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PLAN
• Facteurs de risques / étiologies
• Types et physiopathologie
• Vascularisation
• Plasticité cérébrale
• Sémiologie
AVC - RAPPELS
• Déficit neurologique soudain d’origine vasculaireprésumé
• 3ème cause de décès en France et Pays industrialisés (après maladies Cardio-vasculaires et Cancers), 1ère cause de morbidité
• Incidence annuelle = environ 1 à 2 cas /1000 habitants
• Troubles variés dont HP = expression la plus
visible
• A incapacité égale , handicap variable, fonction de l’environnement et du passé du patient
• Importance évaluation de l’incapacité, du handicap pour PEC optimale
AVC - RAPPELS
• Evolution ? Pronostic ?
- A court terme : 20 à 30 % de décès dans les 15 jours : Œdème cérébral, complications C Pulmonaires ou de décubitusTerrain : âge, HTA, ATCD AVC, étendue, IU
- A plus long termeFonctionnelle : récupération +++ six 1er mois, 60% séquelles invalidantes
- Décès à 1 an = 40 à 50 % (IDM, Récidive)
AVC - RAPPELS
Les AVCDes chiffres !!!
• 1 AIT toutes les 20 minutes
• 1 AVC toutes les 4 minutes
• 1 patient dépendant tous les quarts d’heure
• 1 décès tous les quarts d'heure
130 000 AVC/an en France1 sur 5 décédé à 1 mois, soit 30 000 décès par an
5 fois plus que les accidents de la route !
• HTA : risque +++si PAD élevée
• Tabac (toxicomanie ?)
• Diabète
• Hypercholestérolémie
• Contraception oestro- progestative
• Autres : obésité , atcd AVC, hyperhomocystéine…
AVC - FACTEURS DE RISQUE
Athérosclérose Plaque, ulcération avec formation de thrombus
au contact : migration ou thrombose complète
Cardiopathies emboligènes• Troubles du rythme : AC/ FA (paroxystique!)
• Valvulopathies
• IDM
• Endocardites
• Myxome auriculaire …
AVC - ETIOLOGIES
Dissection carotidienne et vertébrale (CBH, céphalées, cervicalgie, cécité monoculaire, notion trauma?)
Affections hématologiques : polyglobulie, Acantiphospholipides, leucémies …
Vascularites
Autres : artériopathie post-radique, contraceptions ..
AVC - ETIOLOGIES
AIC: une entité hétérogènemais globalement l’athérothrombose est responsable de 20 à 40 % des AVC
Classification TOAST
The German Stroke Data BankGrau et al, Stroke 2001
010203040
ATHEROMEEMBOL CŒUR
LACUNEAUTRE
MUTIPLESINDETER ...
< 45 (n = 285) 45 - 70 (n = 2535) > 70 (n = 2196)
AVC hémorragiques
• HTA chronique
• Malformation vasculaires
• Tumeur cérébrale : hémorragie intra tumorale
• Tr de la coagulation
• Angiopathie amyloïde
• TC et autres
AVC - ETIOLOGIES
Ischémie d’origine artérielle = 80% • AIT : perturbation réversible du métabolisme des
neurones• AVCI constitué destruction tissulaire irréversible• Lacunes cérébrales
Thrombose veineuse cérébrale : thrombophlébite cérébrale
Hémorragie intracérébrale
Hémorragie méningée
AVC - TYPES
1- AVCIInfarctus (ischémie) cérébral = arrêt circulation sanguine au
niveau artériel : foyer de nécrose tissu cérébral
Interruption irrigation sanguine du cerveau : hypoxie et diminution apport métabolites (glucose) = nécrose
Cause = arthérosclérose ou cardiopathies emboligènes(occlusion)
Diminution débit sanguin cérébral (DSC) N= 50ml/l00g/min12 ml = seuil de défaillance métabolique
AVC - PHYSIOPATHOLOGIE
DSC < 12 ml/min mort neuronale
Entre 12 et 20 ml / min : abolition activité synapse mais souffrance neurone réversible : pénombre ischémique
Phase initiale : autorégulation DSC
Phase plus évoluée ( Olighémie) : DSC diminué mais
extraction accrue d’O2 pour maintien métabolisme
Dernière phase = ischémie
AVC - PHYSIOPATHOLOGIE
Anoxie cérébrale entraîne œdème d’abord cytotoxique (anoxie) puis vasogénique par rupture BHE
Apparition œdème > 24 h, max à J4 et régression au cours de la 2ème semaine
Etendue et sévérité fonction capacité de compensation(suppléances) cérébrale par système anastomotique dont polygone de Willis +++
AVC - PHYSIOPATHOLOGIE
2- AIT2 mécanismes possibles
AVC - PHYSIOPATHOLOGIE
Occlusion artérielle par embol fibrino-plaquettaire
Baisse transitoire du débit sanguin
3- AVC HEMORRAGIQUE
Hémorragie parenchymateuse spontanée
Hématome entraîne dilacération parenchyme = déficit
Autour de l’hématome : ischémie, œdème = HTIC et risque d’engagement et d’hémorragie méningée (sous arachnoïdienne)
AVC - PHYSIOPATHOLOGIE
Circulation antérieure
• Artère ophtalmique– Cécité monoculaire
• Artère cérébrale antérieure– Déficit moteur à prédominance crurale
– Troubles sensitifs
– Syndrome frontal
• Artère cérébrale moyenne superficielle– Déficit moteur à prédominance brachiofaciale
Troubles sensitifs dans le territoire paralysé.
– Hémianopsie latérale homonyme
– Aphasie, apraxie
– Hémi négligence
• Artère cérébrale moyenne profonde (capsule interne)– Hémiplégie proportionnelle
Infarctus cérébral sylvien total
• Associe des signes d’infarctus cérébral superficiel et profond :
• hémiplégie massive proportionnelle + hémianesthésie + hémianopsie latérale homonyme
• aphasie globale en cas d’atteinte de l’hémisphère majeur
• déviation conjuguée de la tête et des yeux vers la lésion (atteinte de l’aire oculocéphalogyrefrontale).
• troubles de conscience initiaux fréquents.
Circulation postérieure
• Artère cérébrale postérieure– Hémianopsie latérale homonymeHémianesthésie
• Territoire vertébro-basilaire– Syndrome alterne (Wallenberg,…)
– Syndrome cérébelleux
EVOLUTION
• Quelle adaptation suite à une lésion ?
Les constats
– Tous les accidents vasculaires cérébraux ne récupèrent pas…
– Des éléments pronostiques ont été définis
– La rééducation semble pouvoir influencer la récupération, de même que certains traitements
Importance du déficit initial, donc de la lésion neurologique !
• SCORE NIHSS– 11 items. Score de 0 à 42– Analyse quantitative du déficit neurologique: score de
référence à la phase aiguë de l’AVC (grade B)– Prédictif du pronostic fonctionnel à 3 mois
• < ou= à 6: récupération fonctionnelle• > ou = à 16: risque important de décès et d’incapacité
sévère à 3 mois– Prédictif du risque d’aggravation neurologique initiale:
• < ou = à 7: 15% s’aggrave à 48 heures• > à 7: 65,9 % s’aggrave à 48 heures
– Prédictif du mode de sortie du patient? (1 seule étude)• < ou = à 5: 80% des patients : RAD• Entre 6 et 13: 50% des patients en MPR• > ou = à 13: 50% ont besoin d’une tierce personne au long
cours
Quels sont les critères de stabilisation de l’état clinique?Quels sont les outils cliniques d’évaluation à utiliser à cette phase
1- Pression ArtérielleLa relation entre la pression artérielle et le pronostic
des patients atteints d’AVC suit une courbe en U:• Influence péjorative des valeurs extrêmes de PA (PAS
idéale :13-18)
– PA trop élevée : risque de complications cérébrales hémorragiques
– PA trop basse : complications cardiaques
• Impact pronostique des modifications de PA à la phase aiguë reste controversé (grade A)
2 - Température – L‘hyperthermie ( >37°5) en phase aiguë associée à
l’hypoxie (< 90 ou 92%) sont des facteurs prédictifs de mauvais pronostic fonctionnel (grade B)
3 - Troubles de la déglutition – 30 à 50% en phase aiguë, 15% à 3 mois– Absence de preuve que l’existence de troubles de la
déglutition soit un facteur prédictif de mauvais pronostic fonctionnel
4 - Incontinence urinaire – Absence de besoin mictionnel plus péjoratif que
présence d’impériosités– Corrélée à un plus grand risque de complications
infectieuses et de malnutrition– Facteur prédictif de mauvais pronostic fonctionnel et de
surmortalité (grade B)
Quels sont les critères de stabilisation de l’état clinique?Quels sont les outils cliniques d’évaluation à utiliser à cette phase
Quel est l’impact de l’âge et des polypathologies ?
1 - L’âge – Facteur indépendant aggravant le pronostic vital à la phase
aiguë– Influence de l’âge sur le pronostic fonctionnel probable mais
notion controversée: l’âge ne peut donc pas être considérécomme un facteur aggravant indépendant du pronostic fonctionnel (grade C)
2 – Polypathologies (index de Charlson)– Dépendance pré-AVC = combinaison âge et polypathologies:
pas de lien évident avec pronostic fonctionnel– Diabète :
• Pronostic fonctionnel : risque de handicap plus important en cas de diabète
– Cardiopathies ischémiques et FA :• Pronostic vital• Pronostic fonctionnel :
– Lien ente FA et institutionalisation ou décès à 5 ans– Lien entre IDM et handicap à 3 mois et décès à 3 mois
• Diabète, cardiopathie ischémique et FA sont des co-morbidités aggravant le pronostic fonctionnel et vital des AVC (grade B)
Quel est l’impact de l’état thymique et cognitif ?
3 – Dépression :
• Prévalence : 33%
• Corrélation entre dépression et état fonctionnel
• Corrélation entre dépression et dépendance
• Relation entre dépression et niveau de handicap
• Moindre reprise d’activité professionnelle
• Dépression à 1 an : prédicteur de déclin fonctionnel
• Pas d’influence de la dépression sur gain fonctionnel
• Efficacité des antidépresseurs sur pronostic fonctionnel
Neuroplasticité
• Capacité du cerveau àmodifier son organisation de façon adaptative
• Lien étroit entre structure et fonction
Substrat Macroscopique et Fonctionnel
• Notion de diaschisis (Von Monakow) : Levée progressive d’influences inhibitrices liées à la lésion sur des aires anatomiquement intactes mais fonctionnellement liées à la zone lésée.
(= Récupération par rétablissement)
• Notion de vicariance (Ferrier) : Suppléance réalisée par les régions sous-corticales (???) et mise en route d’un circuit secondaire, distinct du circuit lésé, jusque là non fonctionnel.
(= Récupération par substitution)
• Hypothèse fonctionnelle sur récupération après lésion M1 (aire motrice) :
– Diminution d’inhibition réciproque avec les aires motrices secondaires et le cortex contro latéral
– puis refocalisation
• Rééducation peut entraîner amélioration d’activité sensori-motrice du coté lésé
Evolution dans le temps
• Lésion frontale gauche, n’affectant pas le cortex moteur,bonne récupération, activitépersistante du cortex moteur gauche
• Lésion gauche absence de lésion du cortex moteur, récupération progressive sur 3 mois : activitébilatérale au départ, puis se refocalise à gauche
• Lésion limitée du cortex moteur droit, bonne récupération, refocalisation à droite au fil du temps, mais persistance d’une petite activité bilatérale
• Troubles de la déglutition liés à :
– Troubles de conscience initiaux
– Atteinte neurologique
•Sensitive
•Motrice
•Fonction de la localisation
Déglutition
• L’ensemble des actes qui assurent le transfert des aliments solides et liquides de la bouche vers l’estomac, en passant par le pharynx et l’œsophage.
• Concerne également la salive et les sécrétions diurnes et nocturnes.
Il s’agit d’une activité « mécanique »mais
également sensori-motrice à considérer dans
un contexte culturel et psychologique.
1- Le temps buccal « mise en bouche »
• Lèvres, langue, joues, palais, denture, glandes salivaires, mâchoire, ATM
sphinctermalaxage masticationpropulsion
• transforme l’aliment en texture transportable
• La fragmentation permet une meilleure détection des goûts
• La respiration reste possible.
les lèvres, les joues
• Une dizaine de muscles : - sphincter (orbiculaire), maintien des aliments
- serrer les dents (temporal et masseter), - détection, resserrement des joues (buccinateur),
- propulsion, malaxage
• Motricité assurée par le VII
La mastication
• Muscles :- Masseter à la face externe de la mandibule
- Temporal
- Ptérygoïdien latéral et médial
- Plancher de la bouche : sus-hyoïdiens (digastriques, génio, mylo-hyoïdien)
• Articulation temporo-mandibualire et Mandibule
• Abaissement mandibulaire
• diduction+ propulsion + rétropulsion
La langue
• Détecte 5 saveurs (dont l’amertume àl’arrière avant le RD) avec les autres sens (olfaction), les textures,la pression, la température, les tailles…
• La sensibilité des 2/3 antérieurs assurée par le nerf lingual (branche du V)
du 1/3 postérieur par le IX
• La motricité assurée par 17 muscles, innervés par XII
• Le mouvement en 3 temps : ½ seconde
• Le Goût : VII et IX et X
le réflexe de déglutition
• Se produit quand la base de langue est refoulée vers le haut par l’ascension de l’os hyoïde
• Récepteurs à l’arrière de la cavité buccale et la base de langue
• Les afférences sensitives du V informent le centre déglutiteur bulbaire et cortical
• Un système efférent (IX) active le réflexe de D dès que le stimulus oro-pharyngé se produit
• Irréversible
2ème temps : Le temps pharyngé
• Peut être déclenchéindépendamment du temps buccal (sécrétions)
• Lié à la contraction des muscles pharyngés
carrefour pharyngo-laryngé
• Fermeture interne de la
glotte
• Bascule vers l’arrière de
l’épiglotte qui recouvre alors
le larynx et protège des FR.
Schéma d’après C. Senez
3ème temps : oesophagien involontaire
1- La Bouche de l’œsophage : musculature lisse, joue un rôle de sphincter automatique.
• L’onde péristaltique permet la progression le long de l’œsophage + pesanteur+ rapport de pressions
• Le larynx redescend et la respiration reprend.
2- Ouverture du sphincter œsogastriquedeux secondes après la bouche de l’O pour le passage dans l’estomac, habituellement fermépour éviter les reflux
Le contrôle neurologique de la déglutition est organisé à 2 niveaux :
- Activité réflexe qui préside àl’activité pharyngo-oesophagienne
- niveau de commande volontaire àdéclenchement cortical: activité buccale + réflexe de déglutition
CENTRES
Centre réflexe bulbo-protubérantiel: traitement des info sensitives à partir de la zone réflexogène (bouche/pharynx)
Bulbe + interneurones:
programmateurs de la commande motrice
Centre bulbo-pontique :noyaux des nerfs moteurs: V,VII,X, XII
Centre cortical : pied de la frontale ascendante: motricité
Des voies relient le cortex frontal aux noyaux du tronc et permettent une activité volontaire:
• La Voie pyramidale au niveau des parties basse et postérieure de la circonvolution frontale ascendante dans les deux hémisphères pour la motricité du pharyngo-larynx : contrôle quasi instantané des mouvements.
• La Voie extra-pyramidale du cortex moteur aux zones sous-corticales des noyaux gris centraux : permet la régulation et coordination des mouvements volontaires.
VOIES
SENSITIVES MOTRICES
IX, X et XI formant le Plexus pharyngien paroi postérieure du pharynx et distale du voile
X (laryngé sup.): épiglotte, vestibule laryngé et parois latérales du pharynx
V : langue mobile et palais
VII : muscles péri-buccaux (lèvres et joues)
V : muscles masticateurs: le mylo-hoïdien et ventre du digastrique
XII : la langue
IX : le stylo-pharyngien, la motricité vélo-pharyngée.Les nerfs pharyngés issus du IX, X et XII sont constricteurs du pharynx et une partie du voile
X + laryngé externe : BO + Larynx: nerfs récurrents
Malaxage et poussée du bol
Langue
Génio-hyoïdiens
Sous-Hyoïdiens
XIINoyau du XII
ME+ rôle de la substance réticulée
Ferment le naso-pharynx et adducteur des CV
Péristaphylinsinternes et larynx
X, IXNoyau ambigü
Bulbe
Préhension labiale, malaxage
Ailes du nez, joues, stylohyoïdienet digastrique
Facial VIIMoteur du VII
protubérance
Fermeture ouverture mandibulaire
Tenseur du voile
Remontée de l’os hyoïde
Mâchoires
Péristaphylinexterne
Mylo-H et digastrique
Maxillaire inf (V)
Moteur du
V
Fibres du faisceau géniculé (FA)
protubérance
DéglutitionMusclesNerfs NoyauxRelations centrales
Qu'est ce que la norme pour le sujet sain?
Hommes Normal haute
130-139/85-89Normal haute
130-139/85-89
Femmes
Relation entre niveau tensionnel et mortalité par AVC par tranche d'age
Lancet 2002 ; 360 :1903-13
Quel traitement de la tension artérielle ?
Il va falloir choisir entre l’espoir, le progrès ou…la vie
C’est déprimant
Traiter non seulement l'hypertension artérielle, mais réduire les chiffres chez les sujets à risque important
Quelle molécule suivant les études ?Progress, Hope, Life…
Recommandations pour les accidents de la circulation
Groupe A Pas de FdR Pas AOC
Groupe B 1 FdR (sauf diabète) Pas AOC
Groupe C Diabète et/ou AOC
Normal-Haut 130-139 85-89
Mode de vie Mode de vie Médicament (si insuffisance cardiaque ou rénale ou diabète)
Degré 1 140-159 90-99
Mode de vie (12 mois) Mode de vie
(6 mois) Médicament
Degré 2 160-179 100-109
Médicament Médicament Médicament
Degré 3 >180 >110
Médicament Médicament Médicament
Facteurs de Risque : Tabac, Dyslipémie, Diabète, Age, Homme, Femme ménopausée, Histoire FamilialeAtteinte Organe Cible : HVG, Coronaropathie, AVC, AIT, AOMI, Néphropathie, Rétinopathie
Conseils nutritionnels àvisée préventive cardiovasculaire
• Lipides 30-35 % AET; AGS < 10 %
• Limiter les graisses d ’origine laitière (beurre,crème) et les viandes grasses
• Privilégier les huiles de colza (AGPI n-3) et d ’olive (AGMI)
• Consommer du poisson > 2-3/sem. (AGPI n-3)
• Apport quotidien de 5 fruits et de légumes
• Augmenter pain, céréales et légumes secs
• Diminuer les calories en cas d ’excès pondéral
Lyon Diet Heart Study(de Lorgeril, Circulation 1999, 99: 779)
Survie sans IDM ni événement CV majeur
RR = 0.33
(0.21 - 0.52)
Grands principes de rééducation
• Reprise de conscience de l’hémicorps paralysé
• Travail de stimulation, de sur-utilisation, de mise en charge
• Eviter les compensations trop précoces ou trop longues favorisant les exclusions du schéma corporel
• Sans pour autant négliger l’intérêt de l’appareillage
QUOI DE NEUF ?• Intervention thérapeutique précoce (potentiel de
récupération)
• Evolution des techniques :– D’une approche « contemplative » :
• Phénomènes de co-contractions musculaires et d’hypertonie responsables de troubles moteurs mais sans faiblesse musculaire
• Travail de contrôle musculaire et d’inhibition de la spasticité (renforcement musculaire proscrit)
– A une approche plus active :
• Entraînement orienté vers la tâche : nombre de répétitions d’une action motrice = influence directe sur réorganisation du cortex moteur contrôlant les muscles entraînés
• Techniques instrumentales
• …
Isocinétisme : outil de renforcement musculaire
• Pour quel patient ?– Présentant une force musculaire suffisante pour
utiliser l’isocinétisme– Au stade de la marche
•A la phase des séquelles•Lors de la période de récupération ?
• Technique permettant un travail spécifique de renforcement musculaire– En concentrique / En excentrique– Sur groupes musculaires ciblées
• Pas de recrudescence spasticité
Nouvelles technologies : robotique, réalité virtuelle,…
• Etudes expérimentales suggèrent que l’entraînement de la marche avec support de poids améliore le pronostic de marche/techniques conventionnelles
– Effet de répétition du mouvement +++
• Dispositifs de rééducation de la marche :
– Support du poids corporel
– Répétition mobilisation activo-passive des MI
• Principe identique pour MS
LOKOMAT
• Dès le début du processus d’apprentissage moteur
• Proche de la marche physiologique
• Intérêt du biofeedback
• Possibilité adjonction réalité virtuelle
• Huseman et al. Stroke,2007 :– 30 AVC récents, lokomat versus techniques conventionnelles– Efficacité mais sans différence significative entre les 2 techniques sur:
• Vitesse marche• FAC • Force musculaire
– Différence significative au profit du Lokomat sur:• Amélioration de la phase d’appui du MI atteint• Gain en masse musculaire
• Adjonction aux autres techniques de rééducation
RÉALITÉ VIRTUELLE• Définition :
– Domaine scientifique et technique permettant à un ou plusieurs individus d’interagir en temps réel avec des entités 3D au moyen d’interfaces, dans un monde artificiel dans lequel il est plus ou immergé. Ce monde artificiel est soit imaginé, soit symbolique, soit une simulation de certains aspects du monde réel
Fuchs et Klinger 2006• Applications :
– Armée– Apprentissage: chirurgie, pilote d’avion…– Loisirs: jeux vidéos…– Psychiatrie : agoraphobie …– Algologie– …
• Apports :– Exposition à des stimuli
• Variés, multisensoriels éventuellement• Contrôlés reproductibles, hiérarchisés si nécessaire
– Présentation d’environnement écologique– Adaptation des interfaces possible en fonction des déficiences
mais également prise en charge des troubles cognitifs, de l’aphasie et
des troubles de la déglutition