9
1 000 000 900 000 800 000 700 000 600 000 500 000 400 000 100 000 200 000 300 000 T1 2010 T2 2010 T3 2010 T4 2010 T1 2011 T2 2011 T3 2011 T4 2011 T1 2012 T2 2012 T3 2012 T4 2012 T1 2013 T2 2013 T1 2010 T2 2010 T3 2010 T4 2010 T1 2011 T2 2011 T3 2011 T4 2011 T1 2012 T2 2012 T3 2012 T4 2012 T1 2013 T2 2013 100 000 200 000 300 000 400 000 600 000 500 000 700 000 T1 2010 T2 2010 T3 2010 T4 2010 T1 2011 T2 2011 T3 2011 T4 2011 T1 2012 T2 2012 T3 2012 T4 2012 T1 2013 T2 2013 500 1 000 1 500 2 000 3 000 2 500 3 500 ACTUALITÉS 7 TABLEAU DE BORD ÉTANCHÉITÉ.INFO #39 OCTOBRE 2013 LE CHIFFRE DU MOIS 135 C’est en millions d’euros le montant qui devrait être alloué par l’État au Fonds de soutien à la rénovation énergétique de l’habitat (FSREH) destiné à aider les ménages propriétaires occupants sous plafond de ressources à réaliser des travaux de rénovation énergétique. CONSTRUCTION SUR BâTIMENTS EXISTANTS 22,7 % Baisse du nombre de permis de construire sur bâtiments existants de de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an. 8,7 % Baisse du nombre de mises en chantier sur bâtiments existants de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an. LOGEMENTS COLLECTIFS 21,7 % Baisse du nombre de permis de construire de logements collectifs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an. 10,9 % Augmentation du nombre de mises en chantier de logements collectifs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an. CONJONCTURE Baisse confirmée des permis de construire La légère hausse du nombre de permis de construire du trimestre précédent ne s’est pas confirmée. Elle a tout de même profité aux mises en chantier dont la croissance repart ces trois derniers mois. Vecteur Plus, SOeS, ECLN Les chiffres CONSTRUCTION NEUVE 25,6 % Baisse du nombre de permis de construire de logements neufs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an. 3,6 % Augmentation du nombre de mises en chantier de logements neufs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an. APPELS D’OFFRES ÉTANCHÉITÉ ET TOITS-TERRASSES Nombre de marchés HABITATIONS COLLECTIVES / TERTIAIRE / BUREAUX Marchés privés en m 2 SHON LOCAUX INDUSTRIELS/STOCKAGE/SURFACES COMMERCIALES Marchés privés en m 2 SHON

OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

1 000 000

900 000

800 000

700 000

600 000

500 000

400 000

100 000

200 000

300 000

T12010

T22010

T32010

T42010

T12011

T22011

T32011

T42011

T12012

T22012

T32012

T42012

T12013

T22013

T12010

T22010

T32010

T42010

T12011

T22011

T32011

T42011

T12012

T22012

T32012

T42012

T12013

T22013

100 000

200 000

300 000

400 000

600 000

500 000

700 000

T12010

T22010

T32010

T42010

T12011

T22011

T32011

T42011

T12012

T22012

T32012

T42012

T12013

T22013

500

1 000

1 500

2 000

3 000

2 500

3 500

ACTUALITÉS 7TABLEAU DE BORDÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

L E C H I F F R E D U m o I S

135C’est en millions d’euros le montant qui devrait être alloué par l’État au Fonds de soutien à la rénovation énergétique de l’habitat (FSREH) destiné à aider les ménages propriétaires occupants sous plafond de ressources à réaliser des travaux de rénovation énergétique.

C o n S T R U C T I o n S U R b â T I m E n T S E x I S TA n T S

22,7 %Baisse du nombre de permis de construire sur bâtiments existants de de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an.

8,7 %Baisse du nombre de mises en chantier sur bâtiments existants de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an.

L o g E m E n T S C o L L E C T I F S

21,7 %Baisse du nombre de permis de construire de logements collectifs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an.

10,9 %Augmentation du nombre de mises en chantier de logements collectifs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an.

C o n j o n C T U R E

baisse confirmée des permis de construireLa légère hausse du nombre de permis de construire du trimestre précédent ne s’est pas confirmée. Elle a tout de même profité aux mises en chantier dont la croissance repart ces trois derniers mois.

Vecteur Plus, SOeS, ECLN

Les chiffresC o n S T R U C T I o n n E U v E

25,6 %Baisse du nombre de permis de construire de logements neufs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an.

3,6 %Augmentation du nombre de mises en chantier de logements neufs de juin à août 2013 par rapport à la même période il y a un an.

A p p E L S D ’ o F F R E S É TA n C H É I T É E T T o I T S - T E R R A S S E S

Nombre de marchés

H A b I TAT I o n S C o L L E C T I v E S / T E R T I A I R E / b U R E A U x

Marchés privés en m2 SHON

L o C A U x I n D U S T R I E L S / S T o C k A g E / S U R FA C E S C o m m E R C I A L E S

Marchés privés en m2 SHON

Page 2: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

ACTUALITÉS8 ÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013EN BREF

S o n D A g E

Le secteur du bâtiment toujours perçu positivementL’enquête menée par l’Ifop pour la FFB démontre que le secteur du bâtiment ne subit pas de désamour de la part des Français et ce malgré la crise économique qui frappe les entreprises.

Une bonne image auprès du grand public malgré un contexte économique vécu

difficilement par les entreprises. Cela pourrait être, en résumé, l’en-seignement tiré du sondage Ipsos pour la FFB sur l’image du sec-teur du bâtiment présenté lors des « 24 h du bâtiment » en juin der-nier. Dans le détail, 75 % des per-sonnes interrogées* ont déclaré avoir une très bonne ou une assez bonne image du secteur. Un chiffre élevé qu’il convient néanmoins de nuancer car en 2011, elles étaient 84 % à donner cette même réponse. Contribution à l’amélioration du cadre de vie et à la valorisation du patrimoine, rôle moteur dans l’économie française et dynamisme, pourvoyeur d’opportunités professionnelles pour les jeunes et implication dans le développement durable sont les principales qualités que les sondés reconnaissent au secteur. Reste que là encore, les résultats sont en baisse par rapport

travail et de compétence (38 %), de courage, d’innovation et de dynamisme (33 %). Les points à améliorer subsistent avec en première ligne, le respect des délais (29 %).

E n T R E p R I S E S

Côté chefs d’entreprise**, le spectre de la crise économique influence les résultats. 76 % d’entre eux ont une bonne image de leur secteur et 81 % sont fiers d’occuper cette fonction.

à 2011. Il n’empêche que pour 83 % des sondés, le bâtiment a de l’avenir et qu’il représente un marché au sein duquel l’ascenseur social fonctionne. Voilà pourquoi ils sont 84 % à penser que les médias parlent trop des échecs des PME et que les chefs d’entreprise méritent plus de reconnaissance pour leur contribution à la création de richesse. Ces derniers sont d’ailleurs bien perçus par le grand public (à 80 %), notamment en termes de sérieux, de qualité de

E n q U ê T E

Les copropriétaires motivés pour rénover leur logement

93% des copropriétaires fran-çais déclarent faire atten-tion à leur consommation

d’énergie. 53 % y font très attention. Et, sur les 44 % qui envisagent d’effectuer des travaux de rénovation, 67 % pensent le faire, avant tout, pour réduire leur facture. La revalorisation du bien (19 %) et la contribution au respect de l’environnement (7 %) sont loin derrière. C’est

le résultat d’une enquête* publiée il y a peu par l’association Qualitel qui accompagne les professionnels du logement pour améliorer la qualité et la valorisation de l’habitat neuf et existant. Mais avant de passer de la théo-rie à la pratique, 64 % des copropriétaires interrogés souhaiteraient être plus informés sur les démarches, les coûts et les bénéfices de la rénovation énergétique. l

* L’enquête réalisée par l’Ifop pour Qualitel a été effectuée auprès

d’un échantillon national de 1 005 propriétaires et occupants de

logements collectifs interrogés online du 7 au 17 mai 2013.

Là encore, la comparaison avec l’enquête de 2011 révèle un écart de près de 10 points. Les relations avec les salariés sont basées sur la confiance, le respect et la transmission du savoir et 94 % des chefs d’entreprise les vivent positivement. Mais les préoccupations demeurent. La situation économique du pays arrive sans surprise en première position. 47 % des entrepreneurs interrogés se disent inquiets. Les choix et l’attitude des pouvoirs publics provoquent quant à eux de la révolte pour 44 % des sondés. Les entrepreneurs sont résignés face au manque de reconnaissance de leur rôle (23 %). D’une manière plus générale, 77 % se trouvent dans un état d’esprit négatif. l

* 961 personnes âgées de 18 ans et plus ont été interrogées par téléphone du 17 au 28 mai.** 501 chefs d’entreprise de gros œuvre, second œuvre technique et autre second œuvre d’au moins un salarié ont été interrogés par téléphone du 17 au 28 mai.

© A

telie

r G

auch

e’s

Mur

u

© A

genc

e pa

risi

enne

du

clim

at

Page 3: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

ACTUALITÉS10 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

pA R I S

Le potentiel photovoltaïque des toits de la capitale disponible sur Internet

En se connectant sur le site www.cadastresolaire.paris.fr, les Parisiens peuvent décou-

vrir en quelques clics la quantité de soleil reçue chaque année par la toiture de leur immeuble. Et éva-luer ainsi la pertinence d’y faire installer (ou pas) des panneaux photovoltaïques. Le principe est simple : le parti-culier renseigne son adresse et un code couleur l’informe sur le potentiel solaire disponible en toiture. Ce dernier est considéré comme suffisant s’il est supérieur à 1 000 kWh/m²/an. La carte a été réalisée par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) qui, en 2011, a créé un modèle numé-rique en trois dimensions intégrant niveaux d’ensoleillement et ombres reçus par les toits. Selon la mairie de Paris, sur les 31 millions de m² de toiture que compte la capitale, 20 % présen-teraient un potentiel supérieur à 1 000 kWh/m²/an. Mais, en raison de la très forte utilisation de ces espaces disponibles (du fait des sys-tèmes de ventilation notamment), l’objectif de 300 000 m² équipés de systèmes photovoltaïques serait déjà très satisfaisant pour les pou-voirs publics. l

© A

genc

e pa

risi

enne

du

clim

at

R E C o n n U g R E n E L L E D E L ’ E n v I R o n n E m E n T

Travaux de rénovation : les aides publiques éco-conditionnées

C’est désormais officiel. À partir du 1er juillet 2014, pour obtenir un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ou un crédit d’impôt développement durable (CIDD),

les ménages devront faire appel à des professionnels titulaires de la mention « Reconnu Grenelle de l’environ-nement » pour les travaux de rénovation énergétique de leur l’habitat. « Cette décision leur permettra d’être assurés de la qualité des prestations que leur fournira un profession-nel certifié RGE. Elle stimulera la demande d’entreprises de qualité et incitera les professionnels à suivre une formation spécifique pour obtenir la certification et monter en compé-tences », a précisé le ministère du Développement durable dans un communiqué de presse. Si, à ce jour, 7 500 entreprises bénéficient du label, les pouvoirs publics estiment qu’il en faudrait 30 000 pour réaliser l’objectif gouvernemental de 500 000 rénovations par an. « Avec les organismes de formation et de certification existants, il est possible d’atteindre plus de 18 000 entreprises RGE d’ici mi-2014 », affirme le ministère. l

C o L L E C T I F

Des organisations s’unissent pour la performance énergétique

« Une efficacité énergétique peu valorisée », « aucune politique réelle d’économie d’énergie encore mise en œuvre ». C’est le constat dressé par cinq organisations : l’Association des

responsables de copropriété (ARC), CLER Réseau pour la transition énergétique, Effinergie, France nature environnement (FNE), le Gimélec, Isolons la terre contre le CO2, le Réseau action climat et l’UFC-Que choisir. Rappelant l’urgence de la situation, tant en termes de consommation, d’émis-sions de CO2 que d’augmentation de la précarité

énergétique, ces acteurs de la promotion de l’effi-cacité énergétique se sont rassemblés en collectif « pour proposer des solutions concrètes en posant les bases d’une politique d’efficacité énergétique cohé-rente ». Baptisé Coalition France pour l’efficacité énergétique (CFEE), il propose une plateforme d’échanges d’informations et de points de vue issus du secteur afin « d’inciter les responsables à passer du discours à l’action ».Cinq propositions de départ orientent les débats :- rendre les mécanismes de financement plus effi-caces, en optimisant le système existant et en créant une banque de l’efficacité énergétique,- permettre le développement et l’indépendance des PME impliquées en mettant en place un cadre législatif et réglementaire adapté,- assurer l’indépendance entre chaque phase d’un projet d’efficacité énergétique grâce à la transpa-rence, la confiance et l’égalité de traitement entre acteurs d’un même projet,- territorialiser la mise en place de la politique d’efficacité énergétique en l’adaptant si nécessaire à partir des objectifs nationaux,- simplifier, anticiper et clarifier le cadre régle-mentaire. l

© S

opre

ma

Page 4: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

3-1507 Anzeige EI August_04.indd 1 05.09.13 11:06

ACTUALITÉS 11EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

p L A n b â T I m E n T D U R A b L E

L’homme, le territoire et le temps au centre des réflexions

Courant juillet, le groupe de travail « Réflexion pour un bâti-ment responsable 2020-2050 » a remis à Philippe Pelletier, président du Plan bâtiment durable, son deuxième rapport

intitulé « Embarquement immédiat pour un bâti sobre, robuste et désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier et de l’énergie. « La réflexion s’est articulée autour de trois regards croisés : l’homme, le territoire et le temps, expliquent les auteurs du document. Pour pouvoir avoir des bâtiments responsables, il faut en effet que l’usager et le citoyen soient remis au cœur de la réflexion, que le bâtiment soit pensé en synergie avec son environnement et qu’il soit considéré avec résilience et adaptabilité dans son cycle de vie. » Pour ce faire, plusieurs pistes de travail pourront être explorées.

T E R R I T o I R E S E T U S A g E S

La première suggère une organisation des territoires en réseaux pour mieux réguler et optimiser la production et la consommation éner-gétique. Le bâtiment doit être pensé comme « un élément intelligent de ce territoire, pouvant jouer de la mutualisation et de l’optimisation énergétique à l’échelle des quartiers ». Certains facteurs tels que sa durée de vie ou l’énergie grise seront intégrés dans les choix de fabrication de la ville. L’usage du bâtiment doit être également pris en compte. Le groupe de travail propose d’imposer une obligation de réalité d’usage pour chaque ouvrage. « Une qualité démontrable de conception et de réalisation en matière de sobriété, de santé et de confort pour l’occupant, et aussi une capacité d’adaptation et de mutabilité d’usages. » Les habitants en seront également partie prenante. Les sensibiliser pour qu’ils adoptent un comportement adapté représente une étape cruciale. Envisager le bâtiment responsable comme une opportunité de créa-tion de valeur et de richesse est indispensable dans un contexte de contraintes économiques fortes. L’innovation, l’expérimentation, le développement de nouveaux métiers et d’opérateurs en matière de gestion énergétique doivent ainsi être encouragés.

L A b E L

Enfin, pour mobiliser les acteurs du bâtiment, sans qui rien ne sera possible, le groupe de travail propose « d’engager dès 2014 des expé-rimentations multi-acteurs, à grande échelle, en vue de créer en 2018 un nouveau label commun pour tous les bâtiments responsables, en construction neuve comme en rénovation ». Cycle de vie de l’ouvrage, effets induits sur les ressources et sur les rejets à l’échelle de la planète et la qualité des ambiances intérieures y seront intégrés. « À l’horizon 2020, la mise en place d’une réglementation ambitieuse supposera que l’ensemble des normes s’appliquant au bâtiment soit revisité. » l

Page 5: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

ACTUALITÉS12 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

Le groupe français d’audit, d’expertise comptable et de conseil KPMG a rendu au

mois de juillet les conclusions de sa troisième enquête sur l’ac-tualité des entreprises du BTP. Réalisée par l’IFOP auprès de 401 dirigeants d’entreprises fran-çaises du BTP de 1 à 49 salariés, elle montre « une forte détériora-tion de la trésorerie de ces sociétés depuis un an ». 29 % d’entre elles indiquent que leur trésorerie est déficitaire, soit 17 points de plus qu’en février 2012. Les perspec-tives pour le prochain semestre ne sont pas meilleures. Les raisons de cette morosité seraient, selon le cabinet, la conjonction de la baisse de l’activité, de l’allon-gement du crédit client et de la réduction du crédit fournisseur. Les dispositions gouvernemen-tales mises en place sur cette problématique pourraient aider à

L o g I C I E L

Le bIm pour tousL’approche collaborative entre les différents acteurs de la construction s’intensifie. Les exigences de la construction durable faisant évoluer les processus de conception et de réalisation vers des démarches col-lectives, l’enjeu est aujourd’hui clé. Les outils numériques apportent des réponses, notamment le BIM, système d’échange de fichiers

représentant le projet dans sa totalité. Dans ce contexte, l’éditeur de solutions PLM (project/product lifecycle management) Lascom et le CSTB se sont associés pour concevoir des solutions adaptées aux problématiques des professionnels du secteur. Le logiciel eveBIM, conçu par le CSTB, dédié à la gestion de maquettes numériques

en format standard IFC, sera complété grâce à un couplage avec la plateforme PLM Lascom AFC. Ce rapprochement permettra notamment de répartir les composants BIM selon une logique métier (par lot, par phase…) tout en préservant les droits, les rôles et les responsabilités de chacun des acteurs. « Cette application démocratisera l’accès aux progi-ciels de cycle de vie d’un projet, pour l’ensemble des entreprises du BTP, y compris les PME qui, jusqu’à présent, n’avaient pas toujours les moyens d’inves-tir dans une solution dédiée. Cette plateforme sera commercialisée sur la base d’une location mensuelle, accessible directement par le web », ont déclaré les deux organismes. l

E n q U ê T E

Les entreprises du BTP croient aux nouveaux marchés pour sortir de la crise

inverser cette tendance. Dans ces conditions, 21 % des entreprises envisagent de baisser leur prix de vente. Mais elles ne constituent pas une majorité car 68 % des dirigeants interrogés ont déclaré préférer maintenir leurs tarifs. Seuls 10 % pensent les augmenter. Quant aux prévisions d’embauche, elles perdent deux points par rap-port à février 2012 (10 % contre 12 %). « Les décisions des chefs d’entreprise reflètent leur prudence face à une activité atone et à une visibilité maussade de l’avenir sur les mises en chantier, explique Annie Chauzu, associée KPMG et responsable du réseau entrepre-neurs du bâtiment. Néanmoins, la loi inter-génération et la transfor-mation de l’accord national inter-professionnel (ANI) par la loi de sécurisation de l’emploi devraient être des éléments favorisant la confiance dans le recrutement car

© P

rom

otel

ec

© T

ekla

elles visent la flexibilité du travail et l’évolution des compétences. Les dirigeants sont en attente d’une mise en application effective. »Les axes de développement existent. 81 % des chefs d’entre-prise orientent leurs activités vers les nouveaux marchés du

secteur tels que le bâtiment basse consommation et le développe-ment durable et plus de 6 sur 10 considèrent cette stratégie comme un moyen efficace de lutter contre la crise. Les demandes client sont les principales raisons de leurs investissements en la matière. l

Page 6: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

ACTUALITÉS14 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

F o R m AT I o n

Un nouveau diplôme spécialisé sur le bâtiment durable

Depuis la rentrée, parmi les nouveaux étudiants fré-quentant l’IUT de Marne-la-Vallée (77), une vingtaine suivra les enseignements du nouveau diplôme uni-versitaire « compagnon en bâtiment durable, efficacité et rénovation énergétique ».

Créé à l’initiative du CSTB, en partenariat avec l’établissement universitaire, il propose aux jeunes titulaires d’un brevet ou d’un bac professionnel spécialisé dans le bâtiment, une formation d’un an par apprentissage. Très axée sur la pratique, elle dispense également un enseignement complet sur les matériaux, l’économie de la construction, la démarche HQE ou encore la maquette numérique. 700 heures seront consacrées à la théorie et 1 100 seront effectuées en entreprise. l

En 2012, 93 000 demandes de labels Promotelec per-formance ont été déposées

dont 30 000 ont abouti à une certification. L’association épo-nyme, organisme de certification de logements, a publié récemment les résultats de l’étude et de l’ana-lyse de ces dossiers afin d’en tirer les tendances représentatives de la construction BBC. « Premier constat : le niveau de per-formance BBC est loin d’être entré dans les habitudes de construction en maisons individuelles », ana-lysent les auteurs du rapport et ce malgré l’imminence de l’entrée en vigueur de la RT 2012. L’année dernière, seuls 12 % des permis de construire déposés en maisons individuelles isolées et 39 % en maisons groupées atteignaient le niveau BBC. La plupart se

T E n D A n C E S

Le BBC se généralise dans le logement collectif, peu dans l’individuel

référaient encore aux modes de calcul de la RT 2005. Parmi les caractéristiques de ces ouvrages, la plus grande progres-sion se retrouve dans les maisons de plus de 135 m2. « La tendance positionne le marché du BBC sur des maisons haut de gamme plutôt que sur des constructions réalisées pour les primo-accédants. » 14 % des dossiers validés technique-ment par l’association sont munis de toit-terrasse. 1,4 % sont équi-pés de panneaux photovoltaïques, soit une baisse de 2,1 % par rap-port à 2011. Une diminution due en grande partie à la chute du crédit d’impôt pour le solaire pho-tovoltaïque et du tarif d’achat du kWh produit. Dans le collectif, le BBC est aujourd’hui majoritaire. « Le niveau de performance BBC

représente la quasi-totalité des permis de construire (92 %). » 1 051 bâtiments, soit 18 167 appar-tements ont fait l’objet d’un dépôt de label Promotelec performance niveau BBC. Dans la promotion privée, parmi les dossiers validés techniquement, 55 % ont une

toiture-terrasse et 7,31 % possè-dent des panneaux photovoltaïques (- 6,37 % par rapport à 2011). Dans le logement social, la part de toit-terrasse s’élève à 55,7 % et celle du photovoltaïque à 3,2 % (- 1,58 % par rapport à l’année précédente). l

C I R C U L A I R E

L’État joue le jeu des entreprises qualifiées pour ses marchés de performances énergétiques

A lain Maugard, président de Qualibat, l’avait annoncé dans un entretien accordé à Étanchéité.Info en septembre 2012 : l’État devrait prochainement « rappeler aux donneurs d’ordres publics leurs obligations en matière de vérification des

compétences des entreprises soumissionnant aux marchés ». La circulaire, non parue au Journal Officiel mais disponible sur le site circulaire.gouv.fr, a été signée le 18 juillet dernier. Son objet : « exiger des candidats aux marchés de performances énergétiques ou de mise en accessibilité des bâtiments de l’État, des certifications de qualification délivrées par des organismes accrédités ou toute preuve équivalente ». L’objectif étant de « soutenir la mutation de la filière bâtiment et lui assurer un développement durable » via la création d’emplois verts, d’innovations, de compétitivité et la lutte contre la tendance au développement de la concurrence déloyale, des prix anormalement bas et des prestations déficientes. Afin de respecter le code des marchés publics (CMP), la première annexe de la circu-laire rappelle qu’il n’est « pas possible de conditionner l’accès aux marchés publics à la détention d’un certificat déterminé, sauf dans le cas où sa détention est réglementairement prévue ». Le texte recommande de se référer à la modalité exigeante de l’article 45 du CMP qui permet d’exiger de tels certificats lorsque le marché le justifie. l

© P

rom

otel

ec

Page 7: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

ACTUALITÉS 17EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

Depuis le 6 juin dernier, la toiture de la médiathèque du musée du quai Branly

accueille l’œuvre de l’artiste aborigène Lena Nyadbi, née en Australie en 1936. La peintre a fait reproduire sur les 700 m2 de terrasse le détail de l’un de ses plus célèbres tableaux intitulé Dayiwul Lirlmim (écailles de bar-ramundi). Il a été réalisé à l’aide de 172 pochoirs de 3 x 1,5 m. Leur réalisation par outil numé-rique permettra de les reproduire facilement en cas de dégradation.La toile raconte la légende du barramumdi Dayiwul, un poisson qui, refusant de se faire prendre dans la nasse de trois femmes, s’échappe à travers les rochers. En retombant, ses écailles s’épar-pillent à l’endroit actuel de la plus grande mine de diamants du monde. L’œuvre, désormais installée de façon permanente sur la toiture-terrasse n’est visible que du deu-xième étage de la tour Eiffel. l

Le premier certificateur français des entreprises de construction Qualibat dresse

le bilan de ses activités pour l’an-née 2012. Le second semestre a notamment été marqué par l’ad-hésion de trois nouvelles organi-sations : la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), le Comité scientifique et tech-nique des industries climatiques (COSTIC) et le Centre scienti-fique et technique du bâtiment (CSTB). Chacune a rejoint l’un des trois collèges de l’association (entreprises, utilisateurs, intérêts généraux) et « conforte la repré-sentativité de l’organisme dans le secteur de la construction ». Au 31 décembre 2012, près de 30 000 entreprises étaient titu-laires de certificats Qualibat. Ce chiffre est en baisse par rapport à l’année précédente, en raison, selon l’association, du double effet de la crise économique et

A R T

La toiture- terrasse du musée du quai Branly se pare d’une œuvre d’art aborigène

v I L L E D E pA R I S

La toiture au cœur de la végétalisation innovante

q U A L I F I C AT I o n

Le nombre d’entreprises qualifiées Qualibat en baisse en 2012

© S

ophi

e R

OB

ICH

ON

/Mai

rie

de P

aris

Typologie des entreprises qualifiées

Les entreprises de six à dix salariés sont les plus représentées (28 %). Viennent ensuite

celles de moins de 5 personnes (22 %) puis les sociétés comptant entre onze et vingt collaborateurs (18 %). Au total, les structures de moins de vingt salariés pèsent près de 77 % des entreprises qualifiées en 2012.

de la rigueur dont font preuve les commissions d’examen dans l’attribution des certificats. 40 % des décisions sont en effet des refus, un pourcentage qui reste stable depuis 2008. 2 101 entreprises ont réussi à se voir attribuer la qualifica-tion pour la première fois, soit une vingtaine de plus qu’en 2011. Les entreprises de moins de cinq salariés y sont bien représentées. Parallèlement, 3 087 sociétés ont été radiées, soit car elles ont dû cesser leurs activités, soit elles ne remplis-saient plus les exigences de la révision et du contrôle annuel de suivi réalisés par Qualibat. Quelques abandons volontaires ont également été recensés. À noter que la synthèse des infor-mations recueillies par Qualibat dans le cadre du suivi annuel 2012 fait état d’un tassement de 0,3 % du chiffre d’affaires

2011 des entreprises qualifiées. De même, ces sociétés ont, en général, été amenées à réduire leurs effectifs. D’où un recours à la sous-traitance plus impor-tant qu’en 2011 (taux moyen de 17,56 % contre 15,33 % en 2010). l

Suite à l’appel à projets « végétalisations innovantes » lancé le 29 mars dernier par la ville de Paris en association avec le Paris région Lab, trente initiatives ont été sélectionnées. Parmi elles,

près de la moitié y associent l’enveloppe du bâtiment, qu’il s’agisse du toit ou de la façade : installation d’un potager bio-urbain sur le toit d’un immeuble, en lien avec les usagers et en synergie avec le bâtiment (la Générale Nord Est), solution innovante de végétalisation de toiture modulaire et stockante (SIVMS) pour la gestion des eaux pluviales (Le Prieuré), création d’un référentiel de végétalisation de toitures (Nature en toit), études de suivi de la vie et du vieillissement des toitures et murs végétalisés existants (Gecina) font par exemple partie des projets sélectionnés. Ces derniers seront expérimentés en situation réelle sur des territoires d’accueil tels que des musées, d’anciennes usines de production d’eau potable, des immeubles privés, des espaces publics… Ces actions participeront au plan climat, au plan biodiversité et au livre bleu de la ville de Paris. l

© m

usée

du

quai

Bra

nly,

pho

to C

yril

Zann

etta

cci

Page 8: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

ACTUALITÉS18 EN BREF ÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

w g I C

Le monde de la végétalisation réuni à nantesPendant deux jours, les acteurs de la végétalisation de toiture et de façade venus du monde entier se sont rassemblés pour échanger sur les grands enjeux du secteur.

Après Toronto et Mexico, c’est Nantes, capitale verte de l’Europe 2013, qui a accueilli les 10 et 11 septembre dernier les spécia-listes internationaux de la végétalisation lors du World green

infrastructure congress (WGIC), organisé par l’Adivet. Un choix de ville qui fait écho au fait que la France représente le deuxième marché

européen de la végétalisation, après l’Allemagne. Dans la Cité des congrès, Français bien sûr mais aussi Brésiliens, Australiens, C a n a d i e n s , A n g l a i s , Espagnols… « Nous avons comptabilisé 415 visiteurs issus du monde de la recherche, de l’étanchéité, du paysage, de l’architecture et des pouvoirs publics. S’y ajoutent les 60 élus qui ont participé au Tour de France Cité verte », précise François Lassalle, président de l’Adivet. À côté des pro-blématiques classiques de gestion des eaux pluviales,

d’efficience thermique ou de réglementation, de nouvelles thématiques se sont invitées dans les débats : biodiversité, enjeux économiques et sociaux, agriculture urbaine… lors de 70 conférences et tables rondes. Les différents travaux présentés au cours de ces deux journées montrent bien que la végétalisation apparaît de plus en plus comme une solution viable pour la gestion et l’amélioration des milieux urbains. Quand on sait qu’aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, le besoin pourrait même devenir vital. 35 exposants présentaient leurs produits et innovations aussi bien en matière de végétalisation de toitures que de façades. Un événement placé sous le signe de l’échange auquel Étanchéité.Info a assisté. l

Entendu en conférences

« Quand une demande de permis de construire intègre une toiture-terrasse végétalisée avec une hauteur de substrat de 6 cm

là où la ville de Paris exige un abattement des eaux pluviales de 8 mm, la conformité par rapport au zonage pluviale lui est accordée. »

« À l’échelle du bassin versant, l’impact des toitures-terrasses végétalisées sur la diminution

du ruissellement urbain (débit de pointe et volume) dépend de la quantité de surfaces installées plus que de l’épaisseur des substrats. »

« Supprimer l’entretien des toitures-terrasses végétalisées est une utopie. Ce n’est même pas souhaitable. Il permet de garder

un lien avec le bâtiment qui doit être considéré comme un projet. »

« À Toronto (Canada), la plupart des expériences d’agriculture urbaine en toiture combinent cultures potagères et objectifs

pédagogiques et sociaux. Cette multi-activité est indispensable pour la réussite du projet. L’implication des habitants est primordiale. »

A L E x A n D R E n E z E y S , I n g É n I E U R A U S E I n

D U S E R v I C E T E C H n I q U E D E L ’ E A U E T D E

L ’ A S S A I n I S S E m E n T D E L A v I L L E D E pA R I S

p I E R R E - A n T o I n E v E R S I n I , C H A R g É

D E R E C H E R C H E A U L A b o R AT o I R E E A U

E n v I R o n n E m E n T E T S y S T è m E S U R b A I n S

D E L ’ É C o L E D E S p o n T S pA R I S T E C H

b E R n A R D D E g o U v E L L o , C H E F D E p R o j E T

A U S E I n D U C S T b

j o E n A S R , p R o F E S S E U R A U C E n T R E D ’ É T U D E S

p o U R L A S É C U R I T É A L I m E n TA I R E D E

L ’ U n I v E R S I T É D E R y E R S o n ( C A n A D A )

Page 9: OCTOBRE 2013 TABLEAU DE BORD ACTUALITÉS · désirable ». Il est le résultat de consultations réalisées auprès de personnes qualifiées dans les secteurs du bâtiment, de l’immobilier

ACTUALITÉS 19EN BREFÉTANCHÉITÉ. INFO #39 OCTOBRE 2013

« Grâce aux TTV, nous pouvons participer à la préservation d’une espèce de papillon protégée. L’Euphydryas editha bayensis

est une espèce endémique qu’on ne retrouve que dans la région de San Francisco. Or, nous l’avons observée sur des toitures en France. »

« Les règles professionnelles françaises préconisent de rassem-bler étanchéité et végétalisation dans un seul lot confié soit à une entreprise d’étanchéité, la végéta-

lisation pouvant être sous-traitée par une entre-prise d’étanchéité à une entreprise du paysage, soit à un groupement d’entreprises. »

« Les TTV dédiées au dévelop-pement de la biodiversité ne suivent aucun objectif esthé-tique. Pourtant, design et écolo-

gie ne sont pas antinomiques et permettent d’allier bien-être des hommes et des espèces. »

« Il existe trois types d’agriculture sur le toit : les jardins associatifs, la production en plein-air et les serres. Chacun diffère par ses

techniques, les produits cultivés et leur desti-nation et le taux de productivité. L’approfon-dissement des recherches en termes de niveau de pollution des produits est indispensable pour la pérennité des installations. »

j o H A n n A v I L L E n Av E - C H A S S E T, D o C T E U R

E n E n T o m o L o g I E E T É C o L o g I E D U pAy S A g E

E T F o n D AT R I C E D E F L o R ’ I n S E C T.

p H I L I p p E D R I AT, D É L É g U É g É n É R A L D E L A C S F E

n I g E L D U n n E T, p R o F E S S E U R à L ’ U n I v E R S I T É

D E S H E F F I E L D ( R o yA U m E - U n I )

C H R I S T I n E A U b R y, A g R o n o m E , I n g É n I E U R

D E R E C H E R C H E à L ’ I n R A

© D

omin

ique

Esk

enaz

i