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NEUROPSYCHOLOGIE EN PRATIQUE Trevor Powell Relecture scientifique : Gautier Gracieux Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés

neuropsychologie Cet ouvrage contient plus de 140 ... · hospitalier Marc Jacquet de Melun ainsi qu'en libéral pour des consultations à domicile ... Rob Stevens, Marigold Hayes,

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neuropsychologieen pratique

Trevor PowellRelecture scientifique : Gautier Gracieux

Exercices de remédiation cognitive pour les

adultes cérébrolésés

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ISBN : 978-2-35327-301-0POWEL

www.deboecksuperieur.com

Cet ouvrage contient plus de 140 exercices de réadaptation cognitive adaptés à la rééducation :

– de la mémoire ;

– de la capacité de raisonnement ;

– des fonctions exécutives ;

– de l’ajustement émotionnel.

Il contient également plus de 45 fiches d’information sur les problèmes-clés rencontrés par les patients cérébrolésés.

Adapté à une prise en charge en groupe ou individuelle, il inclut des questionnaires destinés au patient, à remplir avec ou sans aide, afin d’évaluer et encourager la rétention de l’information.

Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés est avant tout destiné aux neuropsychologues et orthophonistes, mais il peut également être utilisé par les soignants ou les membres de la famille pour offrir des activités stimulantes à une personne ayant subi un traumatisme crânien ou un accident vasculaire cérébral.

L’auteurTrevor Powell est consultant en psychologie clinique, spécialisé dans la prise en charge de patients crânio-traumatisés, auprès d’établissements américains.

Publics Neuropsychologues

Orthophonistes

Soignants et entourage de patients cérébrolésés

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NEUROPSYCHOLOGIEEN PRATIQUE

Exercices de remédiation cognitive

pour les adultes cérébrolésés

Trevor Powell

Relecture scientifique : Gautier Gracieux

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De Boeck-Solal4, rue de la Michodière75002 ParisTél. : 01.72.36.41.61

Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web :

www.deboecksuperieur.com

Les éditions De Boeck Supérieur-Solal remercient chaleureusement Gautier Gracieux pour sa relecture scientifique attentive de l’ouvrage. Gautier Gracieux est psychologue spécialisé en neuropsychologie, diplômé de l'université Paris V-René Descartes et détenteur du diplôme universitaire de réhabilitation neuropsychologique. Il exerce depuis six ans en gériatrie au centre hospitalier Marc Jacquet de Melun ainsi qu'en libéral pour des consultations à domicile dans le domaine de la psychologie clinique et de la neuropsychologie.

© Trevor Powell, 2013. This translation of The Brain Injury Workbook (2nd edition), first published in 2013, is published by arrangement with Speechmark Publishing Ltd.

© De Boeck Supérieur SA, 2015Fond Jean Pâques 4, B-1348 Louvain-la-Neuve

Tous droits réservés pour tous pays.Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme ou de quelque manière que ce soit.

Imprimé en Belgique

Dépôt légal :Bibliothèque nationale, Paris : décembre 2015ISBN : 978-2-35327-301-0

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IIISommaire

Sommaire

1 re partieInformations concernant les atteintes cérébrales 1

Généralités 6

Mémoire 16

Capacitésd’attention,d’exécution,delangageetdeperception 28

Fatigue,changementsémotionnelsetchangementsdecomportement 40

Consciencedestroublescognitifs,perceptionetadaptation 54

2e partieExercices de rééducation cognitive 65

Messtratégies 71

Mémoire 72

Langageetréflexion 89

Perceptionethabiletésvisuo-spaciales 103

Attention 106

Fonctionsexécutives 114

3e partieExercices de réadaptation émotionnelle 151

Conscienceetperception 156

S’adapteretcomposer 178

Acceptationetprogression 218

Corrigésdesexercices 231

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésésIV

La collection

La collection Neuropsychologie en pratique aspire à : • combler le manque de matériel de remédiation cognitive et comportementale

à destination des neuropsychologues et autres cognitivistes ;• permettre aux neuropsychologues d’aborder des thèmes directement profi-

tables à leur réflexion clinique et leur pratique quotidienne auprès des patients ;• promouvoir le partage des connaissances spécifiques de certains et les conclu-

sions communes à des groupes de réflexion en permettant leur diffusion.

Marianne LEROY est neuropsychologue pour la Fondation OVE – Région Haute-Normandie. Après une dizaine d’années d’expérience en neuropsychologie de l’adulte (neurologie, neurochirurgie, psychiatrie, médecine physique et de réadaptation, soins de suite et réadaptation) et appliquée à la population carcérale (hôpital pénitentiaire de Fresnes), elle a évolué vers la neuropsychologie de l’enfant et l’adolescent, d’abord en ITEP puis SESSAD et travaille maintenant aux CMPP des Andelys (27) et de Gournay en Bray (76). Elle intervient principalement dans la phase diagnostique chez les 0-20 ans reçus en CMPP, sur les 3 axes souhaités par l’ARS (psychopathologie, pathologies neuro-développementales et troubles spécifiques des apprentissages, troubles du spectre autistique) et propose des séances de remédiation cognitive/comportementale individuelle et de groupe.

Hélène BRISSART est neuropsychologue au CHU de Nancy, docteur en psychologie. Elle intervient dans l’évaluation et la prise en charge de patients présentant des pathologies neurologiques telles que, les tumeurs cérébrales, l’épilepsie, la sclérose en plaques, les accidents vasculaires cérébraux, etc. Elle participe aux enseignements du Master 2 « Neuropsychologie cognitive et clinique » de Strasbourg.

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VRemerciements

Remerciements

Ce livre a évolué au cours des quinze dernières années grâce au travail de groupes et d’individus en contact avec des personnes qui se sont battues pour accepter leurs conditions de vie à la suite d’une lésion cérébrale. Il a été élaboré au sein des groupes de « Monday Headway » et de « Thursday Battle Hospital ».

Je voudrais aussi remercier les nombreux médecins avec lesquels j’ai travaillé au cours de ces années. Une reconnaissance particulière à Tanja Gillham, ma collègue à Battle Hospital. Je remer-cie également Anne Jeavons, Rob Stevens, Marigold Hayes, Huw Williams, Bob Lamperd, Shelagh Grier, Maggie Cooper, Annabelle Glover et Kit Malia. J’adresse aussi toute ma gratitude à l’équipe de Headway Thames Valley, du West Berks Clinical Psychology Department ainsi qu’à ceux de Battle Hospital Rehabilitation Unit in Reading. Ma reconnaissance s’étend également à tous ceux dont j’ai emprunté, copié et plagié les idées.

Trevor Powell

Octobre 2003

Remerciements concernant la 2e éditionCe livre a encore évolué depuis les neuf dernières années, grâce au travail ininterrompu réalisé avec des personnes souffrant de lésions cérébrales, que ce soit des individus ou des groupes. J’ai essayé de réorganiser le livre en trois sections distinctes pour le rendre plus accessible. La première partie comprend un certain nombre de documents qui peuvent être photocopiés, fournissant des informations et des conseils sur les différents aspects des lésions cérébrales. La deuxième partie est une compilation d’exercices de stimulation cognitive et permettant aux personnes de dévelop-per des stratégies de prise en charge individualisée en fonction du trouble cognitif observé. J’ai supprimé quelques exercices, les moins efficaces, de la première édition et les ai remplacés par des nouveaux. La troisième partie est une série d’exercices destinés à améliorer l’adaptation émotion-nelle, la perception, l’acceptation et les progrès. Là aussi, j’ai ajouté quelques nouveaux exercices qui, j’espère, seront utiles.

Je voudrais remercier mes collègues Tanja Gillham, Bob Lamperd, Anne Jeavons, Sophie Williams, Rachael Gilson, Rosie Fakhraee, Louise Acker, de même que l’équipe du Royal Berkshire Hospital, Headway Thames Valley et Berkshire Healthcare NHS Trust. J’aimerais également remercier le Conseil d’administration des biens de James Joyce pour m’avoir permis d’utiliser le court extrait de la nouvelle de James Joyce intitulée The Dead – mon passage de littérature préféré. Je voudrais aussi remercier la société Puzzler Media qui m’a permis d’utiliser leurs exercices publiés pour la première fois dans le Daily Mail.

Trevor Powell

Mai 2012

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VIIIntroduction

Introduction

Ce livre a peu à peu évolué au cours des 25 dernières années pendant lesquelles j’ai dirigé des groupes de thérapie en consultation externe ainsi que des ateliers pour les personnes cérébrolésées (principalement des personnes ayant subi un traumatisme crânien). Ces groupes et ces cours ont fait appel en partie à la psychothérapie, en partie à la rééducation et ont été organisés suivant un format semi-structurel. Ce livre est une compilation d’exercices, de jeux, et de fiches d’informations et de conseils utilisés dans ces groupes. De tels groupes sont extrêmement appréciés des patients car ils rassemblent des personnes présentant les mêmes difficultés, leur permettant ainsi de parta-ger et d’apprendre les uns des autres. La recherche suggère que « rassembler les gens » en petits groupes, ou dans un milieu thérapeutique, est un élément important de la rééducation. En plus de ce « rassemblement et partage », cette approche présente 5 aspects thérapeutiques principaux.

�� Stimulation�ciblée

Un des coordinateurs Headway (association américaine de traumatisés crâniens) devait demander à haute voix, avant le démarrage du groupe : « Allons, faites marcher ces petites cellules grises ». De nouvelles recherches démontrent de plus en plus que certains exercices mentaux activent des parties spécifiques du cerveau, et plus le cerveau travaille, plus les circuits de neurones sont effi-caces. Quelques psychologues disent que « lorsque des neurones sont stimulés conjointement, il se créé un lien entre eux ». D’autres parlent de « rebroder les réseaux de neurones endommagés ». Nous commençons à admettre que le cerveau pourrait avoir plus de facultés qu’un muscle (con-trairement à ce qu’on pensait au départ), et que par conséquent, il a besoin d’exercices et d’entraî-nement.

�� Apprentissage�des�stratégies�de�compensation

Si vous êtes porteur de handicap, vous devez trouver une façon de le contourner ou un moyen d’y faire face. De même qu’un handicap physique peut nécessiter le recours à une canne pour mar-cher, pour un trouble cognitif, il vous faut trouver un moyen de compenser ou de faire avec. Vous pourriez faire quelque chose de très simple comme utiliser un agenda, ou adopter une stratégie interne comme utiliser des supports visuels pour la mémoire. Cette approche est largement basée sur les premiers travaux de cliniciens comme Barbara Wilson, qui a été l’une des premières per-sonnes à écrire sur les « Groupes d’entraînement à la mémoire ». Il existe des moyens psycholo-giques d’aborder toutes sortes de problèmes, depuis l’amélioration de la mémoire, des facultés de concentration ou d’exécution, jusqu’à la gestion de la colère et la fatigue.

�� Acquisition�de�la�perception�et�de�la�conscience

Le manque de perception et de reconnaissance des troubles est un problème majeur lors d’une lésion cérébrale, particulièrement après un traumatisme crânien. Il est difficile d’être objectif envers soi-même, et encore bien plus après une lésion cérébrale. Vous arrivez à réaliser peu à peu quelles sont vos difficultés résiduelles – un peu comme le brouillard qui s’élève du sommet d’une

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésésVIII

montagne. George Prigatano conçoit la psychothérapie à la suite d’une lésion cérébrale comme étant un lent processus pour aider le patient à identifier ses problèmes, comparant ce dernier au fait d’« allumer lentement des lumières dans une pièce sombre remplie de pièges à loups ». Cette méthode peut prendre des années et cependant demeurer incomplète. Les recherches ont montré que le manque de reconnaissance de ses propres troubles est l’un des obstacles majeurs à la réé-ducation, au retour au travail et à la réadaptation. Tous les exercices de ce livre ont pour but d’améliorer cette perception – en vous aidant à vous connaître plus clairement et plus précisé-ment, de vous donner davantage confiance en vous et de vous aider à maîtriser vos émotions/réactions.

�� Adaptation�émotionnelle

Une lésion cérébrale est un événement qui change la vie mais il se peut que vous n’en soyez pas cons cient au début. Peu à peu, au fur et à mesure que la reconnaissance des difficultés s’améliore, vous commencez à moduler vos attentes et à accepter vos limites. Il y aura des défis difficiles et des poussées émotionnelles, mais il en résultera finalement une adaptation, puis une forme d’acceptation de la situation et éventuellement une progression. Vous acceptez que la vie a changé jusqu’à un certain point, et qu’il n’y a pas de retour possible : c’est plutôt une démarche de deuil, comme lorsque l’on pleure la perte d’un être aimé. Cette adaptation permet de parler de ce qui est arrivé, de reconnaître ce qui a changé et d’avancer. La dernière section de ce livre comprend des exercices centrés sur cette adaptation.

�� Amélioration�de�la�capacité�à�se�sentir�maître�de�soi

Après une lésion cérébrale, la plupart des gens se sentent dépourvus de tout contrôle et montrent une folle envie d’acquérir des connaissances sur le sujet et de recevoir des conseils qui puissent leur rendre cette maîtrise d’eux-mêmes. Ces exercices et ces fiches de renseignement sont desti-nés à aider les gens à comprendre ce qui se passe – ce que sont leurs problèmes –, à développer quelques stratégies de compensation et à avoir quelque chose de mentalement stimulant à faire, de sorte qu’ils se sentent plus maîtres d’eux-mêmes. Espérons que ceci aide à augmenter les sen-timents de confiance en soi et de responsabilité – « Je travaille sur mes problèmes », ce qui aug-mente la motivation et restaure la confiance, et donc améliore les capacités.

�� Qu’y�a-t-il�dans�ce�livre�?

La 2e édition a été réorganisée pour être plus facilement et plus clairement accessible. La première partie contient toutes les fiches d’information qui peuvent être photocopiées pour les patients. J’ai essayé de garder ensemble les pages qui se font face, de sorte qu’elles puissent être imprimées sur des feuilles A3. La deuxième partie contient tous les exercices de stimulation cognitive concernant la mémoire, l’attention, la perception et les fonctions exécutives. La troisième partie comprend les exercices visant à améliorer l’insight (que nous pouvons traduire par les facultés d’introspection), la conscience et l’adaptation.

Qui�devrait�utiliser�ce�livre�?

Ce livre est destiné à de multiples usages. Il est basé sur la documentation que j’ai créée pour être utilisée en groupes, et il est conçu, tout d’abord, comme un matériel destiné aux thérapeutes qui travaillent avec des groupes de personnes présentant une lésion cérébrale. C’est un manuel de

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IXIntroduction

documentation ou « livre de recettes » dans lequel les exercices et les fiches d’information peuvent être photocopiés et employés à des fins thérapeutiques. Tous les exercices peuvent être utilisés par un thérapeute avec ses patients individuellement. De plus, une personne présentant une lésion cérébrale pourrait utiliser seule ce livre ; les patients ou des membres de sa famille demandent sou-vent « que faut-il faire pour améliorer la mémoire et les facultés de réflexion ? ». Enfin, leurs proches, les membres de la famille ainsi que l’équipe soignante – par exemple celle du Headway Day Center (centre de traitement des traumatismes crâniens américain) – peuvent utiliser ce livre pour créer des activités stimulantes avec des personnes présentant des troubles cognitifs.

Les�limites�d’un�livre�de�recettes

Cette approche pourrait être considérée comme dangereuse si elle était mise entre de mauvaises mains. Il existe un risque : d’abord au niveau du rythme et ensuite par rapport à la sensibilité et à l’opportunité de son utilisation. Après une lésion cérébrale, le patient passe par différentes étapes, qui requièrent différentes sortes d’activités de rééducation. Par exemple, les pages concernant l’adaptation ne conviennent pas vraiment à un patient dans les premiers mois suivant sa lésion, parce que ce type de patient s’améliore souvent spontanément mais ne sait pas vraiment ce dont il a besoin. Cependant, certaines fiches sur les fonctions cognitives pourraient parfaitement leur convenir. De même, il existe différents types d’atteintes cérébrales : certaines personnes auront de bonnes fonctions exécutives et une mauvaise mémoire, et vice versa. Il est généralement reconnu que les personnes présentant de sérieux problèmes de mémoire et une détérioration des fonc-tions exécutives ne profitent pas des techniques de mémoire interne, tandis que ceux qui n’ont qu’une faible détérioration de la mémoire et des fonctions exécutives pratiquement intactes peuvent en bénéficier. De nombreuses personnes ayant subi un traumatisme crânien n’aiment pas être considérées comme handicapées ; d’autres se contentent tout à fait de cette description. Tout ce matériel doit être manipulé avec délicatesse ; par conséquent les feuillets d’exercices devraient être soigneusement choisis et adaptés aux besoins de l’individu.

Gestion�des�groupes�et�des�cours

�� Taille

Il est difficile de donner des normes au sujet de la taille d’un groupe. J’ai dirigé deux sortes de groupes au fil des années. Le grand groupe au Headway Center peut accepter 20 personnes. Je travaille aussi avec un plus petit groupe, de 7 à 9 personnes présentant de plus grandes capacités. Dans le plus petit groupe, l’accent doit être mis sur l’adaptation émotionnelle, le retour au travail et les moyens de faire face à d’autres responsabilités ; dans le plus grand groupe l’accent doit être mis davantage sur la stimulation et l’apprentissage de stratégies.

�� Durée

La durée d’une séance est importante mais, là non plus, il n’y a pas de règle impérative. Le groupe Headway se réunit pendant 1 heure, ce qui est certainement le maximum en termes de concentra-tion, de tolérance et de seuil de fatigue pour la plupart des participants. Le petit groupe, quant à lui, se réunit pendant 1 h 15. J’ai dirigé des groupes où nous avions institué une pause-café au milieu de la séance, au bout de 50 minutes. Il est impératif de prendre en compte les problèmes

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésésX

liés à la fatigue, au temps de concentration limité et aux seuils de tolérance, et surtout de ne pas trop en faire.

�� Format�des�groupes

Au cours des années, j’ai mis en place un format particulier pour mes groupes, qui combine à la fois une activité structurée et l’occasion de dire comment les choses évoluent au quotidien. Par exemple, je démarre le groupe avec un « tour de table » où chaque individu raconte au groupe quelque chose sur lui-même. Dans le petit groupe, les individus décrivent souvent un événement positif et un négatif qui leur sont arrivés la semaine précédente. Le reste du groupe doit alors faire le lien entre les points forts et les points faibles de cette personne, et s’en souvenir à la fin en créant une image dans leur esprit. Cette sorte d’exercice combine tous les aspects thérapeutiques ; il offre une occasion de mettre en pratique les stratégies de mémoire, il est stimulant et fournit une occasion de partager avec les autres et de les aider dans leur perception et leur adaptation. À la suite de cela, nous pourrions envisager un exercice qui sollicite les facultés de réflexion, un autre qui sollicite la mémoire, ou encore, un exercice qui sollicite les fonctions exécutives. Ensuite, je propose généralement un exercice qui concerne un aspect de la perception et de l’adaptation dans lequel les individus peuvent discuter d’un élément particulier de leur vie après une lésion cérébrale acquise (traumatisme crânien, AVC, tumeur, etc.) et ceci est le point principal de la séance. Étant donné que les patients présentent des troubles cognitifs et une perception réduite, il semble important de structurer ces sujets de discussion au lieu d’attendre que de tels points surviennent spontanément comme c’est le cas dans un groupe de psychothérapie normal.

Le poème ci-dessous est écrit par un membre de ce groupe et reflète l’essence même de cette thérapie et des données de ce livre.

Je ne sais pas comment ce livre sera perçu par les autres professionnels, les collègues, les proches et les utilisateurs, mais au moins il pourra servir à structurer et ordonner toutes les activités que j’ai utilisées au cours des années. J’espère que ce sera le début d’une compilation qui pourra être éten-due et peaufinée à l’avenir.

Trevor Powell

Consultant en neuropsychologue clinique

Ce que le groupe m’a apporté.Le groupe me prend comme je suis.Ils m’acceptent alors qu’ils ne me connaissaient pas auparavant.Ainsi je peux me détendre complètement et n’éprouve pas le besoin d’être sur la défensive.Ils ne font pas de comparaison entre mon comportement, mon discours et mes attitudes de maintenant avec celles d’avant l’accident.Si par hasard j’ai envie de pleurer et que je me sens mal, on n’en fait pas tout un plat mais on essaie de me comprendre car tout le monde est passé par là.Les fiches de travail sont vraiment très utiles car elles m’apportent une aide là où j’en ai besoin.Elles vont droit au but et soulèvent des problèmes auxquels je n’aurais peut-être pas pensé.Je sens que je développe de plus en plus de conscience et que je progresse.La dimension du groupe est bonne, ni trop petite ni trop grande.Chacun occupe la place qu’il souhaite.J’apprécie la surprise de chaque séance.Ce n’est pas ennuyeux et nous avons de temps en temps quelques fous-rires.

Jill

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1re PARTIE

Informations concernant les atteintes

cérébrales

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Informations concernant les atteintes cérébrales 3

Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

1 Informations sur les traumatismes crâniens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 Que se passe-t-il lors d’un traumatisme crânien ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

3 Évaluer la gravité d’un traumatisme crânien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

4 Conséquences fréquentes d’un traumatisme crânien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

5 Régions du cerveau et leur fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

6 Coupe transversale du cerveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

7 Informations concernant l’AVC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

8 Images d’AVC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

9 Autres sortes de lésions cérébrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

10 Notes à l’attention des soignants de personnes présentant des troubles de mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

11a Comprendre la mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

11b Comprendre la mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

12 Mémoire : utiliser les aides externes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

13 Mémoire : utiliser les stratégies internes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

14 Comment mémoriser le nom des gens ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

15 Comment mémoriser une nouvelle information : quelques techniques . . . . . . . . 24

16 Se souvenir de faire des choses, des trajets et des nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

17 Questionnaire de mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

18 Quizz pour la mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés4

Capacités d’attention, d’exécution, de langage et de perception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

19 Attention et concentration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

20 Moyens pour améliorer l’attention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

21 Fonctions exécutives : qu’est-ce que c’est ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

22 Méthodes pour améliorer les fonctions exécutives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

23 Questionnaire sur les fonctions exécutives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

24 Quizz sur les fonctions exécutives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

25 Quelques stratégies utiles pour surmonter les difficultés exécutives . . . . . . . . . . 36

26 Méthodes pour améliorer les capacités langagières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

27 Comprendre et surmonter les difficultés visuo-spatiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Fatigue, changements émotionnels et changements de comportement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

28 Gérer la fatigue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

29 Gérer la colère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

30 Désinhibition et comportement inapproprié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

31 Moyens destinés aux familles et aux soignants pour faire face à la désinhibition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

32 Apathie et motivation réduite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

33 Changements émotionnels à la suite d’une lésion cérébrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

34 Émotions ressenties par les soignants et la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

35 Dépression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

36 Affirmation de soi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

37 Gestion du temps à la suite d’une lésion cérébrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

38 Planifier des objectifs après une lésion cérébrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

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Informations concernant les atteintes cérébrales 5

Conscience des troubles cognitifs, perception et adaptation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

39 Comprendre la reconnaissance des troubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

40 Moyens pour améliorer la conscience des troubles cognitifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

41 Questionnaire sur les capacités de conscience des troubles cognitifs . . . . . . . . . . 57

42 Qu’est-ce que la réadaptation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

43 Quizz sur les facultés de prise de conscience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

44 Questionnaire sur les facultés d’adaptation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

45 Quizz sur les facultés d’adaptation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

46 Fiche récapitulative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés6

FICHE D’INFORMATION 1Informations sur les traumatismes crâniens

Au Royaume-Uni, un million de personnes se rendent chaque année à l’hôpital pour un trauma-tisme crânien – 80 % ne sont pas admis. Environ 270 personnes sur 100 000 sont admises à l’hôpi-tal chaque année suite à un traumatisme crânien, dont 20 présentent de graves lésions cérébrales.

Causes de traumatisme crânien % des cas

Accidents de la route 50 %

Accidents domestiques et industriels 20-25 %

Blessures dues aux sports et loisirs 10-15 %

Agressions 10 %

Les personnes les plus exposées aux traumatismes crâniens sont :

→ les hommes (trois fois plus exposés que les femmes) ;

→ les jeunes hommes âgés entre 15 et 30 ans (5 fois plus de risques) ;

→ les plus de 65 ans sont également plus exposés ;

→ les personnes sous l’influence de l’alcool ;

→ les personnes ayant une nature à prendre des risques ;

→ les personnes qui ont déjà eu un traumatisme crânien.

L’expression « épidémie silencieuse » a été utilisée pour décrire le nombre croissant de personnes qui survivent à un traumatisme crânien. Ce phénomène est dû à la combinaison de l’accélération générale du rythme de vie, provoquant davantage d’accidents, et des avancées de la technologie médicale permettant de sauver plus de vies. On estime que 90 % des gens présentant de sérieuses lésions cérébrales qui survivent aujourd’hui seraient morts il y a 30 ans.

1. Pourquoi y a-t-il aujourd’hui plus de gens qui survivent à un traumatisme crânien ?

2. Qui est le plus susceptible d’avoir un traumatisme crânien ?

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Informations concernant les atteintes cérébrales 7

FICHE D’INFORMATION 2Que se passe-t-il lors d’un traumatisme crânien ?

Dans la majorité des traumatismes crâniens, le cerveau subit une accélération et une décélération à l’intérieur du crâne. Imaginez ce qui arrive si vous secouez un fromage frais dans une boîte rigide : il s’écrase, se déchire et se décompose. La blessure se fait en 2 parties, primaire et secondaire.

Dommages�primaires

→ Blessure axonale diffuse. Au moment de l’impact, le cerveau peut se distendre ou se cisailler, et les fibres nerveuses microscopiques ainsi que les connexions et les gaines axonales se trouvent étirées et rompues.

→ Ecchymoses (contusions). Elles sont plus fréquentes lorsque les lobes frontaux et temporaux du cerveau viennent « s’écraser » contre les parois rigides et osseuses de l’intérieur du crâne.

→ Saignement principal et caillots de sang (hémorragies et hématomes). Si une artère ou un autre vaisseau sanguin se déchire et que des caillots de sang se forment, ceci peut entraîner la mise sous pression et l’écrasement du cerveau.

Dommages�secondaires

→ Gonflement du cerveau (œdème). Le cerveau peut enfler, ce qui réduit le flux de sang et d’oxy-gène dans les cellules du cerveau et augmente la pression intracrânienne.

→ Infections. Si le crâne est fracturé, des microbes peuvent infecter le cerveau.

→ Problèmes respiratoires (anoxie). S’il existe des blessures dans d’autres parties du corps, telles que le cœur ou les poumons, les difficultés respiratoires peuvent réduire le flux d’oxygène dans le sang qui irrigue le cerveau.

→ Saignements secondaires. Un saignement progressif peut être détecté seulement plus tard (hématome sous-dural, extra-dural ou intra-cérébral).

→ Changements cellulaires. Il se produit une cascade d’événements biochimiques, comprenant la libération de différents neurotransmetteurs toxiques – glutamate, calcium et radicaux libres – qui peuvent mener à la mort de la cellule.

1. Quels sont les principaux mécanismes de dommage ?

2. Quel dommage secondaire peut-il se produire ?

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés8

FICHE D’INFORMATION 3Évaluer la gravité d’un traumatisme crânien

La majorité des lésions cérébrales sont fermées : la boîte crânienne n’est pas fracturée mais le cerveau subit une accélération et une décélération à l’intérieur des parois. Celles-ci sont diffé-rentes des blessures ouvertes ou avec pénétration, qui pourraient être le résultat d’une blessure par balle, par exemple.

Il existe deux éléments majeurs à prendre en compte pour évaluer la gravité d’un traumatisme crânien :

→ le niveau de conscience. Celui-ci est évalué en examinant la capacité d’un patient à répondre à une série graduée de questions en réponse à des stimuli externes. Ces réponses compren-nent une réaction à la douleur, le fait d’ouvrir ou de bouger les yeux à la suite d’une parole, et de répondre verbalement à des questions sur l’orientation. Une échelle, appelée « Glasgow Coma Scale », évalue ces réponses sur une échelle de 15 points qui mesure la profondeur du coma ou l’étendue de la conscience. Plus le score est faible, plus le traumatisme est sérieux. Un score entre 13 et 15 indique un traumatisme léger ou mineur ;

→ la durée d’une amnésie post-traumatique (PTA). Ceci correspond au temps qui s’écoule entre la blessure et la récupération de la mémoire et des facultés de s’orienter dans le temps et recon-naître le monde environnant. Un moyen approximatif de mesurer la PTA est de se rappeler les premiers souvenirs clairs et continus que vous aviez avant votre blessure. Combien de temps était-ce après le traumatisme ? Une période de PTA qui dure moins d’une heure est le signe d’un traumatisme léger. Une période de PTA comprise entre 1 heure et 24 heures indique un traumatisme moyen. Une PTA de plus de 24 heures indique un traumatisme sérieux, et une PTA de plus de 7 jours est le signe d’un traumatisme très grave. Plus la période de PTA est longue et plus bas est le score de la Glasgow Coma Scale, plus le traumatisme est grave et plus il y aura vraisemblablement de difficultés à long terme ou permanentes. Ces deux moyens de mesure sont les meilleurs indicateurs des conséquences encourues.

1. Quelle est la différence entre un traumatisme crânien ouvert et fermé ?

2. Comment évaluez-vous la gravité d’un traumatisme crânien ?

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Informations concernant les atteintes cérébrales 9

FICHE D’INFORMATION 4Conséquences fréquentes d’un traumatisme crânien

Physiques→ Parésie – paralysie, incapacité à mouvoir

une partie du corps ; mobilité réduite→ Ataxie – faible coordination motrice ;

tremblement→ Perte sensorielle – pertes des sensations→ Détérioration de l’audition ou acouphène→ Difficultés visuelles – diplopie

→ Perte des sens de l’odorat et du goût→ Problèmes d’équilibre – étourdissements→ Maux de tête→ Fatigue – endurance réduite→ Épilepsie→ Excitation sexuelle

Cognitives→ Perturbation des fonctions exécutives – de

planification, d’organisation, d’initiation, de résolution des problèmes et d’exécu-tion de tâches multiples simultanées

→ Perturbation de la mémoire – faible mémoire à court terme ; difficultés pour les nouveaux apprentissages

→ Ralentissement de la vitesse de traite-ment

→ Déficit de l’attention – difficultés à sou-tenir son attention et à la diviser

→ Problèmes visuo-spatiaux → Difficultés de langage – compréhension

(information reçue) ou expression (ver-bale)

→ Difficultés de reconnaissance des trou-bles cognitifs ou d’un changement de com portement

Émotionnelles et comportementales→ Réduction de la tolérance à la frustration

– accès de colère et irritabilité→ Rapides changements d’humeur – insta-

bilité d’humeur→ Labilité émotionnelle – pleurer ou rire

plus facilement→ Émoussement émotionnel – sensibilité

émotionnelle réduite ou tonus émotion-nel émoussé

→ Apathie – motivation et volonté réduites, difficultés à « se bouger », initiative réduite

→ Désinhibition – impulsivité, dire tout ce qui vient à l’esprit, faible jugement social

→ Anxiété, dépression, obsession – manque de flexibilité

Quels sont d’après vous les cinq problèmes les plus sérieux rencontrés à la suite de votre traumatisme crânien ?

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés10

FICHE D’INFORMATION 5Régions du cerveau et leurs fonctions

Le cerveau pèse environ 1 kg, il ressemble à deux moitiés de noix et a la consistance d’un « blanc-manger ».

Hémisphères droit et gauche. L’hémisphère gauche contrôle les mouvements et les sensations du côté droit du corps et vice-versa. L’hémisphère gauche est généralement important pour les fonc-tions du langage et l’hémisphère droit l’est davantage pour les fonctions spatiales et non-verbales.

Lobes frontaux. Situés juste derrière le front, ils sont le centre exécutif ou chef d’orchestre pour le reste du cerveau. Ils sont importants dans toutes les fonctions qui nous différencient des autres espèces, telles que la planification, l’organisation, la résolution de problèmes, la créativité, la faculté « multitâches » et autres fonctions cognitives. Ils jouent aussi un rôle dans le contrôle de la personnalité, du tempérament, de l’humeur, des émotions et de la parole.

Lobes temporaux. Situés juste au-dessus des oreilles, ils sont importants pour la mémoire, l’audi-tion et le langage.

Lobes pariétaux. Situés derrière les oreilles vers l’arrière de la tête, ils jouent un rôle dans le juge-ment spatial, dans l’intégration des informations sensorielles, la lecture, l’écriture et le dessin.

Lobes occipitaux. Situés à l’arrière de la tête, ils sous-tendent la vision, la reconnaissance d’objets et l’identification des couleurs.

Cervelet. Situé sous les lobes occipitaux, à l’arrière de la tête, il est responsable de la coordination, de la motricité, de l’équilibre, de la marche et de l’articulation de la parole.

Tronc cérébral. Il relie le cerveau à la moelle épinière. Il est important dans les activités autonomes telles que l’attention, la respiration et la déglutition.

Diencéphale et structures limbiques. Il s’agit du cerveau profond – un groupe de structures sous-corticales au cœur du cerveau, impliqué dans les pulsions et les émotions primaires. Il comprend l’hypothalamus qui a la taille d’un petit pois (responsable de l’enregistrement des souvenirs), l’amygdale (qui joue un rôle dans les émotions telles que la colère et la peur) et l’hippocampe (responsable de la mémoire).

1. Quelle est la région du cerveau la plus importante en ce qui concerne les fonctions exécutives, telles que l’organisation et la planification ? Pour-quoi serait-elle plus grande chez les humains que chez les animaux ?

2. Si vous vous sentez maladroit, mal coordonné et que vous avez une faible coordination oculomotrice, quelle partie du cerveau pourrait avoir été endommagée ?

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Informations concernant les atteintes cérébrales 11

FICHE D’INFORMATION 6Coupe transversale du cerveau

Lobe frontal – fonctions exécutives, raisonnement, planification, organisation et résolution des problèmes, émotions et maîtrise de soi, personnalité

Lobe pariétal – perception, compréhension de l’arithmétique du monde, orthographe

Corps Calleux

Lobe temporal – mémoire, audition et compréhension de la parole

Lobe occipital – vision

Cervelet

Tronc cérébral

Diencéphale et système limbique, comprenant l’amygdale (réactions émotionnelles primaires), hypothalamus (excitation – sommeil – température – appétit), hippocampe (mémoire)

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FICHE D’INFORMATION 7Informations concernant l’AVC

AVCPour fonctionner, votre cerveau a besoin d’un apport constant en sang pour fournir à ses cellules les nutriments vitaux et l’oxygène. Un AVC survient lorsque l’apport en sang du cerveau est inter-rompu, provoquant la mort des cellules du cerveau ou un grave dommage.Il existe 2 types d’AVC : → ischémique (80 % des cas) : l’apport en sang est interrompu ou bloqué à cause d’un caillot ;→ hémorragique : un vaisseau sanguin affaibli éclate dans le cerveau (hémorragie inter-céré-

brale) ou entre les fines couches de la membrane tapissant la surface du cerveau (hémorragie sub-arachnoïde).

Il existe aussi un trouble connexe connu sous le nom d’accident ischémique transitoire (AIT) par lequel l’apport sanguin jusqu’au cerveau est temporairement interrompu provoquant un « mini-AVC ». Ceci entraîne des symptômes similaires à l’AVC mais il ne dure que peu de temps (24 heures ou moins).

Quelles�sont�les�personnes�à�risques�?�La prévalence de l’AVC en France est estimée à 400 000 personnes, avec 130 000 cas par an. Environ 200 personnes pour 100 000 sont victimes d’un AVC chaque année. Parmi celles-ci :→ environ un tiers meurt ;→ un tiers récupère complètement ;→ et un tiers garde des séquelles (handicap). Seulement 25 % des personnes ayant un AVC, et qui en gardent un handicap, ont moins de 65 ans. 50 à 80 % présentent une paralysie sur un côté du corps. Les éléments suivants peuvent augmen-ter le risque d’AVC : le tabac, le surpoids, un manque d’exercice, une mauvaise hygiène de vie, l’hypertension et un taux élevé de cholestérol et de diabète.

Les�conséquences�d’un�AVCLes séquelles sont différentes selon la partie du cerveau affectée, la gravité du dommage et l’état de santé qu’avait la personne avant l’AVC. Les AVC peuvent souvent affecter : → les fonctions corporelles : réduction ou perte de la fonction sur un côté du corps (le côté

opposé à la blessure du cerveau) ;→ les fonctions cognitives : mémoire, fonctions exécutives, langage, orientation visuo-spatiale

et perception ;→ l’humeur et ressenti ;→ la communication – expression et compréhension du langage.Pour de plus amples renseignements concernant les AVC, consultez le site web http://www.fran-ceavc.com

1. Nommez 2 sortes d’AVC.2. Identifiez les 4 régions principales affectées par les AVC.

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Informations concernant les atteintes cérébrales 13

FICHE D’INFORMATION 8Images d’AVC

�� AVC�hémorragique

�� �Hémorragie�sous-arachnoïde�et�intracérébrale

�� AVC�ischémique

�� Hématome�sous-dural

Le sang se répand dans le tissu cérébral. Les caillots de sang empêchent le sang d’affluer au cerveau.

Le sang se répand dans le cerveau (hémorragie intracérébrale) ou bien il se répand entre le cer-veau et la fine paroi qui le recouvre (hémorra-gie sous-arachnoïde).

C’est une formation de caillots qui se logent dans l’espace sous-dural du cerveau, exerçant une pression sur le cerveau.

Hématomesous-dural

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FICHE D’INFORMATION 9Autres sortes de lésions cérébrales

Lésion cérébrale acquise est un terme qui se réfère à une lésion cérébrale non congénitale (à la naissance) et non dégénérative (une pathologie qui est en déclin progressif). L’AVC et le traumatisme crânien appartiennent à la catégorie des ABI. Voici d’autres origines d’affections neurologiques.

Troubles�neurotoxiquesL’abus d’alcool peut provoquer des carences de certaines vitamines, affectant le cerveau. En parti-culier, le syndrome de Korsakoff se développe à cause du manque de vitamine B (ou thiamine), ce qui provoque une grave perte de mémoire.Il existe d’autres causes d’affection neurologique d’origine neurotoxique comprenant l’empoison-nement par le monoxyde de carbone, par les solvants, les métaux, les drogues, les pesticides et autres neurotoxines. La gravité des symptômes et le niveau du dommage subi par le cerveau dépendent du niveau d’exposition à la neurotoxine.

Infections�du�cerveauL’encéphalite est une inflammation du cerveau. Celle-ci a pour cause un certain nombre de virus et de bactéries ; le virus le plus connu est l’Herpes-Simplex. Celui-ci peut être traité avec un médi-cament antiviral, mais un diagnostic précoce est important pour réduire un dommage à long terme. Dans de nombreux cas, les personnes récupéreront bien d’une encéphalite mais les cellules nerveuses du cerveau pourront subir des séquelles.La méningite est une infection des membranes qui recouvrent le cerveau (les méninges) et entraîne le gonflement du cerveau. La récupération d’une méningite varie d’une personne à l’autre.

Hypoxie/anoxie

L’interruption de l’apport en oxygène du cerveau est appelée lésion anoxique ou hypoxique.Les causes les plus fréquentes d’une anoxie/hypoxie sont :

→ une crise d’asthme très aiguë ;→ une pression du sang très basse résultant

d’une fonction cardiaque désordonnée ou d’une perte de sang ;

→ l’arrêt respiratoire ou cardiaque ;→ l’inhalation de fumée ;→ un coma diabétique ;→ une noyade et une strangulation.

Tumeur�cérébrale

Une tumeur cérébrale est une masse anormale de tissu, causée par une division des cellules à une vitesse croissante. Il existe 2 sortes de tumeurs cérébrales : les tumeurs malignes envahissent sou-vent le tissu environnant, créant des dommages, alors que les tumeurs bénignes qui se déve-loppent dans un espace clos du crâne peuvent endommager le tissu sain en le comprimant.

1. Qu’est-ce qu’une hypoxie ? Donnez en une cause.

2. Décrivez deux sortes d’infection du cerveau.

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Informations concernant les atteintes cérébrales 15

FICHE D’INFORMATION 10Notes à l’attention des soignants de personnes présentant des troubles de mémoire

Prenez soin de vous. Vous devez prendre soin de vous afin d’avoir les ressources et l’énergie néces-saires pour aider la personne atteinte de troubles cognitifs.

Prenez des habitudes. Mettez en place des habitudes de vie régulières et respectez-les. Ceci aidera à réduire la confusion. Les personnes souffrant de déficits de mémoire aiment être encadrées afin de savoir ce qu’elles font.

Offrez un environnement de vie organisé. Pour aplanir les difficultés, assurez-vous que le cadre de vie est cohérent et bien organisé : une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Utilisez des outils comme un calendrier, des mémos et des étiquettes.

Accordez une grande place à l’environnement émotionnel qui doit être calme et détendu. Essayez de vous assurer que l’environnement est calme, de parler doucement et de ne pas montrer votre anxiété. Si la personne a oublié ce que vous avez dit, ne le prenez pas personnellement.

Divisez les tâches et fractionnez l’information en petits morceaux. Présentez une information à la fois, plutôt que plusieurs en même temps. Évitez le multitâche.

La mémoire n’est pas un problème isolé. Rappelez-vous que les problèmes de mémoire n’existent pas seuls et qu’ils sont souvent accompagnés par des ralentissements de la réflexion, par des dif-ficultés exécutives, un faible discernement, la fatigue, une tolérance amoindrie et un contrôle émotionnel réduit.

Soyez patient. Prenez du temps pour faire apprendre de nouvelles choses. Accordez beaucoup de place à la pratique et à la répétition de façon cohérente – cela peut vous ennuyer mais pas la per-sonne qui présente ce problème.

Éloignez les distractions. Réduisez les distractions dues à l’environnement, particulièrement lorsque vous transmettez une information importante. Par exemple, éteignez la télévision ou la radio lorsque vous donnez vos instructions.

L’attention. Assurez-vous de recueillir l’attention de la personne à qui vous donnez des instruc-tions ou une information importante. S’asseoir à côté de la personne en maintenant un contact visuel avec elle est une bonne manière de recueillir son attention.

Soyez simple et concis. Vos instructions doivent être courtes et suivies d’une information écrite si nécessaire. Soyez clair dans tout ce que vous dites.

Répétition et formulation. Préparez-vous à répéter et à reformuler l’information plusieurs fois afin de faciliter la mémorisation.

1. Identifiez trois choses qui auraient un effet néfaste sur la mémoire d’un individu.

2. Faites une liste des moyens que vous pourriez utiliser pour améliorer l’organisation du cadre de vie d’une personne présentant des troubles de la mémoire.

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FICHE D’INFORMATION 11a

Comprendre la mémoire

La mémoire exige un certain nombre de capacités et d’étapes, et peut être assimilée à un système de musique sophistiqué dans lequel les CD sont enregistrés et stockés, puis retirés du stock et réutilisés lorsque nécessaire. La première étape de la mémoire est l’enregistrement, ce qui implique le traitement et le codage de l’information perçue (en choisissant le CD, les pistes et les sons à enregistrer). La seconde étape consiste à stocker cette information (en plaçant les CD enregistrés dans un endroit sûr). La troisième étape consiste à sélectionner l’information (en identifiant le bon CD, en le plaçant dans l’appareil et en le mettant en route).

Enregistrement de l’information (enregistreur, microphone, vidéo)

Stockage temporaire de l’information (lecteur CD/DVD)

Stockage permanent (stockage à long-terme, armoire à documents)

La mémoire n’est pas une « chose » mais un procédé qui implique un certain nombre d’étapes :

→ l’attention : c’est un mécanisme qui fournit l’information au cerveau. Si vous négligez cette étape, l’information ne sera ni encodée ni stockée ;

→ l’encodage : l’encodage est l’enregistrement de l’information au moment de l’apprentissage. La solidité de cet enregistrement (ou encodage) dépend de la profondeur du processus, ou de la portée du sens que l’on attribue à cette information. Les événements d’origine émotion-nelle ou les choses qui vous intéressent prennent généralement plus de sens, et sont donc traités à un niveau plus profond – ils se lient à des structures de mémoire existantes ;

→ le stockage : une fois que l’information est encodée, elle est emmagasinée dans la mémoire à long terme ;

→ la consolidation : si l’information n’est pas répétée ni entretenue, elle sera probablement per-due. Le processus d’entretien est appelé consolidation. Par exemple, si quelqu’un vous donne son numéro de téléphone, il vous faudra l’utiliser plusieurs fois avant de le mémoriser ;

→ la récupération : la récupération consiste à accéder à l’information stockée dans la mémoire à long terme. La récupération peut être améliorée en donnant des indices, par exemple, le nom de l’infirmière commence par « B », ou en essayant de se rappeler d’un élément du contexte de l’apprentissage.

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Informations concernant les atteintes cérébrales 17

FICHE D’INFORMATION 11b

Comprendre la mémoire

Il existe différents types de mémoire, avec différents noms, ce qui peut porter à confusion. Pour faire simple, la mémoire peut être divisée en périodes (immédiate, court-terme, long-terme et future) et en type d’information à se remémorer (l’information peut être verbale, spatiale, motrice).

→ Immédiate ou sensorielle : c’est l’étape initiale de la mémoire. L’information est d’abord per-çue au travers des sens (la vue, l’audition, le goût et l’odorat). Cette information rentre dans la mémoire sensorielle, où elle reste pendant un très court moment, en général quelques secondes. Elle peut être comparée à une feuille de brouillon sur laquelle est consignée l’infor-mation avant d’être traitée ou supprimée ;

→ Mémoire à court terme ou « mémoire récente » : il s’agit de l’information conservée juste assez longtemps pour être utilisée. Ceci peut durer quelques minutes, quelques heures ou quelques jours ;

→ Mémoire à long terme ou « mémoire lointaine » : c’est la mémoire à « épisodes », elle se réfère à ce qui vous est arrivé dans le passé dans un contexte précis. Elle est également appelée « mémoire épisodique » ou « mémoire autobiographique » ;

→ Mémoire prospective : elle consiste en la capacité de se rappeler des événements prévus dans l’avenir, elle entretient des liens avec la planification. Par exemple « voir Marina à 15 heures ». On considère que ce type de mémoire est intimement lié la région du lobe frontal du cerveau qui régit l’organisation et la planification ;

→ Mémoire verbale, sémantique ou auditive : il s’agit là de se rappeler des événements en utili-sant des mots. Les mots et le langage se situent en général dans la région temporale gauche du cerveau, ainsi cette région s’active lorsque vous vous rappelez une histoire ou la définition d’un mot par exemple ;

→ Mémoire visuelle ou spatiale : elle consiste à se souvenir de photos ou d’images. Lorsque vous vous souvenez de photos ou d’images, c’est en général la partie temporale droite du cerveau qui est activée ;

→ Mémoire procédurale : celle-ci implique de se rappeler une « procédure », par exemple com-ment allumer un ordinateur ou faire du vélo. Cette dimension échappe souvent au contrôle conscient.

1. Quels sont les cinq processus impliqués dans la mémoire ?

2. Décrivez deux sortes de mémoire, et expliquez brièvement où elles se situent dans le cerveau.

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Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés18

FICHE D’INFORMATION 12Mémoire : utiliser les aides externes

Nous utilisons tous une gamme de « stratégies externes de mémoire » pour aider à se rappeler les choses, que l’on ait ou non une lésion cérébrale. Nous pourrions prendre des notes, tenir un journal intime, utiliser un calendrier ou un système de classement, ou seulement instaurer une routine de vie.

Il existe quelques mesures simples pour s’organiser, à la maison ou sur le lieu de travail de façon à minimiser les effets des problèmes de mémoire.

Adaptez�votre�environnement→ Gardez un carnet et un stylo près du téléphone.→ Mettez en place un tableau d’affichage dans un endroit stratégique devant lequel vous passez

souvent.→ Étiquetez les placards ou les portes.

Une�place�pour�chaque�chose�et�chaque�chose�à�sa�place→ Placez un porte-clés près de la porte où vous suspendez vos clés.→ Trouvez un endroit particulier où vous mettrez votre portefeuille ou vos lunettes.→ Ayez une corbeille pour les factures et les lettres ainsi qu’un système de classement pour les

factures et les documents officiels.→ Placez les choses de façon stratégique. Par exemple, posez toujours votre parapluie par terre

devant vous lorsque vous êtes chez le médecin ; posez vos lettres à poster près de la porte.

Créez-vous�une�routine→ Les routines et les bonnes habitudes de vie peuvent réduire les difficultés de mémoire.→ Payez vos factures à temps si possible ou bien instituez des prélèvements.→ Mettez en place vos activités à des jours précis.→ Conservez un emploi du temps quotidien sur le tableau d’affichage et utilisez-le !

Améliorez�votre�bien-être→ L’anxiété, le stress et la dépression peuvent aggraver les problèmes de mémoire, ainsi il est

important de rechercher des moyens de réduire ces difficultés psychologiques.→ Efforcez-vous de conserver des amitiés et d’en développer de nouvelles.→ Parlez de vos difficultés.→ Faites des projets agréables et positifs – recherchez la détente et les activités plaisantes.

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→ Maintenez-vous en bonne forme physique. Faites de l’exercice physique au moins une fois par jour même si ce n’est qu’une promenade.

→ Imposez-vous : apprenez à dire « non » à des demandes exagérées, ou à des choses de peu d’importance.

→ Gérez votre temps. Prenez des pauses. Apprenez à vous détendre et à prendre soin de vous.→ Carnet de note/Filofax® : assurez-vous qu’il est portatif et conservez à la maison un cahier

plus grand pour y consigner les événements de la journée.→ Notes Post-it® et autocollants : collez un Post-it® sur votre carnet chaque jour, et écrivez une

liste « à faire ».→ Panneau d’affichage/tableau mural effaçable : ceci rend l’information visuelle. Utilisez-le

comme pense-bête pour des événements ou des messages et pour vous aider dans votre pla-nification.

→ Calendrier : il est utile d’avoir un grand calendrier mural pour y inscrire des rendez-vous importants et des rencontres de type social.

→ Montre : utilisez une montre à pile qui peut « biper » et vous rappeler toutes les demi-heures de vérifier votre planning quotidien.

→ Dictaphone : utilisez le pour consigner des messages verbaux, en particulier si vous n’aimez pas écrire.

→ Répondeur téléphonique : il peut vous aider à résoudre le problème des messages télépho-niques oubliés ou perdus.

→ Faites des listes : faites des listes de courses avant d’aller les faire ou bien rédigez des listes pour vous aider dans l’organisation de votre journée.

→ Téléphones portables : ils sont utiles pour stocker les informations telles que d’importants numéros de téléphone, et peuvent être utilisés comme agenda, carnet de notes, alarme et mini-dictaphone.

→ Utilisez un pilulier pour vos médicaments : mettez en place une routine pour remplir le pilulier avant d’aller vous coucher (utile pour un usage quotidien) ou bien le dimanche (pour un usage hebdomadaire). Mettez le bien en évidence.

→ Gardez un minuteur près de la cuisinière : les alarmes sont des pense-bêtes utiles pour démar-rer ou arrêter une activité donnée.

→ Dressez une liste de numéros de téléphone : gardez une liste des numéros importants près du téléphone.

→ Aidez-vous des radiomessageries, tels que le système Neuropager©.→ Les ordinateurs sont très utiles pour stocker l’information.→ Notes/mémos : écrivez ce qui vous semble important sur des mémos et placez-les dans des

endroits stratégiques. Par exemple « éteindre la cuisinière » ou bien « se souvenir des clés ».→ Écrivez sur le dos de votre main. Parfois, il suffit juste d’une lettre de l’alphabet pour déclen-

cher le souvenir.

1. Pensez à d’autres stratégies externes que vous jugeriez utiles.

2. Définissez quelles sont les trois stratégies externes les plus utiles.

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FICHE D’INFORMATION 13Mémoire : utiliser les stratégies internes

Les stratégies internes sont des choses que « vous faites dans votre tête » pour vous aider à mémo-riser quelque chose, par exemple, penser à cette chose d’une façon particulière ou essayer de la visualiser en tant qu’image. Voici une liste de stratégies internes efficaces.

L’attention Faites attention, concentrez-vous sur ce qui est en train d’être dit, et essayez de réduire les distractions extérieures. Vous serez plus attentif si vous n’êtes pas fatigué, si vous vous sentez bien et si vous désirez vous souvenir. Si vous n’écoutez pas, vous ne mémoriserez pas.

Petites�quantités

Organisez l’information en mots-clés, en petites quantités. Essayez de divi-ser l’information en petits « morceaux », plutôt que de garder des flux d’in-formations décousus. Ne mettez pas plus de cinq ou six morceaux d’information à chaque fois.

Répétez�sans�cesse

Répétez l’information encore et encore, silencieusement dans votre tête. Ceci est utile lorsque l’on veut apprendre le nom de quelqu’un ou retenir un numéro de téléphone.

Visez�un�«�traitement�élaboré�»�de�l’information

Plus la nouvelle information peut être rattachée à des structures mentales et à des souvenirs existants, plus le traitement sera approfondi.

Faites�des�liens�ou�des�associations�d’idées�–�«�traitement�élaboré�de�l’information�»

Faites mentalement des associations d’idées en reliant de nouvelles idées à l’information ou aux structures existantes. Si vous désirez vous rappeler que l’anniversaire de Charles est le 27 décembre, pensez que c’est deux jours avant Noël et que le pauvre garçon, pendant son enfance, a dû recevoir tous les cadeaux en même temps. Plus vous avez de liens, de renseignements, de pensées ou de connaissances sur quelque chose – même s’ils sont idiots ou bizarres – plus le traitement de l’information sera approfondi et mieux vous mémoriserez.

Faites-vous�une�représentation�visuelle

« Une image vaut mille mots ». Nous nous rappelons des dessins et des images bien mieux que des mots. Le fait de penser au nom de quelqu’un avec une image vous aidera à le mémoriser. Essayez de rendre l’image aussi vivante, bizarre et exagérée que possible – mettez-y de la couleur, de l’humour et du mouvement. Le fait de penser à l’aide d’une image active l’hémisphère droit du cerveau, alors que l’utilisation d’un mot active principalement le côté gauche.

Cartes�heuristiques�et�schémas�en�toile�d’araignée

Ce sont des façons de présenter l’information sur le papier pour faciliter leur mémorisation, car cette information est rendue au moyen d’une image ou d’une carte. La carte heuristique comprend un certain nombre de chemins avec des parties d’information divisée en petits morceaux. Vous pouvez colorier ces chemins ou mettre des dessins sur la carte pour vous aider à mémoriser. Quand votre cerveau recherche cette information, il vous faut visualiser la carte, et en rechercher les différentes parties. Qu’y a-t-il dans le coin en haut à droite de la page ? Qu’y a-t-il dans le coin en bas à gauche ? Cette technique est particulièrement utile pour mémoriser des informa-tions imprimées telles que des notes en vue d’un examen.

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Questions�«�QQQOP�»

Si vous essayez de vous souvenir de quelque chose, par exemple un article de journal, vous vous posez les cinq questions en « QQQOP » : Quoi ; Qui ; Quand ; Où ; Pourquoi. Répartissez cette information dans les différentes catégories. Utilisez ces questions comme des « porte-manteaux » pour y « accrocher » l’information.

Histoires�ou�comptines

Inventez une histoire ou une comptine qui contient l’information que vous désirez mémoriser. Les moyens mnémotechniques sont pour cela très utiles, par exemple « Roselyne Osa Jouer aVec les Bibelots d’Inès et Valentin » pour se rappeler les couleurs de l’arc en ciel (la première lettre de chaque mot en donne les couleurs dans l’ordre (rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet). Si vous inventez des comptines ou des histoires idiotes ou drôles, cela peut rendre les choses plus faciles à mémoriser.

La�méthode�des�mots-crochets

La méthode des mots-crochets est un bon moyen pour se rappeler des listes, ainsi qu’un exercice mental stimulant. Il vous faut apprendre une liste de 10 images, ou crochets, qui riment avec les 10 premiers nombres : un = pain ; deux = jeu ; trois = roi ; quatre = battre ; cinq = ornithorynque ; six = saucisse ; sept = bête ; huit = conduite ; neuf = bœuf ; dix = indice. Créez une image vivante et exagérée de chacun de ces crochets, et placez l’objet à se rappeler dans l’image. Par exemple faites le pain aussi grand qu’un lit-double. Puis lorsqu’il vous faut vous rappeler quelque chose, placez-le dans votre image.

L’apprentissage�sans�erreur

Si vous souffrez d’une grave lésion cérébrale, vous pourrez apprendre plus efficacement si vous avez « tout bon » la première fois. Si vous faites une réponse approximative et que vous avez « faux », vous êtes susceptible de vous rappeler la mauvaise réponse plutôt que la bonne !

Répétition�élargie

Répétez dans votre tête l’information juste après l’avoir recueillie ; puis faites de même après un court délai. Ensuite, augmentez ce délai de quelques heures, et enfin de plusieurs jours. « Peu et souvent » est la meilleure façon d’apprendre, en augmentant progressivement les espaces entre chaque répétition. C’est également la meilleure façon d’étudier en vue d’un examen.

Retracer�en�utili-sant�des�indices�de�repérage

Ceci veut dire retracer une suite d’actions et d’événements dans votre tête, afin de vous rappeler quelque chose – utile si vous avez égaré quelque chose.

Repérage�par�la�première�lettre

Cette méthode est valable pour se rappeler le nom de quelqu’un. Faites défiler les lettres de l’alphabet une par une, et lorsque vous arrivez à la pre-mière lettre du nom de la personne, cela ravive souvent le souvenir.

1. Dites lesquelles de ces stratégies vous utilisez ou pourriez utiliser.

2. Pourquoi un fan de football, qui écoute les résultats de football le samedi après-midi, se rappellera beaucoup plus des résultats qu’une personne qui ne s’intéresse pas au football ?

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FICHE D’INFORMATION 14Comment mémoriser le nom des gens ?

Répétez-vous le nom tout bas. Épelez mentale-ment le nom et imaginez à quoi ressemble le nom. Répétez-le et enregistrez-le.

Écrivez-le. Si vous voulez apprendre un nom important, écrivez-le en y associant des caracté-ristiques qui le distinguent (« Bill- le voisin d’à côté »). Puis recouvrez le nom et regardez juste la caractéristique pour voir si vous vous en souvenez.

Faites une image ou une association. Essayez de relier le nom aux noms d’amis, de parents ou de gens célèbres. Ou pensez à ce que le nom vous suggère. Il existe des exemples faciles tels que M. Brun et M. Petit mais utilisez votre imagination ; ainsi M. Ouine peut être imaginé comme un oignon. Créez une image visuelle bizarre du nom, et ensuite incorporez la personne dans l’image. Par exemple, Bill, qui est votre voisin, peut être transformé dans un dessin en un visage regar-dant par-dessus la clôture tout en étreignant une poignée de billets. Jeanne pourrait être Jeanne d’Arc revêtue de son armure. Plus vous faites de liens avec le nom, plus il est enregistré profon-dément et plus facile est la mémorisation. Également, plus l’image est bizarre et colorée, meilleure sera sa mémorisation.

Choisissez des traits de visage inhabituels. Regardez attentivement le visage de la personne et aiguisez votre capacité d’observation. Remar-quez tous les traits saillants, tels que les sourcils broussailleux, les cheveux longs ou les lèvres fines. Quoiqu’il en soit, formez-en une image exagé-rée, puis associez-la avec le nom de la personne. Par exemple, vous pourriez imaginer que les sour-cils broussailleux de la personne sont comme des haies sur son front. Puis essayer de relier l’image au nom. On pourrait se rappeler le nom de M. Norton en imaginant ses sourcils comme le guidon d’une moto.

M . Petit

M . Ouine

Bill

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Répétez à nouveau le nom. Dans une conversation avec une personne, réutilisez son nom le plus souvent possible. Ceci vous aidera à imprimer plus solidement le nom de la personne dans votre mémoire, ce qui sera apprécié par votre interlocuteur.

Repérage par la première lettre. Si vous n’arrivez pas à vous souvenir du nom, faites défiler les lettres de l’alphabet lentement pour essayer de raviver votre mémoire. Les lettres agissent comme un aide-mémoire minimal, et suffisent souvent à faire revenir le souvenir.

Repérage en situation. Essayez d’imaginer la personne dans des situations au cours desquelles vous pourriez l’avoir rencontrée – à la maison, au travail, dans un magasin. Le fait d’imaginer la situation peut aussi parfois raviver le souvenir.

1. Pensez à quelqu’un que vous connaissez et faites au moins deux associations avec son nom.

2. Décrivez ce que vous pouvez faire pour vous aider à vous souvenir du nom d’une personne.

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neuropsychologieen pratique

Trevor PowellRelecture scientifique : Gautier Gracieux

Exercices de remédiation cognitive pour les

adultes cérébrolésés

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ISBN : 978-2-35327-301-0POWEL

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Cet ouvrage contient plus de 140 exercices de réadaptation cognitive adaptés à la rééducation :

– de la mémoire ;

– de la capacité de raisonnement ;

– des fonctions exécutives ;

– de l’ajustement émotionnel.

Il contient également plus de 45 fiches d’information sur les problèmes-clés rencontrés par les patients cérébrolésés.

Adapté à une prise en charge en groupe ou individuelle, il inclut des questionnaires destinés au patient, à remplir avec ou sans aide, afin d’évaluer et encourager la rétention de l’information.

Exercices de remédiation cognitive pour les adultes cérébrolésés est avant tout destiné aux neuropsychologues et orthophonistes, mais il peut également être utilisé par les soignants ou les membres de la famille pour offrir des activités stimulantes à une personne ayant subi un traumatisme crânien ou un accident vasculaire cérébral.

L’auteurTrevor Powell est consultant en psychologie clinique, spécialisé dans la prise en charge de patients crânio-traumatisés, auprès d’établissements américains.

Publics Neuropsychologues

Orthophonistes

Soignants et entourage de patients cérébrolésés