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1. DONNÉES DE BASE a. Données du projet Titre du projet : Projet d’Appui au Secteur des Pêches et de l’Aquaculture (PSPA) Code du projet: P-GA-AAF-002 Numéro du prêt : 2000120000569 Type de projet : Développement Rural Secteur: Pêche et Aquaculture Pays: Gabon Catégorisation environnementale (1-3) : 2 Étape du traitement Évènement clés (prêt) Date de décaissement et de clôture (prêt) Date d’approbation : 27/07/2005 Montants annulés : 7 500 421,20 USD Date initiale de décaissement : Date de signature : 28/10/2005 Financement complémentaires : Date initiale de clôture : 31/12/2011 Date d’entrée en vigueur : 20/09/2006 Restructuration : Délai révisé du décaissement : 30/09/2014 Date d’entrée en vigueur du 1 er décaissement : 06/02/2007 Prorogations (préciser les dates) : 31/10/2013 31/03/2014 30/09/2014 Date de clôture révisée : 30/09/2014 Date réelle du 1 er décaissement : 06/02/2007 b. Sources de financement Sources de financement (MUC) Montant approuvé (MUC) : Montant décaissé (MUC) : Pourcentage décaissé (%): Prêt : 15,4 10,3 66,56 Don : Gouvernement : 1,9 1,6 83,54 Autres (ex. Cofinanciers) : Bénéficiaires 0 ,04 0 0 TOTAL : 17,3 11,8 68,24 Cofinanciers et autres partenaires extérieurs : S/O Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre : Direction Générale des Pêches et de l’Aquaculture (DGPA) du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité Alimentaire (MAEPSA) à travers la Cellule d’Exécution du Projet (CEP). c. Responsable du projet au sein de la Banque Fonction A l’approbation A l’achèvement Directeur régional M .J. M. GHARBI Mme Marlène KANGA Directeur sectoriel M. B. B. SIDIBE M. C. C. OJUKWU, Directeur OSAN Responsable sectoriel M. A. ABOU SABAA M. A. DAGAMAÏSSA, Chef de Division OSAN.3 Coordinateur d’activités M. L. GBELI M. J.L. MOUBAMBA, Task Manager, GAFO/OSAN.3 Coordonnateur d’activités suppléant M. S. B. TOUNKARA M. S. B. TOUNKARA, Expert en pêche, Chef Chef de l’équipe du RAP M. J.L. MOUBAMBA, Agroéconomiste GAFO/OSAN.3 Membres de l’équipe du RAP Mme C. MOUKAYI- MOUKOUANGUI, GAFO/FFCO.3 Mme C. OGANDAGAS, NOTE DE REVUE DE RAP POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC

NOTE DE REVUE DE RAP POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR … · 2019-03-05 · 65.000 T dans les données statistiques du secteur à partir de 2016. Notez que le RAP utilise comme donnée

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1. DONNÉES DE BASE

a. Données du projet

Titre du projet : Projet d’Appui au Secteur des Pêches et de l’Aquaculture (PSPA) Code du projet: P-GA-AAF-002

Numéro du prêt : 2000120000569

Type de projet : Développement Rural

Secteur: Pêche et Aquaculture

Pays: Gabon Catégorisation environnementale (1-3) : 2 Étape du traitement Évènement clés (prêt) Date de décaissement et de

clôture (prêt)

Date d’approbation : 27/07/2005

Montants annulés : 7 500 421,20 USD Date initiale de décaissement :

Date de signature : 28/10/2005

Financement complémentaires : Date initiale de clôture : 31/12/2011

Date d’entrée en vigueur : 20/09/2006

Restructuration : Délai révisé du décaissement : 30/09/2014

Date d’entrée en vigueur du 1er décaissement : 06/02/2007

Prorogations (préciser les dates) : 31/10/2013 31/03/2014 30/09/2014

Date de clôture révisée : 30/09/2014

Date réelle du 1er décaissement : 06/02/2007

b. Sources de financement

Sources de financement (MUC) Montant approuvé (MUC) :

Montant décaissé (MUC) :

Pourcentage décaissé (%):

Prêt : 15,4 10,3 66,56 Don : Gouvernement : 1,9 1,6 83,54 Autres (ex. Cofinanciers) : Bénéficiaires

0 ,04 0 0

TOTAL : 17,3 11,8 68,24 Cofinanciers et autres partenaires extérieurs : S/O

Organisme(s) d’exécution et de mise en œuvre : Direction Générale des Pêches et de l’Aquaculture (DGPA) du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité Alimentaire (MAEPSA) à travers la Cellule d’Exécution du Projet (CEP). c. Responsable du projet au sein de la Banque Fonction A l’approbation A l’achèvement

Directeur régional M .J. M. GHARBI Mme Marlène KANGA Directeur sectoriel M. B. B. SIDIBE M. C. C. OJUKWU, Directeur OSAN Responsable sectoriel M. A. ABOU SABAA M. A. DAGAMAÏSSA, Chef de

Division OSAN.3 Coordinateur d’activités M. L. GBELI M. J.L. MOUBAMBA, Task

Manager, GAFO/OSAN.3 Coordonnateur d’activités suppléant

M. S. B. TOUNKARA M. S. B. TOUNKARA, Expert en pêche, Chef

Chef de l’équipe du RAP M. J.L. MOUBAMBA, Agroéconomiste GAFO/OSAN.3

Membres de l’équipe du RAP Mme C. MOUKAYI-MOUKOUANGUI, GAFO/FFCO.3 Mme C. OGANDAGAS,

NOTE DE REVUE DE RAP POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC

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DGA2/DGPA M. J. AMPARI, COORDONNATEUR/PSPA M. O. MAGANGA, COMPTABLE/PSPA

d. Données des Rapports

Date du RAP : AVRIL 2015

Dates de la mission du RAP : De : 16 Mars 2015 Au : 31 Mars 2015

Date de RAP-EVN : 25 Juin 2018

Revue : Stephen Cunningham Évaluateur : Gombé

2. DESCRIPTION DU PROJET Résumé élaboré à partir du rapport d’évaluation incluant les addendum/corrigendum ou accord de prêt, et prenant en compte toutes les

modifications survenues au cours de la mise en œuvre.

a. Bien-fondé du projet et Impacts attendus: Décrire brièvement et de façon précise le bien-fondé du projet/programme (problème/question devant être traité), les impacts attendus et les

bénéficiaires visés (ceux directement ou indirectement affectés). Mettre en évidence tous les changements apportés en cours d'exécution.

Le Gabon possède un domaine aquatique important, comprenant des eaux maritimes, des eaux continentales

et un vaste ensemble d'estuaires, de lagunes côtières et de mangroves. Malgré les potentialités importantes

de développement, le sous-secteur de la pêche et de l’aquaculture au Gabon est confronté à

d’importantes contraintes d’ordre technique, institutionnel, environnemental et d’équipement en

infrastructures de base. Pour préparer l’après pétrole et mieux lutter contre la pauvreté, le Gabon a

adopté une stratégie de diversification de son économie comme option privilégiée de relance de la

croissance économique. Cette stratégie a été confirmée dans le DRSP-intérimaire préparé par le

Gouvernement en 2003, et retenue dans les stratégies d’assistance des partenaires au développement y

compris le DSP (2003-2005) de la Banque.

Le bien-fondé du projet se justifiait donc par la volonté du Gouvernement gabonais de faire sortir le pays

de la très forte dépendance de son économie sur le pétrole, le manganèse et le bois pour sa croissance

économique alors que tous les trois sous-secteurs montraient des signes d’essoufflement. Le PSPA visait

à répondre aux préoccupations du Gouvernement en termes de diversification des bases sectorielles de

l’économie du pays, par le renforcement des capacités institutionnelles et le développement de la pêche

artisanale et de l’aquaculture, sur l’ensemble du territoire national.

La stratégie gouvernementale de diversification concerne en premier lieu le secteur des forêts, de l’eau,

de la pêche et de l’environnement, pour lequel le Gouvernement avec l’appui des Bailleurs de Fonds a

décidé de préparer le Programme Sectoriel Forêt et Environnement (PSFE), articulé autour d’un

programme de réformes sectorielles, renforcement des capacités et un programme ciblé d’investissement.

Dans ce contexte et en collaboration avec les PTF, la Banque a choisi d’intervenir spécifiquement dans

le sous-secteur de la Pêche et de l’Aquaculture. Le PSPA représente donc une réponse de la Banque à

une requête du Gouvernement de financer le volet Pêche et Aquaculture du PSFE.

En termes d’impacts attendus, le rapport d’évaluation du projet identifie les impacts positifs suivants :

une augmentation de la contribution des ressources halieutiques à l’économie nationale,

une contribution à la réduction de la pauvreté par l’intermédiaire de la création d’emploi,

un appui à l’autosuffisance alimentaire au Gabon

une amélioration de la nutrition et de la santé publique

une contribution à la gestion durable des plans d’eau, des zones humides et de pêche

un appui à la gestion concertée et responsable de la ressource halieutique grâce au renforcement

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adéquat des capacités matérielles et techniques des pêcheurs

contribution à l’amélioration des conditions de vie de la population du pays.

b. Objectifs et Effets attendus: Décrire de façon concise et claire les objectifs prévus, les effets relatifs ciblés et les bénéficiaires visés, en mettant en évidence

d’éventuelles modifications/révisions.

L’objectif sectoriel du projet est de contribuer à la diversification de l’économie gabonaise par la gestion

durable des ressources forestières, halieutiques et environnementales. L’objectif spécifique du projet est

l’amélioration des conditions de production halieutique, en vue de l’accroissement de la production et

des revenus.

En adéquation avec ces objectifs les effets attendus du projet sont :

Effet 1 : Un accroissement de la contribution du secteur pêche et aquaculture au PIB qui doit passer de

1,5% à 4% dans le profil des données économiques à partir de 2016 et avec comme bénéficiaires la

population nationale. Le RAP ne parle pas cet aspect du projet, ni en tant qu’effet ni ailleurs. Pourtant,

pour la Revue cet effet semble être au cœur du projet vu le but d’une diversification de l’économie,

d’autant plus que le Rapport d’Evaluation utilise la faible performance du secteur primaire en termes du

PIB comme une justification du projet.

Effet 2 : Un accroissement de la production et de la commercialisation de produits halieutiques avec

comme indicateur la production et la commercialisation qui passent de 45.000 T et se stabilisent autour

65.000 T dans les données statistiques du secteur à partir de 2016. Notez que le RAP utilise comme

donnée de base la production nationale de 2007 qui était de 38.092 T l’effet escompté était le même. Les

bénéficiaires sont les opérateurs de la filière des pêches et de l’aquaculture estimés à plus de 12.000

femmes sur 21.700 personnes

Effet 3: Une amélioration de la connaissance et de la gestion de la ressource halieutique via :

la réalisation des infrastructures de base, de la formation, des études et de l’assistance

technique

une amélioration de la performance environnementale du secteur pêche

un renforcement institutionnel en gestion environnementale

Effet 4 : Une amélioration du contrôle sanitaire et de la qualité des produits de pêche avec un

accroissement du nombre de tests et des exportations

Effet 5 : Une amélioration de l’organisation et la gestion de la pêche et de l’aquaculture via la réalisation

des infrastructures de l’appui à la Gestion, de la formation, des études et de l’assistance technique

Effet 6 : Le développement de la pêche artisanale notamment via la réalisation des infrastructures de

d’appui aux opérateurs, les formations et le développement des activités de microfinance dans la filière

Effet 7 : Une promotion de l’aquaculture avec un appui technique des opérateurs par la formation,

l’assistance technique et l’accès au crédit.

c. Produits et bénéficiaires visées: Décrire clairement et de manière concise les extrants attendus et bénéficiaires relatifs ciblés, en mettent en évidence d’éventuelles révisions.

En rapport avec les principales composantes du projet, les 15 principaux produits attendus du projet

sont :

- Produit A1 : Formation : 20 cadres et 50 techniciens et agents techniques de la DGPA formés.

- Produit A2 : Cadre politique et réglementaire mis en place. Textes d’application de la loi portant

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code des pêches et de l’aquaculture en République gabonaise élaborés.

- Produit A3 : Statistiques des pêches : Système amélioré avec des chiffres fiables et utiles pour la

planification et l’aménagement des pêches artisanales maritimes et continentales

- Produit A4 : Observatoire des pêches : Deux campagnes d’évaluation des ressources

continentales effectuées ; et l’Observatoire mise en place.

- Produit A5 : Développement du mécanisme de la cogestion : Programmes de sensibilisation, de

développement organisationnel et la création des comités de gestion des pêcheries dans 20

villages pilotes.

- Produit A6 : Surveillance et protection de la ressource : Construction et équipement de deux (2)

bases avancées de surveillance à Iguéla et Sette Cama ; achat des vedettes de surveillance ; dix

(10) campagnes d’information et de sensibilisation des pêcheurs sur les dangers d’une

exploitation anarchique des ressources halieutiques et sur leur nécessaire participation à la

préservation des milieux de pêche

- Produit A7 : Normes de qualité et du contrôle sanitaire : système de contrôle sanitaire,

d’autocontrôle et de certification mise en place suivant les normes HACCP et la directive

91/493/CEE sur les produits gabonais de la pêche exportés vers l’Union Européenne.

- Produit A8 : Appui à l’organisation et à la Gestion : construction de bureaux pour abriter les

inspections de la pêche et de l’aquaculture ; réhabilitation et l’équipement des 2 Centres

piscicoles de La Peyrie et d’Oyem.

- Produit A9 : Programmation des activités et suivi rigoureux de leur mise en œuvre : AT pour

appuyer la CEP.

- Produit B1. Formation : 1.500 pêcheurs formés, y compris 500 jeunes gabonais désireux

d’entreprendre les métiers de la pêche, 500 pêcheurs déjà en activité désireux d’améliorer leurs

unités de pêche et 500 opérateurs (mareyeuses, fumeuses de poissons, transformatrices,

fournisseurs d’intrants, mécaniciens)

- Produit B2. Encadrement technique : Encadreurs de base mis à la disposition du projet par la

DGPA pour organiser, informer et sensibiliser les communautés. Fourniture de 20 motos

- Produit B3 : Infrastructures et équipements : construction de 6 points de débarquement aménagés

pour la pêche artisanale maritime et la réhabilitation des stations aquacoles de Lebamba et

Tchibanga et la construction de celle de Franceville pour satisfaire les besoins des pisciculteurs

en alevins, estimés à 4 millions.

- Produit B4 : Système de suivi et de communication : permettant des échanges entre les différents

niveaux de décision (local et national) et entre les différentes parties prenantes (Etats,

collectivités, ONG, bailleurs de fonds, etc.)

- Produit B5 : Nombre d’études réalisées : Une étude sur le développement du marché national ;

une étude sur le marché extérieur

- Produit B6 : Microcrédit : assistance technique sur la constitution, l’encadrement, la formation

des associations et la création des Caisses d’Épargne et de Crédit (CEC) au sein des groupements.

Bénéficiaires

Les bénéficiaires visés sont : (i) 21.500 personnes au titre d’opérateurs dans la filière dont au moins

7.500 pêcheurs artisanaux, 500 aquaculteurs et environ 12.000 opératrices des autres segments de la

filière qui sont essentiellement des transformatrices, mareyeuses et commerçantes ; (ii) 1500 jeunes

intéressés au secteur de la pêche et de l’aquaculture et qui éprouvent de difficultés à y accéder ; (iii)

l’Administration centrale et déconcentrée de la Pêche et de l’Aquaculture à travers la formation

d’environ 135 agents et cadres de la DGPA ; (iv) les associations de groupements de pêcheurs

constituées pour bénéficier du PSPA pour l’achat d’équipement de pêche ; et v) les ONG et les

opérateurs privés impliqués dans la mise en œuvre du projet dans sa zone d’intervention.

d. Principales activités/Composantes: Décrire clairement et de manière concises les principales activités/composantes, y compris les éventuelles révisions.

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Les principales activités du projet concernent : (i) l’amélioration et le renforcement du cadre

institutionnel et réglementaire du sous-secteur des pêches et de l’aquaculture; (ii) la mise en place

d’infrastructures de base pour la promotion du développement de la pêche artisanale et de l’aquaculture;

et (iii) le renforcement des capacités du personnel de l’administration des pêches et de l’aquaculture, de

même que des populations vivant de cette activité. La mise en œuvre de ces activités se fera à travers

trois (3) composantes: (a) le renforcement institutionnel, (b) le développement de la pêche artisanale et la

promotion de l’aquaculture, et (c) la gestion du projet.

Ces principales activités du projet s’articulent autour des trois (3) composantes suivantes :

La composante A Renforcement institutionnel comprenait :

les activités liées à la gestion durable, la surveillance et la connaissance de la ressource

(formations, cadre politique et réglementaire, statistiques des pêches, études et mise en place de

l’observatoire des pêches, développement du mécanisme de cogestion, amélioration de la

surveillance et protection de la ressource) ;

les activités liées à l’amélioration des normes de qualité et du contrôle sanitaire ;

les activités liées à l’organisation et à la gestion (infrastructures et équipements, assistance

technique)

La composante B Développement de la Pêche artisanale et promotion de l’aquaculture comprenait :

les activités de développement de la pêche artisanale (formations, encadrement technique,

infrastructures et équipements, système de suivi et communication, études, stratégie d’appui pour

l’accès au micro-crédit) ;

les activités de promotion de l’aquaculture (infrastructures et équipements).

La composante C Gestion du projet concernait la gestion du projet (mise en place d’un Comité de

pilotage et d’une Cellule d’exécution du Projet)

3. ÉVALUATION DES PERFORMANCES DU PROJET (APPRÉCIATION DE

L’ÉVALUATEUR)

PERTINENCE

a. Pertinence de l’objectif de développement du projet : Évaluation de la pertinence ex-ante et ex-post (y compris pendant la mise en œuvre). La pertinence de l’objectif de développement (à

l’évaluation ex-ante et au moment de la post-évaluation) en termes d’alignement avec les priorités de développement du pays et les besoins

de bénéficiaires (y compris tout ajustement ayant été apporté au projet au cours de sa mise en œuvre), les stratégies sectorielles applicables

de la Banque, la stratégie pays ou régionale de la Banque et les priorités générales de la Banque. L'évaluation de la pertinence consistera à

examiner également dans quelle(s) mesure(s) l’objectif de développement a été clairement indiqué et axé sur les effets ainsi que le réalisme

des effets escomptés dans le contexte du projet.

La revue confirme que la pertinence de l’objectif du PSPA est satisfaisante. L’objectif de développement

du projet était très pertinent au moment de son évaluation et l’est toujours après son achèvement. Le

projet visait à contribuer au développement économique du Gabon dans une vision « après-pétrole » où

le Gouvernement cherche à réduire la forte dépendance du pays sur le pétrole, le manganèse et le bois

pour sa croissance économique alors que tous les trois sous-secteurs montraient des signes

d’essoufflement. Le Gabon a donc adopté une stratégie de diversification de son économie en vue de

maintenir sa croissance économique. Cette stratégie a été confirmée dans le DRSP-intérimaire préparé

par le Gouvernement en 2003, et retenue dans les stratégies d’assistance des partenaires au

développement y compris le DSP (2003-2005) de la Banque.

La stratégie se base sur les secteurs des forêts, de l’eau, de la pêche et de l’environnement et le

Gouvernement a préparé un Programme Sectoriel Forêt et Environnement (PSFE), articulé autour d’un

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programme de réformes sectorielles, renforcement des capacités et un programme ciblé

d’investissement. Dans ce contexte et en collaboration avec les PTF, la Banque a choisi d’intervenir

spécifiquement dans le sous-secteur de la Pêche et de l’Aquaculture. Le PSPA représente donc une

réponse de la Banque à une requête du Gouvernement de financer le volet Pêche et Aquaculture du

PSFE.

Le PSPA visait à répondre aux préoccupations du Gouvernement en termes de diversification des bases

sectorielles de l’économie du pays, par le renforcement des capacités institutionnelles et le

développement de la pêche artisanale et de l’aquaculture, sur l’ensemble du territoire national. La revue

est d’accord avec le RAP que l’objectif du PSPA est encore d’actualité car dans le Plan Stratégique

Gabon Emergent (PSGE), le secteur de la pêche est retenu comme un secteur de diversification de

l’économie ayant un impact certain à court terme sur les bénéficiaires affectés par la pauvreté.

Dans ce sens, la Revue peut être en accord avec le RAP que l’objectif reste toujours très pertinent.

Toutefois, une stratégie de cibler le secteur de la pêche comme secteur de croissance avec un objectif

d’augmenter sa contribution au PIB de 1,5 % à 4 % nécessite beaucoup de prudence. Le problème de

fond concerne la nécessité de construire la vision stratégique sur une recognition de la nature

renouvelable mais finie des ressources halieutiques. Cette nature de la ressource halieutique a beaucoup

de conséquences en termes de nature de la contribution que le secteur est capable d’apporter au PIB et

comment la réaliser. Et la réponse n’est certainement pas dans un développement généralisé du secteur

mais dans un développement maîtrisé en adéquation avec les ressources halieutiques disponibles et

souvent très variables. Par conséquent, le fait de fixer un cible en terme de % de PIB peut être très

dangereux en donnant un élan inflationniste au niveau d’exploitation des ressources, et donc à la

surpêche.

Au vu de ce qui précède, la pertinence de l’objectif de développement du projet jugée très

satisfaisante par le RAP est confirmée satisfaisante par la revue et l’évaluateur avec la note 3 sur

4.

b. Pertinence de la conception du projet (de la phase d’approbation à l’achèvement) L’évaluateur devrait à partir de la reconstruction de la théorie de changement ou de la logique d’intervention du projet, apprécier la

pertinence de la conception du projet indépendamment de l’évaluation faite dans le PCR. Il commentera la conclusion du RAP sur cette

section, et apportera un jugement sur la pertinence de la conception du projet, couvrant le bien-fondé de la conception du projet et

l’opportunité des ajustements éventuels, aux solutions techniques pour garantir la réalisation des résultats escomptés (chaine de résultats),

la cohérence du cadre du résultats et la pertinence des indicateurs, l'adéquation de l'évaluation des risques, les mesures de protection

environnementales et sociales, et les dispositions de mise en œuvre. Pour les Opérations d’Appui aux Programmes (OAP), l’évaluateur

examinera la pertinence des mesures préalables, du dialogue sur les politiques et du niveau auquel l’opération aurait pu être davantage en

faveur des pauvres dans sa conception.

Le RAP considère la conception du projet satisfaisant surtout par rapport aux procédures

utilisées (approche participative adoptée par exemple). En effet, la conception du PSPA date de 2005 et

le cadre logique utilisé à cette époque ne semble pas correspondre aux pratiques actuelles. En particulier,

le cadre logique n’est pas organisé en termes d’impacts, effets et produits d’où la nécessité de

reconstruire des sections et d’en faire l’interprétation. La Revue se trouve un peu en désaccord avec le

RAP sur cette interprétation, ce qui ne facilité pas l’évaluation.

Le RAP considère que le cadre logique a été élaboré pouvant servir de tableau de bord. La Revue n’est

pas en accord ; le Cadre Logique est mal fait et correspond assez mal à la description du projet. Ça aurait

été très difficile de gérer le projet sur la base uniquement de ce cadre, ce qui explique peut-être en partie

les difficultés rencontrées par la Cellule d’exécution du projet. Ainsi, lors de la conception du projet , il a

été noté aussi que, comme les performances passées au Gabon en matière de mise en œuvre des projets

ont été en deçà des attentes, le PSPA a été préparée et articulée en tenant compte des questions

structurelles comme l’insuffisance de capacité et la gouvernance fiduciaire insatisfaisante des projets.

Au vu des résultats, les dispositions prises n’étaient pas adéquates.

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Le rapport de formulation reconnaît aussi « Un impact négatif indirect et significatif de ce projet sera, à

terme, l’induction d’une augmentation de la pression de pêche sur les ressources halieutiques à travers

l’encouragement des activités de la pêche artisanale », mais les mesures proposées pour pallier à cet

impact sont largement insuffisantes (cf. Annexe V, Section C).

Enfin, la conception du projet a basé son estimation de l’augmentation de la production halieutique sur

un raisonnement très simpliste. En effet, elle attendait à ce que l’amélioration des conditions de pêche

par la mise en place d’infrastructures adaptées, la maîtrise des techniques de pêche pour une pratique en

toute saison, l’accroissement du nombre d’unités de pêches artisanales et du nombre de pêcheurs locaux

augmente la production d’environ 4.500 tonnes pour la pêche industrielle, 8.400 tonnes pour la pêche

maritime artisanale et de 4.500 tonnes pour la pêche continentale artisanale. Il est difficile de savoir où

commencer pour critiquer une telle logique mais notons au moins que les pêcheurs ne ciblent pas les

poissons en général mais recherchent préférentiellement certaines ressources et qu’il est donc très

dangereux, pour ne pas dire irresponsable, de financer une augmentation de l’effort de pêche lorsque

l’on n’a pas d’informations sur le niveau d’exploitation des ressources les plus recherchées, ni aucun

moyen de prévenir un report de l’effort sur ces ressources. Il fallait donc que la conception soit

beaucoup plus fine. Le projet a certes répondu aux préoccupations du Gouvernement en matière de

diversification de l’économie national, mais le fait de l’avoir conçu sur l’ensemble du territoire national

a rendu difficile sa mise en œuvre. Certains objectifs cibles contenus dans la matrice du cadre logique

ont été trop surévalués (contribution du secteur au PIB du pays, production des pêches, nombre de

personnes à former, montant de microcrédits octroyés et d’épargne réalisée, etc.).

La revue relève que l’identification des produits est encore plus difficile que les effets au regard de la

structure du Rapport d’Évaluation projet. Elle note également que certaines activités n’ont pas été

réalisés à cause des offres infructueuses (2 stations piscicoles, 5 points de débarquement des pêcheurs,

mobiliers de bureaux et équipements techniques des stations piscicoles).

Au vu de qui précède et contrairement au RAP, la revue et l’évaluateur confirment que la

pertinence de la conception du projet est insatisfaisante et accordent une note de 2 sur 4.

EFFICACITE

c. Efficacité dans la réalisation des effets (réalisations): Évaluation du niveau d’atteinte des résultats escomptés (à partir du cadre logique) en se basant sur le dernier rapport sur l’État d’Exécution

et les Résultats (EER) et en utilisant des éléments de preuves (données probantes) directs et indirects sur les réalisations ou les réalisations

attendues. Chaque résultat devrait être soutenu par multiples lignes d’éléments de preuve provenant de sources différentes (au moins 2). En

absence de données suffisantes (comme preuves directes), des éléments de preuves indirectes (comme les extrants et des processus

pertinents de la chaîne de causalité) devraient être utilisés en particulier dans l'évaluation de la mesure dans laquelle les résultats/objectifs

devraient être atteints. L'absence de données suffisantes pour évaluer l'efficacité doit être indiquée (et décrite en détail au niveau de la

qualité du RAP). La notation du RAP devrait également être indiquée dans cette section.

La revue confirme que l’efficacité de la réalisation des effets est insatisfaisante. En effet, la Revue ne

dispose pas du dernier EER ; elle base son opinion sur l’Aide-Mémoire de la Mission de Préparation du

RAP et en tirant les renseignements du RAP. Comme expliqué ci-dessus, la Revue a identifié plus

d’effets que le RAP. Contrairement au RAP, la revue a identifié 7 effets dont le niveau de réalisation est

décrit ci-dessous : (i) les effets en termes d’accroissement du niveau de productions nationale et locale et

d’amélioration de la commercialisation des produits de pêche et d’aquaculture n’ont pas été atteints ;

(ii) les effets en termes d’amélioration de la connaissance et de la gestion de la ressource halieutique ont

été atteints grâce à la réalisation des études d’évaluation des ressources continentales et de

l’aménagement des pêcheries menées dans le cadre du projet qui permettent à l’Administration des

Pêches de disposer d’un outil pour l’exploitation durable des ressources halieutiques continentales du

pays ; (iii) les effets en termes de renforcement des compétences administratives de la Direction

Générale des Pêches et d’Aquaculture ont été globalement atteints avec la formation de 10 cadres

supérieurs du pays spécialisés (Masters) en pêches et aquaculture. Les autres aspects des effets pas

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suffisamment analysés dans le RAP concernent:

Effet 1 : Un accroissement de la contribution du secteur pêche et aquaculture au PIB qui doit passer de

1,5% à 4% dans le profil des données économiques à partir de 2016 et avec comme bénéficiaires la

population nationale : Le RAP ne discute pas de cet effet. La Revue considère que cet effet est au cœur

du projet. La Revue a critiqué la conception du projet parce qu’il fallait considérer non seulement le

niveau du PIB mais aussi sa composition. Certains éléments du PIB, et notamment la rente de la

ressource, apporte beaucoup plus à la future croissance économique que d’autres. Pour la Revue, cet

effet n’a pas été réalisé en termes de niveau de contribution au PIB (sans parler de la composition).

Effet 2 : Un accroissement de la production à 65.000 T en 2016 : D’après le RAP la production était de

28.000 T en 2014, ce qui donne un résultat négatif de 37,5%, en utilisant la production initiale dans le

RAP de 38.092 T. En fait, si l’on utilise le chiffre dans le Rapport d’Evaluation de 45.000T, le résultat

négatif est de 85%. Le RAP explique le résultat en termes d’un problème de couverture statistique mais

il est difficile de croire que ce problème peut expliquer seul ce résultat. Donc pour la Revue cet effet est

largement non-réalisée.

Effet 3: Une amélioration de la connaissance et de la gestion de la ressource halieutique via :

la réalisation des infrastructures de base, de la formation, des études et de l’assistance

technique,

une amélioration de la performance environnementale du secteur pêche

un renforcement institutionnel en gestion environnementale

Le RAP inclut cet effet comme son effet 2 mais il l’évalue uniquement en termes d’études alors que

l’effet avait nettement plus d’aspects. Et comme rapporte l’Aide-Mémoire, tout ce qui concerne les

aspects environnementaux a été très peu réalisé. Donc la Revue ne peut pas être en accord que cet effet a

été réalisé à 100% comme indique le RAP.

Effet 4 : Une amélioration du contrôle sanitaire et de la qualité avec un accroissement du nombre de

tests et des exportations des produits de la pêche et de l’aquaculture.

Par contre cet effet qui n’est pas mentionné par le RAP a été bien réalisé surtout avec la levée de la

suspension des exports vers l’UE en novembre 2011 (suspendus depuis juin 2008).

Effet 5 : Une amélioration de l’organisation et la gestion de la pêche et de l’aquaculture via la

réalisation des infrastructures de l’appui à la Gestion, de la formation, des études et de l’assistance

technique : Cet effet a été largement réalisé à travers les produits discutés ci-dessous. La grande lacune

concerne l’absence d’une vision basée sur la productivité des ressources.

Effet 6 : Le développement de la pêche artisanale notamment via la réalisation des infrastructures de

d’appui aux opérateurs, les formations et le développement des activités de microfinance dans la

filière : Cet effet n’a été que partiellement réalisé surtout en ce qui concerne les infrastructures et la

microfinance.

Effet 7 : Une promotion de l’aquaculture avec un appui technique des opérateurs par la formation et

l’assistance technique : La Revue ne trouve pas beaucoup d’information concernant cet effet mais rien

ne laisse penser que ces gros progrès ont été enregistrés.

Au regard de ce qui précède, l’efficacité dans la réalisation des effets jugée satisfaisante par le

RAP est confirmée insatisfaisante par la revue et l’évaluateur avec la note 2 sur 4.

d. Efficacité dans la production des extrants: Évaluer le niveau de réalisation des extrants (y compris pour les prêts programmes le niveau d’exécution des mesures complémentaires

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nécessaires à leur mise en œuvre, notamment la sensibilisation du public, dialogue sur les politiques et de disposition institutionnelles par

exemple). Pour ce faire, l’évaluateur doit porter son jugement sur la base des résultats du dernier rapport sur l’Etat d’Exécution et les

Résultats (EER) du projet. Il indiquera, en se basant sur des éléments preuves de sources différentes (au moins deux),, le degré de

couverture et de discussion par le RAP des extrants du projet (prévus-réels) ainsi que les raisons d’éventuels écarts.

Le RAP considère que la réalisation des produits est satisfaisante. Sur les 16 groupes de produits, deux

(2) produits ont été atteints au-delà des prévisions (120 et 139 %), neuf (11) produits ont été entièrement

réalisés (100 %) et trois (3) produits ont été partiellement réalisés (20,57%, 68,29 % et 75 %) à cause

des offres qui ont été jugées infructueuses. Par contre, la Revue ne dispose pas du dernier EER ; elle

base son opinion sur l’Aide-Mémoire de la Mission de Préparation du RAP et en tirant les

renseignements du RAP. Comme expliqué ci-dessus, la Revue a suivi le Rapport d’Evaluation et l’Aide-

Mémoire pour sa tentative d’identification des produits attendus.

A1 : Formation. 20 cadres et 50 techniciens et agents techniques de la DGPA formés : Le PSPA semble

avoir fourni un gros effort en formation, y compris une formation diplômante pour 16 agents de la

DGPA. Ce produit a été réalisé

A2 : Cadre politique et réglementaire. Textes d’application de la loi portant code des pêches et de

l’aquaculture en République gabonaise élaborés : Le Rapport d’Evaluation attend du PSPA un appui à

« l’ensemble des textes d’application de la loi portant code des pêches et de l’aquaculture en République

gabonaise. Il s’agit notamment des textes relatifs à la commission consultative sur les plans

d’aménagement, le registre des navires de pêche, le régime des licences de pêche, les droits d’usage dans

les zones faisant l’objet de plan d’aménagement, l’organisation de la surveillance, les assiettes de

redevance, droits et taxes et de tout autre texte réglementaire jugé indispensable à la bonne exécution ».

L’Aide-Mémoire du RAP note que le projet a formulé 4 Décrets, validés par un atelier en juin 2011,

mais ne donne pas leur portée précise. Sur les 4, deux ont été adoptés par le Conseil des Ministres. Sur

cette base, l’Aide-Mémoire estime le produit livré à 80 %, alors que le RAP les classe dans les études

(produit 16) qu’il considère réalisé à 100 %. Avec les éléments d’information à sa disposition, la Revue

considère que ce produit n’a pas été réalisé à un niveau satisfaisant.

A3 : Statistiques des pêches : Système amélioré avec des chiffres fiables et utiles pour la planification et

l’aménagement des pêches artisanales maritimes et continentales : L’A-M considère que ce produit a

été livré à 100 % parce que les deux enquêtes cadres ont été réalisées (produits 13 et 14 pour le RAP).

Pour le reste l’Aide-Mémoire parle surtout des intrants – équipement informatique et motos. Par ailleurs,

pour justifier la non-réalisation de l’effet 2, le RAP évoque un problème avec le système statistique qui

devient moins performant en termes de sa couverture. Dans ces circonstances il est difficile de conclure

que l’objectif de disposer de chiffres fiables et utiles a été réalisés.

A4 : Observatoire des pêches : Deux campagnes d’évaluation des ressources continentales effectués et

l’Observatoire mise en place : Les campagnes ont eu lieu mais rien n’a été fait en ce qui concerne

l’Observatoire d’où l’évaluation d’une réalisation à 90 % du RAP jugée très optimiste.

A5 : Développement du mécanisme de la cogestion : Programmes de sensibilisation, de développement

organisationnel et la création des comités de gestion des pêcheries dans 20 villages pilotes : Les 20

comités de gestion ont été installés comme prévu et donc l’on peut considérer le produit comme réalisé.

Toutefois, il aura été intéressant d’avoir des informations sur le fonctionnement de ces institutions qui

sont souvent très fragiles.

A6 : Surveillance et protection de la ressource : Construction et équipement de deux (2) bases avancées

de surveillance à Iguéla et Sette Cama ; achat de vedettes de surveillance ; dix (10) campagnes

d’information et de sensibilisation des pêcheurs sur les dangers d’une exploitation anarchique des

ressources halieutiques et sur leur nécessaire participation à la préservation des milieux de pêche : Les

actions prévues ont été réalisées et le produit réalisé. Mais il aurait été pertinent d’avoir de l’information

sur l’impact de ce produit sur la qualité de la surveillance.

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A7 : Normes de qualité et du contrôle sanitaire : système de contrôle sanitaire, d’autocontrôle et de

certification mise en place suivant les normes HACCP et la directive 91/493/CEE sur les produits

gabonais de la pêche exportés vers l’Union Européenne : Produit réalisé entièrement avec la levée de la

suspension des exportations vers l’UE.

A8 : Appui à l’organisation et à la Gestion : construction de bureaux pour abriter les inspections de la

pêche et de l’aquaculture ; réhabilitation et l’équipement des Centres piscicoles de La Peyrie et

d’Oyem : Pour la plupart ce produit a été réalisé mais le Centre à Oyem n’a pas été construit.

A9 : Programmation des activités et suivi rigoureux de leur mise en œuvre : AT pour appuyer la CEP :

L’Aide-Mémoire rappelle la nécessité d’une bonne programmation vu l’ampleur du PSPA. Une

assistance technique a été fourni que l’A-M juge réalisé à 90 %. La Revue n’est pas en accord avec cette

évaluation vu les problèmes importants qu’il relève concernant la gestion du programme.

B1. Formation : 1.500 pêcheurs formés, y compris 500 jeunes gabonais désireux d’entreprendre les

métiers de la pêche, 500 pêcheurs déjà en activité désireux d’améliorer leurs unités de pêche et 500

opérateurs (mareyeuses, fumeuses de poissons, transformatrices, fournisseurs d’intrants, mécaniciens) :

Le programme a proposé des formations à des pêcheurs et pisciculteurs en activité. Par contre, l’A-M

rapporte qu’il n’a pas été possible d’initier les programmes de formation de nouveau pêcheurs et

pisciculteurs faute de mesures d’accompagnement prévues dans le programme. La Revue n’est pas en

accord donc que ce produit a été livré à 90%, en particulier parce que c’est l’élément le plus important

par rapport à l’objectif du PSPA qui n’a pas vu le jour.

B2. Encadrement technique : Encadreurs de base mis à la disposition du projet par la DGPA pour

organiser, informer et sensibiliser les communautés. Fourniture de 20 motos : Encore une fois, le

produit a été livré surtout en termes d’intrants. Les motos ont été achetées et les encadreurs nommés et

formés mais la performance de réussite de 90% est jugée trop élevée.

B3 : Infrastructures et équipements : construction de 6 points de débarquement aménagés pour la pêche

artisanale maritime et la réhabilitation des stations aquacoles de Lebamba et Tchibanga et la

construction de celle de Franceville pour satisfaire les besoins des pisciculteurs en alevins, estimés à 4

millions :Vu l’objectif du PSPA d’augmenter la production halieutique via un développement de la

pêche artisanale, ce produit était sans doute l’élément clé. Malheureusement il a été réalisé à un très

faible niveau estimé à 40 %. Seulement deux des points de débarquements ont été réalisés sur 7 qui

avaient finalement été retenus soit un taux de réalisation de 28,60%.

B4 : Système de suivi et de communication : permettant des échanges entre les différents niveaux de

décision (local et national) et entre les différentes parties prenantes (Etats, collectivités, ONG, bailleurs

de fonds, etc.) : Ce produit a été entièrement réalisé.

B5 : Etudes de marché : Une étude sur le développement du marché national ; une étude sur le marché

extérieur. Ce produit a été entièrement réalisé.

B6 : Microcrédit : Assistance technique sur la constitution, l’encadrement, la formation des associations

et la création des Caisses d’Épargne et de Crédit (CEC) au sein des groupements : Avec le produit B3,

ce produit concernant la microfinance étant le deuxième élément clé d’une stratégie de développement

du secteur artisanal. Une AT a été fournie et une étude a été produite mais elle n’a servi à rien puisque

les CEC n’ont pas été mis en place à cause du manque de fonds de garantie.

Au regard de cet ensemble, et malgré la non-réalisation des éléments les plus importants vis-à-vis de

l’objectif du projet, la Revue estime que la réalisation des produits est globalement satisfaisante.

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Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur confirment par la note satisfaisante de 3 sur 4

octroyée par le RAP.

e. Résultats de développement du projet:

Évaluer les progrès que le projet a réalisé dans le sens de l’atteinte de son objectif de développement devrait conduire à une note qui

combine les notations établies pour les effets et les produits suivant une méthodologie recommandée dans la Note d’orientation du

personnel en matière de préparation des RAP et de notation (pour plus de détails, voir lignes directrices au personnel sur l’établissement de

rapport sur l’état d’exécution et les résultats (EER) des opération du secteur public).

La revue confirme que les résultats de développement du projet sont insatisfaisants. Le projet a réalisé

de manière satisfaisante les produits et les effets attendus comme décrit ci-dessus sont jugés

insatisfaisants. Le RAP renseigne que le projet a atteint son objectif de développement

D’après le cadre logique l’objectif de développement était de contribuer à la diversification de

l’économie par la gestion durable des ressources halieutiques avec une amélioration des conditions de

production halieutique, en vue de l’accroissement de la production et des revenus. Il est clair que le

PSPA n’est pas arrivé à réaliser cet objectif ni en terme de contribution au PIB ni en terme de production

halieutique.

Au regard des extrants et des effets, l’atteinte des résultats de développement est à ce stade de la

revue jugée insatisfaisante avec la note 2 sur 4 selon la définition opérationnelle du RAP et

conformément aux directives du tableau du croissement du document du guide de référence.

f. Bénéficiaires: En se basant sur des éléments à preuve, l’évaluateur portera son jugement sur le réalisme du nombre total de bénéficiaires que le projet à

couvert par catégorie et par sexe.

Les bénéficiaires visés par le PSPA à l’évaluation étaient : (i) 21.500 personnes au titre d’opérateurs

dans la filière dont au moins 7.500 pêcheurs artisanaux, 500 aquaculteurs et environ 12.000 opératrices

des autres segments de la filière qui sont essentiellement des transformatrices, mareyeuses et

commerçantes ; (ii) 1500 jeunes intéressés au secteur de la pêche et de l’aquaculture et qui éprouvent de

difficultés à y accéder ; (iii) l’Administration centrale et déconcentrée de la Pêche et de l’Aquaculture à

travers la formation d’environ 135 agents et cadres de la DGPA ; (iv) les associations de groupements

de pêcheurs constituées pour bénéficier du PSPA pour l’achat d’équipement de pêche ; et v) les ONG et

les opérateurs privés impliqués dans la mise en œuvre du projet dans sa zone d’intervention. A

l’achèvement du projet, le RAP ne présente pas d’analyse des bénéficiaires. Il identifie simplement

l’Administration des Pêches et de l’Aquaculture comme étant un cible et les Opérateurs des filières des

Pêches et de l’Aquaculture comme étant l’autre. Le premier groupe a bénéficié des infrastructures, des

équipements et ont reçu des formations qui ont renforcé leurs capacités professionnelles. Pour le second,

les bénéfices obtenus ne sont pas spécifiés.

Les bénéficiaires principaux dans le Rapport d’Evaluation est la population nationale mais il est difficile

de voir comment elle a bénéficié de ce projet. Les opérateurs devait bénéficier d’infrastructures qui

n’ont été livrées que très partiellement et de formations qui n’ont pas eu lieu en ce qui concerne les

nouveaux. Les grands bénéficiaires semblent être les agents de l’Administration via les formations et les

équipements. Le RAP confirme que tant au niveau de la conception qu’à celui de l’exécution du projet,

la dimension genre a été prise en compte. L’Administration des Pêches et de l’Aquaculture renferme

plusieurs femmes et jeunes employés. Plusieurs femmes pratiquent la pêche et l’aquaculture et l’activité

de mareyage est essentiellement pratiquée par les femmes.

Au vu de qui précède, la revue considère la couverture des bénéficiaires du projet insatisfaisante

avec la note de 2 sur 4

g. Effets imprévus additionnels (positifs et négatifs, pas pris en compte dans le cadre logique): Ils comprennent le genre, le changement climatique, les questions sociales et socio-économiques. Evaluer le degré d'importance des

résultats additionnels et importants énoncés ou non couverts par le RAP. La revue devra également se prononcer sur la couverture par le

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RAP de ces résultats.

Les effets imprévus listés par le RAP ne sont pas réellement des imprévus mais plutôt des indicateurs de

la mauvaise performance du projet

EFFICIENCE

h. Respect du calendrier : Évaluer dans quelle mesure le calendrier d’exécution initial du projet a été respecté en se basant sur une comparaison de la durée

prévisionnelle et de la durée réelle d’exécution, à compter de la date d’entrée en vigueur. Pour les prêts programmes les décaissements à

temps des tranches sont évalués suivant cette même méthodologie.

Le Projet prévu pour 60 mois a duré 93 mois soit un glissement de 33 mois sur le calendrier initial

d’exécution et même avec une telle prolongation n’est pas arrivé à réaliser l’ensemble de ces activités.

Le rapport entre le délai prévisionnel (selon le REP) et le délai réel d’exécution à compter de la date de

satisfaction des conditions du premier décaissement est de 0,645, et de ce fait jugé insatisfaisant car

supérieur à 0,50 et inférieur à 0,75. La longue période de la suspension des décaissements (16 mois)

intervenue entre janvier 2009 et avril 2010, et les délais très longs enregistrés lors de la passation des

marchés, ont beaucoup retardé la mise en œuvre du PSPA.

Au vu de ce qui précède, la revue confirme par la note insatisfaisante de 2 sur 4 octroyée par le

RAP.

i. Efficience dans l'utilisation des ressources: Évaluer l’exécution physique (basée sur les livrables) par rapport aux ressources utilisées (basées sur les engagements cumulés) à la phase

d’achèvement pour tous les bailleurs de fonds du projet (Banque, Gouvernement, et autres). Ce critère ne s’applique pas aux prêts

programme, vu que souvent il n’y a pas de lien direct entre les produits et les montants décaissés.

La valeur médiane du taux de réalisation physique des produits du projet (79,40%) par rapport au taux

d’engagement (75,01%) est de 1,058, et de ce fait jugée très satisfaisante car supérieur à 1. Ce qui

indiquerait une utilisation très efficiente des ressources financières du projet et l’atteinte de ses produits

escomptés dans les limites du budget disponible si tous les produits avaient été atteints.

Toutefois, les ressources de la BAD n’ont été décaissées qu’à 66,48 % parce que les produits les plus

importants du projet n’ont pas été livrés, notamment 2 stations piscicoles et 5 points de débarquement.

Dans ces circonstances, il est difficile de conclure que l’utilisation était efficiente quel que soit le ratio

utilisé.

Au vu de ce qui précède, la revue confirme la notation satisfaisante du RAP concernant la

performance en matière d’efficience dans l’utilisation des ressources du projet avec la note 3 sur 4.

j. Analyse coût- bénéfice: Évaluation du degré d’obtention des résultats de développement à temps, et dans quelles mesures les coûts ont été efficaces et ont été

fournis de la manière la plus efficiente. La notation du RAP devrait être commentée. L’évaluateur devra vérifier si les avantages du projet

(réalisés ou dont la réalisation est escomptée) excédent les coûts effectifs. Pour ce faire, les éléments de preuves/évidences se baseront

essentiellement sur une comparaison entre les Taux de Rentabilité Economique (TRE) calculés lors de l’évaluation/ de la revue à mi-

parcours et à l’achèvement. En commentant les notations de RAP, le degré d’utilisation des sources sur les éléments de preuves justifiant la

note accordée devrait être pris en compte. L’évaluateur devra s’assurer de la validité des hypothèses de calcul et que c’est le même modèle

qui a été utilisé pour les calculs des différents TRE. Pour les prêts au programme ou le cas calcul du TRE n’est pas approprié, l’évaluation

pourrait se faire si cela est possible par rapport à la contribution des réformes politiques à la croissance économique. En cas d’insuffisances

de preuves, une note appropriée sera ainsi attribuée.

Le RAP indique que l’analyse économique à l’évaluation du Projet a été réalisée sur la base de la

méthode des prix de référence ; c’est-à-dire, la méthode basée sur les prix dans les conditions

d’efficience du marché, sans distorsion résultant en général des interventions telles que les taxes, les

subventions, les transferts et les externalités, à la base des contraintes au libre fonctionnement des forces

du marché. L’analyse a été également effectuée sur la base des bénéfices tangibles et échangeables que

sont les produits de la pêche et des coûts du Projet et d’opérations sur la durée de vie d’exploitation des

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acquis du Projet, estimée à 25 ans. Sur une durée de vie de l'investissement de 25 ans, le taux de

rentabilité du projet prévue par le rapport de projet est de 23,01%, supérieur au coût d'opportunité du

capital estimé à 12% et le taux de rentabilité du projet actualisé à l’achèvement est de 18,88%. Le ratio

du TRE à l’achèvement et le TRE à l’évaluation est de 0,820 et de ce fait jugé satisfaisant car supérieur

à 0,75 et inférieur à 1.

Cependant, l’analyse présentée par la RAP n’est pas du tout convaincant. Tout d’abord, elle semble

dépendre d’une réduction de seulement 10 % dans la production alors que sa propre estimation pour

l’effet 2 est de -37,5 %, une valeur qui chute à -85 % si l’on utilise les données de base du Rapport

d’Evaluation. Ensuite il semblerait que l’analyse reste positive car les prix ont augmentés de 100 à

200 %. L’explication est confuse et il est difficile de savoir. Mais si c’est le cas, il faut noter que ces

augmentations de prix ne sont pas conséquents au projet d’une part et aurait dû être les prix réels d’autre

part.

De toute façon, il semble défier toute logique que les investissements d’un projet qui cherche à

augmenter la production puissent être rentables lorsque cette dernière chute.

Au vu de ce qui précède, le coût- bénéfice jugé satisfaisant par la RAP est confirmée très

insatisfaisant par la revue et l’évaluateur avec la note de 1 sur 4.

k. État d’avancement de l’exécution: Évaluer l’appréciation du RAP sur l’état d’avancement de l’exécution (EE) à partir du dernier EER actualisé en tenant compte de

l’ensemble des critères applicables à l’EE. Il s’agit notamment : i) de la conformité aux engagements (conditions du projet, sauvegardes

environnementales et sociales et respect des recommandations d’audit) ; ii) des systèmes et procédures du projet (passation de marchés,

gestion financière, suivi et évaluation) ; iii) de l’exécution et le financement du projet (décaissements, engagements budgétaires,

financement de contrepartie et cofinancement).

La Revue ne dispose pas du dernier EER. Toutefois le RAP note plusieurs problèmes avec les

procédures d’exécution qui sont à l’origine des retards. Par contre, le RAP parle du faible taux de

décaissement mais ne mentionne pas les différents problèmes avec la gestion financière relevés par

l’Aide-Mémoire de la mission de préparation du RAP – par exemple, utilisation inefficace du Manuel

de Procédures et le système de gestion financière représente un niveau de risque substantiel.

Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur confirment la note globalement insatisfaisante de

l’état d’avancement de l’exécution du projet du RAP avec la note 2 sur 4.

DURABILITE

l. Viabilité financière: Évaluer dans quelle mesure les mécanismes et modalités de financement (par exemples : tarifs, frais d’utilisateur, frais d’entretien,

dotations budgétaires, autres contributions des parties prenantes, flux d’aide, etc.) ont été mis en place pour garantir un flux continu de

bénéfices après l’achèvement du projet et assurer sa pérennité financière. Pour les prêts programmes l’évaluation devrait se focaliser sur la

viabilité financière des réformes, ainsi que sur le dialogue sur les politiques de la Banque visant à promouvoir la viabilité financière des

réformes.

Le RAP considère que les taux de décaissements enregistrés au niveau des fonds BAD (66,48 %) et de la

contrepartie (83,54 %) ont permis de réaliser un taux d’exécution des produits à plus de 75 %. Les

niveaux atteints par le Projet peuvent être considérés comme satisfaisants, malgré les difficultés

enregistrées lors de l’exécution de ses activités. Toutefois, la durabilité financière est un grand souci.

Comme rapporte l’Aide-Mémoire les budgets nécessaires pour assurer l’entretien des équipements

acquis et les infrastructures construites ne sont pas disponibles. La mission a constaté que plus de la

moitié du matériel informatique et bureautique est obsolète ; les voitures, les vedettes et les motos ne

sont plus correctement entretenues et ne possèdent plus de police d’assurance depuis le mois de janvier

2012, et ainsi leur durabilité est fortement compromise. La mission a aussi constaté que les

infrastructures construites et visitées, notamment les stations piscicoles de Libreville et Franceville et les

Points de débarquement de Kango et d’Ebel Abanga ne sont pas encore fonctionnels et sont enherbés

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par manque d’entretien et de véritable appropriation par les bénéficiaires. ». L’évaluation du RAP

semble être un peu optimiste face à ce constat

La revue et l’évaluateur attribuent, du fait de la non-fonctionnalité des infrastructures et des

stations piscicoles construites par le PSPA, une note insatisfaisante de 2 sur 4 contrairement au

RAP qui a attribué la note de 2,5.

m. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités: Évaluation de la contribution du projet au renforcement des capacités institutionnelles, y compris, par exemple, par l’utilisation des

systèmes nationaux – qui vont favoriser la continuité des flux d’avantages liés au projet. L’instauration ou non de pratiques améliorées de

gouvernance, de compétences acquises, procédures, incitations, structures ou mécanismes institutionnels développés du fait de l’opération

seront prises en compte. Pour les prêts programmes, l’approche devrait intégrer une évaluation: de la contribution au renforcement des

capacités pour piloter et gérer les processus de réformes politiques; de la mesure dans laquelle l’économie politique de la prise de décision

a été propice aux réformes; de l’engagement du gouvernement en faveur des réformes; et de la manière dont la conception a renforcé

l’appropriation nationale.

Le RAP note que « Les bénéficiaires et les ONG ont aussi été associés lors de la préparation et de

l’exécution du projet, notamment lors des missions de supervision du projet ».

En plus la réalisation des activités du PSPA a été faite de façon participative qui est censé assurer

l’appropriation et la durabilité des partenaires et des investissements réalisés.

Et pourtant l’Aide-Mémoire note que « La mission a aussi constaté que les infrastructures construites et

visitées, notamment les stations piscicoles de Libreville et Franceville et les Points de débarquement de

Kango et d’Ebel Abanga ne sont pas encore fonctionnels et sont enherbés par manque d’entretien et de

véritable appropriation par les bénéficiaires ». Comme il s’agit de l’élément le plus important du projet,

il est difficile de croire à une durabilité institutionnelle.

La revue et l’évaluateur attribuent, du fait de la non-fonctionnalité des infrastructures et des

stations piscicoles construites par le PSPA, une note insatisfaisante de 2 sur 4 contrairement au

RAP qui a attribué la note de 3 sur 4.

n. Appropriation et durabilité des partenariats: L’évaluateur détermine l’implication effective ou non, dans le projet, des parties prenantes compétentes, la promotion d’un sens

d’appropriation chez les bénéficiaires (femmes et hommes confondus) et la mise en place de partenariats fructueux avec les parties

prenantes compétentes (autorités locales, organisations de la société civile, secteur privé, donateurs), tel que requis pour la pérennisation

des produits du projet. Pour les prêts programmes, l’évaluation devrait mesurer la capacité du gouvernement à mener le dialogue sur des

politiques ainsi que le niveau d’appui de la Banque pour l’approfondissement au processus de consultation.

Le RAP relève que la démarche participative adoptée à toutes les étapes du projet assure l’appropriation

et la durabilité des partenaires et des investissements réalisés. Mais il convient de manière urgente, de

bien formaliser le cadre de partenariat au niveau de la gestion et de la rentabilité des points de

débarquement des pêcheurs et des stations piscicoles, entre les opérateurs des filières, l’Administration

des pêches et les Autorités locales.

Le PSPA a été exécuté avec les PTF. Il a également associé les bénéficiaires et les ONG dans la

préparation et de l’exécution du projet. Et il a permis une collaboration interministérielle dans la

réalisation des activités du PSPA ainsi qu’une collaboration avec les Autorités locales.

Tous ces partenariats seront importants à l’avenir. Mais, vu la non-appropriation notée ci-dessus, la

Revue est en accord avec le RAP qu’il est urgent de formaliser le cadre de partenariat au niveau de la

gestion et de la rentabilité des points de débarquement des pêcheurs et des stations piscicoles, entre les

opérateurs des filières, l’Administration des pêches et les Autorités locales.

Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur confirment la note satisfaisante de 3 sur4

octroyée par le RAP.

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o. Durabilité environnementale et sociale:

Evaluer le niveau d’objectivité de la notation du RAP sur la mise en œuvre effective des mesures d’atténuation/de renforcement

environnemental et social du projet conformément au plan de gestion environnementale et social (PGES), la capacité des institutions et des

systèmes nationaux, ainsi que la disponibilité de financements pour garantir la durabilité environnementale et sociale de l’opération. Ce

critère ne s’applique qu’au projet de catégorie I & II.

Le Projet a été classé dans la catégorie environnementale 2. La non-réalisation du Plan de Gestion

Environnemental et Social (PGES) comme prévu a privé aussi bien le maitre d’ouvrage

(DGPA/CEPPSPA) que les entreprises d’un document de référence pour se conformer aux normes et

procédures environnementales et sociales en vigueur lors de la construction des infrastructures.

La Banque a recommandé de solliciter la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de

la nature (DGEPN) pour l’élaboration du PGES correctif, ce qui a été fait. Le PGES correctif a été

réalisé et présente l’ensemble des infrastructures construites par le Projet, et des actions à mettre en

œuvre pour limiter, atténuer ou supprimer les impacts potentiels négatifs identifiés. Mais sa réalisation à

la fin du Projet n’a pas permis au Maitre d’ouvrage de faire corriger par les entreprises les aléas

environnementaux et sociaux identifiés et à la DGEPN de faire un suivi de conformité sur les mesures

recommandées.

Les budgets de la DGPA sont insuffisants pour garantir la durabilité environnementale et sociale des

infrastructures.

Au vu de ce qui précède, la revue et l’évaluateur confirment la note insatisfaisante de 2 sur 4

octroyée par le RAP.

4. ÉVALUATION DES PERFORMANCES DES PARTIES PRENANTES

a. Performance de la Banque:

(préparation/approbation, en partie s’assurer de la QAE: qualité de la supervision, achèvement): Fournir les observations sur l’objectivité

des notations du RAP et de l’appréciation de l’emprunteur, et re-noter au besoin la performance de la Banque durant tout le cycle du projet

(conception, mise en œuvre; achèvement) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP en rapport avec l’ensemble

des 7 critères définis dans la note d’orientation du RAP.

La Banque a fortement appuyé le projet d’abord via les formations pour les membres de la Cellule

d’Exécution du Projet et ensuite par le nombre conséquent de missions de supervision (15) avec en plus

3 missions de supervision fiduciaire et une mission des décaissements. La Banque a aussi une mission

pour déceler les manquements en matière environnementale et sociale et a recommandé au Projet de

réaliser un PGES correctif.

Toutefois, la Banque a aussi fait preuve de la lenteur de réaction dans l’approbation d’activités

proposées et la suspension des décaissements (suite aux irrégularités sur la gestion du premier

décaissement) a été très longue à 16 mois, surtout que le réapprovisionnement par la Banque du Compte

spécial a tardé une fois la suspension levée.

Au vu de ce qui précède, la performance de la Banque notée satisfaisante par le RAP n’a pas été

confirmée par la revue qui la juge insatisfaisante avec la note de 2,29 sur 4.

b. Performance de l'Emprunteur: Fournir les observations sur l’objectivité des notations du RAP, et ré noter la performance de l’emprunteur durant tout le cycle du projet

(conception, mise en œuvre; achèvement) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP en rapport avec les

questions définie dans la note d’orientation du RAP.

Une des raisons pour les retards pris dans le projet concerne le changement de personnel au niveau de

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l’Emprunteur avec cinq changements successifs de directeurs généraux et trois changements de

coordonnateurs du Projet.

Malgré la formation de son personnel, la CEP a eu du mal à maîtriser les règles et procédures de la

Banque en matière d’acquisition des biens, services et travaux et en matière de décaissement.

Le système de suivi-évaluation interne et externe mis en place par le projet n’a pas fonctionné

efficacement. Par ailleurs, l’Emprunteur n’a pas versé régulièrement sa contribution financière et s’est

acquitté de ses engagements qu’à concurrence de 83,54 %.

Malgré la présence au sein du Projet d’un Manuel PACF et d’un Système de gestion informatisé, les

recommandations de la Banque en matière de gestion financière et des audits externes n’ont pas été bien

exécutées et plusieurs dépenses ont été jugées inéligibles sur fonds BAD.

L’Emprunteur ne s’est pas conformé aux dispositions de sauvegardes durant l’exécution du Projet. Le

PGES n’a pas été élaboré avant la réalisation des infrastructures. PGES correctif n’a été réalisé que 10

mois avant la clôture du Projet.

Au vu de ce qui précède, la performance de l’emprunteur contrairement notée insatisfaisante par

le RAP est confirmée comme telle par la revue et l’évaluateur avec la note de 2 sur 4.

c. Performance des autres parties prenantes: Fournir les observations sur l’objectivité des notations du RAP, et re-noter la performance des autres parties prenantes durant la mise en

œuvre et à l’achèvement) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP en rapport avec les questions pertinents

spécifiques à chaque acteurs (cofinanciers, ONG, entrepreneurs/prestataires de service etc).

D’après l’Aide-Mémoire, les performances ont été satisfaisantes en ce qui concerne les cabinets

d’assistance techniques AGRER et COFREPECHE et les fournisseurs des biens TOYOTA et

INTERMAT.

Par contre, d’autres prestataires n’ont pas eu les qualifications techniques nécessaires pour garantir leurs

prestations. C’est surtout au niveau de la construction des infrastructures où les performances n’ont pas

été satisfaisantes par rapport aux attentes du client, notamment en ce qui concerne le Bureau d’études et

du Contrôle des travaux SOCATRAF, les entreprises de construction des stations piscicoles ECORED et

certaines entreprises de constructions des bâtiments abritant les Inspections et Brigades des pêches, CCR

et SCBAT. Dans cette situation l’évaluation du RAP semble élevée.

Au regard des éléments qui précèdent, la revue contrairement au RAP confirme la performance

des parties prenantes liés à l’exécution du projet jugée insatisfaisant avec la note de 2 sur 4.

5. SYNTHÈSE SUR LA PERFORMANCE GLOBALE DU PROJET/ PROGRAMME

a. Evaluation globale: Résumé de l’évaluateur sur la performance globale du projet/programme sur la base des quatre volets clés du RAP (Pertinence,

Efficacité, efficience et Durabilité), et en cas de différence avec le RAP, les raisons devraient être évoquées. Au cas où les éléments de

preuves accessibles (à partir du RAP ou d’autres documents) à l’évaluateur sont insuffisants, alors une note partiellement satisfaisante (à

réviser) devrait être donnée jusqu'à ce qu'un REPP soit réalisé.

Pour la revue, la performance globale de ce projet est insatisfaisante.

Déjà au niveau de la pertinence, la Revue a des réserves. L’objectif de contribuer à la diversification de

l’économie par la gestion durable des ressources halieutiques augmentant la contribution du secteur de la

pêche de 1,5% à 4% du PIB semble correspondre au DRSP-intérimaire adopté en juin 2003, et le DSP

2003-2005 de la Banque. Toutefois, l’indicateur %PIB pour le secteur de la pêche est à manier avec

beaucoup de précaution car il faut intégrer la nature finie des ressources halieutiques, ce qui n’a pas été

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fait pour ce projet. De plus, il est évident que cet indicateur dépend non seulement de la performance du

secteur de la pêche mais aussi des autres secteurs. On peut se demander s’il était possible de le réaliser

quel que soit les performances du secteur.

La conception du projet est encore moins pertinente que l’objectif. D’abord le cadre logique dans le

Rapport d’Evaluation correspond assez mal à la description du projet et ne représente pas un cadre de

suivi. Le problème le plus important concerne l’objectif d’augmenter la production nationale. Enfin, la

conception du projet a basé son estimation de l’augmentation de la production halieutique sur un

raisonnement très simpliste. Le Rapport d’Evaluation attend simplement à ce que le projet augmente la

production d’environ 4.500 tonnes pour la pêche industrielle, 8.400 tonnes pour la pêche maritime

artisanale et de 4.500 tonnes pour la pêche continentale artisanale sans se soucier de que les pêcheurs

vont capturer exactement. En fait le projet a échoué dans cet aspect mais s’il avait réussi, il y a fort à

parier qu’il aurait empiré la surexploitation des espèces les plus prisées.

Il n’est simplement de juger l’efficacité dans les effets car en l’absence d’un cadre logique clair il a fallu

aussi bien pour le RAP que pour la Revue commencer par essayer d’identifier les effets escomptés. Pour

le RAP il n’y avait que 3 effets, réalisés de manière satisfaisante. La Revue n’est pas en accord. Elle

identifie 7 effets et estime qu’ils n’ont pas été réalisés de manière satisfaisante, surtout l’augmentation

de la production qui est négative de 37,5 % si l’on utilise les données de base du RAP mais de -85 % si

l’on utilise les données du Rapport d’Evaluation.

Pour les produits aussi le RAP et la Revue n’identifie pas les mêmes éléments et comme pour les effets

la Revue trouve peu satisfaisant le niveau de réalisation. Ce sont les éléments les plus importants qui

n’ont pas été réalisés surtout la construction des points de débarquement.

Pour l’efficience la Revue trouve les résultats peu satisfaisants. Le plus grand désaccord concerne le

calcul du taux de rentabilité du projet. La Revue trouve que les calculs présentés par le RAP ne sont pas

très clairs mais n’est pas en accord qu’un projet qui a pour but une augmentation de la production peut

avoir un taux de rentabilité positif lorsque la production chute.

Le RAP et la Revue sont en accord que le projet pose des problèmes en termes de durabilité notamment

concernant sa viabilité financière et sa durabilité environnementale et sociale

Dans l’ensemble, la performance globale du projet jugée satisfaisante par le RAP (3,06) est

confirmée insatisfaisante par la revue et l’évaluateur (2,19)

b. Conception du Suivi-évaluation, Mise en œuvre et utilisation (Appréciation de l’évaluateur): Évaluation des dépenses prévues et réelles sur la conception, la mise en œuvre et l’utilisation du système de S&E : Conception: Dans quelle

mesure le système de S&E du projet a été explicite, adéquat et réaliste pour générer et analyser des données pertinentes. ; Mise en œuvre:

Dans quelle mesure des données pertinentes ont été recueillies - indications dans le RAP de la mise en œuvre du S&E et son efficacité. ;

Utilisation: Degré d'utilisation des données générées pour la prise de décision et l'allocation des ressources - indications dans le RAP de

l’utilisation du S&E.

La Revue n’a pas suffisamment d’éléments pour pouvoir se prononcer sur le système de suivi-

évaluation.

D’après le Rapport d’Evaluation, « le suivi-évaluation interne sera assuré par l’unité de suivi-évaluation

de la CEP qui définira des indicateurs spécifiques simples désagrégés par genre, d’ordre technique et

organisationnel, pour l’ensemble du projet. Il sera exécuté sur la base des indicateurs de performance de

la matrice du projet. »

La seule difficulté avec cette approche est que le cadre logique fournissait relativement peu

d’indicateurs.

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Ce Rapport proposait aussi que « le suivi évaluation externe sera assuré par la Cellule de Coordination

du Programme Sectoriel Forêts, Pêche et Environnement (PSFE). Des moyens matériels, financiers et

techniques sont prévus pour accomplir cette tâche (4 missions par année). Les rapports de mission

devront être systématiquement envoyés à la BAD. Le projet sera également supervisé par la BAD à

travers des missions de supervision périodiques tous les 9 mois jusqu’à l’achèvement ».

Les missions de supervision de la BAD ont certainement eu lieu et à un rythme plus soutenu que prévu.

Par contre, la Revue n’a pas d’informations sur le suivi externe du PSFE.

La Aide-Mémoire de la mission de préparation du RAP conclut que :

« Les spécialistes de suivi-évaluation (interne et externe) ont été recrutés. Ils ont suivi deux séminaires

dans la matière au Cameroun en septembre 2009 et au Maroc en mars 2011. Lors de ses missions de

supervision, la Banque avait donné des indications aux Responsables du suivi-évaluation pour

l’élaboration du document cadre de suivi-évaluation, en vue du suivi efficace de la performance du

projet. Mais il a été constaté que ce suivi n’a pas été fait correctement, vu l’ensemble des problèmes

rencontrés lors de l’exécution du Projet. »

Dans l’ensemble, la performance du système de suivi-évaluation est jugée globalement très

insatisfaisante avec la note 1 sur 4.

6. APPRÉCIATION DE L’ÉVALUATEUR SUR LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS ET

RECOMMANDATIONS

a. Enseignements tirés: Exposé succinct d’éventuels accords/désaccords avec tout ou partie des enseignements du RAP tirés à l’issue de l’analyse de la

performance du projet suivant chaque critère d’évaluation (Pertinence, Efficacité, Efficience, viabilité). Les principaux enseignements

pertinents (et génériques) du RAP, reformulés et/ou nouveaux sont à énumérer ici suivant chaque critère d’évaluation.il est recommandé de

se limiter à cinq enseignements au maximum en précisant pour chaque enseignement la question clés ainsi que le public cible.

Le RAP tire, et la Revue partage, deux grands enseignements pour le BAD et le gouvernement

E1. VALIDE - Pour les projets comprenant des infrastructures, une absence d’études de faisabilité aura

un impact sur la réalisation du projet, au mieux en le retardant et au pire menant à l’abandon de certaines

activités.

E2. VALIDE - Le niveau des capacités d’exécution de l’organe chargée de la mise en œuvre du projet

est le point critique dans la réalisation d’un projet dans les temps. Le personnel recruté pour la gestion

devra être compétent et bien formé aux règles et procédures de la Banque en matière d’acquisition et de

décaissement. Et un cadre formel de suivi et de supervision est essentiel pour déceler les faiblesses à

temps, trouver les solutions idoines et éviter ainsi les retards dans l’exécution des activités.

b. Recommandations: Exposé succinct d’éventuel accords/désaccords avec tout ou partie des recommandations du RAP. Les principales recommandations

(nécessitant plus d’actions par l’Emprunteur et/ou la Banque) du RAP, reformulés et/ou nouvelles sont à énumérer ici.

Le RAP présente 4 recommandations au Gouvernement pour la durabilité des résultats du projet

R1. Agents formés – NON VALIDE – trop limité au projet sans portée générique

R2. Durabilité des investissements – NON VALIDE – la revue est d’accord sur l’importance de ce point

mais la recommandation est trop limitée à ce projet.

R3. Gestion des infrastructures– NON VALIDE - trop limité au projet sans portée générique.

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R4. Mesures de sauvegarde – NON VALIDE - trop limité au projet sans portée générique.

La Revue propose de reformuler ces recommandations en deux avec une portée plus générale

pour la BAD :

1. Lorsque la Banque finance des projets visant à augmenter les capacités et l’effort de pêche, il faut

établir clairement quelles ressources seront affectées et s’assurer que les mesures de gestion

performantes sont en place pour éviter le risque autrement de contribuer à la surpêche.

2. Lorsque la Banque finance des infrastructures telles que les point de débarquement, il faut mettre en

place leur système de gestion avant de commencer la construction. La conception d’un tel système avec

les utilisateurs potentiels en identifiant clairement le coût de fonctionnement qui sera demandé aux

utilisateurs pour les différents éléments assurera une participation plus que théorique

7. COMMENTAIRES SUR LA QUALITÉ DU RAP ET DU RESPECT DES DÉLAIS (PONCTUALITÉ) L’évaluation de la qualité sera basée sur tout ou une partie des critères indiqués en annexe et d’autres (le cas échéant): La qualité du RAP

sera jugée très satisfaisante/exemplaires (4), satisfaisante (3), peu satisfaisante (2) ou très peu satisfaisante (1). Le respect des délais

d’élaboration du RAP; jugé à temps (exemplaire = 4) ou en retard /pas satisfaisant (1). Le degré de participation de l’Emprunteur,

cofinancier et du Bureau extérieur de la Banque (BE), noté comme: élevé/exemplaire (4), ou substantiel/significatif (3), ou modéré (2), ou

négligeable (1).

La Revue considère que le RAP est insatisfaisant (2,11)

Le RAP est clair mais l’analyse des effets et des produits est limitée. Le RAP propose souvent les

raccourcis ou des analyses basées seulement sur une partie de l’information à sa disposition, ce qui est

difficile à comprendre vu que l’Aide-Mémoire de sa propre mission de préparation du RAP contient

nettement plus d’informations.

Le RAP est cohérent avec lui-même en termes de sa notation mais la Revue trouve qu’il est

systématiquement trop optimiste surtout lorsque l’on lit l’Aide-Mémoire. Il n’y a pas d’analyse des

bénéficiaires et l’analyse du taux de rentabilité n’est pas très clairement présenté mais semble poser

beaucoup de problèmes.

La Revue a eu accès à relativement peu d’information. L’ l’Aide-Mémoire de la mission de préparation

du RAP est très bien fait et a été une source importante

Il a été rédigé en dehors du temps (1) mais avec une bonne participation du pays (4)

8. RÉSUMÉ DE L’ÉVALUATION Ceci est un résumé des notations du RAP et celles d’IDEV accompagné d’éventuelles raisons de désaccords/commentaires. Pour la dernière

colonne, la section appropriée de l’examen PCR devrait être rappelée pour éviter des discussions détaillées. Lorsque l’évaluateur n’est pas

en mesure de valider la note du RAP pour un critère, une justification adéquate doit être fournie. En conséquence, la note globale du projet

pourrait être «pareillement satisfaisant ».

Critères RAP Revue du

RAP Raisons de désaccords/Commentaires

PERTINENCE 3,5 2,5 SATISFAISANTE

Pertinence de l’objectif de développement du

projet

4 3 Pas pris en compte la nature de la contribution

au PIB dans le cas des ressources halieutique

Pertinence de la conception du projet 3 2 Grand risque de simplement contribuer à la

surpêche si on développe sans un système de

gestion efficace

EFFICACITE 3,5 2 INSATISFAISANTE

Objectif de développement (OD) 3,5 2 Les objectifs du projet n’ont pas été atteints

EFFICIENCE 2,63 2 INSATISFAISANTE

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Respect du calendrier 2 2 Pas de désaccord

Efficience de l’utilisation des ressources 3 3 Le taux de décaissement est faible car les

produits les plus importants n’ont pas été

livrés

Analyse coût -bénéfice 3 1 L’analyse du RAP n’est pas convaincante

État d’avancement de l’exécution (IP) 2,5 2 Le RAP ne suit pas l’A-M de mission de

préparation concernant la gestion financière

DURABILITÉ 2,63 2,25 INSATISFAISANTE

Viabilité financière 2,5 2 Manque de budgets de fonctionnement et

d’entretien

Durabilité institutionnelle et renforcement des

capacités

3 2 Manque d’appropriation par les bénéficiaires

Approbation et durabilité des partenariats 3 3 Le PSPA a permis la formation d’une série de

partenariats

Durabilité environnementale et sociale 2 2 Pas de désaccord

NOTE GLOBALE DE L’ACHÈVEMENT

DU PROJET

3,06 2,19 INSATISFAISANTE

Performance de l’Emprunteur: 2 1,75 Pas de désaccord

Performance de la Banque: 3 2,29 Insatisfaisante. La Banque a apporté

énormément en termes de supervision mais a

aussi été à l’origine de certains des retards

dans l’exécution du projet

Performance des autres parties prenantes 2,7 2 Les performances des prestataires sont

inégales mais les pires performances sont sur

les produits les plus importants

Qualité du RAP: 2,11 Insatisfaisante. Le RAP analyse souvent une

sélection de preuves par rapport à un aspect de

performance surtout en ce qui concerne les

effets et les produits

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9. PRIORITÉ POUR DES FUTURES TRAVAUX D’ÉVALUATION : RAPPORT D’ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE DU PROJET, ÉVALUATION D’IMPACTS, REVUES PAR PAYS/SECTEUR OU ÉTUDES :

- Le projet s’inscrit dans une série et est adapté pour une évaluation en groupe

- Le projet est un cas de réussite

- Haute priorité pour une évaluation d’impact

- L’évaluation de performance est nécessaire pour des revues par secteur/pays

- Haute priorité pour une étude ou évaluation thématique ou spéciale (à spécifier)

- Le REPP est nécessaire en raison d’une validation incomplète des notations.

Principaux domaines d’intérêt dans les futurs travaux d’évaluation:

a) Évaluation de performance nécessaire pour des revues par secteur/pays

b) Évaluation de groupe (opérations d’appui institutionnel)

c) Évaluation thématique (appui budgétaire ou réforme dans la gestion des finances publiques)

Action de suivi par IDEV: Identifier des opérations du même groupe ou du même thème ; organiser un travail ou une mission de consultation permettant les travaux a), b) ou/et c). Vérification par le Coordonnateur du RAP EVN Approbation du Chef de division

Sources de données pour la validation:

Chargé du projet/Personnel de la Banque interviewé/contacté (en personne, par téléphone ou par courriel)

Documents/rapports et base de données Le RAP L’Aide Mémoire de la Mission de Préparation du RAP Rapport d'audit de Clôture au 31 Décembre 2014 Le Rapport d’Evaluation

Pièce jointe:

Fiche de validation des notations de performance de la Note de revue de RAP.

Liste de documents de référence

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NOTE D’EVALUATION DU RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET (RAP) Validation des notations de performance du RAP

Echelle de notation du RAP:

Note Explication 4 Très satisfaisant - Réalisation parfaite, aucune faille 3 Satisfaisant - La majorité des objectifs sont atteints en dépit de quelques lacunes 2 Insatisfaisant - Projet partiellement abouti. Presqu'autant de résultats que de lacunes 1 Très insatisfaisant - Très peu de réalisations et de graves lacunes

UTS Incapable de noter NA Sans objet

Critères Sous-critères Note

du

RAP

Validation IDEV

Justification /Commentaires

PERTINENCE Pertinence de l’objectif

de développement du

projet (OD) pendant la

période d’exécution

4 3 Satisfaisante. Le Gabon a adopté une stratégie de

diversification de son économie comme option

privilégiée de relance de la croissance économique

et de lutte contre la pauvreté. Cette stratégie a été

confirmée dans le DRSP-intérimaire préparé par le

Gouvernement en 2003, et retenue dans les

stratégies d’assistance des partenaires au

développement y compris le DSP (2003-2005) de

la Banque.

L’objectif de développent est et reste toujours

pertinent par rapport aux stratégies du

Gouvernement. Mais il y a une grande question

concernant la pertinence d’un objectif

d’augmentation de la contribution au PIB sans

prendre en compte la nature spécifique de cette

contribution dans le cas des ressources

halieutiques.

Pertinence de la

conception du projet (de

la phase d’approbation à

la phase de clôture)

3 2 Insatisfaisante. La forme de la conception est

acceptable mais le fonds pose beaucoup de

problèmes. On ne peut pas cibler une

augmentation de la production générale de la

pêche sans prendre en compte l’état des ressources

les plus recherchées car dans une situation où

l’effort est quasi incontrôlé, il va se reporter sur

ces espèces prioritairement. Donc il y a un fort

risque d’aggraver la surpêche (surexploitation des

Resource halieutiques).

NOTE GLOBALE DE PERTINENCE 3,5 2,5 SATISFAISANTE

EFFICACITÉ* Niveau de réalisation des Effets

Effet1 1 La contribution au PIB n’a pas augmenté comme

espéré

Effet2 1 La production a chuté au lieu d’augmenter

Effet3 2 Le RAP ne considère pas l’ensemble des

indicateurs de l’effet

Effet4 4 Les exportations ont repris

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Critères Sous-critères Note

du

RAP

Validation IDEV

Justification /Commentaires

Effet5 3 La plupart des infrastructures ont été réalisées

Effet6 2 Manque de réalisation des infrastructures et

concernant la microfinance

Effet7 2

D’après le peu d’information dont dispose la

Revue, cet effet ne semble pas avoir été réalisé à

un degré important

Note Globale des effets 3 2,14 INSATISFAISANTE

Niveau de réalisation des produits

Produit1 4 Formations réalisées

Produit2 2 Seuls 2 Décrets ont été adoptés

Produit3 2 Le système statistique ne livre pas des données

fiables

Produit4 2 L’observatoire n’a pas été mise en place

Produit5 3 Les comités de gestion ont été mises en place mais

on ne connaît rien de leur fonctionnement

Produit6 3 Le produit est livré mais quel impact ?

Produit7 4 Réalisé avec la levée de la suspension à l’export

Produit8 3 Réalisé pour la plupart mais le Centre d’Oyem n’a

pas été construit

Produit9 2 L’AT a été fournie mais le résultat était très faible

Produit10 3 Les formations ont été réalisés mais seulement

pour les gens déjà confirmés alors que le cible

important était les nouveaux

Produit11 2 L’encadrement a été mis en place mais n’a pas

concerné les communautés

Produit12 1 Seulement 2 points de débarquement sur 7 prévus

ont été réalisés. Ce produit était très important au

vu de l’objectif du projet

Produit13 4 Le système a été développé

Produit14 4 Les études ont été livrées

Produit15 2 Une étude a été livrée mais n’a été suivie d’aucun

effet

Note Globale des

Produits 3 2,73 (3)

SATISFAISANTE

Notation l’Objectif de Développement (OD)

Objectif de

Développement

NOTE DE L’OBJECTIF

DE DÉVELOPPEMENT

3,5 2 INSATISFAISANTE

Les objectifs n’ont pas été atteints

Degré de couverture des bénéficiaires

Bénéficiaire1 : Population

1 Pas de bénéfice visible

Bénéficiaire2 :

Operateurs 1 Certains infrastructures et formations livrées mais

pas au niveau attendu

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Critères Sous-critères Note

du

RAP

Validation IDEV

Justification /Commentaires

Bénéficiaire3 : Agents

de l’administration 3 Formations et équipements

NOTE GLOBALE DU

DEGRE DE

COUVERTURE DES

BENEFICIAIRES

n/a 2 INSATISFAISANTE. La revue considère que

la couverture des bénéficiaires du projet est

jugée insatisfaisante

Effets imprévus ou additionnels (positifs ou négatifs non pris en compte dans la cadre

logique) et leur niveau d’impact sur le projet (élevé, moyen, faible)

Développement

institutionnel

- - Aucune information disponible

Genre - - Aucune information disponible

Environnement &

Changements

climatiques

- - Aucune information disponible

Réduction de la

pauvreté

- - Aucune information disponible

Développement du

secteur privé

- - Aucune information disponible

Intégration régionale - - Aucune information disponible

Autres (à spécifier) - -

Note Globale des Effets

imprévus ou additionnels n/a n/a

Pas d’effets imprévus analysés et listés par le RAP

NOTE GLOBALE DE L’EFFICACITÉ 3,16

(3)

2,2

(2)

INSATISFAISANTE

EFFICIENCE Respect des délais (en se

collant à la date initiale

de clôture)

2 2 Validée insatisfaisante. Le projet qui devait durer

60 mois a duré 93 soit un glissement de 33 mois

sur le calendrier initial d’exécution, et malgré ça

n’a pas réalisés l’ensemble de ces produits

Efficience de

l’utilisation des

ressources

2,5 3 Satisfaisante. Les ressources de la BAD n’ont été

décaissées qu’à 66,48 % parce que les produits les

plus importants du projet n’ont pas été livrés,

notamment 2 stations piscicoles et 5 points de

débarquement. La valeur médiane du taux de

réalisation physique des produits du projet

(79,40%) par rapport au taux d’engagement

(75,01%) est de 1,058, et de ce fait jugée très

satisfaisante car supérieur à 1. Ce qui indiquerait

une utilisation très efficiente des ressources

financières du projet et l’atteinte de ses produits

escomptés dans les limites du budget disponible si

tous les produits avaient été atteints.

Taux de rentabilité

économique (à préciser

si applicable)

3 1 Les calculs présentés par le RAP ne sont pas

convaincants. La valeur prise pour la chute de

la production de 10 % ne correspond pas à sa

propre évaluation de -37,5 % (Effet 2)

État d’avancement de

l’exécution (à partir de

l’EER actualisé)

2,5 2 Des problèmes sont relevés aussi bien avec

les procédures d’exécution qu’avec la gestion

financière

Autres critères (à

spécifier)

NOTE GLOBALE DE L’EFFICIENCE 2,5 2 INSATISFAISANTE

DURABILITÉ Viabilité financière

2,5 2 Manque de budget de fonctionnement et

d’entretien

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Critères Sous-critères Note

du

RAP

Validation IDEV

Justification /Commentaires

Durabilité

institutionnelle et

renforcement des

capacités

3 2 Manque d’appropriation par les bénéficiaires

Approbation et

durabilité des

partenariats

3 3 Le PSPA a permis la formation d’une série de

partenariats

Durabilité

environnementale et

sociale

2 2 Le Plan de Gestion Environnemental et Social

(PGES) n’a pas été fourni à temps et donc les

impacts environnementaux et sociaux n’ont pas été

prise en compte lors de la construction des

infrastructures.

NOTE GLOBALE DE LA DURABILITE 2,63 2,25 INSATISFAISANTE

* La notation du volet efficacité est obtenue à partir de la notation de l’OD du tout dernier EER (Voir note d’orientation sur

l’EER).

L’appréciation des produits et effets se fera en termes de progrès réalisés vers les cibles et la note globale de l’OD est

déterminée en combinant les notations établies pour les effets et les produits suivant la méthodologie définie dans la note

d’orientation de l’EER. Il est donnée : Très satisfaisant (4), Satisfaisant (3), Insatisfaisant (2) et Très insatisfaisant (1).

Critères Sous-critères Note

du

RAP

Validation IDEV

Justification

PERFORMANCE

DE LA BANQUE Identification proactive et

résolution des problèmes

rencontrés aux différentes phases

du cycle du projet

3 La Banque a tenté de résoudre les

différents problèmes à travers les

différentes missions.

Prise en compte des leçons tirées

des opérations précédentes dans

la conception et l’exécution

2 Il n’y avait pas d’études de faisabilité

pour un projet dont plus de 33 % du

budget concernait les infrastructures

physiques complexes

Participation des parties

prenantes pour renforcer

l’appropriation

2 Une approche participative a été utilisée

mais les résultats sont décevants

Renforcement des exigences

fiduciaires et de sauvegarde

3 Mise en place de manuels et logiciels

plus plusieurs missions de supervision

fiduciaires.

Conception et mise en œuvre du

système de suivi-évaluation

1 Le Cadre Logique était insuffisant en

termes d’indicateurs. Il était attendu que

le CEP assure le suivi-évaluation mais

aucun système n’était proposé. Pas

d’informations disponibles sur le S&E

Qualité de la supervision de la

Banque (dosage des

compétences des équipes de

supervision, etc)

3 La Banque a assuré 15 missions de

supervision plus des missions plus

spécialisées

Réponse aux requêtes 2 Le projet a souffert de la lenteur de la

Banque surtout au début

NOTATION DE LA PERFORMANCE DE LA

BANQUE

3 2,29 INSATISFAISANTE

PERFORMANCE

DE

L’EMPRUNTEUR

Qualité de la préparation et de

l’exécution

2 La CEP n’a pas joué efficacement son

rôle

Conformité aux engagements,

aux accords et aux sauvegardes

2 Problèmes au niveau des aspects

environnementaux

Mise à disposition en temps 2 Beaucoup de changement de personnel

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opportun de la contrepartie

Réactivité aux recommandations

de supervision

- Pas d’informations sur ce point

Mesures prises pour assurer la

durabilité du projet

1 Les mesures ne sont pas en place et les

acquis du projet souffrent déjà des

conséquences

Respect du calendrier de

préparation des requêtes

- Pas d’information sur ce point

NOTATION DE LA PERFORMANCE DE

L’EMPRUNTEUR

2 1,75 INATISFAISANTE

PERFORMANCE

DES AUTRES

PARTIES

PRENANTES

Respect des délais de

décaissement des cofinanciers - -

Fonctionnement des mécanismes

de collaboration - -

Qualité du dialogue politique des

cofinanciers (seulement pour les

OAP)

- -

Qualité du travail des prestataires 2,7 2 Les performances de prestataires laissent

à désirer sur les produits les plus

importants

Réactivité aux demandes des

clients - -

NOTATION DE LA PERFORMANCE DES

AUTRES PARTIES PRENANTES

2,7 2 INSATISFAISANTE

La notation globale est donnée par: Très satisfaisant, Satisfaisant, Insatisfaisant et Très insatisfaisant.

(i) Très satisfaisant (TS) : 4

(ii) Satisfaisant (S) : 3

(iii) Insatisfaisant (I) : 2

(iv) Très insatisfaisant (TI): 1

CONCEPTION, MISE EN ŒUVRE ET UTILISATION DU SUIVI ET ÉVALUATION (S&E)

Critères Sous-critères Validation

IDEV Justification/Commentaires

CONCEPTION

DU S&E Système de S&E en place, clair,

adéquat et réaliste UTS Pas d’information

Les indicateurs de suivi et le plan

de suivi ont été dûment agrées UTS Pas d’information

Existence d’indicateurs désagrégés

selon le genre UTS Pas d’information

Les données de référence ont été

disponibles ou collectées durant la

conception

UTS Pas d’information

Autres à préciser UTS Pas d’information

NOTE DE LA CONCEPTION DU S&E UTS

MISE EN

ŒUVRE DU

S&E

La fonction S&E est adéquatement

pourvue de personnel et équipée UTS Pas d’information

NOTE DE LA MISE EN ŒUVRE DU S&E UTS

UTILISATION

DU S&E

L’emprunteur a utilisé les

informations de suivi pour la

décision

UTS Pas d’information

NOTE DE L’UTILISATION UTS

NOTATION GLOBALE DE LA PERFORMANCE

DU S&E 1

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EVALUATION DE LA QUALITE DU RAP

Critère RAP-EVN

(1-4) Justifications/Commentaires

QUALITE DU RAP

1. Degré et qualité de l’exhaustivité des éléments de

preuves et de l’analyse du RAP pour étayer les

notations des différentes sections.

" les conclusions des analyses devrons résulter

d’éléments de preuves provenant de plusieurs

sources de données (au moins deux). Des données de

différentes sources ont été examinées ensemble pour

évaluer chaque section".

2 Le RAP propose souvent les raccourcis ou des

analyses basées seulement sur une partie de

l’information à sa disposition, ce qui est difficile à

comprendre vu que l’Aide-Mémoire de sa propre

mission de préparation du RAP contient nettement

plus d’informations.

2. Degré d’objectivité des notes d’évaluation du

RAP. (4=100% des notations ont été validées ; 3=

au moins 75% des notations ont été validées ; 50% à

75% des notations ont été validées ; 1= moins de

50% des notations ont été validées)

1 La Revue trouve que le RAP est systématiquement

trop optimiste surtout lorsque l’on lit l’Aide-

Mémoire

3. Degré de cohérence interne des notations

d’évaluation du RAP ; inexactitudes ;

incohérences (dans les différentes sections) entre les

textes et les notations ; cohérence entre la note

globale et les notations des différentes composantes.

"les notations devraient être bien étayées avec une

justification claire basée sur des évidences,

conformément aux directives en la matière".

3 Le RAP est cohérent avec lui-même

4. Degré d’identification et d’évaluation des facteurs

clés (internes et exogènes) et des effets inattendus

(positifs et négatifs) ayant affecté la conception et la

mise en œuvre.

2 Les effets inattendus qu’il identifie sont en fait des

conséquences de la mauvaise performance du

projet.

5. Adéquation du traitement des mesures de

sauvegarde, des questions fiduciaires, de

l’alignement et de l’harmonisation.

3 Il attire l’attention sur les problèmes concernant

l’environnement. Par contre, l’Aide-Mémoire est

plus nuancé concernant la gestion financière

6. Degré de solidité des processus de génération et

d’analyse des données (y compris les taux de

rentabilité) en appui à l’évaluation du RAP.

1 Il n’y a pas d’analyse des bénéficiaires et l’analyse

du taux de rentabilité n’est pas très clairement

présenté mais semble poser beaucoup de

problèmes.

7. Adéquation globale de l’accessibilité des éléments

de preuves (à partir du RAP, y compris les annexes et

les autres données fournies).

2 La Revue a au relativement peu d’information. L’

l’Aide-Mémoire de la mission de préparation du

RAP est très bien fait et a été une source

importante

8. Dans quelles mesures les enseignements tirés (et

les recommandations) sont clairs et fondés sur

l’évaluation du RAP (éléments de preuve et analyse).

3 Les enseignement et recommandations sont bien

fondés

9. Degré de clarté et d’exhaustivité globale du RAP. 2 Le RAP est clair. L’analyse des effets et des

produits est limitée

Autres (à spécifier)

NOTE SUR LA QUALITE DU RAP 2,11 INSATISFAISANTE

Conformité du RAP avec les directives (RAP/OM ; IDEV)

1. Délais de livraison du RAP (A temps = 4; en retard

= 1)

1 Daté avril 2015 pour une clôture 30 sept 2014

2. Degré de participation de l’Emprunteur, du Co-

financier et du Bureau Extérieur dans la préparation

du RAP ***

4 L’Emprunteur a été pleinement associé aussi bien

dans l’A-M que dans le RAP

3. Autres aspects (à spécifier)

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Note sur la conformité du RAP 2,5

*** Noté Élevé/exemplaire (4), ou substantiel/significatif (3), ou modéré (2), ou négligeable (1)