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LA TAXE D'APPRENTISSAGE AU SERVICE DU TERRITOIRE p. 9 à 15 L ÉCONOMIE EN SA VOIE CCI SAVOIE N° 107 Février 2014 Votre CCI La sécurité des commerçants 16 Chambéry Placo innove toujours 20 Bourg-Saint- Maurice Delavest au ser vice du patrimoine 29

Partenaires Savoie n°107 - février 2014

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Magazine de l'économie en Savoie

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Page 1: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

LA TAXE D'APPRENTISSAGE AU SERVICE DU TERRITOIRE

p. 9 à 15

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

CCI SAVOIE

N° 107 Février 2014

Votre CCILa sécurité des commerçants

16

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Bourg-Saint-MauriceDelavest au service du patrimoine

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maviemonepargne.frCaisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Savoie, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est situé à Annecy - PAE Les Glaisins - 4 avenue du Pré Félin Annecy le Vieux - 74985 Annecy cedex 9 - 302 958 491 RCS Annecy. Code APE 6419 Z. Garantie financière et assurance de responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L 512-6 et L 512-7 du Code des Assurances. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07 022 417. Document non contractuel. Janvier 2014.

La banquequi donneà votre épargne !

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La banquequi donneà votre épargne !

René ChevalierPrésident de la CCI Savoie

CCI SAVOIE

Accueillis, écoutés et conseillés dans toutes vos démarches

Je vous adresse mes meilleurs vœux pour cette année 2014, pour vous et les êtres qui vous sont chers. 2014 sera pour votre CCI Savoie la continuité et la concrétisation des projets que mon équipe et moi-même menons pour être à la hauteur de notre mis-sion principale : être au service de nos res-sortissants et améliorer toujours plus les outils pour vous accompagner et vous soutenir. La présidence d’honneur de la CCI Savoie des événements de SavoiExpo en 2013 a aussi été le reflet de cette volonté de proximité au travers de vos échanges avec l’équipe consulaire qui vous a accueillis, écoutés et conseillés dans toutes vos démarches. Nous continuons de traverser ensemble un contexte économique difficile, où les maîtres mots entreprendre, innover et persévérer restent d’actualité. Partenaires Savoie, notre média économique de la Savoie, porte dans l’étymologie de son titre « Partenaires » qui signifie « être associés autour d’un pro-jet ». La CCI Savoie s’associe aux projets et aux besoins des entreprises en les accom-pagnant et en les soutenant par des actions concrètes, la dernière en date étant notre engagement au sein du « plan de lutte contre les braquages » mis en place par la préfec-ture de la Savoie. Cette année encore, la taxe d’apprentissage 2014 est menée dans le cadre du partenariat des cinq collecteurs. Cette union assure la pertinence et l’équilibre

des affectations pour les organismes de for-mation de notre territoire. Cet impôt obliga-toire que vous devez verser reste votre libre choix quant à son affectation. Cette particu-larité nous rappelle que l’avenir de nos jeunes relève aussi de notre responsabilité. Depuis le premier jour de mon élection, je m’adresse à vous en toute simplicité pour exposer ma position, mes convictions et l’orientation générale de la CCI Savoie. 2014 sera donc elle aussi l’année des engagements pris dans les futurs dossiers et ceux en cours relevant de ma responsabilité et témoignant de votre confiance. Notre territoire est fort, courageux, tenace. Héritiers de ses qualités, nous sau-rons rester toujours entreprenants et inno-vants en toute situation. 2014 sera la concré-tisation et la réussite des efforts et des projets que nous menons ensemble, voilà le souhait que je formule avec conviction. Souhait que je réitèrerai lors de notre prochain rendez-vous des « Rencontres matinales ». ■

l’édito du président

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UNE BANQUE UTILE POUR MA RÉGION

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Donner du sens à mon argent, c’est le rendre utile pour ma région, ses habitants, son économie, ses entreprises tout en protégeant nos biens… qu’il serve à aménagernos montagnes, à dynamiser nos campagnes, à moderniser nos villes, à favoriser toutesles innovations et sauvegarder l’emploi. Donner du sens à mon argent, c’est ce que je réalise chaque jour en étant client de la Banque Populaire des Alpes.

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UNE BANQUE UTILE POUR MA RÉGION

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Donner du sens à mon argent, c’est le rendre utile pour ma région, ses habitants, son économie, ses entreprises tout en protégeant nos biens… qu’il serve à aménagernos montagnes, à dynamiser nos campagnes, à moderniser nos villes, à favoriser toutesles innovations et sauvegarder l’emploi. Donner du sens à mon argent, c’est ce que je réalise chaque jour en étant client de la Banque Populaire des Alpes.

SOMmaire

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.frChambre de commerce et d’industrie de la Savoie5, rue Salteur - CS 22416 - 73024 Chambéry CedexTeléphone : 04 57 73 73 73Télécopie : 04 79 33 56 84Courriel : [email protected]

• Directeur de la publication : René Chevalier • Rédacteur en chef : Catherine Chabroud • Secrétariat du journal : Madeleine Flaud • Rédaction : Patrick Plaisance, les

services de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. • Crédits photos : CCI Savoie, Patrick Plaisance, Logitoge, G.Piel / Caire, Leborgne, Gauthier packaging,

Studio Viart, JML International, Dolin, L’Apogée, MGM et x. • Photo de couverture : iStock / Monkey Business Image • Dépôt légal : février 2014.• N° ISSN : 1298-3918

• Mise en page – Création graphique : Scoop communication (www.scoopcommunication.com) Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie • Publicité : Grands

Espaces – Alain Poncet Tel : 06 80 91 88 15 / 04 79 60 42 45 • Courriel : [email protected] • Distribution : La Poste • Routage : SN Bourgogne Routage

• Impression : IPS www.imprimerie-ips.com • Ce numéro a été imprimé en 24 300 exemplaires. Tous droits réservés. Reproduction interdite, sauf autorisation.

Numéro 107 – Février 2014Actualité - Agenda

■ Les événements marquants (p. 6 à 8)

Les dossiers de Partenaires SavoieTAXE D'APPRENTISSAGE

AU SERVICE DU TERRITOIRE (p. 9 à 15) ■ Améliorer la relation entre l’entreprise

et le futur apprenti (p. 12) ■ Mini-stages en entreprise

pour les collégiens et les lycéens (p. 12) ■ Témoin : Serge Gourjux, restaurateur (p. 14) ■ Témoin : Marie-Jo Yousfi-Pienne, coiffeuse (p. 15)

Territoires ■ Chambéry :

Placo regarde vers le haut (p. 20) ■ Aix-les-Bains - Lac du Bourget :

Caire connaît l’envers du décor (p. 22) ■ Cœur de Savoie :

Leborgne a trouvé les clefs de l’innovation (p. 24) ■ Avant-pays savoyard :

Gauthier packaging met le paquet (p. 26) ■ Maurienne :

La qualité, ça se travaille (p. 27) ■ Albertville :

Optique Beaufortain a brûlé les étapes (p. 28) ■ Tarentaise :

Delavest, entreprise du patrimoine vivant (p. 29)

CCI Savoie à votre service ■ Des experts pour des solutions concrètes (p.30) ■ Retour d’expérience :

Les atouts de la visite « énergie » (p.32) ■ La CCI aux côtés de la Jeune chambre économique (p.33) ■ La Savoie joue groupée à Mountain Planet (p.34)

Rhône-Alpes économie ■ Innover pour gagner (p. 35 à 42)

Immobilier ■ Saint Jacques apporte du neuf

à Doucy - Combelouvière (p.44)

Savoie terre de création ■ Une sélection de produits fabriqués en Savoie (p.46 )

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Page 6: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

l’actualité9 novembreFnac éphémèreDéjà présente à Chambéry, la Fnac choisit Albertville pour tester un nouveau concept de magasin éphémère. La boutique propose durant trois mois, à l’occasion des fêtes de fin d’année, les mêmes produits que dans les établissements traditionnels. L’expérience est aussi l’occasion de tester le potentiel du marché albertvillois.

12 novembreFrancEnergies granditFrancEnergies (La Ravoire) rachète Somega (Besançon). Les deux entreprises sont spé-cialisées dans les installations énergétiques. Somega, en difficulté à cause de ses activi-tés liées au secteur photovoltaïque, était en liquidation judiciaire. FrancEnergie a choisi de développer l’équipe commerciale dans le Doubs et la Côte-d’Or pour relancer l’activité.

19 novembreVal Thorens au sommetSacrée « station européenne la plus innovante » le 1er novembre, Val Thorens décroche le titre de « meilleure station de ski du monde » lors des World ski awards. La station des Belleville est consacrée devant 188 destinations ski de vingt pays par un jury composé de professionnels du tourisme. Le grand public avait aussi la possibilité de don-ner son avis, via Internet.

Changement au CrittDidier Bic, directeur général de Kässborher, vice-président de la CCI Savoie, est le nouveau président du Critt Savoie (Centre régional d’innovation et de transfert techno-logique). Il succède à Thierry Perrier, pré-sident de Guichon-Valves, qui aura effectué deux mandats à la tête de l’organisme. Le Critt accompagne les entreprises dans des projets liés à l’innovation, en relation avec les structures polyvalentes existantes telle que la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie.

20 novembreDu concret pour le Lyon – TurinRéunis en sommet à Lyon, les gouverne-ments français et italiens demandent offi-ciellement un financement à la Commission

européenne afin de mener à bien le projet. Il s’agit d’un signe politique fort, associé au lancement des appels d’offres du chantier de creusement de la galerie de reconnaissance de Saint-Martin-la-Porte, programmé début 2014, et à la mise en configuration définitive de l’autoroute ferroviaire alpine.

25 novembreSuccès mondial de OneSafeL’application OneSafe dépasse la barre symbolique des deux millions de téléchar-gements. Ce « coffre fort » numérique pour smartphones et tablettes est développé par la société Lunabee (Chambéry), créée en 2011 par Grégory Lussiana et Olivier Berni. L’application OneSafe a bénéficié d’une mise en avant par la marque Apple. Une déclinai-son sous Windows est en préparation ainsi que de nouvelles fonctionnalités.

26 novembreUniversité des experts-comptablesLe Conseil régional de l’ordre des experts-comptables de Rhône-Alpes organise sa 19e université d’automne à Aix-les-Bains. La journée intitulée « L’expert-comptable acteur incontournable du financement de ses clients » permet d’évoquer le rôle des professionnels auprès du chef d’entreprise et les outils disponibles pour apporter plus de conseils.

6 décembrePatrick Sannino présidentPatrick Sannino (Chambéry) est élu président de la chambre nationale des huissiers de jus-tice. Désormais porte-parole d’une profession méconnue, le nouveau président souhaite mettre son mandat au service de l’évolution de l’image des missions de l’huissier de jus-tice, notamment en développant les services aux justiciables.

13 décembreSommet des visionnairesDurant trois jours, la station de Méribel accueille des « entrepreneurs visionnaires » venus de la France entière pour des échanges, des entretiens, des ateliers, des débats autours de thèmes variés dont celui de la réussite après un échec. Imaginé par le Savoyard Laurent Muller, l’événement a

comme objectif de mettre en valeur des ini-tiatives menées en France. Un Français sur deux rêve d’entreprendre. Trois millions sont passés à l’acte, créant, à 90 %, des petites entreprises, de moins de cinq salariés.

16 décembreTrimet officiellement en MaurienneLa Commission européenne ayant donné son accord, Rio Tinto Alcan peut officielle-ment céder ses usines de production d’alu-minium de Saint-Jean-de-Maurienne et de

CARNETJean FollietJean Folliet est décédé mi-décembre 2013, à l’âge de 87 ans. Le petit-fils de Claude et Philomène Folliet, les premiers torréfacteurs de la famille, dès 1880, aura, aux côtés de son frère Georges, fait entrer les Cafés Folliet dans l’ère moderne et beaucoup œuvré pour sa ville de Chambéry, comme conseiller municipal notamment.Diplômé d’HEC, Jean Folliet rejoint l’entreprise familiale au début des années 1950. Constatant que les clients se déplacent de moins en moins jusqu’aux locaux de Chambéry, il organise les premières tournées de livraison. Un modèle qui comblera les professionnels des stations de ski naissantes. Dotée d’une nouvelle usine, à la Cassine, dès 1961, l’entreprise se développe au rythme des sports d’hiver tout en engageant d’importantes opérations de croissance externe, pour devenir un acteur majeur français auprès des professionnels de CHR.

Eugène PedrettiEugène Pedretti est décédé début janvier 2014, à l’âge de 70 ans. Eugène était l’un des quatre frères composant l’entreprise de transports Pedretti. En 1962, Valère, l’aîné, s’était installé à Alberville avec un camion. Eugène l’a rejoint en 1966, imité par Georges en 1969 et par Aldo en 1970. Sous leur impulsion la société s’est rapidement développée, les quatre frères jouant la carte de la diversification des services, au national comme à l’international, du transport industriel ou frigorifique en passant par la location de véhicules. Simple et travailleur, Eugène Pedretti avait façonné l’entreprise à son image avant de céder les commandes à ses fils Cédric et Sylvain. Passionné de football, il avait un temps présidé les destinées du SO Chambéry football.

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l’actualité

Pour faire paraître une actualité concernant votre entrepriseContact : [email protected]

Castelsarrasin à l’Allemand Trimet. Soutenue par l’État, cette prise de contrôle, qui vise à maintenir l’outil de production en France, voit EDF intégrer de manière minoritaire le capital de la nouvelle entité : Trimet France SAS. Cette reprise, très commentée, est considé-rée comme une « excellente nouvelle » par l’ensemble des observateurs.

1 janvierL’Urssaf devient régionaleIssue du rapprochement de huit Urssaf départementales, l’Urssaf Rhône-Alpes est officiellement créée. La nouvelle organisation doit permettre la mise en commun de moyens et de compétences pour une meilleure qualité de service. Les sites départementaux sont maintenus pour conserver la proximité avec les cotisants et les partenaires. Les conseils d’administration départementaux sont rem-placés par des conseils départementaux au sein desquels siègent les partenaires sociaux.Directrice de l’Ursaff en Savoie depuis dix-huit ans, Eliane Nespoulet quitte le département et devient directrice régionale adjointe.

9 janvierChangement au MedefÉlu au mois de décembre, Bruno Gastinne préside officiellement la cérémonie des vœux 2014 du Medef Savoie. L’occasion d’une passation de pouvoir symbolique avec André-Denis Piot, son prédécesseur, qui avait choisi de longue date de ne s’engager que pour un mandat de trois années. Bruno Gastinne, directeur général de MSSA à Pomblière-Saint-Marcel, est président de la commission Industrie et Services à l’industrie de la CCI Savoie. Il inscrit son action dans la continuité de celle de son prédécesseur, en poursuivant le travail de démystification de l’image de l’entreprise, auprès du grand public et, aussi, des élus.

10 janvierTransport urbain par câbleQuel est l’avenir du transport urbain par câble ? Les membres de l’Union départe-mentale des ingénieurs et scientifiques de

Savoie se retrouvent à Chambéry pour tenter de répondre à cette question. Les travaux du colloque visent à sensibiliser le plus grand nombre à la possibilité de transférer un savoir-faire montagnard reconnu dans les plaines et dans les villes.

18 janvierBiennale des vins de montagneChambéry accueille la 2e édition de la biennale des vins de montagne et de forte pente. Plus de cinquante vignerons, venus de France, d’Italie, de Suisse et d’Allemagne participent à l’événement marqué par la pro-jection du film d’Olivier Pasquet : La grande histoire de la vigne en Savoie.

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demainMardi 11 février : Réunion « Découvrez les poten-tialités de la ville Yantai au sein de la province du Shandong en Chine ». CCI Savoie, Chambéry.Rens : Maryline Favre - [email protected] - 04 57 73 73 73

Jeudi 13 février : formation « optimiser la gestion de la relation clients ». 9 h-17 h. Réalisée dans le cadre du programme « commercial PME ». Comment optimiser la satisfaction client et déve-lopper la fidélité envers l’entreprise.Rens : Géraldine Vallier - [email protected] - 04 57 73 73 73

Lundi 17 février : se remettre à niveau sur achat-savoie.com. 8 h 30-12 h. Atelier ouvert aux entreprises possédant un site Internet sur Achat-Savoie.com et souhaitant redécouvrir les fonctionnalités pour gérer leur site.Rens : Géraldine Vallier – [email protected] - 04 57 73 73 73

Vendredi 21 février : La gestion de crise en zone de conflit est-elle applicable au sein de l’entre-prise ? La CCI Savoie s’associe au 13e Bataillon de chasseur alpin pour répondre à cette ques-tion. Les méthodes éprouvées par l’armée fran-çaise vous intéressent ? Inscrivez-vous. Quartier Roc noir, Barby, 8 h 30-10 h 30.Rens : [email protected] – 04 57 73 73 73

Lundi 24 février : booster son référencement. Atelier ouvert aux entreprises possédant un site Internet sur Achat-Savoie.com et souhaitant opti-miser leur référencement naturel pour un meilleur positionnement dans les moteurs de recherche.Rens : Géraldine Vallier – [email protected] 04 57 73 73 73

Mardi 25 février : Journée de l’international, dans le cadre de la quinzaine de l’international en Rhône-Alpes. Le Bourget-du-Lac, Savoie Technolac, Inseec (bâtiment Homère). Rens : Programme Relations Internationales : [email protected] – 04 57 73 73 73

Jeudi 27 et vendredi 28 février : Pour bien démarrer votre entreprise, participez au stage « 2 jours pour lancer son entreprise ». CCI Savoie, Chambéry. Participation payante, ins-cription obligatoire.Rens : 04 57 73 73 73

Mardi 18 mars : formation commercial PME « savoir mener des négociations ». 9 h-17 h.Réalisée dans le cadre du programme « com-mercial PME ». Comment maîtriser l’art de la négociation pour vendre plus ou mieux.Rens : Géraldine Vallier – [email protected] 57 73 73 73

Du lundi 17 au vendredi 21 mars : Donnez toutes les chances de réussite à votre pro-jet de création ou reprise d’entreprise avec le stage « 5 jours pour Entreprendre » : CCI Savoie, Chambéry. Participation payante, ins-cription obligatoire.Rens : 04 57 73 73 73

Vendredi 21 mars : Speed meetting des entre-prises du réseau Eau EnergiesRens : Claudine Attanasio [email protected] – 04 57 73 73 73

Lundi 24 mars : booster son référencement. Atelier ouvert aux entreprises possédant un site Internet sur Achat-Savoie.com et souhai-tant optimiser leur référencement naturel pour un meilleur positionnement dans les moteurs de recherche.Rens : Géraldine [email protected] 04 57 73 73 73

Vendredi 4 avril : Séminaire de sensibilisation « Nouveaux exportateurs ». Chambéry, CCI Savoie, salle Charles-Montreuil, ChambéryRens : Maryline Favre – [email protected] 04 57 73 73 73

Du 4 au 6 juin : Forum d’affaires Futurallia. Rencontres inter-entreprises de différents pays. Lyon, Eurexpo. Inscriptions ouvertes.Rens : Programme Relations Internationales – [email protected] – 04 57 73 73 73

Les formationsde la CCISavoie

Inscriptions :courriel : [email protected] : 04 57 73 73 73

Formation Hygiène alimentaireProfessionnels de la restauration com-merciale, savez-vous que la formation à l’hygiène alimentaire est obligatoire ? La CCI Savoie vous propose une formation au plus près de vos obligations et de la satisfaction de vos clients, réalisée par un formateur professionnel.25 - 26 mars ; 21 - 22 mai ; 24 - 25 septembre ; 18 - 19 novembre ; 9 -10 décembre.Coût : 460 euros Durée : 2 jours, soit 14 heures

Formation Réseaux sociaux spécial TourismeVous souhaitez gagner en visibilité, en référencement et en notoriété sur le web ? La CCI Savoie vous propose cette forma-tion pour découvrir et mettre en œuvre les

bonnes pratiques et gérer efficacement votre e-réputation.Mercredi 14 maiCoût : 350 euros Durée : 1 jour, soit 7 heures

Référent Sécurité L’article R4644-1 du code du travail introduit l’obligation pour l’employeur de désigner un ou plusieurs salariés formés spécifiquement pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise.La CCI Savoie propose cette formation à toute personne désignée ou souhaitant devenir réfé-rent, coordinateur, ou responsable sécurité au sein de son entreprise.20 - 21 mars ; 12 - 13 juin ; 25 - 16 septembre ; 4 - 5 décembreCoût : 540 euros Durée : 2 jours, soit 14 heures

Document UniqueLe document unique est obligatoire dans toute entreprise employant au moins un salarié. En cas de contrôle la contravention est de 1 500 euros (3 000 euros en cas de récidive) s’il n’est pas réalisé ou tenu à jour. Son absence en cas d’accident grave d’un salarié est un facteur aggravant pour le chef d’entreprise.Cette formation est ouverte à toutes les entre-prises et créateurs d’entreprises.8 avril et 13 mai ; 23 septembre et 21 octobreCoût : 350 eurosDurée : 2 fois une demi-journée soit 7 heures

Séminaire dirigeants « stratégie »Vous voulez élaborer une stratégie de déve-loppement d’entreprise cohérente avec votre marché, cet accompagnement est adapté spécifiquement à vos centres d’intérêt et à vos besoins : projet innovant, marketing - com-mercial, management, finances, gestion des ressources internes, gestion de production.Lancement printemps 2014.

Les 10 clés pour EntreprendreVous avez l’idée de vous mettre à votre compte, un projet de créer ou reprendre une entreprise : participez à la réunion d’informa-tion organisée par le service Création de la CCI Savoie. 4 février, 4 mars, 1er et 22 avrilParticipation gratuite. Inscription obligatoire.

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Page 9: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

LES DIPLÔMES PRÉPARÉS2010

Niveau 1 et 2 102Niveau 3 174Niveau 4 266Niveau 5 244

2011Niveau 1 et 2 120Niveau 3 215Niveau 4 252Niveau 5 255

2012Niveau 1 et 2 127Niveau 3 218Niveau 4 261Niveau 5 258

2013Niveau 1 et 2 140Niveau 3 221Niveau 4 231Niveau 5 244

1 : ingénieur, master2 : Licence3 : BTS, DUT, Deug4 : BP, Bac Pro5 : CAP, BEP

Nombre de contrats traités par la CCI

2003 4422004 4922005 5412006 7402007 6992008 7392009 7602010 7862011 8422012 8642013 836

A priori, c’est la dernière année que votre CCI collectera la Taxe d’appren-tissage de la manière actuelle. Dès

l’an prochain, la nouvelle loi sur la formation et l’apprentissage modifiera également la for-mule de versement. Mais le cadre exact du changement reste à écrire. Le 29 décembre, le Conseil constitutionnel a invalidé une partie des dispositions relatives à la répartition du produit de la Taxe d’apprentissage entre les

Régions, les centres de formation (CFA) et les écoles délivrant des formations profession-nelles initiales. Les articles du projet de loi relatif à la formation professionnelle, présenté le 22 janvier au Conseil des ministres, ont été en partie réécrits. Ils seront appliqués pour la collecte de la taxe 2015. Au-delà, Michel Sapin, ministre de l’Emploi, et Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, ont réaffirmé « La volonté du Gouvernement de mener à bien la réforme de l’apprentissage dont notre pays a besoin pour développer cette voie de formation et d’insertion des jeunes et atteindre l’objectif ambitieux de 500 000 jeunes en apprentissage d’ici 2017. Elle est un élément clef de la bataille pour l’emploi. » Pour 2014, le modèle imaginé en Savoie il y a trois ans s’applique encore. La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a choisi de s’associer à la Chambre de métiers et de l’artisanat, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie, la Fédération départementale du BTP et le Medef afin d’améliorer le niveau de collecte au sein des entreprises de Savoie, au service des filières locales de formation. ■

LES CHANGEMENTS ANNONC�S DE LA COLLECTE DE LA TAXE D'APPRENTISSAGELes faits La réforme de la Taxe d’apprentissage proposée par le Gouvernement

est en marche. Mais cette année, les règles appliquées aux entreprises demeurent inchangées : la taxe doit être versée avant le 28 février aux organismes collecteurs habituels.

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Avant de parler taux ou placement, nous devons prendre le temps de vous écouter,d’échanger réellement sur tous les aspects de votre projet, vous informer sur lesopportunités bancaires ou les écueils à éviter. Pour chaque Conseiller de Clientèle de laBanque de Savoie, le dialogue est essentiel pour vous guider vers la meilleure solution.

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Cette particularité en fait une taxe unique en son genre. « La taxe d’ap-prentissage est destinée à financer les

dépenses nécessaires au développement de l’enseignement technologique, professionnel et de l’apprentissage. Le dirigeant peut choisir d’allouer le montant à l’organisme de forma-tion de son choix », indique René Chevalier, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie.Pour la collecte 2012, la CCI Savoie a fait le choix de renforcer son potentiel de collecte en unissant ses moyens avec ceux d’autres orga-nismes de collecte du département : la Chambre de métiers et de l’artisanat, la Fédération dépar-tementale du bâtiment et des travaux publics, Union des industries et des métiers de la métallurgie et le Medef. Le dispositif, qui a fait ses preuves, est reconduit cette année. Sur un potentiel de quinze millions d’euros, les sommes récoltées par ces partenaires sont désormais de l’ordre de neuf millions, contre 6,7 millions en 2011 quand chacun avançait à son rythme. Désormais, les deux tiers des entreprises assu-jetties à la Taxe d’apprentissage la versent à l’un des cinq collecteurs réunis.

« Le résultat est significatif car il est évident que nous ne pouvons pas collecter la totalité de la somme. Des entreprises affectent ail-leurs car la Savoie ne possède pas les filières de formation correspondant à leurs attentes professionnelles », constate René Chevalier.

Pour améliorer encore la sensibilisation des entreprises, la CCI Savoie et ses partenaires ont beaucoup communiqué en direction des professionnels du chiffre, dont les experts - comptables. Ils doivent en effet informer leurs clients de la possibilité de « flécher » les établissements auxquels ils souhaitent que le produit de leur taxe soit versé. « Il faut que les chefs d’entreprise soient mieux informés sur le reversement de la taxe d’apprentissage car la taxe sert à former les salariés de demain, mais aussi les cadres et d’éventuels repreneurs », explique André-Denis Piot, président du Medef Savoie jusqu’au 31 décembre dernier.En Savoie, près de quatre-vingt établisse-ments sont éligibles à la Taxe d’apprentis-sage, dont les six CFA du département, l’Inseec Alpes Savoie mais aussi l’Université de Savoie, des collèges et lycées, privés et publics, ayant des sections techniques, des établissements privés de formation, des organismes de formation adaptés au handi-cap, etc.Quand les chefs d’entreprise précisent vers quel établissement ils souhaitent verser, les sommes demeurent sur le territoire, au ser-vice de la formation des jeunes savoyards. ■

LA TAXE D'APPRENTISSAGE AU SERVICE DU TERRITOIRELes faits Au moment de s’acquitter de la Taxe d’apprentissage, le chef d’entreprise

a la possibilité de choisir à qui les sommes seront versées.

En unissant ses efforts à ceux d’autres collecteurs, la CCI Savoie a notablement fait progresser le niveau de collecte.

Pourquoi choisir un versement en Savoie ? Verser votre taxe d’apprentissage en Savoie, c’est favoriser le maintien de la main-d’œuvre qualifiée et formée à proximité de vos entreprises.Chefs d’entreprise, partagez l’ambition de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie en investissant dans la formation du département.Choisir votre CCI pour la collecte, c’est choisir la simplicité : nous mettons à votre disposition un interlocuteur unique, expert dans son domaine, pour un appui personnalisé au calcul et à la répartition de votre taxe.Nous assurons également une prise en charge totale de votre dossier et une sécurité de traitement.Nous nous engageons à un respect strict de vos souhaits d’affectation et les fonds non affectés seront répartis de manière collégiale et transparente par les cinq organismes collecteurs savoyards qui veilleront à leur bonne attribution.La taxe d’apprentissage, à acquitter avant le 28 février, concerne toutes les entreprises ayant au moins un salarié et étant soumises au bénéfice industriel et commercial ou à l’impôt sur les sociétés.La CCI Savoie propose « Facilitaxe », un outil rendant encore plus simples les formalités relatives à la Taxe d’apprentissage. Il permet de calculer le montant du versement, d’effectuer sa déclaration, de payer et de répartir les sommes fixées.La loi de finances rectificatives de mars 2012 a modifié les règles en matière de contribution supplémentaire à l’appentissage (CSA). Obligatoire pour les entreprises de 250 salariés et plus, elle prévoit : le passage à 5 % du nombre de jeunes en alternance, CIFRE et VIE, dans les effectifs des entreprises de 250 salariés et plus pour la détermination du calcul de la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA). Ce nouveau seuil sera applicable pour les rémunérations versées en 2015 mais il existe une nouvelle modulation de la pénalité en fonction de l’effort de l’entreprise dès cette année.

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Le 18 septembre 2013, dans le cadre de la Foire de Savoie, la CCI Savoie a orga-nisé les « Ateliers de l’apprentissage ».

Les présidents et les responsables des six centres de formation des apprentis de Savoie (CFA) étaient réunis pour dresser le bilan de la rentrée 2013-2014. L’échange a permis de constater les places encore libres dans les établissements, les difficultés rencontrées par les entreprises pour recruter leurs apprentis et la difficulté des jeunes à trouver des entre-prises d’accueil…René Chevalier, président de la CCI Savoie a lancé un appel à l’union des forces afin d’améliorer les relations entre les différents acteurs de la filière (CFA, entreprises, Éducation nationale, familles, élèves…). L’organisation des « Rendez-vous de l’apprentissage », les 29 et 30 janvier à Chambéry, s’inscrit dans cette démarche de valorisation de l’apprentissage comme voie de formation et d’accès à l’emploi. Ce genre d’événement a, aussi, comme objectif de permettre l’émergence de nouvelles relations entre les entreprises et les futurs apprentis.En Savoie, nombre d’entreprises jouent le jeu

de la formation des jeunes par apprentissage. Mais elles demeurent encore trop rares au regard des besoins et des débouchés qu’offre cette formule de formation, aux élèves comme aux sociétés formatrices. En charge de la promotion de l’apprentissage et de l’accompagnement des entreprises, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie multiplie les actions pour permettre aux entreprises et aux candidats à l’apprentissage de se rencontrer.L’information des jeunes, de leurs parents, des chefs d’entreprises, des établissements

scolaires et des spécialistes de l’orientation est primordiale. « Le principal frein est que la formule n’est pas très connue. Cette mécon-naissance empêche le développement. Il y a un problème d’image. L’entreprise doit mieux valoriser ses apprentis et l’Éducation nationale doit plus orienter les élèves dans cette direc-tion », estime par exemple Jean-Michel Lain, directeur général de Jean Lain Automobiles, dont l’entreprise accueille chaque année plus de cent apprentis. ■

AM�LIORER LA RELATION ENTRE L'ENTREPRISE ET LE FUTUR APPRENTILes faits La situation est paradoxale. Alors que les Centres de formation

des apprentis manquent d’élèves, de nombreux jeunes restent en marge des formations.

En 2013, la CCI Savoie a accompagné 836 contrats d’apprentissage.

Mini-stages en entreprise pour les collégiens et les lycéensDans le cadre de ses missions d’accompagnement des jeunes vers le monde de l’entreprise et de l’apprentissage, la CCI Savoie propose des mini-stages baptisés « À la découverte d’un métier ». La formule s’adresse aux élèves de collège (classes de 4e ou 3e) ou de lycée. Elle vient en plus du stage proposé par les collèges en classe de 3e. L’objectif de ces mini-stages est de permettre aux jeunes de confirmer ou de démentir les impressions du premier stage en allant à la rencontre d’autres entreprises, d’autres métiers. « Cette étape est déterminante pour le jeune dans la construction de son projet professionnel et la mise en place d’un futur parcours en apprentissage réussi », explique-t-on à la CCI Savoie. Une étude menée par CCI France auprès de 800 jeunes ayant abandonné leur formation avant son terme démontre en effet que : « L’une des principales causes de rupture est la méconnaissance du métier auquel le jeune se destine. Une bonne orientation et un parcours en apprentissage réussi passe, pour le jeune, par une meilleure connaissance des conditions de travail de l’entreprise et du métier qu’il a choisi. »Pour développer la formule des mini-stages « À la découverte d’un métier », la CCI Savoie apporte un cadre administratif à la démarche. Une convention « type » est proposée à l’entreprise et à la famille souhaitant s’engager dans la démarche. Le stage peut durer quelques jours, ou plus, en dehors du temps scolaire. La CCI prend également en charge la présentation détaillée des filières d’apprentissage et des CFA. Auparavant cette présentation avait lieu dans le cadre des « Mercredis de l’apprentissage », mais la formule ne permettait pas de passer du temps en entreprise. Sous réserve de trouver des entreprises acceptant des stagiaires, il n’y a pas de limite. Le collégien, ou le lycéen, volontaire peut effectuer plusieurs stages dans des entreprises différentes afin de découvrir un métier. Il est aussi possible d’effectuer plusieurs stages dans la même entreprise pour découvrir plusieurs métiers.

La CCI Savoie au service des entreprises… et des jeunesLes Chambres de commerce et d’industrie ont pour mission la gestion des contrats d’apprentissage aux côtés des entreprises. Mais aussi la promotion des formations auprès des jeunes.En Savoie, la Chambre de commerce et d’industrie est dotée d’un service « Apprentissage ». Le « Point A » occupe un rôle de coordination entre l’administration, les entreprises, les centres de formation et les jeunes. Au-delà de la gestion légale du contrat liant l’entreprise à son apprenti, le rôle des CCI est de faciliter l’intégration du jeune dans la structure, notamment en sensibilisant le maître d’apprentissage à ce que sera sa mission durant toute la formation. « Le plus souvent, l’entreprise a été approchée par le futur apprenti, qui a effectué les recherches pour connaître le centre de formation et trouver un employeur. La CCI Savoie intervient pour fixer le cadre juridique », explique-t-on au sein du service.La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie développe sa relation en direction des entreprises et des apprentis depuis une dizaine d’années. Au-delà de l’implication pour le suivi administratif des contrats, les services de la CCI Savoie multiplient les actions de promotion. « L’entreprise et le jeune signent un contrat de travail à durée déterminée, avec des règlements dérogatoires liés à la formation et à l’âge de l’apprenti. Par exemple, un mineur ne peut pas travailler plus de trente-cinq heures par semaine. Le plus souvent, il y a une embauche au terme de la formation, alors que l’apprentissage est encore présent dans bien des esprits comme une voie par défaut après un échec scolaire », expliquent les animateurs du service.

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Renseignements :Service apprentissagecourriel : [email protected] : 04 57 73 73 73

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Les dossiers de

Mon expérience professionnelle est certainement un avantage auprès des jeunes, pour leur apprendre la

technique et aussi l’humilité et la régularité dans le travail. Il n’est pas question que l’ap-prenti reste dans un coin ou qu’il passe son temps à éplucher des légumes. Après une semaine passée à l’école, il faut suivre, savoir ce qu’il a appris et ce qu’il doit appliquer et lui donner l’envie d’apprendre encore », estime l’ancien enseignant. Chaque année, trois ou quatre apprentis sont accueillis par les équipes de l’établissement de la famille Gourjux. Chaque élève est suivi par un tuteur dédié. « Le métier est difficile. Il faut vraiment l’aimer. Si le gamin a l’envie, il apprendra et on peut l’accompagner jusqu’au concours de meilleur apprenti. Malgré cet

encadrement, il y a toujours des jeunes qui décrochent », explique Serge Gourjux.La restauration est l’un des secteurs profes-sionnels enregistrant le plus de ruptures de contrats avant le terme de l’apprentissage. Un élève sur deux, en moyenne, quitte la pro-fession avant l’obtention du diplôme. « Pour certains élèves, l’apprentissage est vraiment une bonne formule. Pendant leur semaine à l’école, ils s’accrochent car ils savent qu’ensuite ils passeront trois semaines dans l’entreprise. À la fin de leur CAP, nous faisons en sorte de les conserver au sein de l’équipe, mais certains préfèrent s’en aller, pour décou-vrir d’autres choses, d’autres cuisines. C’est une démarche intéressante. Il faut se forger sa propre expérience », estime Serge Gourjux qui ouvre régulièrement sa cuisine à des

élèves de collège, lors de stages d’observa-tion, en classe de 4e ou de 3e. « Ils observent et nous leur proposons de réaliser des choses faciles, comme des tartes. L’objectif est qu’ils découvrent les métiers de l’hôtellerie et de la restauration et qu’ils se rendent compte que travailler dans ce secteur d’activité peut être agréable. » ■

Où est la relève ? Il n’y a plus de jeunes qui se forment aux métiers de l’usinage », constate Gilles

Bogey, patron de Gimeca à Mognard.La communication autour des métiers de l’industrie semble être la clé pour provoquer des vocations. À son niveau, Gilles Bogey tente d’apporter des réponses. D’abord en acceptant de nombreuses demandes de stages, notamment d’élèves suivant une formation classique en bac pro. Depuis 2013, l’équipe compte en ses rangs un élève en BTS productique en alternance.

« L’objectif est clairement de former des jeunes et de conserver les meilleurs, ceux qui ont compris la manière de fonctionner de l’entreprise. C’est plus long que d’aller débaucher chez les concurrents mais il y a moins de mauvaises surprises », estime-t-i l, sans masquer la réalité.« En accueillant en stage des élèves de bac pro, il faut accepter de passer du temps à leurs côtés. Mais il vaut mieux ça que de leur faire balayer l’atelier toute la journée. À terme, ils prennent leur part de travail dans l’équipe. » ■

T�MOIN : SERGE GOURJUX

T�MOIN : GILLES BOGEY

Les faits

Les faits

Avant de prendre les commandes de l’hôtel - restaurant familial Les Bergeronnettes, à Champagneux, Serge Gourjux a été professeur de cuisine en lycée hôtelier, pendant près de vingt ans.

Les métiers de la mécanique générale ne sont pas connus. De fait, les jeunes n’imaginent pas qu’ils pourront faire carrière dans cette branche industrielle.

Serge Gourjux.

Pour en savoir plus : www.savoie.cci.frPour accompagner au mieux les entreprises et les apprentis dans leurs premières démarches, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a développé un chapitre « Apprentissage » très important sur son site Internet.Les employeurs volontaires à l’accueil d’un apprenti trouveront les réponses à leurs principales questions dans « l’espace entreprises ».Avant de contacter le service apprentissage de la CCI Savoie, il est possible de rédiger seul le contrat d’apprentissage à partir d’un modèle type. Les aides possibles, versées par l’État et la Région, sont présentées, de même que l’approche spécifique à avoir pour recruter un apprenti souffrant d’un handicap.Les questions liées à la rémunération de l’apprenti, aux demandes de dérogation pour l’utilisation de machines dangereuses par des mineurs, au contenu pédagogique ou la rupture du contrat d’apprentissage sont évoquées dans cette rubrique.Pour les entreprises souhaitant obtenir un accompagnement spécifique, la CCI Savoie a créé le service d’assistance : apprentissage service +.www.savoie.cci.frrubrique : se formerchapitre : apprentissage

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L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

J ’ai été formée par le CFA de Chambéry. Il existe aussi des écoles privées, qui pro-posent des stages en entreprise, mais

c’est différent de l’apprentissage, notamment pour l’accueil et le contact avec la clientèle. Me concernant, l’apprentissage a parfois été dur, certainement plus que maintenant, mais les bases sont vraiment solides », explique la créatrice de Casting coiffure.Depuis l’ouverture de son salon, Marie-Jo Yousfi-Pienne accepte régulièrement d’ac-cueillir des apprentis, pour une période de deux ans. « L’état d’esprit du patron est essen-tiel dans la réussite du parcours d’apprentis-sage. C’est parfois difficile, car le métier n’est pas simple, qu’il ne plaît pas forcément, mais je tente toujours d’aller au bout des choses, pour savoir ce qui a conduit à l’échec. Je

refuse d’abandonner un élève avant la fin du contrat sans comprendre », explique-t-elle.La jeunesse des apprentis, qui quittent le collège pour rejoindre le rythme et les règles de l’entreprise, peut parfois être difficile. Mais, à l’opposé, la présence en entreprise plutôt qu’au sein de l’établissement scolaire, est positive pour nombre d’élèves pas à l’aise dans le système éducatif. « Ici, l’apprenti passe très vite au contact avec la clientèle, pour les shampoings, les applications de couleur, et globalement les clients jouent le jeu. Pour les coupes, la règle est que les élèves viennent avec leurs modèles car la clientèle n’a pas forcément le temps et attend un service de qualité. La profession attire tou-jours autant, mais la principale difficulté est que les patrons de salon sont de moins en

moins nombreux à prendre des apprentis. Pourtant, les équipes du CFA font le travail pour trouver de nouveaux salons. Il faut être motivé pour accueillir un apprenti, car ce n’est pas forcément simple. Il y a toujours le cas d’élèves qui n’apprennent rien en deux ans. C’est dommage, car un élève formé aux habi-tudes du salon peut devenir une aide pré-cieuse pour l’ensemble de l’équipe », estime Marie-Jo Yousfi-Pienne. ■

Les faits Formée à la coiffure par la voie de l’apprentissage, Marie-Jo Yousfi -Pienne accueille régulièrement des apprentis dans son établissement de Chambéry.

Marie-Jo Yousfi-Pienne.

T�MOIN : MARIE-JO YOUSFI-PIENNE

CFA BTP des Savoie319 rue du Clos - 73230 Saint-Alban-LeysseTel : 04 79 63 63CAP : menuisier fabricant, charpentier bois, plâtrier plaquiste, carreleur mosaïste, maçon, constructeur en béton armé du bâtiment, constructeur en canalisations des travaux publics, serrurier métallier, installateur sanitaire, installateur thermique, peintre applicateur de revêtements, préparation et réalisation d’ouvrages électrique.BP : monteur en installations de génie climatique, installation et équipements électriques, peinture revêtements, charpente, maçon, serrurerie métallerie.

CFA de l’Industrie131 rue de l’Erier - 73290 La Motte-ServolexTel : 04 79 65 05 25CAP : réalisation en chaudronnerie industrielle, préparation et réalisation d’ouvrages électriques.Bac Pro : technicien en chaudronnerie industrielle, électrotechnique énergie équipements communicants, technicien d’usinage, maintenance des équipements industriels.BTS : maintenance industrielle, conception de produits industriels, assistant technique d’ingénieur, technico commercial, assistant de gestion Pme – Pmi.

CFA des métiers de l’automobile43 rue de l’Erier - 73290 La Motte-ServolexTel : 04 79 65 04 92Du Cap au BTS : maintenance des voitures particulières, maintenance véhicules industriels, maintenance motocycles, carrosserie peinture, commerce et services.

MFR Le FontanilRue de l’église - 73232 Saint-Alban-LeysseTel : 04 79 33 10 24CAP : boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie, cuisinier, employé de restaurant, employé de brasserie.BP : boulangerie, employé de restaurant, boucher, cuisinier, pâtissier.Mention complémentaire : boulangerie, pâtissier chocolatier confiseur, employé traiteur, cuisinier dessert de restaurant.

CFA Coiffure et venteRue du Grand Champ - 73000 ChambéryTel : 04 79 72 32 71CAP : coiffure, employé de vente spécialisée produits alimentaires, employé de vente spécialisé équipement courant.BP : coiffure.

Lycée ReinachCentre de formation professionnelle et de promotion agricolesDomaine Reinach - 73290 La Motte-ServolexTel : 04 79 25 42 02Du CAPA ou BTSA : agriculture élevage, paysage, horticulture maraîchage, forêt, héliciculture, développement durable et territoires.

Et aussi : Inseec Alpes – Savoie, Université de Savoie, Ecoris, etc.

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Commerce

La signature s ’es t dérou lée le 16 décembre à Albertville. Alors que les commerces faisaient le plein à la

veille des fêtes de fin d’année, le rappel des mesures prises pour améliorer la sécurité des professionnels prenait un sens particulier dans une commune durablement marquée par le décès de Philippe Collier, lors du bra-quage de sa bijouterie, le 14 mars 2013.Au mois de septembre, la Savoie a adopté le plan national de lutte contre les cam-briolages. Dans les commissariats et les gendarmeries, des référents « sécurité » sont désormais identifiés. Ils ont en charge les professionnels du département, qu’ils accompagnent dans des actions concrètes d’amélioration de la sécurité de leurs locaux, de leurs pratiques. Déployé en zone « police » (Chambéry, Aix-les-Bains et Albertville), le système Pégase permet aux commerçants de s’inscrire sur une base de données. Les renseignements apportés (numéros de télé-phone, adresse et description des locaux, photos des abords…) permettent d’identifier

immédiatement les interlocuteurs lors d’appel d’urgence et d’organiser le plus rapide-ment possible les moyens d’intervention.La convention signée par la CCI Savoie et la préfecture vise à compléter ce dispositif. Un système d’alerte par SMS sera mis en place. Créé dans le Jura, l’outil fonctionne également sur inscription. Les commerçants et professionnels le souhaitant sont intégrés à une base de données. Dès qu’un acte délictueux est perpétré dans leur commune, leur quartier ou dans des établissements similaires au leur un SMS d’alerte leur est envoyé. Ainsi, ils peuvent organiser leur sécu-rité ou devenir plus vigilants, par exemple si une personne correspondant à la description relayée par téléphone portable entre dans leur établissement ou agit de manière sus-pecte dans le voisinage. « Nous sommes les premiers à signer ce type de convention en région Rhône-Alpes depuis que la CCI régio-nale a passé un accord avec la CCI Jura. Elle est importante car les 10 000 ressortissants “commerce” de la CCI Savoie prennent des

risques au quotidien en allant travailler », explique René Chevalier, président de la CCI Savoie. La Chambre de commerce et d’in-dustrie de la Savoie prend en charge le coût d’envoi des SMS et participe à l’information de ses ressortissants pour qu’ils rejoignent la démarche. ■

Stéphane Bizouard.

L’accord de partenariat a été signé le 16 décembre par Eric Jalon, préfet, et par René Chevalier, président de la CCI Savoie.

Les professionnels acteurs de leur sécurité

Stéphane Bizouard coordinateur sûreté

La préfecture et la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie ont signé une convention pour améliorer la sécurité des commerces et des locaux professionnels.

Les faits

Stéphane Bizouard a été nommé coor-dinateur sûreté et responsable de la cellule de prévention situationnelle

de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. Bijoutier – joaillier à Chambéry, membre associé de la CCI Savoie, il est déjà très sensibilisé à ces sujets via la fédération Rhône-Alpes des bijoutiers, qu’il préside.« Le président Chevalier savait mon implica-tion. Il m’a proposé de me saisir du sujet. En Savoie, ce poste n’existait pas. Le projet exis-tait mais le drame de notre collègue Philippe Collier à Albertville a certainement accéléré les choses », explique Stéphane Bizouard dont l’action sera de servir de lien entre les commerçants savoyards et les profession-nels de la sécurité, policiers et gendarmes.

Les services de la CCI Savoie seront aussi sollicités pour la mise en place d’actions de prévention. « En lien avec la Banque de France, des opérations de sensibilisation sur les faux billets sont au programme. Nous irons sur l’ensemble des territoires plutôt que de centraliser les réunions à Chambéry. Nous nous adapterons en fonction des demandes. La commission commerce, dont je fais partie, fera certainement remonter des attentes », estime le nouveau coordinateur sûreté de la CCI Savoie dont l’une des missions sera de faire tomber un tabou, encore bien présent. « Alors que les commerçants sont de plus en plus sensibilisés à la possibilité d’une délin-quance violente pour quelques centaines d’euros, ils ont encore du mal à s’adresser

directement aux professionnels que sont les policiers et les gendarmes pour leur deman-der des conseils. Il faut faire évoluer cette situation », explique Stéphane Bizouard. ■

Renseignements :Courriel : [email protected] : 06 70 12 21 47

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Page 17: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

Servicesaux entreprisesLogitoge rejoint le numéro 1 français

Créée en 1990, la société Logitoge édite des logiciels spécialisés à l’attention des professionnels du droit. Au mois d’octobre 2013, elle a changé de dimension.

Les faits

Implantée au Bourget-du-Lac, où elle emploie une quarantaine de personnes, l’entreprise a rejoint la société Secib, numéro 1 du mar-

ché, avec près de 10 000 avocats utilisateurs de ses produits, contre 1000 pour Logitoge.« Nous avons décidé d’associer notre desti-née à celle du numéro 1 du marché, Secib, l’acteur qui nous a paru le plus à même de vous accompagner pour vous garantir évolu-tions et ambitions technologiques », a expli-qué Frédéric Baudon, président de Logitoge, à ses clients. Pour Secib, le rapprochement permet d’accélérer la dynamique de pro-gression, avec un gain de 10 % de parts de marché.Durant l’année 2013, l’entreprise Secib, basée à Montpellier, avait déjà acquis un autre prestataire spécialisé dans les métiers du droit : Dictaplus. La nouvelle entité a choisi de conserver l’ensemble de ses moyens en

recherches et développement afin d’accen-tuer son rôle de leader, notamment en inves-tissant sur les nouvelles technologies et en améliorant encore ses services d’accompa-gnement clients.Secib est l’une des composantes du groupe d’édition de logiciels Septeo, dont le péri-mètre va des logiciels spécialisés (avocats, notaires, agences immobilières, syndics de copropriétés…) aux services (externalisation de secrétariat, solutions de dictée numé-rique, sauvegarde de données…) en passant par l’animation 3D et les effets spéciaux vidéo. L’ensemble s’est développé depuis la fin des années 1980 pour atteindre à fin 2013 65 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 550 salariés, en France et en Belgique.L’ensemble Secib, auquel appartient désor-mais Logitoge, représente environ 15 % des volumes de l’entreprise, avec l’ambition

de conquérir 200 nouveaux clients par an, via l’un des quatre services proposés : logiciels de gestion, solutions de dictée, externalisation de secrétariat et matériel informatique. ■

La société Logitoge a intégré le groupe Secib au mois d’octobre 2013.

LES RENCONTRES DE L’INDUSTRIE20 février 2014 8h45 - 12hEspace François Mitterrand - Montmélian

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Industrie

Entre 2005 et 2011, Gilles Bogey a travaillé dans le garage de sa maison. 60 m2 où il fallait slalomer entre les

machines et où il n’était pas possible d’ac-cueillir la clientèle. Question d’image.« A l izé f inance les pro jets jusqu’à 25 000 euros. Nous avons obtenu cette somme sous la forme d’un prêt à trois ans, à 0 %, dont le premier remboursement est différé de six mois. C’est un vrai bol d’air dans un projet de construction d’un bâtiment et d’extension du parc machines », expliquent Gilles et Sylvie Bogey, qui travaillent désor-mais ensemble, aux côtés de quatre salariés. L’acquisition de nouvelles machines permet de répondre à plus de demandes de la clientèle en faisant moins appel à des sous-traitants. Le bâtiment installé dans la zone intercommunale d’activités de Mognard a également apporté des réponses aux ques-tions environnementales. Les locaux, neufs, sont parfaitement isolés. La récupération et le tri des huiles et des déchets ont été organisés ainsi que le stockage des matières premières, assurant une meilleure réactivité et, aussi, une meilleure marge de négociation au moment de l’achat. « La mécanique générale est un secteur assez concurrentiel, mais chaque entreprise a ses spécialités. Gimeca assure beaucoup de réparation, de maintenance et développe des petites et moyennes séries », explique Gilles Bogey, ravi de constater que les clients se déplacent désormais pour lui déposer les pièces à réparer. Impensable sur l’ancien site.

Alizé n’est pas seulement un guichet finan-cier. « Des grandes entreprises soutiennent concrètement les projets de sociétés comme la nôtre. Saint-Gobain a eu de l’intérêt pour notre dossier et nous a apporté une analyse financière hors de notre portée, pour établir les business plans. Nous avons aussi béné-ficié d’avance financière de l’entreprise à chaque embauche de nouveaux salariés », explique le créateur de Gimeca. Sylvie, en charge de la gestion administrative et comp-table, a également trouvé son compte. « Un technicien est venu sur place pour connaître les logiciels que nous utilisons. Il nous a apporté un regard neutre, sans démarche commerciale, en expliquant que nos outils informatiques étaient adaptés à la taille de l’entreprise », explique-t-elle. Lauréats 2010, Gilles et Sylvie Bogey par-ticipent encore de temps en temps à des réunions d’Alizé. La dernière s’est déroulée au mois de novembre 2013, à l’initiative de la CCI Savoie. « Les lauréats d’Alizé peuvent devenir des acteurs du dispositif, notamment à travers le partage de compétences. Le manque de temps est vraiment domma-geable car à chaque fois nous rencontrons des entrepreneurs partageant pas mal de nos problématiques, avec lesquels nous pouvons échanger hors du cadre professionnel », constate Gilles Bogey. ■

Isabelle et Gilles Bogey.

Le soutien d’Alizé a permis à l’entreprise de financer son extension.

Soutenir l’emploi localAlizé est un dispositif national existant depuis 1998. Il s’appuie sur la création de partenariats entre l’administration et le secteur privé avec l’objectif de développer l’emploi local. Les acteurs institutionnels et les grandes entreprises volontaires mutual isent des ressources humaines et financières afin d’accompagner les projets de développement d’entreprises industrielles, ou de services à l’industrie, d’au moins deux ans et ayant moins de 250 salariés.La Savoie a adopté le dispositif Alizé en 2006. Le département demeure à ce jour le seul département de Rhône-Alpes impliqué dans la démarche. 80 % du territoire est désormais couvert avec l’arrivée des communes d’Arlysère (secteur d’Albertville et d’Ugine). Un déploiement supplémentaire vers l’Avant-pays savoyard et la Chautagne est envisagé. Treize grandes entreprises du département adhèrent au dispositif Alizé. Leur taille et leur variété permettent d’apporter des compétences très diverses aux entreprises dont les projets sont retenus : commercial, ressources humaines, finances, marketing, production, qualité, etc.Outre le suivi humain du projet, sur trois ans, l’entreprise bénéficiaire peut obtenir un soutien financier pouvant atteindre 25 000 euros sous la forme d’une avance à taux 0 % remboursable en trois ans.Entre 2006 et 2012, quarante-six dossiers ont été retenus par le comité d’agrément d’Alizé en Savoie pour un total de 128 emplois créés et 249 emplois soutenus.

Aucun salarié

De 1 à 9 salariés

De 10 à 49 salariés

50 salariés et plus

Industries extractives, énergie, eau, gestion des

Fabrication de denrées alimentaires et boissons

Fabrication de machines et d’équipements

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Industries extractives, énergie, eau, gestion des

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Tertiaire marchand

Tertiaire non marchand

Industrie

BTP

Agriculture

Industries extractives, énergie, eau, gestion desdéchets, dépollutionFabrication de denrées alimentaires et boissons

Métallurgie

Fabrication de machines et d’équipements

Travail du bois, industrie du papier

Fabrication de produits plastiques

Fabrication d’équipements électriques

Fabrication de matériel de transport

Fabrication d’autres produits

Equipements mécaniques, matériel électrique,électronique et informatique

Produits métallurgiques et métalliques

Produits chimiques

Matériels de transport

Produits plastiques et non ferreux

Autres

Tertiaire marchand

Tertiaire non marchand

Industrie

BTP

Agriculture

Industries extractives, énergie, eau, gestion desdéchets, dépollutionFabrication de denrées alimentaires et boissons

Métallurgie

Fabrication de machines et d’équipements

Travail du bois, industrie du papier

Fabrication de produits plastiques

Fabrication d’équipements électriques

Fabrication de matériel de transport

Fabrication d’autres produits

Equipements mécaniques, matériel électrique,électronique et informatique

Produits métallurgiques et métalliques

Produits chimiques

Matériels de transport

Produits plastiques et non ferreux

Autres

CCI SAVOIE

INDUSTRIE : LES CHIFFRES CLÉS

Peu d’entreprises, beaucoup d’emploisLe département de la Savoie compte 2 550 entreprises industrielles sur un total de 40 671 établissements (6,1%). C’est beaucoup moins que les entreprises de services (26 573), les commerces (6 651) et les entreprises du BTP (4 897), mais la taille de ces sociétés pèse

sur la répartition de l’emploi salarié (11,7%). Malgré le contexte économique, le nombre de création d’entreprises industrielles compense pratiquement celui des disparitions (147 créations pour 167 radiations en 2012).

Effectifs des entreprises industrielles

En nombre de salariés

Emploi total par secteur d’activité

En nombre d’établissements employeurs

Le poids de l’industrie à l’export

Les activités industrielles

(millions d’euros / part dans l’activité)

Equipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique

Produits métallurgiques et métalliques

Produits chimiques

Matériels de transport

Produits plastiques et non ferreux

Autres

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BTP

Industrie

Tertiaire marchand

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Industries extractives, énergie, eau, gestion desdéchets, dépollutionFabrication de denrées alimentaires et boissons

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Fabrication de machines et d’équipements

Travail du bois, industrie du papier

Fabrication de produits plastiques

Fabrication d’équipements électriques

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Fabrication d’autres produits

Equipements mécaniques, matériel électrique,électronique et informatique

Produits métallurgiques et métalliques

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Produits plastiques et non ferreux

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Agriculture

Industries extractives, énergie, eau, gestion desdéchets, dépollutionFabrication de denrées alimentaires et boissons

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Fabrication de machines et d’équipements

Travail du bois, industrie du papier

Fabrication de produits plastiques

Fabrication d’équipements électriques

Fabrication de matériel de transport

Fabrication d’autres produits

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Fabrication de denrées alimentaires et boissons

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Fabrication de machines et d’équipements

Travail du bois, industrie du papier

Fabrication de produits plastiques

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Gimeca dit « merci » à AlizéCréée en 2005, la société de mécanique générale Gimeca a passé un cap important en 2011. La construction de nouveaux locaux, à Mognard, a été rendue possible par le dispositif Alizé.

Les faits

Renseignements :Courriel : [email protected] : 04 57 73 73 73

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Industrie

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Fabrication de machines et d’équipements

Travail du bois, industrie du papier

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Fabrication d’autres produits

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Produits métallurgiques et métalliques

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INDUSTRIE : LES CHIFFRES CLÉS

Peu d’entreprises, beaucoup d’emploisLe département de la Savoie compte 2 550 entreprises industrielles sur un total de 40 671 établissements (6,1%). C’est beaucoup moins que les entreprises de services (26 573), les commerces (6 651) et les entreprises du BTP (4 897), mais la taille de ces sociétés pèse

sur la répartition de l’emploi salarié (11,7%). Malgré le contexte économique, le nombre de création d’entreprises industrielles compense pratiquement celui des disparitions (147 créations pour 167 radiations en 2012).

Effectifs des entreprises industrielles

En nombre de salariés

Emploi total par secteur d’activité

En nombre d’établissements employeurs

Le poids de l’industrie à l’export

Les activités industrielles

(millions d’euros / part dans l’activité)

Equipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique

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Industries extractives, énergie, eau, gestion desdéchets, dépollutionFabrication de denrées alimentaires et boissons

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Equipements mécaniques, matériel électrique,électronique et informatique

Produits métallurgiques et métalliques

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De 1 à 9 salariés

De 10 à 49 salariés

50 salariés et plus

Industries extractives, énergie, eau, gestion des

Fabrication de denrées alimentaires et boissons

Fabrication de machines et d’équipements

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Sources :Chiffres clés de la Savoie à partir des données de CCI Savoie, Insee, Direction régionale des douanes et droits indirects, Urssaf Rhône-Alpes.

Pays clients (millions d’euros / part dans l’activité) Pays fournisseurs (millions d’euros / part dans l’activité)

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› Chambéry

Placo regarde vers le hautLes faits Au mois de septembre, Placo a mis en route à Chambéry

une nouvelle ligne de production de plaques de plâtre pour l’aménagement des plafonds.

I naugurée en 1966, l’usine Placo de Chambéry emploie 160 personnes et, ponctuellement, une quinzaine de travailleurs intérimaires.

Les fonctions logistiques, externalisées, représentent 800 emplois supplémentaires dans le bassin. Édifiés sur un terrain de quinze hectares, les 60 000 m2 de bâtiments abritent également un centre de formation. Le gypse servant de matière à la fabrication des produits Placo est l ivré depuis une carrière exploitée par l’entreprise, filiale du groupe Saint-Gobain, sur les hauteurs de Saint-Jean-de-Maurienne.La production de l’usine chambérienne est ensuite livrée vers l’ensemble de la région Rhône-Alpes, le Jura, le Sud-Est, la Suisse et le Nord de l’Italie.En 2013, l’entreprise a investi près de cinq millions d’euros dans une nouvelle ligne de production de plaques de plâtre spécifiques à l’aménagement des plafonds. L’atelier, mettant en œuvre des process tenus secrets, est séparé des autres lignes de production. « La ligne a été créée sur une zone laissée disponible par le démontage d’une ancienne ligne de plaques pour plafond. 80 % des investissements concernent la nouvelle ligne et les différentes étapes de fabrication. Les 20 % restants sont liés à des outils de pressage. L’atelier est fermé car il existe de nombreuses contraintes de fabrication.

La température doit se situer entre 15 et 25 degrés toute l’année », explique Jean-Luc Boffelli, le directeur de l’usine de Chambéry. La ligne est entièrement automatisée. Un chef de machine supervise l’ensemble des étapes, menant parallèlement des opérations aléatoires de contrôle de qualité. En entrée et sortie de ligne, un opérateur assure l’approvisionnement en plaques brutes et le transfert des plaques terminées vers les quais de chargement. « Sous deux ans, l’objectif est de passer d’une production en 2/8 à une production en 5/8. Cette montée en puissance entraînera la création de 7,5 postes, d’abord en requalifiant des postes existants puis en embauchant. La production augmentera en fonction de la croissance des commandes à l’international (Espagne, Italie, Grande-Bretagne). La ligne de l’usine de Chambéry a une ambition européenne », explique Jean-Luc Boffelli.Placo a fait jouer la concurrence entre sites avant de décider où seraient menés les investissements. La position géographique, centrale, de Chambéry, au regard des grands bassins de clientèle, a joué en faveur du site. Ainsi que l’expérience des équipes de production de plaques dédiées aux plafonds. « La précision nécessaire est dix fois plus importante que pour la fabrication d’une plaque classique. Par ailleurs, cette ligne est plus performante et plus constante que

la solution qu’a proposée le site allemand », remarque le directeur de l’usine chambérienne.La création de la nouvelle ligne de production de l’usine de Chambéry est la première étape vers une reconfiguration globale du site. « Au sein de Placo, Chambéry se positionne sur les plaques techniques. L’objectif c’est d’innover pour proposer des produits nouveaux, répondant aux nouvelles normes, et aussi pour améliorer le temps de pose ou encore l’ergonomie de la mise en œuvre des plaques. Notre culture, c’est d’être des pionniers au sein de Placo », indique Jean-Luc Boffelli. ■

Des plaques très techniquesLes plaques Placo Rigitone pour plafonds fabriquées à Chambéry sont à la fois décoratives et très techniques. Différents motifs, obtenus par perforation de la masse de plâtre, permettent aux professionnels de proposer de multiples finitions de haut niveau à leurs clients. Techniquement, les plaques de la gamme apportent des réponses en matière d’acoustique et de qualité de l’air.Vendues exclusivement aux professionnels, les plaques Placo Rigitone ont été conçues pour faciliter le travail de pose. Les plaques sont poncées en usine et la personnalisation souhaitée est mise en œuvre dès la phase de fabrication. De nouvelles ossatures ont été imaginées, permettant de réduire la surface de joint.La nouvelle ligne peut produire jusqu’à 40 millions de m2 de plaques par an.

Jean-Luc Boffelli.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10720

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Territoire› Aix-les-Bains Lac du Bourget

Caire connaît l’envers du décorLes faits Fondée en 1964, par Claude Caire, l’entreprise de

serrurerie et de ferronnerie Caire fête ses 50 ans en 2014. L’occasion de constater le chemin parcouru.

L’entreprise est désormais dirigée par Laurent Caire, le fils de Claude. Elle emploie quarante-huit personnes. 70 %

des effectifs travaillent à Méry, où ont été construits de nouveaux locaux en 2004. Les autres collaborateurs sont installés à proximité des bassins de clientèle : région parisienne, Alsace, Sud-Ouest.« À l’origine, la société Caire était une entreprise de serrurerie et de ferronnerie d’art généraliste. Mais mon père a toujours été intéressé par les projets. Il y a eu la moto française BFG, de la carrosserie poids lourds, de l’habillage de remontées mécaniques, comme le Skirail », raconte Laurent Caire. À partir de 1968, Claude Caire et ses équipes s’emparent d’un marché en développement, notamment dans les stations de ski : l’implantation d’équipe-ments scéniques et de machineries, pour les théâtres, les auditoriums, les salles de spectacles, les palais des congrès.Au fil des ans, l’activité liée aux spectacles s’est développée, pour devenir la spécialité unique de Caire. « Les marchés publics sont souvent décriés, mais il y a des avantages, comme le fait que le savoir-faire des candidats est reconnu. Nous avons toujours travaillé pour les collectivités, les communes de stations notamment. Le marché public est de plus en plus délicat, car les dossiers sont désormais très juridiques », constate Laurent Caire.

En 2013, le chiffre d’affaires de Caire a dépassé les neuf millions d’euros, en hausse de 25 % en un an. La commande publique représente 85 % des commandes. Les 15 % issus du secteur privé s’appuient le plus souvent sur des partenariats « public – privé » pour la réalisation de nouveaux équipements. Le savoir-faire passe aussi désormais les frontières. Les chantiers réalisés en Suisse, sur le continent africain, en Espagne, aux Pays-Bas, en Chine, etc. représentent 30 % du chiffre d’affaires annuel.Si les sociétés du secteur sont encore souvent interrogées pour l’aménagement de nouveaux équipements, la rénovation et la réhabilitation de salles existantes occupent une part importante des carnets de commandes. « La machinerie ancienne demande de l’attention, de la minutie, de la compétence, à l’image du théâtre du Casino Grand Cercle d’Aix-les-Bains, classé bâtiment historique », explique Laurent Caire, pas peu fier d’avoir réalisé ce chantier, dans la commune où son père a débuté l’aventure des aménagements scéniques, lors de la construction du Palais des congrès.La société Caire appuie son développement sur sa faculté à proposer des solutions innovantes à ses clients, dans un secteur archi-visité depuis des centaines d’années. « Si on pense qu’il n’y a plus rien à inventer, il

faut changer de métier. Nous développons nos propres produits dans nos locaux. Certaines de nos solutions ont été reprises par nos concurrents. L’enjeu de nos métiers est que les équipements que nous installons soient performants et discrets à la fois. Les équipes de Caire sont très polyvalentes, mais avec des spécialités affirmées. Certaines équipes travaillent sans arrêt sur les questions de réduction du poids des outils, d’autres sur la machinerie basse et les scènes mobiles. Quand les projets l’exigent, nous créons des groupes de travail », explique Laurent Caire. En un demi-siècle d’activité, la société Caire aura connu des hauts et des bas. Les effectifs sont montés jusqu’à 100 personnes. L’entreprise était alors implantée à Voglans. Lors d’années moins fastes, la société n’embauchait plus qu’une trentaine de salariés. L’équipe actuelle (48 personnes) semble adaptée au besoin du marché, même si Laurent Caire a parfois l’impression que les 2 500 m2 de bâtiments de Méry mériteraient de grandir un peu. « Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Les commandes de fin d’année 2013 n’étaient pas négligeables et laissent entrevoir une bonne année 2014. Des projets sont à l’étude. Les solutions “maison” que nous proposons devraient les faire basculer dans le bon sens », estime Laurent Caire. ■L’entreprise se développe hors des frontières françaises.

Laurent Caire.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10722

Page 23: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

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les entreprises les plus innovantes de leur secteur : les outils pour les professionnels du bâtiment.

Depuis la fin des années 1990, l’entreprise n’a de cesse de réinventer les grands classiques de l’outillage à main : marteau,

masse, hachette, broche, pioche, fil à plomb, barre à mine, pinces, etc. L’acquisition, en 2007, de l’entreprise familiale par le géant finlandais Fiskars, a entraîné une spécialisation de la production, désormais exclusivement dédiée aux professionnels du bâtiment, sans remettre en cause la philosophie « maison ». Le travail des équipes Recherche et Développement de Leborgne débute toujours par un important travail d’écoute des maçons, charpentiers et autres compagnons habitués aux outils de la marque. Ce « design centré sur l’utilisateur », récompensé par un prix européen en 2012, permet l’évolution des gammes en fonction des remarques issues du terrain. « Des premiers entretiens à la phase d’industrialisation, il y a de nombreux allers-retours entre le bureau d’études et les professionnels, qui testent nos prototypes à différentes étapes de leur évolution. Nous nous appuyons sur un vaste réseau d’utilisateurs », explique Frédéric Descombes,

responsable R et D de l’entreprise. C’est grâce aux retours des utilisateurs que les nouveaux marteaux de Leborgne ont évolué. « Les angles étaient trop vifs. Ils blessaient les compagnons qui les portaient à la ceinture », se souvient Frédéric Descombes. Certaines entreprises initient parfois la démarche de recherche. « Bouygues a créé une clé à étai pour améliorer le déroulement de ses chantiers, en réduisant les nuisances sonores, et a fait appel à Leborgne pour lancer l’industrialisation de la production », explique-t-on à Arvillard, où les exemples d’échanges « gagnants-gagnants » entre compagnons et designers ponctuent l’histoire de chaque nouveau produit.Les avancées proposées par Leborgne sont presque systématiquement saluées par des prix et des récompenses. À chaque fois, les procédés sont protégés par le dépôt de brevets. Une vingtaine en moins de quinze ans.Aux progrès techniques des outils réinventés dans le secret des forges d’Arvillard s’ajoute désormais une nouvelle philosophie, liée à la sécurité des utilisateurs. La gamme « Nanovib »,

actuellement composée de dix-sept références, propose des solutions pour lutter contre les maladies professionnelles. Les manches des outils de frappe Leborgne sont imaginés pour réduire les vibrations, les coupes boulons et autres tenailles sont dessinés pour réduire la force nécessaire à la coupe. Le bruit, les postures pénibles et la répétition des gestes sont également dans le collimateur des cher-cheurs savoyards. En 2014, l’ergonomie est au centre des préoccupations et des échanges incessants entre les équipes de R et D et les compagnons. ■

Les forges d’Arvillard sont désormais spécialisées dans la fabrication d’outils pour le bâtiment.

› Cœur de Savoie

Mille ans d’histoire et de savoir-faireLes chartreux de Saint-Hugon ont utilisé le minerai savoyard dès le XIe siècle. Le bois des denses forêts voisines fournissait alors le charbon nécessaire aux forgerons. C’est ensuite la force hydromotrice du torrent du Bens qui a fixé le savoir-faire sur place. « Leborgne a été l’une des premières entreprises à produire de l’électricité avec l’eau d’un torrent. C’était d’abord pour éclairer les ateliers, les machines utilisant encore la force hydromotrice du torrent », explique Ronan Lozac’hmeur, directeur des sites savoyards de Fiskars.Au fil des siècles, les aléas historiques ont eu des conséquences sur les hauts fourneaux d’Arvillard, mais il y a toujours eu une production.Au XXIe siècle, les héritiers des chartreux poursuivent leurs travaux pour faire évoluer les métiers de la forge. L’entreprise Leborgne possède ainsi un bureau d’études dédié au développement industriel des nouveaux outils. « Nous travaillons sur les métiers de la forge, le traitement thermique des pièces et sur l’amélioration, voire la création, des process de production », explique Fabrice Pépin, responsable technique. L’objectif de la démarche est d’améliorer encore et encore les outils de production afin de maintenir la compétitivité d’une production française. Près de 5 000 pièces distinctes sont nécessaires à la fabrication des différents outils Leborgne. À 99 %, elles sont produites par les forges d’Arvillard.

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DELTA SAVOIE LAND ROVER CHAMBERY ALTBERVILLE GRENOBLE22 rue Pierre & Marie Curie - 73490 LA RAVOIRETél. 04.79.72.94.08Fax. 04.79.72.56.08

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Territoire

Les faits L’imprimerie de Saint-Genix-sur-Guiers a su faire sa mue. En moins de dix ans, Gauthier packaging a réussi son virage vers les impressions spécialisées sur cartons et matières plastiques.

Fondée en 1903, la société Gauthier packaging est propriété de l’entreprise Arc-en-Ciel (Aix-les-Bains) depuis 2005.

Placée sous la direction d’Alain Bounaix, l ’ex-imprimerie de labeur a accéléré sa mutation, sur la voie de la spécialisation. Désormais, Gauthier packaging se posi-tionne sur l’ensemble des marchés liés à l’emballage, pour l’impression et le façonnage d’emballages en carton et en plastique, sous les formes les plus variées : boîtes, étuis, cavaliers, fourreaux, coques, blisters, etc. « À la différence de nos concurrents, essen-tiellement français, nous avons fait le choix, assez rare, d’une approche 100 % inté-grée. Hors création graphique, nous gérons l’ensemble de la chaîne pour nos clients, de l’intégration des fichiers informatiques à l’optimisation des volumes, de l’impression à la découpe, de la création de fenêtres au collage », explique Alain Bounaix.Les clients de l’entreprise sont des entre-prises françaises évoluant dans l’ indus-trie, l’agroalimentaire, la cosmétique, etc. En faisant le choix de la spécial isation, Gauthier packaging a pu développer son offre, sa réactivité et la qualité de son service clients, notamment grâce à une meilleure proximité technique. « Notre métier n’est pas simple. Il s’agit de mettre en valeur le produit mais en restant peu coûteux. Le paradoxe, lors d’un lancement de produit par exemple, c’est que le client cherche le plus bel emballage, le moins cher possible. La base de notre métier c’est l’impression,

à laquelle s’ajoute ensuite l’assemblage des boîtes. Les deux doivent obligatoirement être qualitatifs », explique Alain Bounaix.Gauthier packaging a participé au développe-ment du « carding » en Europe. L’entreprise de Saint-Genix-sur-Guiers, est codétentrice de brevets protégeant la mise en œuvre de ces coques plastiques transparentes adoptant la forme des produits à présenter. « Totalement innovant, d’un impact garanti, le “carding” permet un rendu d’impression aussi qualitatif recto que verso et supprime la barrière visuelle sur le produit grâce à l’extrême transparence du film épousant la forme du produit », explique-t-on chez Gauthier packaging.

En misant sur l’innovation, produits et services, la société a renoué avec la croissance. Le chiffre d’affaires progresse régulièrement, de 4 à 5 % par an. L’essentiel des gains sert à financer la modernisation du parc machines et à permettre la montée en compétences du personnel. Une équipe de quatre personnes (sur quarante salariés) est ainsi dédiée à la création de volumes, afin d’optimiser techniquement les demandes graphiques et esthétiques des clients. « Le client attend de nous qu’on lui apporte des solutions qu’il n’avait pas envisagées. Il vient avec une idée pour son produit, nous lui apportons une technique », assure Alain Bounaix. ■

Agir veut développer son réseauAlain Bounaix est le président de l’association Agir. Fondée en 2012, elle poursuit les travaux engagés dès 2009 sous l’égide du Syndicat mixte de l’Avant-pays savoyard, pour servir de lien entre les acteurs économiques du territoire et leur environnement immédiat (élus, administration, etc.). L’association Agir regroupe une vingtaine de chefs d’entreprise partageant des problématiques communes, liées au management, aux ressources humaines, à l’innovation, au développement international, etc. Les entreprises représentées sont variées, allant de un à cent trente salariés. Apolitique, l’association est aussi un outil pour lutter contre la solitude du chef d’entreprise tout en lui apportant des réponses concrètes. « Ici, on ne parle pas de politique, pas de religion. Mais dès qu’un chef d’entreprise à un souci, il sait vers qui se tourner », explique Alain Bounaix.L’association Agir s’organise pour permettre aux plus petites entreprises de l’Avant-pays savoyard de mutualiser leurs moyens, pour grouper des achats ou surmonter des problèmes de ressources humaines.

Gauthier packaging met le paquet› Avant-pays savoyard

Le parc technique est régulièrement modernisé.

Gauthier packaging réunit toutes les compétences au sein d’une même entité.

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Territoire

La qualité, ça se travailleLes faits Photographe – portraitiste à Modane, Jean-Luc Viart a suivi le programme

« démarche qualité » proposé aux entreprises de Maurienne. Retour d’expérience.

› Maurienne

Gauthier packaging met le paquet

Jean-Luc Viart et sa femme Nadège sont installés à Modane depuis l’an 2000. Inscrivant leur démarche dans les

pas de leurs prédécesseurs photographes, Montaz et Zalateu, ils défendent une certaine idée du commerce de proximité, alliant le savoir-faire professionnel et les services. C’est avec la volonté d’améliorer l’accueil de la clientèle, qu’ils ont rejoint la démarche qua-lité proposée aux entreprises de Maurienne. Engagé en 2012, le diagnostic a été suivi d’actions concrètes immédiates, amenées à se poursuivre en 2014, notamment en matière de communication.« Nous avons reçu la visite d’un client “mys-tère”. Ça vaut pré-diagnostic. Alors que l’on pense être bons, il y a toujours des détails gênants, que le client peut percevoir, qui nuisent à la relation commerciale. Il y a cer-tainement une explication au fait que vous manquez de disponibilité, mais le client retiendra seulement que vous n’avez pas par-faitement répondu à sa question. Désormais, chaque client est considéré comme un client “mystère”. Nous sommes attentifs à tout. Le commerce, c’est comme le sport : il faut s’entraîner sans cesse et les conseils du coach doivent être écoutés. Il faut accepter d’être critiqué pour progresser », constate Jean-Luc Viart.

Suivi durant une année, le studio-photo Viart a affiné son approche, tant sur le fond que sur la forme, à l’image de ce porte-parapluies désormais mis à disposition des clients. Un important travail a été effectué sur l’accueil téléphonique. « 50 % du com-merce se joue sur l’accueil. Les questions de tarifs viennent ensuite. Cette formation n’est pas un investissement vain. Si le prix de la démarche est connu, on ne connaît jamais le prix de notre ignorance. Ça prend du temps, mais c’est un choix. Les clients fidèles ça n’existe pas. Il y a surtout des clients captifs. Il faut continuer à travailler afin que nos clients sortent de chez nous satisfaits. Notre chance est que notre travail s’appuie sur un métier artisanal. Ils viennent acheter du rêve », explique Jean-Luc Viart.Membre d’une union commerciale, le studio-photo Viart a payé 450 euros pour participer au programme « démarche qualité ». Le tarif est de 600 euros pour un commerce non adhérent. Le solde du coût total, de l’ordre de 3 000 euros, est pris en charge par l’État, via le Fisac, le Conseil général de la Savoie et la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. « Parmi les différents modules qui nous étaient proposés, nous avons choisi de tra-vailler sur la communication. Nous pensions que l’établissement était connu. Ce n’est pas forcément le cas. Des préconisations ont été faites. Désormais, nous savons où nous allons. Nous pensions bien commu-niquer. Ce n’est pas le cas. Nous allons nous faire conseiller et mettre en place un

plan de communication à l’année, avec un budget réservé. En 2000, nous avons repris un établissement plus que centenaire, mais la notoriété n’est pas celle que l’on imaginait. Là encore, ça se travaille », expliquent Nadège et Jean-Luc Viart. ■

Jean-Luc Viart.

Le studio Viart est spécialiste du portrait, sous toutes ses formes.

Objectif : prises de vuesIl n’est plus nécessaire d’avoir un appareil photo pour immortaliser les jolis instants de la vie quotidienne. Les appareils et les caméras sont désormais à portée de main, en permanence, dans les téléphones portables et autres smartphones.Cette avalanche d’instantanés n’inquiète pas Nadège et Jean-Luc Viart, qui ont choisi de recentrer leur travail de photographes sur la prise de vue. « La problématique de notre profession est liée aux ventes de matériel. 25 % des ventes se déroulent sur Internet à des prix tels que les marges sont de plus en plus faibles. C’est pour cette raison que nous nous concentrons sur la prise de vue, en studio ou à l’extérieur. Nous avons un photographe sur le domaine skiable de La Norma durant toute la saison. Effectivement 100 % des skieurs peuvent faire des photos, mais nous travaillons sur la qualité de la prise de vue en apportant un service sympa. Et la clé, c’est le tirage papier que le skieur ramène chez lui. Le savoir-faire lors de la prise de vue et lors du tirage font la différence », estime Jean-Luc Viart.

Renseignements :Courriel : [email protected] : 04 57 73 73 73

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Territoire› Albertville

Optique Beaufortain a brûlé les étapesLes faits Le 3 janvier 2013, Eva Meilleur décidait d’ouvrir un magasin d’optique

à Beaufort. Les premiers clients ont été accueillis le 22 juillet suivant. Retour sur un projet mené sans temps mort.

BTS d’opticien – lunetier en poche, Eva Meilleur a travaillé huit ans dans un établissement du bassin chambérien.

« Le projet est né en six mois, mais l’envie de créer existait depuis longtemps », précise la jeune femme. Étude de marché, contacts avec un établissement bancaire et avec un expert-comptable, elle a élaboré elle-même son projet, préférant identifier les points positifs qu’entendre les avis pessimistes. Le premier contact dans un établissement bancaire et les premiers échanges avec un expert-comptable ont été les bons, permettant de gagner du temps. « En fonction du nombre d’habitants, du nombre moyen de porteurs de lunettes, de la concurrence, le magasin est viable avec 20 % de parts de marché. Les magasins les plus proches sont situés à Albertville. Ici, je propose les mêmes produits au même prix que dans la vallée. Les gammes vont du premier prix au haut de gamme. Les clients ont pris leurs habitudes assez vite, même s’il y a toujours quelques personnes pour entrer ici et me dire que dans deux ans j’aurai fermé le magasin », raconte Eva Meilleur.Enfant du pays, la créatrice d’Optique Beaufortain a travaillé sur l’accueil. Le magasin, situé sur un excellent emplacement, est visible de loin. La vitrine, très vaste, donne envie d’en découvrir plus. À l’intérieur, la variété et la richesse des gammes proposées confirment

la première impression. « Comme je suis d’ici, la confiance s’est certainement installée plus rapidement. À long terme, la différence se fera sur le service. En cas de casse ou de gêne, les clients n’ont plus à faire plusieurs kilomètres pour déposer leurs lunettes, avant d’être obligés de revenir quelques jours plus tard », constate Eva Meilleur.Aux produits et services proposés aux habitants s’ajoutent désormais les gammes pouvant attirer les touristes de passage ou en séjour, été comme hiver. « La saisonnalité joue surtout en été. Je vais encore développer les optiques de loisir, comme les jumelles et les masques de ski. Dès que je gagne un peu d’argent, je l’investis pour développer encore le choix proposé en rayons ». À fin décembre, les clients d’Optique Beaufortain pouvaient faire leur choix parmi les modèles d’une trentaine de marques. Un « coin » enfants a aussi vu le jour. « Si on ne trouve pas, il reste toujours la possibilité de commander », explique Eva Meilleur. Depuis le mois de décembre, la jeune commerçante propose un nouveau service aux habitants de Beaufort et du canton. Chaque jeudi, elle ouvre son établissement à un audio-prothésiste qui peut ainsi organiser ses rendez-vous dans un cadre adapté, sans les lourdeurs d’entretien et de loyer d’un local utilisé seulement quelques heures par

semaine. « C’est un nouveau service pour la commune. Il est cohérent avec mon activité », constate Eva Meilleur.Plus d’un an a passé depuis le 3 janvier 2013 et la décision d’Eva de ne plus prendre la route vers le bassin chambérien. L’hiver venu, le choix d’installer son activité professionnelle dans sa commune semble toujours le bon. Les affaires sont en croissance régulière et, désormais, la jeune maman n’a que quelques minutes à effectuer à pied pour rejoindre ses enfants et son mari. ■

Optique Beaufortain s’adresse aux habitants et aux touristes.

Eva Meilleur.

Une affaire de familleInstallé dans les locaux d’une ancienne agence bancaire fermée depuis trois ans, le magasin Optique Beaufortain occupe un emplacement idéal au sommet de la rue principale de Beaufort. D’abord attirée par une location, Eva Meilleur a finalement saisi l’opportunité d’acquérir le local commercial. Près de 350 000 euros ont été nécessaires pour mener à bien l’achat et l’aménagement du magasin. « J’ai totalement imaginé la décoration et j’apprécie vraiment quand les clients me disent que ça leur plait. Fin novembre, c’était agréable d’entendre dire que mes décorations de Noël étaient belles », avoue Eva Meilleur, qui partage cette réussite avec son mari. Il a réalisé l’ensemble des travaux d’aménagement du magasin, sauf le mobilier.

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Passer la porte de l’établissement, c’est pénétrer, un peu, dans l’histoire d’une profession séculaire ayant subi

une importante mutation au fil des décen-nies. « Le métier a vraiment changé. À mes débuts, l’horlogerie française était de qualité. La production valait celle de la Suisse. Puis, les Japonais et les Chinois sont arrivés. Des montres de moins en moins chères ont été vendues dans les supermarchés et l’horlo-gerie française s’est effondrée », se souvient Jean Delavest, 85 ans désormais, mais toujours alerte quand il s’agit de régler un mouvement, de rénover une montre.Pour s’adapter, Jean Delavest, horloger de métier, s’est formé à la bijouterie. « Mon père a beaucoup travaillé sur l’histoire des bijoux de Savoie », explique Yves, le fils, également horloger de formation, qui a repris le com-merce familial. Sorti major de sa promotion de la prestigieuse école d’horlogerie de Genève, Yves Delavest a travaillé trois ans chez Rolex avant de revenir en Haute Tarentaise, s’aguer-rir en alternance aux métiers de la bijouterie.Depuis la retraite officielle de son père, en 1993, Yves Delavest travaille avec deux vendeuses à mi-temps. « La présence régu-lière de mon père à l’atelier me permet de

prendre en charge des réparations et des petits travaux que je ne pourrais pas assurer si j’étais seul. Sans lui, je me dis qu’il sera difficile d’attirer un ouvrier jusqu’à Bourg-Saint-Maurice pour un travail à mi-temps », constate Yves Delavest.La c l i en tè l e es t essentiellement issue de la vallée. Certains vacanciers ont égale-ment leurs habitudes à Bourg-Saint-Maurice. « Ici, la clientèle est plus fidèle qu’en ville. Le travail que nous effectuons en atelier est important. C’est ce que me disent les clients ne trouvant plus la même chose en ville, et n’hésitant pas à déposer leurs réparations d’un séjour à l’autre. Alors que la boutique n’est pas située dans une rue commerçante, des gens continuent de venir chez nous car nous effectuons des réparations », affirme le patron de la bijouterie Delavest.L’atelier participe à la dynamique du point de vente. « L’idéal serait d’organiser l’atelier afin que le travail soit visible depuis la boutique. Mais c’est compliqué, car nos travaux néces-sitent de la précision et de la concentration », assure Yves Delavest. Depuis 2008, son éta-blissement possède le label « Entreprise du patrimoine vivant ». Peu connue, cette recon-naissance nationale vise à mettre en avant des entreprises dont le savoir-faire est ances-tral. En Savoie, la bijouterie Delavest, qui a été confirmée pour la période 2013-2018, est la seule à détenir ce label. « D’autres entreprises le mériteraient, dès lors que leur savoir-faire s’appuie sur un métier ancien. Mais lors de sa création, le label n’a guère été soutenu et les retombées auprès du grand public sont faibles, alors peu de professionnels s’y inté-ressent », regrette le bijoutier tarin. ■

Territoire

Un écrin pour les bijoux traditionnelsJean Delavest est passionné par l’histoire des bijoux traditionnels de Savoie, dont les incontournables croix, les cœurs et les indémodables boucles d’oreilles. Jean Delavest a notamment écrit les parties techniques des livres du photographe Trosset sur le sujet. Le bijoutier de Bourg-Saint-Maurice a participé à la sauvegarde de superbes pièces, aujourd’hui réunies au sein de l’Espace Saint Eloi, le musée de Seez. « À la fin des années 1960 et au début des années 1970, il était fréquent que des clients viennent échanger leurs bijoux pour des créations plus modernes », explique Jean Delavest. Prenant soin de ne pas détruire ces objets du patrimoine, le bijoutier de Bourg a appris à les rénover et à en fabriquer de nouveaux. Le savoir-faire perdure désormais dans les mains d’Yves, son fils. « Il existe toujours une clientèle. Les gens offrent ces bijoux ou les portent. Des descendants d’immigrés savoyards passent commandes des Etats-Unis, d’Amérique du Sud, à l’occasion d’une naissance, d’un mariage. La croix de Savoie reste le bijou le plus porté », indique Yves Delavest, qui a su innover. Il propose désormais des broches en forme de skis, d’edelweiss.

› Tarentaise

Delavest, entreprise du patrimoine vivantLes faits Fondée à Seez par Jean Delavest en 1955, l’horlogerie - bijouterie

familiale, implantée à Bourg-Saint-Maurice depuis 1960, est dirigée par Yves, le fi ls du créateur.

Optique Beaufortain a brûlé les étapes

Traditionnelle croix de Savoie.

Yves Delavest.

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À votre serviceCCI SAVOIE

Je rencontre des problèmes de financement. Qu’est-ce que la médiation du crédit peut m’apporter ?Créée en 2008, la médiation du crédit est destinée à venir en aide aux entreprises qui ont des problèmes de financement bancaire ou d’assurance-crédit : refus de crédit ban-caire lié à l’activité professionnelle ; suppres-sion de lignes de découvert ou d’affacturage ; décote par un assureur-crédit ; refus de délais de paiement habituels des fournisseurs, etc.Ce dispositif de médiation est gratuit, rapide et confidentiel. Il est ouvert à toute entreprise quel que soit sa taille ou son secteur d’acti-vité. Le rôle du médiateur est de renouer le dialogue entre vous et vos partenaires finan-ciers. Pour accéder à ces services, deux possibilités : remplir un dossier de médiation en ligne (www.mediateurducredit.fr). Votre médiateur départemental vous contactera dans les 48 heures.Il est également possible d’appeler le 0810 00 12 10 (prix d’un appel local).En Savoie le médiateur du crédit est Jean-Louis Fiquet, directeur de la Banque de France à Chambéry. En 2013, en Savoie, le taux moyen de médiation réussie depuis le lancement du dispositif s’établit à 45,5 % pour 316 dossiers déposés.

Comment recruter un jeune en emploi d’avenir ?L’emploi d’avenir est un contrat d’aide à l’insertion professionnelle destiné aux jeunes peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficul-tés particulières d’accès à l’emploi.Sont concernés les jeunes âgés de 16 à 25 ans, ayant un niveau inférieur au bac et en priorité domiciliés dans une zone urbaine sensible ou une zone de revitalisation rurale.Le contrat d’embauche est un contrat de droit privé, conclu pour une durée indéterminée ou déterminée (minimum 1 an, maximum 3 ans, renouvellements inclus).Les employeurs du secteur non marchand sont principalement ciblés : secteur médical et paramédical, animation socioculturelle,

tourisme, etc. Pour le secteur marchand, l’en-treprise est éligible si son secteur d’activité figure dans la liste définie par arrêté du préfet de région ou si une convention nationale a été signée par le groupe ou la branche. Ce sont des entreprises offrant des perspectives de recrutement durable.Le jeune salarié bénéficie d’un accompagne-ment par un référent de la mission locale ou Cap Emploi et d’un suivi en interne par un tuteur de l’entreprise. L’objectif est d’offrir une première expérience professionnelle enri-chissante mais également un encadrement et des perspectives de formation permettant d’acquérir des compétences profession-nelles. En contrepartie, l’entreprise perçoit une aide financière qui va de 35 % à 75 % du SMIC brut en fonction du secteur d’activité.Rens. : Pôle emploi ou mission locale jeune.

E-commerce - Quels sont les changements attendus ?La directive européenne relative aux droits des consommateurs, adoptée le 25 octobre 2011, harmonise et complète les règles de protection des consommateurs concernant la vente en ligne.Cette directive transposée dans la loi Hamon entrera en vigueur en France en juin 2014. Les professionnels doivent s’adapter aux nouvelles mesures :Ils devront fournir une liste d’informations précontractuelles plus complète, permettant aux consommateurs de s’engager en toute connaissance de cause (caractéristiques de la marchandise, modalités de paiement, restrictions de livraison, etc.).Le délai de rétractation passera de 7 jours à 14 jours. Un formulaire de rétractation devra obligatoirement être proposé par les e-commerçants.Le délai de remboursement sera désormais de 14 jours au lieu de 30 jours.Le délai de livraison ne pourra plus excéder 30 jours à compter de la conclusion du contrat.Il sera interdit de proposer des cases

pré-cochées pour certaines options (assu-rances, garanties supplémentaires, etc.)La loi prévoit également de renforcer les moyens de contrôle de l’État.Ces nouvelles règles devraient permettre d’offrir un cadre plus sécurisé aux cyber-acheteurs et ainsi favoriser le commerce transfrontalier.

Pour me référencer, mon client me demande d’avoir une certification Santé – Sécurité de type MASE, comment faire ? Pour une entreprise prestataire ou de sous-traitance, entrer dans une démarche de cer-tification permet de diminuer les accidents professionnels en agissant sur les situations dangereuses et offre aussi un avantage com-mercial et concurrentiel : se faire référencer par les donneurs d’ordre et industriels. Cela nécessite deux éléments essentiels à ne pas négliger : une réelle implication et volonté de la direction ; un investissement en temps pour sa mise en place et son suivi. Il existe trois référentiels principaux sur la thé-matique : ILO-OSH, OHSAS 18001 et MASE. ILO-OSH et OHSAS 18001 s’appliquent au niveau international pour tout type d’entreprises. MASE est appliqué et reconnu en France. Il est spécifique aux entreprises de type presta-taires et sous-traitants et englobe en plus de la Santé - Sécurité l’aspect Environnement. La CCI Savoie vient de conclure un partena-riat avec EDF et l’Agence Économique de la Savoie pour accompagner et aider les entre-prises du territoire dans cette démarche. Elle vous apporte des conseils sur la certification la plus adaptée à votre situation, les coûts associés et le temps à y consacrer. ■

Des experts pour des solutions concrètes

Vous êtes aux commandes d’une entreprise. Quotidiennement, vous vous posez des questions précises et devez résoudre des problèmes. Les experts de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie – ingénieurs, économistes, conseillers – vous apportent des solutions.

Les faits

Renseignements :Courriel : [email protected] : 04 57 73 73 73.

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À votre service CCI SAVOIE

À la rencontre des élus de France

Selon une formule désormais bien rodée, la présence des entreprises de Savoie sur un stand commun de

50 m2 permet une meilleure visibilité que dans le cadre d’une démarche individuelle, ainsi qu’une baisse des coûts. « La CCI Savoie aménage le stand et sert d’interface avec les différents prestataires du salon, pour l’ensemble de la logistique. Les entreprises n’ont qu’à se soucier de leur documentation et de la mise en valeur de leurs produits ou services », explique-t-on à la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. La proximité des élections municipales, en mars 2014, entraînant le gel de nombreux projets, expliquent la faible participation d’entreprises lors du salon 2013. Elles étaient le double en 2012. Et déjà six entreprises ont pris date pour le salon 2014, qui permettra

d’aller à la rencontre des nouveaux élus.Preuve de l’impact que peut avoir un stand commun porté par un organisme reconnu comme la CCI Savoie, le 21 novembre le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, s’est arrêté quelques instants pour évoquer avec les responsables de la société Leitner l’avenir du transport câble en milieu urbain. « Quand on dit au ministre “Arrêtez-vous sur le stand de la CCI Savoie”, il hésite moins que si on le sollicite au nom de telle ou telle entreprise », affirme-t-on à la CCI. Et pour cause, en 2013, seulement trois chambres de commerce et d’industrie était présentes sur le salon afin d’aider à la promotion de leurs entreprises. ■

Du 19 au 21 novembre 2013, la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a permis à quatre entreprises du département de participer au Salon des maires et des collectivités locales.

Les faits

LE SERVICE CRÉATION TRANSMISSION DE LA CCI SAVOIE VOUS ACCOMPAGNE DANS LA CESSION-REPRISE D’ENTREPRISE

en partenariat avec les notaires et agents immobiliers adhérents au dispositif Transentreprise

ENTREPRISES À REPRENDRE

PIZZERIA RESTAURANT Ref : 735H0132ST JEAN DE MAURIENNE, restaurant situé sur rue passante. Salle climatisée, idéal couple, 40 couverts. CA 89 265 €, RN 10 239 €.Prix de vente du fonds de commerce 53 600 € FAIContact : CHAUVIN IMMOBILIER MAURIENNE T. 04.79.59.37.70 - [email protected]

CHALET D’ALTITUDE CHAMBRES D’HOTES Ref : 733H0204A vendre grand chalet d’altitude datant de 1807, entièrement rénové. Cette auberge située à Thénesol au cœur d’un écrin naturel exceptionnel et à quelques minutes d’Albertville, propose une cuisine Savoyarde raffinée et gastronomique, avec salon d’accueil pour apéritif et salle pouvant recevoir plus de 20 couverts, terrasse panoramique, espace barbecue, 2ème terrasse plein sud avec bains de soleil, cheminée de feu de bois, 2 salons, parking et grand garage. Le chalet dispose également de chambres d’hôtes classées 3 épis avec possibilité d’agrandissement (2 chambres supplémentaires et une salle de billard). Prix NV : 1 000 000 € (comprenant chalet, terrain et parts de SARL)Contact : Me BOIRON-MONTOUX Myriam T. 04.79.37.90.08 - [email protected]

BUREAUX Ref : 732C0505Proche Aix les Bains et accès autoroute, à vendre local 284 m² de plain-pied composé de 10 bureaux cloisonnés et chauffés, accueil, salles de réunions, coin repas, 2 points d’eau. Très bon état. Grand parking dont 4 places privées. Bail commercial, professionnel, sauf nuisances odorantes et sonores. Prix de vente 623 000 € honoraires inclus. Vente des parts sociales possible.Contact : OPTIMA TRANSACTIONS T. 04.79.88.39.03 - [email protected]

BAR AMBIANCE Ref : 735H0218EN STATION DE SKI DE MAURIENNE, fonds de commerce bar d’ambiance, situé au cœur de la station sur un emplacement de premier ordre, établissement ouvert de 16h à 2h. Clientèle jeune internationale et très dynamique. Capacité d’accueil 250 personnes. CA 420 000 €. Il est adossé à une franchise festive et efficace qui vous accompagnera dans la mise en place d’évènementiels, du recrutement, et négocie pour vous les tarifs fournisseurs (rôle d’une centrale d’achat). Prix de cession du bar 462 000 € plus droit d’accès à la franchise 10 000 €Contact : CIMM ENTREPRISEST. 04.79.88.01.01 - [email protected]

Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie - Service Création Transmission5 rue Salteur - CS 22416 - 73024 Chambéry CedexT. 04 57 73 73 73 - [email protected] - www.savoie.cci.fr

Retrouvez toutes les entreprises à reprendre sur www.transentreprise.com

Renseignements :[email protected]

Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, sur le stand de la CCI Savoie.

N° 107 - CCI Savoie – partenaires savoie / 31

Page 32: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

À votre serviceCCI SAVOIE

L’entreprise, spécialisée dans la fabrica-tion de courroies de distribution pour l’électroménager, la hi-fi, les machines

outils, etc. emploie une quinzaine de salariés. La consommation d’électricité est l’une des problématiques majeures de Marie Folino, la directrice du site.« Nous avions déjà engagé une étude envi-ronnementale avec la Chambre de com-merce et d’industrie de la Savoie. Nous avions apprécié la démarche, car elle avait abouti à des actions très concrètes, faciles à appliquer. Cette fois encore, l’action a été efficace et concrète. C’est dom-mage que cette action soit peu connue des entreprises », estime Marie Folino.Un agent spécialiste des questions éner-gétiques passe une demi-journée dans

l’entreprise pour un travail en commun, per-mettant de constater les sources de consom-mation et les moyens de les réduire, factures à l’appui, puis remet un rapport de synthèse avec des préconisations. « Dans notre cas, il a été constaté que la puissance souscrite était trop élevée par rapport aux besoins. Ça a été simple de réagir très vite. Il y a eu des conseils clairs, sur la manière de gérer le chauffage ou encore sur les horaires de démarrage des machines, immédiatement applicables pour faire baisser la consomma-tion. Le document fixe également des objec-tifs à plus long terme, comme le changement de systèmes d’éclairage que nous devrons inscrire au budget. La création d’un puits de lumière a également été évoquée, mais le coût est tel que nous ne donnerons pas

suite », explique la directrice de Maurienne Polyuréthane.Le délai entre la visite et le rendu du plan d’action (moins de deux mois) est apprécié. De même que la déconnexion du technicien de la CCI Savoie de toute approche commer-ciale postérieure. « Un prestataire avait engagé la même démarche mais, avec le recul, on se rend compte que les solutions avancées allaient toujours dans le sens d’un travail avec cette société », remarque Marie Folino. « Le plus difficile c’est d’accepter de bloquer une demi-journée de son agenda pour le premier rendez-vous, mais la démarche est vraiment intéressante », assure-t-elle. ■

Les atouts de la « visite énergie »La société Maurienne Polyuréthane, à Saint-Jean-de-Maurienne, a organisé une « visite énergie » avec les services de la CCI Savoie.

Les faits

Les « visites énergie » de la CCI SavoieInscrites dans le programme régional Optim’ Energie, les « visites énergie » que propose la CCI Savoie sont prises en charge financièrement par l’Ademe, la région Rhône-Alpes et la CCI et sont proposées gratuitement à toutes les entreprises du département ayant au moins un salarié (coût réel : 1 125 euros HT).Dans certains secteurs d’activité, comme l’industrie, une bonne maîtrise des pratiques peut avoir des conséquences importantes sur la consommation d’énergie. L’identification des gisements d’économies est l’un des enjeux incontournables des « visites énergie » dans les entreprises. La mission est assurée par un ingénieur énergie de la CCI Savoie dont l’objectif est, sur une demi-journée, de dresser un état des lieux des consommations globales de l’entreprise ; d’identifier des pistes d’actions élémentaires d’économie ; d’orienter vers des études plus approfondies permettant la mise en place de solutions alternatives, plus performantes. La visite sur site et l’entretien sont suivis de la remise d’un rapport, confidentiel, contenant des conseils pratiques puis d’une assistance technique par l’ingénieur.« Dans certains cas, la visite n’est pas suivie d’actions mais, globalement, les entreprises bénéficiaires sont satisfaites d’avoir cet état des lieux. Ce moment d’information est l’occasion de faire le point sur les pratiques et d’obtenir des informations », constate-t-on dans les services de la CCI Savoie.

Marie Folino.

L’industrie est le secteur où les enjeux sont les plus importants.

Renseignements :Courriel : [email protected] : 04 57 73 73 73

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10732

Page 33: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

À votre service CCI SAVOIE

La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie a signé un partenariat avec la Jeune chambre économique de Chambéry.

L’accord a été signé le 12 décembre par Linda Profit, présidente de la JCE, et René Chevalier, président de la

CCI Savoie. Il prévoit la mise à disposition de moyens (salles de réunion, supports de communication…) par la CCI Savoie pour accompagner les actions les plus remar-quables de la JCE de Chambéry et sa région. Ce sera notamment le cas lors de l’accueil, à Chambéry, du congrès régional 2014 des Jeunes Chambres économiques de Rhône-Alpes.Après une période d’inactivité, la Jeune chambre économique de Chambéry et sa région a renoué avec l’action en 2012.

Membre du réseau national des Jeunes chambres économiques françaises, la JCE de Chambéry regroupe de jeunes citoyens, âgés de 18 à 40 ans, engagés dans la vie active et souhaitant mener des actions concrètes dans la cité à travers des projets d’ordre social, économique ou communautaire.En 2014, l’une des actions fortes de la JCE de Chambéry et sa région sera la mise en œuvre de l’action « Chambéry connect ». Une bourse informatique permettra de réu-nir du matériel qui, après remise en état par une entreprise spécialisée, sera cédé à tarifs particulièrement abordables à des étudiants ou à des personnes à très faibles revenus.

Les bénéfices de l’opération permettront de financer l’achat de matériel informatique pour le service pédiatrique du centre hospitalier de Chambéry. ■

La CCI aux côtés de la Jeune chambre économique

Les faits

Linda Profit, présidente de la JCE, et René Chevalier, président de la CCI.

JOURNÉEDE L’INTERNATIONALMardi 25 février 2014Bâtiment Homère - Savoie Technolac

Vous voulez stimuler votre chiffre d’affaires et sécuriser vos opérations à l’international ? Vous souhaitez mettre en place une stratégie et un plan d’action à l’international ?Cette journée est faite pour vous :

Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie5 rue Salteur - CS 22416 - 73024 Chambéry Cedex - T. 04 57 73 73 73 - F. 04 79 33 56 84 - [email protected]

En partenariat avec :

è15 expertsè Cap sur les Amériques : 6 pays représentésè 4 tables rondesè Des rendez-vous individuels avec les partenaires publics et privés de l’accompagnement à l’international

CCI SAVOIE

Programme et inscription gratuite sur www.savoie.cci.fr

DE L’INTERNATIONALDE L’INTERNATIONALDE L’INTERNATIONALstimuler votre chiffre d’affaires et sécuriser vos opérations à l’international ? stimuler votre chiffre d’affaires et sécuriser vos opérations à l’international ? stimuler votre chiffre d’affaires et sécuriser vos opérations à l’international ? stimuler votre chiffre d’affaires et sécuriser vos opérations à l’international ?

stratégie et un plan d’action à l’international ?stratégie et un plan d’action à l’international ?

N° 107 - CCI Savoie – partenaires savoie / 33

Page 34: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

Depuis plus de deux décennies la formule a été modernisée et affinée, pour permettre aux entreprises de

Savoie de présenter leur savoir-faire lors du salon international de l’aménagement de la montagne à Grenoble. La surface collec-tive, de près de 800 m2, réunit cette année une trentaine de sociétés, ravies de profiter d’une visibilité unique tout en réalisant des économies d’échelle. Chaque entreprise bénéficie de l’animation constante du stand tout en conservant la possibilité de mener ses actions de relations publiques et d’accueil de ses clients. Pour les visiteurs, l’îlot de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie est un point de rendez-vous identifié,

sur lequel il est possible de demander des conseils, de recueillir des informations.Au cœur des 41 000 m2 du salon Mountain Planet, les 800 m2 d’exposition proposés par la CCI Savoie et les entreprises sont une véritable vitrine des compétences, produits et services disponibles en Savoie. L’appellation « Savoie » a un réel impact sur les visiteurs, étrangers notamment. Parmi les 15 000 visiteurs atten-dus en trois jours, certains viennent de loin. Quarante-quatre pays sont représentés. ■

Les Assises du tourisme, voulues par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, entrent

dans leur dernière phase. Après le temps de la consul tat ion, ouvert au mois de novembre, arrive celui de l’élaboration du plan d’actions. Chaque région organisera ses « Assises » afin que les remarques issues du terrain puissent être synthéti-sées et déclinées en un plan d’actions.Pour la région Rhône-Alpes, le dépar-tement de la Savoie a été retenu pour accueill ir la rencontre permettant de fixer les bases du futur plan. Les profession-nels ont rendez-vous le lundi 10 février à Chambéry pour une après-midi de travail organisée en deux temps : des échanges au sein d’ateliers puis une séance plénière.« Nous avons besoin de toutes les énergies

pour réfléchir ensemble à une véritable stratégie nationale qui permettra de faire du tourisme un véritable levier pour la croissance et l’emploi de notre pays », explique Sylvia Pinel. Première destination touristique au monde, la France n’est qu’au troisième rang des recettes derrière les États-Unis et l’Espagne. Le tourisme représente deux mill ions d’emplois directs et indirects.Neuf thèmes de travail étaient proposés dans le cadre de la consultation lancée au mois de novembre : l’émergence de nouvelles destinations ; diversification de l’offre touristique ; élaboration d’une stratégie pour le tourisme événementiel et le tourisme d’affaires ; amélioration de la qualité de l’accueil ; valorisation des métiers de la filière ; mobilisation des investissements pour renforcer l’attractivité de l’offre ; adaptation

de l’offre touristique aux mutations ; dyna-misation du tourisme des Français, etc.Le programme des travaux du 10 février u t i l i sera la t rame nat iona le en tenant compte des réalités régionales. L’atelier n°1, consacré au renouve l lement de l’offre touristique, évoquera la nécessité de rénover l’ immobilier de montagne, de dynamiser la saison estivale et de déve-lopper de nouvel les dest inat ions. Les échanges de l ’atel ier n°2 porteront sur l’amélioration de la qualité de l’accueil et ceux de l’atelier n°3 sur les métiers de la fi l ière et la formation. ■

La Savoie joue groupée à Mountain Planet

Imaginer l’avenir du tourisme de Rhône-Alpes

Du 23 au 25 avril, les entreprises de Savoie iront à la rencontre des visiteurs du salon Mountain Planet sur le stand collectif de la CCI Savoie.

Afi n que la France demeure la première destination touristique mondiale, le gouvernement organise les Assises du tourisme. Le plan régional d’actions sera élaboré à Chambéry.

Les faits

Les faits

Au fil des ans, la CCI Savoie a notablement amélioré sa présence et sa visibilité.

Environnement

Renseignements :Courriel : [email protected] Tel : 04 57 73 73 73

Renseignements :www.savoie.gouv.frwww.assises-tourisme.gouv.fr

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2014 | I

Loin d’être réservée à certains domaines d’élection, l’innovationcouvre toute la diversité de l’éco-

système régional. Elle se déploie à l’en-semble des métiers, quel que soit lesecteur d’activité ou la taille de l'entre-prise. Historiquement associé auxgrands groupes dont le territoire comptede nombreux fleurons – Biomérieux,Plastic Omnium, Renault Truck, Salo-mon, Schneider Electric, Somfy… –, ce puissant levier d’évolution est aujourd’hui saisi par un nombre crois-sant de PME rhônalpines. Selon l’Insee,entre 2008 et 2010, 57 % d’entre elles innovaient dans les domaines de l’in-dustrie, mais aussi des services intellec-tuels et technologiques. Or les PMEpratiquant l’innovation affichent unchiffre d’affaires supérieur de 70 % àcelui des structures “non innovantes”. Lebaromètre 2013 consacré au sujet parGrenoble École de Management, uneécole de la CCI de Grenoble, confirmecette tendance. Si la qualité et la produc-tivité demeurent les priorités des entre-prises, la place accordée à l’innovation

est en hausse et semble se diffuser demanière transversale et pérenne au seindes organisations. Année thématique ausein des CCI et année du lancement depolitiques dédiées, 2014 offre aux diri-geants un contexte stimulant pour fran-chir le cap ou tenir la barre del’innovation.

Un positionnement pour l’avenirIl faut dire que l’enjeu est d’importance :“L’innovation est de plus en plus une clédécisive pour le développement des entreprises et des territoires. C’est la rai-son pour laquelle l’accompagnementdes entreprises en matière d’innovationest un des champs d’intervention majeurs des CCI qui mobilisent beau-coup d’experts”, souligne Jean-PaulMauduy, président de la CCI de régionRhône-Alpes. “La croyance en un avan-tage concurrentiel durable est illusoire.Dans un contexte mondialisé, toutbouge vite en termes de menaces etd’opportunités, cela implique de réviserses positions en permanence. L’innova-tion est un moyen incontournable pour

le développement, voire la subsistancede l’entreprise”, insiste Didier Bic, prési-dent du Centre régional d'innovation etde transfert de technologies de Savoie.Ce levier d’évolution, également moteurde croissance, stimule le renouvellementde l’offre et relance la demande. Autreatout d’une stratégie d’innovation tour-née vers l’avenir : se différencier sur lesmarchés, tout en favorisant l’évolution

Rhône-Alpes :innover pour gagner

Source de valeur ajoutée et facteur clé de

compétitivité, l’innovation doit se placer au

cœur des stratégies. En Rhône-Alpes,

de multiples acteurs, réseaux, dispositifs,

favorisent les pratiques d’innovation,

y compris pour les PME.

Comment faciliter ces démarches ?

Panorama sur une thématique clé de 2014.

2014, année de l’innovationFace à l’importance de l’enjeu inno-vation pour l’ensemble du tissu éco-nomique français, le réseau des CCI a placé l’année 2014 sous le signe de l’innovation. À travers le sloganL’Innovation pour tous, les CCI enten-dent montrer que l’innovation ne se réduit pas à la dimension technolo-gique et qu’il est possible d’accompa-gner un grand nombre de PME sur lechemin de l’innovation, y compris dansdes secteurs réputés non innovants.

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Page 35: Partenaires Savoie n°107 - février 2014

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2014 | I

Loin d’être réservée à certains domaines d’élection, l’innovationcouvre toute la diversité de l’éco-

système régional. Elle se déploie à l’en-semble des métiers, quel que soit lesecteur d’activité ou la taille de l'entre-prise. Historiquement associé auxgrands groupes dont le territoire comptede nombreux fleurons – Biomérieux,Plastic Omnium, Renault Truck, Salo-mon, Schneider Electric, Somfy… –, ce puissant levier d’évolution est aujourd’hui saisi par un nombre crois-sant de PME rhônalpines. Selon l’Insee,entre 2008 et 2010, 57 % d’entre elles innovaient dans les domaines de l’in-dustrie, mais aussi des services intellec-tuels et technologiques. Or les PMEpratiquant l’innovation affichent unchiffre d’affaires supérieur de 70 % àcelui des structures “non innovantes”. Lebaromètre 2013 consacré au sujet parGrenoble École de Management, uneécole de la CCI de Grenoble, confirmecette tendance. Si la qualité et la produc-tivité demeurent les priorités des entre-prises, la place accordée à l’innovation

est en hausse et semble se diffuser demanière transversale et pérenne au seindes organisations. Année thématique ausein des CCI et année du lancement depolitiques dédiées, 2014 offre aux diri-geants un contexte stimulant pour fran-chir le cap ou tenir la barre del’innovation.

Un positionnement pour l’avenirIl faut dire que l’enjeu est d’importance :“L’innovation est de plus en plus une clédécisive pour le développement des entreprises et des territoires. C’est la rai-son pour laquelle l’accompagnementdes entreprises en matière d’innovationest un des champs d’intervention majeurs des CCI qui mobilisent beau-coup d’experts”, souligne Jean-PaulMauduy, président de la CCI de régionRhône-Alpes. “La croyance en un avan-tage concurrentiel durable est illusoire.Dans un contexte mondialisé, toutbouge vite en termes de menaces etd’opportunités, cela implique de réviserses positions en permanence. L’innova-tion est un moyen incontournable pour

le développement, voire la subsistancede l’entreprise”, insiste Didier Bic, prési-dent du Centre régional d'innovation etde transfert de technologies de Savoie.Ce levier d’évolution, également moteurde croissance, stimule le renouvellementde l’offre et relance la demande. Autreatout d’une stratégie d’innovation tour-née vers l’avenir : se différencier sur lesmarchés, tout en favorisant l’évolution

Rhône-Alpes :innover pour gagner

Source de valeur ajoutée et facteur clé de

compétitivité, l’innovation doit se placer au

cœur des stratégies. En Rhône-Alpes,

de multiples acteurs, réseaux, dispositifs,

favorisent les pratiques d’innovation,

y compris pour les PME.

Comment faciliter ces démarches ?

Panorama sur une thématique clé de 2014.

2014, année de l’innovationFace à l’importance de l’enjeu inno-vation pour l’ensemble du tissu éco-nomique français, le réseau des CCI a placé l’année 2014 sous le signe de l’innovation. À travers le sloganL’Innovation pour tous, les CCI enten-dent montrer que l’innovation ne se réduit pas à la dimension technolo-gique et qu’il est possible d’accompa-gner un grand nombre de PME sur lechemin de l’innovation, y compris dansdes secteurs réputés non innovants.

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dimension technologique. “Repenser undesign, changer sa relation client, trans-former son espace de vente, passer à ladématérialisation… Innover s’inscritdans une logique de remise en cause générale, propre à chaque structure, dontnaîtront des solutions sur-mesure créa-trices de valeur ajoutée et de différencia-tion”, insiste Jean-Paul Mauduy. Cette véritable dynamique se propageinévitablement à l’ensemble des fonc-tions. Une nouvelle offre nécessitera parexemple de changer les méthodes deproduction, mais aussi d’être accompa-gnée par un travail de promotion, indis-pensable pour favoriser l’acceptation dumarché. Ainsi, 72 % des entreprises innovantes en technologie le sont égale-ment en organisation ou en marketing.Particulièrement actives, les PME rhô-nalpines s’illustrent en matière d’inno-

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2014 | III

vation produits, notamment dans lessecteurs de la fabrication de machinesou d’équipements, et du textile à usagetechnique. Dernier symbole fort en date,le magazine Forbes a classé Grenoblecinquième ville la plus innovante aumonde en juillet dernier, se basant sur le

nombre de brevets déposés pour 10 000habitants. C’est ici la place que joue lesecteur des composants miniaturisésdans la capitale du sillon alpin quis’avère déterminante.

Un financement à trouver Bien que l’innovation n’appelle pas obli-gatoirement d’investissements lourds, lefrein le plus fréquemment cité par les dirigeants en la matière reste le finance-ment. Principal poste de dépenses pourles entreprises innovantes en technolo-gie, la recherche et le développement nécessitent souvent le recours à un sou-tien extérieur. Pour permettre un pre-mier pas vers la conception d’unnouveau produit ou système, des aideshistoriques existent, telles que la presta-tion technologique réseau, en lien avec

Innover pour gagner DOSSIER

bpifrance (anciennement Oséo). Parfoisméconnus, plusieurs autres pro-grammes nationaux et locaux peuventêtre mobilisés. Pour faciliter leur recherche, le réseau des CCI les a recen-sés sur le site www.les-aides.fr. Le créditimpôt recherche est également très uti-

lisé par les PME. C’est notamment le casde RYB (CA : 65 M€, 160 salariés, àSaint-Étienne-de-Saint-Geoirs), spécia-liste français des canalisations, réseauxd’eau potable et gaz en polyéthylène. “Ils’agit du mécanisme le plus adapté et leplus simple à mobiliser pour financer lelancement de projets R&D. Nous l’avonsemployé pour un programme de plu-sieurs millions d’euros portant sur laconception d’une innovation de rup-ture : une puce unique au monde(Eliot), intégrée aux conduites ou embar-quée afin d’en permettre la détection”,précise Marc-Antoine Blin, son prési-dent. Des premiers prototypes, en 2011,à la création, en 2013, de sa filiale EliotInnovative Solutions dédiée à la com-mercialisation, RYB donne un exempleprobant de développement par l’inno-

L’innovation, levier d’évolution et moteur de croissance, stimule le renouvellement

de l’offre et relance la demande

La région Rhône-Alpes compte• 13,6 % des entreprises innovantes et 12 % des jeunesentreprises innovantes nationales.• 12 % de la R&D civile nationale.• 2 196 brevets en 2012 (deuxième région française en nombre de dépôts).Sources : Région Rhône-Alpes et Insee.

Kässbohrer trace le futur sur les pistesLa marque allemande produit le PistenBully, le plus célèbreet le plus vendu des engins de damage dans le monde. Avecle dernier-né de la gamme, le PistenBully 600 E+ à motori-sation Diesel-électrique, Kässbohrer signe une nouvelleprouesse technologique permettant de maintenir les perfor-mances tout en réduisant de 20 % les rejets d’oxydesd’azote et de CO2 ainsi que la consommation de carburant.“Leader du marché en termes de R&D, le groupe a transmiscette culture de l’innovation à ses filiales”, souligne DidierBic, directeur de Kässbohrer France (CA 2013 : 35 M€, 45salariés). Basées à Tours-en-Savoie, les équipes hexagonalesont imaginé le système Snowsat. Ce dispositif de position-nement GPS assure le suivi des dameuses et mesure l’évo-lution de l’épaisseur du manteau neigeux afin de gagner ensécurité et performance. Commercialisé depuis 2007, il estdésormais internationalement utilisé. La filiale a égalementdéveloppé un service innovant de rénovation des trains dechenilles, autre succès commercial, et travaille déjà à conce-voir les offres de demain. SAVOIE

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DOSSIER Innover pour gagner

De l’idée au marché : de multiples facettesL’innovation ne se résume pas à une invention. Elle prend appui sur la tech-nologie et les usages pour répondre à unbesoin identifié ou anticipé. “Plus que decréation ex nihilo, innover consiste sou-vent en l’amélioration de biens ou de ser-vices existants, afin de gagner enperformance ou en qualité, mais aussipour répondre à des problématiques

de l’image de la marque. Elle offre ungain de compétitivité évitant aux entre-prises une concurrence par les prix per-due d’avance face aux pays émergents.En déplaçant les termes de l’échangevers la création de solutions nouvelles etla recherche d’améliorations constantes,l’innovation donne un temps d’avanceessentiel dans la course à la perfor-mance.

clients ou des exigences en terme de développement durable”, souligne DenisBigot, président de la société Hengel, àRoanne. Ce processus dépasse d’ailleursles missions du pôle recherche et déve-loppement où on l’enferme souvent pourirriguer les modes de production, d’orga-nisation et de commercialisation. En2008, l’OCDE montrait en effet que 51 %des innovations n’intégraient aucune

Packinov : défis sur les marchés de nicheSi la gamme de machines fabriquée par Packinov pour leconditionnement de produits (liquides, pâteux et solides)se veut standard, les adaptations proposées à ses clientss’appuient sur des concepts innovants. “Sur les marchésagro-alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques et chi-miques où nous évoluons, se démarquer est un enjeustratégique”, souligne son président Jean-Philippe Varenne. Dernièrement, la société a développé un appa-reil sans équivalent au monde, utilisé dans le cadre hos-pitalier pour conditionner les médicaments des patientsen doses nominatives. “Dans ce projet, nous avons étéaccompagnés par un conseiller de la CCI. Il nous a donnéles outils et les orientations qui ont ensuite été appliquéspar un stagiaire de l’EM Lyon préparant un master en management de l’innovation”, résume le président. Desretours sur investissements sont attendus rapidement parl’entreprise qui, depuis 2009, a doublé la superficie deses locaux à Béligneux et ses effectifs, pour compter aujourd’hui 18 salariés. Le chiffre d’affaires, proche des3 M€ en 2013, suit cette courbe ascendante.

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PaintSys étoffe sa palette de solutions robotiséesLorsqu’ils fondent PaintSys en 2007, Dominique Cebola et Flavien Dobrowolski s’appuient sur leur expérience de 20 ansen tant qu’ingénieurs spécialisés. “Notre entreprise se positionne comme intégrateur en robotique peinture. De la pré-

paration de surfaces (nettoyage, sablage...) à l’ap-plication, nous adaptons les technologies auxbesoins de nos clients pour leur livrer des solu-tions clés en main”, détaille Flavien Dobrowolski.Référencée chez les plus grands constructeurs devéhicules (Mercedes, BMW, Renault…), PaintSysréalise 60 % de son chiffre d’affaires (3 M€ en2013) dans la branche automobile et 40 % dansl’industrie, principalement à l’export. La recherchede systèmes plus performants et plus ergono-miques rythme le quotidien des douze salariés de la société établie à Fontaine. “Aujourd’hui,notre stratégie de développement s’oriente vers lacommercialisation de nos propres produits inno-vants. Avec le soutien financier de bpifrance, noustravaillons à la conception de l’un d’entre eux, ciblant un nouveau marché, celui de l’aéronau-tique”, poursuit le dirigeant. GRENOBLE

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dimension technologique. “Repenser undesign, changer sa relation client, trans-former son espace de vente, passer à ladématérialisation… Innover s’inscritdans une logique de remise en cause générale, propre à chaque structure, dontnaîtront des solutions sur-mesure créa-trices de valeur ajoutée et de différencia-tion”, insiste Jean-Paul Mauduy. Cette véritable dynamique se propageinévitablement à l’ensemble des fonc-tions. Une nouvelle offre nécessitera parexemple de changer les méthodes deproduction, mais aussi d’être accompa-gnée par un travail de promotion, indis-pensable pour favoriser l’acceptation dumarché. Ainsi, 72 % des entreprises innovantes en technologie le sont égale-ment en organisation ou en marketing.Particulièrement actives, les PME rhô-nalpines s’illustrent en matière d’inno-

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vation produits, notamment dans lessecteurs de la fabrication de machinesou d’équipements, et du textile à usagetechnique. Dernier symbole fort en date,le magazine Forbes a classé Grenoblecinquième ville la plus innovante aumonde en juillet dernier, se basant sur le

nombre de brevets déposés pour 10 000habitants. C’est ici la place que joue lesecteur des composants miniaturisésdans la capitale du sillon alpin quis’avère déterminante.

Un financement à trouver Bien que l’innovation n’appelle pas obli-gatoirement d’investissements lourds, lefrein le plus fréquemment cité par les dirigeants en la matière reste le finance-ment. Principal poste de dépenses pourles entreprises innovantes en technolo-gie, la recherche et le développement nécessitent souvent le recours à un sou-tien extérieur. Pour permettre un pre-mier pas vers la conception d’unnouveau produit ou système, des aideshistoriques existent, telles que la presta-tion technologique réseau, en lien avec

Innover pour gagner DOSSIER

bpifrance (anciennement Oséo). Parfoisméconnus, plusieurs autres pro-grammes nationaux et locaux peuventêtre mobilisés. Pour faciliter leur recherche, le réseau des CCI les a recen-sés sur le site www.les-aides.fr. Le créditimpôt recherche est également très uti-

lisé par les PME. C’est notamment le casde RYB (CA : 65 M€, 160 salariés, àSaint-Étienne-de-Saint-Geoirs), spécia-liste français des canalisations, réseauxd’eau potable et gaz en polyéthylène. “Ils’agit du mécanisme le plus adapté et leplus simple à mobiliser pour financer lelancement de projets R&D. Nous l’avonsemployé pour un programme de plu-sieurs millions d’euros portant sur laconception d’une innovation de rup-ture : une puce unique au monde(Eliot), intégrée aux conduites ou embar-quée afin d’en permettre la détection”,précise Marc-Antoine Blin, son prési-dent. Des premiers prototypes, en 2011,à la création, en 2013, de sa filiale EliotInnovative Solutions dédiée à la com-mercialisation, RYB donne un exempleprobant de développement par l’inno-

L’innovation, levier d’évolution et moteur de croissance, stimule le renouvellement

de l’offre et relance la demande

La région Rhône-Alpes compte• 13,6 % des entreprises innovantes et 12 % des jeunesentreprises innovantes nationales.• 12 % de la R&D civile nationale.• 2 196 brevets en 2012 (deuxième région française en nombre de dépôts).Sources : Région Rhône-Alpes et Insee.

Kässbohrer trace le futur sur les pistesLa marque allemande produit le PistenBully, le plus célèbreet le plus vendu des engins de damage dans le monde. Avecle dernier-né de la gamme, le PistenBully 600 E+ à motori-sation Diesel-électrique, Kässbohrer signe une nouvelleprouesse technologique permettant de maintenir les perfor-mances tout en réduisant de 20 % les rejets d’oxydesd’azote et de CO2 ainsi que la consommation de carburant.“Leader du marché en termes de R&D, le groupe a transmiscette culture de l’innovation à ses filiales”, souligne DidierBic, directeur de Kässbohrer France (CA 2013 : 35 M€, 45salariés). Basées à Tours-en-Savoie, les équipes hexagonalesont imaginé le système Snowsat. Ce dispositif de position-nement GPS assure le suivi des dameuses et mesure l’évo-lution de l’épaisseur du manteau neigeux afin de gagner ensécurité et performance. Commercialisé depuis 2007, il estdésormais internationalement utilisé. La filiale a égalementdéveloppé un service innovant de rénovation des trains dechenilles, autre succès commercial, et travaille déjà à conce-voir les offres de demain. SAVOIE

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DOSSIER Innover pour gagner

De l’idée au marché : de multiples facettesL’innovation ne se résume pas à une invention. Elle prend appui sur la tech-nologie et les usages pour répondre à unbesoin identifié ou anticipé. “Plus que decréation ex nihilo, innover consiste sou-vent en l’amélioration de biens ou de ser-vices existants, afin de gagner enperformance ou en qualité, mais aussipour répondre à des problématiques

de l’image de la marque. Elle offre ungain de compétitivité évitant aux entre-prises une concurrence par les prix per-due d’avance face aux pays émergents.En déplaçant les termes de l’échangevers la création de solutions nouvelles etla recherche d’améliorations constantes,l’innovation donne un temps d’avanceessentiel dans la course à la perfor-mance.

clients ou des exigences en terme de développement durable”, souligne DenisBigot, président de la société Hengel, àRoanne. Ce processus dépasse d’ailleursles missions du pôle recherche et déve-loppement où on l’enferme souvent pourirriguer les modes de production, d’orga-nisation et de commercialisation. En2008, l’OCDE montrait en effet que 51 %des innovations n’intégraient aucune

Packinov : défis sur les marchés de nicheSi la gamme de machines fabriquée par Packinov pour leconditionnement de produits (liquides, pâteux et solides)se veut standard, les adaptations proposées à ses clientss’appuient sur des concepts innovants. “Sur les marchésagro-alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques et chi-miques où nous évoluons, se démarquer est un enjeustratégique”, souligne son président Jean-Philippe Varenne. Dernièrement, la société a développé un appa-reil sans équivalent au monde, utilisé dans le cadre hos-pitalier pour conditionner les médicaments des patientsen doses nominatives. “Dans ce projet, nous avons étéaccompagnés par un conseiller de la CCI. Il nous a donnéles outils et les orientations qui ont ensuite été appliquéspar un stagiaire de l’EM Lyon préparant un master en management de l’innovation”, résume le président. Desretours sur investissements sont attendus rapidement parl’entreprise qui, depuis 2009, a doublé la superficie deses locaux à Béligneux et ses effectifs, pour compter aujourd’hui 18 salariés. Le chiffre d’affaires, proche des3 M€ en 2013, suit cette courbe ascendante.

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PaintSys étoffe sa palette de solutions robotiséesLorsqu’ils fondent PaintSys en 2007, Dominique Cebola et Flavien Dobrowolski s’appuient sur leur expérience de 20 ansen tant qu’ingénieurs spécialisés. “Notre entreprise se positionne comme intégrateur en robotique peinture. De la pré-

paration de surfaces (nettoyage, sablage...) à l’ap-plication, nous adaptons les technologies auxbesoins de nos clients pour leur livrer des solu-tions clés en main”, détaille Flavien Dobrowolski.Référencée chez les plus grands constructeurs devéhicules (Mercedes, BMW, Renault…), PaintSysréalise 60 % de son chiffre d’affaires (3 M€ en2013) dans la branche automobile et 40 % dansl’industrie, principalement à l’export. La recherchede systèmes plus performants et plus ergono-miques rythme le quotidien des douze salariés de la société établie à Fontaine. “Aujourd’hui,notre stratégie de développement s’oriente vers lacommercialisation de nos propres produits inno-vants. Avec le soutien financier de bpifrance, noustravaillons à la conception de l’un d’entre eux, ciblant un nouveau marché, celui de l’aéronau-tique”, poursuit le dirigeant. GRENOBLE

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Innover pour gagner DOSSIER

lent d’eux-mêmes : en 2012, le leadermondial du petit équipement domes-tique (CA : 187 M€, 25 000 salariésdans le monde, siège à Écully), réalisait60 % de ses ventes avec des produits demoins de trois ans et lançait 338 pro-duits et modèles. “Mais cette culturen’est pas réservée aux grands groupes,les petites entreprises peuvent la déve-lopper en tirant profit de leurs atouts telsqu’un travail d’équipe simplifié et unegrande agilité qui leur permettent d’êtreplus réactives, plus audacieuses aussi”,rappelle Thomas Pourchayre, directeurdu pôle appui aux entreprises de la CCIRhône-Alpes.

Regard sur les réseauxInnover demande des ressources et descompétences parfois indisponibles en interne. Pour répondre à ces besoins et favoriser l’émergence de projets inno-vants, les entreprises (grands groupes,PME et micro-entreprises) peuventcompter sur des laboratoires de rechercheet des établissements de formation. Véritable creuset, Rhône-Alpes compteplusieurs plates-formes technologiques,structures de valorisation et d’incuba-tion. Elle se distingue également comme

la première région française en nombrede pôles de compétitivité – douze autotal – auxquels s’ajoutent douze clus-ters. Ces structures irriguent les domaines de la santé, du bien-être etcadre de vie, de la chimie et matériaux,des technologies de l’information et industries créatives, des énergies, destransports et véhicules propres. Près de3 000 entreprises en sont membres etprès de 350 projets de recherche et développement sont labellisés par lespôles chaque année. Parmi eux, Techtera(spécialisé dans les textiles et matériauxsouples) et Minalogic (consacré aux solutions miniaturisées intelligentes) affichent le plus de dépôts de brevets.Mais l’enjeu reste bien sûr de passer desprojets aux produits. Disques d’archi-vage à durée illimitée, lunettes vidéo ou

Être accompagné pour innoverPour simplifier et encourager les démarches d’innovation, les CCI ont élaboréun large éventail d’outils. En Rhône-Alpes, près de 50 conseillers se mobilisentaux côtés des entrepreneurs. Chaque année, environ 3 300 sociétés sont sen-sibilisées et 800 projets accompagnés sur une approche individuelle, quelleque soit leur maturité en matière d’innovation. À chaque étape, plusieurs solutions sont proposées : diagnostic, formation, mise en relation réseau, etc.“Nous intervenons également sur des besoins ponctuels et spécifiques, parexemple la recherche d’aides financières, de partenariats technologiques oude recherche sur les normes internationales”, précise Thomas Pourchayre, directeur du pôle appui aux entreprises de la CCI Rhône-Alpes.

Spécialement conçu par les CCI et décliné pour les TPE et PME, le dispositifInnov’Scan permet en une demi-journée de bâtir les fondements d’une stra-tégie pour innover. Le dirigeant, accompagné d’un conseiller, passe en revueles grandes fonctions et pratiques de l’entreprise. Il identifie les améliorationspossibles, leurs coûts, leurs impacts, les pistes les plus exploitables. Suite à l’entretien, un plan d’action est proposé. Autre moment important : les Journées de l’innovation. Véritables accélérateurs, ces temps forts organiséssur l’ensemble du territoire réunissent en un même espace 30 à 40 partenaireset interlocuteurs privilégiés. L’occasion de tester son idée ou de multiplier lesrendez-vous et les contacts, mais aussi de profiter de conférences et d’atelierspratiques.

L’ensemble des solutions et des événements sont à retrouver en ligne : www.innovation.rhone-alpes.cci.fr.

Les pâtes Cornand réveillent les papillesLa réussite est aussi délectable que le pari était osé. Lorsqu’en 2007, LuceCornand et Jean-Clément Licheron reprennent l’entreprise familiale créée en1919, ils décident d’élargir la gamme de pâtes traditionnelles en développantde nouvelles saveurs. 35 parfums se déclinent désormais, des plus classiques– cresson, piment, morilles – aux plus originaux : curaçao, pain d’épices, pam-plemousse, etc. Un travail sur le goût mais aussi sur la vue, grâce à un packa-

ging soigné. Proposés dans descoffrets design, les produits mé-ritent leur griffe de “pâtes hautecouture”. “Nous évoluons surdes marchés trop réduits pour lesindustriels. Notre valeur ajoutéetient dans ce mélange de tradi-tion et d’audace”, analyse LuceCornand. Forte de son position-nement, la société (CA 2013 :580 000 €, 4 salariés) tient àconserver sa dimension artisa-nale. Les 40 tonnes de pâtes fa-briquées chaque année sontvendues dans la boutique sté-phanoise de la famille, maisaussi via un réseau de distribu-teurs en France et à l’étranger,des rayons des Galeries Lafayettejusqu’aux Émirats arabes unis.

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L’innovation naît d’un travail collaboratif

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DOSSIER Innover pour gagner

vation. “Nous visons deux millions d’eu-ros de chiffre d’affaires en 2014 et lacréation d’une vingtaine d’emplois directs et induits, en 2014”, poursuitMarc-Antoine Blin.

Un esprit à adopterPas de changement sans contexte stimu-lant. Veille technologique et concurren-tielle, réflexion sur l’évolution des

marchés, la demande, les enjeux socié-taux, le développement durable, plusque pour tout autre processus mis enplace par une entreprise, l’innovationrésulte d’une vision de l’avenir partagéepar tous les acteurs. Nourrie de l’ensem-ble des compétences, elle (ou l’innova-tion si coupe antérieure) naît d’untravail collaboratif où chacun est incitéà participer pour favoriser l’émergence

de nouvelles idées. S’insinuant au plusprofond des structures et des mentalités,une “culture” de l’innovation est mise enavant, défendue et entretenue par denombreuses structures. Ainsi chez SEB,le directeur général adjoint BertrandNeuschwander déclare-t-il : “Contribuerà inventer le quotidien de demain, c’estl’enjeu de notre métier et c’est la passionqui anime nos équipes.” Les chiffres par-

MTB, offres de demain pour déchets d’aujourd’huiAvec 40 000 tonnes de déchets industriels recyclés et valoriséschaque année, MTB (CA : 60 M€, 100 salariés) s’impose commeleader en France. La société de Trept dirigée par Jean-PhilippeFusier se distingue également à l’échelle internationale par sadouble casquette. Au-delà du traitement qu’elle réalise sur site,elle conçoit et fabrique une large gamme de matériel de recyclage,principalement dédiée à l’export. “En tant qu’exploitant-fabricant,notre force est de connaître les problématiques des clients touten maîtrisant les technologies pour proposer des réponses nova-trices”, note David Ravet, chargé des projets industriels. Exemplele plus notable : la Blubox. Résultat de sept années de rechercheet déjà commercialisée à l’export (Suisse, Autriche, États-Unis),cette machine unique au monde traite les produits contenant dumercure (tels que les écrans LCD) et vise les marchés mondiaux.Menée avec un réseau de partenaires, l’innovation est constantechez MTB. “Notre prochain projet éco-innovant, accompagné parle dispositif InnovR, porte sur la valorisation des résidus debroyage”, confie David Ravet.NORD-ISÈRE

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Obione fait de la nouveauté son pré carréDu terrain sont nées les idées, des hommes a émergéla société Obione. Lionel Reisdorffer et Patrick Besnier, vétérinaires associés à Richard Tavella, res-ponsable commercial, codirigent l’entreprise à Charentay. Ensemble, ils ont élaboré une offre com-plète destinée aux vétérinaires et aux éleveurs bovins,parmi laquelle figurent les produits phares de lamarque : des compléments alimentaires formulés surla base des dernières publications scientifiques. Récemment, Obione (CA 2013 : 2,5 €, 14 per-sonnes) a lancé un logiciel sur tablette tactile : leCow-notes. Cet outil de valorisation des données liéesau troupeau a reçu le prix Innov’Space lors du Space,salon international de l’élevage. “L’innovation est unfacteur de différenciation sur lequel nous nous ap-puyons pour capter de nouveaux courants d’affaires,renforcer nos relations avec nos partenaires et ren-contrer des interlocuteurs internationaux”, témoigneLionel Reisdorffer. La société, présente à l’échelleeuropéenne, projette justement d’élargir son rayon-nement commercial aux marchés nord-africains etaméricains.

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Innover pour gagner DOSSIER

lent d’eux-mêmes : en 2012, le leadermondial du petit équipement domes-tique (CA : 187 M€, 25 000 salariésdans le monde, siège à Écully), réalisait60 % de ses ventes avec des produits demoins de trois ans et lançait 338 pro-duits et modèles. “Mais cette culturen’est pas réservée aux grands groupes,les petites entreprises peuvent la déve-lopper en tirant profit de leurs atouts telsqu’un travail d’équipe simplifié et unegrande agilité qui leur permettent d’êtreplus réactives, plus audacieuses aussi”,rappelle Thomas Pourchayre, directeurdu pôle appui aux entreprises de la CCIRhône-Alpes.

Regard sur les réseauxInnover demande des ressources et descompétences parfois indisponibles en interne. Pour répondre à ces besoins et favoriser l’émergence de projets inno-vants, les entreprises (grands groupes,PME et micro-entreprises) peuventcompter sur des laboratoires de rechercheet des établissements de formation. Véritable creuset, Rhône-Alpes compteplusieurs plates-formes technologiques,structures de valorisation et d’incuba-tion. Elle se distingue également comme

la première région française en nombrede pôles de compétitivité – douze autotal – auxquels s’ajoutent douze clus-ters. Ces structures irriguent les domaines de la santé, du bien-être etcadre de vie, de la chimie et matériaux,des technologies de l’information et industries créatives, des énergies, destransports et véhicules propres. Près de3 000 entreprises en sont membres etprès de 350 projets de recherche et développement sont labellisés par lespôles chaque année. Parmi eux, Techtera(spécialisé dans les textiles et matériauxsouples) et Minalogic (consacré aux solutions miniaturisées intelligentes) affichent le plus de dépôts de brevets.Mais l’enjeu reste bien sûr de passer desprojets aux produits. Disques d’archi-vage à durée illimitée, lunettes vidéo ou

Être accompagné pour innoverPour simplifier et encourager les démarches d’innovation, les CCI ont élaboréun large éventail d’outils. En Rhône-Alpes, près de 50 conseillers se mobilisentaux côtés des entrepreneurs. Chaque année, environ 3 300 sociétés sont sen-sibilisées et 800 projets accompagnés sur une approche individuelle, quelleque soit leur maturité en matière d’innovation. À chaque étape, plusieurs solutions sont proposées : diagnostic, formation, mise en relation réseau, etc.“Nous intervenons également sur des besoins ponctuels et spécifiques, parexemple la recherche d’aides financières, de partenariats technologiques oude recherche sur les normes internationales”, précise Thomas Pourchayre, directeur du pôle appui aux entreprises de la CCI Rhône-Alpes.

Spécialement conçu par les CCI et décliné pour les TPE et PME, le dispositifInnov’Scan permet en une demi-journée de bâtir les fondements d’une stra-tégie pour innover. Le dirigeant, accompagné d’un conseiller, passe en revueles grandes fonctions et pratiques de l’entreprise. Il identifie les améliorationspossibles, leurs coûts, leurs impacts, les pistes les plus exploitables. Suite à l’entretien, un plan d’action est proposé. Autre moment important : les Journées de l’innovation. Véritables accélérateurs, ces temps forts organiséssur l’ensemble du territoire réunissent en un même espace 30 à 40 partenaireset interlocuteurs privilégiés. L’occasion de tester son idée ou de multiplier lesrendez-vous et les contacts, mais aussi de profiter de conférences et d’atelierspratiques.

L’ensemble des solutions et des événements sont à retrouver en ligne : www.innovation.rhone-alpes.cci.fr.

Les pâtes Cornand réveillent les papillesLa réussite est aussi délectable que le pari était osé. Lorsqu’en 2007, LuceCornand et Jean-Clément Licheron reprennent l’entreprise familiale créée en1919, ils décident d’élargir la gamme de pâtes traditionnelles en développantde nouvelles saveurs. 35 parfums se déclinent désormais, des plus classiques– cresson, piment, morilles – aux plus originaux : curaçao, pain d’épices, pam-plemousse, etc. Un travail sur le goût mais aussi sur la vue, grâce à un packa-

ging soigné. Proposés dans descoffrets design, les produits mé-ritent leur griffe de “pâtes hautecouture”. “Nous évoluons surdes marchés trop réduits pour lesindustriels. Notre valeur ajoutéetient dans ce mélange de tradi-tion et d’audace”, analyse LuceCornand. Forte de son position-nement, la société (CA 2013 :580 000 €, 4 salariés) tient àconserver sa dimension artisa-nale. Les 40 tonnes de pâtes fa-briquées chaque année sontvendues dans la boutique sté-phanoise de la famille, maisaussi via un réseau de distribu-teurs en France et à l’étranger,des rayons des Galeries Lafayettejusqu’aux Émirats arabes unis.

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L’innovation naît d’un travail collaboratif

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DOSSIER Innover pour gagner

vation. “Nous visons deux millions d’eu-ros de chiffre d’affaires en 2014 et lacréation d’une vingtaine d’emplois directs et induits, en 2014”, poursuitMarc-Antoine Blin.

Un esprit à adopterPas de changement sans contexte stimu-lant. Veille technologique et concurren-tielle, réflexion sur l’évolution des

marchés, la demande, les enjeux socié-taux, le développement durable, plusque pour tout autre processus mis enplace par une entreprise, l’innovationrésulte d’une vision de l’avenir partagéepar tous les acteurs. Nourrie de l’ensem-ble des compétences, elle (ou l’innova-tion si coupe antérieure) naît d’untravail collaboratif où chacun est incitéà participer pour favoriser l’émergence

de nouvelles idées. S’insinuant au plusprofond des structures et des mentalités,une “culture” de l’innovation est mise enavant, défendue et entretenue par denombreuses structures. Ainsi chez SEB,le directeur général adjoint BertrandNeuschwander déclare-t-il : “Contribuerà inventer le quotidien de demain, c’estl’enjeu de notre métier et c’est la passionqui anime nos équipes.” Les chiffres par-

MTB, offres de demain pour déchets d’aujourd’huiAvec 40 000 tonnes de déchets industriels recyclés et valoriséschaque année, MTB (CA : 60 M€, 100 salariés) s’impose commeleader en France. La société de Trept dirigée par Jean-PhilippeFusier se distingue également à l’échelle internationale par sadouble casquette. Au-delà du traitement qu’elle réalise sur site,elle conçoit et fabrique une large gamme de matériel de recyclage,principalement dédiée à l’export. “En tant qu’exploitant-fabricant,notre force est de connaître les problématiques des clients touten maîtrisant les technologies pour proposer des réponses nova-trices”, note David Ravet, chargé des projets industriels. Exemplele plus notable : la Blubox. Résultat de sept années de rechercheet déjà commercialisée à l’export (Suisse, Autriche, États-Unis),cette machine unique au monde traite les produits contenant dumercure (tels que les écrans LCD) et vise les marchés mondiaux.Menée avec un réseau de partenaires, l’innovation est constantechez MTB. “Notre prochain projet éco-innovant, accompagné parle dispositif InnovR, porte sur la valorisation des résidus debroyage”, confie David Ravet.NORD-ISÈRE

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Obione fait de la nouveauté son pré carréDu terrain sont nées les idées, des hommes a émergéla société Obione. Lionel Reisdorffer et Patrick Besnier, vétérinaires associés à Richard Tavella, res-ponsable commercial, codirigent l’entreprise à Charentay. Ensemble, ils ont élaboré une offre com-plète destinée aux vétérinaires et aux éleveurs bovins,parmi laquelle figurent les produits phares de lamarque : des compléments alimentaires formulés surla base des dernières publications scientifiques. Récemment, Obione (CA 2013 : 2,5 €, 14 per-sonnes) a lancé un logiciel sur tablette tactile : leCow-notes. Cet outil de valorisation des données liéesau troupeau a reçu le prix Innov’Space lors du Space,salon international de l’élevage. “L’innovation est unfacteur de différenciation sur lequel nous nous ap-puyons pour capter de nouveaux courants d’affaires,renforcer nos relations avec nos partenaires et ren-contrer des interlocuteurs internationaux”, témoigneLionel Reisdorffer. La société, présente à l’échelleeuropéenne, projette justement d’élargir son rayon-nement commercial aux marchés nord-africains etaméricains.

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tifs. De plus, la Commission européenneattend désormais de chaque régionqu’elle s’oriente vers une spécialisationintelligente, pour une utilisation plus ciblée et efficace des fonds. En octobredernier, Rhône-Alpes a ainsi rendu publique sa stratégie régionale d’inno-vation - spécialisation intelligente (SRI-SI). En phase avec les priorités del’Union, la SRI-SI sort de l’innovationtechnologique pure pour s’appuyer surune réflexion globale associant lesusages, les marchés d’application et lesactions de formation. Elle s’articule autour de sept domaines de spécialisa-

Ce dossier, réalisé pour la Chambre de com-merce et d’industrie de région Rhône-Alpes, estdiffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Im-pulsion (32 000 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(21 500 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.),Drôme, L’Économie drômoise (19 000 ex.), Nord-Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.), RoanneLoire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, En-treprendre en Beaujolais (6 000 ex.), Saint-ÉtienneMontbrison, www.saint-etienne.cci.fr.Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76.Le dossier est consultable en ligne sur :www.rhone-alpes.cci.fr.

Innover pour gagner DOSSIER

Les 7 domaines de spécialisation intelligente identifiés par la Région• Santé personnalisée et maladiesinfectieuses et chroniques.• Procédés industriels et usine éco-efficiente.• Réseaux et stockages d’énergies.• Bâtiment intelligent à haute efficacité énergétique.• Usages, technologies et systèmesde mobilité intelligents.• Technologies numériques et systèmes bienveillants.• Sports, tourisme et aménagements de montagne.

tion intelligente. Construits sur descompétences d’excellence reconnues àl’international, ils sont appelés à favori-ser les collaborations inter et intrafilièrespour cibler des marchés à fort potentielde développement et d’emploi. Un cadredestiné à mieux guider l’ensemble desacteurs économiques et à les inciter às’engager dans cette dynamique tournéevers l’innovation, facteur de réussitepour les entreprises et les territoires. ■ R. Broz

Recherche-développementTaux d’innovation* par secteur

* Nombre de PME ayant innové rapporté au nombre de PME total Source : Insee, enquête CIS 2010

Industrie chimiqueTélécommunications, activités informatiques

Edition, audiovisuelEquipements électriques

Textile-habillementPublicité et études de marché

Matériel informatique, électronique et optiquePlasturgie, caoutchouc, verre

Distribution d’eau, gestion des déchetsMétallurgie et produits métalliques

Activités juridiques, comptables, de gestion, d’architecture

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Matériels de transportBois, papier, imprimerie

Industries agro-alimentaires

France métropolitaineRhône-Alpes

Les PME rhônalpines innovent dans tous les secteurs

Positionnement sur mesure pour RevtechDepuis son siège installé à Loriol, Revtech Process Systems (CA2013 : 5 M€, 12 salariés) propose des solutions industrielles pourle traitement thermique des produits solides divisés ou des gaz. “Ilpeut s’agir de torréfaction pour les fruits à coque, graines et céréales,ou de débactérisation d’ingrédients secs, notamment les herbes etépices”, illustre Martin Mitzkat, son fondateur et dirigeant. En seplaçant comme fournisseur d’appareils sur mesure, la société metl’innovation au cœur de sa démarche commerciale. “Nous ne ven-dons pas de machine sur catalogue, chacune répond à des besoinsspécifiques. À partir des problématiques de nos clients et en s’ap-puyant sur des technologies brevetées, nos ingénieurs conçoivent unappareil unique, prototypé dans notre atelier pilote”, explique MartinMitzkat. Forte d’une centaine de références dans le monde, sur dessecteurs aussi variés que l’agroalimentaire, la chimie ou la paraphar-macie, Revtech a pour objectif de créer deux filiales à moyen terme,aux États-Unis et en Asie du Sud-Est. DRÔME

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microsystèmes d’injection médicale, lesexemples concrets ne manquent paspour Minalogic. Depuis sa création en2005, le pôle a généré au travers des pro-jets un chiffre d’affaires de 95 M€, unchiffre qui pourrait atteindre 840 M€dans les trois à cinq ans.Pour impulser les démarches de collabo-ration auprès des PME, des CCI asso-ciées aux pôles de compétitivité ontaussi lancé des initiatives qui leur sontparticulièrement adaptées. ViaMéca etTechtera ont ainsi lancé un appel à pro-jets innovants aux entreprises des filièresmécanique et textile du bassin Roanne-

Loire Nord, en association avec la CCIlocale. Dix ont été retenues, dont sixprimo-innovantes. “Parmi elles, six pro-posaient le développement de produits”,analyse Florent Brosse, responsable dé-veloppement et innovation de la CCI.Les structures ont bénéficié de finance-ments et d’un accompagnement surdeux phases : la faisabilité et le dévelop-pement, en collaboration avec les écolesd’ingénieurs ou laboratoires locaux.

Un contexte européen stimulant L’Union européenne mobilise aussi desressources importantes en direction de

l’innovation. Au travers de son pro-gramme pour la recherche et l’innova-tion Horizon 2020, l’institution recentreses financements (79 milliards d’eurosde 2014 à 2020) sur trois points : renfor-cer l’excellence scientifique, développerun leadership industriel et relever lesgrands défis sociétaux. Dans ce cadre,l’innovation au sein des PME, affichéecomme vitale pour la croissance euro-péenne, est encouragée par la poursuitedu programme Eurostars et la mise enplace d’un nouvel accompagnement.L’objectif est d’augmenter de 15 à 20 %la participation des PME à ces disposi-

Hengel : 30 ans d’innovation au goût du jourConstructeur et spécialiste de l’équipement de surgélation, conservationet fermentation contrôlée pour la boulangerie-pâtisserie, Hengel (CA2013 : 6 M€, effectif de 27 à 35 personnes) structure sa politiqued’innovation autour de deux axes. Le premier s’inscrit au travers de sadémarche Blue Pulse, une dynamique d’amélioration continue de sagamme intégrant la notion de développement durable. Le second estlié au dépôt de brevet d’un processus de fermentation des pâtes visantà améliorer la qualité et la conservation des pains, tout en limitant lesmanipulations et les consommations énergétiques. Pour Denis Bigot,président de la société, “l’innovation doit s’intégrer à une vision globale.Elle est l’un des trois “i” sur lesquels repose notre stratégie, avec l’in-dustrialisation et l’international”. Implantée à Parigny, la marque estprésente dans une trentaine de pays et réalise 31 % de son chiffre d’af-faires à l’export, un pourcentage qu’elle entend faire passer à 50 %d’ici 2015. Affichant une croissance annuelle de 15 % depuis 2010,les résultats confortent les choix adoptés. ROANNE LOIRE NORD

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DOSSIER Innover pour gagner

Mudata se différencie par les services“L’innovation s’inscrit dans la culture de l’entreprise depuis sacréation, en 1979. Ses produits mettaient alors en œuvre une toutenouvelle technologie : la microélectronique”, rappelle Jocelyn Buatois, président de Mudata (CA 2013 : 1,3 M€, 9 salariés).Spécialisée dans la conception de logiciels d’optimisation desciage et de scanners d’analyse de profils destinés à l’industrie dubois, la structure investit chaque année 18 à 20 % de son chiffred’affaires en recherche et développement. “Mais l’innovation nese limite pas aux technologies, insiste-t-il. J’ai participé au sémi-naire Innover par les services organisé par la CCI. Il en est découléla conception d’une solution de télémaintenance unique permet-tant de prendre la main à distance chez nos clients et d’interveniren un temps record, partout dans le monde.” Un atout pour cettesociété de Margencel qui exporte 60 % de sa production en Europe, Afrique, Amérique du Nord et du Sud, et compte se diffé-rencier de la concurrence avec ce nouveau service après-vente.HAUTE-SAVOIE

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tifs. De plus, la Commission européenneattend désormais de chaque régionqu’elle s’oriente vers une spécialisationintelligente, pour une utilisation plus ciblée et efficace des fonds. En octobredernier, Rhône-Alpes a ainsi rendu publique sa stratégie régionale d’inno-vation - spécialisation intelligente (SRI-SI). En phase avec les priorités del’Union, la SRI-SI sort de l’innovationtechnologique pure pour s’appuyer surune réflexion globale associant lesusages, les marchés d’application et lesactions de formation. Elle s’articule autour de sept domaines de spécialisa-

Ce dossier, réalisé pour la Chambre de com-merce et d’industrie de région Rhône-Alpes, estdiffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Im-pulsion (32 000 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(21 500 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.),Drôme, L’Économie drômoise (19 000 ex.), Nord-Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.), RoanneLoire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, En-treprendre en Beaujolais (6 000 ex.), Saint-ÉtienneMontbrison, www.saint-etienne.cci.fr.Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76.Le dossier est consultable en ligne sur :www.rhone-alpes.cci.fr.

Innover pour gagner DOSSIER

Les 7 domaines de spécialisation intelligente identifiés par la Région• Santé personnalisée et maladiesinfectieuses et chroniques.• Procédés industriels et usine éco-efficiente.• Réseaux et stockages d’énergies.• Bâtiment intelligent à haute efficacité énergétique.• Usages, technologies et systèmesde mobilité intelligents.• Technologies numériques et systèmes bienveillants.• Sports, tourisme et aménagements de montagne.

tion intelligente. Construits sur descompétences d’excellence reconnues àl’international, ils sont appelés à favori-ser les collaborations inter et intrafilièrespour cibler des marchés à fort potentielde développement et d’emploi. Un cadredestiné à mieux guider l’ensemble desacteurs économiques et à les inciter às’engager dans cette dynamique tournéevers l’innovation, facteur de réussitepour les entreprises et les territoires. ■ R. Broz

Recherche-développementTaux d’innovation* par secteur

* Nombre de PME ayant innové rapporté au nombre de PME total Source : Insee, enquête CIS 2010

Industrie chimiqueTélécommunications, activités informatiques

Edition, audiovisuelEquipements électriques

Textile-habillementPublicité et études de marché

Matériel informatique, électronique et optiquePlasturgie, caoutchouc, verre

Distribution d’eau, gestion des déchetsMétallurgie et produits métalliques

Activités juridiques, comptables, de gestion, d’architecture

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Matériels de transportBois, papier, imprimerie

Industries agro-alimentaires

France métropolitaineRhône-Alpes

Les PME rhônalpines innovent dans tous les secteurs

Positionnement sur mesure pour RevtechDepuis son siège installé à Loriol, Revtech Process Systems (CA2013 : 5 M€, 12 salariés) propose des solutions industrielles pourle traitement thermique des produits solides divisés ou des gaz. “Ilpeut s’agir de torréfaction pour les fruits à coque, graines et céréales,ou de débactérisation d’ingrédients secs, notamment les herbes etépices”, illustre Martin Mitzkat, son fondateur et dirigeant. En seplaçant comme fournisseur d’appareils sur mesure, la société metl’innovation au cœur de sa démarche commerciale. “Nous ne ven-dons pas de machine sur catalogue, chacune répond à des besoinsspécifiques. À partir des problématiques de nos clients et en s’ap-puyant sur des technologies brevetées, nos ingénieurs conçoivent unappareil unique, prototypé dans notre atelier pilote”, explique MartinMitzkat. Forte d’une centaine de références dans le monde, sur dessecteurs aussi variés que l’agroalimentaire, la chimie ou la paraphar-macie, Revtech a pour objectif de créer deux filiales à moyen terme,aux États-Unis et en Asie du Sud-Est. DRÔME

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microsystèmes d’injection médicale, lesexemples concrets ne manquent paspour Minalogic. Depuis sa création en2005, le pôle a généré au travers des pro-jets un chiffre d’affaires de 95 M€, unchiffre qui pourrait atteindre 840 M€dans les trois à cinq ans.Pour impulser les démarches de collabo-ration auprès des PME, des CCI asso-ciées aux pôles de compétitivité ontaussi lancé des initiatives qui leur sontparticulièrement adaptées. ViaMéca etTechtera ont ainsi lancé un appel à pro-jets innovants aux entreprises des filièresmécanique et textile du bassin Roanne-

Loire Nord, en association avec la CCIlocale. Dix ont été retenues, dont sixprimo-innovantes. “Parmi elles, six pro-posaient le développement de produits”,analyse Florent Brosse, responsable dé-veloppement et innovation de la CCI.Les structures ont bénéficié de finance-ments et d’un accompagnement surdeux phases : la faisabilité et le dévelop-pement, en collaboration avec les écolesd’ingénieurs ou laboratoires locaux.

Un contexte européen stimulant L’Union européenne mobilise aussi desressources importantes en direction de

l’innovation. Au travers de son pro-gramme pour la recherche et l’innova-tion Horizon 2020, l’institution recentreses financements (79 milliards d’eurosde 2014 à 2020) sur trois points : renfor-cer l’excellence scientifique, développerun leadership industriel et relever lesgrands défis sociétaux. Dans ce cadre,l’innovation au sein des PME, affichéecomme vitale pour la croissance euro-péenne, est encouragée par la poursuitedu programme Eurostars et la mise enplace d’un nouvel accompagnement.L’objectif est d’augmenter de 15 à 20 %la participation des PME à ces disposi-

Hengel : 30 ans d’innovation au goût du jourConstructeur et spécialiste de l’équipement de surgélation, conservationet fermentation contrôlée pour la boulangerie-pâtisserie, Hengel (CA2013 : 6 M€, effectif de 27 à 35 personnes) structure sa politiqued’innovation autour de deux axes. Le premier s’inscrit au travers de sadémarche Blue Pulse, une dynamique d’amélioration continue de sagamme intégrant la notion de développement durable. Le second estlié au dépôt de brevet d’un processus de fermentation des pâtes visantà améliorer la qualité et la conservation des pains, tout en limitant lesmanipulations et les consommations énergétiques. Pour Denis Bigot,président de la société, “l’innovation doit s’intégrer à une vision globale.Elle est l’un des trois “i” sur lesquels repose notre stratégie, avec l’in-dustrialisation et l’international”. Implantée à Parigny, la marque estprésente dans une trentaine de pays et réalise 31 % de son chiffre d’af-faires à l’export, un pourcentage qu’elle entend faire passer à 50 %d’ici 2015. Affichant une croissance annuelle de 15 % depuis 2010,les résultats confortent les choix adoptés. ROANNE LOIRE NORD

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DOSSIER Innover pour gagner

Mudata se différencie par les services“L’innovation s’inscrit dans la culture de l’entreprise depuis sacréation, en 1979. Ses produits mettaient alors en œuvre une toutenouvelle technologie : la microélectronique”, rappelle Jocelyn Buatois, président de Mudata (CA 2013 : 1,3 M€, 9 salariés).Spécialisée dans la conception de logiciels d’optimisation desciage et de scanners d’analyse de profils destinés à l’industrie dubois, la structure investit chaque année 18 à 20 % de son chiffred’affaires en recherche et développement. “Mais l’innovation nese limite pas aux technologies, insiste-t-il. J’ai participé au sémi-naire Innover par les services organisé par la CCI. Il en est découléla conception d’une solution de télémaintenance unique permet-tant de prendre la main à distance chez nos clients et d’interveniren un temps record, partout dans le monde.” Un atout pour cettesociété de Margencel qui exporte 60 % de sa production en Europe, Afrique, Amérique du Nord et du Sud, et compte se diffé-rencier de la concurrence avec ce nouveau service après-vente.HAUTE-SAVOIE

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VI | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | février 2014

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Co-réalisation

JML International, que dirigent Jean-Marc et Danièle Laissus, a construit vingt-sept logements sur un terrain mis

en vente par la communauté de communes des vallées d’Aigueblanche. L’objectif est de dynamiser la station-village de la Lauzière, située en balcon de Valmorel, en proposant une offre immobilière nouvelle, cohérente avec l’histoire et l’architecture de la commune. Les 4 000 m2 de bâtiments s’inscrivent dans la continuité du centre du village, à 50 mètres des premiers commerces et à 100 mètres du départ des remontées mécaniques.« Il s’agit du premier programme neuf depuis presque vingt ans. Nous avons utilisé les points forts de la commune : l’ensoleillement et les paysages. L’objectif de la communauté de communes des vallées d’Aigueblanche est d’amener une clientèle nouvelle », explique Jean-Marc Laissus. À fin décembre 2013, 60 % des appartements avaient trouvé preneurs. « Pour l’essentiel, il s’agit de familles françaises connaissant déjà Doucy et sou-haitant avoir un pied-à-terre dans un cadre agréable, un peu moins onéreux que dans les grandes stations voisines », complète Danièle Laissus. L’argument du prix est important. Mais JML International a fait le choix de proposer des prestations de qualité à sa clientèle : 27 logements en trois bâtiments, du T2 au T4 duplex, tous traversants, cave, garage, casier à ski, parquet, carrelage, etc.La commercialisation de la résidence « Le Saint Jacques » a permis de faire découvrir la

destination. Des logements ont été vendus à des personnes ne connaissant pas Doucy – Combelouvière, mais attirées par la proximité de la commune, située à l’entrée de la vallée de la Tarentaise et possédant une liaison directe, par remontées mécaniques, avec le domaine skiable de Valmorel. « Cette proxi-mité peut être intéressante pour une clientèle

régionale souhaitant venir skier souvent. Au-delà, l’ambiance calme et familiale semble être appréciée », constate Jean-Marc Laissus.Dès le début des années 1970, avant que ne se développe la grande voisine Valmorel, il était déjà possible de skier à Combelouvière, sur de grandes étendues servant de pâtures estivales aux agriculteurs de Doucy. ■

Les différents métiers de JMLFondée par Jean-Marc et Danièle Laissus, la société JML International a évolué au fil des ans, afin de s’adapter aux spécificités de l’aménagement touristique en montagne.À l’origine, les équipes de JML sont spécialisées dans la maîtrise d’œuvre en bâtiments et en travaux VRD (voiries et réseaux). L’entité s’est ensuite enrichie de JML Construction, contractant général, permettant de mener à bien, en partenariat avec des entreprises prestataires, des projets dans leur globalité. « Cette approche permet aux clients de JML International d’avoir un interlocuteur unique pour l’ensemble de leurs prestations d’aménagement », explique Jean-Marc Laissus.La construction de la résidence « Le Saint Jacques » est une première pour l’entreprise, qui porte l’ensemble de l’investissement. Ce coup d’essai pourrait ouvrir des perspectives, si le Plan local d’urbanisme de Doucy - Combelouvière devait évoluer prochainement et permettre le développement de nouveaux lits touristiques. « Le plus difficile, c’est le premier contact avec le client, car il s’agit encore de la moyenne montagne. Mais si les clients viennent sur place, ils accrochent vraiment. Le massif de la Lauzière est superbe ainsi que la vue sur les glaciers de la Vanoise », estime Danièle Laissus.

Saint Jacques apporte du neuf à Doucy - Combelouvière

Imaginé par JML International, installé à Albertville et Moûtiers, l’ensemble immobilier « Le Saint Jacques » a été inauguré le 27 décembre à Doucy – Combelouvière.

Les faits

La résidence a accueilli ses premiers occupants mi-décembre.

Certains appartements sont proposés à la location par les propriétaires.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10744

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CCI SAVOIE

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Les Trophées Tous Concernés : une action de sensibilisation et de partage des bonnes pratiques mises en place au quotidien, récompensant ceux qui s'engagent à innover, développer et intégrer les notions de "santé-sécurité" sur les chantiers BTP de la Savoie. Le succès de cette première édition incite l'ensemble des acteurs de l'opération à reconduire ces Trophées en 2014.

COMAGLAURÉAT CATÉGORIE PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

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LAURÉAT CATÉGORIE PRÉVENTION SANTÉ

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LAURÉAT CATÉGORIE FORMATION

LES PARTENAIRES DE LA CAMPAGNE "TOUS CONCERNÉS" TIENNENT À FÉLICITER ET À REMERCIER LES LAURÉATS ET L'ENSEMBLE DES PARTICIPANTS.

RETROUVEZ LES FINALISTES ET LES LAURÉATS SUR

DIRECTION RÉGIONALEDES ENTREPRISES,

DE LA CONCURRENCE,DE LA CONSOMMATION

DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI

Les Trophées Tous Concernés : une action de sensibilisation et de partage des bonnes pratiques

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Marmite savoyarde pomme génépiÀ Grésy-sur-Aix, Nathalie Corbier décline de nouvelles recettes de gelées et de confitures dans sa Marmite savoyarde. De saison, une gelée pomme génépi, sans conservateur, sans colorant, à base de pommes de Savoie et de génépi des Alpes. ■

Prix indicatif :3,15 euros le pot de 330 g

Alpine cream au lait et aux plantesLa liquoristerie de la Vanoise, à Pralognan, ose l’étonnant mélange du lait et du génépi pour donner naissance à une très douce liqueur (17°) baptisée Alpine cream. Existe également aromatisée à la vanille. ■

Prix indicatif :18 euros les 50 cl.

Écume des anges en cuisineAprès avoir réinventé la « chèvre des Alpes », proposée en bombe individuelle sous pres-sion, Ibex (Jacob-Bellecombette) s’attaque au marché professionnel, avec une série d’émulsions baptisées Écume des anges, au safran, à la chartreuse, aux cèpes, au vinaigre balsamique… ■

Prix indicatif : 9,90 euros HT.

Génépi Le Chamois de DolinDolin (Chambéry) change la présentation de son best-seller : la liqueur de génépi Le Chamois. Sur la boîte comme sur le flacon, le chamois est désormais accompagné de fleurs de génépi. Le logo de la Marque Savoie confirme l’attachement au terroir. ■

Prix indicatif : 21 euros les 75 cl.

L’Apogée à CourchevelCourchevel enrichit son offre hôtelière avec un nouveau resort de luxe : l’Apogée. L’établissement compte un chalet de cinq chambres avec spa et salle de cinéma priva-tive, trente-trois suites, vingt chambres et un penthouse. Il est également doté d’un spa et d’un centre de bien-être. ■

www.lapogeecourchevel.com

Résidence Kalinda à TignesKalinda, nouvelle résidence de tourisme de grand standing, a été inaugurée à Tignes 1 800 le 23 janvier. Située au pied du télécabine de La Boisse, elle compte 108 logements, de 45 m2 à 76 m2, un centre de loisirs (piscine, hammam, sauna, fitness…) et un centre de remise en forme (spa « ô des cimes »). ■

www. mgm-constructeur.com

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10746

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