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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Ouest du mois de novembre 2012.
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ELLE ESTPAS BELLE
LA VIE ?!
Novembre 2012 - n° 35 - lebonbon.fr
PARISOUEST
3 — OUEST
1CHOCOLAT
OFFERT
-10%SUR TOUTE
LA COLLECTION
CHOCOLATIER - SALON DE THÉ53, RUE DE TOCQUEVILLE, 17E
TÉL.: 01 71 60 60 55OUVERT DU MARDI AU SAMEDI DE 10H À 19H
LE DIMANCHE DE 10H À 13H* VALABLE JUSQU’AU 5 DÉCEMBRE 2012
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---* VALABLE JUSQU’AU 5 DÉCEMBRE 2012
John Preston
Huashis Chocolats
3 — OUEST
sommaire
6. Le P’tit Canon
18. Copsforever
10. Yannik Landrein
22. Debra Weier
14. L’Art donne à voir !
28. Atelier Haut-perché
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon Shop
17. Les Bonnes Annonces
18. La Bonne Asso
20. Les Bons Shops
22. La Bonne Femme
24. Le Bon Astro
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Novembre 2012
1 — OUEST
édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la Chaise
Photo couverture
Flavien Prioreau
Rédactrice en chef
Linda Addouane
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Elize Livio
Rédaction
Linda Addouane, Alexis Varangot,
Lucas Herrscher, Bruno Jamin, Sev Pieto,
Laura Fakra, Luci Hauzay, Antonin Delimal
Photographe
Remi Schapman , Arnaud Marchand,
Ricardo Barros
Partenariats et culture
Charlotte / 01 48 78 15 64
Petites annonces
Rejoignez-nous
Contactez-nous
01 48 78 15 64
Sas Le Bonbon
12, rue Lamartine
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
Publicité
06 37 02 22 61
Régie grands comptes
Lionel / 06 33 54 65 95
À la faveur de l’automne…
Oyé oyé jeune ou moins jeune habitant de l’ouest
parisien, l’heure est à la transition si ce n’est à
la nouveauté. Quelque chose me dit qu’il n’y a pas
que les feuilles qui vont tomber cet automne : on a
passé un bel été, place à cette nouvelle saison qui s’installe avec son
lot de contrariétés : à croire que le changement, c’est vraiment mainte-
nant… Feuillages au sol, petite brise qui revient, goutte au nez et gros
rhume tous les 4 matins. À cela s’ajoute la fin du monde qui approche à
grand pas, à croire que le Bon Dieu nous aime très fort, c’est déjà dans
un mois selon les mayas… on peut dire S.T.O.P ? Je vous invite à ne pas
désespérer. On ôte son beau déguisement d’Halloween et on consomme
du Bonbon à gogo ce mois-ci pour oublier cette teuf du 31 où Batman a
pécho Robin sans que tout le monde ait pu trouver ça malsain et où le
zombie qui vous a servi de compagnon de canapé a dû s’enticher de la
nana semi déguisée bloquée sur la vodka …
Tagada, mashmallow, cuberdons à la framboise, rouleaux de réglisse,
M&M’s, carambar et chupa chups, surtout chupa chups, tout est bon
pour ne pas déprimer. Cela dit le meilleur reste Le Bonbon à prendre
chez son boucher ou dans le petit troquet devenu QG : on se remet vite
sur le marché pour les célibataires de parisiens que nous sommes
en testant les nouveaux spots du quartier : entre bon plans shopping,
galerie d’art à explorer et petits restos judicieusement dénichés, c’est
comme pour le cochon : tout est bon dans le Bonbon !
Et puis on keep le smile, le mois dernier on a eu le droit à sa boulangère,
pain à la main et masque de Dark Vador sur la face le 31 …en novembre
c’est un peu la pause, le break, la coupure, la halte, bref le mois où il
se passe rien avant de croiser en décembre – si décembre il y a – son
fleuriste déguisé en Père Noël et son facteur en mode lutin… Faut croire
qu’on est tous de grands enfants en mal de créativité…
Linda
Redac’ chef
5 — OUEST
5 — OUEST
le bon timing Les événements à ne pas manquer !
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
One shot contre la maladie !
A l’initiative de Grand Corps malade et pour la bonne
cause, 24 forces de la nature, âgées de 5 à 19 ans se
retrouvent pour animer la scène durant 80 min. L’as-
sociation Sourire à la vie qui accompagne les enfants
malades en cours de traitement et en rémission nous
offre une belle leçon de vie…
Le 05/11 Théâtre du Rond Point - 2 bis, avenue Fran-
klin D. Roosevelt, 8e - www.sourirelavie.fr
Une photo de famille qui déménage !
Vous souhaitez faire un cadeau original pour Noël ?
Photo Up programme des séances de portrait en
studio spéciales Cartes de vœux de novembre à
décembre. Choisissez parmi nos Portraits de Famille
-classiques, décontractés ou déjantés - pour vous
offrir un beau souvenir et un tirage de qualité !
Photo Up – 13, rue Brochant - 17e – Tél. : 09 50 91 81 83
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Paris Photo : Souriez, vous êtes snapé !
Après la fiac, c’est au tour de la photo de faire son
festival. L’occasion de dégainer son argentique, pola
ou lomo au milieu de professionnels et d’amateurs.
On suit également l’événement de loin ou de prêt sur
www.myartagenda.com qui met l’accent sur la diver-
sité et le caractère unique des œuvres présentées.
Du 15 au 18 nov / 16e édition – Nef du grand Palais
www.myartagenda.com / Tél.:01 44 13 17 30
Photo
Événement
Expo
« The Irish Dance Live »
Ou comment l’Irlande fait danser Paris durant 2 jours.
On découvre sur scène que derrière la bière et les
trèfles à 4 feuilles se cachent des chants traditionnels,
des pas de danse et ancestraux et une culture celte
bien ancrée.Le voyage jusqu’à l’île de Cork est alors
assuré.
Les 10 & 11/11 – Palais des Congrès
2, place de la Porte Maillot – 17e - Tel :01 40 68 22 22
Comédie Musicale
6 — OUEST 7 — OUEST
6 — OUEST 7 — OUEST
le bon commerçant
Ahhh qu’il est loin le temps des bals et des guin-
guettes, du Paris de Brel et de Brassens, des bistrots
de Renaud où la bière coulait à flot, des mythiques
« chaud devant chaud !! », sans parler de l’époque où
l’arrivée du beaujolais nouveau se fêtait comme la
venue du messie… Loin ? Pas si sûr, plus rien ne sert
de fantasmer, Le Bonbon nous y fait replonger !
Initialement ouvert dans le 14e, c’est à 2 Ricard de la
rue Lévy et à 1 Pastis de la rue de Rome que Le P’tit
Canon rayonne désormais ! Tombé dans la marmite
magique de la restauration française étant enfants,
Christian et sa compagne Isabelle ne pouvaient que
barboter dans le grand bain de la gastronomie fran-
çaise. Ayant tous deux aiguisés leurs armes en école
hôtelière, en installant leur p’tit Canon rue Legendre,
c’est tout un quartier qui s’émoustille et de nom-
breuses papilles qui se délectent…
C’est qu’on se presse au portillon pour déguster les
bons petits plats aux saveurs authentiques, mijotés
à base de produits du terroir par le chef Christophe
Py ! Les ingrédients sont fraîchement choisis au mar-
ché quotidiennement et cela au gré des saisons mais
aussi des envies et des aspirations de Christophe et
de Christian. Côté réchauds, on crie « oui chef ! ». Ici
on ne lésine ni sur la qualité ni sur la quantité : après
avoir épuisé les restaurants à la cuisine dite « molé-
culaire » et « inventive », où un bout de viande de la
taille d’un dé trône dans notre assiette de roquette,
on réalise que mine de rien, l’authenticité d’un plat
copieux et goûtu nous avait indéniablement man-
qué… Et pour cause ! On est bien tenté de croire que
grand maman se cache derrière les fourneaux et
qu’elle souffle délicatement à l’oreille de ce fin gas-
tronome de chef ces quelques secrets culinaires qui
font de ses plats de savoureux mets à se damner.
L’heure de l’apéro sonne ! La salle aux aspects de
damier géant s’anime brusquement, les tradition-
nelles nappes à carreaux blancs et rouges sont
dressées à la volée, les pions commencent à s’agiter
sur l’échiquier du goût, et la cuisine prend vie pour
une partie gastronomique où tout le monde gagne
en régale ! Les tables isolées sont investies par les
amoureux, les banquettes prises d’assaut par les
familles, et les grandes tablées privilégiées par des
bandes de joyeux lurons. Tous semblent se lécher
les babines en se retrouvant au milieu des bavettes
grillées, des cassoulets maison au confit de canard
ou bien des chiffonnades de jambon de pays à
déguster et à partager !
On prendrait presque place sur un tabouret haut per-
ché au bar, son petit verre de Merlot « Pti Canon » à
la main pour se laisser bercer par Sylvain qui nous
conseille la carte sur ardoise, par Virginie et Audrey
qui nous rassurent ( non, on ne rêve pas, aussi
incroyable que cela puisse paraître, les plats n’ex-
cèdent pas 20 € au menu), et par Maximilien et Ady
slalomant en salle, assiettes à la main et musique
Jazzy en fond guidant leurs pas. Christian n’est pas
en reste, du haut de notre perchoir de comptoir, on a
Le P’titCanon
À LA BONNE FRANQUETTE…
Publi-reportage Linda Addouane
Photos Arnaud Marchand
8 — OUEST
le bon commerçant
plus qu’à tendre l’oreille pour découvrir que ce som-
melier dans l’âme recommande non seulement de
grands crus mais également des petits vins de pays.
Près d’une soixantaine de références, soigneuse-
ment sélectionnées auprès de producteurs indépen-
dants sont proposées, permettant à tous de trouver
nectar à son palais !
Ce couple d’amoureux du goût n’est pas en berne en
termes d’ingéniosité gustative : il suffit de traverser
la rue, pour le découvrir, en se retrouvant face à une
annexe du P’tit Canon aux allures de rôtisserie ! On
y dîne sur place mais on emporte aussi à la manière
d’un traiteur : une idée de génie quand on sait que 3/4
des étudiants n’ont pas de four, 2/3 des célibataires
rechignent à cuisiner le soir et au moins la moitié
des parisiens ne comprennent toujours pas l’utilité
de la cuisine dans un appartement, et n’assimilent
que difficilement la mention « préchauffer votre four
thermostat 8 » ! Place donc au goût et à la tradition
avec un poulet champenois élevé aux grains, doré au
four et préparé sur commande ar Cécile. Les petits
plats traditionnels et les gros burgers sont égale-
ment proposés et bien évidemment à tester ici aussi.
Quand bon vin rencontre bon pain, on ne se fait pas
prier pour s’y attabler ! Mesdames, Messieurs, à
vos couverts ! On n’emprunte plus seulement la rue
Legendre pour se rendre en petite foulée parc Mon-
ceau mais à grands pas direction ce petit bijou de
gastronomie ! Les invitations à se régaler sont déci-
demment bel et bien lancées…
Le P’tit Canon
36, rue Legendre - 17e
Tél. : 01 47 63 63 87
www.lepticanon.fr
La Rôtisserie du P’tit Canon
31, rue Legendre - 17e
Tél.: 01 42 27 53 34
8 — OUEST
10 — OUEST 11 — OUEST
la bonne étoile
Mercredi 6 juin 2012, déjà plus de 130 représenta-
tions des Liaisons Dangereuses. De mon 4e rang au
Théâtre de l’Atelier, j’observe et j’enfile ma casquette
de dénicheur de talents. Avec un flair digne d’un Jay-
Z, je propose une interview au nouveau Vicomte de
Valmont. Alors John Malkovich l’aura certes révélé
avant moi, mais pour vous (chers lecteurs), ren-
contre avec l’une des figures montantes des arts de
la scène française…
A ta première audition devant John Malkovich, tu te
dis quoi ?
Au-delà de la peur (évidemment !), je me suis
demandé comment jouer Valmont devant celui qui a
immortalisé le rôle il y a 24 ans. Pour ça, j’ai délibé-
rément tout ignoré de sa propre prestation pour pro-
poser quelque chose d’original, différent et du coup
plus proche de moi.
Ton meilleur souvenir dans les Liaisons Dange-
reuses ?
Sans doute le soir de la 100e représentation, au
moment des saluts, quand on a entendu comme des
pétards au- dessus de nous. Deux secondes après,
nous étions tous inondés de confettis ! Sur scène
comme dans le public, l’émotion grandissait à la
mesure de cette pluie de confettis, toujours rythmée
au bruit des pétards. Les gens se sont mis debout,
ont applaudi si fort ! C’était donc une surprise… Les
techniciens avaient tout prévu pour nous arroser en
temps voulu. Difficile de dire à quel point l’émotion
a pu nous saisir et surtout combien l’histoire reflète
cette aventure. Un théâtre fantastique, une équipe
de régisseurs et techniciens vraiment formidables
sans qui, je pense, tout ça aurait vraiment été beau-
coup moins beau à vivre…
Après les Liaisons, quel pourrait être ton prochain
défi ?
Le plus grand serait d’apporter un nouveau regard
sur le monde, en racontant des histoires qui vien-
nent toucher les gens au plus profond. Les aider à
changer de vue et par la-même à changer de vie ! Je
m’attaque donc à la mise en scène de Bérénice de
Racine. Et puis rester comédien toute ma vie, tout
simplement…
Avec Populaire, tu opères un virage au cinéma, ça te
rend heureux ?
Oui très, c’est un nouveau monde à découvrir. J’ai
passé 10 ans à explorer le théâtre, j’y ai trouvé
les clés d’un nouveau chez-moi et le plaisir. Je le
découvre en ce moment au cinéma à travers mon
métier de comédien qui se révèle très différent. Au
théâtre la conscience du réel est très forte, le public
pourrait très bien te tirer par les cheveux. Bon, ce
n’est qu’un exemple très simple. Au cinéma, on fait
tous semblant de faire vraiment. C’est étrange quand
on y pense, je cherche encore les clés.
Dans Juliette, ton autre prochain film, il est ques-
tion de sentiments. Comment tu joues l’amoureux en
2012 ?
Ce qui est sûr c’est qu’il faut le jouer le mieux pos-
Yannik LandreinCOMÉDIEN MAIS PAS TROP
Texte & Photo Luci Hauzay
10 — OUEST 11 — OUEST
sible pour montrer que l’amour est l’une des valeurs
les plus importantes au monde. Mais aujourd’hui,
les gens préfèrent s’éprouver d’abord. Après une
check-list de critères, peut-être qu’ils prendront
vraiment la peine de se découvrir. Mais en attendant,
ils se méfient tous des uns des autres et risquent de
se passer à côté. Il n’y a plus de confiance faite au
hasard. Pour jouer l’amour en 2012, il faut se battre !
Allez pour finir, comment tu jouerais Yannik là tout
de suite?
J’utiliserais l’image d’un grand vide à remplir. Alors
attention, je ne suis ni ennuyeux, dépressif ou com-
plétement désespéré ! (Rires) Plus sérieusement,
imagine un grand espace avide de tout, simplement
animé d’une très grande curiosité. Tu le vois ? Voilà,
ça c’est moi…
Ses actus :
Populaire de Régis Roinsard, sortie le 28 novembre
2012 / Juliette de Pierre Godeau,
sortie courant 2013 / Les Liaisons Dangereuses en
tournée en province l’année prochaine / Photo et
interview réalisées au Palais de Tokyo
12 — OUEST 13 — OUEST
les bons plans
Le Bazar Exquis Un cadeau ? Une envie ?
Une marque et un site âgés de 2 ans, une jolie
boutique ouverte depuis 6 mois. Aujourd’hui, je
découvre l’univers de Victoria. Canapé, café et thé
seront toujours là pour vous accueillir. Votre pro-
chaine sortie, je prends le pari, c’est le bazar exquis !
Graphiste de base, Victoria a, petit à petit, voulu
créer sa propre ligne de bijoux et accessoires. Et oui,
elle les fabrique elle-même, ici c’est home made les
gars ! Les pièces sont féminines, faciles à porter, du
bijou pour cheveux, aux pochettes en cuir, en pas-
sant par les boucles d’oreilles, c’est fin, c’est féminin,
c’est bucolique, c’est tendance, sans hésiter : on se
lance ! Grâce à sa boutique Victoria a pu élargir son
activité : tous ses bijoux et accessoires y sont pré-
sentés, des articles en cashmere sont également
prévus pour Noël, et des expositions au sein même
de la boutique accompagneront votre shopping ! Un
« joli fourre tout » me dit-elle. A vos stylos et agen-
das : prochain vernissage le 22 novembre, ouvert à
tous bien sûr, pour notre plus grand plaisir! De 15 à
70 €, vous ne sécherez plus pour une idée cadeau !
Plaqué or, argent, dorure à l’or fin, améthyste, cuir,
saphir, rubis, vous serez servis ! Tendance et intem-
porel, je vous présente le nouveau paradis pour Elle.
Victoria De Bouchony - Le Bazar Exquis
22, rue Lemercier - 17e - www.bazar-exquis.com
Du mardi au vendredi de 11h à 19h
et le samedi de midi à 19h
Publi-reportages Sev Pieto & Linda Addouane
Patio FleursA moi la main verte !
Mon Patio Fleurs, je l’aime un peu, beaucoup, pas-
sionnément… À la folie ! Depuis mars, Cécile et
Caroline nous accueillent dans ce petit cocon de
boutique qui bourgeonne de pépites florales.
Qu’on ait la main verte ou pas, il est temps d’appré-
cier l’odeur des fleurs: roses, hortensias, renoncules,
anémones, et petites plantes parfois mal menées par
les croyances retrouvent ici tout leur charme. Méti-
culeusement choisies, les variétés proposées se dis-
tinguent d’une semaine sur l’autre grâce à ce duo qui
s’attache à se déplacer et à rencontrer personnelle-
ment les producteurs. Place à un véritable festival de
couleurs mais également de senteurs à chaque fois
que l’on pousse le pas de la porte ! Rien de tel qu’un
passage par ce jardin des plantes pour dénicher rose
pour 2€, tige de lys pour 5 ou petite orchidée pour 10 !
Noël va arriver à grand pas, et ses sapins avec ! Le
patio nous attendra avec sa sélection de conifères et
de décoration au point !
Petit tuyau : fini les bottes en plastique et l’arro-
soir !livraisons via Florajet, cérémonies, et événe-
ments, le Patio Fleurs propose également d’enjoliver
et d’entretenir nos balcons, cours et terrasses pari-
siennes avec créativité et indéniablement inventi-
vité…
Le Patio Fleurs
26, Rue des Batignolles - 17e
Tél. : 01 42 94 11 73
www.lepatiofleurs.com
12 — OUEST 13 — OUEST
le bon plan
Doux DimancheUn peu de douceur dans un monde de brutes…
C’est dans un appartement cosy de la rue des
Moines, à l’image d’une créatrice à l’énergie et aux
inspirations multiples, que les cachemires Doux
Dimanche prennent vie : mieux qu’un nuancier, c’est
un arc-en-ciel de couleurs et de douceur qui épouse
nos formes et nos envies, avec près de vingt-cinq
combinaisons de teintes possibles pour ces doux
cachemires ! Exit le noir, bonjour la couleur, au gré
de nos envies et de nos désirs ! Véritables vecteurs
de l’humeur, ces cachemires nous font voir la vie en
technicolor.
Un coup de fil suffit pour un rendez-vous avec
Françoise, qui prend rapidement des allures de
voyage : elle nous dévoile ses collections, ses
intemporels et par-dessus tout l’essence même
de Doux Dimanche, à savoir une envie et un besoin
de se sentir à l’aise dans son vêtement que ce
soit en voyage, en week-end ou tout simplement
au quotidien. Riche de ses diverses expériences
dans le secteur du luxe et de la mode, elle nous
convainc qu’un bon dimanche est un dimanche où
l’on s’abandonne à la douceur de ces deux, quatre ou
seize fils qui nous habillent et nous subliment avec
volupté et grâce en fonction des courbes de chacune
d’entre nous.Une invitation pour toutes les femmes
au cocooning et à la flânerie en revêtant bien plus
qu’une maille, une seconde peau, pensée en 100 %
cachemire mais également en cachemire/lin ainsi
qu’en cachemire/coton. Les prix ne s’affolent pas
et la qualité est là ! On se glisse dans une robe pull,
on boutonne un cardigan et on enfile une cape pour
des prix oscillant entre 120 et 450 €. Quand confort
rencontre féminité : les volumes sont travaillés, la
maille méticuleusement recherchées, les couleurs –
on ne le répétera pas assez - enjouées et les modèles
basiques mais à tomber ! On en raffole d’autant plus
quand on sait que la conception se veut sur mesure
et les techniques de fabrication pointilleuses:
tricotage, remaillage, et assemblage passent par les
doigts de fée d’un artisan pour des pièces uniques
et personnalisées. On redécouvre alors les joies
du cachemire écossais encore trop délaissé au
profit du chinois par de nombreuses enseignes…
On s’empresse ainsi de partager cette adresse très
« home sweet home » pour un hiver réchauffé et bien
lové ! Un cachemire pour toutes et tous pour un Doux
Dimanche chez Françoise ! Elle saura vous trouver le
bon cachemire à la bonne couleur pour un bon hiver
il n’y a aucun doute là-dessus…
Doux Dimanche – sur RDV dans son appartement
showroom.
Françoise : 06 08 34 24 82
www.douxdimanche.com
Publi-reportage Linda Addouane
Photo Arnaud Marchand
15 — OUEST
15 — OUEST
le bon art
L’Espace Pop Libre Concept, situé au 39 rue Truffaut
de notre cher et tendre 17e, est un lieu entièrement
dédié au travail de l’artiste contemporain français
David Cintract. Achetée il y a deux ans, cette caverne
d’Ali Baba a été entièrement pensée par l’artiste qui
désirait ouvrir à Paris un espace dédié au mouve-
ment « Pop Libre » dont il est l’initiateur.
Pas besoin de prononcer les mots magique « Sésame
ouvre toi ». David a, en effet, pensé un espace entiè-
rement vitré. L’Espace Pop Libre concept révèle ses
moindres mystères aux passants. Les enfants du
quartiers s’arrêtent sur le chemin de l’école pour
admirer le travail de l’artiste attirés par les couleurs
vives et le ton enfantin de ses œuvres. Grâce à ce lieu
David Cintract réussi le pari de « donner du plaisir au
gens et de la poésie dans notre existence ». Refusant
l’étiquette d’artiste Pop Art, il entend revendiquer
sa liberté artistique et initie un mode de vie, un état
d’esprit, un art de vivre à la fois pop et libre.
Très gentiment reçu par Fabienne la responsable du
lieu, j’immerge dans un bain moussant de couleurs
explosives. C’est un regard d’enfant sur des préoc-
cupations d’adulte une légère profondeur, une pro-
fonde légèreté. Mon esprit voyage entre comics, vue
de New York, stockman glossy, barres chocolatées et
dinosaures. Une madeleine de Proust qui, pour moi,
a un arrière-goût de David Lachapelle, Andy Warhol
et Jeremy Scott. Ne vous méprenez pas. Il ne s’agit
pas d’une galerie d’art mais d’un lieu d’exposition,
de rencontres et d’échanges. L’espace Pop Libre
Concept est principalement ouvert aux profession-
nels, mais accueille également les particuliers et
les journalistes. C’est un espace de stockage et de
présentation de ses œuvres. Il est ouvert au public le
mercredi et le vendredi ; sur rendez-vous le reste de
la semaine. David Cintract parraine l’artiste Mr Live
qui s’exprime lui aussi dans cet espace. Véritable
artiste du quartier des Batignolles, David y habite et
y a son atelier. Grâce à ce lieu entièrement ouvert, il
partage son regard d’esthète avec ses concitoyens.
Il intègre son travail à la rue, s’imbrique et compose
avec une sensibilité qui lui est propre le paysage du
17e. L’art dans la rue, dans la ville. Un art libre et dif-
fus. On le voit de jour et aussi de nuit grâce aux jeux
de lumières qui subliment les œuvres. Un art telle-
ment visible qu’un habitant du quartier a cru un jour
que l’air conditionné était en panne et que l’une des
sculptures était en train de fondre. Il ne s’agissait en
fait que de l’effet donné par le vernis qui recouvrait la
silhouette rose bonbon.
Cet hiver David Cintract s’invite à Courchevel
puisqu’il a créé une mascotte pour la célèbre station
de ski. Il y exposera une sélection d’œuvres. Si vous
avez la chance d’y aller descendre quelques pistes,
vous pourrez ainsi admirer mademoiselle Courchevel
sur vos forfaits de ski, une création originale signée
David Cintract.
On peut le croiser où David ?
Dans le quartier des Batignoles
David Cintract : cintract.com
Mr Live : mr-live.com
L’Art donne à Voir ! LE POP ART S’INVITE AUX BATIGNOLLES
Texte Alexis Varangot
Photo DR
16 — OUEST
le bon shop Texte Caroline Jolivet & John Preston team
John Preston « so British » avec un « je ne sais quoi » en plus…
Voilà presque 20 ans que John Preston initie les
parisiens à l’élégance british. Oscillant subtilement
entre classicisme et modernité, ce style unique
continue de conquérir bien des hommes. John Pres-
ton est une marque de prêt-à-porter haut de gamme
masculin, créée en 1992 par Alexander John Preston.
A l’origine, la marque s’est établie rue de l’Assomp-
tion dans le 16ème arrondissement de la capitale
et a fait découvrir aux français l’élégance british en
proposant des costumes de seconde main de grands
tailleurs anglais des années 50.
Forte de son succès croissant, la maison commence
alors à créer ses propres collections, inspirées des
coupes et tissus classiques anglais. Comment
définir le style anglais ? Une bonne dose de
classicisme, une élégance certaine, une pointe
d’excentricité et quelques mesures d’humour.
Les collections de vêtements et accessoires pour
homme de John Preston collent parfaitement à cette
image. A ceci près que la marque ne s’installe pas
dans le conformisme qui pourrait être associé à ce
style prédéfini. Bien au contraire ! Chaque collection
est unique et repose sur un thème qui lui donne
vie, et raison d’être en osmose avec l’air du temps.
C’est l’hiver, il fait froid, nos contemporains sont
« raplapla » et ont le moral en berne ? John Preston
a su anticiper et leur proposer tout le réconfort et
chaleur dont ils ont besoin. Ainsi la collection de
cet hiver s’inspire t-elle des intérieurs anglais, leur
côté cocon chaleureux fait de tradition, de matières
nobles, d’objets intemporels et rassurants. L’ombre
des fauteuils club, cheminées, bibliothèques en bois
bien garnies et tapisseries plane sur les pièces de la
collection. Parmi celles-ci on retient les vestes en
tweed avec col fourrure pour Elee et col velours pour
lui associées aux pantalons en moleskine et velours
côtelé, aux pulls en cachemire et lambswool dans
une gamme de couleurs variées…
Les costumes gris, bleu marine ou noir, les
chemises parfaitement coupées font partie
des incontournables de la marque. Elégance et
classicisme, toujours. Mais si vous touchez le
vêtement, le regardez, l’essayez, alors vous trouverez
ce petit « je ne sais quoi en plus » qui fait que le style
John Preston ne ressemble à aucun autre…
5 rue François Ponsard, 16e
Tél.: 01 45 24 05 70
64 bd Malesherbes, 8e
Tél.: 01 45 61 04 34
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h
www.johnpreston.com
16 — OUEST
OU
ES
T
Restaurant Italien
46, boulevard Murat, 16e - Tél. : 01 40 71 81 42
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30 puis de
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17 — RIVE GAUCHE
Pierrot, va falloir que tu te ressaisisses graaaave !
Ma princesse des bois enchantés !
Il fait bon de vivre au Bonbon en ce
moment !Merci à vous.
JDLC
Ne tombez plus malade, prenez de la
Propolis !
Le Bonbon regorge de
célibataires…Mâles, on vous
attend les seins fermes. Rrrrrrr
Plein de bisous à la petite princesse
made in 17e de Stéphanie et
Nicolas.
Idée
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Bienvenue Rachel,quand
est-ce que tu nous montres ton
tatouage?
Rapidus, Cidrolin, Lionel,
Papa, on t’aime. <3
Levez vos verres camarade, car
Nico Hutchington fils du vent
est de retour !
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Joyeux anniversaire à mon
mari chéri, Marc. Ta puce.
Alma, 8 mois, bon moisiversaire
ma chouquette d’amour <3
Pauline ne recule devant rien. Normal,
c’est une femme Barbara Gould
Julie & Pauline tombe à l’eau…
Que se passe t’il ?Charles le
maître nageur est là pour vous
mesdemoiselles ;-)
Pauline,j’aime sentir ta poitrine contre
mon dos!
Antoine il a la Patate en ce
moment, et on aime ça !
Papa, Maman,Caro,je vous aimes!
Charlie.
Attention au lobe
Jacques!
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18 — OUEST 19 — OUEST
la bonne asso
Comme le dit Johnny, « L’aventure c’est l’aventure /
Elle est pareille à l’amour / Elle est en moi pour tou-
jours » Amour et aventure, ça résume bien l’associa-
tion de Sandrine et Simone, deux amies de toujours
qui rêvent d’embarquer sur leur 4x4 à la conquête du
désert marocain. Tous les ans, le Rallye Aïcha des
Gazelles rassemble des participantes de 33 natio-
nalités différentes au cœur d’une course automo-
bile pour filles qui n’ont pas froid aux yeux. Eh oui,
car la particularité de cet événement marocain est
d’être 100% féminin ! Alors exit les mecs et place
aux conductrices, pour la plupart amatrices. C’est le
cas de l’équipage de Sandrine et Simone qui tente sa
chance pour l’édition 2013. Copsforever, ou l’histoire
de deux gazelles pas comme les autres.
Simone est employée dans l’informatique, très
organisée et raisonnable. Sandrine est fan de moto
et dotée d’un sérieux penchant pour les excès de
vitesse. Toutes deux sont mères de famille avec un
paquet d’énergie à revendre. « Le Paris-Dakar me
fait rêver depuis que je suis toute petite. Quand j’ai
entendu parler du Rallye des Gazelles, j’ai décidé de
me lancer. » Quand Sandrine la « roots » propose à
la sage Simone une course automobile, c’est l’asso-
ciation hors du commun. Et attention, pas n’importe
quelle course. On peut remballer notre histoire de
lièvre et de tortue, ici la victoire ne revient pas aux
plus rapides, mais à celles qui parcourent le mini-
mum de kilomètres. Un concept original basé sur
une navigation à l’ancienne, à la boussole et sans
GPS. Ecolo et solidaire, le Rallye soutient des actions
humanitaires au Maroc par le biais de son associa-
tion Cœurs de Gazelles. « J’ai tout de suite aimé le
concept du Rallye. Et puis je suis passionnée de
conduite, alors c’est d’abord un challenge person-
nel. » Mais au fait, le sport automobile, c’est pas
un truc de mecs ? « Il y a des hommes qui me regar-
dent de travers quand je leur dis que je vais partici-
per à un rallye. Ou ils trouvent ça «mignon». On les
emmerde ! » L’aventure a aussi son prix. Créée en
juin 2012, l’association de Sandrine et Simone vise
à réunir les fonds nécessaires pour valider leur ins-
cription. Soit la coquette somme de 29 800 €. Spon-
CopsforeverNANAS EN OR POUR DÉFI SOLIDAIRE
Texte Laura Fakra
Photo DR
18 — OUEST 19 — OUEST
sor où es-tu, où te caches-tu ? Sandrine mise sur
un partenariat de proximité : du pressing au MacDo,
aucune piste n’est laissée de côté. « On y va au culot.
Certains ne peuvent contribuer qu’à hauteur de 500€,
mais c’est déjà super pour nous ! » Sans compter les
proches, qui veulent aussi offrir un petit quelque
chose. Pour les remercier, les super rallyeuses vont
décorer leur bolide d’une fresque en cœur, faite des
photos des copains contributeurs. C’est que ces
gazelles-là, elles en ont du cœur.
copsforever.unblog.fr
www.facebook.com/copsforever1
20 — OUEST 21 — OUEST
le bon shop Publi-reportage Lucas Herrscher
AddictFashion Addict
Située au 17 de la rue des Moines dans le quartier
des Batignolles, la boutique multimarques « Addict »
est le nouveau repaire de toutes les amatrices de
bon goût vestimentaire !
Ouverte depuis le 22 septembre dernier, cette
jeune boutique à l’esprit atelier-loft de 90m² est
lumineuse, reposante et chaleureuse. Harmonisée
dans des tons de gris clair, de bois sculpté à la main
et de pierre, elle propose des vêtements féminins,
tendances et des basics revisités, le tout dans un
style hippy-chic et novateur ! Toutes les marques
présentent ont été précisément sélectionnées afin
de constituer un ensemble cohérent et propre !
On y retrouve des marques comme «Set», de basics
revisités. « Great by Sandie » (100% Français), de
sacs haut de gamme en cuir, « Mynuka » pour des
écharpes en coton/soie et laine dès 35 €, et d’autres
bien assises telles que « Lee » pour les jeans, ou
encore « Purple » pour les vestes et manteaux haut de
gamme. À l’initiative de Ouissame, ce shop s’efforce
de fournir des pièces inédites, destinées à embellir
toutes les femmes. Un réel travail de recherche est
alors réalisé en amont afin de proposer une fine
sélection de vêtements et accessoires chics, trendy
et faciles à porter au quotidien, une vraie quête de
la perle rare ! Cette jeune entrepreneuse de 28 ans
refuse les marques que l’on voit partout et mise
sur une mode plus personnelle, sans phénomène
d’engouements. C’est ainsi qu’elle cherche à
importer des marques encore inconnues en France,
et qu’elle n’hésite pas à les placer à côté d’autres
déjà bien installées. C’est cette mode qui rejette les
diktats absurdes qui permet à la boutique d’avoir
son positionnement abordable dans un univers
haut de gamme. Les prix s’étendent de 49€ pour une
chemise par exemple, à 499€ pour les sacs les plus
prestigieux. Issue du monde de la mode, Ouissame
conseille et oriente ses clientes pour les aider à
trouver la pièce coup de cœur qui viendra embellir et
compléter leur garde-robe. Grâce à un large panel de
prix et de style, « Addict » habille les mères, les filles
et même les grands-mères pour toute occasion. Le
feeling est de mise, pour la sélection des pièces,
même si certaines marques dites valeurs sûres pour
satisfaire tous les goûts.
Au sein de ce petit « village » qu’est le quartier des
Batignolles, la volonté de cette boutique est de
centraliser et fédérer les clients, tout en sortant
du lot. À partir de l’hiver prochain, les nouvelles
« aficionadas » de la boutique pourront y emmener
leur conjoint, amis, et/ou maris, puisqu’un étage sera
exclusivement dédié à l’homme.
17, rue des Moines - 17e
Du mardi au samedi de 10h à 19h30
et dimanche de 9h à 14h
20 — OUEST 21 — OUEST
le bon shop Publi-reportage Linda Addouane
Loulou Range ta chambreAu bonheur des petits bambins…
Qui ne s’est jamais entendu dire « fais pas-ci, fais
pas-ça, A dada prout prout cadet à cheval sur mon
bidet ? » au moins une fois dans son enfance ? « Lou-
lou, range ta chambre » retentit aussi dans nos
mémoires, surtout si la nôtre était à l’image de la
boutique rue des Dames qui porte le même nom.
On s’aventure timidement la 1ère fois, sans imaginer
qu’on ne se lassera plus de ce dépôt vente spécialisé
en éveil, décoration, jouets et mobiliers pour enfants.
Novateur et unique en son genre à Paris, on ne trouve
pas de vêtements, mais du divertissement et de
l’utilitaire dans ce refuge pour poupons où il fait bon
revenir régulièrement tant les produits proposés
se renouvellent sans cesse. Plus qu’une boutique,
une véritable chambre de chérubin réappropriée
par Lyria qui nous reçoit à bras ouverts dans cette
caverne d’Ali Baba faisant le bonheur des grands et
des petits enfants : avec ses 2 jumeaux à la maison,
ce sont les conseils utiles et éclairés d’une maman,
mais aussi d’une bonne copine à la patte créative que
l’on vient chercher ici autour d’un petit café pendant
que bébé crapahute jusqu’à la veilleuse Pabobo ou le
doudou à tête de hibou. On tend l’oreille et on prend
note de toutes les idées de customisation insufflées
par Lyria pour donner une seconde vie à une table de
jeu ou un meuble de rangement. Une gorgée de café
plus tard et notre regard se pose sur le petit panier
à merveilles à l’entrée qui regorge de trésors : du
playmobil vintage à la petite voiture de course à
0,80 €, on a du mal à ne pas farfouiller, mieux, à ne
pas craquer. Tout le monde y trouve son compte :
les adeptes du neuf comme les partisans du
chinage avec des jouets 50% moins chers que
le prix d’origine et dans un état quasi neuf après
sélection pointilleuse et contrôle consciencieux de
Lyria herself. Les créateurs sont pour leur part mis
à l’honneur et choisis suivant des rencontres et des
amitiés tissées : les bavoirs à dents aux tissus fleuris
sont des exclusivités de la boutique, les box fourre
tout d’Eva & Oli des « must have » et les pots de
la marque « Queen of the pot » font de nos petites
princesses de vraies têtes couronnées jusque sur
le trône… On adore l’idée ingénieuse du présentoir
tourniquet où des photographies de mobiliers à
vendre sont exposées : table à langer, poussette
double ou coffre à jouets d’époque sont en attente
d’acquéreurs à prix malins. Les infos sont au dos et
les lieux de transaction tous envisageables grâce à la
magie de la poste ! L’heure du goûter approche et la
cloche de l’école rue Boursault sonne déjà… on peut
peut-être satisfaire sa curiosité avant de rentrer,
parce qu’on a tous et toutes une chambre à ranger…
Objets & accessoires de créateurs
pour enfants / dépôt-vente
92, rue des Dames - 17e - Tél. : 01 45 22 83 39
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h
22 — OUEST
la bonne femme
Exposée depuis Mars 2012 au musée de l’imprime-
rie de Lyon, l’artiste originaire des États-Unis Debra
Weier a fait l’ouverture remarquée de l’exposition
« Quand les livres s’amusent » consacrée aux livres
animés. Alors qu’elle vient de réaliser une œuvre
unique inspirée du Parc Monceau dans le XVIIe arron-
dissement de Paris où elle séjourne actuellement,
l’artiste a accepté en exclusivité pour Le Bonbon de
lever le voile sur son travail original.
Plus que tout, ce sont les dualités qui n’en sont pas
vraiment qui intéressent Debra Weier : le corps et
l’esprit, le microscopique et le macroscopique, les
champs d’énergie qui nous entourent, et la réalité.
Et si tout artiste était l’intermédiaire entre ce qui
se voit et ce qui se devine ? À travers ses peintures
aux tonalités fortes où se dévoilent en creux un
relief tridimensionnel égayable aux remous, Debra
Weier rend soudain visible l’imperceptible. Invita-
tion à un voyage entre espace, temps, mouvements
et couleurs, son œuvre polymorphique – qui mêle
peintures, art imprimé, livres, installations ou sculp-
tures – saisit le monde impalpable du non-vu et des
attractions, dans un processus quasi-continu de
découvertes. Voilà qui ne se refuse pas. Régulière-
ment présenté depuis les années 1980 dans les gale-
ries de New York, Princeton ou Washington, le tra-
vail de Debra Weier fait interagir différents médias
créatifs qui s’entre-pollinisent. L’objectif ? Sonder
les potentialités infinies des assemblages formels.
Inspirée, entre autres, par l’art japonais du XIVe siècle
et ses célèbres rouleaux manuscrits, Debra Weier y
puise une inspiration toute filmique où s’entremê-
lent, sur un même support, narration et illustrations
dans une osmose quasi parfaite. Son ouvrage récent
« Epithalamium » – ode au mariage réalisée avec
la collaboration et les textes du poète Prix Pulitzer
2003 Paul Muldoon – dévoile, entre ficelles appa-
rentes, structures en papiers et pop-ups organiques,
des formes à la charge tactile et visuelle évoquant à
la fois le déploiement vers l’infini et la rétractation à
l’intérieur de l’être – rien que ça. Gommer la frontière
entre l’intime et l’universel, n’est-ce pas l’alpha et
l’oméga de toute communion artistique ? La réponse
est dans la question.
debraweier.com
Texte Antonin Delimal
Photo Ricardo Barros
Debra Weier
À LIVRE OUVERT L’ART PLASTIQUE RETROUVE DES COULEURS
22 — OUEST
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
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28 — OUEST 29 — OUEST
le conte est bon
Lendemain de week-end, dur de faire une interview
tôt le matin dans une échoppe du 17e, sûrement
bobo, avec une vendeuse bien sûr trop lucide pour
ne pas remarquer que j’ai la gueule de bois, mais,
allez, le Bonbon se doit d’être au service des petits
commerces de Paname avant tout !
M’accueille une femme, donc, ou est-ce une girafe,
elle est presque plus grande que moi, élégamment
vêtue d’un tablier patiné qui fleure bon le courage
des artisans, avec un sourire, des yeux pétillants,
un port de reine et une chaleur humaine qui soudain
me dégrisent aussi bien qu’une garde-à-vue de 24
heures. Et c’est alors que je vois dans quel magasin
ma plume m’oblige à m’aventurer : une bijouterie de
créatrice, particulièrement originale, où l’éclat des
couleurs se dispute à la distinction du rangement,
exactement ce que je redoutais. Dans un effort
surhumain de concentration, je lance l’interview, à la
recherche de l’âme de la boutique, et là, je respire,
car… Aliénor est aussi perchée que grande et créa-
tive. Elle n’aime pas les bijoux, les autres bijoux, les
normaux, ceux de la Place Vendôme, ceux des clients
insupportables, si ennuyeux, trop riches, qui coûtent
si cher parce qu’ils imposent : fondeur, projet, reprise
de fonte, pièce en métal, lapidaire, sertisseur, fini-
tion, polissage. Aliénor, elle, fait tout toute seule,
sauf exception rare. Toute sa vie, sa philosophie a
été de faire ce qu’elle voulait, sitôt les études finies.
Dès l’ouverture en 2010, sa boutique est du genre
de celle que l’on cache égoïstement à ses copines,
si on est du beau sexe. Mais c’est aux hommes, de
connaître cet atelier parfait pour les cadeaux ! Pré-
cieux secret typiquement parisien, c’est le royaume
d’Aliénor, l’écrin où elle, vivant bijoux d’humour et de
féminité, vous accueille, vous écoute, vous enchante
et ne vous vend rien qui ne soit la pièce qui vous
ressemble, celle que vous désirez sincèrement. Car
la joaillière de la rue des Dames fait du sur-mesure
essentiellement, mais jusqu’au bout, c’est-à-dire
selon vos souhaits les plus fous, les plus drôles, les
plus imaginaires. Libellules, papillons, araignées,
guitares, space invaders, dis camion… deviennent
des bijoux haut-de-gamme, des pièces inventées
dans la journée, à la commande, dans des maté-
riaux comme le verre, l’émail, le plastique, plexiglas,
Publi-reportage Bruno Jamin
Photo Robin Des Bois
Atelier Haut-Perché
« POUR LES RENDRE JALOUSES… »
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papier, métaux, laiton, argent, or, résine, cuir, bois,
etc. Toute attente, tout budget, tout est possible. Prix
standard d’une pièce unique : de 20 à 40 €.
Avec un joli toupet d’effrontée, elle continue de me
lancer au visage des mots magiques, des pierres
précieuses que seul le Bonbon pouvait sertir, pour
vous dire encore que l’art, la personnalité, l’humour
et le petit commerce se marient très bien. Argument
de taille, les femmes qui portent ces bijoux ren-
dent toutes les autres extrêmement jalouses. A bon
entendeur, parmi les jolis cœurs, gigolos, amoureux,
fiancés sincères ou copines cachottières, salut !
« On m’a invité à Cannes pour le boulot, mais rien à
fiche, c’est pas ma branche, seul le plaisir et l’amour
du travail conduisent ma main. Et l’amour des clients,
des rapports simples et directs. C’est Peter Pan, chez
moi, et s’il existait, il visiterait souvent mon petit ate-
lier de petit village parisien. Volerait-il mes bijoux
imaginaires - Je crois que oui, » dois-je lui répondre
en m’envolant par la fenêtre…
Du mardi au samedi : 12h-20h
Tél. : 01 44 70 03 76
21, rue des Dames - 17e
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30 — OUEST 31 — OUEST
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
MUSÉES / EXPOS
Jusqu’au 11/11
Henri Rouart, l’oeuvre peinte (1833-1912) au Musée
Marmottan Monet, 16e
Du 14 /11 au 26/11
David Maljkovic au Palais de Tokyo, 16e
Du 15/ 11 au 18/11
16ème édition de Paris Photo au Grand Palais et sa
Nef, 8e
Jusqu’au 17/11
Louis Jammes & Robert Combas à la Galerie RX, 8e
Jusqu’au 17/11
14ème Prix Fondation d’Entreprise Ricard à la
Fondation d’entreprise Ricard, 8e
Jusqu’au 18/11
Chloé attitudes au Palais de Tokyo, 16e
Jusqu’au 22/11
Pluriel – Regards sur l’art contemporain israélien à
la Villa Emerige, 16e
CONCERTS
Du 06/11 au 30/11
Jazzycolors 2012 festival au Goethe Institut – 16e
Le 08/11
Orchestre de Paris avec à la Direction musicale
Paavo Järvi à la Salle Pleyel, Paris 8e
Le 09/11
Caresse du ciel World music à l’Auditorium du
musée Guimet, 16e
Le 17/11
Abel : Vu de la lune à l’Européen, 17e
Le 17/11
Thomas Enhco trio de jazz et blues au Tenniseum,
musée de Roland-Garros, 16e
Le 21/11
Diana Krall (Jazz, Blues ) au Palais des Congrès de
Paris, 17e
Les 25 et 26/11
Nathalie Miravette (variété française) à l’Européen,
17e
Le 29/11
La Nuit Classique : La Péniche Opéra à l’Espace
Pierre Cardin, 8e
Le 29/11
Pink Turtle au Jazz Club Etoile, 17e
30 — OUEST 31 — OUEST
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
COMÉDIES MUSICALES
Les 10 et 11/11
Celtic Legends au Palais des Congrès de Paris, 17e
Les 12 et 13/11
Le Maxi Monster Music Show à l’Européen, 17e
Les 23, 24 et 25/11
Bharati, il était une fois l’Inde au Palais des Congrès
de Paris, 17e
THÉÂTRE
Du 15 au 23/11
Roméo et Juliette
Pièces de théâtre De William Shakespeare au
Théâtre National de Chaillot, 16e
Le 24/11
Bien éduquer ses parents à l’Européen, 17e
DANSE / BALLET
Du 02 au 04/11
Saint-Pétersbourg Ballet Theatre : Casse-Noisette
au Palais des Congrès de Paris, 17e
Du 08 au 10/11
Peau d’âne
Danse Chorégraphie et m. en sc. d’Emilio Calcagno
au Théâtre National de Chaillot, 16e
Du 20 au 24/11
Arrêts de jeu
Danse Chorégraphie et interprétation de Pierre Rigal
au Théâtre du Rond-Point, 8e
Du 22 au 25/11
Théâtre des opérations
Danse Chorégraphie de Pierre Rigal au Théâtre du
Rond-Point, 8e
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L’ATELIER D’ISABELLE
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VENTES / LocaTioNS
62, rue des Martyrs - 9e
01 53 21 81 2127, av. Junot - 18e
01 42 55 20 0019, rue Lepic - 18e
01 42 52 40 00110, av. de Villiers 17e
01 43 80 10 0027, av. Junot - 18e
01 42 55 95 28
GESTioN
69, av. Paul Doumer 16e
01 45 03 10 00
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