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Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland TRIVIAL PURSUIT © 1981, 2010 Hasbro. All Rights Reserved. Publicité

Migros Magazin 19 2011 f GE

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LA PRÉCIEUSEBOÎTE DE JEU LA PRÉCIEUSE LA LA PRÉCIEUSE LA LA PRÉCIEUSE LA LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSEBOÎTEBOÎTEBOÎTE LA PRÉCIEUSEBOÎTEBOÎTEBOÎTEBOÎTE DE JEUBOÎTEBOÎTE DE JEUBOÎTEBOÎTE DE JEUBOÎTEBOÎTE DE JEUBOÎTE DE JEUDEBOÎTE DE JEUDEBOÎTE DE JEUDEBOÎTE DE JEUBOÎTE DE JEUJEUBOÎTE DE JEUJEUBOÎTE DE JEUJEUBOÎTE DE JEU

Voici comment faire:du 10.5 au 20.6.2011, tu reçoisun sachet de 5 cartes quiz partranche de Fr. 20.– d’achat danstous les magasins Migros, Do it +Garden Migros, melectronics,SportXX y compris Outdoor,Micasa, dans les restaurantsMigros et sur LeShop.ch(10 sachets maximum par achatet jusqu’à épuisement du stock).

La boîte de jeu Quizmaniacomprenant un plateau de jeu,un dé, des camemberts, destriangles colorés, les règles dujeu et les 20 premières cartesquiz, est en vente dans tous lesmagasins Migros, au prix deFr. 9.80, du 10.5 au 20.6.2011(jusqu’à épuisement du stock).Chaque achat d’une boîte dejeu rapporte 1 franc au fondsclimatique du WWF.

LA PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE PRÉCIEUSE LA PRÉCIEUSE

Page 3: Migros Magazin 19 2011 f GE

AUX FOURNEAUX 82

IsabelleCaillat, la

comédiennequi monte

ACTUALITÉMIGROS 41

Migros voitla vie en bio.EN MAGASIN 68En harmonieavec la nature.

ENTRETIEN 30

Le printemps arabe décortiqué parMondher Kilani, anthropologue.

www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE NO 19, 9 MAI 2011

Photos

ThierryPa

rel/Fran

çoisWavre-Rezo

Après avoir reçu unQuartz lors de la Nuitdu cinéma suisse, laGenevoise multiplie

les projets à latélévision et

sur lesplanches.

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6 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

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Tout l’art du pourboire

Steve Gaspoz,rédacteur en chef

ÉDITORIAL

Il est des choses qui apparaissent simples de prime abord. Prenez lepourboire, par exemple. Quelques sous laissés sur une tablede restaurant en guise demerci pour l’accueil ou la qualité duservice. Rien de bien sorcier, dumoins pour autant que l’onévite de se poser trop de questions. Car une fois que l’oncommence, d’un acte anodin, le rituel du pourboire devientun véritable casse-tête. De quel montant doit-il être, est-ceune obligation ou plutôt une sorte de remerciement dont lemontant est laissé à mon bon vouloir?

Certes, il ne s’agit pas véritablement d’une question essentielle.Mais enmatière de savoir-vivre ou simplement de relationsinterpersonnelles, on tente généralement tous d’éviter lesfaux pas. Et malheureusement, question pourboire, nul n’està l’abri, puisque les règles sont des plus vagues. Ainsi quenous le rappelle la chroniqueuse et experte en savoir-vivreSylviane Roche, tout dépend de la situation, du servicerendu, du standing de l’endroit et de notre appréciation de laprestation. C’est d’ailleurs ce qui fait sa difficulté. Trop peudéçoit ou offense, trop réjouit ou provoque les sarcasmes.

On serait tenté alors de dire: place au feeling et tout ira bien. Seule-ment, les voyages et l’évolution des mœurs aidant, lesquelques sous dispensés de-ci et de-là gagnent progressive-ment les domaines les plus inattendus. Il n’est ainsi plus rarede voir des piécettes abandonnées sur le comptoir d’un petit,mais aussi d’un grand commerçant ou de renoncer au renduexact de la monnaie pour éviter d’alourdir sa bourse. Unespontanéité parfois embarrassante qui ne doit pas faireoublier qu’un pourboire ne doit en aucun cas être assimilé àune quelconque forme d’aumône.

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SANTÉ 92La vie de Myriam Saugy,compétitrice de VTT,a radicalement changé depuisqu’elle s’est fait opérer de lamyopie. Un acte chirurgical choisipar de plus en plus de Suisses.

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RÉUSSITE 108Remarqué par le Musée de l’Elysée, lauréat d’un prix de design del’Office fédéral de la culture, le photographe valaisan David Favroda fait de son identité suisse et japonaise l’objet de son travail.

GASTRONOMIE 22

En liège, en capsule,en matière synthéti-que, les moyens deboucher une bouteillede vin se multiplient.Sur ce marché, undernier arrivé est entrain de se faire uneplace au soleil: lebouchon en liègeaggloméré. Quiremportera la guerredes bouchons?

CUISINE DE SAISONIsabelle Caillat. 82

VOTRE RÉGIONVotre coopérative régionale 86

VIE PRATIQUESanté 92Les opérations de correctionde la vue.

Plein air 96A la découverte à vélo de Genève,de livres et du chocolat.

Santé 100Mieux connaître ses peurs.

Grandir 102Etre nul en maths n’est pasune fatalité.

Voiture 104La nouvelle Ford Fiesta.

RUBRIQUESMigros Flash 10

Temps présents 12

Minute papillon 29

Mots fléchés / Impressum 107

RÉUSSITEDavid Favrod 108

RÉCITSRécit 14Mariage: le chemin de croixdes sans-papiers.

Société 18Du bon usage du pourboire.

Gastronomie 22La guerre des bouchons.

Energie 24Et si le solaire décrochait la lune?

ENTRETIENMondher Kilani 30Le printemps arabe vu parl’anthropologue.

ACTUALITÉ MIGROSQuizzmania 36Découvrez le nouveau jeu lancépar Migros et le WWF.

Environnement 41La Suisse devient le paradis du bio.

EN MAGASINBio 68Proches de la nature.

Alimentation 75Des bâtonnets de poisson aucroustillant irrésistible.

MIEUX VIVRE 100

Nadine Debétaz,praticienne de la

Méthode Grinberg,propose à tout un

chacun de voir sespeurs d’une autre

manière et d’en fairedes alliées.

Page 8: Migros Magazin 19 2011 f GE

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PERDUSDEVUE | 9Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Vous reconnaissez-vous?

Apprenties assistantesdentaires, Neuchâtel, 1991.Vingt ans déjà que notre diplômed’assistante dentaire est enpoche. Qu’êtes-vous devenues?Si vous vous reconnaissez,

contactez-moi afin d’organisernos retrouvailles!Aline Gugger,Ch. Pré-Fleuri 181926 [email protected]

Rectificatifs➔ Dans notre dossier de la semainedernière consacré aux naissancesmultiples, c’est bel et bien la familleLauper, et non pas Lauter, qui aapporté son témoignage.➔ Dans la même édition, dansl’article consacré à la nouvelleCitroën C4, nous avons parmégarde utilisé le clichéde l’ancien modèle. Nous publionsici la bonne photo.Toutes nos excusesaux personnes intéressées.

L’école des Pervenches à Carougefête ses 100 ans les 27 et 28 mai 2011.Les festivités comprendront un repasdes anciens élèves et enseignants(sur inscription), un lâcher de ballons,des expositions, spectacles, visitesde l’école, chorales, animationsmusicales, jeux anciens, maquillage,stands repas.Nous recherchons aussi des ancien-nes photos de classe.Détails et inscriptions surwww.1227.ch (école des Perven-ches) ou 022 342 27 51 (le matin)

Si vous vous reconnaissez sur cette photo, faites-le savoir!

Page 10: Migros Magazin 19 2011 f GE

10 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

NEWS

Bio, mon Amour!Déclarer sa flamme avec un bouquetde roses rouges? C’est d’un commun...Montrez-vous originaux avec unebouteille de thé froid «Infusion d’amour».Le «philtre d’amour» rafraîchissant està base de pétales de roses, de fleursde karkadé et d’herbes bio. La boissonest affinée avec du jus de pêche. Elle estparfaite pour un été rempli d’amour,pour petits et grands.En exclusivité à Migros!

Photos

Getty,b

ab.ch/Stoc

kFoo

d

9 600 025Le bio est à la mode! Entre janvier et avril 2011, le chiffre d’affaires de la viande bio vendue à Migros s’élevaità 9 600 025 francs, soit pratiquement le double de celui de l’année précédente à la même période.

Les participantsaux SlowUproulent écolo, sesustentent bio,grâce à Migros!

Page 11: Migros Magazin 19 2011 f GE

MIGROSFLASH | 11

Le café équitable change de lookLabel phare du commerce équitable, Max Havelaar permet aux petits cultivateurs du tiers-monde de bénéficier d’un prix minimum garanti. Ces prochains jours, les produits en venteà Migros seront présentés avec un nouveau design. Ce changement concerne le cafémoulu Max Havelaar Bio de 250 grammes et de 500 grammes ainsi que le café instantanéen emballage de 100 grammes. A l’exception de l’emballage, rien ne change.

LE PRODUITDE LA SEMAINE

Tendre à souhaitEté rime avec viande grillée, que ce soitdans le jardin ou sur le balcon. Lesamateurs de viande se lèchent déjà lesbabines rien que de penser à une tranchetendre à souhait. Que diriez-vous d’unpeu de bœuf? Migros en propose un largeéventail, notamment de qualité bio.Astuce: plutôt que des petites tranches,déposer un grand morceau sur le gril, parexemple une entrecôte ou un filet. Grillezla viande sur tous les côtés, ensuitelaissez-la cuire jusqu’à la cuissonsouhaitée à température réduite,éventuellement en surélevant le morceau.Vous n’avez pas de gril? Faites un saut auMigros Do it + Garden qui a tout ce qu’il faut.

AVANT

Bouger vertQue ce soit lors de SlowUp ou d’événementssportifs, le label «Migros Bio» est de la partie.

En tant que sponsor principal,Migros se donne à fond dans les dix-huit SlowUp,ces fêtes de la mobilité douce durant lesquelles quelque 30 kilomètres de routed’une région d’intérêt touristique sont fermés au traficmotorisé. A pied, à vélo

ou à rollers, les axes routiers appartiennent aux familles et aux sportifs.Les SlowUp se déroulent sous le signe du «Migros Bio»: il y a des produits bio à

gagner au jeu du lancer de fers à cheval et un vol exclusif en montgolfière lors d’unconcours. Enplus, les participants reçoivent des bons de réduction pour des articlesbio. Côté sensation, unemarmotte géante postée au bord de la route surprendra lesvisiteurs avec le sifflet qui l’a rendue célèbre dans la pub TV. Les sportifs pourrontaussi lors de treizemanifestations sportives nationales en apprendre davantage surl’assortiment bio et gagner différents prix.

Les prochains SlowUp15 mai à Schwyz, 22 mai à Schaffhouse, 29 mai au Tessin, 5 juin en Valais, 19 juinau Hochrhein, 26 juin dans le Jura, 3 juillet à la vallée de Joux, 10 juillet en Gruyère,7 août à Genève, 21 août au lac de Sempach, 28 août au lac de Constance,4 septembre Mountain Albula, 11 septembre en Emmental, 18 septembre à Bâle,25 septembre au lac de Zurich. www.slowup.ch

NOUVEAU

Page 12: Migros Magazin 19 2011 f GE

12 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

TRAIT POUR TRAIT IMPULSIONS

Marie-Thérèse Porchet, née Bertholet

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11

SUR LE VIF

De la jaquette à la pédale!

Le dilemme de la BNS

Suffit-il à la Banque nationalesuisse d’actionner la planche àbillets pour faire chuter le franc?Elle pourrait imprimer des billets.Mais dans de grandes proportionset ce ne serait pas souhaitable:cela contribuerait à faire grimperles prix de l’immobilier à courtterme et le taux d’inflation à pluslong terme.

La BNS pourrait aussi acheterdes euros. Ce qu’elle a d’ailleursfait avec un résultat mitigé…On estime qu’elle a acheté un peuplus de 100 milliards d’euros de-puis début 2009. Mais c’est unegoutte d’eau comparée aux mon-tants échangés quotidiennementsur le marché des devises, soitl’équivalent de près de 4000 mil-liards de dollars américains.

La BNS ne pèse donc pas assezlourd pour pouvoir influencer lemarché des changes!Historiquement, les interventionsde banques centrales sur le mar-ché des changes ont fonctionnéquand elles étaient coordonnées.Seules, elles n’y arrivent pas.

Quelle solution alors pourdéprécier notre monnaie?La BNS pourrait retarder lahausse des taux d’intérêt pourrendre notre monnaie moins at-tractive. Le problème, c’est qu’elleaimerait aussi limiter la crois-sance du crédit hypothécaire, enaugmentant ces taux justement.Ce qu’elle ne fait pas, parce que lefranc est fort. Elle se trouve dansun véritable dilemme…Propos recueillis par Alain Portner

Le franc fort pénalise notre économie. Selon une enquête du KOF,15 000 emplois seraient menacés. Emplois qui pourraient êtresauvés moyennant une dévaluation de notre monnaie de 7%. L’avisd’Yves Longchamp, économiste à la banque Pictet & C ie.

Il y aune semaine, avec Jacqueline,on était vissées devant notre télépour suivre les grands événementsdu week-end: le mariage de Kateet William àWestminster, la béa-tification de Jean-Paul II au Vati-can et le sacre de Cadel Evans auTour de Romandie.

A Londres, avec les messieursen jaquette et les dames en cha-peau, onbalançait entre l’éléganceet l’art contemporain! La plus gla-

mour, c’était la sœur de Kate,Pippa, dont on imagine sanspeined’où elle tient ce surnom! D’ail-leurs les mauvaises langues (!)prétendent que les sœursMiddle-ton, dans leur collège, on les appe-lait «lesGlycines».Vous savez, cesplantes qui grimpent tout ce quise présente… Dans les famillesroyales, c’est commedans la gardede Buckingham: y a pas que lesbonnets qui sont à poil!

Page 13: Migros Magazin 19 2011 f GE

TEMPSPRÉSENTS | 13

A visiter:Mensonges etvérités. L’équipe du

Laténium est allée farfouiller dansles dépôts des musées pourdépoussiérer des objets énigmati-ques, voire fictifs. Sur troisbustes romains, comment décelerla contre-façon? Le faux n’est-ilpas parfois plus beau que nature?Passionnant. «L’âge du faux»,Neuchâtel, infos:www.latenium.ch

A voir:Talents africains.Le musée genevois

Barbier-Mueller expose l’artgabonais. Reliquaires desKota-Mahongwe, sculptures desFang, masques des Kwele, on ydécouvre autant de styles que depièces rares. «Art ancestral duGabon», infos: www.musees-barbier-mueller.org

A écouter:«Deux, trois grainsde sable».

Actrice chez Tarantino, maîtressede cérémonie au Festival deCannes, réalisatrice (son film «Lesadoptés» sortira en novembre),Mélanie Laurent chante, aussi, etses propres compositions. Sapetite voix se balade sur des airsmélancoliques, sans fard et sansexubérance. Plaisant. «Ent’attendant», Atmosphériques.

A voir:Hommage à la DDC.«No man’s land»,

«Terminus Paradis», «Platform»…la Cinémathèque suisse propose18 films d’ailleurs qui ont vu le jouren partie grâce au financement dela Direction du développement etde la coopération. Une rétrospec-tive à apprécier jusqu’au 7 juin.Infos: www.cinematheque.ch

Pour annoncer un événement:[email protected]

DANS L’OBJECTIF

PhotoJean

-Christoph

eBott-Ke

ystone

> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

La bénédictiondes motardsPrès de 4000 amateurs dedeux-roues se sont rendusau col du Simplon, le 1er maidernier, pour participer à labénédiction des motards,tradition qui existe depuisvingt-cinq ans. Cette année,c’est Thom Häschler, leprésident des Gospelriders,le club des motards évangéli-ques, qui a officié.

parVirginie Jobé,journaliste

MES BONSPLANS

Dimanche 1er mai, on a assisté à labéatification du pape Jean-Paul II,brillamment commentée par le roide la confesse,DariusRochebin, quidécidément a raté sa vocation! Lemoment le plus poignant fut l’appa-ritiondeSœurMarie SimonPierre,une religieuse que le pape Jean-PaulII aurait guérie de lamaladie dePar-kinson. Elle tremblait; elle a vu lepape; elle ne tremblait plus.Unvraimiracle, selon l’Eglise, car Parkin-son fait chaque année des ravageschez les hommes d’Eglise. Notez,avec tous ceshommes en robe, c’estnormal que ça branle aumanche!

Un peu plus tard, au Téléjour-nal, j’ai observé le contraste entre lecortèged’unmillionde fidèles dansles rues du Vatican et les défilésclairsemés dans les rues de nos vil-les, à l’occasion de la fête du travail.C’est fou comme les travailleurs se

mobilisent moins quand le 1er maitombe un dimanche ensoleillé!

La veille, le Tour de Romandieétait tout près de chezmoi, avec sonfameux «contre la montre», entreAubonneet le Signal deBougy.Moij’aime pas cette expression «contrela montre», surtout en Suisse, pa-trie de l’horlogerie. Finalement, leTour de Romandie, c’est comme leTour de France, sauf que c’est pluspratique parce que chez nous, il y abeaucoup plus de pharmacies! Auclassement général, aucun Suissedans lesdixpremiers.Donc, résuméduweek-end: unedéfaite suisse, unmiracle à l’italienne et un baiser àl’anglaise, autrement dit un râteau,une pince-monseigneur et unepelle!

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14 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Pas de mariage sanspapiers? Oui, mais non...

Anna et Patrice* en sont encoretout surpris: ils pourront biense marier, cet automne, dans

le canton de Vaud. «Le problèmeconsiste maintenant à trouver unesalle libre pour le repas, mais pourêtre franc cela nous semble unepeccadille.» Car il y a deux moisencore, le couple pensait ne jamaispouvoir se passer la bague au doigt.Amoins de se rendre au Brésil, pa-trie de madame. En cause? La mo-dification du Code civil entrée envigueur en début d’année, contrai-gnant toute personne étrangèredésirant se marier à prouver la lé-

galité de son séjour dans notre pays.«Le second article modifié obligeles officiers d’Etat civil à dénoncerà la Police des étrangers toute per-sonne en situation irrégulière.Unemesure qui renforce une procédureintroduite en 2008 déjà», préciseau Service de la population du can-tondeVaud(SPOP)ClaudioHayoz,responsable du secteur juridique.

Cette impossibilité de semarierpour une personne sans titre de sé-jour découle de l’adoption par leParlement, en 2009, de la fameuseinitiative de l’UDC contre les ma-riages fictifs. Le parti agrarien poin-

tait alors du doigt les unions fictivesou arrangées, et sa proposition lé-gislative votée par une large majo-rité des députés revenait en quel-que sorte à considérer toutmariageavec une personne sans papierscomme bidouillé. Amalgame dé-noncé par plusieurs cantons, dontVaud, Genève et Neuchâtel. Et quia le don d’énerver Jean-FrançoisFerrario, responsable de la divisionEtat civil du SPOP: «Deux tiers des3600mariages célébrés chaque an-née dans le canton impliquent aumoins une personne d’origineétrangère. Et les chiffres montrent

que les cas suspects ne dépassentpas quelques dizaines.»

Une soudaine prisede conscienceUne vingtaine exactement, si l’onen croit le nombre de décisions né-gatives rendues par les quatre offi-ces d’Etat civil vaudois en 2010.Auxquelles il faut toutefois ajouterune cinquantaine de dossiers reti-rés (sur un total situé entre 100 et140) avant la date de l’audition.«Parfois parce que celui des deuxprétendants d’origine suisse se rendcompte qu’il est en train de faire

Depuis le 1er janvier, il faut se prévaloir d’un titre de séjour pour pouvoir se marier en Suisse.Mais cette modification du Code civil, pourtant acceptée par le Parlement, semble inapplicableà la lettre. Du coup, chaque canton navigue entre loi et esprit de la loi.

Page 15: Migros Magazin 19 2011 f GE

RÉCITSOCIÉTÉ | 15

Cette très récente et surpre-nante modification d’une loipourtant toute neuve posequantité d’interrogations. Envoici quelques-unes:

Cette initiative parlemen-taire, largement validée parles députés, est-elle ainsividée de son sens?Plutôt oui, selon FranciscoMerlo qui, naturellement, s’enréjouit: «L’idée est désormaisd’examiner chaque dossier aulieu d’un refus de principe pourtoutes les situations illégales.Ce qui était clairement le butrecherché par l’UDC.»Non, d’après Claudio Hayoz quirappelle qu’au fond «seules lesunions de complaisance étaientvisées, et non pas tout mariagebinational avec un ou unesans-papiers.»

Comment expliquer lavalidation du texte del’initiative alors qu’il entreclairement en contradictionavec notre législationcomme avec des textesinternationaux signés par laSuisse?«Toute la question est de savoirsi le droit de se marier appar-tient ou non au noyau dur desdroits fondamentaux. Je lepense pour ma part, ce qui nesemble pas avoir été le caspour les juristes de l’UDCcomme pour ceux de Berne.»

Les milieux de l’asile sesont-ils inquiétés un peuvite?Pas du tout d’après MarianneBerger, juriste auprès deCaritas Neuchâtel: «La loielle-même est claire. Sonapplication et la prise en comptedes recommandations del’Office fédéral des migrations(ODM) sont laissées à l’appré-ciation des cantons. Et l’on saitque certains, dont le Valais, semontrent plus restrictifs qued’autres.» Avis identique de lapart d’Olivier Correvon, le juristedu Centre social protestant dumême canton, ou de FranciscoMerlo qui parle d’un «pouvoirarbitraire laissé à l’administra-tion et de nombreux couples quipréfèrent ne pas prendre lerisque de sortir de l’ombre.» Etceux qui s’y risquent en paientparfois, explique-t-il, durementle prix: «Ce sont souvent lesmêmes niveaux sociaux qui serencontrent. J’ai par exemple lecas d’un couple composé d’uneSuissesse à l’aide sociale etd’un ressortissant camerounaisqui doit retourner durant huitmois au moins chez lui,demander et payer un visa àl’ambassade de Suisse avant des’endetter pour un billet d’avion.Un long combat qui n’est pasgagné d’avance. Quant auxdéboutés de l’asile, à moinsd’un an de relation, c’est peineperdue...»

une bêtise, parfois aussi parce qu’il– ou elle – est rendu attentif auxconséquences judiciaires de faussesdéclarations concernant la réalité

Les problèmes que soulève la loi

du couple», relève Jean-FrançoisFerrario. Qui rappelle la situationdélicate devant laquelle sont placésles officiers d’Etat civil. «Humaine-ment, se montrer intrusif pour dé-masquer le mensonge dans l’inti-mité des gens n’est pas facile à vi-vre.» En revanche, souvent de ni-veau universitaire et au bénéficed’un brevet fédéral professionnel,ces fonctionnaires auraient toutecompétence pour examiner toutdossier suspect transmis par leSPOP.

Mais revenons à Annaet Patrice. Ils se sont ren-

Jean-FrançoisFerrario,responsable de ladivision Etat civildu service de lapopulation du

canton de Vaud (SPOP)

Deux tiers des 3600mariages célébrés chaqueannée dans le canton impliquentau moins une personne d’origineétrangère. Et les chiffresmontrent que les cas suspectsne dépassent pas quelquesdizaines.

«

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« Seules les unions decomplaisance étaient visées, etnon pas toutmariage binationalavec un ou une sans-papiers»

Page 16: Migros Magazin 19 2011 f GE

16 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

contrés dans le cadre d’uneassociation qu’ils fréquen-

tent tous les deux, se connaissentmaintenant depuis plus d’une an-née et veulent vivre ensemble.C’est avec inquiétude qu’ils ap-prennent l’existence de cette nou-velle loi. Anna travaille depuislongtemps dans une grande entre-prise qui n’a jamais pris soin derégulariser sa situation. Elle sesent désormais plus Suissesse queBrésilienne et appréhende déjà lanécessité de devoir convoler avecson amoureux dans sa provincenatale. De son côté, Patrice se ditprêt à répondre de la réalité deleur amour, et ne comprend paspourquoi l’administration l’empê-cherait de le vivre au grand jour.

Une réponse positive,enfin!Et puis soudain, le ciel s’éclaircit.L’assistant social auquel ils se sontadressés leur annonce qu’ils peu-vent se rendre à l’Etat civil pour unedemande en bonne et due forme.Après examen par le SPOP, la ré-ponse s’avère positive. Que s’est-il

La méthode préventiveA Fribourg, le patron du Serviced’Etat civil et des naturalisationsest connu pour son franc-parler. Jean-Pierre Coussa nefait pas exception dans cedossier: «Je joue un peu le rôledu curé d’autrefois, et lorsque jetombe sur un dossier demariage qui me paraît bancal, jerencontre les gens pour lesmettre en garde. Et peu importequ’il s’agisse d’un couplebinational ou non.»D’une sévérité moins réputéeque celle du Valais, le canton deFribourg reste néanmoins plusstrict que Vaud ou Genève enmatière d’asile. Jean-PierreCoussa préfère d’ailleurs sourirelorsqu’on lui demande si, à saconnaissance, l’autoritémigratoire cantonale fonctionneselon l’exemple lémanique.«Pour revenir au sujet, nousrencontrons peu de problèmesici parce que la plupart despersonnes concernées par uneunion sans titre de séjour sont

«Je rencontreles genspour lesmettreen garde»

invitées depuis longtemps àdéposer leur demande dansleur pays d’origine. Ne serait-ceque pour éviter de se mettre enporte-à-faux avec la loi fédéralesur les étrangers.»Si Vaud ou Genève semblentprendre les recommandationsde l’Office fédéral des migra-tions à la lettre, on préfère ici«rester strict sur le principe, etse montrer compréhensif aucas par cas.» Par exemple dansles affaires déjà ouvertes au1er janvier 2011 pour lesquellesl’ensemble des cantons latins a

décidé une certaine souplessed’application. «Idem pour lesfemmes d’origine étrangère sanspapiers qui se retrouventenceintes, voire pour les visasde touristes. Nous tenons biensûr également compte de lasituation politique du paysd’origine.» Depuis le début del’année, Jean-Pierre Coussamentionne «deux procédures demariage non abouties faute decombattants.» C’est-à-dire?«Les demandes ont été retirées,mais convaincu qu’il s’agissaitd’une union bidon, j’étais prêt àaller jusqu’au bout pourl’empêcher.»Tenace, le chef de service. Quis’emporte lorsqu’il lit çà et là desaccusations d’intrusion de lapart des officiers d’Etat civilchargés de vérifier les situationsdouteuses. «Parfaitementridicule et à la limite de ladiffamation. La plupart des gensse sentent écoutés et in finenous remercient.» Vraiment?

Page 17: Migros Magazin 19 2011 f GE

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RÉCITSOCIÉTÉ | 17

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Claudio Hayoz,responsable dusecteur juridiqueau service de lapopulation ducanton de Vaud(SPOP)

Le second articlemodifié oblige les officiersd’Etat civil à dénoncerà la Police des étrangerstoute personneen situation irrégulière.

passé? Claudio Hayoz: «Dans cer-tains cas, nous examinons et tolé-rons le séjour de la personne étran-gère. Il ne s’agit pas d’une autorisa-tion de séjour en bonne et dueforme,mais d’une acceptation tran-sitoire en attente du mariage quirégularisera sa situation de fait.»

Des élémentsdéterminantsLe cantondeVaud, qui faisait partiedes récalcitrants, a-t-il décidé de nepas appliquer la législation?Non, etcela grâce à des directives émisespar l’Office fédéral des migrations(ODM), qui demandent grossomodo que «lemariage soit autorisési les conditions de regroupementfamilial sont réunies, soit une auto-nomie financière assurée, pas depeine pénale durant les deux der-

nières années et l’existence d’unlogement commun.» L’existenced’un enfant commun et l’authenti-fication des documents d’identitédans le pays d’origine font égale-ment partie des éléments détermi-nants. Sorties tardivement, il y aquelques semaines à peine, ces re-

commandations demeurent en-core ignorées de nombre d’orga-nismes actifs auprès desmigrants.Quant à ceux qui en ont connais-sance, comme Francisco Merlo,assistant social qui suit de près laquestion à la Fraternité (Lau-sanne), ils l’interprètent comme«une victoire desmilieux de l’asilede Genève et de Vaud, qui prévien-nent depuis toujours que la loi entant que telle s’avère inapplica-ble.»

Réglementation similairecondamnéeLe droit au mariage apparaît eneffet comme fondamental, tantdans la Constitution helvétiqueque dans la Déclaration des droitsde l’homme.Marie-Laure Papaux,professeure de droit à l’Université

de Genève et spécialiste du droitdes personnes et de la famille, rap-pelle que «fin décembre 2010 laCour européenne a condamné uneréglementation similaire enGran-de-Bretagne.» Ce cas, égalementcité par Claudio Hayoz, a visible-ment pesé dans les directives del’ODM, «tout comme les avertis-sements de Genève et Vaud face àl’impossibilité d’appliquer à la let-tre ces deux nouveaux articles.»Berne est-il de cet avis? Interrogé,le chef de l’Etat civil national Ma-rioMassa préfère nous diriger versun «collaborateur spécialiste dudossier». Qui, lui, ne nous a jamaisrappelé.

Pierre LéderreyIllustrations Louiza Becquelin

*Prénoms d’emprunt

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»

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18 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Service compris. Depuis unquart de siècle, la prestationdes serveurs est comprise en

Suisse. Plus besoin de se casser latête aumoment de l’addition poursavoir combien laisser comme enGrande-Bretagne, par exemple.L’usage veut pourtant que l’onlaisse une bonne-main en guise dereconnaissance.Mais il n’est pas sisimple de donner, ni de recevoir!

«Parler de pourboire, ça megêne, dit d’entrée LouisVilleneuve,le majordome de Crissier, qui ra-conte de nombreuses anecdotes desa carrière dans un livre* paru ré-cemment. S’il n’aimepas aborder lesujet, c’est par pudeur et par res-pect du client. Ainsi, il ne quantifieni les grandes ni les petites bonnes-mains qu’il a reçues et ensuite par-tagées avec son équipe. Car, expli-que-t-il, «je ne considère la bonne-main ni comme une finalité heu-reuse ni comme une apothéosenécessaire. Je ne m’en fiche pas,mais je ne l’attends pas non plus.J’ai de la reconnaissance pour celuiqui sait remercier avec ou sanspourboire à la clé. Et puis, je pré-fère des mots sincères à un porte-feuille entrouvert.»

Des pourboires faramineux, ils’en donne, évidemment. Au Bis-

trot de Paris, par exemple, SergeGainsbourg était connu pour grati-fier d’un billet de 500 francs fran-çais (125 francs) le chef de rang.Plus récemment, l’acteurMatt Da-mon s’est fait remarquer en laissantune bonne-main de 400 dollars(environ 350 francs).

Un pourboire horsdu communManager du bar à vin le Talk Wineà Fribourg, Al Giberna, 43 ans, sesouvient lui aussi d’avoir reçu unefois un pourboire extraordinaire.«Ledirecteur d’unpalace était venudans le restaurant où je travaillais à22 h pourmanger avec une dizainede collaborateurs. J’avais dû fairerouvrir la cuisine, ils avaient com-mandé à la carte. Le chef avait alorsarrondi la note à 2000 francs, ce quidonnaitunpourboirede450 francs,nous remerciant ainsi de les avoirservis si tard.» Al Giberna s’étaitalors empressé de partager le pour-boire avec ses collègues en cuisine,qui étaient, au début, assez peu en-thousiastes à l’idée de préparer desrepas à 10 heures du soir. Sûr quele client a su se faire pardonner...

Bien entendu, une bonne-mainfait toujours plaisir. «C’est un peuunmoyende voir si on fait bienno-

Du bonusage dupourboireMême si le service est compris en Suisse,offrir une bonne-main est entré dans lesmœurs. Ce geste est pourtant souventambigu, entre peur de ne pas donner assezou trop, de reconnaître une prestationou, au contraire, de montrer sa déception.

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RÉCIT SOCIÉTÉ | 19

tre travail», analyse Al Giberna.C’est une manière de nous récom-penser.» Son absence n’est pas malperçue pour autant. «Non. Il s’agitjuste de gens qui ne sont pasconscients de la valeur denotre tra-vail. Au contraire, ce qui est vexant,c’est de recevoir 5 centimes depourboire.» Ou 20 centimes alorsquedesgens–des femmes–avaientconsommé durant toute la soiréepour 200 francs de boissons. Danssa pratique de quinze ans, Al Gi-berna a en effet constaté une diffé-rence liée au genre: «En général,les femmes laissentmoins de pour-boires que les hommes. C’est peut-être dû au fait que les hommespaient plus souvent et sont doncdavantage habitués à laisser unpourboire.» Si le manager du bar àvin s’interdit de juger, il ne peut enrevanche s’empêcher de se remet-tre en question en fonction de ceque le client laisse. Ou pas.

«Celui qui m’a appris le métiern’aimait pas les pourboires, parcequ’il disait à raison que chaque

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«Donnez-vousun pourboireau restaurant?»

61 %Oui, si leserviceétait bien

30 %Oui,toujours

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1333 personnes ont donné leur avis surnotre site internet du 19 au 28 avril 2011.

Sylviane Roche: «Aujourd’hui, le pourboire est très ambigu»Anodin, le faitde donner unpourboire? Pasdu tout!«Aujourd’hui, lepourboire est

très ambigu», relève SylvianeRoche, chroniqueuse au journal«Le Temps» qui réfléchit sur lecode social. Car il est souventressenti comme une relation deserviteur à maître. Notre sociétéest gênée par ce type de relation.»D’où l’importance de dire mercien donnant. «Ce mot est fonda-mental pour signifier: noussommes quittes, je reconnais leservice rendu», explique SylvianeRoche.Service rendu par un serveur quinous a bien servi, une femme dechambre qui a soigné son travail, leconcierge de l’hôtel qui nous aaidés à réserver des places de

théâtre, le bagagiste qui a porténos valises. Mais aussi au chauf-feur de taxi, s’il a porté deuxgrosses valises avec le sourire, auxlivreurs ou déménageurs qui ont dûapporter un piano au sixième étagesans ascenseur. Au coiffeur?Sylviane Roche préfère donner desétrennes à la fin de l’année, commetous ceux avec qui il y a unerelation de service habituelle. Quefaire avec la maîtresse d’école desenfants? La chroniqueuse conseilleaux parents de se mettre ensemblepour offrir un cadeau. En revan-che, pas de pourboire pour unpatron. «Non, car ce serait ignorerla différence hiérarchique entrepatron et employé», expliqueSylviane Roche.Combien donner? Cela dépend dela prestation. «Par exemple, enquittant un hôtel, le pourboiredépend de la durée du séjour et du

standing de l’établissement. «Entous les cas, au moins 5 francs à lafemme de chambre si l’on est restépeu de jours, 45 francs au portierd’un cinq étoiles. Il est impératif delaisser quelque chose aux voitu-riers, car c’est leur salaire. Aurestaurant, on peut compter unpetit 10% ou arrondir. Pour unenote à 123 francs, on arrondit à 125francs, illustre Sylviane Roche.Pour une addition à 500 francs, onpeut laisser 10 francs au serveuren plus du service compris, maiscela dépend du restaurant. Je nelaisse pas systématiquement unpourboire. Je ne les aime pas pourles raisons évoquées plus haut. Cen’est d’ailleurs pas une insulte de nepas en laisser. Et d’ailleurs, si je nesuis pas contente du service, jedemande la note au milieu durepas, paie ce que j’ai consom-mé et m’en vais.»

client doit être bien servi, indépen-damment de la bonne-main.»

Reste que les sommes offertes– qui échappent aux impôts – nesont pas négligeables. «Enmoyen-ne, sur une journée de travail, lepourboire représente 5% du chif-fre d’affaires, constate-t-il. Dansun restaurant bénéficiant d’unegrande affluence à midi et le soir,le total des pourboires peut s’éle-ver à 100 et 150 francs par jour.Dans une boîte de nuit, la sommepeut atteindre 3000 francs parmois. Une règle prévaut: plus l’éta-blissement est chic, plus le pour-boire est important.

Des clientsarrogantsIl est vrai aussi que certains clientsse montrent peu reconnaissants,peu respectueux. «Il y a des petitsseigneurs qui en laissant 1 francaimeraient que tu leur baises lamain, raconte le manager. S’il n’yavait pas de pourboire, ce neserait pas comme ça.» Pire

Al Giberna, managerdu bar à vin Talk Wine

à Fribourg.

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LastMinuteencore, le Fribourgeois rap-

porte un épisode vécu parune connaissance, serveuse dansles années cinquante: «Les clientsjetaient la pièce de 5 centimes parterre.»

D’autres tentent d’obtenir desfaveurs extraprofessionnelles endonnant un pourboire dispropor-tionné. «C’est gênant pour les filles,surtout s’il s’agit d’habitués.» Lui aaussi vécu ce genre de situations,n’hésitant pas à entrer dans le jeujusqu’à faire tourner le client en

Un pourboire gros comme un piano

bourrique.Hormis ces quelquesépisodes, le manager soulignele côté convivial de la profes-sion. Aux clients fidèles, il faitdéguster des nouveaux vins, lessoigne. «C’est une manière deretourner le pourboire à nosclients.» Laurence Caille

Photos Mathieu Rod

* Philippe Gindraux, «Le Majordomede Crissier. 36 ans au servicede deux titans de la gastronomie»,Ed. Slatkine.

Il y a quelques années, Kate*travaillait comme infirmière dansun établissement hospitalier desbords du Léman qui accueillait desclients très fortunés. Alors quedans la plupart des hôpitaux lespatients remercient le personnelsoignant par une carte ou uneboîte de chocolat, là-bas, lesclients offraient de l’argent. Lesmédecins recevaient des cadeauxet le personnel soignant disposaitd’une caisse.«J’avais été choquée, car l’une despréoccupations de la responsableétait de vider la caisse régulière-ment pour éviter qu’il y ait tropd’argent dedans», raconte Kate. Ilest vrai que les montants étaientimportants: de quoi se constituerun quatorzième salaire!En plus de cette caisse commune,Kate a reçu de l’argent de la partd’un patient VIP, un homme assezâgé, d’une simplicité extraordi-

naire, qui fréquentait régulière-ment l’établissement. «J’avais étéchoisie pour être son infirmièreparticulière. Je l’avais suivi sur unelongue période à l’hôpital et dansun hôtel particulier. Je devais êtredisponible 24 heures sur 24.» Unjour, le patient joue aux devinettesavec les personnes qui s’occupentde lui, promettant 1000 dollars àqui trouverait ce qu’il cachait danssa main. Kate n’a malheureuse-ment pas trouvé la bonneréponse, contrairement à uncollègue qui a reçu la sommepromise. Mais Kate et sa collègueont aussi eu droit à un beaucadeau: un plateau de dattes avecune enveloppe remplie de billets.«Il y en avait pour plusieurs milliersde francs!» Grâce à ces pourboi-res, Kate a pu s’offrir en quelquesmois seulement un piano d’unevaleur d’environ 10 000 francs.* prénom fictif

En Suisse, le service est compris depuis 1985, mais de nombreuxclients laissent un pourboire en guise de reconnaissance.

Migros Magazine 19, 9 mai 2011

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22 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

La guerre programméedes bouchonsEn liège, synthétique, en capsule vissée, la bouteille de vin d’aujourd’hui s’ouvre dedifférentes manières. Dix-huit milliards d’unités sont utilisées chaque année. Un petit nouveauest en train de faire sa percée de manière spectaculaire. Qui remportera le marché?

Vous l’aimez comment votrebouteille de blanc? Plutôtpratique, avec une capsule à

vis qui s’ôte d’un coup de poignet?Vous préférez le rituel du tire-bou-chon?Ou alors, vous êtes du genreécolo et privilégiez la fermeture enliège? A l’heure où sort la cuvée2010, des tendances se dessinent.

Beaucoup de facteurs entrent enconsidération dans le choix dubouchon, qui est un compromisentre son coût et la qualité du vinqu’il contient. Mis en bouteille, ildoit pouvoir s’oxygéner légèrementdurant son stockage. Il faut doncune fermeture qui laisse passer unpeu d’air mais pas trop et qui reste

stable avec le temps. Sans oublierune cave à température constanteet pas trop chaude.

Mais d’abord, petit retour surl’histoire, avec Philippe Margot,journaliste spécialisé en vin. LesEgyptiens, cinq siècles av J.-C.,étaient déjà à la recherche de so-lutions pour conserver le précieux

nectar. «Leur bouchon était com-posé d’une bourre de paille, recou-verte d’une épaisse couche d’ar-gile. On y laissait une ouverturejusqu’à la fin de la fermentationpour laisser échapper le gaz car-bonique, avant de la refermer»,explique-t-il. Plus proche de nous,le traditionnel bouchon de liège

LE BOUCHON EN LIÈGETRADITIONNELDans 5% des cas, ilprovoque le fameuxgoût de bouchon

LA CAPSULE À VISIndiquée pour les vinsqui se consommentjeunes

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RÉCITGASTRONOMIE | 23

comme Henri Cruchon à Echi-chens, ou SimonMaye& fils àCha-moson. D’autres guettent les résul-tats à plus long terme avant de selancer.

A chaque type de vinson bouchonAlors lequel choisir, dans cette jun-gle? La réponse n’est pas si simple,tout dépend du type de vin. «Il n’ya pas une fermeture qui prend lepas sur les autres, intervient Nico-las Schorderet, secrétaire généralde l’Office des vins vaudois (OVV).La capsule à vis suffit pour nosblancs. Par contre, pour un rouge

qui évolue encore parfois long-temps avant d’être dégusté, lebouchonde liège convientmieux.Mais avec le risque d’être bou-chonné. Pour l’instant, il tientencore la plus grande part dumar-ché.»

Organe de promotion des vinsde la région, l’OVVn’a pas de pré-férence pour l’un ou l’autre. «Lebouchonde liège donneun aspectqualitatif et valorisant, il relève dela tradition, avec l’ouverture de labouteille, d’ailleurs généralementde bonne qualité. Il est privilégiépar la grande gastronomie.»

Quant au consommateur, ilrecherche plutôt la simplicité àl’heure de l’apéro. Mais lorsqu’ils’offre une bouteille de la gammede prix supérieure, alors il attendle bouchon de liège. A vous dechoisir...

Mélanie HaabPhotos Victoria Loesch et DR

* Pour en savoir plus, l’article dePhilippe Margot, «Du chêne-liège aubouchon», qui retrace toute l’épopée dela fermeture des bouteilles, estdisponible sur son sitehttp://www.cepdivin.org/articles/phmargot015/01.html

pour le vin aurait vu le jour aucours du XVIIe siècle. L’écorce sou-ple du chêne-liège (qui poussedans les pays méditerranéens) estdécoupée à la hache, sans qu’ontouche au tronc lui-même. Il fautensuite attendre une dizaine d’an-nées que cette écorce ait repoussé,pour réitérer l’opération.

Séchée, traitée, l’écorce sert ensuiteà fabriquer le précieux bouchon.Mais dans près de 5% des cas, lamise en bouteille vire au vinaigre,car le trichloroanisole parfois pré-sent dans le liège peut provoquer lefameux goût de bouchon. Il n’y aalors rien d’autre à faire que de ver-ser le vin dans le lavabo, car mé-langé àune sauce, celle-ci prendraitégalement le goût aigre.

Capsule à vis:la Suisse pionnièreParade a été trouvée, dans les an-nées septante, grâce à la capsule àvis. «La Suisse a été pionnière dansce domaine, raconte PhilippeMar-got. Ce système convient bien auchasselas, le cépage principal de larégion, pour des vins qui seconsomment dans lesmois qui sui-vent leur fabrication, car ils n’évo-luent pas.» D’autant plus que lescapsules synthétiques de deuxièmegénération offrent un léger passaged’air, ce qui rend meilleure laconservation. Hélas, elles sontbeaucoupmoins sympas pour l’en-vironnement puisqu’elles ne sontpas biodégradables.

Il y a vingt ans, le bouchon syn-thétique, qui présente le même as-pect que celui en liège, a été déve-loppé. Pour l’instant, l’on manquede recul pour savoir comment il secomporte lorsqu’un vin est stockédurant plusieurs décennies, maisles premiers résultats sont encou-rageants. «Il a tout de même uncertain défaut. Il faut de la forcepour l’extraire de la bouteille, car ilmanque de souplesse. Une fois, j’aimême cassé un tire-bouchon àcause de lui», se souvient en riantle journaliste.

Dernier arrivé et chouchou desprofessionnels, le Diam. Le Diam,c’est un bouchon de liège agglo-méré, fabriqué à partir de liège degrande qualité, désagrégé, traité auCO2, puis assemblé. «Les risques degoût de bouchon sont éradiqués!»se réjouit PhilippeMargot. Il seraitmême moins cher que son grandfrère historique. Le succès est telque l’usine qui les produit ne par-vient plus à suivre la demande, etqu’une deuxième est en construc-tion. En Suisse, de grands vigne-rons-encaveurs l’ont déjà adopté,

➔ Dix-huit milliards de bouchonssont ouverts chaque année dansle monde, dont quinze en liège,deux synthétiques et un milliardde capsules vissées. En Suisse,cela représente cent cinquantemillions de bouchons de liègeannuels. Vous triez déjà le verrede la bouteille, pourquoi ne pasles récupérer aussi? Désormais,il existe des centres de collecte,gérés par SwissCork (listes etadresses sous www.swisscork.ch). En Romandie, ils sontencore peu nombreux: àNeuchâtel, Morat, Brigue etSierre.

➔ Le liège de première qualitéest aussi utilisé par la Nasa,

pour ses navettes spatialesou, dans nos maisons,comme isolant, ce qui pourraitprochainement mener à uneraréfaction de la précieuseécorce. En ligne, on peutparticiper à la sauvegardedes chênes-lièges en signantune pétition surwww.planeteliege.com.A chaque dixième signature,un arbre est planté dans lesud de la France.

➔ Facile à travailler, il s’estaussi retrouvé une secondevie commeœuvre d’art.Fauteuils, tapis, stylos, il aété réinventé par beaucoupd’artistes, dont David Mishkin.

Comment bien les recycler

LE BOUCHONSYNTHÉTIQUEUn défaut: il faut dela force pour l’extraire

s-e-

LE BOUCHON EN LIÈGEAGGLOMÉRÉLes risques liés au goûtde bouchon sontéradiqués

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24 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Et si lesolairedécrochaitla lune?

Catastrophe de Fukushima oblige,le parent pauvre des énergiesrenouvelables voit sa coterepartir à la hausse. Ses partisansverraient bien passer lephotovoltaïque de 0,1% aujourd’huià 20% de la productiond’électricité en Suisse dès 2025.

Stop, on ne rigole plus. Enfin,on s’en moque un peumoins.Fukushima est passé par là et,

d’un coup, comme les autres éner-gies vertes, l’énergie solaire, «sipeu fiable, n’est-ce pas, et telle-ment chère», suscite à nouveau degros espoirs. Les spécialistes de labranche enregistrent ainsi unemontée d’intérêt et de demandesd’informations. Certains, commeRichardGüttinger, propriétaire de

Solarline, s’en sont déjà presquedésolés dans la presse: «Celam’at-triste qu’il faille une catastrophepour que les gens se mettent à ré-fléchir et à penser autrement.»Mais pour l’heure l’intérêt reste«plus médiatique que commer-cial». Alors où en est vraimentl’électricité solaire?

Théoriquement, c’est une iné-puisable poule aux œufs d’or. Ste-fanNowak, directeur du program-

me de recherche photovoltaïquede la Confédération, explique quedans les années à venir – avec àdisposition sur tout le territoireenviron 150 km2 de toitures ex-ploitables – la part du photovoltaï-que dans la production d’électri-cité en Suisse pourrait se situerentre «10 et 20%. Mais attention,il ne s’agit là que d’un potentiel.»

Pour passer du potentiel auréel, explique encore Stefan No-

wak, les obstacles à franchir sontessentiellement d’ordre technolo-gique et économique. Le courantsolaire est encore trop cher – deuxà trois fois plus que le courant desménages, et surtout souffre d’unhandicap qui semble rédhibitoire:l’importance de son injection dansle réseau suit la courbe du soleil.Autrement dit beaucoup de pro-duction la journée et en été maisrien la nuit et peu en hiver, alors

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RÉCITENVIRONNEMENT | 25

C’est l’histoire d’un homme«dans une forêt sous la pluie etqui meurt de soif». Mais quidispose d’une hache. Il abatalors les arbres pour boire lasève, «une gorgée par arbre».Bientôt, évidemment, il seretrouve «entouré d’un désertsans vie». Alors, pourquoi neboit-il pas la pluie? «Parce qu’ilabat très bien les arbres et qu’ila toujours fait ainsi. Cette pluie,c’est notre soleil, professeurBeard. Il inonde notre planète.Une douce pluie de photons eton n’a qu’à tendre nos verres.»Du roman bien sûr: le profes-seur Beard est un guignol,certes prix Nobel de physique,mais aussi personnage principaldu dernier livre du grandromancier anglais Ian Mc Ewan,intitulé justement - «Solaire»

(Gallimard). «Vous savez, j’ai luqu’un type aurait dit que moinsd’une heure de rayonnementsolaire parvenant sur terresatisferait pendant un an lesbesoins du monde entier.»De la littérature évidemment.Sauf qu’à Lausanne, le profes-seur Michael Graetzel a déve-loppé déjà un processusanalogue à celui que le profes-seur Beard vole à un de sesassistants: des cellulessolaires qui fonctionnent surle modèle de la photosyn-thèse des plantes. D’unfonctionnement bon marché etplus simple que les cellulestraditionnelles en silicium. Lespetites cellules du professeurGraetzel sont déjà largementcommercialisées en Asie et on ledit, tiens, tiens, nobélisable.

l’EPFL. Et d’asséner quelques chif-fres planétaires plutôt impression-nants: «en 2009, 12 gigawatts decellules photovoltaïques ont étéproduits, soit l’équivalent de 12 cen-trales nucléaires». La Chine d’ail-leurs, déjà, «investit desmilliards».

Une contribution rehausséeà 0,9 ct par kilowattheureStefan Nowak préconise en outreun soutien politique plus appuyé aumarché. Certes, depuis 2009, laConfédération subventionne lesproducteurs d’énergie verte – etdonc aussi de courant solaire – quireçoivent une contribution fixepour chaque kWh injecté dans leréseau. Le courant produit leur estainsi racheté à prix coûtant. Unprogramme financé par une contri-bution de chaque consommateursuisse à raison de 0,6 centime parkWh. Le pactole ainsi dégagé –16 millions – a été épuisé en quel-ques jours et 7000 demandes pla-cées sur liste d’attente.Des deman-des qui seront débloquées dèsjuillet, depuis que le Parlement arehaussé la contribution à 0,9 cen-time. «Ce type de financement afait ses preuves déjà à l’étran-ger, explique StefanNowak,

Quand la réalité dépasse la fiction. Et vice versa

baisser la consommation de sonréfrigérateur.Quant aux améliora-tions technologiques, elles dépen-dent évidemment de la recherche,et là, estime Stefan Nowak, «laSuisse peut faire plus».

Oui, mais «il y a en Suisse uneréelle méconnaissance des politi-ques pour le boom que représentel’énergie solaire», soulignait il y apeuChristopheBallif, directeur dulaboratoire photovoltaïque de

que c’est justement à cette périodeque la demande est la plus forte.

L’homme devrait s’adapterà la disponibilité du courantStefanNowak voit une solution à ceproblème dans «une utilisationplus intelligente des appareils élec-triques», à savoir calquée sur la dis-ponibilité du courant. Autrementdit, choisir quand enclencher samachine à laver et savoir quand

Christophe Ballif,directeur dulaboratoirephotovoltaïquede l’EPFL.

Il y aen Suisse une réelle méconnais-sance des politiques pourle boom que représentel’énergie solaire.

Stefan Nowak,directeurdu programmede recherchephotovoltaïque dela Confédération

Dans lesannées à venir, la part duphotovoltaïque dansla production d’électricité enSuisse pourrait se situer entre10 et 20%. Mais attention,il ne s’agit là que d’unpotentiel.

A l’heure actuelle,le courant solaire

est très cher:deux à trois fois

plus que lecourant des

ménages.

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Page 26: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Migros Magazine 19, 9 mai 201126 |RÉCIT ENVIRONNEMENT

mais si on veut que le mar-ché se développe davantage

il faut faire plus encore.»

«20% d’énergie solaired’ici à 2025»Actuellement, seul 0,1% de l’élec-tricité produite en Suisse provientdu solaire. Pas de quoi doucher l’en-thousiasme du conseiller nationalRoger Nordmann, président deSwisssolar. Pour lui, l’objectif visé«d’ici à 2025 est de faire passer cechiffre à 20%aumoins».C’est d’ail-leurs, pour le député PS, presquecomme si c’était fait. «La techno-logie est abordable, propre et facileà installer. Le sudde l’Allemagne enest déjà à 5%de son électricité pro-duite par le solaire.» Quant à l’in-termittence de la production, il n’yvoit pas un problème: «La journée,moment de grosse consommation,au contraire, c’est un avantage. Lephotovoltaïque représente alors unapport bienvenu.»

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L’hiver, certes, il faudrait combi-ner le solaire avec «d’autres for-mes d’énergies renouvelables». Etça tombebien, justement: «L’éolienproduit davantage en hiver. Quantà la biomasse, c’est une énergie

qu’on peut stocker en tout temps.Enfin, dans les moments de faibleproduction, on a l’avantage enSuisse de pouvoir solliciter nos bar-rages qui représentent à eux seulsun mois et demi de réserves.»

Reste le prix dissuasif du courantsolaire. Là aussi Roger Nordmannbalaie l’argument: «Ces deux der-nières années, il a baissé chaquefois de 18%. Le but dans cinq-dixans est d’arriver à ce que cela nerevienne pas plus cher de produireson courant solaire quedebrancherla prise sur le secteur.» Il y a, selonlui, un boulevard pour cette éner-gie: «Certaines études ont montréque dans quelques années le photo-voltaïque sera la façon la meilleurmarché de produire de l’électricitésupplémentaire.Moins cher que denouveaux barrages, et plus crédible,depuis Fukushima, que de nouvel-les centrales nucléaires.»

Sans compter, comme le disaitune invitation à un colloque sur lephotovoltaïque à Neuchâtel, que«convertir de la lumière en électri-cité, si ce n’était pas de la science,ça serait de la poésie».

Laurent NicoletPhotos Keystone

La production annuelle de la centrale solaire de Mont-Soleil (Jurabernois) couvre les besoins de près de 2000 foyers.

Page 27: Migros Magazin 19 2011 f GE

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CHRONIQUEMINUTEPAPILLON | 29Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Jean-François Duval,journaliste

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Eloge de la saletéJ’ai toujours adoréles histoires devoyages dans letemps et c’estpourquoi, lorsqueà bord de son vais-seau spatio-tem-

porel, un Suisse de l’année 2523 est venume rendre visite, je m’en suis particulière-ment réjoui. Il aurait pu rendre visite àn’importe quel autre Suisse, mais c’est surmoi qu’il est tombé. Sa machine s’est poséedans le jardin verdoyant dont je vous parlaisla semaine dernière, où je séjourne cestemps. L’engin, merveille de technologie,était composé d’un matériau si translucidequ’il en était presque invisible. Son occu-pant s’est avancé vers moi la main tendue– visiblement l’humanité ne s’était pastransformée en bête féroce.

Il était plus grand de taille que nous le sommes(bonne alimentation, saines conditions de déve-loppement), 2m20 à 2m30… Mais ce qui frap-pait le plus, et qui contrastait avec la finessedélicate de son vaisseau spatio-temporel,c’était son apparence à lui: on aurait dit Ro-binson Crusoé à la vingt-sixième année deson séjour sur une île déserte. Ses cheveuxétaient hirsutes, une barbe lui tombaitjusqu’aux dix orteils qui émergeaient desandalettes telles qu’en portaient les Grecset les Romains. Il ne portait pas de peaux debêtes,mais une ample toge qui fut peut-être

un jour blanche, mais qui ne l’était plus.Lorsqu’il fut plus près de moi, je m’aperçusqu’il dégageait une forte odeur, une odeurpuissante, à laquelle il convenait de s’habi-tuer: en comparaison de cet éminent repré-sentant d’une civilisation visiblement plusavancée, nemarinions-nous pas dans la bar-barie et l’obscurantisme?Je l’invitai à partager deux ou trois saucissesque je retournai sur le gril et lui servit unpetit verre de blanc. D’emblée, nous abor-dâmes les grandes questions, à la hauteurde notre rencontre extra-temporelle.

«Oui, oui, fit-il. Bien sûr, nous sommes sortis dunucléaire depuis longtemps, toutes les énergiesrenouvelables ont connu de formidables dévelop-pements, solaire, bioénergie… L’équilibreclimatique est rétabli. Le design des éolien-nes et des barrages helvétiques séduit lestouristes chinois qui adorent faire du bikingsur le pourtour de nos vallées inondées.Mais comme vous vous en étiez vous-mê-mes doutés, la principale source d’énergiequi s’est développée à partir du XXIe siècle,c’est son économie. Plus question de fairemarcher des turbines pour laver des chemi-ses et des chaussettes trois fois par semaine.L’humanité entière a dû faire des pas degéant pour diminuer ses besoins; je ne vouscacherai pas qu’elle a parfois frôlé l’instau-ration de régimes planétaires totalitaires.»Mon visiteur était un homme poli, cour-tois, exquis. Au fond, la seule chose qui

gênait chez lui, c’était sa puanteur. Je par-vins à amener la conversation sur ce délicatsujet. «Oh, tout cela n’est qu’affaire demœurs, de coutumes et d’habitudes, medit-il. D’ailleurs, seul le XXe siècle a été ino-dore – cette période n’a été qu’une anoma-lie dans l’histoire de l’humanité. Ça puait àRome comme à Versailles. Ça a toujourspué. L’homme est puant. Ce serait allercontre sa nature que de vouloir ne pasl’être. En revanche, les bénéfices énergéti-ques que nous tirons de notre puanteursont considérables, sans proportion avec lepseudo-inconvénient qu’elle représenteraitéventuellement pour des nez trop délicats.Au XXe siècle, l’homme s’est voulu propre,et il a sali la planète. C’était l’inverse qu’ilfallait faire, et il l’a compris.»

«En fait, la réintroduction de la saleté, poursui-vait-il, et l’acceptation de la puanteur, hygiéni-quement dosée, ont même joué un rôle crucial,révolutionnaire dans le basculement desmentalités. Ça a été le plus puissant levierdans le renversement des habitudes de no-tre espèce. Sur quantité d’autres points,enfin, l’humanité a pu penser autrement.La toge que je porte aujourd’hui tient de-puis quinze jours, et elle en tiendra bienquinze de plus encore.»Nous conversâmes un bon bout de tempsde la sorte. Lorsqu’il disparut sur son vais-seau, il laissait dans son sillage un fumetque je me pris à trouver délicieux.

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30 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

«Le printemps arabe,c’était recouvrersa dignité ou mourir»L’anthropologuelausannois d’originetunisienne MondherKilani analyse lesrévoltes dans les paysarabes à la lumièred’une rupture avectoutes les formes«traditionnelles etétriquées»d’organisation: peuple,ethnie, tribu, nation…

Comment expliquer que per-sonne n’ait prévu les mouve-ments de révolte dans les paysarabes?La Révolution française n’avait pasnon plus été prévue. L’événementrévolutionnaire est le résultat d’unnombre incalculable de petits faitsdéclenchant tout d’un coup unmouvement qui va provoquer larupture et produire du sens. Ainsien est-il du symbole de la Révolu-tion arabe qu’est devenu le suicidepar immolation du Tunisien Mo-hamed Bouazizi, le 4 janvier der-nier. Ce fut son geste de désespoirqui a été choisi, après coup et par-mi bien d’autres, pour représenterles aspirations des citoyens: la di-gnité même dans la mort.

Cette violence contre soi-même– immolation par le feu – com-ment l’interpréter?Les gens ont été dépossédés d’eux-mêmes par des régimes dictato-riaux et corrompus; ils avaientl’impression de ne maîtriser nileur passé ni leur présent et en-core moins leur futur; bref ils sesentaient étrangers dans leur pro-pre pays, des non-citoyens, sansaucun droit. Ces gens ont subi lespires répressions policières et mi-litaires. Au point que tout espoirsemblait s’être absenté de ces pays.Mais le sentiment de dignité, lui,n’avait pas déserté les consciences.C’est ce qui expliquerait, à monavis, ce recours extrême à sa pro-pre immolation. Il s’agissait à uncertain moment de recouvrer sadignité ou de mourir.

Mais pourquoi maintenant?Des éléments structurels peuventl’expliquer, comme la transitiondémographique qui se mesure en-tre autres par la baisse de la ferti- Ph

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Page 31: Migros Magazin 19 2011 f GE

ENTRETIEN MONDHERKILANI | 31

Bio expressMondher Kilani est né en Tunisie.Il s’est établi en Suisse en 1968et a été naturalisé en 1985.Il a étudié à Tunis, Paris etLausanne et séjourné à Berkeleyen Californie. Sa thèse de docto-rat portait sur les «cultes ducargo» en Papouasie.Il est actuellement professeurd’anthropologie à l’Université deLausanne.Il a effectué des recherches enValais, dans les oasis tunisien-nes, parmi les paysans haussasen Afrique et les pasteurs peulsdu Niger.Actuellement, il mène en équipeune recherche en Malaisie et àSingapour sur la gestion dumulticulturalisme.Son dernier ouvrage paru est«Anthropologie. Du local auglobal».Il vient de publier un article dansla revue «Esprit» sur «La religiondans la sphère civile».

lité, en Tunisie, le taux de fertilitépar femme est comparable à celuide plusieurs pays européens. Untaux de scolarisation élevé, en-suite, notamment celui des filles.En Tunisie, bien sûr, mais aussien Libye où, on l’oublie souvent,les femmes éduquées sont trèsnombreuses et participent active-ment à la révolution. Ou encorele déclin, voire la faillite des idéo-logies politiques inspirées d’unislam doctrinal, ainsi que le chan-gement d’attitude par rapport à laviolence perçue désormais com-me l’apanage essentiel des despo-times locaux. Il y a eu enfin

l’émergence d’un sentiment d’ap-partenance à une nouvelle constel-lation collective qui rompt avecles formes d’organisation tradi-tionnelle étriquées que sont lesfictions de peuple, de nation,d’ethnie, de tribu ou toute autreforme idéologique primordiale.

Vous parlez d’une dépolitisationd’un islam longtemps lié auxdictatures. Est-ce un vœu…pieux ou une réalité acquise?Que l’islam ait été accaparé parplusieurs forces idéologiques,tout le monde le sait. Mais tout lemonde sait aussi l’échec cuisantde tels courants politiques fonda-mentalistes qui ont pris, aux yeuxde la majorité, l’islam en otage.Les Tunisiens, par exemple, seconsidèrent comme musulmans,mais n’ont pas besoin d’un partis’en réclamant pour le leur rappe-ler ou, pire encore, pour leur im-poser son programme politique.Actuellement en Tunisie, dans laperspective du vote pour une As-semblée constituante, plusieurspropositions de Pacte citoyensont en train d’être discutées.L’écrasante majorité de ces pro-positions insistent sur la sépara-tion de l’Etat et de la religion.Cela dit, la partie n’est jamais ga-gnée et la vigilance citoyenne estde rigueur face à toutes les tenta-tives de retour à l’autoritarisme,notamment religieux. Un tel re-tour sonnerait le glas des mouve-ments d’émancipation actuelle-ment en cours.

Cette révolution peut-elles’accommoder d’une interven-tion militaire occidentale commeen Libye?Non, bien sûr que non. Que l’onsoutienne sincèrement, c’est-à-dire politiquement et économi-quement, ces révolutions parcequ’elles contribuent à l’émancipa-tion universelle, c’est une exigencemorale pour tous. Mais que l’onintervienne sélectivement parcequ’il s’agit de défendre ses intérêtspétroliers ou géostratégiques, non.Même si cela a profité à la popula-tion civile, l’intervention en Libyea consisté principalement à vou-loir régler son compte à un dicta-teur par trop imprévisible. Commel’ont fait en son temps les Améri-cains avec Saddam Hussein, cemonstre qui leur a servi tant etplus contre l’Iran. Ni les Améri-cains, ni les Européens d’ailleurs,ne soufflent mot concernant l’ex-trême répression que subit actuel-lement la population de Bahreïn.Pourquoi? Parce que ce pays duGolfe est la base militaire princi-pale des Américains et de leursalliés dans la région.

On vous dira qu’il s’agit là deRealpolitik…Cette attitude a tout d’abord été dic-tée effectivementpar laRealpolitik.Toute la construction politiqueaméricaine au Moyen Orient estbasée sur l’accordpassé entre le pré-sident américain Roosevelt et le roiSaoudd’Arabieportant sur l’échangepétrole contre protectionmilitaire.Tous les régimes arabes, sans excep-tion, y compris le régime de Sad-damHussein, ont servi d’une façonoud’une autre lesOccidentauxdansla région et dans lemonde.Ces der-niers avaient donc tout inté-rêt à s’accommoder de ces

«Je ne voisaucune placeen Europepour la burqaou le niqab»

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Migros Magazine 19, 9 mai 2011 ENTRETIEN MONDHERKILANI | 33

régimes. Un autre facteurqui explique cette complicité

avec les pires dictatures, c’est lemé-pris culturel et politiquedans lequelétaient tenus les Arabes en général.Comme s’il y avait une fatalitéorientale ou musulmane à se sou-mettre au despotisme.

Le rôle des femmes dans cesrévoltes est porté, expliquez-vous, par un féminisme séculiermais aussi un féminisme «islami-que»… une notion difficile àadmettre de ce côté-ci de laMéditerranée…Dans lemondemusulman commeenOccident, les formes d’émanci-pation de la femme empruntentplusieurs chemins. Certains signesinspirés de l’islam pourraient par-faitement s’adapter au contexteséculier européen. Par exemple,une forme de piété ou demodestiequi peut passer par le port du voileléger. Par contre, je ne vois aucuneplace en Europe pour la burqa oule niqab, signes rétrogrades quirompent avec l’égalité des sexes etavec le pacte civil d’une neutralitéreligieuse dans l’espace public. Jene la vois pas non plus dans unpays comme la Tunisie ou plus lar-gement les pays d’Afrique duNord,y compris l’Egypte, qui ne se re-connaissent pas du tout dans cetaccoutrement ni du point de vueesthétique, ni du point de vue so-cial et culturel, ni du point de vuede la pratique religieuse.

Pour vous ces révolutionsmarquent aussi la «fin de lalogique du ressentiment arabe».Mais ne subsiste-t-il pas encoremaintenant un fort sentimentanti-occidental?Le ressentiment venait du doublelangage de l’Occident qui d’uncôté se gargarisait de déclarationssur l’universalité des droits del’homme et de l’autre fermait les

yeux sur toutes les graves atteintesportées à ces droits par les régimesdictatoriaux arabes, ses fidèles al-liés militaires et économiques.L’autre ressentiment venait de laduplicité que pratiquaient ces dic-tatures elles-mêmes: d’un côté,elles se soumettaient aux intérêtsétrangers occidentaux, de l’autreelles n’arrêtaient pas de vilipenderles «mœurs décadentes» de cemêmeOccident. A un certainmo-ment, les gens n’ont plus été dupesde cette double duplicité. Ils ontvoulu prendre en charge leur pro-pre destinée en essayant de penserle monde de façon plus transpa-rente et moins hypocrite. C’est à

une véritable émancipation de lapensée que l’on a assisté récem-ment dans lemonde arabe: plus defaux-fuyant, de boucs émissaires.Les gens ont appris à désigner levéritable ennemi: la dictature, lemensonge, la corruption, l’incom-pétence, l’injustice, l’indignité.

Le caractère spontané, inat-tendu et non violent de cesrévoltes rappelle la chute desrégimes communistes à la findes années 1980. La comparai-son est-elle justifiée?La chute du communisme a étépréparée de longue date par laconstante hostilité que manifes-

taient les Occidentaux vis-à-vis decette idéologie et la solidarité qu’ilsn’ont cessé d’exprimer pour lesmouvements de dissidence dans lesancienspays de l’Est.Avec lemondearabe, rien de tel. Celui-ci était aucontraire promis par l’Occident, etpour toute éternité, à rester entreles mains des dictatures. Ces der-nières étaient considérées par lesOccidentaux comme le meilleurrempart contre le terrorisme et l’is-lamisme, érigés en menaces abso-lues pour le monde libre. Un telsoutien s’est traduit par le sacrificedesmouvements démocratiques etde lutte pour les droits de l’hommeetde la femmedans lemonde arabe.Il y a eu un aveuglement terrible dela part de l’Europe sur la capacitéde ses citoyens à l’émancipation.Dès lors, ce qui s’est passé est inouï.Malgré tous ces formidables obsta-cles, les gens se sont révoltés et ontpu prononcer le mot «dégage»contre leurs dictateurs.

La question des réfugiés tunisiensdivise l’Europe. La suspicion àleur égard – des gens qui fuientl’instauration de la démocratie ouprofitent du chaos de la transition– est-elle justifiée?Il serait souhaitable que l’Europene se voile plus la face et se fixeenfin une politique cohérented’immigration, puisqu’elle a quandmême besoin de cet apport pourassurer une population productive.L’Europe aurait tout à gagner d’unapport migratoire provenant despays limitrophes du sud de la Mé-diterranée qui disposent d’unepopulation jeune et généralementbien formée.

Le scepticisme reste fort enEurope sur l’avenir de cesrévolutions arabes. Quellesseraient les raisons d’êtreoptimistes?Il y a deux écueils à éviter.

Le suicide de Mohamed Bouazizi est à l’origine de la révolutiontunisienne.

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Migros Magazine 19, 9 mai 2011 ENTRETIEN MONDHERKILANI | 35

Soit une attitude d’euphoriequi consiste à escompter

trop vite des résultats, – par exem-ple en comparaison avec les révo-lutions qui ont eu lieu en Europedu Sud ou dans l’ancien bloc com-muniste, alorsmême que les révo-lutions arabes ont leur propre lo-gique, leur propre rythme, leurpropre génie. Soit l’attitude in-verse de frilosité par rapport à cesrévolutions, parce qu’elles bouscu-lent les certitudes et les préjugéssur les pays arabes. Même si cesrévolutions échouent, plus rien nesera comme avant. Les gens ontpris conscience qu’ils sont desêtres doués pour le pluralisme, laliberté et la dignité.

L’anthropologue que vous êtescroit-il à une notion comme cellede choc des civilisations?Je crois à un universalisme quiconsiste à dire qu’il y a partout des«Même si ces révolutions échouent, plus rien ne sera comme avant.»

forces de progrès et de justicecomme il y a partout des forces derégression et de domination.Autrement dit, s’il y a un choc, ilest à l’intérieurd’unemêmeculture,d’une même nation, d’un mêmeespace politique. Ce sont les fon-damentalismes qui sont à l’originede l’idée du choc des cultures oudes civilisations, parce qu’il sertleur idéologie de l’exclusion et del’anathème. Cette thèse est unearme redoutable aux mains despurificateurs de tout acabit. L’aspi-ration à la liberté, à l’égalité et à ladémocratie qui s’exprime actuelle-ment dans lemonde arabe contre-dit la thèse du choc des cultures deSamuel Huntington qui sous-en-tendait que certaines parties del’humanité n’étaient pas aussi di-gnes pour ces valeurs que ne l’étaitl’humanité dite occidentalo-chré-tienne.Propos recueillis par Laurent Nicolet

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36 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Qui saurarépondre?

Le 10 mai, Migros et le WWF lancentQuizmania, une nouvelle version du célèbreTrivial Pursuit. Un divertissement amusant

pour petits et grands.

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connaît-on le blé tendre? Retrou-vez la réponse à cette question età 1198 autres en jouant à Quizma-nia, une nouvelle version du célè-bre Trivial Pursuit conçue parMigros et le WWF.

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leur petite voisine, ont pu testerle jeu en avant-première et ontpassé un moment aussi instructifqu’amusant.

«Quel oiseau vole les objetsscintillants?» demande Aileen.«La pie», répond Lukas tout dego. En récompense de sa bonneréponse, il a le droit de placer unun petit triangle de couleur dansson camembert.

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Page 37: Migros Magazin 19 2011 f GE

ACTUALITÉMIGROS | 37

Avec le jeu Quizmania,Claudia Meindl, sesdeux fils, Niklas etLukas, ainsi que leurvoisine, Aileen, se sontinstruits en s’amusant.

Pour chaque jeu vendu, un francsera reversé par Migros au fondsclimatique du WWF.

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Merci de tout cœur!Dans le cadre de l’annéeeuropéenne du bénévolat,l’initiative «Merci de toutcœur!» lancée par lePour-cent culturel Migrossouhaite mettre en valeurcelles et ceux qui aidentautrui sans pour autant fairepartie d’une institution.Vous souhaitez remercierquelqu’un qui fait le bienautour de lui?Appelez le 0848 08 09 08(tarif local) ou rendez-voussimplement sur le siteinternetwww.mercidetoutcoeur.ch

Unterraind’ententeLe jardinage,ça rapproche.A Lignières (NE),Marika Quesadaaide Marie-ClaudeBroquet à sarcler etaménager son petitcoin de paradis.

Dans le village de Lignières, ona le sens de l’entraide. «Aulieu d’être bêtement à la mai-

son, je préfère aider les autres. Jetrouve qu’on devrait vivre davanta-ge dans une société de services.»C’est donc dans cet esprit que Ma-rika Quesada, 40 ans, a rencontréMarie-Claude Broquet, 32 ans, àl’occasion d’un café demamans. Ets’est retrouvée, la main verte et lecœur chaud, courbée en deux surles carreaux de sa voisine, qui n’en

ché, au tirage au sort, le prix spécialMerci de tout cœur deMigrosNeu-châtel-Fribourg: une excursion auMonte Generoso, au Tessin, «unerégion qu’elle adore». Pour remer-cier Marie-Claude Broquet del’avoir inscrite à ce concours «à soninsu», elle a décidé de lui offrir unpetit érable pour son jardin: «Ilsera parfait au bord de son étang, illui donnera un côté zen!»

Patricia BrambillaPhoto Xavier Voirol

voyait plus le bout: «Il y avait beau-coup de cailloux dans le potager, etje commençais à avoirmal au dos.»

Depuis, Marika Quesada vientdonner des coups de main pourplanter les pommes de terre, sar-cler, retourner la terre, réaménagerle tour de l’étang ou garder les en-fants. Pas besoin de le lui demanderdeux fois, elle débarque avec sonsarcloir et sa joie de vivre. «J’adorele jardinage, créer des petits coins.Avec Marie-Claude, on se rencon-

tre au-dessus des plates-bandes, ondiscute, et puis, c’est plus sympa dedésherber ensemble!» L’occasionaussi de s’échanger des plantes, dessemences bio ou de se faire décou-vrir de nouvelles variétés, commeles bettes à tondre.

«C’est une personne très géné-reuse et très sensible, je voulais luidiremerci», dit simplementMarie-Claude Broquet. Bingo: MarikaQuesada a non seulement gagné leslouanges de son amie, mais décro-

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Page 40: Migros Magazin 19 2011 f GE

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ACTUALITÉMIGROS | 41Migros Magazine 19, 9 mai 2011

La Suisse devientun paradis du bio

«Les agriculteurs et les agricultrices bio ont rendu notre agriculture plus durable tout endémontrant la relation directe entre écologie et qualité. Ils ont ainsi encouragé d’autres paysansà s’investir à leur tour en faveur de la protection des animaux et de l’environnement.»

Simonetta Sommaruga, conseillère fédérale.

Photos

Keystone

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Nits

ch

En Suisse, 11%des exploitations

misent surl’agriculture bio.

«L’agriculture biologiqueva continuer à gagner enimportance. Pas seule-ment en Suisse, maisaussi dans le mondeentier», estimeHansjörg Walter, prési-dent de l’Union suisse despaysans (lire en page 63).A l’exception du Dane-mark, aucun autre paysd’Europe ne consommeautant de produits bio parhabitant que la Suisse.Environ 11 % des exploita-tions suisses misent surl’agriculture bio.Pourtant, le bio n’a pastoujours été vu d’un trèsbon œil, comme en témoi-gne la famille Otti (lire enpage 42). Aujourd’hui, lebio s’est défait de saréputation de sectarisme.Migros a joué un rôleessentiel dans cetteévolution. «Cela fait déjàquarante ans que lesclients de Migros, lorsd’une votation générale,s’étaient exprimés enfaveur d’une agricultureplus écologique», confir-me Urs Niggli, directeurde l’Institut de recherchede l’agriculture biologique(page 47).

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42 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Les pionniers du bio

«Le bio ne doit pas être unemode, mais bien une forme de respectenvers la nature, et donc envers soi-même.»Dick Marty, conseiller national tessinois et président du Conseil de l’Universitéde Neuchâtel.

Avec leur exploitation bio, Daniel et

Raillés hier,respectés aujourd’huiDepuis trente ans, Ueli Otti mise sur l’agriculture biologique. Autrefoisconsidéré comme un doux rêveur, cet avant-gardiste force désormaisle respect et peut compter sur le soutien de son fils, Daniel.

Le passage à l’agriculture bio aété une des meilleures déci-sions de toutema vie», résume

Ueli Otti. Assis sur son banc devantla ferme familiale d’Oberwil beiBüren (BE), le vieil homme croitdéfinitivement à la philosophie dubio et vit en accord avec ses idées.Il en va de même pour son fils Da-niel, qui gère maintenant la fermedepuis seize ans. Pour lui, le bion’est pas une méthode de cultureparmi d’autres,mais la seule bonnefaçon d’exploiter la terre.

Les Otti ont converti leur ex-ploitation à l’agriculture bio il y aplus de trente ans, à une époqueoù les principes bio étaient ac-cueillis – dans le meilleur descas – par des sourires ironiques.A cette époque, les engrais chimi-ques et les sulfates avaient plusque la cote.

Œuvrer sur le long terme,pour le bien de la terreA l’école, Ueli Otti s’entendaitmême seriner que les substancesauxiliaires et autres produits desynthèse étaient une bénédictionpour l’agriculture. «J’ai voulu na-turellement voir par moi-même sicela correspondait à la réalité et

j’ai demandé à mon père d’y allerfranchement avec les doses d’en-grais. Les récoltes ont augmentéen effet, tandis que la mauvaiseherbe avait pratiquement dispa-ru», se souvient Ueli Otti.

Le conseil de famille trancheen faveur du bioToutefois, le jeune agriculteurqu’il était ne se sentait pourtantpas vraiment à l’aise avec cette fa-çon de faire. Il avait notammentremarqué qu’à la longue les pro-duits chimiques utilisés en abon-dance causaient plus de domma-ges que de bienfaits à la terre.

C’est pourquoi il s’est rapide-ment associé au mouvement biode Hans Müller et de son épouseMaria et est allé suivre leurs coursau centre bio de Möschberg (BE).Avec Rudolf Steiner, les Müllerpassent pour les pionniers dumouvement, les fondateurs del’agriculture biologique.

«Avant de décider de bannirles adjuvants chimiques de mondomaine, j’ai convoqué un conseilde famille.Ma femme etmes qua-tre garçons, dont certains allaientencore à l’école, ont tous voté enfaveur du bio», explique Ueli Otti.

Sans le soutien de sa famille, iln’aurait pas osé franchir le pas.Car après cette décision, sa vied’agriculteur a été tout sauf sim-ple. Les récoltes ont diminué, demême que les ressources financiè-res. «Suite à cette conversion, ledomaine a subi des pertes énor-mes. De plus, à cette époque, l’Etatne soutenait pas du tout l’agricul-ture bio.»

La recherche n’était pas nonplus bien développée. Les Otti ontdû beaucoup tester par eux-mê-mes et payer leur formation deleur propre poche. «Heureuse-ment que nous avons pu comptersur les conseils et le soutien éner-gique de certains amis et pionniersdu bio des environs», relève UeliOtti.

Communistes et rêveursfarfelusAux soucis financiers se sont ajou-tés les railleries des villageois. LesOtti se sont ainsi fait traiter decommunistes, de doux rêveurs,voire pire encore. Une fois, alorsque sa femme était allée au jardinà 10 heures du soir, pour recueillirles limaces en s’éclairantd’une lampe de poche, cer-

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ACTUALITÉMIGROS | 43

Ueli Otti connaissent un vif succès. Leur moulin, vieux de quatre cents ans, moud septante tonnes de farine bio par an.

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ACTUALITÉMIGROS | 45Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Les pionniers du bio

tains ont alors prétendu qu’ellerépandait de l’engrais en cachet-te… Mais la famille ne s’est paslaissé décourager par les commé-rages. L’actuel propriétaire de laferme, Daniel Otti, sourit en seremémorant le passé: «Je n’ai passouffert des moqueries de mes ca-marades d’école. Il est vrai que jesavais me défendre.»

La famille écoule aussi sonpropre fromageAujourd’hui, plus personne neplaisante sur la famille Otti. Unvent de changement, qu’Ueli Ottiattribue avant tout aux grands dis-tributeurs, est passé par là. Et lesconsommateurs de prendre alorsconscience que, non, le bio n’étaitpas qu’une idée saugrenue, seule-

«Bio ou non, c’est finalement une simple question de bon senset de juste vision des choses.»Jimy Hofer, musicien et Road Captain des Broncos MC, Berne.

Tout sur le bio➔ Selon Bio Suisse, 5751 ex-ploitations suisses travaillentaujourd’hui selon lesprincipes bio, ce qui repré-sente 10,9% des fermessuisses. Parmi elles, 5489domaines, soit 95% desexploitations agricoles bio,travaillent selon les directivesdu bourgeon édictées parBio Suisse. Depuis fin 2010,le nombre des fermes bioaugmente à nouveau enSuisse, après avoir régressédurant plusieurs années.➔ 119 000 hectares desterres suisses sont exploi-tées selon les principes dubio, ce qui représente 11%des domaines agricoles. Lemarché du bio a crû de 6,1%en 2010 par rapport à l’annéeprécédente, pour atteindreenviron 1,5 milliard de francs.Chaque Suisse dépenseenviron 200 francs par annéepour des produits bio. Lestrois quarts de ces produits,dont la part de marché sesitue à 5,7%, sont vendus engrande surface.➔ Dans le monde, ce sont37 millions d’hectares desurfaces de terres utiles quisont exploités de manièrebio (état fin 2009). Parrapport à 2008, la surfacedes exploitations bio aaugmenté de deux millionsd’hectares et elle a plus quetriplé depuis 1999.➔ En Europe, la surface desexploitations bio a augmentéd’un million d’hectares en2009. C’est en Espagne, enItalie et en Allemagne que setrouvent les plus grandessurfaces agricoles bio.

teur à Oberwil, de faire traiter no-tre lait séparément par la fromage-rie du village», raconte encoreDaniel Otti.

Or, ce projet aussi a été cou-ronné de succès. Aujourd’hui, lafromagerie du village produit neufsortes de fromages différents pourles Otti, soit quinze tonnes de fro-mage à pâte dure, demi-dure ou etencore de bleu, que les deux frèrescommercialisent en grande partieeux-mêmes.Mais comme le relèveDaniel Otti, cette affaire marchesurtout grâce à leurs nombreuxclients fidèles, qui sont prêts àpayer un peu plus cher pour cesfromages que pour des produitsconventionnels.

Karin IseliPhotos Christian Benedikt

Une fermemultifonctionLa famille Otti exploite sondomaine depuis 1792! Treizevaches laitières paissentdans leurs prés, en plus desvingt porcs et des cinqchevaux. Ces derniersaident aux travaux de laferme et tirent parfois lacalèche lors des mariages.Hormis le maïs, toutessortes de céréales pous-sent dans leurs champs.Les plants de pommes deterre certifiés bio sont unespécialité des Otti. Ils ontd’ailleurs été les premiersen Suisse à se lancer surce marché. Ces plants sontle seul produit que les Ottin’écoulent pas eux-mêmespar le biais de la ventedirecte.

ment partagée par quelques ex-centriques.

Les Otti gèrent aujourd’huiune affaire florissante, avec leurcommerce à la ferme et leur mou-lin vieux de quatre cents ans. Cene sont pasmoins de septante ton-nes de farine qui sont transfor-mées chez eux, pour la vente di-recte ainsi que pour d’autres agri-culteurs, qui leur confient lamou-ture de leurs céréales bio.

La ferme connaît égalementun grand succès avec son fromage.«Nous avons longtemps livré no-tre lait pour la fabrication de pro-duits conventionnels. Mais le prixpayé pour notre lait était trop baspour rentabiliser notre produc-tion. C’est pourquoi j’ai eu l’idée,avecmon frère, également agricul-

Les Otti sont agriculteurs depuis 1792. L’avenir semble assuré.

Page 46: Migros Magazin 19 2011 f GE
Page 47: Migros Magazin 19 2011 f GE

ACTUALITÉMIGROS | 47Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Recherche bio

«En faisantmes achats, lorsque je pense aux pesticides et aux semences génétiquementmodifiées,jeme dirige spontanément vers les rayons bio pour y choisir mes produits frais.»Kerstin Cook, Miss Suisse.

Les recherches d’Urs Niggli rendent les cultures bio plus performantes.

«Il y a peu, une agriculture sanschimie était impensable»Pour Urs Niggli, directeur de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL),l’essor du bio passe par des modes de production naturels encore plus efficaces.

La Confédération soutient etencourage activement l’agri-culture biologique depuis unevingtaine d’années seulement.Ce mode de culture est-ilvraiment si récent?Non, il existe une mouvanceécologique depuis le début dusiècle passé déjà. Ce courant a étéle précurseur de l’agriculturebiologique. Le mouvement bio lancépar le couple suisse Hans et MariaMüller a par ailleurs joué un rôledéterminant dans l’introduction del’agriculture biologique, telle qu’ellese pratique encore aujourd’hui. Ilsont proposé des formations dès lesannées 1950 sur la culturebiologique-organique. Ces coursont influencé tout le courant bioeuropéen.

Depuis quand ce mode deculture touche-t-il des cerclesmoins confidentiels?Dès la fin des années 1970 denombreux jeunes gens se sontdemandé s’il existait une alternativeà l’agriculture conventionnelle, dontl’impact est si important surl’environnement. Mais ils ont étéconsidérés comme des douxrêveurs et n’ont pas été pris ausérieux. En fait, personne nepensait qu’une agriculture sansproduits chimiques était possible.

Depuis quand monsieur etmadame Tout-le-monde s’inté-

effectué par le distributeur auprèsde sa clientèle, celle-ci s’était déjàexprimée clairement en faveurd’une agriculture ménageantl’environnement. Il en était résulté leprogramme M-Sano, lancé en colla-boration avec l’Institut de recher-che de l’agriculture biologique. LaConfédération et ses organismesde recherche étaient plutôtsceptiques à l’égard de l’écologie àl’époque.

L’agriculture biologique est laméthode la plus naturelle pourproduire des aliments. Pourquoi1% à peine des agriculteurs de

la planète suivent-ils sesprincipes?L’agriculture bio est très exigeante,et cela a naturellement un prix.Trop peu de consommateurs sontactuellement prêts à supporter cessurcoûts. Les changements sontlents, et la recherche doit nousaider à rendre cette agricultureplus performante et plus accessi-ble. L’Etat doit de son côté recon-naître les efforts des agriculteursbio en faveur de l’environnement.

Propos recueillis par Karin IseliPhotos Christian Benedikt,

Gerry Nitsch

ressent-ils aux produits bio etpour quelle raison?C’est dans les années 1990 quece thème a commencé à retenirl’attention des consommateurs.Le fait que la grande distributioninvestisse dans ce marché a étéun élément moteur, tout comme laprise en considération desquestions environnementales parle grand public.

Quelle a été l’influence deMigros sur le développement del’agriculture bio en Suisse?Elle a joué un rôle important. Il y aquarante ans, lors d’un sondage

Les expertsdu bioProfesseur d’agronomie, UrsNiggli est le directeur de l’Institutde recherche sur l’agriculturebiologique (FiBL) basé à Frick(AG). Fondé en 1973, le FiBLa largement contribué au succèsde l’agriculture biologique, etce, pas seulement en Suissemais dans le monde entier.Le FiBL compte plus de centcollaborateurs. Spécialisé dansla recherche, le FiBL proposeégalement des cours ainsi quedes expertises.www.fibl.ch

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48 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

L’exemple d’une grande exploitation

Grosse productionet haute qualitéStephan Müller possède, à Steinmaur (ZH), une exploitation qui n’arien d’un petit domaine familial. Il n’empêche: grâce à des méthodesqui ménagent l’environnement, ses produits sont également certifiésbio. Du coup, même les Chinois s’y intéressent.

Le maraîcher bio StephanMüller s’empare d’un albumphotos. «L’an dernier, nous

avons reçu la visite de Wu Bang-guo, le président du parlementchinois. Il était particulièrementintéressé par notre production delégumes bio sous serres.» Sur lesimages que le cultivateur exhibeon voit des tireurs d’élite logés surun toit et un hélicoptère qui effec-tue des rondes... On remarque

aussi combien son illustre hôteécoute attentivement les explica-tions du paysan, pour qui cetterencontre est chargée de sens. Ste-phan Müller est ravi d’avoir puprésenter le concept de l’agricul-ture biologique à un homme aussiimportant que Wu Bangguo.

Que ce dernier débarque ausein de l’exploitation de StephanMüller, à Steinmaur (ZH), ne re-lève pas du hasard. Tant il est vrai

que ce que le maraîcher a réalisédurant ces dernières années estimpressionnant, passant d’un do-maine de taillemoyenne à une desplus grandes entreprises maraî-chères de Suisse.

Les légumes de StephanMüllerbénéficient du label bio depuis1997. «La production demon pèrea respecté durant des années lescritères de Migros-Sano, qui se si-tuaient à mi-chemin entre la

culture traditionnelle et le bio.Passer entièrement au mode bione demandait par conséquentqu’un petit effort.»

Pour Stephan Müller, le but atoujours été de produire de ma-nière aussi respectueuse que pos-sible de la nature. Pourtant, il s’estdemandé à deux reprises s’il fallaitfranchir le pas. Il est vrai qu’àl’époque lemarché bio était limitéet que les prix étaient très fluc-

Du fait de l’absence de produits chimiques, la culture d’asperges bio est très exigeante. La production de salades et de légumes

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ACTUALITÉMIGROS | 49| 49

tuants. «Jusqu’à ce jour, je n’ai ja-mais regretté cette décision.»

Les grandes exploitationscontre les importationsTandis que la majorité des maraî-chers combattent sans trop d’ef-forts les mauvaises herbes aumoyen de produits chimiques,StephanMüller s’y oppose – ce quine lui pose pas de problème.«Nous, les paysans bio, nous avons

désormais d’excellentes machinesqui nous facilitent le travail. Je nesuis pas un partisan incondition-nel d’une mécanisation accrue.Cependant, dans notre pays, lamain-d’œuvre coûte si cher qu’iln’est pas possible de faire autre-ment.» Et si, par rapport à d’autresexploitants, le maraîcher investitdavantage de temps dans sa pro-duction de légumes, cela se traduitpar des prix plus élevés.

On associe encore volontiers le bioà des exploitations familiales detype contemplatif – un cliché quine correspond pas du tout à la fa-mille Müller.

«Dans le futur, si la Suissen’entend pas dépendre davantagede l’importation de produits bio,elle doit pouvoir compter sur desexploitations comme la mienne,assure StephanMüller. Les grandsdomaines ne sont pas toutefois pas

synonymes de production inten-sive. La croissance d’une salade estla même, qu’elle soit produite parune petite unité familiale ou unbataillon d’employés.»

Stephan Müller explique sonsuccès par son esprit d’entrepre-neur toujours disposé à se lancerdans de nouvelles réalisations. Il leprouve d’ailleurs avec son dernierprojet: une aspergeraied’une surface de trois hec-

bio sous serres connaît un grand succès. Même le président du parlement chinois s’est intéressé au travail de Stephan Müller.

Page 50: Migros Magazin 19 2011 f GE

Migros Magazine 19, 9 mai 201150 | ACTUALITÉMIGROS

L’exemple d’une grande exploitation

L’exploitation agricolede la famille MüllerL’exploitation de Stephan Müller,à Steinmaur (ZH), s’étend surtrente-cinq hectares. Vingt-quatrepersonnes y plantent, récoltent etapprêtent les produits de la terre.L’assortiment comprend plus detrente sortes de légumes. Lesspécialités de Stephan Müller sontdes variétés que l’on ne rencontrepas tous les jours. Ainsi, uneaubergine ne doit pas nécessaire-ment être violette et ovale. Quantaux courgettes, il n’y a pas que leurcouleur verte qui compte. Sur laprairie bêlent cent cinquantemoutons d’Engadine, une race rare.Plus loin, des poules et des caillesassurent la production d’œufs. Unegrande partie des légumes sontlivrés à Migros Suisse orientale.Les intéressés peuvent aussis’approvisionner à la ferme (ventedirecte).

«L’agriculture bio n’est pas seulement la garantie d’unemeilleure qualité du produitqui est dans notre assiette, c’est aussi un acte de respect envers les animaux et la nature.»Antonio Hodgers, conseiller national genevois.

Stephan Müller (en haut au centre) est un important employeur etformateur: il occupe vingt-quatre employés et apprentis.

tares. «Il s’agit d’une pre-mière à Zurich. Du fait que

nous ne pouvons utiliser de pro-duits chimiques, la productiond’asperges bio est très exigeante.»Celles qui ont été récoltées ceprintemps sont dans le sol depuisdix ans. On espère qu’elles procu-reront un revenu suffisant dès l’an-née prochaine.

L’esprit de pionnier de StephanMüller apparaît aussi dans le choixdu mode de chauffage de ses ser-res. «Elles sont chauffées grâce àune gigantesque installation fonc-tionnant au bois. C’est la plusgrande de Suisse dans le secteurmaraîcher, et son bilan de CO2 estneutre.» Pour obtenir une tempé-rature optimale, le système estpiloté à distance en fonction desprévisions météorologiques de lastation de Kloten.

Le fermier intègrede jeunes invalidesAutre innovation: le programmeconçu pour la formation des jeu-nes. Au sein de l’industrie maraî-chère, la société de StephanMüller, BioLand AgrarprodukteSA, constitue le principal centred’apprentissage.

Les jeunes gens qualifiés nesont pas les seuls qu’il engage.L’été dernier, avec son frère, il aréalisé le projet «habiter, travailleret vivre».

«Notre idée était de proposerà de jeunes invalides aumoins uneformation élémentaire. Nous som-mes convaincus du potentiel de laplupart d’entre eux. Ils sont parfai-tement aptes à obtenir une attes-tation, voire un certificat de capa-cité, professe-t-il. La seule chosedont ils ont besoin, c’est d’un peuplus de temps!» Exactement com-me les légumes bio...

Karin IseliPhotos Christian Benedikt / Keystone

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Page 52: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Page 55: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Page 62: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Page 63: Migros Magazin 19 2011 f GE

Migros Magazine 19, 9 mai 2011 ACTUALITÉMIGROS | 63

Le point avec l’Union suisse des paysans

«Le bio gagne en importance»Les scandales alimentaires ont rendu les produits biologiques attrayants. PourHansjörg Walter, président de l’Union suisse des paysans (USP), ces derniers ontencore un grand potentiel.

Il y a une vingtaine d’annéesencore, l’agriculture bio relevaitdu folklore. Comment expliquez-vous son essor actuel?A la suite de différents scandales àl’étranger, à savoir les alimentscontaminés par la dioxine en Alle-magne, les steaks américains bonmarché issus d’élevages indus-triels, les inimaginables conditionsdes travailleurs nord-africains af-fectés à la récolte des fraises enEspagne, les consommateurs ontété amenés à s’interroger davan-tage sur ce qu’ils mangent, surl’origine et la manière dont lesdenrées alimentaires sont produi-tes. A table, plus personne ne veutprendre de risques. Or, sous l’an-gle du bien-être animal, de l’écolo-gie et de la sécurité alimentaire, lebio bénéficie d’une excellenteimage.

Quelle est aujourd’hui l’impor-tance de la production biologi-que dans l’agriculture suisse?Environ 10% de nos surfaces sontcultivées de manière biologique.Comme les prix des produits biosont plus élevés, leur part devraitêtre encore supérieure. En 2009,les consommateurs ont dépensé1,5 milliard pour les produits bio,qui sont ainsi devenus une com-posante importante de l’offre in-digène.

Comment voyez-vous l’évolutionde l’agriculture biologique?Je pense qu’elle va gagner en im-portance, pas seulement en Suissemais à l’échelle de la planète. Tantque la prospérité et le pouvoird’achat augmenteront, le nombredes consommateurs de produitsbio ira, lui aussi, croissant. Dansles pays émergents par exemple, lepotentiel est tout simplement im-mense.

La voix des paysansLe conseiller national Hansjörg Walter est présidentde l’Union suisse des paysans (USP), qui représenteles intérêts des agriculteurs suisses.Bio Suisse, l’organisme des paysans bio, est membrede l’USP.

Hansjörg Walteren est convaincu:«Le marché dubio va continuerde croître.»

Comme vous l’avez mentionné,les produits bio occupent, auniveau des prix, le segmentsupérieur. Cette situationva-t-elle subsister?Je l’espère, oui. La production bio-logique est exigeante. Les denréesont donc un coût. Quoi qu’il ensoit, elles doivent demeurer dehaute qualité et être considéréesainsi. Hélas, nous constatons que,dans ce domaine aussi, la pressionsur les prix augmente.

Quels sont les problèmesauxquels la production indigènedoit actuellement faire face?Dans maints secteurs du marché,la demande excède l’offre, notam-ment avec les céréales et les pom-mes de terre. Raison pour laquelleBio Suisse, l’organe faîtier des pro-ducteurs suisses de bio, cherche denouveaux partenaires.

Que faudrait-il pour que laproduction nationale puisse

répondre de manière équilibréeà la demande?Des prix corrects! Si les agricul-teurs sont équitablement rétri-bués pour leur surcroît de travail,ils vont livrer les quantités néces-saires. Je suis convaincu que lemarché des produits bio va conti-nuer de croître. Et l’offre s’adap-tera à la demande.

Propos recueillis parKarin Iseli

Photo Siggi Bücher

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64 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Bio rime avec Migros

Renato Isella, responsable du label Bio à Migros, lancera soixante nouveaux produits cette année.

«Le bio fait du bien à la nature etRenato Isella, responsable du label Bio à Migros, s’exprime sur la demande croissante de produits biologiques et sur lesassociés au bio et le soutien que Migros apporte à ce secteur.

Comment marchent les affairesdans le bio pour Migros?Toujours aussi bien! Un exemple:en mars 2011, nos ventes de pro-duits bio ont bondi de 24% parrapport à mars 2010.

Comment expliquez-vous cetteforte hausse?Cela tient aussi bien à la demandequ’à l’offre. Nos clients sont deplus en plus demandeurs et, paral-lèlement, l’offre s’étoffe constam-ment. De plus, nous avons étéparticulièrement dynamiquesdans la promotion du bio.

Quels sont les produits bio lesplus demandés?Le thé bio représente 34%des ven-tes de thé. Par ailleurs, 19% desaliments pour bébé, 17% des noixet des fruits secs et 15% des œufsvendus sont bio, pour ne citer quequelques exemples.

Et les perspectives sont-ellesaussi roses?Oui! Nous pensons que le secteurbio deMigros va croître beaucoupplus vite que l’ensemble du mar-ché bio suisse. Nous prévoyonsque nos ventes dépasseront d’aumoins 10% celles de 2010.

Quels sont les produits pourlesquels Migros a encore unemarge de progression?En général, les produits frais telsle pain, le poisson, les légumes ouencore les herbes aromatiques.Nous voyons aussi un grand poten-tiel dans les textiles en coton bio,de même que dans les terreaux etengrais de jardin.

Les paysans bio en Suisse nesont pas assez nombreux. Y a-t-ilaussi un manque de denrées?Non. En fait, cela dépend des pro-duits. Des légumes, il y en a en

suffisance. Même chose pour lelait en hiver et au printemps.

Est-ce à dire qu’il y a risque depénurie de lait en été?Oui, parce que les vaches sont àl’alpage. Mais on manque aussi deviande et de céréales panifiablessuisses.

Migros pourrait-elle vendre plusde produits bio si les paysans luien livraient davantage?Oui! Surtout, nous pourrions or-ganiser plus de ventes spéciales.Actuellement, par exemple, nousne pouvonsmettre la viande bio enaction.

Vous devez donc importer ce quimanque…Oui! Surtout des céréales, mais

aussi des produits frais, demanièretrès sélective il est vrai. Nous im-portons des spécialités telles quedu jambon de la Forêt-Noire ou duparmesan, qui ne sont produitsqu’à l’étranger. Et bien sûr, nousimportons des produits comme lesbananes et d’autres fruits exoti-ques qui ne se cultivent pas enSuisse.

Mais n’y a-t-il pas incompatibilitéentre importations et bio?Il est justifié d’importer des pro-duits qui n’existent pas du tout oupas enquantité suffisante enSuisse.En effet, quitte à importer desmarchandises, autant que ce soitdes produits écologiques. La culturebio est même bénéfique pour lespays producteurs puisqu’elle pré-serve l’environnement et met envaleur le labeur des paysans.

Les produits bio sont plus chersque les produits classiques. Lesproducteurs suisses profitent-ilsdes prix plus élevés?Oui. La culture bio est payantepour les paysans. Avec leurs reve-nus, ils peuvent non seulementcouvrir leurs coûts, mais encoregagner plus que les agriculteursqui en sont restés aux méthodestraditionnelles.

Beaucoup de matières pre-mières sont à la hausse. Qu’enest-il des produits bio?Le bio ne fait pas exception. Maisce qui pèse le plus dans la balance,c’est le fait que l’offre peine à cou-vrir la demande. Cela favorise leshausses de prix.

Parfois, les légumes et les fruitsbio ne sont pas aussi appétis-sants que les produits tradition-nels. Pourquoi?C’est là un préjugé qui date des dé-buts du bio. Aujourd’hui, cela n’est

Plus de milleproduits BioRenato Isella a étudiél’agronomie à l’EPFZ. Il estresponsable du secteur biode Migros et d’autres labelstels que TerraSuisse, MaxHavelaar et MSC (poisson).C’est en 1995 que Migros acommencé à vendre desproduits labellisés bio. Elleen propose plus de milleactuellement, et unesoixantaine de produitsviendront enrichir cetassortiment cette année.En 2010, Migros a réalisé unchiffre d’affaires de 406,8millions de francs sur lesproduits alimentairesbiologiques. Les textiles encoton bio ont, eux, généréun chiffre d’affaires de18,3 millions de francs.

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ACTUALITÉMIGROS | 65| 65

Renato Isella, responsable du label Bio à Migros, lancera soixante nouveaux produits cette année.

aux consommateurs»Renato Isella, responsable du label Bio à Migros, s’exprime sur la demande croissante de produits biologiques et sur les problèmes d’approvisionnement ainsi que sur les préjugés

plus ainsi. Lesméthodes de produc-tion et le choix des variétés se sontaméliorés. Ainsi, la qualité visuelledes fruits et des légumes n’a quasi-ment rien à envier à celle des pro-duits classiques.

Le bio est-il plus sain?Je dirais ceci: le bio fait du bienaux consommateurs et à l’environ-nement. De plus, les aliments biosontmeilleurs et sont plus authen-tiques.

Le bio continue-t-il à être achetépar un certain groupe de clientsou est-il à la porté de tous?Les deux. D’un côté, les consom-mateurs qui achètent bio sont sur-tout des gens qui ne veulent pasrenoncer à leur plaisir tout enétant en accord avec la nature. Del’autre, nos enquêtes montrentque pratiquement tous les déten-teurs de cartes Cumulus achètentpeu ou prou des articles bio.

Le bio a-t-il le même succèspartout en Suisse ou y a-t-il desdifférences régionales?Les ventes sont un peu plus faiblesen Suisse romande, mais la crois-sance y est plus forte qu’en Suissealémanique. Cela témoigne del’intérêt et du grand potentiel dece marché.

Migros encourage-t-elle le bioautrement que par la vente?Nous soutenons l’Institut de re-cherche de l’agriculture biologique(FiBL)et travaillons avecBioSuisse,l’organisation des paysans bio. Deplus, Migros est le sponsor princi-pal du «Bio Marché», la plusgrande manifestation du genre enSuisse. Elle se déroulera à Zofin-gue du 17 au 19 juin.Propos recueillis par Daniel Sägesser

Photo Christian Benedikt

Page 66: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Migros Magazine 19, 9 mai 2011 ACTUALITÉMIGROS | 67

Bonne conscience compriseDe plus en plus de consommateurs privilégient le coton bio. Ainsi, Migros connaît un grandsuccès avec ses vêtements en fibre biologique dont l’assortiment est constamment élargi.

Tout a commencé en 2001 enAfrique: cette année-là, Mi-gros entreprend de soutenir

un projet pionnier mené au Malipar l’organisation d’aide au déve-loppement Helvetas en vue d’en-courager la culture du coton bio.L’idée n’est alors pas de se canton-ner à un simple soutien financier.Migros et d’autres partenaires onten effet aussi garanti aux cultiva-teurs d’acheter leur récolte. Un anplus tard déjà, Migros proposait àses clients des pyjamas pour fem-me et enfant «Bio Cotton».

«Migros était convaincue qu’ilvalait la peine de soutenir la culturebiologique, non seulement de den-rées agroalimentaires, mais égale-ment d’autres végétaux», expliqueSandro Glanzmann, responsabledu label «Bio Cotton» à la Fédéra-tion des coopératives Migros.Autre facteur décisif: la demandeexistante de clients désireux d’ac-quérir des textiles de haute qualité,à lamode et présentant une valeurajoutée. Cette dernière équivaut àune production respectueuse del’environnement et socialementresponsable tout au long de lachaîne de transformation.

Beaucoup moins de fraispour les cultivateursLa production de coton bio de-mande beaucoup de travail puis-que les agriculteurs, à l’instar de laculture biologique classique dedenrées alimentaires, sont tenusde se passer d’engrais et de pro-duits phytosanitaires de synthèse.

«Bio Cotton»

«Si les agriculteurs arrivent à respecter les critères de l’agriculture biologique,ils ont alors une réelle chance d’approcher l’excellence et de valoriser leur travail.»Christian Constantin, président du FC Sion.

Les paysans cultivant le cotonbio renoncent à l’utilisation depesticides de synthèse.

A Migros, le coton bio provient essentiellement d’Inde.

«Cela pèse lourd dans la balanceparce que l’on traite énormémentle coton dans les plantations tradi-tionnelles», relève Sandro Glanz-mann. L’abandon de la chimie ades retombées favorables, non

seulement sur l’environnement etla santé des planteurs, mais encoresur les revenus de ces derniers.«Comme ils n’ont pas à acheter deces produits chimiques, ils se pré-munissent contre les risques d’en-

dettement», précise le spécialiste.Actuellement, lamatière premièrevient essentiellement d’Inde et deTurquie.

A l’image des aliments Bio, lestissus «Bio Cotton» connaissentun grand succès à Migros: ils re-présentent ainsi 5% de tous lestextiles vendus. «Nous voulonsmultiplier ce chiffre par quatre cesprochaines années», expliqueSandro Glanzmann. Cela quandbienmême le coton bio se fait raresur les marchés internationaux(de même que le coton classique)et que les prix sont en train deprendre l’ascenseur.

Notons toutefois que l’assorti-ment «Bio Cotton» deMigros estactuellement très vaste, puisqu’ilva des vêtements à la literie enpassant par les articles ouatés.

Daniel SägesserPhotos Thomas Eugster / Keystone

«SilCh

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68 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Derrière la maison, les pom-miers se couvrent de fleursblanches, et les veaux, âgés

tout juste de quatre semaines, sedéplacent avec peine sur la prairieverdoyante. Si la ferme bio deGeri et ClaudiaWiesmann semblesi paradisiaque, c’est du fait de ladimension romantique de leur ac-tivité: ici, à Oberneunforn (TG),la vie s’organise selon les saisons.

Une planification précise et untravail acharné n’en restent pasmoins indispensables. «Produirebio signifie renoncer aux substan-ces chimiques. Cela nécessite de laflexibilité et une grande capacitéd’anticipation, car la nature im-pose son rythme, et c’est à nous denous adapter», explique Geri.

On ne transige pas avecla qualitéDans l’exploitation desWiesmann,ce mode de travail fonctionne àmerveille. Soixante vachesmènentune vie équilibrée entre l’étable etles pâturages. Des légumes, des cé-réales et des graminées sont culti-

vés sur 46 hectares, les vaches as-surant la fertilisation.

Migros achète les produits fraisde cette exploitation, qui poussentgrâce au soleil et au soin particu-lier que leur portent la familleWiesmann et ses employés.

Même la nourriture de la va-che Savina et de ses congénèresest produite ici, selon les principesbio. Dans cette ferme, il est horsde question de recourir aux four-rages concentrés pour accroître lerendement laitier. On ne transigepas avec la qualité. Les Wiesmannont d’ailleurs déjà reçu plusieursprix pour la qualité de leur lait.

Il n’est donc pas surprenantd’apprendre que les trois généra-tions de cette famille se nourrissentexclusivement de produits bio. «Ilne s’agit pas seulement d’adopterun comportement responsable vis-à-vis de la nature. Les produits biosont tout simplement meilleurs.Cela ne nous dérange donc pas deles payer un peu plus cher», expli-que Claudia Wiesmann.

Jacqueline Vinzelberg

La natureimpose sonrythmeVivre et travailler en harmonie avec lessaisons est une chose toute naturelle pourles Wiesmann, une famille de paysans bio.

Si les Wiesmann neprennent pas tousles jours leurpetit-déjeuner ainsi,ils ne renoncent parcontre jamais auxproduits bio.

Vive les produits Bio

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ENMAGASIN | 69

Le bio en brefLe bio est une philoso-phie de vie dontprofitent les hommes, lanature et les animaux.Ce modèle repose surune agricultureécologique et durableliée au cycle de lanature: les animauxsont élevés dans desconditions conformesaux besoins de l’espèceet nourris avec desfourrages bio produitssi possible sur l’exploi-tation; le fumier devache sert d’engraisnaturel aux champs etle recours aux fertili-sants chimiques ousynthétiques, auxpesticides, aux OGM etau transport aérien estproscrit. Ne sontestampillés «bio» queles aliments issus d’unprocessus entièrementbiologique et naturel, etce, du champ jusqu’àl’assiette.Ces principes garantis-sent la qualité desproduits. Actuellement,plus de mille articles Biosont disponibles àMigros. Les produitssuisses proviennentd’exploitations agricolescertifiées, respectantles règles strictesimposées par BioSuisse. Les alimentsimportés sont soumis àune ordonnanceeuropéenne, et desorganismes indépen-dants sont chargés degarantir le respect desdirectives.www.migros.ch/bio

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70 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

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Un lait de grande valeurPour l’Institut de recherche del’agriculture biologique (FiBL),«les vaches se nourrissant de l’herbedes pâturages et d’une grandequantité de fourrages grossiers(herbe, foin) fournissent un lait plusriche en acides gras essentiels et enanti-oxydants.»

Entre deux entraînements de lutte,Roger Rychen, qui travaille chez lesWiesmann, aime boire du lait bio.

Vive les produits Bio

eure),e l’he

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herbe

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Pendant la saison chaude, les vachesbio suisses tirent leur nourriture despâturages, ce qui signifie que surl’année, leur alimentation se composepour une large part de fourragesgrossiers. En Suisse, les directivesstrictes du label Bio imposent au moins90% de ce fourrage et n’autorisent que10% maximum de fourrages concen-trés. Le respect de ces normesgarantit une qualité élevée du lait dufait de sa plus forte teneur en acidesgras insaturés oméga 3, en acideslinoléiques conjugués, qui renforcent lesystème immunitaire, et en anti-oxy-dants. Le lait bio suisse vendu à Migrosest produit par des vaches nourriesavec des fourrages grossiers.

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ENMAGASIN | 71

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et se reposer.

| 71

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Page 72: Migros Magazin 19 2011 f GE

72 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

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Pommes de terre Bio, fermes à la cuisson, Suisse,les 100 g, prix du jour

Vive les produits Bio

Pourquoiles produits bio sont-ils

meilleurs?

Les légumes bio poussentplus lentement. Ils emma-gasinent moins d’eau et

davantage de substancesdites sèches. De nombreu-ses études montrent queles fruits et légumes bioaffichent une plus haute

teneur en élémentssecondaires bénéfiqueset, c’est selon, en vita-mine C. Parce qu’ils nesont pas protégés des

ravageurs et des agentspathogènes par des

moyens chimiques, ilsdéveloppent, par exemple,plus d’anti-oxydants. Par

ailleurs, les plantesfertilisées absorbent

davantage d’eau. Du coup,leur teneur en éléments

nutritifs s’en trouve diluée.

Carottes Bio,Fenouil Bio,

Courgettes Bio,Concombres Bio,

Brocolis Bio,le kilo, prix du jour

Quand le travail manuel remplace la chimieProduire du bio est synonyme d’engagement et de travail supplémentaires puisque les produitschimiques sont proscrits. Sur l’exploitation des Wiesmann, lorsque les carottes (qui sont livrées àMigros) sortent de terre, il n’a pas de temps à perdre pour éliminer la mauvaise herbe. Chacunmet la main à la pâte. Pour un hectare, entre cent et deux cents heures de travail sont nécessaires.Le travail est récompensé puisque l’écosystème du sol est préservé. Cette tâche n’est qu’unexemple parmi beaucoup d’autres des efforts fournis par les paysans bio.

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Page 73: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Mettre la farine dans une jatte. Casser4 œufs en séparant les blancs desjaunes. Battre les jaunes avec les4 œufs entiers et le lait. Verser sur lafarine et mélanger en une pâte lisse.Ciseler un tiers du cresson. Monterles blancs d’œufs en neige et lesincorporer à la pâte avec le cressonciselé. Saler et poivrer. Faire chaufferun peu d’huile dans une poêleantiadhésive. Y verser un quart de lapâte. Incliner la poêle pour y répartirla préparation. Faire dorer la crêpedes deux côtés à feu moyen. La plieren deux et réserver au chaud. Fairecuire les crêpes restantes de la mêmefaçon. Avant de servir, parsemer lescrêpes avec le cresson restant.

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Page 74: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Page 75: Migros Magazin 19 2011 f GE

ENMAGASIN | 75Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Un croustillant irrésistiblePréparés à la poêle – ou au four –, les bâtonnets de poisson font le bonheurdes petits comme des grands.

Ah cette panure croustillante!C’est elle qui rend les bâton-nets de poisson tellement

irrésistibles – même si la qualitédu poisson joue bien évidemmentaussi un rôle. Tout le monde saitque celui-ci est bon pour la santé.De nos jours, toutefois, les en-fants sont parfois réticents à en

déguster sous sa forme originale,car même travaillé en filets, ilpeut contenir des arêtes. Parcontre, ils raffolent des sticks depoisson.

C’est dans les années 1950qu’ont été proposés pour la pre-mière fois des bâtonnets de pois-son surgelés. Il s’agissait alors de

filets de hareng. Aujourd’hui, onprivilégie davantage le cabillaudde l’Atlantique ou encore le colind’Alaska, par exemple.

LeMarine StewardshipCouncil(MSC) a été fondé afin que lesconsommateurs puissent savourerencore longtemps ces délicieuxproduits de lamer. Les entreprises

certifiées MSC s’engagent ainsi àpratiquer des méthodes de pêchedurables afin de permettre de pré-server les mers du monde ainsique leurs habitants.

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Fröschli» pour lire ledescriptif). Les gre-nouilles au coca distillent

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ENMAGASIN | 79Migros Magazine 19, 9 mai 2011

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ENMAGASIN | 81Migros Magazine 19, 9 mai 2011

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55

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6

4

Tous à l’eau!Les bambins aiment l’eau et passeraient volontiers toute la journée àbarboter! Surtout lorsqu’ils portent de jolis vêtements de plage proposéspar Migros à l’occasion de la prochaine ouverture des piscines en plein air.Shorts de bain, panties, combinaisons anti-UV, maillots une pièce, tankinisavec slips interchangeables, il y en a pour tous les goûts.1. Short de bain pour garçon, taille 128 - 176, Fr. 19.902. Ensemble de bain pour garçon, IP 50+, taille 68 - 128, Fr. 29.903. Combinaison de bain pour fille, IP 50+, taille 80 - 128, Fr. 29.90

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Page 82: Migros Magazin 19 2011 f GE

82 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Isabelle Caillat: une étoilePrix d’interprétation féminine aux Quartz 2011, star de «T’es pas la seule!» sur la TSR, nommée aude Monte-Carlo, Isabelle Caillat a véritablement éclos cette année. La timide Genevoise s’enhaïtien, qui fait honneur à ses origines maternelles.

Secretsde cuisine

Pour vous, cuisinerc’est...

A la fois quelque chosede casse-pieds, quan

d je le

fais pour moi, et un amusement, lorsque je prépare

un plat pour les autres. Et puis, grâce au «

fait

maison», on contrôle ce que l’on mange.

Combien de fois par semaine cuisinez-vous?

Au minimum dix fois.

Quel est votre plat favori?

Le gâteau au chocolat de ma mère.

Que ne mangeriez-vous pour rien au monde?

Si je mourais de faim, je mangerais tout,

sauf un être humain.

Qu’avez-vous toujours en réserve?

Des fruits.

Avec qui souhaiteriez-vous partager un repas?

Avec ma grand-mère maternelle, Marie, que j’ai peu

connue. Elle reste très présente pour moi et j’ai envie

de penser qu’on se ressemble.

Son quartz, reçu pour son rôledans le film à petit budget Allthat remains, vécu comme

«un encouragement, une récom-pense pour un travail réalisé en-semble», trône sur un meuble deson salon. Entre un bouquet defleurs romantique et des CD derap indépendant américain. Eclec-tisme d’une comédienne qui ca-che, sous une fragilité troublante,une détermination certaine. Isa-belle Caillat, 32 ans, passe sansfaillir d’une pièce d’Ibsen au tour-nage d’une série popu helvétique.Avec toujours le même ravisse-ment. «J’espère toucher à tout entant que comédienne. Au cinéma,au théâtre comme à la télé, il s’agitdu même métier. Le discours in-verseme dérange. J’aimerais jouerdu Shakespeare, tourner avecJean-Pierre Jeunet…»

En cuisine, dans sa robe bleumarine à laKateMiddleton, chaus-sée de ballerines noires – loin desa tenue de vigneronne dans T’espas la seule! – l’actrice se disperse.Inquiète de rater le plat haïtienqu’elle tient de samaman. «Çamefait tellement plaisir de présenterune recette de là-bas. J’éprouve unattachement sentimental pour cepays. De l’ordre de l’imaginaire enfait, car je le connais très peu.»Elle se souvient surtout de l’appar-tement genevois de son enfance,peuplée de tableaux et de musi-ques d’Haïti. «Encoremaintenant,quand j’entends le début de cesrythmes, cela résonne profondé-ment en moi.»

La table de la cuisine,un objet sacréAujourd’hui, c’est au son des Fu-gees qu’elle a décidé de cuisiner. Ensirotant une tisane de fenouil, laGenevoise parle de son faible pour

le bon whisky, de son goût pour lesséries américaines, «Lost, j’adore».Sur son frigo, Marilyn Monroe cô-toie des loutres, une reproductionde L’ultime entretien de Pasolini, unflyer de cours de tango, «j’ai l’ambi-tion d’appeler et dem’ymettre avecmon ami». Entre le four et la tableen bois de la cuisine – objet sacrépuisqu’elle y couche dans un cahierdes bribes de sa vie en apprenantses textes – la comédienne fredon-ne des mélodies avec dou-ceur. Encore un autre de ses «Cuisiner est à la fois quelque chose de casse-pieds quand je le fais

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CUISINE DE SAISON ISABELLE CAILLAT | 83

PELER l’oignon puis le couperen quartiers.

AJOUTER le piment et les brinsde thym.

AJOUTER les haricots et le lard.

VERSER les haricots et le lardsur le riz et mélanger.

est néeFestival international de télévisionréjouit en concoctant un riz

pour moi et un amusement lorsque je prépare un plat pour les autres.»

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84 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

«Çame fait tellement plaisirde présenter un plat de Haïti.J’éprouve un attachementsentimental pour ce pays»

Tout en cuisinant, la comédienne fredonne des mélodies avec douceur.

dadas: le chant. «J’ai com-mencé il y a douze ans.

J’aime le travail de la voix, qui restetrès utile pour la scène. Sortir unalbum? Oui, c’est un fantasme, jel’avoue.» Une artiste à part entièrequi a néanmoins mis du temps àaccepter sa vocation.

New York occupe une placeimportante dans sa vieNée à New York, où elle ne res-tera que quelques mois, d’un pèredans la finance et d’une mère avo-cate, rien ne la prédestinait à lavie de bohème. Et c’est très timi-dement qu’elle s’est lancée sur lesplanches, à 11 ans, «sans ressentirde joie, cela ressemblait plus àune lutte». A l’époque, elle s’ima-gine devenir archéologue, à larecherche d’aventures et des élé-ments du passé. «Finalement unmétier proche de celui d’acteur,qui fouille pour trouver, pour ra-conter des histoires.» Sa matu

classique terminée, la studieuseétudiante entre à l’université, enLettres. Sans conviction: le théâ-tre l’appelle, cet endroit où elle afini par se sentir à sa place, «enharmonie» avec elle-même.Aprèsdeux ans derrière les bancs desauditoires, Isabelle Caillat plaquetout. S’occupe avec des petitsjobs, répétitrice, vendeuse, etmême préposée à la confection desandwichs. «Etant un peu obses-sionnelle, j’étais très lente. Çan’était donc pas une réussite.»

Une parenthèse qui dure un an.Juste ce qu’il faut avant de cro-quer la Grande Pomme avec fer-veur. Elle s’engage au Stella AdlerStudio. «Etre né quelque part de-meure fondamental à mes yeux.Cela me travaillait d’avoir vu lejour à New York et de ne pasconnaître cette ville. J’ai tout desuite eu le sentiment d’y être chezmoi, dans une atmosphère de pul-sations, de vitalité, de liberté,dans quelque chose qui grouille etqui permet d’avoir l’impression

d’anonymat.» Même si elle a ra-mé côté langue, elle estime quecette contrainte lui a été salutaire.«Avec des obstacles concrets, onse libère d’autres démons. Del’angoisse, de la pression que l’onse met.»

Après avoir joué dans troisfilms, «des tournages à l’arrache»,consciente que malgré les oppor-tunités de carrière, «beaucoupd’acteurs restent dans les coulis-ses», Isabelle Caillat retrouve Ge-nève. Et force les portes afin de serecréer un réseau. Un culot effi-cace, et des coups de main qui laconduisent à jouer pour JacobBerger, dans le film 1 journée, puisaux côtés de Laurent Deshusses etMarc Donnet-Monay dans Petitsdéballages entre amis. Au théâtre,elle joue Chimène dans Le Cid,Sybil Vane dans Le portrait de Do-rian Gray, une poupée dans Bulle.Avec un trac récurrent, «quim’aide à me condenser. Mes sen-

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CUISINE DE SAISON ISABELLECAILLAT | 85

De savoureusesrecettes surwww.saison.chPour s’abonner: 0848 87 7777,[email protected](39 fr. seulement pour12 numéros)

Riz haïtien aux légumesUne recette d’Isabelle Caillat

sations sur scène sont unmélangeentre l’euphorie et la violence dese sentir mise à nu.»

Prévenante, la comédiennefait déguster ses haricots, les rou-ges et les noirs n’ont pas le mêmegoût. Le personnage qu’elle a pré-féré interpréter? «Je les ai tousaimés d’amour. Mes proches di-sent que je ressemble à Eve (hé-roïne de «T’es pas la seule!»,n.d.l.r.). Pourtant je ne suis paselle. Le rôle qui m’a le plus mar-quée est peut-être celui d’Ellendans All that remains. Une femmesecrète, forte, autonome. Maiselle pourrait être Bélier et je suisBalance, alors… (rires)»

Virginie JobéPhotos Thierry Parel

Où la voir: le vendredi à 20 h 05 sur TSR1dans la série «T’es pas la seule!»; le20 mai au théâtre Les Salons à Genèvedans «Les physiciens», www.les-salons.ch;du 6 au 10 juin au Festival international detélévision de Monte-Carlo où elledeviendra peut-être Nymphe d’or; cetautomne au cinéma dans «All thatremains» de Pierre-Adrian Irlé et ValentinRotelli, www.allthatremains-movie.com.

1) La veille, faire tremperles haricots dans un grand volumed’eau pendant la nuit.

2) Le jour même, préchaufferle four à 180 °C. Jeter l’eau detrempage et égoutter les haricots.Les faire cuire env. 50 min jusqu’àtendreté dans l’eau nonadditionnée de sel. Egoutteren recueillant l’eau de cuisson.

3) Entre-temps, préparer leslégumes. Couper l’oignon enquartiers et l’ail en rondelles. Pelerles courgettes en laissant quelquesbandes de peau décoratives. Lespartager en deux, puis les tailler

ainsi que les carottes en tronçonsd’env. 4 cm de longueur. Couperle fenouil en deux, puis en mor-ceaux. Réunir les légumes dans unplat à gratin, assaisonner de grossel marin et de grains de poivre.Arroser avec le jus de citron, lebouillon et l’huile d’olive. Couvrirle plat d’une feuille d’aluminium.Cuire les légumes env. 40 min aufour en les gardant croquants.

4) Pour le riz, émincer finementl’oignon. Chauffer l’huile dans unecasserole. Y faire suer l’oignon,ajouter le riz et faire revenirbrièvement le tout. Ajouter 7 dld’eau de cuisson des haricots, le

piment et les brins de thym. Laissermijoter 12-15 min à demi couvert àfeu doux jusqu’à ce que le riz soit aldente. Retirer le thym et le piment.Ajouter les haricots et le lard etmélanger. Saler et poivrer.

5) Faire dorer les pignons dansune poêle sèche. En parsemer leslégumes. Servir le riz avec leslégumes.

SuggestionAccompagner de poulet grillé ou deceviche.Préparation: env. 40 min, sanscompter le trempage pendant lanuit; cuisson: 50 min

INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNESRiz:85 g de haricots secs, p. ex.rouges et noirs mélangés1,25 l d’eau1 gros oignon1 cs d’huile d’olive250 g de riz, p. ex. riz créole1 piment mi-fort2 brins de thym6 tranches de lard à grillersel, poivre3 cs de pignons

Légumes:1 gros oignon1 gousse d’ail500 de courgettes500 g de carottes1 gros fenouilgros sel marin1 cc de grains de poivrele jus d’un citron1 dl de bouillonde légumes3 cs d’huile d’olive

PRÉPARATION

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86 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Rapport annuel 2010 Migros GenèveMessage de l’administration et de la direction.

En 2010, Migros Genève a réa-lisé ses objectifs et, grâce àune optimisation de ses pro-

cessus, fait profiter ses clientsd’une baisse de prix globale de 3%.Malgré l’augmentation de l’évasioncommerciale en France voisine,Migros Genève amaintenu ses vo-lumes de vente et réalisé un chiffred’affaires de 1,1 milliard de francs.Partenaire dynamique de l’écono-mie locale, Migros Genève a dis-tribué une masse salariale de220millions de francs et investiraà nouveau quelque 235millions defrancs dans la région genevoisepour rénover et élargir son réseaude vente.

Si, en 2010, le chiffre d’affairesdeMigros Genève n’a diminué quede 2,9% alors même que ses prixont baissé de 3%, l’accroissementsensible du tourisme d’achatoutre-frontière a eu pour effet quele chiffre d’affaires de MigrosFrance, à périmètre comparable, aaugmenté de 12,8%. Au total, lechiffre d’affaires consolidé a at-teint 1,272 milliard de francs.

Rester prochede ses clientsAfin de maintenir et développerses parts de marché régionales,Migros Genève choisit des straté-gies ciblées. Face à la faiblesse del’euro, et donc à un taux de changedéfavorable au commerce gene-vois, l’entreprise renforce la qua-lité de ses services, fait pressionsur les prix chaque fois que c’estencore possible, intensifie sonécoute et sa communication avecles consommateurs et conserve saproximité avec ses clients.

Pour ce faire, la rénovation etl’agrandissement du réseau devente dans l’esprit du développe-ment durable se poursuivent selonun calendriermaîtrisé, afin que lesGenevois trouvent toujours dansleur magasin de quartier de quoivivre mieux au quotidien. Le su-permarché de Cornavin a fait peauneuve, et l’extension du centre

commercial de Balexert a été fêtéeavec les autorités. Ces prochainsmois, lesmagasins de Lancy-Onex,Vésenaz, Gland, Vernier et Nyonseront surveillés de près par lesarchitectes et les équipes de laconstruction de Migros Genève.

Tout près,tout frais!A l’occasion de l’année de la biodi-versité, le Garden du MParc LaPraille a accueilli 100 000 collabo-ratrices ailées et zélées, et récolté40 kilos demiel! D’autres produitsdélicieux sont venus diversifierl’assortiment labellisé «De la ré-gion»: des pains, des huiles, unetomme et des spécialités charcu-tières genevoises.

Pour améliorer encore leurqualité de vie, tous les habitants dela région sont conviés au Vi-tam’Parc, le centre de loisirs, debien-être et de shopping qui vientde fêter son premier anniversaireet auquel Migros entend donnerun nouveau coup d’accélérateur.

Migros Genève s’engage égale-ment en faveur de la qualité de viede ses collaborateurs. Ses initiati-ves ont été récompensées par laRose Valida, qui salue les investis-sements en faveur de la formationcontinue, et par la certificationFriendly Work Space®, qui recon-naît un environnement profes-sionnel propice au bien-être.

Forte des compétences de sescollaborateurs et de ses fournis-seurs,Migros Genève entend biendévelopper de nouvelles initiativesen faveur des coopérateurs et desconsommateurs qui lui fontconfiance depuis soixante-cinqans! A tous ceux qui l’accompa-gnent avec inventivité dans cettebelle aventure coopérative, l’entre-prise adresse ses plus vifs remer-ciements.

Marian Stepczynski, Président del’administration

Guy Vibourel, Directeur général

Page 87: Migros Magazin 19 2011 f GE

VOTRE RÉGION MIGROS GENÈVE | 87

SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE MIGROS GENÈVE

Chère coopératrice, cher coopérateur,Vous recevrez, au cours des prochains jours, la carte de vote pour la

votation générale Migros 2011Vous êtes invité(e) à vous prononcer sur la question suivante:Approuvez-vous les comptes annuels de l’exercice 2010, donnez-vous décharge à l’administration et acceptez-vous les propositionsrelatives à l’utilisation de l’excédent net de l’exercice?

Les comptes, le rapport de l’organe de révision, les propositions del’administration relatives à l’utilisation du bénéfice reporté ainsi qu’unextrait du rapport d’activité de notre coopérative sont publiés danscette édition.

Les bulletins de vote seront expédiés par la poste, au moins dixjours avant le jour du scrutin, sur la base du registre des coopéra-teurs, aux membres ayant le droit de vote. Toute réclamationconcernant des bulletins de vote non reçus ou inexacts doit êtreadressée au Registre des coopérateurs de Migros Genève, rueAlexandre-Gavard 35, 1227 Carouge, à l’attention du bureauélectoral, au plus tôt six jours ouvrables, au plus tard trois joursouvrables avant le jour du scrutin.

La votation générale a lieu selon les dispositions des statuts et durèglement pour les votations, les élections et les initiatives (règle-ment électoral) de la coopérative. Les coopérateurs peuventconsulter ces documents, sur présentation de leur carte demembre, au siège de la coopérative.

En application de l’article 30 des statuts, l’administration a nomméun bureau électoral chargé de surveiller le déroulement de lavotation générale. Il se compose de:Herbert Bock, présidentBernard Dosso, membreFrancette Giboz, membreMichèle Emch, membreJean Reignier, membre

Veuillez remplir votre bulletin de vote sans tarder. En le déposantdans une des urnes que vous trouverez dans tous nos magasins,vous nous aidez à économiser les frais de port. Vous pouvezégalement le glisser dans la boîte aux lettres la plus proche, sansl’affranchir; le port est payé par Migros.Dernier délai pour le renvoi par la poste de votre bulletin de vote oula remise dans une urne:

samedi 4 juin 2011En prenant part à cette votation générale, vous faites usage devotre droit de participation statutaire et vous rendez égalementhommage aux efforts déployés par nos collaboratrices et collabora-teurs tout au long de l’année. D’avance, nous vous en remercions.

Carouge, le 9 mai 2011.Société coopérative Migros GenèveL’administration

Rapport annuel 2010 Migros Genève

En 2010, les ventesde produits Bio ontaugmenté de 19% àMigros Genève.

A Balexert, l’enseigneMigros Florissimo apris des couleurs.

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Genève donne la prioritéaux produits «De la région».

Page 88: Migros Magazin 19 2011 f GE

88 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Compte de résultat en milliers CHF2010 2009

Produits nets d’exploitationCommerce de détail 1.025.439 1.058.999Commerce de gros 26.024 27.580Restauration/Hôtel 40.550 39.167Formation/Culture 10.175 9.750Prestations de services 17.334 17.712Chiffre d’affaires net 1.119.522 1.153.208Autres produits d'exploitation 1) 30.230 27.774Total Produits d’exploitation 1.149.752 1.180.982

Charges d’exploitationCharges de marchandises & prestations -775.400 -806.321Charges du personnel 2) -218.283 -220.706Locations -28.127 -28.336Entretien des installations -8.382 -7.269Energies et consommables -14.727 -15.511

Publicité -7.362 -7.379

Frais administratifs -6.710 -6.955

Autres charges d'exploitation -18.911 -22.396

Taxes, impôts & redevances -3.340 -3.609Amortissements des immobilisations 3) -30.104 -28.944Total Charges d’exploitation -1.111.346 -1.147.426

Résultat avant intérêts, impôts etamortissements des immobilisa-tions financières

38.406 33.556

Amortissements des immobilisationsfinancières

-23.198 -27.722

EBIT (Résultat avant intérêts etimpôts)

15.208 5.834

+/- Résultat financier 4) -9.033 3.981+/- Résultat extraordinaire 5) 60 60Bénéfice avant impôts 6.235 9.875- Impôts sur le bénéfice 6) 22 -671Bénéfice 6.257 9.204

Remarques relatives au compte de résultat en milliers CHF2010 2009

1) Autres produits d’exploitation 30.230 27.774Propres prestations portées à l'actif 29.183 26.768Autres produits d'exploitation 1.047 1.006

2) Charges du personnel -218.283 -220.706Salaires et traitements -169.787 -173.606Assurances sociales -20.925 -19.611Prévoyance professionnelle -18.936 -19.169Autres charges de personnel -8.635 -8.320

3) Amortissements desimmobilisations d’exploitation -30.104 -28.945Amortissements bâtiments -6.143 -6.229Amortissements installations techni-ques, machines -18.116 -16.678Amortissements autres immobilisationscorporelles -5.806 -5.991Amortissements immobilisationsincorporelles -39 -46

4) Résultat financier -9.033 3.981Produits d'intérêts 7.267 7.178Produits des participations et titres deplacement 4.407 4.330Différences de change -13.000 -273Charges d'intérêts et frais bancaires -7.393 -6.581Autres résultats financiers -314 -673

5) Résultat extraordinaire 60 60Bénéfices sur ventes d'immobilisations 60 60

6) Impôts sur le bénéfice 22 -671Impôts cantonaux et communaux sur lebénéfice -851 -2.108Impôt fédéral direct -313 -777Différence sur taxation des exercicesantérieurs

1.186 2.213

Le Take-away Migros de Balexert a rouvert ses portes en juillet 2010.

Page 89: Migros Magazin 19 2011 f GE

VOTRE RÉGION MIGROS GENÈVE | 89

Remarques relatives au bilan en milliers CHF

2010 2009

7) Comptes de régularisation - actifs 293 593

Charges payées d'avance 293 593

8) Comptes de régularisation - passifs 10.246 9.499

Produits des Ecoles-clubs 1.973 1.345

Autres 8.273 8.154

9) Provisions à long terme 27.935 28.084

Rentes complémentaires AVS 18.542 17.898

Provision primes de fidélité 3.015 2.876

Provision pour travaux de démolition 2.556 3.419

Provision pour grands travaux d'entretien 1.743 1.959

Autres provisions à long terme 2.079 1.932

Bilan au 31 décembre 2010Actifs en milliers CHF 2010 2009Actifs circulantsDisponibilités 60.579 59.678Créances à court terme- vis-à-vis d'entreprises du groupe 19.685 22.013- découlant de livraisons et prestationsvis-à-vis de tiers 4.073 4.719- autres vis-à-vis de tiers 8.162 8.017Stocks de marchandises 21.973 25.472Comptes de régularisation actifs 7) 293 593Total Actifs circulants 114.765 120.492Actifs immobilisésImmobilisations financièresCréances à long terme- vis-à-vis d'entreprises du groupe 144.961 175.242- vis-à-vis de tiers 1.305 1.252Participations- entreprises du groupe 47.074 47.074- tiers 6.688 6.688Immobilisations corporellesTerrains et constructions 108.418 114.380Installations techniques et machines 70.654 55.959Autres immobilisations corporelles 11.990 11.125Installations en construction 35.368 17.802Immobilisations incorporelles 65 104Total Actifs immobilisés 426.523 429.626Total du Bilan 541.288 550.118

Passifs en milliers CHFFonds étrangers à court terme 2010 2009Dettes financières- vis-à-vis de tiers 12.815 21.749Dettes à court terme- vis-à-vis d'entreprises du groupe 18.787 3.089- découlant de livraisons et de prestationsvis-à-vis de tiers 28.619 29.315- vis-à-vis de tiers 14.565 17.252Comptes du personnel et M-participation 9.045 8.507Passifs transitoires 8) 10.246 9.499Provisions à court terme - 56Total Fonds étrangers à court terme 94.077 89.467Fonds étrangers à long termeDettes financières vis-à-vis de banquestiers

6.530 6.790

Dettes financières- vis-à-vis d'entreprises du groupe 248.144 267.416- vis-à-vis de tiers 9.728 9.755Provisions à long terme 9) 27.935 28.084Total Fonds étrangers à long terme 292.337 312.045Total Fonds étrangers 386.414 401.512Fonds propresCapital social 1.182 1.171Réserves légales 16.700 16.700Autres réserves 129.100 119.100Bénéfice au bilan 7.892 11.635Total Fonds propres 154.874 148.606Total du Bilan 541.288 550.118

Les légumes de la région ont été cueillis à quelques kilomètresdu magasin.

Page 90: Migros Magazin 19 2011 f GE

90 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Participations

Raison sociale et siège But Capital enmilliers CHF

Participa-tion en %

Fédération descoopératives Migros,Zurich

Centrale d'achats etde services

15.000 7,2

Centre Balexert SA,Vernier

Société immobilière etd'exploitation d'im-meubles commerciaux

500 100,0

SAMEF, Carouge Acquisition et gestionde biens immobiliersen France

8.985 100,0

SIMGA SA, Carouge Société immobilière duMarché de Gros del'Alimentation

2.625 40,8

ILEM SA, Carouge Services informatiques 530 17,2

Management de risqueLa coopérative Migros Genève dispose d’un processus de gestion desrisques. L’administration s’assure que l’évaluation des risques esteffectuée dans les délais et de manière adéquate. Elle est régulièrementinformée par la direction sur la situation de risque à laquelle l’entreprisedoit faire face.A l’aide d’une analyse des risques systématique, l’administration et ladirection ont identifié les principaux risques pour la coopérative; parailleurs, elles ont évalué la probabilité de survenue ainsi que les consé-quences financières. Des mesures appropriées adoptées par l’adminis-tration permettent d’éviter, de diminuer, voire de répercuter ces risques.Les risques devant être supportés par la coopérative sont résolumentsurveillés. Lors de son contrôle annuel de la stratégie, l’administrationtient compte de manière adéquate des résultats de l’évaluation desrisques.Lors de sa dernière évaluation des risques en date du 21.04.2010,l’administration a établi que les risques sont en principe bien couvertspar des stratégies, des processus et des systèmes.Il n’existe pas d’autres faits devant être publiés (selon CO 663b).

AnnexeExplicationsLes états financiers sont publiés selon les prescriptions du droit dessociétés anonymes.La présentation des comptes annuels 2010 a été adaptée en conformitéavec les dispositions du Code des Obligations. Cette adaptation n’ad’impact ni sur le résultat ni sur la comparaison avec l’année précédente.

Informations relatives au bilan

en milliers CHF 2010 2009

Valeurs d'assurance incendie

- Mobilières 138.762 145.163

- Immobilières 630.229 667.466

Dissolution de réserves latentes - 1.666

Actifs mis en gage, cessions, actifs sousréserve de propriété

- Valeurs au bilan 59.483 64.836

- Gagés/Revendiqués 16.258 16.523

Répartition du bénéfice en milliers CHF

2010 2009

Proposition de l’administration relative à l’utilisationdu bénéfice disponible

Report de l'exercice précédent 1.635 2.431

Bénéfice de l'exercice 6.257 9.204

Bénéfice à disposition de la votationgénérale

7.892 11.635

Attribution aux autres réserves - 5.000 - 10.000

Report à nouveau 2.892 1.635

Prestations à buts culturels, sociaux et depolitique économique (conformes à l’art. 5des statuts)

Buts culturels 714 471

Formation continue 3.256 4.047

Buts sociaux 60 81

Loisirs & Sports 707 323

Buts de politique économique 28 18

Quote-part de frais administratifs / provisions 656 649

Total 5.421 5.589

1/2% du chiffre d'affaires déterminant 5.307 5.466

Qu’est-ce qui caractérise les produits bio? Migros Genève vous informe et vous fait goûter.

Page 91: Migros Magazin 19 2011 f GE

VOTRE RÉGION MIGROS GENÈVE | 91

Rapport de l’organe de révision

Migros GenèveChiffre d’affaires du commercede détail et de la gastronomie,toutes taxes comprises:1110 millions de francs (-2,9%par rapport à 2009)Nombre de clients servis en2009: 34,655 millions2 hypermarchés, 22 supermar-chés, 8 marchés, 1 M-Parc,2 Brico-Loisirs, les enseignesspécialisées Do it + Garden,SportXX, M-Electronics,Micasa, M-Print-Shop, Caratbijouterie, 1 arcade Locaski;14 restaurants, 4 Take Away(en-cas à l’emporter), 2 Coffee& Time, 3 restaurants d’entre-prise, 1 Migros Party-Service(banquets et réceptions),1 Migros Lunch-Service(livraison de repas), 6 bureauxde change, 3 Ecoles-clubs,1 Service culturelSurface de vente: 85 992 m2

Ressources humaines:3627 collaborateurs

Migros FranceChiffre d’affaires du commercede détail toutes taxes compri-ses: 110,4 millions d’euros(+12,8% par rapport à 2009)Chiffre d’affaires total de Migrosen France (y compris loisirs):118,6 millions d’euros (+19,7%)Nombre de clients servis en2010: 3,21 millionsRéseau de vente: 2 hypermar-chés (10 700 m2), 1 supermar-ché (1350 m2), 1 station-service,1 centre de loisirs, de bien-êtreet de commerces (pôle aquati-que: 21 000 m2; pôle loisirssportifs: 8000 m2; pôle bien-être: 1100 m2; pôle commercial:10 000 m2)Ressources humaines: 665 col-laborateursMasse salariale: 18,85 millionsd’eurosTaxes et contributions: 2,22 mil-lions d’eurosInvestissements: 8,1 millionsd’euros

Chiffres-clés

à l’ensemble des membres de la Société coopérative Migros Genève pourla votation générale

En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit descomptes annuels ci-joints de la Société coopérative Migros Genève,comprenant le compte de résultat, le bilan et l’annexe pour l’exercice arrêtéau 31 décembre 2010.

Responsabilité de l’administrationLa responsabilité de l’établissement des comptes annuels, conformémentaux dispositions légales et aux statuts, incombe à l’administration. Cetteresponsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’unsystème de contrôle interne relatif à l’établissement et à la présentationdes comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomaliessignificatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre,l’administration est responsable du choix et de l’application de méthodescomptables appropriées ainsi que des estimations comptables adéquates.Responsabilité de l’organe de révisionNotre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer uneopinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit confor-mément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses (NAS). Ces normesrequièrent de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir une assuranceraisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d’anomaliessignificatives.Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillirdes éléments probants concernant les valeurs et les informations fourniesdans les comptes annuels. Le choix des procédures d’audit relève dujugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que lescomptes annuels puissent contenir des anomalies significatives, quecelles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de cesrisques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif àl’établissement des comptes annuels, pour définir les procédures d’auditadaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinionsur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation del’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausibledes estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de laprésentation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons queles éléments probants recueillis constituent une base suffisante etadéquate pour former notre opinion d’audit.Opinion d’auditSelon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au31 décembre 2010 sont conformes à la loi suisse et aux statuts.Report sur d’autres dispositions légalesNous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrémentconformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépen-dance (art. 728 CO) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notreindépendance.Conformément à l’art. 728a al. 1 chiff. 3 CO et à la Norme d’audit suis-se 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif àl’établissement et à la présentation des comptes annuels, défini selon lesprescriptions de l’administration.En outre, nous attestons que la proposition relative à l’emploi du bénéficeau bilan est conforme à la loi suisse et aux statuts et recommandonsd’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.

Carouge/Zurich, le 30 mars 2011.

Mitreva Fiduciaire et Révision SAMme G. Federer Wenger, personne ayant dirigé la révision, expert-réviseur,

et M. W. Pfaffeneder, expert-réviseur

Qu’est-ce qui caractérise les produits bio? Migros Genève vous informe et vous fait goûter.

Page 92: Migros Magazin 19 2011 f GE

92 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

De nouveauxyeux grâceau laserDepuis une vingtaine d’années, la myopie,l’hypermétropie et l’astigmatisme peuvent êtreopérés. Désormais, la presbytie qui touche100% de la population dès 45 ans appartientaux imperfections de la vision accessiblesà un traitement chirurgical.

Myriam Saugy, 34 ans, s’estbâti une belle carrière spor-tive grâce à son VTT. Déva-

lant les montagnes, pédalant à laforce du mollet autour du monde,elle est montée à plusieurs reprisessur la plus haute marche du po-dium, et compte encore poursuivresur sa lancée quelques saisons.MaisMyriam a un souci: sa mauvaisevue. «Je porte des lunettes et deslentilles depuis l’âge de 15 ans. Mamyopie est moyennement élevée(-4,25), mais elle est handicapantepour pratiquer le sport. J’ai mêmeperdu une lentille une fois, lorsd’unecompétition,car il yavaitbeau-coup de vent et il faisait très froid.»

Direction l’hôpitalophtalmique de LausanneL’une de ses amies passe sur lebillard et en ressort sans lunettes etenthousiaste. «Cela m’a titillée etj’ai pris la décision deme faire opé-rer des yeux», raconte la sportive.Le rendez-vous est pris pour le19 octobre 2009. Comme elle, desmilliers de Romands choisissent lelaser comme remède miracle auxdéfauts visuels. Myopie, astigma-tisme, mais aussi hypermétropie etdésormais presbytie, ils sont près demille cinq cents à passer, chaqueannée, par l’hôpital ophtalmiqueJules-GonindeLausanne, unchiffre

en augmentation. «Undéfaut visuelde 0,5 dioptrie diminue la vision deloin sans lunettes de50%etdevienttrès vite handicapant, expliqueFrançoisMajo, ophtalmologue spé-cialisé dans ce type d’intervention.Les gens ont diverses motivations:ne plus devoir composer avec deslunettes oudes lentilles, avoir enviede retrouver un visage entier, éco-nomiser les frais annuels d’entre-tien et dematériel.»

Economiser?Oui, car si l’opéra-tion est relativement chère – entre5000 et 6000 francs –, elle est rapi-dement amortie lorsqu’on la com-pare aux frais annuels d’une pairede lentilles, qui se situent autour de600 francs. «Certains vont à l’étran-ger pour réaliser cette intervention,car elle y est plus économique.Maisle suivi et les normesdiffèrent énor-mément. En cas de problèmes, ilsont ensuite tendance à rechercherla qualité Swiss made», observe lemédecin.

Concrètement, pratiquementtoutes les personnes qui ont un dé-faut de vision peuvent choisir letraitement par laser. La plupart despatients – dont Myriam Saugy –ont unemyopie demoins de 5 diop-tries. Au niveau Suisse, entre 15 et18% de la population est myope etla part d’astigmates dépasse les60%.Quant à la presbytie, elle tou- Myriam Saugy s’adonne désormais à son sport sans lunettes ni lentilles.

Page 93: Migros Magazin 19 2011 f GE

VIE PRATIQUESANTÉ | 93

EN BREF

Prix des lunettesà la baisseDepuis que le remboursementdes lunettes a été supprimé del’assurance de base, lesopticiens ont revu à la baisseleurs prix. Bonne nouvelle? Ouimais non, les organisations dedéfense des consommateursont lancé une pétition pour lerétablissement des 180 francsremboursables tous les ans,pour les enfants (uniquement),dans la LAMaL.

Gare au soleil entoutes saisonsLes beaux jours sont de retour,on ne le répétera jamais assez:prenez soin de vos mirettes,protégez-les du soleil et desreflets de l’eau. Une bonne pairede lunettes à soleil est néces-saire. On reconnaît les marquescertifiées au sigle CE sur lamonture. Les plus petits doiventaussi en porter, ainsi qu’unchapeau qui couvre suffisam-ment la tête.

L’œil, parabolebibliqueŒil pour œil, dent pour dent?Saint Matthieu rapporte laréplique du Christ: «Je vous disde ne pas résister au méchant.Si quelqu’un te frappe sur lajoue droite, présente-lui l’autreaussi.» Plus loin, le même citantle même: «Pourquoi voyez-vousune paille dans l’œil de votrefrère, tandis que vous ne voyezpas une poutre dans le vôtre?»Des paroles toujours d’actualité.

che 100% de la population dès45 ou 50 ans.

Lorsque la personne a opté pourl’intervention, un premier rendez-vous est pris. Un examen appro-fondi permet de mesurer tous lesparamètres et savoir si l’on est opé-rable ou non. Une cornée trop fineou irrégulière est par exemple unecontre-indication à l’opération.

Quelques gouttesanesthésiantesPuis vient le jour J. Myriam Saugys’en souvient comme si c’était hier:«J’avais pris un tranquillisant.Nousétions plusieurs à patienter dans lasalle d’attente, en combinaison sté-rile. Puis est venu mon tour. C’esten étant couchée, avec l’écarteur depaupière quimaintient l’œil ouvert,

que j’ai vraiment commencé à avoirpeur.» Quelques gouttes anesthé-siantes et c’est parti!

Les paramètres du patient sontenregistrés dans l’ordinateur quidirige le laser et permet de tailler lacornée au micromètre près. «Jecraignais de bouger unœil et que lelaser tombe à côté du bon pointd’impact!» En réalité, c’est impos-sible. La machine repère les mou-vements et se bloque lorsque l’axede traitement estmodifié.Durée del’intervention pour les deux yeux:dix à quinze minutes.

Il y a deux sortes d’opérations:la première, au nom imprononça-ble de photokératectomie réfrac-tive, PRK, consiste à tailler la cor-née en surface pour en corriger lesdéfauts. «C’est la plus simple et lamoins onéreuse.Mais elle peut êtredouloureuse et génère une inflam-mation qui doit être traitée par desgouttes durant trois mois. On nepeut opérer qu’un œil à la fois. Larécupération prend plusieurs se-maines», explique François Majo.

La seconde, le LASIK ou Fem-toLASIK, consiste à couper unelamelle de cornée de 100micromè-tres d’épaisseur sur 9 à 10millimè-tres de diamètre, puis à la souleverpour réaliser la découpe la-ser dans l’épaisseur de la cor-

L’intervention dure de dix à quinzeminutes pour les deux yeux.

Le rayon laser taillela cornée au micromètreprès.

Page 94: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Migros Magazine 19, 9 mai 2011 VIE PRATIQUESANTÉ | 95

née. Une fois le traitementappliqué, on referme le ca-

pot, qui fait pansement sur la plaie.«Cette intervention est magique,on coupe dans l’épaisseur de la cor-née sans toucher la surface. On lataille comme on taillerait un dia-mant, et on peut faire les deux yeuxl’un après l’autre. La récupérationvisuelle est très rapide, à peine unbrouillard durant quelques heures,et on peut déjà retravailler quaran-te-huit heures après.»

Les premières nuits, le patientdoit dormir avec des coques pourprotéger les yeux, et doit réguliè-rementmettre des gouttes dans lesyeux durant la journée. Puis, dansl’année qui suit, le médecin effec-tue régulièrement des contrôles etsi nécessaire une retouche.

Le FemtoLASIK est l’optionchoisie par Myriam Saugy. Elle estressortie de l’hôpital sa paire de lu-nettes à la main. Trois semainesplus tard, elle recommençait levélo. «Il ne faut pas prendre cettedécision à la légère, les yeux sonttrès importants. Aujourd’hui, j’ail’impression de voir beaucoupmieux les contrastes et plus en pro-fondeur.» Et déjà, une quinzaine decompétitions l’attendent cette sai-son. Mélanie Haab

Photos Céline Michel / Hôpitalophtalmique Jules-Gonin /

Science Photolibrary / Istockphoto

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Myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie...de quoi parle-t-on?➔ La myopie signifie que l’œilest trop long. Il peine donc à voirloin (tout devient flou à partird’une certaine distance, quidonne la dioptrie). Elle apparaîten général durant l’enfance, etaugmente jusque vers 25-30 ans, car la cornée devientplus dure et la vision se stabilise.L’opération consiste à tailler lacornée pour l’aplatir. C’estl’intervention la plus simple,d’autant plus si la correction estlégère.

➔ L’hypermétropie représentel’inverse: l’œil, trop court, peine àvoir de près. L’opération decorrection est plus délicate quecelle de la myopie, car il s’agit debomber la cornée.

➔ L’astigmatisme est un défautvisuel asymétrique. La cornée,au lieu de ressembler à un ballonde foot, ressemble à un ballon derugby. Sans lunette, la patientverra plus net l’axe 12 h/6 h surl’horloge de la gare et flou l’axe

3 h/9 h par exemple. On corrigel’un des deux axes. Souventaccompagnée de myopie, onpeut opérer les deux en une fois,en finissant par l’astigmatisme.

➔ La presbytie débute vers45 ans. Le cristallin n’est plusassez souple et la vision de prèsdevient toujours plus difficile.Elle est aussi opérable, mais iln’est pas possible avec un laserde redonner une vision de 20 anspermettant de voir de près

Lorsque la myopie est tropimportante, le laser ne suffit paspour corriger la vue. Il faudraitretirer une trop grande épaisseurde cornée avec les risques quecela suppose. Le patient se voitalors proposer la pose d’unelentille souple ou implant en plusdu cristallin.

Si la presbytie est associée àune myopie, voire une cataracte,on propose plutôt au patient unechirurgie du cristallin avec miseen place d’un implant intraocu-laire. Parmi les implants disponi-bles sur le marché, les implantsmultifocaux permettent decorriger la vision de loin et de

près. Par exemple, une myopieaccompagnée de presbytie chezles patients un peu plus âgés.Il est désormais aussi unesolution miracle contre lacataracte. L’opération, qui se faitégalement en ambulatoire, estplus lourde qu’une interventionavec laser.

La lentille souple ou implant dans l’œil comme solution de secours

Page 96: Migros Magazin 19 2011 f GE

96 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Livres, véloet chocolatAmoureuse des lettres et de la petite reine,Sita Pottacheruva propose des visitesguidées à vélo avec comme fil rouge lalittérature. A Genève, sa ville, elle nous aentraînés dans une balade gourmande mêlantharmonieusement bouquins et… chocolat.

Cyclolittérature? Ce néologis-me indispose le correcteurd’orthographedemonordina-

teur. Il intrigue aussi. Sur le siteinternet www.baladesavelo.ch, onapprend qu’il s’agit d’un conceptayant pour but d’allier deuxplaisirs,celui de pédaler avec celui de bou-quiner. «J’avais envie de casser lesclichés, de réconcilier des mondesque l’on juge à tort antagonistes: lesport et la littérature», précise SitaPottacheruva, l’initiatrice de ceprojet. Et ça marche puisque cer-tains participants se remettent auvélo par le biais du livre et d’autresau livre par le biais du vélo.

Infirmière en psychiatrie et let-treuse (elle possède un master enphilosophie), cette trentenaire pro-pose ainsi, une à deux fois parmois,des visites qui musclent cerveauxet cuissots. «Attention, on ne faitpas dans l’effort physique intense,plutôt dans la flânerie.» AGenève,sa ville, ça ne pose aucunproblème.A Lausanne, en revanche, «c’estKafka au rendez-vous» commeelledit. «Il y a toujours unemontée à lafin, alors on y va tranquille.»

Direction: l’atelierde «Genèveroule»Ouf! Aujourd’hui, il est prévu desillonner la cité deCalvin.On com-mence donc par aller emprunterun vélo dans l’atelier de «Genève-roule» (lire encadré) qui est situéjuste derrière la gare de Cornavin.Contre une caution de 20 francs,on ressort avec une monture par-

Rendez-vouscyclo-littéraires➔ Samedi 4 juin:«Peintres genevois»*➔ Samedi 11 juin:«Chocolat et littérature»*➔ Mardi 5 juillet:«Littératures lausannoises 1»**➔ Samedi 6 août:«Littérature italienne»*➔ Vendredi 12 août:«Littératureslausannoises 2»**➔ Samedi 10 septembre:«Sorties littéraires 2011d’Encre Fraîche éditions»*➔ Dimanche 9 octobre:«Scènes de crimesgenevoises»**A Genève. **A Lausanne.Informations et inscriptions:www.baladesavelo.ch.

faitement adaptée, réglée et huilée.Nous voici prêt pour entamer cettebalade à la thématique plutôt allé-chante: «Chocolat et littérature»!

«Dévorer un bon bouquin endégustant du chocolat noir, il n’y arien demieux. Et pour éliminer lescalories, il suffit ensuite de péda-ler.» Après ce préambule déculpa-bilisant, Sita nous lit un savoureuxextrait duTraité des excitantsmoder-nes d’Honoré de Balzac, un pam-phlet sur lesméfaits supposés de lafève de cacao, une mise en bouche

Première étape: la confiserie Paganel à Carouge. «Un grandmonsieur du chocolat, une institution.»

Dans la boutique du chocolatier Favarger, Sita Pottacheruva lit desextraits de «Charlie et la chocolaterie» de Roald Dahl.

Des lectures d’ouvrages parlant de chocolat rythment le rendez-vous cyclo-littéraire.

Page 97: Migros Magazin 19 2011 f GE

PLEIN AIRÀTRAVERSGENÈVE | 97

sous forme d’avertissement enquelque sorte…

Notre guide enfourche sondeux-roues pliable dont elle ne sesépare jamais. «J’ai eu une voituredurant une année.C’était uneTopo-lino décapotable, une folie! Jem’ensuis séparée sans regret. AGenève,ça ne sert à rien d’avoir une auto.»Cheveux au vent, lunettes de soleil,jupe, chaussures à talons, cette ci-tadine pédale sans effort et se fau-file habilement dans la circulation.On la suit prudemment.

Un expresso-chocolatdivinPremière étape: la confiserie deDa-vid Paganel à la rue de Carouge.«Un grand monsieur du chocolat,une institution.» Connu pour sescréations savoureuses commepourses bellesmoustaches. Sita en dres-se le portrait avant de sortir de sabesace magique le roman Chocolatde Joanne Harris, dont a été tiré lefilm éponyme de Lasse Hallströmavec Juliette Binoche et JohnnyDepp. On l’écoute religieusement,tout en sirotant un expresso-choco-lat qu’elle nous a chaudement re-commandé. «Vous verrez, il estmortel!» Affirmatif.

Redémarrage dans le trafic.Heureusement pas encore tropdense à cette heure-ci. Direction laPlaine de Plainpalais. «Mon quar-tier», précise notre accompagna-trice au regard sombre et aux mol-lets aussi noueux que gracieux. Ondoit faire des tours et des détours.«Genève, c’est un chantier perma-nent. Ces travauxm’obligent àmo-difier sans cesse mes itinéraires.»

Elle nous entraîne dans un dé-dale de ruelles et d’avenues. Onzigzague entre les rails du tram,entre les piétons qui divaguent, en-tre les youpies en scooter et lesmo-tards en tongs. Grisant.

Cette cycliste, lectrice et gour-mande invétérée stoppe devant letea-roomdeChristopheBerger, no-tre deuxième escale. Ce petit arti-san d’allure robuste nous avoue enrougissant faire un peu tout lui-même. «Il ne cesse d’explorer denouvelles saveurs», ajoute notreaccompagnatrice qui se laissed’ailleurs tenter par une branche dechocolat avant de donner vie à unpassage d’un livre dePhilippe Labro intitulé Des

Sita Pottacheruva: «J’avais envie de réconcilier des mondes que l’on juge antagonistes:le sport et la littérature.»

Page 98: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Une halte sur le parvisde la synagogueNous quittons à regret les senteurscacaotées de cette pâtisserie-con-fiserie pour une halte plus céré-moniale sur le parvis de la synago-gue Beth-Yaacov, «un lieu qui seprête bien à brosser le tableau dela communauté juive à Genève».Et à évoquer également ce récit deHaïm Gouri – L’affaire chocolat –qui met en scène deux amis, deuxrescapés des camps, deux survi-vants de la Shoah. «Un conte sin-gulier selon Elie Wiesel qui en asigné la postface.»

Dernier arrêt avant le termi-nus: le quai des Bergues où la ma-nufacture Favarger a inaugurérécemment une arcade. L’espacerêvé pour se régaler de quelquespralinés et feuilleter le roman

Charlie et la chocolaterie de RoaldDahl. «L’ambiance ouverte dulieu diffusant les effluves de cho-colat est idéale pour se souvenirde la visite du petit Charly Bucketavec son grand-père Joe dans lafabrique de chocolat de WillyWonka…», commence Sita avecverve.

Le foie chargé et les neuronesen alerte, on est tout content deretrouver nos bécanes et l’air prin-tanier de cette doucematinée. No-tre ange gardien nous escortejusqu’à la gare. On prolongeraitbien encore un petit peu cette pro-menade, ce moment d’échanges,mais au loin des nuages s’amoncel-lent. «Le seul aléas de la «cyclolit-térature», ce sont les caprices delamétéo.» Pas seulement. La pho-tographe vient de dérailler. L’occa-sion de mettre les mains dans lecambouis…

Alain PortnerPhotos Céline Michel

Vélos gratuits«Genèveroule» et «Lausanne Roule» mettent gratuitement à disposition desvélos (on peut en louer aussi) pour une durée maximum de quatre heures.En faisant ainsi la promotion de la petite reine, ces associations d’utilitépubliqueœuvrent pour l’environnement et notre bien-être. Mais passeulement, puisqu’il s’agit également de programmes qui permettent à desrequérants d’asile et à des personnes sans emploi de se former à l’accueil,à la gestion commerciale, à la mécanique et à l’entretien des vélos.Infos: www.geneveroule.ch, www.lausanneroule.ch et www.suisseroule.ch.

La guide devant le tea-room de Christophe Berger, deuxième étape dela promenade.

Page 99: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Page 100: Migros Magazin 19 2011 f GE

100 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

La peur, notremeilleure ennemie

que la partie bénéfique: son lotd’adrénaline et d’excitation vivi-fiante. Alors, que faire? Rien, enfait. Ou plutôt, si: apprendre à res-sentir ce sentiment inconfortable,les mains moites et le frisson dansl’échine. Laisser le flux intense de lapeur monter le long du dos, et mê-me les tremblements. Pourquoi?Pour se rendre compte finalementque l’on s’en sort vivant.Que la sou-ris, l’auditoire ou l’ascenseur nenous ont pas anéantis.

Ni massages ni thérapie, la dé-marche de Nadine Debétaz relèveplutôt d’une approche éducative,qui invite la personne à partir à larencontre de sonpropre corps et deses sensations. Et surtout à enrayertoutes les réactions automatiques,pour faire le tri, une bonne foispour toutes, entre la peur (positive)et les réactions face à la peur (néga-tives). «Oui, l’idée est d’enseigneraux gens comment arrêter les sché-mas mentaux et posturaux qui lesempêchent de bien vivre, d’êtreheureux, d’avoir un corps en bonnesanté ou tout simplement d’être quiils sont vraiment.»

Une émotion négative laisseune trace dans le corpsParce que tout ce qui est psycholo-gique a un retentissement physi-que que l’on peut détecter et mo-difier. Parce qu’une émotion néga-tive finit par laisser sa trace dansle sable du corps, dans la manièrede se tenir et de marcher. C’estprécisément sur cematériau-là, lecorps, que Nadine Debétaz tra-vaille depuis treize ans. Par le tou-cher, elle amène donc les person-nes à prendre conscience de leursmécanismes défensifs: boule auventre, nœud dans les entrailles,respiration qui s’accélère et regardqui se fige. Autant de réactionsspontanées et bien connues, depetites stratégies mises en placepar l’organisme pour neutraliser lesentiment désagréable de la peur.

La praticienne propose touteune série d’exercices de maîtrisemusculaire, commecontracter sonventre et le relâcher, développerl’ouverture de son thorax, respireren conscience. Mais aussi appren-dre à être silencieux dans sa tête, nepas écouter les petites voix, le bruitdu mental, genre «si je lui dis ceque je pense, je vais mourir».

Il y a des peurs qui nous sauventla vie. Et d’autres qui l’empoi-sonnent. Celles qui nous

conseillent de regarder à gaucheet à droite avant de traverser laroute et celles qui, envahissantes,nous empêchent de progresser.Qui freinent les élans, les nouvel-les rencontres, peur excessive dunoir, de l’intimité, ou même dedéranger.

C’est des personnes comme ça, detous âges et de tous milieux, queNadineDebétaz, praticienne diplô-mée et enseignante agréée de laMéthode Grinberg à Lausanne, re-çoit dans son cabinet. Parce qu’ellesont la crainte de ne pas être à lahauteur, de rater un entretiend’em-bauche ou, plus grave, qu’elles trim-balent un traumatisme lié à l’en-fance. Principalement des femmes,

mais depuis quelques années deshommes aussi. «Les peurs sontmoins différenciées depuis l’égalitédes sexes. La peur de ne pas êtreaimé concerne aussi bien les hom-mes que les femmes.»

Mais peut-on vraiment domp-ter ses peurs, souvent irrationnel-les? Pour la spécialiste, il ne s’agitpas de supprimer sa peur, mais des’en faire une alliée pourn’en garder

Crainte, angoisse, terreur.Trop souvent, cessentiments nousempêchent d’avancer.Comment ne plus êtreune victime de sesémotions, mais fairede sa peur une alliée?Nadine Debétaz,praticienne de laMéthode Grinberg,propose unautre regard.

Page 101: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Autant d’outils pour devenirmaîtrede ses réactions et non victime deses réflexes.

Peur du noir, peur de parler enpublic ou peur des petites bêtes, cesera toujours la même stratégie àappliquer, pour contrer les épaulesqui se contractent, lamâchoire quise resserre, les membres qui se fi-gent. «Oui, c’est le même procédépour toutes les peurs. Le corps a des

Est-il normal d’éprouver desémotions négatives? Souci,déception, contrariété ou, pire,désespoir, haine, terreur. C’estavec cette question queStéphanie Hahusseau, médecinpsychiatre, démarre sonouvrage tout public, «Tristesse,peur, colère. Agir sur sesémotions», paru aux Ed. OdileJacob. Et s’empresse d’yrépondre par l’affirmative: oui, ilest normal, humain et mêmesalutaire d’éprouver desémotions, fussent-ellesparfois négatives.Tout d’abord parce que même lesmouches et les escargots de meren éprouvent. Et que sansémotions, nous ne serions tousque des Monsieur Spock de lasérie «Star Treck», impassibles etfroids à la limite de la schizoïdie.Cela dit, pour bien cohabiteravec ses émotions, mieux vautne pas les éviter, ni les contour-ner, encore moins les refouler.Le premier pas vers la sérénitéintérieure est peut-être celui-là:

apprendre à accepter sonressenti et surtout à le nommeravec les mots appropriés aide àpouvoir ensuite l’utiliser et à leréguler. Ainsi une émotionnégative devrait être prisecomme une indication qu’il fautchercher à faire face autrementet non s’obstiner dans larépétition d’un schéma ou d’unepensée automatiques. De mêmequ’affronter, de manière répétéeet progressive, ce qui nous faitpeur est le meilleur moyen devoir ses peurs diminuer.Reste à comprendre l’origine deses émotions, à faire un travailparfois nécessaire de retourdans le passé, parfois jusquedans l’enfance pour comprendrecertaines réactions du présent.Avec de nombreux tableaux,tests, schémas et résumésponctuels, l’ouvrage est autantthéorique que pratique. Etpermet d’établir le profilémotionnel de chacun, voire defaire un joli bout de chemin sur laconnaissance de soi.

Accepter les émotions négatives

Lorsque nous réagissons à la peur,nous essayons de ne pas la sentir enbloquant ou réduisant la respiration.S’entraîner à ouvrir le thorax, enouvrant les bras devant la poitrineou avec les bras derrière la tête,nous apprend à transformer la peur.

Afin de développer le contrôle sur les yeux, la personnedoit augmenter son niveau d’attention en respirant et ensuivant du regard le losange créé par les mains.

Afin de prêter attention à ce que nous faisons physiquement lorsque nous réagissonsà la peur, nous avons besoin d’être silencieux. Exercice de silence couché: mouvementmonotone des bras qui s’ouvrent et se ferment au-dessus du thorax.

mécanismes de défense pour arrê-ter de trembler, très efficaces,maisqui réduisent le niveau de vitalité.»Idem avec les phobies, que ce soitcelles de la foule ou de prendre l’as-censeur. Au fond, même s’ils sontplus intenses, ce sont toujours lesmêmes processus qui s’enclen-chent. L’idée est alors d’y aller pro-gressivement, en s’entraînantd’abord avec d’autres petites peurs

avant d’affronter les plus grandes.Pour la praticienne, il n’est nulle-ment question de supprimer cettesensation,mais d’apprendre à vivreavec. «Le but n’est pas de se décon-necter de la peur. Mais qu’elle nesoit ni un frein relationnel ni unhandicap professionnel. Il faut lalaisser s’exprimer, avoir le couragede la sentir. La peur se transformealors en sensation qui nous rend

vivants, qui peut nous aider. Appre-nons à l’utiliser!»

Patricia BrambillaPhotos Loan Nguyen

«Oser la peur», conférence de NadineDebétaz, le 9 mai à 20 h, rue du Petit-Chêne11, à Lausanne. Même conférence donnéepar Rita Rütsche le 10 mai à 20 h, rue deGenève 98, à Thônex (GE). Infos sur www.methodegrinberg-suisseromande.com etwww.grinbergmethod-swissassociation.ch

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102 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Comment donnerla bosse des maths?Quand addition et soustraction riment avec affliction et queles devoirs de maths tournent au calvaire, il est temps d’agir!Oui, l’esprit logique, ça s’acquiert et ça se développe,dixit Martine Klein, enseignante et éducatrice du raisonnement.

La leçon de maths tourne par-fois à la torture. Rien à faire.Soustraire vingt-cinq de cent

relève, pour certains enfants, dutour de passe-passe. Apprendre leslivrets par cœur vire à l’épreuve deforce.Même si tous les écoliers nesont pas destinés à devenir desEuclide ni à réinventer la théoriede la relativité, peut-on au moinsréconcilier un enfant avec lesmaths et, surtout, comment?

Son défi: faire aimer lesmaths aux plus récalcitrantsMartine Klein, enseignante spé-cialisée à Thierrens (VD), quidonne des cours d’éducation duraisonnement aux 10-16 ans, s’estfait un défi de faire aimer lesmathsaux plus récalcitrants. Elle ac-cueille justement ces enfants quibutent sur lesmultiplications, tré-buchent sur les équations et finis-sent par avoir unemauvaise imaged’eux-mêmes parce que la logiquenumérique leur échappe. «Je suisbête, je suis nul en maths», en-tend-elle souvent. Ce qui la faitaussitôt réagir: «L’intelligence nese mesure pas à la seule compé-tence en mathématiques!

Dans la plupart des cas, ce n’estni de la mauvaise volonté ni de labêtise. Mais la difficulté à com-prendre les maths est souvent dueà un raisonnement inadéquat.»

Incapacité à faire le lien entre laréalité et l’écriture symbolique,mais aussi parfois problèmes plus

triangulaire et rouge, par ex.), lanotion de groupe, de sériation, lanumération de position, le faitd’écrire 100207 pour 127 ou l’im-possibilité d’apprendre les livrets.«Comme l’enfant dyslexique peineà identifier les lettres, l’enfant dys-calculique n’arrive tout simple-ment pas à transcrire les actionsen opérations mathématiques.»

Martine Klein travaille doncavec du concret, du matériel pouraider ces enfants à faire le pas entreréalité et opérations mathémati-ques. Pailles, haricots, allumettes,élastiques, tout est bon pour décor-tiquer et saisir une addition ou unesoustraction. «Je n’explique pas, jefais découvrir.» Martine Kleinlaisse l’enfant expérimenter, touten le questionnant sur sa démar-che au fur et à mesure. Avec debons résultats. «Certains élèves nesont simplement pas prêts à com-prendre. Le déclic arrive parfoisplus tard, pour autant que l’onprenne le temps et le soin de réex-pliquer les bases. Certainsmettentdeux à trois ans pour rattraper leniveau de leur classe, d’autres seréconcilient en cinq séances.»

Aux parents qui songent àajouter des exercices supplémen-taires à leur progéniture, la spécia-liste répond de façon catégorique:«Ce serait contre-productif de lesharceler avec des exercices inces-sants. Les enfants ont aussi besoinde repos intellectuel.» Il ne sertdonc à rien de gaver un enfant de

L’apprentissage des mathématiques

devoirs pendant les vacances.Non, lesmaths ne s’entraînent pascomme un sport, à l’exception deslivrets et du calcul oral. Par contre,toutes les activités qui aident ledéveloppement de l’esprit logiquedevraient être encouragées. Acommencer par les échecs, qui ontla réputation de muscler le cer-veau. Ainsi que tous les jeux édu-catifs, genre Logix, Structuro ouArchitek, y compris le jass et le

«Certainsenfantsne sont toutsimplementpas prêts àcomprendre»

profonds, comme la dyscalculie.Untrouble encoreméconnu et surtoutnon reconnu en Suisse et qui tou-che pourtant environ5%des élèvespar classe. «L’école dispense un en-fant pour soigner sa dyslexie, maispas sa dyscalculie», regrette Mar-tineKlein. Pourtant, pour augmen-

ter les chances de faire évoluer l’en-fant dans son raisonnement, il vau-draitmieuxdéceler tôt les éventuelsproblèmes de dyscalculie.Mais pastoujours facile. D’autant que cer-tains élèves arrivent à compenserpar la force de la mémoire et pas-sent entre les gouttes jusqu’au se-condaire, avant de buter sur la réso-lutiondeproblèmes.Oupeinent enopérations simples, mais s’en sor-tent très bien en géométrie.

Les signaux alarmants? La dif-ficulté à acquérir certaines no-tions, comme l’inclusion (le faitqu’une forme puisse être à la fois

Page 103: Migros Magazin 19 2011 f GE

VIE PRATIQUEGRANDIR | 103

«Les maths restent un langageassez abstrait, certains restentbloqués jusqu’à la fin de leurscolarité.» Sur ce constat,Jean-Claude Bossel, profes-seur depuis vingt ans augymnase Auguste-Piccard àLausanne, a mis au point desbrochures de maths «BAC-CH»pour les ados en rade. Parce queles ouvrages de rattrapagedisponibles sur le marché nes’adressent qu’aux enfants jusqu’à12 ans. Et que les manuelsscolaires ne le satisfaisaient pasvraiment: peu de théorie, pas deprocédure, pas de réponses auxproblèmes exposés et des élèvesqui rament pour inventer lessolutions sans vraiment compren-dre les opérations. «On voit queles jeunes manquent deschémas répétitifs et n’ont pasde bases très solides. Pourtant,un enfant qui veut faire du foot, onlui apprend les gestes fondamen-taux. Pourquoi ça ne fonctionneraitpas avec les branches académi-ques?» s’interroge le mathémati-cien qui aime les métaphoressportives.Cet humaniste s’est donc mis entête de rédiger ses propresouvrages, sur le modèle desmanuels d’apprentissage deslangues: pratiques, concis,

efficaces. En prévision: douzebrochures qui feront le tour desmaths, de l’algèbre à la trigonomé-trie en passant par les probabilitéset l’économie, entre autres. Pourl’heure, quatre brochures ont étépubliées, qui se sont vendues à6000 exemplaires en cinq ans etsont utilisées à bien plaire par lesenseignants romands. «Elless’adressent aux élèves de 15-18 ans, pour les aider à préparer lebac. Mais les deux premiersvolumes peuvent aussi être utilisésen fin de cycle obligatoire.»Sa recette? Des exercices clairsabordant pas à pas les diversesdifficultés techniques. Surchaque page, des exemplescommentés, classés parthèmes. Et, à chaque fois, desséries d’exercices avec le corrigéen vis-à-vis. «En donnant lessolutions, je brise un tabou, c’estquelque chose qui ne se fait pas dutout», convient Jean-ClaudeBossel. Mais il en est convaincu: lecorrigé ne rend pas les adosplus paresseux. Au contraire.Les très bons élèves ne vont pasregarder les réponses et ceux quipeinent s’en servent commedéclencheur, pour comprendre ladémarche.

Infos sur www.bac-ch.ch

Des brochures pour ados en rade

est un véritable calvaire pour certains élèves.

Monopoly! «Ça leur apprend àcompter les points, à faire desdéductions.»

Et le plaisirdans tout ça?Alors, la bosse des maths, ça s’ac-quiert? Bien sûr, onne fera pas dechaque enfant un petit Einstein.Certains ont des aptitudes innées,une capacité d’abstraction spon-tanée que d’autres n’ont pas, de la

mêmemanière que les uns ont lesens du rythme là où les autresont le geste pataud.MaisMartineKlein en est convaincue: il esttout à fait possible de faire décou-vrir le plaisir de réfléchir et résou-dre un problème. «On ne peutpas acquérir la bosse des maths,mais on peut pallier les difficultéset développer unmeilleur raison-nement.» Patricia Brambilla

Photo Getty

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104 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Et dans la vraie vie, elle est comment cette voiture?

matériel de sport. C’est pourquoij’ai grandement apprécié lesystème KeeFree. Il me suffisaitde porter la clé sur moi etd’appuyer sur le bouton situé surla poignée de la portière pourverrouiller (ou déverrouiller) levéhicule. Même procédé pour ledémarrage, une simple pressionsur un bouton placé à droite duvolant et me voilà partie!

Des boutons, il y en a à ne plussavoir qu’en faire dans la Fiesta.Entre les commandes au volant,le clavier de téléphone, lesfonctions audio, les compteursmultiples, l’écran central ouencore le GPS qui alourditl’ensemble, ça fait beaucoupd’endroits à surveiller. L’avantage,c’est qu’on ne perd pas de tempsà naviguer dans des menus à

La sécuritéLe système IPS (Intelligent

Protection System) a été déve-

loppé pour assurer une protection

maximale, du conducteur et des

passagers. Des airbags frontaux,

latéraux, de genoux ou tête-épau-

les, une cage de sécurité stable en

acier extrêmement résistant

figurent parmi les nombreux

équipements de la Fiesta.

L écurité

La caméra de reculUne aide au parcage très précise et utile. Un petit

écran de contrôle avec une vue prise depuis

l’arrière de la voiture apparaît dans le rétroviseur

central lorsqu’on enclenche la marche arrière. Des

repères sont juxtaposés à l’image et permettent

une meilleure évaluation de la distance qui sépare

le véhicule des obstacles.

L é d l

Une voiture de caractèrepeu gourmandeLe système intelligent d’ouverture et de fermeturedes portes facilite la vie des conducteurs de cettevoiture quasiment irréprochable dans sa catégorie.

Par Leïla Rölli,chroniqueuse automobile

Cette semaine, ce sont le pneusd’une petite Ford Fiesta qui ont subimes multiples déplacements.

Comme je change de voiturechaque semaine, je ne peuxmalheureusement pas bénéficierd’un macaron zone bleue et me voiscontrainte de déplacer ma voiturerégulièrement pour éviter lescontraventions. Mes entrées etsorties du véhicule sont doncfréquentes et, pour la plupart,s’accompagnent de paniers àcommissions, sacs de voyage ou

Page 105: Migros Magazin 19 2011 f GE

MA SEMAINE EN FORD FIESTA | 105

rallonge, car tout est apparent, maisj’ai trouvé l’ensemble plutôt surchargé.Pourtant, une information toute bêten’était pas vraiment visible. Cachéederrière une des structures du volant,la jauge à essence a réussi à échap-per à ma vigilance. Obligée de mepencher pour qu’elle me soit accessi-ble, j’ai eu vite fait de l’oublier et futsurprise d’entendre un signal merappeler que j’allais bientôt manquer

de carburant.Heureusement, j’étais à 300 m d’unestation-service et non perdue dans unchemin de campagne à mille lieues detoute civilisation. Mis à part ce détail,la Fiesta est irréprochable pour sacatégorie. Du caractère, une bonnetenue de route, des émissions de CO2

et une consommation minimales, sansoublier confort, modularité etrésistance sur la durée.

Les pharesCe ne sont pas les phareshalogènes ou les divers projecteursqui ont attiré mon attention, maisle souci du détail. Un motiftorsadé est finement gravé surl’extrémité de la coque protectricequi ajoute une touche d’élégance làoù on ne s’y attend pas.

ECOneticChâssis rabaissé,coupe-vent aux rouesarrière et alertelumineuse pour inciterà changer de rapport,des petits plus qui complètent les réglagesspéciaux du moteur pour une conduiteéconomique et écologique: 3,7 l /100 kmen cycle combiné et seulement 98 gde CO2 émis aux 100 km.

lètent les réglagesune conduite

Tableau de bordUn tableau de bord surchargé

auquel on ne peut pas reprocher

d’avoir oublié une commande. Le

GPS n’est pas intégré à la console

mais fixé en dessus, à gauche du

volant. Dommage.

d b d

moyenne

suisse

Emission de CO2 en g/km

16780 10098

200

modèle

testé

180

140

120

160

moyenne

suisse

Fiche techniqueFord FiestaMoteur / transmission:ECOnetic Diesel, Duratorq 1.6 TDI,95 ch, 1560 cm3. Boîte manuelle5 vitesses.Performance: 0-100 km/h = 11.8 s,vitesse de pointe: 175 km/h.Dimensions: Lxlxh = 395,0 cm x172,2 cm x 148,1 cm.Poids à vide: 1119 kgConsommation:Mixte: 3.7 l / 100 km.Emission de CO2: 98 g/km.Catégorie énergétique A.Prix: à partir de Fr. 23 800.-

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MIGROS MagazineConstruirecase postale 1751,8031 ZurichHebdomadaire du capitalà but socialwww.migrosmagazine.ch

Tirage contrôlé:502 316 exemplaires(REMP octobre 2010)Lecteurs: 577 000(REMP, MACH Basic 2011-1)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Projets et événements:Eveline Schmid (responsable),Denise EyholzerRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

Rédacteur en chef:Steve GaspozRédacteur en chef adjoint:Alain Kouo

Département Magazine:Tania Araman, Patricia Brambilla,Laurence Caille, Céline FontannazMélanie Haab, Virginie Jobé,Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Daniel Sidler (responsable),Pierre Wuthrich (coordinateurpour la Suisse romande),Jean-Sébastien Clément,Béatrice Eigenmann, AndreasDürrenberger, Florianne Munier,Christoph Petermann,Daniel Sägesser, Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Can (responsable),Gerda Portner, Heidi Bacchilega,Anna Bürgin, Tina Gut, DoraHorvath, Sonja Leissing, FatimaNezirevic, Nicole Ochsenbein,Anna-Katharina Ris, Claudia SchmidtMise en pages:Daniel Eggspühler (art director),Werner Gämperli (adj.)Layout: Marlyse Flückiger,

Nicole Gut, Bruno Hildbrand,Gabriela Masciadri, Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber,Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable),Christina Rohner(resp. pour la Suisse romande),Susanne OberliCorrection:Paul-André LoyeInternet:Laurence CailleSecrétariat:Stefanie Zweifel (responsable),Imelda Catovic Simone, DorisFischer, Nadja Eppenberger

Département des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Lorenz Bruegger (chef dudépartement, a.i.),Nadia FalceAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Stephan Gartenmann(responsable), Thomas Brügger,Nicole Costa, Yves Golaz, HansReusser, Kurt Schmid

Service Interne: Nicole Thalmann(responsable), Verena De Franco,Christine Kummer, Janine Meyer,Danielle Schneider, JasmineSteinmann

Marketing:Alexander Oeschger (responsable),Maya Bächtold, Alexa Julier

Media Services:Patrick Rohner (responsable),Eliane Rosenast

Editeur:Fédération des coopératives Migros

IMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

IMPRESSUM

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Page 108: Migros Magazin 19 2011 f GE

108 | Migros Magazine 19, 9 mai 2011

Carte d’identitéDavid Favrodphotographe

Nom: David FavrodDate de naissance:le 2 juillet 1982, à Kobéau JaponEtat civil: célibataireParticularité: artiste suisseet japonaisJ’aime: ma familleJe n’aime pas: les oignons.Souhait: pouvoir développerd’autres projets artistiques

LA PHOTOGRAPHIEET MOI

Le Japon deDavid FavrodPhotographe valaisan né à Kobé, le presque trentenairea fait de sa double identité l’objet de son travailartistique. Dans son regard, les Alpes ressemblentfurieusement au Mont Fuji. Rencontre quelques joursaprès le vernissage de sa première expo solo.

Fukushima, il avoue y penser,comme tout lemonde. Ni plusni moins. Pourtant, le Valai-

san aurait de bonnes raisons de sesentir intimement touché par ledrame. Le Japon est sa deuxièmepatrie et dans son travail photogra-phique, il occupe une place capi-tale.

David Favrod, 28 ans, est Nip-pon par sa mère, Suisse par sonpère. Né à Kobé, il arrive avec sesparents en Suisse à l’âge de 6moiset grandit dans le Chablais valai-san, à Vionnaz, où il réside tou-jours. «A 18 ans, j’ai voulu deman-der la double nationalité. On neme l’a pas accordée. Seules lesfemmes, par mariage, peuvent de-venir Japonaises. Pas les hommes.»De ce refus est né son projet artis-tique: la réappropriation du Paysdu Soleil levant par la photogra-phie.

Une série retenuepar le Musée de l’ElyséeEtudiant en Master à l’Ecole can-tonale d’art de Lausanne (Ecal), lephotographe a intitulé son projetGaijin, («étranger» en nippon). Sasérie photographique, un work inprogress, a été retenue en 2010 parle Musée de l’Elysée à Lausannedans le cadre de son expositionconsacrée aux photographes dedemain; elle a aussi valu au Cha-blaisien un prix de design remispar l’Office fédéral de la cultureen novembre dernier. Et depuis

avril, il présente Gaijin à Stras-bourg, en France. Une premièreexpo en solo.

Pas de Japon high tech chez Da-vid Favrod, mais un pays familial,maternel, fantasmé, imaginaireaussi. Son regard s’est nourri desimages d’archives, des récits deses grands-parents, des estampesd’Hokusaï et des livres de Mura-kami. Subtilement, il fait se ren-contrer ses deux patries. «LaSuisse et le Japon ont beaucoup desimilitudes. L’attachement à lamontagne, à la tradition...» Hor-mis les images d’archives, tous lesclichés ont ainsi été pris ici. Noussommes au cœur des Alpes, dansles forêts suisses, mais David Fa-vrod les réinterprète en jouantsur l’esthétique japonisante etconfond le spectateur. Ailleurs,c’est la tradition populaire qu’ildétourne, du samouraï à la geishaen passant par les masques denô.

Le dernier voyage de l’artistedans son pays d’origine remonte à1996. Il envisageait d’y retournercette année. Fukushima lui a faitrenoncer à son projet. «Je vaispeut-être attendre d’avoir terminéGaijin.» Pour confronter «son»Japon à celui d’aujourd’hui.

Céline FontannazPhotos Isabelle Favre

www.davidfavrod.com

«C’est un hasard. A l’Ecal,en année préparatoire, jem’étais inscrit en designindustriel et nous avonsdû faire un peu de photo.J’ai croché et j’ai produitpas mal de clichés. Leresponsable de la sectionphoto m’a fortementencouragé de changerd’orientation.»

Page 109: Migros Magazin 19 2011 f GE

RÉUSSITEDAVID FAVROD | 109

UNE PHOTO«Il s’agit du Catogne, au fond de la vallée du Rhône. Je l’ai retravaillé,rendu plus pointu afin qu’il évoque le Mont Fuji. Toutes mes imagesprocèdent de ce détournement.»

UN AUTEUR«Haruki Murakami. Tout comme Yoko Ogawa,cet écrivain m’inspire et, dans mes images, il ya plusieurs références à ses textes. J’aime chezMurakami le rapport entre fiction et réalité.Soudain il y a un basculement de l’un versl’autre.»

MES IMAGESD’ARCHIVES«J’utilise les images d’archivesde ma famille pour mereprésenter ce que je n’ai pasvécu. Avec le temps, cesimages du Japon sontdevenues mes propressouvenirs. On y voit mesparents, mes grands-parents,mes arrière-grands-pa-rents...»

UN OBJET«C’est un omamori. Unporte-bonheur japonaisque ma copine m’a offertet que je porte dans mapoche. L’omamori contientun message cousu àl’intérieur qui doit me porterchance mais dont je neconnais pas le propos.»

Page 110: Migros Magazin 19 2011 f GE

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Ve. 20.5 – Sa. 21.5 Affoltern am Albis

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