun autre service de catalogage des journaux médicaux de manière à ce que les articles publiés dans le journal soient disponibles par le truchement de Pub Med, etc. Nous avons également examiné la faisabilité dʼune affiliation auprès dʼun éditeur reconnu (à savoir Elsevier). Nous procéderions alors à une analyse coût-avantage et les membres du comité de rédaction lʼexamineraient.

• Éditions spéciales du Journal durant lʼhiver 2006 – Après avoir considéré plusieurs excellents sujets, nous avons décidé par consensus général que les sujets appropriés pour les éditions spéciales de lʼhiver 2006 seraient la radioprotection et la sécurité en matière de soins de santé.

• Sélection du rédacteur en chef – La durée des fonctions du rédacteur en chef du journal est de deux ans. Euclid Seeram, technologue en radiologie, a déjà terminé son mandat. John French de la radiothérapie sera le nouveau rédacteur en chef.

Je remercie tous les membres du comité de rédaction ainsi que Christiane Ménard, directrice des communications, et Alaina Sweet pour leur aide durant mon mandat à titre de rédacteur en chef. Toutefois, je continuerai de défendre les intérêts des membres dans le cadre du comité de rédaction.

Pour toute correspondance avec le rédacteur en chef ou pour toute question connexe, nʼhésitez pas à utiliser lʼadresse euclid_seeram@bcit.ca.

RÉDACTEUR EN CHEF