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Les Vallées Magazine paroissial Paroisse Notre-Dame de Blainville-Buchy 00451 Carême, semaine sainte, Pâques, le temps du partage… Joyeuses Pâques ! MARS 2011 - N°27 - 1,50€ Ces enfants vêtus de blanc page 10 En route vers la confirmation page 3 “Agnus Dei” Jeunes agneaux de quinze jours à la ferme Lemaitre.

Mois 2010 - N°XX - 1,50€ Mars 2011 - N°27 - 1,50€ Les Vallées

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Les ValléesMagazine paroissial

Paroisse Notre-Dame de Blainville-Buchy

0045

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Mois 2010 - N°XX - 1,50€

Carême, semaine sainte, Pâques, le temps du partage… Joyeuses Pâques !

Mars 2011 - N°27 - 1,50€

Ces enfants vêtus de blanc

page 10

En route vers la confirmation

page 3

“Agnus Dei” Jeunes agneaux de quinze jours à la ferme Lemaitre.

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2 n°27 - Mars 2011

Editorial

Bêêê… ! Bêêê… ! Bêêê… !

Dans nos campagnes, nous voyons facilement des mou-tons et des agneaux dans les herbages. Un certain nombre

de personnes en font un petit élevage pour leur usage “domestique”. Mais aussi, il y a des exploitations de pro-duction économique. Quoi qu’il en soit, leur présence et leur bêlement font par-tie du paysage. C’est aussi une grande tradition dans l’histoire de l’humanité et l’histoire biblique, donc dans l’histoire chrétienne.On part d’une fête printanière après l’agnelage, pour remercier les divi-nités, fête cyclique annuelle, célé-brée au printemps vers mars-avril. Cette fête prend un caractère histo-rique avec l’événement de l’Exode dans la Bible au temps de Moïse : celui-ci ordonne de sacrifier au nom du Seigneur un agneau d’un an et de marquer le montant des portes de leurs maisons avec le sang de l’agneau. Cette marque sera signe de reconnaissance pour distinguer les maisons des Hébreux qui seront sauvés, et les maisons des Egyptiens dans lesquelles le fils aîné sera mis à mort (Exode 12,1-14). Fortifiés par la nourriture de l’agneau consom-mé dans la nuit, les Hébreux fuient la colère du pharaon en quittant l’Egypte en se dirigeant vers la “mer des roseaux”. Au désert, puis installés en terre promise, les Hébreux fêtent leur libération par la Pâque, repas sacré au cours duquel ils redisent l’événement de la sortie d’Egypte et mangent l’agneau rôti au feu. Les juifs concluent encore aujourd’hui, par cette phrase rituelle “aujourd’hui,

le Seigneur nous libère”. C’est faire mémoire de l’Exode.C’est dans ce contexte que Jésus célèbre sa propre Pâque : au cours de la semaine des “pains azymes” ou pains sans levain. Jésus, avec ses disciples, célèbre le repas de la Pâque juive. Mais il accomplit un rite nou-veau avec du pain et du vin : ceci est mon corps livré pour vous… ceci est mon sang livré pour vous… faites cela en mémorial de moi. Comme pour l’Exode, le rite anticipe l’évé-nement : la mort et la résurrection, mystère de la foi chrétienne, Pâque du Christ, que les chrétiens célèbrent dans la messe ou eucharistie. Ils affir-ment que Jésus le Christ aujourd’hui nous sauve.L’iconographie chrétienne (les images) nous développe largement ces thèmes : Jean le Baptiste qui désigne l’agneau de Dieu, le thème du “bon pasteur” qui cherche la brebis perdue, (photos du Gros-Horloge à Rouen) ; Jésus, l’agneau immolé pour le salut du monde, ou, encore Jésus, l’agneau couché sur le livre scellé de sept sceaux contenant les noms de ceux qui seront sauvés (apocalypse 5,1-5). Nous pou-vons encore évoquer l’agneau mys-tique comme sur un médaillon de l’église de Bierville.

Pierre Didon

L’agneau pascal dans l’écusson aux armes de la ville.

Sous la voûte, le Christ en bon pasteur au milieu de ses brebis.

◆ Le saviez-vous ?

Le Gros-Horloge de Rouen est une horloge astronomique avec un mécanisme du XIVe siècle et un cadran du XVIe. L’unique aiguille du double cadran Renaissance est terminée par un mouton. L’agneau pascal figurant dans l’écusson au centre de l’arcade rappelle les armes de la ville. Sous la voûte, le Christ est représenté en bon pasteur au milieu de ses brebis et de ses agneaux. C’est un symbole religieux, mais aussi un hommage à l’animal qui fournit sa laine aux drapiers rouennais.

(Patrimoine des communes de Seine-Maritime)

Aiguille du cadran du Gros-Horloge terminée par un agneau.

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3Mars 2011 - n°27

Religion

En route vers la confirmation

Une douzaine d’enfants de l’au-mônerie de Blainville-Buchy a décidé de cheminer vers la chrismation (sacrement de la

confirmation) qui aura lieu le 1er mai à 10h à l’église de Buchy. Depuis trois ans, nous partageons avec ces adoles-cents des moments riches en émotion et en partage. Très créatifs, enthousiastes, généreux, curieux de découvrir et de vivre de nouvelles expériences, ces jeunes confirmands tracent leur chemin vers la foi qu’ils ont choisie. Nous sommes sûrs qu’ils sauront éclairer leur vie de la lumière de Dieu, imprégnés de l’Esprit saint. Nous leur souhaitons bonne et lon-gue route vers le Christ

Fabienne et Bruno, les accompagnateurs

Retraite au Mont Saint-MichelPour cheminer vers le sacrement de la confirmation, nous préparons acti-vement notre retraite spirituelle au Mont Saint-Michel où nous passerons trois jours du 19 au 21 avril avec le père Didon et nos animateurs. Nous assisterons à la messe à l’abbaye, visiterons le mont, traverserons les grèves avec un guide et conclurons par la messe du jeudi saint à Buchy que nous aurons préparée.

Temps fort à Blainville Les 11 et 12 décembre derniers, les équipes de Buchy et Blainville se sont retrouvées pour un temps fort au pres-bytère de Blainville. Pendant la messe, nous avons lu les textes de l’Evangile, rédigé et lu les intentions de prière, et chanté à deux voix “Evenou Shalom Hale rem”. Nous avons vendu des gâteaux que nous avions confectionnés pour le financement de notre retraite au Mont Saint-Michel. Nous tenons à remercier les paroissiens qui nous ont généreusement soutenus.

Animation de la célébrationLors du temps fort, nous étions, tous, d’accord pour dire que nous souhaitions une célébration “dyna-mique, joyeuse, inoubliable et unique”. C’est pourquoi, nous avons fait appel au groupe Equivox qui a tout de suite accepté de nous accor-der un peu de son temps précieux. Nous avons déjà répété trois chants avec Bertrand, Christophe et Jean-Pascal qui assurera l’animation. Durant ces rencontres qui se dérou-lent une fois par mois dans la joie, la bonne humeur et la spiritualité, nous avons vraiment l’impression que Dieu est présent.

Jeu “alliance poursuite”Après le Monopoly de la foi, nous avons décidé de créer un nouveau jeu : “alliance poursuite”, inspiré du trivial poursuite. Les questions portent sur des différents thèmes comme les religions, Jésus, les saints, les lieux de pèlerinage… Créer ce jeu nous permet de ras-sembler et tester nos connaissances acquises lors de nos années de caté. Nous espérons l’inaugurer lors de la retraite.

Compte-rendu effectué par les adolescents

Marche entre Blainville et Ry.

Pique-nique des deux équipes d’aumônerie au presbytère de Blainville.

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4 n°27 - Mars 2011

Dossier

L’origine de

Pâques : la fête du printemps et du renouveau

Si la fête de Pâques a un sens reli-gieux pour les religions chrétienne et juive, Pâques est aussi une fête païenne qui célèbre le printemps et le renouveau. Il y a très longtemps, probablement à la préhistoire, une fête avait lieu au moment de la pleine lune du printemps.Tous les peuples fêtaient, après les longues nuits d’hi-ver, le retour du beau temps. Depuis près de trois mille ans, cette période est devenue la fête de Pâques.

Pâques, selon la tradition juive

La Pâque (sans “s”) est une fête juive célébrée le 14e jour du premier mois du calendrier juif. Les ancêtres du peuple juif étaient esclaves des pharaons d’Egypte. Sous l’influence de Moïse, ils s’organisèrent et s’en-fuirent. Cette libération, appelée l’Exode, est depuis lors célébrée par les Juifs chaque printemps. Les Juifs ne disent pas Pâques, mais “Pessah”.

Pâques, selon la religion chrétienne

La fête chrétienne de Pâques est destinée à rappeler le souvenir de la résurrection de Jésus-Christ. Durant les premiers temps de la chrétienté, le calendrier utilisé pour fixer la date de Pâques était le calendrier juif ou babylonien. Les églises d’Orient célébraient Pâques le dernier jour avant la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps (14 Nissan) commémorant ainsi la mort de Jésus. La résurrection

de Jésus survint le 16 Nissan, en même temps que Pessah, la Pâque juive. Voilà tout simplement pourquoi le jour de la résurrection du Christ est appelé Pâques.

Pâques selon la religion orthodoxe

La date de Pâques est déterminée selon le calendrier julien, et ne tombe que rarement en même temps que les catholiques qui la déterminent selon le calendrier grégorien.Le carême orthodoxe est précédé d’une période de préparation de plu-sieurs semaines. Le grand carême dure six semaines jusqu’au dimanche des Rameaux suivi de la semaine sainte. Le grand carême commence

par le “lundi pur” (on ne mange pas de viande ce jour-là). Il n’y a pas de mercredi des Cendres. Pendant cette période de carême orthodoxe, à partir du lundi pur, aucun mariage religieux, baptême ou fête ne peuvent avoir lieu.Il n’y a pas de célébration de l’eucha-ristie les jours de jeûne, du lundi au vendredi pendant le carême. Pour l’or-thodoxie, la célébration de l’eucharistie est incompatible avec le jeûne, car elle a un caractère festif et joyeux ; c’est une fête de la résurrection du Christ et une anticipation de la joie éternelle du royaume de Dieu. Le temps du carême orthodoxe est marqué par des célébra-

Pâques est une fête mobile qui se fête entre le 22 mars et le 25 avril. Cette fête religieuse commémore la résurrection de Jésus pour la religion chrétienne. En 2011, Pâques se fête le 24 avril.

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5Mars 2011 - n°27

Dossier

Pâques

Le carêmeLes préparatifs de Pâques commen-cent dès la fin du Mardi gras avec le mercredi des Cendres qui marque le début du carême. Durant qua-rante jours, équivalents aux quarante jours passés par Jésus-Christ dans le désert, les chrétiens suivent un demi-jeûne durant lequel certains aliments riches et la viande sont interdits. La période du carême s’apparente à un temps de purification et d’éléva-

tion spirituelle pour se préparer à la résurrection de Jésus-Christ.

Le mercredi des CendresLes chrétiens se rendent à l’église pour l’imposition des cendres. C’est un jour d’examen de conscience et de repentir. Les Cendres rappellent que l’homme est poussière et rede-viendra poussière. Le prêtre trace, avec la cendre, une croix sur le front des croyants en signe de pénitence.La mi-carême tombe le jeudi de la troisième semaine du carême. Les réjouissances sont permises et les interdits alimentaires sont levés. Traditionnellement, la mi-carême est un jour de crêpes et de beignets.

Les Rameaux et la PassionLe dimanche des Rameaux précède le dimanche de Pâques. Il célèbre l’arrivée de Jésus à Jérusalem. Les gens répandaient des branches de

palmier sous ses pieds en guise de tapis. Selon les régions, les chrétiens font bénir des branches de palmiers, de buis, de houx, d’olivier ou d’if qui sont censés protéger du mal durant toute l’année. Le prêtre bénit les rameaux qui seront déposés sur les tombes et accrochés dans les maisons. Contraste entre la joie de l’entrée de Jésus à Jérusalem et le récit de la Passion qui ouvre le drame de la semaine sainte.

tions. Le premier dimanche, c’est la fête du triomphe de l’orthodoxie, les trois dimanches suivants sont dédiés à la commémoraison des grands maîtres spirituels : saint Grégoire Palamas, saint Jean Climaque et sainte Marie l’Egyp-tienne.

La tradition de Pâques dans le monde

La fête de Pâques est célébrée diffé-remment selon les coutumes des pays du monde.En France et dans la plupart des pays

européens, les cloches des églises, véritables symboles de Pâques, ne sonnent pas du vendredi saint au dimanche de Pâques. Une légende raconte qu’elles se rendent à Rome où elles se chargent d’œufs. A leur retour, elles survolent les jardins et lancent tous ces œufs. Mais dans d’autres pays d’Europe, les messagers ne sont pas les cloches : au Tyrol, c’est la poule, en Suisse, un coucou, en Allemagne, un lapin blanc et dans les pays anglo-saxons, un lièvre.

Catherine, Martine

Pourquoi la date de Pâques change- t-elle tous les ans ? En l’an 325, les évêques réu-nis en Concile en Turquie, à Nicée, ont décidé que le jour de Pâques serait le premier dimanche qui suit ou qui coïncide avec la première lune après le 21 mars (début du printemps). Pâques se situe au plus tôt le 22 mars et au plus tard le 25 avril. La date de la nouvelle lune qui est utilisée n’est pas obtenue par l’observation du ciel : elle est prise dans un calendrier lunaire qui nécessite d’utili-ser des tables de calcul très complexes.

Les temps forts de Pâques Pâques signifie “passage” ; par ce passage de la mort à la vie, le Christ a sauvé l’homme du péché et l’a appelé à la vie éternelle.

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Dossier

L’origine du chemin de croix

C’est à Jérusalem que Jésus a vécu sa Passion et qu’il est mort sur la croix, offrant sa vie pour nous délivrer du péché. C’est là aussi que trois jours plus tard, il est ressuscité. Les premiers chrétiens ont commencé à aller en pèlerinage à Jérusalem pour y prier. Ils ont refait le chemin que Jésus avait parcouru avant d’être crucifié. De retour chez eux, ils ont voulu garder le souvenir de ce chemin et continuer de prier en méditant la Passion de Jésus. Au XIVe siècle, des moines franciscains ont proposé de refaire ce chemin dans les églises pour tous ceux qui ne pouvaient pas aller à Jérusalem. C’est ainsi qu’aujourd’hui encore, dans l’église, il y a un chemin de croix.Le chemin de croix comporte quatorze étapes ou stations. Chacune est représentée par un tableau, une statue ou une simple croix de bois. Certaines stations sont des épisodes racontés dans les Evangiles. D’autres ne le sont pas et viennent d’une tradition très ancienne. Le chemin de croix se termine par la mise au tombeau de Jésus. C’est l’espérance de la résurrection qui nous accompagne tout au long du chemin de croix. Par sa résurrection le matin de Pâques, Jésus nous conduit de la mort à la vie. C’est la quinzième station. Elle est représentée dans certains lieux, comme à Lourdes, à la fin du chemin de croix dans la montagne.

La semaine sainteLa semaine qui termine le carême, commence avec le dimanche des Rameaux symbolisant l’entrée à Jérusalem, et, se termine avec le samedi saint et la veillée pascale, attente de la résurrection de Jésus.Ce temps, rythmé par trois liturgies importantes, suit les derniers jours de la vie terrestre de Jésus.Le jeudi saint inaugure le triduum pascal. Ce dernier commence par la messe du soir du jeudi saint faite en mémoire de la cène au cours de laquelle Jésus institua l’eucharistie (la

messe). On lit le récit de la Pâque juive avec l’agneau pascal (exode 12,1-14), puis le texte de saint Paul sur le repas du Seigneur (1cor.11, 23-26) et l’Evan-gile du lavement des pieds (Jean13, 1-15). Pendant cette lecture, le célébrant lave souvent les pieds de quelques fidèles. Dans la paroisse, nous faisons le lavement des mains pour tous les fidèles présents. Après la célébration, le ciboire conte-nant les hosties consacrées est trans-porté en un lieu nommé ‘‘reposoir’’ où l’on peut veiller une partie de la nuit en méditant l’agonie de Jésus à Gethsémani.Le vendredi saint, nous célébrons la passion et la mort de Jésus sur la croix spécialement lors de l’office de la fin de l’après-midi et du chemin de croix à quinze heures.Dans notre milieu rural, certains anciens nous confient suivre assidû-ment cette coutume : “on ne doit ni labourer, ni toucher la terre le jour des Rameaux et le vendredi saint”.Le samedi saint est un jour de silence et d’attente. On ne célèbre ni bap-tême, ni mariage ce jour-là. La fête de la résurrection commence le samedi soir par la veillée pascale.Ce jour-là est marqué dans les églises par la couleur blanche ou dorée, sym-

bole de joie. Reprenant une ancienne tradition, c’est au cours de la veillée pascale, organisée autour du rituel du baptême que sont célébrés les bap-têmes des catéchumènes (adultes qui se sont longuement préparés à vivre en chrétiens).Le dimanche de Pâques célèbre la résurrection de Jésus-Christ. C’est le jour où les disciples de Jésus se rendirent à son tombeau pour décou-vrir qu’il était vide. Sur le chemin du retour, ils rencontrèrent Jésus ressus-cité et commencèrent à répandre la bonne nouvelle. Pâques est l’une des rares occasions pour le pape Benoît XVI de prononcer la bénédiction “Urbi et Orbi”.Traditionnellement, l’agneau pascal est consommé le jour de Pâques. C’est un jour de fête et d’allégresse. Tous les interdits de carême sont levés ce jour-là.

Père Pierre, Marie-Claude

Portement de la croix – église de Sainte-Croix sur Buchy

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7Mars 2011 - n°27

Dossier

Agneaux de quinze jours.

L’agneau pascalPourquoi mange-t-on de l’agneau à Pâques ? Cette tradition se perpétue dans de nombreux pays. Elle correspond à la fin de l’agnelage.

Dans la fête juivePour symboliser sa foi, chaque famille du peuple hébreu avait sacri-fié un agneau avant de traverser la mer Rouge. La dernière des dix plaies d’Egypte dont parle la Bible, prédi-sait que tous les premiers-nés mâles seraient tués par l’ange exterminateur durant la nuit du 15 Nissan (1er jour de Pessah). Dieu avait ordonné à Moïse de faire immoler un agneau mâle par famille, dont le sang préserverait de la mort lors du passage de l’ange. Les Hébreux, avec une branche d’hysope, marquaient du sang le linteau des portes de leurs maisons en signe de protection.

Dans la fête chrétienneL’agneau est le symbole du Christ

ressuscité pour les chrétiens. Dans la Bible, l’agneau pascal fait référence au Christ donnant sa vie en sacrifice. Jésus est le messie, il est l’agneau attendu, il est le berger qui conduit le troupeau, il est le pasteur des brebis de Dieu. L’agneau symbolise la soumission et le sacrifice de Jésus ainsi que la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, en référence au sacrifice d’Abraham qui était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l’exigeait.

Dans la religion musulmaneL’Aïd el Kebir’, appelé aussi “Aïd Kébir” ou “Aïd Al Adha” qui signifie “la grande fête”, est la fête la plus importante de l’Islam.Cette fête appelée “fête du sacrifice”

ou “fête du mouton” marque la fin du pèlerinage. Selon l’histoire, la fête de l’Aïd El Kébir commémore l’asservissement d’Ibrahim (Abraham) à Dieu, qui devait sacrifier son fils Ismaël sur l’ordre d’Allah. Celui-ci envoya au dernier moment un mouton par l’in-termédiaire de l’archange Gabriel pour remplacer l’enfant comme offrande sacrificielle. Dans la religion musulmane, le sacrifice d’Ibrahim est le symbole de la confiance absolue dans la volonté de Dieu. Après une prière collective, cette fête donne lieu à un moment de partage, où familles et amis se rassemblent pendant trois jours. C’est un jour de réconciliation, où chacun est invité à pardonner.

Leïla, Martine

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8 n°27 - Mars 2011

Dossier

Profession : “berger ambulant”

N atif de Nolléval, Alain Lemaitre devient berger dès l’âge de 14 ans. Pratiquant la transhumance, il devient

“berger ambulant”. Il sillonne plusieurs départements avec trou-

peau et cabane de ber-ger. En 1975,

i l é p o u s e une demoi-selle de la

vallée d’Hé-ronchelles, et

s ’ i n s t a l l e su r l’exploitation fami-

liale de 50 ha.

Après avoir élevé vaches, chevaux, cochons, il revient à ses premiers amours : les moutons.Sa bergerie compte environ quatre cent cinquante brebis et agnelles (bre-bis dont c’est le premier agnelage) de races “rouge de l’Ouest” et “folks”. C’est avec fierté que Alain nous parle de son métier : “l’agnelage s’étend sur un trimestre. C’est une période très chargée, car nous devons nous occuper d’environ six cents nais-sances d’agneaux. Reconnaissant leur mère à l’odeur et au bêlement, ils sont nourris au lait maternel, mais il arrive que mon épouse nourrisse certains petits au biberon manuel”.

Les agneaux sont tatoués dès leur naissance pour leur traçabilité.

A l’âge de trois ou quatre mois, les agneaux seront pris pour la fête de Pâques.

Les agneaux sélectionnés seront vendus aux abattoirs

pour le traditionnel “agneau pascal”. Depuis, quelques années, Alain four-nit aussi les moutons lors de la fête musulmane de l’Aïd el Kébir.Les moutons sont nourris de foin, fanes de pois, pulpe et betteraves avant de rejoindre les verts pâturages de la vallée. Avant l’été, ils seront tondus. Autrefois, la laine était lavée, cardée, et transformée en matelas à bourrelets ou couverture et courtepointe pour les trousseaux de mariage. Désormais, d’un point de vue écologique, la laine est utilisée pour l’isolation des maisons.Les soirs d’été, il n’est pas surprenant d’apercevoir notre berger auprès de ses moutons. Il nous confie : “dormir dans la caravane me manque parfois, et c’est aussi le moyen de surveiller le troupeau contre certains prédateurs à deux ou quatre pattes !”.

Marie-Françoise

Alain Lemaitre, berger ambulant et son épouse.

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9Mars 2011 - n°27

Dossier

Iconographie de l’agneau Qu’il soit sculpté en bois sur le devant de l’autel ou en pierre sur une statue, qu’il soit peint sur un vitrail, ou bien brodé sur un étendard, l’agneau est largement représenté dans nos églises !

L ’agneau a une grande impor-tance dans l’iconographie chrétienne. Il apparaît déjà dans les catacombes comme

symbole du Christ et de son sacrifice. Parfois Jésus le porte sur les épaules. Il est “le bon berger” qui cherche ses brebis égarées. L’agneau peut aussi être représenté sur une croix, le devant de l’autel, la porte d’un tabernacle, un calice recueillant son sang, évocation évidente de la Passion de Jésus-Christ, ou bien il peut porter l’étendard de la résurrection. Il est également l’un des attributs de saint Jean-Baptiste en raison de la célèbre scène où celui-ci voyant Jésus-Christ venir à lui, déclare : “Voici l’agneau de Dieu”. Il figure aussi dans la représentation de certains épi-sodes religieux : Abel offre son agneau en sacrifice à Yahvé qui l’accepte tout en refusant les fruits de la terre présen-tés par Caïn ; Joachim est chassé de Jérusalem où il s’est rendu un jour de fête pour sacrifier un agneau. Associé à la royauté divine, il apparaît comme “l’agneau de l’Apocalypse”. Après la naissance de l’enfant Jésus, un agneau, parfois les pattes attachées, est offert par un berger lors de leur adoration ; il est le symbole qui annonce le futur sacrifice du Christ, c’est avec la même signification qu’il figure dans les tableaux de la Vierge Marie et de l’en-fant Jésus.

(Diocèse de Rouen, nature et ses symboles, D. Férault)

Mouton sculpté sur le devant de l’autel de l’église de Bois-Héroult.

Agneau avec l’étendard de la résurrection sur autel central - église de Buchy.

Antepandium – agneau aux sept sceaux - église de Montérolier.

Vitrail ovale représen-tant l’agneau pascal avec le sang coulant dans un calice - église de Bierville.

Statue de saint Jean por-tant un agneau - église de La Chapelle-Saint-Ouen.

Agneau aux pattes atta-chées sur porte de tabernacle.

Bannière représentant un enfant et un agneau - église de Bruquedalle.

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10 n°27 - Mars 2011

Religion

Lors de la messe, le prêtre ne doit pas faire tout, tout seul ! Chacun doit participer consciemment, pieusement

et activement à l’action sacrée. Dans la célébration de la messe, les fidèles constituent le peuple saint, le peuple acquis par Dieu, pour rendre grâce à Dieu et pour offrir la victime sans tache.Les servants assistent et aident le prêtre. Par ce service, c’est le Christ lui-même qu’ils servent, lui qui est symbolisé dans nos églises par l’autel.Leur rôle est très significatif : par leur présence et la beauté de leurs gestes, ils soutiennent la prière de toute l’as-semblée et participent à la beauté de la cérémonie pour glorifier Dieu. Ils sont alors témoins de la vitalité de l’Eglise et de sa capacité à offrir une place à tous.Le service de l’autel est appelé par

l’Eglise : “ministère”, c’est-à-dire que c’est une mission qui est confiée pour aider l’ensemble de la communauté. Le service de l’autel est ouvert à tous les garçons inscrits au catéchisme ou à l’aumônerie. Aucune connais-sance particulière n’est nécessaire au départ. Les servants s’engagent à par-ticiper aux messes dominicales et aux réunions de groupe.Au cours des cérémonies liturgiques, les servants d’autel peuvent remplir diverses fonctions.Toutes consistent à servir Dieu du mieux possible, en offrant le meilleur de soi.On distingue parmi les fonctions litur-giques à accomplir par le servant :- le thuriféraire : chargé de l’encensoir - le naviculaire : porteur de la navette qui contient l’encens- le cruciféraire ou porte-croix- le céroféraire : préposé aux cierges.

Remplir avec cœur ce service pour aider les chrétiens à mieux prier, à intérioriser les rites, devient une mis-sion d’Eglise tout à fait nécessaire. Etre acteur de la liturgie, cela nécessite de prendre conscience d’une grande vigilance sur les attitudes au cours du service de l’autel : se tenir correc-tement, sans trop bouger ou parler à son voisin, ne pas jouer avec sa croix ou son aube, marcher avec sérieux en procession ou pour se déplacer autour de l’autel, c’est déjà aider les gens à prier. Vous êtes appelés à être en par-ticulier de jeunes amis de Jésus. Si, toi aussi, tu veux approfondir et culti-ver ton amitié avec Jésus en devenant servant d’autel, n’hésite pas à contac-ter le Père Didon, ton catéchiste ou les responsables d’aumônerie. Vous, parents, n’hésitez pas à accompagner votre enfant dans cette démarche.

Christian

Qui sont ces enfants vêtus de blanc debout à côté du prêtre ?Le pape Jean-Paul II leur disait : “votre engagement auprès de l’autel n’est pas seulement un devoir, mais un grand honneur, un authentique service saint…”

Groupe de servants et enfants de Marie de la paroisse.

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11Mars 2011 - n°27

Religion

Les filles peuvent-elles être servantes d’autel ?Voilà une question fortement débattue dans les chaumières et les sacristies…

Autrefois dévolu aux seuls garçons, le service de l’autel a été autorisé aux filles en 1969, la liturgie étant davan-

tage comprise comme une action de l’ensemble de l’assemblée, et pas seu-lement du prêtre. La décision dépend de l’évêque et du curé. La non mixité est très souvent choisie par les prêtres, pour une raison : le lien entre le service de l’autel et la vocation sacerdotale.

Pour autant, il ne s’agit pas de délaisser les filles.

Distinguer les rôles, s’appuyer sur la

complémentarité hommes-femmes : de plus en plus de paroisses choisis-sent d’attribuer aux filles d’autres missions que le service de l’autel.Le service des “enfants de Marie” existe dans notre paroisse depuis presque dix ans. Il n’est pas le même que celui des servants d’autel, il est complémentaire mais pas moins important. Les “enfants de Marie” sont au service de l’assemblée comme au service de l’autel. - Elles participent à l’accueil de chaque arrivant.- Elles remettent la feuille de chant et

indiquent les places disponibles.- Elles organisent et participent à la procession des offrandes, à la quête dont elles présentent les paniers à l’autel. - Elles assistent pour les panneaux suivant la liturgie et selon les messes comme la messe des familles.- A la sortie, elles distribuent la feuille d’annonces.La mission de nos “enfants de Marie” est à prendre au sérieux, car elle consiste à rendre nos liturgies plus belles.

Christian

Eugène : (le plus ancien servant de la paroisse)“Mon frère était servant, j’ai décidé de prendre sa suite. Je vis mieux ma messe, je sers à quelque chose.”Adrien :“Quand j’étais dans les bancs, je m’ennuyais. J’ai vu des ser-vants et je me suis dit pourquoi pas moi. J’ai du plaisir à servir le prêtre.”Cédric :“Moi aussi, j’ai vu des servants et j’ai eu envie de servir à mon tour.”Matthieu :“Mes sœurs étaient “enfants de Marie”, je me suis proposé pour devenir servant d’autel.”Pierre : (le seul servant à Buchy)“J’ai constaté qu’il n’y avait pas de servant à Buchy. Je me suis proposé et je suis content de rendre service et d’aider le prêtre.”Abel :“Pendant la retraite de première communion, j’étais dans ton groupe et tu as posé la ques-tion. J’ai réfléchi et me suis pro-

posé à devenir servant.”Hugo :“En voyant les servants, j’ai trouvé que c’était bien, moi je ne faisais rien. Maintenant je suis servant à mon tour, je suis utile.”Cloë : “J’étais dans les bancs et je ne faisais rien. Maintenant je fais quelque chose, donc je suis utile.”Marie :“Avec ma petite sœur. Elle a

demandé à maman comment ça se passait. Maman nous a expliqué, j’ai décidé de venir avec elle.”Nolwenn :“Au caté, tu en as parlé. Tu m’as dit de venir un dimanche, c’est comme ça que je suis devenue “enfant de Marie”. Car dans l’assemblée je ne voyais rien.”Mathilde :“Je suis “enfant de Marie” depuis trois ans, depuis ma profession de foi. Je fais ce service car j’en ai envie, et, aussi cela me permet de me trouver de façon privilégiée avec Marie, Dieu et Jésus. Je le fais aussi pour inciter et former celles qui veulent nous rejoindre !”Cécile :“Moi aussi, je suis “enfant de Marie” depuis trois ans. Je me suis décidée après ma retraite de profession de foi. J’ai trouvé que c’était une nouvelle façon de découvrir la messe et de mieux l’apprécier. Cela m’a permis de me rapprocher des gens de la paroisse.”

Nos servants d’autel et nos enfants de Marie nous confient

Mathilde, Cécile et Baptiste en tenue de service…

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12 n°27 - Mars 2011

Vie paroissialeVie paroissiale

◗ Mise en œuvre du synode diocésain

Suite à la promulgation des orientations du synode par notre archevêque, l’Equipe d’animation paroissiale (EAP) s’est saisie du texte, et a organisé une rencontre dans chaque communauté locale. Quatre réunions ont eu lieu en novembre. La communauté de Blainville a pris un nouveau rendez-vous pour étudier le texte de promulgation afin d’en tirer les orientations profondes à mettre en œuvre ou à approfondir.

◗ Veillée de Noël dans la salle des sports de Buchy

Le père Didon avait convié les parois-siens à venir célé-brer la naissance de Jésus lors de la veillée de Noël. Malgré la neige et le froid, beaucoup d’enfants accompa-gnés de leurs parents étaient présents.

◗ Messe des familles

A Buchy, cin-quante enfants du caté ont assisté à la première messe des familles enca-drés des “dames catéchistes”. Ce fut un grand plaisir de voir le chœur de l’église aussi bien décoré avec les panneaux que les équipes de caté avaient con fec t ionnés pour Noël.

◗ 3e rencontre des paroisses en Pays de Bray

(Aumale, Blainville-Buchy, Forges-les-Eaux, Gournay-en-Bray, Londinières, Neufchâtel-en-Bray, Saint-Saëns)

Le dimanche 23 janvier, les prêtres du doyenné avaient organisé la projection du film : «Des hommes et des dieux». En fin de séance, le père François-Dominique Charles animait le débat sur ce film qui retrace le martyr des moines cis-terciens de Tibhirine. Ce moine dominicain a suivi son noviciat avec trois des moines de Tibhirine. Concernant le film, il nous livre : “c’est un message de sobriété et de fraternité. Le film nous permet d’entrer dans la vie monastique. L’existence de ces hommes est simple, dépouillée, au service des autres”. D’ailleurs, les dialogues du film sont basés sur les textes écrits par les moines eux-mêmes. Il a bien connu frère Bruno et frère Michel. Pour lui : “ce ne sont pas des héros ; ils sont restés fidèles au Seigneur”, et il nous confie aussi : “Pour les chrétiens dans les pays musulmans, la situation est très difficile, voire dangereuse surtout pour les prêtres d’origine maghré-bine”. Ce film ne laisse personne indifférent !

◗ Denier de l’Eglise :Une campagne provinciale pour un message vital

Pour la première fois, en 2011, les six diocèses de Normandie s’unis-sent pour vous dire : “l’Eglise a besoin de vous pour vivre !”.A quoi sert mon don au denier ?Contrairement aux idées reçues, l’Eglise ne reçoit aucune aide, ni de l’Etat, ni du Vatican, pour faire face à ses dépenses de fonc-tionnement. La collecte du denier est vitale, car elle sert chaque année à rémunérer les personnes au service de l’Eglise, prêtres et laïcs salariés. Grâce à une gestion rigoureuse, les frais de collecte représentent moins de 2 % des sommes recueillies.

Réunion d’information de la communauté locale de Buchy.

Veillée de Noël à Buchy, décors préparés par les enfants du caté.

Participation des enfants du caté lors de la messe des familles à Buchy.

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13Mars 2011 - n°27

Vie paroissiale

Visite guidée de la “salle des Etats” par le maître des lieux, Monseigneur Descubes.

Les enfants du caté en marche à l’archevêché.

Qui manque sur la photo ?

◗ Que du bonheur au comité de rédaction !

Pour cette nouvelle parution, Brigitte, Marie-Françoise, Denis et Didier ont rejoint l’équipe de rédaction du journal. L’arrivée de ces nouveaux rédacteurs va permettre aux anciens membres de trouver une aide pré-cieuse pour les recherches néces-saires à l’élaboration de notre journal. Une formation sur les bases indis-pensables pour rédiger un article, était organisée par Xavier Lostys, secrétaire de rédaction et Guillaume Flament, chargé de projets, tous deux de Bayard Service Edition. Bienvenue au sein de notre équipe !

◗ Les enfants du caté “en marche” à Rouen

L’intérêt de la journée des enfants de 2e et 3e années de caté à Rouen, est de montrer que la paroisse vit en lien avec le diocèse. Au programme, deux lieux de visite fondamentaux :

• la cathédrale (Eglise première du diocèse où se trouve le “cathèdre” ou siège de l’évêque) Visite guidée par une équipe de mamans pour la découverte de l’édi-fice dans sa fonctionnalité et son histoire. L’archevêché comprend le service de l’économat (association diocésaine de Rouen) et le service des archives, mémoire de la vie chrétienne des paroisses du diocèse dans les “registres de catholicité”. Quelques enfants ont pu repartir, tout surpris, avec leur acte de bap-tême. L’après-midi, ils ont eu la chance de rencontrer Monseigneur Descubes qui les a accompagnés pour la visite de la “salle des Etats” et autres lieux.

• le centre diocésain C’est au 41, route de Neufchâtel que se trouvent les multiples ser-vices et mouvements qui animent et coordonnent la vie des chrétiens du diocèse dont la librairie catéchétique et le studio de la Radio diocésaine RCF.

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14 n°27 - Mars 2011

Registres

BaptêmesOnt été accueillis dans la communauté chrétienne par le sacrement du baptêmeGwladys Croissant, Jules Frey, Kylian Rasse, Marion Saint Aubin, Lucas Cabot, Victor Andrieux, Aude Levacher, Romy Durand, Léna Lemasson, Lisa Hinfray, Miguel Masurier, Evan Bouche, Michaël Foillard, Maxime Buque--Caron, Johann Edet, Taïs Dupont, Jules Leger, Lucie Guelle, Marius Renaux, Eléanor Coffard, Justine Daunay, Léane Petit, Inola Blo-Desmidt, Timéo Gosselin, Eline Agenhen, Laura Vard, Lucile Du Bot, Clara Leseigneur

MariagesOnt été unis par le mariageDavid Montier et Priscilla TrevetTony Da Costa et Sandrine EttouatiVincent Riquier et Mélanie DechampsAnthony Trolet et Christine BouqueretOlivier Develle et Anne Daniel

DécèsIls restent présents dans notre cœur Maurice Chivot, Patrick Thomas, Edith Courchay, André Maillard, Gaston Aubert, Philippe Pade, Mariette Ternois, Fernand Baziret, Jean-Claude Gentien, Michel Sellier, Marius Deforge, Marie Lelouard, Roland Lieubray, Charles Oursel, Armand Trehin, Irène L’hermitte, Alphonse Bachelet, Epaphrodite Lemoine, Henriette Damourette, Gilbert Bachelot, Jeannine Villiers, Andrée Bertin, Claude Houlier, Léon Pellerin, Jean-François Doutement, Serge Lesonneur.

Offrandes proposées pour 2011

Le diocèse de Rouen a fixé le tarif pour les offrandes lors des célébrations et des messes :

- pour une messe : 16 euros- pour un baptême : 50 euros- pour un mariage : entre 100 et 150 euros- pour une inhumation : entre 100 et 150 euros

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15Mars 2011 - n°27

Planning des messes

Dates Samedi 18h30 Dimanche 9h30 Dimanche 11hMars5-6 Saint-Aignan s/ Ry * Buchy Blainville9 Cendres Blainville (9h30) Buchy (11h) Buchy (18h30)12-13 Vieux-Manoir Buchy Blainville19-20 Saint-Denis-le-Thiboult Buchy Blainville26-27 Vieux-Manoir Buchy (familles) Blainville (familles)Avril2-3 Saint-Denis-le-Thiboult Buchy Blainville9-10 Vieux-Manoir Buchy Blainville16-17 Rameaux Ry Buchy Blainville21 jeudi saint Buchy - 19h3022 vendredi saint Ry 15h Sainte-Croix 19h3023 veillée pascale Blainville 21h24 Pâques Buchy 10h3029 Buchy 18h30 remise croix30 La Vieux-Rue *Mai1er Buchy 10h confirmation7-8 Elbeuf* Buchy Blainville14-15 Vieux-Manoir Buchy Blainville21-22 Ry Buchy prem. comm. Blainville prem. comm.

28La Vx-Rue 16h30 prof. foi

28-29 Pierreval* Buchy Blainville Juin1-2 Ascension Héronchelles* Montérolier * Blainville prem. comm.4 Buchy 16h30 prof. foi4-5 Saint-Germain* Buchy Blainville11 Blainville 16h30 prof. foi11-12 Pentecôte Croisy-s/-Andelle* Buchy Blainville18-19 Trinité Estouteville Buchy Blainville25-26 saint sacrement Bois-Guilbert * Bosc-Bordel * BlainvilleJuillet2-3 Bierville * Buchy * Blainville9-10 Les Authieux* Buchy Boissay *16-17 Bosc-Edeline * Bois-Héroult Catenay*23-24 Saint-Aignan * Buchy30-31 Mathonville * Ernemont * Blainville

* fête particulière.

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16 n°27 - Mars 2011

Agenda

◗ Cinquantenaire du CCFD-Terre solidaire

Deux jours de fête les 26 et 27 mars au Parc-Expo de Caen. Contact : 50ansccfdnormandie.org

◗ Messes des familles Dimanche 27 mars 2011 : à 9h30 - Buchy à 11h - Blainville.

◗ Conférences-débats du centre théologique univer-sitaire au centre diocésain de Rouen, à 20hJeudi 12 mai 2011 “Quel avenir pour le mariage ?”par le père Philippe Bordeyne.

◗ Pèlerinage diocésain à Lourdes Du samedi 20 août au jeudi 25 août 2011.

◗ Prières du temps du carême et du mois de MarieChaque communauté locale organise ses temps de prière. Les jours, horaires et lieux seront notés sur la feuille d’annonces dominicale.

◗ JMJ (Journées mondiales de la jeunesse)Rassemblement à Madrid du 16 août au 21 août 2011.

Infos paroissiales & diocésaines

◗ Premières communions :- célébrations : Dimanche 22 mai 2011 : 9h30 - Buchy 11h - BlainvilleJeudi 02 juin 2011 : 11h - Blainville

◗ Professions de foi :- célébrations : samedi 28 mai 2011 : 16h30 - La Vieux-Ruesamedi 4 juin 2011 : 16h30 - Buchysamedi 11 juin 2011 : 16h30 - Blainville

Rédigé par votre équipe locale - Rédacteur en Chef : Père Didon - Paroisse Blainville-Buchy Tél. : 02 35 34 00 13Édité par Bayard Service Édition - Parc d’activité du moulin, allée Hélène Boucher BP 60090 - 59874 Wambrechies Cedex Tél. : 03 20 13 36 60 - Bayard Service Régie Tél. : 03 20 13 36 70 - Directeur de la publication : G. Sanerot - Directeur Général-: Franz Parys - Secrétaire de rédaction :

X. Lostys - Maquettiste : T. de Ponthaud - Imprimerie : Offset impressions 59 Pérenchies- Textes et photos : droits réservés. Dépôt légal : 1er Trimestre 2011