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1 N° 55 du 4 au 18 février 2013 L ’enrobé qui vient d’être posé sur la route le long de la place jusqu’au carrefour du Géant Casino ne dessine pas le futur de ce qui devrait s’appeler, demain « allées d’Espalion ». Il s’agit d’un revêtement temporaire destiné à faciliter la circulation sur une voie abîmée par les travaux et les intempéries. En revanche, les travaux lancés fin janvier entre place des Artistes et pont des Quatre-Saisons amorcent la mutation de l’ancienne route en axe de centralité urbaine. Suivra la mise en chantier du tronçon situé entre avenue des Rosiers et enseigne Leclerc. La commune a mobilisé 730 000 euros pour l’ensemble de l’opération. La place faite au piéton L’intervention portera d’abord sur la restructu- ration de la voirie, avec réduction de l’espace dévolu aux véhicules motorisés et création d’une aire de circulation douce à l’usage des piétons, sans ou avec rollers, et des personnes à mobilité réduite. Sécurité des seconds exige, le nombre et la vitesse des premiers seront réduits. Fini également le stationnement à l’emporte-pièce : 21 places seront créées, venant s’ajouter à celles déjà présentes aux abords de la Baleine. L’aire de stationnement comprise entre l’enseigne de cycles Vielledent et le haut du square Gerboin sera par ailleurs reliée, par une rampe piétonne, au parking de la rue des Planquettes. N°55 / QUINZAINE DU 4 AU 18 FÉVRIER 2013 LA VOIE DE CIRCULATION SE TRANSFORME EN ALLÉE URBAINE Réduction de la largeur de chaussée, création d’une voie de circulations douce, réorganisation du stationnement, mais aussi nouveaux aménagements publics… Depuis fin janvier, des travaux sont engagés route d’Espalion. Avec pour objectif de faire de la voie un élément à part entière du nouveau centre urbain. LA ROUTE D’ESPALION EN TRAVAUX DEPUIS FIN JANVIER © DR. Le reprofilage de la route se fera dans l’esprit de l’aménagement de la place des Artistes. CANTAGRELH Un pavillon en brique… de bois COMMÉMORATION Le collège d’Onet à Mauthausen ROBERT-BOSCH Les défis d’Olivier Pasquesoone P.3 P.5 P.7

N° 55 / Quinzaine du 4 au 18 février

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La voie de circulation se transforme en allée urbaine

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1N° 55 du 4 au 18 février 2013

L’enrobé qui vient d’être posé sur la route le long de la place jusqu’au carrefour du Géant Casino ne dessine pas le futur de ce qui devrait s’appeler, demain « allées d’Espalion ». Il

s’agit d’un revêtement temporaire destiné à faciliter la circulation sur une voie abîmée par les travaux et les intempéries. En revanche, les travaux lancés fin janvier entre place des Artistes et pont des Quatre-Saisons amorcent

la mutation de l’ancienne route en axe de centralité urbaine. Suivra la mise en chantier du tronçon situé entre avenue des Rosiers et enseigne Leclerc. La commune a mobilisé 730 000 euros pour l’ensemble de l’opération.

La place faite au piétonL’intervention portera d’abord sur la restructu-ration de la voirie, avec réduction de l’espace dévolu aux véhicules motorisés et création d’une aire de circulation douce à l’usage des

piétons, sans ou avec rollers, et des personnes à mobilité réduite. Sécurité des seconds exige, le nombre et la vitesse des premiers seront réduits. Fini également le stationnement à l’emporte-pièce : 21 places seront créées, venant s’ajouter à celles déjà présentes aux abords de la Baleine. L’aire de stationnement comprise entre l’enseigne de cycles Vielledent et le haut du square Gerboin sera par ailleurs reliée, par une rampe piétonne, au parking de la rue des Planquettes.

N°55 / Quinzaine du 4 au 18 février 2013

la voie de circulation se transforme en allée urbaineRéduction de la largeur de chaussée, création d’une voie de circulations douce, réorganisation du stationnement, mais aussi nouveaux aménagements publics… Depuis fin janvier, des travaux sont engagés route d’Espalion. Avec pour objectif de faire de la voie un élément à part entière du nouveau centre urbain.

la route d’espalion en travaux depuis fin janvier

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Le reprofilage de la route se fera dans l’esprit de l’aménagement de la place des Artistes.

cantagrelhUn pavillon

en brique… de bois

commémorationLe collège d’Onet à

Mauthausen

robert-boschLes défis d’Olivier

Pasquesoone

p.3 p.5 p.7

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à la une

• Nouvelle  jeunesse pour  le  gymnase  des Albatros •  La rénovation du gymnase des Costes-Rouges, entamée en 2012, touche à sa fin. Le rajeunis-sement est déjà sensible, à travers un nouveau revêtement plus propice aux usages (sportifs, festifs), un éclairage entièrement refait (en le rendant, au passage, plus économe en énergie), la peinture toute fraîche sur les murs de la salle principale. La petite salle de réu-nion, si utile au quartier, a également profité de la cure de jouvence. Il reste maintenant à repeindre les vestiaires, installer des placards pour le rangement du matériel des associations, remplacer les plexiglas de façade pour apporter de la luminosité. Dans le cadre d’une démarche globale sur les bâtiments communaux, la Ville a également veillé à le doter d’un contrôle d’accès, d’une alarme intrusion et d’une autre dédiée aux incendies.

2 Les nouvelles d’Onet-Le-Château

La biennale de la maquette est de retour en cette année 2013. Les modèles réduits vont à nouveau investir la salle des fêtes les 16

et 17  février prochains. Ce sera la XVIIIe édition de cette grande manifestation, qui réunit des exposants venus de la France entière, indé-pendants ou représentants de clubs. Cette édition sera en outre à marquer d’une pierre blanche, puisque le Maquet’Club se voit attribuer l’honneur d’organiser une Coupe de France.

Un état d’esprit, un investissement…Un honneur dû tout à la fois à l’état d’esprit ouvert du club, à l’investissement du président Sabourin, qui est aussi vice-président de l’International Plastic Modeler’s Society, sec-tion France et président du comité national de la Coupe de France de maquettes, sans oublier bien sûr la légitimité acquise au fil de dix-sept manifestations.

L’organisation est rondement menée, avec le sens du détail et la rigueur que l’on attend naturellement de bénévoles férus de maquettisme. Mais c’est aussi le plaisir communicatif d’être ensemble que promeut cette « vitrine du maquettisme », devenue une référence bien au-delà du départe-ment. Il sera donc possible de découvrir, moyennant un tarif très modique (3 euros)

de l’infiniment petit et de l’infiniment beau. Pour l’heure, plus de soixante exposants sont inscrits pour occuper quelque 1 500 m2 d’espace de stands. Une centaine est atten-due, dont certains en provenance de Reims ou de Turin, gage de la réputation du ren-

dez-vous. Et le public n’y manque jamais.L’ensemble des bénévoles de l’associa-tion ne fait pas que se consacrer à cette biennale. Le club, installé sur la commune depuis 1991, s’adresse aussi aux plus jeunes, en particulier les 10-18 ans, avec une école de maquettisme installée dans le nouveau local mis à disposition par la Mairie, 28 rue des Cigognes, aux Costes-Rouges. * Rens. : ouvert le samedi 16 (14 à 18 h) et le dimanche 17 (9 h 30 à 12 h 30 et 13 h 30 à 18 h) ;prix d’accès général : 3 euros (gratuité enfants, tarifs réduits famille et groupe)/ Tél. : 05 65 42 74 18

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Le square et le jardin Gerboin font également l’objet d’aménagement : talus en jachère fleurie, plantation d’arbres (à la fin des travaux), installation de bancs. La qualité paysagère est prise en compte dans la pose des revêtements de voirie. Le béton désactivé utilisé pour les trottoirs souligne la continuité avec la place des Artistes. Une fois ces tra-vaux terminés, il suffira d’en projeter l’image en redescendant de la place des Artistes vers Sébazac pour avoir une idée du profil de l’allée urbaine. Sachant, que l’actuel parvis de la Baleine se prolongera, à terme, jusqu’au nouveau cinéma, installé en lieu et place des locaux de la Secam.

Dans une perspective urbainePlus qu’une simple opération de « remise à neuf », ces travaux balisent l’évolution du site vers un véritable centre urbain. L’édification

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Une centaine d’exposants sont attendus.

xviiie salon de la maquette

l’honneur d’une coupede france

de la Baleine et de la place des Artistes, en 2012, initiait un projet communal de grande ampleur conjuguant reconfiguration physique des espaces et aménagements paysagers, équipements publics structurants (salle de spectacle, cinéma), mixité des usages (loge-ment, activités et services privés et publics)… Un centre à la mesure d’une entité urbaine dont la population, autant que le potentiel d’activités, les services publics, n’ont cessé de croître depuis les années 1960, date où pre-nait précisément naissance l’actuel quartier des Quatre-Saisons.

Durant plusieurs décennies, cette évolution vers le statut de ville à part entière, a du néanmoins composer avec un territoire très éclaté. La naissance des « allées d’Espalion » ne tire pas un trait sur l’histoire. Elle en annonce une étape nouvelle et importante.

• 5 mois de chantier : tranche pont des Quatre-Saisons/abords du magasin de cycles (3 mois) ; tranche enseigne Leclerc/bord de l’avenue des Rosiers/feu de la Baleine (2 mois).

• 730 000 euros de financement.

• 21 nouvelles places de parking.

• 15 000 véhicules/jour enregistrés actuel-lement sur la route qui traverse une partie importante du site urbain, depuis le pont des Quatre-Saisons jusqu’à la zone de l’Estreniol. Pour comparaison, les voies sur berges à Paris comptent 30 000 véhicules/jour.

• 2012 : inauguration de La Baleine et de la place des Artistes, prélude au projet de nou-veau centre urbain.

> > données-clés

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3N° 55 du 4 au 18 février 2013

Des travaux sont en cours, depuis la fin janvier, route d’Espalion. La vieille « route » est en train de muter en axe urbain. C’est-à-dire

un espace public mieux partagé entre la voiture, le vélo, le roller, le piéton. Un espace, aussi, réaménagé et embelli. La nouvelle « allée » sera, à terme, l’épine dorsale du véritable centre-ville

qui manquait à Onet, accueillant de l’habitat, des commerces et services, des équipements publics. Inauguré à l’automne dernier

par la livraison à la population de la nouvelle salle de spectacle et de la place, la Municipalité a souhaité que le projet avance

rapidement pour mieux rendre visible la transformation qui s’opère.

Autre épine dorsale, mais de l’économie cette fois, la Bosch vient d’accueillir un nouveau directeur : Olivier Pasquesoone. Dans un

marché automobile en pleine mutation, il sait qu’il faudra relever le défi de la compétitivité sans perdre de vue ce qui fait l’originalité

et l’exemplarité de l’entreprise : un attachement viscéral à la logique industrielle plus que financière, la priorité accordée au

respect des engagements pris entre les hommes. Certains savent sans doute que le fondateur de la célèbre marque fut un militant

antinazi convaincu et qu’il eut à cœur de protéger les victimes de la terreur totalitaire. C’est sur la réalité de cette terreur, la mémoire

que l’on doit à ceux qui l’ont subi, le sens critique démocratique, que travaillent depuis plusieurs années, les élèves de troisième

du collège des Quatre-Saisons. Un travail exemplaire qui leur vaudra de représenter la France, le 12 mai prochain, lors de la

commémoration annuelle de la libération du camp de Mauthausen.

La rédaction

la première « brique » d’unpavillon en bois

À travers cette réalisation, Cantagrelh expérimente un « projet de construction particulièrement inno-vant », ainsi que l’a rappelé Pascal Lacombe, directeur de l’office HLM Polygone, accompa-gné de Jean-Paul Ladvie, directeur de Wood Way, entreprise qui l’a conçu et breveté. Le procédé

constructif BatiPack consiste à substituer des briques de bois aux matériaux de maçonnerie classiques. À la clé : un gain de temps très significatif. Le montage du pavillon de 83 m2 aura ainsi duré moins d’une semaine. Et celui de l’ensemble pavillon-extérieurs-garage, moins de six mois. L’habitat sera « opérationnel » en avril. En outre, la solution s’adapte aisément à tout style de construction, quelle que soit sa taille.

Comme un simple LegoCes « performances » renvoient à la simplicité du procédé. Les briques creuses, dans lesquelles est inséré l’isolant, sont réalisées en pan-neaux à base de bois dans les ateliers de Wood Way. Elles sont ensuite assemblées sur site, par emboîtement, vissage et câbles pré-contraints. Comme un simple « Lego ». Pas besoin non plus d’engins de levage lors de l’assemblage.

Une facture de chauffage limitéeDe plus, son utilisation permet à l’habitat d’avoir une réelle qualité environnementale. Le pavillon bénéficiera d’une performance énergé-tique exceptionnelle, la facture de chauffage pour les futurs locataires ne devant pas s’élever à plus de 40 euros par mois. La pose des briques de bois ne nécessite ni eau ni colle, tandis que leur légèreté améliore considérablement les conditions de travail des ouvriers. Par cette construction inovante, et, plus largement, par le projet de Cantagrelh, la Ville et l’office HLM du Grand Rodez démontrent que qualité de l’architecture et de l’environnement peut parfaitement rimer avec habitat à caractère social.

Le 8 janvier dernier, en présence de Ludovic Mouly, président du Grand Rodez et du maire Fabrice Geniez, la société Polygone a posé la première « brique de bois » d’un pavillon T4 à Cantagrelh.

cantagrelh

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Élus, promoteur et constructeur sur le site.

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actualité

4 Les nouvelles d’Onet-Le-Château

L’assemblée générale du BCRO, qui compte 95 licenciés, s’est tenue dernière-ment au bowling du Rouergue. Le bilan financier, présenté par la trésorière Josette Rubin, est positif. Le bureau a été renouvelé : il comptera désormais sept membres dont deux nouveaux intégrés. Prochain rendez-vous à noter dans les agendas : le 30e Tour-noi international scratch, qui a lieu du 14 au 17 février prochain.

Le club de la Bonne entente a d’ores et déjà prévu de nombreux rendez-vous pour l’année à venir. À noter sur l’agenda : quine de l’association à la salle des Fêtes (10 février) ; repas de printemps (19 mars) ; voyage annuel à Font-Romeu et sur la Côte vermeille (5 au 9 juin). Pour en savoir plus, on peut se rendre à la permanence que le club tient, les mardis et vendredis (à partir de 14 h), au 7 rue des Narcisses.* Rens. : 05 65 78 47 58.

À l’invitation du Rodez-Onet Avey-ron Handball, Montpellier et Toulouse, deux clubs de D1, se sont affrontés lors d’un match de gala le mardi 15 janvier dernier à l’Amphithéâtre. Cette soirée a été prolongée à la salle des Fêtes de Rodez par la retrans-mission du match France/Brésil en présence des deux équipes invitées. Plus tôt dans la journée, l’ensemble des joueurs s’était rendu au Krill de La Baleine pour prendre une col-lation d’avant match, en présence du maire Fabrice Geniez et de l’élu aux équipements sportifs Bruno Gares.

Comme chaque année à la mi-janvier, de nombreux convives se sont réunis au gym-nase des Albatros, pour la traditionnelle galette des rois. C’est dans une ambiance conviviale que se sont retrouvés les habitants de plus de soixante ans, amis et voisins du quartier, à l’invitation du comité des fêtes des Costes-Rouges et de son président Jean Monteillet.

GaLette des rOisaUx COstes-rOUGes

des haNdbaLLeUrs… à La baLeiNe

bOwLiNG ONet :UN exerCiCe 2012 POsitif

CaLeNdrier 2013 de La bONNe eNteNte

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Le succès de Swan Lake, savamment réinterprété par la chorégraphe Dada Masilo, met en lumière la qualité de la programmation

dédiée à la danse à La Baleine. La salle de spectacle lui fait la part belle, en mettant à l’affiche des spectacles en première diffu-sion dans la région et au registre très varié. Qu’il s’agisse de grosses productions, ou de créations issues d’accueil en résidence, de spectacles in situ ou de retransmissions en haute définition.

De l’inédit et de la référenceBoxe Boxe, de Mourad Merzouki sera joué sur les planches de La Baleine le jeudi 23 mai. Ce ballet de gants de boxe où les coups de poing virevoltent, est mis en musique par le quatuor Debussy. Grâce au partenariat noué avec la MJC de Rodez et le CDC, plusieurs troupes contemporaines livreront au public de la salle de la place des Artistes le fruit de leur travail en rési-dence : ce sera le cas de la compagnie Algia (9 mars), de la compagnie Samuel Mathieu (18 avril) et de l’atelier de création transdis-ciplinaire de l’université du Mirail (8 juin).

Côté retransmission il y aura promesse de référence, avec le « centenaire et célèbre » Sacre du printemps de Stravinsky (31 mars), et le célèbre « Roméo et Juliette » de Prokofiev (12 mai) qui seront retrans-mis en direct du Bolchoï… mais aussi, sur un registre plus contemporain, avec la dernière création de la chorégraphe Crys-tal Pite (7 février, 20 h).

Le service Espaces verts de la commune mène depuis plusieurs années diffé-rentes actions

dont le fil rouge est le respect de l’envi-ronnement.

La nature du recyclageL’abattage specta-culaire d’un chêne malade aux abords du gymnase des Gly-cines et du collège des Quatre-Saisons vient de nouveau de le démontrer. Un dia-gnostic de l’Office national des forêts laissait apparaître des risques de cassure due à des attaques du grand capricorne, ainsi qu’à la présence d’un champignon pathogène. Mais pour abattu qu’il ait dû être, le grand arbre n’est pas devenu hors d’usage. Il sera ainsi revalorisé

en bois d’œuvre. Après sciage et transforma-tion en planches, ce bois servira aux menui-

siers municipaux pour la réalisation de portes ou de fenêtres.

Cette logique de récu-pération et recyclage est également appli-quée aux déchets verts. Le temps n’est plus où ils étaient directement adressés en déchetterie, opération qui plus est payante. Aujourd’hui, les déchets issus de taille des haies et autres végétaux sont « récol-tés » tout au long de

l’année, stockés pour, une fois par an en moyenne, être broyés. Ils se transformeront ensuite en compost dont les agents des Espaces verts font bon usage en ramenant au sol de la matière organique nécessaire à la croissance des végétaux.

culture

espaces verts

une saison tout en danseà la baleine

le chêne abattu,mais pas hors d’usage

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Boxe Boxe : une chorégraphie insolite.

De l’arbre… au bois d’œuvre.

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5N° 55 du 4 au 18 février 2013

Il y a soixante-huit ans, Mauthausen était libéré par les troupes américaines. Ce lieu a le sinistre privilège d’être l’un des plus célèbres camps de la mort créés par les nazis : on estime à plus de 198 000 le nombre total des déportés qui y étaient internés et à 118 000 le nombre de ceux qui y ont été tués. L’amicale de Mauthausen entretient la mémoire sur

ce lieu terrible, afin de rendre hommage à toutes les victimes et de sensibiliser les vivants afin que cette terreur n’ait plus jamais lieu.

Le prolongement d’un projet pédagogiqueAinsi que le souligne Sophie Amans-Gisclard, professeur d’histoire au collège des Quatre-Saisons : « C’est une association importante, qui a pour objectif principal de faire vivre la mémoire. Elle orga-nise chaque année deux voyages sur place. Dont, en mai celui de la commémoration de la libération du camp. » Et cette année, le collège a été choisi par l’Amicale pour représenter la France. Qua-rante-huit élèves de troisième assisteront aux cérémonies commé-moratives du 12 mai prochain, qui rassembleront de nombreuses délégations venues de tous pays.

Ce choix récompense le travail assidu et exemplaire mené au col-lège par l’ensemble des élèves de troisième, concernant l’histoire de la déportation et sa mémoire, sous l’égide d’un pool pluridis-ciplinaire d’enseignants, éducation civique, allemand, espagnol, français. Sans oublier les deux chevilles ouvrières de l’opération : Sophie Amans-Gisclard et Nathalie Marty, toutes deux professeur d’histoire. À leur initiative, chaque génération de troisième, depuis plusieurs années, nourrit cette réflexion au contact d’anciens dépor-tés et de leur témoignage direct. Et ce sont également elles qui

ont décidé de concevoir le projet pédagogique avec l’Amicale. Les jeunes castonétois prendront une part active aux cérémonies. La matinée du dimanche 12 mai sera consacrée aux dépôts de gerbe et à des lectures, suivies de chants interprétés par les collégiens. Mais c’est toute une semaine qu’ils passeront en Autriche, avec visite du sous-camp d’Ebensee et, aussi, des villes de Linz, Salz-bourg – et Munich en Allemagne. L’occasion de découvrir le patri-moine et la culture de trois pays qui font de longue date, partie d’une Europe pacifiée et démocratique.

La Ville soutient la démarche citoyenneSi l’Amicale se mobilise pour faciliter l’accès aux hébergements, aux sites, aux cérémonies, le coût du voyage et du séjour reste à la charge de l’établissement. Alain Gros, directeur du collège, a ainsi sollicité la Ville pour une aide financière. Le conseil munici-pal a décidé d’octroyer une subvention de 2 500 euros. De plus, pour marquer son soutien à la démarche citoyenne des élèves, Fabrice Geniez et Jacky Moréno seront à leur côté lors de la jour-née commémorative.

68e anniversaire de la libération du camp de mauthausen

les collégiens castonétois représentent la franceLes élèves de troisième du collège d’Onet-le-Château ont été choisis pour représenter la France lors des commémorations de la libération du camp de Mauthausen. Le maire et l’adjoint chargé de la Culture seront à leur côté lors des cérémonies du 12 mai prochain, en Autriche.

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Le mémorial du camp.

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6 Les nouvelles d’Onet-Le-Château

première quinzaine janvier 2013NaissancesCréoff Éric / Dulong Camille / El Ouachani amine / Nouali Yanis / Viarnes emmy / Es-Sbaiy Wissal / Yilmaz aylin / Fabié PérinedécèsCouzy Louis / Vilaséca Mario / Molénat veuve Combal Marthe / Ginestet Paul / Briani elda

CarNet

Éditeur : PAC Communication, place des Maçons, Rodez.directeur de publication : Pierre Censi / RCS : Rodez A 378 321 608 00077 tél. : 05 65 68 04 10/[email protected]

Conception éditoriale : Agence Lexies impression : Hérail imprimeurissN : 2114-3048 dépôt légal : février 2013 tirage : 5 500 exemplaires

aU MeNUdes CaNtiNes sCOLaires

lundi 4 : Mâche aux croûtons/œufs bio sauce mornay au gratin/blé bio aux petits légumes/édam/crème renversée au caramel

mardi 5 : Duo de chou rouge et blanc/rôti de dindonneau aux pruneaux/courgette à la tomate/yaourt à boire/banane

mercredi 6 : Tarte aux quatre fromages/cannellonis au gratin/salade verte/compote pomme-cassis/galette bretonne

jeudi 7 : Salade d’endives aux amandes/lasagnes au saumon/épinards/tome blanche/poire cuite au miel

vendredi 8 : Carottes bio et raisins secs/escalope de porc/pommes de terre rissolées/éclair au chocolat

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lundi 11 : Céleri-rave mayonnaise au citron/couscous d’agneau/semoule et ses légumes/cantal/orange

mardi 12 : Salade d’endives aux amandes/escalope de dinde sauce crème/purée de carottes bio/yaourt aux fruits mixés/quatre-quart

mercredi 13 : Betteraves rouges aux échalotes/escalope de veau haché/pomme paillasson/fromage/ananas au sirop

jeudi 14 : Crème de potiron/petit salé ou tendron de veau/lentilles du Puy (aOC)/emmental bio/marmelade de pomme et rhubarbe

vendredi 15 : Feuilleté à la viande/filet de colin meunière/chou fleur bio au gratin/kiri/bâtonnet glace

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NUMÉrOs d’UrGeNCe & serViCes PUbLiCs

Mairie d’Onet : 0 5 65 77 25 00

Police municipale : 05 65 77 16 08

La Baleine : 05 65 77 68 00

Médiathèque : 05 65 77 22 90

Cyberbase : 05 65 77 22 8 - [email protected]

MJC : 05 65 77 16 00

Piscine : 05 65 42 96 01

CCaS : 05 65 77 22 88

raM : 05 65 77 11 32 ou 06 73 51 38 23

Maison des bouts de choux : 05 65 77 22 80

accueil de loisir Pierre-Puel : 05 65 42 25 93 - 07 86 27 06 52

Jardin d’enfants : 05 65 77 22 87

Centre social : 05 65 77 11 30

Ludothèque : 05 65 77 11 42

Maison de retraite : 05 65 62 98 30

épicerie sociale : 05 65 77 22 88

serViCes

animation

• Quine > organisé par l’école Saint-Via-teur > 09/02 > salle des Fêtes/05 65 42 68 18

• Quine > organisé par la Bonne entente > 10/02 > salle des Fêtes/05 65 78 47 58

• Salon de la maquette > XVIIIe édition : une centaine d’exposants et, pour la pre-mière fois, une Coupe de France > 16 et 17/02 > salle des Fêtes/05 65 42 74 18

• Bourse aux vêtements > 17/02 > gym-nase des Albatros

culture

• Danse > Crystal Pite : retransmission depuis le Netherlands dance theater > 07/02 > La Baleine/05 65 77 68 00

• Musique > Paamath > 08/02 > Krill de la Baleine/05 65 77 68 00

• Humour > « Oui et » > 09/02 > Krill de la Baleine/05 65 77 68 00

• Musique > Bénabar : concert associé à la résidence d’artiste (complet) > 12/02 > La Baleine/05 65 77 68 00

• Jeune public > L’heure du conte : Le grand voyage > 13/02 > Krill de la Ba-leine/05 65 77 22 90

• Domaine littéraire > Café philoso-phique : Les amours impossibles > 14/02 > Krill de la Baleine/05 65 77 68 00

• Théâtre > Le grand cahier > 21/02 > La Baleine/05 65 77 68 00

sports

• Basket > OSCR (M)/ Luc Pri-maube 2 > 08/02 > gymnase des Alba-tros/05 65 42 62 23

• Football > Onet Le Chat. Foot 2/Saint-Affrique > 09/02 > stade Georges-Vignes/05 65 42 69 94

• Handball > ROC /AC Boulogne-Billan-court > 09/02 > gymnase-dojo/05 65 46 98 39

• Basket > OSCR (F)/BC Rieupeyroux > 10/02 > gymnase des Albatros/05 65 42 62 23

• Football > Onet Foot 4 (M)/Toulonjac 2 > 10/02 > stade Georges-Vignes/05 65 42 69 94

• Volley > Costes-Rouges 2/Arvieu 1 > 11/02 > gymnase des Albatros/06 76 89 05 76

• Football > Onet Foot 1 (M)/Tou-louse Ac > 16/02 > stade Georges-Vignes/05 65 42 69 94

• Football > Onet Foot 3 (M)/ Via-dene Aveyron > 17/02 > stade Georges-Vignes/05 65 42 69 94

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pratiqueonet

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magazine

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les défis d’olivier pasquesoonerobert-bosch

Nouveau directeur du site castonétois de Robert-Bosch, Olivier Pasquesoone souligne volontiers : « Je suis à 200 % avec cette usine, pour en assurer le quotidien et le futur, en partenariat avec l’ensemble des salariés. » Un engagement qui sera bien utile, au moment où les constructeurs automobiles européens

annoncent des chiffres de ventes au mieux en stagnation, au pire en baisse sensible.

Nouvelle dimension, nouvelles fabricationsEt plusieurs défis l’attendent. Il devra d’abord s’adapter à son nouvel outil de travail. L’usine Bosch de Moulins-Yzeure, où il était pré-cédemment en poste, compte quatre cents salariés et fabrique des boîtiers ABS et ESP, ainsi que les systèmes de freinage de la Renault électrique Zoé. À Onet, mille sept cents employés fabriquent des

systèmes d’injection diesel. Nouvelle dimen-sion et nouvelles fabrications. « À Moulins-Yzeure, je connaissais pratiquement chacun des salariés. Ce ne sera pas forcément aussi simple, ici » concède Olivier Pasquesoone.

Gagner des points de compétitivitéL’autre défi est plus imposant encore. Il s’agira d’élever l’usine d’Onet à un niveau de compétitivité au moins égal à celui des sites allemands de la division diesel. Son nouveau directeur précise, à cet égard :

« Dans ce contexte tendu, les constructeurs automobiles exigent des équipementiers qu’ils réduisent leurs prix de revient. Pour nous, cela passe inévitablement par la réduction des coûts directs et indirects. » Les équipes de l’entreprise doivent donc reconsidérer les coûts de main-d’œuvre, de fonctionnement des services, la part de la sous-traitance, la reconstruction de moyens de production…

La réorientation de certaines fabrications est envisagée afin de péren-niser l’activité du site. Est ainsi à l’étude la possibilité de convertir une ligne de fabrication d’injecteur Common rail 1 600 bars en ligne de fabrication d’injecteur 1 800 bars. Le montage de ces injecteurs haute pression, plus performants et moins polluants, va se développer chez la plupart des constructeurs automobiles. Une option qui « représente

un très gros investissement que nous sommes en train de chiffrer. Mais le Groupe ne nous permettra de le réaliser que si nous gagnons des points de compétitivité », explique le nouveau directeur.

Pour y parvenir, il peut s’appuyer sur les performances déjà éprouvées du site, qui a récemment décroché le prix France Qualité Performance. Il peut aussi profiter de la reprise annoncée des ventes d’automobiles sur les marchés américain et chinois. Il peut enfin et surtout compter sur les équipes de l’usine. « Je souhaite travailler avec le collectif, avec tous les salariés, en conformité avec les valeurs propres à l’entreprise Bosch : la valeur humaine et le respect des engagements donnés, assure Olivier Pasquesoone. Ce sont des valeurs qui me conviennent. »

Le nouveau directeur du site castonétois de l’équipemen-tier automobile arrive dans un contexte économique difficile. Des défis importants devront être relevés, dans le respect des valeurs propres à l’entreprise : l’humain, le respect des engagements donnés.

Il y a quelques jours, l’usine a inauguré sa nouvelle chaufferie à bois. Le système installé combine une chaudière à bois, qui couvrira en moyenne 90 % des besoins, une chaudière à gaz pour les démarrages à petite puissance et les périodes de pointe, ainsi qu’une ancienne chaudière conservée en secours. L’ensemble doit assurer le chauffage des 55 000 m2 de bâtiments, la production d’eau chaude sanitaire et process. Contribuant à réduire les coûts de chauffage, les émissions de CO2, il permettra de valoriser une ressource locale.

> > En mode chauffage économe

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Olivier Pasquesoone.

L’inauguration de la nouvelle chaudière à bois.

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