Observatoire2801.VF

L’Observatoire de l’Entreprise dans la vie des Français

La crise : une nouvelle opportunité de (re)créer du lien entre les Français et les entreprises ?


Une question « émergente de fond »

L’Entreprise-Providence est-elle l’avenir de l’Etat-Providence ?

Quel rôle les Français sont-ils prêts à la voir jouer ?

Que lui demandent-ils vraiment ?


Une question émergente

Des questions qui sont autant de défis et d’opportunités pour l’Entreprise…

Opportunité de ne pas être perçue comme appartenant au « Monde d’à côté »…

Défi de renforcer un lien toujours complexe

avec les Français…


L’approche de Publicis Consultants et Viavoice

L’Observatoire Publicis Consultants/ Viavoice L’Entreprise dans la vie des Français.


Une approche articulant investigation quantitative et éclairage qualitatif online.

La dynamique de la parole humaine, l’objectivité de la photographie.




Sondage réalisé du 14 au 19 novembre 2012 sur un échantillon représentatif de 2000 Français, sur leurs préoccupations et attentes vs les entreprises, leur perception de leur capacité d’action, leur degré d’engagement.

Blog qualitatif FreeThinking réalisé du 4 au 14 janvier 2013, rassemblant 120 Français des classes moyennes autour des

résultats de l’étude Viavoice et pour coproduire des idées autour

de ces résultats.


Ce que nous voudrions partager avec vous aujourd’hui.

1.  Des Français en attente de réponses de la part des entreprises…

2.  Apporter des réponses, qu’est-ce que ça veut dire pour les entreprises ?

3.  Portrait de l’Entreprise « responsive »

4.  4 idées pour la communication


I. ��Des Français en attente de réponses de la part des entreprises.


AUX POUVOIRS PUBLICS

Sous total « Confiance » : 26 %

Sous total « Pas confiance » : 71 %

Confiance accordée aux pouvoirs publics

Globalement, pour améliorer vraiment la vie quotidienne des Français, faites-vous tout à fait confiance, plutôt confiance, plutôt pas confiance ou pas du tout confiance…


Sous total « Pas confiance » : 55 %

Globalement, pour améliorer vraiment la vie quotidienne des Français, faites-vous tout à fait confiance, plutôt confiance, plutôt pas confiance ou pas du tout confiance…

AUX ENTREPRISES

Sous total « Confiance » : 41 %

Confiance accordée aux entreprises


De manière générale, diriez-vous que les entreprises en général, au-delà de ce qu’elles produisent ou de ce qu’elles vendent...

Ne sont pas vraiment préoccupées par la vie

quotidienne des Français

Non réponse

Préoccupation perçue des entreprises

Sont vraiment préoccupées par la vie



Quelles sont les entreprises qui se préoccupent le plus de la vie quotidienne des Français?

Préoccupation perçue des entreprises


Diriez-vous que, au-delà de ce qu’elles produisent ou de ce qu’elles vendent, les entreprises, en général...

Ne devraient pas se préoccuper de la vie


Non réponse

Implication attendue des entreprises

Devraient davantage se préoccuper de la vie



Quelles sont les entreprises qui devraient surtout se préoccuper de la vie quotidienne des Français ?

Implication attendue des entreprises


A votre avis, si une entreprise le veut...

Elle ne peut pas vraiment faire quelque chose pour

améliorer la vie quotidienne des Français

Non réponse

Capacité d’action perçue des entreprises

Elle peut vraiment faire quelque chose pour

améliorer la vie quotidienne des

Français


Quelles sont les entreprises qui peuvent faire le plus pour améliorer la vie quotidienne des Français ?

Capacité d’action perçue des entreprises


Préoccupations des Français

Confiance accordée

aux entreprises

Relations entre les gens

Scolarité de vos enfants

Social et environnement

Champ économique

Préoccupations des Français et confiances accordées aux entreprises


1. Des Français en attente de réponses de la part des entreprises…

2 évidences, 1 question.


1. Des Français en attente de réponses de la part des entreprises…

L’Etat ne peut pas tout : ce qui choquait à la fin du 20ème siècle semble aujourd’hui acquis.

L’Entreprise AUSSI doit répondre à certaines des questions que se posent aux Français : ils le lui demandent.

MAIS…


II. ��Répondre, c’est quoi ?


2. Répondre… C’est quoi ?��

4 idées-clé à la confluence des chiffres et de la parole des Français


2. Répondre… C’est quoi ?��

Répondre, c’est se montrer concerné

Répondre, c’est construire avec les Français tels

qu’ils sont

Répondre, c’est occuper sa place

Répondre, c’est se montrer

irréprochable



Un élément de posture à la fois basique et fondamental.

Se montrer concerné, ce n’est pas adopter une posture compassionnelle ou condescendante.

C’est ne pas être indifférente, ne pas donner le sentiment de détourner le regard de la vie des gens.


Une exigence en apparence modeste.

Mais qui n’est pas insignifiante.



Oui, les entreprises sont trop passives, à

l’heure actuelle ce qui est important c’est le chiffre d’affaires et le

rendement dans tous les domaines,

même la santé.

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Répondre, c’est occuper toute ��sa place, rien que sa place

Prendre toute sa place sans sortir de son rôle « naturel ».

Vis-à-vis de l’Etat…

En réponse à la nouvelle donne que crée la Crise.


Vis-à-vis de l’Etat…

Une attitude de réalisme lucide : une demande d’efficacité plus que de générosité, sur fond de

distance persistante.

La demande d’une plus grande complémentarité avec l’Etat,

jamais d’une substitution à l’Etat.

Répondre, c’est occuper toute ��sa place, rien que sa place


Je pense que l’état et les entreprises doivent être

partenaires et agir ensemble pour améliorer la vie des gens,

par exemple au niveau de l’éducation nationale les

entreprises devraient avoir un rôle plus actif a>in que nos jeunes

soient mieux formés.

Tout à fait d’accord avec ta position. On ne peut pas dire que c’est le rôle exclusif des entreprises ou de l’Etat d’améliorer la vie quotidienne des Français mais c’est un travail conjoint.

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Vis-à-vis de la Crise…

Répondre, c’est occuper toute sa place, rien que sa place

A côté de ses pôles de légitimité traditionnels – innovation, progrès technique, économie

locale, environnement -,

3 nouvelles missions à assumer :

Pouvoir d’achat

Santé

Qualité de vie au travail

La reconnaissance du rôle « naturel » de l’Entreprise : le profit, la création de richesses,

l’emploi.



La reconnaissance du rôle « naturel » de l’Entreprise : le profit, la création de richesses,

l’emploi.

Les entreprises privées sont l’avenir de notre société française car l’Etat ne peut pas subvenir à tout et nous sommes dans une société capitaliste

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Qui crée l’emploi ? Ce sont les entreprises qui créent l’emploi alors je pense qu’il faudrait davantage aider les entreprises pour qu’elles puissent embaucher et que les salaires soient revalorisés (…). Donnons plus aux entreprises mais contrôlons que l’argent est correctement utilisé. Si les salaires augmentent alors les gens dépensent plus. Ce qui fait que les entreprises doivent produire donc embaucher… Il faut simplement inverser les choses… Facile à dire

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A côté de ses pôles de légitimité traditionnels – innovation, progrès

technique, économie locale, environnement -, 3 nouvelles

missions à assumer :

Pouvoir d’achat

Santé


Puisque notre système est à la dérive et que les dépenses publiques ne cessent de croître, ce sont les entreprises qui doivent faire preuve d’initiative dans les domaines de la santé, de la famille et du pouvoir d’achat. Les entreprises n’ont pas vocation à jouer entièrement ce rôle là mais bon, force est de constater qu’il serait pourtant nécessaire qu’elles participent à l’effort commun.

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Pouvoir d’achat


Santé

Sans forcément mettre un car pour amener les employés de leur domicile à l’entreprise, un employeur pourrait faciliter la communication et proposer aux employés de mettre en place du co-‐voiturage, en adaptant les horaires des personnes qui habitent pas loin l’une de l’autre…

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Tout se qui peut aider les salariés à travailler dans de bonnes conditions va dans le bon sens, commençons déjà par la. Ticket essence en plus de l’indemnité transport très bien surtout pour ceux qui ont des horaires décalés ou peu d’accessibilité transport en commun

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Si les entreprises ne perdent pas trop à proposer une mutuelle moins cher à leurs salariés, il va de soi que ce type d’avantage améliorera la vie salariale

Une crèche sur le lieu de travail est idéale, plus besoin de courir, moins de risque de ne pas trouver de place pour l’enfant.

Sans être dans des modes de fonctionnement biaisés, il est essentiel que les entreprises oeuvrent sur un volet social « sain » pour que les personnels se sentent bien ou mieux, c’est à dire une organisation des temps de travail ou la vie de famille est prise en considération dans le fonctionnement de l’entreprise de sorte que chacun s’y retrouve.. l’entrepreneur et l’employé…

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Répondre, c’est être irréprochable

Des entreprises dont on n’attend ni miracle ni posture morale, mais qui doivent démontrer un respect strict des règles fondant le vivre-ensemble.

La mise en avant d’un équilibre intangible entre efficacité économique et intégrité.

Créer de la richesse

Respecter des règles communes


Est-ce que chacun des éléments suivants vous dissuaderait certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas d’acheter un produit ou un service d’une entreprise ?

Un élément de mesure et de compréhension de ce regard ouvert mais sévère : la « sanctionnabilité » des entreprises en cas de décision néfaste.


Un élément confirmé par la parole des Français :

N’importe quelle ménagère comprend qu’elle ne peut acheter 2 machines ou voitures pour relancer l’économie, et qu’elle ne peut dépenser que ce qu’elle a en portefeuille. Les gens sont 10 fois plus formés et informés qu’il y a 50 ans, ils comprennent mieux la situation et ont afQiné leur esprit critique

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Répondre… C’est construire avec les Français, tels qu’ils sont

4ème et dernier élément : répondre, c’est prendre en compte la situation difficile des Français telles qu’ils la vivent aujourd’hui.

C’est construire avec eux, dans le respect de là où ils en sont aujourd’hui.

Et trouver les moyens de les aider à traverser cette passe, au risque sinon de les perdre.



Prendre en compte la situation difficile des Français telles qu’ils la vivent.

Ne pas leur proposer l’aventure quand ils recherchent l’harmonie.



Des Français en souffrance pour 2/3 d’entre eux : soit en

train de s’éloigner du système, soit en voie de marginalisation.


Mais nous gaspillons presque tous, nous achetons, achetons avec frénésie parfois. Nous sortons des fêtes de Noël, lorsqu’on entend que plus de la moitié des cadeaux offerts sont revendus ! n’est-‐ce pas du gaspillage. Nous voulons presque tous le dernier téléphone à la mode, la dernière télévision… C’est ça le pouvoir d’achat ! Moi je parlerai plutôt de pouvoir de « vivre » dans les deux sens du terme. Beaucoup de personnes aujourd’hui, ne rêvent plus de belle voiture, de vacances, de télévisions dernier cri, non, elles rêvent de manger, de se soigner, de vivre dans un endroit salubre. Alors l’indécence est là : tout le monde veut plus d’argent mais dans quel but ?

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Répondre… ��C’est construire��avec les Français,��tels qu’ils sont

Des Français en attente de considération de la part d’entreprises respectant leur « honneur », leur valeur de salariés.

La valeur du travail. La valeur de leur métier.

Un salarié dans un grand groupe n’est Qinalement qu’un salarié de plus alors que dans une pme par exemple il est connu et parfois reconnu pour ses mérites, en ce sens la part donnée à la personne est plus valorisante et humanisée que dans un grand groupe ou le salarié ne fait partie que d’un processus collectif tourné sur la productivité. Une pme sera forcément plus consciente des soucis éventuels de pouvoir d’achat de ses salariés et de leurs conditions de travail (la santé au travail) qu’un grand groupe tourné vers d’autres centres d’intérêt.

«

»

Les entreprises peuvent améliorer les choses en essayant de mettre en avant le travail de leurs collaborateurs et en reconnaissant le travail qu’ils font pour améliorer leurs activités. Chacun dans son travail essaye de se simpli>ier les choses (…) Si chacun met ses petites idées en avant et qu’elles sont ensuite reconnues par l’entreprise par une prime ou tout autre système de reconnaissance, l’entreprise y gagne sur tous les points. (…) Nous sommes tous acteurs.

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En 2013, répondre aux Français, ce sera réussir à les associer à nouveau à la démarche de l’Entreprise pour ne pas en faire, massivement, des perdants ou des opposants.


III. ��L’Entreprise « responsive » : portrait.


Privées, publiques, mutualistes, ce n’est plus l’unique sujet.

Il y a de l’espoir pour tout le monde…

Rien n’est acquis à personne…


4 dimensions structurantes dans les traits d’image des entreprises jugées les plus « responsive ».

Performantes

Exposées

Engagées Attentionnées


les entreprises��performantes

se préoccupent vraiment de votre quotidien

peuvent vraiment améliorer votre quotidien

20% 30% 40%

60%

70%

80%


L’entreprise responsive : portrait

Performante

Championne du progrès, elle est respectée pour ses tours de force et ses avancées. Elle se fait un devoir d’être à la pointe et est fière d’en faire partager le plus grand nombre.

Prouesse Fiabilité Innovation Universalité


les entreprises��attentionnées



20% 30% 40%

60%

70%

80%



Dans un monde difficile, l’entreprise agit pour ses clients et ses parties prenantes dans une logique servicielle, d’accompagnement et de dialogue.

Attentionnée

Ecoute Empathie Reconnaissance Considération


les entreprises��engagées



20% 30% 40%

60%

70%

80%



Face au statu quo, l’entreprise s’engage et incarne une vision rupturiste pour faire avancer les choses concrètement.

Engagée

Idéal Militantisme Proximité Différence


les entreprises��exposées



20% 30% 40%

60%

70%

80%



Les entreprises exposées face à la crise, face à un environnement hostile, sont des entreprises boucliers, qui se coltent au réel et prennent des coups pour les gens.

Exposée

Action Sur le pont En risque Incarnation


Et maintenant…

Que faire ?

Et d’abord, en communication ?


��IV. ��

4 idées pour la communication


Comprendre qu’une entreprise n’a de valeur aujourd’hui aux yeux de l’opinion que si elle répond aux questions que la société se pose.


Passer de l’utilité sociétale à la vie réelle. Partir des gens pour identifier les questions qui les préoccupent et montrer que l’entreprise y répond. Et non partir de l’entreprise pour identifier les problèmes qu’elle sait aujourd’hui traiter.


Organiser le

discours.

Evaluer les conditions de l’écoute. Les créer si nécessaire et si possible.

Parler aux gens de « ici et maintenant ». Aujourd’hui, pouvoir d’achat, santé, qualité de vie au travail.

Identifier la posture la plus pertinente : performante, engagée, exposée, attentionnée.


Construire les réponses qu’elle apporte à la société avec l’opinion, avec les parties prenantes de l’entreprise. Le collaboratif non plus comme un plus mais comme un prérequis.


Nous aidons l’entreprise à montrer qu’elle change avec elle. La société change

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