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© ASSOCIATION 2ATP 2019-2020 PAGE | 1 Toute reproduction, totale ou partielle, et toute représentation du contenu substantiel, par quelque procédé que ce soit est interdite, et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. Ostéologie des membres Ostéologie du membre inférieur G ENERALITES : On a d’abord l’os coxal ou os iliaque, c’est un os pair (un droit et un gauche). Il forme, avec le sacrum, une ceinture osseuse que l’on appelle le petit bassin osseux qui s’articule avec le rachis (en haut) et avec les fémurs latéralement. Le fémur est l’os de la cuisse. Il s’articule en haut avec le bassin par l’articulation de la hanche (articulation coxo- fémorale) et en bas avec le tibia, la patelle mais pas la fibule (os de la jambe) au niveau du genou. Le pied s’articule avec la jambe par la cheville et contient 26 os au minimum (sans compter les surnuméraires). L E BASSIN : D ESSIN DE FACE DU BASSIN : Le sacrum est composé de la soudure de 5 vertèbres sacrées, il se continue par le coccyx en bas. En haut il s’articule avec la colonne vertébrale. De part et d’autre, on a les os coxaux (forme d’hélice à deux pales). Sur le plan embryologique, l’os coxal est composé de trois os qui se sont soudés : L’ilium (ilion) en haut (ne pas confondre avec l’iléon qui est une partie de l’intestin grêle) L’ischium (ischion) en bas Le pubis qui est en avant Ces os sont réunis par des articulations peut mobiles. On a la symphyse pubienne entre les deux pubis en avant qui peut s’élargir pendant la grossesse. Les articulations sacro-iliaques entre le sacrum et l’ilion. On a un orifice sur chaque os coxal, à la jonction entre le pubis et l’ischion que l’on appelle foramen obturé car il est colmaté par une membrane (membrane obturatrice) et des muscles obturateurs (externe et interne) mais il restera un petit trou dans lequel vont passer des nerfs, des artères et des veines. Un deuxième orifice est formé par la partie antérieure du sacrum et par les deux os coxaux, appelé le détroit. Celui-ci fait l’objet de mesures par le gynécologue obstétricien pour mesurer des diamètres qui permettent de déterminer si le bébé peut sortir par la voie naturelle ou si une césarienne est nécessaire.

Ostéologie des membres Ostéologie du membre inférieur

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Toute reproduction, totale ou partielle, et toute représentation du contenu substantiel, par quelque procédé que ce soit est interdite, et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Ostéologie des membres

Ostéologie du membre inférieur GENERALITES : On a d’abord l’os coxal ou os iliaque, c’est un os pair (un droit et un gauche). Il forme, avec le sacrum, une ceinture

osseuse que l’on appelle le petit bassin osseux qui s’articule avec le rachis (en haut) et avec les fémurs latéralement.

Le fémur est l’os de la cuisse. Il s’articule en haut avec le bassin par l’articulation de la hanche (articulation coxo-

fémorale) et en bas avec le tibia, la patelle mais pas la fibule (os de la jambe) au niveau du genou.

Le pied s’articule avec la jambe par la cheville et contient 26 os au minimum (sans compter les surnuméraires).

LE BASSIN :

DESSIN DE FACE DU BASSIN : Le sacrum est composé de la soudure de 5 vertèbres

sacrées, il se continue par le coccyx en bas. En haut il

s’articule avec la colonne vertébrale.

De part et d’autre, on a les os coxaux (forme d’hélice à

deux pales).

Sur le plan embryologique, l’os coxal est composé de

trois os qui se sont soudés :

• L’ilium (ilion) en haut (ne pas confondre avec l’iléon

qui est une partie de l’intestin grêle)

• L’ischium (ischion) en bas

• Le pubis qui est en avant

Ces os sont réunis par des articulations peut mobiles.

➢ On a la symphyse pubienne entre les deux

pubis en avant qui peut s’élargir pendant la grossesse.

➢ Les articulations sacro-iliaques entre le sacrum et l’ilion.

On a un orifice sur chaque os coxal, à la jonction entre le pubis et l’ischion que l’on appelle foramen obturé car il est colmaté par

une membrane (membrane obturatrice) et des muscles obturateurs (externe et interne) mais il restera un petit trou dans lequel

vont passer des nerfs, des artères et des veines.

Un deuxième orifice est formé par la partie antérieure du sacrum et par les deux os coxaux, appelé le détroit. Celui-ci fait l’objet

de mesures par le gynécologue obstétricien pour mesurer des diamètres qui permettent de déterminer si le bébé peut sortir par

la voie naturelle ou si une césarienne est nécessaire.

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L’OS COXAL – OS ILIAQUE : Nous allons le dessiner en vue latérale, donc à l’extérieur du petit bassin.

On retrouve les trois os vus précédemment.

On a une partie articulaire, l’acétabulum qui est une saillie osseuse

presque circulaire qui entoure une surface articulaire avec deux

croissants que l’on appelle la surface semi-lunaire et dans laquelle on va

pouvoir glisser la tête fémorale.

En dessous, se trouve le foramen obturé.

L’ilium regarde vers l’arrière, vers la fesse, on va donc retrouver dessus

des lignes glutéales qui serviront à l’insertion des muscles de la fesse. Sur

la partie postérieure de l’ilium, on trouve des aspérités, des épines.

L’épine ischiatique sépare une grande échancrure (grand creux) d’une petite échancrure sur la partie postérieure.

La branche ischio-pubienne est un morceau d’os plus fin qui réunit l’ischium au pubis sous le foramen obturé et qui va souvent se

casser dans des traumatismes, ce qui peut causer des dommages à la vessie.

LE FEMUR : Le fémur est un os long, il est composé d’une diaphyse et

d’épiphyses qui sont les parties articulaires (hanche et genou).

L’épiphyse supérieure possède une tête orientée en dedans, en

haut et légèrement en arrière. Celle-ci est recouverte de cartilage

sur les 2/3 d’une circonférence de 25mm de rayon. Il y a la fovea

capitis (le trou dans la tête) est une partie de la tête qui n’a pas de

quartilage et qui correspond à l’insertion d’un ligament qui va

amener une artère à l’intérieur de la tête osseuse.

Le col chirurgical représente une fragilité osseuse.

On a aussi le grand et le petit trochanter qui sont des tubérosités

osseuses permettant des insertions musculaires. Le grand

trochanter est quadrangulaire et le petit est conique.

Les insertions musculaires de la face antérieure de la diaphyse sont des insertions de muscles qui sont devant la cuisse et donc

qui seront donc des extenseurs de la jambe sur la cuisse.

La trochlée (gouttière) du fémur est une structure s’articulant avec la patelle (rotule) qui est un os convexe de la face antérieure du

genou.

Il existe un angle d’inclinaison qui est d’environ 125°.

Sur une vue postérieure, on voit deux lignes parallèles sur lesquelles vont s’insérer beaucoup de muscles de la cuisse : la ligne

âpre

En bas, on a des condyles fémoraux avec une surface articulaire qui est dans la prolongation de ce qu’on a vu sur la face antérieure.

Les condyles médial et latéral qui permettent l’articulation avec le tibia.

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LE GENOU En vue supérieure, le tibia comporte des condyles qui sont recouverts

d’une surface articulaire, ce qui fait que la face supérieure est plane

(donc horizontale). Cette articulation n’est donc pas table, il n’y a pas

de correspondance osseuse entre le fémur et le tibia.

Les ménisques sont donc des petits fragments de cartilage qui vont

« creuser » l’articulation pour permettre une meilleure congruence

entre les os.

Les ligaments croisés antérieurs et postérieurs vont jouer un rôle dans

la stabilité articulaire.

Le ligament croisé antérieur qui va aller du bord latéral du fémur au plateau tibial. Le ligament croisé postérieur qui va aller de la

fosse intercondylaire à la partie postérieure du plateau tibial. Ces deux ligaments assurent la stabilité antéro-postérieure.

En cas de rupture, on aura des mouvements de tiroir avec la possibilité de tirer le fémur par rapport au tibia vers l’avant si le

ligament croisé antérieur est rompu ou vers l’arrière si c’est le ligament croisé postérieur.

La stabilité latérale est, elle assurée par d’autres ligaments que l’on appelle les ligaments collatéraux, le ligament collatéral

tibulaire en dedans et le ligament collatéral fibulaire en dehors.

Finalement, cette articulation ne permet qu’une flexion/extension avec une petite possibilité de rotation lorsque le genou est

plié.

LES OS DE LA JAMBE : On a le tibia et la fibule qui ressemblent aux os de l’avant-

bras (radius et ulna) mais ceux-ci ne bougent pas l’un par

rapport à l’autre.

On considère que les extrémités de la fibule sont

importantes mais la diaphyse non, on va donc pouvoir

l’utiliser pour remplacer une vertèbre par exemple.

Sur une vue antérieure d’un tibia, on voit l’épiphyse avec

des condyles qui sont recouverts de cartilage. Entre les

deux, les éminences intercondylaires (épines tibiales). On

trouve une tubérosité où viendra s’insérer le tendon

patellaire.

En bas, on a la malléole médiale et des surfaces

articulaires qui serviront à s’articuler avec l’os supérieur au

niveau du pied (talus).

La fibule est beaucoup plus fine mais aussi plus longue. Elle a donc deux surfaces articulaires, une à l’extrémité inférieure où elle

s’articule également avec le talus et une en haut où elle s’articule avec la face postérieure du tibia.

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Ces deux os sont triangulaires à la coupe, ils sont réunis par une membrane interosseuse et des septums délimitent des loges

(antérieure, postérieure et latérale). Il n’y a aucune insertion musculaire sur la face antério-médiale du tibia.

L’extrémité supérieure de la fibule est importante car au niveau de son col (jonction entre la tête et la diaphyse), on verra passer

le nerf fibulaire qui est responsable de la flexion dorsale du pied. L’extrémité inférieure contribue à faire une pince qui va enserrer

le talus pour donner la stabilité de la cheville.

En vue postérieure, on retrouve la malléole médiale, on a une ligne oblique qui s’appelle la ligne du soléaire (pour le muscle de

soléaire) et une ligne verticale qui permettra donc de séparer les muscles de la face postérieure de la jambe.

LE PIED : La fibule et le tibia sont articulées avec le talus qui est l’os qui permet les

mouvements de flexion/extension de la cheville. L’articulation sub-talienne

entre le talus et le calcanéus permettra des mouvements dans tous les sens.

EN VUE SUPERIEURE : on retrouve le calcanéus, l’os du talon, puis le talus qui est chargé d’une partie

articulaire avec le tibia et la fibule. En avant du calcanéus, un os en forme de

cube, le cuboïde. En avant du talus, l’os naviculaire, puis trois os en forme de

coin qui sont donc les cunéiformes. On met ensuit en place les métatarsiens

et les phalanges qui sont au nombre de trois par orteil sauf pour l’hallux (gros

orteil) qui n’en a que deux.

Nous avons donc un tarse avec sept os, cinq métatarses et 14 phalanges.

Au niveau de l’articulation métatarso-phalangienne de l’hallux, on a la possibilité d’avoir des os surnuméraires que l’on nomme

sésamoïdes de par leurs forme qui ressemblerait à un grain de sésame.

Le tarse est composé de sept os, on le divise en tarse postérieur (talus et calcanéus) et tarse antérieur avec les cinq autres

(cuboïde, naviculaire et les trois cunéiformes).

Chopart est le chirurgien qui a décrit l’interligne entre le tarse supérieur et le tarse inférieur et Lisfranc l’interligne entre le tarse

et les métatarsiens cette dernière étant la première zone de résection osseuse en cas de pathologie articulaire.

EN VUE MEDIALE :

Nous ne marchons pas sur nos orteils mais sur le

calcanéus (en arrière) et sur la base du premier et

du cinquième métatarsien.

Notre pied n’est pas plat, il existe des arches qui

sont maintenues par des ligaments. Ces arches sont

médiales, latérales ou transverses. L’arche médiale est à 15mm du sol. L’arche latérale est à 2 à 3 mm du sol.

Avec un podoscope, on peut examiner ces arches. Certaines maladies neurologiques enlèvent le côté cambré puisque les muscles

qui servent à tendre les arches plantaires sont déficients (pieds plats). A l’inverse, certaines hémiplégies induisent une tension des

muscles (pied plus creux).

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Ostéologie du membre supérieur

GENERALITES : Le membre supérieur aussi appelé membre pectoral, possède une anatomie

qui reflète parfaitement son évolution. Il était d’abord porteur puis lors du

passage à la bipédie ce membre s’est libéré. On note alors des changements

anatomiques au niveau de l’épaule et de la main.

❖ Sur un premier schéma on représente le membre supérieur en

entier.

On peut d’abord représenter les cervicales, le sternum et les cotes (squelette

axial).

La scapula (omoplate) se projette de façon triangulaire présentant un crochet

et une tubérosité osseuse.

La clavicule (petite clé en latin) elle est fixée au sternum mais mobile à son

extrémité latérale.

L’humérus est le seul os du bras, il se prolonge par le radius et l’ulna, le carpe puis les os des doigts.

La clavicule et la scapula constituent la ceinture scapulaire qui est la racine du membre supérieur.

Sous la racine scapulaire c’est le bras, puis à l’avant-bras et enfin la main.

LES ARTICULATIONS : L’épaule contient 5 articulations. Parmi elles, 3 sont de vraies articulations : sterno-claviculaire, acromio-claviculaire

et gléno-humérale. Et 2 sont des plans de glissement.

Au niveau du coude il y a 3 articulations aussi : huméro-ulnaire, huméro-radiale, radio-ulnaire.

Au niveau du poignet il y a 3 articulations : radio carpienne et celles intercarpiennes.

LE BRAS :

LA CLAVICULE

Vue supérieure de la clavicule droite. C’est un os long qui a la forme d’un S. On distingue une extrémité latérale, un

corps et une extrémité médiale. Elle présente (comme tous les os) des tubercules. Par exemples, on voit le tubercule

deltoïdien sur lequel s’accroche un muscle (le muscle deltoïdien).

Elle est palpable car superficielle et facilement cassable (fractures ouvertes). Elle sert de guidage dans les

mouvements de l’épaule et elle délimite le creux supra claviculaire qui amène au poumon et l’artère sous-clavière

passe entre la clavicule et la première côte.

La clavicule guérit toute seule si la fracture n’est pas ouverte.

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LA SCAPULA On la représente de face, c’est un os plat qui est

plaqué contre les côtes 2 à 7. Il a globalement la

forme d’un triangle.

On retrouve la glène, surface articulaire qui va

recevoir l’os du bras. En dessous, le bord latéral qui

arrive à l’angle caudal et reprend sur le bord médial

puis l’angle crânial et le bord supérieur. Le processus

coracoïde a la forme d’un doigt crochu. Caché par ce

processus, venant de derrière, on distingue une

boule qui s’appelle l’acromion. Sur celui-ci, une

surface articulaire reçoit la clavicule. Sur la face

antérieure de la scapula s’accroche le muscle subscapulaire.

Si l’on regarde dans l’autre sens, on voit que l’acromion provient de l’épine scapulaire puis on retrouve la glène et le

processus coracoïde.

L’HUMERUS Os long, pair et symétrique. L’extrémité supérieure est une tête (la tête humérale)

recouverte de cartilage mais elle n’est pas ronde, elle représente le tiers d’une sphère. Elle

n’est pas adaptée à la surface qui la reçoit (la glène) elle est en plus rétroversée (tournée

vers l’arrière) et il y a donc une inadéquation entre la scapula et l’humérus. La stabilité ne

vient pas de l’os mais des muscles.

La tête repose sur le col anatomique au bout duquel un a deux tubercules : le tubercule

majeur qui est en dehors et le tubercule mineur qui est en dedans. Ensuite il y a le corps,

la diaphyse humérale. Elle s’étale pour former les épicondyles au niveau du coude. Au

milieu on retrouve une surface articulaire double : le capitulum et la trochlée humérale.

L’extrémité inférieure s’appelle la palette humérale.

Sur la diaphyse, on trouve un relief en forme de V qui correspond à l’insertion distale du deltoïdien.

Le nerf axillaire passe derrière l’extrémité supérieure de l’humérus. Le nerf radial croise la diaphyse et le nerf ulnaire

croise l’épicondyle médiale.

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L’AVANT-BRAS : L’avant-bras possède deux os car cela permet

d’orienter la main dans l’espace que l’on appelle la

pronosupination :

La pronation est le mouvement mettant la paume

vers le sol (penser au baise-main) tandis que la

supination met la paume vers le ciel.

LE RADIUS est l’os latéral.

Il s’agit d’un os long qui a une tête avec une surface

latérale qui fait le tour, il y a une surface articulaire

au-dessus et une autre sur le côté. La partie

supérieure de la tête sera articulaire avec l’os du bras

alors que la partie latérale avec l’ulna. La tubérosité bicipitale est un relief médial qui sert à l’incision du biceps. La

diaphyse n’est pas verticale mais courbe, il présente une courbure pronatrice, il est concave en dedans. La partie

inférieure est une pointe, la styloïde radiale qui présente aussi une surface articulaire avec l’ulna et une autre avec

les os du poignet.

L’ULNA :

Composé d’une extrémité supérieure qui s’appelle l’olécrane. On y trouve un crochet recouvrant la surface articulaire

qui s’appelle le processus anconé. Il permet d’augmenter la surface articulaire. On retrouve, sur la diaphyse un

processus conoïde qui va lui aussi augmenter la surface articulaire. La palette humérale viendra entre les deux

processus qui joueront le rôle de frein aux mouvements du coude. Sur le côté de la diaphyse, une petite surface

articulaire reçoit le radius. La tête ulnaire se trouve en position distale. Il n’y a pas d’articulation entre l’ulna et la main

mais il y en a une entre l’ulna et le radius. Il y a également un e styloïde ulnaire.

Les deux os sont stables car ils sont réunis par la membrane interosseuse. Ils

ont également la même longueur. Les deux articulations entre l’ulna et le

radius sont les mêmes, ce sont des articulations trochoïdes. Ceci permet la

pronosupination : passage du radius devant l’ulna = pronation.

Il y a 4 conditions à la pronosupination :

- La courbure pronatrice du radius.

- Des os stables

- Des os de même longueur

- Deux articulation trochoïdes

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Les articulations trochoïdes :

- Articulation proximale : le ligament carré s’accroche en dessous, il maintient la tête radiale dans l’ulna. Autour, le ligament annulaire dont la face profonde est cartilagineuse.

- Articulation distale : un ligament triangulaire stabilise la styloïde ulnaire avec un ligament radio-ulnaire antérieur et un postérieur.

LA MAIN Au contact des deux os de la main, on va avoir le carpe qui s’articule avec le radius. Il est

constitué de deux rangées (proximale et distale)

Le squelette de la paume de la main est constitué des métacarpes. Les phalanges sont les

os des doigts.

Le pouce come l’hallux a deux phalanges : P1 et P2

Les autres doigts ont trois phalanges : P1, P2 et P3