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PESTICIDES DANS LES VINSEtat des lieux, Stratégie de réduction au
vignoble et nouvelles perspectives
14 Février 2013
Hotel PULMANN Bordeaux-Lac
Programme• Introduction Pascal CHATONNET , EXCELL
• Les résidus de pesticides sur le raisin et dans les vins : situation actuelle et
évolution des contraintes réglementaires. Stéphane BOUTOU , EXCELL
• Les stratégies de réduction de pesticides en viticulture. Christian DEBORD, IFV
Bordeaux
• Réduction des résidus de pesticides par la sélection des molécules au
vignobles : exemples pratiques. Pascal CHATONNET, EXCELL
• Situations particulières conduisant à des contaminations inattendues par des
résidus de pesticides. Aude PLANA, EXCELL
• Contrôle des résidus de pesticides dans les vins : Diversité de l’offre et de la
qualité des résultats… Stéphane BOUTOU, EXCELL
• Stratégie de différenciation : La démarche “+NATURE by EXCELL” pour la
viticulture raisonnée :
– Stéphanie FERRADOU, EXCELL
– Témoignage Alain DOURTHE, Château FAUGERES, St Emilion Grand Cru Classé
Résidus de pesticides sur le raisin et dans les vins : Situation actuelle et évolution des
contraintes réglementaires
Stéphane BOUTOUEXCELL FRANCE
Contexte
•CONTEXTE (données 2006)
Viticulture = 3% des surfaces agricoles utiles (SAU) en France =20% des usages de produits phytosanitaires (80% de fongicides)
•Ecophyto 2018 -Planification d’une réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires
de 50% en France (2008)
-Octobre 2012: réunion de suivi et communiqué du Ministre de l’Agriculture
(Stéphane Le Foll)→ pas de réduction constatée (+2.6% de 2008 à 2010 et +2.7% entre 2010 et 2011)
→ objectif caduc sur la réduction des volumes? et sur la formation
(objectif de 800 000 en 2014 Certiphyto mais seulement 140 000 aujourd’hui)?
→mais, pas d’abandon officiel, en espérant que
les régions « bonnes élèves » rattraperons celles dont le climat est
plus difficile.
Création de groupement d’intérêts économiques et écologiques
mais le projet de loi n’est pas finalisé.
Définition
• Un produit phytosanitaire:
-matière(s) active(s) (herbicides, fongicides, insecticides…)
-solvant
-antioxydant, émulsifiant, agent mouillant, colorant…
-agent odorant, répulsif, vomitif…
?
Réglementation
•Homologation de la substance active (Europe)
Règlement CE n°1107/2009 (depuis juin 2011) remplace la directive 91/414/CEE
•Homologation de la spécialité commerciale (National - ANSES)
→dossier biologique→dossier toxicologique→dossier sur l’impact sur l’environnement
→Autorisation de mise sur le marché (AMM)(dose d’emploi, délai avant récolte, nombre d’application maximal, phrases de risques…)
→Liste positive en Europe-Inscription pour 5, 10 ou 15 ans en fonction de la dangerosité-Critères d’exclusion et de substitution-Si une matière active n’est pas inscrite à l’annexe I de la directive 91/414/CE ou non approuvée par le règlement 1107/2009, tous les Etats membre doivent retirer les autorisations des préparations contenant cette substance. -Par contre, une molécule autorisée par l’UE peut ne pas être autoriser par un Etat membre:
→Une matière active non inscrite n’est pas autorisée →Disparité entre les Etats de l’UE concernant les autorisations mais aussi
concernant les doses d’emploi
LMR
•Définition LMR → Limite maximale de résidusQuantités maximales attendues établies à partir des bonnes pratiques agricoles fixées lors de l'autorisation de mise sur le marché du produit phytosanitaire. L’agriculteur doit respecter les informations fournies sur l’étiquette du bidon du pesticide : la dose d'application , le nombre de jours avant la date prévue de la récolte pendant lesquels l’agriculteur ne peut plus appliquer ce pesticide qu’on appelle le « délai d’emploi avant récolte », le nombre d'applications.
Liste positive en Europe avec une concentration par défaut de 0.01 mg/kg.
→ http://ec.europa.eu/sanco_pesticides
Réglementation
•Des incohérences !
Par exemple, le Carbendazime est une matière active qui ne possède pas d’autorisation de mise sur le marché en France.
→Donc pas de spécialité utilisable en France contenant du Carbendazime (depuis 2008).
→Cependant, la LMR européenne du Carbendazime sur raisin de cuve est de 0.5 mg/kg !
Règlementairement, il est autorisé d’avoir du Carbendazime dans un vin alors que la substance est interdite d’usage!
Nous avons dosé dans des vins du millésime 2009 →0.3 mg/kg de Carbendazime.
Donc pas de problème vis-à-vis de la LMR mais comment justifié cette concentration dans ces vins au pré de la DGCCRF alors que l’utilisation est interdite?
Carbendazime
Réglementation
•Conséquences des nouveaux textes sur l’exclusion
des matières actives – Directive 91/414 CEEIFV 2009 – Thierry COULON
Réglementation
•De moins en moins de molécules autoriséesL’évolution des réglementations au niveau Européen et au niveau National implique
une réduction importante du nombre matières actives autorisées
→Plus des 2/3 ont été retirées (de ~900 à ~250)
→Reste environ 120 molécules autorisées sur vigne
•Des implications complexesRéduction des moyens de lutte. Par exemple, pour lutter contre l’oïdium, le nombre
de matières actives potentiellement utilisable à l’orée 2020 et très fortement réduit et
si de nouvelles molécules conformes aux nouvelles normes ne sont pas proposées par
l’industrie, la lutte contre l’oïdium sera difficile.
→ Risque d’augmentation de la résistance aux traitements des pathogènes
LMR et export
•Des différences de LMR entre les pays: EU, Japon, USA, Suisse, Chine…
Exemple du Folpet: fongicide anti-mildiou ou anti-oïdium
LMR raisin de cuve:
-Europe: 10 mg/kg en 2013 (5 mg/kg en 2012)
-USA: 80 mg/kg
-Japon: 2 mg/kg
-Suisse: 3 mg/kg
(Codex Alimentarius (FAO): 10 mg/kg)
Food and Agriculture Organization – O.N.U.
Mais la Suisse a une LMR vin à 0,3 mg/l
définie comme Σ de Folpet + Phtalimide !
Taux de transfert raisins/vin: 0% !!!!
Dégradation en Phtalimide
Folpet
Processing Factor
Le « Processing factor »Produit transformé: prise en compte du transfert/dégradation des pesticides entre la matière première et le produit transformé. Exemple: vin, bière …
Exemple:
Folpet: pf<0.06
Si 10 mg/kg sur raisin alors on retrouve moins de 0.6 mg/l dans le vin
Mais taux de conversion Raisin/Vin du Folpet en Phtalimide: ~50%
Attention à la future réglementation et à l’export vers la Suisse
Annexe 6 du règlement CE396/2005 en préparation prévoit des taux de transfert spécifique du raisin au vin
LMR VIN enfin……
Molécules UsageConcentration
moyenne(mg/l)
Concentration maximale
rencontrée (mg/l)
LQ EXCELL (µg/L)
LMR raisins (mg/kg)Taux de
transfert raisin/ vin (rouge)
Présence
Cyprodinil anti-Botrytis 0.001 0.010 0,04 1 ~10%
>40%
Iprovalicarb anti-Mildiou 0.030 0.090 0,7 2 ~70%
Procymidone anti-Botrytis 0.010 0.120 0,2 5 (interdit en 2009) ~30%
Pyrimethanil anti-Botrytis 0.050 0.400 0,2 5 ~30%
Fenhexamide anti-Botrytis 0.070 0.600 1,6 5 ~50%
Iprodione anti-Botrytis 0.090 1.400 0,1 10 ~25%
→ ~10% des vins ne contenaient aucun des pesticides ciblés→ Jusqu’à 9 pesticides détectés simultanément→ Les fongicides sont les plus souvent présent dans l e vin
Etat des lieux
• Datas EXCELL, vin du Sud de la France (~50 molécules ciblées)
VOS QUESTIONS
Les Stratégies de réduction de l’usage des pesticides en
viticulture
Christian DEBORDInstitut Français de la Vigne et du Vin
IFV Bordeaux
VOS QUESTIONS
Réduction des pesticides et de leurs impacts par sélection des
molécules au vignoble : quelques exemples de stratégies
Pascal CHATONNETEXCELL FRANCE
Pesticides et viticulture• La situation de la
viticulture est souvent
décriée dans les
media, mais elle est
loin d’atteindre des
niveaux aussi élevés
que l’arboriculture ou
certaines grandes
culture
• Pour autant elle n’est pas satisfaisante en
général !
IFT = Dose appliquée x surface / dose homologuée mi nimale x surface (par type de pesticides)
Réduire l’impact négatif des pesticides?
• La meilleure solution : Ne pas en
utiliser. Passer au BIO !
• Plus facile à dire qu’à faire sous
certains climats
• Alternative : Raisonnement de
l’utilisation des pesticides en
nature, quantité et fréquence
d’application
• Mise en place de la lutte raisonnée
voire intégrée
Stratégie de sélection des molécules
• Pourquoi choisir une molécule plutot qu’une autre?
• Objectifs et Moyens :
– 1) Réduire les risques pour l’utilisateur
– 2) Réduire les risques pour l’environnement proche et distant
– 3) Réduire le niveau de résidus dans le produit terminé (Taux de
transfert Raisin/Vin)
– 4) Utiliser des moyens de lutte alternatifs à la lutte chimique directe
(lutte biologique)
– 5) Améliorer la qualité et la tenue des applications pour réduire la
fréquence ou/et les doses de traitements.
• Sans perte d’efficacité et sans surcoût prohibitif
Quels paramètres de sélection?1- La Toxicité Utilisateur
• Les molécules phytosanitaires employées en viticulture
possèdent des niveaux de toxicité pour l’utilisateur
extrêmement variables
• Evolution sensible de l’information sur la toxicité au moment
de la mise en oeuvre
• A efficacité égale pourquoi ne pas déjà sélectionner les molécules avec la moindre toxicité ?
Nouvel étiquetage des produits chimiques
Système Général Harmonisé (SGH) : En Europe, règlement CLP = Classification Labelling et Packaging du 16 décembre 2008
Comment choisir les
molécules les plus
efficaces et les moins
risquées en terme
environnementale et
de présence de résidus
dans le vin selon le
type de lutte
phytosanitaire ?
Fongicides anti-mildiou• Fongicide minéral de contact= Cuivre
– Pas de toxicité sérieuse pour l’utilisateur a priori, mais phytoxicité et
toxicité environnementale par effet cumulatif ; utilisable en AB
(maximum 8 applications/an, 4 kg/ha/an), peu de résidus dans les vins!
– En fait (variable selon les formulations également):
• Cuivre de l’hydroxyde de cuivre : Xn, R20/22/38/41/AQUA
• Cuivre de l’oxyclorure de cuivre : Xi, R36
• Cuivre du sulfate de cuivre : Xi, R41, AQUA
• Fongicides anti-mildiou organiques de synthèse
– De contact =
• Folpel (Phtalimide)
• Mancozèbe (dithiocarbamate)
• Métirame de zinc (dithiocarbamate)
• Evolution du marquage et de l’information de l’utilisateur
Toxicité comparée pour efficacité identique ?
R40: Effet cancérogène suspecté
R63: Risque néfaste pendant la grossesse pour l’enfant
R43 : peut entraîner une sensibilisation par inhalation et
contact avec la peau
METIRAME DE ZINC
Effet négatif sur microfaune auxiliaire:
+++ ++ +
R50/53 : Nocif pour l’environnement aquatique
Toxicité des résidus de dégradation ?
• Il ne faut pas que la substitution produise des résidus de dégradation dans le vin
plus toxique que la molécule de base…!
• Tous les dithiocarbamates se dégradent principalement dans le vin en disulfure
de carbone relativement toxique tandis que le Folpel (LMR: 5 mg/kg) produit du
Phtamimide non toxique. Le CS2 (LMR: 5 mg/kg) reste présent à faible quantité
car volatil tandis que le phtalimide s’accumule plus facilement
• La substitution par le Métirame ne permet donc pas de solutionner le problème résidus!
Folpet Métirame de zinc
PhtalimideCarbone disulfure
• Fongicides à fixation cuticulaire
– Zoxamide : Xn, R63
– Ametoctradine : pas de classification toxicologique
• Fongicides pénétrants
– Dérivés du Carbamate Amino Acide (CAA)
• Tous cancérogène/tératogène (R40/63) sauf Iprovalicarbe : pas de classification UE, mais classé CMR probable USA et probablement 2 A par CIRC (probablement cancérogène pour l’homme)
– Cymoxanil : Xi, R43
• On ne peut pas cependant baser une protection anti-mildiou sur
cette seule molécule qu’il faut associer par exemple à des
Phtalimides ou des dithiocarbamates et donc plutot a priori avec
du Métirame…
• Fongicides systémiques:
– Dérivés Anilides (Benalaxyl, Mefenoxam, Kiralaxyl): tous R40/63
car toutes les spécialités commerciales homologuées sur Vigne sont associés à du Mancozèbe ou du Folpel…
– Fosetyl d’Alumimium :
• Quasiment pas de toxicité directe (R41: toxicité oculaire si
contact direct), résidus sans toxicité réelle (LMR
Fosétyl+acide phosphoreux = 100 mg/kg!)
• Non hologué en produit pur, mais utilisable en formulation
associée avec du Métirame de zinc, ou de l’Acylpicolide sans
non plus de toxicité importante.
Fongicides anti-oïdium
• Fongicide minéral = Soufre : aucune toxicité sérieuse pour l’utilisateur et l’environnement, pas de résidus gênants
• Fongicides systémiques inhibiteurs de la déméthylase (IDM ex
IBS) :
– Notamment Triazoles : Tous principalement R63 et R40 !
– Sauf :
• Spiroxamine (autre site d’action que les Triazoles) Xn
• Tetraconazole Xn
• Triadimenol Xn
• Strobilurines
– Tous R40
– Sauf :
• Trifloxystrobine Xi
• Pyraclostrobine
• Azoxysrtobine : mais pas d’AMM sans association avec
Folpet!
Fongicides anti-botrytis
• Anilino-pyrimidine : dans la même famille
– Pyrimethanil : pas de toxicité utilisateur significative (AQUA)
– Mepanipyrim : Xi, R40
• Benzimidazoles:
– Thiophanate méthyle R68
• Phényl-pyridilamine
– Fluazinam : R48/R63
• Carboxamide
– Boscalid : pas de toxicité utilisateur significative mais Très Nocif (N) pour l’environnement aquatique R51/53
• Phényl-pyrrole+anilino-pyrimidine
– Fludioxonil + Cyprodinil : Xi, R43 (AQUA)
Insecticides & Acaricides
• On peut appliquer le même schéma de sélection que pour les
fongicides:
– Organophosphorés : neurotoxiques par accumulation à
long terme…
– Pyrèthrénoïdes de synthèse: manque de données sur leur
toxicité chronique pour l’homme, mais très toxique pour
l’environnement aquatique !
• Le problème de ces pesticides est qu’ils possèdent tous plus
ou moins un impact environnemental plus important que les
fongicides en étant capables d’affecter gravement la faune auxiliaires très utiles pour les contrôles des ravageurs insectes et acariens
Toxicité des insecticides et Acaricides sur la faune auxiliaire
• Toutes les préparations insecticides/acaricides ont des actions néfastes sur les
auxiliaires
• Ces actions sont toujours déstabilisantes de l’équilibre naturel alors que le risque
Acariens peut être normalement géré par l’équilibre de leurs prédateurs naturels
!
ThyphlodromesPhytoséidés
Contrôle total des Acariens
ChrysopeNevroptère
Contrôle Tordeuse/Cochenilles
Hyménoptères parasitoïdes
Contrôle total des Cochenilles
Toxicité des insecticides vis-à-vis des Abeilles
• Les Abeilles ne sont pas des auxiliaires direct de la vigne
(pollinisation principalement éolienne)
• Les traitements insecticides chimiques et volatils peuvent
perturber indirectement mais gravement la population des
abeilles des environs
• Il pourrait exister certaines synergies insecticide-fongicide très
néfastes pour les Abeilles
• Important de bien localiser les traitements et éviter leur dispersion (qualité de la pulvérisation) notamment éolienne, dans l’environnement en sélectionnant les molécules insecticides avec le moindre impact !
Toxicité des insecticides àl’égard de l’Abeille
domestique: La Deltaméthrine et 267 fois plus toxique pour les
Abeilles que le Pyrimicarbe(Atkins et al., 1981)
Effet de synergie d’une association fongicide-insecticide:
La Deltaméthrine et le Prochloraz pulvérisés à faible dose
indépendamment, successivement ou simultanément présentent des
toxicités variant de 1 à 8Belzunches et Colin, 1993
Insecticide biologique et impacts collatéraux ?
• Le Spinosad est un insecticide totalement biologique autorisé en AB et en
agriculture raisonnée;
• Ce composé naturel (mélanges de spinosynes) est un puissant toxique
pour les Abeilles, les hyménoptères parasitoïdes et certains phytoséidés!
• Son utilisation sur Vigne se traduit par la détection de résidus persistants.
• Origine biologique ne signifie donc pas forcément plein respect de l’environnement…
Lutte obligatoire contre la Flavescence dorée
• La lutte assistée par l’observation et le piégeage et la stratégie de traitement par zonage concentrique permet de diminuer jusqu’à 40 % les intrants
insecticides par rapport à une lutte systématique;
• Cependant, les molécules disponibles à l’heure actuelle pour lutter contre
Scaphoideus titanus sont très agressives vis-à-vis de la faune auxiliaires et
produisent des déséquilibres en cas de traitements multiples et répétés d’une
année sur l’autre!
• La lutte contre la Cicadelle des grillures est plus aisée : surveiller les populations
et en cas de dépassement de seuil critique préférer l’Indoxycarbe aux
pyréthrènoïdes qui est plus respectueux des auxiliaires (mais taux de transfert élevé)
Herbicides en viticulture
• Les enquêtes résidus sur le raisin et le vin n’ont jamais permis de détecter de résidus d’herbicides homologués!
• En revanche, des résidus d’herbicides sont régulièrement
détectés dans les eaux, y compris de forage, dans certains
endroits:
– On peut détecter près de dix ans plus tard des molécules interdites
depuis plusieurs années (Atrazine 2001, Simazine 2005) dans l’eau de
certains bassins versants (Héraut) ; la Terbutylazine rend l’eau du bassin
versant de la Côte de Nuit (Bourgogne) inconsommable.
– Les eaux de ruissellement sont responsables de ces pollutions ; les
vignobles en pentes sont notablement plus concernés!
• Le risque associé aux herbicides est donc lié à leur potentiel de toxicité pour l’utilisateur et à leur impact environnemental
• La majorité des herbicides homologués présentent des risques pour
l’utilisateur (classement Toxique pour certains), R48 (effets graves sur la
santé par usage prolongé)/R63 (tératogène);
• Le débat sur le Glyphosate n’est pas terminé ; cette molécule est en fait
nettement moins toxique que ses adjuvants peu ou pas déclarés ! (usage à
limiter sur taches)
• En conclusion, mieux vaut préférer l’entretien mécanique ou le travail du sol pour lutter contre les adventices et pour gérer l’épamprage…
Quels paramètres de sélection ?2- Taux de transfert Raisin-Vin
• Les pesticides appliqués sur vigne ne se retrouvent que très partiellement sur le raisin puis dans le vin;
• Globalement, toutes matières actives confondues, un viticulteur
appliquant 10 substances actives sur sa parcelle risque d’en retrouver
(source DGAI/SDQPV 2003):
– 5 sur le raisin
– 3 à 4 dans le vin
• Cette estimation est très globale et ne prend pas en compte le
comportement particulier de chaque matière active, ni le niveau
quantitatif de résidus, ni surtout l’effet cumulatif de petites doses de plusieurs résidus!
• Sur raisin seuls 0,3% des contrôles démontrent des dépassement de LMR
sur raisin, mais il n’existe pas de LMR vin à part quelques import-
tolérances parfois sévères.
• La dégradation des molécules sur le raisin permet de réduire naturellement le niveau de résidus : important de respecter
les doses homologuées, si possible travailler en sous-dose et
bien respecter les délais de carence d’application
• Le processus de vinification élimine certaines molécules et pas d’autres d’où des Taux de Transfert Raisin/VinTaux de Transfert Raisin/Vin des pesticides très variables
• Des différences notables peuvent exister entre processus de
vinification blanc et rouge (phénomènes de macération)
A efficacité identique et Toxicité inférieure,
Sélectionner préférentiellement les
molécules à faible taux de transfert !
Malheureusement cette information n’est pas
facile à obtenir pour toutes les molécules !
Quels Paramètres de sélection?3- Moyens de lutte alternatifs à la
lutte chimique directe• Utilisation de renforçateur d’efficacité et/ou de moyens de lutte
alternatifs à caractère biologique pour réduire le risque d’impact
négatifs utilisateur/environnement et le niveau de résidus dans le vin
terminé
• Lutte fongicide:
– Utilisation de molécules renforçant les défenses naturelle anti-mildiou
type Phosphonates sans toxicité, ni résidus gênants et permettant de
réduire les doses de produits organiques de synthèse (20 à 30%);
– Amélioration de la qualité et de la stabilité des pulvérisation par utilisation
d’adjuvant améliorant la ouverture et réduisant l’élimination par la pluie
des produits de contact (dérivés des terpènes du Pin type HELIOSOL™
• Lutte biologique insecticide:
– Attention aux extraits végétaux (dérivés du pyrèthre, rotènone,
azadirachtine) sans résidus notables, ou bactériens (spinosines), qui
sont certes biologiques mais peu sélectifs et qui peuvent avoir des conséquences aussi indésirables que certains produits organiques de synthèse sur la faune auxiliaire;
– Certaines huiles essentielles présenteraient des activités insecticides
intéressantes (?)
– Pour a lutte contre les Tordeuses de la grappe (Eudémis et Cochylis),
Bacillus thuringiensis (Bt-Toxine) est très spécifique et sans aucune action indirecte indésirable!
– La lutte par confusion sexuelle (phéromones) est intéressante mais
elle nécessite une surface continue conséquence et homogène pour
être efficace!
Stimulateurs de défense naturelle (SDN)?
• Les stimulateurs de défense naturelle ou « éliciteurs » sont utilisés pour
activer et renforcer avant une attaque le système de défense naturelle de
la plante (pas d’action directe sur le ravageur);
• L’utilisation de ces produits permettrait de réduire l’utilisation des pesticides (dose);
• Le mode d’action des « éliciteur » n’est pas toujours connu, ils sont
notablement employés en grande culture et culture maraîchère, pas ou
peu encore sur vigne;
• Différentes matières sont évoquées comme possédant des propriétés
SDN et par exemple :
– Extraits d’algues marines (polysaccharides : fucane, laminarine…)
– Carapaces de crustacés (Chitosane provenant de l’hydrolyse de la Chitine)
– Extraits de champigons/moisissures (beta 1,3-1,6-glucanes)
– Protéines bactérienne (harpine , isolée de la batérie du feu bactérien)
– Extraits de plante (fenugrec)
• Eliciteurs homologués en France mais pas tous forcément sur
Vigne :
– IODUS 40™ (Goëmar) : à base de laminarine (algues), lutte
contre oïdium, septoriose et piétinverse sur blé
– STIFENIA™, extrait de Fenugrec riche en Sotolon, homologué
sur vigne contre anti-oïdium
– BION™, (Benzothiadazole, BTH) analogue de l’acide
salycilique (aspirine) de Syngenta pour la lutte contre
l’oïdium et la moucheture bactérienne de la tomate
• Synergie entre molécules : l’association fongicide de synthèse
et SDN est plus efficace que la juxtaposition des produits
simples ce qui permet ou de réduire le nombre de traitements
ou de diminuer la dose de produit de synthèse.
• Exemple d’efficacité comparative en 2009 de protection
chimique (Mancozèbe) ou par SDN (BION®, LBG®) sur Vigne
infectée par le Mildiou (1 traitement par semaine)
(D’après M.F Corio-Costet & M.C Dufour, Union Girondine, 104, Décembre 2012)
Quels paramètres de sélection?4- Améliorer la qualité et la tenue des
matières actives dans le temps- L’efficacité d’un traitement dépend étroitement de la
qualité de la pulvérisation !
- La qualité de pulvérisation ne dépend pas seulement des
matériels mais également de son réglage, de son adaptation
au couvert végétal et des conditions climatiques (vent,
température, pluie)
- La micro-encapsulation de certaines matières actives permet
sa protection et sa libération étalée dans le temps pour une
plus grande efficacité;
- L’utilisation d’adjuvants (base végétale) permet d’améliorer
grandement la tenue des pesticides appliqués
• Les adjuvants modernes permettent de réduire les pertes de
produit (action antidérive dans l’air) et améliore son efficacité
en augmentant la surface et le temps de contact sur la plante
(meilleur mouillage, pouvoir adhésif):
– AG3060® (SDP): ester éthylique d’huile de tournesol, fonction de
mouillant et d’amélioration de la pénétration;
– ACTIROB® (Novance): émulsion d’huile de colza, amélioration
pénétration cuticulaire
– HELIOSOL® (Avtion Pin): terpènes de Pin, meilleur pouvoir mouillant,
antidérive, pénétration, action anti-germinative sur spores de mildiou
(?)
VOS QUESTIONS
Situations particulières conduisant à des contaminations inattendues
par des résidus de pesticides
Aude PLANAEXCELL FRANCE
Les contaminations autour du vignoble
1- État des lieux
• L’épandage a un impact jusque dans les maisons dans un rayon de
1km (Environmental Health Perspectives – février 2011)
• Pas de réglementation aux niveaux national et européen portant sur
la présence de pesticides dans l’air
�Depuis 2000 des Associations Agrées de Surveillance de la
Qualité de l’Air (AASQA) ont mis en place des campagnes
spécifique de mesure de pesticides dans l’air
�Octobre 2010 parution du rapport de l’ORP : état des lieux
grâce aux données fournies par les AASQA
Résumé du rapport en quelques chiffres :
Environ 170 substances recherchées entre 2000 et 2006 par 12 AASQA
• 32% des substances recherchées jamais détectées
• 12% des résultats ont donnée lieu à une quantification
- 43% sont inférieurs à 1ng/m3
- 33% sont compris entre 1 et 10 ng/m3
- 24% sont supérieurs à 10ng/m3
1- État des lieux
Source :
Les pesticides dans l'air en France et en Auvergne : Etat des lieux
Atmo Auvergne (2006)
Insecticide interdit d’usage
depuis 1998
1- État des lieux
Source :
Les pesticides dans l'air en France et en Auvergne : Etat des lieux
Atmo Auvergne (2006)
1- État des lieux
2- Les causes
La Volatilisation :
C’est l’ensemble des procédés physico-chimiques de transfert des composés à
partir des végétaux et du sol vers l’atmosphère
C’est un processus
complexe lié à la nature
de chaque pesticides et
aux conditions
environnementales
2- Les causes
L’épandage :
• L’épandage aérien
�Interdit en France depuis février 2010
�Possibilité de dérogation pour une série de fongicides,
insecticides, herbicides destinés à traiter le maïs, le riz, la
vigne et les bananiers
2- Les causes
L’épandage :
• La pulvérisation
� Cette méthode représente 95% des techniques d’épandage
� Présente des risques de dérives liés à différents paramètres :
- Conditions climatiques (température, hygrométrie, vitesse/orientation
du vent…)
- Propriétés physiques des bouillies
- Conditions locales (topographie du terrain, type de sol…)
- Choix et réglage des matériels de pulvérisation (hauteur des rampes,
calibrage des buses…)
2- Les causes
Exemple 1 : La taille des gouttelettes pulvérisées
Trouver un bon compromis
- Fines gouttelettes : application homogène / risque de dérive élevé
- Grosses gouttelettes : application non homogène / risque de dérive faible
2- Les causes
Exemple 2 : Principal facteur de dérive : le vent
-Vent mesuré à la hauteur des rampes
de pulvérisation inférieur à environ
6km/h => risque de dérive faible
- Au-delà, les risques de dérive
augmentent considérablement
Les contaminations des produits phytosanitaires
• Exemple 1 :
Phosphates (anti-mildiou) contaminés par du Dicamba (herbicide)
⇒Conséquences : -dépérissement des pieds de vigne
-résidus identifiés sur raisins
-pollution du vin
• Exemple 2 :
Cypermethrine contaminé par du TCP (2,4,6-Trichlorophénol)
⇒Risque de dégradation en TCA, qui entraine un défaut
organoleptique au vin
Des produits phytosanitaires contaminés dès leurs production
Les contaminations dans le vignoble
1- Dans la vigne
Exemple : Nettoyage du matériel de traitement
Molécules
retrouvées
Quantité
retrouvée
(µg/L)
Tebuconazole 3110
Fenhexamide 2043
Spiroxamine 1440
Pyrimethanil 350
Cyprodinil 175
Benalaxyl 180
Iprovalicarb 150
Myclobutanil 115
Procymidone 20
Pulvérisateur préalablement nettoyé selon les recommandations d’usage, puis mise
en contact durant 15j de 300 litres d’eau (Σpest. <0,1µg/l) Vpul.=1350l
Plus utilisé depuis 2 ans!
Détection de 23 résidus de produits
phytosanitaires malgré l’application des
détergents de rinçage
- 3 sont >1000µg/l
- 5 entre 100 et 1000 µg/l
- 9 entre 10 et 100 µg/l
- 6 < 10 µg/l
1- Dans la vigne
Exemple : Préparation des bouillies
Molécules
retrouvées
Quantité
retrouvée
(µg/L)
Pyrimethanil 56 500
Spiroxamine 49 300
Tebuconazole 11 500
Boscalid 2 980
Fenhexamide 1 120
Trifloxystrobine 880
Procymidone 285
Cyprodinil 155
Iprovalicarb 103
Détection de 21 résidus de produits
phytosanitaires
- 3 sont >10 000µg/l
- 2 entre 1 000 et 10 000 µg/l
- 4 entre 100 et 1000 µg/l
- 5 entre 10 et 100 µg/l
- 7 sont < 10 µg/l
Eau de macération d’une cuve en béton, pour la préparation des bouillies
2- Dans la cave
Persistance des pesticides dans les barriques usagées, qui relarguent dans les vins
⇒ Contamination d’un millésime sur l’autre
Suivi d’un vin selon différents stockages : en cuve inox, en barriques neuves, en barriques usagées
2 substances actives de la famille des dicarboximides plus utilisées dans le vignoble depuis 24 mois sont retrouvées
Vinification en blanc → réutilisation des lies d’un millésime sur l’autre
Rôle potentiel de contenants vinaires en bois pollués par les récoltes précédentes.
Des problèmes de pollution croisée peuvent être rencontrésExemple :
Moût
Vin vinifié et
conservé en cuve
inox
Vin vinifié en inox
entonné en barriques
neuves
Vin vinifié en inox
entonné en
barriques usagées
(3 vins)
Procymidone (µg/l) 1 5 3 7
Iprodione ( µg/l) 4 4 2 11
VOS QUESTIONS
Contrôle des résidus de pesticides dans les vins.
Diversité de l’offre.Qualité des résultats.
Stéphane BOUTOUEXCELL FRANCE
• Excell et les résidus de pesticides
Développement de méthodes performantes:
-Méthode SPE ou SPME-GC/MS (Captan, Dichloram, Folpel, Vinclozolin, Propargite, Carbaril, Captafol,
Phosmet, Chlorpiryfos, Fénarimol, Procymidone, Trifluralin, Phthalimide ) 2000
-Phenoxy acides (herbicides – Dicamba…) au niveau du ng/l (expertise) 2002
-Méthode SBSE-GC/MS retenue par l’IFV pour la cartographie 2009
pesticides (27 molécules) 2007
(parmi les 5 laboratoires retenus qui ont démontré leurs capacités)
Historique
Méthodes
Acquisition d’une chaine LC-MS/MS en 2009
Méthodes multi-résidus SBSE-GC/MS
SPE puis GC/MS et LC-MS/MS
Quechers puis GC/MS et LC-MS/MS
Nombre de molécules ciblées: ~200Méthodes spécifiques:
-Dithiocarbamates en CS2 (Mancozeb, Metiram-zinc…)
-Fosetyl-al
-Cuivre
….
Europe: DG-SANCO utilisation de méthode en spectrométrie de masse préconisé(Direction Générale de la Santé et des Consommateurs)METHOD VALIDATION AND QUALITY CONTROL PROCEDURES FOR PESTICIDE RESIDUES ANALYSIS IN FOOD AND FEED - 2007
Matériel
Investissement matériels: (Prix liste en € ht)
-Système SBSE-GCMS (+passeur): ~120000 €
-Système LC-MS/MS: ~230000 €
-Système GC-MS/MS (+passeur): ~180000 €
GC-MSMS
LC-MSMS
SBSE GC-MS
Comparaison des méthodes
•Différence entre SBSE et QuechersLa SBSE est une méthode qui permet d’obtenir une grande sensibilité pour les molécules compatibles (apolaire) et analysable en GC (volatile et thermostable): c’est pour cela que des laboratoires qui utilisent cette technique dosent entre 20 et 40 molécules (nous avons été en développement jusqu’à 70).
Par contre, la méthode Quechers est plus versatiles et permet d’extraire un plus grand nombre de composé avec des limites de détection plus hautes mais en adéquation avec les exigences règlementaires de 0.01mg/kg
•Exemple du Folpet et du phtalimideFolpet: Taux de transfert raisin/vin=~0%; Recouvrement Folpet/phtalimide=~50% lors d’une vinification en rouge
Phtalimide: log Kow= 1.1
→Quantifiable à des fortes concentrations par SBSE (>50µg/l) après une optimisation importante.
→Quantifiable à 1µg/l avec la méthode Quechers (GC-MS).
→Viticulteur en bio recalé par ECOCERT à cause du phtalimide
(40µg/l → >10µg/l donc utilisation de Folpet)
Spectrométrie de masse
7.103 4.103
Signal TICVin dopé
Signal MRM, 220 transitionsVin dopé
Signal DADVin dopéPhorate
λ=230λ=280
Signal 2 transitions MRMVin dopéPhorate insecticide interdit
Comparaison des méthodes
• Différence entre MS et MS/MSPhtalimide méthode SIM
S/B=35Phtalimide méthode MRM
S/B=150
Zone de mesure du bruit
Quechers LC-MS/MS et GC-MS•Excell: Méthode accréditée COFRAC (2012) -Développement de la méthode de dosage-Validation de la méthode de dosage (étape initiale)-Obligation de participer à des essais inter-laboratoire pour valider les performance du laboratoire.
-Validation du système analytique-Calibration-Contrôle (vin dopé avec une concentration connue)-Passage des échantillons-Retraitement manuel (visualisation de chaque molécule et chaque intégration)
-Vérification des LMR (si dépassement, l’échantillon est analysé de nouveau pour confirmation)
-Rédaction du rapport avec vérification globale du dossier avant envoi des résultats au client.
•Excell investie ~10% de son chiffre d’affaire chaque année dans le système qualité.
1 an de développement
Chaque semaine
~90 molécules sous
accréditation
+ de 200
analysables
•Excell en 2013:
-Validation de la méthode GC-MSMS
-Ajout de molécules supplémentaires
Quechers LC-MS/MS et GC-MS/MS
Toujours sous accréditation !
VOS QUESTIONS
Statégie de différenciation : la démarche +Nature by EXCELL pour la viticulture raisonnée
Stéphanie FERRADOUEXCELL FRANCE
Le concept +NATURE by EXCELL
• Pourquoi : - Parce que tous les producteurs soucieux du respect
de l’environnement ne souhaitent pas forcément produire dans le cadre strict BIO.
- Parce que tous les produits BIO et surtout les produits de l’agriculture raisonnée ne sont pas forcément sans pesticides (loin de là!).
- Parce que les Labels Bio et surtout Agriculture Raisonnée reposent sur des « engagements de moyen » sans « engagement de résultats »!
- Pas de LMR vin
Le concept +NATURE by EXCELL
• Moyens et bénéfices:- Valorisation des démarches volontaires de réduction
des résidus de produits phytosanitaires.
- Grâce au contrôle du produit fini commercialisé
- Reconnaissance directe des consommateurs!
• Objectifs : Un vin produit dans un vrai respect de l’environnement est alors un produit pauvre ou très
pauvre en résidus de pesticides, preuve à l’appui !
Excell propose• Encadrement des doses admissibles dans les vins,
LMR EXCELL (=Σrésidus très significativement réduits!), justifiées sur la
base de :
- la toxicité de la molécule
- Import – Tolérances
- Concentrations couramment rencontrées*
• Nombre et nature des molécules admises dans le cadre de +NATURE =
prise en compte de l’effet cumulatif des molécules!
• Communication et valorisation d’un certain mode de production
respectueuse de l’environnement par la démonstration d’un résultat clair
et net
= l’absence ou réduction drastique de la teneur en résidus!
*Sources : Observatoire National des Résidus de Pesticides, laboratoire Excell et publies.
Excell propose• 112 pesticides recherchés (liste en évolution permanente)
• Limite de détection à 1µg/l
• Pas de résidus d’herbicides ou d’insecticides/acaricides admis
• 5 fongicides seulement autorisés simultanément – La Σ des 5 ne devant pas
dépasser 50µg/l
• Limites maximales de résidus nettement plus basses que celles admises sur raisins. Par ex.
- Iprodione (fongicide) : Excell – 0.05mg/kg / Réglementation - 10mg/kg
- Pyriméthanil (fongicide) : Excell – 0.05mg/kg / Réglementation – 5mg/kg
LMREXCELL
IprodioneLMR raisin de cuve: 10 mg/kg
(Réglementation Française et Européenne)
LMREXCELL proposée: 0.05 mg/Kg
Facteur ~1/200 !
Source:
Approche des conséquences des nouveaux textes sur l’exclusion des molécules phytosanitaires homologuées en viticulture
Thierry Coulomb Directeur technique IFV - 2009
Exemple de vins +NATURE by EXCELL
Vignobles Silvio DENZChâteau Faugères
Château Cap de Faugères
Château Chambrun
Château Péby Faugères
Alain DOURTHE
VOS QUESTIONS
Merci de votre attention
Laboratoire Excell
10 rue du golf
33700 MERIGNAC
05 57 92 02 10
www.labexcell.com