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Cette création a vu le jour lors de notre résidenceà la médiathèque du spectacle vivant de Lyon,
Si nous avons trouvé la structure, l'histoire, affinernos propos, le décor, nous n'avons pu écrire cespectacle avec la précision que nous souhaitons.C'est pour cette raison que nous sollicitons votre
lieu pour y résider et terminer Le balaiRomantique de Zellegi....
2010201020102010
20072005
2002
ZELLEGI,
Zellegi est une clown-danseuse, clown par son tempérament, son humanité, et son rapport aux autres, danseusecar toujours en mouvement.Zellegi est une clown-femme qui assume sa condition féminine dans le pire comme dans le meilleur. Femme, elle l’est jusqu’au bout du nez, pleine de sensualité et de charme. C’est une femme fatale chez les Fratellini. Comme nous, elle est tiraillée par ses contradictions. Elle essaie d’assumer sa solitude tout en désirant éperdument la présence de l’autre. Elle rêve de calme et de reposmais ne trouve sa sérénité que dans l’hyperactivité et le mouvement. Elle rêve de luxe, « d’ordre et beauté » mais invente la poésie de l’ordinaire, du désordre et du laid.
Stéphanie Chevarin et Eric ZobelStéphanie Chevarin et Eric ZobelStéphanie Chevarin et Eric ZobelStéphanie Chevarin et Eric Zobel
Ils partagent la même vision du spectacle vivant, visent les mêmesobjectifs de création et travaillaient déjà tout deux autour de laproblématique du mouvement, lui dans l’univers du théâtre, elleproblématique du mouvement, lui dans l’univers du théâtre, elleproblématique du mouvement, lui dans l’univers du théâtre, elleproblématique du mouvement, lui dans l’univers du théâtre, elledans celui de la dansedans celui de la dansedans celui de la dansedans celui de la danse avec comme univers commun : le clownle clownle clownle clown.Cette rencontre leur permit de mettre en lien leurs acquis .Pour commencer cette création « Zellegi balai Romantique » futaccueillie en résidence du 22 septembre 2009 au 5 Novembre 2009à la médiathèque « art du spectacle » de Vaise, avec deux dates deprésentations le 4 et 5 Novembre 2009 (voir plaquette en annexe)
Stéphanie Chevarin: Donner à voir l'essence de l'humanité à travers le rire et la poésie …
Stéphanie Chevarin tient sa vision du spectacle de ces différentes expériences artistiques et de la philosophie .Le clown est le seul être du spectacle a ne pouvoir être que sincère , le rapport au public , l'absence d'un 4ème mur pousse à
l'humilité. Le clown est l'art du ridicule. Il e st surtout pour elle le seul e spac e réel de liberté et de création à taille humaine.
Stéphanie Chevarin . Elle est née en 1980 à bourgoin-jallieu, sa mère était ourdisseuse et son père ouvrier agricole, elle commence la danse à l'écolé Chris Perry, malgré le décalage social et la forte envie de laprofesseur de la renvoyer pour insolence et incivilité, elle s'accroche, se tait et reste. Après deux ans en danse-étude avec L'école de danse classique " la Sylphide" avec Mme Anne-Marie Lemaître_professeur
émérite, passionnée et généreuse _où elle suit régulièrement des stages avec Claudette Scouarnec (professeur à l'Opéra de Paris), elle poursuit sa formationprofessionnelle en danse contemporaine chez la compagnie Michel Hallet Eghayan (formation encycle danse puis dans un endroit étrange et particulier entre le cycle danse et la formation professionnelle, vu que M. Hallet Eghayan, ne savait que faire avec ce petit « génie » inclassable, voir associable maisintérressant qu'était Stéphanie à 20 ans. Elle crée ensuite la Cie "Le premier Homme" en lien avec le livre posthume d'A. Camus et chorégraphie "La chaise" : pièce pour un musicien et une danseuse. Elletravaille comme danseuse-chorégraphe pour la metteur en scène Adda Djaber et participe à de nombreux stages de Danse (Cie Propos (Denis Plassard), Jackie Taffanelle...)Suite à sa rencontre avec
Howard Butten, et à la remise en question du rapport entre le danseur, le public et le beau, elle se forme aux arts clownesques avec Edmond Morsilli (Tchi
Clown), Domenico Boasso(Cie le voyageur debout).En 2002, elle crée le personnage de Zellegi (Giselle) dont le spectacle tourneprincipalement dans la région Rhône Alpes, et traite du vaste thème de l'attente et d'un autre encore plus vaste, la solitude. A partir de 2006, elle investit la rue et cette expérience nourrit en profondeur le
personnage. Sa rencontre avec Eric Zobel lors de stage clownesques début 2008 donne un nouveau souffle au personnage avec comme projet une nouvelle créationdont il sera le metteur en scène. Stéphanie Chevarin participe en 2008-2009 à la formation professionnel de théâtre à "Ars en scène", où elle suit les cours de Mohammed Brikat, Zatije Parlaku, Marie Oury,
Françoise Fouquet...et des masters classes avec A. Del Perrugia, Thomas Leabhart et Yoshi Oida. Lors de cette formation elle rencontre le clown Pyrus avec lequel elle travaillera enrue durant l'été 2009.Septembre 2009, la résidence à la médiathèque de Vaise donne naissance à une nouvelle création" Zellegi, balai romantique" en collaboration avec Eric Zobel (metteur en scène) et Stéphane Avenas (Création Lumière), toujours
sur la solitude mais cette fois-ci Zellegi n'attend plus personne...Elle donne cette année les stages réguliers de clown à l'école "Ars en scène" un week-end par mois, elle se forme au arts du Mime,suit un stage avec Claire Hegen .Maintenant Stéphanie se forme au trapèze avec Myriam prager, elle vient de créer un nouveau numéro « une insoutenable légèreté » ou « Soit légère et tais toi » , travail autour de la légèreté de la
danseuse, l'envie de transcendance qu' elle souhaiterait intégrer au balai romantique.
Quelques œuvres importante pour elle: L'homme révolté, A. Camus; Notre besoin de consolation e st impossible à rassasier , Stig Dagerman; Le ciel Brûle,
Marina Tsvétaieva; Gis elle d'adolph Adam, livret de Théophile Gauthier; La Traviatta, Verdi; La maison de Poupée, Ibs en; les feux de la rampe, C. Chaplin
ERIC ZOBEL ou comment faire jaillir le sens dans ce flot de créativité …ERIC ZOBEL ou comment faire jaillir le sens dans ce flot de créativité …ERIC ZOBEL ou comment faire jaillir le sens dans ce flot de créativité …ERIC ZOBEL ou comment faire jaillir le sens dans ce flot de créativité …
J’ai étudié les lettres et la philosophie pour devenir professeur. Enseignant je l’ai été mais de théâtre, mon premieramour d’enfance. Le théâtre auquel j’ai été formé c’est celui de Lecoq, un théâtre du corpsthéâtre du corpsthéâtre du corpsthéâtre du corps, où l’évidence tient dansle geste et la présence de l’acteur. Après mes études de lettres ( kagnes)et d’administration de théâtre à l’ENSATT,j’ai commencé alors une longue recherche sur le théâtre, le mouvement et le corps. J’ai rencontré Eugène Green,créateur de théâtre baroque, Valère Novarina et la compagnie des Lucioles au Conservatoire de Saint-Denis (TGPParis). Puis j’ai appris le théâtre et la mise en scène avec les danseurs qui m’ont formé : Lisa Nelson, JulyenJulyenJulyenJulyenHamiltonHamiltonHamiltonHamilton, Shiro Daïmon, Keith Hennessy en France ou à l’étranger lors de festivals de danse internationaux(Allemagne, Israël). J’ai appris le clown avec Edmond Morsilli, Ruth Zaporah et en regardant le spectacle de la rue parla fenêtre...J’ai monté des pièces de théâtre En attendant Godot (2004), Oh les beaux jours (2006), La dernière Bande et Actesans paroles II (2005) de BeckettBeckettBeckettBeckett, puis Roméo et Juliette (2007) en version hip hop, mime et clown. J’ai joué et créédes soli de clown : Divertimento (clown et mouvement) et Enfant (2004) puis un duo clown avec le performeraméricain David Lakein, Boris & John. J’ai aussi créé des spectacles de mime pour le Musée de l'Orangerie , ParisMusée de l'Orangerie , ParisMusée de l'Orangerie , ParisMusée de l'Orangerie , Paris,Musée Gallo-Romain de Lyon dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine et de la Nuit des Musées.J’ai fondé l’école de théâtre Arts en Scèneécole de théâtre Arts en Scèneécole de théâtre Arts en Scèneécole de théâtre Arts en Scène à Lyon et j’ai enseigné le théâtre-mouvement à l’Université, à l’Hôpital,auprès des professeurs de Conservatoire de Paris, auprès des guides conférenciers de la Réunion des MuséesNationaux…Je ne cherche pas seulement à faire un travail sur le corps mais plus particulièrement sur le mouvement, je rêve d’unje rêve d’unje rêve d’unje rêve d’unclown qui ferait rire seulement par la force de son mouvementclown qui ferait rire seulement par la force de son mouvementclown qui ferait rire seulement par la force de son mouvementclown qui ferait rire seulement par la force de son mouvement, mais sans esthétisme, ni pitrerie. Rire pour mieuxaccepter le corps, dans ses limites mais aussi, dans tout ce qu’il nous dit sur nous-mêmes. Je rêve d’une grandebeauté formelle mais la sagesse me dit que c’est le simple et l’ordinaire qui sont beau et cela me provoque un grandsoupir de soulagement et d’émerveillement.
Par E.Zobel
Zellegi, Balai Romantique...
Notes d'intentionsMettre quelques gouttes de rire dans l’océan pour ré-enchanter le monde.
Une écriture contemporaine du spectacle clownesque
Nous voulons un spectacle« total »qui soit au service de toutesnos interrogations sur la femme,lafolie, la pauvreté, la solitude et lamort ; mais aussi la consolation parla beauté et la poésie.
Il se veut écrit, entièrement chorégraphié , oùla musique, le décor, la lumière, l'histoire et
Zellegi sont soigneusement entrelacés.
Une femme
Zellegi est une femme: fille de la mère Denis, héritière de cendrillon, et cousine de Paris Hilton, elle oscille entre la princesse soumise
à son désir de plaire et celui de s’affirmer en tant qu’être libre.
Elle supporte le poids de « siècles de servage » et des religions mais rêve à la fois d'amour et de liberté. Zellegi est , comme beaucoup, sujette à des actes compulsifs, au bord de la folie.
Borderline
Zellegi, autrement dit Giselle évoque le ballet où la scène de la folie_dans le livret de Théophile Gautier_est l'évènement majeur,
central de l'œuvre,.
Le clown de par son essence même est un produit instable en prise de risque permanente, qui voudrait être ailleurs mais qui est
tellement « ici ».Le clown est l'art suprême de la transgression.
Elle passe de la folie quotidienne sympathique et attrayante à une folie redoutable et monstrueuse.
Seule
� 7,4 millions de personnes vivent seules en France, soit une personne sur 8, auxquelles il faut rajouter 2 millions de familles monoparentales (Source : Francoscopie 2001) � En 1999,on compte 4,4 millions de femmes célibataires contre 3 millions d'hommes � Les femmes célibataires représentent 18% des ménages français
(Source : INSEE 1999)
Le corps comme esclave
Avec Zellegi Balai Romantique se joue toute la complexité du rapport de l'artiste avec son propre corps. Qu'il soit mime, circassien
ou danseur, se pose cette question: Quel rapport l'artiste entretient-il avec son corps , sa propre matière de création? L'artiste
comme Zellegi dans sa volonté de perfection cotoie morbidité, douleurs et fatigue et se retrouve en contradiction avec ses désirs,
son animalité et son plaisir.
Zellegi se contraint en faisant des exercices de danse répétitifs, en se privant de manger, en défiant les lois de la pesanteur ( trapèze
) pour être la danseuse légère comme une plume, gracieuse, courageuse, séduisante et soignée de nos rêves d'enfant...son
humanité explose ce modèle.
Misérable clown
La pauvreté de l'oublié. Celui qui a sû préservé, une intimité ou une cachette.
Tout le décor révèle la condition sociale de Zellegi, on y voit une volonté certaine de faire beau et classe mais la tapisserie, les
petits biblos et la vétusté du mobilier trahissent.
Les objets (objets du quotidien et Trapèze) sont des partenaires importants qui entrent en dialogue avec le clown, il estquestion d’un traitement particulier de ceux-ci qui traduit les contradictions importante du personnage. Les objets peuvent résister,accompagné voir se transformé en sujet : détournement d’usage, mise en valeur par le jeu et symbolisme. Il s’agit de jouer avecpresque rien pour redonner du sens aux choses les plus simples.
Entre danse classique, danse contemporaine et expression corporelle, Zellegi sera toujours en mouvement. Les références à ladanse classique suggère le désir d’ascension sociale du personnage. Ce formalisme chorégraphique serait tempéré des mouvementsplus primitifs et terriens. Le spectacle se veut entièrement chorégraphié.
La musique (uniquement extraite du ballet Giselle d’Adolf Adam) est essentielle car elle dit ce que les gestes seuls nepeuvent exprimer. Elle est l'échappée , l'ami, la consolation, et la beauté .
Zellegi, balai romantique : Spectacle d'utilité public
Le travail sur le jeu clownesque et l’importance des éléments théâtraux (personnage, histoire, situationsdramatiques) favorise l’identification du public et lui renvoie ses propres contradictions à travers «««« un jeuun jeuun jeuun jeuplus vrai que natureplus vrai que natureplus vrai que natureplus vrai que nature »»»», pour donner à voir l’essence de l’humanitél’essence de l’humanitél’essence de l’humanitél’essence de l’humanité
Le clown est un art populaire et exigent.
Le spectacle de Zellegi porte cette volonté d'accessibilité , de proposer plusieurs lectures, de ne pas sevouloir élitistes tout en gardant une grande exigence artistique.
Au sortir de notre unique représentation, une femme nous a envoyé ce mail:
….On passe vraiment un excellent moment et on ressort enthousiasmé, ah oui vraiment merci beaucoup, cegenre de spectacle en novembre ça vaut bien une semaine au soleil pour contrer la déprime saisonnière.Et puis j'ai été touchée aussi parce que je me sens très proche de Zellegi, et son quotidien ressemble parfoisdrôlement au mien...
Nous avons eu d'autres retours similaires...
S.C.
PHOTOS DU SPECTACLE:
Lu dans la presse
« Une mise en scène sobre et efficace qui fait de ce spectacle un beau moment de théâtre »Le progrès de bourg en bresse, le 04-12-2005, Oh les beaux jours, mise en scène E. Zobel
Une étude…très philosophique sur le thème de la solitude… Toute la mise en scène suggère cesentiment intime souvent caché, un thème abordé avec humour…Le progrès, lyon, le 09-09-2008, Zellegi clown et danseuse, mise en scène Stéphanie Chevarin
« Une façon non linéaire de concevoir la narration théâtrale où le corps ,les sons et les lumières ontune place prépondérante… »
491, lyon, le 25-10-2007, fantaisie, mise en scène E. Zobel
« Zellegi, petit bout de femme, mime et danseuse…emportera dorénavant sa valise magique lorsqu’Enoris sera surscène, une manière originale de mêler les talents artistiques dans l’objectif….d’offrir un moment d’exception au pu-blic. »
Le dauphiné libéré, le 15-12-2006, Féérie, mise en scène Zellegi, direction d’orchestre Nathalie Marin
Besoins
Temps d’accueil : 2semaine à 3mois
Séances de recherches techniques : présence du régisseur son et lumière de la compagnie en fin de processus .En effet sa présencenous paraît essentielle et celui-ci connaît nos anciennes créations et nos habitudes de travail. Prêt d’une partie de matériel son et lumière
Administratif et communication : conseil et réseaux, aide pour la diffusion, conseils liés à la constitution de dossier pour desfinancements
Lieu d’entraînement adaptés à la danse, plateau plat,: surface minimum : 6mx4m m Hauteur minimum : 7 m sous chatpente ou avec 2accroches adaptées pour supporter un trapèze
Présentation de travaux en cours : pour un regard extérieur et une confrontation au public
financier : à déterminer avec la structure
CONTACT:
Cie « L'envers et l'endroit »
Stéphanie Chevarin
06-65-72-39-21
www.zellegi.com
