40, rue de Sézanne - 51200 EPERNAY - Tél. : 03 26 54 81 90Fermé le samedi midi, le dimanche et le lundi

fête la Saint-Valentin, le Samedi 11 février le soir

et le Mardi 14 février midi et soir.

Horaires tardifs Semaine : 23h30

Weekend : 1h du matin

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JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°160du 10 au 16 février 2012

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Dossier : jeux d'argent et de hasard (P.12 et 13)

La Jeune chambre économique d'Epernayprimée (P.6)

Une piste d'athlétismecommunautaire à Aÿ (P.6)

Martine Aubry soutient FrançoisHollande à Reims (P.7)

La jeunesse sparnaciennese bouge (P.4)

Le cas Podalydès

Le comédien Denis Podalydès sera sur les planches duSalmanazar mardi pour la pièce Le Cas Jekyll, inspiré du roman de Robert-Louis Stevenson. P.16

L’hebdo du vendredi édité par la SARL B2M EditionsJournal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com

Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com - Newsletter : newslet-ter@lhebdoduvendredi.com

Directeur de la publication : Frédéric Becquet (freder-ic.becquet@lhebdoduvendredi.com)

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims(julien.debant@lhebdoduvendredi.com) - Tony Verbicaro, chef d’édition

Châlons/Epernay (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com)- Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com)

Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) - Commerciale : Claudie Faye (claudie.faye@lhebdoduvendredi.com)Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com)

Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amienswww.lhebdoduvendredi.com

N°160 du 10 au 16 févr ier 2012

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Coup d'œil sur le monde

�CivilisésMercredi en fin de journée, la préfecture de laMarne a invité les journalistes à une conférence depresse, le lendemain matin, jeudi, sur « les fluxmigratoires dans le département de la Marne ».Fortement intéressé par la thématique, j'ai acceptél'invitation. Comme tous, ou presque, les médias dusecteur.Nous avons assisté à une explication détaillée etpédagogique du fonctionnement administratif desactivités de l'Etat et alentours sur l'immigration, soustoutes ses formes. Là-dessus, ça allait, je connaissaisun peu. J'ai surtout retenu - déformation de journa-liste - les chiffres. En 2011, dans la Marne, 2 039titres de séjour ont été délivrés à des étrangers. Pour67 reconduites à la frontière, dont 39 via l'aide auretour volontaire.Un confrère a demandé pourquoi cette conférencede presse aujourd'hui. Sous-entendu c'est parce quenous parlons beaucoup de la famille G, kosovare, etde son enfant hémiplégique, ou encore de DembaCamara (lire portrait en fin de journal) en cemoment et que nous « tapons » un peu sur l'au-torité ici représentée ? Allez, personne ne s'en estcaché, c'était lié. Nous avons donc échangé, àbâtons rompus, de manière civilisée.Dans ces affaires, la préfecture ne fait qu'appliquerla loi. C'est son rôle. Et je crois bien volontiers qu'ellele fait avec professionnalisme et humanité. Le rôledes associations est de venir en aide aux personnesen difficulté. Et le rôle de la presse, c'est sans doutede parler de tout ça. Pour le fond, le choix desociété, ça se passe entre électeurs et candidats.

Tony Verbicaro

�Allo docteurTF1 ferait-elle de l'excès de zèle dans lagestion de ses relations avec les téléspec-tateurs ? Depuis quelques jours, unecurieuse lettre circule en effet sur la toile,dans laquelle la direction de la commu-nication Service Accueil de la premièrechaine donne une réponse très insolite àun téléspectateur. Ce dernier avait man-ifesté son désir d'être inspecté par le DrGregory House, héros de l'une des sériesphares de la chaine. Le courrier auraitpu rester sans retour mais TF1 sembleavoir le souci de ses téléspectateurspuisqu'elle a adressé cette réponse à l'in-dividu : « La série 'Dr House' est une fic-tion dont le personnage principal estincarné par un comédien. Il ne consultepas », précise le Service Accueil desTéléspectateurs, avant d'inviter l'auteurde la lettre à « se référer directement àson médecin personnel ».

�Concours de circons-tancesUne enseignante de sciences-physiquesdans un lycée de Mâcon a adressé uneplainte plus qu'atypique à l'Élysée, visantdirectement le chef de l'État. Celle-cidemande réparation à Nicolas Sarkozypour lui avoir fait rater un concours de la

fonction publique. Convoquée pourpasser l'agrégation à Dijon, la pro-fesseure est tombée en plein déplace-ment présidentiel dans la ville bour-guignonne. Bloquée par le cortège, c'estavec 26 minutes de retard qu'elle arrivafinalement au centre d'examen, pours'en voir finalement refuser l'entrée. « J'aiété éliminée d'un concours de laRépublique par son garant lui-même,sans même avoir le plaisir de concourir »,a-t-elle écrit dans sa missive au chef del'État. Il est vrai que l'argument est impa-rable quand on sait que la signature duprésident vient parapher toutes les nom-inations des fonctionnaires de catégorieA, notamment les professeurs agrégés.

�Une jumelle sur le tardMona Lisa n'est plus seule. Souventcopiée, parodiée, imitée, détournée, laJoconde de Leonard de Vinci a jusque làtoujours su conserver son unicité. Mais lemusée du Prado, en Espagne, vient delancer un pavé dans la mare enannonçant la découverte d'une autreJoconde, tout aussi authentique. Unedécouverte qui fait évidemment grandbruit puisque la seconde peinture auraitété peinte au sein même de l'atelier deDe Vinci, à la même époque. Longtempsprise pour une énième copie, l'autre toile

a retrouvé son authenticité au momentde sa restauration. La datation a pu sefaire lors du nettoyage de la couchesombre de l'arrière-plan, de mêmequ'avec le passage au laser des dessinssous-jacents à la couche picturale. D'unbien meilleur état que celle du Louvre,cette Joconde bis aurait été peinte parAndrea Salai ou Francesco Melzi, lesdeux favoris du maître Léonard.

�Du temps devant soiQue les superstitieux et les angoissés serassurent, la fin du monde n'est pluspour cette année ! Si beaucoup prédi-sent en effet une extinction de la racehumaine pour le 21 décembre 2012, lecélèbre épigraphiste américain DavidStuart, spécialiste des systèmes denumérotation des Mayas, vient d'affirmerque la fameuse date ne serait en réalitéque la fin du premier cycle d'années dela civilisation disparue. Par le biais desavants calculs mathématiques, lechercheur et son équipe ont recalculé lavraie date de fin du monde prévue parles Mayas, et celle-ci n'est pas pourdemain ! Selon eux, nous aurions encore72 milliards de milliards de milliardsd'années devant nous. Alors bien sûr onsait que le temps passe vite, mais là toutde même...

ÉDITO

�2012, et toujours « interdit »Depuis le 29 septembre 2011, Tony Verbicaro, notrejournaliste en charge de l'actualité du Stade de Reims,est indésirable sur les lieux privés du Stade de Reims, cequi inclut les points presse (sic) organisés par le club lesveilles de match, comme nous l'a indiqué le président duclub, Jean-Pierre Caillot. Il nous a aussi fait compren-dre qu'un autre rédacteur de l'Hebdo du Vendredi étaitle bienvenu. Nous rappelons à nouveau simplement quejusqu'à présent, c'est la rédaction qui choisit quel journa-liste couvre une actualité, y compris celle d'un club defootball, et pas l'inverse. Cette "interdiction" ne nous per-met donc pas de couvrir au mieux l'actualité du club etd'ainsi satisfaire pleinement nos lecteurs.

Frédéric Becquet, directeur de la publication

Qualité de l’air

Vendredi 10 février

Samedi 11 février

Dimanche 5 février

8MédiocreL’indice varie de

1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

La météo

C'est la placeoccupée parnotre collègue del'Hebdo du ven-dredi, PhilippeDudel, et son

coéquipier Hervé Migeo, àbord de leur Golf GTI de1979, dans le classementfinal du Rallye Monte-CarloHistorique. Huitième l'anpassé, le duo rémois échouecette année à quatre petitsdixièmes de secondes dupodium, mais réalise tout demême la double performance de terminer à la fois deuxième meilleur équipage français etpremier champardennais. Les chutes de neige incessantes, la conduite sur verglas et les tem-pératures d'une froideur extrême n'auront donc nullement perturbé les deux hommes, quiespèrent bien accrocher une place dans le trio de tête dès l'année prochaine.

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Service jeunesse

“Ça s'bouge à Epernay !...”Toutes les activités du service jeunesse de laville sont regroupées désormais dans unmême espace, 5, place des Arcades. Et denouvelles actions sont lancées en faveur dece public.

�L'espace a été réaménagé afin de mieux colleraux besoins. Le service jeunesse de la ville cen-tralise désormais toutes les informations utiles aux16-25 ans. « Il répond aux attentes en matière d'é-tudes, d'emploi, de loisirs, de voyage ou de santé »,commente Franck Leroy, le maire d'Epernay.Inauguré samedi dernier en présence des membresde la Commission Jeunes, le lieu assure aussi unemeilleure confidentialité de la demande grâce à lacréation de plusieurs bureaux.Il est possible aussi de consulter gratuitement lesfiches du Centre d'Information et deDocumentation Jeunesse, des guides, des maga-zines. Des postes informatiques connectés àInternet permettent de réaliser des recherchesd'emploi et un accompagnement est proposé sousla forme d'une aide humaine, technique et mêmematérielle.En 2012, la ville proposera pour la première foisl'opération « Sac'ados ». Elle les aidera à partir envoyage et à mettre en place leur budget. « La villea acheté dix sacs à 180 euros pièce qui comprenddes chèques-vacances, une carte d'assurance, unecarte de téléphone et du matériel sanitaire »,explique Pierre Marandon.D'autres initiatives se préparent. Une cérémonie« citoyenneté » réservée aux jeunes majeurs seraorganisée à la mairie. Chacun d'entre eux recevra

un Livret du Citoyen dans lequel sera glissée lacarte d'électeur du futur votant. Le mercredi 11avril l'opération « Actions jobs » sera reconduitepour les 17-30 ans à la recherche d'un job d'été,d'un travail à temps partiel, d'un stage ou d'une for-mation.Enfin une nouvelle édition de « La jeunesse sebouge » aura lieu place Hugues Plomb le samedi30 juin. L'occasion de présenter toutes ces actions,dont le dispositif de Service Civique. En partena-riat avec la Ligue de l'Enseignement, la ville a

recruté sept jeunes volontaires de 18 à 25 ans pourassurer des missions au sein de ses services(développement durable, médiathèque ou sports).Pris en contrat pendant neuf mois, ils assurent 28heures hebdomadaires pour une indemnité mensu-elle de 550 euros.

Jean BatillietRenseignements : Point Information Jeunesse, 5,place des Arcades. Tél.- 03.26.55.19.52 oupij.epernay@orange.fr.

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�Epernay labelliséeville internet @@@La ville d'Epernay a reçu cette semaine lelabel ville internet @@@ (sur 5@ maxi-mum). Dans la région, Saint-Dizier a été lapremière ville labellisée, en 2001 (@@@).Reims a suivi en 2008, trois @ également,tout comme Aiglemont, petite communedes Ardennes, près de Charleville-Mézières, en 2012, comme Epernay. Celabel est remis chaque année, depuis1999, par l'association des villes internet. Ilpermet de faire reconnaître la mise enœuvre d'un internet local citoyen à la dis-position de chacun, dans l'intérêt général.

�Gestion des déchets -Réunions d'informationsLe service de la gestion des déchets de laCommunauté de Communes d'Epernay-Pays de Champagne visite actuellement lescommunes du territoire. Une occasion derencontrer les habitants pour échanger surla thématique, et aussi pour leur remettreles sacs de tri pour l'année, de leur rappel-er les règles essentielles et de présenter lesnouveaux projets de la CCEPC.Mardi 14 (de 14 heures à 19 heures) etmercredi 15 (de 10 heures à 13 heures)février, les agents seront à Moussy, à lasalle des fêtes.

En Bref

La commission des jeunes, le service civique, et les élus Pierre Marandon et Franck Leroy.

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EPERNAY

CCGVM

Il va y avoir du sport !Il y a quelques années, la Communautéde Communes de la Grande Vallée de laMarne (CCGVM) rédigeait un livre blancdans lequel ont été consignés tous lesprojets structurants à réaliser au sein duPays. Aujourd'hui, et après plusieursannées de réflexion, l'un d'entre eux vavoir le jour à Aÿ.

�Une piste d'athlétisme flambant neuve vaen effet voir le jour à l'emplacement mêmede la piste de course entourant le terrain defootball de la commune. Malgré son trèsmauvais état, l'existence de cette dernière aconsidérablement facilité le choix quant aulieu de construction d'un nouvel aménage-ment sportif. « Cela fait une dizaine d'an-nées que nous y pensons. Comme tous lesprojets, nous lui avons laissé le temps demûrir et avons consacré temps et argent àd'autres réalisations. Maintenant, c'estdans ce projet que la CCGVM va investir »déclare Vincent Taillefert, membre dubureau de la CCGVM et en charge dudossier. « La rénovation de la piste exis-tante va permettre de réaliser des élémentsstructurants essentiels et plus importantspour la pratique de l'athlétisme. Nousallons donc ajouter presque tous leséquipements en rapport avec les différentesdisciplines athlétiques. En tout cas, tout cedont les scolaires auront besoin sera cons-truit » poursuit-il. Lancer de poids, saut enhauteur et en longueur feront d'ailleurs par-

tie de la liste et les sportifs en herbe ouconfirmés investiront le site d'ici quelquesmois. S'élevant à un montant total de 763779 euros dont près de 500 000 euros desubventions de l'Etat, de la région et dudépartement, les travaux, pris en charge parEnvirosport/Eurovia, entreprise spécialiséedans les réalisations de pistes d'athlétisme,devraient en effet débuter en juin pour seterminer début septembre. De quoi laisserdu temps aux athlètes pour renouveler leurmatériel de sport !Après réfection des lieux, tous auront accèsaux nouveaux équipements mais la volontéde la CCGVM est avant tout de privilégier

les scolaires et les clubs sportifs. « Nousavons programmé les travaux au cours del'été pour ne pas déranger la saison defootball. Dans la mesure du possible, nousessayons de ne pas empêcher sa pratique.Une fois terminée, la piste d'athlétismesera ouverte à tous mais surtout aux mem-bres de l'Amicale des Coureurs Agéensainsi qu'aux scolaires, c'est-à-dire lesélèves des écoles élémentaires de laCCGVM et du collège Yvette Lundy d'Aÿ »souligne Mr Taillefert.

Claire Lagrange

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�La FDSEA 51se développe à DormansLe groupe FDSEA 51, installé depuis 1987 àDormans, et qui compte 270 salariés etaccompagne 8 000 entrepreneurs, poursuitson développement en inaugurant à Dormans,vendredi 10 février, de nouveaux locaux aucoeur du vignoble, dans la zone industrielle LesVarennes. La construction de ce nouveau bâti-ment de 450 m2, qualifié BBC (Bâtiment BasseConsommation), répond à deux objectifs : sedévelopper auprès de tous les publics profes-sionnels (agriculteurs, viticulteurs, artisans,commerçants, professions libérales) et demainauprès des particuliers, et offrir de bonnes con-ditions d'accueil à ses clients et de travail à sescollaborateurs.

�Dizy - Donner une secondechance aux chats errantsL'association Veronèse, à Dizy, se mobilise pourdonner une seconde chance aux chats errants.Ses deux premiers rendez-vous de l'année2012 auront lieu le 17 février, avec l'assembléegénérale, à 18h15, salle des Cerisières à lamaison des associations de Dizy. Cette réunionest l'occasion de dresser un bilan de l'année2011 mais aussi d'évoquer les évènements etrendez-vous à venir.Veron'Art, le marché de l'artisanat et du terroir(deuxième édition) organisé par Veronèse setiendra le 4 mars de 10 heures à 18 heures àla salle des fêtes de Dizy. De nombreux artisansde la région seront présents : compositions flo-rales, bijoux, meubles, objets en cuir, peintures,miel, pain d'épice, escargots, confitures...

En Bref

Une toute nouvelle piste d'athlétisme bientôt à Aÿ.

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MJCi d'Aÿ

Mon tout en troisSi la MJC intercommunale d'Aÿ propose denombreux ateliers et autres animations, elleest aussi une scène culturelle à part entière.Ainsi, en cette nouvelle année, la saisoncontinue et l'équipe présente, tout au longdu mois de février, une programmation des-tinée à toute la famille.

�Mon premier a 6 ans et s'appelle Simon. C'estun Ogrelet. A l'aube de sa première rentrée sco-laire, il va devoir quitter la petite maison isolée desa mère pour la première fois et se confronter auxregards des autres. Sans surprise, le choc est rude.Fils d'un ogre, il va être difficile pour lui de se faireaccepter par ses camarades le considérant commeun monstre. Va-t-il réussir à se faire aimer ?Auteure importante au Canada, Suzanne Lebeau asu donner ses lettres de noblesse au théâtre pourenfants et adolescents. Dans l'Ogrelet, elle pro-pose une version modernisée du thème tradition-

nel de l'ogre aux enfants à partir de 8 ans, dumoins à ceux qui n'ont pas peur de se fairecroquer ! Mon second est une Mirabelle à la billede clown. Une odeur de lampe à pétrole, un tutuqui pend, un vieux vinyle qui tourne, une bouteilled'eau de vie et un pot de confiote, voilà le décordans lequel nous découvrons Mirabelle, vieillefille en quête d'amour, d'argent et de beauté, rêvantégalement d'être connue du monde entier grâce àson invention révolutionnaire. Simplement nom-mée la Mac CSLM (machine à confectionner laconfiture sans les mains), cette machine fera bienévidemment l'objet d'une démonstration en longen large et en travers. Et avec son allure rustre etpaysanne, toute contente d'avoir de la visite,Mirabelle va faire son numéro, séduire son publicet raconter ses aventures. De et avec JenniferHugon, La tête en confiote s'adresse à tous ceuxqui aiment les sacrés bonnes femmes ! Montroisième enfin est destiné aux tous-petits. A mi-

chemin entre spectacle interactif et installationplastique, Le jardin du possible, conçu et inter-prété par Benoît Sicat, est un mystère à découvrir.Des petits tas, de ci, de là, des cailloux, grands,gros et petits, du gravier, des gravats et des galetscomposent ce potager si particulier dans lequel onpeut jardiner en silence. Brindilles, branchagesverts et morceaux de bois semblables à des sculp-tures s'ajoutent à la liste et le jardin devient oeuvred'art. Allumez enfin une lumière tamisée et lesenfants commencent à jouer, devenant eux-mêmes des jardiniers... Voici donc trois spectacles

qui forment mon tout, une programmation variéepour un mois de février. Alors petits et grands, neratez pas vos rendez-vous à la MJCi d'Aÿ !

Claire LagrangeL'Ogrelet, vendredi 10 février à 14h30, SalleSabine Sani - La tête en confiote, jeudi 16 etvendredi 17 février à 19h, Salle des fêtesd'Avenay-Val-d'Or - Le jardin du possible, lundi20 février à 9h30, 11h, 14h et 15h30 et mardi 21février à 9h30, 11h, 15h30 et 19h Salle SabineSani.

�L'action « Bouchons-nous pour la planète »menée par la Jeune chambre économiqued'Epernay depuis l'automne 2011 a obtenu le prixde la meilleure action de développement durabledécernée par la JCE française, lors du congrèsnational à Lyon.Cette action a été inaugurée par une journée delancement en centre-ville d'Epernay auprès dugrand public et présentée aux professionnels dumonde viti-vinicole avec la collecte des bouchonslors du dernier VITeff en partenariat avec laChambre de Commerce et d'Industrie de Reims etd'Epernay. Les partenaires publics, privés et asso-ciatifs et les habitants d'Epernay et des communesalentours ont largement contribué à la réussite dece projet, et les membres de la JCE sparnaciennen'ont pas manquer de les remercier.« Bouchons-nous pour la planète ! » est une actionpérenne de sensibilisation à la collecte et au recy-clage des bouchons en liège. Le but est de donnerune deuxième vie à cette matière premièreécologiquement irréprochable. Le second objectifest de valoriser les bouchons sous forme dematériaux de construction, tout en motivant les

associations locales, en particulier celles en faveurde l'insertion professionnelle. Les bouchons enliège sont transformés en granulat pour les matéri-aux de construction et deviennent un excellentisolant acoustique et thermique. Enfin, larécupération et la valorisation des bouchons enliège permettent de réduire les volumes dedéchets. Les trois piliers du développementdurable (environnemental, social et économique)sont illustrés dans cette action menée par l'ensem-ble des membres de la Jeune ChambreEconomique d'Epernay et sa région.Des points de collecte permanents à Epernay sontinstallés. Aux deux médiathèques, centrale etDaniel Rondeau, au palais des fêtes, à la maisondes associations, à la mairie accueil, place desArcades, et à la la mairie de quartier, avenueMiddelkerke. Des collecteurs spécifiques sontimplantés dans les déchèteries de la Communautéde Communes d'Epernay-Pays de Champagne, àMagenta et Pierry.

Claire Lagrange

Infos : jce.epernay.bouchons@gmail.com

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L'Ogrelet parviendra-t-il à vivre parmi les autres ?cr

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Jeune chambre économique

L'opération « bouchons »récompensée

EPERNAY

Mercredi 8 février, la première secrétaire duParti socialiste est venue à Reims, la ville« de mon amie Adeline », soutenir la cam-pagne présidentielle de François Hollandeet les campagnes des candidats locaux auxlégislatives.

�Il y aura eu l'anecdote de la voiture de TGVdans laquelle se trouvait Martine Aubry. « La 6 !Non, la 7 ! Non, la 6 ! » Et à chaque annonce, lemouvement de la foule d'élus et de médias venue« accueillir » la maire de Lille. Drôle. Puis on avu les après-ski de quelques représentants de lapresse, qui donnaient la sensation qu'on leur avaitdit qu'il avait neigé à Reims la veille - ce qui étaitvrai - et qu'ils pensaient arriver beaucoup plus àl'Est, genre pas très loin de Moscou. Nousexagérons un peu le propos, parce que, certes, ilfaisait froid, et il y avait une épaisse couche d'undemi-centimètre de neige. Mais de là à chausserles après-ski... Le froid rémo-sibérien a permis àMartine Aubry de défendre ses 35 heures, dansun sourire : « Je suis surprise qu'on n'ait pasreproché aux 35 heures d'être responsables de lavague de froid actuelle ! »Voilà pour les clins d'oeil. Sur le fond, MartineAubry, face à la presse dans le Grand Comptoir(le buffet de la gare), puis sur la scène de la salleRossini, dans une réunion publique qui a accueil-li plus de 400 personnes, a d'abord salué les qua-tre candidats locaux aux prochaines législatives,qui « incarnent le renouveau du Parti social-iste ». Sans oublier Eric Loiselet (EELV), l'un des60 écolos investis PS pour le mois de juin. Puiselle a parlé de Reims, de ses réussites, « letramway, les festivités de l'anniversaire de lacathédrale », le projet Reims 2020. « Reims, ondisait que c'était la belle endormie. Depuisqu'Adeline est maire, elle a su la réveiller. Reimsest un exemple de ce qu'il est possible de faire en

France. » On ne pouvait pas en attendre moins.Moins locale, MartineAubry est revenue - forcé-ment - sur la polémique Guéant et sur la viveréaction du député apparenté PS Serge Letchimy,la veille, à l'Assemblée nationale. « Je ne vais pasdéfendre l'agresseur, a-t-elle dit. La droitecherche à nous emmener en dehors des vraisdébats. Restons-y, et c'est ce que fait FrançoisHollande. J'ai envie de parler d'emploi, de pou-voir d'achat. » Ce qu'elle a fait ensuite, enénonçant les grandes lignes du programme prési-dentiel de François Hollande et en critiquant lebilan de Nicolas Sarkozy. Tout en saupoudrant de

petites phrases léchées. Pouvoir d'achat, « main-tenant, la fin du mois commence le 15 », « Unpoint positif dans le bilan de Sarkozy ? Allez, lasécurité routière », le projet de séparation desbanques de dépôt et des banques d'investisse-ment, l'éducation, « priorité des priorités pourFrançois », le logement, « nous voulons constru-ire 500 000 logements par an, c'est ce que pré-conise la Fondation Abbé Pierre »... MartineAubry aura également défendu le droit de votedes étrangers aux élections locales, assumé uneposition socialiste sur la sécurité : « La crédibil-ité sur la sécurité a changé de camp, nous le

savons bien, nous qui sommes des maires, desélus, nous nous en occupons quotidiennement ».En sortant de la salle Rossini, la première secré-taire du PS a poursuivi sa visite marnaise dansl'entreprise Cello Plastic et au Bosal le Rapide.« L'objectif, ce n'est pas que d'aller vers nos mil-itants, dont les soutiens sont acquis, mais versceux qui hésitent. »À Reims, Martine Aubry a parfaitement joué sapartition de soutien au candidat FrançoisHollande, n'oubliant pas de conclure : « LaFrance a besoin d'un changement, maintenant ! »

Tony Verbicaro

N°160 du 10 au 16 févr ier 2012

www. lhebdoduvendredi .comolitique7�PCampagnes électorales

Martine Aubry : « Reims, un exemple dont il faut s'inspirer »

Martine Aubry entourée de socialistes locaux (de gauche à droite, Marianne Dorémus, Eric Quénard, Jean-Paul Bachy, Claudine Ledoux et Adeline Hazan)

�En session au Sénat lundi 6 février, René-Paul Savary, sénateur de la Marne, a interpellél'assemblée et François Baroin, le Ministre del'économie, des finances et de l'industrie, pourporter la parole des anciens salariés de ParuVendu et d'Hebdoprint (groupe Hersant Média).« L'entreprise Hebdoprint se portait bien tantque la partie commerciale de Paru Vendu, laComareg, ramenait du travail. En sacrifiantl'un délibérément, l'autre tombe. Aujourd'hui, 3000 salariés sont sur le carreau. C'est pourtantgrâce à eux que l'entreprise se portait bien.Ainsi, il y a eu redressement judiciaire, puis liq-uidation. Maintenant, il convient de rappelerque les banques effacent 50 millions d'euros dela dette du groupe Hersant. Dès l'instant où il ya eu une négociation du côté patronal, il s'agitde s'interroger sur l'absence de négociation ducôté des salariés qui eux aussi, ont des dettes.Le 1er décembre 2011, les salariés ont rencon-tré le ministre du travail, de la santé et de l'em-ploi. Un contrat de sécurisation professionnellea été mis en place, permettant aux ancienssalariés de percevoir 80% de leur salaire brutpendant douze mois. C'est une avancée.Néanmoins, ces personnes vont devoir se

reconstruire, mais les temps de formations sonttrop longs. Outre le fait que, en participant à untel enseignement, les salariés ne seront indem-nisés qu'à hauteur de 57,4 %. Le problème con-cerne 3 000 personnes dans toute la France,dont une bonne partie réside dans le départe-ment de la Marne. Par manque de place, lesorganismes de formations risquent de ne paspouvoir prendre en compte autant de person-nes. Deux questions se doivent d'être posées : lapremière serait relative à l'état des discussionsavec les repreneurs éventuels ; la deuxièmeporterait sur la parole de M. Hersant qui s'étaitengagé à verser 5,5 millions d'euros, tant pourles indemnités supra-légales que pour lefinancement du plan de sauvegarde pour l'em-ploi et la cellule de reclassement. »La réponse ne s'est pas faite attendre, puisquemercredi 8 février, Frédéric Lefevre, Secrétaired'Etat chargé du commerce, de l'artisanat et desPME a excusé François Baroin et a pris soin derépondre à René-Paul Savary. Il a fait le pointsur l'état des discussions avec les repreneurséventuels du groupe Hersant Media (GHM) :« L'Etat s'est engagé depuis plusieurs mois àessayer de faire aboutir une solution pérenne

sur le plan industriel, préservant un maximumd'emplois. Les négociations entre les banques,le repreneur potentiel identifié - le groupe belgeRossel - et GHM s'appuient notamment sur leComité interministériel pour les restructura-tions industrielles (CIRI). Le projet de rap-prochement entre GHM et Rossel eststratégique pour assurer la pérennité des titresde presse du groupe. » Frédéric Lefevre a évo-qué le mois de mars prochain pour que lesnégociations aboutissent à un accord. Sur les engagements pris par GHM, à savoir,entre autres, un plan de sauvegarde de l'emploiconcernant 750 personnes, qui avait été émislors de l'ouverture de la procédure de redresse-ment judiciaire de la Comareg fin 2010, et àabonder financièrement dans une cellule dereclassement, Frédéric Lefevre a indiqué que« les engagements pris par la société vis-à-visdes salariés et des pouvoirs publics devront êtrerespectés. Les organes de la procédure judici-aire y sont particulièrement attentifs et assurentun suivi régulier des sommes mises à disposi-tion de Comareg par GHM. »

T.V

Social - Hebdoprint/Comareg/GHM

Les questions du sénateur Savary

N°160 du 10 au 16 févr ier 2012

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Des magistrats des chambresrégionales des comptesont manifesté jeudi 9 février àParis, à l'initiative deleur intersyndicale, pourdénoncer les conséquencesde la disparition de septchambres régionales, dont cellede Champagne-Ardenne, quifusionnera avec celle de Lorraine.L'institution châlonnaise fermerases portes au profit de celled'Epinal.

�Trois représentants des magistrats dela Chambre champardennaise nous ontaccordé un long entretien cettesemaine. Ils ont souhaité resteranonymes. Ils reflètent le sentimentpartagé par les magistrats régionauxcomme par les personnels administra-tifs à propos de la réforme mise enplace par Didier Migaud, premierprésident de la Cour des comptes. Septdes vingt chambresrégionales vont fer-mer. Le décret d'ap-plication devrait entrer en vigueurdébut avril. À cette date, on parlerad'une chambre des comptes deLorraine-Champagne-Ardenne. Maispendant encore quelques mois, voire

davantage, Châlons devrait encorerester en fonction. Le déménagementvers Epinal, siège de la chambre lor-raine et de la nouvelle chambre interré-gionale, se fera progressivement. Laraison de la fermeture tient, selon lesinstigateurs de la réforme, en unevolonté de spécialiser les magistrats. Etpour ce faire, il faut que les chambressoient suffisamment grandes. Les pluspetites sont donc priées de fermer.« Mais aujourd'hui, nous ne savonstoujours pas ce qu'il faut entendre parspécialisation, expliquent les magis-trats. Nous ne dénonçons plus laréforme. La loi est votée. Mais nousattirons l'attention sur la façon donttout ça se met en oeuvre. »«Nous ne savons pas ce qui se passeraà partir du 2 avril. Il n'y a pas de ca-lendrier de déménagement. On a desannonces, comme quoi ce serait éche-lonné, jusqu'en 2013, mais rien d'offi-ciel. Idem en ce qui concerne le dia-logue social. Rien n'est engagé pour le

moment. La Cour desComptes ne dit pascomment les choses

vont se passer. Pour une partie du per-sonnel, il y a des inquiétudes concrètesde vie. Les conjoints qui travaillentdans le privé, que doivent-ils faire ?Démissionner ? Et quand ? Et trou-

veront-ils un emploi équivalent àEpinal ? On peut en douter... Le bassindémographique n'est pas le même. Etles emprunts en cours, les enfants à l'é-cole... Ce ne sont pas 30 personnes quivont quitter la région. Avec les con-joints, les enfants, on atteindra la cen-taine. » Pour une - la seule - région deFrance qui connaît une baisse de la

population, voir une institution commela chambre régionale des comptes par-tir sonne comme un triste symbole.La réforme présente les habituelsdéfauts d'un « vu de Paris » : « J'ai dumal à croire qu'aujourd'hui la Courdécouvre qu'il faut s'occuper de 200personnes , alors que ça fait quatre ansque c'est dans les tuyaux. Si la Cour

devait contrôler une institution quifonctionnerait comme ça, elle ne man-querait pas de le dénoncer. C'est unpeu l'arroseur arrosé... Pendant cetemps, tout le monde ici fait preuved'un immense professionnalisme. Etc'est comme ça qu'on les récompense ?Les personnels n'ont pas l'attentionqu'ils mériteraient d'avoir. » T.V

Chambre régionale des Comptes

Une réforme à faire contrôler...

“L'arroseur arrosé”

Les magistrats de la Chambre des comptes à Châlons, lors de la dernière visite, en novembre dernier, du premier président de la Cour des Comptes,Didier Migaud.

+www.lhebdoduvendredi.comd’Infos sur

Le vendredi 17 février 2012constitue la date limite deremboursement des billets enfrancs contre des euros auprèsde la Banque de France.Passée cette date, il sera troptard.�Pour ceux qui disposeraientencore de francs cachés sous leursmatelas ou au fond d'un tiroir, letemps presse ! Ces coupures, il enexiste cinq types que la Banque deFrance rachète jusqu'au vendredi 17février : les 500 francs Pierre etMarie Curie, 200 francs GustaveEiffel, 100 francs Paul Cézanne, 50francs Saint-Exupéry et les 20francs Debussy. Aux comptoirs dela Banque de France, les francsseront échangés au même cours quelors de la mise en circulation del'euro le 1er janvier 2002. Al'époque, 1 franc valait 15 centimesd'euro. C'est toujours le cas aujour-d'hui. Pourtant, certains bouts depapier sont devenus de véritablesobjets de collection, et ce sont lesnumismates, ces spécialistes desbillets et des pièces de monnaie, quis'intéressent à ces trésors. « Ma pro-fession est de racheter les billets quipeuvent être intéressants pour moi,mais aussi de conseiller les gens ! »,

explique le responsable duComptoir des Monnaies AnciennesPatrick Loriel. « Je les invite à venirnous voir avant d'aller à la Banquede France car certains billets peu-

vent valoir jusqu'à 6 à 7 fois lavaleur faciale imprimée sur le bil-let. » C'est le cas par exemple descoupures « fautées » qui comportentdes ano-malies (billet uniface, mal

imprimé...), telles que le 200 francsGustave Eiffel sans strap (bandebrillante sur le côté), qui peut valoirjusqu'à 200 euros selon sa série etson état de conservation. Plus

intéressant que les 30 eurosproposés par la Banque de France...Mais tous ces billets ne sont pasforcément précieux. « Il y a touteune échelle de prix différents selonl'état du billet, le nombred'épinglages ou le numéro de série», confie l'expert. « Le mieux, c'estde venir nous consulter, car jedéconseille de vendre ou d'acheterdes monnaies à n'importe qui. Maisil faut faire vite, car dès le 18 février,certains francs ne seront plus quedes bouts de papier ». Et l'argentsera perdu, puisque les coupures neseront reprises alors au mieux quequelques euros. Maintenant, sijamais vous retrouvez parmi vosvieux francs, un billet de 5 000francs Flameng de 1918, il peut êtrerepris pour la modique somme de ...13 000 euros. Inutile de préciserqu'ils sont plus rares que les 50francs Saint-Exupéry.

Simon Ksiazenicki

Banque de France de Reims, 1, place de l'Hôtel de Ville. Tél. : 03 26 89 52 52Le Comptoir des MonnaiesAnciennes, 11, rue Condorcet à Reims. Tél. : 03 26 88 99 99

Argent

Vos francs valent encore des euros

Deux billets de deux cents francs, celui du dessus avec strap, celui du dessous sans. Cette anomalie peut rapporter gros.

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Lundi 6 février, Benoist Apparu, secrétaired'État chargé du logement et député de laMarne, est venu vendre le dispositif« Habiter mieux » lors d'une rencontrerégionale qui s'est tenue à Châlons-en-Champagne. Ce dispositif, lancé par l'Étaten 2010, a pour ambition d'aider lespropriétaires occupants aux revenusmodestes en situation de précaritéénergétique à financer des travaux derénovation thermique.

�Face au phénomène croissant de la précaritéénergétique, qui concerne près de 3,4 millions deménages français, qui consacrent donc plus de10% de leurs ressources à payer leur facture d'én-ergie, l'Etat, en partenariat avec l'Anah (Agencenationale de l'Habitat), a mis en oeuvre « Habitermieux », un programme national d'aide à la réno-vation thermique des logements. Doté d'uneenveloppe d'1,35 milliard d'euros, dont 500 mil-lions provenant des investissements d'avenir del'Etat et 600 millions d'euros de l'Anah, « HabiterMieux » vise donc à aider financièrement, sur lapériode 2010-2017, près de 300 000 propriétairesoccupants aux revenus modestes à la réalisationde travaux de rénovation de leur habitation.Concrètement, en plus d'un accompagnementpersonnalisé, « Habiter Mieux », c'est une aidesupplémentaire de 1600 euros qui vient s'ajouterà celles déjà existantes si bien qu'au total, mises

bout à bout, les aides publiques permettent definancer de 40 à 80% des travaux. Pour obtenircette aide, les propriétaires occupants doiventafficher des revenus modestes, bénéficier d'une

subvention de l'Anah et réaliser des travauxaméliorant d'au moins 25% la performanceénergétique du logement.Naturellement, Benoist Apparu se félicite de ce

dispositif, « qui remplit les trois dimensions dudéveloppement durable » : le principe d'équitésociale « en réduisant les factures et donc enaméliorant le pouvoir d'achat », la prudenceécologique « en diminuant la consommationd'énergie », et l'effica-cité économique « avec 1,3milliard d'euros redistribués aux artisans quiréalisent les travaux ». En revanche, RaymondJoannesse, vice-président de la régionChampagne-Ardenne délégué au développementdurable, et membre d'Europe Ecologie Les Verts,également présent lors de cette rencontre, regrettele manque de moyens alloués à ce dispositif, rap-pelant par exemple, « que la construction del'EPR à Flamanville coûte à lui seul plus de 6,6milliards d'euros ».Manque de moyens ou non, toujours est-il que leprogramme « Habiter mieux » n'a pas atteint sesobjectifs en 2011, notamment en Champagne-Ardenne, où seulement 200 ménages ont étéaidés, alors que selon une étude, près de 50 000pourraient potentiellement en bénéficier.

Julien Debant

Pour bénéficier du programme « HabiterMieux », soit les ménages sont repéréspar les travailleurs sociaux, les collectivitéslocales ou un autre partenaire, soit ils fontune demande en contactant l'Anahau 0 820 15 15 15 ou sur www.anah.fr

Précarité énergétique

Benoist Apparu veut vous faire « Habiter mieux »

Benoist Apparu est venu louer les bienfaits du dispositif « Habiter mieux ».

Attendue depuis plusieurs mois,la toute première chaire enEconomie Agro-Bio-Industriellede l'école de commerce rémoi-se a été officiellement lancéecette semaine.

�Si l'intitulé de cette chaire neparle pas forcément à tout lemonde, cette dernière concernepourtant un domaine phare, con-sidéré de plus en plus commeune valeur porteuse. D'où le sou-tien unanime de ReimsMétropole et des conseilsgénéral et régional au projet, lescollectivités locales soulignantici leur volonté commune demener une politique visant à con-forter le positionnement du terri-toire, dans le domaine des va-lorisations non-alimentaires desagro-ressources et des biotech-nologies blanches. En choisis-sant d'implanter sa chaire sur lepôle agro-industriel de Reims-Pomacle (le pôle Industriels etAgro-Ressources, IAR), ReimsManagement School contribueraau rayonnement de ce pôle IARen apportant les dimensionséconomique, financière,stratégique et sociale aux

recherches scientifiques menéessur place. Un aspect que le prési-dent du conseil régional, Jean-Paul Bachy, n'a pas oublié demettre en avant : « Au delà del'innovation technologique, il y aégalement une démarcheéconomique à avoir car IAR n'apas besoin que de chercheurs, illui faut aussi des cadres, et c'estlà que la chaire de RMS a unvrai rôle à jouer.»Opérationnelle dès son lance-ment (seuls les cours en forma-tion initiale ou continue

devraient débuter au 2e trimestre2012), la chaire en EconomieAgro-Bio-Industrielle concentr-era ses travaux sur les enjeux desnouvelles valorisations des agro-ressources, en détectant et enanalysant les marchés porteursde la chimie verte, en élaborantdes modèles économiques derentabilité, en identifiant les con-ditions de réussite de mise enmarché et en étudiant les impactssur le plan so-ciologique de l'ap-parition de ces nouveaux pro-duits. Ce projet, qui rentre dans

le cadre de Reims 2020, si cher àAdeline Hazan, mais aussi dansle cahier des charges du planMarne 2020 du département, avocation, d'ici 2015, à devenirune référence européenne enmatière de biotechnologie ;René-Paul Savary, président duconseil général de la Marne,n'hésitant pas à parler de « révo-lution verte en cours », pourqualifier ce pôle de compétitiv-ité. Très investies dans le projet,les collectivités locales(agglomération, département etrégion) ont investi chacune 300000 euros sur trois ans ; ceciajouté aux apports de 350 000euros de RMS et de 250 000euros d'entreprises privées, pourun plan de financement total de1,5 million d'euros. Prête à fonc-tionner, la chaire n'attend plusdésormais que ses moyenshumains. En l'occurrence, unenseignant/chercheur avec uneformation économique et uneexpérience en agro-industrie, unsecond, spécialiste, lui, en mar-keting des produits industriels,deux assistants de recherchedoctorants et une assistante.

Aymeric Henniaux

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Du jeudi 2 au lundi 6 février,la région Champagne-Ardenneétait l'invitée d'honneur du salondes Vacances et du Tourismede Bruxelles, l'occasion de vanterles atouts de notre territoire,champagne en tête mais aussison tourisme vert.

�Nos voisins Belges aiment laFrance. Cela s'est encore vérifié ausalon des Vacances et du Tourisme deBruxelles, où 114 000 visiteurs ont pudéambuler parmi les 786 exposantsvenus de 46 pays différents, dont 374français. Parmi eux, la Champagne-

Ardenne s'est taillée la part la plusimportante en tant qu'invitée d'hon-neur du bourgmestre (maire) deBruxelles, Freddy Thielemans.700 m2 ont ainsi été réservés à larégion présidée par Jean-Paul Bachy,évidemment présent au Parc desExpositions de la capitale belge pourvanter les charmes de son territoire etsouligner l'amour de nos voisins pournotre boisson régionale ! « L'an passé,

les Belges ont consommé 9 millions debouteilles de champagne, soit les plusgros consommateurs par habitant au

monde. Cela prouve qu'ils ont le goûtdes bonnes choses ! », a d'aborddéclaré le président de la Champagne-Ardenne, avant de poursuivre sur unenote plus sérieuse : « Le tourisme esttrès important pour notre économie etnotre région offre aux visiteurs desvoyages et des découvertes uniques etdiverses. En continuant sur cette voie,la région retrouvera les couleursqu'elle n'aurait jamais dû perdre. » Et

pour plusieursexposants présentssur le site, l'avenir

s'annonce plutôt radieux. C'est le casde Richard Fliniaux, producteur dechampagne àAy, nouveau sur le salon,et déjà très satisfait : « Tout s'est trèsbien passé sur le site, et les Belges sontde très bons consommateurs. En plus,ils sont très proches de nous. » Sonidée est de proposer une visite de sonvignoble en voiture électrique, ainsiqu'un pique-nique au coeur des vignesafin de « passer un moment privilégiéen compagnie d'un vigneron ». A latête d'une exploitation de 5 hectares, ila été conquis par l'éco-tourisme, nou-velle valeur montante du secteur.D'ailleurs, le Conseil Régional etplusieurs hôtels et campings de larégion ont mis en place le label qualité« La Champagne à vélo ». Les étab-

lissements qui ont signé cette charte dequalité apportent tout ce que lescyclistes espèrent trouver sur leur lieude villégiature : rangements adaptés,matériel de nettoyage, sans oublier lenécessaire pour réaliser d'éventuellesréparations. « C'est la première foisque l'onmet l'accent sur la pratique duvélo dans la région car les départe-ments s'engagent davantage », confiePierre-Edouard Buisson sur son stand.« Et comme le Nord de l'Europe estbeaucoup plus sensibilisé à cette pra-

tique, Bruxelles est un endroit idéalpour promouvoir le tourisme à bicy-clette ».Avec des idées plus originales,la Champagne-Ardenne compte biendevenir une destination touristiqueplus attractive, et pas seulement pourson précieux nectar.

Simon KsiazenickiToutes les informations sur les standsprésents sur le salon : www.tourisme-champagne-ardenne.com et sur le siteinternet du salon des vacances :www.salondesvacances.eu/fr

Promotion régionale

Opération séduction chez les Belges

Pour le champagne... et le vélo !

« Que fait un président de région au quotidien ? Il pédale ! », confie Jean-Paul Bachy en remettant une bicyclette aux heureux gagnants du stand « La champagne à Vélo ».

Les Belges sont les plus gros consommateurs de champagne par habitant au monde.

Reims Management School

RMS mise sur l'agro-bio-industrielle

Le département, la région et Reims Métropole financeront chacun 300 000 euros sur lestrois premières années.

�Manifestation à ReimsLes « Anonymous » contre ACTA

C'est sous la bannière « Anonymous » et sousle masque de Guy Fawkes que se tiendrasamedi 11 février à Reims, à partir de 14hplace d'Erlon, un rassemblement contre ACTAauquel tous les Rémois sont invités. Selon lesorganisateurs, « le but de cette manifestationpacifique est avant tout d'informer et d'échang-er avec le public sur le projet de loi ACTA maisaussi d'unir toutes les personnes de bonnevolonté à rejoindre ce combat citoyen pour noslibertés. » Pour rappel, ACTA (Accord commer-cial anti-contrefaçon) est un traité internationalde lutte contre la piraterie sur internet et plusglobalement sur les droits de propriété intel-lectuelle. Les détracteurs de ce traité dénoncentnotamment le fait que les fournisseurs d'accèsà Internet deviendraient légalement respons-ables de ce que leurs clients font sur le web. Parconséquent, les activités des utilisateurs seraientconstamment surveillées. Mais au-delà de laproblématique liée à internet, ce texte pourraitavoir d'autres conséquences, comme celle, parexemple de freiner la production de médica-ments génériques.

É conomie11 �

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Établissement publique,OSEO a pour mission de soutenir l'activitééconomique en aidant financièrement lesentrepreneurs. En 2011, en Champagne-Ardenne, ce sont ainsi près de1500 entreprises qui ont été aidées,obtenant 554 millionsd'euros de financements publicset privés grâce à l'intervention d'OSEO.

�Alors que le climat économique semble morose,OSEOChampagne-Ardenne affiche un optimismeà toute épreuve, fort de son activité soutenue en2011, si bien que son directeur Christian Theriotn'hésite pas à qualifier l'année écoulée d'« excep-tionnelle ». « 554 millions d'euros de financementsont été mobilisés grâce à OSEO, soit 15% de plusqu'en 2010 », se félicite-t-il. Cette somme se répar-tit pour 17 millions d'euros au titre du programmed'aides à l'innovation, pour 178 millions d'euros engarantie de prêts, pour 232 millions d'euros enfinancements mis en place en partenariat avec lesbanques et pour 111 millions d'euros en créancesfinancées.Concernant l'innovation, le directeur d'OSEO juge« très significatif » les 17 millions d'euros de

financements engagés en faveur des projets inno-vants, y compris les pôles à vocation mondialeIndustrie Agro-Ressources et Matéralia, « souventgénérateur de valeur ajoutée et d'emplois pourdemain ». Pour la partie garantie, la mobilisationde 178 millions d'euros a permis d'aider les entre-prises à gagner la confiance des banques. Enfin, les232 millions dits de financements (+55% par rap-port à 2010) ont servi « à pallier les difficultés dusystèmes bancaires et de la crise des liquidités ». «Quand les banques prêtes moins, OSEO prêteplus », explique Christian Theriot.

Pour OSEOChampagne-Ardenne, l'optimisme estdonc de mise quant à la poursuite de ses actions enfaveur de la croissance des PME au travers desmoteurs identifiés par l'établissement, les trois « i» : innovation, investissement et international. «Après deux années particulièrement difficiles, denouveaux projets sont en passe de redémarrer,notamment dans les secteurs des forges en Haute-Marne, dans la sous-traitance automobile et lesénergies renouvelables », indique le directeur. Cetoptimisme pour 2012 s'appuie sur le champs d'ac-tion élargi d'OSEO. En effet, en complément des

aides et financements, l'établissement délivredepuis peu le rescrit pour sécuriser l'éligibilité au

Crédit Impôt Recherche des dépenses de rechercheet développement des PME. «Ce rescrit permet degarantir le caractère innovant des entreprises etainsi d'assurer un relais de trésorerie », expliqueSébastien Chuste, responsable crédit chez OSEO.Autre nouveauté, OSEO accueille les équipes deFSI région, ce qui représente au moins sept mil-lions d'euros supplémentaires qui pourront êtreinvestis directement dans les entreprises. Enfin,l'annonce par Nicolas Sarkozy de la création d'unebanque de l'industrie, le 29 janvier dernier, anaturellement été vivement accueillie par ChristianTheriot et son équipe dans la mesure où elle seraune filiale à 100% d'OSEO. Doté d'un milliard defonds propres au niveau national, OSEO Industriedevrait permettre de pouvoir prêter 10 milliardsd'euros aux entreprises du secteur. «C'est agréablede travailler avec des moyens » a signifié ledirecteur régional, persuadé « que 2012 repart surune bonne dynamique ».

Julien Debant

Plus d'infos surOSEO Champagne-Ardenne :www.oseo.fr

Financements des entreprises

« Quand les banques prêtent moins, OSEO prête plus »

Sous la direction de Christian Theriot, OSEOChampagne-Ardenne a soutenu près de 1 500 entre-prises en 2011.

Création d'OSEO Industrie

Après une année 2011 en demi-teinte, laBanque de France présentait cette semaineses perspectives économiques pour les moisà venir en Champagne-Ardenne.

�Menée auprès de 1 200 entreprises des secteursde l'industrie, de la construction (Bâtiment etTravaux Publics) et du transport de marchandises,la grande enquête annuelle de la Banque de France(BF) dresse un bilan plutôt positif de l'année 2011en termes de chiffres d'affaires et ce, malgré unecroissance en dents de scie. Pour autant, AlainDebiasi, directeur de la BF régionale, se veut pru-dent quant à l'évolution de la situation : « Si la pro-duction s'est accrue sensiblement sur les troissecteurs en un an, le mois de décembre dernier aété très mauvais. C'est préoccupant car du coup en2012, on s'attend à une croissance très modérée. »Ainsi, après deux années de fortes progressions(+7,3% en 2010 et +7,9% l'an passé), les spécia-listes ne tablent « que » sur une croissance de +3%cette année dans l'industrie. Un constat qui s'ap-plique également pour le transport de marchandi-ses et surtout pour la construction, pour laquellel'activité devrait quasi-stagner en 2012 (-0,2%). Enclair, à défautde vouloirgrossir encoreleur carnet decommandes cette année, les chefs d'entreprisesemblent vouloir déjà essayer de conserver lemême chiffre d'affaires qu'en 2011.

Et si la prudence est autant de mise, c'est que deuxfacteurs inquiètent les professionnels : l'emploi etl'investissement. Ceux-ci, indispensables moteursde croissance, verraient en effet 2012 en négatif.

Car les perspectives envisagentainsi une érosion de l'emploiindustriel (-1,5%), de l'emploi

salarié dans la construction (-2,1%) et une trèstimide hausse de l'emploi dans le transport demarchandises (+0,1%). De même, concernant l'in-

vestissement, après la forte hausse de 26,8% l'anpassé dans l'industrie, celui-ci ne dépasserait pasles 2% en 2012. Dans le transport de marchandi-ses, l'investissement chuterait à -7,4% cette année.Pire, dans la construction, les perspectives de l'en-quête de la Banque de France anticipent un reculde -23,5% des dépenses d'investissement.Si ces différents indicateurs semblent annoncer lesprémices d'une « mini-crise » dans la crise, com-ment donc enrayer le phénomène ? « En rappelant

aux chefs d'entreprise que le robinet du crédit n'estpas fermé dans la région ! », insiste Alain Debiasi,développant sa réflexion : « Bien sûr l'accès aucrédit est moins facile qu'avant, mais les banquesfont toutefois toujours l'effort de continuer àfinancer des projets. Aujourd'hui les patrons ontles cartes en main : ils doivent devenir de vraisgestionnaires de leur société et, si les finances lepermettent, ne surtout pas hésiter à investir. C'esten multipliant cette démarche qu'un retour àl'équilibre est possible. »

Aymeric Henniaux

Perspectives économiques

Grande prudence en 2012

Alain Debiasi mise sur l'industrie pour soutenir l'économie dans la région en 2012.

L'industrie limite les dégâts

�La FDSEA 51 se développe à DormansLe groupe FDSEA 51, installé depuis 1987 àDormans, et qui compte 270 salariés et accom-pagne 8000 entrepreneurs, poursuit sondéveloppement en inaugurant à Dormans, ven-dredi 10 février, de nouveaux locaux au coeurdu vignoble, dans la zone industrielle LesVarennes. La construction de ce nouveau bâti-ment de 450 m2, qualifié BBC (Bâtiment BasseConsommation), répond à deux objectifs : sedévelopper auprès de tous les publics profes-sionnels (agriculteurs, viticulteurs, artisans, com-merçants, professions libérales) et demainauprès des particuliers, et offrir de bonnes con-ditions d'accueil à ses clients et de travail à sescollaborateurs.

En Bref

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Le site de poker en ligne winamax.fr alancé depuis novembre dernier le plusgrand tournoi de poker jamais organisé enFrance. Prochaine étape de qualification :le 11 février au Cercle Colbert de Reims.

�En passe de devenir le jeu d'argent le plus po-pulaire en Europe et en Amérique du Nord, lepoker séduit aujourd'hui des centaines de milliersd'aficionados rien qu'en France. Une étude de l'u-niversité de Hambourg, parue en 2010, dénom-brait ainsi près de 5,5 millions de joueurs de parle monde, dont 1,3 million aux Etats-Unis et en-viron 350 000 dans l'hexagone. Jeu de cartesapparu vers l'an 1 800 et alliant réflexion, bluff ethasard, le poker consiste, dans sa définitioninitiale, à former la plus forte combinaison

de cartes - dela simple cartehaute jusqu'à laquinte flush

royale - qui permettra de gagner les jetons (d'ar-gent réel ou fictif) des autres joueurs. Avec larécente légalisation de certains sites de jeux enligne et la multiplication des diffusions téléviséesde tournois, le poker a connu en quelques annéesseulement un succès fulgurant (d'après certainesestimations, le marché du poker online représen-

terait chaque année plus de 200 millions de dol-lars en France).Surfant sur la vague du succès, le site de poker enligneWinanax, numéro 1 en France, a lancé cetteannée sonWinamax Poker Tour, un vaste tournoi

national, gratuit et ouvert à tous, se composant de69 étapes programmées dans 37 villes avec lapossibilité d'accueillir jusqu'à 10 000 joueurs. Enjeu, un prix estimé à 500 000 euros pour le grandgagnant et surtout le prestigieux titre de champi-

on de France de poker. Privilégiant l'esprit deconvivialité et de détente à la compétition profes-sionnelle pure et dure, « Winamax a fait dès ledébut le pari de la proximité, en nouant notam-ment des partenariats avec des dizaines d'associ-ations poker partout en France, souligne CanelFrichet, Directrice générale du site internet, car ilne faut pas oublier que la grande différence entrela France et les Etats-Unis, c'est que chez nous lepoker est avant tout une affaire de passionnésamateurs et non de professionnels, ceux-ciprenant simplement plaisir à pratiquer ce jeuentre amis. »Après s'être qualifiés en ligne sur lesite Winamax.fr, les sélectionnés pourront doncse disputer les précieuses places pour la grandefinale (qui aura lieu en avril prochain à Paris) lorsdes étapes dites Etapes Live. AReims par exem-ple, les quelque 120 joueurs locaux inscrits se dis-puteront les deux seules places à gagner de cetteétape pour la finale. A noter qu'il sera égalementpossible de participer directement à la finaleparisienne, en s'acquittant toutefois des droitsd'inscription fixés à 550 euros.

Aymeric Henniaux

Winamax Poker Tour, samedi 11 février auCercle Colbert, 4, rue de Noêm à Reims.Renseignements : www.winamax.fr

Winamax Poker Tour

« Full » poker à Reims

Jusqu'à 120concurrents à Reims

A Reims comme ailleurs, le tournoi du samedi 11 février a fait le plein de concurrents.

La Champagne-Ardenne ne compte qu'un seul véritablecasino, celui de Bourbonne-les-Bains, petite commune thermale du sud de la Haute-Marne. Mais d'ici quelques années, un autre établissement devrait normalement ouvrir ses portes dans la région, à Giffaumont-Champaubert, situé au bord du Lac du Der dans la Marne.

�En matière de jeux d'argent et de hasard, les Champardennaisn'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture et de roulerplusieurs heures pour assouvir leur soif de jouer. Car la régionChampagne-Ardenne est bien pauvre en matière de casino dignede ce nom. Actuellement, il n'en existe qu'un seul sur tout le territoire et il est situé en Haute-Marne, à Bourbonne-les-Bains,soit à plus de 250 km de Reims. D'ailleurs, combien deChampardennais connaissent l'existence de cet établissement ?Dans ces conditions, il n'est donc guère étonnant de les voirpréférer faire une virée à Amméville, près de Metz, ou de patien-ter jusqu'à leurs prochaines vacances estivales où très souvent lescasinos abondent. Pourtant, celui de Bourbonne-les-Bains n'a rienà envier à ce qui se fait sur la côte d'Azur ou ailleurs. En effet,situé juste à côté des Thermes de cette petite commune de 2 250habitants, l'établissement appartenant au Groupe Emeraude, etouvert en 2006, propose sur deux niveaux tout ce qui fait l'attraitd'un casino moderne : machines à sous à rouleaux, vidéo ou poker,au nombre de 75, table de Roulette anglaise ou encore de BlackJack, salle de spectacle, bar, restaurant, cinéma et discothèque,rien ne manque. Et ce ne sont pas les 11 000 curistes accueillischaque année à Bourbonne-les-Bains qui vont s'en plaindre,preuve que le duo formé par la station thermale et le casino fonc-tionne. Un modèle économique pour le Lac Der et son syndicatd'aménagement ? Peut-être... Toujours est-il que le site touristiquede la Marne, dans sa quête d'attractivité, va également se doterd'un casino... après plus de dix ans de lutte ! « L'idée qui a guidéce projet est celle d'offrir davantage d'activités en soirée auxtouristes qui séjournent plusieurs jours sur les bords du lac »,indique Sohie Goberville, chargée de mission au Syndicat du Der.

Au printemps, 2014, c'est donc au sein de Giffaumont-Champaubert, village de 300 âmes, labellisé station de tourisme,que s'ouvrira le second casino de Champagne-Ardenne. C'estJoagroup qui a remporté l'appel d'offre. Pour un coût d'environ 7,5millions d'euros, le futur bâtiment, muni d'une toiture végétalisée,abritera un espace de jeux de plus de 700 m2 mais aussi un bar etdeux restaurants dont l'un modulable, permettant l'organisationd'animations, de thés dansants, de soirées cabaret ou encore dedîners spectacle. Bref, de quoi combler les amoureux de la naturele jour, en quête d'ivresse la nuit tombée.

Julien DebantCasino de Bourbonne-les-Bains, 1, Place des Bains. Tél. : 03 25 90 90 90. Plus d'infos sur www.groupe-emeraude.com

Casino

Faites vos jeux... à Bourbonne-les-Bains et bientôt au Lac du Der

Le casino de Bourbonne-les-Bains est le seul établissement du genre enChampagne-Ardennne.

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Le futur casino du Lac du Der devrait ouvrir en 2014.

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N°160 du 10 au 16 févr ier 2012

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Rencontre avec Gérard Gravet,directeur des Jeux du César Billard Palace,qui nous présente l'établissementLe Multicolore, haut lieu du jeux de tableà Reims depuis vingt ans.

�Des débuts difficiles« Nous avons ouvert la structure le 22 mai1992. Les débuts ont été très laborieux du faitque les banques ne voulaient pas nous accorderde prêts. Au fur et à mesure du temps nousavons grandi, commencé à rentabiliser et réin-vesti en améliorant petit à petit les infrastruc-tures. »

Tournants1987 : le 1er janvier 1987 les femmes sontadmises dans les salles de jeux.1995 : avec l'ouverture des tables de Stud Poker(le Stud est un poker à 5 cartes doublé d'unjackpot progressif). Chaque joueur reçoit 5cartes fermées et la banque dévoile une de sescartes ce qui permet d'appréhender la hauteurde son jeu. Le Stud est le premier jeu de tableimporté des Etats-Unis validé par l'administra-tion française.

Notoriété« Notre établissement est « propre », la récep-tion est nickel. Ensuite, le bouche à oreilles afait le reste. Reims c'est grand et petit à la fois.Les gens reviennent car nous sommes bons.Nous passons beaucoup de temps à entretenir

l'endroit. Nous nous sommes égalementimpliqués dans la vie sportive et associativerémoise. Ensuite, la médiatisation du poker afait le reste (2 chaînes de télévision dédiées aupoker, des livres, etc...). Aujourd'hui nousaccueillons 150 personnes par jour, de tousbords qui ne se seraient certainement jamaisrencontrées dans un autre contexte. Le Cercle aservi également à fournir les premiers pro-fesseurs de croupiers ce qui constitue une très

bonne référence pour les employés passés parl'établissement. »

Les vertus du jeu« Il y a d'abord le respect de l'adversaire, de lavie en société. Puis il y a la compétition maisaussi de la convivialité à travers la recherchede l'excellence. La nature humaine a besoin dujeu, la nécessité à jouer. Le « petit joueur »,quand il perd, il pense que c'est le hasard.

Quand il gagne, c'est qu'il a progressé. La réus-site amène une satisfaction personnelle. »

Législation« Nous sommes une association loi 1901 c'est-à-dire à but non lucratif. Il faut être majeur pourentrer dans notre établissement et ne pas êtreinterdit de jeux. Chaque mois nous recevons unfichier mis à jour des interdits de salles. Chaquemembre doit s'acquitter d'une caution. Auniveau de la tenue, nous sommes plus indul-gents, nous nous sommes adaptés à l'évolutiondes modes. Les gains remportés sont non impo-sables. Les joueurs jouent entre eux. Il n'y a pasde traces de gain car ils jouent en espèces doncil n'y a pas de blanchiment d'argent. L'activitéest contrôlée voire surcontrôlée. »

Les clés du succès« Les probabilités ont une part importante. Lehasard représente 20% dans la solution pourun bon joueur, 50% pour les moins bons. Lebon calcule tout, le succès est lié à cela. Et puisil y a toujours cette part de hasard au poker, cehasard qui fait que quelquefois David peut ter-rasser Goliath. »

Dicton« On me demande souvent comment devient-onmillionnaire ? Et bien, il suffit de rentrer mil-liardaires... »

B.RLe Multicolore, 17, rue Lesage à Reims

Jeux de table

Bienvenue au Multicolore

Le Multicolore est ouvert depuis vingt ans.

Soixante ans au compteur, et l'hippodrome de Reims a toujours la forme. Chaque année, son chiffre d'affaireset son affluence ne cessent de progresser.

�Avec environ 15 000 visiteurs et 800 000 euros collectés en jeupar an, l'hippodrome de Reims ne connaît pas la crise. Toutcomme le PMU à l'échelle nationale, où près de 10 milliards d'eu-ros ont été joués l'an passé, le champ rémois se porte bien. « Nousproposons 17 courses par an, dont 9 à audience nationale, ce quinous place dans les 20 plus grands hippodromes de France »,confie Gilles Jeziorski, le président bénévole de la société descourses de Reims. « Les prix vont de 20 000 à 150 000 eurospour les épreuves les plus importantes, comme la journée dugrand national du trot en juin, où nous proposons un Quintéretransmis sur la chaîne Equidia », explique le passionné de turf,dont la discipline fait vivre 60 000 personnes en France. Etcomme les paris hippiques affichent une si bonne santé dansl'Hexagone, l'hippodrome de Reims surfe aussi sur cette

dynamique, enproposant de véri-tables spectacles

aux parieurs, et aux autres : « On essaye de faire venir un publicqui ne connait pas les courses et qui serait susceptible de décou-vrir un spectacle », poursuit Gilles Jeziorski. Ainsi, pour lareprise de la saison le 11 mars prochain, à l'occasion de la journéede la femme, l'hippodrome offrira l'entrée à la gente féminine, etorganisera aussi des tombolas rien que pour elle. « On veut mon-trer aux femmes quelque chose de ludique. Quand on joue 2euros sur un cheval, on se l'approprie et on vibre le temps d'unecourse. S'il gagne, ça ne vous enrichit pas forcément, mais il y aune grande satisfaction. » Et pour continuer à proposer des évènements de qualité, le prési-dent espère une rénovation et une remise à niveau des infrastruc-

tures, vieilles de 1976 : « L'ensemble des normes a évolué et onessaye de travailler à la reconstruction des tribunes plutôt qu'àla délocalisation du site, car la situation de crise généraliséenous pousse à chercher des solutions raisonnables », clame leresponsable de l'hippodrome. « On pense ouvrir le site à d'autresactivités, car le quartier Croix-Rouge pourrait profiter de ces 18hectares. On aimerait aussi refaire des tribunes qui correspon-dent mieux aux aspirations du public, avec des loges et des

restaurants sur le modèle des stades de football. Ce serait uninvestissement qui s'élèverait à 3 ou 4 millions d'euros, alorsqu'une délocalisation en coûterait 10 de plus. » Même si le turfse porte bien, ses paris sur l'avenir restent prudents.

Simon KsiazenickiHippodrome de Reims 3, avenue du Président KennedyPlus d'infos sur www.hippodromedereims.com

Paris hippiques

L'hippodrome de Reims au galop

L'hippodrome de Reims accueille plus de 15 000 visiteurs chaque année.

Rénover plutôt que déménager

N°160 du 10 au 16 févr ier 2012

www. lhebdoduvendredi .comSport14�

�Épreuve toujours très attendue etappréciée, le Trail de la Montagnede Reims se déroulera cette annéele dimanche 18 mars à Ecueil.Avec 643 participants l'annéedernière, cette course à pied enmilieu naturel est l'une des plusimportantes du nord-est de laFrance. La victoire de DamienVerdet (4e du Marathon des Sables2011) sur le grand parcours con-firme que l'élite du Trail appréciecette épreuve de début de saison.Ainsi, en 2010, Laurence Klein,championne de France du TrailTour National, s'était imposée chezles féminines. Si l'édition 2012verra donc de nouveau une parti-cipation d'athlètes de haut niveau,les bénévoles de l'association TrailAventures chercheront commetoujours à mettre en oeuvre une qualité d'accueil, de parcours et d'organisation pour le plaisir de tous les participants. Deuxparcours au choix seront proposés, tous les deux empruntant les sentiers du parc naturel régional de la montagne de Reimssur 9 communes, constitués à 80% de passages en forêt et à 20% de chemins du vignoble : une course de 15 km pour démar-rer sa saison de course à pied ou pour découvrir les sensations de la course nature et une autre de 35 km avec environ1 000 m de dénivelé positif pour les coureurs confirmés. A noter également la présence de la société NeXXtep Sport quiassurera un suivi en direct de la course, visible sur internet et sur écran depuis le site de départ et d'arrivée. Enfin, côté con-vivialité, à l'arrivée, une flûte de champagne et un lot surprise seront offerts à chaque participant, tandis qu'une dotation enchampagne sera remise aux premiers arrivants des deux parcours et par tirage au sort.

J.DInformations complémentaires et inscriptions : www.trail-aventures.fr, betheny@trail-aventures.frou auprès de Benoit Guinet au 06 85 51 70 75.

L'année dernière, le Trail de la Montagne de Reims avait rassemblé 643 participants.

�Basket LF2 : Reims - Limoges,un rendez-vous qui compte doubleDans sa course au maintien, le Reims Basket Féminin jouera cesamedi 11 février un match capital face à Limoges. Actuelle10ème du championnat, comptant deux victoires d'avance sur leRBF, cette équipe de Limoges, après avoir sombré au mois de jan-vier (71-38 à Perpignan et 62-55 à Léon Trégor), s'est réveillée lasemaine dernière face au Havre (74-45), une autre formationmal en point. Pendant ce temps, les Rémoises, qui restaient surdeux succès de rang (73-59 face à Léon Trégor et 81-79 auHavre), sont tombées logiquement à domicile face au leaderPerpignan (60-76). Aux joueuses d'Arnaud Ricoux de s'appuyersur leurs performances encourageantes réalisées ces dernièressemaines pour vaincre cet adversaire direct au classement.Reims - Limoges,samedi 11 février à 20h au complexe René Tys à Reims.

�Foot L2 : Reims - Laval reportéComme on s'y attendait depuis le début de la semaine, la ren-contre de la 23e journée de Ligue 2 entre le Stade de Reims etLaval a été reportée en raisons des conditions météorologiques.Le coup d'envoi du match était prévu ce samedi 11 février à14h30 à Delaune. La nouvelle date n'est pas encore connue. Uneautre rencontre de la journée de samedi a d'ores et déjà été aussireportée, elle devait opposer Metz au Mans. Vendredi prochain,17 février (20 heures), le Stade de Reims jouera à Bastia (24ejournée) un match au sommet de la Ligue 2 entre le troisième etle leader.

�Water-Polo N1 : Reims - ThionvilleToujours en tête du classement, le Reims Natation 89, qui reste surune victoire aisée face aux jeunes joueurs de l'INSEP (4-16),accueillera ce samedi 11 février le club de Thionville, avant-dernier de la division.Reims - Thionville, samedi 11 février à 19h à la piscine Nautilud.

En BrefCourse à pied - Trail

Le 18 mars, rendez-vous sur la Montagne de Reims

�Ce vendredi 11 février, le Champagne Châlons ReimsBasket reçoit le promu Denain : une rencontre qui vient con-clure un calendrier que NikolaAntic jugeait « bon » en débutd'année. Et en attendant de connaître le résultat face àl'équipe nordiste, force est de constater que le coach serbe nes'était pas trompé. Lors de cette série face à des adversairesmoins bien classés, les Marnais ont engrangé quatre succès,ne concédant qu'une défaite sur le parquet d'une équipe deLille alors très en forme. Grâce à cette série, Châlons-Reimsa rempli son contrat, confortant sa place dans le Top 4 duclassement. Et il le fallait car la suite du programme s'an-nonce beaucoup plus ardue. En effet, Nikola Antic et seshommes vont affronter sept équipes appartenant à la pre-mière partie de tableau et deux autres annoncées comme descadors en début de saison, aujourd'hui en quête de rédemp-tion, lors des neuf prochaines journées : Fos-sur-Mer (4e),Vichy (18e), Rouen (15e), Boulogne-sur-Mer (9e), Bordeaux(7e), Bourg-en-Bresse (8e), Boulazac (1er), Limoges (2e) etLille (6e) ! Face à ce calendrier dantesque, la réception cesoir de Denain, modeste 14ème du classement, prend doncune toute autre importance, d'autant que dans lemême temps,les principaux adversaires du CCRB vont s'affronter directe-ment : Limoges etAix-Maurienne accueillant respectivementBoulazac et Fos-sur-Mer. L'occasion sera donc belle de serapprocher des deux équipes de têtes de la divisionmais ausside creuser un petit écart avec ses poursuivants. Pour ce faire,encore faut-il passer l'obstacle Denain, une équipe qui saitcertes voyager (3 victoires en déplacement) mais qui n'aencore jamais battu une formation appartenant au Top 6 duclassement. Pour le CCRB, qui sera au complet, le plusimportant sera donc d'imposer son jeu, tout en gardant un oeilsur les individualités nordistes, son trio américain en tête,mais aussi sur le français Lamine Kanté qui tourne à 17

points de moyenne sur les huit dernières journées. A noterenfin que lors de la phase aller, le CCRB ne s'était imposéque de deux petits points (83-85).

Julien Debant

Châlons-Reims - Denain, vendredi 10 février à 20h au com-plexe René Tys à Reims.

Basket Pro B : Châlons-Reims - Denain

Ne surtout pas gâcher

Face à Denain, le CCRB pourra s'appuyer sur le talent et la vistade Rodrigue Meels qui reste sur deux sorties convaincantes (18et 21 points face à Quimper et à Antibes).

�Déçus après leur défaite subie en prolongation sur la glace de Lyon (4-3), lesPhénix ont retrouvé le sourire, deux jours plus tard, en s'imposant dans les mêmescirconstances dans l'antre du leader Mulhouse (5-4). Toujours 4èmes du classement,malgré deux matches de retard, les hommes de François Dusseau auront encore fortà faire ce samedi 11 février à Bocquaine. En effet, leur adversaire n'est autre quel'actuel dauphin de Mulhouse, Nice. Au match aller les Aigles avaient même lit-téralement balayé les Phénix. Score final : 8-1 ! Autant dire que pour cette rencon-tre, les Rémois ne devraient pas manquer de motivation. Car outre l'envie de pren-dre leur revanche, les Phénix ambitionnent aussi de gravir encore quelques march-es au classement.

J.DReims - Nice, samedi 11 février à 20h à la patinoire Bocquaine à Reims. Préventedisponible dès le vendredi 10 février à la patinoire bocquaine de 17h30 à 19h30.Tarifs : 3/5/7/9€.

Hockey D1 : Reims - Nice

Une revanche à prendre

Les Phénix voudront faire oublier la déroute subie face aux Aigles lors du match aller.

Culture15 �N°160 du 10 au 16 février 2012

www. lhebdoduvendredi .com

�Chez Furies, les éditions se sui-vent, mais ne se ressemblent pas.Pour cette dixième de l'Entre-Sort« Clowns & Marionnettes » : del'hilare, de l'insolite, et de l'impro !De quoi chambarder la salle Rivegauche, à coup de combats declowns et de courses-poursuites demarionnettes. Lancement des fes-tivités ce jeudi, avec une « soiréedécouverte » : un voyage en Inde,la possibilité de s'improviser (oupas) musicien le temps d'un con-cert, et une création artistique toutjuste sortie (de la Compagnie) duChapeau ! Vendredi, place au bur-lesque. Lorsqu'on leur demandes'ils sont plutôt clowns ou marion-nettes, les acolytes de Sacékripasont formels : trois acrobates etdeux jongleurs. Et décrivent leurspectacle « Coulisses » comme« l'occasion de partager avec lepublic tout ce qu'il ne voit pas sur

scène ». Projecteurs, matériel detransport et autres machineries ser-vent comme par magie l'évolutiondes artistes sur la piste, au fil deportés périlleux teintés d'humour etde jongleries percutantes. « On

invite aussi les spectateurs à décou-vrir notre quotidien : l'interactiondes personnages, nos échanges deregards et d'avis pendant lesentraînements, etc. ». Vous envoulez encore ? Samedi, les Chiche

Capon chamboulent tout et pro-posent de finir le week-end sur unepointe d'humanité. C'est l'histoirede l'évolution de l'homme, vue pardes clowns et les personnes qu'ilssont allés interroger sur le sujet aufin fond de l'Irlande, dans un pubnommé « Le Oliver Saint JohnGogerty »... Pour agrémenter cesgrands moments, Furies vous con-cocte de petites pépites artistiques,des déboires de la famille Kraspecracontés sous une tente, au talent deLa Berlue, capable de donner vie àPepette, petit sac plastique à priorisans intérêt... Verdict : ça promet !

Sonia LegendreDu 16 au 18 février - Salle Rivegauche à Châlons (15, rue deFagnières) - De 0 à 10 euros (Passdeux spectacles à 7 € / Infos etréservations au 03 26 65 90 06 -Programme complet surwww.festival-furies.com

Entre-Sort de Furies

Artistes de corps... et d'esprit ! SpectaclesVendredi 10 février�Théâtre : « La Barbe Bleue »La Barbe bleue, tout le monde connaîta priori à quelques détails près. Danscette histoire, il a une tête de fauve,des poils bleus et il est amoureux de lacadette de sa voisine. Et puis, ce n'estpas tout. La cadette de la voisinel'aime aussi.Ven. 10h et 14h30 - Tarifs : 4,5 à 9€ -Le Salmanazar à Epernay

Vendredi 10 février�Danse : « Groupe AngoleirosDo Mar »Art afro-brésilien mêlant la lutte, ladanse, le théâtre, le chant et le jeud'instruments traditionnels, lacapoeira puise ses racines dans lesméthodes de combat et les danses dela côte Atlantique de l'Afrique.A 20h30 - Tarifs : 14/23€ - La Comèteà Châlons-en-Champagne

Samedi 11 février�Retransmission Opéra/Concert« Le crépuscule des Dieux »Une mise en scène révolutionnaire, uncasting présentant les plus grandschanteurs wagnériens actuels ;L'Anneau du Nibelung s'achève avecsplendeur. En direct du MET.A 18h - Tarifs : 14/23€- La Comète àChâlons-en-Champagne

Mardi 14 février�Théâtre : « Le cas Jekyll »Ce mythe est d'abord un roman deStevenson publié en 1886 et qui hantela littérature depuis plus d'un siècle. Lebon docteur Jekyll, notable ambitieuxet respecté, s'inquiète du dédouble-ment pressenti de sa personnalité.A 20h30 - Tarifs : 7,5 à 38€- LeSalmanazar à Epernay

Jeudi 16 et vendredi 17 février�Musique/Concert : « La Damede la Mer »Aventurière, singulière, brillante,Camille a apporté un petit grain defolie à la chanson française dont elleest l'une des plus belles révélations dela dernière décennie. Son secondalbum Le fil s'est retrouvé propulsé àla cime des charts en France.A 20h30 - Tarifs : 14/23€ - La Comèteà Châlons-en-Champagne

Vendredi 17 février�Musique : « OrchestreNational de Lorraine »Fondé en 1976, l'Orchestre Nationalde Lorraine s'est affirmé, au fil de cesdernières décennies, comme l'un desmeilleurs orchestres symphoniquesfrançais.A 20h30 - Tarifs : 7,5 à 23,5€ - LeSalmanazar à Epernay

AGENDA

Déjà la dixième édition de l'Entre-Sort "Clowns & Marionnettes" de Furies, grandsmoments en perspective !

� Ou quand l'une des plus belles révélations de lachanson française investit les planches de laComète, le temps d'une résidence de création artis-tique... On la connaît espiègle, douée, avec toujoursce petit grain de folie dans ses interprétations :Camille enfile cette fois-ci sa casquette de comédi-enne, et met son talent au service du metteur enscène Claude Baqué et du dramaturge norvégienHenrik Ibsen. Achevée en 1888, « La Dame de laMer » raconte l'histoire d'Ellida, une jeune femmemariée à un homme plus âgé, auquel elle se refusedepuis qu'ils ont perdu un enfant en bas âge.Envahie par une étrange mélancolie, elle retrouve àtravers ses visions le marin avec qui elle s'étaitautrefois fiancée... « Lorsque j'ai proposé à Camilled'interpréter le personnage d'Ellida, elle m'a répon-du qu'elle se sentait si proche de cette « dame de lamer » qu'elle aurait pu aussi bien la chanter. Nousavons donc convenu d'introduire des plages dechant, à ces moments précis où Ellida s'évade verssa mer intérieure », se souvient Claude Baqué. Lajeune artiste a donc concocté sur mesure les chants

et la musique qui ponctueront ce spectacle. Et con-cède : « Jouer la Dame de la mer, c'est lui donnerune voix, une voix qui parle, qui dialogue, maisaussi une voix qui chante, qui s'égare d'abord pourenfin s'incarner. Une voix intérieure qui se mue encélébration de l'eau et des rêves ». Sur scène, tout undécor dédié au thème de l'eau plongera le public au

coeur d'un voyage inoubliable, fait d'invention, depure création, voire d'improvisation...

Sonia LegendreLa Dame de la Mer - Jeudi 16 et vendredi 17 févri-er à 20h30 à la Comète / Infos et réservations au 0326 69 50 99

� 16 août 1876. La ville de Bayreuth, enAllemagne, accueille la toute première représenta-tion du Crépuscule des Dieux (prononcezGötterdämmerung), de Richard Wagner. Un chefd'oeuvre dans l'histoire de l'opéra, mais égalementle dernier des quatre drames lyriques qui constituentL'Anneau du Nibelung. Sa particularité : la récur-rence des thèmes musicaux qui, au fil des actes,dévoilent certains indices sur l'action que les per-sonnages vont entreprendre, ou sur leurs émotions.Début des années 90, à New-York. TheMetropolitan Opera présente à son tour laTétralogie de Wagner. Et pour cette saison 2011-2012, l'artiste multi-casquettes Robert Lepage signe

la mise en scène de l'oeuvre, et bouleverse les codesde réalisation scénique, notamment à travers l'utili-sation de nouvelles technologies telles que la pro-jection 3D. « Ces effets sont visibles de n'importequel endroit de la salle car, quelle que soit l'orien-tation, la projection s'auto-corrige pour le confortdu spectateur », précise-t-il. Une adaptation révolu-tionnaire, un casting rassemblant les plus grandschanteurs wagnériens des temps modernes, et undécor à couper le souffle ! « Mais quel rapport avecla Comète ? », nous demanderez-vous. Québécoisd'origine, Robert Lepage est aussi un Châlonnaisd'adoption et un habitué de la scène nationale,puisqu'il y présente depuis plusieurs années au

moins un spectacle par saison. La Comète l'a doncsuivi dans cette aventure artistique, et après uneretransmission en direct du second opus de cetteTétralogie (« La Walkyrie ») en mai, elle renouvellel'expérience avec Le Crépuscule des Dieux.Installez-vous confortablement et laissez-vousporter à travers les nouveaux exploits de Siegfried...comme si vous y étiez !

Sonia LegendreLe Crépuscule des Dieux - En direct duMetropolitan Opera of New York - Samedi 11 févri-er à 18h à la Comète / Infos et réservations au 0326 69 50 99

La Comète

Quand la Jeune fille aux cheveux blancs rencontre la Dame de la mer...

La Comète

Wagner et Lepage : dieux de l'opéra...

Camille a fait la une de l'actualité récemment avec son nouvel album, ilo veyou. Cette fois, c'est comme comédienneque les Châlonnais la découvriront.

Culture16 �N°160 du 10 au 16 février 2012

www. lhebdoduvendredi .com

Expo�« Krystyna Charlot-Grosz »Artiste peintre, Krytyna Charlot-Groszet ses personnages au regard expres-sif, sortis d'un monde à part, vous invi-tent à découvrir ses toiles pleines decouleurs et d'émotion.Du lun. au sam. de 10h à 13h et de14h à 17h. Entrée libre - Rens.03 2657 06 35 - Maison du tourisme àHautvillers

Jusqu'au 24 février�« Rétrospective de Dixplay #3 »Sur la thématique « Point(s) de feutre ».L'artiste suédois EKTA, invité de cette3ème édition, investira un grand for-mat dans l'espace public et présenteraune exposition monographique de sontravail chez NEXUS.Rens. 03 26 36 72 40. Du mer. au sam.de 14h à 19h et jusqu'à la fermetureles soirs de concert pour les personnesmunies d'un billet pour la soirée. A LaCartonnerie de Reims

Jusqu'au 25 février�« Voyages immobiles »Une exposition de Cyrille Henry. LesVoyages immobiles proposent un sensnouveau à la durée de l'instant pho-tographique. Ils donnent à voir letemps qui passe.Entrée libre - Rens. 03 26 77 41 41 -Centre culturel Saint-Exupéry,Chaussée Bocquaine, Esplanade A.Malraux à Reims

Jusqu'au 26 février�« Couleurs lumière :Chagall, Sima, Knoebel,Soulages... des ateliers d'artsacré au vitrail d'artiste »Durant la période de l'entre-deux-guerres, porteuse de traditions et d'a-vant-gardes, la perception du vitrail achangé.Du mer. au lun. de 10h à 12h et de 14hà 18h. Rens. 03 26 35 36 00 - Muséedes Beaux Arts, rue Chanzy à Reims

Jusqu'au 2 mars�« Nicolas Favre »Artiste troyen, Nicolas Favre réalisedes huiles et collages sur toiles.Energique et puissant, son art tendufait demeure instable aux feux folletsde l'existence. Le dedans vibre, agit, etprend la toile.Entrée libre - Rens. 03 26 55 99 59 -Maison des Associations à Dizy

Jusqu'au 10 mars�« La vision du Lézard »La Vision du Lézard, un pseudo à l'im-age de Vincent Danneaux, tapi dansl'ombre, seul. Son univers et son imag-inaire n'ont aucune limite : sur fond dephotographie s'intègre un mélange decouleurs et de textures. Abstrait, con-cret, il n'a pas de case définie.Venrissage le 10 février à 19h. Entréelibre - Maison des Associations àTinqueux

AGENDA

� Si le Salmanazar propose essentiellement du théâtre, il n'en est pas moins unescène musicale importante et cette année encore, les rendez-vous musicaux ontété soigneusement sélectionnés. Parmi eux, une représentation de l'OrchestreNational de Lorraine. « La venue de cet orchestre symphonique est en quelquesorte la cerise sur le gâteau de notre programmationmusicale. Nous sommes trèsheureux de l'accueillir, c'est une musique de très grande qualité ! » souligneChristian Dufour, directeur du Salmanazar. Fondé en 1976, l'Orchestre Nationalde Lorraine n'a cessé de se perfectionner au cours de ces dernières décennies etpeut aujourd'hui s'affirmer comme étant l'un des meilleurs orchestres sym-phoniques français. Implanté à Metz, c'est en parcourant les festivals français -tels que les Flâneries musicales d'été de Reims, et européens que l'orchestre s'estfait connaitre et apprécier du grand public. Dévoilant au fil du temps ses multi-ples facettes, c'est en restant toujours aussi dynamique et passionné qu'il a réus-si à se hisser au premier rang des orchestres français. Dans son répertoire, grandsclassiques et créations font bon ménage. Ainsi, Stravinski, Prokofiev etBeethoven côtoient les créateurs de talent de notre époque comme PatrickMarcland, Édith Canat de Chizy ou Philippe Hurel. Pour le public sparnacien,c'est dirigé d'une main de maître par Jacques Mercier que l'orchestre présentera

la Symphonie n°5 en mi mineur de Tchaïkovski, suivie du Concerto pour violonde Sibélius avec la jeune prodige de 17 ans, Esther Yoo.

Claire LagrangeOrchestre National de Lorraine, ven. 17 à 20h30, Théâtre Gabrielle Dorziat

� Qu'on se le dise, Elmer Food Beatest de retour, ce qui devrait ravir lesnostalgiques de « Daniéla » ou de «Le plastique c'est fantastique ». Ainsi,le groupe sera sur la scène duMontana Club à Epernay, samedi 11février, mais aussi en showcase lemême jour à la FNAC deReims. Pourles autres, trop jeunes ou qui seraientpassés à côté de ce phénomène, petitrappel historique. Elmer Food Beatest né en 1986. Quelques dates dansles bars de la côte atlantique, entrePiriac et la Turballe, et déjà la fièvrecommence à s'emparer des filles etdes garçons qui assistent par hasard àces concerts sauvages. Deux ans plustard, les voici sur les routes, direction

le littoral atlantique et méditerranéen,et à chaque fois, le public leur réserveun accueil de feu. Puis, le groupe faitses armes lors de premières parties etde petits festivals avant de se voir con-vier à participer au Printemps deBourges, aux Francofollies de laRochelle ou aux Eurockéennes deBelfort ! A cette époque, « Daniéla »envahit les ondes et Elmer Food Beatconnaît la gloire : court-métrage avecYann Kounen, concert à l'Olympia,passages à la télévision, album disqued'Or et consécration lors des Victoiresde la Musique. Les petits concerts lelong des routes de Bretagne sont loin,le groupe parcourt le monde, deLondres à New-York, de Milan à

Quito. Après cinq années vécues àtoute allure, et plus de 500 concerts,Elmer Food Beat a besoin de repos.Nous sommes au printemps 1993, legroupe disparaît alors de la scènemédiatique. Quinze années de som-meil plus tard, le groupe se reforme etrepart depuis la case départ oupresque. Car malgré les annéesécoulées, Elmer Food Beat en 2012,c'est toujours les mêmes guitares, lamême énergie et lemême plaisir d'êtresur scène et d'enflammer le public.

J.DSamedi 11 février, à 17h à la FNACdeReims (entrée gratuite) et à 22h auMontana Club à Epernay (Tarif :11,80€).

Salmanazar - Concert

Orchestral depuis 1976

Concert - Montana Club

« Il y a toujours de la place » pour Elmer Food Beat...

Jacques Mercier a su, depuis dix ans, diriger l'orchestre avec brio.

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Après un passage remarqué dans plusieurs salles françai-ses, c'estaujourd'hui au Salmanazar que Denis Podalydès vient présenter Lecas Jekyll, un texte de Christine Montalbetti, évidemment largementinspiré de la nouvelle écrite par Stevenson en 1886.

�« Il y a deux ans, j'ai lu attentivement le roman de Stevenson et le dernierchapitre, « La confession de Jekyll», m'avait donné l'envie d'en tirer un mono-logue. Je l'ai donné à lire à Christine, qui deux mois plus tard, m'apportait letexte que j'ai en partie mis en scène. » Comédien incontournable de la scènefrançaise, également très apprécié dans le paysage cinématographique, Denis

Podalydès a choisi de mettre son talent au service de Robert-Louis Stevenson,et plus particulièrement à celui de ses héros, Jekyll et Hyde. A l'image de cesdeux personnages, pourtant réunis au sein d'une seule et même personne, lecomédien va, pendant plus d'une heure, nous livrer une performance remar-quable : instaurer le dialogue au coeur d'un monologue. « Pour moi, Jekyll etHyde sont évidemment indissociables. C'est la tension entre l'un et l'autre quim'intéresse. On ne sait jamais tout à fait qui parle, Hyde sous l'influence deJekyll ou Jekyll qui fait entendre sa voix sous la difformité de Hyde. Dans letexte de Christine, le couple a même un côté attachant. Ils finissent pars'aimer. Hyde est comme l'amant caché de Jekyll qui reproche à son maître,à son « père », son ingratitude. Je les vois aussi comme une métaphorecomique du paradoxe du comédien. » Plus qu'une pièce de théâtre, Le cas Jekyll devient par moment une véritablepsychanalyse, dépassant alors la catharsis habituelle. « La pièce invite non pasà condamner Hyde, mais à évaluer le dilemme, à envisager notre propreHyde. Il y a une scène qui invite le spectateur à faire lui-même l'expérience,à guetter en lui le petit monstre... L'idée géniale de Stevenson, c'est que le gen-til est le méchant, et inversement. J'aimerais que le spectacle fût cela pour lepublic : l'invitation à une expérience morale, une réflexion sur l'inconscient.Et quelle plus belle incarnation de l'inconscient, à la fois naïve et précise, vio-lente et foudroyante, poétique et effrayante, que Hyde ? Toute la gestation dela créature est une formidable cure psychanalytique dont le terme est la dis-sociation du bon et ambitieux docteur Jekyll et du terrible et répugnant petitHyde, concentré pur de toute sa négativité. »

Claire Lagrange Le cas Jekyll, mar. 14 à 20h30, au Théâtre Gabrielle Dorziat

Théâtre - Salmanazar

Dr Denis et M. Podalydès

En véritable virtuose de la scène, Denis Podalydès passe, non pas du coq à l'ânemais de Jekyll à Hyde.

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SudokuSolution n° 159

�Bélier du 21.03 au 20.04Vous traverserez une période d’euphorie, oùvous vivrez à 10 0 à l’heure. Les évènements neseront plus vraiment sous votre contrôle. Peuimporte, vous en ressortirez enrichi(e) etgrandi(e).

�Taureau du 21.04 au 20.05Avant de vous engager plus en avant dans unenouvelle relation, assurez-vous de vos réellesenvies. Côté professionnel, vous serez bienavisé(e) de viser haut car les résultats seront aurendez-vous.

�Gémeaux du 21.05 au 21.06Avec du recul et de la réflexion vous pourriezfaire évoluer favorablement votre situationactuelle. Il vous faut agir dès maintenant. Tenezcompte des conseils. Et avancez lentement, maissûrement…

�Cancer du 22.06 au 22.07Sur le plan personnel, n'essayez pas de pousserles choses ou de les bousculer, surtout si vousfaites face à une résistance. Il est préférable d’at-tendre de meilleures opportunités pour agir.

�Lion du 23.07 au 22.08Au travail, les choses risquent de s’envenimerdans vos relations avec certains collègues. Alors, sachez communiquer avec plus de diplomatie. Abstenez-vous surtout de jeter de l’huile sur le feu !

�Vierge du 23.08 au 22.09Ouvrez grand les yeux car vous pourriez ainsisaisir les occasions auxquelles vous aviez portépeu d'attention jusqu'à maintenant. Et, cessez den’en faire qu’à votre tête.

�Balance du 23.09 au 22.10Cette semaine les sentiments primeront chez vouset les évènements à venir pourront vous offrir deréelles occasions de rencontres. Faites fi de vospréjugés et ouvrez-vous à l’autre.

�Scorpion du 23.10 au 22.11Vous vous investirez corps et âme dans votre vieaffective car celle-ci est essentielle à votre équili-bre. Vous ne serez jamais à court de ressourcespour mettre du piment dans votre couple.

�Sagittaire du 23.11 au 22.12Cette semaine, vous vous consacrerez particuliè-rement à votre foyer. Vous y mettrez toute votreénergie. Vos efforts ne seront pas vains.

�Capricorne du 23.12 au 20.01De nouvelles expériences à vivre s'offrent à vous.A cœur vaillant, rien d’impossible, alors, concen-trez-vous sur les actions à accomplir car vous réa-liserez de belles et grandes choses.

�Verseau du 21.01 au 19.02Au travail, tout ira bien, grâce à votre enthou-siasme. La semaine s'annonce très animée, etvous ferez d’intéressantes rencontres. Lescontacts seront très positifs à plus d'un titre.

�Poissons du 20.02 au 20.03Mettez en place dès que possible les actionsvisant à concrétiser vos projets. Cependant, dansvos démarches, vous devrez lutter contre votrehésitation constante (surtout le 3ème décan).

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Samedi 11 et dimanche 12 FévrierEpernay - Salon des Antiquaires

Sam. 10h-19h, dim. 10h-18h - Contact : 06 86 51 4576 - Entrée : 4€ - Palais des fêtes parc Roger Menu

Dimanche 12 FévrierReims - Marché aux livres

9h-17h - Contact : 03 26 77 71 47 Place du Forum

Bazancourt - Bourse Multicollections Contact : 03 26 03 50 12Salle Michel Prévoteau

Damery - Bourse Multicollections 8h-18h - Contact : 03 26 80 66 26

Entrée : 2€ - Salle de Bussy, Place de la MairieEpernay - Brocante Vide-Grenier 6h-18h - Contact : 06 07 38 30 40

Esplanade Charles de GaulleMarcilly-sur-Seine - Salon collections

9h-18h - Contact : 06 84 89 75 43Salle des fêtes

Chiner

Fondée en 1838, la Maison Deutz s'est dévelop-pée au fil des générations. Installée à Aÿ, et pro-priétaire d'un vignoble de 42 hectares, elle a sudévelopper son outil de production, dans lerespect des traditions champenoises.

Présentation luxueuse, raffinée et festive.Vue : Jaune or, intense. Bulles fines. Cordon sub-til et persistant.Nez : Réjouissant et d'une complexité remar-quable, il se dévoile progressivement au cours dela dégustation. Arômes de miel et de cired'abeilles, agrémentés de délicieuses nuances de

tabac blond, de brioche et de pain grillé, traduc-tion des 10 % de Pinot Meunier et des 60 % dePinot Noir entrant dans l'assemblage et résultatd'un long vieillissement sur lattes parfaitementmaîtrisé. Notes d'agrumes confits (citron, pam-plemousse), d'abricot et de raisin sec, de litchi,puis de cacao.Bouche : Attaque d'une vivacité impressionnante,racée et inattendue pour un millésime aussiancien, traduction des 30 % de Chardonnay dela Côte des Blancs qui entrent dans la composi-tion de la Cuvée, soutenue par une minéralitésaisissante, expression des nobles terroirs dontsont issus les raisins. Effervescence raffinée.Savoureuses touches d'agrumes et de miel, sub-tilement réglissées. Finale fabuleusement longue,délicieusement acidulée.

Avec cette Cuvée William Deutz Brut Millésimée1998, Michel Davesne, Chef de Cave duChampagne Deutz, signe un grandChampagne, dans le plus pur esprit Deutz.

A déguster à l'apéritif, avec un foie gras poêlé,mais également tout au long de vos repas defête.

Plus d'informations au Champagne Deutz. Tél.03 26 56 94 00 Avec la collaboration des étudiants en BTSTechnico-Commercial du Lycée Viticole de laChampagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » du GuideVéron des vins, sur le site www.viticulture-oenolo-gie-formation.fr

Loisirs17 �www. lhebdoduvendredi .comN°160 du 10 au 16 févr ier 2012

e vin de l 'Hebdo�Champagne DeutzCuvée William Deutz Brut Millésimé 1998 (environ 90 euros la bouteille)

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Pr imo : parce si un nom est souvent occultélorsqu'on évoque les mages du cuivre mystique(Miles Davis, John Coltrane...), c'est bien celuide Roland Kirk. Aveugle dès l'âge de deux ans, apprenti musi-cien à 12 ans, professionnel à 15, multi-instru-mentiste (trompette, clarinette, saxophone ettoute une flopée d'instruments bricolés maison,parfois joués simultanément !), Roland Kirkétait était un sorcier du Jazz comme on n'en faitplus.

Secundo : parce que Volunteered Slavery estun festival pour l'âme.Avec une face A qui slalome entre les reprises

dézinguées (Stevie Wonder) et les compositionsrayonnantes (Search for the Reason Why) etune face B construite autour d'un magnifiquehommage à Coltrane, l'album conjugueénergie, spiritualité et fantaisie sans jamais s'é-garer.

Ter t io : parce que Roland Kirk a dit «Quand jemourrai, je veux qu'on joue the Black andCrazy Blues ( titre issu de l'album the InflatedTear, autre classique -ndlr-), avant d' être inc-inéré, mélangé à un sac d'herbe, et fumé afinque les gens en tirent quelque chose». Bref, faisons-lui plaisir et écoutons VolunteeredSlavery, c'est du très bon.

Le morceau à écoute r en urgence : One Ton

DJ Poom

Chaque semaine l'association Velours sort deses bacs un album oublié qu'il fait bon(ré)écouter.Retrouvez également la griffe Velours dans l'émission le Style du Tigre, tous les mercredis de 18h à 19h sur Radio Primitive (92.4 FM)

usique : la Griffe Velours� 3 bonnes raisons d'écouter...

Roland Kirk : Volunteered Slavery (Atlantic ; 1969)

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LA TAUPE (Angleterre 2H07 Espionnage)De Tomas Alfredson, avec Mark Strong, John Hurt,Gary Oldman.Il existe une taupe dans les services secrets de sa gra-cieuse Majesté. Smiley, mis sur la touche, reprend duservice pour trouver qui se cache derrière la taupe, l’am-bitieux Percy Alleline, Bill Haydon, le charmeur, RoyBland. Un petit chef d’œuvre de mécanique horlogère àne pas manquer, la meilleure sortie de cette semaine,sublime. Vous pourrez découvrir le roman original deJohn Le Carré, maitre de l’espionnage en Points Seuil.

UNE BOUTEILLE À LA MER (France 1H39 Drame)De Thierry Binisti, avec Agathe Bonitzer, MahmudShalaby, Hiam Abbass.Tal, une jeune Française, après un attentat, écrit une let-tre à un Palestinien imaginaire. Cette missive jetée à lamer reçoit la réponse d’un mystérieux « Gazaman ».C’est une autre façon d’appréhender le conflit israélo-palestinien, de se l'imaginer. Le film raconte la belle his-toire entre un jeune Palestinien rêvant d’un autre mondeet une jeune rebelle israélienne, prête à tester la vie.

RECHERCHE BAD BOYS DÉSESPÉREMENT

(USA1H36 Drame)De Julie Anne Robinson, avec Katherine Heigl, JasonO'Mara, Daniel Sunjata. Stéphanie Plum est une jeune femme charmante qui,pour des besoins de survie, devient chasseuse de primes.Plus que ses enquêtes tournant souvent à la dérision,c’est l’univers que l’on retrouve avec plaisir dans cetteadaptation cinéma.

STAR WARS LA MENACE FANTÔME 3D

(USA 2H13 S.F)De George Lucas, avec Liam Neeson, Ewan McGregor, Natalie Portman.Il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine...Corruption, argent et pouvoir se retrouvent au centre dece premier volet. Obi Wan Kenobi libère la reineAmilada d’une offensive de la Fédération et échoue surTatooine. Première trahison de Lucas, grande galeriecommerciale d’images virtuelles.

UNDERWORLD NOUVELLE ÈRE 3D (-12 ANS)

(USA 1H36 Drame)De Måns Mårlind, Björn Stein, avec Kate Beckinsale,Stephen Rea, Michael Ealy.La guerre entre loups-garous et vampires apparaît augrand jour. Les humains effectuent une purge sansmerci. Des années plus tard, Selena sort de son hiberna-tion pour retrouver sa fille et son compagnon. C’est beaul’amour. Il manque un scénario moins basique pourimpliquer plus profondément le spectateur, même si onne s’ennuie pas. Pour la 3D, le constat reste le même…

Les sorties �

ZARAFA(France 1H18 Animation)

De Rémi Bezançon, Jean-Christophe Lie, avec Simon Abkarian, Thierry Frémont, François-Xavier Demaison.

Assis sous le baobab, le vieil homme raconte une histoire. Il était une fois, au cœur de la savane profonde, deuxenfants, Maki et Soula, prisonniers d'un ignoble négrier. Un soir dans le camp endormi, le jeune garçon déjoue lasurveillance de ses tortionnaires. Dans une course effrénée, il échappe à ses poursuivants en se dissimulant dans unbaobab, peut-être celui du conteur. L’intrépide Maki lie son destin à une autre orpheline, une petite girafe nomméeZarafa. Il n'hésitera pas à l'accompagner au coeur de la ville des Lumières, Paris, où Hassan, représentant du Pacha,décide de l'offrir au roi Charles X. Pour réussir leur mission, ils feront appel à un inventeur original et sa montgol-fière, Malaterre. Les rejoindront dans cette aventure des vaches venues d'Inde, Mounh et Sounh, leur rôle, nourrirla jeune Zarafa. Leurs routes croiseront moult personnages, une jolie pirate du nom de Bouboulina et sa bande, unroi farfelu, et le méchant négrier. Maki arrivera-t-il à tenir sa promesse, ramener Zarafa au pays du baobab ? Dans la lignée de Kirikou, du Roi et l'oiseau, Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie nous proposent un conte d'ini-tiation, d'amour et d'aventures avec un grand A. Le premier surtout, connu pour ses histoires d'amour, travaillaitdepuis longtemps sur ce conte initiatique. Il apporte toute la richesse à la constitution d’une histoire fouillée. Lesecond amène son savoir-faire en matière d'animation soignée, dans la tradition des dessins animés français. Àl'heure de la 3D envahissante souvent inutile, le choix d'une 2D et d'un vrai récit pourrait bien s'avérer payant. Petitset grands trouveront matière à conforter leur imaginaire et partir au pays du rêve et des Griots. Découvrez la ver-sion longue sur www.cine-region.fr

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Patrick Vanlanghenhoven

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Les horaires �du 8 au 14 février 2012

N°160 du 10 au 16 févr ier 2012

www.lhebdoduvendredi .com

Zarafa Mer, Jeu, Dim, Lun, Mar : 11:15 | 13:45 | 16:00 |18:00 Ven, Sam : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00La Taupe Tous les jours : 11:00 | 14:00 | 16:30 | 19:30 |22:00Recherche bad boys désespérement Tous les jours :11:15 | 13:45 | 16:00 | 20:15 | 22:15Il Trittico Jeu : 14:00 | 18:00 Ven : 16:00 | 20:00Star Wars La menace fantôme 3D Tous les jours : 11:15| 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Underworld nouvelle ére 3D (-12 ans ) Tous les jours :11:15 | 13:45 | 16:00 | 20:15 | 22:15Félins Mer, Ven, Sam, Dim, Lun : 11:15 | 13:45 | 16:00 |18:00 Jeu : 11:15 Mar : 11:15 | 16:00 | 18:00Tucker et Dale fightent le mal (-12 ans) Tous les jours :22:15La vérité si je mens ! 3 Tous les jours : 11:15 | 14:00 |15:15 | 16:30 | 18:00 | 19:45 | 21:00 | 22:00Sherlock Holmes 2 : jeu d’ombres Mer, Jeu, Sam, Dim,Lun : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00 Ven : 11:00 |13:45 Mar : 11:00 | 16:30 | 19:30 | 22:00The Descendants Mer, Jeu, Ven, Dim, Mar : 20:00Millénium : Les hommes qui n’aimaient pas lesfemmesTous les jours sauf Lun : 22:00Et si on vivait tous ensemble Tous les jours sauf Lun :13:45L’amour dure trois ans Tous les jours : 18:00La vie d’une autre Lun : 20:00 | 22:00Alvin et les Chipmunks 3 Mer, Sam, Dim : 11:15Intouchables Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 20:00The Artist Mer, Sam, Dim : 18:00 Jeu, Ven, Lun, Mar :11:15 | 18:00

La Taupe mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudi lundi14h30 | 20h30 vendredi mardi 20h30 samedi 14h30 | 17h |20h30 | 22h30 dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h30Zarafa mercredi 14h30 | 17h30 jeudi mardi 14h30 ven-dredi 14h30 | 20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h dimanche10h30 | 15hRecherche bad boys désespérement mercredi 14h30 |17h30 | 20h30 jeudi mardi 14h30 | 20h30 vendredi lundi20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h30 | 22h30 dimanche10h30 | 15h | 17h30 | 20h30Underworld nouvelle ére 3D (-12 ans ) mercredi 14h30 |17h30 | 20h30 jeudi lundi 14h30 | 20h30 vendredi mardi20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h30 | 22h30 dimanche10h30 | 15h | 17h30 | 20h30Félins mercredi 14h30 | 17h30 jeudi lundi 20h30 vendredi14h30 samedi 14h30 | 20h dimanche 10h30 | 15hLa vérité si je mens ! 3 mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30jeudi 20h30 vendredi mardi 14h30 | 20h30 samedi 14h30 |17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h

Le Crépuscule des dieux (Retransmission) Sam:18h00Take Shelter Mer 8 à 21h00 Jeu 9 à 21h00 Ven 10 à18h00 Lun 13 à 15h00Les Acacias Jeu 9 à 18h00 Dim 12 à 20h00 Lun 13 à20h00Hugo Cabret 3D Mer 8 à 18h00 Ven 10 à 21h00 Dim 12à 17h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

Ciné MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

La semaine dernière, nous vous racontionsla « mésaventure » survenueà Demba Camara, « arrêté au guichet »en préfecture de Châlons, conduit au centrede rétention administrative de Metz,où il a séjourné une semaine, avant d'être« libéré » et assigné à résidence. Parce quel'obligation de quitter le territoire françaispèse toujours sur sa tête.

�Peut-on s'imaginer l'effet que doit procurer la situ-ation qu'a vécu Demba Camara, 24 ans, né le 1er jan-vier 1989 à Conakry, en Guinée, il y a deux semaines.Après des années de « bataille » administrative, sondossier, dans son esprit, est prêt. Une attestationd'hébergement, des certificatsmédicaux d'unmédecinguinéen et d'un français attestant de son hépatite B etdu traitement défaillant dans son pays d'origine - maisça n'est pas un avis du médecin-inspecteur del'Agence régionale de santé, donc ça ne vaut rien,administrativement parlant - et, sésame des sésames,un contrat de travail à durée indéterminée, commechef-cuisinier du Radical, restaurant à Reims. « Jepensais que c'était bon, jamais mon espoir n'avait été

aussi grand. Alors je suis allé à Châlons, à la préfec-ture. Je suis arrivé à 9 heures, j'ai pris mon ticket, j'aiattendu. Quand on m'a appelé, je me suis présenté àun agent, je lui ai tendu mon dossier, j'ai expliqué queje venais pour une régularisation. On m'a demandémon passeport. Puis l'agent est parti derrière. Il estrevenu, s'est entretenu avec un autre. On m'ademandé mon CDI. Je l'ai montré. Puis la police estarrivée. Ils m'ont demandé de les accompagner. Touts'est passé normalement. J'ai récupéré mon passeportet j'ai suivi les policiers au commissariat de Châlons.Il était 9h25. Ils m'ont interrogé, sur mon état civil,mes origines, mon travail, mon adresse à Reims. Onm'a expliqué ce qu'il allait se passer. J'ai demandé sije pouvais téléphoner à mon avocate, ils m'ont répon-du non. Je suis resté trois heures au commissariat, etensuite on est parti à Metz, au centre. Là-bas, j'ai étéfouillé, on m'a pris mon téléphone, parce qu'il y a unecaméra dedans. J'ai rencontré les gens de l'Ordre deMalte qui m'ont fait entrer en contact avec mon avo-cate. »Maître Audrey Lerain a transmis le dossier à des col-lègues en Lorraine. La Cour d'Appel deMetz a finale-ment déjugé le Juge des Libertés et de la Détention eta permis à Demba Camara de rentrer à Reims (lire

encadré). Depuis jeudi dernier, 2 février, il est assignéà résidence à l'adresse qui figure sur son attestationd'hébergement. « Tous les jours, je vais au commis-sariat, à Reims, pour pointer. » « Sauf les dimancheset jours fériés », s'amuse ironiquement sa compagne,Virginie, rencontrée l'an dernier sur Paris. « On a desamis communs. » Quand Demba a trouvé un travail,son fameux CDI, à Reims, il a de suite quitté la régionparisienne, où il était arrivé en France en provenancede la Guinée, en 2007.Les raisons de l'exil volontaire de Demba Camarasont banales, classiques. Il est membre de l'ethnie desSoussous,minoritaire enGuinée. Depuis lemilieu desannées 90, si la démocratie a progressé, les tensionsentre Peuls, Malinkés et Soussous n'ont pas cessé.« En 2007, il y a eu une forme de trêve, avec les élec-tions. J'ai saisi cette occasion pour chercher à partir.

Je voulais chercher une meilleure vie. Là-bas, j'étaisen danger. »Il se débrouille pour arriver jusqu'à Roissy. « Là, j'aicommencé par cinq jours en Zone d'attente. J'ai prisun avocat. On a fait les démarches. » Demanded'asile, rejetée plus tard, qui a eu pour conséquencel'OQTF dont Demba Camara n'a jamais vu la trace. Ilétait domicilié par une association, dans l'Essonne.Les documents qu'ils nous a montrés prouvent bienque la préfecture de l'Essonne a délivré l'OQTF àl'adresse indiquée, en l'occurrence l'association.« Jusqu'à ce que je vienne à Reims, je passaisrégulièrement chercher mon courrier. On ne m'ajamais donné cette lettre. » D'après Maître Lerein,l'OQTF a été notifiée en mars 2011. La preuve dedépôt et l'accusé de réception remontent à octobre2011. Et Demba Camara est arrivé à Reims à la fin del'été.Aujourd'hui, il n'a pas la notification. « Et à l'as-sociation de domiciliation, elle n'est nulle part », pré-cise-t-il.Et maintenant ? « Obtenir plus de précisions de monavocate pour bien faire les démarches... Mon dossierest complet ». Pour l'Etat, l'OQTF prime. Ensuite -après être rentré en Guinée - Demba Camara pourraitde nouveau tenter d'obtenir un visa long séjour pourtravailleurs. Paradoxal. « Tout le monde hallucinedans cette histoire. Même des policiers trouvaient çabizarre. Même au tribunal !, raconte Virginie, com-ment voulez-vous qu'il retourne en confiance à laPréfecture faire ses papiers... C'est normal que pleinde gens abandonnent et préfèrent ne pas être régula-risés. » Quant à Demba Camara, s'il avoue « ne pasavoir imaginé que ça puisse se passer comme ça », ilne « regrette absolument pas d'être venu en France. »

Tony Verbicaro

Demba Camara

Presque expulsé

N°160 du 10 au 16 févr ier 2012

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�Erratum : La semaine dernière, dans la précipitation du bouclage du journal (nous avons été informésde la décision de la Cour d'appel dans l'après-midi), nous avons écrit un peu vite le dénouement, dont voiciles précisions, qui nous ont été données par la préfecture de la Marne. Le Juge des Libertés et de la Détentionde Metz, saisi par Demba Camara pour sa remise en liberté, avait rejeté sa demande le 31 janvier. Le 1erfévrier, le Tribunal administratif de Strasbourg avait débouté Demba Camara de son recours en vue d'étein-dre l'obligation de quitter le territoire français pour vice de procédure. Et le 2 février, la Cour d'appel de Metza infirmé la décision du Juge des Libertés et de la Détention en « libérant » effectivement Demba Camaradu Centre de rétention administrative de Metz et en l'assignant à résidence, à Reims. La procédure d'obli-gation de quitter le territoire français n'est donc pas « éteinte ».