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JOURNAL D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL D’AQUITAINE EN PYRÉNÉES ATLANTIQUES MALANDAIN BALLET BIARRITZ AVRIL > JUIN 2013 L’Amour sorcier © Olivier Houeix PAGE 3 PAGE 4 PAGE 9 PAGE 12 PAGE 15 PAGE 16 ÉDITO ACTUALITÉ DANSE À BIARRITZ #53 SENSIBILISATION EN BREF CALENDRIER

Numéro 58 - Avril/Juin 2013

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Malandain Ballet Biarritz © Yocom

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ÉDITO

ACTUALITÉ

DANSE À BIARRITZ #53

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par la majesté qu’il donnait à son art, « connaissant bien son monde et faisant l’extravagant par ruse » (1), François Marcel (2), l’un des plus fameux maîtres à danser du XVIIIe siècle, laissa un jour échapper : « Que de choses dans un menuet ! » (3). Sans exagérer l’importance de notre état, nous pourrions enchaîner : « Que de choses dans un ballet ! ». En effet, ajouté à l’art et la manière de dessiner et d’exécuter les pas, des adresses souvent imperceptibles aux yeux profanes, un ballet, comme l’écrit Berlioz à propos de la musique, « a cela de divin, de mystérieux, de sublime, que chacun peut y accrocher l’idéal de sa pensée et le roman de son existence ». Ce qui est vrai d’un titre comme Cendrillon, où par l’entremise des angoisses et des désirs de l’héroïne, l’histoire est censée détailler les étapes du développement de la personnalité.

« Emma Bovary, c’est moi ! », Flaubert ne l’aurait jamais écrit, ni même confié, mais tout auteur fait corps avec son sujet et la psychologie de ses personnages. Avec sa sensibilité, le chorégraphe s’inspire du réel puis invente. Il fusionne la réalité et l’illusion. Or, depuis Picasso, l’on sait que « l’art est un mensonge qui dit la vérité ». C’est pourquoi, je ne puis taire que Cendrillon, c’est moi ! Seulement, la vie, l’amour, la mort, le besoin de reconnaissance, le temps qui passe ont quelque chose d’universel. Aussi, en contrepoint de nos déchirures et du rêve de devenir un être humain accompli, le « conte » est bon, Cendrillon, c’est nous !

En cette période troublée et incertaine, c’est à la poésie, à l’humour et à la légèreté, que nous avons fait appel. Si d’aucuns fournissent le catalogue des opinions chics en prétendant frayer une voie nouvelle, je n’ai pas cherché «minuit à quatorze heures». En renouant avec la tradition de Tchaïkovski, Serge Prokofiev conçut

ÉDITO

n Thierry Malandain, mars 2013

Cendrillon comme un ballet classique. Aussi, tout en donnant la primauté à la sensibilité et à la liberté, c’est vers un art de l’idéal forgé sous Louis XIV que je me suis tourné. D’autant qu’après une avant-première à l’Espace Jéliote (4) d’Oloron Sainte-Marie, Cendrillon sera créée en France sur la scène de l’Opéra royal de Versailles.

Si Versailles m’était conté… Il est plaisant de rappeler qu’au temps où les lois de Terpsichore, la Muse de la Danse, entraient dans l’éducation du gentilhomme, Malesherbes, ministre de Louis XV avait été l’élève de François Marcel. Sous ce rapport, il ne lui faisait pas honneur. Un jour, le croisant dans la Galerie des Glaces, Malesherbes croyant qu’on avait besoin de son crédit, écouta : « Monsieur, permettez-moi de solliciter une grâce, c’est de ne jamais dire à personne que j’ai été votre maître de danses. » La mode imposait alors le menuet, et quiconque n’y excellait pas était un personnage insuffisant.

A présent, cette danse, dans laquelle, il y avait tant de choses, n’étale plus ses grâces, qu’en sera-t-il de Cendrillon ? Attendons qu’elle fasse son entrée dans le monde. Même si « la récompense la plus agréable que l’on reçoive des choses que l’on fait, c’est de les voir connues, de les voir caressées d’un applaudissement qui vous honore » (5) avoue le maître à danser de Monsieur Jourdain.

(1) Jean-Jacques Rousseau, Emile, ou de l’Education, 1762. « Cette méthode, ajoute l’auteur, est toujours sûre en France. Le vrai talent, plus simple et moins charlatan, n’y fait point fortune. La modestie y est la vertu des sots. »

(2) Il débute à l’Académie royale de musique en 1703 lors d’une reprise de Cadmus et Hermione de Jean Baptiste Lully. Interprète de Louis Pécour, il fait carrière jusqu’en 1724, se distinguant dans le genre sérieux. Élu à l’Académie royale de danse en 1719, maître à danser renommé, il enseigne le menuet et en règle plusieurs, encore diffusés à la fin du XVIIIe siècle.

(3) Rapporté par Claude-Adrien Helvétius dans De l’esprit, 1758

(4) Pierre Jéliote, né à Oloron Sainte-Marie, premier ténor de l’Académie royale de musique sous Louis XV.

(5) Le Bourgeois gentilhomme, Molière, Acte I, scène 1

Célèbre

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Cendrillon, ballet en 3 actes de Serge Prokofiev, chorégraphié par Thierry Malandain sera créé en Espagne les 3 et 4 juin au Kursaal de San Sebastián et en France les 7,8 et 9 juin à l’Opéra royal du Château de Versailles. A cette occasion, l’Orquesta Sinfónica de Euskadi sera placé sous la direction de Josep Caballé Domenech.

« Ce que j’ai voulu exprimer avant tout par la musique de Cendrillon est l’amour poétique de Cendrillon et du Prince, la naissance et l’éclosion de cet amour, les obstacles dressés sur son chemin et, finalement, l’accomplissement d’un rêve. » Serge Prokofiev.

Cendrillon est une très vieille histoire que l’on connaît grâce à Charles Perrault (1697) et aux frères Grimm (1812), mais il existe de par le monde plusieurs centaines d’autres versions. L’intrigue, le merveilleux, la richesse des symboles de ce conte féerique furent également la source d’une multitude d’adaptations à l’écran et au théâtre. Pour ne pas abuser des exemples, avant d’évoquer le ballet de Serge Prokofiev, citons sur un livret d’Henri Cain, Cendrillon de Jules Massenet créé à l’Opéra-Comique en 1899. C’est Mariquita, « la fée de la chorégraphie artistique » dont la carrière est devenue pour moi une passion dite ordinaire, qui dessina les parties dansantes de cet opéra. Un siècle plus tard, je les réglerai à mon tour (1).

Chez Massenet, la marraine de Cendrillon « qui était Fée » apparaît entourée de créatures merveilleuses qui soutiennent l’héroïne dans sa quête d’amour et de bonheur. Sylphes, follets, rayons de lune… ces esprits aériens protégeront notre Cendrillon. Et tandis qu’elle chante: « Ta marraine te voit et te protège», chez les frères Grimm, c’est la mère de la jeune fille, qui avant de mourir, dit à Cendrillon : « Je veillerai sur toi du haut du ciel ». En conséquence, j’ai choisi de concentrer les pouvoirs protecteurs de la marraine et de la mère dans le seul personnage de la Fée. Pour le reste, je demeure fidèle à la réécriture du conte de Perrault faite par Nikolaï Volkov pour le ballet de Serge Prokofiev.

Créé au Bolchoï de Moscou, le 21 novembre 1945, par le chorégraphe Rostislav Zakharov, cet ouvrage en trois actes fera l’objet d’un grand nombre de traductions. Ainsi, en 1985, Maguy Marin touchera à la perfection en le transportant dans l’univers d’une maison de poupées (2). Impressionné, incapable à l’époque de commentaires nouveaux, je déclinerai les unes après les autres les propositions de le régler. Mais la réussite de Maguy Marin n’explique pas tout.

ACTUALITÉ

Cendrillon à San Sebastiánet Versailles

chorégraphie Thierry Malandainmusique Serge Prokofievdécor et costumes Jorge Gallardodirecteur de production, conception lumière Jean-Claude Asquiéréalisation costumes Véronique Muratréalisation décors et accessoires Chloé Bréneur, Alain Cazaux, Annie Onchalomaîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubuc

artistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Giuseppe Chiavaro, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Baptiste Fisson, Michaël Garcia, Aureline Guillot, Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Claire Lonchampt, Nuria López Cortés, Fábio Lopez, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Nathalie Verspecht, Laurine Viel, Patricia Velazquez, Daniel Vizcayo

régisseur général Oswald Roose régie plateau Chloé Bréneur régie son Nicolas Rochais et Jacques Vicassiau régie lumière Frédéric Eujol et Christian Grossard régie plateau Jean Garderarégie costumes Karine Prinstechnicien chauffeur Thierry Crusel

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coproducteurs / partenaires Opéra Royal / Château de Versailles, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Théâtre National de Chaillot, Opéra de Reims, Teatro Victoria Eugenia de San Sebastián, Estate Teatrale Veronese, Teatro Mayor de Bogotá, Arteven – Regione de Veneto, Teatros del Canal - Madrid, Théâtre Olympia d’Arcachon, Espace Jéliote - Scène Conventionnée CCPO d’Oloron Sainte-Marie, Centre Chorégraphique National Malandain Ballet Biarritz

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(1) Création au Festival de Vaison-la-Romaine (1988), reprise à l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne (1990) et au Grand Théâtre de Genève (1998).

(2) Création pour le Ballet de l’Opéra national de Lyon (1985)

(3) Création à l’Opéra-Théâtre de Saint-Etienne (1994), reprise au Ballet Florida (2001)

ACTUALITÉ

En effet, en renouant avec la tradition de Tchaïkovski, Prokofiev conçut Cendrillon « comme un ballet classique avec des variations, des adagios, des pas de deux,… ». Ce qui oblige à disposer d’une trentaine de danseurs ou bien à user d’habileté, en particulier pour passer l’un des sommets du ballet : le Bal à la Cour.

Enfin, ce n’est pas un mystère, Prokofiev, maître de l’orchestration avec lequel l’histoire ne s’est pas montrée très tendre, est l’auteur d’une musique franche aux oreilles, mais parfois grimaçante, railleuse et violente. Parce qu’elle se reflète en moi comme un miroir fidèle, parce que je préfère donner de mon âme une image moins sombre, je l’ai souvent tenue à distance.

Il s’en dégage néanmoins des pages d’une grande beauté expressive qui me permirent en 1994 d’être le créateur en France de son dernier opus : la Fleur de pierre (3). Le succès de ce ballet remonté aux Etats-Unis, ne me rapprochera pas pour autant de la « modernité désenchantée » du compositeur.

Alors, pourquoi Cendrillon aujourd’hui ? Il fallait un déclic et outre l’opportunité de la représenter sur la scène de l’Opéra royal de Versailles dont l’édification débuta au temps de Perrault, cette phrase de Nietzsche : « Il faut avoir un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse. » fut l’étincelle.

Dans la mythologie grecque, le chaos figure la masse grossière, inorganisée et informe, d’où naquirent la terre, le ciel étoilé, l’amour... Dans le conte, considérée par la méchante belle-mère comme une moins que rien, toujours sale pour devoir nettoyer l’âtre et vivant pour ainsi dire parmi les cendres - d’où son surnom -, c’est au soleil de l’amour, « en trouvant pantoufle à son pied » que Cendrillon devient une jeune fille accomplie, une étoile qui danse.

Cet accomplissement d’un rêve, dont le conte illustre les étapes, cette renaissance, car les cendres se rattachent évidemment à la mort, il n’est pas nécessaire de redevenir un enfant et de croire au fabuleux, pour deviner qu’il symbolise l’accomplissement de soi.

Ainsi, à travers l’histoire de Cendrillon, à travers ses souffrances, ses émotions, ses espoirs s’écrit quelque chose d’universel : un cri à la lumière, un appel à la clarté sereine des étoiles, en contrepoint d’un chaos intérieur où se multiplient les doutes, les révoltes, les chagrins soufferts et les bonheurs rêvés.

« Créer, voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère » écrivit aussi Nietzsche. A ce titre, Prokofiev, dont le second Prix Staline en 1945 ne le mit pas à l’abri des bureaucrates et du redoutable Andreï Jdanov, qui au nom du « réalisme socialiste » réduisit nombre des plus grands artistes soviétiques au désespoir, est un exemple.

C’est donc « pour échapper au noir des choses trop réelles », comme on l’entend chez Massenet, pour oublier l’humanité qui saigne, l’ignorance et la bêtise humaine, bref pour tenter de sublimer l’ordinaire que j’ai chorégraphié Cendrillon. A l’instar de Magifique ou de Roméo et Juliette qui ne sont pas des succès d’ennui, le spectacle a été traité avec une économie de moyens, c’est-à-dire sans changements de décor, sans artifices, sans chercher «minuit à quatorze heures» non plus, mais avec un plaisir certain, entraîné par l’humanité et la magie du conte, le luxe de la musique, mais aussi par le rire des scènes burlesques qui contrebalancent les épisodes oniriques ou malheureux.

Bref, nous avons fait de notre mieux pour chasser les nuages et « accoucher d’une étoile qui danse ».

n Thierry Malandain, février 2013

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Fort du succès de la 1ère édition et du soutien renouvelé de la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, Malandain Ballet Biarritz ouvre grand les portes de la Gare du Midi les 26, 27 et 28 mai à l’occasion de la 2ème édition du Rendez-vous sur le quai de la gare.

Comme l’année dernière, le public - scolaire, enseignants, parents – est convié à un voyage à la découverte de l’univers chorégraphique de Thierry Malandain et de l’envers du décor.

Au cours de ces journées « portes ouvertes », les participants pourront explorer les locaux de la Gare du Midi qui seront spécialement aménagés pour la circonstance, avec des expositions de costumes, d’accessoires et de photos des spectacles, des projections de ballets la plupart inédits à Biarritz, des rencontres via des répétitions publiques, conférence, classe publique, Mégabarre avec Thierry Malandain, ses danseurs et de jeunes artistes venus de Toulouse, de Tarbes, Biarritz…

Cette année, le Rendez-vous sur le quai de la gare sera aussi une belle opportunité de découvrir en avant-première, des extraits de Cendrillon, la nouvelle création de Thierry Malandain…

Dimanche 26 mai

11h00 Mégabarre - Jardin Public - entrée libre

12h00 Atelier de sensibilisation Art chorégraphique et environnement :Les monstres de la mer animé par Lisa America avec la participation de collèges et lycées de Biarritz / En partenariat avec Surfrider Foundation - Jardin Public – entrée libre

14h00 Séance maquillage pour enfants sur réservation à Malandain Ballet Biarritz

15h00 Répétition publique du Conservatoire à rayonnement Départemental Henri Duparc de Tarbes et l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Toulouse - Grand Studio - sur réservation à Malandain Ballet Biarritz

Rendez-vous sur le quai de la gare à Biarritz

ACTUALITÉ

16h30 Classe publique suivie d’une conférence dansée autour de la création de Cendrillon avec Thierry Malandain et les artistes du Ballet - sur la scène de la Gare du Midi - 3 €*

lundi 27 mai

14h30 Représentation scolaire de Cendrillon organisée avec Biarritz Culture

18h00 et 19h00 Projections des ballets Cigale & le Carillon - Salle Gamaritz - 3 € sur réservation *

mardi 28 mai

14h30 Représentation scolaire de Cendrillon organisée avec Biarritz Culture

18h00 et 19h00 Projections des ballets Lucifer & la Chambre d’Amour - Salle Gamaritz – 3 € sur réservation *

Réservation à l’Office du Tourisme de Biarritz Tél. 05 59 22 44 66 www.biarritz.fr

Renseignements : Malandain Ballet Biarritz Tél. 05 59 24 67 19

Et durant ces 3 jours entrée libre de 10h à 19 h pour visiter la Gare du Midi et les différentes expositions.

© Olivier Houeix

Dans le cadre de son 10ème anniversaire, l’association des Amis du Malandain Ballet Biarritz organise une conférence sur l’image de la danse dans la peinture

10ème Anniversaire des Amis du Malandain Ballet Biarritz

L’Étranger au paradis à PauL’étranger au paradis est un spectacle unique en son genre, une pièce en six actes imaginée par le chorégraphe David Rolland pour douze interprètes, différents à chaque représentation. À Pau, à l’initiative de la scène conventionnée danse-théâtre Espaces Pluriels, ce sont les danseurs du Malandain Ballet Biarritz qui évolueront sur les immenses toiles colorées, aux dessins géométriques entre plans de métro, labyrinthes et jardins à la française.

Représentation le jeudi 4 avril à 20h30 au Zénith de Pau. Informations au 05 59 84 11 93

moderne qui sera animée par François Larralde, historien de l’art.

Jeudi 30 mai à 18h00 à la Gare du Midi. Entrée libre sur réservation au 05 59 24 67 19

À 20h30, le Centre de Formation professionnel en Danse de Biarritz présentera le 1er mouvement du Concerto pour 2 pianos de Francis Poulenc, tiré de François d’Assise, ballet créé en 1995 par Thierry Malandain et remonté par Dominique Cordemans. Puis, Walking Through, une création de Fabio Lopez, danseur au Malandain Ballet Biarritz sur le Gloria de Francis Poulenc.

Entrée libre

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LA DANSE À BIARRITZ # 53Le Gymnase Castalli

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Les petites danseuses viennoises, la danse des récoltes, 1846

F ormation chorégraphique et vie scolaire, le sujet est ancien. Déjà au XVIème siècle, à l’égal

des études classiques, les lois de Terpsichore entraient dans l’éducation du gentilhomme.

A la période baroque, Louis XIV, qui dès l’âge de sept ans, prenait tous les matins une leçon de danse et avait à peine treize ans lorsqu’il débuta dans le ballet de Cassandre, sera la royale illustration de l’honnête homme. S’exerçant à « s’en rendre malade », entouré de courtisans aux jarrets habiles, comme son père avant lui, il parut dans maints ballets de cour avant de faire ses adieux à la scène en 1670. Il avait inauguré son règne en fondant l’Académie Royale de Danse (1661). Après la création de l’Académie Royale de Musique qui réserva dès 1672 l’exécution des ballets aux professionnels, « pour parvenir à élever des sujets propres à remplir les emplois qui manqueront », il prit en 1713 l’initiative de créer une école. « Des enfants y trouvent leur place, souvent issus de familles d’artistes de la troupe, précise Sylvie Jacq-Mioche (1), mais ce n’est qu’en 1780 qu’un premier règlement atteste d’une école qui leur soit entièrement consacrée. » Admis à partir de six ans, dotés au XIXème siècle du surnom de rat, garçons et filles, seront alors formés gratuitement à la danse durant six ans.

Plus d’un siècle après le Concile de Cambrai qui s’était réunit en 1566, pour étudier la mise en place de l’enseignement primaire en France, afin de faire face au péril protestant, venant en particulier par l’école, Louis XIV, voulant que « l’on établisse, autant qu’il sera possible, des maîtres et des maîtresses dans toutes les paroisses où il n’y en a point, pour instruire tous les enfants » (2), avait également posé en 1698 l’obligation scolaire jusqu’à quatorze ans, mais sans pourvoir à ce que les enfants reçoivent l’instruction gratuitement. Assurée principalement par les religieux et à la charge des

familles, elle ne sera pas accessible à tous. Plus tard, malgré leur opposition aux abus de l’Eglise, malgré leur volonté de faire progresser les connaissances, les grandes figures des Lumières ne seront guère favorables à la scolarité pour tous les enfants. « Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes », écrit Voltaire (3). De fait, recrutés parmi les milieux modestes, à la lumière des travaux d’Emmanuelle Delattre (4), c’est seulement à partir de 1860 que le règlement de l’Ecole de danse de l’Opéra mentionnera « l’obligation, pour tous les élèves admis, de suivre un cours élémentaire au moins jusqu’à l’âge de 12 ans. »

Cependant, d’après Jean-Pierre Bottura (5), en 1890, alors que l’enseignement était rendu obligatoire depuis 1882, deux députés se plaignirent du non-respect de la loi, et menacèrent de saisir l’Assemblée. La direction prit alors les mesures nécessaires. Si elle n’appliqua pas l’œuvre scolaire de Jules Ferry, cela tient surtout au fait qu’entre les leçons, les répétitions et la participation des élèves aux représentations jusque tard dans la nuit, le temps était compté. Emmanuelle Delattre ajoute que des mesures avaient déjà été prises pour contourner la loi de 1851 limitant le temps de travail des apprentis ainsi que la loi de 1874 sur le travail de nuit des femmes et des enfants. A partir de 1919, le certificat d’étude sera nécessaire pour entrer dans la troupe.

Malgré la création de l’Ecole de l’Académie, afin de satisfaire la tenue et les bonnes manières, la danse resta à l’honneur dans l’éducation de la noblesse et de la bourgeoisie, notamment au sein des collèges administrés par les Jésuites. Parmi eux, le père Claude-François Ménestrier apportera sa contribution à l’Histoire de la danse, en publiant, en 1682, Des Ballets anciens et modernes, selon les règles du théâtre. Professeur d’humanités et de rhétorique au Collège de la Trinité, à Lyon, il était chargé des tragédies et des ballets donnés à diverses occasions. Bien que s’appuyant sur un ordre géométrique, garant de rigueur et de pureté, ces spectacles n’échapperont pas au catholicisme intransigeant des Jansénistes. Ainsi, à propos du ballet : Le Plaisir sage et réglé, joué à Rouen en 1750, l’abbé, Jean-Baptiste Gaultier, écrit : « Est-ce pour former des danseurs, que le Collège Archiépiscopal

de Rouen a été fondé ? Comment a-t-on osé placer le nom de Jésus avec le plaisir et la danse ? Qu’a de commun la lumière avec les ténèbres, Jésus-Christ avec Bélial ? » (6). Après l’expulsion des Jésuites en 1762 et la fermeture de leurs collèges, même si son spectacle charmait la société appelée à y assister, l’Eglise raya cet « art pernicieux » de la formation des élèves. Il continua néanmoins d’attirer les foules aux représentations d’enfants issus des milieux populaires. Ainsi, un nommé Drouin, avait formé en 1731, une troupe d’acteurs et de danseurs dont le doyen n’avait pas treize ans. Elle parût au Théâtre de la Foire (7), où l’admiration fut au comble en voyant exécuter avec précision un divertissement, dans lequel

un garçonnet de quatre ans, parodiait la danse du sabotier de Louis Nivelon, créateur de ce pas à l’Opéra. C’est également une troupe enfantine qui fit un temps la fortune de Nicolas Audinot. Directeur d’un théâtre de marionnettes, il ouvrit en 1769 sur le boulevard du Temple (8), l’Ambigu-Comique, où de jeunes talents remplacèrent bientôt ses comédiens de bois. Son succès fit gémir les partisans des mœurs et attisa la haine des théâtres royaux (l’Opéra, la Comédie française et la Comédie Italienne), qui détenaient le privilège des représentations théâtrales et le cédaient chèrement. C’est pourquoi, en 1771, un arrêté lui défendit le

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(1) Sylvie Jacq-Mioche, Histoire de l’Ecole de danse, brochures de l’Ecole de danse du Ballet de l’Opéra de Paris, 2007 (2) Article IV de l’Ordonnance du 13 dé-cembre 1898(3) Lettre à Étienne Noël Damillaville - 1766(4) Emmanuelle Delattre-Destemberg, His-toire de l’école de danse de l’Opéra de Paris (1784-1939), Thèse d’histoire contempo-raine sous la direction de Jean-Claude Yon, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Thèse en cours. (5) 1713 : Création de l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris(6) Critique du ballet moral dansé au Collège de jésuites de Rouen au mois d’Août 1750(7) Désigne l’ensemble des spectacles don-nés à Paris lors des foires annuelles de Saint-Germain et de Saint-Laurent.(8) Lieu de promenade et de divertissements qui concentrait les cafés et les théâtres si-tués précédemment aux Foires Saint-Ger-main et Saint-Laurent.(9) Opéra, Comédie-Française, Opéra-Co-mique, Théâtre de l’Impératrice, Vaude-ville, Variétés, Gaîté, Ambigu.(10) Le Monde dramatique, 5 septembre 1839(11) La Couronne, 25 septembre 1836

LA DANSE À BIARRITZ # 53

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chant, la parole et la danse. Ce qui occasionna une grande rumeur sur le boulevard. Alors, l’autorité décida qu’il recouvrerait ses activités contre une contribution versée à l’Opéra. En 1772, grâce à Madame du Barry, cette troupe dont il sortit plusieurs prodiges : Emilie Bigottini et Marie Miller, qui devint à l’Opéra l’épouse du despotique Pierre Gardel, se produira devant Louis XV. On joua notamment le Chat Botté, grande pantomime avec des ballets de Laval. Cette consécration royale consolida pour quelques temps le succès de Nicolas Audinot.

Mort en 1801, l’un de ses successeurs, M. Corse, formera vers 1808, un nouvel ensemble enfantin qui fit courir tout Paris avant de péricliter en 1816. Louis Thierry, leur maître de ballet appelé à Varsovie en vue de former des danseurs, partit alors avec les meilleurs. Entre temps, en 1812, Les Bottes de sept lieues, ou l’enfant précoce, de Jean Hullin, maître de ballet au Théâtre de la Gaité, révélera le talent de sa fille, Félicité. Agée alors de quatre et demi, elle entrera aussi à l’Opéra. Car tout en éveillant les jalousies et les plaintes, les établissements du Boulevard serviront de pépinière au premier des théâtres.

Passons sur le Théâtre des jeunes artistes ouvert de 1779 à 1784. Quatre-vingt élèves, dont ceux de la danse de l’Opéra en étaient les sujets. Glissons également sur le Théâtre des jeunes comédiens fondé vers 1804, par Pierre Hurpy. Composée d’artistes de quatre à onze ans, cette troupe jouait des comédies, des vaudevilles, des opéras-comiques mêlés de danses. Un décret impérial amena sa suppression en 1807. En effet, Napoléon, qui n’était pas un amant de la liberté, même de celle des théâtres, à travers trois décrets parus de 1806 à 1807, fixa à huit le nombre des salles autorisées (9), tout en établissant le genre et les attributions de chacune. On prête au « commandant général » Pierre Gardel, qui avait l’oreille de l’Empereur, d’avoir inspiré l’article qui réserva à l’Opéra les ballets du genre noble, du genre historique et mythologique, condamnant plusieurs de ses collègues à l’exil.

Parlons d’un autre théâtre rayé du même trait de plume. Fondé en 1798 par Paul-Pierre Gobet, dit Dorfeuille, ancien directeur du Grand-Théâtre de Bordeaux, le Théâtre des jeunes-élèves de la rue de Thionville offrait à ses artistes de six à seize ans et à son jeune public un répertoire varié. En 1806, Cendrillon ; ou la Petite pantoufle de verre, mélodrame féerie à grand spectacle, ballets de M. Adam y sera créé. A l’instar d’autres ensembles tels que le Gymnase Enfantin ou le Théâtre des jeunes-élèves de M. Comte, les enfants allaient en classe le matin, jouaient le soir et répétaient dans l’intervalle.

Louis Comte, dont la réputation comme ventriloque et physicien était européenne, conçut l’idée en 1814 de former un théâtre « destiné à corriger les défauts de l’enfance ». Un privilège qu’il obtint lui permit de faire jouer, à travers un rideau de gaze, des pièces « remplies de la morale la plus pure ». En 1826, il installa ses jeunes artistes passage Choiseul, dans une bonbonnière, devenue plus tard les Bouffes Parisiens. Il s’y trouvait de petits danseurs. Ainsi Edouard Pluque, danseur, puis régisseur de la danse à l’Opéra, y avait débuté à cinq ans. Par parenthèse, il était depuis quelques années à l’Opéra, lorsque tiré au sort, il dut faire son service militaire. Grâce à sa haute taille, il l’accomplit durant sept ans dans les Cent-gardes. Tout porte à croire, qu’il servit à Biarritz, où cette unité d’élite escortait le couple impérial. En 1846, un décret interdisant

de faire jouer des enfants âgés de moins de quinze ans, Comte engagea des jeunes-gens avant que sa salle ne soit reprise par Offenbach en 1855.

A l’instar de Louis Comte, c’est à Rouen en 1831, que Pierre Castelli fonda le Gymnase Castelli, avec l’idée de recueillir parmi « les enfants de famille honnêtes, mais peu aisées », ceux qui annonçaient d’heureuses dispositions afin de les former au théâtre et à la danse. Véritable pensionnat ambulant dont l’effectif s’accrut de jour en jour, le Gymnase Castelli, fut bientôt formé d’une quarantaine d’enfants entre six et douze ans. Portant l’uniforme, escortés de maîtres de tous genres, arrivés dans une ville, ils suivaient leurs études : leçons de langue, d’écriture, de grammaire, de calcul, de dessin, de musique et d’éducation religieuse. Ensuite, les acteurs travaillaient leurs rôles, tandis que les danseurs répétaient les pas de chorégraphes réputés : Pierre-Jean Aniel et Victor Bartholomin. Évidemment, on fit un crime à Castelli de l’âge de ses sujets : « Soumettre l’enfance à des exercices de ce genre ne nous paraît pas conforme aux principes de la morale; ce n’est pas seulement la santé qu’on assassine dans ces enfants, mais encore on dévore par anticipation la fleur de leur âme et de leur intelligence. » (10) Pour d’autres, ces minuscules artistes ne perdaient rien de

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LA DANSE À BIARRITZ # 53

(12) Donné le 18 juin 1839, annoncé dans le Phare de Bayonne comme les Sylphides, ballet-pantomime en un acte, ailleurs figure de titre de la Sylphide.(13) Victor Bartholomin (1799-1859), maître de ballet au Théâtre royal de la Monnaie depuis 1831, afficha la Sylphide à Bruxelles, le 3 septembre 1835.(14) Album Castelli, Charles Richomme, 1837(15) Présenté par Charles Richomme dans l’Album Castelli comme le fils d’un musi-cien attaché à l’Opéra de Marseille, ce qui fut le cas du clarinettiste, David-Edouard de Groot (1798-1874), selon la même source, Edouard de Groot, frère ainé de Régine et de Jules de Groot, naquit le 20 mai 1819. Or, la même année naissait, Adolphe-Louis de Groot (1819-1896), compositeur et 1er chef à la Porte-Saint-Martin, au Vaudeville et au Châtelet, qui dirigea à Biarritz vers 1874, date à laquelle, la presse annonce : « Le chef d’orchestre, Adolphe de Groot, vient de perdre son père : David-Edouard, de Groot, né à Amsterdam, le 8 avril 1798, un des meilleurs clarinettistes de son temps. » Le Ménestrel, 19 avril 1874. Dès lors, on se demande si Charles Richomme n’a pas fait erreur dans les prénoms, en tous les cas, il y a là un mystère. (16) The Master of Russian Ballet : The me-moirs of Enrico Cecchetti, Olga Racster, 1922.

leur naïveté et de leur pureté d’enfants : « L’éducation qu’ils reçoivent ne flétrit ni leur imagination ni leur cœur. Au contraire, ce mode d’éducation a résolu un véritable problème : car jamais on ne vit tant de finesse réunie à tant d’innocence et d’étourderie, une fois qu’ils ont quitté la scène. » (11)

« Délicieuse miniature de l’Opéra », le Gymnase Castelli réunira en 1839, vingt-deux danseurs, qui après avoir récoltés des applaudissements à Pau, Tarbes et Bagnères-de-Bigorre, jouèrent au Théâtre de Bayonne du 8 au 22 juin. Sous la baguette d’Edouard de Groot, entré chez Castelli cinq ans plus tôt comme acteur avec sa sœur Régine et son frère Jules, la troupe donna chaque soir un programme différent avant de faire ses adieux avec la fille de l’air, féerie mêlée de chants et de danses. Autrement, « justifiant l’empressement du public à accourir à ses représentations », entre les vaudevilles et les drames, elle afficha quelques ballets : Etzel et Jemmy, l’Ile des fées, les Tyroliens et la Sylphide (12). Créé à l’Opéra le 12 mars 1832 par Filippo Taglioni sur une musique de Jean Schneitzoeffer avec Marie Taglioni dans le rôle titre, ce ballet, sans doute arrangé par Victor Bartholomin (13), avait été joué pour la première fois à Amsterdam, le 16 mars 1838. Fanny Delachaux, dix ans et Eugène Mine, quinze ans tenaient les rôles principaux.

A Bayonne, auprès de Fanny, la « Taglioni de la troupe », c’est Jules de Groot, onze ans qui incarna James Reuben, le jeune écossais aimé de la Sylphide. Dansant avec « beaucoup de verve et de vigueur » (14), il ne rêvait que de ronds de jambes et de pirouettes, mais fera carrière dans la musique comme son frère Edouard (15). En revanche, Fanny, « délicieuse ballerine, aux grands yeux bleus, profonds comme l’azur, aux cheveux blonds des naïades antiques », première danseuse au Grand Théâtre de Lyon en 1851, brillera également à Marseille, Londres, Rouen et Liège.

Elle était née à Bordeaux, où en mai 1850 les petites danseuses viennoises de Joséphine Weiss reçurent d’unanimes applaudissements. Créé à Vienne en 1815 par Friedrich Horschelt, qui adapta pour de petits artistes les titres du grand répertoire, comme Cendrillon de Louis-Antoine Duport, cette troupe où les répétitions duraient de huit heures du matin à trois heures de l’après-midi, pour recommencer de sept heures à minuit, fut dissoute par décret impérial en 1818 en raison des mœurs de leur fondateur.

A partir de 1841, Joséphine Weiss qui avait été formée par Horschelt, constitua une nouvelle compagnie formée de jeunes filles originaires de l’Empire d’Autriche, de France et d’Angleterre, qui effectuèrent des tournées jusqu’aux Etats-Unis. Après sa mort en 1852, Katti Lanner, danseuse et chorégraphe, fille du compositeur Joseph Lanner reprendra le flambeau.

Pour l’anecdote, en 1869, à la tête de sa troupe nomade mêlée à celle des bords de la Garonne elle dansera Giselle au Grand-Théâtre de Bordeaux. En 1876, elle s’installa à Londres tout en suivant de près les créations de Mariquita, sa rivale en chorégraphie. Enrico Cecchetti, racontant que « si Mariquita montait un spectacle s’intitulant Autour de Paris, de façon certaine Katti Lanner créait ensuite Round in London » (16). Pour conclure sur un sujet qui mériterait un livre entier, au Théâtre de la Galerie Vivienne, un théâtre d’élèves ouvert à Paris en 1886, et réservé les jeudis et dimanches après-midi aux pantomimes et à la danse, en 1889, Mariquita créera plusieurs spectacles. Agée de onze ans, l’actrice Louise Lara, mère du cinéaste Claude Autant-Lara, tenant les travestis, y jouera le marquis de Carabas du Chat Botté et le prince Azor de la Belle et la Bête, mais c’est une autre histoire.

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Centre de Formation professionnel en Danse de Biarritz Gillet Lipszyc

Dans le cadre du partenariat avec le Centre de Formation professionnel en Danse (CFD) de Biarritz, Dominique Cordemans, accompagnée de Carole Philipp, coordinatrice du CFD, a remonté le 1er mouvement du Concerto pour 2 pianos de Francis Poulenc, tiré de François d’Assise, ballet créé en 1995 par Thierry Malandain.

Le fruit de ce travail, réalisé de janvier à avril 2013 avec 15 jeunes danseurs de 18 à 22 ans sera présenté :

le 6 avril à 21h00 à la Salle Lauga de Bayonne en clôture des 9ème Rencontres Chorégraphiques UppaDanse – Entrée libre - Renseignements UPPA au 05 59 40 70 61

le 20 avril à 20h30 à la Gare du Midi de Biarritz dans le cadre du Spectacle du CFD de Biarritz et de l’Ecole Gillet Lipszyc - Réservation Biarritz Tourisme au 05 59 22 44 66

le 29 mai à 20h30 à la Gare du Midi de Biarritz à l’issue de la 2nde édition des Rendez-vous sur le Quai de la Gare.

Renseignements au 05 59 24 67 19

9ème Rencontres Chorégraphiques UppaDanse

Les 6 et 7 avril à Bayonne et Biarritz, parmi les 200 étudiants participant à la 9ème édition des Rencontres Chorégraphiques UPPA danse, organisées par l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, 12 étudiants seront choisis pour être accueillis en résidence au Malandain Ballet Biarritz du 1er au 8 septembre 2013. A cette occasion, ils travailleront auprès de Dominique Cordemans un ballet de Thierry Malandain, qui sera présenté durant les Scènes Ouvertes du Festival Le Temps d’Aimer le dimanche 8 septembre 2013.

Le 6 avril à 21h00 à la Salle Lauga de Bayonne, lors du spectacle de clôture de la 9ème édition, les lauréats sélectionnés en 2012 présenteront La Folia de Célia Thomas et des fragments de l’Amour Sorcier de Thierry Malandain, tandis que des étudiants du Centre de Formation professionnel en Danse de Biarritz interpréteront un extrait de François d’Assise de Thierry Malandain.

Enfin, le 7 avril, au Conservatoire Maurice Ravel de Biarritz, durant les Rencontres Chorégraphiques UPPAdanse, Dominique Cordemans animera un atelier autour du répertoire de Thierry Malandain.

Informationswww.univ-pau.fr/uppadanseet au 05 59 40 70 61

Sensibilisation autourdes représentations

Aquitaine - Oloron Sainte-Marie

Pendant la résidence chorégraphique pour la création de Cendrillon du 19 au 23 mars à l’Espace Jéliote d’Oloron Sainte-Marie, Malandain Ballet Biarritz a proposé des master classes, des ateliers pour une cinquantaine d’élèves des écoles de danse animés par Dominique Cordemans. De même, une répétition publique pour une centaine d’abonnés de l’Espace Jéliote, une séance Jeune Public pour 300 élèves des établissements scolaires de la Communauté de Communes du Piémont Oloronais, ainsi qu’une Mégabarre dirigée par le Maître de ballet, Richard Coudray ont été offerts au public.

Poitou-Charentes - Angoulême

Autour de Roméo et Juliette présenté le 28 mars à la Scène Nationale - Théâtre d’Angoulême, 20 jeunes danseurs de 15 à 22 ans issus des écoles de danse d’Angoulême ont abordé le Bal de Roméo et Juliette, lors d’un stage animé par Dominique Cordemans, les 23 et 24 mars. La présentation publique du travail réalisé s’est achevée par la projection du documentaire : Roméo et Juliette, la création d’un ballet par Thierry Malandain de Caroline De Otero et Catherine Guillaud.

Champagne-Ardennes - Reims

Dans le cadre du partenariat avec l’Opéra de Reims et le Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims, Dominique Cordemans et Christophe Romero ont animé des cours de danse classique et des ateliers autour du répertoire de Thierry Malandain lors du 15ème stage de danse organisé du 18 au 22 février par le Conservatoire. Une centaine de jeunes danseurs issus des écoles de danse et des conservatoires de Champagne-Ardennes étaient présents tout au long de la semaine.

Rhône-Alpes - Echirolles

Autour de Roméo et Juliette, présenté le 17 janvier à la Rampe d’Echirolles, une master classe a été animée par un des danseurs de la compagnie, Arnaud Mahouy, pour 20 élèves du Conservatoire à Rayonnement Régional de Grenoble. Outre la projection du documentaire : Roméo et Juliette, la création d’un ballet par Thierry Malandain, une conférence sur le thème de Roméo et Juliette a été proposée par Florence Poudru, historienne de la danse.

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Ile de France – BezonsA l’occasion de la représentation de Magifique, le 29 janvier au Théâtre Paul Eluard de Bezons, une cinquantaine de lycéens et d’adultes ont assisté à la classe et la répétition des artistes chorégraphiques et à l’issue de la représentation, un échange a eu lieu entre Thierry Malandain et le public.

Midi-Pyrénées - Auch

Dans le cadre de la représentation de Roméo et Juliette, du 21 février au Dôme de Gascogne - Circa d’Auch, organisé par l’ADDA du Gers, un atelier pour adultes, professeurs d’EPS et circassiens a été animé par un des danseurs du Ballet, Fábio Lopez. Avant la représentation, Thierry Malandain a rencontré le public autour du thème « le spectacle chorégraphique entre narration et abstraction » en s’appuyant sur l’exposition « A chaque danse ses histoires », coproduite par la Fédération Arts Vivants et le Centre National de la Danse. Par ailleurs, au sein d’un cycle ciné-danse proposant différentes versions chorégraphiques de Roméo et Juliette, le documentaire : Roméo et Juliette, la création d’un ballet par Thierry Malandain a été projeté.

Midi-Pyrénées – Moissac

Suite aux représentations d’Une Dernière chanson, la Mort du cygne et l’Amour sorcier, présentés le 22 février au Centre Culturel de Moissac, deux ateliers ont été animés par Aureline Guillot et Fábio Lopez pour une trentaine d’élèves de l’Ecole de danse municipale de Moissac, tandis que 200 élèves des établissements scolaires de Moissac ont assisté à une répétition du spectacle.

Midi-Pyrénées - Tarbes

Autour de Magifique, représenté les 3 et 4 décembre à la Scène Nationale - Le Parvis de Tarbes, 15 élèves de Cycle 3 en horaires aménagés, accompagnés de leur professeur Nathalie Halley, ont appris La Valse des fleurs de Thierry Malandain, adaptée par Dominique Cordemans. Représentée trois fois en février à l’Auditorium Henri Duparc du Conservatoire de Tarbes, elle sera jouée les 5, 6 et 7 avril lors du spectacle du Conservatoire de Pau-Pyrénées au Théâtre Saint-Louis, ainsi que le 26 mai à la Gare du Midi à l’occasion des Rendez-vous sur le Quai de la Gare.

Accueil à la Gare du Midi / Parcours culturels

Plus de 300 élèves de onze classes de primaires et de collèges de Saint-Jean-de-Luz, Hendaye, Guétary, Ustaritz et Biarritz ont été accueillis à la Gare du Midi afin de découvrir la salle de spectacle, les coulisses, la lumière et le son, les décors et les costumes, et le travail des danseurs. Les 27 et 28 mai, ils assisteront aux représentations Jeune Public de Cendrillon organisées par Biarritz Culture dans le cadre de la 2nde

des Rendez-vous sur le Quai de la Gare.

Ecoles de Saint-Jean-de-Luz, Hendaye et Guéthary

Dans le cadre d’une collaboration avec l’Inspection de l’Education Nationale de la circonscription de Saint-Jean-de-Luz et le Projet Danse proposé aux enseignants de 1er cycle par Odile Provost et Philippe Hirigoyen, conseillers pédagogiques, sept enseignants des écoles élémentaires du Centre et Urdazurri de Saint-Jean-de-Luz, des écoles maternelles et élémentaires Itsas Anderea et P.J Toulet d’Hendaye et de Guétary ont été accueillis une journée à la Gare du Midi avant de revenir avec leurs classes respectives. Les travaux chorégraphiques réalisés par les enseignants avec leurs élèves seront présentés en mai lors des Rencontres « Danser ensemble » organisées par

l’Inspection Education Nationale (IEN) 64 à l’Espace Culturel Mendi Zolan d’Hendaye. Les décors réalisés en classe d’arts plastiques ainsi que les reportages sur Malandain Ballet Biarritz seront eux présentés en mai à la Gare du Midi lors des Rendez-vous sur le Quai de la Gare.

Ecole Herauritz d’Ustaritz

Avec le soutien de l’Inspection Académique des Pyrénées-Atlantiques et de la DRAC Aquitaine, une classe de 25 élèves de l’école Hérauritz d’Ustaritz et leur enseignante, Corinne Brethous ont été accueillis durant trois jours à la Gare du Midi afin de suivre la création chorégraphique et technique de Cendrillon. Menant leur propre travail autour du conte et de Cendrillon, ils en présenteront le résultat aux Rendez-vous sur le Quai de la Gare et lors de la fête de l’école.

Ecole Jules Ferry et Collège Jean Rostand de Biarritz

160 élèves de sept classes de l’Ecole Jules Ferry de Biarritz ainsi qu’une classe du Collège Jean Rostand de Biarritz (classes CHAD ou CHAM - classe en horaires aménagés Danse ou Musique au Conservatoire Maurice Ravel de Biarritz) ont été accueillis à la Gare du Midi afin de suivre la création chorégraphique et technique de Cendrillon.

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Option Art-Danse du Lycée André Malraux de Biarritz

Les 13, 14 et 15 mai, Samuel Mathieu sera en résidence à la Gare du Midi pour créer une chorégraphie d’après Zazie dans le métro avec les élèves de l’Option Art-Danse. Elle sera présentée le 27 mai à 20h au Théâtre du Casino Municipal de Biarritz.

Le 26 juin, Agnès Baty et Gaël Domenger, responsables à Biarritz de l’Option Art-Danse feront partie du jury pour faire passer les épreuves du Bac (chorégraphie / improvisation /oral) aux élèves de l’Option art-danse de Toulouse.

Le 27 juin, les élèves de l’Option Art-Danse du Lycée André Malraux passeront les épreuves du Bac (chorégraphie / improvisation /oral) dans le grand studio de la Gare du Midi.

Laboratoire de recherches chorégraphiques sans frontières

Regards croisés, 2ème édition

A l’initiative de l’Institut Français de Bilbao, Regards croisés est une collaboration transfrontalière entre la Fundición de Bilbao et le Laboratoire de recherches chorégraphiques sans frontières du Malandain Ballet Biarritz animé par Gaël Domenger. Au cours de cet événement sont organisés des ateliers, des répétitions publiques et des représentations. Dans le cadre de cet échange entre les Pays Basques Nord et Sud, les compagnies Olatz de Andrés et Leire Ituarte ont été accueillies à Biarritz les 26, 27 et 28 février 2013. En écho, Mizel Théret présentera les 4 et 5 mai à la Fundición de Bilbao sa création Hiru zitroin lur hotzean interprétée par Eneka Borda, Johanna Etcheverry et Gaël Domenger. Dans le même temps, une master classe pour les professionnels de la danse sera proposée le 2 mai, tandis que le documentaire Oroitzen naiz de Caroline De Otero et Catherine Guillaud sera projeté le 3 mai.

Les Ethiopiques de mars

A Bayonne, le Laboratoire de recherches chorégraphiques sans frontières animé par Gaël Domenger et les élèves de l’Option Art-Danse du Lycée André Malraux de Biarritz, guidés par Lucie Augeai et David Guernez de la Compagnie Adéquate, ont participé du 15 au 21 mars au Festival Les Ethiopiques, un évènement culturel organisé par l’association Ezkandrai.

MatcH : Pour une anatomie dansée du rugby

Le 18 mai à l’école de danse d’Artix, Gaël Domenger et Jésus Aured présenteront MatcH, un essai chorégraphique sur le thème du Rugby, d’après un texte de Donatien Garnier et Eric des Garets.

« Il n’existe ni route ni voie royale pour atteindre la poésie, mais des sentiers traversiers à demi effacés, des chemins creux aux entrées dissimulées. Pour Eric des Garets et Donatien Garnier, la pratique du rugby fut l’un de ces accès de hasard. Et le désir de célébrer l’existence de ce lien entre le ballon ovale et le poème, le point départ d’un recueil à deux voix.

Le spectacle MatcH est une réécriture scénique de ce propos associant le danseur et chorégraphe Gaël Domenger à l’accordéoniste Jésus Aured. Son projet est de révéler les forces élémentaires, mécaniques et psychiques à l’œuvre dans la pratique sportive contemporaine. Mêlant l’alternance préméditée des lectures et le déplacement codé des lecteurs à l’improvisation musicale et chorégraphique, jouant des changements de rôle et d’allégeance, de la perpétuelle recomposition de l’occupation scénique et de son équilibre, le quartet révèle la polysémie dialectique de l’espace investi, à la fois ring et échiquier, lieu de la norme et lieu de la révolte, cadre et échappée…

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Avec le souffle de l’accordéon, la dynamique physique du danseur, la proclamation ou le commentaire alterné des lecteurs, la célébration du rugby se fait célébration de la poésie, au sens le plus large du terme. » Donatien Garnier

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Boléro à Madrid

Françoise Dubuc, maîtresse de ballet de Malandain Ballet Biarritz, a assuré les répétitions du Boléro de Thierry Malandain au Ballet de la Generalitat Valenciana. Ce ballet a été présenté du 20 au 24 mars 2013 au Teatros del Canal de Madrid dans le cadre d’un hommage au Boléro de Ravel, en association avec la Compañia Nacional de Danza qui interprétait les versions de Ohad Naharin et Johan Inger.

L’Amour Sorcier à l’Opéra-Théatre de Metz Métropole

Françoise Dubuc, assistée d’un des artistes chorégraphiques de la compagnie Frederik Deberdt a remonté l’Amour Sorcier de Thierry Malandain pour les danseurs du Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole. Premières représentations les 31 mai, 1er et 2 juin 2013.

Studio Thierry Malandain

Après le studio, Maurice Béjart, le Centre Culturel de Moissac (Tarn-et-Garonne) a inauguré le 23 février 2013 une nouvelle salle de danse baptisée du nom de Thierry Malandain.

Master Classe à San Sebastián dans le cadre du Ballet T

A l’occasion de la venue du Beijing Dance Theater à Biarritz et à San Sebastián, une master classe dirigée par Bruno Cauhapé et accompagnée par le pianiste Alberto Sagardia Ribera aura lieu le samedi 13 avril 2013 au Studio du Teatro Victoria Eugenia à San Sebastián.

Journée art, culture et différences à Biarritz

Soutenue par le Malandain Ballet Biarritz, la compagnie Etorkizuna Kontzeptua revisite le patrimoine immatériel du Pays Basque en inscrivant la danse basque dans une démarche résolument artistique. Elle participera à la Journée art, culture et différences organisée par la ville de Biarritz le samedi 20 avril 2013.

dFeria, la foire de théâtre et de danse de San Sebastián

Kukai Dantza Konpainia de Jon Maya soutenue en accueil studio par le Malandain Ballet Biarritz, a présenté le 21 mars 2013 sa création Komunikazio / komunikazioa dans le cadre de dFeria à San Sebastián.

100ème Roméo et Juliette

Malandain Ballet Biarritz a fêté la 100ème représentation de Roméo et Juliette le 27 mars dernier au Théâtre d’Angoulême / Scène nationale.

EN BREF

Jackie Burvingt

Agée de 72 ans, Jackie Burvingt est décédée dans la nuit du 17 au 18 janvier. Fondatrice en 1991 des Synodales de Sens, elle était la cheville ouvrière, l’âme d’un festival de danse qui s’attachait également à promouvoir de jeunes talents par le biais d’un concours dédié aux chorégraphes dont plusieurs lauréats* se produiront à Biarritz. Fidèle parmi les fidèles du festival le Temps d’Aimer et du Malandain Ballet Biarritz, Jackie Burvingt, malgré les obstacles, œuvra passionnément pour la reconnaissance de la Danse. A son équipe, à ses amis et à sa famille, nous adressons nos très sincères condoléances.

*Faizal Zeghoudi (lauréat en 1996), Christophe Garcia (lauréat en 2002) Lucie Augeai & David Gernez (lauréats en 2011), Fábio Lopez (lauréat en 2012)

Mécénat

Toute l’équipe du Malandain Ballet Biarritz remercie Lolë, marque de vêtements sportswear qui s’adresse aux femmes urbaines et actives, et la Casden, la banque coopérative des personnels de l’Éducation, de la Recherche et de la Culture, qui rejoignent notre Cercle des Mécènes.

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Mozart à 2 (dans le cadre du Concours USB)

Cendrillon (extraits) représentation scolaire

Cendrillon (extraits) représentation scolaire et tout public

Cendrillon, avec l’Orchestre d’Euskadi / Première française

Cendrillon, avec l’Orchestre d’Euskadi

Cendrillon, avec l’Orchestre d’Euskadi

Représentations en France

CALENDRIER AVRIL > JUIN 2013

www.malandainballet.com

Gare du Midi 23, avenue Foch • F-64200 Biarritz Tél. : +33 5 59 24 67 19 Fax : +33 5 59 24 75 40 [email protected]

Président Pierre Durand Vice-Président Pierre Moutarde Trésorier Marc Janet

Directeur / Chorégraphe Thierry Malandain Directeur délégué Yves Kordian

Maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise Dubuc

Artistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Giuseppe Chiavaro, Mickaël Conte, Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Baptiste Fisson, Michaël Garcia, Aureline Guillot, Jacob Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Claire Lonchampt, Fabio Lopez, Nuria López Cortés, Silvia Magalhaes, Arnaud Mahouy, Patricia Velázquez, Nathalie Verspecht, Laurine Viel, Daniel Vizcayo

Professeurs invités Angélito Lozano, Bruno Cauhapé

Pianistes Alberto Ribera, Miyuki Brickle, Jean-François Pailler

Sensibilisation des publics et transmission du répertoire Dominique Cordemans Formation et accueil studio Gaël Domenger

Administrateur Jacques Jaricot Comptable Arantxa Lagnet Responsable de communication Sabine Lamburu Assistante de communication, responsable de la numérisation Mélissandre Lemonnier Accueil, logistique, diffusion, secrétariat technique Lise PhilipponChargée du développement transfrontalier Carine Laborde

Directeur de production / Concepteur lumière Jean-Claude Asquié

Régisseur général Oswald Roose Régie lumière Frédéric Eujol, Christian GrossardRégie plateau Chloé BréneurTechnicien Plateau Jean Gardera Régie son Jacques Vicassiau, Nicolas RochaisRéalisation costumes Véronique Murat Régie costumes Karine Prins Construction décors & accessoires Alain Cazaux Technicien chauffeur Thierry Crusel Agents d’entretien Ghita Balouck, Sabrina Guadagnino

Mécénat / Partenariat Georges Tran du Phuoc Attaché de presse Yves Mousset / MY Communications Consultant en communication Frédéric Néry / YocomPhotographe Olivier Houeix

Suivi et prévention médicale des danseurs Romuald Bouchbacher, Jean-Baptiste Colombié, Aurélie Juret

San SebastiánCentre Chorégraphique Transfrontalier

Malandain Ballet Biarritz Yves Kordian, directeur délégué Carine Laborde suivi du projet Mélissandre Lemonnier communicationArantxa Lagnet, relations partenaire, traduction basque

Teatro Victoria EugeniaAmaia Almirall directrice Norka Chiapuso direction de programmation Maria Jose Irisarri suivi administratif Koldo Domán suivi des actions

NuméroDirecteur de la publicationThierry MalandainConception & réalisation graphique Frédéric Néry Imprimeur IBL (Hendaye) ISSN 1293-6693 - juillet 2002

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Brindisi / Italie

Manresa / Espagne

Terrassa / Espagne

Guadalajara / Mexique

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León / Mexique

Mexico City / Mexique

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Ludwigshafen / Allemagne

Ludwigshafen / Allemagne

Roméo et Juliette

Roméo et Juliette

Roméo et Juliette

Une Dernière chanson, l’Amour sorcier, Boléro

Magifique

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Magifique

Magifique

Magifique

Représentations à l’étranger

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San Sebastián / Espagne

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Bilbao / Espagne

Mozart à 2 (dans le cadre du XVII Gala du jour International de la Danse)

Cendrillon, avec l’Orchestre d’Euskadi / Première

Cendrillon, avec l’Orchestre d’Euskadi

Cendrillon, avec l’Orchestre Euskadi

Représentations transfrontalières