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PPMS Révision : 20/01/2016
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Plan particulier de mise en sûreté (PPMS) du lycée polyvalent Danton
Sommaire I] Risques majeurs ................................................................................................................................... 2
Risques naturels et technologiques de la zone ................................................................................... 2
Le risque technologique .............................................................................................................. 2
Le risque naturel .......................................................................................................................... 2
II] Elaboration des zones de confinement ............................................................................................... 3
III] Alerte ............................................................................................................................................ 3
IV] Emplacement des mallettes PPMS .................................................................................................... 4
V] Contenu des mallettes PPMS .............................................................................................................. 4
VI] Description d’une simulation suivant le risque majeur concerné ..................................................... 4
Annexe 1 Zones de confinement ........................................................................................................ 6
Annexe 2 Avoir les bons réflexes en cas d’alerte ................................................................................ 8
Annexe 3 Répartition des missions des personnels .......................................................................... 10
Annexe 4 Fiche réflexes inondation .................................................................................................. 11
Annexe 5 Fiche réflexes tempête ..................................................................................................... 12
Annexe 6 Annuaire de crise .............................................................................................................. 13
Annexe 7 Mallette de première urgence .......................................................................................... 14
Annexe 8 Fiche des effectifs d’élèves absents ou blessés ................................................................ 15
Annexe 9 Fiche individuelle d’observation ....................................................................................... 16
Annexe 10 Les conduites à tenir en première urgence ...................................................................... 17
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I] Risques majeurs
Risques naturels et technologiques de la zone
Avec l’étude de deux documents :
le DICRIM (Document d’information communal sur les risques majeurs) réalisé
et disponible en mairie,
le SDACR (Schéma départemental d’analyse et de couverture des risques) rédigé
par le service de prévision des sapeurs-pompiers et disponible en préfecture,
deux risques majeurs peuvent être analysés pour le lycée polyvalent Danton.
Le risque technologique
Le lycée polyvalent Danton se trouve dans un quartier pavillonnaire, dépourvu d’usines. En ce
qui concerne les axes routiers, la zone ne comporte aucun axe principal, les transports de
matières dangereuses par camion sont donc absents. Il n’y a aucune voie de chemin de fer
proche de cet établissement scolaire. Les risques technologiques sont donc écartés.
Le risque naturel
Le risque le plus présent sur le site est le risque climatique, avec principalement un risque de
tempête, orage, pluie verglaçante, forte chute de neige, etc. Aucun évènement de type cyclone
ou tornade ne peut théoriquement se produire.
Le lycée se trouvant près de la Corrèze, dans le lit majeur de cette rivière, le risque inondation
existe. L’eau est historiquement déjà arrivée au pied de cet établissement.
Le risque feux de forêt est absent car l’établissement est au milieu d’un quartier pavillonnaire.
Les risques sismiques et volcaniques sont des risques à très faible occurrence.
Les coulées de boues sont impossibles dans la zone : le quartier dans lequel se trouve
l’établissement n’a pas de dénivelé.
Les risques majeurs retenus pour le lycée Danton sont donc :
- le risque intempéries,
- le risque inondation.
Il faut donc prévoir des zones de confinements qui permettent la mise en sécurité face à ces
deux risques.
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II] Elaboration des zones de confinement
Les intempéries viennent de l’ouest et les inondations du sol.
C’est pourquoi les zones de confinement sont choisies, prioritairement avec ces deux critères,
à l’est et en hauteur. D’autres critères ont permis d’affiner le choix des salles de confinement,
notamment la présence de sanitaires, une salle spacieuse avec possibilité d’activités (jeux de
cartes, babyfoot, etc.), la proximité des issues de secours, etc.
Les zones de confinement sélectionnées sont retranscrites sur les plans de l’établissement
(annexe 1).
Pour le bâtiment A, les zones de confinement comprennent les salles de cours, les
couloirs et les sanitaires qui se situent aux 1er
, 2e et 3
e étages à l’est. (Le rez-de-
chaussée est le niveau -1, le self le niveau 0.)
Pour le bâtiment B, les zones de confinement sont réparties sur les quatre niveaux :
rez-de-chaussée, 1er
, 2e et 3
e étages.
Dans ces deux bâtiments, une communication est possible grâce à des escaliers qui ne sont
pas situés à l’ouest (passerelle métallique entre les deux bâtiments).
● Pour l’internat, les zones de confinement comprennent les chambres, les sanitaires et
les couloirs de chaque étage, en retirant les deux chambres situées le plus à l’ouest.
Aucune communication n’est possible entre les étages car les escaliers sont à l’extérieur et
positionnés à l’ouest.
Remarque : Les élèves et personnels se situant au gymnase et à l’amphithéâtre seront
confinés dans le bâtiment B (au foyer en priorité).Ceux se situant au pôle STS seront confinés
au niveau 1 du bâtiment A (niveau de l’atelier).
III] Alerte
L’agent d’accueil, qui reçoit par téléphone l’alerte en provenance du rectorat, la transmet par
diffusion sonore.
Pour éviter toute confusion avec l’alarme incendie, la sonnerie d’intercours sera utilisée avec
un signal particulier :
3 longues sonneries de 15 secondes entrecoupées de 5 secondes.
Les délais entre la réception de l’alerte donnée par le rectorat et l’arrivée d’une éventuelle
inondation importante, permettent de diffuser l’alerte dans l’établissement.
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IV] Emplacement des mallettes PPMS
Elles sont placées :
Bâtiment A : bureau des CPE.
Bâtiment B : secrétariat de direction.
Bâtiment internat : une mallette à chaque étage, dans la chambre de l’assistant
d’éducation située la plus à l’est.
V] Contenu des mallettes PPMS
Le contenu de la trousse PPMS est détaillé dans l’annexe 7 conformément à la circulaire
relative à l’élaboration du PPMS (Bulletin officiel de l’Éducation nationale, hors série n°3 du
30 mai 2002).
VI] Description d’une simulation suivant le risque majeur concerné
La simulation du PPMS permet de vérifier que chaque participant connaît son rôle et qu’il n’y
a pas de difficultés techniques.
● Quand ?
Elle doit être programmée, en définissant le jour, l’heure et le lieu. Il n’est pas nécessaire de
monopoliser tout l’établissement.
● Comment ?
Elle doit être chronométrée et réalisée avec un nombre de classes désignées au préalable et un
agent d’accueil, sans que ceux-ci ne soient prévenus.
Les organisateurs de la simulation joueront le rôle de l'interlocuteur « déclencheur » de
l'alerte. Ils préciseront qu’il s’agit d’un exercice PPMS à la personne qui répondra au
téléphone. Cette dernière devra ensuite suivre la démarche inscrite dans le classeur PPMS.
A l’intérieur du classeur se trouve la fiche de répartition des missions ainsi que les personnels
concernés : déclencher l’alarme PPMS dans chaque zone d’accueil du public, guider les
élèves dans les zones de confinement, récupérer les mallettes PPMS (annexe 7), faire l’appel,
etc. (annexe 3).
Pour rendre la simulation plus réelle, les organisateurs mettront en place des facteurs
aggravants, par exemple, l’arrivée d’un parent qui a été mis au courant du risque inondation et
qui vient récupérer son enfant (rôle joué par l’un des organisateurs), ou autre exemple, un
blessé lors de l’acheminement vers une zone de confinement.
Ces facteurs aggravants vont permettre de vérifier la bonne réactivité du personnel, et de
discuter, par la suite, des éventuelles corrections ou évolutions du PPMS.
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● Où sont les zones de regroupement ?
Elles sont représentées sur les schémas se trouvant dans le classeur PPMS et affichées dans
l’établissement près des fiches d’évacuation incendie. Les zones de confinement sont
identiques pour les deux risques majeurs.
● Rôle de l’établissement ?
Il doit afficher les zones PPMS, informer le personnel participant sur son rôle dans le PPMS
et sur la date de l’exercice, préparer les trousses PPMS, valider le réalisme des solutions
envisagées dans le PPMS.
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Annexe 1
ZONES DE CONFINEMENT
EN ROSE
Bâtiment B :
RdC
1er
2e
3e
Internat :
- Malette à chaque étage dans
une chambre d’assistant
d’éducation
- Portes coupe-feu des couloirs
fermées.
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Bâtiment A :
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Le self n’est pas une zone de confinement en raison de sa surface vitrée importante.
Gymnase : Le confinement se fera au foyer des élèves situé dans le bâtiment B.
Pôle STS : Le confinement se fera au niveau 1 du bâtiment A (niveau de l’atelier).
Pas de confinement aux niveaux
-1 inondable et 0 exposé ouest
Qu’est-ce qu’un accident industriel majeur ?Certaines usines* peuvent être à l’origine d’un accident très grave, heureusement très rare, dont les conséquences dépassent les limites du site et peuvent atteindre les populations de la commune et parfois des communes voisines. Ses effets et ses conséquences dépendent de la nature des produits, de la quantité mise en jeu et se manifestent le plus souvent par un incendie, une explosion, un nuage toxique.* Notamment les usines relevant de l’application en France de la directive européenne dite SEVESO concernant les risques d’accidents majeurs.
Que fait-on pour l’éviter ?Il faut tout faire pour détecter un incident et le maîtriser avant qu’il ne prenne de l’ampleur. Avant tout, l’industriel est dans l’obligation de mettre en évidence les risques de ses installations, leurs conséquences, les moyens de les prévenir et d’y faire face. Il réalise l’étude des dangers qui est soumise au contrôle de l’État, dont la DRIRE. Cette étude définit les moyens de prévention qui passent par une bonne conception des installations, un personnel bien formé, des moyens de secours efficaces. Elle doit également permettre de déterminer la distance maximale des effets de l’accident le plus grave.
Et s’il se produit malgré cela ?Dans toute activité humaine, le risque nul n’exite pas. Il faut donc se préparer à l’accident majeur en planifiant par avance les moyens d’intervention.! l’industriel établit un Plan d’Opération Interne (POI) pour la mise en oeuvre
de ses moyens propres si l’accident reste limité à l’intérieur de son usine.! l’État fixe dans un Plan Particulier d’Intervention (PPI) spécifique à l’usine,
les moyens de secours publics (pompiers, SAMU, forces de police,...) lorsque l’accident s’aggrave jusqu’à devenir majeur.Ce plan est prévu pour s’appliquer au moins jusqu’à la distance maximale définie dans l’étude de dangers.
Cela suffit-il ?Non, il faut éviter d’augmenter la densité de population dans les zones les plus proches du risque. Si nécessaire, des mesures de restriction de l’urbanisme à proximité des sites industriels sont introduites dans les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU ex POS).
Comment serai-je averti d’un accident majeur ?Par les sirènes des usines et par la radio qui alertent les personnes dans le périmètre du PPI concerné si un accident majeur est arrivé ou est imminent. Ces sirènes sont différentes de celles qui équipent les mairies et émettent un son particulier, montant et descendant, du grave à l’aigu, pendant trois fois une minute séparées par un court silence.
Pourquoi faut-il rester confiné ?En cas de formation d’un nuage toxique, la meilleure protection consiste à se réfugier dans un abri clos et calfeutré.
Combien de temps faut-il rester confiné ?Si un nuage toxique se forme, il va se diluer dans l’air et donc devenir progressivement moins dangereux ; le temps de confinement pourrait être de quelques heures, mais la fin du confinement sera annoncé par la sirène et la radio.
Pourquoi ne pas aller chercher les enfants à l’école ?Ils y sont en sécurité. Dès le début de l’alerte, les enseignants les font rentrer dans les classes et calfeutrent soigneusement toutes les ouvertures. Si vous sortez, vous vous exposez inutilement. Vos enfants bénéficient du Plan Particulier de Mise en Sûreté des élèves (PPMS).
Pourquoi écouter la radio ?C’est par la radio locale que vous seront données les consignes des autorités et les renseignements sur l’évolution de la situation ou la fin de l’alerte.
9 questions-réponses pour avoir les bons réflexes
VOUS DEVEZ ALORS
APPLIQUERLes
en cas d’alerteBONS REFLEXES
L’alerte des populations
Cette alerte est donnée par des sirènes caractérisées par un son montant et descendant de séparées par un court silence.3 fois 1 minute
1 minute 1 minute 1 minute
cette fiche détachezN BOS ELXSRFEE
Pour pouvoirefficacement : réagir
affichez-la de façon visible11
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Annexe 3
RÉPARTITION DES MISSIONS DES PERSONNELS
(Doc ument af f i c hé dans c haque sa l le )
MISSIONS RESPONSABLES
Déclencher l’alerte, activer le plan particulier de mise en sûreté.
S’assurer de la mise en place des différents postes.
Établir une liaison avec les autorités et transmettre aux personnels les directives des autorités.
1. Marie ASTRUC
2. Florence DUVERNEIX
3. Emmanuelle BEDOU
4. Marie José CHASTANG
5. Guillaume DUDEMAINE
Veiller au bon déroulement des opérations de regroupement.
Contrôler l’accès de l’établissement.
S’assurer que tout le monde est en sûreté (publics spécifiques en particulier).
CPE en poste (Francis AGOLIN, Marie-France BASTIDE, Odile SEPVAL)
Viviane FERIGNAC ou Magalie LOUDAC
Gérer les communications téléphoniques (secours, familles, médias).
Nadine ou Éric REDON
Assurer l’encadrement des élèves (liste des présents, pointage des absents, gestion de l’attente, signalement des incidents).
Les encadrants (Enseignants, AED, AVS…)
Prendre les listes d’élèves (depuis Pronote).
Prendre la radio.
CPE en poste (Francis AGOLIN, Marie-France BASTIDE, Odile SEPVAL)
Prendre la mallette. La personne se trouvant dans la salle où est rangée la mallette
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Annexe 4
Fiche RÉFLEXES INONDATION
Conduite à tenir :
RESPECTER LES CONSIGNES DIFFUSÉES PAR LA RADIO
Si les délais sont suffisants :
● suivre les consignes d’évacuation préventive données par les autorités vers des lieux d’hébergement.
Si les délais sont insuffisants :
● rejoindre les zones prévues en hauteur (étages) ;
● ne pas aller à pied ou en voiture dans une zone inondée.
Dans tous les cas :
● couper le chauffage, le gaz et l’électricité ;
● ne pas prendre l’ascenseur ;
● fermer les portes et les fenêtres ;
● mettre les matériels fragiles en hauteur.
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Annexe 5
Fiche RÉFLEXES TEMPÊTE
Conduite à tenir :
RESPECTER LES CONSIGNES DIFFUSÉES PAR LA RADIO
En cas de tempête :
● respecter les consignes diffusées par France Inter ou la radio locale conventionnée par le préfet.
Si les délais sont suffisants :
● effectuer une évacuation préventive.
Si les délais sont insuffisants :
● rejoindre les bâtiments ; ● s’éloigner des façades sous le vent, en demandant éventuellement aux
élèves de se placer sous les tables ; ● fermer les portes et les volets ; ● surveiller ou renforcer si possible la solidité des éléments de
construction ; ● renforcer la solidité des baies vitrées en utilisant du ruban adhésif, à
l’exception des portes hautes car risque de sur-accident ; ● enlever et rentrer tous les objets susceptibles d'être emportés (tables,
chaises, etc.) ; ● limiter les déplacements.
Éviter de téléphoner en cas d'orage !
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Annexe 6
ANNUAIRE de CRISE
Nom Numéro de téléphone
Mairie Brive 05 55 92 39 39
Police 17
Pompiers 18
SAMU 15
Rectorat 05 55 11 40 40
Préfecture 05 55 20 55 20
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Annexe 7
MALLETTE DE PREMIERE URGENCE
Documents
• Tableau d’effectifs vierge (annexe 8) ; • Fiche « conduite à tenir en première urgence » (annexe 10) ; • Fiche des missions des personnels (annexe 3) ; • Plan indiquant les lieux de mise en sûreté ; • Fiches individuelles d’observation (annexe 9) ; • Liste des élèves ayant un PAI.
Matériel
• Brassards (pour identifier les personnes ressources) ; • Radio lampe dynamo avec inscription de la radio locale conventionnée par le préfet ; • Rubans adhésifs (larges) ; • Ciseaux ; • Serpillière et essuie-tout ; • Gobelets ; • Sacs plastiques (si pas d’accès WC) ; • Feuilles de calfeutrage ; • Corne de brume. Mallette de première urgence
• Savon ; • Antiseptique ; • Sucres enveloppés ; • Solution hydro alcoolique (SHA) ; • Dosettes de sérum physiologique ; • Pince à échardes ; • Thermomètre frontal ; • Couverture iso thermique ; • Compresses water jel ; • Compresses individuelles ; • Mouchoirs en papier ; • Garnitures périodiques ; • Pansements adhésifs hypoallergiques et sparadrap ; • Pansements compressifs ; • Bandes de gaze de 5cm et 10cm ; • Echarpe triangulaire.
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Annexe 8
FICHE DES EFFECTIFS DES ÉLEVES ABSENTS OU BLESSÉS
(A remplir et à communiquer, dès que possible au chef d’établissement après synthèse par le
responsable du lieu de mise en sûreté)
LIEU de mise en sûreté : .
NOM du responsable du lieu de mise en sûreté : . .
NOM PRÉNOM CLASSE ABSENT BLESSÉ
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Annexe 9
FICHE INDIVIDUELLE D’OBSERVATION
(À remettre aux secours)
NOM DE L’ETABLISSEMENT TAMPON
LPO Danton NOM PRÉNOM AGE SEXE (M/F)
Maladies connues (asthme.. .) :
Projet d’accueil individualisé (PAI) : NON OUI (joindre le traitement)
Cochez ce que vous avez observé
• Répond
• Ne répond pas
• Réagit au pincement
• Ne réagit pas au pincement
• Difficultés à parler
• Difficultés à respirer
• Respiration rapide
• Plaies
• Membre déformé
• Mal au ventre
• Envie de vomir
• Vomissements
• Tête qui tourne
• Sueurs
• Pâleur
• Agitation
• Angoisse
• Pleurs
• Tremblements
• Autre (préciser)
DURÉE DES SIGNES OBSERVÉS
Fiche établie par :
NOM : Fonction :
Jour : Heure :
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Annexe 10
LES CONDUITES A TENIR EN PREMIERE URGENCE (DANS LES SITUATIONS PARTICULIERES DE RISQUES MAJEURS)
CONSIGNES GENERALES
Après avoir rejoint les lieux de mise en sûreté : • utiliser la mallette de première urgence ; • se référer, si nécessaire, aux protocoles d’urgence pour les élèves malades ou
handicapés ; • expliquer ce qui se passe et l’évolution probable de la situation ; • établir la liste des absents (annexe 8) ; • repérer les personnes en difficulté ou à traitement médical personnel ; • recenser les élèves susceptibles d’aider, si nécessaire ; • déterminer un emplacement pour les WC ; • proposer aux élèves des activités calmes ; • suivre les consignes en fonction des situations spécifiques (saignement du nez,
« crise de nerfs », …) ; • remplir une fiche individuelle d’observation (annexe 9) pour toutes les personnes
fortement indisposées ou blessées.
PRINCIPE DE PRIORISATION DES CONDUITES : TENIR EN PREMIERE URGENCE
1/ URGENCES VITALES
• arrêt cardiaque • perte de connaissance • hémorragie externe • écrasement de membres • effet de blast • trauma du rachis
2/ URGENCES RELATIVES (à traiter APRES toutes les urgences vitales) • malaises (aggravation de maladies – difficultés respiratoires – maux de ventre) • brûlures • plaies • crise convulsive (épilepsie) • fractures / luxations
3/ NON URGENT (à traiter APRES toutes les urgences vitales) • stress • panique • agitation
IMPORTANT : On ne traite une urgence qu'en l'absence d'urgence supérieure. Je ne traite pas les urgences relatives si une urgence vitale reste à prendre en charge. Idem, je ne traite pas un cas non urgent si une urgence relative reste à prendre en charge. Si du personnel reste disponible pendant le traitement de toutes les urgences prioritaires, il peut commencer à traiter les urgences secondaires.
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CONSIGNES EN FONCTION DE SITUATIONS SPECIFIQUES
1- L’ENFANT OU L’ADULTE SAIGNE DU NEZ
Il saigne spontanément : • le faire asseoir ; • le faire se moucher ; • faire comprimer les narines par une pince pouce / index pendant dix minutes ; • respirer par la bouche sans parler ; • Si le saignement ne s’arrête pas, prendre dès que possible un avis médical.
Il saigne après avoir reçu un coup sur le nez ou sur la tête : • réaliser les gestes qui s’imposent (comprimer l’endroit qui saigne) ; • surveiller l’état de conscience ; • si perte de connaissance (voir situation 5) ; • prendre dès que possible un avis médical.
2- L’ENFANT OU L’ADULTE FAIT UNE « CRISE DE NERFS »
Signes possibles (un ou plusieurs) : • crispation ; • difficultés à respirer ; • impossibilité de parler ; • angoisse ; • agitation ; • pleurs ; • cris.
Que faire ? • l’isoler si possible ; • le mettre par terre, assis ou allongé ; • desserrer ses vêtements ; • le faire respirer lentement ; • le faire parler ; • laisser à côté de lui une personne calme et rassurante.
3- STRESS INDIVIDUEL OU COLLECTIF
Signes possibles : (un ou plusieurs) • agitation ; • hyperactivité ; • agressivité ; • angoisse ; • envie de fuir (panique).
Que faire ? En cas de stress individuel
• isoler l’enfant ou l’adulte, s’en occuper personnellement (confier le reste du groupe à un adulte ou un élève « leader ») ;
• expliquer, rassurer, dialoguer.
En cas de stress collectif • être calme, ferme, directif et sécurisant ; • rappeler les informations dont on dispose, les afficher ; • se resituer dans l’évolution de l’événement (utilité de la radio) ; • distribuer les rôles et responsabiliser chacun.
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4- L’ENFANT OU L’ADULTE NE SE SENT PAS BIEN MAIS RÉPOND (MALAISE, AGGRAVATION DE MALADIE LIÉE AUX CIRCONSTANCES)
Signes possibles : (un ou plusieurs) • maux de tête, vertiges, pâleur, sueurs, nausées, douleur, problème à respirer,
mal au ventre, angoisse, tremblement, sensation de froid, perte de connaissance.
Questions : • a-t-il un traitement ? • quand a-t-il mangé pour la dernière fois ? • a-t-il chaud ? froid ?
Que faire ? • aider à prendre le traitement adapté (ou sucre) ; • desserrer les vêtements, le rassurer et le protéger (froid, chute intempestive) ; • le laisser dans la position où il se sent le mieux ; • surveiller.
Si les signes ne disparaissent pas : donner 2-3 morceaux de sucre (même en cas de diabète).
Si les signes persistent, faire appel aux services de secours.
5- L’ENFANT OU L’ADULTE A PERDU CONNAISSANCE
Signes : • il respire ; • il ne répond pas, n’obéit pas à un ordre simple ;
Que faire ? • le mettre « sur le côté » (position latérale de sécurité) ; • ne rien lui faire absorber ; • le surveiller ; • s’il reprend connaissance, le laisser sur le côté et continuer à le surveiller ; • faire appel aux services de secours.
6- L’ENFANT OU L’ADULTE FAIT UNE « CRISE D’ÉPILEPSIE » (CRISE CONVULSIVE
GÉNERALISÉE)
Signes : • perte de brutale connaissance : il ne réagit pas, ne répond pas ; • son corps se raidit, il a des secousses des membres.
Il peut : • se mordre la langue ; • devenir bleu ; • baver ; • perdre ses urines.
Que faire ? Respecter la crise : • accompagner la personne au sol, si l’on assiste au début de la crise ; • ne rien mettre dans la bouche, et surtout pas vos doigts ; • éloigner les personnes et les objets pour éviter qu’il ne se blesse ; • ne pas essayer de le maintenir ou de l’immobiliser ; • glisser une couverture (ou équivalent) sous la tête ; • quand les secousses cessent, le mettre en position latérale de sécurité (« sur le
côté ») et le laisser dans cette position jusqu’au réveil ; • rassurer les autres.
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Remarques : il peut faire du bruit en respirant, cracher du sang (morsure de langue).
Ne pas essayer de le réveiller : il se réveillera lui-même et ne se souviendra de rien.
Si les signes persistent, faire appel aux services de secours.
ATTENTION : SI LA CRISE SE RÉPÈTE, IL S’AGIT D’UN SIGNE DE GRAVITÉ !
7- TRAUMATISMES DIVERS Pour toutes les autres situations, en particulier traumatismes (plaies, hémorragies, fractures, traumatismes divers) :
Faire appel aux services de secours
En attendant leur arrivée : • éviter toute mobilisation, tout mouvement du membre ou de l’articulation lésé ; • isoler l’adulte ou l’enfant et le rassurer ; • couvrir et surveiller l’adulte ou l’enfant ; • en cas de plaie ou d’hémorragie, mettre un pansement serré (sauf en cas de
présence d’un corps étranger) ; • en cas de fracture, ne pas déplacer, immobiliser le membre ou l’articulation
avec une écharpe par exemple (sur les membres supérieurs uniquement).
8- ACCIDENT D’EXPOSITION AU SANG
Définition :
Exposition percutanée (piqûre ou coupure) ou tout contact direct sur une peau lésée ou des muqueuses (bouche, yeux) avec du sang ou un liquide biologique souillé par du sang.
Signes : • une coupure ou une piqûre s’est produite avec un objet ayant été en contact
avec un liquide biologique contaminé par du sang ; • du sang ou un liquide biologique contenant du sang est projeté sur une muqueuse
(yeux, bouche) ou sur une peau lésée (lésions non cicatrisées, maladie de la peau).
Que faire ?
• interrompre immédiatement l’action de secours, si possible ; • se faire relayer.
Sur une plaie : • nettoyer immédiatement à l’eau courante et au savon puis rincer ; • réaliser l’asepsie, en assurant un temps de contact d’au moins 5 minutes à l’aide
de Dakin, ou de Javel (9°) ou d’un antiseptique iodé.
Projection sur les muqueuses : • rincer durant 5 minutes au moins avec un soluté isotonique ou à défaut de l’eau ; • demander un avis médical
Si la situation le permet, lorsque la gravité de l’état d’un enfant ou d’un adulte impose de faire appel aux services de secours, prévenir le directeur d’école ou le chef d’établissement.