Page 5 NANTERRE Une bénévole, des bénévoles… · e à aïb’ MOURAD e à a SEMAINE DE L’ENGAGEMENT ET DU BÉNÉVOLAT DU 3 AU 8 DÉCEMBRE 2018 OLES. OUS ? NANTERRE SOUTIENT

NANTERRE INFO

WWW.NANTERRE.FRLE MAGAZINEDE VOTRE VILLE Décembre 2018

#438

Santé :une volonté de faire

DOSSIER Page 12

Une bénévole,des bénévoles…

Accompagnerles parents,aider les élèvesACTUALITÉS Des coursde langue pour les parentsqui ne parlent pas ou peule français, c’est utile pourleur insertion professionnelleet sociale, et favoriser la réussitescolaire de leurs enfants. Page 7

PORTRAITÀ l’occasionde la Semaine de l’engagement et du bénévolat, découvrez Rahma Chikh, jeune Nanterrienne aux combats multiples. Page 20

Une troisième fleur pour la villeVIE DES QUARTIERSLe fl eurissement et la gestiondes espaces verts ont convaincule jury de l’association des villeset villages fl euris. Le travail des jardiniers pour faire éclore la nature en ville se voit logiquement récompensé.Page 19

SITE HÔTE

SITE HÔTE

@VillenanterreVille de Nanterre

BONNES FÊTES !ANIMATIONS Patinoire et village de Noël au parc des Anciennes-Mairies, illuminations, Nanterre prendra un air joyeux à l’occasion des fêtes de fi n d’année, du 26 au 29 décembre. Auparavant,le centre ancien s’animera le 15 décembreavec le concours des commerçants. Page 5

www.nanterre.fr

AUDREY

bénévole à Bar-MonkeyzALBANbénévole à Un Monde d’images

GISÈLEbénévole à Africaraïb’ MOURADbénévole à Zy’Va

SEMAINE DE L’ENGAGEMENT ET DU BÉNÉVOLATDU 3 AU 8 DÉCEMBRE 2018

NOUS SOMMES BÉNÉVOLES.

POURQUOI PAS VOUS ?

NANTERRE SOUTIENT TOUS LES BÉNÉVOLES

DÉCEMBRE 2018 #438 / SOMMAIRE

8TalentsL’art pour se diff érencier

9ActualitésÉchangeur A14/A86 :le bout du tunnel

16Vie des quartiersUn nouveau pasvers la rénovation

22CultureImagine, le livre-cadeau

23CultureLa nouvelle vague du rap

25SportsLa table conviviale

Actualités 5 I 105 DE LA GLISSE À NOËL

5 LE RECENSEMENT CITOYEN : C’EST QUOI ?

6 EN ROUTE VERSLA BASSE CONSOMMATION

Les ambitieux chantiers de rénovation prévus dans le cadre de Copro 21 entrent dans le vif. Exemple au Plateau/Mont-Valérien.

6 DES ATTRIBUTIONS DE LOGEMENTEN TOUTE TRANSPARENCE

7 À L’ÉCOLE DES PARENTSReportage au collège Paul-Éluard qui propose aux parents d'origine étrangère des cours linguistiques gratuits dans le cadre du dispositif « Ouvrir l’école aux parents pour la réussitedes enfants ».

10 ÉLECTIONS :INSCRIPTION JUSQU’AU 31 MARS

SERVICE PUBLIC : FÊTES DE FIN D’ANNÉE,HORAIRES MODIFIÉS

TRANSPORT : ÇA ROULE AVEC VÉLIB’

Dossier 12 I 15LA SANTÉ, C’EST NOTRE AFFAIREAlors que la santé ne fait pas partiedes prérogatives des collectivités locales, Nanterre a développé une offre de soins municipale de qualité et de nombreusesactions de prévention.

Vie des quartiers 16 I 1917 LES BORDS DE SEINE RENOUENT

AVEC L'ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUEAu Petit-Nanterre, entre autoroute et fleuve,le parc d’activités renaît.

18 SUR LES ÉCRANS ET SUR LES PLANCHES AVEC LE THÉÂTRE DU BOUT DU MONDE

18 CHEMIN DE L'ÎLE : TOP DÉPART POURLES TRAVAUX DU CENTRE COMMERCIAL

19 LE FLEURISSEMENT, TOUT UN ART !Respect de l’environnement et préservationde la nature en ville sont les principesqui guident le travail des jardiniers.

19 PICASSO FAIT DES ÉMULES

Portrait 20RAHMA CHIKH, SOIF D’IDÉAL

Culture 22 I 2323 DITES-LE EN POP-UP !Les ateliers créatifs des médiathèquesvous proposent de fabriquer une cartede vœux animée avec l’artiste Iris de Vericourt.

Sports 24 I 2524 SPORTS SANS LIMITE D’ÂGE

25 10-14 ANS : BOUGEZ !

Histoire 26VIEILLIR JEUNE À LA FACEntrez dans l’histoire de l’universitédu troisième âge à Nanterre.

Libres expressions 28

Vie pratique 30

10Bienvenueà la Smac’Île

ACTUALITÉS

NANTERRE INFO # 438 DÉCEMBRE 2018 // 3

ÉDITO

Une bonne nouvelle pour les habitants du Chemin-de-l’Île : les travaux du nouveau centre commercial reprennent en ce mois de décembre. Le nouveau centre, qui verra le jour en 2020, sera plus agréable,

plus fonctionnel, avec de nouveaux commerces.

Cette réalisation très attendue est l’un de volets de la transformation du quartier que nous avons engagée. Avec le soutien de l’État, nous allons mener plusieurs actions pour créer davantage de mixité sociale, améliorer l’habitat et le cadre de vie, renforcer le commerce de proximité, embellir les espaces extérieurs. C’est un projet ambitieux que nous avons la volonté de faire aboutir. Aucun quartier populaire ne restera à l’écart des changements que connaît Nanterre.

La place de La Boule aussi va changer. Nous venons d’installer le chantier de démolition de la grande barre de logements qui était de plus en plus difficile à vivre. Tous les locataires qui ont quitté cet immeuble, non sans une certaine émotion, ont été relogés

et 95 % d’entre eux ont choisi de rester à Nanterre. Là encore, c’est un projet mixte qui va être réalisé, avec des logements diversifiés, des commerces et services de proximité, et des bureaux.

Nous sommes également très actifs pour l’emploi. Je sais combien cela reste une préoccupation forte. Très récemment, nous avons créé la plateforme nanterre-emploi.fr qui met en ligne plus de 5 000 offres d’emplois, de stages et de formations. Et le 13 décembre, je signerai avec le groupe Vinci un contrat pour que le plus grand nombre de Nanterriens soient recrutés sur le chantier de construction de logements et de bureaux, face à l’Arena.

Nanterre termine cette année 2018 en remportant deux belles récompenses : d’une part, une troisième fleur attribuée par le jury des villes et villages fleuris de France, pour la gestion écologique de nos parcs et jardins ; d’autre part, le label Pana, ce qui veut dire Point d’appui au numérique associatif, pour le soutien de la ville aux associations dans la transition numérique. Nous sommes la deuxième ville de France avec Paris à obtenir ce label.

À toutes et à tous, je souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.

PATRICK JARRY Maire de Nanterre

Conseiller départemental des Hauts-de-Seine

Nanterreavance

N° 438 Magazine municipal d’information130, rue du 8-Mai-1945 92 000 Nanterre Tél. : 39 92 Fax : 01 47 21 83 10Directeur de la publication : Hassan HmaniDirectrice de l’information : Stéphanie DeckerRédacteur en chef : Olivier RuizSecrétaire de rédaction : Chloé SauvageJournalistes : Sophie Bocard, Christelle Garancher, Isabelle Fruchard, Guillaume Gesret.Photographes : Claire Macel, Mathias Glikmans.Création et réalisation graphique :

10595-MEPPublicité : HSP : 01 55 69 31 00Imprimerie : LNI : 01 40 85 74 85Tirage : 42 000 exemplairesPour la version sonore : mission handicap 39 92, [email protected] de couverture : Claire Macel

Ce journal est imprimé sur du papier PEFC issu de forêts gérées durablement et selon un processus labellisé Imprim'vert.

Dès le 3 décembre, découvrez le contenu enrichi de ce numéro sur WWW.NANTERREINFO.FR.

Une classe de 3e du collège Jean-Perrin.

LA PHOTO DU MOISFiers de réussirUn diplôme mérite bien une cérémonie en présence du maire, Patrick Jarry, et de son adjoint délégué aux affaires scolaires, à l’enfance et au projet éducatif local, Zacharia Ben Amar. Pour féliciter les jeunes diplômés nanterriens ayant obtenu leur diplôme national du brevet, leur certificat de formation générale, leur baccalauréat (général, technologique ou professionnel), leur CAP ou leur BTS, en juin dernier, les sept collèges de la ville et le lycée polyvalent Joliot-Curie ont organisé une cérémonie républicaine en octobre et novembre derniers. Un moment symbolique au cours duquel les élèves ont très officiellement reçu leur précieux sésame. ● C.G.

Clai

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acel

« Nous allons mener plusieurs actions

pour créer davantage de mixité sociale, améliorer l’habitat et le cadre de vie,

renforcer le commerce de proximité,

embellir les espaces extérieurs. Aucun quartier populaire ne restera à l’écart des changements

que connaît Nanterre. »

4 // NANTERRE INFO # 438 DÉCEMBRE 2018

Et toi, pourquoi tu t’engages ? SOLIDARITÉ Une association sans bénévoles ? Impossible. Pour fonctionner, toutes ont besoin de volontaires prêts à consacrer un peu, beaucoup, passionnément de leur temps au service des autres. À Nanterre, 1 287 associations œuvrent dans la culture, le sport, la solidarité, la coopération internationale, etc. Un des piliers du vivre-ensemble qui ne saurait être efficace sans les milliers de bénévoles investis au quotidien. Afin de valoriser leur engagement, et à l’occasion de la Journée mondiale du bénévolat du 5 décembre, une semaine leur sera consacrée. Du 3 au 8 décembre, la Semaine de l'engagement et du bénévolat explorera les mille et une façons d’être et de devenir bénévole. Table ronde, ateliers, émission de Radio Agora, speed-dating… : les Nanterriens et Nanterriennes, jeunes et moins jeunes, actifs ou retraités, sont invités à y prendre part. De quoi susciter des vocations ! ● C.G.

Découvrez le visage des bénévoles nanterriens et le programme de la semaine sur WWW.NANTERRE.FR.

Les illuminations dans la ville commenceront le 7 décembre.

pourquoi pas vous ?

bénévole à l’association un Monde d’images, s’engage et agit dans sa ville.

AlBAn

NaNterre soutieNt tous les bénévoles

je suis béNévole.

JEUNESSE Il s’agit d’une démarche administrative obligatoire qui s’adresse aux jeunes, de nationalité française, tout juste âgés de 16 ans. Dans les trois mois suivant leur anniversaire, filles et garçons, doivent impérativement se faire recenser auprès de leur mairie de quartier ou à l’hôtel de ville. Le mineur peut venir seul, muni d’une pièce d’identité et du livret de famille, ou se faire représenter par ses parents. En cas d’oubli, il devra le faire avant ses 25 ans. La démarche peut aussi s’effectuer en ligne sur le site www.service-public.fr. Les jeunes recensés reçoivent ensuite une attestation de recensement.Obligatoire mais aussi indispensable. Le recensement citoyen condi-tionne en effet l’inscription d'office sur les listes électorales et la convocation des jeunes à la Journée de défense qui devrait évoluer l'an prochain. Ce document ainsi que l’attestation de recensement sont exigés pour se présenter aux examens (CAP, BEP, baccalauréat, conduite accompagnée, permis de conduire…). Sans recensement pas de carte d'électeur, pas d’examen. Pensez-y à temps ! ● C.G.

Toutes les infos utiles sur WWW.NANTERRE.FR > La mairie > Vos démarches > Affaires civiles > Recensement citoyen obligatoire.

LA QUESTION DU MOIS

Le recensement citoyen : c’est quoi ?

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EN CHIFFRE34

Le 26 novembre, les Restos du cœur ont entamé leur 34e campagne d’hiver. Jusqu’au 15 mars, les bénévoles recevront les bénéficiaires

dans leurs locaux du 95, avenue de la Liberté, les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 9h à 11h30. L’association recherche

de nouveaux volontaires, alors si vous avez un peu de temps, n’hésitez pas à venir leur donner un coup de main. Tél. : 01 47 21 87 22

On en parle

ACTUALITÉS

DE LA GLISSE À NOËL FESTIVITÉS Une patinoire éphémère et écolo au cœur de la ville : c’est l’idée originale et conviviale des élus du conseil municipal des jeunes pour embellir les fêtes de fin d’année. Zoom sur un projet inédit. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

La trêve de Noël va prendre un charme particulier cette année grâce à l’initiative des huit jeunes élus de la commission loisirs et évènements du conseil municipal des jeunes (CMJ). Une patinoire de 200 m2 sera installée au parc des Anciennes- Mairies entre le 26 et le 29 décembre. Autour, un carrousel pour les plus petits et des espaces de restauration compléteront ce village de Noël. « Le parc des Anciennes-Mairies est un bel endroit. Ce sera sympa d’avoir une patinoire à l’intérieur, se réjouit Arthur, 14 ans. Les gens vont pouvoir venir en famille ou avec des amis et nous allons prévoir des stands tenus par des professionnels pour grignoter. » Même enthousiasme chez Sana, une élève de 3e au collège Jean-Perrin : « Les deux seules patinoires dans les environs sont à Colombes et Courbevoie. Je trouvais dommage qu’il n’y en ait pas à Nanterre. » Le principe d’une fête foraine a d’abord été arrêté lors de la séance du CMJ du 25 juin. Puis le travail en commission a permis d’affiner le projet. Les jeunes élus souhaitaient lui donner un caractère familial. Autre objectif : qu’il puisse se concrétiser avant la fin de l’année, date à laquelle prend fin le mandat des élus de 4e. « Nous avons hésité avec une piste de luge et un escape game. Nous n’étions pas tous d’accord », raconte Sana. Finalement, le choix s’est porté sur une patinoire écologique moins chère, qui ne nécessite ni eau, ni électricité. Réalisée à partir de dalles synthétiques recyclables, elle offre le même aspect brillant et des sensations de glisse équivalentes à la vraie glace. C’est aussi le modèle choisi pour la patinoire perchée en haut de la tour Montparnasse. Les jeunes élus vont maintenant s’investir dans l’organisation de ce village de Noël : l’accueil sur place, le prêt des patins, etc. Le prix d’entrée sera modique et les recettes reversées à une association caritative.Auparavant, les illuminations dans la ville débuteront le 7 décembre et les animations organisées par la ville et l’association des commerçants du centre-ville auront lieu le samedi 15 décembre, de 11h à 19h. Au programme : un manège sur la place Fellini, un mini-marché à l’entrée du parc des Anciennes-Mairies, une maquilleuse rue Barbusse, crêpes, chocolat chaud et stands de restauration. Et bien sûr, le père Noël en personne. Bonnes fêtes de fin d’année à tous !


En route versla basse consommation

LOGEMENT Les ambitieux chantiers de rénovation prévus dans le cadre de Copro 21entrent dans le vif. Exemple avec la copropriété de la rue de Saint-Cloud dans le quartierdu Plateau/Mont-Valérien. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

Saint-Cloud, Rémi Manta est chanceux : son immeuble est le premier des quatre bâti-ments à être terminé. À ses côtés, Lucien Morlot, président du conseil syndical, pour-suit : « Les travaux sont en cours sur les trois

C ’est un confort incroyable. Nous avons 23 °C dans tout l’appartement en met-tant le chauffage au minimum. Avant,

c’était une vraie passoire thermique. » Membre du conseil syndical du 48, rue de

Mat

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ans

Pour la résidence Saint-Cloud,l'objectif de gain d'énergieaprès travaux est de 64 %.

«

Des attributions de logement EN TOUTE TRANSPARENCEDepuis la loi Égalité et citoyenneté de janvier 2017, l’accès des Nanterriens au logement socialest grandement menacé. En cause, la reprise en main, par le préfet, du contingent dont la gestionétait jusqu’alors déléguée à la ville. Nanterre se voit ainsi privée de l’attribution de 250 logements par an. Une mesure qui a pour conséquence d’allongerles délais d’attribution de logements. Dans ce contexte diffi cile, la municipalité s’engageà publier, chaque mois, dans Nanterre info, la listedes logements attribués en commissions. Sachezque lorsqu’un logement du contingent de la villese libère, le service habitat recherche des candidats potentiels dans le fi chier des demandeurs inscrits en fonction de la typologie, de la surfacedu logement et du montant du loyer. Les candidats correspondants sont classés par anciennetéde la demande. Les dossiers sont ensuite étudiésun à un en commissions d’attribution.Le critère d’ancienneté détermine l’ordre de la proposition. Les dossiers des candidats ayant refusé plusieurs appartements sont écartés. En cas de refus multiples sur un même logement, l’appartement reste inoccupé plusieurs moiset, surtout, il retourne dans le giron du bailleurqui peut l’attribuer à des demandeurs non nanterriens. Ce fut le cas pour six appartementsen avril 2018.

Commissions d’attribution de logements d'avril 2018En avril 2018, 18 logements ont été libérés sur le contingent ville. Parmi eux :• 12 logements ont été attribués ;• 6 logements ont été repris par les bailleurs à la suite de multiples refus ;• 82 candidats ont été contactés pour l’attribution de ces logements. 19 d’entre eux ont refusé la proposition.

Typologie Quartier Ancienneté de la demande du ménage relogé

T2

Petit-NanterreCentreUniversité

septembre 2010 avril 2012 novembre 2012

T3

Chemin-de-l’ÎleParc SudPetit-NanterrePetit-NanterreParc NordPlateau/Mont-ValérienPetit-NanterrePetit-NanterrePetit-NanterreUniversité

août 2014 mars 2014 Logement repris par le bailleur à la suite de refus. juin 2011 septembre 2011 Logement repris par le bailleur à la suite de refus. février 2012 Logement repris par le bailleur à la suite de refus. mars 2014 mars 2008

T4 La Boule/Champs-Pierreux Logement repris par le bailleur à la suite de refus.

T5

La Boule/Champs-PierreuxLa Boule/Champs-Pierreux

mars 2010 avril 2014

T1 Parc SudChemin-de-l’Île

Logement repris par le bailleur à la suite de refus. Logement repris par le bailleur à la suite de refus.

autres immeubles. Ils ont démarré en avril et devraient être terminés en février 2019. Les habitants sont impatients. Nous suivons le chantier de près en partenariat avec notre syndic, et faisons remonter toutes les remarques, sur la chaleur de l’eau par exemple. » Construits en 1955, les immeubles de la rue de Saint-Cloud font partie des sept copropriétés à être engagées dans la démarche Copro 21. Elle a été instaurée par la ville en janvier 2015 dans le cadre du dispositif Nanterre habitat plus. Il consiste à soutenir les copropriétaires dans leur projet de rénovation énergétique, depuis le diagnostic jusqu’à la réalisation des travaux. Avec Copro 21, il s’agit d’aller plus loin que le soutien à l’entretien des logements. Les 315 logements concernés poursuivent en effet l’objectif ambitieux d’atteindre le niveau BBC (bâtiment basse consommation), la plus exigeante des normes thermiques. Ils bénéfi cient à ce titre d’un fi nancement, « Ville de demain », de la Caisse des dépôts et consignations. La facture des plus modestes peut ainsi être réduite de 95 %. Voté par la majorité des copropriétaires, le programme de travaux de la résidence Saint-Cloud com-porte ravalement et isolation thermique par l’extérieur, remplacement des fenêtres et volets, réfection et isolation de la toiture et du plancher bas, rénovation de la chaufferie, ventilation et mise aux normes incendie. Le montant total des opérations est estimé à 2 253 941 euros et les copropriétaires seront aidés à hauteur de 52 % en moyenne.


FORMATION POUR ADULTES / ACTUALITÉS

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À l’écoledes parents

Hassane Tejaj, parent d’élèvesJ’ai fait des études au Maroc mais je ne parle pas

bien le français. Cette formation m’aide à améliorerl’oral et l’écrit, pour la vie de tous les jours, à la maison comme au travail. Je suis pâtissier et j’aimerais bien passer un CAP l’an prochain. C’est mon objectif.Et puis j’ai deux enfants de 3 et 10 ans : c’est important de comprendre ce qu’ils font à l’école. Quand il saitque je viens de l’atelier, le plus grand me demandesi j’ai des devoirs !

LE SAVIEZ-VOUS ?

Depuis la rentrée, le collège Paul-Éluard proposeaux parents d'origine étrangère des cours linguistiques gratuits dans le cadre du dispositif « Ouvrir l’écoleaux parents pour la réussite des enfants ». ● PAR SOPHIE BOCARD

Les délégués départementauxde l’Éducation nationale (DDEN) sontdes bénévoles, hommes ou femmes, retraités ou actifs, nommés pour quatre ans par le directeur académique. Ils connaissent l’école dont ils ontla charge sur le bout des doigtset veillent aux bonnes conditions de viede l’enfant, sur le temps scolaireet périscolaire. Leur fonction s’étend ainsi à diff érents domaines : l’état des locaux, la sécurité, le chauff age et l’éclairage,le mobilier scolaire et le matériel d’enseignement, l’hygiène. Ils peuvent également être consultés sur les questionsrelatives aux centres de loisirs,aux transports, à la restaurationet aux bibliothèques. Membres de droit du conseil d’école, ils jouent un rôlede coordination entre les enseignants, les parents d’élèves, la communeet les services académiques.Il y actuellement 10 DDEN à Nanterre, répartis sur l’ensemble des quartiersde la ville.

ses élèves à remplir un formulaire d’ins-cription à la cantine. Il leur faut connaître les jours de la semaine, comprendre le lexique élémentaire de la famille (parents, père, mère, fi ls, fi lle), discerner des données chiffrées (tarif, numéro de téléphone, code postal), respecter les consignes (entourer, cocher, barrer)… L’enseignante avait aupa-ravant revu avec le groupe le vocabulaire courant associé à l’alimentation et initié une discussion sur l’équilibre alimentaire à partir d’une photographie représentant un enfant qui hésite entre une pomme et un beignet. « Nous partons toujours d’une situation de la vie quotidienne, explique Isabelle Gasquet, pour aboutir à une interaction avec le milieu scolaire : Qui sont les différents personnels ? Dans quels cas faut-il prendre rendez-vous avec eux ? Comment s’y prendre ? Etc. L’objectif étant de favoriser une relation de confi ance et d’échange avec l’école qui soit constructive pour l’enfant. » Des visites culturelles seront également proposées aux familles dans le courant de l’année.

le triptyque langue, école, citoyenneté. Il s’agit d’aider les parents à maîtriser la

langue française pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle, mais aussi pour leur donner les moyens d’accompagner la scolarité de leurs enfants. »

Favoriser une relationde confi ance

Les ateliers combinent ainsi un enseignement de français langue étrangère (alphabétisation, appren-tissage ou perfectionne-ment) et une présentation très concrète des prin-cipes de la République et du fonctionnement du système éducatif. Ce soir-là, Isabelle Gasquet,

professeure des écoles, qui assure les cours avec

Gwenn Guyader, enseignante au collège en UP2A, apprend à

I l est 16h45, ce jeudi 8 novembre. Dans le hall du collège Paul-Éluard, Hassane Tejaj, la trentaine, se fraie un chemin

à contre-courant du flot impatient des collégiens qui quittent l’établis-sement après le dernier cours de la journée. Il rejoint d’un pas rapide le deuxième étage où se trouve la salle réservée à l’unité pédagogique pour élèves a l lophones arr ivants (UP2A). Cette classe, qui accueille les élèves ne parlant pas le français (ils sont dits « allo-phones »), propose en soirée une formation gratuite aux parents d'origine étrangère. Comme Lyuben, Rully, Charles, Iveta et Dehbia, Hassane bénéficie du dis-positif « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite d e s e n f a n t s » (OEPRE), proposé depuis 2015 au col-lège Évaris te -G alois (Parc Sud) et depuis la rentrée au collège P a u l - É l u a r d ( P a r c Nord). Respectivement bulgare, indonésien, américain, slovaque, algérienne et marocain, ils sont tous parents d’élèves, récemment arr ivés en France . « L'originalité du dispo-sitif, souligne Aristide Adeikalam, principal du collège, repose sur

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L’art pour

se différencier

TALENTS

B eing different makes you stronger », la phrase est tatouée sur son avant-bras gauche. Comme pour lui rappeler qu’elle ne doit pas se résoudre

à suivre le chemin qui se présente à elle. Anyssa Diab a grandi à Nanterre, dans les tours Fernand-Léger du quartier Parc Sud. « Élève fainéante », c’est elle qui le dit, elle obtient un BEP sanitaire et social puis un bac dans le même domaine. Mais la perspective de devenir infirmière ou de s’occuper des enfants ne la fait pas franchement rêver. Anyssa a la fibre artistique depuis

toute petite. « Je passais mon temps à dessiner en classe. Mes camarades me demandaient de faire leurs travaux en arts plastiques au col-lège Évariste-Galois en échange de bonbons. » Adolescente, elle se distingue de ses copines du BEP en s’inscrivant au conservatoire de Nanterre pour apprendre le piano et le chant. À 20 ans, Anyssa a envie de prendre le large et s’invite chez des amies installées à Birmingham en Angleterre. « Ces deux années ont été une expérience très enrichissante, j’ai appris à parler l’anglais et j’ai découvert une culture très différente. J’adorais prendre le train pour visiter les musées et observer les looks des gens à Londres. » À son retour chez sa mère à Nanterre, Anyssa se met à peindre en dehors de ses heures de travail au centre de loisirs des Fontenelles. Sans avoir jamais pris un cours de sa vie, elle tente de réaliser des perspectives et des portraits cubistes. La jeune fille aime Picasso, Dali, Kahlo ou encore Alec Monopoly et s’en inspire sans le dissimuler. Comme la grande Frida, elle

essaie de faire passer des messages dans la trentaine d’œuvres que compte son book. « Je fais l’éloge de la différence et je prône l’égalité entre les femmes et les hommes », nous dit-elle.Au bout de quelques semaines, Anyssa ose montrer ce qu’elle peint à ses amis. Une copine de la boxe – Anyssa a pratiqué ce sport pendant un an – lui demande de créer l’habillage graphique d’une carte de restaurant. Elle devient alors graphiste-illustratrice sans le savoir. Plus tard, elle est repérée par la directrice de la com-munication de la ville de Nanterre qui lui commande la couverture de l’agenda 2019 de la ville. « La dircom m’a donné carte blanche, alors j’ai représenté les différents

“monuments” de Nanterre avec des couleurs très vives et des symboles de paix et de mixité qui caractérisent selon moi notre commune. »En parallèle, la jeune artiste de 26 ans modélise des vêtements, qu’elle peint et qu’elle coud. Avec un copain, elle a le projet de créer une marque qu’elle baptiserait Tomboy. « J’étais un garçon manqué durant toute mon enfance. Tomboy ça me parle, la personne androgyne qui brise les codes du genre m’intéresse beaucoup. » Entre deux jobs de vendeuse en intérim, Anyssa retourne en Angleterre où elle aimerait s’inscrire dans une école de mode. « Il faudrait que j’obtienne une bourse européenne mais avec le Brexit, c’est chaud... » Pour percer, elle sait qu’elle devrait être plus présente sur les réseaux sociaux et dans les galeries parisiennes pour se faire connaître. « Je suis une grande timide, je manque d’audace pour me vendre. » En attendant, elle a cinq tableaux à peindre d’ici à Noël pour répondre aux commandes de son entourage.

● PAR GUILLAUME GESRET

« J’ai la fibre artistique, je touche à tout.

J’ai des projets plein la tête mais je suis trop timide pour oser me vendre. »

ACTUALITÉS / ARTS GRAPHIQUES

26ans,

l’âge d'Anyssa Diab

30œuvres

dans son book

2années

déterminantes en Angleterre

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«

Une création d’Anyssa Diab ornera la couverture de l’agenda 2019 de Nanterre offert aux acteurs de la ville.


Le bout du tunnel

Ils étaient une vingtaine à participer à la première visite de chantier. Bottés, casqués, revêtus d’un gilet orange, les habitants et

les élus ont pu mesurer, à la mi-novembre, l’avancement des travaux d’aménagement de l’échangeur A14/A86, à savoir : l’enfouissement de la bretelle B5, l’aménagement de la B6 et le redressement de l’avenue de la Commune-de-Paris. « La bataille aura été longue avant que les Nanterriens n’obtiennent réparation, a rappelé le maire de Nanterre, Patrick Jarry. Dix-huit ans se sont écoulés entre l’engagement pris par l’État en 2000 et le démarrage effectif des travaux au printemps dernier. » Réunions publiques, mobilisations, pétitions, délégations au ministère des Transports… un collectif

composé d’habitants, d’associations et d’élus n’a eu de cesse d’interpeler les autorités compétentes. Non sans mal, le financement (64 millions d’euros) a finalement été acté en juillet 2013. Le conseil départemental ayant revu sa participation à la baisse, c’est l’apport par la ville du million manquant qui a permis de boucler le tour de table.

Deux ans de travauxLe groupe de visiteurs progresse maintenant dans la tranchée qui accueillera le cadre en béton armé avant d’être remblayée. La première phase du chantier concerne en effet la réalisation du tunnel de 500 mètres qui permettra de faire passer en souterrain la bretelle B5 qui relie l’autoroute A14 (vers Paris) à l’A86 (vers Saint-Denis). « Nous sommes impatients de retrouver un peu de verdure en lieu et place de cet entrelacs de voies routières ! » commente Nicole, une habitante du Chemin-de-l’Île. La deuxième bretelle sera, quant à

elle, réaménagée en surface et directement reliée à l’avenue de la Commune-de-Paris afin de ne plus déboucher au pied de l’écoquartier Hoche. « Cette phase nécessitera la mise en place d’une déviation raccordée à l’avenue de la République », prévient un responsable de la Dirif, la direction des routes d’Île-de-France, maître d’œuvre du chantier. Christine Bourcet, conseillère municipale en charge du conseil de quartier République, assure que la question fera l’objet d’une présentation détaillée aux habitants au printemps 2019. Les travaux s’achèveront en 2020 avec le rétablissement de l’avenue de la Commune-de-Paris dans son tracé rectiligne et son aménagement en boulevard urbain. Cette avenue, qui longe le site des anciennes papeteries, sera dotée de larges trottoirs et d’une piste cyclable. « Un chantier de cette importance génère obligatoirement du bruit, de la poussière, reconnaît Pascal, un riverain. Voir et comprendre à quelles étapes correspondent ces nuisances aident à mieux réagir. »

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AMÉNAGEMENT Samedi 17 novembre, les habitants étaient invités à visiter le chantier de l’échangeur A14/A86 au Chemin-de-l’Île. ● PAR SOPHIE BOCARD

HOMMAGE

Un sociologue ENGAGÉLe 4 décembre, la ville s’associe à la commémoration de la disparition du sociologue Abdelmalek Sayad.

Il y a vingt ans, le 13 mars 1998, Abdelmalek Sayad disparaissait. Nanterre rendra hommage à celui qui a largement contribué à faire évoluer les regards sur le phénomène migratoire, le 4 décembre au soir. Yves Jammet et Christian de Montlibert, tous deux chercheurs en sociologie et spécialistes de Sayad, animeront à la Maison de la musique une conférence intitulée « Abdelmalek Sayad, itinéraire d’un sociologue engagé ». Le premier retracera sa vie et son parcours en Algérie et en France tandis que le second présentera ses analyses de l’émigration et de l’immigration, illustrées par les photos et les témoignages sur la vie dans les bidonvilles, réunis par la Société d’histoire de Nanterre. Benoît Falaize, inspecteur général de l’Éducation nationale, viendra pour sa part présenter la démarche engagée avec l’équipe pédagogique de l’école Abdelmalek-Sayad pour permettre aux élèves de s’approprier, tout au long de l’année, l’univers du sociologue. La famille Sayad se rendra d’ailleurs à l’école du Vieux-Pont dans l’après-midi. ● S.B.

Conférence « Abdelmalek Sayad, itinéraire d’un sociologue engagé » et exposition Ici Là-bas : le mardi 4 décembre, à 19h, à la Maison de la musique (8, rue des Anciennes-Mairies).

Abdelmalek Sayad

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ACTUALITÉS


ACTUALITÉS

Bienvenueà la Smac’Île !

et le jeudi, cuisine le mercredi et chanson le vendredi –, tous gratuits, organisés de 19h à 21h, pour 6 à 20 participants selon l’activité. « La Maison du Chemin-de-l’Île, qui est située à équidistance des secteurs Zilina, Komarov et Hoche, se prête bien aux échanges culturels et générationnels que nous souhaitons dévelop-per par l’intermédiaire de ce projet », ajoute Philippe Trayssac.Les intervenants sont issus du réseau nanter-rien : Jules Diepa (association Art évolution) pour la Zumba, Sylvie Maurin (association Les Plastikeuses) pour la création textile à partir de tissus de récupération, Lucette Élisabeth (association Flech’can) pour la cuisine antil-laise, Félicité Barge (atelier Félicéram) pour le cartonnage décoratif (notre photo) et Natasha Mayran pour la chanson.Le budget annuel de l’opération est estimé à 28 300 euros. Il comprend la rémunération des intervenants, l’achat du matériel et des fournitures. Les participants doivent habiter Nanterre, être majeurs, s’inscrire à l’année (dernier cours le 5 juillet 2019) et participer de façon régulière aux activités choisies (deux maximum). Les demandes d’inscription sont enregistrées par ordre d’arrivée, en fonction des places disponibles dans chacun des ate-liers. En cas de surnombre, une liste d’attente sera constituée.

Renseignements et inscriptions : 39 92 ou WWW.NANTERRE.FR/SMACILE

Rencontre festive à la Smac’Île : le mercredi 5 décembre, à partir de 19h, à la Maison du Chemin-de-l’Île (53, boulevard du Général-Leclerc).

E lle a ouvert ses portes il y a quelques semaines : la salle multigénérationnelle d’arts et de cultures du Chemin-de-l’Île,

autrement dit la Smac’Île, est l’un des quatre projets adoptés en conseil de quartiers dans le cadre de la première campagne du bud-get participatif. Rappelons que ce dispositif permet de financer des initiatives d’intérêt général, proposés par des Nanterriens de plus de 16 ans, des associations ou des sala-riés au sein de leur quartier. « La Smac’Île, explique Philippe Trayssac, à l’origine du projet, a pour vocation d’offrir aux habitants une palette de loisirs de proximité. » En l’occurrence, cinq ateliers hebdomadaires – Zumba le lundi, ateliers créatifs le mardi

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CITOYENNETÉ Nanterre info poursuit son tour d’horizon des projets retenus dans le cadre de la première édition du budget participatif. Ce mois-ci, focus sur l’ouverture d’une salle multigénérationnelle d’arts et de cultures au Chemin-de-l’Île. ● PAR SOPHIE BOCARD

BUDGET PARTICIPATIF : DEUXIÈME !

La deuxième campagne du budget participatif est en cours. Vous pouvez déposer votre projet avant le 15 janvier 2019.

En quelques clics, sur le site de la plateforme de concertation : participez.nanterre.fr

Par courrier : en envoyant le formulaire disponible à l’hôtel de ville, dans les mairies de quartier ou à l’accueil de la direction de la Vie citoyenne. Adresse : Mairie de Nanterre, Direction de la Vie citoyenne, Tour A – 4e étage, 130 rue du 8-Mai-1945, 92000 Nanterre.

ÉLECTIONS

Inscription JUSQU’AU 31 MARS 2019Objectifs : lutter contre l’abstention, réduire le nombre d’électeurs non inscrits et supprimer les doubles inscriptions. La nouvelle réforme électorale, qui modifie les modalités d’inscription et de gestion des listes, entrera en vigueur au 1er janvier 2019. Désormais, les communes sont chargées de mettre à jour leur liste à partir du fichier national unique établi par l’Insee. Les usagers pourront quant à eux s’inscrire à une date plus proche du scrutin. Pour les élections européennes de mai 2019, ils ont jusqu’au 31 mars pour le faire.

Comment s’inscrire ? Quelles pièces fournir ? WWW.NANTERRE.FR > La mairie > Vos démarches > Affaires civiles > Inscription sur les listes électorales.

SERVICE PUBLIC

Fêtes de fin d’année, HORAIRES MODIFIÉSL'ensemble des services municipaux seront fermés les lundis 24 et 31 décembre. Les mairies de quartier et l'hôtel de ville seront fermés les samedis 22, 29 décembre et 5 janvier. Les horaires d’ouverture de l'hôtel de ville seront par ailleurs modifiés durant la période des vacances scolaires. Il sera ouvert les lundis, mardis, mercredis et vendredis de 9h à 17h sans interruption, les jeudis de 11h30 à 17h.

Médiathèques, mairies de quartier et autres équipements municipaux, retrouvez tous les horaires sur WWW.NANTERRE.FR > Actualité.

TRANSPORT

Ça roule AVEC VÉLIB’Il est là ! Le nouveau service Vélib’ Métropole est arrivé à Nanterre. Les habitants peuvent désormais se déplacer avec la nouvelle génération de vélos en libre-service, qu’ils soient classiques ou électriques. À terme, huit stations équipées au total de 240 bornes, ouvriront dans la ville. Trois sont d’ores et déjà opérationnelles : rue de Chanzy (près de la place du Marché), avenue Paul-Vaillant-Couturier (sur la place de la mairie de quartier du Mont-Valérien) et boulevard du Couchant.

En savoir plus : WWW.NANTERRE.FR > Actualité. Pour souscrire un abonnement : WWW.VELIB-METROPOLE.FR


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Proposez vos idées

jusqu’au 15 janvier 2019

ÉDITION2 È

DOSSIER

Alors que la santé ne fait pas partie des prérogatives des collectivités locales, Nanterre s’attache depuis plus de soixante-dix ans à prendre soin de ses habitants. Pour tenir son ambition, elle a développé une offre de soins municipale de qualité et de nombreuses actions de prévention. Ces deux volets complètent et renforcent l’offre libérale et les actes dispensés à l’hôpital Max-Fourestier.

LA SANTÉ,C’EST NOTRE AFFAIRE


Habiba Bigdade, adjointe au maire déléguée à la santé et aux politiques prévention santé

SOINS ET PRÉVENTION, NANTERRE SUR TOUS LES FRONTS

T rois centres municipaux de santé (CMS), une équipe pluridisciplinaire de professionnels, 73 000 consultations par an. La ville de

Nanterre ne plaisante pas avec la santé de ses citoyens. Bien que l’accès aux soins ne fasse pas partie des compétences obligatoires des communes, la ville a toujours fait en sorte que chaque habitant soit soigné et le soit bien. Et les fortes contraintes financières qui pèsent sur son budget ne freineront pas cette ambition. Aujourd’hui, si la plupart des collectivités ferment un à un leurs centres de santé, Nanterre fait, elle, le choix inverse. Elle décide de renforcer son offre préventive et curative, de la moderniser et de soutenir l’installation et le maintien des médecins libéraux sur son territoire, pourtant non épargné par le phénomène des déserts médicaux.Dans les CMS, en plus de la médecine générale et des soins infirmiers, on ne compte pas moins de 13 spécialités médicales : 5 de radiologie, 4 dentaires et 4 paramédicales. La ville poursuit par ailleurs ses investissements en s’équipant de matériel performant et en rénovant ses structures. Douze millions d’euros ont aussi été engagés pour donner une nouvelle vie au centre de santé Maurice-Thorez.

Levier d’action pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales, la prévention est la seconde priorité de la municipalité en matière de santé. Avec le pôle prévention, les professionnels de santé municipaux interviennent dans les établissements scolaires (soins bucco-dentaires, dépistage de l’obésité infantile, repérage des addictions, ate-liers relaxation, etc.) et partout où il est nécessaire de rencontrer les Nanterriens pour informer et dépister. L’espace santé jeune et les deux plannings familiaux agissent, eux, auprès des 11-25 ans et le conseil local en santé mentale accompagne les per-sonnes souffrant de troubles psychiatriques pour mieux les insérer dans la ville. Avec le programme sport sur ordonnance, les personnes atteintes de maladies chroniques bénéficient de séances de sport et d’un suivi du centre médico-sportif. Autre dispositif : le programme d’éducation thérapeu-tique. À mi-chemin entre la prévention et le soin, il permet aux professionnels du service municipal de la santé d’informer les patients souffrant de pro-blèmes de dos, d’asthme, de surpoids, de diabète, d’hypertension artérielle, de stress… afin que ces patients gèrent mieux ces maux au quotidien.

● PAR CHRISTELLE GARANCHER

3 QUESTIONS À…

La ville de Nanterre consacre une part importante de son budget à la santé alors que cela ne fait pas partie de ses compétences. Pourquoi ?Habiba Bigdade : Nous partons du principe que la santé doit être accessible à tous et à moindre coût. Ce choix ne date pas d’hier puisqu’il remonte à l’époque où les collectivités installaient les dispensaires publics. Par la suite, Nanterre a toujours cherché à aller plus loin. L’exemple le plus probant date du début des années 1960, lorsque des soins dentaires étaient pratiqués par des dentistes municipaux. L’ordre des dentistes s’y était fortement opposé mais la justice l’a débouté. Aujourd’hui, l’arrêté de la ville de Nanterre qui autorise toutes les villes de France à ouvrir des consultations dentaires fait jurisprudence. Nous étions pionniers dans ce domaine et nous le sommes devenus pour bien d’autres dispositifs. Je pense au sport sur ordonnance ou encore aux infirmières de pratique avancée. Nous sommes régulièrement montrés en exemple et sollicités à travers l’Europe pour parler de nos pratiques. Ainsi, en septembre 2019, près

de 300 professionnels de santé se retrouveront à Nanterre à l’occasion du Forum européen pour les soins primaires. La preuve que nous faisons les bons choix.

Quelles sont aujourd’hui les marges de manœuvre de la ville en matière d’offre de soins ?H. B. : Déjà, nous maintenons nos centres municipaux de santé. Nous allons même moderniser celui du centre qui sera amené à déménager. C’est important parce que Nanterre n’est pas épargnée par le phénomène des déserts médicaux : au Parc, au Chemin-de-l’Île et au Plateau Mont-Valérien plus particulièrement. Nous pratiquons également des tarifs conventionnés de secteur 1, tarifs suffisamment rares chez les spécialistes du secteur libéral dans le département pour être soulignés. Nous encourageons l’installation des médecins et spécialistes libéraux en les aidant à trouver des locaux adaptés. Le cabinet médical de l’avenue Clemenceau et le médipôle dans le quartier Université ont pu ouvrir grâce à ce soutien. Dans le cas du médipôle, ce sont les médecins eux-mêmes qui se sont rapprochés du maire,

lequel n’a pas hésité. Il y a donc bien une volonté politique de développer l’offre libérale. Nous n’oublions pas non plus ceux qui sont déjà installés. Nous voulons qu’ils restent à Nanterre. Dans le centre, le pôle médical situé à l’angle des rues Stalingrad et Maurice-Thorez doit déménager dans le cadre du projet de restructuration du carrefour. Pour ne pas perdre cette offre de soins, nous allons louer aux praticiens nos locaux voisins. Le promoteur réalisera tous les travaux nécessaires à leur installation.

Un mot sur la prévention. Là encore, la ville est très active.H. B. : Plus que cela ! Nous sommes à la pointe de ce qui se fait actuellement. Obésité de l’enfant et de l’adulte, école du souffle, sport sur ordonnance, diabète, prévention bucco-dentaire pour tous les élèves nanterriens, les moyens investis par la ville sont vraiment importants. Plus il y a de prévention, moins il y a de curatif et c’est la santé publique qui y gagne.

● PROPOS RECUEILLIS PAR CHRISTELLE GARANCHER

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SANTÉ / DOSSIER

EN CHIFFRES6,630 millions d’euros

consacrés à la santé par le budget municipal.

73 000consultations/an

28 000patients

10 000enfants vus, chaque année,

dans les écoles pour la prévention bucco-dentaire.

3centres de santé municipaux

1 espace santé jeune

1 centre médico-sportif

Sans ses centres de santé, la ville de Nanterre compterait 20 % de médecins généralistes en moins.

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DOSSIER

C’EST UN SERVICE PUBLIC PRÉCIEUX POUR L’ACCÈSAUX SOINS DENTAIRESET LE SUIVI DES TOUT-PETITS : GROS PLAN SUR L’UNDES TROIS CENTRESMUNICIPAUX DE SANTÉ,CELUI DU PETIT-NANTERRE.● PAR ISABELLE FRUCHARD

D ans la salle de la protection maternelle et infantile (PMI) des Pâquerettes, le mardi matin est réservé à l’accueil

parents-enfants. Isabelle, auxiliaire de pué-riculture, a installé les tapis de motricité et disposé des caisses de jeux. Isaiah, 13 mois, se fait les dents sur une tranche de pastèque en caoutchouc pendant que deux grands de 2 ans, Timéo et Selma, s’essaient aux roulades. Dans l’autre partie du bâtiment en brique à l’entrée du quartier, l’activité est tout autre. Le dernier patient de la matinée quitte le cabinet dentaire après avoir fi xé un nouveau rendez-vous. « Aujourd’hui, c’est calme mais hier, il y avait un défi lé d’enfants pour l’orthodontie. Nous avons aussi beau-coup de demandes pour la pédodontie depuis que ce service a quitté l’hôpital de Nanterre pour s’installer à Colombes », observe Malika Kacimi, secrétaire médicale. En dépit de sa taille réduite (un fauteuil dentaire et une PMI), cet ancien dispensaire construit en 1954 est un maillon essentiel du réseau de soins et offre une relation de proximité très appréciée des habitants du quartier. « Nous suivons environ 500 enfants de 0 à 6 ans et nous avons une mission de soutien à la parentalité, dès que les parents

se posent des questions. Celle-ci s’effectue en lien avec l’hôpital Max-Fourestier où accouchent la grande majorité des mamans que nous accueillons », précise le docteur Véronique Bourrelier, médecin coordina-teur PMI-santé de l’enfant. Un cycle de trois

CENTRE DE SANTÉ DES PÂQUERETTES :UNE RELATION DE PROXIMITÉ APPRÉCIÉEDES HABITANTS DU QUARTIER

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QUI EST L’USAGERDES CENTRES MUNICIPAUX DE SANTÉ ?Les patients nanterriens sont des femmes (61,5 %), adultes(de 20 à 59 ans) et actives. Elles consultent majoritairementles médecins généralistes et les spécialistes.Le centre de santé du Parc reçoit beaucoup d’enfants(34,4 % de la patientèle) qui viennent pour des consultationsde médecine générale.

Centre de santé Maurice-Thorez :18, rue Maurice-ThorezTél. : 01 47 37 58 85

Centre de santé des Pâquerettes :20, rue des PâquerettesTél. : 01 47 86 81 25

Centre de santé du Parc :79, avenue Pablo-PicassoTél. : 01 47 29 50 71

QUESTIONS DIRECTES À

Éléonore Vitalis,infirmière de pratiqueavancée au centre de santéMaurice-Thorez.● PROPOS RECUEILLISPAR CHRISTELLE GARANCHER

Qu’est-ce qu’une infirmière de pratique avancée ?Éléonore Vitalis : Une infi rmière de pratique avancéea des missions à mi-chemin entre le médecin et l’infi rmière. Elle assure,en lien avec le médecin généraliste, les consultations et le suivi médicalde patients atteints de maladies chroniques. Huit plus précisément : accident vasculaire cérébral, coronaropathie, artériopathie, insuffi sance respiratoire, diabète de types 1 et 2, Alzheimer ou autres démences, maladie de Parkinson et épilepsie. Cette professionnelle de santépeut aussi prescrire des examens complémentaires et renouvelerles ordonnances, ce qui permet, entre autres, de désengorger les cabinets de médecine générale. Ce statut vient d’être reconnu par le ministèrede la Santé. Mais à Nanterre, nous l’expérimentons depuis un peu plusd’un an au centre de santé Maurice-Thorez.

sessions d’information vient d’être mis en place le 26 novembre à destination de ce public.Il aborde des questions comme l’allaitement, le massage, l’éveil de l’enfant ou l’organisation à la maison. Il devrait trouver son publicsans diffi culté.


SANTÉ / DOSSIER

Jeunes et bien-portantsOrganisées tous les deux ans par le service prévention santé de la ville, les prochaines Rencontres santé auront pour thème la santé et le bien-être des jeunes. Ces deux journées s’adressent aux 11-25 ans bien sûr, mais également à leurs parents et aux professionnels. Au programme, des dépistages, stands et ateliers sur des thèmes très variés : le droitdes jeunes, la prévention du tabagisme, l’alimentation, etc. Deux conférencessur la santé sexuelle des adolescents et la socialisation par le numérique sont prévues ; ainsi que deux spectacles, l’un de théâtre et l’autrede hip-hop pour fêter les 20 ans de l’espace santé jeunes. ● I.F.

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acel ESPACE SANTÉ JEUNES :

ÉCOUTER POUR MIEUX SOIGNER

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Rencontres santé :le mardi 18 décembre, de 9h30 à 17het le mercredi 19 décembre, de 9h30à 13h, au Palais des sports(136, avenue Joliot-Curie).Danse hip-hop de 9.2 Styles : le mercredi19 décembre, à 15h, à la Salle des congrès (118, rue du 8-Mai-1945).

Tout le programmesur WWW.NANTERRE.FR

À L'ESPACE SANTÉ JEUNES, UNE ÉQUIPE PLURIDISCIPLINAIREDE PROFESSIONNELS DE SANTÉ ACCUEILLE LES 12-25 ANSDANS LE RESPECT DE L'ANONYMAT ET DE LA CONFIDENTIALITÉ.● PAR SOPHIE BOCARD

L ’ESJ est un refuge », peut-on lire dans le livre d’or de l’espace santé jeunes. Avec ses mots et son écriture d’écolière,

cette adolescente résume bien la spécifi cité de la structure créée en 1998 par la ville : l’accueil inconditionnel, gratuit, confi dentiel et anonyme des jeunes de 12 à 25 ans sur toutes les questions liées à la santé. « L’ESJ répond sou-vent mieux à leurs

attentes que les dispo-sitifs classiques, commente Vincent Persuanne, respon-sable de la structure. En plein développement identitaire et social, les jeunes se détournent facilement de l’institution quand ils n’ob-tiennent pas de réponse rapide. »Rattaché au pôle prévention de la ville, l’ESJ est un lieu d’accueil, d’écoute, de soins et d'orientation dont le fonctionnement repose sur une approche globale de la santé et une complémentarité des prises en charge, internes ou externes à la structure. L’équipe pluridisciplinaire est composée d’une accueillante, d’un médecin généraliste et d’une infi rmière, d’un chirurgien-dentiste, de psychologues, d’une diététicienne, d’une relaxologue et d’une assistante sociale.

En 2017, 588 jeunes ont poussé la porte de l’ESJ, des fi lles en majorité, avec une prédo-minance des 18-25 ans.

Un premier pas vers le mieux-être« L’accueil généraliste sans rendez-vous permet une première écoute rapide, poursuit

Vincent Persuanne. Il déter-mine bien souvent

la reprise de contact du

jeune avec le milieu

m é d i -cal. »

Première é t a p e d u

parcours de so in , le b i lan

médical individuel est réalisé par le méde-

cin généraliste de l'ESJ. Il peut conduire à une orien-

tation vers le soin (dépistage bucco-dentaire, accompagnement

psychologique, consultations diété-tiques ou gynécologiques…) et/ou vers

la prévention (ateliers, groupes de paroles, actions de sensibilisation…). Hors ses murs, l’ESJ anime des permanences à la mission locale et des points-écoute dans certains établissements scolaires.En 2017, pour compenser la baisse des fi nan-cements d’État, la contribution de la ville est passée de 65,5 % à 68,7 %. Elle est aujourd’hui de l’ordre de 189 000 euros par an.

Espace santé jeunes : 6, avenue LénineTél. : 01 55 69 12 68Accueil sans rendez-vousdu mardi au vendredi, de 14h à 18h.

L’AVENIR DU CASHSOUS DE MEILLEURS AUSPICESLe centre d’accueil et de soins hospitaliers (Cash) est un maillon essentieldu dispositif de santé sur notre territoire. La mobilisation visant à garantirsa modernisation est en train de porterses fruits.

Depuis plusieurs mois, le conseil d’administration (CA) du Cash se démène pour sauvegarderet moderniser l’hôpital du Petit-Nanterre.Un temps menacé, le Cash peut être considéré comme « sauvé » aujourd’hui. Sous la pressiondu maire de Nanterre, qui préside depuis juillet 2017le CA du Cash, l’agence régionale de santéa signé, en mars dernier, un protocole garantissant le maintien des services actuels de l’hôpital.Le projet va même plus loin : les autorités prévoient la construction, d’ici à 2022, d’un bâtiment consacré à l’accueil des patients souff rantde pathologies psychiatriques, jusqu’à maintenant traités dans l’établissement de santé Roger-Prévot à Moisselles (Val-d’Oise). La transformationdu site passera peut-être aussi par l’intervention de la métropole du Grand Paris qui pourrait choisir l’hôpital du Petit-Nanterre dans le cadrede la deuxième édition de l’appel à projets « Inventons la métropole ». La candidaturedu Cash a été retenue parmi les 85 fi nalistes,le 16 octobre dernier. Rendez-vousau printemps 2019 pour les résultats. ● G.G.

Accompagnement anonyme et gratuit par

des professionnels de santé

Nutrition et alimentation •

Vie relationnelle et sexuelle • Addictologie

(alcool, tabac, cannabis,jeux vidéo, etc.) • Information •

Bilans médicaux et dentaires • Soutien

psychologique • Aide sociale

Espace Santé Jeunes de Nanterre6 avenue Vladimir Illitch Lénine 1er étage

HorairesAccueil sans rendez-vousdu mardi au vendredi de 14h à 18h Consultation sur rendez-vous au 01 55 69 12 68

+ d’infos : Nanterre.fr

consei

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consultationécoute

Nanterre

s’engage

pour la santé

des 12-25 ans

La santé des jeunes+ d’infos : Nanterre.fr Ville de Nanterre

Palais des sports Maurice-Thorez136, avenue Frédéric et Irène Joliot-Curie

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Les 18 et 19 décembre 2018 de 9h30 à 17h

conférences, débats

Nanterre s’engage pour la santé des 12-25 ans

théâtre, hip hop

ateliers dépistages

stands, information

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À lire surWWW.NANTERREINFO.FR> En direct : Vers la renaissancede l'hôpital de la Nanterre.


CENTRE / VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVE / LA BOULE/CHAMPS-PIERREUX / PLATEAU/MONT-VALÉRIEN /PETIT-NANTERRE / RÉPUBLIQUE / CHEMIN-DE-L'ÎLE / UNIVERSITÉ / LES GROUES / PARC NORD / PARC SUD

VIE DES QUARTIERS

Un nouveau pas VERS LA RÉNOVATION

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U ne nouvelle étape a été franchie pour la rénovation du Parc Sud et des tours Aillaud. Le 19 octobre dernier, un jury

composé du préfet, du maire, du représentant du territoire Paris Ouest La Défense, des présidents et directeurs des offi ces municipal et départe-mental HLM, de la directrice de la SPLNA et de deux représentants des habitants membres des amicales de locataires a décidé d’engager des négociations exclusives avec Altarea Cogedim, l’un des deux candidats à l’appel à manifestation d’intérêt. Le groupement retenu intègre des urba-nistes, des architectes, des paysagistes. Le jury s’est prononcé au regard des copies rendues par les deux candidats, Altarea Cogedim et Bouygues. La balance a penché vers Altarea Cogedim car ce dernier propose l’arrivée de services nouveaux pour les habitants : un cabinet médical, des lieux

de formation, des espaces de convivialité, une ferme urbaine et des espaces extérieurs retra-vaillés, plus animés et mieux connectés les uns aux autres.

Habitants associésD’ici à 2030, six tours (n° 1, 29, 24, 17, 151 et 123) verront une évolution de leur usage. Pour l’essentiel, cela se traduira par une offre de logements en accession à la propriété, ainsi que l’installation de petites entreprises, des espaces de coworking et des activités génératrices d’em-plois. Portant une attention particulière à la qualité patrimoniale des tours d’Émile Aillaud, le groupement Altarea Cogedim ne prévoit la démo-lition que d’une seule tour, située au 121, avenue Pablo-Picasso. Comme la ville de Nanterre s’y est engagée depuis le lancement de la concertation,

le relogement engendré par ce projet se fera sur la base du volontariat. Tous les locataires qui voudront continuer d’habiter dans les tours Aillaud ou dans le quartier du Parc le pourront. Ceux qui accepteront un logement social neuf auront une proposition dans le nouveau quartier des Groues.Si le jury s’est prononcé sur un candidat, le projet de rénovation n’est pas pour autant fourni clé en main. Ces prochains mois, les propositions vont faire l’objet de négociations et de discussions auxquelles les habitants se verront associés.

Venez dialoguer avec tous les partenairesdu projet du Parc Sud en présence de l’équipe Altarea Cogedim : le vendredi 14 décembre,à 19h, à l’école Pablo-Picasso(75, avenue Pablo-Picasso).

PARC SUD

Claire Macel

Vue des tours 17 et 29depuis le parc André-Malraux.

Les grandes lignes du projet Altarea Cogedim pour les tours Aillaud ont séduit le jury. Une nouvelle étapede concertation s’engage avec les habitants pour défi nir l’avenir de ce symbole nanterrien. ● PAR GUILLAUME GESRET


VIE DES QUARTIERS

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PETIT-NANTERRE

Nicolas ET ARRONEAuteur-réalisateur, le Nanterrien Nicolas Sene a inscrit pourla deuxième fois en trois ans son nom à la liste des lauréatsdu concours Filme ton quartier organisé par France 3.Après avoir été primé en 2015 avec Les Picasso, il a cette fois-ci touché le jury avec La Rue à cinq, un docu-portrait d’Arrone toujours accompagnée de ses deux chiens, de son corbeauet de son cacatoès, une jeune fi lle de la rue bien connuedu quartier des Halles.

La Rue à cinq, Filme ton quartier 2018,à visionner sur YouTube.

WWW.YOUTUBE.COM7 jours à Nanterre : hebdo du 19 novembre 2018

Les bords de SeineRENOUENT AVECL'ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

L e parc d’activités niché entre l’A 86 et la Seine, près du pont de Bezons, connaît un regain de dynamisme

incontestable. Racheté par la Société de la tour Eiffel en 2016, il est composé de 19 bâtiments pour 69 000 m² de bureaux proposés à la location. Alors vieillissante, la zone rebaptisée parc Eiffel La Défense-Nanterre-Seine, a fait depuis l’objet d’importants travaux sur les locaux mais également pour créer de nouveaux services : crèche inter-entreprises, espaces de restauration, signalétique, sécurité…À l’occasion d’un point d’étape sur la rénovation de l’immeuble Navarque, désormais largement ouvert sur le front de Seine, le maire, Patrick Jarry, s’est féli-cité de ce dynamisme retrouvé puisque le parc atteint les 80 % d’occupation et regroupe plus de 2 000 emplois. Il a rappelé que Nanterre qui « compte un million de mètres carrés de bureaux »

en accueillera « quelque 350 000 supplé-mentaires dans les prochaines années ». Philippe Lemoine, le directeur général de la Société de la tour Eiffel, qui a depuis passé la main à Thomas Georgeon, a rejoint le maire dans sa vision d’une ville aux usages mixtes (bureaux, activités économiques diverses, logements…) et de l’ouverture nécessaire vers le quartier du Petit-Nanterre pour revitaliser cet espace. Il a également souligné les atouts de la ville pour les entreprises. L’offre actuelle sera complétée par la construction d’un nouvel immeuble, Nanturra, de 2 800 m².Mi-novembre, ce succès s’est confi rmé. Après Leica Geosystems, Axians Communication & Systems Paris (groupe Vinci Énergies) s’est d’ores et déjà enga-gée dans l’immeuble Navarque dont la restructuration s’achèvera au deuxième trimestre 2019. Au cours de l’année 2018, ce sont ainsi plus de 10 000 m² qui auront trouvé preneurs.

À Nanterre, le développement économique ne se cantonne pas à La Défense, premier quartier d’aff aires européen, ni à l’axe Seine-Arche. Au Petit-Nanterre, entre autoroute et fl euve, le parc d’activités renaît. ● PAR OLIVIER RUIZ

EN VILLE

Tout beau, TOUT NEUFAccessible aux personnes à mobilité réduite et surtout moins énergivore, le complexe sportif Paul-Vaillant-Couturier rénové sera offi ciellement inauguré le 15 décembre par le maire,Patrick Jarry, et l'adjointe au maire déléguée au sport, Rosy Stanislas.

Samedi 15 décembre, de 11h30 à 13h,allée des Marronniers.

PLATEAU/MONT-VALERIEN

CENTRE-VILLE

Vos commercesBOUGENTL’off re commerciale bio s’étoff e dans le centre-ville.Au 74, de la rue Maurice-Thorez, une nouvelle épicerie,Bio nature, vient d’ouvrir ses étals. Vous y trouverez fruits, légumes, crèmerie, épicerie sèche… et aussi un bar à salades. Autre rue, autre commerce. La boutique pour enfants La Cigaleet La Fourmi a déménagé au 13, rue Henri-Barbusse.

Les boulangersÀ L’HONNEURAvec 1 641 entreprises artisanales (BTP, coiff ure, métiersde bouche, etc.), Nanterre est la ville du département comptantle plus d’artisans – et de qualité ! Le mois dernier, deuxdes boulangers du centre-ville ont terminé sur le podiumdu concours du Meilleur artisan boulanger des Hauts-de-Seineorganisé par la chambre de métiers et de l’artisanat. Il s’agit d’Armand Carneiro (notre photo) de La Campagnarde (2e) etde Taouai Montassar de la boulangerie Au Palais gourmand (3e).Dans la catégorie salarié, trois de leurs collaborateursont également été primés. Bravo à Slimane Amal, RomainChagot et Pierrick Fournier.

Lire notre portrait d’Armand Carneirodans le Nanterre info n° 434, p. 8.

L'immeuble Navarque, désormais largement ouvert

sur le front de Seine.

Claire Macel


D émarche claudicante et réprimant tant bien que mal ses éclats de rire, Leila joue la grand-mère pauvre et

dévouée de Momotaro. Noya, elle, a endossé le rôle du grand-père fatigué après sa longue journée de travail. Quant à Jordan, il devient par la magie du théâtre le nouveau-né surgi d’une pêche et qui fera la joie du vieux couple. Dans la salle en contrebas de l’espace jeunesse du Petit-Nanterre, huit jeunes ados improvisent des saynètes basées sur un conte japonais très populaire, Momotaro, l’enfant né dans une pêche. Dimitri Klockenbring, le metteur en scène de l’atelier, les encourage : « Jouez avec nous et n’hésitez pas à inventer des choses. Cela nous servira pour le spec-tacle ! » Plus expérimenté et un peu plus âgé que les autres, Mérouane vient prêter main-forte aux jeunes acteurs en s’invitant dans les scènes. L’atelier des 11-15 ans du Théâtre du bout du monde a été créé l’année dernière pour permettre aux élèves qui avaient choisi cette option en 6e au collège République de poursuivre cette activité. Pour sa deuxième saison, il prend une tournure originale en mêlant théâtre et cinéma. « Nous allons inclure des scènes fi lmées dans le spectacle et

tester des incrustations de décors. C’est le vidéaste Ibrahima Barry qui va initier les jeunes à différentes tech-n i q u e s c o m m e celle du montage », i n d i q u e H é l è n e Desmet, chargée de développement et de la communication à TBM. Le spectacle sera présenté fi n mai à la Salle des fêtes, en même temps que celui des 15-21 ans de la petite troupe du TBM. Cerise sur le gâteau pour ces jeunes ados plein de fougue, le parrainage d’un acteur qu’ils apprécient et connaissent bien : William Lebghil, qui a joué entre autres dans la série Soda et dans le fi lm Première Année sorti en cette rentrée. L’acteur viendra de temps en temps assister et même participer aux ateliers. Un spectateur de choix et un partenaire de marque !

PETIT-NANTERRE

Sur les écrans ET SUR LES PLANCHESParrainé par l’acteur William Lebghil, l’atelier des 11-15 ans du Théâtre du bout du monde (TBM)s’immisce dans la culture japonaise et s’ouvre à l’univers du cinéma. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

L'atelier mêle théâtre et cinéma.

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Les travaux PEUVENT COMMENCERLe nouveau centre commercial du boulevard du Général-Leclerc devrait ouvrir ses portes en 2020.

Top départ pour la reconstruction du centre commercial. Le chantier, qui aurait dû débuter en mai, avait été interrompu à la suite d’un recours déposé contre la modifi cation du permis de construire.Le recours étant levé, l’opération Cœur de l’Île peut désormais entrer en phase opérationnelle. Rappelons que le projet prévoit, outre la création du nouveau centre commercial comprenant un supermarché

à l’enseigne de Carrefour Market et des commerces de proximité, la construction de 111 logements en accession, d’une résidence étudiante de 91 chambres et d'un parking souterrain de 133 places.D’ici à la fi n 2020, date de mise en servicedes commerces, la pharmacie reste ouverteet un distributeur automatique Banque postale sera installé avant la fi n de l’année. Les riverains seront

régulièrement invités à visiter le chantier au coursdes deux années que dureront les travaux.Le prochain conseil de quartier reviendraen détail sur le sujet. ● S.B.

Conseil de quartier :le mercredi 5 décembre, à 19h30,à la Maison du Chemin-de-l’Île(53, boulevard du Général-Leclerc.

CHEMIN-DE-L’ÎLE

L'acteur William Lebghil, parrain de l'atelier.

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VIE DES QUARTIERS

Trois séances d’essai sont proposéesavant inscription. Avis à tous ceux qui veulent s’essayer à monter sur les planches !

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Distribution de textespar le metteur en scène,Dimitri Klockenbring.


VIE DES QUARTIERS

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VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIEVE

Le fl eurissement, TOUT UN ART !

C ’est une matinée ensoleillée idéale de début novembre pour préparer les massifs de plantes bisannuelles au

rond-point de la rue Boileau et du boulevard National. Agenouillés et munis d’une griffe et d’un transplantoir, Philippe Le Lann et Thomas Lutz, deux jardiniers municipaux, repiquent les micro-mottes de pensées et les bulbes de narcisses et de tulipes (notre photo). Les gestes sont précis et rapides pour obtenir dans quatre mois un assortiment savamment étudié de couleurs formant un joli parterre fl euri. Si les bulbes ont été achetés, les autres plants proviennent tous du centre horticole municipal (voir encadré). Le fl eurissement de la ville fait l’objet d’une réfl exion collective et d’une planification rigoureuse, comme l’explique Delphine Mascret, responsable

Début novembre, la ville a décroché une troisième fl eur. Cela ne doit rien au hasard :respect de l’environnement et préservation de la nature en ville sont les principesqui guident le travail des jardiniers. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

Picasso FAIT DES ÉMULES

Ils l’ont fait ! Les sept membres du collectif Pic’Artistes(notre photo) se sont constitués en associationle 12 novembre dernier. Créé en 2017 à l’initiativede quatre peintres (Lurdes Das Neves, Laetitia Noël, Paulette Bourmaud et Bernard Bastareaud),une plasticienne (Agnès Nodé-Langlois) et deux poètes (Jeannine Perez et Daniel Lependu), tous habitants du Parc, le collectif a déjà trois expositions à son actif. En juin dernier, les œuvres ont été présentées dans le cadredes festivités du 15e anniversaire du centre socialet culturel P’arc en ciel, leur QG et leur port d’attache.La première exposition était née d’un simple constat :« Il y a un vivier d’artistes incroyable au Parc, affi rme Daniel,une richesse et une diversité qu’il nous semblait dommage de laisser dans l’ombre. » « C’était aussile moyen de montrer un autre visage du quartier », poursuit Jeannine. Le collectif n’a pas tardé à envisager

la création d’une association, « pour donner un statut au groupe, précise Paulette, et pouvoir mener à bien notre projet ». Ce qu’envisagent les Pic’Artistes ? Partager leur goût pour la création artistique et transmettre leurs pratiques, « sous forme d’ateliers dans les écoles et les centresde loisirs par exemple », commente Laetitia. Bernardinsiste : « Il faut prendre les jeunes par la main, leur expliquer ce qu’est une œuvre, qui sontles artistes pour qu’ils s’intéressent à la peinture », « et prennent conscience, qu’eux aussi, ils peuvent s’exprimer, avec ou sans technique », conclut Agnès. Pic’Artistes est aujourd’hui à la recherched’un local pour produire et pour recevoir du public. ● S.B.

Contact : [email protected]

PIC’ARTISTES

FAIT DES ÉMULES

PARC SUD

Créé en 2017 dans le giron du centre social et culturel P’arc en ciel,le collectif Pic’Artistes vient de se constituer en association.

adjointe de la régie des espaces verts : « Les bisannuelles vont fl eurir de mars à mai, puis elles seront arrachées (1) pour faire place aux annuelles dont la floraison dure tout l’été. Chaque année, avec les trois responsables d’équipes et les jardiniers volontaires, nous choisissons un thème commun à toute la ville. En 2019, ce sera les nuances de couleurs froides et chaudes. » Outre les qualités esthé-tiques de la plante, ses vertus écologiques sont pleinement prises en compte. Priorité aux variétés locales, peu consommatrices en eau et qui favorisent la biodiversité en attirant abeilles et papillons. Une place croissante est également donnée aux vivaces, appréciées pour leur durée de vie plus longue et leur résistance à la sécheresse. Ces évolutions dans la façon de travailler s’inscrivent dans

Contrairementà de nombreuses villes, Nanterre disposed’un centre horticole municipal. Celui-ci est situérue de Verdun, dansle quartier Plateau/Mont-Valérien. Une équipede six personnes y travaille à la production de fl eurset autres plantes destinéesà embellir la ville. En 2017-2018, cette production représente :• 48 847 bisannuelles

(pensées, myosotis, primevères…) ;

• 38 620 annuelles (sauges farineuses, coréopsis, rudbeckia…) ;

• environ 10 000 plantes potagères pour les écoleset centres de loisirs ;

• 2 174 plantes vivaces (thym, aster, sauge grahamii…).Les semis se développent d’abord dans la « nourrice »,une serre chauff ée à 22 °C, avant de poursuivre leur croissancedans une autre serre puis d’être plantés en pleine terredans les diff érents massifs de la ville. Ils peuvent aussi agrémenter les « suspensions » comme les jardinières,les murs végétaux (rue Maurice-Thorez, parvis de l’hôtelde ville…) et les « colonnes » près de lieux publics(Maison de la musique, cinéma, etc.).

PRÈS DE 100 000 FLEURSET PLANTES

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une démarche environnementale exigeante : gestion différenciée des espaces verts laissant davantage de place à la nature, non-recours aux pesticides (zéro phyto)… Des efforts qui profi tent à tous et qui ont été récompensés par l’attribution, fi n octobre, d’une troisième fl eur par le jury des villes et villages fl euris. ● I.F.

(1) Les habitants peuvent récupérer les bulbeslors du festival Écozone au mois de mai.

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PORTRAIT

CETTE LYCÉENNE DE JOLIOT-CURIE S’APPRÊTE À SE RENDRE À LA COP24 EN POLOGNE POUR DÉVELOPPERSES ACTIONS EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT. À L’AUBE DE SES 18 ANS, RAHMA CHIKH EST ÉGALEMENTENGAGÉE DANS LA CAUSE DES FEMMES ET CELLE DES ENFANTS. QUI A DIT QUE LES JEUNES DE NOTRE ÉPOQUE ÉTAIENT PASSIFS ET SANS IDÉAUX ? ● PAR GUILLAUME GESRET

RAHMA CHIKH

SOIF D’IDÉAL

PETITE BIO

19 janvier2001

Naissance en Tunisie

septembre 2012

Entrée en section européenne au

collège Paul-Éluard

décembre 2018

Participationà la COP24

2019Création

de l’association Nanterre volontaires

sans frontières

J’aime informermes proches, leur dire que

telle ou telle chose n’est pas acceptable et que des solutions sont possibles.

Ses livres de chevet du moment sont Jamais sans ma fi lle et Brûlée vive. Rahma est bouleversée par ces témoignages de femmes, opprimées par la domination masculine et les lois sexistes. Pour réagir et ne surtout pas rester les bras ballants, la jeune fille est très active sur les réseaux sociaux d’où elle relaie les nouvelles du Groupe F, un site d’information qui recense toutes les injustices subies par les femmes dans le monde. « La condition des femmes dans cer-tains pays me révolte. D’ailleurs, j’entreprends tout un travail sur l’Arabie Saoudite dans le cadre de l’atelier Sciences Po au lycée. » Ah oui,précisons-le d’emblée, Rahma est une excellente élève. Inscrite en sections européennes depuis le collège Paul-Éluard, elle s’impose toujours dans le peloton de tête des classes. En terminale S au lycée Joliot-Curie, elle fait partie du groupe d’élèves bénéfi ciant du programme d’égalité des chances de Sciences Po Paris, lequel lui permettra, peut-être, d’intégrer la prestigieuse école parisienneà la rentrée prochaine. La jeune fi lle reconnaît qu’elle ne souffre pas de la misogynie sociétale ambiante dans sa vie quotidienne. Son père la laisse s’habiller comme elle veut, « contrairement à des cousines qui ne mettent pas un maillot de bain sur la plage ». Dans le quartier du Parc Sud où elle habite, Rahma porte des robes l’été sans se soucier de certains regards réprobateurs. C’est à l’école que

notre lycéenne désespère parfois en écoutant les réactions des garçons machistes (ou un peu bêta) au sujet de l’avortement ou de l’homosexualité. « La déception est aussi venue d’une prof d’EPS qui m’a expliqué un jour qu’elle ne pouvait pas mettre plus de 16/20 à une fi lle à l’épreuve de handball, car si elle mettait un 19 à une fi lle, elle devrait mettre un 23/20 aux meilleurs garçons. »

LE FÉMINISME ET L’ENVIRONNEMENT,DEUX COMBATS CRUCIAUXLe féminisme n’est pas son seul cheval de bataille. Mue par son intérêt pour les sciences, Rahma est convaincue du danger environnemental et de la nécessité d’agir – et maintenant. C’est pour cette raison qu’elle crée une association avec le soutien du service municipal de la vie associative. Elle espère rassembler des Nanterriens autour d’elle et de sa cause. Ce mois-ci, Rahma a obtenu une accréditation pour participer aux réfl exions de la COP24 en Pologne. « J’y vais avec ma mère. Elle me paie les nuits d’hôtel et le transport durant quatre jours. Je compte nouer des liens avec d’autres bénévoles et des acteurs de l’environ-nement. » Avec son association, qui verra le jour dans les prochaines semaines, Rahma souhaite également sauvegarder une oasis dans sa région natale en Tunisie. Là-bas, au sud du pays, des industriels de la chimie polluent l’eau en exploi-tant le phosphate. « J’ai découvert ce scandale

l’été dernier en rencontrant les membres d’une ONG qui protestent auprès du gouverneur de la région. J’aimerais les aider depuis la France. » Toutes ces luttes, elle les partage avec sa mère, sensible à ses engagements. Elle-même, dans sa jeunesse, a appartenu à l’Union nationale de la femme tunisienne. « J’aime informer mes proches, leur dire que telle ou telle chose n’est pas acceptable et que des solutions sont possibles. » Certains de ses amis l’écoutent parfois, d’autres camarades ne font pas trop attention aux plai-doyers de celle qu’ils perçoivent comme Madame je sais tout. L’énergie de la jeunesse l’aide à ne jamais baisser les bras. Persuadée qu’elle ferait une bonne ambassadrice de l’Unicef, elle vient de déposer une candidature pour le devenir, et ainsi, mieux défendre les droits des enfants. La jeune fille entreprend en parallèle une autre démarche dans le but, cette fois, d’obtenir la nationalité française. « Je suis née en Tunisie mais j’ai grandi à Nanterre. Je me sens complètement française. » Dans quelques années, les papiers français lui seront certainement utiles car elle rêve d’une carrière au sein du pôle scientifi que de la Gendarmerie nationale. « Si je n'entre pas à Sciences Po Paris, je suivrai une formation de biologie pour devenir une experte de la police scientifi que. J’adore les faits divers, les enquêtes criminelles qui permettent d’arrêter des auteurs de viol… »

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CULTURE

Q ue se passe-t-il dans la tête d’une petite fi lle très observatrice et dotée d’une imagination exceptionnelle

lorsqu’elle voyage tous les matins en métro pour aller à l’école ? C’est le point de départ d’Imagine, le livre offert cette année par la ville aux élèves de maternelle et aux enfants hospitalisés à Garches. Selon un parti pris très graphique, l’auteure-illustratrice, Liuna Virardi, joue sur les questions suscitées tour à tour par chaque passager. Les réponses lou-foques et inattendues apparaissent sous un rabat et invitent à aller au-delà des apparences et des préjugés « Le métro est un endroit où l’on est très proches sans se connaître, avec des âges et des origines socioculturelles très variés. C’est aussi une sorte de métaphore de la vie, mais le livre est surtout drôle et joue sur les effets de surprise », confi e Liuna. Cela fait vingt-neuf ans que chaque année, à la période de Noël, les enfants de 2 à 6 ans reçoivent un livre commandé par la ville à un jeune auteur talentueux. « Cela représente un coût de 30 000 euros mais c’est une façon de soutenir des maisons d’édition dont on apprécie le travail. Cette année, il s’agit

de L’Agrume créée en 2012 par Guillaume Griffon. L’éditeur nous soumet plusieurs propositions basées sur un argumentaire et quelques images, puis nous faisons notre choix collectivement en février ou en mars », explique Emmanuelle Bitaux, responsable du réseau jeunesse dans les médiathèques. La ville suscite ainsi le goût de lire dès le plus jeune âge et offre un second ouvrage à la fi n du CM2. La distribution des 4 600 livres (4 400 pour les élèves et 200 pour les patients de Garches), qui ont fait l’objet d’une édition spéciale pour Nanterre, donne lieu à un petit évènement dans les écoles : fête de la nuit à Lucie-Aubrac, surprise sous le sapin dans d’autres établissements… Les enseignants s’en inspirent largement pour nourrir leur travail et les parents sont également invités à le découvrir lors d’ateliers en famille – animés par Liuna Virardi en personne – prévus du 23 au 27 janvier.

Inscriptions aux ateliers : à partir du 26 décembredans les médiathèques,les centres sociaux ou au 39 92.

COMME CHAQUE ANNÉE, LES ENFANTS DES ÉCOLES MATERNELLES VONT RECEVOIR UN BEL OUVRAGE CRÉÉ ET ÉDITÉ SPÉCIALEMENT POUR EUX. EFFET DE SURPRISE GARANTI AVEC L’ÉDITION 2018. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

Imagine,le livre-cadeau tout chaud

02.12.2018CONCERT CHANT ET ORGUELa soprano Kate Combault accompagnée de Fabrice Pincetà l’orgue, interpréterades œuvres de Bach, Buxtehude,Daquin et des chants de Noëltraditionnels d’Europeet d’Amérique.Libre participation aux frais.

S Dimanche 2 décembre,à 16h.Cathédrale Sainte-Geneviève,28, rue de l’Église.

08.12.20181 RÉCITAL DE PIANO

Il a joué aux côtés de Michel Petrucciani et Chick Corea,est passé du jazz à la musique classique, le pianiste japonais Makoto Ozone enchantepar la virtuosité de son jeu.

S Samedi 8 décembre,à 20h30.Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

08.12.20182 BAL-SPECTACLE À LA FERMELe collectif To et Maprésente Bouts d’amour,des musiques traditionnellesdu Nivernais pour polyphonie vocale et instrumentale.Entrée : 6-10 euros.Petite restauration sur place.

S Samedi 8 décembreà 18h30, bal à 21h.La Ferme du bonheur,220, avenue de la République.

JUSQU’AU 09.12.2018THÉÂTREÉcrit et mis en scènepar Laurence Février,Je suis Voltaire… rappellela figure d’un symbolede la liberté d’expressionet d’un combattant du fanatisme. Réservations : 01 47 24 78 35.

S Du mardi au samedià 20h30, le dimanche à 16h. La Forge,19, rue des Anciennes-Mairies.

11.12.20183 CONCERT CLASSIQUE

Mélo’dix, l’orchestre de l’universitéParis-Nanterre, l’ensemblevocal Dix de chœur etle pianiste Daniel Rodriguez Hart interpréteront des œuvres de Chopin, Fauré, Grieg, Pretorius et Rheinberger.

S Mardi 11 décembreà 20h30.Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

DU 12 AU 27.12. 2018EXPO-VENTE DE NOËLVous cherchez une idée originale de cadeau ? Une dizaine d’artistes locaux exposentleurs créations à l’Office de tourisme.

S Offi ce de tourisme,4, rue du Marché.

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CROQUEUSE DANS LE MÉTROJeune auteure-illustratrice de 35 ans d’origine italienne, Liuna Virardi est installée à Toulouse depuis trois ans et demi. Elle s’est inspirée de sa propre expériencepour créer le livre Imagine. « En arrivant à Toulouse,je faisais régulièrement des croquis des gensdans le métro, puis je les coloriais sur ma tablette numérique. Mon studio de 15 m2 était si petitque je n’avais même pas une table pour dessiner ! » Avec l’aide de son agent d’abord, puis de la maison d’édition L’Agrume, Liuna Virardi transformeses portraits en véritables histoires. « Je suistrès graphique et minimaliste en ce qui concerneles formes et les couleurs. Je n’utilise que trois couleurs primaires et leurs superpositions. À travers la recherche de synthèse et de simplicité, je souhaite transmettre des idées importantes. »

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NANTERRE INFO # 406 JANVIER 2016 // 23

CULTURE

La nouvellevague du rapI ls ont la vingtaine et ont été biberonnés

au hip-hop. Les rappeurs Makala, Slimka et Di-Meh ont uni leur talent pour effec-

tuer une grande tournée en France et dans les pays francophones qui les mène ce mois-ci à Nanterre. « XTRM Tour restera gravé dans vos mémoires comme la fusion parfaite entre rap et rage de vivre », telle est la promesse des promoteurs de la tournée.La programmatrice des musiques actuelles et danse à la Maison Daniel-Féry, Sandrine Deguilhem, nous explique pourquoi elle les a choisis : « Ces trois rappeurs âgés d’à peine 20 ans sortent clairement du lot. Ils ont la technique, l’énergie sur scène et insuf-fl ent un nouvel élan dans le rap français… même s’ils sont suisses ! » Programmés au Printemps de Bourges en 2018, les trois Genevois ont prouvé qu’ils étaient les plus doués de leur génération et qu’ils appartenaient bien à la nouvelle vague qui déferle actuellement sur la culturehip-hop francophone.

Des rappeurs jeunes et talentueux, il en existe aussi à Nanterre. Ce qui explique que l’équipe de Daniel-Féry leur confi e les clés de la première partie du concert XTRM Tour. Le 14 décembre, les spectateurs nanterriens retrouveront Soul J (notre photo), qui les a déjà séduits lors des Hip-hop freestyle open mic, rendez-vous proposés une fois par mois à la Maison Daniel-Féry. Ce rappeur rallie le public à sa cause avec son fl ow impeccable et son sens de la mélodie. Le groupe La Cour de récré montera également sur scène avec sa belle écriture et ses punchlines bien placées. Un troisième rappeur, Jung Resval, dans un style plus proche des Américains, est invité à présenter son univers musical à la Lil Pump ! ● PAR GUILLAUME GESRET

XTRM Tour + première partie : le vendredi 14 décembre, à 20h30,à la Maison Daniel-Féry (10-14, boulevardJules-Mansart). Tarif : de 5 à 14 euros.

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Un peu de papier, une bonne paire de ciseaux, de la colle, quelques feutres et un brin d’imagination : voilà tout ce qu’il vous faudra pour réaliser une carte de vœux pop-up. L’illustratrice Iris de Vericourt, à qui l’on doit le magistral animalier pop-up, Carnaval Animal, animera des ateliers dans trois médiathèques de Nanterre, du 8 au 19 décembre. Pendant près de deux heures, les petits et les grands pourront s’amuser à inventer diff érentes formes : une carte pop-up sur le thèmed’un hiver tout blanc à colorier par le destinataire – « Nous tenons vraimentà ce que les enfants redécouvrent le plaisir d’envoyer un courrier »,précise Emmanuelle Bitaux, responsable du réseau jeunesse – ou au contrairetrès colorée, avec des étoiles et des bulles pétillantes, ou encore un pop-upporte-bonheur à accompagner d’un vœu pour la nouvelle année… Pour les petits lutins qui veulent ajouter une touche personnelleà la décoration de la maison, les bibliothécaires ont prévu un second atelierpour apprendre à fabriquer des boules en papier pour le sapin et des origamisde fête pour la table ou les paquets cadeau. De quoi (se) faire plaisiravec des pièces uniques et originales, tout à fait dans l'esprit de Noël ! ● S.B.

Consulter le programme complet : WWW.NANTERRE.FR > Culture > Les médiathèques > Le trimestriel. Ateliers gratuits sur inscription au 39 92.

Dites-le en pop-up !ATELIERS CRÉATIFS Les médiathèques de Nanterre ont plus d'un tourdans leur hotte pour vous aider à passer le plus joli des réveillons !

13, 15 ET 16.12.20184 CINÉ-PATRIMOINE

Retrouvez les aventures marseillaises du duo de choc Belmondo-Delon dans Borsalino.

S Jeudi à 20h45, samedià 14h et dimanche à 18h30. Cinéma Les Lumières,49, rue Maurice-Thorez.

15.12.20185 CINÉ-GOÛTER

Mimi et Lisa, les lumières de Noël :quatre jolis courts-métrages dans lesquels les deux petites filles vont voyager avec un ver de terre, faire un incroyable gâteau à la vanille et préparerles fêtes de Noël ! Durée : 45 min.Dès 5 ans. Film, animation et goûter bio : 3,50 euros.

S Samedi 15 décembre,à 11h. Cinéma Les Lumières, 49, rue Maurice-Thorez.

15.12.20186 CABARET

Maquillé comme une diva,la star d’origine bulgare,Ivo Dimchev, offre un tour de chant magnétique habité par sa voix et sa présence uniques évoquant l’esprit berlinois des années 1930.

S Samedi 15 décembreà 20h30.Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

JUSQU’AU 16.12.2018THÉÂTRE Deux ans après la création de Rêve et folie, Claude Régy revient avec ce spectacle. L’occasion de découvrirla langue de Georg Trakl, poète autrichien tourmenté, mortà 27 ans. Tél. : 01 46 14 70 00.

S Mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi à 20h30 ; dimanche à 16h30.Théâtre Nanterre-Amandiers,7, avenue Pablo-Picasso.

16.12.2018BALAvec Giro di pista, les danseurs et chorégraphes Ambra Senatoreet Marc Lacourt invitentpetits et grands à inventer ensemble un numéro de danse.En famille dès 6 ans.

S Dimanche 16 décembre,à 16h30. Salle des fêtes,2, rue des Anciennes-Mairies.

JUSQU’AU 02.03.20197 EXPO PHOTO

Survols, la photographie aérienne des villes est une exposition proposée par le CAUE 92, depuis Nadar jusqu’aux drones et Google Earth aujourd’hui.

S Jusqu’au 2 mars 2019,du mercredi au samedi,de 12h à 19h. CAUE 92,279, terrasse de l’Université.

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Lors de Brin de lecture,en 2016, les pop-upavaient déjà la cote.


D ire que les seniors se ruent vers les gymnases serait sans doute exagéré. Constater en revanche qu’ils sont de

plus en plus nombreux à entretenir leur corps et leur mental est tout à fait juste. L’offre des clubs sportifs s’est enrichie ces dernières années, de manière à accueillir ce public de retraités qui, pour certains d’entre eux, n’ont jamais fait de sport de leur vie. À Nanterre, c’est l’Espace amitié et loisirs des seniors qui attire le plus de monde. À chaque rentrée, la structure municipale est obligée de dresser une liste d’attente en raison de la forte affl uence dans les cours de gymnastique et d’aquagym. « Plus de 300 personnes sont inscrites au sport. Nos adhérents ont le choix entre la gym douce, la gym aquatique, le taï-chi et la relaxation. Il y a des séances tous les jours au Palais des sports, à la salle des Guignons et au gymnase Pablo-Picasso », rapporte une responsable de la structure. Depuis quelques années, le cours de taï-chi connaît un joli succès. Le groupe d’une vingtaine de personnes se retrouve à la salle des Guignons pour pratiquer cet art martial chinois. Rosalia, qui a découvert cette discipline un peu par hasard, nous dit que le taï-chi soulage son dos et lui permet de se vider la tête. Liliane, une autre adepte, réussit à se détendre en exécutant ces mouvements répétitifs. « Ce sport m’aide à me remettre d’aplomb. »

EN PRATIQUE LIBRE OU BIEN EN GROUPELes seniors savent qu’ils peuvent aussi se tour-ner vers Cigalon sur le roc pour pratiquer une activité sportive adaptée à leur âge et à leur condition physique. L’association propose des cours de cardio-training, de yoga, de fi tness

et de natation. Les retraités ont bien évidem-ment la possibilité de rejoindre les différentes disciplines de l’Entente sportive de Nanterre. S’il n’y a pas une section consacrée aux seniors, plusieurs doivent leur animation aux personnes de plus de 60 ans. C’est le cas de la pétanque qui rassemble des joueurs nés dans les années 1930 et 1940, mais aussi des cours de Pilates, de la randonnée… qui ont beaucoup de succès auprès des sexagénaires. À l’accueil du Palais des sports, une des chargées de l’ac-

cueil ajoute aussi que de nombreux seniors viennent faire des longueurs à la piscine en pratique libre. Au gymnase Paul-Éluard, les retraités ont pris leurs marques autour des tables de ping-pong. « Un article du Parisien le disait la semaine dernière, le tennis de table a des vertus pour notre classe d’âge, nous dit un pongiste. Il paraît que ce sport permet de se protéger contre les troubles de la mémoire et la maladie d’Alzheimer. Des études américaines l’affi rment, je vous dis ce que j’ai lu ! »

SPORTS / SENIORS

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LES RETRAITÉS SONT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À PRATIQUER UNE ACTIVITÉ SPORTIVE RÉGULIÈRE.LE SERVICE MUNICIPAL DES SPORTS, L'ESPACE AMITIÉ ET LOISIRS ET LES ASSOCIATIONS LEUR PROPOSENTDES COURS ADAPTÉS, TOUS LES JOURS DE LA SEMAINE, À NANTERRE. ● PAR GUILLAUME GESRET

Le taï-chi, un art martial chinoisde plus en plus apprécié.

Sports sans limite d’âge

QUI CONTACTER ?

Service municipal des sports39 92

Offi ce municipal d’éducation physiqueet sportive (Omeps)136, avenue Joliot CurieTél. : 01 41 37 19 56

WWW.OMEPS-NANTERRE.FR

Espace amitié et loisirs des seniors22, rue Louis-MeunierTél. : 01 46 69 96 35

Entente sportive de Nanterre (ESN)14, avenue du Maréchal-Joff reTél. : 01 47 24 06 02

WWW.ESNANTERRE.COM

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L'aquagym est aussiouverte aux hommes !


LE PRÉSIDENT DE LA SECTION DE TENNIS DE TABLE DE L’ENTENTE SPORTIVE DE NANTERRE REVENDIQUE LE CARACTÈRE « TRANQUILLE » DU CLUB.UNE SECTION À L’AMBIANCE CHALEUREUSE, OUVERTE À TOUSET À DES TARIFS TRÈS ABORDABLES. ● PAR GUILLAUME GESRET

10-14 ANS : BOUGEZ !

Trop grands pour fréquenter les centresde loisirs et trop jeunes pour profi terdes activités des espaces jeunesse,les 10-14 ans peuvent quand même s’occuper pendant les vacancesgrâce aux stages vacances.

Confortablement installé dans le canapé,la manette de la console dans une main,le téléphone connecté à Snapchat dans l’autre. Voici le portrait que l’on pourrait tous faire de l’ado en vacances. Sauf à Nanterre car pendantles congés, le service municipal des sportspropose des stages vacances. Ouvertsaux adolescents de 10 à 14 ans, ils permettent aux jeunes de sortir de chez eux, de découvrir des activités et de faire de nouvelles rencontres par le biais d’activités sportives (basket, boxe, tennis de table, gymnastique, stage aquatique, multi-activités) et artistiques (couture, magie, fabrication de bijoux). Et sans contrainte d’emploi du temps : les inscriptions se font à la semaine,à la journée ou à la demi-journée. Le tout,à moindre coût. Les prochains stages auront lieu pendantles vacances de fi n d’année. En raison des fêteset des jours fériés qui les accompagnent,ils se dérouleront exceptionnellementsur deux sessions de trois jours : les 26, 27et 28 décembre 2018 et les 2, 3 et 4 janvier 2019.● C.G.

Inscription sur WWW.NANTERRE.FR> Sports.

WWW.YOUTUBE.COMVacances à Nanterre – activités 10-14 ans

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L’AGENDA DES SPORTS

La tableconviviale

Venez jouer en famillele samedi après-midi.

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au complexe sportif

Paul-Éluard

TENNIS DE TABLE / STAGES VACANCES / SPORTS

La section, installée dans une salle spécifi que du gymnase Paul-Éluard, se tourne aussi vers les salariés des entreprises du quartier qui veulent venir taper la balle durant la pause déjeuner. « Une vingtaine d’employés utilisent nos dix tables le midi, his-toire de couper avec le rythme et la pression du travail. » L’entraîneur diplômé d’État, Stéphane Pietu, se rend également dans les écoles pri-maires sur le temps scolaire pour initier une centaine d’enfants par an. Certains élèves demandent ensuite à s’inscrire au club. L’équipe en charge des cotisations demandera seulement 155 euros aux parents pour une pra-tique annuelle.

Les parents peuvent profiterdes tables de ping-pong du club pour échanger la balle avecleurs enfants licenciés le samedi après-midi. Un tournoi interne est également proposé aux famillesen juin dans le sympathique esprit qui dépeint bien cette section de l’ESN.

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F ranck Jaffiol préside le club de tennis de table depuis vingt-cinq ans, ce qui fait de lui l’un des plus

anciens dirigeants sportifs de la ville. Attaché aux valeurs véhiculées par le sport, Franck Jaffi ol met tout en œuvre pour accueillir le plus large public possible dans la section. « Nous propo-sons aussi bien des cours aux enfants de 7 ans – à condition que leurs yeux dépassent le plateau de la table bien sûr ! – et aux seniors qui apprécient l’esprit convivial de notre groupe. » Depuis plusieurs saisons, la section tourne autour de 120 adhérents, pour moitié des enfants qui apprennent à jouer au ping-pong et qui découvrent petit à petit la compétition. Les meil-leurs cadets et juniors évoluent au niveau régional, comme l’équipe fanion des seniors. « Notre club n’a pas l’am-bition de jouer au haut niveau, nous sommes un club “tranquille” qui pri-vilégie la dimension ludique de notre discipline et qui donne une place à tout le monde. » Les femmes ont toute leur place dans ce sport. Elles représentent pour l'instant 15 % des effectifs.

Tous les résultats sportifs sur :WWW.NANTERRE.FR > Sports > Les résultats sportifs

WATER-POLO

Les nageurs du Racing club de France water-polo rencontreront l’Union Saint-Bruno Bordeaux le samedi 1er décembre, à 20h, à la piscine du palais des sports Maurice-Thorez. Les joueurs franciliens évoluent en nationale 1.Entrée libre. Palaisdes sports Maurice-Thorez (136, avenue Joliot-Curie).

FOOTBALL

Dimanche 2 décembre, à 15h, les joueursde l’ESN football (régionale 2 – poule) recevront au stade Gabriel-Péri, Choisy-le-Roi. L’AJSCN (départementale 2) accueillera sur la pelouse du stade Vincent-Pascucci le club Nicolaïtede Chaillot Paris (dimanche 2 décembre à 15h) puis Clamart (dimanche 9 décembre à 15h).Entrée libre. Stade Gabriel-Péri (136 avenue Joliot-Curie).Stade Vincent-Pascucci(135, avenue de la Commune-de-Paris).

BASKET-BALL

Gros mois de décembre pour les basketteurs de Nanterre 92. Pour le compte du championnat de France de Jeep Elite, ils recevront les Sharks d’Antibes,le samedi 8 décembre, à 20h ; puis Le Portel, le samedi 22, à 20h. Dans le cadre de la Basket-ball champions league, ils accueilleront les Tchèques du BK Opava (mercredi 12 décembre à 20h30). Attention, en raison des retransmissions télévisées, les dates et horaires des matchs sont susceptibles d’être modifi és.Billetterie : nanterre92.com.Palais des sports Maurice-Thorez (136, avenue Joliot-Curie).


HISTOIRE / FORMATION

Dans la frénésie des célébrations de Mai 1968, les récits, entièrement focalisés sur le rôle de la jeunesse,ont passé sous silence une catégorie de la population pourtant tout aussi engagée… le troisième âge !Retraçons l’histoire de l’université du troisième âge à Nanterre.

Vieillir jeune à la fac

Par Arnaud Exbalin de la Société d’histoire de Nanterre

I l y a exactement cinquante ans, se tenait une réunion en présence des instances et des en-seignants les plus prestigieux de l’université de Nanterre (Pierre Goubert, Paul Ricœur,

Maurice Merleau-Ponty…). Le 20 septembre 1968, dans la salle de conférences du bâtiment B, occupée quelques semaines auparavant par les étudiants, le représentant du ministère de l’Éducation nationale, M. de Chalendar, sans doute pour calmer les esprits, appelait de ses vœux « la création d’un service d’éducation permanente avec des horaires et des enseignements adaptés aux travailleurs et ouvert aux personnes qui n’ont pas le baccalauréat afi n, déclarait-il, de lutter contre la ségrégation sociale ».L’institut d’éducation permanente (IEP), ancêtre du service de la formation continue, est le fruit des réfl exions soixante-huitardes sur l’éducation populaire et de la loi sur la formation permanente de 1971. Créé en 1972 à l’université de Nanterre, l’IEP dispensait des enseignements à des travailleurs non bacheliers afi n de les « préparer éventuellement à l’entrée à l’université » : entraînement à l’examen d’entrée, cours d’expression écrite, langues vivantes (dont l’arabe), bases économiques et juridiques, informatique déjà ! Ces cours gratuits s’adressaient à « toutes les couches de travailleurs » et concernaient plus de 500 auditeurs du territoire environnant l’université. Son existence précoce vient nuancer le propos selon lequel l’université était alors complè-tement refermée sur elle-même. Sous l’impulsion de sa première directrice, Maximilienne Gautrat, une ouvrière qui avait repris ses études à 40 ans et intégré le cursus honorum universitaire, les cours s’ouvrirent aux retraités dès l’année 1974.

Toulouse, université pionnièreL’université du troisième âge de Nanterre (U3A) voit offi ciellement le jour en 1975. C’est la deuxième université de ce type à être créée en France après Toulouse en 1973. Très rapidement, le modèle essaime : le recteur de l’académie de Paris incite à la création d’une structure similaire dans la

capitale ; les municipalités de Versailles, puis de Saint-Germain et de Suresnes font appel à l’IEP de Nanterre pour ouvrir des antennes. À l’échelle nationale, les U3A se multiplient (Lyon, Strasbourg, Rennes, Orléans, etc.). En 1977, la France en compte plus d’une trentaine. Dans le même temps, l’U3A se structure au niveau international à l’Unesco avec l’Association internationale des universités du troi-sième âge qui organise des congrès. En novembre 1976, la Fondation internationale pour la promotion d’une retraite active défendait l’idée d’un « troisième âge actif au service de la collectivité ». C’est une nouvelle conception de la vieillesse, alors inédite dans l’histoire de l’humanité, qui émergeait alors : vieillir jeune ! L’U3A de Nanterre met en pratique ces préceptes en réunissant des groupes de réfl exion, en planifi ant des conférences, des ateliers participatifs ou des voyages linguistiques.

Un brassage intergénérationnel uniqueAu début des années 1980, l’U3A compte plus de 300 étudiants. Sa structuration est triplement origi-nale : d’une part, son fonctionnement est en grande partie autogéré puisque des délégués élus font « tourner la boutique » en administrant les affaires courantes ; d’autre part, la politique tarifaire, indexée sur les revenus des étudiants, assure une certaine forme de justice sociale (gratuité pour les personnes non imposables) ; enfi n, près de 150 cours universitaires peuvent être suivis avec les étudiants des formations diplômantes, ce qui favorise un bras-sage intergénérationnel unique. Marie-Françoise Fave-Bonnet, jeune coordinatrice de 1982 à 1985, se souvient de l’extraordinaire bouillonnement qui se dégageait des amphis : « Il y avait un grand mélange socioculturel, beaucoup de jeunes retraités, en particulier des instituteurs fringants et débordant d’initiatives. » Une revue de l’IEP, Format 10, rédigée par les enseignants est publiée pendant une dizaine d’années. Des groupes de réfl exion sont constitués autour de « La vie active : travail et retraite » ou « L’image de la personne âgée dans les médias ».

Marie-Françoise Fave-Bonnet monte même un stage professionnalisant de formation pour les intervenants bénévoles des métiers de l’éducationet de la culture.

Nouveau nom en 1984En 1984, l’U3A change d’appellation pour s’adapter à un public dont la composition sociologique est changeante. À Nanterre, elle devient l’université de la culture permanente (UCP). Ailleurs, elle se pare d’autres noms : université du temps libre, université du tiers temps, université inter-âge, etc. Aujourd’hui, la belle presque cinquantenaire n’a pas pris une ride même si elle s’est un peu embourgeoisée. L’UCP est désormais rattachée à la responsabilité sociétale des universités qui défend le principe d’un savoir universitaire accessible au plus grand nombre et qui œuvre à un rapprochement avec les acteurs du territoire, notamment avec la ville de Nanterre. Avec près de 500 étudiants inscrits en 2018, l’UCP est plus vivace que jamais. Elle offre la possibilité à tout un chacun, sans condition d’âge ni de diplôme, de suivre des cours, des conférences, de faire du sport, de participer à un stage d’apiculture ou d’apprendre une langue étrangère sur le campus. Louis, 84 ans, ancien cadre de banque, est un fi dèle client du res-taurant universitaire car, avoue-t-il, « je déteste me faire à manger ». Malicieux, il témoigne : « Je ne vais qu’aux conférences du jeudi mais je viens à l’univer-sité tous les jours. Je vais à la piscine, je traîne dans les couloirs et je m’introduis dans les amphis comme une petite souris. Si cela m’intéresse, je m’installe et alors j’écoute avec beaucoup de bonheur. L’UCP, c’est ma source de jouvence ! »

Pour la rédaction de cet article, l’enquête a été effectuée à partir des fonds des archives de l’université Paris-Nanterre, des archives départementales des Hauts-de-Seine et a été complétée par des entretiens avec d’anciens étudiants et coordinateurs pédagogiques de l’UCP.

WWW.PARISNANTERRE.FR> Formation > Université de la culture permanente

Les retraités sous les feux de la rampe médiatique !En 1973, l’université de Toulouse est la première à mettre

en place des formations pour le troisième âge.

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Gilles Gauché-CazalisGROUPE COMMUNISTES ET INITIATIVE CITOYENNE

Crise écologique : il faut prendre ses responsabilités

Nous sommes aujourd’hui tous d’ac-cord pour convenir que nous traver-sons une crise écologique sans précé-dent. Pour y faire face, il est urgent de transformer nos sociétés. Pourtant, cette réalité peine à se traduire en actes, alors que les conséquences de la crise nous touchent déjà concrète-ment.Mais face à elle et aux mesures qui s’imposent, nous ne sommes pas tous à égalité. Pourtant, dans notre concep-tion, les politiques écologiques sont in-dissociables de la justice sociale.C'est avec cette conviction que Nan-terre s'est associée, le 23 octobre dernier, à 12 autres communes pour interpeller publiquement le groupe Total sur le non-respect de ses obli-gations légales en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Total est le 1er émetteur de gaz à effet de serre en France et le 19e au monde. Il a déclaré un bénéfi ce net de 8,6 mil-liards de dollars en 2017. Pourtant, il continue d'être en infraction avec les dispositions issues de la COP21 desti-nées à protéger les droits humains et libertés fondamentales, dont la santé et la sécurité des personnes.Les grands groupes tels que Total sont à la fois les premiers responsables de la pollution atmosphérique et du ré-chauffement climatique, et ceux qui disposent des moyens les plus impor-tants, fi nanciers et techniques, pour permettre un changement de trajec-toire. Mais beaucoup d'entre eux se comportent comme si la lutte contre le dérèglement climatique était seule-ment une option. Le principe du pol-lueur-payeur doit s’appliquer à tous et, en premier lieu, aux plus gros pol-lueurs. Tenter de résorber la crise sans mettre ces puissances économiques à contribution serait ineffi cace, profon-dément injuste et donc voué à l'échec.Il ne s’agit pas de dédouaner les autres acteurs de la société de leurs respon-sabilités. À Nanterre, ville populaire, nous prenons les nôtres depuis des an-nées déjà, malgré les coupes drastiques que nos ressources ont subies. La ville fait partie des dix premières en France à avoir adopté un plan climat territo-rial, dès les années 2000. Nous l'avons concrétisé par les mesures que nous avons prises pour utiliser de manière croissante les énergies renouvelables, protéger nos espaces de biodiversité, adapter nos pratiques de gestion de l’espace public, faire en sorte que les logements et équipements soient éco-nomes en énergie.Ces mesures s’inscrivent dans un droit à un environnement sain, à un air res-pirable, notamment pensées à travers nos politiques publiques environne-mentales qui s’illustrent par exemple par le développement de la nature en ville, par l’extension de zones favori-sant les modes de déplacements doux, ou encore, par une meilleure gestion de nos ressources via les outils de la ville connectée.Alors que le dérèglement climatique est une réalité tangible pour chacun d’entre nous, il s’agit de favoriser une certaine égalité sociale face à la crise écologique, à notre échelle. Nanterre y prend sa part.

GROUPE EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTSET CITOYENS

Il en faut peu pour être heureux et s’inspirer du colibriLors de l’après-midi festive organisée le 12 novembre dernier par la mission handicap pour favoriser une meilleure coordination entre les associations reconnues pour leur expertise et leur implication dans le domaine du handi-cap (AFTC, Auxilia, Valentin Haüy), nous avons joyeusement fredonné tou·te·s ensemble la chanson issue du Livre de la jungle, Il en faut peu pour être heu-reux.Pourquoi ? Cette chanson nous invite à prendre la vie du bon côté – tout en res-tant vigilant·e·s. Elle ne nous a peut-être pas permis de chasser tous nos soucis, mais elle nous a amenés à réfl échir aux combats prioritaires que nous devons absolument remporter pour que Nanterre soit un modèle novateur de ville pour tous.

Novateur en terme de mixitéLa conférence sur le logement du 7 no-vembre a confi rmé que la mixité sociale n’était plus une utopie à Nanterre, mais une idée concrète en passe de faire son chemin dans toute la ville, avec la construction systématique de logements en accession jouxtant des logementssociaux.

Novateur en terme d’accessibilité pour les personnes en situationde handicap Ce combat fait en théorie l’unanimité, mais les mentalités évoluent plus douce-ment que les discours et les moyens mis en œuvre sur le terrain peinent parfois à se matérialiser par des réalisations concrètes, quand il n’y a pas de recul légis-latif dans une logique fi nancière à court terme. Il est fondamental de garantir une continuité de l’accès pour tous aux lo-gements, espaces publics et infrastruc-tures sportives. Toutefois, ce n’est pas suffi sant. Il est essentiel de développer les actions de formation en présentiel ou par correspondance, notamment dans le domaine informatique. Avec la dématérialisation totale des services pu-blics prévue en 2022 et la digitalisation de l’économie, il est indispensable que cha-cun puisse exploiter les outils et logiciels nécessaires pour interagir socialement et apprendre un métier. Ces actions me-nées actuellement avec persévérance par les associations doivent pouvoir être intensifi ées et les bénévoles sont les bien-venus pour apporter leur contribution. Enfi n, on ne le répétera jamais assez, des actions de sensibilisation au handicap dans les écoles auprès des élèves et des professeurs sont plus que jamais indis-pensables pour qu’une société inclusive prenne réellement corps.

Novateur en terme de respectde l’environnement Face aux enjeux de perte de biodiversitéet au dérèglement climatique, nous sommes attachées à la légende amé-rindienne du colibri popularisée par le paysan philosophe Pierre Rabhi (https://www.colibris-lemouvement.org/mouve-ment/legende-colibri). Il nous invite à s’inspirer de ce petit animal qui trouve un sens à chercher à éteindre un grand incendie en jetant quelques gouttes d’eau avec son bec. En diffusant la farouche détermination du colibri et avec un mi-nimum de coordination, nous sommes persuadées que nous parviendrons à démentir les sinistres prévisions des col-lapsologues.

Samia Kasmiet Odette Siméon-Puyfagè[email protected]

Laurent El GhoziGROUPE SOCIALISTE ET DIVERS GAUCHE

Agir contre les perturbateurs endocriniens : l’affaire de tous ! Dans l’eau, l’air, les maisons ou les parcs et même dans vos assiettes, les perturbateurs endocriniens (PE) sont partout. Toutes les études scientifi ques convergent pour affi r-mer qu’ils sont les principaux responsables de l’explosion de nombreuses maladies chroniques : troubles du développement du cerveau, dérèglement hormonal, pu-berté précoce, stérilité, cancers…Les effets produits sont désormais quan-tifi ables. À Toulouse ou à Paris, le taux de fertilité des hommes a baissé de 40 %. En vingt-cinq ans, le taux des cancers hormonaux-dépendants a doublé pour le sein et a été multiplié par cinq pour la prostate !Conscient d’être face à un problème de san-té publique majeur, notre pays a été pré-curseur en publiant dès 2014 une stra-tégie nationale sur les perturbateurs endocriniens pour réduire l’exposition de la population et de l’environnement à ces substances toxiques. Copilotée par les ministères de l’Environnement et de la Santé, cette stratégie a conduit notamment à l’interdiction du bisphénol A dans les matériaux en contact direct avec des denrées alimentaires (à commencer par les biberons) puis, en 2015, à l’arrêt de l’usage des produits phytosanitaires dans les collectivités.Un deuxième volet de la stratégie nationale contre les PE est très attendu pour renfor-cer ces mesures et activer de nouveaux leviers permettant de passer de l’informa-tion à l’action. Ainsi, un plan de forma-tion à l’attention des personnels des col-lectivités territoriales, prioritairement ceux de la petite enfance, de l’entretien, mais aussi des marchés publics, sera mis en œuvre dès 2019.Devant cette urgence sanitaire qui nous concerne tous, 75 % de la population souhaite une interdiction générale des PE par la loi. L’enjeu est de taille et nous sommes, en tant que citoyens, les premiers acteurs en faisant des choix de consom-mation éclairés. Cependant, cette prise de conscience ne pourra se faire sans la mobilisation et l’accompagnement des as-sociations, des professionnels de santé et des collectivités territoriales.C’est dans ce sens, que nous, élus socia-listes et divers gauche, avons demandé tout dernièrement que la ville de Nan-terre prennent de véritables engage-ments à l’égard des Nanterriennes et des Nanterriens. À l’instar de plus de 15 collectivités dont Paris, Strasbourg et prochainement la région Île-de-France, nous exigeons que notre ville signe avant 2019 la charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens ».À l’initiative du Réseau environnement santé, soutenu par l’association Élus, santé publique & territoires, cette charte invite les collectivités à se mobiliser autour de cinq engagements forts qui permettront d’agir concrètement pour protéger la po-pulation et les écosystèmes de l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Il ne s’agit pas d’une charte de plus, mais d’une vo-lonté de donner un coup d’accélérateur à la politique environnementale et de san-té que nous menons depuis le début du mandat.Le temps presse, nous devons modifi er nos pratiques, former nos agents et in-former nos concitoyens ! N’attendons pas l’application de la loi en 2025 pour interdire, par exemple, l’utilisation de contenant en plastique dans les can-tines. Notre santé, celle de nos enfants, mérite que nous allions plus vite mais aussi plus loin !

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INFOS CITOYENNES

LA MAISON DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION La MEF accueille les personnes à la recherche d’un emploi, d’une formation ou qui souhaitent se réorienter.Du lundi au vendredide 9h à 13h et de 14h à 18h.

6, avenue Lénine.Tél. : 01 47 29 07 77. [email protected].

NANTERREINFO.FRNanterre info est désormais complété d’une version numérique.Nanterreinfo.fr permet de traiter l’actualité locale à chaud. Les articles se trouvant dans Nanterre info y sont enrichis de photos, vidéos,

d’émissions de Radio Agora, de musique et de liens hypertextes.

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LA WEB TVRetrouvez nos reportages vidéo sur le site de la ville www.nanterre.fr.


André CassouFrancis MasanèsGROUPE MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

Itinérance ou errance mémorielleUne réécriture de l’histoire est en cours à l’occasion de la célébration du centenaire de la fi n de la Première Guerre mondiale.

Les origines de la guerrede 1914-1918Ainsi, le récent livre de Christopher Clark, Les Somnambules, renvoie dos à dos les nations européennes dans les ori-gines du confl it, parlant d’une responsa-bilité collective en minimisant à l’excès la responsabilité du Deuxième Reich et de l’Autriche-Hongrie dans la généralisation de la crise au lendemain de Sarajevo.Or, en 1914, la France n’était pas agres-sive, à l’inverse de l’Allemagne qui pour envahir la France a violé la neutralité du territoire belge, conformément au plan Schlieffen de 1905 qui prévoyait la ca-pitulation de la France en moins de six semaines. De 1914 à 1918, notre pays a donc répondu à la guerre qui lui était faite pour défendre son intégrité terri-toriale.

Pétain, héros ou traître ?Condamné en 1945 à l’indignité nationale et à la peine de mort, comme traître à la nation, Philippe Pétain ne peut être ho-noré par la République. Général de l’ar-mée lors de la Première Guerre, élevé au titre de maréchal à l’issue de celle-ci, il organisa la collaboration avec l’occupant – devançant même ses ordres – livrera les juifs aux nazis et traquera les résis-tants avec sa milice de sinistre mémoire. La confusion qui s’est engagée sur cette affaire est une blessure à la mémoire nationale.

« Le retour aux pires heuresde notre histoire »La stratégie manichéenne du président Macron pour les élections européennes oppose les gentils progressistes (lui et quelques autres) aux méchants popu-listes (tous les autres) plutôt que d’ins-crire le débat sur ce que devrait être une Europe qui protège par rapport à celle d’aujourd’hui qui inquiète.Pour justifi er cette lecture, lui-même et les siens n’hésitent pas à réécrire l’his-toire de l’entre-deux-guerres en mêlant les pays où le nazisme et les fascismes étaient au pouvoir et ceux où la démo-cratie dominait. Or, c’est la démocratie et donc le peuple qui portait au pouvoir, en 1936, le gouvernement du Front popu-laire avec à sa tête Léon Blum de confes-sion juive. Cela ne posait donc pas de problème. Alors qu’en Allemagne se dé-roulaient la Nuit de cristal et les pogroms antisémites, préludes à l’Holocauste et à la Seconde Guerre mondiale. C’est en 1940, dans les bagages de l’envahisseur que le régime collaborationniste de Vi-chy s’est installé et que la République française a été mise entre parenthèses le 10 juillet 1940 avec le vote des pleins pouvoirs à Pétain : « Plutôt Hitler que le Front populaire », disaient-ils…On ne doit pas vivre dans le passé mais il faut le connaître. Les nations euro-péennes vivent maintenant en paix et construisent l’Union européenne (UE), car c’est la paix qui permet de faire l’Eu-rope et non l’inverse. Le débat actuel n’oppose pas les progressistes et les po-pulistes mais ceux qui se satisfont d’une zone de libre-échange et ceux qui veulent faire de l’UE un outil de lutte contre la mondialisation libérale et pour le bien-être des peuples qui la composent.L’Europe, fi nalité ou moyen ? Voilà un bon débat en perspective pour le prin-temps prochain.

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Défendre le pouvoir d’achatdes retraités nanterriensLe pouvoir d’achat des retraités est affecté par la hausse de la CSG et le sera prochai-nement par celle des cotisations mutua-listes qui devraient augmenter de 9 %. Dès lors, toutes les occasions de rééquilibrer la situation sont des opportunités à prendre. C’est pour cette raison que le Groupe Mo-Dem a voté le vœu présenté par la majorité municipale lors du conseil municipal du 16 octobre qui : « demande au départe-ment des Hauts-de-Seine de solliciter la région Île-de-France et Île-de-France Mo-bilités, afi n de mettre en place un dispo-sitif similaire à celui existant dans le Val-de-Marne, qui permettrait de prendre en charge la moitié du coût de la carte Navi-go pour les retraités des Hauts-de-Seine ». Cela ramènerait le coût de la carte Navigo à 37,60 euros sur la base du tarif actuel, les retraités non imposables continuant à bénéfi cier du tarif réduit à 25 euros.Nous avons soutenu ce vote pour trois rai-sons principales :La première est d’ordre social. Nous ne sommes pas dans une opposition sté-rile et soutenons tout ce qui va aider les Nanterriens à mieux vivre. Pour ceux qui bénéfi ciaient, lorsqu’ils étaient en activité, de la prise en charge par leur employeur, le départ en retraite s’accompagne actuel-lement d’une perte sèche de 75 euros. Or, la retraite est précisément le moment où l’on peut disposer de plus de temps pour resserrer les liens avec sa famille ou profi -ter de l’offre culturelle de l’Île-de-France.La deuxième raison est d’ordre écologique. On ne dira jamais assez que la meilleure réponse aux enjeux environnementaux de l’Île-de-France est de créer de nouveaux réfl exes d’organisation de ses trajets en dé-veloppant l’offre et l’usage des transports en commun. La carte Navigo en est un ins-trument privilégié.La troisième raison relève d’une réfl exion plus générale sur la ville de Nanterre et les échéances municipales à venir. Entre le centre et la gauche, il existe bien sûr des sensibilités et des analyses différentes, tout autant d’ailleurs qu’au sein même de ces groupes politiques. Mais il n’existe pas non plus de frontières infranchissables qui em-pêcheraient de travailler ensemble pour le plus grand bien des Nanterriens. Sur bien des sujets, il peut exister des majorités d’idées ; comme celle qui nous rassemble sur l’accès au transport. Cela mériterait aussi d’être discuté sur d’autres sujets comme la laïcité et la défense des valeurs républicaines. Ce qui nous rassemble est certainement plus important que ce qui nous divise et crée les conditions d’un nouvel espace politique.

Pas de vaguesFaisant suite à l’agression avec une arme d’une enseignante dans un collège, de nombreuses autres personnes ont pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénon-cer à leur tour les violences qu’elles avaient subies ; auxquelles s’ajoute l’humiliation d’avoir à ne pas les divulguer au nom du principe de « pas de vagues ». Nous soute-nons ces initiatives qui ont le mérite de ne plus cacher la réalité de la situation. Camus disait que mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde. En réponse à cette parole libérée, il convient aussi que les pouvoirs publics interviennent pour sé-curiser les établissements, protéger profes-seurs et élèves par l’action concertée des ministères de l’Intérieur et de l’Éducation nationale. Quant à la municipalité, elle se doit de mettre en place un dispositif de prévention et de sécurité afi n d’assurer la sécurité nécessaire à la transmission du savoir…

Gilles Norroy, Touati Ferhat, Maguy EdorhPour nous contacter : 07 63 18 53 58

Osez Noël solidaireAvec Nanterre Ensemble, novembre vient de se terminer sous le signe de la solidarité avec le Mois de l’économie sociale et solidaire. Nous entrons dans le dernier mois de l’année, décembre. Pour certains, c’est le moment de dire qu’une page va se tourner symbolique-ment en changeant d’année civile et heureusement, tant la vie leur a réser-vé des obstacles tout au long de l’année. Pour d'autres, c’est une période atten-due avec impatience car synonyme de réjouissances, de fêtes, de rencontres… Les rues de la ville de Nanterre vont s’éclairer de guirlandes, les magasins se charger de produits en tout genre pour une consommation accrue, voire en excès ! Dans cette effervescence, nos pensées vont particulièrement à tous ceux qui ne pourront avoir un cœur aussi léger.Nous soutenons des initiatives comme celle de La Ferme du bonheur qui, de-puis de nombreuses années déjà, grâce à Roger des Prés, organise Noël Clo-chard, un moment festif pour appor-ter un peu de lumière, de convivialité, de chaleur. Chacun peut y participer le jour même, ou avant, en déposant à notre permanence des objets, des vê-tements, des jouets qui pourraient être des cadeaux à offrir.Nous apprécions tant de personnes engagées dans le monde associatif qui mixent solidarité de proximité et dans le monde, avec sensibilisation à un mode de vie plus sobre : le Cercle Ressourcerie où l’on peut déposer ou acheter des objets pour une deuxième vie ; Emmaüs et le Repair Café luttant contre l’obsolescence des appareils ménagers ; Créa’Monde soutenant les petits producteurs par le commerce équitable ; Frères et sœurs de cœur qui effectuent des maraudes chaque soir pour offrir à ceux qui n’ont pas de toit, un repas, une rencontre… Et combien d’autres qui nourrissent un terreau de solidarité et de convivialité dans nos quartiers.La semaine du bénévolat débute en dé-cembre. Chacun peut s’engager et don-ner envie à d’autres de franchir le pas du partage pour rompre parfois rou-tine et solitude. C’est enfi n un moyen pour chacun d’être dans une démarche de Noël solidaire.La solidarité n’est pas l’apanage d’une couleur politique, elle appartient à cha-cun. Il est temps de casser ces préjugés et ces affi rmations autoproclamées qui laissent croire que seule « la gauche » est humaine et solidaire. Le cœur est en chacun, le regard bienveillant et les actions solidaires, plus que jamais dans nos sociétés aux repères égarés.Le projet social de Nanterre Ensemble résonne avec la parole de Confucius : « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pécher que de lui donner un poisson. » Car nous sommes convaincus que rendre à chacun son autonomie de vie permet de retrouver confi ance et estime de soi pour devenir acteur de sa propre vie et fi er de l’être. C’est un projet d’accompagnement per-sonnalisé où chacun fait un pas pour avancer. Cela demande de l’effort, du temps pour viser l’autonomie durable.Vos élus du groupe Nanterre Ensemble tiennent une permanence le vendredi entre 18h30 et 20h30 au 2, boulevard du Sud-Est.

Pour l’équipe et les élus de Nanterre Ensemble, Françoise BourneufAutres permanences : lundi de 17hà 19h ; mercredi de 15h à 20h ;– [email protected]– nos actus sur notre page Facebook @NanterrEnsemble

GROUPENANTERRE ENSEMBLE

GROUPE MODEM - EN MARCHE

Ne pas se contenter de rustines pour réussir la transition écologique !L’actualité des dernières semaines a été marquée par des débats aussi techniques que passionnés sur la conciliation des exigences de justice sociale avec une fi scalité écologique ambitieuse. Nous sommes sensibles au fait que la fi scalité verte pèse davantage en proportion sur les ménages les plus pauvres, les plus isolés et tenus à des déplacements contraints. Il est pertinent d’instaurer des mécanismes de correction des inégalités avec des outils tels que les chèques énergie, ou su-per-prime à la conversion, mais ce ne sont là que des rustines quand il s’agit plutôt de changer la chambre à air !En effet, les variations des prix à la pompe sont principalement liées à une variation à la hausse des prix du pétrole et à une fl uctuation défavorable de la pari-té euro/dollar. Nous devons sortir de cette dépendance au pétrole et au car-bone, d’autant que certaines études an-noncent une pénurie de pétrole pour les prochaines années avec pour corollaire une nouvelle envolée des prix. Et si cette épreuve pour le porte-monnaie des ci-toyens devait in fi ne être surmontée par une accélération de la transition éco-logique, nous y trouverions sur le long terme un élément de satisfaction. Nous y gagnerions en terme de qualité de l’air – la pollution est à l’origine de 40 000 dé-cès par an en France –, de qualité des échanges humains et de qualité de vie.Aussi, face à l’urgence climatique, nous de-vons faire une entorse à la sacro-sainte règle comptable de non-affectation des dépenses et fl écher l’intégralité des re-cettes issues de la fi scalité verte vers des investissements orientés vers la transition écologique (seuls 20 % des 37,7 milliards d’euros de recettes attendues de la TICPE en 2019 sont affectés à la transition écolo-gique). La fi scalité verte ne doit plus être une variable d’ajustement de l’équi-libre du budget général de l’État, sinon elle perd toute légitimité. Au contraire, elle doit être orientée vers un investisse-ment massif pour développer les mobili-tés durables, à commencer par le train et le vélo. Les recherches menées sur les moteurs à hydrogène et électriques doivent être accélérées et nous sommes particulièrement convaincus du poten-tiel de l’huile de genoux ! N’oublions pas non plus le potentiel prometteur de la voiture au GNV, alimentée en biogaz, à condition que la production de gaz aug-mente et que l’on mette en place un trai-tement effi cace des biodéchets.Également, nous gagnons à réfl échir sur le sens de chacun de nos déplacements (en quanrante ans, les déplacements en voiture ont doublé) et les limiter quand cela est possible. Dans ce contexte, le dé-veloppement du télétravail va dans la bonne direction. Enfi n, le principe du pollueur-payeur a vocation à s’appli-quer prioritairement et sans concession à l’encontre des groupes pétroliers tels que Total dont les investissements dans l’ex-ploration de nouveaux gisements au large de la Guyane sont incompatibles avec les objectifs de la COP21. Nous devons conti-nuer à les mettre face à leurs obligations.Rappelons au passage que seuls 16 États ont rempli leurs engagements pris lors de la COP21 dont aucun pays de l’Union européenne. La France a émis l’an-née dernière 6,5 % de CO2 de plus que ce qu’elle s’était engagée. Il est temps d’agir !Parce qu’il n’y a pas d’écologie sans éco-logistes.

Dominique [email protected]

GROUPE EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS


VIE PRATIQUE

LOISIRS GYM DOUCE ET RELAXATIONL’association Écoute en corps propose des ateliers hebdomadaires les mercredis, à 18h et à 19h30,ainsi que des séances mensuelles, le samedi. Prochain atelier : le samedi 8 décembre, de 15hà 17h. Des séances individuelles sont égalementorganisées sur rendez-vous. Tarif de l’ateliermensuel : 23 euros. Salle Le Corbusier,esplanade Charles-de-Gaulle.Renseignements : [email protected] ;ou 06 07 69 87 16

ACCORDÉONL’association Diato Trad propose des stages d’accordéon diatonique les week-ends. En décembre,il aura lieu le dimanche 9 décembre, de 14h à 18h,et s’intitule « Accords composés main gauche ».Niveau : à partir de deux ans de pratique.Tarif : 38 euros.Informations et inscription en ligne : http://weekend.diatotrad.fr

DANSE L’association Danses Folie’zzz propose des coursde danse en solo : madison, cha-cha-cha, salsa,country, charleston, danses irlandaises, etc.Les mardis, de 10h30 à 12h, à la Maisondes associations (11, rue dans Anciennes-Mairies).Tarif : 8 euros le cours. Renseignements : www.dansesfoliezzz.fr ;06 64 10 03 81 ; 06 61 40 87 55

COMMUNICATIONL’association Communiquer autrement proposedes ateliers mensuels de communication bienveillanteles mercredis, de 20h30 à 22h30(140, rue des Suisses). Exercices pratiquespour vivre avec plus de sérénité les relations humaines, transformer les désaccordsen dialogues, prendre confiance en soi, s’affirmer. Prochain atelier : le mercredi 12 décembre.Renseignements et tarifs : [email protected] ;06 67 16 19 72

COURS DE LANGUE ARABE Il reste des places pour les cours d’arabelittéraire proposés par l’association culturelleLes Oranges aux enfants du CP à la 6e.Cours tous les samedis ou dimanches, 11, ruedes Anciennes-Mairies. Pour l’inscription, se présenteravec une photo et un chèque de 130 euros.Renseignements : 06 12 63 63 69 ; [email protected]

SERVICE CIVIQUEZY’VAZy’va, association d’accompagnement scolaire, éducatif et culturel recrute des volontaires civiques

pour une durée de huit mois, 26h/semaine. Ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans. Missions : accompagnement à la scolarité pour enfants en primaire et adolescents en collège et lycée ; projets culturels ou de solidarité. Envoyer lettre de motivation et CV à [email protected] : 01 47 81 39 49

SENIORSBANQUETS DES SENIORSIls se tiendront les mardi 18, mercredi 19et jeudi 20 décembre, de 12h à 18h, à l’Espace Chevreul (97, avenue de la Liberté). Inscription auprès du centre communal d’action sociale (CCAS - 118, rue du 8-Mai-1945). Elle se fait auprès de l’hôtel de ville ou d’une mairie de quartier.

BÉNÉVOLATVISITES AUX MALADESDevenez bénévole régulier ou occasionneldans le cadre de l’association Visites aux maladesen milieu hospitalier (VMEH) qui participeà un projet mené par la maison de retraitedu Cash de Nanterre. Vous aiderez les résidents valides et non valides volontaires à entretenirles jardins et à faire des plantations dans le cadred’ateliers encadrés par une animatrice.Renseignements : [email protected] ;06 14 16 40 12

DROITS HUMAINSFEMMES SOLIDAIRESDans le cadre de la Journée internationalepour l’élimination de la violence à l’égard des femmes,une rencontre est organisée autour de l’exposition Violences, elles disent non. Le samedi 8 décembre, de 15h à 17h, dans la grande salle de la Maisondu Chemin-de-l’Île. Les Femmes solidaires organisent aussi une expo-vente artisanale à la Maison des associations (27, rue Sadi-Carnot), le samedi 1er décembre, de 10h à 18h. Renseignements : www.femmes.solidaires.org ;[email protected] ;07 67 07 51 95

SANTÉRÉSEAU BRONCHIOLITELe standard du réseau bronchiolite Île-de-Franceest ouvert jusqu’au 17 février 2019.Standard kinésithérapeuthes : 0 820 820 603 ; standard médecins : 0 820 800 880(N°Indigo 0,15 euros/minute depuis un fixe).www.reseau-bronchio.org

PHARMACIES DE GARDEDimanche 2 décembrePharmacie Santé Service242, avenue Georges-ClemenceauTél. : 01 42 04 17 48

Dimanche 9 décembrePharmacie du Chemin-de-l’ÎleBoulevard du Général-LeclercTél. : 01 47 21 41 75

Dimanche 16 décembrePharmacie du Marché8, rue du MarchéTél. : 01 47 24 12 25

Dimanche 23 décembrePharmacie Balzac (Meziane – Rosoff)Centre commercial Balzac,allée Claude-BernardTél. : 01 47 21 74 10

Mardi 25 décembrePharmacie Nichabouri440, avenue de la RépubliqueTél. : 01 47 82 38 63

Dimanche 30 décembreLa Petite Pharmacie de Nanterre67, rue Henri-BarbusseTél. : 01 47 21 72 89

CARNET (1)

Période du 16 septembreau 15 octobre

NAISSANCESDu 20 août au 15 septembreLoïse Marquier, Enzo Nkampgnia Njapa Ficheux, Cheikh-Tidiane Sow, Khalys Benabas, Jana Boumazrag, Mohamed Arourou, Héloïse Bonne, Selma Georges, Robin Phan, Zayn Adamou Zaitoune, Halima Ghorab, Baptiste Bernada, Augustin Le Landais Delaunay, Moussa Cisse, Ninon Justin, Steffie Anthony Navakumar, Wael Maghrani, Issak Mahdaoui, Youcef Siala, Lilia Azzouz, Noélya Fernandes Correia, Stefan Dumitru, Nil Siktas, Mattéo Ferreira Isla, Adrien Cariello, Adama Ba, Alfa Ba, Paloma De Cima, Leeloo Billioud, Iyad Achiri, Lila Motrani, Maliha Selior, Candice Colomies.

À partir du 16 septembreRayan Mensague, Ismael Diallo, Zaineb Traoré, Israa Mouaici, Héloïse Lebon, Chance Compaore, Victoria Rouilleaux, Soline Soulimant, Tasnim Bekkouche, Saad Mu’adh Messaoudi, Alessio Abreu Rodrigues, Aliya Serkouh, Aksil Aouimeur, Ambre Farag, Firmin Folco, Goundo Bagayoko, Dimitri Kali, Younes Diouane, Albane Beudin, Sacha Volle, Mehdi Adjal, Soumaya Hmamou, Jules Gleitz, Serigne-Fallou Amar, Serine Selmani, Darnell Mercier, Zineddine Arrache, Fatima Tanem, Assia Labssi, Sirine El Jarzini, Loïc Heraïby, Maarouf Omar Mohamed, Keyanna Ndonguissop Kenfack, Eva Gautret, Abdelrahim Achiri, Lenny Jaffuel, Rofida Alhmri, Milhane Hillali, Soulaymane Idhamou, Enzo Benyoucef, Maïmouna Diallo, Luqmane Boughaiout, Yaya Kone, Kalidou Sow, William Daho.

MARIAGESAymen Braham et Chaima Zaag, Guillaume Pinvin et Sidney-Cheyenne De Oliveira, Yazid Slama et Mounia Kahouli, Jean Kinzonzi Bandzouzi et Olivette Leticia Nzouba Loupe, Djamel Ferrah et Ouiza Aoudia, Brahim Haddadi et Sofia Lefort, Loic Ramirez Rubiera et Katharina Huhn.

DÉCÈS Habid Dhidah (80 ans).

(1) En respect des règles de protection des données personnelles, la ville de Nanterre est autoriséeà publier les événements pour lesquels elle a été expressément autorisée à le faire. Par conséquent, en cas de refus ou de non-réponse des personnes concernées par la naissance, le mariage oule décès, cet événement ne sera pas publiédans ces pages.

Prêts à affronter l’hiverDu 1er novembre au 15 mars, les équipes municipales se tiennent prêtes tous les jours de la semaine, y compris les samedis et dimanches, pour déneiger et prévenir la formation de verglas sur la chaussée et les trottoirs. La priorité est donnée aux voies menant aux écoles, crèches, centres de santé et PMI, aux abords des gares, aux arrêts de bus et sur les passerelles. Les propriétaires ou locataires riverains, quelles que soient les conditions d’occupation (habitation, commerce ou autre), du domaine ouvert à la circulation publique doivent déneiger et/ou traiter le verglas sur toute la longueur du trottoir bordant la propriété et ce, sur une largeur de 1,50 m. Ces obligations sont encadrées par arrêtés préfectoral et départemental, renforcées par arrêté municipal depuis 2010.Des conditions climatiques exceptionnelles peuvent également rendre certains lieux inaccessibles et nécessiter de reporter la collecte des ordures ménagères plus tard dans la journée ou les jours suivants. En outre, le préfet peut imposer des restrictions de la circulation aux bennes de collecte. Les agents municipaux, en lien avec les prestataires, mettront tout en œuvre pour limiter autant que possible les perturbations éventuelles.Autre collecte d’hiver, celle des sapins de Noël (sans neige artificielle et débarrassés de leurs décorations), fait l’objet d’une organisation spécifique. Elle aura lieu du 26 décembre au 18 janvier dans 16 points de la ville. ● I.F.

Voir la carte des points de collecte des sapins sur WWW.NANTERRE.FR


Documents

Page 5 NANTERRE Une bénévole, des bénévoles… · e à aïb’ MOURAD e à a SEMAINE DE L’ENGAGEMENT ET DU BÉNÉVOLAT DU 3 AU 8 DÉCEMBRE 2018 OLES. OUS ? NANTERRE SOUTIENT