36
IMPRESSUM PARUTION 3 fois par an TIRAGE 100 Exemplaires REDACTION: Atelier Journal tel : 20 92 20 91 20 90 Le Mot du Directeur Certains d’entre vous se sont demandés pourquoi notre cafétéria accueillait depuis quel- ques semaines la statue d’un sol- dat chinois. Permettez-moi donc de vous donner quelques expli- cations. Il y a plus de 2100 ans régnait en Chine un empereur particu- lièrement puissant, Qin Shi huang, qui a été le premier à unifier cet immen- se pays. Peu avant sa mort il a décidé que son futur tombeau devrait être gardé par une armée en terre cui- te ! Une foule d’ouvriers et d’artisans se sont alors atte- lés à la tâche et ont façonné 8000 soldats et des dizaines de chevaux et de chars. Aucune des statues n’était iden- tique, il y avait de simples fantassins mais aussi des ar- chers et des cavaliers ; on reconnaissait leur grade à leur coiffe. Toutes mesuraient au moins 1.80m. Il sem- blerait d’autre part qu’elles étaient toutes peintes et qu’elles avaient été placées sous un immense auvent en bois qui s’étendait sur des centaines de mètres ! Portrait 3 Poésie 5 Courier des lecteurs 6 Plaisir des Mots 7 Atelier Sophrologie 9 Plaisir des Mots 11 Dans nos Coeurs 13 Poésie 14 Promenade en zig zag 15 Joyeux Anniversaires 21 Les "oinouinades" 22 Il est un coin... 23 Mots Manquants 24 Bienvenues 27 Recette de Mamie 31 Mots cachés 32 Promenade en zig zag 34 Calendrier 36 Solutions jeux 36 SOMMAIRE Janvier , Février ,Mars, Avril Année 2009 N°4 LE CANARD DES AINES

N°04

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: N°04

IMPRESSUM

PARUTION

3 fois par an

TIRAGE

100 Exemplaires

REDACTION:

Atelier Journal

tel : 20 92

20 91

20 90

Le Mot du Directeur

Certains d’entre vous se

sont demandés pourquoi notre

cafétéria accueillait depuis quel-

ques semaines la statue d’un sol-

dat chinois. Permettez-moi donc

de vous donner quelques expli-

cations.

Il y a plus de 2100 ans régnait

en Chine un empereur particu-

lièrement puissant,

Qin Shi huang, qui a été le premier à unifier cet immen-

se pays. Peu avant sa mort il a décidé que son futur

tombeau devrait être gardé par une armée en terre cui-

te ! Une foule d’ouvriers et d’artisans se sont alors atte-

lés à la tâche et ont façonné 8000 soldats et des dizaines

de chevaux et de chars. Aucune des statues n’était iden-

tique, il y avait de simples fantassins mais aussi des ar-

chers et des cavaliers ; on reconnaissait leur grade à

leur coiffe. Toutes mesuraient au moins 1.80m. Il sem-

blerait d’autre part qu’elles étaient toutes peintes et

qu’elles avaient été placées sous un immense auvent en

bois qui s’étendait sur des centaines de mètres !

Portrait 3 Poésie 5

Courier des lecteurs 6

Plaisir des Mots 7

Atelier Sophrologie 9

Plaisir des Mots 11

Dans nos Coeurs 13

Poésie 14

Promenade en zig zag 15

Joyeux Anniversaires 21

Les "oinouinades" 22

Il est un coin... 23

Mots Manquants 24 Bienvenues 27

Recette de Mamie 31

Mots cachés 32

Promenade en zig zag 34

Calendrier 36

Solutions jeux 36

SOMMAIRE

Janvier , Février ,Mars, Avril Année 2009 N°4

LE CANARD DES AINES

Page 2: N°04

Année 2009 N°4 Page 2

Il était fréquent que l’empereur au pouvoir détruise tous ce que son prédéces-

seur avait fait et ce fut le cas: l’auvent en question fut incendié ce qui fit dispa-

raître toute trace de peinture et il s’écroula

sur ces statues qui furent petit à petit re-

couvertes par la poussière et le sable.

En automne 1974 un paysan qui retirait de

l’eau de son puit a eu la surprise de trouver

une tête de soldat dans son seau : il avait

ainsi fait l’une des plus grandes découver-

tes archéologiques du 20ème siècle !

Au printemps 1975 j’enseignais le français

dans une des universités de Xian, soit à

quelques kilomètres de cette extraordinaire découverte, et j’ai eu la chance d’ê-

tre l’un des premiers étrangers voire même peut-être le premier , à admirer ces

soldats qui commençaient à être déterrés (la ville de Xian était à cette période

une ville pratiquement interdite aux étrangers, nous étions 4 pour 4 millions

d’habitants…)

Aujourd’hui, ce musée reçoit 30 millions de visiteurs par an, dont 400'000 tou-

ristes étrangers. Seules 2000 statues ont été dégagées car l’UNESCO, craignant

qu’elles ne soient endommagées par la pollution, a conseillé à la Chine de les

laisser enterrées en attendant qu’un procédé technique soit mis au point pour

les protéger.

Les statues originales, très fragiles, ont évidemment

une grande valeur et elles sont rarement exposées

dans des musées à l’étranger. Des copies

« officielles » coûtant également fort chères sont pro-

posées pour des expositions spéciales comme la Foire

de Genève de novembre 2008.

J’ai demandé aux autorités chinoises de pouvoir gar-

der l’une d’entre elles à Versoix et elles ont accepté

de me laisser l’une des plus impressionnantes: celle

d’un Général. Ne la craignez donc pas elle protège

désormais Bon-Séjour!

Philippe MA

Page 3: N°04

PORTRAIT

Année 2009 N°4 Page 3

Il s’appelait Blas

(Blaise),un jeune hom-

me qui a 21 ans décida

de venir à Genève en

1910 pour faire connaî-

tre aux genevois les

fruits dorés de son vil-

lage Cullera, dans la

province de Valencia.

Son ami Macario, fils d’un propriétaire

de vergers d’orangers lui proposa de

lui expédier ses fruits pour les vendre

au marché.

Comme Blas, n’avait pas d’argent, il

payait son expéditeur après avoir ven-

du la marchandise. (Ainsi débuta la

vente à la commission soit : paiement

selon le prix de vente) Blas et sa jeune

épouse louèrent un dépôt au Quai du

Seujet où des commerçants avaient

une arcade (cordonniers, charpentiers,

cafetiers, hôteliers, coiffeurs, matelas-

siers, aiguiseurs) et se suivaient au

bord du Rhône.

Au début, ils dormaient sur un mate-

las à même le sol, parmi les oranges

qu’il vendaient au marché de Coutan-

ce.

L’orange était très peu connue, et ré-

servée à une élite. Il fut le premier im-

portateur d’agrumes en Suisse : oran-

ges, mandarines, citrons, pample-

mousses.

Il fallait faire déguster ces nouveaux

fruits qui furent vite appréciés par les

passants. On venait volontiers acheter

les bons fruits chez l’Espagnol au drôle

d’accent.

Au bout d’un certain temps, Blas de-

vint marchand de primeurs en gros.

Les oranges arrivaient en vrac, par

trains, dans des wagons en contenant

cinq tonnes. Elles étaient mises en

caisses d’une trentaine de kilos pour la

vente au détail. Plusieurs camions cir-

culaient en ville pour livrer les mar-

chandises chez les épiciers et sur les

marchés.

Le marché de gros situé à ciel ouvert,

sur la place au bout du pont du Mont-

Blanc, près du Jardin Anglais, avait

lieu chaque matin, de 5 à 7 heures.

En hiver, quand soufflait la bise, il fal-

lait aller au bistrot, boire un café

chaud pour tenir le coup.

Aujourd’hui, le marché de gros, ouvre

toujours aux mêmes heures, mais à la

Praille, sous couvert et chauffé (Union

Maraîchère).

Les marchands sont beaucoup plus

nombreux. Une halle est attribuée aux

cultivateurs des environs qui vendent

leurs propres produits.

En 1933 un journaliste stupide ou mal

informé fit paraître un article dans « la

feuille du coin », qu’en Suisse, les ban-

ques donnaient de l’argent à qui en

avait besoin pour s’établir. Nombreux

furent ceux qui vinrent. Ils ne tardè-

rent pas à comprendre qu’ils étaient

bien naïfs d’avoir cru à une telle super-

1910 : QUAND GENEVE DECOUVRE L’ORANGE.

Page 4: N°04

cherie. Ils n’avaient pas d’argent pour

payer leur retour et s’adressèrent au

Consulat d’Espagne qui ne pouvait pas

assumer ces dépenses. Par contre,

Blas, aida beaucoup de ses compatrio-

tes pour retourner dans leur pays.

Blas faisait partie de la Chambre de

Commerce espagnole et il fut préposé

pour être le président, mais sa

Année 2009 N°4 Page 4

Histoire de l'orange

Au VIII siècle avant J.-C., la reine Sé-

miramis cultivait des orangers dans

les jardins suspendus de Babylone.

Parti de l'Asie du sud-est, l'oranger

s'est propagé en Inde au début de l'ère

chrétienne, puis fut introduit au

Moyen-Orient par les Arabes. Dès le

XIème siècle, il arrive en Europe par

la Sicile et se propage en Italie puis en

Provence.

Il s'agit alors de l'oranger amer, le bi-

garadier, qui servait en Chine de plan-

te médicinale. Il faut attendre le XVè-

me siècle pour que les Portugais rap-

portent de Ceylan et de Chine l'orange

douce (citrus sinensis) telle qu'on la

connaît aujourd'hui. Elle se répand

jusqu'en Europe du nord où elle est

cultivée dans les orangeries des châ-

teaux, par exemple, à Versailles, à Ge-

nève à la villa La Grange en 1856 et

près de chez nous au château

modestie l’en empêcha. Au mois de

mai 1939, une crise cardiaque le ter-

rassa en quelques heures. Blas avait

53 ans. Chaque fois que je mange une

orange, je revois mon père et son

d o u x s o u r i r e .

Aujourd’hui, l’orange fait partie de

nos desserts et de mes confitures pré-

férées.

Marie Gimeno.

de Saint Loup en 1868.

Pendant très longtemps elle est

considérée comme un fruit pré-

cieux, fort apprécié à la cour, luxe

auquel peu de gens peuvent avoir

accès. Depuis la Seconde Guerre

Mondiale, elle est devenue l'un des

fruits les plus consommés au mon-

de.

Le mot orange, étymologie d'après

le Robert historique de la langue

française. Orange est issu par ellip-

se de "pomme d'orenge" expression

qui désigne au départ l'orange amè-

re ou bigarade. Calqué sur l'italien

arancio, qui vient lui même du per-

san narang. Le o français vient

sans doute de l'influence du nom de

la ville d'Orange la forme "orange"

est attestée pour la première fois en

1515.

Le mot orange désigne la couleur

depuis 1553.

Page 5: N°04

POESIE SOIR D'AUTOMNE

Année 2009 N°4 Page 5

L'automne est merveilleux pour l'or de ses feuillages

Il est mélancolie, le temps où l'on écoute le silence

Des soirées aux derniers couchants d'or

Où se meurent les fleurs, elles sont comme la vie qui se fane et s'endort

Lumières embellies dans un soleil fané.

Quand la magie s'en va, comme un amour qui s'efface

En nous laissant au cœur la douceur du regret

Quand l'automne meurt, les arbres s'effeuillent

Tristes larmes d'or brumeux, naît le jour, prélude de l'hiver

Nus sont les bosquets sous le chèvrefeuille

Brumeux naît le jour, berceuse automnale

Prélude de l'hiver, une pause vient, puis c'est la finale

Dans le ciel clair tout tremble à la ronde

Le ciel tourmenté de lourds nuages gris

Qui viennent de la mer; la terre s'obscurcit

Et ce temps me rappelle la tristesse du soir dans les jours raccourcis

Puis soudain dans les airs, retombe le silence

Passagère accalmie, l'horizon disparaît, sous un voile de brume

Et le soleil n'est plus qu'un feu qui se consume

C'est la fin de l'automne

Suzanne Durouvenoz- Bon-Séjour 15.11.2000

Page 6: N°04

Coucou c’est moi, ça y est, j’ai

reçu un portable. Je fais enfin partie

d’une quantité non négligeable de la

population qui vit avec cet engin collé

à l’oreille. Je m’abstiendrai de com-

mentaires désagréables, mais avec un

point de vue très nuancé sur ce petit

« monstre » que je dois amadouer.

Question ? Comment peut-on parler et

se faire entendre sur un si petit espace

sans avoir envie de hurler !! eh bien,

ça marche, j’y suis arrivée, c’est si fa-

cile !

Je ne vais pas vous donner un cours de

manipulation, cela va faire une année

que je me bats et pourtant, c’est facile,

Myrielle , un enfant peut le faire, alors

toi aussi ! Un jour, par hasard, je vois

« menu » oh ! comme c’est intéressant,

des recettes, une invitation ? et bien

non, rien de rien. Le plus gros problè-

me a été d’effacer les messages. J’ai

dérangé beaucoup de monde qui me té-

léphonait, que se passait-il, ça fait le

5ème message toujours le même !

Voilà le pécher d’orgueil dans toute sa

beauté ne voulant rien demander à au-

trui. Je n’en suis pas fière, toutes mes

excuses aux amies, etc...

COURRIER DES LECTEURS

Année 2009 N°4 Page 6

J’aimerais tout de même terminer

mon texte en encourageant toutes les

personnes qui comme moi se battent

journellement, car je vous assure qu’il

faut de la persévérance, de l’opiniâ-

treté.

Je me dois de reconnaître que ce petit

appareil ma rendu déjà de nombreux

services et de remercier bien sincère-

ment la généreuse donatrice.

Je vous dis courage, ayez la force de

continuer ce petit chemin de croix

d’où va jaillir enfin la lumière.

En toute Amitié !

Myrielle CHRISTIN

N.B. : j’ai appris que cet appareil ne

se faisait plus ! Sans commentaire !

AU SECOURS J’AI UN PORTABLE

Page 7: N°04

ATELIER PLAISIR DES MOTS

Année 2009 N°4 Page 7

Il était une fois, il y a longtemps,

dans un pré, une petite

fille, Esmeralda cueillait

des fleurs dans les

champs pour faire un

gros bouquet qu’elle of-

frirait à sa grand-

maman. C’était l’été.

Pourtant de gros nuages

aux formes multiples

annonçaient l’ orage.

Esméralda chantait, écoutait les oi-

seaux, admirait les papillons, timide,

très sure d’elle, habitant la ville, elle

s’enhardissait rarement à s’éloigner

de la ferme de ses grands-parents.

Des petits veaux s’approchèrent d’elle

et léchèrent la main qui tenait le bou-

quet. Tout-à-coup, une grande ombre

l’envahit. Effrayée, elle s’enfuit et

courut vers Pedro, le pâtre à l’orée de

la forêt toute proche. Il jouait du pi-

peau, Esméralda reprit son souffle,

rassurée par la présence du petit ber-

ger et lui demanda de rester avec elle

pour la protéger. Esméralda, elle se

rendit compte que l’ombre était celle

d’une vache , la mère des jeunes

veaux « n’aie pas peur »

lui disait Pedro « la vache Granny ve-

nait rejoindre

ses petits. At-

tends, j’ai un

portable, je vais

appeler le fer-

mier ».

Esmeralda, elle,

confiante, écla-

tant de rire, sen-

tait la proximité

des bouses avec leur odeur familière,

rassurante. Pedro informa le fermier

qu’une petite Esméralda ne le quittait

plus, qu’il ne pouvait pas faire face en

même temps aux allées et venues de la

garde du troupeau et à la protection de

la petite. Comment s’en débarrasser ?

De plus, l’atmosphère devenait lourde.

On entendait gronder le tonnerre au

loin et quelques gouttes commencèrent

à tomber. Brusquement surgit, de der-

rière une petite cabane de bûcherons,

un taureau. Pedro laissa tomber le

portable sous les sabots de la bête en

furie qui, agitée, piétina la petite boîte.

Panique ! Adieu fleurs, papillons, ber-

ger ! Pedro se reconnut toréador et

hurla l’air bien connu :

UN BOUQUET DE FLEURS PERDU.

Illustration Mme Stapfer Gaby

Page 8: N°04

Année 2009 N°4 Page 8

«Toréador, pose ta chique et fais le

mort, fait attention à toi ».Esméralda,

tremblante, réfléchissait à une issue.

Tout de suite, une idée jaillit. Elle se

souvint de la corrida

vue avec ses parents

et lança son grand

foulard rouge à la tête

du taureau comme le

toréador.

Quelques instants de

stupeur pour tous.

Esméralda qui avait

très peur du taureau

profita de cet aveugle-

ment pour s’échapper. !

« Adieu taureau, Pedro, pipeau ! Je

sauve ma peau, je vais me mettre à l’a-

bri à l’intérieur de la cabane. Espérons

qu’elle est ouverte ».

Esméralda ne s’attendait pas dans sa

course folle à trouver la porte fermée à

clef. Elle cria « Au secours! Il pleut à

verse, je suis trempée, j’ai peur ». La

porte s’ouvrit et un homme hirsute,

à la barbe frisée, en haillons s’excla-

ma : « Fillette, que fais-tu ici par ce

temps de chien ?

Dieu du ciel, ce n’est pas un temps

pour toi ! Esméralda émue par ces

mots gentils du braconnier réfugié là,

raconta sa mésaventure en pleurant.

L’homme lui offrit un petit bol de mû-

res des bois. Heureusement, l’orage

s’estompa et la lumière éclaira la fo-

rêt. Le vieil homme rempli de bons

sentiments prit la menotte d’Esmé-

ralda dans sa

paume calleuse

et suivit le sen-

tier qui menait à

la ferme. Sur le

chemin ils ren-

contrèrent le

fermier à vélo,

rassuré à la vue

de la petite. Le

fermier raccom-

pagna la fillette

chez ses grands-parents.

Ce jour-là, dans son expédition osée,

Esméralda découvrit l’humanité des

gens de la terre, apprécia la bonté

d’un tout jeune homme, d’un paysan

et d’un grand vieillard.

Atelier d’écriture 22 et 29 septembre 2008.

Mme Rosset Arlette, Mme Salina Anna, Mme Perrot

Denise, Mme Golaz Rosine, Mr Golaz Jean Jacques,

Mme Gunther Mariane, Mme Pellet Alice, Mme Un-

grad Vlasta, Mr Nemec, Jaromir, Mme Sutter Olga,

Mme Landolt Raymonde, Mme Kaiser Ines.

Illustration Mme Fernandes Maria Theresa

Page 9: N°04

Année 2009 N°4 Page 9

ATELIER SOPHROLOGIE

C’est avec émotion que je parle de l’ate-

lier de sophrologie parce que chaque semai-

ne, j’ai le plaisir de retrouver le groupe. La

relation de confiance, le respect qui y règne

entre les participants apportent des échan-

ges profonds et bienveillants, et je suis tou-

jours émerveillée par les aînés qui ont le dé-

sir d’être en relation avec eux-mêmes et font

l’effort de s’investir.

Comment se déroule une séance ?

Pendant une heure, en position assise :

Nous pratiquons quelques exercices corporels simples tels que, par exemple,

respirer profondément ou faire des mouvements conscients. Ces exercices ren-

forcent notre concentration. Nous prenons aussi un moment pour nous déten-

dre physiquement et mentalement!

Nous pouvons aussi faire ensemble quelques exercices qui activent notre atten-

tion et notre mémoire. Chacun fait en fonction de ses possibilités.

En cours de séance nous prenons le temps de partager notre ressenti, de décrire

nos sensations ou de dire comment nous sommes touchés par l’expérience. Ce

moment d’échange nous donne l’occasion de nous exprimer avec authenticité et

de constater que, même si nous sommes tous différents, chacun de nous est un

être qui porte en lui des valeurs.

Que propose la sophrologie ?

Un des objectifs de la sophrologie est de permettre à chaque être humain qui

utilise cette méthode de trouver plus de sérénité, de paix intérieure, de mettre

en harmonie le corps et l’esprit. La répétition des exercices de sophrologie déve-

loppe notre conscience, nous procure souvent un état de bien-être et nous per-

met de toucher à cette joie profonde qui nous habite.

Page 10: N°04

Année 2009 N°4 Page 10

A la fin de la séance, il n’est pas rare de voir que les

participants sont détendus, plus joyeux. Certains l’ex-

priment :

« Ah que ça fait du bien ! »

« Ca fait du bien de pouvoir partager »

« Je ne sais pas comment vous dire le bien que je me

suis fait dans ce cours »

Et leurs yeux rayonnent de vitalité.

Témoignage d’une participante :

« La sophrologie a pour but d’atteindre l’harmonisa-

tion entre le corps et l’esprit. C’est-à-dire le physique

et le mental. C’est grâce aux exercices physiques, à la

technique respiratoire et à la concentration que l’on

acquiert les qualités subtiles ».

Eveline, notre monitrice, a le don et la patience de

nous enseigner et nous diriger chaque jeudi à16 h.30 .

Nous formons un agréable groupe et les échanges sont

instructifs et chaleureux. Si vous avez envie de parti-

ciper, chers amis, venez, vous serez les bienvenus. »

Sortie Ratwel

Restaurant de la cabane

aux oiseaux

Exposition mycologique

À la cabane aux oiseaux

Septembre

en images

Port Choiseul

Sortie musée du Léman

Page 11: N°04

PLAISIR DES MOTS

Année 2009 N°4 Page 11

Sortie Bois de la Bâtie

Vacances à Rolle

Sortie Signal de

Bougy

Octobre en Images QUATRE FOIS VINGT ANS

Avoir vingt ans,

c’est partir d’un pas ferme sur la route,

avec beaucoup d’illusions, d’espoirs et de désirs !

C’est tendre les mains vers le bonheur,

Vers l’unique et grand amour.

C’est rêver et chanter,

sûr de sa force inusable !

Avoir une fois vingt ans,

c’est comprendre le sens de la JOIE.

Avoir deux fois vingt ans

c’est voir le chemin des réalités

et répondre « présent » quand le devoir appelle.

C’est comprendre, supporter et surtout apprécier

les autres.

C’est savoir qu’on est un rouage dans le monde,

Que Dieu nous appelle à être des ouvriers quali-

fiés,

Que nul n’est vain, nul grand rêve inutile.

Avoir deux fois vingt ans,

c’est comprendre le sens de l’ACTION.

Avoir trois fois vingt ans,

c’est porter dans son cœur les êtres rencontrés,

c’est regretter tout ce qu’on n’a pas donné,

Vacances à Rolle

Au Fil de L’eau

Page 12: N°04

c’est encore ajouter au monde beaucoup de beauté,

c’est surtout rester jeune dans sa pensée.

Sans oublier d’aviver la flamme de l’espérance

pour entretenir le feu de l’existence.

Avoir trois fois vingt ans,

c’est comprendre le sens de l’INDULGENCE.

Avoir quatre fois vingt ans,

c’est s’arrêter sur le bord du chemin

pour revoir tous les visages tant aimés.

C’est laisser les plus agiles reprendre le fardeau

et être l’exemple qui fait croire au grand ciel.

C’est garder la sérénité et l’esprit vif,

rester aimable ,accueillant et compréhensif.

C’est rester fidèle en amitié.

C’est ralentir sa marche comme ceux qui attei-

gnent le sommet !

sommet de la vie et du bonheur sans fin !

Avoir quatre vingt ans,

C’est porter sa vie comme une OFFRANDE

Année 2009 N°4 Page 12

Soirée moules frites

Visite Fondation

Bodmer

La Revue Genevoise

PLAISIR DES MOTS

Octobre en Images

Novembre en Images

Concert Mark Galay

Page 13: N°04

Année 2009 N°4 Page 13

Mme LYDIA CAMPICHE

Mme MARIETTE STAUFFER

Mme MARIE-LOUISE DIRRIG

Mr CLAUDE PETITPIERRE

Mme MARIE RYSER

Mr HERMANN DUTOIT

DANS NOS COEURS

Page 14: N°04

POESIE CONTEMPLATION

Année 2009 N°4 Page 14

Je contemple le ciel

Il me parle du Père

Le Divin Créateur qui règne dans les cieux

Dieu ne se cache point.

Au-delà des nuages, sa Splendeur se révèle.

Dans l’univers entier, les cieux racontent

La gloire du Seigneur, qui annonce aux hommes

Ceux qui veulent bien l’écouter

Ce n’est pas un langage, une voix qu’on entend

Mais que nous reconnaissons dans la méditation.

Nous sentons la grandeur et l’amour de notre Créateur

Il vit, Il est vivant. Il nous aime, comme nous sommes!

J’aime les couleurs et les formes de la nature

Elles composent avec charme tout l’univers, œuvre de Dieu, Alléluia!

Et moi je fais partie de cette œuvre magnifique.

J’en remercie et reconnais son Créateur.

Je fais confiance en cet auteur béni.

Et j’en adore tout son ouvrage.

Je pense souvent à ceux qui nous ont précédés

Dans la maison des cieux.

Je crois que je suis une grand-mère heureuse

Même éloignée de tous ceux que j’aime

Mon cœur ne peux pas être plus près d’eux

Car mon cœur et mes pensées sont plus près que si

J’étais vers eux.

Chaque jour que Dieu fait

Je suis constamment en pensées avec eux tous

Grands et petits, ils ont besoin de mes prières

Et là où je vis, j’ai tout mon temps pour le faire.

Mami Suzi Novembre 1999

Page 15: N°04

Octobre 2008 toujours très intéressés par notre environnement nous

nous somme rendus à l’exposition « Genève contre Nature » nous allons essayer

de vous faire partager notre cheminement : le Musée présente l’évolution de

la nature au travers de 100 ans d’interventions humaines dans le territoire ge-

nevois en suivant l’histoire de trois cours d’eau et de la rade.

L’Allondon, Portrait d’une rivière sauvage libre et redoutée

Au milieu de terrains agricoles et viticoles, le vallon de l’Allondon « surnommé

la Provence Genevoise » est un joyau de la nature. Avant 1900 lors des crues, la

rivière devient torrent et emporte hommes et attelages qui tentent de la traver-

ser. Dans la première partie du 20e siècle, l’Allon-

don échappe aux corrections de cours d’eau, aux

visions utilitaires (projets de barrage) ; le vallon

du Roulave recèle quelques gisements qui ont au-

trefois attiré les chercheurs avides de richesses.

Vers 1830, on tenta d'en extraire du pétrole, trop

coûteux pour être exploité à long terme. Des or-

pailleurs ont alors fréquenté le lieu, à la recherche

d'infimes paillettes d'or, sans grand succès. aujourd'hui elle coule toujours libre

et reste alors un formidable terrain d’évasion pour les citadins. L’Allondon, bel-

le, rebelle est épargnée.

L’Allondon sauvage coule du Jura au Rhône, la

nature est abondante, la rivière creuse, empor-

te et dépose à son gré. C’est elle qui façonne ce

paysage. elle relie le Jura au Rhône en une suc-

cession de milieux et d’ambiances, alliant pe-

louses arides et fraîcheur des sous-bois. Dans

le vallon en contrebas de Naz-dessus, près

d'Echenevex, sur France, on peut encore aper-

cevoir les ruines de deux moulins dont l'un

écrasait les grains de blé et l'autre battait le

chanvre. Dans cette région, jusqu'à la fin du XIX siècle, on tirait de la fibre du

chanvre des fils permettant le tressage de textiles ou de cordes.

PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR

Année 2009 N°4 Page 15

Page 16: N°04

Année 2009 N°4 Page 16

Composé d'une riche mosaïque de milieux très diversifiés, jouissant de surcroît

d'un climat particulier, ce site est un véritable poumon de verdure. Lors de

week-end ensoleillés, le vallon peut compter près de 4000 personnes qui profi-

tent de ce lieu bénéficiant d'un espace pour le loisir, et d’un restaurant où fré-

quemment nous prenons villégiature.

Pour la faune

L'Allondon abrite une faune discrète dont l'observation de-

mande patience et respect: le martin-pêcheur, le cincle plon-

geur et la bergeronnette des ruisseaux, les fauvettes et la mé-

sange boréale, sont des oiseaux fa-

miliers du site. Une recherche at-

tentive nous permettrait de décou-

vrir de nombreux reptiles et batra-

ciens: lézard vert, triton, diverses

espèces de serpents comme la vi-

père ou la couleuvre vipérine, mais

aussi des mammifères: blaireau, renard, fouine, ou

muscardin que nous avons observés en automne

2007 . Il est, cependant, plus délicat d'apercevoir les

nombreux poissons et les quelques castors peuplant la rivière.

Pour la flore

L'Allondon est célèbre pour sa vingtaine d'espèces d'orchidées protégées parmi

les 400 espèces végétales recensées. Le vallon du Roulave

recèle quelques châtaigniers. Dès l'automne, les baies

oranges des argousiers apparaissent, de nombreux robi-

niers drageonnent , les terrasses de gravier se couvrent

de prairies maigres, naturelles, garnies de genêts des

teinturiers aux belles fleurs jaunes. Pour les passionnés

de botanique, on peut citer également le plantain des In-

des le vélar fausse giroflée, le réséda raiponce , la vulpie

queue de rat et le scléro-

poa raide très rare en

Suisse. Sur quelques but-

tes graveleuses sans hu-

mus, une plante cryptogamique: le champignon

du genre Geaster, se découvre avec la plus

grande rareté. Ces biotopes complexes, mais

également fragiles, donnent au Vallon de l'Al-

london une richesse inégalée dans le canton.

Raison essentielle pour les préserver à tout

prix.

Le Gazé

Ophrys Bourdon

Orchidée

Le Géaster

Le Cingle

Plongeur

Page 17: N°04

1964/1970 : Entre béton et bitume l’Aire doit céder la place pour permettre l’ex-

tension de la zone industrielle de la Praille. Elle disparaît sous le goudron de la

route des Jeunes. Pour les truites de rivières, remonter l’Aire, c’est terminé !

Depuis 2001, le projet de renaturation de l’Aire avance par étapes. Le cours

d’eau et ses méandres sont redessinés tout en maintenant la trace historique de

l’ancien canal, l’ensemble s’inscrivant dans une future plaine couverte de serres

agricoles.

L’Aire, la nature utilisée

Portrait de la rivière

Durant les cent dernières années, l’Aire a

connu de véritables bouleversements de part

la volonté de l’homme de maîtriser une riviè-

re qui s’offrait des divagations de plusieurs

centaines de mètres. De canalisation en aoûtage, l’Aire a bien failli disparaître

du paysage.

Au début du 19e siècle, l’Aire coule librement dans une plaine de bocages. Les

premiers travaux de correction de l’Aire interviennent en 1890.

PROMENADES EN ZIG ZAG DE BON SEJOUR

Année 2009 N°4 Page 17

Page 18: N°04

Année 2009 N°4 Page 18

PHOTOMONTAGE DE LA PRAILLE NOUVELLE

La faune

La chevêche d’Athéna avait disparue , victime des

changements de l’agriculture.

Dans la plaine de l’Aire, comme dans d’autres sites,

les cultures intensives d’arbres fruitiers à basse tige

et les serres ont supplanté les vergers traditionnels

et les vieux arbres à cavités. Ainsi privée de son habi-

tat, la chevêche a

bien failli dispa-

raître de la campagne genevoise. Son main-

tien est du à un programme de sauvegarde

mené depuis plusieurs années.

La mécanisation permet de tirer de la natu-

re ce dont on a besoin pour le développement

du bassin genevois. Drainages et améliora-

tions foncières modèlent la plaine de l’Aire

et permettent au monde agricole de produire

davantage.

Page 19: N°04

Le Rhône, la nature modelée

Année 2009 N°4 Page 19

Portrait du fleuve

Le Rhône comme une immense artère bleue

dans un écrin de verdure, traverse le canton

jusqu’au Fort l’Ecluse, reliant ainsi le lac

aux massifs montagneux qui dominent Ge-

nève. Il est accompagné d’un réseau de riviè-

res avec la ripisylve (forêt du bord de rive)

qui forme autant de couloirs biologiques, des

voies d’importance vitale pour le déplace-

ment de la faune sauvage. Avant 1900 : un

fleuve libre aux berges exploitées avant la construction d’ouvrages importants

sur le fleuve, les crues saisonnières pouvaient inonder toutes les plaines lon-

geant le fleuve. Les rives pentues sont employées comme pâturages, les forêts

riveraines sont exploitées pour le bois de chauffage et les tanneries, la force mo-

trice du fleuve est déjà utilisée par plusieurs moulins.

La force d’un fleuve au service de l’Homme

Grâce aux nouvelles usines hydroélectriques, la ville s’illumine. Un projet nova-

teur voit le jour: il combine la régulation du Léman (pont de la Machine), l’usa-

ge de la force hydraulique pour faire fonctionner les machines, un réseau d’ap-

provisionnement d’eau potable et des collecteurs qui amènent l’eau usée à l’aval

de la ville.

1900 -1950 : Remodeler un fleuve pour servir la Nation !

C’est la période du Rhône maîtrisé, au service de la Nation, et les barrages se

multiplient. L’usage du fleuve sur tout son cours et son remodelage en fonction

des besoins illustrent très concrètement le rapport utilitaire que l’homme peut

avoir avec la nature.

1950 -2000 : Le Rhône de tous les usages époque des grands chantiers :

construction de l’usine des Cheneviers, avec les barges qui amènent les ordures

du centre ville vers l’usine d’incinération et la construction de stations d’épura-

tion. Les gravières du Bois de Bay alimentent la construction des cités périur-

baines dont, le long du fleuve celle du Lignon, une des plus grandes de Suisse.

Au début des années 1970, le site de Verbois est même choisi pour construire

une centrale nucléaire. La mobilisation des habitants entrainera l’abandon du

projet et dans la foulée, du nucléaire à Genève.

Le site de la réserve du Moulin­de-Vert,

Page 20: N°04

Année 2009 N°4 Page 20

Le Roseau commun, éliminé par l’urbanisation

des rives autrefois très répandues tout autour du

Léman et le long des cours d’eau du canton, ces rose-

lières ont aujourd’hui quasiment disparues des sui-

tes de l’urbanisation des rives. Elles sont pourtant

essentielles à la reproduction de poissons, d’oiseaux

aquatiques, et de plus de cinquante espèces d’insec-

tes dont les larves se nourrissent de roseaux. Leur

réinstallation est donc favorisée lors de nouveaux

aménagements, notamment sur le Rhône.

Après 2000 : Vers un nouvel équilibre ?

Tout en poursuivant l’exploitation du Rhône, le nécessaire équilibre entre les

intérêts économiques et écologiques est reconnu. Des mesures pour une cohabi-

tation harmonieuse sont prises progressivement.

Réserve naturelle du Moulin-de-

La Rade, la nature jardinée

Présentation de la Rade

Le touriste à Genève retiendra de la Rade son célèbre jet d’eau, ses parterres

fleuris et les régates de voiliers à la belle saison. Pour les naturalistes, le site

offre un havre de paix à l’avifaune. Mais si des dizaines de milliers d’oiseaux

migrateurs y trouvent nourriture et refuge (la chasse y est interdite depuis plus

d’un siècle), la plupart ne peuvent y rester pour nicher car il reste moins de

10% de berges naturelles.

Avant 1900 : La ville sort de son enceinte

Vers 1850, la limite de la ville n’est plus

fixée. Elle varie en fonction des besoins de

l’homme. C’est la période de l’aménagement

des quais, du remblaiement du lac pour

créer… des parcs ! La nature, autrefois vue

comme le dangereux refuge d’animaux sau-

vages ou de brigands, se retrouve en ville

domestiquée, jardinée.

L’écureuil roux, un hôte bienvenu dans nos parcs et

jardins

Qu’il soit noir, brun ou roux, l’écureuil est certainement l’ani-

mal indigène le plus populaire de nos parcs. A l’origine, il

était cantonné aux forêts et aux bocages, mais il s’est bien ac-

commodé de l’urbanisation de son habitat.

Page 21: N°04

Année 2009 N°4 Page 21

DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES

JANVIER

01 JULLIEN Micheline

03 GANDER Claudine

03 MANGEAT Philomène

04 TAVEL Renée

19 BABEL Andrée

19 BERGDORF Sonia

24 GATTONI Antoinette

26 MOTTAS Germaine

29 GRANGER Elvira

FEVRIER

06 DOEBELI Jean-Charles

10 CLOUX Hélène

13 PERROT Denise

27 VOLTENAUER Gertrude

28 DUCHOUD Yvonne

MARS

03 GIMENO Marie

08 END Denise

11 OLIVIER Fernand

11 ROSSIER Florence

17 CHEVALAZ Roger

20 FERNANDES Maria Theresa

25 CUENIN Andrée

25 SCHURTER Germaine

29 DELARAYE Henri

AVRIL

04 GHEGHIOS Edith

20 VOIDE Maurice

21 COHANIER Henri

27 GOLAZ Jean-Jacques

Page 22: N°04

Année 2009 N°4 Page 22

Dans un coin perdu de nos montagnes, un

voyageur s’est égaré. Tout à coup, il se trouve en fa-

ce de Ouin-Ouin, auquel il fait d’un ton plaintif ;

- Mon ami, je crois que je me suis égaré…..

Ouin-Ouin le regarde un moment en silence, puis

questionne :

- On a promis une récompense à celui qui vous

découvrirait ?

- Non, répond le voyageur surpris, pourquoi ?

- Parce que dans ce cas, répond Ouin-Ouin

sans sourire, vous êtes toujours égaré…..

Et il s’en va sans se retourner.

Ouin-Ouin se présente au guichet d’une grande ban-

que de Lausanne.

Avec un franc sourire, il demande à l’employé :

- Pardon, Monsieur…..Pourriez-vous me chan-

ger cet écu ?

L’employé prend l’écu, l’examine, puis regardant

Ouin-Ouin bien en face :

- Mais il n’est pas bon, votre écu, c’est une piè-

ce fausse !

- Je le sais bien, réplique Ouin-Ouin, c’est

pourquoi je vous demande de le changer !

LES OINOUINADES

Novembre en Images

Sortie Les Floralies et

dégustation de spécialités

Soirée filets de Perche

au Livada

Page 23: N°04

Année 2009 N°4 Page 23

Il est un coin et des souvenirs, de mon Village

Port-Choiseul :

La création de la ville de Versoix eut pour origi-

ne le refus en 1766 d’un plan de médiation par la

France, Berne, Zurich pour mettre fin aux luttes

civiles. Dépité, Louis XV instaura un blocus qui

ne gêna pas seulement Genève. Le Pays de Gex

en souffrit peut-être davantage.

De son château de Ferney, Voltaire s’en plaignit

en 1767 et suggéra de créer une ville et un port à Versoix pour ruiner Genève.

Ce projet trouva un ardent défenseur auprès de Duc de Choiseul, ministre des

Affaires étrangères et favori de

Louis XV. On construisit d’abord

une route directe reliant la nouvel-

le ville au Pays de Gex et Lyon,

sans passer par Genève où l’inquié-

tude était grande, Le Petit Conseil

ne pouvait s’y opposer. Par contre,

Berne, qui redoutait aussi la place

forte, put intervenir grâce au Trai-

té de Lausanne de 1564, interdi-

sant toute forteresse à moins d’une lieue

de la frontière. Au-delà de son hostilité

contre Genève. Voltaire se réjouissait de

la « ville de tolérance ». Mais le rêve s’é-

croula avec la disgrâce de Choiseul en

1770 et les travaux cessèrent progressive-

ment, puis le port servit de débarcadère

pour acheminer des matériaux qui servi-

ront à la construction de Ferney Voltaire.

Ci-dessus Cartes postales représentant Port Choiseul en-

tre 1916 et 1920. Bien avant la construction en 1965, du port

actuel. A gauche, le toit de la plus importante tuilerie - bri-

queterie de Versoix, la tuilerie Nicati, qui occupa jusqu’à 15

ouvriers pour exploiter un filon de terre glaise s’étendant de

Versoix à Bellevue.

le nouveau Port Choiseul construit en 1965

Page 24: N°04

Mots manquants

Année 2009 N°4 Page 24

Refrain---

Ah! La belle Escalade, Savoyards, Savoyards,

Ah! La belle Escalade, Savoyards, gare, gare.

1

Allons, citoyens, de grand - - - - -(bis)

- - - - - - - - - - ici notre ardeur (bis)

Pour chanter les exploits

Des - - - - - - - - - -Genevois

Du temps de l'Escalade,

Savoyards, Savoyards,

Du temps de l' Escalade,

Savoyards, gare, gare.

2

Ce fut en mil six cent et deux (bis)

Qu'on vit ces Savoyards - - - - - - - (bis)

Dans l'ombre de la nuit

- - - - - - notre réduit

Ah! La belle Escalade,

Savoyards, Savoyards,

Ah! La belle Escalade,

Savoyards, gare, gare.

Page 25: N°04

Année 2009 N°4 Page 25

MOTS CACHES :

3

Une vieille au - - - - - vigoureux (bis)

Prit sa - - - - - - - sur le feu (bis)

Sans attendre plus tard

- - - - - - un Savoyard

Du temps de l'Escalade,

Savoyards, Savoyards,

Du temps de l' Escalade,

Savoyards, gare, gare.

4

Nous qui chantons d'un coeur joyeux,

(bis)

La gloire de nos - - - - - aïeux, (bis)

Tâchons à notre tour,

D'imiter leur - - - - -

Ah! La belle Escalade,

Savoyards, Savoyards,

Ah! La belle Escalade,

Savoyards, gare, gare.

5

Un - - - - - - - - - un peu après (bis)

Voulant s'approcher de trop près (bis)

La - - - - - - - - , dit-on

L'envoya chez - - - - -.

Page 26: N°04

Année 2009 N°4 Page 26

6

Un - - - - - - - très furieux, (bis)

Exhortait les moins - - - - - - - - - (bis)

Avec un - - - - - - - - -

A passé chez les - - - - -.

7

Pendant un bruit si - - - - - - - -, (bis)

- - - - dormait profondément, (bis)

Quand le - - - - fut venu,

Il les vit tous pendus.

8

Nous qui - - - - - - - - d'un coeur joyeux, (bis)

La - - - - - - de nos chers aïeux, (bis)

Tâchons à notre tour,

D' - - - - - - - - leur amour.

---Refrain final---

Ah, la belle Escalade

Genevois, Genvois

Ah, la belle Escalade

Genevois Cette fois !

Page 27: N°04

Année 2009 N°4 Page 27

Bienvenue

à Monsieur Mamadou Baldé en-

gagé comme aide de cuisine de-

puis septembre 2008.

D’origine Guinéenne, né à Cona-

cri, Mamadou fait ses années sco-

laires obligatoires et apprend de

manière autodidacte la mécani-

que. En 2001 il quitte la Guinée pour des raisons poli-

tiques. Il a déjà travaillé à la Résidence de 2002 à

2004. Pendant ses temps libres, Mamadou pratique

l’informatique et dès le printemps il recommence le

vélo.

Escalade

Chorale des écoles

Bienvenue

à Madame Vlasta Ungrad entrée à

la RBS en août 2008. Née en Tchéco-

slovaquie, Mme Ungrad, malgré des

années de vie difficiles fait des étu-

des de lettres puis de droit. Et s’o-

riente vers le journalisme. Elle ren-

contre son futur mari et deviendra

maman d’une petite fille. Pour des raisons politiques,

Mme Ungrad quitte son pays et arrive en Suisse en

1968. Elle commence à travailler très rapidement

dans une grande banque suisse, au service à la clien-

tèle. Elle y restera jusqu’en 1992, année où elle pren-

dra sa retraite. Elle commencera enfin à avoir un peu

de temps pour elle, joue du piano, peint, lit beau-

coup, s’occupe de ses trois petits enfants et promène

son chien. Aujourd’hui elle vit des moments paisibles

à la Résidence.

Décembre en

Images

Sortie Nocturne

Festival

Arbres et Lumières

BIENVENUE CHEZ NOUS

Page 28: N°04

Année 2009 N°4 Page 28

BIENVENUE CHEZ NOUS

Bienvenue

à Madame Blandine Robin en-

gagée à la RBS pour l’ atelier

de musique depuis le 1er, sep-

tembre 2008, à 35 %. Blandine

est d’origine française, née à

Annecy. Dès l’âge de 4 ans elle

apprend le solfège, joue de la

flûte à bec et commence la

danse classique. A partir de 9

ans elle pratique la flûte tra-

versière, la danse créative, le cirque, le théâtre. El-

le passe un bac littéraire / musique et s’inscrit à la

faculté de lettres modernes. Après une année, elle

quitte l’université et entame 2 années à l’école de la

chanson à Paris.

Aujourd’hui Blandine écrit et compose ses chan-

sons, elle vient de sortir un album.

Décembre

en images

Noël des Enfants

À la Résidence

et goûter Crêpes

Bienvenue

à Madame Simone Krille entrée à

la RBS en octobre 2008. Née à

Genève, Mme Krille a été élevée

par sa tante et ses grands-

parents. Elle passe une partie de

son enfance au pensionnat « La

Bourdonière » à Ouchy, puis elle

vivra avec sa grand-mère. Elle

rencontre son futur mari qui fait les Beaux Arts à

Paris. Il peint et rénove d’anciennes demeures.

Mme Krille l’aidera dans ses rénovations, elle le

suivra dans ses nombreux déplacements et partici-

pera à l’aménagement intérieur des maisons.

Peu après le décès de son époux, Mme Krille va vi-

vre chez sa filleule où elle va pratiquer avec beau-

coup de plaisirs la broderie. Et profitera pendant 17

ans de l’ambiance familiale (sa filleule a eu deux

enfants).

La Marmite

Page 29: N°04

Repas de noël

Sortie Théâtre du Léman

Concert

Alain Morisod

Année 2009 N°4 Page 29

BIENVENUE CHEZ NOUS

Bienvenue

à Monsieur Jaromir Nemec arri-

vé à la RBS en septembre 2008.

Né à Prague, fils unique, Mr Ne-

mec part à l’âge de 6 ans vivre à

Bratislava car son père est muté

pour raisons professionnelles.

A la fin de la deuxième guerre, il

retourne vivre à Prague et fait des études d’ingé-

nieur. Ensuite, il se marie, et a trois enfants. En

1968, il arrive en Suisse avec sa famille et travaille

comme ingénieur à l’ONU.

A sa retraite, il continue de travailler comme consul-

tant sur différents mandats. Il voyage souvent aux

Etats-Unis, en Europe, en Afrique du Nord. Il a mê-

me enseigné à l’Université de Prague.

Bienvenue à

Monsieur Frédérique Mendoza en-

gagé comme cuisinier à la RBS de-

puis septembre 2008.

Mr Mendoza est français, il vient

de Montbard, près de Dijon. Il fait

un certificat d’Aptitudes Profes-

sionnelles en cuisine en 1990. Pen-

dant plusieurs années il travaille pour différentes

maisons. En Suisse depuis 1994, il est engagé par de

bons restaurants, il fait aussi une expérience dans

un autre EMS qu’il apprécie tout particulièrement,

c’est la raison pour laquelle il s’oriente vers la cuisi-

ne de collectivité. En dehors de son travail, il prati-

que le VTT et le tennis.

Décembre

en images

Page 30: N°04

Année 2009 N°4 Page 30

BIENVENUE CHEZ NOUS

Bienvenue à

Mme Mabel Contreras Jara engagée

comme aide-soignante à 8o % depuis

septembre 2008.Originaire du Chili,

de Santiago, Mme Contreras passe

son bac et s’oriente vers l’informati-

que. Rapidement elle s’aperçoit que ce n’est pas

pour elle. Elle décide alors de travailler comme em-

ployée auxiliaire pour une fondation qui s’occupe

d’autistes. A 22 ans, on lui propose et elle accepte,

d’être gouvernante dans une famille qui se rend en

Suisse. Elle y reste 2 ans, puis se marie. Elle s’occu-

pe de son mari et de ses beaux-parents. En 2007 el-

le réussit son examen d’aide- soignante qu’elle pas-

se en France. En dehors de son travail, Mme

Contreras aime jardiner, elle adore aussi les ani-

maux. Elle a également contribué bénévolement à

des envois de matériel informatique pour aider au

développement d’entreprises au Chili.

Décembre

en images

Bienvenue

à Mme Pilar Rodriguez engagée à 50 %

à la RBS comme femme de chambre

depuis décembre 2008.

D’origine espagnole elle reste en Espa-

gne pour effectuer ses écoles obligatoi-

res, elle est élevée par ses grands-parents car ses

parents sont déjà en Suisse. A l’âge de 15 ans, elle

arrive à Genève et apprend le français. Puis elle

étudie dans les arts appliqués mais après 2 ans elle

décide de faire un apprentissage à l’intendance de

la RBS. En 1999 elle obtient son CFC. Elle fait d’au-

tres expériences, une dans l’hôtellerie, l’autre dans

la sécurité mais elle décide de revenir à la RBS. Au-

jourd'hui elle profite de sa fille de 18 mois.

Page 31: N°04

RECETTE DE MAMIE BOTSI

La galette des Rois

Préparation : 15 min

Cuisson : 40 min

Ingrédients (pour 4 à 6 personnes) :

- 2 pâtes feuilletées

- 100 g de poudre d'amandes

- 75 g de sucre

- 1 oeuf

- 50 g de beurre mou

- quelques gouttes d'extrait d'amande amère

- 1 jaune d'oeuf pour dorer

- 1 fève !

Préparation :

Disposer une pâte dans un moule à tarte, la piquer

avec 1 fourchette.

Mélanger dans un saladier tous les ingrédients

(poudre d'amande, sucre, oeuf, beurre mou, extrait

d'amande amère).

Étaler le contenu du saladier sur la pâte, y mettre la

fève (sur un bord, pour minimiser les chances de tom-

ber dessus en coupant la galette!).

Refermer la galette avec la 2ème pâte, et bien coller

les bords.

Dessiner au couteau dessus et dorer au jaune d'oeuf

(dilué dans un peu d'eau). Percer le dessus de petits

trous pour laisser l'air s'échapper, sinon elle risque de

gonfler et de se dessécher.

Enfourner à 210°C (th 7) pendant 30 min environ

(surveiller la cuisson dès 25 min, mais ne pas hésiter

à laisser jusqu'à 40 min si nécessaire).

Année 2009 N°4 Page 31

Abaisser la moitié de la

pâte feuilletée

Recouvrir et découper

les bords

Étaler sur une épais

seur de 2 cm la

frangipane

Décorer avant cuisson

Enfourner et cuire et

miam miam

Page 32: N°04

MOTS CACHES:

Année 2009 N°4 Page 32

SOIGNER

TABLARD

TAGUENASSER

TAVAN

TRACASSIN

TRAINEPATIN

TREMPE

TREMBLETTE

VOGUE

VOTATION

WEELSCHE

REDZIPET

ROYAUMER POUTSER

QUINQUERNE

RAFLEE

RAMPON

RAPICOLER

REBOUILLER

CYNORRODON

ECLAFER

EFFEUILLEUSE

EMBARDOUFLER

FRICASSE

GRIOT

MEGOTTE

MOMIER

MORDACHE

PAPET

PECLOT

PETOUILLER

E E U Q I T S A E R E U Q A J R A B T R

N P A P E T K C A B E I W Z S H U E R A

V H S N Q G E H C A D R O M N L N F E P

P F D T R A C A S S I N R A F L E F N I

R E L L I U O B E R E S T U O P U E G C

E K C Y N O R R O D O N Z G S H P U I O

N E L Y F P Q U I N Q U E R N E Z I O L

N P A X T E P O L C P E M I T R T L S E

O M E O P T A O Z J M S B O P H A L U R

E E V V W O E U G O V S A T T P B E H E

G R O Y A U M E R N N A R R A M L U E H

I T N O T I O B G O X C D E G E A S T C

P A E P S L Q R Z L X I O F U G R E T S

A N B T O L C P R L X R U A E O D N E L

T T R A N E P A T I N F F L N T R A L E

Y Q X Ç R R Y T U U J N L C A T A V B E

E T E P I Z D E R Q S J E E S E M A M W

Q O R V O T A T I O N A R Q S O P T E F

C P E R I O C N A C M O M I E R O X R C

E A P P O N D R E H C P M A R S N H T V

ZWIEBACK

APIGEONNER

APPONDRE

ASTIQUEE

BARJAQUER

CANCOIRE

BOITON

CLOPET

COQUILLON

Page 33: N°04

Année 2009 N°4 Page 33

REBUS : Déchiffrez les rébus de Mme Bohren Yvonne

JEUX

Réponse:

- - - - / - - - / - - - /- - - - / - - - - - / - - - / - / - - / - - - / - - - - /- / - - - - / - - - - - / .

————————————————————————————————————

————————————————————————————————————

Réponse:

- - - / - - / - - - - - / - - - - / - - - - /- - - / - - - - / - - - / - - - - / - - - - /- - - / - / - - - - /.

————————————————————————————————————

—————————————————————————————-

Page 34: N°04

PROMENADE EN ZIG ZAG

Année 2009 N°4 Page 34

OPERA DE FEUX DANS LA RADE ET PAR-DE-LÀ

Nous faisions route,cheminement initiatique, pour une

intrusion dans les jardins du ciel. La nuit opaque encore allait bientôt nous en

révéler les splendeurs, les mystères, suivant en cela les détails donnés dans la

brochure explicative de ces jeux de lumières, une nouvelle fois installés, avec un

succès grandissant, selon un parcours se voulant hautement symbolique, le sui-

vant au plus près et avec justesse.

Chemin de lumières

donc, réparti en 12 stations, chacune d’elles

légendées et porteuses d’un message imagé

par leurs créateurs.

Opéra de feux, en actes

dûment numérotés et invitant le spectateur à

faire siennes les légendes symboliques illus-

trées dans l’espace. Sur des supports souvent arborescents; des torchères végé-

tales; de cascadantes et torrentielles voie d’eau, écumantes de néons à domi-

nantes souvent rouges, vertes ou bleues.

Ce " quelque chose de bleu "

comme l’indique la légende de la station " Ile

Rousseau", allusion au bleu des pervenches,

fleur élue entre toutes et serrée dans le massif,

échevelé en cette saison hivernale, cernant la

stéle du célèbre philosophe genevois. Ici

émergera en notre mémoire le réputé " Allons

danser sous les ormeaux" signé Jean-Jacques,

agencement d’arpèges et de rytmes harmonieux, luminescents dans notre

souvenir, dans des gammes de bleus toujours.

Pour en arriver là, notre chauffeur avait sû ralentir à

souhait afin que, par le regard, nous puissions pénétrer les portiques géants,

perlés de gemmes de faible wattage des grands palaces ouverts sur la rade.

Page 35: N°04

Année 2009 N°4 Page 35

-Beaucoup parmi nous avaient sincèrement admirés

ces grands pans de lumières en forme de rideaux

ondulants que l’on imaginaient souples et

mélodiquement sonores. Il y avait bien eu quelques

réactions négatives de la part de certains qui trou-

vaient exagérées ces démonstrations clinquantes,

lesquelles, selon eux, avaient du coûter les yeux de

la tête.

- Pendant ce temps y a ceux qui crèvent de faim. Comme toujours!

- Mélange pas tout, Nestor. L’art c’est l’art. tant pis si le prix coûtant dépasse

parfois le budget.

- Vous avez raison, Germain. Oui, l’art c’est l’art. et

puis, chacun ses goûts. Ici, le jeu en vaut la chan-

delle!

C’était Mélanie qui apportait son soutien à Ger-

main. Lequel, fier d’avoir remporté une victoire, se

rengorgeait dans son col de fourrure.

- A chacun ses mauvais goûts plutôt, ajouta Mélanie. Cela mettait un point fi-

nal à l’incident.

Tout de suite après, nous parcourions la suite des sta-

tions, où une fois de plus la beauté, l’invention faisaient naître le mystère." Fes-

tival Arbres et Lumières" méritait bien son nom. Il y avait là conjonction,

correspondances en la nuit, telle qu’en elle-même sereine et lumineuse. Pour la

naissance d’une poésie grâce à la magie du feu admirablement domestiqué.

Notre retour à Bon-Séjour, dans un silence ébloui, témoignait de notre ferveur

face au messages reçus, tout au long de la soirée, et parfaitement "digérés".

Messages à mettre en bonne place dans notre boîte à souvenirs.

Heurtebise

Page 36: N°04

Année 2009 N°4 Page 36

Pour prochain N° : dernier délai pour les textes fin Mars 2009

CALENDRIER DES MANIFESTATIONS

Solutions des jeux

Mots Manquants Pages 24,25,26

Cœur,réveillons,vaillants,furieux,violer,

poing,marmite,coiffa,chers,amour,

pétardier,coulisse, Caron, jésuite,

valeureux,passeport, morts,étonnant,

Béze,jour,chantons,gloire,d’imiter:

Rébus de Mme Bohren page 33

Riz, un, nœud, cerf, deux, cou, rire,

île,faux, part, tir, à, taon.

Rien ne sert de courir il faut partir

à temps.

Taon, va, lac,ruche, hall, eau, k, la,

fin, aile, s, œufs, casse,

Tant va la cruche à l’eau qu’à la

fin elle se casse

Le 24 Janvier 15h30 chants

Chorale de Versoix Epsilon

Le 2 Février 15h 00 Chandeleur danse de couple et crêpes

Marianne et Gérard Leffel

Le 13 février 15h30 piano et chants

Mr Gunther et Mr Tirabosco

Le 25 Février 15h00 mardi gras Danse de couple et Bugnes

Mme Espoleta Eva ( Tango)

Le 1er Mars 15h30 Concert

École de musique de Versoix

Le 19 mars 15h30 Concert et chants

Mr Lorenzi

Le 05 Avril 15h30 Concert

École de Musique de Versoix

Le 23 Avril 15h00 chanson française et crêpes

Mr Dominique Moncuit