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Société Financière Internationale (IFC) Émission Obligataire
2121 PENNSYLVANIA AVENUE, NW
Washington, DC 20433 (USA)
NOTE D’INFORMATION ÉMISSION OBLIGATAIRE PAR APPEL PUBLIC À L’ÉPARGNE
IFC 4,25% 2009 – 2014
MONTANT : FCFA 20 MILLIARDS
NATURE DES TITRES : OBLIGATIONS
NOMBRE DE TITRES A EMETTRE : 2 000 000
CAMEROUN : 750 000
CEMAC HORS – CAMEROUN : 1 250 000
PRIX D’ÉMISSION : FCFA 10.000
PERIODE DE SOUSCRIPTION : 23 au 27 novembre 2009
VISA DE LA COMMISSION DE SURVEILLANCE DU MARCHÉ
FINANCIER DE L’AFRIQUE CENTRALE
La présente opération a été autorisée par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale
(« COSUMAF » ou « Commission ») sous le n° MFAC-APE-
004/2009 conformément aux dispositions régissant l’appel
public à l’épargne sur le Marché Financier Régional, notamment les articles 90 et suivants de l’Acte Uniforme sur
le Droit des Sociétés Commerciales et du GIE, 12, alinéa (iv)
du Règlement n° 06/03 du 12 novembre 2003 portant
Organisation, Fonctionnement et Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale, 32 et suivants du Règlement
Général de la COSUMAF, 1 (1) de l’Instruction n° 2006-01
du 3 mars 2006 relative au document d’information exigé
dans le cadre d’un appel public à l’épargne. Le visa de la Commission ne porte pas sur l’opportunité de l’opération
envisagée, mais atteste simplement que la COSUMAF a
vérifié la pertinence et la cohérence de l’information
publiée.
VISA DE LA
COMMISSION DES MARCHES FINANCIERS
La société Financière Internationale (IFC), organisme international à caractère public
dont le Cameroun fait partie est, conformément à l’article 12 (3) de la Loi No. 99/015
du 22 Décembre 1999, dispensée de l’établissement d’un document d’information. Cette institution a néanmoins tenu à se soumettre à la procédure du visa de la
Commission des Marchés Financiers.
Ainsi,
En application des articles 90 et suivants de l’Acte Uniforme OHADA sur le Droit des
sociétés commerciales et GIE, 12 et 13 de la loi n° 99/015 du 22 décembre 1999 portant création et organisation d’un marché financier, la Commission des Marchés
Financiers du Cameroun a apposé, sur la présente note d’information, le visa n° 099-
10/2009 conformément aux dispositions des articles 3 et 6 de son Règlement
Général.
Cette note d’information est établie par l’émetteur et engage sa responsabilité ainsi
que celle de ses signataires.
Le visa de la Commission ne constitue pas une approbation de l’opportunité de
l’opération envisagée. Il n’authentifie pas les éléments juridiques, comptables et
financiers présentés. Il porte seulement sur la cohérence et la pertinence de
l’information fournie ainsi que sa conformité à la réglementation en vigueur.
PSI / SOCIETE DE BOURSE, CHEF DE FILE PSI / SOCIETES DE BOURSE, CO-CHEFS DE FILE
MEMBRES DU SYNDICAT DE PLACEMENT
Pour la Centrafrique : ............................... EDC INVESTMENT CORPORATION
Pour le Cameroun : ................................... BICEC – EDC INVESTMENT CORPORATION
Pour le Congo : .......................................... BGFI – EDC INVESTMENT CORPORATION
Pour le Gabon :.......................................... BGFI – EDC INVESTMENT CORPORATION
Pour la Guinée Équatoriale : ..................... BGFI – EDC INVESTMENT CORPORATION
Pour le Tchad : ......................................... EDC INVESTMENT CORPORATION
Société Financière Internationale (IFC) 2 Émission Obligataire
AABBRREEVVIIAATTIIOONNSS
ATSC : Services d’Assistance Technique et du Conseil
BEAC : Banque des États de l’Afrique Centrale
BICEC BP/CE : Banque Internationale du Cameroun pour l’Épargne et le Crédit – Banque
Populaire/Caisse d’Épargne
BVMAC : Bourse Régionale des Valeurs Mobilières
CAA : Caisse Autonome d’Amortissement
CEMAC : Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale;
CFA (ou XAF) : Franc CFA (Franc de la Communauté Financière d’Afrique)
Chef de File : BICEC BP/CE
CMF : Commission des Marchés Financiers (Avec la COSUMAF, les Régulateurs)
Co-Chefs de File : BICEC BP/CE; BGFI BOURSE; EDC INVESTMENT CORPORATION Commission d’Allocation : Commission constituée de l’Émetteur, des Membres du Syndicat de
Placement et des deux places boursières, chargée de procéder au
dépouillement et à l’allocation définitive des titres.
COSUMAF : Commission de Surveillance des Marchés Financiers (Avec la CMF, les
Régulateurs)
DC/BR : Dépositaire Central / Banque de Règlement
DC/CC : Dépositaire Central/Caisse de Compensation
FY03 : Exercice de l’IFC clos le 30 juin 2003
FY04 : Exercice de l’IFC clos le 30 juin 2004
FY05 : Exercice de l’IFC clos le 30 juin 2005
FY06 : Exercice de l’IFC clos le 30 juin 2006
FY07 : Exercice de l’IFC clos le 30 juin 2007
FY08 : Exercice de l’IFC clos le 30 juin 2008
FY09 : Exercice de l’IFC clos le 30 juin 2009
FY10 : Exercice de l’IFC à clore le 30 juin 2010
IBRD (ou BIRD) : Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement
ICSID (ou CIRDI) : Centre International de Règlement des Différends relatifs aux
Investissements
IDA (ou AID) : Association Internationale de Développement
IFC : Société Financière Internationale
Jour ouvré : Tout jour où les institutions bancaires à Douala, Libreville et à New York
sont ouvertes
Société Financière Internationale (IFC) 3 Émission Obligataire
LCP : Livraison Contre Paiement
LIBOR : London InterBank Offered Rate (Taux interbancaire offert à Londres)
MIGA (ou AMGI) : Agence Multilatérale de Garantie des Investissements
NCES (ou SFAS) : Normes Comptables pour les États de Synthèse (Statement of Financial
Accounting Standards)
OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Économiques
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
PME : Petites et Moyennes Entreprises
PSI : Prestataire de Services d’Investissement agréé par la CMF pour mener les
activités d’intermédiaire de marché à la DSX
Régulateurs : COSUMAF et CMF
SICAV : Société d'Investissement à Capital Variable
Société de bourse (SB): Société agrée par la COSUMAF pour mener les activités
d’intermédiaire de marché à la BVMAC
Société : l’IFC
Syndicat de Placement: Les membres du syndicat de placement en page de couverture
USD (ou US$) : Dollar américain
Société Financière Internationale (IFC) 4 Émission Obligataire
TTAABBLLEE DDEESS MMAATTIIEERREESS
AVERTISSEMENT 8
PREAMBULE 9
AVANT-PROPOS 10
PARTIE I : ATTESTATIONS ET COORDONNÉES 11
I. La Vice-présidente Finance et Trésorière de l’IFC 12
II. Le Conseil Juridique 12
III. Co-Chefs de File 13
IV. Responsables de l'information et de la communication financière 13
PARTIE II : PRÉSENTATION DE L'OPÉRATION 14
I. Cadre de l'opération d'emprunt obligataire 15
II. Objectifs de l'opération d'emprunt obligataire 16
III. Caractéristiques des obligations émises 17
IV. Cotation en bourse 19
V. Intermédiaires financiers 20
V.1 Chef de File et Co-Chefs de File 20
V.2 Membres du Syndicat de Placement 20
V.3 Service Financier 20
VI. Modalités de souscriptions et d'allocation 20
VI.1 Date et lieux de souscription 20
VI.2 Souscripteurs 20
VI.3 Identification des souscripteurs 21
VI.4 Procédure de collecte des souscriptions 21
VI.5 Règlement des souscriptions à l’Émetteur 21
VI.6 Modalités d'allocation des titres 21
VI.7 Date de Jouissance 21
VI.8 Résultats définitifs de l'Opération 22
VI.9 Date d'inscription en compte des titres au nom des souscripteurs 22
VI.10 Noms des organismes mandatés comme centralisateurs 22
VII. Régime fiscal des obligations à émettre 22
PARTIE III : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’IFC 23
I. Renseignements à caractère général 24
II. Historique 26
III. Renseignements sur le capital de l’IFC 27
Société Financière Internationale (IFC) 5 Émission Obligataire
IV. Les émissions obligataires de l’IFC 27
V. Notations de l’IFC 28
VI. Statut juridique, privilèges et immunités 28
VII. Organes d'administration et de contrôle 29
VII.1 Le Conseil des Gouverneurs 30
VII.2 Le Conseil d'Administration 30
VII.3 La Direction de l’IFC 31
VII.4 Bonne gouvernance d'entreprise 35
VIII. Les institutions du Groupe de la Banque Mondiale 36
VIII.1 La Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement
(BIRD) 36
VIII.2 L'Association Internationale de Développement (IDA) 36
VIII.3 La Société Financière Internationale (IFC) 37
VIII.3 L'Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) 37
VIII.5 Le Centre International de Règlement des Différents relatifs aux
Investissements (CIRDI) 37
PARTIE IV : ACTIVITÉS DE L’IFC 38
I. Activités de l’IFC 39
I.1 Les investissements 39
I.2 Les services du conseil 40
I.3 Nouvelles initiatives 41
II. Présentation des produits et services de l’IFC 43
II.1 Le portefeuille d'investissements 43
II.1.1 Les prêts __ 43
II.1.2 Les investissements en capital 44
II.1.3 Titrisation des créances 45
II.1.4 Garanties et garanties partielles de crédit 45
II.1.5 Mobilisation des ressources 45
II.1.6 Services de gestion des risques clients 47
II.1.7 Activités de conseil 47
II.1.8 Liquidités 47
Société Financière Internationale (IFC) 6 Émission Obligataire
III. Typologie de l'Activité de l’IFC 50
III.1 Activité de l’IFC par secteur et par région géographique 50
III.2 Les engagements 51
III.3 Les décaissements 52
III.4 Les approbations 52
IV. Les Activités de l’IFC en Afrique Subsaharienne 52
V. Stratégie de développement de l’IFC 57
PARTIE V : SITUATION FINANCIÈRE DE L’IFC 58
I. Compte de résultat 59
II. Principaux indicateurs financiers 61
II.1 L’exercice 2009 contre l’exercice 2008 61
II.1.1 Bénéfices (pertes) nets 61
IIII..11..22 Intérêts et commissions financières au titre des prêts 62
II.1.3 Revenus au titre des participations 62
II.1.4 Revenu sur titres de créance 63
II.1.5 Provisions pour les pertes sur les prêts et les garanties 63
II.1.6 Produit des transactions sur actifs liquides 63
II.1.7 Frais liés aux emprunts 64
II.1.8 Autres revenus 65
II.1.9 Autres dépenses 65
II.1.10 Dépenses liées à l’assistance technique 65
II.1.11 Subventions basées sur la performance et les programmes de
l’IFC pour les pme dans les pays IDA 65
II.1.12 Bénéfices et pertes nets sur autres instruments financiers non
transactionnels 65
II.1.13 Subventions à l’IDA 67
II.2 Autres résultats globaux (Other Comprehensive Income – OCI) 67
II.2.1 Bénéfices et pertes latentes sur les placements en actions et les
titres de créance 67
II.2.2 Gains et pertes nets actuariels latents et charges latentes au
titre des plans de retraite avant entrée en fonction 68
III. L’exercice 2008 contre l’exercice FYO7 68
III.1 Revenu (perte) net 68
IIIIII..22 Revenu sur les prêts et les garanties 69
III.3. Revenu sur les placements en actions 69
III.4 Revenu sur les titres de créance 70
Société Financière Internationale (IFC) 7 Émission Obligataire
III.5 Provisions pour les pertes liées aux prêts et garanties 70
III.6 Revenu sur les transactions d'actifs liquides 70
III.7 Frais liés aux emprunts 71
III.8 Autres revenus 71
III.9 Autres dépenses 72
III.10 Dépenses liées à l’assistance technique 72
III.11 Subventions basées sur la performance et les programmes de
l’IFC pour les PME dans les pays IDA 72
III.12 Gains et pertes nets sur les autres instruments financiers non
transactionnels 72
III.13 Subventions à l’IDA 73
III.14 Autres résultats globaux (Other Comprehensive Income - OCI)
73
III.14.1. Gains et pertes latents sur les placements en actions et les
titres de créance 73
III.14.2 Gains et pertes nets actuariels latents et charges latentes au
titre des plans de retraite avant entrée en fonction 74
IV. Analyse du bilan 74
PARTIE VI : LA GESTION DES RISQUES FINANCIERS 75
VI.1. Risque stratégique eett rrééppuuttaattiioonnnneell 76
VI.2. Principes Directeurs des activités de l’IFC 77
VI.3. Risques liés aux crédits 77
VI.4. Risque financier 81
VI.5. Risques de Liquidités 81
VI.6. Risque de financement 82
VI.7. Risque du marché 82
VI.8. Operations d’investissement 83
VI.9. Portefeuilles des actifs liquides 83
VI.10. Activités d’emprunt 83
VI.11. Gestion actifs - passifs 83
VI.12. Risque opérationnel 84
VI.13. Résumé des risques opérationnels identifiés pour l’exercice 2009
86
ANNEXE : États de synthèse États Financiers consolidés aux 30 juin 2007, 2008, et 2009
(audités) 88
Société Financière Internationale (IFC) 8 Émission Obligataire
AAVVEERRTTIISSSSEEMMEENNTT
I. Les visas des Régulateurs n'impliquent ni approbation de l'opportunité de l'opération, ni
authentification des informations présentées. Ils ont été attribués après examen de la pertinence et
de la cohérence de l'information donnée dans la perspective de l'opération proposée aux
investisseurs.
Les visas des Régulateurs ne constituent pas une garantie contre le risque de non-remboursement
des échéances de l'émission ou de la cession d'obligations objet de la présente note d'information.
La Note d'Information ne s'adresse pas aux personnes dont les lois du lieu de résidence n'autorisent
pas la souscription ou l'acquisition des obligations, objet de ladite note d'information.
Les personnes en la possession desquelles ladite note viendrait à se trouver sont invitées à s'informer
et à respecter la réglementation dont elles dépendent en matière de participation à ce type
d'opération.
Chaque établissement membre du Syndicat de Placement ne proposera les valeurs mobilières objets
de la Note d'Information qu'en conformité avec les lois et règlements en vigueur dans tout pays où il
fera une telle offre.
Ni la COSUMAF, ni la CMF ni l'Émetteur, ni les Co-Chefs de File n'encourent de responsabilité du fait
du non-respect de ces lois ou règlements par un ou des membres du Syndicat de Placement.
L'attention des investisseurs potentiels est attirée sur le fait qu'un investissement en obligations est
soumis au risque de non-remboursement. Cette émission obligataire ne fait l'objet d'aucune garantie
si ce n'est l'engagement donné par l'Émetteur.
II. La Note d’Information a été rédigée en français et en anglais. En cas de divergence ou
d’incohérence entre les textes, la version française prévaudra, sauf pour les états financiers où
l'original en langue anglaise fera foi.
Société Financière Internationale (IFC) 9 Émission Obligataire
PPRREEAAMMBBUULLEE
En application des dispositions de l’Instruction (COSUMAF) n° 2006-01 du 3 mars 2006 relative au
document d’information exigé dans le cadre d’un appel public à l’épargne et de l’Instruction Générale
(CMF) n° 002/CMF/04 du 7 juin 2004 relative à la note d’information exigée des émetteurs faisant
appel public à l’épargne, Note d’Information porte notamment sur l’organisation de l’Émetteur, sa
situation financière et l’évolution de son activité, ainsi que sur les caractéristiques et l’objet de
l’opération envisagée.
La Note d'Information a été préparée par BICEC BP/CE, BGFI Bourse, EDC INVESTMENT
CORPORATION conformément aux modalités fixées par Règlement général de la COSUMAF pris en
application des dispositions du Traité instituant la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique
Centrale et de la Convention régissant l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC) et de divers
Actes Additionnels et le Règlement général de la CMF pris en application des dispositions de la loi n°
99/015 du 22 décembre 1999 portant création d’un marché financier (au Cameroun).
Le contenu de la Note d'Information a été établi sur la base d'informations recueillies, sauf mention
spécifique, des sources suivantes :
Rapports d'activité de l’IFC, pour l’année 2009;
Compte rendu d'information de l’IFC daté du 1er novembre 2008, à la disposition des
investisseurs, sur demande auprès de BICEC BP/CE, BGFI Bourse et EDC INVESTMENT
CORPORATION
Entretiens avec les responsables de l’IFC.
En application des dispositions légales et réglementaires applicables à l’appel public à l’épargne au
sein de la CEMAC, y compris le Cameroun, la note d'information visée doit être :
largement diffusée sur le territoire de la CEMAC ;
tenue à la disposition du public aux bureaux de représentation de l’IFC ou de la Banque
Mondiale dans les pays de la CEMAC, à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée
Équatoriale, la République Centrafricaine, le Tchad ;
tenue à la disposition du public à tout moment dans les locaux de la BICEC BP/CE, de
BGFI Bourse et d’EDC INVESTMENT CORPORATION, membres du Syndicat de Placement ;
tenue à la disposition du public aux sièges de la BVMAC et de la DSX) ainsi que dans la
CEMAC et auprès du Dépositaire Central Caisse de Compensation (DC/CC) et du
Dépositaire Central / Banque de Règlement (DC/BR).
Société Financière Internationale (IFC) 10 Émission Obligataire
AAVVAANNTT--PPRROOPPOOSS
LES OBLIGATIONS OBJET DE LA NOTE D'INFORMATION NE SONT PAS DES OBLIGATIONS ÉMANANT
DE LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT (« BIRD » ou
la «BANQUE MONDIALE») OU D'UN GOUVERNEMENT.
Il est interdit à toute personne de divulguer des informations ou de faire des déclarations ne figurant
pas dans la Note d'Information, le compte rendu d’information ou dans toute autre note
d'information, mémorandum d’information, circulaire d’émission ou document ayant trait à l’émission.
En aucun cas, les informations ou déclarations ne figurant pas dans ce présent document ne pourront
être invoquées comme ayant été autorisées par l’IFC ou par tout représentant, syndicataire ou agent
de l’IFC.
Ni la Note d'Information, ni le compte rendu d'information, ni toute autre note d'information, ni
aucune circulaire d'émission, tout autre mémorandum d'information ou document ayant trait à
l'émission ne constituent une invitation à vendre ou une sollicitation à acheter des titres dans toute
juridiction et à toute personne à qui il est illégal de faire une telle offre ou sollicitation dans le cadre
d'une telle juridiction.
Société Financière Internationale (IFC) 11 Émission Obligataire
PPAARRTTIIEE II ::
AATTTTEESSTTAATTIIOONNSS EETT CCOOOORRDDOONNNNEEEESS
Société Financière Internationale (IFC) 12 Émission Obligataire
II.. LLAA VVIICCEE--PPRREESSIIDDEENNTTEE FFIINNAANNCCEE EETT TTRREESSOORRIIEERREE DDEE LL’’IIFFCC
Madame Nina SHAPIRO atteste que, à sa connaissance, les données de la présente note d'information
dont elle assume la responsabilité sont conformes à la réalité. Elles comprennent toutes les
informations nécessaires aux investisseurs potentiels pour fonder leur jugement sur le patrimoine,
l'activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de la Société Financière
Internationale (IFC) ainsi que sur les droits rattachés aux titres proposés. Elles ne comportent pas
d'omissions de nature à en altérer la portée.
Par ailleurs et au nom de l’IFC, Madame Nina SHAPIRO s'engage à respecter l'échéancier de
remboursement selon les modalités décrites dans la présente note d'information.
Mme Nina SHAPIRO
Vice-présidente Finance et Trésorière, IFC
2121 Pennsylvania Avenue, N.W
Washington, DC 20433 États-Unis
Tél. (001 202) 473-1650
Fax (001 202) 974-4793
IIII.. LLEE CCOONNSSEEIILL JJUURRIIDDIIQQUUEE
L'opération objet de la présente note d'information est conforme aux dispositions statutaires de l’IFC
et à la législation de la CEMAC.
JING & Partners
Attorneys at Law
537, rue AFCODI
Derrière Texaco Njo-Njo, Bonapriso
P.O. Box 1245 Douala, Cameroon.
Tel.: (237) 33 43 36 71
Direct: (237) 33 42 17 08
Fax: (237) 33 42 89 68
Email: [email protected]
www.jingpartners.com
Société Financière Internationale (IFC) 13 Émission Obligataire
III. LLEESS CCOO--CCHHEEFFSS DDEE FFIILLEE
La présente note d'information a été préparée par nos soins. Nous attestons avoir effectué les
diligences nécessaires pour collecter les informations qu’elle contient et nous assurer de leur
conformité aux dispositions réglementaires en vigueur sur le marché financier de la CEMAC, y compris
le marché financier national du Cameroun.
BICEC BGFI Bourse EDC Investment Corporation
M. Pascal Rebillard
Directeur Général
Mme Théodora Djanie De Carvalho
Directeur Général
M. Brice Beumo
Investment Manager
IIVV.. RREESSPPOONNSSAABBLLEESS DDEE LL''IINNFFOORRMMAATTIIOONN EETT DDEE LLAA CCOOMMMMUUNNIICCAATTIIOONN FFIINNAANNCCIIEERREE
1. IFC : Mme Nina SHAPIRO, Vice-présidente Finance et Trésorière 2121 Pennsylvania Avenue, N.W Washington, DC 20433 États-Unis Tél : +1 202 473-1650 Fax +1 202 974-4793 www.ifc.org
2. BICEC BP/CE : M. Pascal Rebillard, Directeur Général
Avenue du Général de Gaulle - B.P. 1925 Douala - Cameroun Tél : +237 33 43 60 00 Fax : +237 33 42 60 47 www.bicec.com
3. BGFI Bourse:
Mme Théodora Djanie De Carvalho, Directeur Général
B.P. 2253 Libreville, Gabon Tél : +241 07854380 Fax : +241 766535 www.bgfi.com
4. EDC Investment Corporation: Mr. Brice Beumo, Investment Manager CEMAC Region
Rue Prince de Galles, Akwa, B.P. 582 Douala, Cameroun
Tél : +237 3343 1376 Fax : +237 33431377 www.ecobank.com
Société Financière Internationale (IFC) 14 Émission Obligataire
PPAARRTTIIEE IIII ::
PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEE LL''OOPPEERRAATTIIOONN
Société Financière Internationale (IFC) 15 Émission Obligataire
II.. CCAADDRREE DDEE LL''OOPPEERRAATTIIOONN DD''EEMMPPRRUUNNTT OOBBLLIIGGAATTAAIIRREE
L’IFC finance ses activités essentiellement par le biais d'émissions d'obligations et autres titres de
créance sur les marchés de capitaux internationaux, conformément à l'article III de ses Statuts.
Le principe de l’émission obligataire, faisant l'objet de la demande de visas auprès des deux
Régulateurs a été approuvé par la Vice Présidente Finance et Trésorière de l’IFC conformément à
l'autorisation de levée de fonds délivrée par le Conseil d'Administration de l’IFC pour la période allant
du 1er juillet 2009 au 30 juin 2010.
En effet, les dispositions pertinentes de la résolution numéro IFC 2009-33 stipulent que : « Pendant la
période allant du 1er juillet 2009 au 30 juin 2010 (dates incluses), la Société est autorisée à
emprunter sur divers marchés ou dans différentes devises pour un montant maximal équivalant à
US$ 9.500.000.000 obligations dont la forme, le libellé et le taux d’intérêt devront être approuvés par
un Représentant Habilité. Le terme « Représentant Habilité » désigne l’un quelconque des
responsables sociaux suivants, agissant conjointement ou séparément au nom et pour le compte de
la Société : (i) le Président, le Vice-président Exécutif ainsi que tout autre Vice-président de la
Société; et (ii) tout autre représentant de la Société dument habilité à cet effet par le Président, le
Vice-président exécutif ou tout Vice-président de la Société. »
L’Article III, Section 6(i) des Statuts de l’IFC stipule qu’avant de procéder à une vente publique de ses
obligations sur le marché d’un État membre, la Société obtiendra l’assentiment de cet État et celui de
l’État membre dans la monnaie duquel les obligations sont libellées.
L’IFC a obtenu de chaque pays membre de la CEMAC l’autorisation d’émettre en FCFA des obligations
qui seront distribuées dans la région.
De par son statut et par son actionnariat, l’IFC est une entité non résidente. En tant qu'entité non
résidente qui entend procéder à un appel public à l'épargne dans la CEMAC, l’IFC a obtenu en plus de
l'autorisation préalable de la COSUMAF prescrite à tout émetteur résidant ou non résident, pour
l’émission de cet emprunt obligataire, l’accord de chacun des Ministères des Finances (autorité en
charge du contrôle des changes) des pays de la CEMAC ci-après désignés, en application des
dispositions des articles 5, paragraphe 4 et 99 du Règlement N° 02/00/CEMAC/UMAC/CM du 29 avril
2000 portant harmonisation de la réglementation des changes dans les États Membres de la
Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale et 63 du Règlement N° 06/03-CEMAC-
UMAC portant Organisation, Fonctionnement et Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale
du 12 novembre 2003, entre autres. Il s’agit du :
Cameroun, par lettre n° du 19 février 2008 du Ministre des Finances ;
Congo, par lettre n° 0026/MEFB/CAB du 3 janvier 2008 du Ministre de l’Économie, des Finances et
du Budget;
Gabon, par lettre n° 001286/MEFBP/CABME/CI du 31 juillet 2008 du Ministre de l’Économie, des
Finances, du Budget et de la Privatisation;
Guinée Équatoriale, par lettre du 9 avril 2009 du Ministre des Finances;
République Centrafricaine, par lettre n° 014/MFB/CAB-MDFB/CTP-PAS/09 du 4 février 2008 du
Ministre des Finances et du Budget;
Société Financière Internationale (IFC) 16 Émission Obligataire
Tchad, par lettre n° 128/MFB/CAB/09 du 6 mars 2009 du Ministre des Finances et du Budget ;
Par ailleurs, dans ces mêmes lettres d’autorisation, les Ministres de Finances des États membres de la
CEMAC ont confirmé l’exonération fiscale applicable à l’emprunt de l’IFC au bénéfice aussi bien de
l’Émetteur que des investisseurs.
IIII.. OOBBJJEECCTTIIFFSS DDEE LL''OOPPEERRAATTIIOONN DD''EEMMPPRRUUNNTT OOBBLLIIGGAATTAAIIRREE
L’IFC compte s’engager dans le développement des marchés de capitaux en Afrique Centrale par le
biais d’une émission obligataire à moyen terme en Francs CFA. Cette opération devra permettre à
l’IFC d’établir son crédit sur les marchés de la sous-région et de lever des fonds en faisant appel à
l’épargne publique sur les marchés de capitaux de la sous-région.
Les revenus nets tirés par l’IFC de la vente des obligations seront redéployés en faveur du
développement dans la zone CEMAC exclusivement sous la forme de prêts aux opérateurs
économiques.
Cette émission obligataire de l’IFC (qui suivrait les mêmes normes et pratiques que pour les autres
marchés internationaux où l’IFC a émis des obligations) s’inscrit dans une stratégie à long terme de
développement des marchés de capitaux dans la sous-région. Une émission en devise locale sur les
marchés locaux permet à l’IFC de contribuer au développement des marchés de dettes. Dans le cas
de la CEMAC, les obligations émises ont, entre autres, pour finalité d'élargir l'offre d’instruments de
bonne qualité et de permettre aux investisseurs de diversifier leur portefeuille d'investissement.
Finalement, les Obligations de l’IFC contribueront à instituer une référence de qualité pour la CEMAC,
et permettront également à l’IFC d'introduire sur le marché local d'autres instruments financiers
novateurs comme les prêts partiellement garantis qui peuvent aider des entités locales à lever des
financements à plus long terme en devise locale pour leurs investissements.
Cette stratégie a fait ses preuves dans plusieurs pays émergents où l’IFC est intervenue (plus
récemment en Colombie, au Pérou, en Malaisie et en Chine), au Maroc où l’IFC a lancé, en 2005, le
premier emprunt obligataire par une entité non résidente, ainsi qu’en zone CEDAO. L'établissement
du crédit de l’IFC sur le marché marocain a facilité la mobilisation de fonds en devise locale pour une
institution de Microcrédits (« FONDEP ») en collaboration avec des banques locales par le biais d'une
garantie partielle de crédit de l’IFC. Dans le cas de la Colombie, l’émission de l’IFC sur le marché local
a facilité l’exécution d’au moins dix projets de financements structurés. Neuf de ces projets ont
mobilisé de la monnaie locale à travers des titrisations de crédits immobiliers bénéficiant de la
garantie partielle de l’IFC et facilitant ainsi l’accès aux crédits immobiliers dans le marché local. Un
autre projet a permis à une entreprise de distribution d’eau potable d’émettre des obligations à long
terme grâce à la garantie partielle de l’IFC.
Société Financière Internationale (IFC) 17 Émission Obligataire
IIIIII.. CCAARRAACCTTEERRIISSTTIIQQUUEESS DDEESS OOBBLLIIGGAATTIIOONNSS EEMMIISSEESS
Émetteur IFC.
Nature de l’opération Émission d’Obligations par appel public à l’épargne.
Objet de l’opération Besoins généraux de financement.
Dénomination 4,25% 2009-2014.
Montant global de l’émission XAF 20 milliards, dont au moins 62,5% à lever et à replacer sur le
marché financier régional et au moins 25% à lever et à replacer sur
le marché financier national camerounais.
Nombre de titres émis 2.000.000 titres.
Valeur nominale unitaire 10.000 FCFA.
Prix de souscription Au pair.
Maturité 5 ans.
Nature et forme juridique Les titres sont dématérialisés et inscrits dans les livres des Sociétés
de Bourse, des PSI et autres Intermédiaires agréés par la COSUMAF
et la CMF ou des banques teneurs de comptes et compensateurs
agréés et obligatoirement inscrits Compensation en compte par les
Dépositaires Centraux et la Caisse de Compensation et/ou la
Banque de Règlement.
Date de Lancement Après la date d’obtention du visa des Régulateurs, Si cette date
n’est pas un Jour Ouvré, elle sera reportée au Jour Ouvré suivant, à
titre indicatif le 7 novembre 2009.
Date de Clôture 14 jours après la Date de Lancement, si cette date n’est pas un Jour
Ouvré, elle sera reportée au Jour Ouvré suivant, à titre indicatif le
21 novembre 2009.
Date de Règlement 6 jours après la Date de Clôture. Si cette date n’est pas un Jour
Ouvré, elle sera reportée au Jour Ouvré suivant, à titre indicatif le
27 novembre 2009.
Date d'échéance 5 ans après la Date de Règlement.
Taux facial 4,25%
Paiement du coupon Annuellement, à chaque date anniversaire de la Date de Règlement
(chacune étant une « Date de Paiement de Coupon »). Si une Date
de Paiement de Coupon n’est pas un Jour Ouvré, le paiement sera
reporté au Jour Ouvré suivant. L’IFC assurera le paiement des
coupons exigibles aux termes des Obligations au compte de
règlement des Dépositaires Centraux et de la Caisse de
Société Financière Internationale (IFC) 18 Émission Obligataire
Compensation et/ou de la Banque de Règlement le Jour Ouvré
précédant chaque Date de Paiement de Coupon.
Remboursement du principal Sans amortissement, in fine, c’est-à-dire que le remboursement du
capital s’effectuera en totalité et en une seule fois le jour du
cinquième anniversaire de la Date de Règlement (« Date de
Paiement du Principal »). L’IFC assurera le paiement du principal
exigible aux termes des Obligations au compte de règlement des
Dépositaires Centraux et de la Caisse de Compensation et/ou de la
Banque de Règlement le Jour Ouvré précédant la Date d’échéance.
Clause d’assimilation Les obligations émises ne font l’objet d’aucune assimilation aux
titres d’une émission antérieure.
Rang de créances Les obligations constituent des obligations directes,
inconditionnelles, générales et non garanties de l’Émetteur à rang
égal et sans aucune préférence entre elles et à parité avec toutes
les autres obligations en cours non garanties et non subordonnées
de l’Émetteur.
Garantie Les obligations IFC ne jouissent d'aucune garantie. Les obligations
ne sont pas des obligations de la Banque Internationale pour
la Reconstruction et le Développement (« BIRD » ou la
« Banque Mondiale »), ni d’un gouvernement.
L’IFC est notée « AAA » par Standard & Poor's et « AAA » par
Moody's.
La notation financière consiste à apprécier le risque de solvabilité
financière d’une entreprise et à attribuer une note correspondant
aux perspectives de remboursement de ses engagements envers
ses créanciers et détenteurs d’obligations.
C'est cette notation, qualité de sa signature, qui permet à l’IFC de
lever des fonds sur les autres marchés financiers internationaux.
Remboursement anticipé L’IFC s’interdit de procéder au remboursement anticipé des
obligations faisant l'objet du présent programme d’émission.
Toutefois, l’IFC se réserve le droit de procéder à des rachats
d’obligations sur le marché secondaire, à condition que les
dispositions légales et réglementaires le permettent. Ces rachats
seront sans conséquences pour un souscripteur qui désirerait garder
ses titres jusqu’à l’échéance normale et sans incidence sur le
calendrier de l’amortissement normal. Les obligations ainsi
rachetées seront annulées.
Cas de défaillance En cas de manquement de la part de l’Émetteur soit (i) de
s’acquitter à la date échue des paiements au titre du principal ou
Société Financière Internationale (IFC) 19 Émission Obligataire
des intérêts encourus des Obligations soit (ii) de s'acquitter à la
date échue d’un montant total égal ou supérieur à US$ 20.000.000
ou son équivalent dans toute autre devise applicable ou autres
monnaies du principal de, ou des intérêts courus sur tous billets,
titres ou obligations similaires (autres que les Obligations) qui ont
été émis, reconnus ou garantis par l’Émetteur et, dans les deux cas,
si un tel manquement perdure sur une période de 90 jours, alors à
tout moment par la suite et durant la durée d’un tel manquement,
les obligataires représentant au moins vingt-cinq pour cent (25 %)
du montant principal des Obligations en cours pourront déclarer que
les Obligations sont dues et payables et remettre ou faire remettre
à l’Émetteur à son siège principal dans la ville de Washington,
District de Columbia, États-Unis d’Amérique, la notification écrite
d'une telle résolution des obligataires, et au trentième jour après
signification d’une telle notification à l’Émetteur, les Obligations
seront dues et payables, accompagnées des intérêts accumulés sur
celles-ci, à moins qu'il n'ait été préalablement remédié à de tels
manquements.
Aux fins de cette disposition, toutes les obligations de paiement qui
sont énoncées dans une devise autre que le dollar américain seront
converties en dollar américain au cours au comptant pour la vente
de dollars américains contre l'achat de la devise concernée indiqué
par une banque commerciale de Londres de premier rang au jour
même de la date du manquement effectué (ou, si pour toute raison,
un tel taux n’est pas disponible ce jour-là, au premier jour suivant
auquel tel taux sera disponible ou tel qu'il pourra être déterminé de
toute autre façon par la BICEC BP/CE après consultation avec
l’Émetteur).
Voir commentaire section II, VI. 12. (Remboursements par
l’Émetteur).
Loi en vigueur Les Obligations seront régies par le droit applicable sur le territoire
de la CEMAC, ainsi que par la loi applicable au marché financier
camerounais spécifiquement.
IIVV.. CCOOTTAATTIIOONN EENN BBOOUURRSSEE
Les obligations seront inscrites à la cote de la BVMAC à hauteur de 62,5% au moins et à celle de la
DSX à hauteur de 25% au moins dans les trois (3) mois de la date de jouissance. Ces inscriptions
permettront d’assurer la négociation des obligations à la BVMAC et à la DSX.
Organismes chargés de l'enregistrement en Bourse : BICEC – BP/CE, BGFI Bourse, EDC
Société Financière Internationale (IFC) 20 Émission Obligataire
Négociabilité des titres Les obligations seront cotées et librement négociables à la BVMAC
et à la DSX selon la parité indiquée ci-dessus.
Il n’existe aucune restriction imposée par les conditions de
l’émission à la libre négociabilité des obligations émises.
Marché secondaire Aucune convention ne lie les membres du Syndicat de Placement
pour assurer l'animation des obligations faisant l'objet de la Note
d'Information sur la BVMAC et la DSX. Les ordres de la BVMAC et de
la DSX seront traités en fonction de l'offre et de la demande
exprimées pour le titre, dans le respect des règles de
fonctionnement du compartiment obligataire édictées par la BVMAC
et la DSX, et chacune en ce qui la concerne.
Procédure de cotation La première cotation des obligations objet de la Note d’Information
fera l’objet d’une cotation directe au pied du coupon.
VV.. IINNTTEERRMMEEDDIIAAIIRREESS FFIINNAANNCCIIEERRSS
VV..11.. CCHHEEFF DDEE FFIILLEE EETT CCOO--CCHHEEFFSS DDEE FFIILLEE
La BICEC BP/CE, la BGFI Bourse et EDC Investment Corporation.
VV..22.. MMEEMMBBRREESS DDUU SSYYNNDDIICCAATT DDEE PPLLAACCEEMMEENNTT
a- Chef de File : BICEC BP/CE;
b- Les autres membres du Syndicat et Co-Chefs de File : La BGFI Bourse et EDC Investment
Corporation.
VV..33.. SSEERRVVIICCEE FFIINNAANNCCIIEERR
Ecobank sera chargée de représenter l’IFC auprès des Dépositaires Centraux et de la Caisse de
Compensation et/ou de la Banque de Règlement et d’exécuter pour son compte toutes les opérations
inhérentes aux titres émis dans le cadre de l’opération faisant l'objet de la Note d’Information.
VI. MODALITES DE SOUSCRIPTION ET D'ALLOCATION
11.. DDAATTEE EETT LLIIEEUUXX DDEE SSOOUUSSCCRRIIPPTTIIOONN
La souscription pour l'acquisition de ces obligations peut être faite entre la Date de Lancement et la
Date de Clôture auprès des membres du Syndicat de Placement, c’est-à-dire entre le 7 et le 21
novembre 2009. Cette période peut être raccourcie, prolongée ou déplacée en cas de besoin.
22.. SSOOUUSSCCRRIIPPTTEEUURRSS
La souscription à l’émission des obligations IFC est ouverte aux personnes physiques et morales des
pays membres de la CEMAC, ainsi qu’aux investisseurs institutionnels régionaux et internationaux.
Le règlement des souscriptions doit être fait en numéraire, quelle que soit la catégorie du
souscripteur.
Société Financière Internationale (IFC) 21 Émission Obligataire
33.. IIDDEENNTTIIFFIICCAATTIIOONN DDEESS SSOOUUSSCCRRIIPPTTEEUURRSS
La Commission d’Allocation est tenue d’accepter les ordres de toute personne habilitée à participer à
cette opération. Chaque membre est responsable de l'appréciation des conditions et garanties
financières des investisseurs qu'il fait souscrire.
Tout bulletin de souscription doit être dûment signé par le souscripteur.
Tous les ordres et bulletins qui ne respectent pas les conditions générales de souscription seront
frappés de nullité.
Lorsque le souscripteur est client d’un dépositaire différent du membre du Syndicat de Placement
ayant recueilli la souscription, il devra faire valider au préalable sa souscription par ledit dépositaire.
44.. PPRROOCCEEDDUURREE DDEE CCOOLLLLEECCTTEE DDEESS SSOOUUSSCCRRIIPPTTIIOONNSS
Pendant la période de souscription, chaque membre du Syndicat de Placement est tenu de recueillir
les ordres de souscription auprès de sa clientèle à l’aide de bulletins de souscription prévus à cet
effet. Chaque souscripteur devra remettre, avant la fin de la période de souscription, le bulletin avec
son (ses) ordre(s) de souscription, signé(s) et irrévocable(s) auprès du (ou des) membre(s) du
Syndicat de Placement de son choix. La signature de ce bulletin entraîne, à compter de la date du
début des souscriptions, le versement de la provision correspondante auprès du membre du Syndicat
de Placement auprès duquel la souscription s’est faite.
55.. RREEGGLLEEMMEENNTT DDEESS SSOOUUSSCCRRIIPPTTIIOONNSS AA LL’’EEMMEETTTTEEUURR
Le règlement des souscriptions se fera sous forme de livraison contre paiement (LCP) entre le réseau
placeur et les Dépositaires Centraux et la Caisse de Compensation et/ou la Banque de Règlement un
Jour Ouvré avant la date de Règlement, soit le 27 novembre 2009 à titre indicatif. Le règlement
portera sur les montants bruts des souscriptions. L’EDC règlera ces montants à l'Émetteur.
66.. MMOODDAALLIITTEESS DD''AALLLLOOCCAATTIIOONN DDEESS TTIITTRREESS
L'allocation des obligations de l'Émetteur se fera en fonction des ordres de souscription exprimés
selon le principe d'allocation suivant :
Si le nombre des obligations offertes est supérieur à la demande exprimée, l’IFC s’engage à maintenir
l’émission à hauteur des obligations souscrites.
Dans le cas où la somme totale des souscriptions recueillies par le Syndicat de Placement à la date de
clôture de l’opération serait supérieure au nombre d’obligations offertes, la Commission d’Allocation
procéderait à une réduction de souscription en retenant en priorité toutes les souscriptions des
personnes physiques.
Par ailleurs, la Commission d’Allocation s'engage à répartir, après la priorité accordée aux personnes
physiques, les allocations attribuées aux institutions au prorata du total des demandes de
souscription formulées.
77.. DDAATTEE DDEE JJOOUUIISSSSAANNCCEE
Au plus sept (7) jours ouvrés après la Date de Clôture, soit le 28 novembre 2009.
Société Financière Internationale (IFC) 22 Émission Obligataire
88.. RREESSUULLTTAATTSS DDEEFFIINNIITTIIFFSS DDEE LL’’OOPPEERRAATTIIOONN
Le résultat du placement au public des titres de l’IFC sera officiellement publié par les organes
compétents de la BVMAC et de la DSX à l'Émetteur, au Chef de File du Syndicat de Placement, aux
membres du Syndicat de Placement et aux Régulateurs avant la Date de Règlement en vue de
l’enregistrement de l’opération, et son résultat sera porté à la connaissance du public dans un délai
de sept (7) jours à compter de la Date de Jouissance. La transmission du résultat aux Régulateurs
séparément doit se faire au plus tard huit (8) jours après la Date de Clôture.
99.. DDAATTEE DD’’IINNSSCCRRIIPPTTIIOONN EENN CCOOMMPPTTEE DDEESS TTIITTRREESS AAUU NNOOMM DDEESS SSOOUUSSCCRRIIPPTTEEUURRSS
La date prévue pour l’inscription en compte de titres au nom des souscripteurs correspond à la Date
de Jouissance.
1100.. PPRROOCCÉÉDDUURREE DDEE CCEENNTTRRAALLIISSAATTEEUURRSS EETT OORRGGAANNIISSMMEESS CCHHAARRGGEESS DDEE LLAA CCEENNTTRRAALLIISSAATTIIOONN
La centralisation se déroulera dans le respect des règles prévues à cet effet, édictées par la BVMAC et
la DSX, et chacune en ce qui la concerne. Les organismes chargés des ces formalités sont, pour le
Marché Régional (BVMAC) : BGFI Bourse, et pour le marché national camerounais (DSX) : BICEC et
EDC Investment Corporation.
VVIIII.. RREEGGIIMMEE FFIISSCCAALL DDEESS OOBBLLIIGGAATTIIOONNSS AA EEMMEETTTTRREE Les obligations et les intérêts y afférents sont exonérés d’impôts dans les États membres de la
CEMAC.
Société Financière Internationale (IFC) 23 Émission Obligataire
PPAARRTTIIEE IIIIII ::
PPRREESSEENNTTAATTIIOONN GGEENNEERRAALLEE DDEE LL’’IIFFCC
Société Financière Internationale (IFC) 24 Émission Obligataire
II.. RREENNSSEEIIGGNNEEMMEENNTTSS AA CCAARRAACCTTEERREE GGEENNEERRAALL
Dénomination sociale : Société Financière Internationale, par abréviation : IFC
Siège social : 2121 Pennsylvania Avenue, N.W - Washington D.C 20433 USA
Contacts : Téléphone: +1-202-458-9230 / Fax : +1-202-974-4376
Adresse électronique : www.ifc.org
1 Les obligations ne sont pas des obligations de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement («BIRD» ou la «Banque Mondiale») ou d’un gouvernement.
Représentations de
l’IFC et de la Banque
Mondiale1 accréditées
dans la CEMAC
Cameroun
Société Financière Internationale (IFC) : 3ème étage, Immeuble
Flatters, 96, rue Flatters, Bonanjo, BP 4616 Douala.
Banque Mondiale : 186, rue 1.792, Bastos Ekoudou, BP 1128
Yaoundé.
Congo
Banque Mondiale : Immeuble BDEAC, BP 14536 Brazzaville.
Gabon
Banque Mondiale : Parcelle N° 222, Quartier Palais de Justice, Section
RG, Libreville.
Guinée Équatoriale
Banque Mondiale : Parcelle No. 222, Quartier Palais de Justice, Section
RG, Libreville, Gabon.
République Centrafricaine
Société Financière Internationale (IFC) : Rue des Missions, BP 819 Bangui. Banque Mondiale : Rue des Missions, BP 819 Bangui.
République Démocratique du Congo
Société Financière Internationale (IFC) : 4847, Avenue Wagenia,
Kinshasa, Gombe. Banque Mondiale : 4847, Avenue Wagenia, Kinshasa, Gombe.
Tchad
Société Financière Internationale (IFC) : Ave. Charles de Gaule et Ave. du Commandant Lamy, Quartier Bololo, N'Djamena. Banque Mondiale : Ave. Charles de Gaule et Ave. du Commandant Lamy, Quartier Bololo, N'Djamena.
Société Financière Internationale (IFC) 25 Émission Obligataire
Forme juridique Organisation internationale constituée par un accord entre ses États
membres.
Date de création 1956
Exercice Social Du 1er juillet au 30 juin de l’année.
Objet social L'article I (Objet) des Statuts de l’IFC dispose : « L’IFC a pour objet
de stimuler l'expansion économique en encourageant le
développement d'entreprises privées à caractère productif dans les
États membres, en particulier dans les régions moins développées, en
vue de compléter ainsi les opérations de la Banque Internationale
pour la Reconstruction et le Développement (ci-après dénommée la
Banque).
En poursuivant cet objet, l’IFC :
1- contribuera, en association avec des investissements privés, à
financer l'établissement, l'amélioration et l'expansion d'entreprises
privées à caractère productif de nature à contribuer au
développement de ses États membres; ces investissements se
feront sans garantie de remboursement par le Gouvernement
membre intéressé et uniquement lorsque les capitaux privés ne
pourront être trouvés à des conditions raisonnables;
2- s'efforcera de rapprocher les perspectives d'investissement, les
capitaux privés, locaux et étrangers, et une direction expérimentée,
et
3- s'efforcera de stimuler et de promouvoir les conditions favorisant
le courant des capitaux privés, locaux et étrangers, vers des
investissements à caractère productif dans les pays membres.
Par ailleurs, la section 2 de l'Article VI (Statuts, Immunités et
Privilèges) dispose : « L’IFC jouira de la pleine personnalité juridique
et, en particulier, de la capacité de (i) contracter ; (ii) d'acquérir des
biens mobiliers et immobiliers et d'en disposer ; (iii) d'ester en
justice ».
Capital Social
En date du 30 juin 2009, le capital versé de l’IFC s’élevait à USD
2.369 millions, et ses bénéfices non répartis à USD 13.042 millions.
Société Financière Internationale (IFC) 26 Émission Obligataire
Lieux de consultation des
documents juridiques
1) Représentations de l’IFC ou de la Banque Mondiale dans la CEMAC
(mentionnées ci-dessus).
2) Locaux de la COSUMAF, de la BVMAC, de la BGFI Bourse et d’EDC
à Libreville; locaux de la CMF, de la DSX, de la BICEC BP/CE et d’EDC
à Douala; Sites Internet de toutes ces entités.
IIII.. HHIISSTTOORRIIQQUUEE
La Société Financière Internationale est un organisme international, fondé en 1956 avec dans un tout
premier temps 56 pays membres; au 30 juin 2009, les pays membres étaient au nombre de 186.
L’adhésion à l’IFC n’est ouverte qu’aux pays membres de la Banque Mondiale, et se fait
conformément aux conditions définies par l’IFC.
Bien qu’à tout moment les membres puissent se retirer de l’IFC, et ce par une notification écrite, tout
gouvernement qui cesse d’être membre de l’IFC demeure néanmoins redevable de l’intégralité de ses
obligations envers l’IFC. Dans le cas d’un retrait, l’IFC prendrait les dispositions nécessaires en vue
de racheter la participation en capital du gouvernement concerné détenue dans l’IFC. D’autre part, un
pays membre peut voir suspendre sa participation par décision émanant de la majorité des
Gouverneurs exerçant une majorité des droits de vote totaux de l’IFC si un tel pays membre
manquait à ses obligations envers l’IFC.
L’IFC a été créée dans le but de promouvoir la croissance économique au sein de ses pays membres
en voie de développement, en encourageant le développement du secteur privé. C'est un organisme
supranational avec plus d’un demi-siècle d'expérience dans le domaine de la fourniture de services
financiers auprès du secteur privé dans les pays en développement membres de l’IFC. Elle associe les
caractéristiques d’une banque multilatérale de développement à celles d’une institution financière
privée.
Au 30 juin 2009, les cinq plus grands actionnaires sur les 182 que compte l’IFC sont les États-Unis
(23,59 % de droits de vote au total), le Japon (5,86 %), l’Allemagne (5,35 %), le Royaume-Uni
(5,02 %), et la France (5,02 %). En règle générale, l’IFC applique des taux basés sur le marché pour
ses prêts et cherche des rendements de marché pour ses placements en capital. Contrairement à la
plupart des autres institutions multilatérales, l’IFC n’accepte pas de garantie de remboursement par
les Gouvernements sur ses prêts. La force financière de l’IFC émane principalement de la qualité de
son portefeuille de prêts et de capitaux, de son substantiel capital libéré et de ses réserves, et d’un
faible ratio d’endettement sur capitaux propres, de même que de la taille de ses liquidités, de la
diversification de ses bénéfices et de sa rentabilité constante.
Société Financière Internationale (IFC) 27 Émission Obligataire
IIIIII.. RREENNSSEEIIGGNNEEMMEENNTTSS SSUURR LLEE CCAAPPIITTAALL DDEE LL’’IIFFCC
Le capital de l’IFC est composé des apports effectués par ses États membres. Au 30 juin 2006, le
capital libéré de l’IFC s'élevait à $2.363.891.000 et présentait la configuration suivante :
Membre
Capital social Droit de vote
Montant en
milliers $
Pourcentage du
total
Total des Voix Pourcentage du
total
États-Unis d'Amérique 569 379 24,03 569, 6 629 23,59
Japon 141 174 5,86 141, 424 5,86
Allemagne 128 908 5,45 129, 158 5,35
France 121 015 5,11 121, 265 5,04
Royaume-Uni 121 015 5,11 121, 265 5,04
Canada 81 342 3,43 81, 592 3,39
Inde 81 342 3,43 81, 592 3,39
Italie 81 342 3,43 81, 592 3,39
Fédération de Russie 81 342 3,43 81, 592 3,39
Pays-Bas 56 131 2,37 56, 381 2,33
Belgique 50 610 2,14 50 860 2,11
Australie 47 329 2,00 47 579 1,97
Suisse 41 580 1,75 41 830 1,73
Brésil 39 479 1,67 39 729 1,65
Argentine 38 129 1,61 38 379 1,59
Espagne 37 026 1,56 37 276 1,54
Arabie Saoudite 30 062 1,27 30 312 1,26
Indonésie 28 539 1,20 28 789 1,19
Mexique 27 589 1,16 27 838 1,15
Venezuela 27 588 1,16 27 838 1,15
Suède 26 876 1,13 27 126 1,12
Chine 24 500 1,03 24 750 1,02
Cameroun 885 0,04 1.135 0,05
Congo 131 0,01 381 0,02
Gabon 1,268 0.05 1,518 0.06
Guinée Équatoriale 43 <.005 293 0.01
République Centrafricaine 119 0.01 369 0.02
Tchad 1,364 0.06 1,614 0.07
Autres membres 474 372 20,03 509 208 21,16
TOTAL 2.369.396 100 2.414.896 100
IIVV.. LLEESS EEMMIISSSSIIOONNSS OOBBLLIIGGAATTAAIIRREESS DDEE LL’’IIFFCC
L’IFC a émis des obligations dans 35 devises différentes et a été le premier, ou parmi les premiers
émetteurs dans plusieurs pays dont l’Espagne, le Portugal, Hong Kong, Singapour, la Grèce, les
Société Financière Internationale (IFC) 28 Émission Obligataire
Philippines, la Colombie, le Pérou, la Malaisie, le Maroc, la Chine et tout récemment l’Afrique de
l’Ouest.
Au cours de l’exercice 2009, l’IFC a emprunté $9,1 milliards sur les marchés de capitaux
internationaux au moyen de 130 opérations effectuées dans 7 devises comprenant un emprunt
mondial de référence (benchmark) de $3 milliards.
VV.. NNOOTTAATTIIOONNSS DDEE LL’’IIFFCC
L’IFC est notée « AAA » par Standard & Poor's et « AAA » par Moody's Investors Service.
La notation financière ou notation de la dette consiste à apprécier le risque de solvabilité financière :
d'une entreprise,
d’un État,
d’une opération (emprunt, emprunt obligataire, opération de financement structurée,
titrisation, etc.)
et à attribuer une note correspondant aux perspectives de remboursement de ses engagements
envers ses créanciers — fournisseurs, banques, détenteurs d’obligations...
La notation financière constitue, pour les investisseurs, un critère clé dans l'estimation du risque
qu'un investissement comporte, particulièrement dans le cadre des marchés financiers de plus en
plus globaux qui rendent difficile la maîtrise de l'information, et donc de tous les paramètres de
risque.
Les deux agences de notation globales qui notent l’IFC sont Moody’s Investors Service et Standard &
Poor’s. Leurs notations pour les obligations qui ne sont pas en défaut vont de AAA/AAA (triple A :
qualité et sécurité maximales) à C/C (grand danger de défaut). La notation à court terme juge de la
capacité du débiteur à remplir ses engagements à échéance d’un an au plus. La notation à long
terme estime la capacité du débiteur à remplir ses obligations à échéance de plus d’un an.
L’IFC s’engage à remettre aux investisseurs dans le cadre de l’émission obligataire envisagée dans la
Note d’Information, à leur demande, les rapports complets sur l’IFC publiés par les agences de
notation mentionnées ci-dessus.
VVII.. SSTTAATTUUTT JJUURRIIDDIIQQUUEE,, PPRRIIVVIILLEEGGEESS EETT IIMMMMUUNNIITTEESS
Les Statuts constituent la charte régissant l’IFC. Ils indiquent l’objet de l’IFC, la composition de son
capital et son organisation ; ils homologuent les opérations dans lesquelles l’IFC est susceptible de
s’engager ; ils fixent les limites en ce qui concerne la conduite de ces opérations et ils établissent le
statut, les privilèges et les immunités dont bénéficie l’IFC dans les pays membres. Les Statuts
contiennent également des dispositions portant sur l’admission de membres supplémentaires,
l’augmentation du capital autorisé de l’IFC, les termes et conditions selon lesquels l’IFC est habilitée à
Société Financière Internationale (IFC) 29 Émission Obligataire
investir ses fonds, la distribution du revenu net de l’IFC à ses membres, le retrait et la suspension
des membres, de même que la suspension des opérations de l’IFC.
Les Statuts contiennent des dispositions qui accordent à l’IFC la personnalité morale, de même que
certaines immunités et certains privilèges sur les territoires de chacun des pays membres, y compris
ceux mentionnés ci-après dans le document :
L’IFC jouit de la pleine personnalité juridique et de la capacité de contracter, d'acquérir des biens
mobiliers et immobiliers et d'en disposer, d’ester en justice. Toute action en justice contre l’IFC devra
être conduite devant un tribunal ayant juridiction sur les territoires d’un pays membre où l’IFC
possède une succursale, où elle a nommé un agent chargé de recevoir des significations ou
sommations, ou bien où l’IFC a émis ou garanti des titres, mais aucune poursuite ne pourra être
menée contre l’IFC par un État membre ni par des personnes agissant pour le compte d’un État
membre ou pour faire valoir des droits cédés par eux.
Tous les Gouverneurs, Administrateurs, Suppléants fonctionnaires et employés de l’IFC ne pourront
faire l’objet de poursuites en raison des actes accomplis par eux dans l’exercice de leurs fonctions.
Les archives de l’IFC sont inviolables et les biens et les avoirs de l’IFC sont protégés contre toute
forme de saisie, d’opposition ou d’exécution avant qu’un jugement définitif contre l’IFC n’ait été
rendu. Les biens et les avoirs de l’IFC ne sont pas soumis à, et sont exempts de toute perquisitions,
réquisitions, confiscations, expropriations ou de toute autre forme de saisie ordonnée par le pouvoir
exécutif ou par le pouvoir législatif.
L’IFC, ses avoirs, biens, revenus, ainsi que les opérations et transactions autorisés aux termes des
Statuts sont exempts de tous impôts et de tous droits de douane imposés par un pays membre. L’IFC
est aussi exempte de toute obligation relative à la perception ou au paiement d’un impôt ou d’un
droit quelconque.
Aux termes des Statuts, aucun impôt, de quelque nature que ce soit, n’est perçu sur les obligations
ou valeurs émises ou garanties par l’IFC (y compris tout dividende ou intérêt y afférent), si cet impôt
(a) constitue une mesure de discrimination contre une telle obligation ou valeur du seul fait qu’elle
est émise ou garantie par l’IFC ; ou (b) si le seul fondement juridique d’un tel impôt est le lieu, ou la
devise, dans laquelle l’obligation ou la valeur est émise, rendue payable ou payée, ou l’emplacement
de tout bureau ou centre d’opérations de l’IFC.
VVIIII.. OORRGGAANNEESS DD''AADDMMIINNIISSTTRRAATTIIOONN EETT DDEE CCOONNTTRROOLLEE
L’IFC est une entité légale séparée et distincte de la Banque Mondiale. Les fonds de l’IFC sont séparés
et distincts de ceux de la Banque Mondiale, et les obligations de l’IFC ne sont pas des obligations
émanant de, ni garanties par la Banque Mondiale.
Société Financière Internationale (IFC) 30 Émission Obligataire
VII.1. LE CONSEIL DES GOUVERNEURS
Tous les pouvoirs de l’IFC sont assignés au Conseil des Gouverneurs qui est composé d’un
Gouverneur (et d’un Gouverneur Suppléant) désigné par chacun des pays membres de l’IFC. Chaque
pays membre détient 250 voix, plus une voix supplémentaire pour chaque action détenue par ce pays
membre. Toutes les décisions de l’IFC sont prises à la majorité des votes exprimés, sauf disposition
expresse contraire stipulée dans les Statuts.
Le Conseil des Gouverneurs tient des réunions annuelles sur une base régulière, mais a délégué au
Conseil d’administration la faculté d’exercer tous les pouvoirs de l’IFC, à l’exception cependant de
ceux réservés aux Gouverneurs aux termes des Statuts.
Le Conseil des Gouverneurs est investi de tous les pouvoirs de l’IFC, mais il en délègue la majeure
partie au Conseil d’administration, à l'exception :
i- de l'admission de nouveaux membres et de la définition des conditions qui régissent
leur admission ;
ii- de l'augmentation ou de la réduction du capital social ;
iii- de la suspension d'un membre ;
iv- de la décision des recours exercés contre les interprétations données aux Statuts par
le Conseil d'Administration ;
v- de la conclusion d'accords en vue de coopérer avec d'autres organismes
internationaux (sauf s'il s'agit d'accords non formels à caractère temporaire et
administratif) ;
vi- de la décision de suspendre d'une façon permanente les opérations de l’IFC et de
répartir ses actifs ;
vii- du vote des dividendes ;
viii- des modifications des Statuts.
VII.2. LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Administrateurs et Administrateurs suppléants nommés par les 5 membres les plus importants (15
octobre 2009) :
Société Financière Internationale (IFC) 31 Émission Obligataire
Administrateurs
nommés
Suppléant État représenté Droit de vote
Eli Whitney
Debevoise
------------------ États-Unis 23.59%
Toru Shikibu Yasuo Takamura Japon 5.86%
Michael John
Hofmann
Rudiger von Kleist Allemagne 5.35%
Ambroise Fayolle Frederick Jeske-
Schonhoven
France 5.02%
Susanna M.D.
Moorehead
Stewart Simon
James
Royaume-Uni 5.02%
Les 19 autres administrateurs sont élus et représentent soit un État membre (3 : Russie, Arabie
Saoudite et Chine) soit un groupement de plusieurs pays membres (16). Monsieur Louis Philippe
Ong Seng (Île Maurice) a été élu pour représenter 24 états membres africains, y inclus les pays
membres de la CEMAC.
Le Conseil d'Administration est chargé de la gestion générale des affaires de l’IFC. Ce Conseil se
compose de chaque Administrateur de la Banque Mondiale qui a été soit (i) nommé par un membre
de la Banque Mondiale, lui-même membre de l’IFC, ou bien (ii) élu lors d’un vote au cours duquel un
membre au moins de la Banque Mondiale également membre de l’IFC a voté en sa faveur. Chaque
Administrateur se voit octroyer la prérogative d’exercer le nombre des voix dont dispose le membre
qui l’a désigné(e), ou le membre (ou les membres) ayant voté en sa faveur. Le Conseil
d'Administration se compose actuellement de 24 Administrateurs. Cinq Administrateurs sont désignés
par des membres individuels et les 19 autres Administrateurs sont élus par les Gouverneurs
représentant les autres membres. Le Président de la Banque Mondiale est d’office le Président de
plein droit du Conseil d’Administration de l’IFC.
Conformément aux Statuts, les membres du Conseil d'Administration de l’IFC (le « Conseil ») sont
désignés ou élus par leurs gouvernements membres. Ces Administrateurs ne sont ni des
fonctionnaires, ni des membres du personnel de l’IFC. Robert B. Zoellick, Président, est le seul
membre de direction faisant partie du Conseil, et il exerce en tant que membre non-votant et en tant
que Président du Conseil.
VII.3. LLAA DIRECTION DE L’IFC
Le Président est le chef du personnel d’exploitation de l’IFC, et il est désigné par le Conseil
d'Administration. Sous la direction et le contrôle du Conseil d'Administration, le Président est
responsable de l’organisation, de la nomination et de la révocation des fonctionnaires de l’IFC et des
membres de son personnel. Les pouvoirs de gestion des affaires courantes de l’IFC sont attribués au
Vice-président Exécutif.
Société Financière Internationale (IFC) 32 Émission Obligataire
La liste suivante présente les principaux représentants de l’IFC au 15 octobre 2009.
Président
Robert B. Zoellick
Vice-président Exécutif
Lars H. Thunell
Vice-président, Ressources Humaines et Administration
Dorothy H. Berry
Vice-Président, Moyen Orient, Afrique du Nord, Orient et Asie
Méridionale et Infrastructures Globales
Rashad Kaldany
Services de conseils en affaires Rachel Kyte
Vice-président régional, Europe, Asie Centrale, Amérique latine et
Caraïbes et Marchés Financiers Globaux
Farida Khambata
Vice-président, gestion du risque
Michel Maila
Vice-président, conseils généraux Rachel Robbins
Vice-présidente, Affaires Financières et Trésorerie
Nina B. Shapiro
Vice-président, Afrique Sub-saharienne, Europe de l’Ouest et Industries
Thierry Tanoh
Société Financière Internationale (IFC) 33 Émission Obligataire
ORGANIGRAMME au 19 octobre 2009
(NB : Pour raisons de conformité, les titres ont été préservés dans leur langue d’origine.)
Source : http://www.ifc.org/ifcext/about.nsf/AttachmentsByTitle/ifcmgmt/$FILE/ifcmgmt.pdf
Société Financière Internationale (IFC) 34 Émission Obligataire
Président du Conseil d'Administration: Robert B Zoellick est le Président de chacune des institutions
du Groupe de la Banque Mondiale qui comprend l’IFC, la Banque Internationale pour la
Reconstruction et le Développement (« BIRD »), l’Association Internationale de Développement
(« IDA ») et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (« AMGI »). Il est également
président du Conseil.
Avant sa nomination, Monsieur Zoellick a été Vice-président International du Groupe Goldman Sachs
Group, Directeur Général, et de 2006 à 2007, Président des Conseillers Internationaux de la Goldman
Sachs.
De 2005 à 2006, Mr. Zoellick a occupé le poste de Secrétaire Adjoint au Département d’État des
États-Unis. Il a été Directeur des Operations du Département et suppléant en matière de
gouvernance du Secrétaire d’État, cumulativement avec des responsabilités clé dans d’autres
domaines.
De 2001 à Janvier 2005, Mr. Zoellick a servi au Cabinet Américain comme Représentant numéro 13
au Commerce. Il a œuvré en faveur du libre échange au niveau global, régional et bilatéral en
assurant le soutien du Congrès Américain et de sa base électorale à un marché libre. Il a travaillé
avec les ministres de l’économie de près de 150 pays pour le lancement du Projet de Développement
dénommé « Doha Development Agenda » au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en
2001 pour parachever la mise en place de l’accord cadre d’ouverture des marchés. Monsieur Zoellick
a contribué à l’accession de la Chine et de la Chinese Taipei à l’OMC. Il a aussi achevé ou beaucoup
contribué au processus d’admission à l’OMC du Cambodge, de l’Arabie Saoudite, du Vietnam, de la
Russie, et de bien d’autres pays.
Zoellick a passé ou achevé le FTAs avec la Jordanie, le Chili, Singapour, le Maroc, le Bahreïn, cinq
pays de l’Amérique Centrale et la République Dominicaine, ainsi que l’Australie, multipliant par cinq le
nombre des pays avec lesquels les États-Unis ont des FTAs. Il a aussi lancé des FTAs achevés plus
tard avec le Pérou, la Colombie, et le Panama, et a promulgué l’Accord Commercial de Base (Basic
Trade Agreement) avec le Vietnam. Zoellick a étroitement œuvré avec le Congrès Américain pour
passer le Trade Promotion Authority, de même que des accords préférentiels de commerce avec
l’Afrique, les pays des Andesan countries, les pays des Caraïbes, ainsi qu’avec toutes les économies
en voie de développement.
De 1993 à 1997, Monsieur Zoellick a été un Vice-président de la Fannie Mae, la grande institution de
financement de l’habitat au sein de laquelle il a supervisée une opération de promotion de l’habitat à
coût modéré, ainsi que les bureaux en charge des questions juridiques, réglementaires, des relations
avec le gouvernement et les industries, et des services internationaux.
De 1985 à 1993, Monsieur Zoellick a travaillé avec le Secrétaire James A. Baker, III au Département
du Trésor (occupant des fonctions allant de Secrétaire Adjoint pour les institutions financières à
Conseiller du Secrétaire); Département d’État (Undersecretary of State pour l’Économie et
Société Financière Internationale (IFC) 35 Émission Obligataire
l’Agriculture, ainsi que comme Conseiller au Département avec rang de Undersecretary); et pendant
une courte période comme Deputy Chief of Staff de la Maison Blanche et Assistant du Président.
Monsieur Zoellick a été le principal officiel américain dans le cadre du processus « Two-Plus-Four »
relatif à la réunification de l’Allemagne courant 1989-1990, et fut le « Sherpa » du Président pour
préparer les Sommets Économiques de 1991 à 1992.
Monsieur Zoellick est titulaire d’un Phi Beta Kappa du Swarthmore College en 1975. Il a obtenu un
J.D. magna cum laude du Harvard Law School et un MPP du Kennedy School of Government en 1981.
Il a vécu à Hong Kong dans le cadre d’une bourse en 1980.
Vice-président Exécutif: Lars H. Thunell, est le Vice-président exécutif de l’IFC. Il est chargé de la
gestion générale des opérations courantes de l’IFC. Monsieur Thunell a rejoint l’IFC en 2006, après
une carrière réussie dans l'industrie des services financiers. Il a récemment occupé le poste de Chief
Executive Officer à la Skandinaviska Enskilda Banken AB (« SEB »), une banque d’Europe du Nord
dont le siège est en Suède.
Dans les années 1990, Monsieur Thunell a été PDG dans une compagnie d'assurances suédoise,
Trygg-Hansa et de PDG Adjoint de NORDBANKEN. Il était également PDG de SECURUM à Stockholm,
la compagnie de gestion de capitaux mise en place par le gouvernement suédois pour aider à
résoudre les crises financières suédoises.
Monsieur Thunell possède une expérience internationale accomplie, acquise à ABB Zurich, où il a
établi la division des services financiers, et à American Express à New York. Il a également occupé de
nombreux postes de direction dans des compagnies internationales ainsi que des organisations non
gouvernementales.
M. Thunell est titulaire d’un doctorat de l'Université de Stockholm.
VII.4. BONNE GOUVERNANCE D'ENTREPRISE
Le Conseil a institué plusieurs Commissions, dont :
La Commission sur la Réussite du Développement : elle offre des conseils aux
administrateurs sur certaines questions ayant trait à l’évaluation des opérations et à
l’efficacité du développement dans le but de suivre les progrès accomplis par la Banque
Mondiale au plan de la réduction de la pauvreté.
La Commission d’Audit : elle fournit des conseils sur la gestion financière et la gestion du
risque pour faciliter les décisions des administrateurs concernant les questions relatives à
la politique financière et au contrôle financier.
La Commission Budgétaire : elle examine certains aspects des procédures, les directives
administratives, les normes et les questions budgétaires qui ont un impact significatif sur
le coût et l'efficacité des opérations du Groupe de la Banque Mondiale.
La Commission du Personnel : elle examine les questions de rémunération et autres
aspects importants de la politique du personnel, et fournit des conseils en ce domaine.
Société Financière Internationale (IFC) 36 Émission Obligataire
Le Comité de l'Éthique.
La Commission sur les Thèmes afférents à la Gouvernance et à l’Administration.
Le Conseil et ses Commissions fonctionnent en session continue dans les bureaux principaux du
Groupe de la Banque Mondiale, selon les besoins des opérations. Les règlements de chaque
Commission déterminent ses rôles et responsabilités. Dans la mesure où les Commissions n’ont pas
de voix délibérative, elles ont principalement pour rôle de servir le Conseil dans l'exécution de ses
responsabilités.
VVIIIIII.. LLEESS IINNSSTTIITTUUTTIIOONNSS DDUU GGRROOUUPPEE DDEE LLAA BBAANNQQUUEE MMOONNDDIIAALLEE
Le Groupe de la Banque Mondiale se compose de cinq institutions internationales différentes entre
lesquelles existent certains liens non juridiques. Ces institutions appartiennent toutes à leurs États
membres. Ce sont la BIRD, l'IDA, l’IFC, l’AMGI et le CIRDI.
VIII.1 LA BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DEVELOPPEMENT (BIRD)
Créée en 1945 : 186 États Membres.
La BIRD s'emploie à faire reculer la pauvreté dans les pays à revenu intermédiaire et dans les pays
pauvres solvables en encourageant un développement durable par l'octroi de prêts, de garanties et
de services hors prêt.
Quoiqu'elle n'ait pas pour objectif de générer des bénéfices, la BIRD affiche un revenu net positif
depuis 1948. Elle utilise ce revenu pour financer diverses actions en faveur du développement et
assurer sa stabilité financière.
Le capital de la BIRD appartient à ses États membres et le nombre de voix attribué à chacun de ces
États est fonction du montant de sa souscription au capital, laquelle reflète le poids relatif du pays
dans l'économie mondiale.
VIII.2 L'ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DEVELOPPEMENT (IDA)
Créée en 1960 ; plus de 169 États Membres.
Les contributions à l'IDA permettent à la Banque Mondiale de fournir de $6 à $9 milliards par
an sous forme de crédits sans intérêt aux 81 pays les plus pauvres du monde, qui comptent
2,5 milliards d'habitants. Cet appui joue un rôle crucial car ces pays ne peuvent que
difficilement, sinon pas du tout emprunter aux conditions du marché. Dans la plupart d'entre
eux, le revenu annuel moyen par habitant est légèrement inférieur à 500 dollars américains,
et une grande partie de la population doit survivre avec bien moins. L'IDA contribue à assurer
un accès à de meilleurs services essentiels (éducation, santé, eau salubre et assainissement,
etc.) et appuie des réformes et des investissements visant à stimuler la productivité, la
croissance et la création d'emplois.
Société Financière Internationale (IFC) 37 Émission Obligataire
VIII.3 LA SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE (IFC)
Créée en 1956 : 182 États membres
L’IFC est membre du Groupe de la Banque Mondiale, qui comprend également la Banque
Internationale pour la Reconstruction et le Développement (« BIRD »), l'Association Internationale
pour le Développement (« IDA »), et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements
(« AMGI »), Le Centre International pour le Règlement des Conflits relatifs aux Investissements («
CIRDI ».
L’IFC est une entité légale séparée et distincte de la BIRD, de l’IDA, de l'AMGI et du CIRDI, et
possède ses propres statuts, son capital social, sa propre structure financière, une direction et du
personnel qui lui sont propres.
VIII.4 L'AGENCE MULTILATERALE DE GARANTIE DES INVESTISSEMENTS (MIGA)
Créée en 1988 : 175 États Membres.
L’AMGI encourage l'investissement direct étranger dans les pays en développement en fournissant
aux investisseurs étrangers des garanties contre les pertes liées à des risques non commerciaux
(expropriation, inconvertibilité de la monnaie, restrictions aux transferts, conflits armés et troubles
civils, par exemple). Elle fournit aussi des services d'assistance technique pour aider les pays à faire
connaître les possibilités d'investissement qu'ils offrent. Sur demande, elle assure aussi des services
de médiation en cas de différends liés aux investissements.
VIII.5 LE CENTRE INTERNATIONAL DE REGLEMENT DES DIFFERENTS RELATIFS AUX INVESTISSEMENTS
(CIRDI)
Créé en 1966 : 144 États Membres.
Le CIRDI encourage l'investissement étranger en fournissant des services internationaux de
règlement, par voie de conciliation ou d'arbitrage, des différends relatifs aux investissements,
contribuant par là à instaurer un climat de confiance mutuelle entre les États et les investisseurs
étrangers. Nombre d'accords internationaux relatifs aux investissements mentionnent les
mécanismes d'arbitrage du CIRDI. Le Centre mène également des activités de recherche et de
publication dans les domaines du droit relatifs à l'arbitrage et à l'investissement étranger.
Société Financière Internationale (IFC) 38 Émission Obligataire
PPAARRTTIIEE IIVV ::
AACCTTIIVVIITTEESS DDEE LL’’IIFFCC
Société Financière Internationale (IFC) 39 Émission Obligataire
II.. AACCTTIIVVIITTEESS DDEE LL’’IIFFCC
En association avec des investisseurs privés, l’IFC contribue à financer l'établissement, l'amélioration
et l'expansion d'entreprises du secteur privé, et ce par le biais d’investissements lorsque les capitaux
privés ne peuvent être trouvés à des conditions raisonnables. L’IFC vise à rapprocher les capitaux
privés, locaux et étrangers, et une direction expérimentée, et de fait à créer des conditions en faveur
d’un courant de capitaux privés (locaux et étrangers) vers des investissements à caractère productif
au sein des pays membres en développement. L’IFC joue dans cette optique-là un rôle de catalyseur
en mobilisant des financements supplémentaires émanant d’autres investisseurs et prêteurs, soit à
travers un cofinancement soit à travers des participations aux prêts et des garanties partielles de
crédits, des sécurisations, des ventes de crédits, techniques de partages des risques, investissements
en capitaux (mobilisations de ressources). Outre le financement de projets, les prêts aux sociétés et
la mobilisation des ressources, l’IFC offre une importante gamme de produits financiers et des
services de conseil au secteur privé au sein des pays en développement dans le but de remplir sa
mission de développement. L’IFC conseille les gouvernements membres sur la manière de créer un
environnement propice au développement du secteur privé et aux investissements étrangers.
I.1- LES INVESTISSEMENTS
Les investissements de l’IFC sont généralement effectués au sein des pays membres en
développement. Aux termes des Statuts, l’IFC doit investir dans des entreprises privées à caractère
productif. En dépit de ce critère relatif au caractère privé des entreprises cibles, les entreprises
appartenant en partie au secteur public ne sont pas écartées si elles sont administrées conformément
au droit commercial local et au droit des sociétés local, qu’elles fonctionnent librement sans contrôle
étatique dans un contexte de marché et conformément aux critères de rentabilité et/ou qu’elles sont
en passe d’être partiellement ou entièrement privatisées.
L’activité principale de la Société en matière de placement est le financement de projets et des
sociétés. Cette activité englobe des projets de « pépinières », des expansions, et des
modernisations. L’IFC accorde également des crédits à des entreprises ayant été sélectionnées en
vue de financer des programmes en cours de projets d’investissement. D’autre part, la Société facilite
le financement par le biais d’intermédiaires financiers, de la couverture de projet et de produits de
prêt d'ordre général et spécialisés tels que le financement d’opérations de leasing, d’échanges et
d’hypothèques. Ces intermédiaires financiers fonctionnent soit en tant qu’emprunteurs auprès de
l’IFC, qui prêtent ensuite aux entreprises du secteur privé à leurs propres risques, soit en tant
qu'agents de l’IFC, en identifiant les entreprises pour l’établissement de prêts directs émanant de
l’IFC.
La Société effectue des tests rigoureux sur la solvabilité des entreprises, la viabilité des projets et
l’impact du développement en vue de déterminer l’éligibilité des projets pour ses placements.
Société Financière Internationale (IFC) 40 Émission Obligataire
I.2 SERVICES DU CONSEIL
Le service du conseil est devenu une part substantielle et importante de l’IFC et un outil important de
la pénétration et de l’impact de l’IFC.
En début de l’exercice 2004, l’IFC a entamé un processus d’affectation de ses bénéfices non
distribués a l’appui de ses activités de conseil, et subséquemment, pour des subventions basées sur
la performance, (FY05), subventions à l’IDA (FY06), le Global Infrastructure Project Development
Fund (FY08), et le programme des PME de l’IFC en faveur des pays IDA (FY08). Les montants et les
objectifs des affectations des bénéfices non distribués sont soumis aux règles approuvées par le
Conseil, qui sont appliquées chaque année pour déterminer les capacités financières de l’IFC et fixer
le niveau maximal d’affection des bénéfices non distribués.
Les montants disponibles pour les affections sont déterminés selon une formule approuvée par le
conseil d’administration sur la base des revenus et, depuis FY08, selon une formule approuvée par le
Conseil en conformité avec la politique de répartition. Les montants approuvés pour les affectations
sont inscrits des dépenses dans les états financiers de synthèse de l’IFC pour l’année au cours de
laquelle les dépenses ont été faites, et ont pour effet de réduire les bénéfices non distribués (retained
earnings) affectés à ces objectifs spécifiques.
Subventions au bénéfice de l’IDA
A la date du 30 juin 2007, le Conseil d’Administration de l’IFC avait approuvé des subventions pour
US$ 150 millions au bénéfice de l’IDA, somme qui a été inscrite comme une dépense dans les états
financiers de synthèse de l’IFC pour FY07 prélevée. Le Conseil d’Administration de l’IFC a aussi donné
son accord de principe pour un programme indicatif de subventions en faveur de 15 renflouements de
l’IDA à hauteur de $1.250 millions, financées par des affectations à partir des bénéfices non
distribués réalisés entre FY08 et FY10. Ce montant est sujet à la disponibilité des fonds pour l’IFC et
à l’approbation du conseil d’administration pour chaque année. Au 30 juin 2008, le Conseil
d’administration de l’IFC avait approuvé une autre affectation de $500 millions à prélever sur les
bénéfices non distribués qui ont été inscrits comme dépense dans les états financiers de synthèse de
l’IFC pour FY08. Le 7 août 2008, le Conseil d’administration a approuvé l’affectation d’une somme
supplémentaire de $450 millions à titre de subventions au bénéfice de l’IDA, approuvées par le
Conseil des Gouverneurs le 13 octobre 2008, et enregistrées en dépenses dans les états financiers de
synthèse de l’IFC pour FY09, soit un reste de programme indicatif de $800 millions.
Services du conseil
En date du 30 Juin 2008, le conseil d'administration de l’IFC a approuvé l’allocation au service du
conseil d’un montant cumulé de $750 millions, prélevé sur les bénéfices non distribués de l’IFC. Le 7
août 2008, le conseil d'administration de l’IFC a approuvé une allocation supplémentaire de la somme
de $100 millions puisée sur les bénéfices non distribués de l’IFC. Cette allocation des bénéfices non
distribués a été approuvée par le Conseil des gouverneurs le 13 octobre 2008. Préalablement à
l'exercice 2007, l’IFC avait déjà exposé des frais pour le service du conseil pour un montant cumulé
de $93 millions. L’IFC a engagé des dépenses de $96 millions durant l'exercice 2007 pour les services
Société Financière Internationale (IFC) 41 Émission Obligataire
du conseil, $123 millions pour l'exercice 2008, et $129 millions en FY09. Les bénéfices non distribués
affectés aux services du conseil au 30 juin 2009 ont totalisé $409 millions.
Subventions basées sur la performance
En date du 30 juin 2007, le conseil d'administration de l’IFC a approuvé l’allocation de $250 millions
prélevés sur les bénéfices non distribués de l’IFC pour des subventions basées sur la performance,
ciblées sur des industries spécifiques dans les pays en développement, en particulier les zones
frontalières. L’initiative des subventions basées sur la performance (« PBGI ») établit un fonds de
ressources pour le financement basé sur des subventions à des projets individuels du secteur privé
dans le développement des marchés. Le PBGI favorise la poursuite de la stratégie des frontières de
l'IFC en ouvrant de nouvelles perspectives pour générer un impact de développement. L’IFC a engagé
des dépenses pour $35 millions en FY07 pour des subventions basées sur la performance, 27 millions
de dollars pour FY08, et $5 millions en FY09, ce qui réduit le montant des bénéfices non distribués
affectées aux subventions basées sur la performance au 30 Juin 2008 à $183 millions.
Autres
Le 27 Septembre 2007, le conseil d'administration de l’IFC a approuvé l’allocation de 100 millions de
dollars en faveur d’un Fonds de Projet Global de Développement des infrastructures, ainsi que
l’affection de $100 millions pour l’assistance de l’IFC aux PME des pays « IDA ». L'IFC a comptabilisé
une charge de $1 million dans son compte de résultats consolidés pour l’exercice 2009 relative à ces
allocations. Le 5 août 2009, le conseil d'administration de l’IFC a approuvé l’allocation de $200
millions puisés sur les bénéfices non répartis de l’IFC pour des subventions à l'IDA et a, en même
temps, réaffecté $70 millions du solde inutilisé de l’exercice précédent des sommes allouées aux
subventions basées sur la performance, $70 millions du solde inutilisé de l’exercice précédent des
allocations au Fonds de Projet Global de Développement des Infrastructures, et $60 millions du solde
inutilisé de l’exercice précédent des sommes allouées à l’assistance de l’IFC aux PME dans les pays
IDA. Ces allocations et réaffectations devraient recevoir l’approbation du Conseil des Gouverneurs et,
ainsi, être programmées pour être conclues en FY10.
I.3 NOUVELLES INITIATIVES
La crise financière, qui a commencé avec l'effondrement du marché hypothécaire dit « subprime »
des États-Unis, s’est propagé rapidement au fur et à mesure que les marchés du crédit se sont gelés
et avec le rétrécissement du volume des échanges. L’IFC a lancé une série d’initiatives pour aider les
entreprises privées face à la crise. Ces initiatives devraient combiner des fonds de l’IFC avec des
contributions mobilisées auprès de diverses sources, y compris les gouvernements et autres
institutions financières internationales. De nouvelles initiatives de l’IFC sont conçues pour répondre
aux besoins des clients de l’IFC à la fois dans l’immédiat et à long terme.
Société Financière Internationale (IFC) 42 Émission Obligataire
La filiale gestion du patrimoine de l’IFC
Tel que discuté dans la rubrique « W » des états financiers consolidés de l’IFC pour FY09, en FY09,
l’IFC a lancé une filiale dont elle détient la totalité du capital – The IFC Asset Management Company
LLP - pour mobiliser des capitaux auprès d’autres pools que les investisseurs traditionnels de l’IFC.
L’IFC Asset Management Company est appelée a faire office de gestionnaire de fonds provenant des
investisseurs et est actuellement en train de gérer deux fonds financés conjointement à raison de $2
milliards de la Banque Japonaise pour la Coopération Internationale et $1 milliard de l’IFC.
Ces deux premiers fonds, totalisant 3 milliards de dollars, sont destinés à soutenir les banques
considérées comme vitales pour le système financier d'un pays au marché émergent. En plus de
fournir des capitaux aux banques, les fonds envisagent d’offrir des services de conseil destinés à
renforcer le développement du secteur privé et d'améliorer la performance économique et financière
des banques. Le premier engagement de 20 millions de dollars a été conclu par l’un des fonds dans le
quatrième trimestre de FY09.
Il est prévu que la IFC Asset Management Company gère un troisième fonds d’un milliard de dollars
qui va permettre aux fonds souverains et d’autres investisseurs de coinvestir dans les opérations de
l’IFC en Afrique, en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Offrir un soutien en liquidités
L’IFC a élargi son programme global de financement du commerce extérieur (dit « GTFP »), triplant
ainsi sa taille à 3 milliards de dollars. Le GTFP fournit des garanties pour les transactions
commerciales sur les marchés émergents. En outre, l’IFC a lancé un programme global d’échanges de
liquidités (dit « GTLP »), une initiative qui réunit des gouvernements, des institutions de financement
de développement, et les banques commerciales dans la fourniture des fonds pour le financement du
commerce dans les marchés émergents. Le GTLP a commencé ses activités au quatrième trimestre
de l'exercice 2009. Les engagements de l’IFC pour l’exercice 2009 comprennent $500 millions, et les
ressources GTLP mobilisées comprennent $1,4 milliard dans le même exercice.
Infrastructures
Courant FY09, l’IFC a lancé le Fonds pour la crise des infrastructures. Il est prévu que cette facilité de
$2,4 milliards inclue des composantes en dettes et en actions procurant des financements à court et
à moyen terme pour les projets d’infrastructures. Il est également prévu d’y inclure les services de
conseil pour aider les gouvernements à concevoir ou redessiner des projets de partenariat public-
privé.
Microfinance
L’IFC a lancé le « Microfinance Enhancement Facility» de 500 millions de dollars, destiné à répondre
au défi de la disponibilité limitée des services de microfinance.
Services du Conseil
L’IFC a conçu de nouveaux programmes de réponse aux crises en matière de gestion des risques et
la gestion des prêts douteux.
Société Financière Internationale (IFC) 43 Émission Obligataire
Gestion des actifs en difficulté
L’IFC œuvre à la création d’un programme du secteur privé pour répondre au problème de la hausse
des prêts douteux dans les systèmes bancaires des pays en développement.
Autres
En outre, l’IFC est impliquée dans des initiatives régionales ciblées de réponse aux crises en Europe
Centrale et Orientale, en Amérique Latine et dans les Caraïbes, et en Afrique.
IIII.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEESS PPRROODDUUIITTSS EETT SSEERRVVIICCEESS DDEE LL’’IIFFCC
IIII..11.. LLEE PPOORRTTEEFFEEUUIILLLLEE DD''IINNVVEESSTTIISSSSEEMMEENNTTSS
II.1.1 LES PRETS
Les prêts ont généralement les caractéristiques suivantes :
Durée : habituellement jusqu’à amortissement, avec des échéances finales pouvant atteindre
12 années.
Devise : essentiellement dans les principales devises convertibles, à savoir en général le
Dollar américain, et dans une moindre mesure l'Euro, le Franc suisse et le Yen japonais.
Taux d’intérêt : fixe ou variable.
Fixation des prix : elle reflète des facteurs tels que les conditions de marché, les risques pays
et les risques du projet ; les prêts à taux variable généralement sont indexés sur le LIBOR à
six mois dans la devise concernée.
Traditionnellement, les prêts de l’IFC ont été accordés dans les principales devises à la demande des
emprunteurs, à condition que l’IFC puisse protéger son exposition en devise locale à travers des
mécanismes tels que des swaps de devises ou des contrats à terme. Les prêts à taux fixe et les prêts
en devises autres que le dollar américain sont généralement transformés par le biais de swaps de
devises et/ou de taux d'intérêts, en prêts à taux variable émis en dollars américains.
L’on a noté un accroissement des demandes de produits en devises locales adressées à l’IFC. Pour
l’essentiel, l’IFC ne fournit des produits en devises locales dans d’autres devises que lorsqu’elle est
sûre de pouvoir convertir en dollars US les produits de ces prêts donnés en monnaie locale en
utilisant les marchés de swap. Le portefeuille des prêts décaissés de l’IFC au 30 juin 2009 comprend
US$ 1.3 milliards de produits libellés en devises locales telles que le peso mexicain, le rouble russe et
le rand sud-africain (contre USD au 30 juin 2008).
Au 30 juin 2009, le portefeuille de prêts décaissés de l’IFC s’élevait à $16,8 milliards ($15.3 milliards
au 30 juin 2008).
Société Financière Internationale (IFC) 44 Émission Obligataire
Le portefeuille de prêts décaissés de l’IFC a totalisé $16,8 milliards au 30 juin 2009 ($15,3 milliards
au 30 Juin 2008). La valeur comptable du portefeuille de prêts de l’IFC sur le bilan consolidé de l’IFC
(comprenant le portefeuille de prêts décaissés en plus des ajustements de juste valeur, l’ajustement
de transition SFAS numéro 133 non amortie, les frais du dossier de crédit reportés non amortis, nets,
et nette déduction faite des réserves en cas de pertes) a augmenté de 6,6 % à $15,3 milliard au 30
Juin 2009 ($14,4 milliards au 30 Juin 2008).
Les prêts représentent 75% du portefeuille d’investissements décaissés au 30 Juin 2009 (73% au 30
juin 2008) et 69% de la valeur comptable du portefeuille de placements au 30 Juin 2009 (62% au 30
juin 2008).
Au 30 Juin 2009, 74% (69% au 30 Juin 2008) le portefeuille de prêts déboursés de l’IFC a été libellé
en dollars américains.
La composition en devises du portefeuille de prêts décaissés, au 30 juin 2009 et au 30 juin 2008,
était la suivante :
(en millions de dollars américains) 2009 2008
Dollars américains ........................................................... 12.312 10.602
Euros ............................................................................. 2.170 2.082
Autres devises ................................................................ 2.266 2.652
Total ........................................................................... 16.748 15.336
II.1.2 LES INVESTISSEMENTS EN CAPITAL
Les investissements en capital de l’IFC sont généralement réalisés sous forme d’actions ordinaires ou
d’actions privilégiées pas obligatoirement rachetables par l’émetteur et sont habituellement libellés
dans la devise du pays dans lequel l'investissement est effectué.
Le portefeuille de participations décaissées de l’IFC a totalisé $4,1 milliards au 30 Juin 2009 ($4,3
milliards au 30 Juin 2008), soit une baisse de 4,7%.
La valeur comptable du portefeuille d’investissement de participations de l’IFC (qui comprend le
portefeuille de participations décaissées, le net des dépréciations ainsi que les ajustements de juste
valeur, et les gains non réalisés sur des participations détenues par les entités d’intérêt consolidés et
variables (dit EICV), a diminuée de 27% à $5,3 milliards au 30 juin 2009 ($7,3 milliards au 30 Juin
2008).
La juste valeur du portefeuille de participations de l’IFC était de $8,5 milliards au 30 Juin 2009 ($11,4
milliards au 30 juin 2008).
Les placements en actions (participations) ont représenté 18% du portefeuille d’investissement de
l’IFC décaissés au 30 juin 2009, comparativement à 20% au 30 juin 2008 et 24% de la valeur
comptable du portefeuille de placements au 30 juin 2009 (31% au 30 juin 2008).
IIII..11..33 TTIITTRRIISSAATTIIOONN DDEESS CCRREEAANNCCEESS
Les titres de créances ont habituellement la forme d’obligations et de billets émis au porteur ou
nominatifs, la dette à base de sûreté (par exemple, la sûreté mobilière ou immobilière, titres adossés
Société Financière Internationale (IFC) 45 Émission Obligataire
à des créances hypothécaires et autres obligations adossées à des actifs) et les actions privilégiées,
qui sont obligatoirement rachetables par l’émetteur ou encaissable à l’émetteur par l’IFC.
Le portefeuille des titres de créance décaissés de l’IFC a totalisé $1,5 milliards au 30 juin 2009 ($1,5
milliards au 30 Juin 2008).
La valeur comptable du portefeuille de la dette de l’IFC titres (comprenant les déboursés du
portefeuille de titres de créance ainsi que les ajustements de juste valeur) était de $1,5 milliards au
30 Juin 2009 ($1,6 milliards au 30 Juin 2008).
Les titres de créance ont représenté 7% du portefeuille d’investissement décaissés de l’IFC au 30 Juin
2009, inchangé depuis 30 Juin 2008 et 7% de la valeur comptable du portefeuille de placements au
30 juin 2009, également inchangé à partir du 30 juin 2008.
IIII..11..44 GARANTIES ET GARANTIES PARTIELLES DE CREDIT
La Société offre des garanties partielles de crédit aux clients couvrant, et ce sur une base de partage
des risques, les engagements des clients sur les obligations et/ou les prêts. La garantie de la Société
est disponible pour les titres de créance et les obligations de marché des clients et couvre les risques
commerciaux, de même que les risques non commerciaux. L’IFC offre des garanties partielles en
monnaie locale, mais lorsqu’il y a un appel sur la garantie, le client doit généralement rembourser la
Société en dollars américains. Les commissions de garantie sont comparables aux politiques de
fixation des prix des prêts de l’IFC. Au cours de l'exercice 2006, la Société a signé des garanties
représentant au total $2,5 milliards (contre $1,8 milliards pour l’exercice 2005).
IIII..11..55 MMOOBBIILLIISSAATTIIOONN DDEESS RREESSSSOOUURRCCEESS
La mobilisation des ressources est définie comme le financement d’entités autres que l’IFC qui
devient disponible pour les clients en raison de l’implication directe de l’IFC dans la mobilisation des
ressources. L’IFC finance seulement une partie, généralement pas plus de 25%, du coût du projet
entier. Tous les projets financés par l’IFC, par conséquent, exige la participation d’autres partenaires
financiers. L’IFC mobilise de tels financements du secteur privé par le biais d’entités par les
participations à des prêts, des prêts parallèles, des garanties partielles de crédit, la titrisation, les
ventes de prêts, facilités de partage des risques et des placements en actions. Courant l’exercice 09,
l’IFC a lancé un certain nombre d'initiatives nouvelles avec une composante mobilisation des
ressources et a revu sa définition de mobilisation des ressources en conséquence. Les composantes
de la mobilisation des ressources sont les suivants:
Les prêts B
Les principaux moyens directs par lesquels l’IFC mobilise de tels financements pour le secteur privé
est la vente de participations dans ses prêts (prêts B), connus comme le B-programme de prêts. Par
la -programme de prêt B, l’IFC a travaillé principalement avec des banques commerciales, mais
également avec les institutions financières non bancaires dans le financement de projets dès le début
des années 1960.
Chaque fois qu'elle participe à un prêt, l’IFC accorde toujours un prêt pour son propre compte (un
crédit A), partageant ainsi le risque avec les autres prêteurs. L’IFC agit comme le prêteur officiel et
Société Financière Internationale (IFC) 46 Émission Obligataire
est responsable de l’administration de la totalité du prêt, y compris le prêt B. IFC facture les frais à
l’emprunteur au taux du marché pour couvrir le coût de la syndication du prêt B.
Les engagements B-prêts étaient de $1.858 millions en FY09 ($3.250 millions pour l'exercice 2008).
Financements structurés
Financements structurés comprennent des garanties partielles de crédit, la titrisation et des
structures de partage des risques. Les engagements de financement structuré, nets, défini comme le
montant du financement avec une portion de risque égal ou supérieure à celui de la participation au
risque de l’IFC dans la transaction, ont totalisé $169 millions en FY09 ($1.403 millions pour l'exercice
2008).
Prêts parallèles
Les prêts d'autres institutions financières que l’IFC a contribué à procurer aux clients et pour lesquels
elle a reçu une rémunération, mais pour lesquels l’IFC n'a pas été le prêteur attitré, arrangé par l’IFC
dans l’exercice 2009 représentent $374 millions ($40 millions pour l'exercice 2008).
Les ventes de prêts
Prêts initialement accordés et inscrits au bilan de l’IFC qui ont ensuite été vendus ont totalisé 0 $ en
FY09 ($59 millions pour l'exercice 2008).
Nouvelles initiatives
Les sommes engagées par des entités autres que l’IFC dans de nouveaux projets de l’IFC ont totalisé
$1.563 millions en FY09, comprenant: $8 millions à l’égard du Fonds IFC de Capitalisation; $155
millions au titre du Fonds pour l'amélioration de la microfinance, et $1,400 millions à l'égard de GTLP
($0 en FY08).
Le ratio de mobilisation des ressources
Le taux de mobilisation des ressources est défini comme suit:
Les participations aux prêts + prêts parallèles + les ventes de prêts + prêts non partie de la branche d'investissement de financement structuré de l’IFC
+ prêts non partie des nouvelles initiatives de l’IFC
Pour chaque dollar que l’IFC a engagé, l’IFC a mobilisé (sous la forme de prêts B, prêts parallèles, les
ventes de prêts, la partie non IFC du financement structuré et la partie non des engagements de l’IFC
de nouvelles initiatives) $0,38 en FY09 ($0,42 en FY08).
Société Financière Internationale (IFC) 47 Émission Obligataire
II.1.6 SERVICES DE GESTION DES RISQUES CLIENT
L’IFC fournit à ses clients des outils de gestion centrés sur l'actif et le passif, tels que les swaps de
devises et les swaps de taux d'intérêts, les taux plafond et taux plancher, en servant d’intermédiaire
entre les clients et les partenaires du marché. L’IFC procure aussi des structures de partage des
risques et des garanties qui permettent à ses clients d'effectuer directement des transactions avec les
partenaires du marché.
II.1.7 Activités de conseil
Des services consultatifs sont devenus une partie plus substantielle et importante des activités de
l’IFC, et un outil essentiel pour l’élargissement du rayon d’action de l’IFC et l’intensification de
l’impact de l’IFC. Les services de conseil contribuent de manière significative à la participation
additionnelle de l’IFC en améliorant l’environnement des affaires pour le secteur privé ainsi que les
capacités des entreprises privées et les prestataires de services. L’IFC fournit des services aux fins de
favoriser des investissements privés durables dans les pays en développement. Par ce travail, qui est
financé en partenariat avec les gouvernements et autres donateurs, l’IFC contribue au
développement dans des régions où les possibilités de développement peuvent être limitées.
Les services du conseil de l’IFC sont organisés en cinq secteurs d'activité :
Climat d’investissement: Il s’agit d’aider les gouvernements des pays en voie de développement et les pays en transition à améliorer leur environnement opérationnel des affaires.
Accès aux finances: Il s’agit de stimuler la disponibilité et l’accessibilité des services financiers, avec un accent particulier les micro, petites, et moyennes entreprises.
Conseil aux entreprises: Il s’agit de fournir l’assistance technique tant aux clients potentiels qu’aux clients actuels.
Durabilité sociale et environnementale: Il s’agit de promouvoir l’adoption élargie de modèles financiers a la fois profitables et propices pour l’environnement et le développement social.
Conseil en équipement: Il s’agit d’aider à générer des opportunités d’investissements conduisant à une croissance économique a long terme, et de meilleures conditions de vie pour les pays clients de l’IFC.
Les dépenses de l’IFC pour le service Conseil ont atteint $129 millions en FY09 ($123 millions en
FY08 et $96 millions en FY07).
Le portefeuille de service Conseil au 30 juin 2009 englobe 782 projets (862 projets au 30 juin 2008)
avec l’approbation par l’IFC et des donateurs des financements atteignant $941 millions ($919
millions au 30 juin 2008). Parmi lesquels, 227 nouveaux projets2 ont été approuvés en FY09 (299
projets en FY08), avec le financement de $157 millions ($306 millions en FY08). La durée moyenne
des projets de service du Conseil excède typiquement 30 mois à ce jour. La taille moyenne des
nouveaux projets excède $0.5 millions.
Courant FY09, les dépenses ont été engagées sur 928 projets (954 projets en FY08) (les fonds de
l’IFC et ses donateurs.
II.1.8 LES LIQUIDITES
L’IFC investit ses liquidités dans des instruments à haut rendement, à taux variable et à taux fixe,
émis ou inconditionnellement garantis par les gouvernements, les agences et organes
2 Sans compter les 15 projets en cours, qui furent ajoutés au portefeuille de l’exercice 2008.
Société Financière Internationale (IFC) 48 Émission Obligataire
gouvernementaux, les organisations multilatérales et les sociétés émettrices de standard élevé; ces
instruments comprennent des titres adossés à des crédits mobiliers et des titres adossés à des
créances hypothécaires, des dépôts à terme et d’autres obligations inconditionnelles des banques et
d’institutions financières.
L’IFC gère les risques de marché associés à ces instruments, et ce à travers une variété de
techniques de couverture comprenant des produits dérivés, principalement des swaps de devises et
swaps de taux d'intérêts, et des contrats à terme d’instruments financiers.
L’IFC investit ses liquidités dans cinq portefeuilles séparés, désignés en interne de P0 à P4. Tous ces
5 portefeuilles sont considérés comme portefeuilles commerciaux. Les portefeuilles de liquidité de
l’IFC peuvent être résumés comme suit :
Portefeuille Valeur (en $
millions
Composition Géré par Investi par
Benchmark
P0 $0,8 ($2,5) Fonds en attente de
décaissements ou de
réinvestissement
Département
de Trésorerie
de l’IFC
Dépôts à court
terme
Fonds
fédéraux
américains à
un jour
P1 $10,4 Md ($4,6) Produits provenant
d’emprunts investis
en attente du
déboursement des
prêts opérationnels
Département
de Trésorerie
de l’IFC
Principalement
des bons de
gouvernement,
des titres adossés
à des crédits
mobiliers et autres
bons de sociétés
cotées ― AAA »,
généralement
indexées sur le
LIBOR à six mois
en dollars
américains
Depuis janvier
2001, indexés
sur le LIBID à
3 mois en
dollars
américains**.
Avant janvier
2001, indexés
sur le LIBOR à
6 mois en
dollars
américains
P2 $5,7 ($5,5) Principalement le
capital initialement
versé de la Société et
les bénéfices
accumulés qui n’ont
pas été investis en
placements en capital
et assimilables à du
Département
de Trésorerie
de l’IFC
Bons du Trésor
américain et
autres émissions
garanties par
l’État et des
agences
Index de
trésorerie
intermédiaire
Lehman
Brother ***
Société Financière Internationale (IFC) 49 Émission Obligataire
capital ou en prêts à
taux fixe
P3 $0,5 ($1,1) Produits issus
d’emprunts de
marché
Responsables
externes
désignés par
l’IFC
Titres garantis des
prêts
hypothécaires et
bons de
gouvernement
Identique à P1
P4 $0,5 ($0,3) Une partie provenant
du portefeuille P2
Responsables
externes
désignés par
l’IFC
Bons du Trésor
américain et
autres émissions
garanties par
l’État et des
agences
Identique à P2
Total $17,9
($14,0)
* au 30 juin 2009 (30 juin 2008)
** La durée nette des repères P1 et P3 est d’environ 0,25 année
*** La durée nette des repères P2 et P4 est de 1,9 année. Le Benchmark
a été modifiée le 31 mars 2009 suivant un index de la Lehman
Intermediate Treasury qui a une durée approximative de 3,8 années.
En plus, un portefeuille P6 a été créé en FY06 en appui à (pour faciliter) la capacité de l’IFC à
accorder des prêts en devises locales. Le portefeuille P6 contient les produites des liquidités levées en
monnaie locale et avant le décaissement et est gérée par le Département Trésorerie de l’IFC par
rapport aux indices inter-banques locaux. Au 30 juin 2009, ce portefeuille contenait, en avoirs, des
instruments de marché financier à court terme libellées en Réales Brésiliennes, Roubles Russes et
Pesos Mexicains. Le portefeuille P6 totalisait $0,4 milliards au 30 juin 2009, ($0,6 milliards au 30 juin
2008).
L’IFC a une approche flexible en matière de gestion de ses portefeuilles de liquidités, à savoir qu’elle
effectue des investissements sur la base d’un portefeuille consolidé qu’elle compare à une référence
prenant en compte des paramètres de risques spécifiques. En mettant en œuvre ces stratégies de
gestion des portefeuilles, la Société fait appel à des instruments dérivés, dont des contrats à terme et
des options, et prend des positions acheteurs ou vendeurs sur les titres.
Toutes les liquidités sont gérées selon une règle de placement approuvée par le Conseil
d'Administration et conformément aux directives en matière de placement approuvées par la
Commission des Finances et des Risques de la Société, une sous-commission du Groupe de Gestion
de la Société.
Société Financière Internationale (IFC) 50 Émission Obligataire
IIIIII.. TTYYPPOOLLOOGGIIEE DDEE LL''AACCTTIIVVIITTEE DDEE LL’’IIFFCC
III.1 ACTIVITE DE L’IFC PAR SECTEUR ET PAR REGION GEOGRAPHIQUE
Le portefeuille d’investissements décaissés de l’IFC est largement diversifié par secteur et par région
géographique avec un accent particulier sur les secteurs ayant un important impact sur le
développement comme les marchés de capitaux et les infrastructures. Les tableaux ci-dessous
montrent la répartition du portefeuille au 30 juin 2009 et au 30 juin 2008 :
Répartition des investissements décaissés par secteur au 30 juin
Secteur Au 30 juin
2009 2008
Services financiers et d’assurance 38,6 % 28,6 %
Énergie électrique 8,7 % 6,8 %
Hydrocarbures et industries extractives 7,3 % 6,4 %
Transports et entreposage 5,5 % 5,6 %
Nourritures et boissons 4,5 % 5,0 %
Fabrication de produits minéraux non
métalliques
4,4 % 4,3 %
Produits chimiques 4 % 3 %
Information 3,8 % 3,3 %
Agriculture et foresterie 3,5 % 2,9 %
Placements collectifs 2,9 % 2,6 %
Commerce de gros et de détail 3 % 3 %
Métaux de première fusion 2,3 % 2,6 %
Pâtes à papier et papier 2,2 % 2,3 %
Services hôteliers et de tourisme 1,7 % 1,8 %
Services d’utilité collective 1,1 % 1,2 %
Construction et immobilier 1,1 % 0,5 %
Produits textiles, vêtements et cuir 0,7 % 0,6 %
Produits en plastique et en caoutchouc 0,2 % 0,2 %
Autres 2 % 3 %
100 % 100 %
Répartition des investissements décaissés par région géographique au 30 juin
2009 2008
Amérique Latine et Caraïbes 28,2 % 28,2 %
Europe et Asie Centrale 27,0 % 30,4 %
Asie 25,5 % 24,7 %
Société Financière Internationale (IFC) 51 Émission Obligataire
Moyen-Orient et Afrique du Nord 9,4 % 7,9 %
Afrique subsaharienne 8,0 % 7,1 %
Autres 1,9 % 1,7 %
100 % 100 %
III.2. LES ENGAGEMENTS
Les nouveaux engagements de l’IFC au titre de l’exercice 2009 se sont chiffrés à $10,5 milliards au
total, contre $11,4 milliards pour l'exercice 2008. Par ailleurs, l’IFC a mobilisé des ressources pour un
total de 4 milliards de dollars américains, contre $4,8 milliards en 2008. Les engagements et les
ressources mobilisées pour les exercices FY09 et FY08 (comme décrits plus en détails à la rubrique
« Produits d’Investissements » se présentent comme suit :
(en millions de dollars américains) 2009 2008
Prêts 5,959 $ 7,866
Participations 2.069 2164
Garanties
Gestion du risque client
2 479
40
1791
88
Total des investissements de l’IFC pour son
propre compte
$10.547
$11.399
Prêts B
Financements structurés
$ 1.858
169
$ 3.250
1403
Prêts Parallèles 374 40
Ventes de Prêts - 59
Total Prêts B, Financements structurés, Prêts
Parallèles et Ventes de Prêts
2.401 4752
Nouvelles initiatives:
-
Fonds Capitalisés IFC $ 8
-
Facilités Microfinance $ 155 -
Program Liquidité Commerce Global $ 1.400 -
Total Nouvelles Initiatives $ 1563 -
Total Ressources Mobilisées $ 3964
Société Financière Internationale (IFC) 52 Émission Obligataire
III.3. LES DECAISSEMENTS
L’IFC a décaissé $5,6 milliards pour son propre compte au cours de l’exercice 2009 ($7,7 milliards
pour l’exercice 2008); $4,4 milliards de prêts ($5,1 milliards au 30 juin 2008); Le portefeuille
d’investissements dans des titres de participation est de $1,1 milliard au 30 juin 2009 ($1,6 milliard
au 30 juin 2008). Le montant exposé pour la sécurisation des prêts est de 0,1 milliard (1,0 milliard
au 30 juin 2008).
III.4. LES APPROBATIONS
Au cours de l’exercice 2009, l’IFC a approuvé de nouveaux investissements pour son propre compte,
y compris des instruments de gestion des risques des clients et des garanties, pour un total de $11,2
milliards, contre $12,2 milliards et 252 projets pour l’exercice 2008. Les approbations d’engagement
en instance de l’IFC pour son propre compte à la clôture de l’exercice 2009, y compris les garanties
et les instruments de gestion des risques, se sont élevées à $8,6 milliards ($7,3 milliards pour
l'exercice 2008).
IIVV.. LLEESS AACCTTIIVVIITTEESS DDEE LL’’IIFFCC EENN AAFFRRIIQQUUEE SSUUBBSSAAHHAARRIIEENNNNEE
Le principe directeur de la stratégie de l’IFC en Afrique est de jouer un rôle de catalyseur de premier
plan des investissements et de la croissance dans le secteur privé. En Afrique, l’IFC lève des
ressources de manière à être plus flexible et avoir une plus grande influence. La stratégie de l’IFC
obéit à trois priorités : accélérer et intensifier son appui aux PME; encourager les réformes dans le
domaine des investissements de manière à promouvoir les initiatives privées et les marchés des
capitaux, ainsi que le développement proactif des projets. Ce développement proactif des projets est
destiné à soutenir les investissements directs de l’IFC dans les infrastructures, les marchés financiers,
les industries extractives et les secteurs orientés vers les exportations compétitives, une attention
particulière étant accordée aux projets régionaux qui favorisent les échanges et les infrastructures
transfrontaliers ainsi qu’aux besoins des pays affectés par les conflits.
Les engagements de l’IFC ont augmenté de 32% l’année dernière pour atteindre 1,82
milliards.
L’IFC a retenu 82 projets, soit une augmentation de 67% en 2008. L’IFC a continué l’expansion de sa
couverture régionale à travers des investissements dans 30 pays (contre 25 en FY08) parmi lesquels
un premier investissement à Sao Tomé et Principe, pays devenu actionnaire de l’IFC en 2008, ainsi
que des engagements dans des pays où l’IFC n’avait plus mené d’activités au cours des dernières
années (Niger, Namibie, Tchad, Burundi et Benin. L’IFC a accru son intérêt sur les pays sortant des
conflits ($2,37 millions dans 15 nouveaux projets au Liberia, en Sierra Leone, en RDC, en Côte
d’Ivoire, au Burundi, au Tchad et en Angola).
Les engagements de l’IFC en Afrique sont destinés à croître considérablement pour
atteindre un volume projeté de $2,1 milliards par an vers l’exercice 2010, selon une
tendance bien établie.
Société Financière Internationale (IFC) 53 Émission Obligataire
Les engagements de l’IFC en Afrique se sont accru passant de $44,5 millions (32 projets dans 13
pays) en FY05 à $1,82 milliards (92 projets dans 30 pays) en FY09. Ces chiffres peuvent être
comparés à seulement $400 millions en 2004 et à une moyenne de $250 millions par an entre 2001
et 2003. En sept exercices fiscaux, ces presque 13 augmentations qu’a connues la participation de
l’IFC à la croissance du secteur privé africain vont effectivement conduire à la mobilisation d’environ
$10 milliards en investissement dans le secteur privé. L’extension de la couverture géographique de
l’IFC encourage nos partenaires à se déployer vers des économies de plus petites envergure de la
région afin de constituer une plus grande base d’investisseurs.
Le portefeuille de l’IFC en Afrique est de $3,9 milliards.
Quatre secteurs ont représenté 75 pourcent du volume des engagements de l’IFC en Afrique :
industries d’extraction (20 pourcent) ; secteur financier (31 %) ; infrastructure (12 %) ; et industrie
manufacturière et services (11 %).
L’IFC a accordé beaucoup d’importance au service du conseil en Afrique par rapport aux
autres régions.
Le Partenariat pour l’Entreprise Privée en Afrique («PEP Afrique») comme un outil régional de service
de conseil établi en 2005 pour pallier au besoin aigu de gestion efficace des besoins croissants en
assistance technique et en conseil pour accompagner notre stratégie de développement du secteur
privé et aménager la voie à l’accroissement du volume d’investissements de l’IFC. À ce jour, l’IFC a
apporté un appui à 173 programmes d’assistance technique dans 30 pays, avec un accent particulier
sur l’accès au financement (32%) et le conseil en entreprise (26%). L’IFC continue à obtenir des
résultats satisfaisants dans le domaine du conseil. Le montant total des dépenses en matière de
conseil a connu une augmentation de $29,7 millions au cours de l’exercice 2008. Les dépenses liées
au projet de conseil ont augmenté dans les pays IAA de $18,6 millions en FY08 à $30,4 millions en
FY09, soit une marge positive de 25% par rapport aux objectifs initiaux de l’IFC de $24 millions. Les
dépenses liées à l’assistance technique et au conseil dans les pays en guerre (Sierra Leone, Liberia,
République Démocratique du Congo et République Centrafricaine) ont augmenté de $1,1 millions à
$5,4 millions en FY09.
L’IFC a mis l’accent relativement plus sur les opérations de services consultatifs en Afrique
qu’ailleurs. L’IFC a créé le Partenariat pour l’Entreprise Privée en Afrique (PEP-Afrique) comme un
établissement régional de services consultatifs en 2005 pour faire face au besoin crucial de gérer
efficacement l’augmentation de l'assistance technique et des services consultatifs nécessaires pour
répondre à nos stratégies de développement du secteur privé et ouvrir la voie à une augmentation
substantielle des niveaux d'investissement de l’IFC. A ce jour, l’IFC a financé 173 programmes de
services consultatifs dans 30 pays, avec la plus grande concentration dans l'accès au financement
(32%) et de conseil des entreprises (26%). L’IFC continue d'obtenir de solides résultats sur le
secteur de consultation. Les dépenses totales pour des services de conseils ont augmentées de $29,7
millions pour l'exercice 2008 à $45,8 millions en FY09. Les dépenses pour le projet de Service
Conseils dans les pays IDA ont augmenté de $18,6 millions pour l'exercice 2008 à $30,4 millions pour
l'exercice 2009. C'est 25% supérieur à l'objectif de l’IFC de $24 millions. Les dépenses en Services
Société Financière Internationale (IFC) 54 Émission Obligataire
Conseils dans les pays en conflit (Sierra Leone, Libéria, République démocratique du Congo et
République centrafricaine) ont augmenté de $1,1 millions à $5,4 millions en FY09.
Améliorer le climat d'investissement.
En Afrique, la réforme du climat d'investissement est entreprise conjointement par les Services
consultatifs de l’IFC dans les différents offices régionaux et le Service consultatif sur le climat
d'investissement du Groupe Banque mondiale. Vingt-neuf pays africains ont bénéficié de services
consultatifs de l’IFC sur la réforme du climat d'investissement au cours de l'année écoulée. Le
nombre de pays pris en charge dans l'exercice 2009 est légèrement en baisse par rapport aux 35
prises en charge dans l'exercice 2008, comme de plus en plus les ressources sont canalisées vers les
réformateurs les plus enthousiastes du continent. Pour augmenter le niveau global de
l'investissement privé en Afrique, l’IFC envisage d'être plus activement impliqués dans: la conception
et l'exécution des évaluations du climat d'investissement en collaboration avec la Banque mondiale,
le soutien au dialogue public-privé et la promotion du secteur privé et l’aide dans l'amélioration de
l'environnement propice aux petites et moyennes entreprises. Par exemple, dans les pays engagés à
améliorer leur climat d'investissement, l'IFC PEP-Afrique viendra compléter les nombreux
programmes déjà soutenus par Investment Climate Advisory Services du Groupe de la Banque
Mondiale, en fournissant un appui aux gouvernements la mise en œuvre, en développant des
programmes répondant aux questions de l’environnement des affaires et les questions de
réglementation à niveau du secteur d’activité. Elle contribuera à améliorer les aspects spécifiques de
ce pays concernant le climat d'investissement capté dans les indicateurs de « Doing Business. »
Les initiatives en Afrique récemment lancées.
L’IFC a lancé le programme des États touchés par les conflits en Afrique (ETPC) (la République
centrafricaine est parmi les pays ciblés pour œuvrer contre le manque d'infrastructures, de
mauvaises perspectives d’emploi, et un soutien minimal pour les petites entreprises qui sont souvent
la seule source de revenus dans certains des plus pauvres pays du monde). S'appuyant sur son
expérience de la promotion des partenariats public-privé pour aider à développer les infrastructures,
l’IFC a également lancé un nouveau fonds de capital-risque de fournir des capitaux aux risques
associés au début de travaux (early stage risk capital) et de financer des études de faisabilité et de la
modélisation et la structuration des projets d'infrastructures. L'idée est d'aborder une contrainte clé
au développement de l'Afrique.
Liens entre les services du conseil et d'investissements.
L’IFC cherche à s'engager plus intensément avec le secteur privé et les gouvernements (souvent par
la Banque mondiale) dès le début, afin de formuler et de développer des projets clés (en particulier
dans les infrastructures) et finalement les soutenir avec un financement. Les activités de Services
Conseil offrent plus de possibilités de développer des marchés qui ne sont pas prêts à accepter des
niveaux élevés de nouveaux investissements du secteur privé. En conséquence, l’IFC va augmenter
l'ampleur des activités suivantes dans la région:
• Services Conseil.
Société Financière Internationale (IFC) 55 Émission Obligataire
Le financement du coût de mise en œuvre des projets communs de conseil auprès de la Banque
mondiale à un certain nombre de gouvernements d'Afrique centrale à la structure de la concession
et à aider les programmes de privatisation en cours dans la région.
• Investissement dans le Secteur d’Énergie
Soutenir le développement par le secteur privé des nouveaux projets de production d’énergie dans
la région de la CEMAC.
• Secteur des Télécommunications.
En comparaison avec la plupart des autres marchés émergents, l'Afrique a le plus fort potentiel de
croissance pour la téléphonie cellulaire. Ce qui devrait stimuler de nouvelles licences, pour
l'agrandissement du réseau, les acquisitions et les activités de consolidation à travers le continent,
ce qui nécessite des volumes d'investissement. L’IFC a réalisé des investissements dans Celtel (un
opérateur leader de téléphonie mobile sur le continent avec une forte présence en Afrique de
l'Ouest) qui a permis au groupe d'accroître et d'améliorer les services de télécommunications dans
la région et soutient activement le développement du câble « backbone » pour l'Afrique Centrale
conjointement avec l'Union africaine, En outre, l’IFC est en pourparlers avec deux opérateurs de
premier plan au Tchad (Zain) et du Gabon (Groupe Zain) qui ont exprimé d’importants besoins de
financement en monnaie locale. Les deux sont des clients avec lesquels l’IFC a établi des relations
de longue date et qu’elle souhaitera accompagner dans leur expansion en Afrique Centrale. Notre
travail de soutien des infrastructures de télécommunications de pointe soutient les marchés
financiers sains. Ensemble, ils créent une fondation solide pour la croissance économique et du
développement. Avec un prêt IFC de 7,5 millions € en 2007, la participation de l’IFC au capital de
Onatel permettra à l'entreprise de mettre à niveau ses réseaux fixes et mobiles et d’augmenter la
connectivité.
• Développement des marchés financiers:
Il constitue un énorme défi en termes d’accroissement des investissements de l’IFC dans le secteur
financier, tout en élargissant la participation de l’IFC dans la région pour parvenir à des résultats
positifs en matière de développement, dans l'état de grande faiblesse du secteur bancaire dans de
nombreux pays africains. Alors que la crise financière mondiale a asséché de crédit aux banques
d'Afrique, l’IFC a intensifié le soutien au secteur financier. L’IFC souhaite jouer un rôle actif dans le
développement des marchés des capitaux en Afrique subsaharienne en général, et dans la zone
CEMAC en particulier. Déjà à la fin de 2006, l’IFC est devenu la première institution non résidente à
émettre un emprunt libellé en francs CFA en Afrique de l'Ouest, la monnaie de huit pays (Bénin,
Burkina, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), pour contribuer au
développement de marché d'obligations locale de la région. L’IFC souhaite répliquer cette opération
dans la zone CFA de l'Afrique centrale. Dans cette émission, l’IFC suivra la meilleure pratique
internationale et normes appliquées dans les 33 autres marchés internationaux dans lesquels l’IFC
a émis à ce jour. Il stimulera le développement des marchés des capitaux en lançant des acteurs
du marché sur les pratiques des marchés internationaux en termes de divulgation d'informations
financières et de documentation, des techniques de syndication et de la vente de billets,
d'évaluation de crédit et des instruments de gestion des risques. L'établissement de crédit de l’IFC
Société Financière Internationale (IFC) 56 Émission Obligataire
dans le marché est également prévu pour faciliter l'introduction des instruments financiers
structurés dans la zone CEMAC qui amélioreraient l'accès au financement en monnaie locale pour le
secteur privé. Plus de la moitié des nouveaux engagements en 2009 ont été dans le secteur
financier, en particulier dans notre Global Trade Finance Program. L'année dernière, l'Afrique a
représenté près de 30 pour cent des garanties du programme. Un manque de financement et de
projets capables d'attirer un financement bancaire empêché d'importants investissements dans les
infrastructures. En soutenant le secteur financier et de canaliser des fonds par les banques, l’IFC
est en mesure de contribuer à améliorer la vie de plus d’Africains.
• Réseau PME:
L’IFC continue d'utiliser d'autres fonds pour investir dans des petites et moyennes entreprises, un
élément crucial du secteur privé en Afrique. Financement de l’IFC aux micro, petites et moyennes
entreprises ont augmenté à 359 millions de dollars, avec le nombre d'entreprises ayant accès aux
financements de l’IFC à travers ses intermédiaires atteignant 222.000. La stratégie de l’IFC
concernant les PME en Afrique consiste à augmenter l'échelle du développement des compétences
des PME pour améliorer leur accès aux financements et aux marchés, en particulier dans les pays
frontaliers. L’IFC prévoit d'augmenter de manière significative son réseau PME d'ici FY13, grâce à
l'expansion des programmes tels que la banque des PME, des fonds d'investissement des PME, des
liens TIC et des solutions de gestion PME, entre autres. L’IFC entend poursuivre une variété
d'approches et de lancements de nouveaux produits pour atteindre les PME, articulée autour de
quatre services: i) L'accès au financement; ii) l’accès à l'information, iii) le renforcement des
capacités, et iv) services du conseil pour améliorer l'environnement commercial des PME. En vue
d’étendre sa portée dans la région, de nouvelles lignes de produits pour les PME sont en train d’être
offertes: des prêts aux PME basés sur la performance (30 pour cent des affaires des PME), les
microfinances (10 pour cent); financement du commerce, dont l'Afrique a actuellement la portion la
plus élevée de la part de l’IFC et un domaine dans lequel la Banque Mondiale intensifie son appui à
l'Afrique (30 pour cent) et le financement du logement (15 pour cent). Les autres 15 pour cent
devrait provenir d'affaires traditionnelles, comme les lignes de crédit et de leasing.
Pour renforcer le secteur bancaire de l'Afrique et accroître les prêts aux petites et moyennes
entreprises qui ont des difficultés pour accéder au crédit, l’IFC a conclu un partenariat en 2008 avec
Ecobank, une banque panafricaine avec un réseau de plus de 500 représentations dans 27 pays.
L’IFC a fourni à Ecobank un financement de plus de 200 millions de dollars pour soutenir
l'expansion de la banque dans la région, la promotion des prêts aux petites entreprises au Nigéria,
et faciliter les flux commerciaux en garantissant les transactions commerciales sous-jacentes des
filiales de Ecobank au Bénin, au Burkina Faso, la Côte d 'Ivoire, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad
et Togo. Le projet, qui s'appuie sur 15 ans de relations entre les deux institutions, aidera Ecobank à
atteindre plus les régions et de permettre à l’IFC pour avoir un plus grand impact dans le
développement de la région. IFC envisage un financement supplémentaire à Ecobank pour soutenir
son expansion régionale en Afrique Centrale et l'expansion sectorielle dans le secteur
agroalimentaire, la santé, l'éducation et les infrastructures en Afrique Subsaharienne. Veiller à ce
que ces secteurs essentiels continuent d'avoir accès au financement au cours de cette période
d'incertitude économique mondiale apportera un appui solide au développement de la région.
Société Financière Internationale (IFC) 57 Émission Obligataire
VV.. SSTTRRAATTEEGGIIEE DDEE DDEEVVEELLOOPPPPEEMMEENNTT DDEE LL’’IIFFCC
Les points suivants reprennent les principaux objectifs stratégiques de l’IFC :
1. Investir sur les marchés pionniers.
L’IFC oriente une grande partie de son action sur des pays à faible revenu ou présentant un risque
élevé. Elle travaille avec les pouvoirs publics pour améliorer le climat de l’investissement et accorde
une attention particulière aux besoins des petites entreprises.
2. Développer les marchés des capitaux locaux
L’IFC aide les institutions financières à conforter leur position par le biais de ses investissements et
de ses activités de renforcement des capacités. Elle intervient essentiellement dans des domaines
tels que le financement du logement, le micro financement et l’introduction de produits financiers
novateurs.
3. Viabilité
L’IFC aide les entreprises et les institutions financières à améliorer leur impact environnemental et
social ainsi que leur bonne gouvernance d’entreprise. Les banques commerciales sont de plus en plus
nombreuses à adopter les Principes d’Équateur et, ce faisant, à accepter de respecter les normes
environnementales et sociales de l’IFC quand elles investissent dans des pays en développement.
Pour de plus amples informations sur les Principes d’Equateur, voir le site www.equator-
principles.com.
4. Établir des partenariats à long terme avec les clients
En investissant à plusieurs reprises dans des entreprises des pays en développement et en leur
fournissant une assistance pour leur permettre d’adopter des pratiques commerciales durables, l’IFC
aide celles-ci à s’imposer sur la scène internationale. L’IFC encourage aussi les partenariats intra-
régionaux ou «Sud-Sud» en aidant ces entreprises à développer leurs activités dans d’autres pays en
développement.
5. Promouvoir l’action du secteur privé dans les domaines de l’infrastructure, de la santé et
de l’éducation
Avec la Banque mondiale, l’IFC contribue à la création de partenariats public - privé dans ces secteurs
essentiels, et fournit des financements novateurs et des conseils, y compris à l’échelon municipal.
Société Financière Internationale (IFC) 58 Émission Obligataire
PPAARRTTIIEE VV::
SSIITTUUAATTIIOONN FFIINNAANNCCIIEERREE DDEE LL’’IIFFCC33
3 Cette section s’inspire de données allant jusqu’au 30 juin 2009. Si les états financiers du trimestre clos le 30 septembre 2009
venaient à être finalisés avant l’émission de l’emprunt obligataire, ils seraient réactualisés selon les nouveaux chiffres.
Société Financière Internationale (IFC) 59 Émission Obligataire
II.. CCOOMMPPTTEE DDEE RREESSUULLTTAATTSS
Le compte de résultats résumé ci-dessous est dérivé des états financiers consolidés audités de l’IFC
et joints en annexe 1. Certains montants ont été reclassés afin de les mettre en conformité avec la
présentation de cette année. Les informations présentées ci-dessous doivent être lues en relation
avec les états financiers consolidés et les notes y afférentes, ainsi qu'avec les autres informations
contenues par ailleurs dans le présent document.
Chiffres réels au 30 juin de l’année concernée 2009 2008 2007 2006 2005
Grandes Rubriques du Revenu Net Revenus découlant des prêts et garanties 871 1,065 1,062 804 660 (Provision pour pertes) Reprise de provisions
pour pertes au titre des prêts et garanties
(438) (38) 43 (15) 261
(Pertes) revenus découlant des investissements en actions
(42) 1,688 2,292 1,224 1,365
Dont : Plus-value sur les cessions de participations 1,004 1,396 1,941 928 723 Dividendes et participations aux excédents 311 428 385 323 258 Plus-values latentes (pertes) sur les
Investissements participatifs
(299) 12 - - -
Réduction sur la valeur des titres de participation
(1,058)
(140) (40) (57) (62)
Autres éléments, nets - (8) 6 30 255 Revenus des titres de créance 71 163 27 7 - Revenus découlant des opérations de vente des
actifs liquides
474 473 618 444 358
Frais liés aux emprunts (488) (782) (801) (603) (309) Autres revenus 153 113 99 109 86 Autres dépenses (629) (555) (500) (477) (423) Gains (pertes) sur les transactions en devises étrangères dans les opérations non-transactionnelles
10 (39) (5) 6 (7)
Dépenses liées aux activités d’assistance technique
(129) (123) (96) (55) (38)
Dépenses liées aux Dons Basés sur la
Performance (DBP) et IFC SME Ventures pour pays IDA
(6) (27) - (35) -
(Pertes) revenus avant gains (pertes) nets liés à d’autres instruments financiers non-
transactionnels justifies par des subventions à l’IDA et sa juste valeur
(153)
1,938
2,739
1,409
1,953
Résultat net (perte) sur d’autres instruments financiers non-commerciaux avant les subventions à l’IDA
452 109 (99) (145) 61
Résultat avant les subventions à l’IDA 299 2,047 2,640 1,264 2,014
Subventions à l’IDA (450) (500) (150) - - Revenu (perte) net (perte) (151) 1,547 2,490 1,264 2,014
L’environnement du marché global a un impact significatif sur les activités financières de l’IFC. L’IFC
et les marchés émergents ont connu des conditions particulièrement favorables depuis l’exercice
2003, puis l’environnement a changé de manière significative au cours de l’exercice 2008, marqué
Société Financière Internationale (IFC) 60 Émission Obligataire
par une incertitude accrue qui remplaça la stabilité des années précédentes. Au cours de l’exercice
2009, cette incertitude s’est aggravée au point de devenir une crise financière a l’échelle mondiale
ayant un impact tant sur les marchés développés que sur les marchés en voie de développement.
L’environnement actuel est caractérisé par une aversion accrue au risque, un fort resserrement des
liquidités dans les marchés financiers internationaux, et des prix élevés des matières premières et
des produits alimentaires. L’impact a été le plus fort aux États-Unis avant l’exercice 2009, puis s’est
propagé aux marchés émergents et aux marchés développés, à mesure que la crise financière
devenait mondiale. Dans nombre de pays ou IFC détient d’importants investissements, les marchés
des capitaux ont considérablement baissé entre la fin de l’exercice 2008 et le milieu de l’exercice
2009, pour se relever quelque peu au dernier trimestre de l’exercice 2009. L’environnement mondial
a considérablement influencé les performances financières de l’IFC au cours de l’exercice 2009,
notamment en ce qui concerne la baisse des bénéfices découlant des titres participatifs et
l’accroissement des réserves contre les pertes sur prêts.
Les éléments principaux du revenu net de l’IFC et les facteurs d'influence sur le montant et la
variation du résultat d’exploitation et du revenu net d’une année sur l’autre sont les suivants :
ÉLÉMENTS INFLUENCES SIGNIFICATIVES Revenu net :
Marge sur les actifs producteurs d’interets. Conditions de marché à savoir les niveaux de marge et l’intensité
de la concurrence. Intérêts non-accrus et recouvrements d’intérêts
sur des prêts précédemment non-accrus ainsi que les revenus des
titres participatifs sur des prêts individuels sont également
compris dans les revenus sur emprunts.
Produits des actifs liquides. Plus-values et moins-values réalisées et non réalisées des
portefeuilles d’actifs liquides qui sont influencées par des facteurs externes tels que le niveau des taux d’intérêt et, plus
particulièrement au cours des exercices FY08 et 2009, la liquidité
de certains types d’actifs inclus dans le portefeuille des actifs
liquides.
Revenu du portefeuille de participations. Performances du portefeuille de participations (plus
particulièrement, les plus-values, dividendes, dépréciations des
actions, et, depuis l’exercice 2008, plus-values et pertes latentes
et pertes sur les participations.
Provisions pour pertes au titre des prêts et des garanties. Niveau des provisions pour pertes au titre des prets et des
garanties.
Revenus et dépenses non-issus d’intérêts. Niveau d’assistance technique fournis par IFC à ses clients, niveau
des contributions aux plans de retraite et autres avantages du
personnel, et les budgets administratifs et autres budgets
approuvés.
Plus-values et pertes nettes et sur instruments financiers
non-transactionnels à leur juste valeur.
Essentiellement les différences entre les variations des justes
valeurs des emprunts et instruments dérivés associés ainsi que les
plus-values latentes associées au portefeuille de participation, y
compris options de vente et d’achat et garanties, dépendant du de
l’évolution des marchés mondiaux et des marchés émergents.
Subventions à l’IDA. Niveau des subventions a l’IDA approuvées par le Conseil des
Gouverneurs
Autres revenus généraux.
Plus-values et pertes latentes sur les participations cotées
en bourse et titres de créance classés liquides.
L’évolution du marché mondial des actions dans les marchés
émergents, et la performance propre des entreprises. Les
participations sont valorisées, sans ajustement, à leur valeur en
bourse, tandis que la valeur des titres de créances est déterminée
en utilisant des modeles developpés en interne ou des
méthodologies basées sur des données observables ou non.
Gains et pertes actuariels latents et charges latentes au
titre des plans de retraite avant entrée en fonction.
Rendement des actifs des plans de retraite et hypothèses-clé
relatives aux futures allocations de retraite et autres avantages.
Société Financière Internationale (IFC) 61 Émission Obligataire
Les paragraphes suivants détaillent les variations significatives enregistrées entre l’exercice 2009 et
l’exercice 2008, et entre l’exercice 2008 et l’exercice 2007, couvrant les périodes incluses dans les états
financiers consolidés de l’exercice 2009 de la Société. Tel que révélé dans la note A des états financiers
consolidés de l’IFC pour l’exercice 2009, durant l’exercice qui s’est achevé le 30 juin 2008, IFC a
reclassé les résultats déclarés pour l’exercice qui s’est achevé le 30 juin 2007. En outre, certains
chiffres des exercices FY08 et FY07 ont été reclassés afin de se conformer à la présentation de l’année
en cours. Quand cela est applicable, les paragraphes qui suivent présentent des données comparatives
d’années précédentes reclassées. Les reclassifications n’ont aucun impact sur les résultats nets ou les
actifs totaux.
IIII.. PPRRIINNCCIIPPAAUUXX IINNDDIICCAATTEEUURRSS FFIINNAANNCCIIEERRSS
IIII..11.. LL’’EEXXEERRCCIICCEE 22000099 CCOONNTTRREE LL’’EEXXEERRCCIICCEE 22000088
IIII..11..11 BBEENNEEFFIICCEESS ((PPEERRTTEESS)) NNEETTSS
L’IFC a déclaré une perte de $153 millions avant gains et pertes sur les instruments financiers non
transactionnels comptabilisés à leur juste valeur et subvention à l’IDA, résultat en baisse de $2.091
millions par rapport au résultat de $1.938 millions pour l’exercice 2008. Le résultat avant subvention
à l’IDA s’est élevé à $299 million au cours de l’exercice 2009, comparativement à $2.047 enregistrés
en 2008. Les subventions à l’IDA durant l’exercice 2009 s’élèvent à $450 millions, comparés à $500
millions en 2008, ce qui entraîne une perte nette (suivant les normes comptables US GAAP) de $151
millions au cours de l’exercice 2009, contre un bénéfice net de $1.547 millions en 2008.
Les résultats de l’exercice 2009 ont été affectés de manière significative par la crise financière
internationale qui a entrainé une chute de la valeur du portefeuille de participations ainsi que des
provisions plus importantes pour pertes sur le portefeuille de prêts, tant pour ce qui concerne les
provisions spécifiques que les provisions générales sur le portefeuille4. Le revenu découlant des
transactions sur les liquidités est resté quasiment inchangé entre les exercices FY08 et FY09 avec
une amélioration significative de la performance durant les derniers mois de l’exercice 2009 du fait
des avoirs adossés à des créances mobilières et des obligations hypothécaires. Le revenu net de
l’exercice 2009 a bénéficié des gains non réalisés significatifs de l’IFC sur les emprunts des marchés
SWAP comptabilisés à leur juste valeur, du fait que les marges de l’IFC ont considérablement
augmenté, particulièrement durant les neuf premiers mois de l’exercice 2009. Lorsque les marges se
sont rétrécies au quatrième trimestre de l’exercice 2009, on a constaté une inversion partielle de la
situation.
Voir ci-après une analyse plus détaillée des composantes du revenu net de l’IFC.
4 Également appelé provisions générales
Société Financière Internationale (IFC) 62 Émission Obligataire
IIII..11..22 IINNTTEERREETTSS EETT CCOOMMMMIISSSSIIOONNSS FFIINNAANNCCIIEERREESS AAUU TTIITTRREE DDEESS PPRREETTSS
Le portefeuille de prêts constitue le principal actif producteur d’intérêts de l’IFC. Les revenus dégagés
des prêts et des garanties pour l’exercice 2009 se montaient à $871 millions, comparés à $1,065
millions en 2008, soit une baisse de $194 millions.
Le portefeuille de prêts décaissés a augmenté de $1.412 million$, soit de $15.336 millions au 30 juin
2008 à $16,748 millions au 30 juin 2009. Toutefois, les taux d’intérêt avaient diminué au cours de
l’exercice 2009 par rapport à 2008. Le taux d’intérêt contractuel moyen pondéré sur les prêts au 30
juin 2009 était de 5,0%, contre 6,6% au 30 juin 2008. La combinaison de ces facteurs a entraîné une
réduction de $135 millions des revenus de 2009 par rapport à l’exercice 2008. Les frais et
commissions d'engagement étaient inférieurs de $14 millions à ceux de l’exercice 2008. Les
recouvrements d’intérêts sur les prêts enlevés du statut de non-productif, nets des déductions de
revenus sur les prêts classés non-productifs étaient supérieurs de $2 millions en 2009 par rapport au
résultat obtenu au cours de l’exercice précédent. Les intérêts gagnés sur les participations aux
revenus en sus de l’intérêt contractuel minimum, au cours de l'exercice 2009 étaient inférieurs de $3
millions en 2009, par rapport au résultat obtenu en 2008. Les pertes latentes sur les prêts
comptabilisés à leur juste valeur en 2009 étaient supérieures de $44 millions au montant de 2008.
IIII..11..33 RREEVVEENNUUSS AAUU TTIITTRREE DDEESS PPAARRTTIICCIIPPAATTIIOONNSS
Le revenu tiré du portefeuille de participations a diminué de $1.730 millions, passant de $1.688
millions pour l’exercice 2008 à une perte de $42 millions pour l'exercice 2009.
L’IFC a généré des plus-values réalisées sur la cession de participations, y compris les recouvrements de
participations radiées antérieurement et après déduction des pertes sur la vente de participations, de
$1.004 millions pour l’exercice 2009. L’IFC vend ses participations lorsque sa mission de
développement est achevée et lorsque les critères de vente déterminés d’avance ont été satisfaits.
Une portion significative de ces gains ($381 millions) a été réalisée pendant les trois derniers mois de
l’exercice 2009 lorsque l’IFC a saisi l’opportunité du redressement général des marchés émergents au
cours du quatrième trimestre de l’exercice 2009.
Les gains sur les participations sont concentrés ; au cours de l’exercice 2009, neuf (9)
investissements ont généré des gains individuels supérieurs à $20 millions, pour un total de $723
millions, soit 72% des gains de l’exercice 2009, comparativement aux 15 investissements qui ont
généré des gains individuels supérieurs à $20 millions en 2008, pour un total de $863 millions, soit
62% des gains au cours de l’exercice 2008.
Les revenus totaux provenant des dividendes s’élèvent à $311 millions, comparés à $428 millions au
cours de l’exercice 2008. De même qu’en 2008, un montant significatif de dividendes de l’exercice
2009 provient des rendements des coentreprises de la Société dans les secteurs des hydrocarbures
et des industries extractives comptabilisés après recouvrement des coûts, lesquels ont totalisé
$56 millions pour l’exercice 2009, contre $59 millions pour l’exercice 2008.
Société Financière Internationale (IFC) 63 Émission Obligataire
Les pertes latentes sur les participations comptabilisées à leur juste valeur imputées sur le bénéfice
net sont de $299 millions en 2009, comparé à un gain de $12 millions en 2008. Conformément aux
tendances générales dans les marchés émergents, l’IFC fait état de pertes latentes de $353 millions
au cours des 9 premiers mois de l’exercice 2009, et de plus-values latentes s’élevant à $54 millions
au cours des trois derniers mois de l’exercice 2009.
IIII..11..44 RREEVVEENNUU SSUURR TTIITTRREESS DDEE CCRREEAANNCCEE
Les revenus sur titres de créances sont passés à $71 millions au cours de l’exercice 2009, contre
$163 millions enregistrés en 2008, soit une baisse de $92 millions. La plus grande partie de cette
baisse est liée aux faibles gains réalisés sur les ventes de titres de créance en 2009 comparativement
à 2008. Les gains réalisés sur les titres de créance étaient inférieurs de $96 millions en 2009 par
rapport au résultat de 2008. En 2008, un gain individuel particulièrement considérable avait été
réalisé, ce qui ne s’est pas produit en 2009.
IIII..11..55 PPRROOVVIISSIIOONNSS PPOOUURR LLEESS PPEERRTTEESS SSUURR LLEESS PPRREETTSS EETT LLEESS GGAARRAANNTTIIEESS
Comme remarqué ci-dessus, la qualité du portefeuille des prêts de l’IFC, mesurée à partir du rating
du pays et du rating du crédit s’est détérioré au cours de l’exercice 2009 à cause de la conjoncture
économique défavorable. Cependant, la performance du portefeuille des prêts n’a pas été affectée
dans la mesure où le pourcentage des prêts non-productifs du portefeuille décaissé a augmenté de
façon marginale de 2,4% du portefeuille au 30 juin 2008 à 2,7% en 2009. Par conséquent, l’IFC a
enregistré des provisions pour pertes sur créances et garanties de $438 millions en 2009, ventilés
comme suit: $109 millions de provisions spécifiques, $332 millions au titre des provisions générales
sur le portefeuille, et $3 millions sur les garanties, comparativement à $38 millions au cours de
l’exercice 2008, ventilés comme suit : $34 millions au titre de provisions spécifiques, $71 million de
provisions sur le portefeuille général et $1 million au titre des garanties. Au 30 juin 2009, le total des
réserves de la Société par rapport aux pertes sur les prêts s’élève à 7,4% du portefeuille des prêts
déboursés (pour 5,5% au 30 juin 2008).
IIII..11..66 PPRROODDUUIITT DDEESS TTRRAANNSSAACCTTIIOONNSS SSUURR AACCTTIIFFSS LLIIQQUUIIDDEESS
Le produit des transactions sur actifs liquides comprend les intérêts des dépôts à terme et des titres,
les plus-values et les moins-values nettes des transactions, et un léger effet de conversion des
devises. Le portefeuille des actifs liquides, déduction faite des dérivés et des activités de prêts de
titres, est passé de $14,6 milliards au 30 juin 2008, à $17,9 milliards au 30 juin 2009.
Les revenus provenant des transactions sur actifs liquides ont totalisé $474 millions au cours de
l’exercice 2009 ($473 millions pour l'exercice 2008). Dans les deux exercices FY09 et FY08, les
performances des portefeuilles P1, P2, P3 et P4 ont baissé par rapport à leurs indices de référence et
le portefeuille P0 a dépassé la performance de son indice de référence. Comme dans l'exercice 2008,
la principale cause de ces mauvaises performances par rapport à l’indice de référence a été le
mauvais rendement durant l'exercice 2009 des titres adossés à des créances immobilières et des
titres adossés à des actifs mobiliers. Les revenus négatifs sur le portefeuille des titres adossés à des
actifs immobiliers et des titres adossés à des actifs mobiliers au cours de l’exercice 2009 a été plus
Société Financière Internationale (IFC) 64 Émission Obligataire
que compensé par les recettes positives du portefeuille des titres de trésorerie. La gestion prudente
du risque a poussé à la baisse des rendements sur la trésorerie et entrainé une appréciation du cours
sur le portefeuille de trésorerie. Outre les intérêts créditeurs de $510 millions, les avoirs en trésorerie
ont rapporté des gains de $334 millions au cours de l’exercice 2009, et le portefeuille des titres
adossés à des actifs immobiliers et des titres adossés à des actifs mobiliers a en outre subi une chute
de leur valeur sur le marché au cours des neuf premiers mois de l'exercice 2009, mais a rebondi au
cours du quatrième trimestre de l'exercice 2009; et après sept trimestres consécutifs de pertes, l’IFC
a enregistré des gains de $177 millions au quatrième trimestre de l'exercice 2009. Globalement, les
pertes, évaluées à la juste valeur des titres adossés à des actifs immobiliers et des titres adossés à
des actifs mobiliers, ont totalisé $368 millions pour l'exercice 2009. Tous les titres du portefeuille
d’actifs liquides ont été payés à échéance au cours de l'exercice 2009. Au 30 juin 2009, des titres
ayant une juste valeur de $856 millions sont classées comme titres de niveau 3, conformément à la
norme SFAS numéro 157, Évaluations de juste valeur ($319 millions au 30 juin 2008).
Le portefeuille P1 a généré un revenu de $130 millions au cours de l'exercice 2009, soit un
rendement de 0,53%5. Durant l'exercice 2008, le portefeuille P1 a généré un rendement de $10
millions, soit 0,06%. Le portefeuille P3 géré par une tierce-partie a rapporté un rendement négatif de
$2 millions, par rapport à la même référence de taux variable que le portefeuille P1, soit 0,65%, ou
$32 millions de moins par rapport aux $30 millions de plus-value, soit 3,13% de rendement pour
l'exercice 2008.
Le portefeuille P2 et le P4 géré par une tierce-partie ont généré respectivement $293 millions (ou
5,87% de rendement) et $25 millions (ou 6,40%) au cours de l'exercice 2009, comparativement
aux $332 millions (ou 5,71%) et $13 millions (ou 2,90%) pour l'exercice 2008.
Le portefeuille P0 de l’IFC a gagné $28 millions au cours de l'exercice 2009, soit un rendement total
de 1,70%, comparativement aux $73 millions (ou 4,44%) pour l'exercice 2008.
Les revenus provenant du portefeuille de liquidités en monnaies locales ont atteint $42 millions au
cours de l'exercice 2009 (contre $35 millions pour l'exercice 2008).
IIII..11..77 FFRRAAIISS LLIIEESS AAUUXX EEMMPPRRUUNNTTSS
Les frais liés aux emprunts de la Société ont baissé de $294 millions, passant de $782 millions pour
l’exercice 2008 à $488 millions pour l’exercice 2009, reflétant largement le contexte de baisse des
taux d’intérêt sur le dollar américain par rapport à l'exercice 2008. Pendant l’exercice 2009, l’IFC a
racheté $1,05 milliards de ses emprunts sur le marché. Les frais de $488 millions liés aux emprunts
pour l’exercice 2009 ($782 millions en 2008) sont calculés nets des gains de $61 millions sur les
rachats ($2 millions en 2008). Le coût moyen pondéré des emprunts en cours de l’IFC, tenant
compte des effets des produits dérivés liés aux emprunts, a baissé pendant l’exercice, passant de
2,8 % au 30 juin 2008 à 1,4 % au 30 juin 2009. Le portefeuille d’emprunts, à l’exclusion des produits
dérivés liés aux emprunts et avant les ajustements à la juste valeur, a augmenté de $6,2 milliards
5 Les pourcentages de rendement sont calculés avant frais.
Société Financière Internationale (IFC) 65 Émission Obligataire
pendant l’exercice 2009, passant de $19,6 milliards au 30 juin 2008 à $25,8 milliards au 30 juin
2009.
IIII..11..88 AAUUTTRREESS RREEVVEENNUUSS
Les autres revenus de $153 millions pour l’exercice 2009, dépassaient de $40 millions ceux de
l’exercice 2008 ($113 millions). En 2009, ces autres revenus incluent les revenus du portefeuille P6
d’actifs liquides en monnaies locales de $42 millions, qui, en 2008, étaient comptabilisés parmi les
revenus des transactions sur actifs liquides.
IIII..11..99 AAUUTTRREESS DDEEPPEENNSSEESS
Les charges administratives (qui représentent le poste principal des autres dépenses) ont augmenté
de $33 millions (soit de 6%), passant de $549 millions pour l’exercice 2008 à $436 millions pour
l’exercice 2009, reflétant surtout l’augmentation significative des volumes de transaction anticipés au
début de l’exercice 2009 et les augmentations budgétaires autorisées par le Conseil d’Administration
de la Société, partiellement compensés par les contrôles des coûts mis en place par l’IFC quand la
crise financière s’est amplifiée. Les charges administratives sont majorées du montant de certains
produits et charges imputables aux programmes remboursables de l’IFC et aux projets en difficulté
($31 millions en 2009 contre $33 millions en 2008). L’IFC a enregistré des dépenses liées aux
retraites et autres prestations post-retraites de $34 millions au cours de l'exercice 2009, contre $3
millions pour l’exercice 2008.
IIII..11..1100 DDEEPPEENNSSEESS LLIIEEEESS AA LL’’AASSSSIISSTTAANNCCEE TTEECCHHNNIIQQUUEE
Les dépenses liées à l’assistance technique au cours de l’exercice 2009 ont totalisé $129 millions, soit
$6 millions (ou 5%) de plus que les dépenses de $123 millions enregistrés pour les services
d’assistance technique durant l'exercice 2008. Cette augmentation reflète la croissance soutenue de
la demande pour les services d’assistance technique de l’IFC.
IIII..11..1111 SSUUBBVVEENNTTIIOONNSS BBAASSEEEESS SSUURR LLAA PPEERRFFOORRMMAANNCCEE EETT LLEESS PPRROOGGRRAAMMMMEESS DDEE LL’’IIFFCC PPOOUURR LLEESS PPMMEE
DDAANNSS LLEESS PPAAYYSS IIDDAA
Les dépenses étaient de $6 millions en 2009 ($27 millions au cours de l’exercice 2008).
IIII..11..1122 BBEENNEEFFIICCEESS EETT PPEERRTTEESS NNEETTSS SSUURR AAUUTTRREESS IINNSSTTRRUUMMEENNTTSS FFIINNAANNCCIIEERRSS NNOONN TTRRAANNSSAACCTTIIOONNNNEELLSS
Tel que préalablement énoncé dans la note A des états financiers consolidés de 2009, en conformité
avec la norme SFAS numéro 159, l’IFC enregistre certains instruments financiers à juste valeur en
comptabilisant les bénéfices et pertes latentes sur ces instruments financiers à travers le résultat net,
à savoir : (i) tous les emprunts sur le marché des swaps et (ii) tous les placements en actions dans
lesquels IFC a une participation dans les capitaux propres supérieurs à 20% et des placements dans
les fonds d’investissements, lesquels investissements, en l'absence de la norme SFAS numéro 159,
devraient être pris en compte selon la méthode de la mise en équivalence. Tous les autres produits
dérivés non transactionnels, y compris les dérivés indépendants et incorporés dans les portefeuilles
Société Financière Internationale (IFC) 66 Émission Obligataire
de prêts, de capitaux propres et des titres de créance, continuent à être comptabilisés à juste valeur
conformément à la norme SFAS numéro 133.
Les effets résultant de la comptabilisation à juste valeur de ces instruments financiers sur le revenu
net des exercices FY08 et FY09 peuvent être récapitulés dans le tableau suivant en millions de
dollars:
FY09 FY08
Gains latents sur les emprunts sur le marché et dérivés associés,
net $ 381 $ 17
Gains (pertes) latents sur les instruments dérivés associés aux prêts
(83) 8
Gains (pertes) latents sur les instruments dérivés associés aux titres de créance
1 (2)
Gains nets sur les instruments dérivés associés aux investissements en actions
153 86
Gains nets sur les instruments non transactionnels comptabilisés à juste valeur
$ 452
$ 109
Pour l’exercice 2009, la plus large part des gains et pertes nets sur les autres instruments financiers
provient des emprunts sur le marché et des produits dérivés associés. Les changements sur la juste
valeur des emprunts de l’IFC sur le marché et les instruments dérivés associés, incluent aussi
l’impact des changements dans la marge des taux de l’IFC comparativement au Libor US$. Avec
l’élargissement des marges des crédits, des gains latents sont enregistrés; lorsque ces marges se
rétrécissent, des pertes latentes sont enregistrées (ce, indépendamment de l’impact d’autres
facteurs, tels que les changements dans le taux d’intérêt sans risque et les taux de change).
L'amplitude et le sens (bénéfices ou pertes) peuvent varier d’une période à l’autre mais sans affecter
le flux de trésorerie. La politique de l’IFC vise à faire correspondre la devise, le montant et l’échéance
de flux de trésorerie relatifs aux emprunts sur le marché avec le flux de trésorerie sur les produits
dérivés connexes comptabilisé en même temps.
Avant l’exercice 2009, la marge de crédit de l’IFC a été relativement stable par rapport aux taux du
LIBOR ; ainsi, aucune volatilité significative associée à la valorisation à juste valeur des emprunts et
produits dérivés connexes IFC n’a été signalée. A partir du deuxième trimestre 2009, et se
prolongeant durant le troisième trimestre 2009, alors que la crise financière empirait, les marges de
crédit de l’IFC, comme celles des autres institutions internationales et les institutions classées triple A
se sont considérablement élargis, mais se sont quelque peu rétréci pendant le quatrième trimestre,
bien que supérieurs au LIBOR au 30 juin 2009. En conséquence, l’IFC a enregistré un crédit sur le
revenu net pour l’exercice 2009 de $381 millions contre $17 millions en 2008.
L’IFC a enregistré un gain net de $153 millions sur les instruments dérivés associés aux
investissements en participations en 2009. Pendant que les actions des marchés émergents
connaissent des baisses au cours de l'exercice 2009, les options de vente, les bons de souscription
d'actions, et les privilèges de conversion partiellement considérés comme une stratégie de sortie ont
gagné en valeur, ce qui entraîne des gains latents nets. Ces gains sont très concentrés, cinq
Société Financière Internationale (IFC) 67 Émission Obligataire
instruments dérivés comptant pour $105 millions de gains et cinq autres comptant pour $55 millions
en 2009 (cinq dérivés comptant pour $103 millions, soit 94% des gains en 2008).
IIII..11..1133 SSUUBBVVEENNTTIIOONNSS AA LL’’IIDDAA
Au cours de l'exercice 2009, l’IFC a attribué une subvention de $450 millions à l’IDA, contre $500
millions pour l'exercice 2008.
IIII..22 AAUUTTRREESS RREESSUULLTTAATTSS GGLLOOBBAAUUXX ((OOTTHHEERR CCOOMMPPRREEHHEENNSSIIVVEE IINNCCOOMMEE –– OOCCII))
IIII..22..11 BBEENNEEFFIICCEESS EETT PPEERRTTEESS LLAATTEENNTTEESS SSUURR LLEESS PPLLAACCEEMMEENNTTSS EENN AACCTTIIOONNSS EETT LLEESS TTIITTRREESS DDEE CCRREEAANNCCEE
Les investissements de l’IFC en actions et en titres de créance cotés sur les marchés offrant des
valeurs justes facilement déterminables à la juste valeur sont considérés comme disponibles à la
vente, les bénéfices et les pertes latents sur ces placements étant signalés dans l’OCI jusqu'à leur
réalisation. Une fois réalisé, les bénéfices et les pertes sont transférés dans le bénéfice net. Les
variations des bénéfices et des pertes non réalisés sur les placements en actions et les titres de
créance signalés dans l’OCI sont nettement influencées par (i) le climat global des actions des
marchés émergents, et (ii) la réalisation de bénéfices sur les ventes de placements en actions et les
titres de créance.
Au cours des neuf premiers mois de l'exercice 2009, l’IFC a enregistré des charges sur l’OCI d’un
montant de $2.077 millions sur les placements en actions et les titres de créance, dans la mesure où
les marchés émergents on connu une baisse significative. Au quatrième trimestre de l'exercice 2009,
avec la reprise de ces marchés, l’IFC a enregistré des gains de $432 millions, se traduisant par une
affectation nette sur l’année 2009 de $1.645 millions sur l’OCI La variation nette des gains et pertes
latents sur les placements en actions et les titres de créance dans l’OCI peut être récapitulée dans le
tableau suivant :
FY2009 FY2008
Pertes nettes non réalisées sur les placements en actions au cours de l’exercice :
Plus-value latente $ 180 $ 694
Pertes latentes (1,294) (602)
Ajustement de la reclassification des bénéfices réalisés et les
dépréciations inclus dans le revenu net
(357)
(570)
Pertes nettes latentes sur les placements en actions $ (1,471) $ (478)
Bénéfices (pertes) nettes latentes sur les titres de créance au
cours de l’exercice
Plus-value latente $ 57 $ 232
Pertes latentes (294) (106)
Ajustement de la reclassification des gains réalisés, de la dépréciation liée au crédit inclus dans le revenu net
63
(104)
Plus-value latente nette (pertes) sur les titres de créance $ (174) $ 22
Plus-value latente (pertes) totale sur les placements en actions et les titres créance
$ (1,645)
$ (456)
Société Financière Internationale (IFC) 68 Émission Obligataire
IIII..22..22 GGAAIINNSS EETT PPEERRTTEESS NNEETTSS AACCTTUUAARRIIEELLSS LLAATTEENNTTSS EETT CCHHAARRGGEESS LLAATTEENNTTEESS AAUU TTIITTRREE DDEESS PPLLAANNSS DDEE
RREETTRRAAIITTEE AAVVAANNTT EENNTTRREEEE EENN FFOONNCCTTIIOONN
En raison de l’adoption du SFAS numéro 158, la comptabilité des dépenses liées aux retraites et
autres prestations post-retraites des employés (SFAS numéro 158), l’IFC enregistre le niveau de
financement de chacun de ses plans dans son bilan consolidé.
Le niveau de financement de chaque plan est définit comme la différence entre la juste valeur des
actifs du plan et les obligations envers les bénéficiaires. Au 30 juin 2009, l’IFC a enregistré un actif
net de $648 millions pour les plans. D’autre part, elle a enregistré un crédit de $246 millions de
dollars au titre d’autres résultats globaux cumulés (OCI). Au cours de chaque exercice ultérieur, les
modifications du niveau de financement de ces plans seront enregistrées dans les autres résultats
globaux dans l’OCI, dans la mesure où elles ne sont pas prises en compte dans le bénéfice net dans
le cadre du coût des prestations de l’exercice. Au cours de l’exercice 2008, l’IFC a constaté une
baisse de $346 millions liée à l’ajustement de la valeur actuelle des coûts nets des prestations
retraite non reconnus, traduisant principalement une baisse de la juste valeur des actifs liés au plan
avec une baisse relative des obligations des prestations projetées.
IIIIII.. LL’’EEXXEERRCCIICCEE 22000088 CCOONNTTRREE LL’’EEXXEERRCCIICCEE 2200OO77
IIIIII..11 RREEVVEENNUU ((PPEERRTTEE)) NNEETT
IFC a enregistré un résultat avant gains et pertes nets sur autres instruments financiers non
transactionnels comptabilisés à juste valeur ainsi que les dons à l’IDA de $1.938 millions au cours de
l’exercice 2008, $801 million $ inférieurs au résultat avant gains et pertes nets sur autres
instruments financiers non transactionnels comptabilisées à juste valeur de $2.739 millions au cours
de l’exercice 2007. Les résultats avant subventions à l’IDA étaient de $2.047 millions au cours de
l’exercice 2008, comparé à $2.640 millions enregistrés en 2007. Les subventions à l’IDA étaient de
$500 millions en 2008 comparé à $150 millions en 2007, ce qui se traduit par un résultat net total
(suivant les normes comptables US GAAP) de $1.547 millions en 2008 comparé à $2.490 millions en
2007.
Le revenu de l’exercice 2008 a été consistant, notamment en ce qui concerne le revenu des
placements en actions. Les plus-values sur les placements en actions ont totalisé $1 396 millions de
dollars pour l'exercice 2008. L’IFC a enregistré des frais pour la dépréciation des titres de 140
millions de dollars pour l'exercice 2008. La qualité du portefeuille de prêts à fin 2008 a connu une
amélioration marginale, comparée à 2007. En conséquence, les provisions spécifiques sur les prêts
ont diminué, mais la provision générale sur prêts a augmenté en raison de la très forte croissance du
portefeuille. IFC a enregistré une provision pour pertes sur les prêts et garanties de $38 millions pour
l'exercice 2008. Le revenu provenant des transactions sur les actifs liquides, en termes absolus, était
relativement consistant pour l'exercice 2008, avec un montant de 473 millions de dollars, malgré le
resserrement du crédit aux États-Unis et son impact négatif sur la valeur de certains titres adossés à
des actifs mobiliers et à des actifs hypothécaires contenus dans certaines portefeuilles d'actifs
liquides de l’IFC, soit une performance mitigée par rapport à l’indice de référence ; et les pertes sur
Société Financière Internationale (IFC) 69 Émission Obligataire
les titres adossés à des actifs mobiliers et à des titres hypothécaires s'élèvent à $474 millions pour
l'exercice 2008.
Voir ci-après une analyse plus détaillée des composantes de revenu net de l’IFC.
IIIIII..22 RREEVVEENNUU SSUURR LLEESS PPRREETTSS EETT LLEESS GGAARRAANNTTIIEESS
Le revenu sur les prêts et les garanties pour l’exercice 2008 s’élève à $1 065 millions, contre $1 062
millions en 2007, soit une augmentation de $3 millions.
La croissance du portefeuille de prêts et la variation globale des taux d'intérêt moyens au cours de
l'exercice 2008, par rapport à l'exercice 2007, a contribué pour $21 millions aux revenus sur les
prêts. Les recouvrements d'intérêts sur les prêts auparavant non-productifs, déduction faite des
revenus sur les prêts reclassés non-productifs, étaient de 5 millions de dollars de plus pour l'exercice
2008, par rapport à l'exercice 2007. Les revenus provenant des titres participatifs de l’IFC, outre
l'intérêt contractuel minimum, étaient inférieurs de $22 millions pour l'exercice 2008 par rapport à
2007.
Les commissions d'engagement et les frais étaient de $21 millions supérieurs au cours de l'exercice
2007, ce qui reflète principalement la forte croissance des engagements et à des décaissements en
2008. Les pertes latentes sur les emprunts comptabilisés à juste valeur étaient de $18 millions
inférieures à celles de l'exercice 2007, et les autres revenus sur les prêts étaient de $4 millions
inférieurs pour l'exercice 2008 par rapport à 2007.
IIIIII..33.. RREEVVEENNUU SSUURR LLEESS PPLLAACCEEMMEENNTTSS EENN AACCTTIIOONNSS
Le revenu du portefeuille de participations a diminué de $604 millions, passant de 2.292 millions de
dollars en 2007 à $1.688 millions pour l'exercice 2008.
L’IFC a généré des plus-values sur le portefeuille de participations, après prise en compte des
recouvrements sur les titres auparavant dépréciés et des moins-values sur les cessions de
participations, d’un montant de $1 396 millions pour l'exercice 2008, contre $1.941 millions pour
l'exercice 2007, soit une diminution de $545 millions. Le total des gains réalisés sur les participations
au cours de l'exercice 2008, provenant de 15 placements ayant généré individuellement des plus-
values supérieures à $20 millions représentait 62% des gains de l'exercice 2008, contre 13
investissements qui ont généré individuellement des plus-values de plus de $20 millions, pour 76%
des gains en 2007.
Au cours de l'exercice 2007, l’IFC a vendu sa participation dans Banca Comerciala Romana SA et a
enregistré une plus-value de $833 millions. L’IFC a continué à vendre des actions et à faire des plus-
values moindres sur les investissements dans lesquels l’IFC a achevé sa mission de développement,
et lorsque les conditions prédéterminées de vente étaient remplies. Les dividendes étaient de $428
millions en 2008, contre $385 millions au cours de l'exercice 2007. Tout comme en 2007, une part
significative des dividendes provenait des investissements dans le secteur des hydrocarbures et des
Société Financière Internationale (IFC) 70 Émission Obligataire
industries extractives, comptabilisés après recouvrement des coûts, totalisant $59 millions pour
l'exercice 2008, contre $64 millions en 2007.
Les plus-values latentes sur les placements en actions pour l'exercice 2008, conformément à
l'adoption par l’IFC du SFAS numéro 159, en vigueur le 1er juillet 2008, se sont évaluées à $12
millions pour l'exercice 2008. Les revenus provenant des placements comptabilisés selon la méthode
de la mise en équivalence étaient de $19 millions au cours de l'exercice 2007.
IIIIII..44.. RREEVVEENNUU SSUURR LLEESS TTIITTRREESS DDEE CCRREEAANNCCEE
Les revenus sur les titres de créance sont passés à $163 millions pour l'exercice 2008,
comparativement à $27 millions au cours de l'exercice 2007, soit une augmentation de $136 millions.
Les gains réalisés sur les titres de créance étaient de $103 millions supérieurs à ceux de l'exercice
2007, et l’incidence de la croissance du portefeuille de titres de créance et les changements globaux
concernant les taux d'intérêt ont contribué à cette augmentation à hauteur de $36 millions. Les
dividendes sur les actions privilégiées classées comme titres de créance étaient de $3 millions de
moins pour l’exercice 2008 par rapport à l'exercice 2007.
IIIIII..55.. PPRROOVVIISSIIOONNSS PPOOUURR LLEESS PPEERRTTEESS LLIIEEEESS AAUUXX PPRREETTSS EETT GGAARRAANNTTIIEESS
La qualité du portefeuille de prêts de l’IFC s'est légèrement améliorée au cours de l'exercice 2008.
L’IFC a enregistré une provision pour pertes liées aux prêts et garanties de $38 millions pour
l’exercice 2008 ($43 millions au cours de l’exercice 2007), dont $1 million au titre des garanties (2
millions de dollars au cours de l'exercice 2007). Au 30 juin 2008, le total des provisions de l’IFC par
rapport aux pertes sur prêts représentait 5,5% du portefeuille de prêts décaissés (6,5% au 30 juin
2007).
IIIIII..66.. RREEVVEENNUU SSUURR LLEESS TTRRAANNSSAACCTTIIOONNSS DD''AACCTTIIFFSS LLIIQQUUIIDDEESS
Le portefeuille des actifs liquides, déduction faite des produits dérivés et des activités de prêt sur
titres, est passé de $13,3 milliards au 30 juin 2007 à $14,6 milliards au 30 juin 2008.
Le revenu sur les transactions d'actifs liquides était de $473 millions pour l’exercice 2008 (contre
$618 millions pour 2007). Durant l'exercice 2008, les portefeuilles P1, P2, P3 et P4 ont enregistré de
mauvaises performances par rapport à leurs indices de référence respectifs, et le portefeuille P0 a
surclassé son indice de référence. Au cours de l'exercice 2007, les portefeuilles P0 et P3 ont surpassé
leurs indices de référence respectifs, tandis que les portefeuilles P1, P2 et P4 ont enregistré de
mauvaises performances par rapport à leurs indices de référence respectifs.
Le mauvais rendement des titres adossés à des actifs mobiliers et à des titres hypothécaires
constitue la cause principale des mauvaises performances par rapport aux indices de référence au
cours de l'exercice 2008. Les mauvaises performances dans le secteur immobilier aux États-Unis ont
donné lieu à une dépréciation des titres adossés à des crédits hypothécaires. Les pertes généralisées
liées au crédit et à la dépréciation ont aggravé les préoccupations sur les risques systémiques dans le
Société Financière Internationale (IFC) 71 Émission Obligataire
système bancaire mondial, et ont engendré un désendettement généralisé accompagné de
restructurations de portefeuilles.
Les pertes sur les titres adossés à des crédits mobiliers et à des titres hypothécaires au cours de
l’exercice 2008 ont été chiffrées à 474 millions de dollars. Les titres adossés à des crédits mobiliers et
à des titres hypothécaires de l’IFC ont été classés en « AAA » par au moins une agence de notation
au 30 juin 2008. La reprise des bons du Trésor des États-Unis et les coûts de tous les effets de
commerce indépendamment de la qualité de crédit intrinsèque ont été affectés de façon considérable.
Les revenus sur les autres titres non-adossés à des crédits mobiliers et à des titres hypothécaires
étaient de $278 millions au cours de l'exercice 2008.
Le portefeuille P1 a engendré une perte de $10 millions au cours de l'exercice 2008, soit un revenu
de 0,06%. Au cours de l'exercice 2007, le portefeuille P1 a généré un rendement de $211 millions,
soit 4,61%. Le portefeuille P3 a atteint le même taux cible que le portefeuille P1, soit un revenu de
30 millions de dollars pour l'exercice 2008, l’équivalent de 3,13%, ce qui est de 29 millions inférieur à
$59 millions, soit 5,82% du rendement durant l'exercice 2007.
Les portefeuilles P2 et P4 ont engendré un revenu de $332 millions (5,71%) et de $13 millions de
dollars (2,90%) au cours de l’exercice 2008, respectivement, contre $247 millions (4,54%) et $20
millions (5,17%) au cours de l'exercice 2007.
Le portefeuille P0 de l’IFC a gagné $73 millions pour l'exercice 2008, soit un rendement total de
4,44%, contre $81 millions (5,52%) au cours de l'exercice 2007.
Les revenus provenant du portefeuille P6 de liquidités en devises locales de l’IFC a totalisé $35
millions pour l'exercice 2008.
IIIIII..77.. FFRRAAIISS LLIIEESS AAUUXX EEMMPPRRUUNNTTSS
La comparaison de l’exercice 2008 à l'exercice 2007 révèle que les frais sur les emprunts de l’IFC ont
diminué de $19 millions, de $801 millions durant l'exercice 2007 à $782 millions pour l'exercice
2008, ce qui reflète largement un environnement caractérisé par la diminution du taux d’intérêt du
dollar américain. Le coût moyen pondéré des emprunts de l’IFC, après les effets des produits dérivés
liés aux emprunts, a chuté au cours de l'exercice, passant de 5% au 30 juin 2007 à 2,8% au 30 juin
2008. Le niveau des emprunts, déduction faite des produits dérivés associés aux emprunts, et avant
les ajustements relatifs à l’évaluation à juste valeur, a augmenté de $4 milliards pour l'exercice 2008,
passant de $15,6 milliards au 30 juin 2007 à $19,6 milliards au 30 juin 2008.
IIIIII..88.. AAUUTTRREESS RREEVVEENNUUSS
Les autres revenus comptabilisés à $113 millions pour l’exercice 2008 étaient de $14 millions
supérieurs à ceux de l'exercice 2007 ($99 millions).
Société Financière Internationale (IFC) 72 Émission Obligataire
IIIIII..99.. AAUUTTRREESS DDEEPPEENNSSEESS
Les charges administratives (principale composante des autres dépenses) ont augmenté de 14 %,
passant de $482 millions durant l'exercice 2007 à $549 millions pour l'exercice 2008, ce qui reflète
principalement l'augmentation significative des volumes d'affaires et les augmentations (approuvées
par le conseil d’administration) du budget administratif et des effectifs dans les bureaux régionaux
pour l’exercice 2008 contrairement à l'exercice 2007. Les charges administratives sont majorées du
montant de certains produits et charges imputables aux programmes remboursables de l’IFC et aux
projets en difficulté ($33 millions en 2008 contre $34 millions en 2007). L’IFC a enregistré des
dépenses liées aux retraites et autres prestations post-retraites de $3 millions au cours de l'exercice
2008, contre $15 millions pour l’exercice 2007.
IIIIII..1100.. DDEEPPEENNSSEESS LLIIEEEESS AA LL’’AASSSSIISSTTAANNCCEE TTEECCHHNNIIQQUUEE
Les dépenses liées à l’assistance technique au cours de l’exercice 2008 ont totalisé $123 millions, en
augmentation de $27 millions ou 28 % supérieures par rapport à celles de l’exercice 2007 qui
s’élevaient à $96 millions. Cette augmentation traduit la croissance continue de la demande pour ce
type de services.
IIIIII..1111.. SSUUBBVVEENNTTIIOONNSS BBAASSEEEESS SSUURR LLAA PPEERRFFOORRMMAANNCCEE EETT LLEESS PPRROOGGRRAAMMMMEESS DDEE LL’’IIFFCC PPOOUURR LLEESS PPMMEE
DDAANNSS LLEESS PPAAYYSS IIDDAA
Les dépenses contractées au titre des subventions basées sur la performance étaient de $27 millions
au cours de l’exercice 2008 ($0 au cours de l’exercice 2007).
IIIIII..1122.. GGAAIINNSS EETT PPEERRTTEESS NNEETTSS SSUURR LLEESS AAUUTTRREESS IINNSSTTRRUUMMEENNTTSS FFIINNAANNCCIIEERRSS NNOONN TTRRAANNSSAACCTTIIOONNNNEELLSS
Tel que plus amplement énoncé dans les notes A, et X des états financiers consolidés de l’IFC au
cours de l'exercice 2007, l’IFC a choisi d'adopter par anticipation la norme SFAS numéro 159 et de
rendre compte de certains instruments financiers à juste valeur en comptabilisant les gains et les
pertes latentes sur ces instruments financiers dans le résultat net, à savoir : (i) tous les emprunts sur
le marché des swaps et (ii) tous les placements en actions dans lesquels l’IFC a une participation
dans les capitaux propres supérieurs à 20% et des placements dans les fonds d’investissements,
lesquels investissements, en l'absence de la norme SFAS numéro 159, devraient être pris en compte
selon la méthode de la mise en équivalence. Tous les autres produits dérivés non transactionnels, y
compris les dérivés indépendants et incorporés dans les portefeuilles de prêts, de capitaux propres et
des titres de créance, continuent à être comptabilisés à juste valeur conformément à la norme SFAS
numéro 133. Avant le 1er juillet 2007, l’IFC a mis en place des mécanismes de couverture pour ses
emprunts, couvertures évaluées à juste valeur. L'inefficacité de ce type de couverture a été
enregistrée dans les gains et les pertes latents nets sur les instruments financiers non-
transactionnels, en résultat net.
Les effets résultant de la comptabilisation à juste valeur de ces instruments financiers sur le revenu
net des exercices FY08 et FY09 peuvent être récapitulés dans le tableau suivant :
Les effets du SFAS numéro 159 et du SFAS numéro 133 sur le revenu net pour l’exercice 2008 et
FY07 peuvent être résumés comme suit (en millions de dollars US) :
Société Financière Internationale (IFC) 73 Émission Obligataire
FY08 FY07
Gains (pertes) latents sur les emprunts sur le marché $ 14 $ (173)
Plus-values latentes sur des instruments dérivés associés aux emprunts sur le marché
3 180
Pertes latentes sur les instruments dérivés associés aux prêts 8 (9)
Pertes latentes sur les instruments dérivés associés aux titres de créance
(2) (5)
Plus-values (pertes) latentes sur les instruments dérivés associés aux placements en actions
86
(92)
Gains et pertes nets sur autres instruments financiers non-transactionnels :
$ 109 $ (99)
La plus importante composante des gains et pertes nets latents sur autres instruments financiers
pour l’exercice 2008 était sur les produits dérivés associés aux placements en actions, principalement
les options de vente, les options d’achat d’actions, et les bons de souscription. Pendant que les
actions des marchés émergents connaissent des baisses au cours de l'exercice 2008, les options de
vente, les bons de souscription, et les privilèges de conversion conçus en partie comme une stratégie
de sortie ont gagné en valeur, ce qui entraîne des gains latents nets de $110 millions. Ces plus-
values latentes ont été très concentrées, cinq dérivés comptant pour $103 millions, soit 94% des
plus-values latentes.
IIIIII..1133.. SSUUBBVVEENNTTIIOONNSS AA LL’’IIDDAA
Au cours de l'exercice 2007, l’IFC a enregistré une subvention de 500 millions de dollars pour l’IDA,
contre 150 millions de dollars durant l'exercice 2007.
IIIIII..1144.. AAUUTTRREESS RREESSUULLTTAATTSS GGLLOOBBAAUUXX ((OOTTHHEERR CCOOMMPPRREEHHEENNSSIIVVEE IINNCCOOMMEE -- OOCCII))
IIIIII..1144..11 GGAAIINNSS EETT PPEERRTTEESS LLAATTEENNTTSS SSUURR LLEESS PPLLAACCEEMMEENNTTSS EENN AACCTTIIOONNSS EETT LLEESS TTIITTRREESS DDEE CCRREEAANNCCEE
Les investissements de l’IFC en titres de créance et, à compter du 1er juillet 2007, les participations
cotées sur les marchés offrant des valeurs justes facilement déterminables à la juste valeur sont
considérés comme disponibles à la vente, les bénéfices et les pertes latents sur ces placements étant
signalés dans l’OCI jusqu'à leur réalisation. Une fois réalisé, les bénéfices et les pertes sont transférés
dans le bénéfice net.
Le 1er juillet 2007, l’IFC a enregistré des plus-values latentes d’un montant de $2 925 millions sur ses
placements en actions en raison de l’effet cumulatif de l'adoption du SFAS numéro 157 sur les autres
résultats globaux cumulés. Les variations sur gains et pertes latentes sur les placements en actions
et les titres de créance signalés dans l’OIC sont nettement influencées par (i) le climat global des
actions des marchés émergents, et (ii) la réalisation de gains sur les cessions d’actions et de titres de
créance.
Au cours du premier semestre de l'exercice 2008, IFC a enregistré des gains latents nets sur les
placements en actions d’un montant de 943 millions de dollars dans l’OCI. Dans la mesure où le
climat global des marchés émergents est devenu plus difficile au second semestre de l'exercice 2008,
IFC a enregistré des pertes latentes nettes sur les placements en actions dans l’OCI d’un montant de
1421 millions de dollars, soit une perte latente nette de 478 millions de dollars pour l'exercice 2008.
Société Financière Internationale (IFC) 74 Émission Obligataire
La variation nette enregistrée des plus-values latentes sur les placements en actions et les titres de créance peuvent être résumés comme suit :
FY08 FY07
Pertes latentes nettes sur les placements en actions au cours de l’exercice
Plus-values latentes $ 694 $ -
Pertes latentes (602) -
Moins : ajustement de la reclassification des résultats réalisés inclus dans le revenu net
(570)
-
Pertes latentes nettes sur les placements en actions $ (478) -
Pertes latentes nettes sur les titres de créance au cours de l’exercice
Plus-values latentes $ 232 $ 138
Pertes latentes (106) -
Moins : ajustement de la reclassification des résultats réalisés
inclus dans le revenu net
(104)
(1)
Plus-values latentes nettes sur les titres de créance $ 22 $ 137
IIIIII..1144..22 GGAAIINNSS EETT PPEERRTTEESS NNEETTSS AACCTTUUAARRIIEELLSS LLAATTEENNTTSS EETT CCHHAARRGGEESS LLAATTEENNTTEESS AAUU TTIITTRREE DDEESS PPLLAANNSS
DDEE RREETTRRAAIITTEE AAVVAANNTT EENNTTRREEEE EENN FFOONNCCTTIIOONN
En raison de l’adoption du SFAS numéro 158, la comptabilité des dépenses liées aux retraites et
autres prestations post-retraites des employés (SFAS numéro 158), l’IFC enregistre le niveau de
financement de chacun de ses plans dans son bilan consolidé.
Le niveau de financement de chaque plan est défini comme la différence entre la juste valeur des
actifs du plan et les obligations envers les bénéficiaires. Au 30 juin 2007, l’IFC a enregistré un actif
net de $648 millions pour les plans. D’autre part, elle a enregistré un crédit de $246 millions au titre
d’autres résultats globaux cumulés (OCI). Au cours de chaque exercice ultérieur, les modifications du
niveau de financement de ces plans seront enregistrées dans les autres résultats globaux dans l’OCI,
dans la mesure où elles ne sont pas prises en compte dans le bénéfice net dans le cadre du coût des
prestations de l’exercice. Au cours de l’exercice 2008, l’IFC a constaté une baisse de $206 millions
liée à l’ajustement de la valeur actuelle des coûts nets des prestations retraite non reconnus,
traduisant principalement une baisse de la juste valeur des actifs liés au plan avec une baisse relative
des obligations des prestations projetées.
IIVV.. AANNAALLYYSSEE DDUU BBIILLAANN
Les bilans consolidés des deux derniers exercices et les états de flux de trésorerie des trois derniers
exercices de l’IFC sont repris en tant que partie de l’évolution de la situation financière auditée pour
les exercices qui s’achèvent les 30 juin 2009, 2008 et 2007.
Pour connaître les composantes des bilans consolidés et des états de flux de trésorerie, veuillez
consulter les Notes relatives aux situations financières consolidées faisant partie des situations
financières consolidées auditées jointes à l’Annexe 1.
Société Financière Internationale (IFC) 75 Émission Obligataire
PPAARRTTIIEE VVII::
GGEESSTTIIOONN DDEESS RRIISSQQUUEESS FFIINNAANNCCIIEERRSS
Société Financière Internationale (IFC) 76 Émission Obligataire
À travers ses opérations de développement durable du secteur privé, l’IFC assume différents types de
risque. La direction de l’IFC a établi un cadre exhaustif sur la gestion des risques des entreprises,
subdivisé en six groupes de risques : risque stratégique et réputationnel, risque de crédit, risque
financier, risque opérationnel, risque environnemental et social, et risque légal. La responsabilité
dans la supervision du risque crédit, financier et opérationnel incombe à la Vice-présidence du
département de gestion des risques financiers. Le risque environnemental et social est géré par la
Vice-présidence des Services-conseils alors que la responsabilité du risque légal revient à la Vice-
présidence chargé du Conseil général. L’IFC a adopté une stratégie proactive dans la gestion des
différents risques susmentionnés qui passe par une Commission de Gestion des risques. Sous-
ensemble du Groupe de Direction, cette Commission révise toutes les politiques de risques et établit
les normes de risque de la Société. La Commission de gestion des risques, un autre sous-ensemble
du Groupe de gestion supervise les risques stratégiques et de réputation en ce qui concerne les
investissements et services de conseils.
La gestion active de ces risques est un facteur déterminant en ce qui concerne la réussite de l’IFC et
sa capacité à maintenir une base stable pour son capital stable et ses bénéfices, et représente une
part essentielle de ses opérations. Dans le cadre de son travail sur la gestion des risques des
entreprises, l’IFC a adopté plusieurs politiques clés en matière de financement et de couverture, ainsi
qu’un certain nombre de politiques prudentielles.
VVII..11 RRIISSQQUUEE SSTTRRAATTEEGGIIQQUUEE EETT RREEPPUUTTAATTIIOONNNNEELL
L’IFC définit le risque stratégique comme étant les conséquences potentielles en termes de
réputation, en termes financiers ou autres en cas de faillite à sa mission stratégique, et en particulier
à sa tâche de mise en place d’un développement durable.
La gestion d’ensemble des risques stratégiques est réalisée à travers la définition et l’implantation
d’une stratégie annuelle visant à répondre aux directives et à la mission de l’IFC en ce qui concerne
ses opérations d’investissement, ses services de conseils et ses opérations de trésorerie. Cette
stratégie est développée en collaboration avec les Cadres supérieurs par le Groupe de Stratégie des
Opérations, et est approuvée par le Conseil d’Administration. Le Groupe d’Évaluation Indépendant
effectue des évaluations rétroactives sur l’implantation de la stratégie d’investissement de l’IFC, et ce
sur une base permanente.
L’engagement pris par la Société pour une gestion de première qualité des risques, particulièrement
sur le plan environnemental et social, continue de gagner du terrain chez nos partenaires
stratégiques maintenant que les «Principes de l’Équateur» annoncés au cours de l’exercice 2005 sont
devenus une norme reconnue pour les institutions financières œuvrant sur les marchés émergents.
C’est au Département des Affaires de Développement Environnemental et Social qu’incombe la
responsabilité de la gestion de ces principes de risques économique et social tant à l’interne qu’en
collaboration avec d’autres institutions financières.
Société Financière Internationale (IFC) 77 Émission Obligataire
En outre, la Société s’attache à faire en sorte que les principes de gouvernance d’entreprise en
évolution soient reconnus et suivis par ses clients, en insistant tout particulièrement sur la mise en
œuvre de ces standards dans le cadre de ses activités de développement. La responsabilité de la
gestion du gouvernement d’entreprise tant à l’interne qu’au sein des opérations des clients incombe
au Département de la Gouvernance d’Entreprise. Plus généralement, la responsabilité de la gestion
du risque fondamental en termes de réputation qui est associé au choix des promoteurs de projet et
de l’analyse des aspects reliés à l’intégrité incombe aux services opérationnels, qui bénéficient de
l’appui du Département du Risque des Affaires.
VVII..22.. PPRRIINNCCIIPPEESS DDIIRREECCTTEEUURRSS DDEESS AACCTTIIVVIITTEESS DDEE LL’’IIFFCC
Les principes directeurs clés et les politiques établies dans ce cadre de travail en vue de contrôler les
risques stratégiques sont les suivants :
Rôle de catalyseur : L’IFC s’attachera par-dessus tout à agir comme catalyseur pour améliorer les investissements productifs au sein du secteur privé de ses pays membres en développement. A cet effet, l’IFC vise à mobiliser des fonds provenant aussi bien des investissements locaux que des
investissements étrangers issus des secteurs privé et public.
Partenariat Commercial: L’IFC fonctionne comme une entité commerciale en partenariat avec le secteur privé. Donc l’IFC prend des risques commerciaux au même titre que les institutions privés, en investissant ses fonds conformément aux règles du marché.
Additionnalité : L’IFC ne participe à un investissement que lorsqu’elle est en mesure d’effectuer un apport spécifique que les autres investisseurs dans la transaction ne fournissent pas.
Politiques environnementales et sociales : l’IFC a développé un ensemble exhaustif de Règles
et de Standards de Performance visant à promouvoir des investissements du secteur privé responsables sur le plan environnemental et social. Ces Politiques de Protection abordant des questions environnementales et sociales sont distribuées aux promoteurs de projet pour qu’ils les étudient avant de mener leurs évaluations ; il en est de même pour les directives en matière d’environnement, de santé et de sécurité portant sur les particularités sectorielles et industrielles afférentes au type de projet.
Dans le cadre de la réalisation de ses investissements, l’IFC applique ses normes au projet, et ses
performances sont évaluées par rapport à ces normes. Les projets doivent être en adéquation avec les politiques et directives applicables, et être en conformité avec les lois locales, nationales, et
internationales en vigueur.
procédures de sanction de l’IFC : Pendant l’exercice 2007, l’IFC a élaboré un nombre de procédures visant à sanctionner les parties impliquées dans les projets de l’IFC et auteurs de corruption, de fraude et de pratiques coercitives, collusives et obstructives.
VVII..33.. RRIISSQQUUEESS LLIIEESS AAUUXX CCRREEDDIITTSS
L’IFC définit le risque de crédit comme étant une baisse potentielle de la valeur des actifs de son
bilan et de ses actifs hors bilan du fait d’une détérioration du profil de crédit de ses clients, des pays
au sein desquels l’IFC investit, ou d’une contrepartie financière. Dans le cadre de ses opérations, l’IFC
encourt des risques dans deux domaines : (i) dans le cadre de ses opérations d’investissement,
chaque fois que l’IFC fournit des prêts, investissements en capital, garanties et produits dérivés pour
des clients dans ses pays membres en développement, (ii) dans le cadre de ses opérations de
trésorerie et de gestion de portefeuille, au cours desquelles le risque encouru provient des
Société Financière Internationale (IFC) 78 Émission Obligataire
contreparties dans ses investissements en liquidités, ses emprunts et ses activités de gestion des
actifs-passifs ainsi que des activités de gestion du portefeuille.
Dans le cadre de ses attributions, l’IFC n’a pas le droit d’accepter des garanties de remboursement
couvertes par l’État sur ses investissements, et donc assume à la fois le risque commercial que celui
d‘insolvabilité de l’État.
Jusqu’au 30 juin 2008, le Groupe de Gestion des Risques et de Politiques Financières de l’IFC avait la
responsabilité de surveiller la gestion d’ensemble des risques de crédit et, également, de surveiller et
contrôler les risques de crédit provenant des activités de trésorerie de l’IFC. Depuis le 1er juillet 2008,
cette responsabilité incombe désormais aux départements de Gestion des Risques Intégrés et de
Révision des Crédits. Le département de Révision des Crédits joue également un rôle clé en ce qui
concerne les expositions de l’IFC au risque de crédit clients dans les pays en développement. Lors de
la création de nouveaux investissements, le Département de Révision des Crédits analyse les
informations obtenues par les départements d’investissement et fournit un compte-rendu
indépendant portant sur les risques de crédit de l’opération. Après engagement de l’IFC, la qualité du
portefeuille des investissements est surveillée selon les principes et procédures définies dans le cadre
des Procédures des Opérations. La responsabilité relative à la surveillance au jour le jour et à la
gestion du risque de crédit au niveau du portefeuille relève des services de gestion de portefeuille au
sein de chaque département des investissements. Leurs évaluations sont assujetties à une révision
trimestrielle, sur la base d’un échantillon, effectuée par le Service de Provisionnement pour Pertes du
Département du Contrôle et du Budget et par le Département de Révision du Crédit.
Le portefeuille des investissements de l’IFC est soumis à un certain nombre de limites opérationnelles
et prudentielles, comprenant des restrictions pour l’exposition à un projet unique ou client unique,
l’exposition à un pays, et la concentration de segments de marché. De même, les politiques et
directives de crédit ont été élaborées dans l’optique de couvrir les opérations de trésorerie; elles sont
assujetties à une révision et une approbation annuelle de la part de la Commission des Finances et
des Risques.
Précisément, les politiques clés en matière d’exposition adoptées par l’IFC sont les suivantes :
Société Financière Internationale (IFC) 79 Émission Obligataire
OOPPEERRAATTIIOONNSS DD’’IINNVVEESSTTIISSSSEEMMEENNTT
1. Généralement, l’IFC ne finance pas, pour son propre compte, plus de 25 % du coût d’un projet. 2. Un investissement de capitaux propres dans une société ne représente normalement pas plus de
35% du capital social de la société, à condition que l’IFC ne soit pas le plus grand actionnaire principal. En attendant que l’IFC recommence à présenter ses comptes selon les normes comptables IFRS, les participations de l’IFC dans une entreprise ne dépasseront généralement pas les 20 % du capital social total de la société.
3. L’investissement dans un débiteur unique, déduction faite des réserves spécifiques sur les prêts, ne peut excéder 4 % de la valeur nette de l’IFC plus les réserves générales sur les prêts.
4. Les investissements de capitaux propres et de quasi-capitaux propres dans un débiteur unique ne doivent pas excéder 3 % de la valeur nette de l’IFC plus les réserves générales sur les prêts.
5. Les investissements directs en capitaux propres dans un débiteur unique ne peuvent être supérieurs à 1,5 % de la valeur nette de l’IFC plus les réserves générales sur les prêts.
GGEESSTTIIOONN DDEE PPOORRTTEEFFEEUUIILLLLEE
1. Des seuils d'intervention variant entre 2,5 % et 10 % de la valeur nette de l’IFC plus les réserves générales sur les prêts sont fixés pour l’encours du portefeuille dans chaque pays, déduction faite des réserves spécifiques sur prêts, selon la taille de l'économie de chaque pays et sa notation de risque. La commission de risques pourrait établir des seuils d’intervention plus élevés. L’exposition au risque de l’IFC dans un pays ne devrait normalement pas dépasser 20% de la valeur nette plus les réserves générales sur les prêts.
2. Les risques d’exposition (en cours) de l’IFC en tant que prêteur officiel dans un pays ne peuvent
excéder 10% de la dette extérieure pour les Pays Pauvres Très Endettés et 5 % pour les autres pays. Le Comité des Finances et des Risques peut décider de faire exception pour les pays avec de faibles niveaux d'endettement extérieur. Des seuils d’intervention plus faibles sont établis pour certains pays.
3. La valeur totale des risques d’exposition (l’encours, déduction faite des réserves spécifiques sur les prêts) de l’IFC à un seul secteur de risque (des secteurs d’activités très affectés par un seul
indice de prix mondial identifiable) ne doit pas excéder 12 % de la valeur nette de l’IFC plus les réserves générales sur les prêts. Des seuils d'intervention plus faibles sont établis pour les secteurs uniques, et individuellement pour le secteur des finances et celui des assurances, basés sur la valeur nette de l’IFC plus les réserves générales sur les prêts et le niveau d’exposition du pays.
4. L’exposition engagée de l’IFC en ce qui concerne les garanties subrogées en monnaie locale est limitée à $300 millions pour les devises qui ne disposent pas d’instruments de couverture pour
les risques de monnaie insuffisante et de taux d’intérêt, tel que déterminé par le département du Trésor de l’IFC au moment de l'engagement. En rapport avec cette limite, il existe une limite secondaire de $100 millions par monnaie individuelle.
OOPPEERRAATTIIOONNSS DDEE TTRREESSOORREERRIIEE
1. Les contreparties sont assujetties à des critères d’éligibilité conservateurs. Pour les instruments dérivés, les contreparties de l’IFC sont actuellement limitées aux banques et aux institutions financières ayant des cotes de crédit d’au moins A (avec un accord pour ajustement régulier à la valeur du marché), tels que côtés par les principales agences internationales d’évaluation de crédit.
2. Les expositions à des contreparties individuelles sont assujetties à des plafonds de concentration. Pour les produits dérivés, l’exposition est mesurée en termes de coût de remplacement pour mesurer l'exposition potentielle totale. Les limites spécifiques pour les institutions sont mises à jour au moins par trimestre en fonction des changements dans la taille totale du portefeuille de dérivés de l’IFC ou au besoin selon l'évolution de la situation fondamentale ou la cote de crédit de la contrepartie.
3. En vue de limiter l’exposition, l’IFC conclut des accords de sûreté réelle avec des contreparties qui nécessitent des garanties lorsque l’exposition nette dépasse certains seuils prédéterminés, qui décroissent au fur et à mesure que la cote de crédit de la contrepartie se détériore. IFC exige également que les contreparties inférieures ne disposent pas d’une exposition sans garanties
Société Financière Internationale (IFC) 80 Émission Obligataire
totales de plus de 30%. 4. Dans la mesure où les contreparties peuvent être déclassées au cours de la durée d'une
opération, les accords permettent à IFC de mettre fin à tous les swaps si la contrepartie est classée en dessous du seuil d’investissement ou si d’autres événements de clôture hâtive se produisent correspondant aux normes du marché.
5. Pour les instruments négociables en bourse, l’IFC limite le risque de crédit en restreignant les opérations à une liste d’opérations boursières, de contrats et de négociants autorisés, et en établissant des limites sur la position de la Société sur chaque contrat.
Pendant les exercices FY03 à FY07, le cycle mondial du crédit a été positif. Ce cycle était alimenté par
des niveaux élevés de liquidité et de croissance économique, et caractérisée par des marges et taux
de rémunération relativement faibles. En revanche, durant les exercices FY08 et FY09 on assiste à
une volatilité considérable des marchés du crédit. En dépit de ces incertitudes, la qualité du
portefeuille des investissements de l’IFC, telle que mesuré par la cote de risque global, est resté
relativement stable au cours de l'exercice 2008. Au cours de l'exercice 2009, la qualité du portefeuille
de prêts et de participations s'est détériorée avec l’aggravation de la crise financière mondiale. De
nouvelles modifications sur l’environnement de l'économie mondiale et du crédit pourraient avoir une
incidence sur les risques de crédit de l’IFC dans l'avenir.
IFC ne tient pas compte des revenus sur les prêts dont le recouvrement est mis en doute ou dont les
paiements d'intérêts ou du principal sont échues depuis plus de 60 jours, à moins que la direction
prévoie que les intérêts seront payés dans un avenir proche.
Le montant des prêts non productifs comme pourcentage du portefeuille des prêts décaissés, et
indicateur clé de la performance du portefeuille de prêts, a augmenté à 2,7% au 30 juin 2009 (il était
de 2,4% au 30 juin 2008). Le montant du principal des prêts non productifs totalisait $457 millions
au 30 juin 2009, soit une augmentation de $88 millions (24%) par rapport à $369 millions au 30 juin
2008.
Le montant total des réserves pour pertes sur prêts au 30 juin 2009, ont augmenté à $1,238 millions
(contre $848 millions au 30 juin 2008), suite à une augmentation des réserves pour pertes sur prêts
généraux et spécifiques en raison de la détérioration de l'environnement de crédit pendant l'exercice
2009. Cela équivaut à 7,4% du portefeuille de prêts décaissés par rapport à 5,5% au 30 juin 2008.
La Société fonctionne selon le principe que le portefeuille de garantie est exposé aux mêmes risques
spécifiques et systématiques que son portefeuille de prêts, et que les pertes probables relatives au
portefeuille de garanties nécessitent d’être couvertes par une provision pour pertes. La provision au
30 juin 2009 s'élevait à %14 millions ($17 millions au 30 juin 2008), basé sur le portefeuille en fin
d’exercice, et figure dans les comptes crédits et autres passifs du bilan consolidé de l’IFC. La baisse
de la provision pour l’année, à savoir $3 millions pour l’exercice 2009 (comparé à une augmentation
de $1 millions pour l’exercice 2008), figure dans la provision pour pertes sur prêts et garanties dans
le compte d’exploitation consolidé.
Au cours de l'exercice 2009, l’IFC a enregistré une perte de $3 millions due aux coûts de
rebalancement et couverture liés à la clôture de swaps existants.
Société Financière Internationale (IFC) 81 Émission Obligataire
VVII..44.. RRIISSQQUUEE FFIINNAANNCCIIEERR
L’IFC définit le risque financier selon trois composantes : (a) l’inaptitude potentielle à réaliser les
actifs de son portefeuille en quantité suffisante pour répondre aux obligations de décaissement de
fonds au fur et à mesure qu’elles surviennent (« risque de liquidité ») ; (b) l’inaptitude potentielle à
obtenir un financement à un coût raisonnable (« risque de financement ») ; et (c) une détérioration
en valeurs des instruments financiers ou des positions du fait de variations sur les taux d'intérêt et
taux de change et de la volatilité de ceux-ci (« risque de marché »).
Politiques et directives financières clés
IFC applique un certain nombre de politiques financières majeures décrites ci-dessous, approuvées
par son Conseil d'Administration:
1. Les investissements décaissés au titre des participations et des quasi-participations (hors
montants passés aux pertes) ne doivent pas dépasser 100 % de la valeur nette.
2. Le montant minimum des liquidités (actifs liquides plus engagements d’emprunts non tirés
auprès de la Banque Mondiale) doit être suffisant à tout moment pour couvrir au moins 45 % des
besoins en liquidités nets estimés de l’IFC pour les trois années suivantes.
3. Les prêts sont financés avec, le passif ayant les mêmes caractéristiques en terme de taux
d’intérêt et de devise, et les prêts à taux fixes ayant la même durée sauf pour les nouveaux
produits caractérisés par une incompatibilité actif-passif approuvés par le conseil
d’administration. IFC conserve un niveau de liquidités minimum, incluant des produits du
financement extérieur qui couvrent au moins 65% de la somme de: (i) 100% des prêts directs et
privilégiés engagés mais non déboursés; (ii) 30% des garanties engagées; et (iii) 30% des
produits de gestion des risques clients engagés.
4. IFC a l’obligation de maintenir un niveau minimum de ressources totales (y compris le capital
social, les réserves de pertes et des bénéfices non repartis, déduction faite des cotes de sécurité)
égal à la somme totale des pertes potentielles pour toutes les expositions avec et hors bilan
correspondant à une notation « AAA ».
En outre, aux termes des Statuts de l’IFC, aussi longtemps que l’IFC compte des emprunts en cours
auprès de la Banque Mondiale, le ratio d’endettement de l’IFC, mesuré par le rapport de la dette de
l’IFC (emprunts plus garanties en cours) à la valeur nette de l’IFC (avec le capital souscrit), ne peut
excéder 4:1.
VVII..55.. RRIISSQQUUEESS DDEE LLIIQQUUIIDDIITTEESS
Les principaux instruments visant à maintenir des liquidités suffisantes sont les portefeuilles d’actifs
liquides de l’IFC y compris le portefeuille P6 :
Société Financière Internationale (IFC) 82 Émission Obligataire
III. Le P0, est généralement investi dans des dépôts à court terme, des fonds de marchés financiers,
des certificats de dépôt fixes, des titres flottants d’une durée d’un mois, ce qui correspond à son utilisation pour des besoins de financement à court terme.
IV. Le P1, généralement investi dans (a) des instruments à revenus fixes tels que des obligations souveraines étrangères ou émises par des organes supranationaux, ou des obligations souveraines garanties par des gouvernements (bénéficiant au moins d’une notation AA) ; (b) des titres émis par le Trésor Américain ou une agence américaine ; (c) des titres garantis par des actifs notés « AAA » par au moins deux agences de notation et/ou d’autres titres « AAA » émis par des entreprises ; (d) des futures et des swaps de taux d’intérêt visant à gérer le risque du portefeuille associé à la monnaie, ainsi que sa durée par rapport à la référence ; et (e) les dépôts en liquide
V. Le P2, généralement investi dans des valeurs du Trésor américain, d'autres obligations souveraines ou émises par des agences et les titres hypothécaires ;
VI. Le P3, qui comprend un portefeuille à revenu global fixe et un portefeuille titres hypothécaires (confié à des gérants externes);
VII. Le P4, qui est une portion attribué aux sous-traitants du portefeuille P2 (confié à des gérants externes).
VIII. Le P6, investi à court terme dans les instruments du marché monétaire en devise locale et les titres du gouvernement local.
Au 30 juin 2009, le montant total des actifs liquides de l’IFC s’élevait à 17.9 milliards de dollars
(contre 14.6 milliards de dollars au 30 juin 2008). Le niveau actuel des actifs liquides s’élevait
également à 163% de la somme de (i) 100% des prêts fixes privilégiés engagés mais non déboursés;
(ii) 30% des garanties engagés; and (iii) 30% des produits de gestion des risques clients engagés
(96% au 30 juin 2008).
VVII..66 RRIISSQQUUEE DDEE FFIINNAANNCCEEMMEENNTT
Le principal objectif de l’IFC en matière de gestion du risque de financement est, par l'adoption des
politiques financières clés décrites ci-dessus, de maintenir sa cote de crédit basée sur les trois A et,
éventuellement, de maintenir l'accès aux financements par le marché, selon les besoins, au moindre
coût possible.
Au cours de l'exercice 2009, l’IFC a réuni 9.1 milliards de dollars, déduction faite des dérivés (soit
$6.2 milliards pour l’exercice 2008 et $3 milliards pour l'exercice 2007). Alors que les coûts de
financement se sont accrus de manière significative comparativement au taux directeur LIBOR en
dollar au cours de l’exercice et que les écarts de crédit de l’IFC se sont creusés, les données obtenues
par l’IFC sont identiques à celles de son groupe de pairs supranational dans son ensemble et les
redevances sur les emprunts sont plus faibles au cours de l’exercice 2009 qu’en 2008, en raison d’un
taux d'intérêt généralement bas.
VVII..77.. RRIISSQQUUEE DDUU MMAARRCCHHEE
L'exposition de l’IFC au risque du marché est minimisée par l'adoption de la politique de financement
correspondante indiquée ci-dessus et en utilisant des instruments dérivés pour convertir les actifs et
les passifs en actifs et passifs à taux d’intérêt variable en dollars américains.
Société Financière Internationale (IFC) 83 Émission Obligataire
VVII..88.. OOPPEERRAATTIIOONNSS DD’’IINNVVEESSTTIISSSSEEMMEENNTT
Les risques relatifs aux taux d'intérêt et au change associés aux prêts à taux fixe et/ou effectués en
d’autres devises que le dollar américain sont couverts par l'intermédiaire de l’échange de devises et
de taux d'intérêt qui convertit les flux de trésorerie en flux à taux variable en dollars américains.
Les expositions au risque du marché découlant des transactions sur les produits dérivés avec les
clients, qui sont destinés à faciliter la gestion des risques clientèle, sont minimisées en concluant des
positions de compensation avec les contreparties de marché très bien notées.
VVII..99 PPOORRTTEEFFEEUUIILLLLEESS DDEESS AACCTTIIFFSS LLIIQQUUIIDDEESS
Les portefeuilles P0, P1 et P3 sont gérés à des points de référence à taux variable en dollars
américains, sur une base de portefeuille. À cette fin, un éventail d'instruments dérivés est utilisé, y
compris les opérations de change hors cote à court terme et à terme, l’échange de taux d'intérêt et
de devises et les options sur taux d’intérêt à terme négociables en bourse. L’IFC prend également
des positions longues et courtes au sujet des titres dans la gestion de ces portefeuilles à leurs points
de référence respectifs.
La principale source de risque de marché dans les portefeuilles de liquidités est les portefeuilles P2 et
P4, qui, en revanche, sont gérés sur un point de référence en dollars américains de trois ans, avec
plus de flexibilité pouvant leur permettre de s'écarter de l'indice de référence. P2 représente la
portion du capital de l’IFC non décaissée en tant qu’investissements en actions et l'indice de
référence reflète le profil de risque choisi pour ces capitaux non investis. Le portefeuille P4 représente
une portion sous-traitée du portefeuille P2. En outre, les portefeuilles P1 et P3 comportent un degré
de risque de marché (par exemple, le risque de propagation).
VVII..1100 AACCTTIIVVIITTEESS DD’’EEMMPPRRUUNNTT
L'accès au financement est maximisé, et le coût est réduit, par l'émission de titres de créance dans
différents marchés de capitaux dans une variété de devises, en utilisant parfois des structures
complexes. Ces structures comprennent les emprunts payables en devises multiples, ou des
emprunts dont le principal et/ou intérêt déterminé par référence à un indice donné comme un taux
d'intérêt de référence, ou un ou plusieurs taux de change.
Le risque de marché lié aux obligations à taux fixe et les instruments structurés pris en compte dans
le cadre du programme de financement de l’IFC est généralement atténué par l'utilisation
d'instruments dérivés pour les convertir en obligations à taux variable en dollars américains, en
conformité avec la politique de financement correspondante.
VVII..1111.. GGEESSTTIIOONN AACCTTIIFFSS -- PPAASSSSIIFFSS
Bien que la politique de financement de l’IFC prévoie un niveau de protection élevé contre les risques
d’échange de devise et de taux d'intérêt, l’IFC peut être exposé au risque de marché résiduel dans la
Société Financière Internationale (IFC) 84 Émission Obligataire
gestion de son actif et passif globaux. Ce risque résiduel du marché est contrôlé par le groupe de
gestion de l’actif et du passif qui dépend des départements de la Trésorerie et de la gestion intégrée
du risque.
Le risque de change résiduel résulte des événements comme des modifications sur les réserves pour
pertes sur prêts exprimées en monnaies autres que le dollar. Ce risque est géré par la surveillance
des positions agrégées dans chaque monnaie de prêt et la couverture de l'exposition lorsque l'actif ou
le passif net est supérieur à l’équivalent de $5 millions.
Le risque résiduel de taux d'intérêt peut provenir de deux sources principales :
Les actifs qui correspondent entièrement à un financement à l'origine, qui peuvent devenir incompatibles avec le temps en raison de réductions de valeur, des paiements d'avances ou du rééchelonnement ; et
Les différences des dates de révision de taux d'intérêt sur les actifs et les passifs.
Ce risque résiduel est géré en mesurant la sensibilité de la valeur actuelle des actifs et des passifs
dans chaque monnaie à chaque changement de point de base des taux d'intérêt, avec un
déclenchement de $50.000 pour se déplacer d'un point de base parallèle dans la courbe de
rendement.
Le revenu total des actifs liquides (qui comprennent les intérêts, les gains matérialisés et non
matérialisés et les gains (pertes) de transaction de monnaie) s'est établi à $474 millions de l'exercice
2009 (soit $473 millions pour l’exercice 2008 et $618 millions durant l'exercice 2007), dont $156
millions sont attribuables aux portefeuilles P0, P1 et P3 (soit $93 millions pour l’exercice 2008 et
$187 millions durant l'exercice 2007), et $318 millions attribuables aux portefeuilles P2 et P4 (soit
$345 millions pour l’exercice 2008 et $306 millions durant l'exercice 2007). Le climat commercial
global au cours de l’exercice 2009 et, en particulier, l'incidence sur le rendement des portefeuilles de
titres adossés à des crédits mobiliers et portefeuilles de titre adossés à des créances hypothécaires
de l’IFC sont présentés plus en détail dans la section « État de revenus ».
Les gains de transaction en devises étrangères sur les activités non commerciales pour l'exercice
2009 inclus dans le revenu net étaient de $10 millions (soit $39 millions de pertes pour l’exercice
2008 et $5 millions de pertes pour l'exercice 2007). Les pertes découlant des transactions en devise
étrangère sur les placements en titres de créance comptabilisés comme prêts à la vente pour
l'exercice 2009 incluses dans les autres éléments de revenus étaient de 69 millions de dollars (soit
$85 millions de gains pour l’exercice 2008 et $22 millions durant l'exercice 2007).
VVII..1122.. RRIISSQQUUEE OOPPEERRAATTIIOONNNNEELL
L’IFC définit le risque opérationnel comme étant le risque de pertes résultant d'événements
impliquant des personnes, des systèmes et des processus. Ces événements comprennent à la fois
des événements internes et externes, qu'ils soient causés par un manque de contrôle, de
Société Financière Internationale (IFC) 85 Émission Obligataire
documentation ou de planification d'urgence, ou par des problèmes rencontrés dans les systèmes
d'information, les échanges, les mesures de protection matérielle, la continuité opérationnelle, la
supervision, le traitement des transactions, ou dans la mise en application des réformes juridiques,
fiduciaires et les responsabilités de l'agence. Dans ce cas, le risque opérationnel couvre les risques
émanant de la manière dont une entité est exploitée par opposition à la façon dont elle est financée.
Conformément aux «Pratiques saines pour la gestion et la prévention du risque opérationnel » (Sound
Practices for the Management and Supervision of Operational Risk) publiés par le Comité de Bâle sur le
contrôle bancaire en Février 2003, IFC met au point son cadre de risque opérationnel pour permettre
de déterminer, pour chaque zone (personnes, systèmes et processus), les risques qu’elle devra : (i)
gérer en interne, dans le cadre de ses activités courantes, (ii) atténuer grâce à une planification
d'urgence; ou (iii) transférer à des tiers, soit par la sous-traitance, l'externalisation, ou l'assurance.
La responsabilité de l'élaboration du cadre de gestion et de prévention des risques opérationnels et
de gestion des entreprises incombe à la Division du risque opérationnel qui dépend du Département
des risques d’entreprise. En ce qui concerne les risques opérationnels assurables, la Division des
services d’assurance de l’IFC, qui fait également partie du Département de risque d'entreprise,
effectue des revues d'assurance dans le but de cerner les risques sous-jacents et d'évaluer
l'adéquation et les limites des polices d'assurance d'entreprise existantes.
L’IFC cherche à atténuer les risques qu'elle gère en interne par le maintien d'un système global de
contrôles internes qui vise non seulement à identifier les paramètres des divers risques, mais aussi à
surveiller et contrôler les domaines de préoccupation particulière.
Les principales composantes de ce processus sont les suivantes :
Société Financière Internationale (IFC) 86 Émission Obligataire
PPRRIINNCCIIPPAALLEESS CCOOMMPPOOSSAANNTTEESS DDEE LLAA GGEESSTTIIOONN DDUU RRIISSQQUUEE OOPPÉÉRRAATTIIOONNNNEELL
Depuis l'exercice 2007, le Département du risque opérationnel de l’IFC réalise des évaluations des
risques et identifie les domaines de risque opérationnel au sein de l’IFC, à travers des pratiques de marché et des outils bien déterminés.
La Société a adopté le modèle de contrôle COSO1 comme base afin de mesurer l’efficacité de ces
contrôles internes sur les rapports financiers. De plus, la méthodologie COBIT2 est utilisée afin de compléter les revues COSO de la fonction technologies de l’information.
Le département d’Audit Interne du Groupe de la Banque Mondiale entreprend des revues
indépendantes régulières de l’efficacité des contrôles internes de l’IFC pour une sélection d’activités et de fonctions clefs.
Afin de promouvoir l’intégrité des données, la Société a formulé des règles de gestion des
données. Ces règles sont appliquées par le groupe de qualité de l’information qui dépend du département de contrôle et par les « champions » de l’information de chaque département.
L’IFC dispose d’un Groupe d'évaluation de nouveaux produits/initiatives constitué des
représentants des principales fonctions et supports du monde des affaires, afin d'assurer que les processus et les contrôles sont mis en place pour gérer les risques occasionnés par les nouveaux produits et initiatives leur exécution.
1. COSO fait référence aux contrôles internes – Schéma intégré formulé par un comité d’organisations sponsors de la commission « Treadway », qui a été convoqué par le congrès
américain en réponse aux irrégularités qui ont fait la manchette et qui ont eu lieu dans le secteur financier aux États-Unis d’Amérique pendant la fin des années 80.
2. COBIT fait référence aux objectifs de contrôles liés à l’information et aux technologies associées, initialement émis en 1996 et révisés dans le cadre d’une 31ème édition en juillet 2000, sponsorisée par l’association d’audit des systèmes d’information et de contrôle (« ISACA »)
VVII..1133.. RREESSUUMMEE DDEESS RRIISSQQUUEESS OOPPEERRAATTIIOONNNNEELLSS IIDDEENNTTIIFFIIEESS PPOOUURR
LL’’EEXXEERRCCIICCEE 22000099
La Société continue son effort, qui dure depuis plusieurs années, à analyser et développer des
méthodologies servant à mesurer, contrôler et gérer le risque opérationnel dans ses activités clefs.
Pendant l’exercice 2009, l’IFC a :
Développé et mis à l'essai une méthodologie de gestion des risques et d’autoévaluation pour l’ensemble de la société au cours de l’exercice 2010.
Développé et mis à l'essai d’autres méthodes et outils de gestion des risques opérationnels,
notamment le suivi des événements à risque et l’analyse de scénarios.
Mené des études de certains processus dans le but d'analyser les risques opérationnels et de formuler
des actions visant à améliorer la gestion du risque opérationnel.
• Maintenu un suivi sélectif des principaux risques et indicateurs de risque.
• Mené des activités visant à promouvoir et faire mieux connaître la gestion des risques opérationnels, notamment en invitant des experts d'organisations externes à partager les expériences et les pratiques de marché sur des questions relatives aux risques opérationnels.
L’IFC continue de se concentrer sur sa capacité à réagir à une situation d'urgence qui pourrait
perturber son fonctionnement normal. Au cours de l'exercice 2009, l’IFC a :
Société Financière Internationale (IFC) 87 Émission Obligataire
En collaboration avec la BIRD, pu s’engager à inverser les rôles de ses centres de données existants afin que les installations périphériques à risque plus faible partagées avec la BIRD deviennent son principal centre de données et que les installations en centre-ville, à risque plus élevé, lui servent de centre de données alternatif pour la sauvegarde et la reprise après sinistre. Dans le cadre de ce projet, IFC a également mis œuvre un environnement « actif-actif » pour pratiquement toutes les applications critiques de la société, ce qui contribué à accroître la résistance de ses systèmes.
Renforcé et élargi, dans le cadre de ses plans d’urgence, les arrangements relatifs à des ordinateurs au domicile d’employés essentiels de tous les départements et emplacements.
Organisé une session de formation de sensibilisation pour les départements et les plus grands bureaux du pays basés à Washington, DC, traitant de la continuité des activités en général et de la préparation à une pandémie en particulier.
Maintenu des équipes de gestion des urgences dans toutes les régions ; réalisé des exercices de
simulation d'urgence, en coopération avec la BIRD, dans ses bureaux basés à Washington, DC et
dans les plaques tournantes régionales, et organisé des ateliers de gestion des urgences dans les plus grands bureaux du pays dans chaque région.
Au cours de l’exercice 2009, l’IFC a poursuivi sa pratique volontaire d’évaluation annuelle de ses
contrôles internes sur la préparation des rapports financiers en fonction des critères décrits dans le
document COSO pour l’évaluation de contrôles internes effectifs sur la préparation des rapports
financiers externes. D’après cette évaluation, la Direction estime que l’IFC a exercé des contrôles
internes effectifs sur la préparation des rapports financiers externes présentés conformément aux
PCGR des États-Unis, au 30 juin 2009.
Depuis l'exercice 2006, la gestion n'a pas sollicité l'attestation relative à son affirmation sur les
contrôles internes publiés précédemment fournis par les vérificateurs externes de l’IFC. L’IFC entend
reprendre l'attestation des vérificateurs externes au cours de l’exercice 2010. À cette fin, au cours de
l'exercice 2009, un examen approfondi a été réalisé sur les principaux processus opérationnels,
risques et contrôles ayant un impact significatif sur les rapports financiers externes.
Société Financière Internationale (IFC) 88 Émission Obligataire
Annexe :
ÉÉTTAATTSS DDEE SSYYNNTTHHEESSEE États Financiers consolidés aux 30 juin 2007, 2008, et 2009 (audités)