Néosanté n°1

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Le sens des maux, les solutions bio

n 1

Revue internationale de sant globale

Mensuel - 1re anne - 5 (Belgique) 6 (Europe)

mai 2011

DCODAGESEditeur responsable: Yves Rasir, avenue Brugmann, 29-1060 Bruxelles (Belgique) -Dept Bruxelles X - Agrgation P912705 - Ne parat pas en aot.

Lallergie La cystite & lnursie L infarctus du myocarde La fibromyalgie Ljaculation prcoce

VACCInATIOn: science ou croyance ?

Le mode de vie PALO Lautogurison par lautosuggestionDOSSIER

Ma traverse du cancerLE SENS BIOLOGIQUE DE LA MALADIE

Guy CORnEAu

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LE SOMMAIRE n1 MAI 2011SOMMAIREEditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 3 DOSSIER : le sens biologique de la maladie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4 InTERVIEW : Guy Corneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 10 Article n 1 : lautogurison par lautosuggestion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 14 Coup de sens : la chronique de Christian Flche. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 16 CAHIER DCODAGES : - sommaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 17 - lallergie.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 18 - linfarctus du myocarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 19 - ljaculation prcoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20 - la cystite & lnursie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 21 - la fibromyalgie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22 - rubrique Le plein de sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23 - index des dcodages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24 SRIE : vaccinations : science ou croyance ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28 Article n 2 : le mode de vie palo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 30 CAHIER RESSOuRCES : - actualits. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33 - espace livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34 - outils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 36 Sentiers de sant : la chronique de Jean-Jacques Crvecur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 37 Abonnement : 7 formules au choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 39 est une publication de Nosant Editions Avenue Brugmann, 29 1060 Bruxelles (Belgique) Tl : + 32 (0)2 345 04 78 Fax : +32 (0) 2-345 85 44 E-mail : [email protected] Site : www.neosante.eu Directeur de la publication & rdacteur en chef : Yves Rasir Interviews : Carine Anselme Abonnements : Farah Dari ([email protected]) Website & lay out : Dimitri Bouvy ([email protected]) Ont collabor ce numro : Bernard Tihon, Eduard Van den Bogaert, JeanJacques Crvecur, Christian Flche, Yves Patte, Laurent Daillie, Eric Ancelet, Ananda Meyers, Michel Manset.

nOTRE LIGnE EDITORIALELes Editions Nosant sont indpendantes de tout pouvoir politique ou financier et libres de toute attache avec un quelconque mouvement philosophique ou religieux. Ne bnficiant ni de subsides ni de rentres publicitaires, nous finanons nos activits avec le produit des abonnements, la vente de la revue au numro et la commercialisations de livres compatibles avec notre approche de la sant. Celle-ci repose principalement sur les recherches du biologiste Henri Laborit et sur les dcouvertes du mdecin Ryke Gerrd Hamer, lesquels ont mis en lumire lorigine conflictuelle et le sens biologique des maladies. Selon ce nouveau paradigme mdical, ces dernires ne sont pas des erreurs de la nature mais, au contraire, des solutions de survie dclenches par le cerveau inconscient en rponse des situations de stress. Avec les mthodes naturelles de prvention et les techniques thrapeutiques considrant ltre humain dans sa globalit, la divulgation de ce processus vital reprsente laxe majeur de nos objectifs ditoriaux.

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DITOnOSAnT, PARCE QuE LA SAnT A CHAnG DREVous ne pouvez plus croire que les maladies surviennent par hasard ? Nous non plus ! Vous pensez quelles ont un sens et quelles sont porteuses dun message ? Nous aussi ! Vous estimez quil nest plus possible de dissocier le corps et lesprit ? Nous non plus ! Vous faites davantage confiance aux approches holistiques qu la mdecine chimique ? Nous aussi ! Cest pourquoi nous avons cr Nosant, la revue qui vous donne raison et vous ouvre laccs au nouveau paradigme mdical. Publie par les ditions du mme nom, Nosant est une revue mensuelle de sant globale, ralise par des journalistes professionnels, en collaboration avec des praticiens spcialiss (mdecins et thrapeutes). Axe essentiellement sur le dcodage des maladies, elle est disponible sur abonnement annuel ou vendue au numro, en version papier comme en version numrique, Nosant vous propose chaque mois une grand dossier, une longue interview, un agenda et des infos brves, ainsi que plusieurs pages darticles et de tmoignages sur le sens des maladies et les moyens naturels de les prvenir ou den gurir.

Dans NEOSANTE, vous trouverez des informations sur : -les causes conflictuelles des maladies : dans chaque numro, cinq pathologies graves ou bnignes sont dcryptes la lueur de leur sens biologique. Dans le cahier dcodages, vous retrouverez notamment les articles de Bernard Tihon, auteur du livre Le Sens des Maux . Dans la rubrique le plein de sens , dautres maux et dysfonctionnements sont abords via les tmoignages de patients et de thrapeutes partageant leur vcu et leurs pistes dinterprtation. -les outils de bioprvention : dclenches ltage crbral, les maladies ne sont pourtant pas imputables aux seules dfaillances du psychisme. Une hygine de vie naturelle, et singulirement une alimentation de type ancestral, permettent de se forger un corps plus ractif aux chocs motionnels et un cerveau moins vulnrable au stress. -les nouvelles thrapies : prendre conscience quune mal-a-dit est la traduction en maux de mots non dits permet parfois den gurir. Mais cette dmarche de nest pas toujours suffisante et il faut souvent effectuer un travail de dprogrammation en profondeur. Agissant sur le corps et/ou lesprit, certaines voies thrapeutiques nouvelles mritent dtre empruntes. -les drives de lallopathie : lclosion de la nouvelle mdecine est freine par les rumeurs et les mensonges colports son sujet. Et pour conserver ses privilges, lallopathie conventionnelle dissimule lampleur ses propres checs. Nosant vous informera aussi sur les erreurs et les errements dune mdecine classique infode aux firmes pharmaceutiques. Editeur responsable de la revue NOSANT, je suis journaliste professionnel indpendant depuis plus de 25 ans. Initi lhyginisme par le naturopathe Andr Passebecq, jai eu la chance de rencontrer les grands mdecins et chercheurs qui ont mis jour le sens biologique des maladies (Henri Laborit, Ryke Geerd Hamer, Alain Scohy, Robert Guine) et de me former auprs de certains dentre eux (Olivier Soulier, Claude Sabbah, Grard Athias, ). Fondateur et rdacteur en chef du magazine BIOINFO pendant 13 ans, jy ai promu les premiers efforts dinformation du grand public sur le nouveau paradigme mdical. En crant Nosant, je poursuis ainsi un parcours de vie entirement ddi au sens des maux et leurs solutions bio . Le fait dtre base Bruxelles permettra la rdaction de NOSANT de vous informer en toute libert, sans craindre les intimidations et la censure dguise qui prvalent en France. Ce premier numro vous a plu ? Alors aidez-nous russir notre pari ! Vous pouvez dabord intgrer le premier cercle de notre lectorat en choisissant parmi nos 7 formules dabonnement (voir page 39). Vous pouvez galement, sur la mme page, choisir de collaborer plus activement la revue en la diffusant dans votre entourage. Original et novateur, ce systme de diffusion en rseau offre une alternative bien plus conomique et cologique que la vente en kiosque, source dnormes gaspillages. Enfin, le meilleure soutien que vous pouvez nous apporter est de faire connatre Nosant en en parlant autour de vous ou en branchant vos connaissances sur notre site (www.neosante.eu) et notre groupe Facebook (neosante-editions). Avec vous, la sant va vritablement changer dre ! Yves RASIR

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LE SEnS BIOLOGIQuE DE LA MALADIEDOSSIERDe plus en plus de monde en parle. Mais de quoi sagit-il ? Des auteurs succs, comme Thierry Janssen, posent la question : la maladie a-t-elle un sens ? Alors que dautres mdecins et chercheurs sont dj alls beaucoup plus loin dans la rponse cette question et ont dmontr, avec des milliers de gurisons lappui, que, non seulement la maladie en gnral a bien un sens, mais que chaque maladie particulire a un sens particulier. Cest dans notre cerveau inconscient, ce super ordinateur, programm exclusivement en terme biologique de survie, que nous allons trouver la cl subtile qui ouvre la porte la comprhension dune des plus belles logiques du vivant qui soit. Mise en pratique, cette nouvelle connaissance donne des outils pour dcoder les fictions qui nous gouvernent et voluer vers la sant globale.

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Par : Bernard Tihon

l faut rendre Csar ce qui appartient Csar. Bien sr, lhistoire de la dcouverte du sens biologique des maladies appartient de nombreux savants qui ont chacun apport une pierre ldifice et il y a eu des prcurseurs qui sont voqus dans plusieurs livres sur le sujet, tel Henri Laborit, dont les recherches ont t mises en pleine lumire par Alain Resnais dans son film Mon oncle dAmrique . Mais il est incontestable que cest au mdecin allemand Ryke Geerd Hamer que revient le grand mrite davoir t le premier tudier la question de manire globale et approfondie et en avoir labor une thorie vrifiable, reproductible et qui puisse constituer la base dun enseignement, donc transmissible pour le bien de tous.

Rendre HamerLa comprhension du sens de la maladie commence bien videmment par une maladie ! Et pas nimporte laquelle, une des plus redoutes au monde : le cancer. En effet, suite au dcs soudain de son fils de 19 ans Dirk, le docteur Hamer attrape un cancer aux testicules. Il se dit, comme nous parfois lorsque nous tombons malade aprs un vnement dramatique, que ce nest pas possible que cette maladie, qui touche justement lorgane de son corps charg de la fonction de reproduction, ne soit pas en lien avec le choc motionnel quil vient de vivre. Il se rend dans lhpital o il travaille, en Allemagne, pour consulter les dossiers de patients atteints dun cancer et il va constater que tous voquent la survenue dun vnement dramatique dans leur vie quelque temps avant lapparition de leur cancer. Le DHS , Dirk Hamer Syndrome, cest--dire le choc brutal vcu dans lisolement crant un surstress ingrable par notre psych et qui est lorigine de tout cancer, vient dtre dcouvert. Cest de l que tout est parti, la machine de lexploration du sens biologique des maladies tait lance et dautres grands mdecins et chercheurs, passionns de gurison, tels les franais Claude Sabbah et Grard Athias, vont par la suite prendre connaissance des dcouvertes de Hamer, les dvelopper, les approfondir, les mettre en relation avec dautres travaux, comme ceux de Marc Frchet.

La logique bioNous avons la grande chance davoir dans la tte un cerveau. LHomme a le plus gros cerveau qui soit parmi tous les tres vivants. Il y a dune part le cerveau conscient, la pense, qui en constitue une petite partie. Mais il y a surtout le cerveau

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ni mme de penser ! Merci mon cerveau inconscient ! Et bravo pour tout ce que tu as russi depuis le premier tre humain jusqu moi, pour toutes ces solutions de survie que tu as trouves de gnration en gnration, sans quoi je nexisterais pas.

Linfaillibilit vitaleEt ce nest pas tout, car non seulement le cerveau trouve des solutions de survie, mais en plus il ne se trompe jamais, il est parfait, il prend toujours, en fonction des informations quil reoit, la bonne solution, la meilleure pour notre survie. Un exemple trs simple va nous aider le comprendre. Vous tes en ville sur un boulevard et vous voulez traverser la chausse. Si, lorsque vous vous engagez sur celle-ci, votre cerveau enregistre linformation quun bus arrive vers vous vive allure, vous allez avoir ce quon appelle un rflexe de survie : votre cerveau inconscient, dans linstant mme, va donner lordre vos muscles dagir durgence et vous allez vous jeter en arrire pour revenir sur le trottoir que vous venez de quitter. Le bus passe et vous avez la vie sauve. Votre cerveau inconscient - car tout cela est rest inconscient, vous navez pas Le cerveau inconscient est un eu le temps de penser super ordinateur programm exclusivement en terme lacte avant de le faire, - a jou son rle. Imabiologique de survie. ginons maintenant que vous tes plus avanc sur la chausse, vous tes presque arriv sur le trottoir den face lorsque votre cerveau enregistre le mme stress : un bus fond sur vous. Vous nallez pas avoir le mme rflexe de survie car, si vous vous jetez en arrire, vous restez en danger sur la chausse : dans ce cas, la solution de survie qui sera donne par le cerveau inconscient, dans linstant mme, ce sera de vous jeter en avant pour rejoindre le trottoir den face, le bus passe derrire vous et vous avez la vie sauve. A chaque fois, chaque instant, tout au long de la vie, en fonction des informations quil reoit, le cerveau prend toujours la bonne solution, la seule qui soit parfaite pour notre survie. Quelle chance, oui vraiment, quelle chance, et encore merci mon cerveau pour toutes les fois o tu mas sauv la vie.

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inconscient, qui occupe la plus grosse partie et dont la fonction est de gouverner le corps. Chaque organe est reli un foyer de neurones qui le dirige. Par exemple, lorsque nous courons, le foyer de neurones charg de faire battre le cur lui donne lordre de battre plus vite. Lorsque nous avons mang, cest tout un travail dquipe qui se met en place dans le cerveau pour donner aux nombreux organes de la digestion les ordres adquats pour le passage et la digestion du bol alimentaire, de lestomac lanus. On pourrait comparer le cerveau inconscient un super ordinateur, un computer encore bien plus puissant et plus performant que ceux que les hommes ont invents. La chose La maladie prcise qui apparat dans la plus imun organe prcis est fonction du type portante comde conflit qui est son origine et de la manire dont la personne la ressenti. prendre et qui est le cur du cur de la ralit du sens biologique des maladies et autres dysfonctionnements, cest que ce cerveau inconscient, ce super ordinateur, est programm exclusivement en terme biologique de survie. Son boulot, cest, tout au long de notre vie, de trouver des solutions pour que nous soyons en vie, instant aprs instant, le plus longtemps possible. Il fait des milliards de calculs, en fonction des informations quil reoit de lunivers par nos sens, et aussi de notre pense, et il en ressort des programmes de survie quil applique l o il peut, cest--dire dans notre corps, puisque notre cerveau ne peut agir que sur notre corps et non sur ce qui lui est extrieur. Quelle grande et bonne nouvelle ! Vous ne trouvez pas ? Nous avons la chance davoir en nous cet outil extraordinairement performant qui veille sur nous tout le temps sans que nous ayons besoin de rien faire,

La maladie, solution parfaiteOn a longtemps cru que la maladie tait une chose moche et sale quon attrape pour Dieu sait quelle raison, une sorte de fatalit venue de lextrieur, qui sabat sur nous, et personne ne sinquitait trop de savoir pourquoi lune faisait des angines et son voisin des rhumes. Comme si tout cela navait aucun sens et tait d au hasard. Or il ny a pas de hasard. Le hasard nexiste pas. Tout a un sens car tout ce qui est vivant est gouvern par une logique de survie. Si on essayait de regarder la maladie autrement Puisque le cerveau inconscient dirige tout le corps et quil est programm en terme biologique de survie, chaque maladie qui arrive dans un organe du corps est donc elle aussi une solution de survie, envoye par le cerveau inconscient dans lorgane, parce que, en cet instant-l, en fonction des informations quil reoit de lunivers par nos sens et de notre pense, il vaut mieux mettre cet organe-l en maladie pour notre survie, pour nous dcharger dun sur-stress global qui peut tre mortel. Et puisque le cerveau est parfait, il ne se trompe jamais, la maladie en question ne sera pas choisie au hasard, elle

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sera trs prcisment, avec une prcision de laser, la solution parfaite au sur-stress motionnel vcu par la personne.

Exemple animalUn exemple dans le rgne animal va nous aider y voir clair. Prenons un renard qui vit dans la nature sauvage. Il a tu un livre pour se nourrir et sapprte le dvorer lorsquarrive un concurrent, il avale vite un gros morceau, une patte entire sans la croquer, pour ne pas le laisser lautre. Notre renard va ce moment se trouver dans une situation de grand stress : il a dans lestomac Le cerveau compare tout un morceau moment la situation actuelle avec trs indigeste, il lui faudra toutes les mmoires du pass quil a encodes, pour dclencher trs longtemps pour le digrer la raction adquate de survie. par laction des cellules digestives et il risque de mourir dinanition car il ne pourra plus se nourrir. Le chronomtre de la survie est enclen-

ch. Linformation arrive au cerveau inconscient et celui-ci doit trouver une solution de survie. Quelle sera-t-elle ? La seule qui sera parfaite pour lui sauver la vie. Un rhume, une grippe, une sclrose en plaques, un cancer des poumons, une dpression, ? Non, toutes ces solutions seraient inefficaces. Mme un ulcre lestomac, a ne suffirait pas. Il va avoir la seule maladie qui puisse lui permettre de digrer ce morceau indigeste rapidement, savoir un bon cancer de lestomac. Son cerveau va donner lordre aux cellules digestives de lestomac de muter et de devenir cancrignes. On a fait des tests en laboratoire pour mesurer la capacit de digestion des cellules cancrignes et des cellules normales de lestomac, la conclusion est trs nette : les cellules cancrignes peuvent digrer le morceau 10 fois plus vite ! Un cancer lestomac, cest mettre le turbo pour digrer le morceau. Ainsi, notre renard, au lieu de mettre 40 jours, grce sa tumeur, il ne mettra que 4 jours pour digrer sa patte avec de los, des poils, des ongles, etc. Ensuite, linformation de la solution du conflit arrivera son cerveau, il sentira quil peut se ralimenter et, linstant mme, le cer-

LES CInQ LOIS BIOLOGIQuES DE HAMERLa lecture des crits de Hamer est ardue pour les francophones. Heureusement, Robert Guine a suivi de prs ses travaux et, dans son livre Les maladies, mmoires de lvolution , il a ralis la plus fidle prsentation franaise qui soit des dcouvertes de Hamer, en y ajoutant sa propre exprience. 1re loi : la loi dairain du cancer Tout cancer dbute par un D.H.S., un choc brutal, un conflit aigu, dramatique, qui prend lindividu contre-pied, vcu dans lisolement et peru par le patient comme le plus grave quil ait jamais connu. Cest la manire subjective, voire lendroit du corps o le patient la ressenti qui dtermine la localisation du cancer dans les organes et plus prcisment dans les tissus des organes. Par la suit e, cette loi a t tendue la quasi-totalit des maladies, sauf principalement celles rsultant de laction toxique ou dagents physiques qui agissent par effet de masse et des maladies rsultant de carences alimentaires graves. 2me loi : la loi dvolution biphasique des maladies Toute maladie est caractrise par une volution en deux phases, condition que le conflit ait reu une solution : la phase active du conflit et la phase qui suit la rsolution du conflit, dite aussi phase post-conflictolyse ou phase de gurison. 3me loi : le systme ontogntique des tumeurs et des quivalents cancreux Les relais crbraux qui sont situs dans le cerveau ancien (tronc crbral et cervelet) sont en rsonance avec les tissus de lendoderme et du msoderme ancien. Les programmes biologiques qui y correspondent aboutissent la formation de masse dans ces tissus Les relais situs dans le cerveau nouveau (substance blanche et cortex crbral) sont en rsonance avec les tissus du msoderme nouveau et de lectoderme. Les programmes biologiques qui y correspondent peuvent aboutir, selon le tissu, soit des ncroses, soit des blocages durant la phase active du conflit. durant la phase active du conflit. 4me loi : le systme ontogntique des microbes La classification des microbes correspond leur ge : les plus anciens sont les champignons, les mdivaux sont les bactries et les plus jeunes sont les virus. Tous les microbes sans exception travaillent exclusivement, et sur ordre du cerveau, durant la phase qui suit la solution du conflit jusqu la fin du processus de gurison. Les champignons traitent les tissus les plus anciens issus de lendoderme et rgis par le tronc crbral. Les bactries traitent les tissus moyennement anciens, issus du msoderme et rgis par le cervelet ou la substance blanche. Les virus traitent les tissus les plus nouveaux, issus de lectoderme et rgis par le cortex crbral. De plus, tous les microbes sont spcialiss, non seulement en fonction des tissus quils traitent, mais aussi en fonction de la manire dont ils travaillent : les champignons agissent comme des boueurs pour dblayer les masses ; les bactries peuvent travailler la fois comme boueurs et restaurateurs ; les virus travaillent la restauration des tissus ncross. 5me loi : loi de la quintessence des maladies Toute maladie doit se comprendre comme tant une partie dun programme spcial de survie, soit un gain de temps, plein de sens, et mis en place par la nature tout au long de lEvolution. Cette dernire loi est en quelque sorte la quintessence des quatre prcdentes, mais elle ouvre galement une nouvelle dimension dans notre comprhension des maladies, en nous reliant lensemble du monde vivant dont nous participons. B. T.

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veau enverra lordre darrter le programme cancer puisquil na plus de sens dans la logique de survie. Quand cela na plus de sens en terme de survie, le cerveau inconscient arrte le programme maladie et il passe au programme gurison . De la mme manire, dans lexemple prcdent, lorsque vous avez travers la chausse sain et sauf et que vous vous promenez tranquillement dans le parc qui se trouve de lautre ct, votre cerveau ne vous envoie plus lordre ni de vous jeter en arrire, ni de vous jeter en avant. Car cela na plus de sens.

prendre la logique de sa maladie. Les termes de rgles , lois ou invariants ont t souvent utiliss pour dfinir ce quil est peut-tre prfrable dappeler des pistes, car chaque cas est particulier et le grand art du dcodage biologique cest, conformment la maeutique de Socrate, daider chaque patient accoucher de sa gurison et dcouvrir comment lui, dans son histoire personnelle et familiale, unique, qui ne ressemble aucune autre, il entre dans cette logique biologique de survie.

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Le passage ltat de maladieLa vie, cest le conflit. Nesprez pas vivre sans conflit, ce sera pour quand vous serez morts. Lexistence mme de lunivers nest-elle pas le fruit dun norme conflit entre matire et antimatire ? Nous sommes peine levs que les conflits commencent, le rveil, le dpart au travail, les embouteillages, les enfants, le couple, le directeur, les collgues, les voisins, etc. Mais dans la plupart des cas, il ne sagit que de petits conflits psychologiques : nous arrivons assez vite les solutionner avec notre corps et notre pense et nous ne sommes pas malades. Au lieu dessayer dchapper aux conflits, ce qui est une illusion, il vaut dailleurs mieux travailler devenir un(e) expert(e) en rsolution de conflits. Certains conflits sont plus importants que dautres, ils vont tre lorigine dun sur-stress, soit parce quil sagit de gros conflits inhabituels, par exemple si, comme le docteur Hamer, vous perdez un enfant, le plus grand stress personnel qui soit, soit parce quils viennent rveiller une mmoire dramatique encode dans votre inconscient, mmoire personnelle, par exemple dun drame vcu dans lenfance, ou mmoire familiale dun grand stress vcu par les parents pendant la priode o ils vous concevaient ou par dautres membres du clan familial auxquels vous tes relis et dont vous avez hrit des programmes biologiques de survie. En effet, pour tre aussi performant, le cerveau inconscient mmorise et garde la trace de tous les vnements o la survie est en jeu pour retenir les bonnes solutions de survie et quelles soient utiles dans le futur. Dans ce cas, le conflit passe en biologie et cest une maladie ou un dysfonctionnement qui va apparatre dans un organe du corps comme solution au conflit initial. La maladie va donc dpendre du type de conflit vcu par la personne, puisquelle est charge de le solutionner. Elle va dpendre aussi du ressenti de la personne.

Exemples de maladiesVoici quelques exemples de maladies : quoi pourraient-elles tre la solution parfaite ? - Le cancer de lestomac, nous lavons vu : pour permettre de digrer rapidement un morceau (rel, imaginaire, symbolique ou virtuel) rcent trs indigeste. - La myopie : pour utiliser toute la capacit visuelle pour mieux voir de prs car cest l que se trouve le danger (et linverse pour lhypermtropie). - Le cancer des ovaires ou des testicules : pour crer des cellules turbo capables de recrer ce qui a t dramatiquement perdu. - Le cancer des poumons : pour se faire un super poumon quand on voit fondre la mort sur soi. - La migraine : pour ne plus penser car notre pense est incapable de faire des bons plans. - La cystite : pour mieux marquer son territoire par lurine. - La paranoa : pour ne plus courir le risque de se faire avoir, car tout est dangereux. - Le cancer du sein : pour faire un super nid car dans le sien il y a un drame avec lenfant ou le mari. - Le diabte : pour avoir plus de sucre dans le sang et mieux rsister tout. - Le mlanome : pour faire une carapace protectrice. - Lhyperthyrodie : pour aller plus vite pour attraper le morceau. - Linfarctus du myocarde mortel : pour liminer le vieux qui ne veut pas laisser la place, qui naccepte pas de perdre son territoire. Ici cest un cas particulier, car la solution de survie nest pas individuelle, mais collective : cest la survie du clan et de lespce qui prime, quitte ce que lindividu meure.

Les quatre niveaux conflictuelsTout est relatif, sauf le conflit. Cest la seule rgle biologique absolue : pas de maladie sans conflit, o la survie est en jeu, son origine. Tout le reste peut varier, dune histoire familiale lautre. Pour faire un travail de gurison en profondeur, il est ncessaire de sintresser plusieurs priodes durant lesquelles les conflits peuvent apparatre. Il y a tout dabord la priode qui prcde larrive de la maladie, le pass rcent, les jours, semaines, voire mois avant lapparition des symptmes et le diagnostic de la maladie. Quel conflit important aurait t vcu, soudainement, ressenti avec un surstress, dans Quand cela na plus de sens en terme la solitude, de survie, le cerveau inconscient tout en resarrte le programme maladie et il tant dans passe au programme gurison. linhibition de laction, ce qui aurait pu dclencher la maladie ? Est-ce que ce conflit est toujours actif ou solutionn ? Car il y a des maladies qui apparaissent en cours de phase active de conflit et dautres qui apparaissent aprs la solution du conflit, lors de la rparation de lorgane concern. Trouver ce conflit, et le cas

Limportance du ressenti

Nous sommes en effet tous diffrents et, si vous prenez 10 personnes qui vivent le mme conflit, par exemple surprendre son conjoint en flagrant dlit dadultre, elles ne vont pas toutes avoir la mme maladie. Il y en a dailleurs qui ne seront pas malades, par exemple celle ou celui qui naime plus son conjoint et voulait justement le quitter. Parmi les autres personnes, ce choc pourra dclencher diverses maladies en fonction du ressenti de chacun(e). Celle qui est une digestive par exemple, ressentira cet vnement comme un morceau particulirement difficile digrer, fera une pathologie digestive et lorgane qui sera atteint dpendra des fines tonalits de son ressenti. Celui qui est plus territorial ressentira le stress comme une importante perte de territoire amoureux, ce qui donnera dautres maladies. Et ainsi de suite. Le travail norme qui a t fait par Hamer, Sabbah, Athias et les autres, ctait de trouver, par rapport chaque maladie ou dysfonctionnement, quel type de conflit et de ressenti cela peut correspondre, ce qui permet un travail de dcodage rapide et fin, et donne chacun des outils exceptionnellement riches pour com-

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chant le solutionner, permettra dj une amlioration voire la gurison, mais pour une gurison complte ou viter les rechutes, il est ncessaire daller voir ce qui sest pass avant et ce qui a t encod dans le cerveau inconscient, sinon le disque dur de lordinateur jouera toujours les mmes programmes. Dans lenfance, ladolescence et le dbut de la vie dadulte, on cherchera les conflits personnels programmants, qui nont pas dclench la pathologie ce moment, mais ont sensibilis ltre vivant. Ce sont comme des bombes retardement, prtes clater lorsque plus tard il vivra un conflit du mme type, qui, dans le reprsent crbral, sera reli au (x) prcdent(s). Dans la priode prinatale, de 18 mois avant la naissance, jusqu la fin de la premire anne, on cherchera les conflits parentaux dont le nouvel tre vivant va simprgner, au point que le sens de sa vie future sera de raliser tous les projets inconscients de ses parents et de solutionner les conflits quils nont pu solutionner. Enfin, dans la mesure du possible, on ira voir dans les mmoires familiales gnalogiques quelles sont les solutions trouves par nos anctres, particulirement lors des priodes o la survie est en jeu - guerre, migration, famine, - qui ont encore une rsonance en nous aujourdhui. Merci tous mes anctres pour toutes les bonnes solutions de survie que vous avez trouves et que vous mavez transmises. Mais celle-ci, celle qui est lorigine de ma maladie, je nen ai plus besoin, elle peut sortir du clan familial car elle na plus de sens.

utiliser sa pense, pour envoyer des mots gurisseurs vers le cerveau inconscient. La puissance du verbe est importante et nous appartient. Un mot peut nous faire tomber malade. Lorsquon la trouv, le mot maladisant, on a plus de chances de trouver le mot gurisseur. Car un mot peut aussi nous faire gurir. Apprenons les bons mots qui soulagent les maux.

Exerant la profession de juriste, Bernard Tihon sest intress au sens des maladies pour des raisons de sant personnelle. Sa gurison la entran poursuivre son apprentissage en suivant de nombreux sminaires de formation. Ex-collaborateur du magazine Bioinfo, il est aujourdhui le collaborateur principal de la revue Nosant. Il est lauteur, aux ditions du mme nom, du livre le sens des Maux

En savoir plusQuelques ouvrages sur le sujet : -Robert GuInEE, Les maladies, mmoires de lvolution , ditions Amyris. -Grard ATHIAS, Les racines familiales de la mal a dit tomes 1, 2 et 3, ditions Pictorus. -Eduard VAn DEn BOGAERT et asbl Tligat, Dictionnaire des codes biologiques des maladies . -Alain SCOHy, Guide des maladies . -Lon REnARD, Le cancer apprivois , ditions Quintessence. -Bruce H. LIPTOn, Biologie des croyances , ditions Ariane. -Jean-Jacques CREVECOEuR, Le langage de la gurison , ditions Jouvence. -Anne AnCELIn SCHTZEnBERGER, Ae, mes aeux ! , ditions La Mridienne Descle de Brouwer. -Olivier SOuLIER, Histoires de vie messages du corps . -Christian FLECHE, Dcodage biologique des maladies et Mon corps pour me gurir , ditions Le souffle dor. -Thierry JAnSSEn, La maladie a-t-elle un sens ? , ditions Fayard. -Pierre-Jean THOMAS-LAMOTTE, Et si la maladie ntait pas un hasard , ditions Le jardin des livres. Sites internet : www.germanique-nouvelle-medecine.com www.athias.net www.alasanteglobale.com www.biodecodage.com www.alain-scohy.com www.lessymboles.com

Le passage en gurisonLa maladie cest bien, merci, me direz-vous, mais la gurison cest encore mieux. Et vous aurez raison. La maladie nest pas faite pour durer. Elle est l pour dcharger lindividu dun surstress gnral en le diminuant, le dtournant, le ramenant un stress localis qui permet la survie. Mais lapparition de la maladie est elle-mme un lment gnrateur de nouveaux conflits et dans la plupart des cas dune dpression daccompagnement. Vive la maladie, mais surtout vive la gurison. Le passage en gurison se fait exactement linverse du passage en maladie. Cest comme un interrupteur qui tait sur on et qui passe sur off . Les conditions pour y arriver sont dune part de trouver, avec la certitude absolue, quels sont les conflits lorigine de la maladie, ensuite de solutionner les conflits qui seraient actifs, une dmarche qui dpend uniquement du patient, cest son choix et sa libert de le faire ou non et de choisir telle solution plutt que telle autre, car il y en a souvent plusieurs. Enfin lorsque linformation arrive au cerveau de la solution du conflit, il y a basculage immdiat, dans linstant mme, en gurison, gurison automatique par le cerveau inconscient parce que, quand la maladie na plus de sens, elle sarrte. Commence alors la gurison de lorgane qui tait malade, ce qui ncessite du repos et cre des symptmes qui peuvent tre douloureux dans certains cas, pouvant faire douter le patient et le faire sortir de la certitude absolue, vritable ciment de la gurison.

La maladie = le mal a ditEcoute, regarde, dcouvre ce que te dit ton mal, il te dit tout. Telle pourrait tre la premire conclusion de ce voyage au cur du sens biologique des maladies. Lexamen biologique de chaque pathologie, en tenant compte de la fonction de lorgane concern, de ce qui se passe dans la physiologie au cours de la maladie et aussi de la symbolique, permet de trouver le sens des maux. Comprendre, grandir, puisquil sagit souvent de mmoires anciennes et de deuils terminer, et puis gurir. En apprenant

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LE DCODAGE BIOLOGIQuE SA VRAIE PLACELe sens biologique des maladies, cest la thorie. Le dcodage biologique, cest la pratique, lutilisation du savoir au cours de consultations individuelles, centres sur une problmatique particulire, avec laide dun psychothrapeute.

LA MDIATHQuE DE nOSAnTSelon le Hamer, la maladie est la rponse intelligente de notre corps, parfois sur base de codes ancestraux que nos cellules ont mmoriss. Dans ce livre, le naturopathe belgo-italien Pierre Pellizarri explique les dcouvertes hamriennes de faon claire et concise. Il y prsente galement une srie de cas cliniques illustrant les cinq lois biologiques de la Mdecine Nouvelle. Comprenant une liste de pathologies, cet ouvrage est aussi un instrument pratique de dcodage

La place du dcodage biologique nest pas devant la mdecine.La mdecine occidentale a fait largement ses preuves comme tant le meilleur moyen de retrouver la sant. Souvent, la premire chose faire par le psychothrapeute spcialis en dcodage biologique, cest de renvoyer le patient chez le mdecin, de le convaincre de limportance de retrouver confiance en lui et de lutilit de ses traitements pour lutter contre la maladie. De plus, aucun dcodage fin nest possible sans un bon diagnostic mdical pralable, cest dire quelle outrecuidance guide celui qui prtend sen passer. Enfin, et cest sans doute le plus important, tout thrapeute qui pratique le dcodage biologique et tout patient qui entreprend ce travail doit bien videmment ne pas interrompre un traitement mdical qui serait recommand par le mdecin. Ils ny ont de toute faon aucun intrt car cela donnerait peu de chance au basculage en gurison vu le supplment de stress que cela occasionnerait chez lun comme chez lautre. Mais surtout cela ferait courir un grand risque au patient et serait totalement contradictoire avec le principe dabord ne pas nuire . Ces dernires annes, le non respect par de rares illumins de cette prcaution lmentaire a jet lopprobre sur une profession qui par ailleurs respecte gnralement ce grand principe

Belgique : 20 , frais de port compris France + CE : 24 , frais de port comprisEn 1610, Galile apportait une vision nouvelle de lastronomie du systme solaire. En 1981, le docteur Ryke Geerd Hamer bouleversait notre comprhension du cancer et de ses vritables causes. Ce documentaire de Jean-Jacques Crvecur prsente la destine de ces deux grands scientifiques qui ont subi les mmes pressions et les mmes condamnations de la part des pouvoirs en place.

La place du dcodage biologique nest pas derrire la mdecineCach derrire, comme si on avait honte, comme si la clandestinit tait le seul repaire et repre. Car la mdecine doit reconnatre quelle est en chec pour la gurison de nombreuses maladies, notamment toutes les maladies chroniques, dont les cancers. Et il serait temps quelle souvre enfin, non seulement au dcodage biologique, mais aussi dautres thrapies nouvelles et alternatives qui, en envisageant lindividu dans sa globalit, ont une autre approche quelle, permettant de solutionner ce quelle laisse en chantier. Puisque de toute faon les malades non guris, donc insatisfaits, vont un jour ou lautre aller voir ailleurs. Si la mdecine gurissait tout, il ny aurait pas de place pour dautres alternatives. Mais ce nest pas le cas. Loncologue par exemple doit constater que ses patients sont 50 % de non gurison ou de rcidive dans de nombreux cancers.

Belgique : 20 , frais de port compris France + CE : 24 , frais de port compris

La vraie place du dcodage biologique est ct de la mdecine.On a presque envie de dire : main dans la main. Le cabinet du dcodeur biologique pourrait se trouver ct de celui du gnraliste, les patients passant facilement de lun lautre, allant chercher de chaque ct le meilleur quon puisse lui donner pour sa sant, dans une perspective holistique. Dans ltat actuel des choses et en attendant que les facults de mdecine souvrent davantage lorigine psycho-biologique des maladies, le patient est tenu dentreprendre les deux dmarches en parallle. Disons et redisons quelles sont COMPLMENTAIRES, que lune ne peut nuire lautre et quelles poursuivent un mme but quelles ont plus de chance datteindre en unissant leurs efforts. Ainsi pratiqu, le dcodage biologique est un plus pour la sant, une faon dynamique et indpendante de mieux connatre les fictions qui nous gouvernent, de dprogrammer celles qui nous embtent et de prendre sa place dans une cologie solaire. B. T.

Pour obtenir le livre et/ou le DVD, renvoyer ce talon Nosant, 29 avenue Brugmann 1060 Bruxelles (Belgique) O je commande exemplaire(s) du livre Jai vrifi la mdecine nouvelle du Dr Hamer O je commande exemplaire(s) du DVD Seul contre tous O je paie la somme de o par chque ci-joint lordre de Nosant Editions

o par virement bancaire europen (sans frais) sur le compte de Nosant Editions : IBAN : BE31 7310 1547 9555 - Code BIC : KREDBEBB(Banque KBC Saint-Gilles Ma Campagne Bruxelles)

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Guy CORnEAu:InTERVIEW

Ma traverse du cancer Propos recueillis par Carine Anselme

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En avril 2007, le clbre psychanalyste qubcois Guy Corneau apprend quil est atteint dun lymphome cancreux de grade 4 le plus avanc. Un an plus tard, il sentend dire par la mme oncologue : Je ne sais pas ce que vous avez fait, mais a a march. Dans son livre Revivre ! , il tmoigne de sa traverse et plaide pour une approche intgrative de la maladie. Un livre minemment humain, porteur dun message despoir, dune invitation la rflexion sur le sens de la maladie et dune incitation prendre sa vie en main sans attendre dtre malade. Ce nest pas la mdecine qui va dcider de lissue de cette maladie, cest moi , stait-il promis. Pari russi.travers de cet ouvrage de lgitimer une approche globale. Bien humblement, jy tmoigne de ce qui ma ramen la sant sans chercher toutefois dterminer lequel des nombreux outils que jai utiliss a t le plus utile et dterminant. Cest lventail de ces approches qui ma aid, leur synergie qui ma tir daffaire. Soit lassociation de la mdecine allopathique, celle des mdicaments et traitements hospitaliers (chimiothrapie, radiothrapie) ; de la mdecine naturelle des herbes et des plantes (phytothrapie, alimentation, jus verts, supplments naturels) ; de la mdecine nergtique, qui agit directement sur la vitalit de ltre (visualisation, acupuncture, homopathie, holonergtique, mditation) ; et de la psychothrapie, qui harmonise les motions. Aprs chacun de composer sa formule : le plus intressant est ce que ces moyens mettent en branle lintrieur de ltre. Vous soulignez le rle des approches nergtiques pour dialoguer avec nos tats intrieurs et les changer Absolument, et dans cette catgorie, la visualisation dimages positives, au dialogue avec les cellules ou encore aux exercices de cohrence cardiaque (entre autres), jajouterais aussi les promenades dans la nature, la contemplation, la posie tout ce qui agit sur la vitalit et permet dentrer dans une transformation intrieure (voir sur www.guycorneau.com, exercices pratiques de dialogue avec les cellules, ndlr). L o la chimiothrapie dtruit, en abattant le systme immunitaire, la mdecine nergtique reconstruit : elle nous permet de crer le nouveau style de vie dont nous avons besoin pour retrouver la sant. De plus en plus de recherches montrent que les tats qui entranent une expansion joyeuse de ltre contribuent fortement la sant. Cette approche intgrative est-elle une voie davenir ? La clbre clinique Mayo, aux tats-Unis, la pointe de la mdecine moderne, a publi en 2007 un livre complet ddi la mdecine alternative o il est fait la promotion dune mdecine intgrative, avec valuations et recherches lappui*. On y retrouve la plupart des approches que jai exprimentes et dont je parle dans Revivre ! . Un palmars des dix meilleures approches alternatives y est mme tabli. Limagerie mentale dirige vient en deuxime place, juste aprs lacupuncture. La mditation vient en cinquime dans une liste qui comprend aussi lhypnose, le massage, la musicothrapie, la spiritualit (la prire), le tai chi chuan, le yoga

uy Corneau sest lev tt ce matin pour mditer avant notre rencontre. Il a pris des engagements intrieurs pour ne pas replonger dans la spirale qui la men au pied du mur, au seuil de la mort. Ce matin, jai beaucoup de silence en moi , reconnat-il. Alors quil vient dentamer une nouvelle tourne internationale de confrences, on sent lhomme pris entre deux feux. Entre lenvie de communiquer son exprience et celle de conserver un rythme lui permettant de garder ce contact avec son tre profond et ses besoins. Aussi, veille-t-il alterner moments de ressourcement et de travail. Aprs notre long entretien, les yeux brillants, il souhaitera aller (bien) manger chez son ami restaurateur, Jamil, LIntemporelle. Nous y parlerons du got de soi, du got de lautre. Du got de la vie retrouv.

Nosant : Dans Revivre , vous dnoncez le trop-plein dactivits qui a contribu vous loigner de vous-mme et de vos besoins profonds. Alors que vous avez repris vos voyages et confrences, comment arrivez-vous rester proche de votre essentiel ? Guy Corneau : Cest un effort quotidien ! Aprs le temps darrt impos par la maladie et la convalescence, la reprise demande une grande vigilance. Nous vivons des vies stressantes : garder notre tat dme bien vivant exige de la discipline. Un cocktail de mesures, dexercices et de prudence pour ne pas foncer dans le mme mur et garder un dtachement intrieur qui permet de relativiser la ralit quotidienne. Je pratique entre autres du Tai Chi Chuan, de la mditation ou encore du Qi Gong. Cela me procure une joie, un plaisir indpendants de ce que je fais, de ce que je produis professionnellement. Je suis ainsi ramen un essentiel qui prserve mes lans crateurs. Il marrive aussi damener ma guitare sur scne en confrence (Rire). Samuser, cest encore ce quil y a de mieux pour rendre la vie ptillante, comme des bulles de champagne ! Un cur heureux loigne les mdecins Revivre est un vritable plaidoyer pour une approche intgrative, globale, de la maladie Jai une longue histoire avec la maladie, notamment une colite ulcreuse qui ma ravag durant des annes. Pendant ces annes de souffrance, javais acquis des outils. Et l, il a fallu que je les utilise. Mme sil nexiste pas de recette universelle, javais envie au

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ma part, jai eu une enfance difficile, sur laquelle je ne souhaite pas mtendre. Pour survivre, jai t oblig de rompre avec mon essentiel, avec une partie importante de mon moi profond. Jai d rentrer dans le moule, renoncer ma spontanit et laisser certains des mes talents en friche. Jai ainsi dvelopp ce que lon appelle un soi de survie , qui ma loign de mon authenticit, de ce que je voulais et de qui jtais vraiment. Selon moi, beaucoup de cancers prennent racine ainsi. Il faut comprendre que les parties renies, crases, humilies de soi mnent une existence de sans-abri lintrieur de ltre. Tt ou tard, elles agissent comme des zones dinflammation qui bloquent le fonctionnement habituel. La maladie serait donc lexpression de ce dni ou de ce refoulement ? Oui, les parties renies de ltre forcent une dstructuration pour une restructuration de la personne. En dautres mots, elles engagent un bouleversement suffisant de lorganisation psychique pour permettre une rorganisation, si lon est mme dentendre le message des profondeurs. Pensez par exemple un abcs qui se dveloppe sous une couronne dentaire et qui forcera le dmantlement de la superstructure impose la dent pour pouvoir tre soign. Une maladie agit comme un abcs qui un jour ou lautre va obliger une remise en question de lquilibre global de la personne. Plus vous tes mme de favoriser cette remise en question, plus vous favoriserez les mcanismes de retour lquilibre. La maladie vient en quelque sorte vous aider retrouver votre essentiel, gurir les blessures les plus profondes. La comprhension du sens de la maladie dbloque la vie, donc la vitalit. Cest une libration de ltre ? Votre livre pose un regard positif sur la maladie, sisme salutaire offrant une opportunit dvoluer En fait, ce livre en soi nest pas essentiel, mais il me permet de communiquer avec les personnes concernes de prs ou de loin par la maladie. Il ne sagit pas de raconter ma vie, mais de partager mon exprience. Et dinciter les gens ne pas se comporter en victimes, quelle que soit la gravit du diagnostic. Mme si les traitements sont indispensables, il ne faut pas les subir passivement. Cest nous de nous reprogrammer pour la sant. Par cet ouvrage, je voulais engager une rflexion, non seulement de survie, mais aussi de vie, en disant que le cancer est une opportunit de se retrouver, de se transformer, de se dvelopper. Vous mettez en lumire le sens psychologique de la maladie, qui reprsente leffort de la nature pour nous gurir, selon lexpression de Jung, ou la solution parfaite de survie dclenche par le cerveau, selon la biologie totale Diriez-vous que la maladie a toujours un sens ? Je le crois. Contrairement ce que lon pourrait penser, on meurt moins vite dun cancer que dun stress qui sest transform en dtresse, ou dune sensation intenable laquelle on ne trouve pas de solution viable. Toute maladie donne voir notre dsquilibre intrieur et trahit une rupture avec soi-mme : on nglige ses besoins, on puise ses rserves, on se dit quon verra plus tard mais la maladie vous attend au tournant. Dans le cas du cancer, bien sr, il sagit dune rupture plus fondamentale, qui remonte gnralement lenfance. Mon impression est que les grandes maladies aident dmanteler les structures les plus profondes et sont initiatrices de grandes transformations. Pour Comme dans un cataclysme collectif qui attire la compassion et favorise la naissance dune nouvelle fraternit humaine, le sisme personnel de la maladie rend possible une nouvelle unification des forces de lindividu et une rorganisation de sa vie, faisant clater le soi de survie. La personne a alors limpression de se librer dun poids norme. En somme, la maladie offre la possibilit dune simplification salutaire de la vie dun individu au niveau psychique. Il cesse de se saboter lui-mme et devient plus apte se reconnatre et saimer parce quil a retrouv le lien direct avec ce quil ressent vritablement. Il est en contact avec son soi authentique. Il cesse de survivre pour vivre pleinement. Pourtant, malgr cette ouverture au sens de la maladie, vous rsistez linterprtation que vous fait Claude Sabbah, en dcodage biologique Jai la rsistance facile ! Peut-tre que les psychanalystes sont des animaux un peu rbarbatifs (Rire) ? ! Quoi quil en soit, cette approche intressante - jai dailleurs suivi plusieurs sminaires de Claude Sabbah - permet de rflchir dans une direction donne. Les propositions de la biologie totale prennent place ct des dmarches proposes par la mdecine psychosomatique, la psychaMme si les traitements nalyse, lossont indispensables, il ne faut pas t o p ath i e les subir passivement. Cest nous de ou encore la mde- nous reprogrammer pour la sant. cine traditionnelle chinoise. Toutes se basent sur une psychologie qui met un organe en relation avec un motion et un conflit motionnel la plupart du temps inconscient. Quand jannonce Claude Sabbah que le cancer qui maffecte est un lymphome

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dont le foyer principal est lestomac, il mexplique que cet organe est lun des premiers organes de prhension du monde pour le nouveau-n, qui a tendance toute mettre sa bouche. Lestomac nous met ainsi sur la piste de nourritures affectives qui, ds le premier ge, ont t difficiles assimiler par lenfant. En gnral, il sagit dhumiliations et de dvalorisations. Jusque l, je le suis bien, mais comme la tumeur affecte la partie suprieure de lestomac, le pylore, Claude Sabbah minvite regarder du ct du pre. Et l, je suis tonn. Bien que jaie crit Pre manquant, fils manqu , je nai jamais pens que notre relation se situait dans une dynamique de dvalorisation. En fait, je ne rejette pas ce quil me dit. Je trouve simplement que a ne colle pas tout fait mon exprience et quil me faut du temps pour y penser. Vous naimez pas tre enferm dans une interprtation ? En fait, je trouve cette approche intelligente et je pense que le dcodage biologique offre un outil de diagnostic intressant, mais je crois que personne ne dtient une interprtation dfinitive : il sagit dhypothses, de pistes de rflexions, pas de dogmes. Jai besoin dun certain flou artistique, car il me permet de penser par moi-mme. Lessentiel rside dans le fait que ces hypothses soient porteuses de sens pour la personne qui les reoit de la part dun intervenant. Toutes les dmissions sont douteuses, mme sil sagit de sen remettre Dieu. Dune manire gnrale, il ne suffit pas de croire ce que lintervenant dit (quil vienne des mdecines alternatives ou de la mdecine conventionnelle, dailleurs), ni daccepter les choses passivement pour que le problme disparaisse. Il faut sen mler : cest soi qui est malade. Plus que trouver vite, le plus important est de chercher : de se mettre en chemin vers soi-mme. Entre autres ressources, vous pointez le rle de la nature dans votre processus de runification intrieure, de gurison La maladie vient souligner un divorce intrieur : lcart entre le personnage que lon est devenu et ltre vrai qui cherche sexprimer. Or, par essence, la nature permet de retrouver lunit. Regardez les arbres : ils sont vrais, abandonns en union avec la vie universelle. Si nous pouvons nous dtacher de notre tre essentiel grce notre esprit, le mme esprit qui nous dtache peut nous ramener lunion. Quand je passe deux heures dans la nature, durant la premire La maladie vient en quelque sorte demi-heure je vous aider retrouver votre essen- continue gamtiel, gurir les blessures les plus berger, puis je profondes. La comprhension du regarde la nasens de la maladie dbloque la vie, ture et elle me dgage du souci donc la vitalit. de moi-mme. Elle permet de se reconnecter une sorte damour inconditionnel de soi. On y est en contact avec la plnitude, avec lair, la lumire, le biotope : avec labondance naturelle de la vie qui nous ramne lessentiel. Un essentiel qui na rien voir avec le travail, largent ou la russite. Je ne crois pas que lon puisse revenir lquilibre sans goter la paix intrieure, une paix que la tranquillit de la nature peut rveiller en nous. Le slogan qui assure la promo de Revivre ! dit : Nattendez pas dtre malade pour lire ce livre ! Il est donc aussi porteur dun message prventif ? Absolument ! Il nest jamais trop tt pour renouer avec son authenticit profonde et sengager dans une manire de vivre respectueuse de la vie. Que lon soit malade ou en bonne sant, il

est essentiel dapprendre lever le pied, se retrouver. Le corps se rgnre dans la dtente. Un stress qui dure nous ferme et nous met en mode combat , ne permettant pas aux cellules de se rgnrer et dliminer les toxines. Nous avons besoin de plages rgulires de ressourcement, tant pour notre sant que pour notre quilibre intrieur. Le problme, cest que tout cela ne nous est pas enseign, ni par nos parents ni lcole Cest vrai. La joie est notre nature profonde. Une joie absolument indpendante du fait dtre malade ou en bonne sant (bien quelle favorise la sant). Mais nos activits diurnes voilent cet tat-l. Regardez les enfants, chez qui cela nest pas encore masqu : cest la joie qui triomphe ! Pour prserver le dialogue spontan de lenfant avec ses profondeurs et son ressenti, il est important de ne pas dfinir le monde pour lui. Plutt que de lui dire : Tu as vu comme cest beau , demandez-lui : Comment trouvestu a ? , Quest-ce que tu ressens ? , etc. Ces questionnements le ramnent son ressenti, donc son tre profond. Le problme, cest la coupure avec ce quil ressent vraiment ; coupure induite par lducation, la socit Or, ce problme nous suit dans notre vie dadulte. Arriver tablir cet autre dialogue avec un enfant permet aussi aux parents doser se poser la question : Quest-ce que je ressens vraiment : face au monde, face une personne, un paysage, un vnement ? La vie nest pas toute-faite, il faut pouvoir accepter la part de clart, dombre, dinscurit, de remises en question, etc. Cest ce qui permet de rester en contact avec ltincelle de vie. Avec soi.

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Dans Revivre , vous soulignez limportance de prendre le temps de gurir, mais tout le monde na pas lopportunit ni les moyens de se mettre en retrait et de pratiquer toutes les approches dont vous parlez ? Oui, cest videmment un luxe, jen suis conscient. Mais tout le monde peut amnager son quotidien pour se donner plus de temps soi-mme. Il est essentiel de trouver par tous les moyens une sorte de dtente. Quelle que soit sa situation familiale ou professionnelle, il faut oser demander de laide. Essayer de sen sortir de faon isole est un chemin dautodestruction. Si lon prend le temps de se reposer, de voir des amis, de partager des moments avec les enfants, de manger avec des tres qui nous sont chers, cela participe au got de vivre et lenvie de continuer. De toute faon, vous navez pas le choix : ou bien vous vous couchez pour mourir, ou bien vous faites de la maladie une opportunit de changement. De transformation profonde. On a limpression que cette transformation intrieure est encore plus essentielle vos yeux que la gurison Dj, le mot gurison nest pas juste parce quil sonne dfinitif. Personne ne gurit une fois pour toutes, puisque nous sommes tous programms pour mourir. La sant est un mouvement, une qute perptuelle de retour lquilibre. Les facteurs de dgnrescence sont l ; on peut juste les ralentir grce lamiti, lamour, la rjouissance, la crativit, la conscience de soi et du moment prsent, etc. En ce sens, la maladie nous rend plus vigilants. Plus rceptifs notre propre vie et la vie en gnral. Chaque jour, je dcide de mes motions, de ma joie, de qui je frquente, de ce que je fais ou de ce que je mange pour maintenir lquilibre intrieur. Et il ny a pas que la gurison physique Cest vrai, quand on parle de gurison , on nentrevoit gnralement que la gurison physique, mais il y a aussi la gurison psychique, spirituelle. Mme sil ny a pas gurison physique, il peut y avoir travail sur soi, transformation profonde. Une gurison de ltre intrieur qui permet de faire sereinement le passage vers lautre rive. La mort nest pas la fin de la vie. Cest cette perspective-l que lon perd trop souvent de vue. Quand il mest arriv dtre au plus mal, jai travers des tats de batitude qui me laissaient entrevoir que javais trouv la vie dans sa plnitude. Je navais plus de revendications ; peu importe si je continuais dun ct ou de lautre. Si jtais mort, je serais mort le sourire aux lvres. Parce que je serais mort avec lide que quelque chose dun retour un quilibre psychique profond sest quand mme pass. Cest le message de mon livre : la maladie aide tre pleinement vivant. Mais cela ne veut pas dire que lon nen mourra pas. Bien sr que je vais mourir. Peut-tre mme du cancer. Mais je mourrai heureux de ma trajectoire.

WWW.nEOSAnTE.EuMortalit du cancer en baisse :

LIRE SuR

ralit ou intox ?

La mortalit du cancer aurait baiss de 22 % pour les hommes en France dans les 20 dernires annes, et de 14 % pour les femmes, cest du moins le message qui a t rpt rcemment dans la plupart des mdias loccasion du mois du cancer , sans beaucoup de recul. Or, les chiffres sont formels : le nombre de dcs par cancer en France varie peu depuis une vingtaine dannes, fluctuant autour de 150 000 dcs. Si cest bien le cas, comment a t fabriqu ce message percutant qui contredit les tudes rgulirement publies dans la presse spcialise et/ou indpendante ? Sagit-il dun simple message destin ddramatiser ce flau, ou peut-on y voir la marque dune stratgie plus globale lgard de la mdecine et du march pharmaceutique ?

un article de Gilles CaratJournaliste citoyen, Gilles Carat collabore la revue et au site web CAPLC (Coordination des Associations et des Particuliers pour la Libert de Conscience)

* Mdecine alternative, Clinique Mayo, d. Broquet. lire : Revivre ! , Guy Corneau, d. De lHomme (2010). Pour aller plus loin - www.guycorneau.com : Informations sur les confrences, ateliers Vivre en sant , exercices de dialogue avec les cellules, accs son blog officiel , etc. - www.productionscoeur.com : Les activits de Guy Corneau en Belgique, France et Qubec.

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A R T I C L E

LAUTOGURISON PAR LAUTOSUGGESTIONPeut-on gurir par notre seule pense ? Autrement-dit, peut-on obtenir un effet placebo sans lintervention dun quelconque produit ou substance ? La rponse est incontestablement positive, comme en attestent des recherches menes actuellement Bruxelles.

ARTICLE n 1

Par Eduard Van den Bogaertpiqre dabeille dans la main de mon jeune fils. Jai enfin vu la mre dun confrre psychiatre en phase terminale dun cancer, rduire de moiti ses doses de morphine du jour au lendemain, aprs une sance de thrapie systmique familiale largie (avec mari, enfants, mdecin traitant, infirmire, aide-soignante et femme de mnage).

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effet placebo, du latin placere signifiant plaire, est un phnomne encore largement sous-estim et sous-utilis en mdecine. Son existence a t dmontre scientifiquement de manire irrfutable grce aux progrs de limagerie crbrale (scanners fonctionnels du cerveau), aux amliorations cliniques et aux gurisons spontanes obtenues par son usage. Un placebo dantidouleurs fait ragir les mmes centres de la douleur dans le cerveau quune substance antidouleur. Son effet (par exemple antidouleur) peut mme dpasser de moiti leffet du mdicament (par exemple laspirine), selon le Dr Jean-Luc Mommaerts (VUB). Ce dernier, dans le cadre dune tude de doctorat universitaire de chercheurs de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL), tudie en Belgique la possibilit dobtenir des effets ou des autogurisons par simple autosuggestion sans administration orale, intraveineuse ou transdermique (patch) dun produit placebo base de sucre de lait.

La magie placebo

Les chamans et gurisseurs du monde entier nont pas attendu les progrs des neurosciences pour faire usage de cette technique depuis des millnaires. Jen ai personnellement fait quelques expriences sidrantes lors durgences pour lesquelles je ne disposais pas de mdication. Ainsi, jai pu voir un patient qui se mourrait dune ncrose pancratique fulgurante aux soins intensifs, arrter la progression mortelle de sa La magie du placebo dcoule maladie et rgnprobablement de son effet rer son pancras en transformateur de limage quelques jours suite (anagramme de magie) men- ladministration mentale dun remde hotale dans le cerveau, et donc mopathique dilu de son impact sur le corps. et dynamis . Jai pu assister la reconstitution osseuse complte dune fracture du pied en trois jours, linstar dune consur amricaine chez les aborignes dAustralie. Comme jai pu constater aussi la disparition instantane de ldme, de la douleur et du dard dune

Expriences sidrantes

La prise de rendez-vous, lattente du rendez-vous, le cadre (dcoration, salle dattente, cabinet) et la manire dtre reu lors de la visite mdicale (lempathie et lhumanit du soignant), lhospitalisation, lintrt accord grce la maladie (une anamnse pousse, lexamen physique, un toucher affectif (ostopathie, haptonomie, microkin, kinsiologie, massage tantrique srieux,), le bon diagnostic permettant le bon traitement, une conversation dans un groupe dentraide ou un atelier, la reconnaissance et la prise en considration de la plainte, la manire dannoncer un diagnostic et un pronostic peuvent plaire ou dplaire et avoir un effet nocebo, cest--dire aggravant les effets secondaires. La magie du placebo dcoule probablement de son effet transformateur de limage (anagramme de magie) mentale dans le cerveau, et donc de son impact sur le corps.

Puissance de limagination

Le Dr Monnaerts et collaborateurs recherchent surtout comment expliquer cet effet. Est-il li lattente, lespoir ou la foi que les patients placent de manire particulire dans une substance, un acte thrapeutique ou une relation avec le thrapeute ? Une crise dasthme peut ainsi se dclencher la simple vue dune fleur en plastique dpourvue de moindre antigne, et sarrter avec une injection dpourvue de la moindre substance active (ex. : srum physiologique). Les amricains ont dvelopp le concept de Guided Imagery , faisant appel la puissance de limagination et de lintention dans le processus de gurison. Anthony Robbins, coach de renomme internationale, met ce concept en application dans lensemble de ses formations et interventions. Il en est un emblme reprsentatif. Grinder et Bandler, inventeurs de la

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en labsence de toute molcule active. Le placebo est un rvlateur de notre puissance infinie de gurison et de cration : Que la force (qui est en toi) soit avec toi . Certains peuvent dvelopper une dpendance car ils ne peuvent accepter lide dune telle puissance personnelle. Inversement, ltude de leffet nocebo pourrait nous clairer sur la part de responsabilit inconsciente que nous avons dans le dclenchement de nos maladies.

A R T I C L E

Recherche belge

PNL (Programmation Neuro-Linguistique) y ont intgr lhypnose consciente, mise au point par le Dr Milton Erikson. Elle est actuellement utilise en anesthsie luniversit de Lige, par la chef de service Marie-Elisabeth Faymonville et son quipe.

La preuve par la transe

Les anthropologues ont pu mettre en vidence partout dans le monde que les religieux, les matres ou les gurus (Inde) faisaient usage de ce mme concept dans leurs pratiques spirituelles. Les chamans, gurisseurs et sorciers, sont quant eux capables, avec ou sans substance, dinduire des tats hypnotiques ou de transes (magie noire, blanche ou rouge) parfois trs profonds, et dans lesquels les sujets effectuent des actes que leur physiologie ltat normal ne saurait supporter (ex. : digestion de poison sans intoxication, coup sans lsion,) En Occident, bien des personnes ont dj fait lexprience des marches sur le feu sans brlures. La suggestion de lautre rveille seulement le pouvoir dautosuggestion de la personne. De ce fait, il est la porte de chacun de reprendre sa propre puissance. Ce ne sont donc pas le comprim ou la poudre de perlimpinpin en eux-mmes qui fonctionnent, mais le reprsent et le ressenti subjectif que le sujet sen fait, ainsi que la montr la physique quantique. Lattente de lexprimentateur ou du cobaye influence galement le rsultat de lexprimentation.

Le Dr J.L. Monnaerts a cr le systme AURELIS (AUtosuggestie RElaxatie - Innerlijke Sterkte, traduisible par : Autosuggestion - Relaxation - force intrieure) pour tudier scientifiquement le mcanisme et les effets du placebo virtuel ou imaginaire. A terme, cela pourrait rduire ou abolir lusage des mdicaments en les fabriquant gratuitement soi-mme et en soi de manire individualise et parfaiLtude de leffet nocebo tement dose. Le soulagement de la pourrait nous clairer sur la douleur nest quun des part de responsabilit 170 domaines dans les- inconsciente que nous avons quels AURELIS pourrait dans le dclenchement apporter du soulagede nos maladies. ment. Il est vident que lautosuggestion requiert plus de temps que celui utilis pour avaler une pilule efficace ou pas, et demande de surcrot, une implication personnelle. Aussi, la question fondamentale pose par de nombreuses personnes renommes, comme Anthony Robbins, est de savoir si les patients seront prts tout mettre en uvre pour devenir responsables de leur sant, de leur gurison et de leur propre puissance de vie ou sils prfreront continuer remettre, au prix fort pour la socit, leur sant, leurs soins et leur survie dans les mains de mdecins, pharmaciens et in fine de lindustrie pharmaceutique (1).

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Conclusion

En conclusion, il ressort que nous sommes tous intrieurement des spcialistes de nos maladies, mais quil est ncessaire que nous devenions des matres veills afin de les utiliser bon escient pour atteindre notre envie profonde et ainsi gurir vritablement et dfinitivement de maladies devenues inutiles.

*Les personnes intresses contribuer cette tude peuvent allersur le site www.palpi.info

La force est en nous

Daprs un article publi en 1952 dans le British Medical Journal, 40 % des comprims prescrits par les mdecins en GrandeBretagne pendant la premire moiti du XXme sicle, taient des placebos prescrits sciemment. A ct de certaines remarquables molcules dont leffet est largement suprieur celui des placbos, demeurent dans la pharmacologie actuelle, selon diffrents pharmacologues, dinnombrables molcules dont leffet ne dpasse gure celui du placebo. Le fait dadministrer un placebo aux patients leur insu ne leur permet pas de dvelopper leurs penses rationnelles pour comprendre comment ils ont t capables de tel prodige de gurison par eux-mmes,

Docteur en mdecine diplm de lUniversit Libre de Bruxelles, Eduard Van den Bogaert exerce ce quil appelle la Nouvelle mdecine Intgrative Critique , cest--dire une mdecine gnrale de famille complte par ses nombreuses formations postuniversitaires (homopathie, mdecine nouvelle, biologie totale, psychognalogie, etc.). Il anime rgulirement des confrences et des sminaires sur le dcodage biomdical des maladies en Belgique, en France, en Italie et au Qubec. (Site web : www.evidences.be)

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Dimitri Bouvy

COUP DE SENSLa ChrONiQUE DE ChriStiaN FLChE La chronique de Christian Flche LA MALADIE, UN RAjUStEMENt AU REL

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endant des sicles, des croyances trs rpandues affirmaient que les maladies venaient du diable, dune possession, ou taient une preuve envoye par Dieu pour sanctifier ses fidles. Puis la maladie vint des toiles, du sol, de la nourriture, plus rcemment de la gntique. Il y eut, il y a et y aura encore beaucoup de croyances, inventes pour justifier les maladies. Mais au fond, que lon utilise des antibiotiques, de lhomopathie, des fleurs de Bach ou des minraux, tout le monde est au moins daccord sur un point : il faut combattre la maladie, la maladie est mauvaise. Et cest sur cette ide que reposent ces croyances. Il existe ainsi de nombreuses propositions, tout fait passionnantes et utiles, lorsquelles amnent de la sant et de la conscience, mais comment sy retrouver dans toutes ces propositions, dans toutes ces hypothses ? Quel chemin emprunter ? Celui qui est le ntre nest pas lorigine psychologique de la maladie, mais son fondement biologique.

Loriginalit du dcodage biologique des maladies, repose donc sur un changement de paradigme que lon pourrait formuler, en faisant cho la pense de C.G. Jung : Nous ne sommes pas l pour gurir de nos maladies, mais nos maladies sont l pour nous gurir . Cest quelque chose dextrmement provocateur ! Face quelquun qui a un rhumatisme depuis plus de vingt ans, cest mme trs arrogant. Il sagit donc de bien distinguer maladie et intention positive. Vomir est le symptme, dsagrable certes, dont lintention positive est de nous dbarrasser dun toxique alimentaire. Le bronzage nest que la partie visible, perceptible, de la raction laction du soleil. Chaque cellule du corps est relie deux choses : une fonction et au cerveau. En effet, pas une partie de notre corps nchappe au contrle de notre cerveau, lequel assure la cohsion du tout pour notre survie. Qui peux encore croire quune cellule nen fait qu sa volont propre ? Personne. Elle fait ce quon lui demande, rien dautre. Et la perfection. Mais qui est ce ON ? Et l nous retrouvons la notion de fonction. Chaque appareil (digestif, rnal,), chaque organe de chaque appareil, chaque cellule de chaque organe remplit un rle, une fonction avec un but intermdiaire (digrer, liminer,) orient vers un but gnral : la survie du tout, de lindividu. A chaque instant, notre objectif inconscient, que lon soit franais ou chinois, jeune ou g, humain, animal ou vgtal, est de survivre ; et pour cela nous navons quune chose faire : nous adapter au rel extrieur changeant et mouvant. Pour remplir ce but, nous utilisons nos organes spcifiques : agress par le soleil ? Nous bronzons. En altitude, nous manquons dair ? Notre quantit de globules rouges augmente, et tout cela de faon inconsciente et parfaitement adapte. Autrement dit : entre le monde extrieur et nous, notre vie biologique, il y a LE SENS. Le sens donn au monde extrieur, chaque stimulation. Cela est vident lorsque nous voquons les ultraviolets ou les champignons toxiques : le sens donn par mon inconscient biologique est : danger brlure ou danger indigeste. Remarquez au passage que nous navons mme pas besoin dtre conscient de quoique ce soit : cela se sait en nous et sadapte. Ouvert aux explorateurs de leur inconscient biologique, personnel et transpersonnel, le chemin que propose le Dcodage Biologique des Maladies est accessible par le symptme dans lequel se cache une motion, un ressenti. Ainsi, il devient possible de transformer nos souffrances en ressources dynamisantes pour plus de conscience de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas.

Psycho-bio-thrapeute, matre praticien en PNL, Christian Flche est lun des principaux formateurs en dcodage biologique en France et ltranger. Il est lauteur de nombreux ouvrages parus aux ditions Le Souffle dor : notamment Mon corps pour me gurir et Dcodage biologique des maladies . Info : www. biodecodage.com

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DCODAGES1. LALLERGIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p18Par Christian Flche

CAHIER

2. LInFARCTuS Du MyOCARDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p19Par Bernard Tihon

3. LJACuLATIOn PRCOCE.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p20Par Laurent Daillie

4. LA CySTITE & LnuRSIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p21Par Bernard Tihon

5. LA FIBROMyALGIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p22Par Ananda Meyers

. LE PLEIn DE SEnS: verrues, bance du cardia, genoux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p23

. InDEX DES DCODAGES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p24

Mai 2011 AVERTISSEMEnTS 1) Le dcodage apporte un regard neuf sur les maladies et leur sens biologique, psychologique ou symbolique. Cet clairage nouveau peut vous aider, mais soignez -vous en accord avec votre mdecin. 2) Les auteurs de ce cahier sont tous forms la mdecine nouvelle, la biologie totale ou au dcodage biologique des maladies. Leurs dcodages peuvent cependant tre divergents, voire contradictoires. Nul ne prtend dtenir la vrit.

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LALLERGIElallergie proprement dite (rhinite, eczma, inflammation.). Ds le CHOC apparat une courte sympathicotonie, et le patient passe tout de suite en vagotonie ; les deux phases se chevauchent. par dautres sens, par exemple la peau. Lorsque le pollen est sur la peau : il y a une raction, un CHOC immdiat suivi dune vagotonie.

uel est le bio-dcodage de lallergie ? Cest trs simple :

- Lallergie, cest le conflit du souvenir de lambiance et du dcor de la premire fois. - Il ny a pas dallergie sans choc pralable. - Selon le type de ressenti linstant du choc, une zone du cerveau et du corps vont se dcoder. - Exemples : o conflit de sparation, avec un animal, un lieu, etc. : dcodage au niveau de la peau (piderme) : eczma ; o sparation avec soi-mme et agression : psoriasis. o si aspect de peur : la trache, le larynx o si angoisse a sent mauvais : les sinus, rhume des foins. - Lintention positive est double : o tre spar du mal-tre, o tre en contact avec le bien-tre.

2 lallergne = salut !

* Une mre sarrte dallaiter. Le sevrage

Mlle W. na plus son petit chat, son pre excd durant la nuit la perdu 50 km de la maison. Au matin, lenfant lappelle et pleure, mais son pre la contraint au silence. Elle est en conflit actif. Dix jours passent et la chatte revient, squelettique ; lenfant est heureuse. Mais sa chatte est revenue pour mourir. Lenfant est en conflit permanent de sparation. Chaque fois quelle retrouve un chat, elle passe en solution et apparat un eczma suintant.

est mal vcu par le bb : conflit de sparation avec sa maman. Lenfant reoit du lait de vache = rappel de la sparation davec la mre (car il ny a plus de contact physique). Mme quand lenfant se trouve devant un verre de lait de vache, il y a un rappel du conflit de sparation, ou mme en entendant le mot vache

*Un chat a t opr, il est noir. Il dort

Limportance des rails sans ressentiAu moment du choc, tous les lments sensoriels sont enregistrs (heure de la journe, poussire, bruit), il suffit quun seul lment (pour autant quil soit significatif ) rapparaisse pour que la totalit de la raction physiologique apparaisse. En prsence de poils de cheval, il est revcu chez Mlle Y comme une intrusion dans son espace et sans avoir besoin de se souvenir du drame, sans avoir besoin de ressentir un motion dintrusion, elle ternue. Cela ragit en elle, pour elle. En prsence dun lment du drame (le rail), la raction physique dadaptation est aussitt l. Sans pour autant en tre conscients, les humains comme les animaux enregistrent les circonstances concomitantes au choc. Si elles se reprsentent plus tard, ces mmes circonstances provoqueront ce que lon appelle de lallergie. Dr H. Cest toujours un mcanisme qui signale le danger en se rfrant au CHOC.

2 cas de figure 1 lallergne = danger1/ linstant du CHOC, notre esprit inconscient associe un ou des lments prsents dans lenvironnement. Exemple : une femme agresse dans le noir, en hiver, par un homme barbu, chauve, lunettes, et parfum, aura peur ds quelle rencontrera un homme barbu et chauve et lunettes et dans le noir ; ou se sentira apeure ds quelle sera dans le noir ; ou se sentira en danger en face de tous les hommes barbus, ou de tous les chauves, ou de tous les lunetteux , ou de tous les hommes Cet lment (lallergne) sert de signal de danger, comme lhomme prhistorique arrivant dans une clairire en automne o il fut agress par un lynx, lanne prcdente. Son inconscient biologique (psychisme, cerveau, organe) sen souvient et il na pas, lui, besoin de sen souvenir. Cela libre son esprit conscient pour dautres taches. 2/lorsquun ou des lments du CHOC (rail) se reprsentent, immdiatement la triade (psycho-crbro-organique) passe en sympathicotonie, en phase de survie, de stress. 3/sil ne se passe rien (ce qui est le plus courant : si le nouveau barbu ne lagresse pas) la triade passe en vagotonie : cest

habituellement dans la chambre. Le lendemain, il est mort. CHOC pour lenfant. Ds que lenfant voit un chat noir, il revit le conflit li la sparation et fait une allergie cutane. Ds quil comprit, il gurit. Sa sur est allergique aux poils de poney. 5 ans, son poney est mort. CHOC : conflit de sparation. Ds quelle voit un poney arrive lallergie cutane. Car elle solutionne son conflit de sparation, et passe en vagotonie, se gratte la peau, a de leczma ; aussi les parents dcident de lisoler de tous les poneys et chevaux, ce qui entretient son drame li la sparation !

thrapieIl faut reconstituer les dtails sensoriels du CHOC, selon les perceptions des cinq sens. Ce sont des signaux biologiques dalarme. Le fait dvoquer le choc DANS SON INTGRALIT peut dj soulager le patient. Christian Flche

Quelques exemples

* Des enfants de 11 ans jouent au doc-

teur dans les foins. Quelquun les dcouvre : CHOC ! partir de l, quand ils sentent lodeur des foins, le vieux conflit de puanteur revient. Le rappel induit un rhume des foins. Quand on explique cela, les crises passent. Il y avait une raction des pollens. On sent lodeur par le nez, mais aussi

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LINFARCTUS DU MYOCARDEou la perte de territoirevomissements) tant plus crbraux que cardiaques, ils font davantage penser une crise dpilepsie centre sur le muscle cardiaque, de ce fait potentiellement mortelle, en prsence dune ou plusieurs artres coronaires bouches. gique, quand a lieu la crise pileptode, sorte de dcharge lectrique envoye par le cerveau en direction du cur pour remettre en route les artres endommages. On constate que si le conflit actif a dur plus de 9 mois, linfarctus est mortel. Mais dans de nombreux cas, o le conflit tait moins intense ou moins long, il provoquera des incidents non mortels ou il passera carrment inaperu, ntant diagnostiqu que plus tard lors dun contrle de routine. Ce sont bien sr les personnalits territoriales qui seront les plus sensibles ce conflit. Chez les humains, il y a deux grands types de territoire : dune part le territoire amoureux et familial, dautre part le territoire du travail. Les conflits de perte de territoire les plus frquents seront donc les suivants : faillite dune entreprise pour un indpendant, licenciement pour un employ, changement de poste (un autre prend ma place), pension (mon fils prend la relve mais je ne laccepte pas), divorce (ma biche va voir un autre cerf ), dcs du conjoint (aprs avoir lutt contre la mort), dpart de lenfant qui devient grand (exemple : la fille quitte le pre et part ltranger avec son poux), etc.

es facteurs de risque de linfarctus du myocarde, qui touche principalement les hommes de plus de 40 ans, sont bien connus, la publicit relayant abondamment ces croyances. Mais ont-elles un rapport avec la ralit biologique ? Danacol nous sauvera-t-il de lIDM ?

LtymologieLe mot infarctus vient du latin in farctum , in tant un prfixe locatif signifiant dans ou en , nous sommes dj dans la notion de proprit, de territoire, et farctum tant le supin de farcire = farcir, ce dernier mot signifiant remplir, garnir de farce, bourrer. Ltymologie conduit au territoire gras, dans le sens dabondamment garni.

Les cerfsLa plupart des vieux cerfs que lon retrouve morts dans la fort et qui nont pas t tus par un prdateur ou par lhomme ont t victimes dun infarctus du myocarde. Pourtant les cerfs vivent dans un environnement idal, des sousbois naturels sans aucune pollution, ils ne boivent pas dalcool, ne fument pas, ne sont pas bloqus dans les embouteillages, ils se nourrissent dherbes et de glands, ne consomment aucune mauvaise graisse contenant du mauvais cholestrol et ils ne font pas de barbecue agrment de sauces grasses. Que se passe-t-il alors ? Le vieux cerf vit un conflit trs lourd et un grand stress : celui de perdre son territoire proche, cest-dire avant tout sa (ses) femelle(s), chrement conquis et conserv danne en anne la priode des combats, parce quun jour, devenant vieux et moins puissant, il doit cder la place un jeune cerf qui le boute dehors.

Lcoute du verbeInfarctus = inf/art/que/tue/se = lart, la qualit de lenfant (infans) tue celui qui la engendr, toute paternit est une future perte de territoire, un deuil faire. Myocarde = mis/au/cart (ou quart)/te = tu es mis lcart, tu ne peux plus fonctionner qu par rapport avant, bref tu es mis au placard.

Sens biologiqueSelon Robert Guine, qui a suivi de prs les travaux de Hamer, le conflit lorigine de laltration des artres coronaires est celui de devoir lutter, de manire masculine, pour reconqurir le territoire perdu, en partie ou en totalit. Il sagit ici dun territoire proche, qui est le plus proche du cur. Celui qui est accul dans ses derniers retranchements, dans un combat dcisif sur son territoire, doit donner immdiatement tout ce quil a comme puissance musculaire de combat, ce qui ncessite une solution biologique. Quand le conflit est actif, il y a ulcration de la tunique interne des artres, pour permettre laccroissement du dbit sanguin, mieux nourrir le myocarde et le rendre plus performant, pour que lindividu puisse faire des efforts plus intenses pour reconqurir son territoire. Si le vieux cerf quest parfois ltre humain, grce cette solution biologique, retrouve vite son palais et son harem, il gurira vite. Par contre, sil choue et sil tarde dpasser son conflit, car cest trs difficile pour lui daccepter de perdre ce quil a de plus cher au monde, linfarctus du myocarde le guette au cours de la phase de rparation des artres, alors que celles-ci se rebouchent avec laide du cholestrol, vritable pltre biolo-

La gurisonComme on le voit, lIDM est un phnomne de la phase de rparation des artres coronaires. Alors, me direz-vous, pourquoi dans certains cas est-il mortel ? Tout nest-il pas programm en terme de survie ? Les cerfs vont nous apporter la rponse. Il y a le programme de survie individuel, mais aussi, au-dessus, le programme de survie du clan et de lespce. Si le vieux cerf qui perd son territoire ne peut pas en faire le deuil et revient sans cesse la charge, il va perturber le cycle naturel de reproduction, les combats vont sterniser alors quils devraient laisser la place au temps des amours, pour que les petits naissent la bonne saison. Le vieux fait alors courir un risque toute sa tribu, celui de lextinction. Dans sa grande sagesse, dame nature a prvu un mcanisme qui, au travers de sa mort individuelle, permet la survie du clan et de lespce. Bernard Tihon

La maladieLinfarctus en gnral est dfini comme tant une infiltration dun tissu par un panchement sanguin. Dans le cas dun infarctus du myocarde, le myocarde tant le muscle du cur, il y a une hmorragie intra-myocardique provoque par loblitration dune ou plusieurs artres coronaires et surtout la ncrose, et donc la mort, de la partie du muscle cardiaque qui nest plus irrigue par ses artres. LIDM est donc avant tout une maladie des artres coronaires, les artres qui nourrissent le cur en lui apportant loxygne ncessaire son fonctionnement. Cependant la clbre exprience du docteur Hamer sur son chien a dmontr que cela ne suffit pas provoquer un infarctus, la brave bte ayant trs bien support la ligature successive de ses coronaires, le cerveau inconscient reconstruisant les artres de remplacement ncessaires la survie. Les signes de linfarctus (douleur intense, irradiante, sensation dtau, angoisse, oppression, essoufflement, sueur froide, nauses,

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LjACULATION PRCOCEEn effet, ljaculation prcoce est, dans le rgne animal, un phnomne absolument normal, et cest mme LA bonne pratique sexuelle lorsquon est un individu mle : cest pour cela que pratiquement tous les mles de la cration sont, pour dexcellentes raisons, des jaculateurs prcoces trs performants. Car laccouplement est un instant de trs grande vulnrabilit puisque les individus sont alors, pour le moins, compltement distraits de leur proccupation principale, savoir veiller au danger, soit par rapport aux prdateurs, soit par rapport dautres bestioles dangereuses (tels que serpents ou insectes), ou encore par rapport dautres membres de leur groupe. Il suffit dobserver un couple de mouches dans son intimit pour ne plus en douter : cet instant, elles sont particulirement vulnrables alors mme quelles sont insaisissables en temps normal. la chose comme potentiellement dangereuse. Ce peut tre le cas dun homme pour qui lorigine de son handicap est lenvironnement familial de son enfance puisquil est n dans une famille trs catholique o la mre, extrmement croyante (pour ne pas dire intgriste), destinait lenfant la prtrise, tant et si bien quil fera mme trois longues annes de petit sminaire entre 7 et 10 ans. Bien videmment, on peut facilement imaginer quelle ducation ce garon aura reu concernant la sexualit ( savoir tabous et abstinence) et comprendre que plus tard, linstant o il sapproche de son pouse, son cerveau archaque puisse lui dire : Dpche toi !.. Tu es en danger !.. puisque transgressant la loi de la mre et/ou celle de la religion. Ou le cas dun autre qui restera durablement en difficult ce niveau du fait du contexte de ses premiers bats sexuels, ladolescence, avec une jeune fille dont le pre trs mditerranen a fait savoir tous les petits mles du quartier quil abattrait au fusil le premier qui toucherait sa fille