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MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE LYON
REGARDSDÉTAILS
N°63 - SEPTEMBRE 2014 - GRATUIT
Le père éternel en gloire et l’Ascension du Christ (Détail)Pérugin (Pietro Vannucci il Perugino, dit) (vers 1448 -1523), © Lyon MBA - Photo Alain Basset
Démarrez l’année scolaire parun petit tour au musée desBeaux Arts de Lyon. La ficelle
vous conduit des Primitifs auxespagnols du XVIIe. le moisprochain, nous poursuivrons avec la
peinture du XVIIe au XIXe.Après cette visite, pourquoi ne pas s’intéresser auxbrasseries lyonnaises? Lyon était au XIXe siècle, unhaut lieu de la bière. La bière noire de Lyon n’estmalheureusement plus fabriquée aujourd’hui, maiselle a eu de grandes heures.Enfin, n’oubliez pas les Journées européennes duPatrimoine le week-end des 20 et 21 septembre.Certains lieux, difficiles à visiter le reste de l’annéeseront ouverts au public. Vous pourrez notammentdécouvrir l’Usine d’eau de Caluire, le fort Saint-Jeanou la casemate de Montessuy. Pensez à réserver. La ficelle vous offre un agenda spécial.Bonne lecture !
Julie Bordet
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Directrice de la publication Julie Bordet (06 14 03 75 34)
Publicité [email protected]
La Ficelle. 94 bd de la Croix-Rousse69001 Lyon Tél. 04 78 28 16 [email protected]
Impression : IPS (Reyrieux -01)Edité à 15 000 exemplaires
Distribution : Société Goliath, Lyon 1er
La ficelle SARLCapital : 8000 euros. Siège social :94 boulevard de la Croix-Rousse69001 Lyon. Objet social : éditionde publications de presse et desites InternetGérant : A. Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYONISSN 2111-8914
Toute reproduction ou représentationintégrale ou partielle par quelquesprocédés que ce soit, des pages et despublicités publiées dans la présentepublication, faite sans autorisation del'éditeur est illicite et constitue unecontrefaçon.
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Le journal ne vit que par ses annonceurs, en les privilégiant lors de vos achats, vous aiderez La ficelle.
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ÉditoN°63 - Septembre 2014 Sommaire
La ficelle démêleMusée des Beaux-arts deLyon : un petittour au musée
La ficelle s’en mêleXIXe siècle : Lyon,capitale de la bière
Les artistes de La ficelleBlancheBerthellier
Les rendez-vous de La ficelleLes Journées duPatrimoine
Les lieux où trouverLa ficelle
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Cette promenade au musée des Beaux-arts de Lyon, nous conduit à traversquelques belles œuvres du département de peintures. L’ancienne abbaye du XVIIeest devenue un musée de première importance où il fait bon s’aventurer.
Musée des Beaux-arts de Lyon
UN PETIT TOUR AU MUSÉE
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Pour « déguster »lesœuvres choisies, la visiteest proposée en deux
parties. La première allant desprimitifs jusqu’à la peintureespagnole du XVIIe siècle, dela salle 1 à la salle 4, c’est lesujet d’aujourd’hui, et ladeuxième allant de lapeinture française du XVIIe àla 1ère moitié du XIXe, de lasalle 5 à la salle 20 qui sera lesujet de la parutionprochaine. (Moins d’uneheure chacune).Après avoir emprunté laporte monumentale donnantsur la place des Terreaux ettraversé le jardin, après lepassage par les caisses à droite(7€/4€-gratuit jusqu’à 26 ans)l’entrée en matière dudépartement de peinture sefait par la contemplation d’ungrand retable duQuattrocento.
L’Ascension du Christ -Le Pérugin - Italie XVeConçus pour l’église dePérugia en Italie, les deuxpanneaux ci-contre faisaientpartie d’un ensemble de 15pièces qui fut réquisitionnélors des campagnesnapoléoniennes. Jésus quittele monde terrestre pourrejoindre le monde célestevers Dieu, tous deux reliés parla mandorle qui entoure leChrist. La communicationentre le haut et le bass’effectue grâce aux jeux desregards et par les couleurs quise répondent. La Vierge aucentre, traditionnellementreprésentée en bleu et rouge,est entourée de 13personnages dont 12 apôtreschacun possédant sonattribut. Pierre en manteaujaune, a les clefs du Paradis.Jean en tunique bleue, le livrede l’évangile qu’il doit écrire
et Paul porte l’épée de sonsupplice. Nous pouvonsentrer dans le tableau grâceau personnage de droite quiplonge ses yeux dans lesnôtres. Le décor bleuté du lacTrasimène, affectionné duPérugin (et de nous-mêmes),relie les personnages.Remarquer le déhanchementtypique de la peinture de laRenaissance, reprenant celuide la statuaire grecque.
> Monter au 2e étage vers ledépartement de peintures.
Traverser le restaurant, quimalheureusement diffuse desodeurs de cuisine dans unegrande partie du bâtiment,tout en jetant un coup d’œil àdroite sur une grande toile deDufy (XXe), puis longer lalibrairie en levant les yeuxsur le plafond peint parThomas Blanchet.(XVIIe)
Les primitifs-salle 1« Primitifs » en peinture,désigne la période premièreoù elle n’est plus seulementpeinture murale, fresque ouvitrail, mais devient peinturede chevalet. Souventpeintures sur bois, à l’huile,elles représententessentiellement des scènesreligieuses où Dieu esthumanisé dans le mondeterrestre représenté dans sonquotidien. « Dieu est parminous »: il s’agit d’instruire lepeuple des fidèles chrétiens etsusciter la dévotion. L’illusionde la réalité s’exprime dansl’architecture qui va conduireaux études sur la perspectivependant la Renaissance.
Sainte Catherine d’Alexandrie-GuinetL’histoire de la bellecontestatrice refusant
d’épouser l’empereurMaximin pour se consacrer àDieu, se répand après la 1èrecroisade. Le travail du peintreverrier lyonnais estremarquable de précision.Voir le visage du prétendantsous les pieds de la sainte.
Vierge à l’Enfantentourée d’anges -MetsysPetit panneau de bois quisemble être destiné à ladévotion privée. La peinture àl’huile, nouvellement utilisée,permet la superposition defines couches transparentes(Glacis. Procédé mis au pointou inventé par Van Eyck) quiintensifie la blancheur de larobe, symbole de pureté, ainsique l’or des cheveux et l’éclatdu rubis de la couronne.L’ovale du visage incliné, lamain aux doigts fins dénotent
la connaissance de laRenaissance italienne…
Peinture vénitienne -salle 2. De grands changementsculturels se sont opérés enEurope entre le XIVe et débutdu XVIe. Les cités italiennesfont office de plaque tournantedu commerce entre l’Europeet l’Asie (soie, épices). Elless‘enrichissent et rivalisent.Chaque prince veut apparaitreplus puissant que son voisinet dépense des fortunes pouravoir les meilleurs artistes etles plus beaux monuments.Les sujets des commandes à lamode sont souvent issus de lamythologie antique ou desépisodes bibliques, replacésdans un contextecontemporain où lecommanditaire y tientquelquefois place.
Danaé, vers 1570 (Détail. Salle 2)Tintoret (Jacopo Robusti, dit il Tintoretto) (1518 – 1594)© Lyon MBA - Photo Alain Basset
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Le repentir de Saint Pierre (Salle 4)Jusepe de Ribera, XVIIe, huile sur toile musée des Beaux-Arts de Lyon, inv. X 807-b© Lyon MBA - Photo Alain Basset
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Moïse sauvé des eaux – VéronèseLe peintre utilise la scène bibliquecomme prétexte pour jouer avec lescouleurs et le soyeux des tissus de laRenaissance, la préciosité des perles etdes parures, dans un paysage italien Letravail des glacis accentue la luminositédes couleurs complémentaires (rouge-vert, violet-orange). Dans un soucid’équilibre de composition et de lecture,les mouvements des personnages serépondent (la fille du pharaon et lesoldat appuyé sur la lance) et sontamplifiés par les diagonales des arbresqui convergent vers Moïse situé aucentre du tableau.
Bethsabée au bain - ou Suzanneet les vieillards (sujet controversé) –VéronèseDans la composition architecturée, 2plans se répondent en contraste.Verticalité claire de l’architecturelointaine et gros plan des personnagesaux lignes sinueuses installés dans unespace sombre qui permet lechatoiement des tissus et les couleurs
lumineuses. Les gestes et les regards quiunissent les personnages, le détail dupied sur la chaussure, les armoiries sur lajarre nous laissent penser à unereprésentation privée sur le thèmebiblique, à la demande ducommanditaire.
Danaé -TintoretJupiter se transforme en pluie d’or pourséduire la belle Danaé. Le sujet très prisé,permet la représentation de sensuellesnudités. Les lignes en diagonale des corps,accentuées par celles des tentures, elles -mêmes prolongées par le rouge de lajupe de la servante, dominent le tableau.Les couleurs et les contrastes serépondent et circulent : La blancheur ducorps de Danaé éclate au milieu desbrocards sombres, les roses se déclinentdu pourpre à l’indigo et les largestouches rapides des plis contribuent aumouvement. L’oeil pensif du petit chiennous invite à la lecture érotique etvénale de la scène, probablement enrapport avec le commanditaire.
Le XVIIe - Epoque baroque - Salle 3 L’’Eglise de Rome de la Contre-Réformeinsuffle la théâtralité dans les arts. Ils’agit de redonner la Foi aux fidèles, enoffrant l’image du triomphe de lareligion tout en provoquant l’émotion,l’élan mystique et la passion.
César remet Cléopâtre sur letrône d’Egypte - Pierre deCortone - XVIIeCortone est l’un des grandsreprésentants de l’époque baroque enItalie. L’histoire antique est à la mode etle sujet du tableau, quelque peucontroversé, met en scène despersonnages qui ont probablement unrapport avec le commanditaire(Le secrétaire d’état de Louis XIII, pourson château de la Vrillière). Ledéhanchement des personnages, lafinesse des visages, montrent l’attrait dupeintre pour la période de laRenaissance et les marches en formed’estrade, les colonnes et le rideaudonnent une dimension théâtrale au
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tableau. Le bleu domine allant du manteaurutilant de la nouvelle reine jusqu’aux bleuséteints de la personne évincée, en passant parle ciel qui relie et cale le tableau. Petit coup d’œil à droite, sur le grand tableaureprésentant Sophonisme prenant le poison(Matta Pretti), Les couleurs cireuses, le visageverdâtre de l’héroïne, montrent le travail de lamort. Voir l’œil du jeune garçon, entre les deux personnages, qui nous prend à témoin.
Le XVIIe siècleespagnol - salle 4Le repentir de Saint Pierre - Ribera Rongé par le remords d’avoir renié le Christ,Pierre se retrouve seul avec lui-même.L’opposition entre le fond sombre et le visagedans la lumière donne de l’intensité au regardde l’homme qui cherche le pardon. Le cadrageen gros plan concentre notre attention sur sadouleur, et le clair-obscur à la manière duCaravage, permet le réalisme de certains détails(mains de travailleur, rides, les blancs del’ongle et du bout du nez, la larme del’oeil…)*
Saint François – Zurbaran Le grand tableau, très bien accroché dans sonespace vertical, va dans le sens de ladramaturgie, elle-même exacerbée par le clair-obscur et la sobriété de la composition. Lagrande variété des bruns de l’ombre encontraste avec les lumières blafardes quis’accrochent sur les ocres de la bure et le hautdu visage, donnent un aspect spectral aupersonnage d’où se dégage une ferveurmystique proche de l’extase. Ce tableau futoffert au couvent des Colinettes situé sur lespentes de la Croix-Rousse, mais les religieuses,qui le trouvèrent effrayant, s’en séparèrent. *
Fin de la 1ère partie.
*Pour plus de détails: -« La peinture espagnole au muséedes Beaux-arts de Lyon » –Ph Merlo-Morat
- Lien avec le Musée des BA : www.mba-lyon.fr
Saint François (Salle 4)Francisco de Zurbaran
(1598 – 1664), © Lyon MBA - Photo Alain Basset
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La ficelle s’en mêle
Il fut un temps où Lyon était la capitale de la bière, en France. Et ce, en partiegrâce à un Allemand installé à Cuire.
XIXe siècleLYON, CAPITALE DE LA BIÈRE
Christophe Bechtel est né en Prusse en1724, d’un père brasseur. Vers 1750,fatigué de la situation économique
désastreuse de l’Allemagne, il décide de quit-ter son pays et de rejoindre la France pourfaire fortune. Il s’installe à Cuire, face à l’IleBarbe (quai de Cuire, aujourd’hui quai Clé-menceau). Il met à profit l’héritage pater-nel et fabrique de la bière.Il acquiert rapidement un local dans le quar-tier de Saint-Paul, rue Augros, où il crée une« bierstube », une taverne de débit. La bièreest fabriquée à Cuire et vendue à Saint-Paul(anciennement 6 rue de la Peyrollerie). « Labrasserie est importante avec deux sallesayant chacune une dizaine de tables et unbillard. Dans la première salle, les tables sonttapissées de soie et les tabourets sont en bois.Dans la deuxième, les tables sont en mar-bre. Tout autour, boiseries et tapisseries or-nent les murs. C’est une taverne luxueusepour l’époque ».*Comme il se l’était promis en quittant l’Al-lemagne, Christophe Bechtel fait fortune.En 1780, il demande à son neveu, Jean-Georges Schrimpf, de le rejoindre pour l’ai-der à la fabrication et à la brasserie. Quelquesannées plus tard, il convie deux autres de sesneveux à venir en France : Jean et ChristopheDoerr. Ils les installent 77 Port Neuville, dansun local qu’il vient d’acheter avec des cavesdirectement creusées dans la roche qui per-mettent à la bière de rester au frais.En 1794, en pleine Terreur, ChristopheBechtel est arrêté. Un jaloux, envieux de saréussite, le dénonce. On ignore le motif exactde son arrestation. De sa prison, il écrit :« Christophe Bechtel, brasseur de bière, ruePeyrollerie n°6, âgé de 70 ans, Allemandd’origine mais Français de cœur, applaudis-sant malgré l’affliction qu’on vient de luicauser, aux sages mesures que prennent lesreprésentants du peuple, pour la sureté gé-nérale et l’activité que l’on porte à la réformedes abus, expose à votre équité qu’il a beauscruter sa conscience, il n’y trouve aucunecause de son arrestation qu’on fit hier de sapersonne ». Sans aucune forme de procès,Bechtel est condamné à mort et guillotinémoins d’une semaine après son arrestation.Mais le brasseur allemand avait déjà eu le
temps de marquer Lyon pour plus d’un siè-cle. Il est à l’origine d’une longue lignée debrasseurs lyonnais. Son neveu Jean-Georges Schrimpf s’installeà la brasserie du Port-Neuville avec ses cou-sins, deux ans après l’éxécution de leur on-cle (les bâtiments appartenant à ChristopheBechtel ont d’abord été saisis avant d’êtrerendus à la famille deux ans plus tard). Il fait
venir son frère Jean-Pierre, qui s’associeraplus tard avec George Konrad Koch àCuire dans la première brasserie de Bech-tel. Cette brasserie deviendra ensuite Ar-net&Musculus en 1813, Bélédin à partir de1878, Bélédin et Radisson à partir de 1894,Radisson à partir de 1908. La brasserie estrachetée par la brasserie Georges en 1928et ferme en 1930. Soit presque 180 ans après
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l’arrivée de Bechtel à Cuire.Les frères Doerr, quant à eux,exploitèrent la brasserie dePort Neuville jusqu’à leurfaillite en 1810. La femme deJean, Marie Salomé Koch,devenue veuve en 1811, re-prendra la brasserie de sonpère, dans le quartier desTerreaux.Nombre d’Allemands ontfui leur pays dans le courantdu XVIIIe siècle. Le choix deLyon tient peut-être à la qua-lité de son eau et à son abon-dance. Pour les brasseurs, ils’agit d’un élément évidem-ment essentiel. « La réputa-tion des brasseries lyonnaisesamenaient de nombreuxbrasseurs à venir s’instruirechez nous. En fait, jusquevers 1840, Lyon précédamême Strasbourg dans cedomaine et s’imposa à lapointe de l’industrialisationde la brasserie. »*
Lyon tenait sa notoriété grâceà la bière Porter, ou « BièreNoire de Lyon ». D’abordbrune, puis noire à partir dudébut du XIXe. « Les bièresbrassées à Lyon étaient desbières dites « fortes » de fer-mentation haute. Elles étaientmoelleuses et sucrées, maltéeset très houblonnées. Les bras-seurs lyonnais suivaient lamême technique qu’à Parisou Lille mais ne respectaientguère les dosages admis... Enfait, la bière de Lyon était fa-briquée avec plus de tout :plus de malt, un malt ambréà l’odeur de pain bis sortantdu four, qui nécessitait unbrassage énergique au four-quet. Plus de houblons, ce quiamena de nombreux négo-ciants à venir s’installer à
Lyon. Le houblon lyonnaisviendra d’alsace et de Bour-gogne, mais aussi d’Alle-magne et de Bohême. Enoutre, lors de la fermentation,on se servait de plus de le-vures qu’ailleurs. La bière or-dinaire ou bière de débit su-bissait une fermentation de 4à 5 semaines (contre 5 à 6ours dans le nord de laFrance). La garde en ton-neau se prolongeait ensuite 4à 5 mois. »*
Tout le long du XIXe siècle aété marqué à Lyon par les pe-tites brasseries puis par lesgrandes salles de débit, (plu-tôt vers la fin du siècle) : lasalle Gayet, cours d’Herbou-ville, Brasserie Dupuis, bou-levard de la Croix-Rousse(voir La ficelle n°62), la bras-serie du Parc, le Palais deglace (construit au départpour accueillir un musée, lelieu était à la fois l’ancien mu-sée Guimet et le futur muséeGuimet), brasserie Thomas-sin, brasserie Georges, etc.Mais à la fin du XIXe siècle,à l’ère de l’industrialisation,la bière blonde a remplacé lanoire. La bière n’est pluslyonnaise, mais allemande...La Première guerre mon-diale signa l’arrêt de mort debeaucoup de ces grandessalles. La plupart sont deve-nues des hôpitaux militairesdurant le conflit et nombred’entre elles n’ont pas rouvertleurs portes après la guerre.
* Brasseurs lyonnais, Lyon Cer-voise Club
Les brasseurs lyonnais suivaientla même technique qu’à Parisou Lille mais ne respectaientguère les dosages admis...
Lyon d’Autrefois
Pour les besoins de notre rubrique “Lyon autrefois”, La ficelle recherche tout document photographique relatif à La Croix-Rousse : objets, photographies, affiches… Merci de nous contacter : [email protected]
“Demandez le programme !”> Opéra Grand théâtre 1926
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AgendaS E P T EM B R E 2 0 1 4
Chapelle des ChartreuxInstitution des Chartreux58 rue Pierre Dupont69001 Lyon• XIXe siècleChapelle de l’Institution desChartreux à Lyon, construite entre1860 et 1864, classée Monumenthistorique.- Samedi de 10h à 12h et de 14h à16h, visite de la Chapelle.
Lutherie Cédric BonLutherie Cédric Bon5 rue du Jardin des Plantes69001 Lyon• Les Musidanses : à l’occasion desJournées du patrimoine, venezdécouvrir la richesse des acteursmusique et danse du 1erarrondissement, qui lui valent lesurnom de Quartier des arts.Samedi de 10h à 12h30 et de 15h à18h, découverte de l’atelier delutherie de guitares (fabrication surmesure et restaurations)
Amphithéâtredes Trois-Gaulesdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Animation, Visite libre, ExpositionAmphithéatre des Trois GaulesRue Lucien Sportisse69001 Lyon• AntiquitéVestiges de l’amphithéâtre, classésMonuments historiques, construitaux Ier et IIe siècle après JC à lagloire de Rome et d’Auguste- Samedi et dimanche de 14h à 18h,atelier Belles plantes et drôlesd’oiseaux, animation archéologiqueen collaboration avec l’associationBonne Pioche. A partir de 7 ans.- Samedi de 10h à 18 h et dimanchede 11h à 18h, visite libre des vestigesarchéologiques, exposition depanneaux Le sanctuaire fédéral etl’amphithéâtre des Trois Gaules,rencontre avec les archéologues de laVille.
Eglise Notre-DameSaint-Vincentdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Visite guidée, Visite libreEglise Notre-Dame Saint-Vincent59 quai Saint Vincent69001 Lyon• XVIIIe siècleAncien couvent des Augustins.Importante exposition de vêtementsliturgiques anciens.- Samedi de 10h à 18h et dimanchede 12h à 18h, visite libre de l’église.- Dimanche de 15h à 16h et de 16hà 17h, visite guidée L’apport desreligieux Augustins au renouveauarchitectural et culturel de la fin duXVIIIe siècle.- Dimanche à 17h, visite guidée del’orgue.
Eglise Réformée desTerreauxdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Concert, Visite guidée, Visite libreEglise réformée des Terreaux10 rue Lanterne69001 Lyon• XIXe siècleÉglise de style néo-gothiqueconstruite en 1856 accueillant unorgue Joseph Merklin de 1891installé en tribune.- Samedi de 10h à 18h et dimanchede 12h à 17h, visite libre.- Samedi et dimanche de 14h à 15het de 16h à 17h, visite guidée.- Dimanche à 17h30, récital d’orgueavec retransmission du concert surgrand écran.
Église Saint-Brunoles Chartreuxdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Visite guidée, Visite libre, ProjectionEglise Saint Bruno des Chartreux52 rue Pierre Dupont69001 Lyon• XVIe et XVIIIe siècleSeule église baroque de Lyonconstruite pour les moineschartreux, pourvue d’un baldaquinet d’un autel remarquables. Elle estclassée Monument historique.- Samedi de 10h à 18h et dimanchede 14h à 19h, visite libre de l’église etdu petit cloître.- Samedi à 10h, 14h, 16h etdimanche à 14h et à 16h, visitecommentée de l’église, de la sallecapitulaire, des cloîtres de l’anciennechartreuse de Lyon.- Samedi à 11h30 et de 14h30 à 18het dimanche de 14h30 à 19h,projection d’un montage audio-visuel La chartreuse du Lys Saint-Esprit et l’église Saint-Bruno. Durée :30 minutes.
Fort Saint-Jeanle dimanche 21 septembre 2014Visite libre, ConcertFort Saint-Jean - Ecole Nationale duTrésor Public21 montée de la Butte69001 Lyon• XVIe-XIXe siècleBastion, puis place militaire, le fortSaint-Jean abrite aujourd’hui l’Écolenationale des finances publiques.- Dimanche de 13h30 à 18h, visitelibre du Fort.- Dimanche à 14h30, 15h45 et16h30, spectacle Musiques fantômesdes Artist Diploma du CNSMD deLyon, avec Louise Salmona,violoniste.- Dimanche à 14h30, 15h45, et16h30, spectacle Match des ArtistDiploma du CNSMD de Lyoncomposé de matchs d’improvisationmusicale.
Hôtel de Ville de Lyondu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Visite libre, ConcertHôtel de Ville de LyonPlace de la Comédie69001 LyonTél. : 04 72 10 30 30• XVIIe siècleAchevé en 1672, il est alors perçucomme une réplique du Louvre. Ilest classé Monument historique dès1886.- Samedi de 14h à 16h30, concert del’Ensemble de Flutes à Bec de Lyon,par les élèves de Madame MadeleineMirocourt.- Samedi et dimanche de 10h à 18h,visite libre de l’Hôtel de Ville deLyon et de la salle du ConseilMunicipal.
Musée des Beaux Artsde Lyondu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Horaire : de 10h à 18hVisite libreMusée des Beaux-Arts de Lyon20 place des Terreaux69001 Lyon• XVIIe siècleAncien couvent bénédictin,transformé depuis 1803 en muséecomposé de 70 salles.Samedi et dimanche de 10h à 18h,visite libre avec remise d’unedocumentation pour découvrir lescollections et les parcoursthématiques Chefs-d’oeuvre &nature/végétal.
Église Saint-Denisdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Horaire : samedi de 10h à 12h, de14h30 à 16h30 et dimanche de 14h30à 17h30. Visite libreEglise Saint Denis
4 rue Hénon 69004 Lyon• XVIIe sièclePremière église de la Croix Rousseet paroisse des Canuts inscriteMonument historique.Samedi de 10h à 12h, de 14h30 à16h30 et dimanche de 14h30 à17h30, visite de l’église avecdocumentation remise à l’entrée.
Mairie du 4edu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Horaire : samedi de 9h à 12h et de13h à 18h et dimanche de 9h à 18hExposition, Visite libreMairie du 4ème arrondissement133 boulevard de la Croix-Rousse69004 Lyon• XIXe siècleConstruite après la démolition desremparts et la création duboulevard de la Croix-Rousse en1867, la mairie compte sur sa façadedeux plaques évoquant la révoltedes canuts de 1831 à 1834. Al’intérieur, un métier à tissermécanique Jacquard est exposé.- Samedi de 9h à 12h et de 13h à18h et dimanche de 9h à 18h, visitelibre de l’exposition photos de DavidStrickler, une rétrospective dufestival Gypsy en hommage auxartistes et bénévoles croix-roussiens.
Maison des Canutsdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Horaire : samedi de 10h à 18h30 etdimanche de 14 à 18hVisite libreMaison des canuts10 rue d’Ivry 69004 Lyon• XIXe siècleLa grande aventure de la soierielyonnaise avec un atelier dans lequelfonctionnent encore les dernièresmachines à tisser Jacquard.Samedi de 10h à 18h30 et dimanche
de 14 à 18h, dixième anniversaire dela nouvelle Maison des Canuts.Programme spécial à découvrir.
Cimetière de Cuirele samedi 20 septembre 2014Visite guidéeCimetièreMontée de la Rochette69300 Caluire-et-Cuire• Niché au creux de la combe de laRochette, entouré de verdure, lecimetière présente des tombesremarquables du XIXe siècle, en ferforgé ou avec une symboliquetypique. Des personnalités célèbresde Caluire y sont enterrées.Samedi à 14h, visite guidée à ladécouverte de la symbolique desdécorations funéraires du XIXesiècle et de l’histoire de ce cimetièreinsolite.
Jardins de la Rivettele samedi 20 septembre 2014Visite libreJardins de La Rivette46 quai Clémenceau69300 Caluire-et-CuireTél. : 04 78 27 00 49• XVIIIe siècleMaison de plaisance construiteentre 1738 et 1740vraisemblablement par Soufflot.Samedi de 14h à 18h30, visite libre.
Le Bois de la Caillele samedi 20 septembre 2014Visite guidéeBois de la CailleAngle des rues du Bois de la Caille etdu Capitaine Ferber69300 Caluire-et-Cuire• Ancien parc d’une propriétébourgeoise des bords de Saône à labiodiversité remarquable.Samedi de 16h15 à 17h15, visiteguidée A la découverte du Bois de laCaille, par un professionnel desespaces verts. Découverte de lafaune, de la flore et du patrimoinede ce bois exceptionnel.
Rives de Saônele samedi 20 septembre 2014Balade / excursion, Visite guidée• Rives de SaôneSamedi à 15h15, circuit Les rives deSaône commenté par un spécialistedes jardins pour découvrir la faune,la flore, les paysages et les œuvresd’art urbain. Départ place de laRochette.
Sentier de Cuirele samedi 20 septembre 2014Visite guidée, Balade / excursionPlace de la Rochette69300 Caluire-et-CuireSamedi à 14h45, circuit commentédans le plus ancien quartier deCaluire et Cuire, du château deCuire au bois de la Rochette.
La casemate de Montessuydu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Visite guidéeChampignonnière de Caluire3 rue Paul Painlevé69300 Caluire-et-Cuire• XIX sièclePartie de la ceinture défensive deLyon, la casemate reliait les forts deCaluire et de Montessuy.Désaffectée, elle servit d’abriantiaérien pendant la secondeguerre mondiale puis dechampignonnière dans les années60.- Samedi et dimanche de 10h à 12het de 14h à 19h, visite guidée de lacasemate et découverte insolite d’unpatrimoine bâti souterrain. • Réservation obligatoireInscription obligatoire : www.ocra-lyon.org
Usine des Eauxdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Visite guidéeUsine des eaux. 2 avenue dePoumeyrol. 69300 Caluire-et-Cuire• XIXe siècleCe site industriel alimentait en eaula ville de Lyon depuis 1856.L’impressionnante pompe deCornouailles est classée Monumenthistorique.Samedi de 12h à 18h et dimanche de10h à 18h, visite des galeries etbassins filtrants, véritable cathédralesouterraine. Départ toutes les 20minutes.
Musée de plein air PeterDownsbroughle dimanche 21 septembre 2014Visite guidée, Balade / excursionPasserelle de la Paix, côté Caluire44 quai Charles de Gaulle69300 Caluire-et-Cuire• L’œuvre de l’artiste contemporainPeter Downsbrough se déploie surles places et les façades de cequartier-rue adossé à la balme etbordé par le Rhône.Dimanche à 16h30, circuit guidé dumusée à ciel ouvert. Durée : environ1h.
Le quartierdes Maraîchersdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Atelier / jeuxAngle Chemin Petit et Chemin dePied Chardon69300 Caluire-et-Cuire• Les hameaux du quartier duVernay étaient à l’origine reliés pardes chemins où vivaient des famillesde maraîchers. Anciennes fermesaux murs en pisé ou en galets etvenelles.- Samedi et dimanche à 15h, atelierA la découverte des matériaux utilisésautrefois dans le quartier desmaraîchers pour reconnaître etcomprendre le rôle des matériauxdans la construction.Réservation obligatoireInscription obligatoire :j.granjon[at]ville-caluire.fr 04 78 98 80 66
Les jardins ouvriersdu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Visite guidéeJardins ouvriersRue Abbé Lemire69300 Caluire-et-Cuire• XXe siècle22 jardins ouvriers rassemblés surune surface de 6000m² dans un sitemagnifique offrant une vueimprenable sur les Alpes etl’agglomération.Samedi et dimanche de 10h à 12h etde 14h à 16h, visite guidée desjardins et découverte des techniquesemployées respectueuses del’environnement.
Domaine de l’Oratoiredu samedi 20 au dimanche 21septembre 2014Concert, Visite guidéeDomaine de l’Oratoire2 rue de l’Oratoire69300 Caluire-et-Cuire• L’ancien collège de jésuites (1620),également pensionnat de jeunesfilles, abrite actuellement l’Institutde formation des maîtres del’enseignement catholique. Lesterrasses offrent un formidablepanorama sur Lyon, la chaîne desAlpes et les Monts du Lyonnais.- Samedi et dimanche de 14h à 17h,visite guidée des terrasses et du parc.- Samedi et dimanche de 17h à 18h,visite guidée et intermèdes musicauxà la chapelle de l’Oratoire.
La Ficelle Septembre 2014 / Page 15
Spécial journées du Patrimoine
Les Artistes de la Ficelle
BLANCHE BERTHELIERVit et travaille à la Croix-Roussehttp://blancheberthelier.blogspot.comfacebook : Blanche Berthelier - dessins
Prochaine expoDu 30 septembre au 1er novembreVernissage le 3 octobre dès 18hGalerie Jean-Louis Mandon, 3 rue Vaubecour Lyon 2ème
Crayon pierre noire et fusain sur papier, 65x85cm
