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PORT DE SAINT-MALO BILAN D'ACTIVITÉ 2008 DU PORT DE COMMERCE

PORT DE SAINT-MALO

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PORT DE SAINT-MALO

BILAN D'ACTIVITÉ 2008 DU PORT DE COMMERCE

LES MARCHANDISES

� Evolution globale 3

� Les classes de marchandises 6

� Détail des marchandises 8

� Les conditionnements 19

� Les zones d'échange 21

� Les pays d'échange 22

� Les ports d'échange 30

� Caractéristiques des navires 35

� Les pavillons 36

� Les opérations commerciales 37

� Les postes à quai 38

LES PASSAGERS

� Evolution globale 41

� Les véhicules de tourisme 44

� Situation du marché transmanche

En Manche Ouest 45

LES MARCHANDISES

Evolution globale

Après avoir à nouveau dépassé les deux millions de tonnes en 2007, le

port de Saint-Malo enregistre une baisse de 4,47 % de ses tonnages en

2008 et termine l'année avec un total de 1 925 717 tonnes de

marchandises traitées.

Cette baisse est légèrement plus marquée sur les marchandises

embarquées sur ferries : elles perdent 5,6 % alors que le tonnage cargo

diminue de 4,0 %.

Evolution des trafics marchandises sur 10 ans (en millions de tonnes)

Trafics marchandises des 10 dernières années (en tonnes)

Cependant, le recul des trafics au total de l’année est avant tout dû au

recul important observé au dernier trimestre 2008 : en effet, en année

glissante, les cinq premiers mois de 2008 ont affiché plus de +10 % de

progression et le mois de septembre se situait encore à plus de +5,5 %.

Les mauvais résultats du quatrième trimestre qui ont fait s'inverser la

tendance (et plus particulièrement ceux du mois de décembre)

apparaissent clairement sur le graphique ci-dessous.

Evolution des trafics par trimestre sur 5 ans (en millions de tonnes)

Pour le seul mois de décembre, les tonnages ont reculé de -49,5 % par

rapport au même mois en 2007 et, alors que la moyenne mensuelle des

onze mois précédents se situait à 166 267 tonnes, le tonnage enregistré

en décembre est descendu à 96 890 tonnes de marchandises traitées.

Evolution des tonnages en année glissante sur 12 mois et en année calendaire

par rapport à 2007 (en %)

Import / Export : la tendance à la baisse amorcée l'an dernier se

confirme cette année, puisque avec 22,2 % du tonnage global, la part

des exportations se situe à son niveau le plus bas depuis cinq ans.

Import / Export : évolution sur 5 ans (en %)

Sur un total de 428 169 tonnes de marchandises enregistrées en sortie,

73,9 % (soit 316 181 tonnes) sont générés par le trafic ferries vers

l'Angleterre et les îles anglo-normandes.

Les engrais manufacturés représentent 19,2 % des exportations.

Les exportations restantes concernent quelques cargaisons de

complément alimentaire du bétail (10 750 tonnes), d'enrochements (6

859 tonnes) et de ferraille pour la refonte (6 689 tonnes).

Les classes de marchandise

La décomposition du trafic en grandes catégories de marchandises,

conformément à la nomenclature statistique des transports (NST),

donne les résultats suivants et leur évolution par rapport à l'année

passée :

Après avoir connu un recul de trafic important, le retour en 2008 à des

niveaux de trafic habituellement observés pour les importations de bois

sciés a permis à la NST 0 "produits agricoles" de progresser de +17.8%.

La classe "denrées alimentaires et fourrages" enregistre également une

progression de +15 % grâce à une augmentation de 12 759 tonnes des

entrées de tourteaux.

A l'inverse, toutes les marchandises entrant dans la classe "minéraux

brut" enregistrent un recul de leurs tonnages, et, en dépit des nouveaux

trafics de pierre concassée et d’anhydrite, cette catégorie recule de 14,7

%.

La classe "engrais", bien qu'affichant une légère baisse de 2,0 % (soit

16 335 tonnes) représente toujours plus de 42 % du tonnage total

enregistré par le port de Saint-Malo. Pour le port intérieur, cette filière

entre aujourd'hui pour plus de 60 % dans les tonnages manutentionnés.

La forte baisse de 33,5 % des "produits chimiques" (NST 8) est

uniquement imputable aux importations d'acide phosphorique qui se

situent à 42,4 % en dessous des tonnages enregistrés l'an passé.

Au cours du dernier trimestre 2008, ces deux dernières classes de

marchandises ont directement subi les effets de la crise. En effet, tous

les acteurs de la production agricole sont touchés de plein fouet par

l'augmentation brutale du coût des matières premières et par la

mévente de leur production. Ainsi, la TIMAC a vu s'effondrer ses

commandes de fertilisants au cours des derniers mois de 2008, et a

même été contrainte , pour la première fois depuis cinquante ans , de

stopper sa production pendant deux semaines en décembre.

Représentativité de chaque catégorie NST dans le total annuel

Les tonnages enregistrés dans l'avant-port ; qui correspondent aux

marchandises transportées par ferries et rouliers "véhicules et fret

ferries" ; présentent une baisse de 4.83 % par rapport à 2007.

Cependant, leur part dans le trafic total du port reste stable avec 30,9 %

du tonnage total enregistré.

Cette baisse, qui représente une érosion de 2 956 tonnes (- 3,3 %) sur

les lignes anglo-normandes, est plus marquée sur les liaisons

transmanche qui subissent de plein fouet la récession britannique et la

chute du cours de la Livre Sterling et terminent l'année à - 6,0 %, soit

une baisse de 29 816 tonnes. On notera également l'impact important

des fortes hausses des carburants sur cette activité, obligeant les

compagnies maritimes à pratiquer des surtaxes sur le fret.

Détail des marchandises

Les produits agricoles :

En 2007, le contexte céréalier international avait permis au port de

Saint-Malo d'enregistrer des entrées importantes de céréales (20 663

tonnes). Cette année, en raison des bonnes récoltes européennes de la

saison 2007/2008, on est revenu à des tonnages habituels : 2 100

tonnes de blé et 3 195 tonnes de sorgho.

Avec 129 715 tonnes débarquées, soit une progression de +38 %, les

bois sciés retrouvent des niveaux de trafic enregistrés avant 2007,

année au cours de laquelle le port de Saint-Malo avait subi les

conséquences de sa radiation de la liste des points d'entrée

communautaires (PEC). L'arrêté du ministère de l'agriculture et de la

pêche en date du 2 mai 2007 a rétabli l'habilitation de Saint-Malo pour la

réalisation des contrôles phytosanitaires sur les bois, permettant à

nouveau l'entrée de cette marchandise.

Evolution des trafics de bois sciés sur 5 ans (en tonnes)

Les denrées alimentaires et fourrages :

Les importations de tourteaux poursuivent leur ascension régulière et

progressent cette année encore de +14,2 % avec un tonnage total

débarqué de 102 343 tonnes. Ce tonnage a été multiplié par trois en

cinq ans. Ce sont principalement les tourteaux de colza, en provenance

du Royaume Uni (48,5 %), des Pays Bas (22,7 %) et d'Allemagne (16,3

%), qui s'imposent en remplacement des tourteaux de soja ; reconnus

moins riches en minéraux et en matière grasse ; ils représentent cette

année 89,9 % du total des tonnages de tourteaux.

Evolution des trafics de tourteaux sur 5 ans (en tonnes)

Les exportations de compléments alimentaires du bétail fabriqués par la

TIMAC avaient subi une baisse brutale de -34,5 % en 2007. Elles se

situent de nouveau à la baisse cette année avec un tonnage en recul de

40,5 %. Les exportations vers la Pologne qui progressaient

régulièrement depuis leur mise en place en 2004 (9 930 tonnes en

2007) ont totalement disparu cette année.

Evolution des exportations de complément alimentaire du bétail 5 ans (en tonnes)

On notera la débarque d'une cargaison de 8 364 tonnes de graines de

lin en provenance de la région des grands lacs canadiens importée par

la société VALOREX de Combourtillé (35). Après transformation, cette

denrée est destinée à l'alimentation animale afin d'améliorer la qualité

nutritive de la viande en rehaussant sa teneur en acides gras oméga-3.

Les minerais pour la métallurgie :

Avec 6 689 tonnes embarquées à destination de Bayonne, les

embarquements de ferraille pour la refonte se maintiennent à leur

niveau de 2007. Cependant ce trafic reste toujours très fluctuant.

Evolution des tonnages de ferraille sur 5 ans (en tonnes)

La magnésie ; utilisée à la fois dans la filière engrais et dans la nutrition

animale ; accuse une légère baisse de 1 262 tonnes, soit - 5,3 %.

Evolution des tonnages de magnésie sur 5 ans (en tonnes)

Les minéraux bruts :

Les apports de sel, dont 90 % sont destinés à la nutrition animale,

proviennent traditionnellement d'Allemagne (60 %). Cette année, ce

trafic a connu un nouveau tassement puisqu'il perd -9,5 % et passe de

71 104 tonnes en 2007 à 64 331 tonnes en 2008.

Evolution des tonnages de sel sur 5 ans (en tonnes)

Le granit, tout comme la ferraille, reste un trafic d'opportunité et fluctue

d'une année à l'autre. Sur l'exercice 2008, avec 20 985 tonnes

débarquées, il recule de -24,0 % par rapport à 2007 et se situe à son

niveau le plus bas depuis 5 ans.

Evolution des trafics de granit sur 5 ans (en tonnes)

Dans cette classe de marchandise, on notera l'apparition d'un trafic

d'anhydrite. Bien que ne totalisant que quelques milliers de tonnes

cette année (4 910 tonnes), on peut penser que ce trafic est appelé à se

développer car ce minéral est de plus en plus utilisé dans le bâtiment

pour sa légèreté et sa rapidité de mise en œuvre dans la réalisation de

chapes auto-nivelantes notamment.

Les engrais :

Avec une progression de +68,2 %, les engrais au nitrate d'ammonium,

se situent à nouveau à la hausse avec une remontée de plus de 31 500

tonnes par rapport à l'année dernière. Ces bons résultats s'expliquent

notamment par l'augmentation des importations en provenance de

Lituanie (+ 13,5 %) et par le retour des trafics en provenance de Russie

qui, pendant quelques années, avaient été freinés par une politique

française d'antidumping sur cette marchandise. Pour la même raison,

on a vu se mettre en place des trafics en provenance de Bulgarie et des

Pays-Bas.

Evolution des trafics d'engrais nitrés sur 5 ans (en tonnes)

A l'inverse, avec 32 725 tonnes débarquées, les engrais phosphatés

accusent une baisse de -49,8 % en un an. On constate notamment la

forte diminution des importations en provenance de Tunisie (- 47,9 %) et

la disparition des apports d'origine Marocaine qui à eux seuls ont

représenté 59,7 % de ce trafic l'an passé.

Evolution des trafics d'engrais phosphatés sur 5 ans (en tonnes)

Malgré un mois de décembre difficile pour la TIMAC, les exportations

d'engrais manufacturés se maintiennent à leur niveau de 2007 avec 82

388 tonnes expédiées à destination principalement de ses filiales

implantées au Royaume Uni, en Irlande et au Portugal. Même s'il n'a

augmenté que de quelques tonnes en 2008, ce trafic est en progression

constante depuis plus de cinq ans. Ainsi, on enregistre une hausse de

+84,3 % de ses tonnages entre 2004 et 2008.

Evolution des trafics d'engrais manufacturés à l'export sur 5 ans (en tonnes)

Les amendements calcaires qui avaient enregistré une forte croissance

en 2007 ont subi les effets de la crise en 2008 : baisse de -4,6 % pour le

Maërl et de -7,6 % pour la coquille brisée. Pour cette dernière, la baisse

n'est imputable qu'aux résultats du mois de décembre ; au cours duquel

aucune débarque n'a été enregistrée ; alors qu'à la fin novembre on

constatait encore +13,9 % de progression par rapport à l'année passée.

Comparaison des débarques d'amendement calcaire sur 2 ans (en tonnes)

En ce qui concerne les matières premières entrant dans la composition

et la fabrication des engrais, on constate la progression régulière depuis

quelques années des importations d'urée qui terminent l'exercice 2008 à

75 908 tonnes, soit +10,1 % de mieux qu'en 2007. En revanche, les

autres composants qui étaient repartis à la hausse après le creux de

2005, s'inscrivent à nouveau à la baisse cette année. C'est notamment

le cas du sulfate d'ammonium ; embarqué principalement au port

d'Anvers (pour 76,5 %) ; qui perd -3,4 % avec un tonnage total de 97

054 tonnes débarquées à Saint-Malo. Arrive ensuite le phosphate

naturel ; essentiellement originaire d'Afrique du Nord ; qui, avec 85 297

tonnes, perd -11,3 %, puis la potasse avec 77 109 tonnes : en

régression de -18,9 % en un an.

Evolution des matières premières de la filière engrais sur 5 ans (en tonnes)

Les produits chimiques :

L'acide phosphorique débarqué à Saint-Malo est principalement destiné

à la fabrication d'aliments du bétail. Cette marchandise qui représentait

traditionnellement un des plus forts tonnages annuels enregistrés, a

durement subi les effets de la crise cette année : de 160 029 tonnes en

2007, elle termine l'année 2008 à 92 224 tonnes, affichant ainsi une

chute de -42,4 % en un an.

Evolution des trafics d'acide phosphorique sur 5 ans (en tonnes)

A l'inverse, la lessive de soude importée par une filiale du groupe

Roullier pour la fabrication de produits destinés à l'hygiène industrielle,

affiche une progression de +18,9 % en un an. De 16 305 tonnes en

2004, ce trafic atteint 33 939 tonnes en 2008.

Evolution des trafics de lessive de soude sur 5 ans (en tonnes)

Les véhicules et le fret ferries :

Ce sont 594 230 tonnes de marchandises diverses et de véhicules qui

on été transportées sur les lignes régulières ferries et rouliers en 2008.

Depuis plusieurs années on assiste à l'érosion des trafics de ce

segment de marché qui, malgré une légère embellie l'an passé, reculent

à nouveau de -4,8 % en 2008.

Evolution globale des trafics ferries : marchandises et véhicules (en tonnes)

Avec 86 089 tonnes transportées, le trafic avec les îles anglo-

normandes est principalement alimenté par les voitures des touristes

effectuant la traversée : il représente 14,5 % du trafic ferries total et

enregistre une baisse de -3,3 % en un an.

Pour la deuxième année consécutive, la guerre commerciale entre la

compagnie Condor Ferries, historiquement installée sur le marché des

liaisons anglo-normandes et son nouveau concurrent HD Ferries se

poursuit. Cette concurrence a permis d’apporter du trafic

supplémentaire mais a également conduit à une perte de trafic aux

dépens de Condor Ferries puisqu'en 2008 ; comme en 2007 ; près de la

moitié du tonnage réalisé par HD Ferries a été perdue par la compagnie

Condor.

Situation de la concurrence sur les liaisons anglo-normandes (en tonnes)

En réponse à ses faibles résultats et face aux difficultés rencontrées

(coût élevé des carburants, avaries récurrentes, mauvaises relations

avec les autorités portuaires jersiaises, …) la compagnie britannique HD

Ferries a annoncé qu'elle mettait définitivement fin à son expérience

malouine à l'issue de la saison 2008.

Les trafics marchandises et véhicules transmanche ; assurés à 95,4 %

par la compagnie Brittany Ferries ; perdent 29 843 tonnes, soit une

baisse de -6,0 % par rapport à 2007. Cependant, les résultats différent

d'un poste à l'autre. Ainsi, avec 148 977 tonnes, les voitures de tourisme

affichent une hausse de +3,4 % par rapport à 2007 et, à l'inverse, le fret

(marchandises diverses) ; qui représente 43,4 % des tonnages

transportés ; présente une baisse de -9,9 % et termine l'année à 202

535 tonnes. Le nombre de camions et remorques régresse de -11,7 %

et la tare de ces véhicules ; qui totalise 103 076 tonnes ; diminue

proportionnellement de -11,1 %.

Evolution globale des trafics marchandises transmanche sur 5 ans (en tonnes)

Evolution des principaux postes du transmanche sur 5 ans (en tonnes)

Tableau récapitulatif des marchandises (en tonnes)

Les conditionnementsLes vracs solides qui ont représenté 46,3 % du tonnage traité, affichent

une diminution de -5,7 % par rapport à 2007. Ce recul s'explique par la

baisse des entrées de matières premières de la filière engrais et par le

retour à des valeurs habituelles des importations de céréales qui avaient

connu une progression exceptionnelle l'an passé (envolée du cours des

matières premières et déficit de récoltes).

Avec 21,1 %, le maërl reste le premier poste de ce mode de conditionnement

devant le sulfate d'ammonium qui en représente 11,1 %.

Les vracs liquides, qui représentent habituellement près de 10 % du

tonnage total traité, sont descendu à 6,6 % cette année. Ce mode de

conditionnement enregistre une baisse de -34,3 % en un an,

essentiellement imputable à la diminution importante des entrées

d'acide phosphorique.

Les marchandises diverses présentent une hausse de +3,4 % et se

situent à 47,1 % du tonnage total du port. Cependant, les évolutions des

marchandises dans ce total sont très hétérogènes : on y trouve à la fois

les marchandises et véhicules sur ferries ; en baisse de -4,8 % ; mais

également les marchandises conditionnées telles que le bois scié en

paquet, des engrais en sac ou du granit sur palettes ; en hausse de

+31,6 %.

Évolution des modes de conditionnement sur 5 ans (en tonnes)

Répartition des marchandises par modes de conditionnement

Les zones d'échange

De l'analyse de la répartition des échanges de marchandises entre

les différentes zones continentales, on retiendra la stabilité des

liaisons avec les îles britanniques et anglo-normandes (+ 0,01 %) qui

à elles seules représentent 40,0 % des tonnages du port de Saint-

Malo.

On notera également la progression importante des liaisons avec

l'Europe du Nord (hors UE) qui enregistrent une hausse de +29,6 %.

Les tonnages de la zone France ; essentiellement constitués des

entrées de maërl et de coquille brisée ; se maintiennent à leur niveau

habituel (- 0,8 %).

A l'inverse, les échanges avec l'Afrique du Nord qui représentaient

15,1 % du tonnage total du port l'an passé n'en ont représenté que

8,8 % cette année. Cette baisse de- 44,3 % en un an est, là encore,

essentiellement imputable à la diminution importante des tonnages

d'acide phosphorique et, dans une moindre mesure de diamonium,

en provenance de Tunisie.

Répartition du trafic par zones géographiques

Les pays d'échange

Après avoir subi une forte baisse ; de l'ordre de -21 % ; entre 2004 et

2005, puis une stagnation en 2006 et 2007, les échanges avec le

Royaume Uni affichent une légère progression de 1,5 % en 2008.

Cependant, ce léger mieux masque une importante disparité entre les

différents types de trafics. Ainsi, avec 501 141 tonnes, les trafics de

marchandises et véhicules transportés par ferries régressent

globalement de -13,3 %, alors que les tonnages cargos font un bond en

avant de +35,6 % :

- la lessive de soude passe de 11 399 à 32 039 tonnes,

- avec 49 310 tonnes les engrais manufacturés progressent de

75,3 %,

- les tourteaux de colza croissent 62,2 % par rapport à 2007, soit

une différence de 17 127 tonnes.

En revanche, les exportations britanniques de potasse ont diminué de

-28,5 % et perdent ainsi 9 499 tonnes.

Évolution des échanges avec le Royaume Uni sur 5 ans (en tonnes)

Les échanges avec l'Irlande avaient connu une belle progression en

2006 (+ 111 %) et en 2007 (+ 34,3 %). En 2008, ils sont à la baisse et

affichent une diminution de -38,4 % en raison de la disparition du trafic

d'engrais manufacturés qui représentait plus de 16 000 tonnes l'an

passé.

Les trafics avec les ports de l'Europe du Nord qui avaient progressé de

+12,4 % entre 2006 et 2007 enregistrent une baisse globale de 38 129

tonnes cette année (- 13,2 %).

Évolution des échanges avec l'Europe du Nord sur 5 ans (en tonnes)

Cependant, Les échanges avec l'Allemagne se développent (+5,6 %) et

représentent 102 472 tonnes de marchandises échangées :

- les tonnages de tourteaux de colza passent de 9 434 à 14 990

tonnes,

- la potasse naturelle passe de 28 565 à 31548 tonnes,

- le sel en provenance du port de Wismar passe de 28 565 à 37

950 tonnes.

On notera également la mise en place d'un trafic à l'export de 4 350

tonnes de complément alimentaire du bétail à destination de ce pays.

En revanche, après avoir connu deux années de forte hausse, les

tonnages en provenance de la Belgique perdent -28,1 % cette année.

Cette baisse est principalement imputable aux importations de sulfate

d'ammonium en provenance d'Anvers qui à elles seules représentent

72,5 % de nos échanges avec ce pays. Elles perdent 23 996 tonnes

cette année.

Bien que moins importante, la baisse des échanges avec les Pays Bas

se situe néanmoins à – 15,2 % avec un total de 49 529 tonnes. Les

tourteaux qui représentent plus de la moitié des tonnages échangés

baissent de 8 752 tonnes. Les exportations d'enrochement se

maintiennent à leur niveau de l'année passée avec 6 859 tonnes.

En 2008, avec 95 056 tonnes, les trafics entre les pays nordiques et le

port de Saint-Malo on presque doublé (+ 94,5 %). La Suède à elle seule

totalise 51 910 tonnes dont 84,4 % de ces tonnages sont assurés par

les trafics de bois sciés. Avec 15 355 tonnes, ce sont également les

importations de bois scié qui assurent 57,7 % des tonnages en

provenance de Finlande. Les échangent avec la Norvège s'intensifient

également et passent de 7 014 tonnes en 2007 à 15 265 tonnes en

2008 dont 60,7 % sont des cargaisons de granit.

Évolution des échanges avec les pays nordiques sur 5 ans (en tonnes)

On assiste cette année à une montée en puissance des relations avec

les pays de l'Europe de l'Est avec lesquels les échanges progressent de

+27,7 %. En effet, avec 311 489 tonnes de transit, c'est le meilleur

résultat enregistré depuis plus de cinq ans pour ce secteur

géographique, et au premier rang de ces interlocuteurs, on trouve la

Russie qui assure la moitié de ces échanges. Avec un total de 311 489

tonne, elle affiche une croissance de +43,7 % en un an. Si ses

exportations de bois scié se maintiennent à leur niveau de 2007 (68 766

tonnes), les tonnages d'urée progressent de +16,5 % et la reprise des

trafics d'engrais au nitrate d'ammonium se chiffrent à 21 106 tonnes

alors qu'ils étaient presque inexistants l'an passé. Les exportations de

magnésie concourent également à ce résultat avec 14 766 tonnes

contre 3 487 l'an passé.

Sur ce secteur géographique, les pays baltes affichent globalement eux

aussi une bonne tenue avec une hausse de +20,6 %. Ces échanges

sont notamment tirés par la croissance des importations en provenance

de Lituanie, qui, avec 96 752 tonnes, progressent à elles seules de

+14,3 %. En premier lieu on y retrouve les engrais nitrés qui

progressent de +53,5 % et qui représentent 69,1 % des échanges avec

ce pays. Viennent ensuite les apports de diamonium de phosphate,

trafic qui s'est mis en place en 2007 et qui a doublé en un an (+ 10 900

tonnes). A l'inverse, les tonnages d'urée ont fortement diminué au profit

de la Russie et de la Lettonie : ils sont passés de 30 603 tonnes en

2007 à 8 485 tonnes en 2008.

Évolution des échanges avec les pays baltes (en tonnes)

Les échanges avec l'Estonie et la Lettonie sont beaucoup plus

fluctuants : ils ont été respectivement nuls pour les premiers en 2008

alors que les seconds ont été multipliés par cinq en un an. Il s'agit là

d'un unique trafic d'urée qui de 6 000 tonnes en 2007 s’est porté à 28

701 tonnes en 2008.

Les nouveaux échanges mis en place depuis quelques années avec les

pays de la Mer Noire semblent se pérenniser : c'est notamment le cas

d'importations en provenance de l'Ukraine avec 4 401 tonnes de

tourteaux de tournesol et de la Géorgie avec 3 040 tonnes d'engrais au

nitrate d'ammonium.

Pour la deuxième année consécutive, les échanges avec la Pologne

s'inscrivent à la baisse (– 13,7 %) en raison notamment de la disparition

de ses importations de complément alimentaire du bétail qui

représentaient auparavant de 8 à 10 000 tonnes par an.

L'ensemble des échanges commerciaux avec les pays de l'Europe du

Sud reculent de -59,2 % en un an.

Évolution des échanges avec les pays d'Europe du Sud (en tonnes)

Premier pays concerné par cette régression : l'Espagne qui voit ses

tonnages passer de 39 359 à 8 159 tonnes en un an en raison

notamment de la disparition des trafics de potasse qui représentaient 25

168 tonnes l'an passé, soit 63,9 % des échanges. On note également

l'absence en 2008 d'échanges de cargaisons de ferraille pour la refonte.

Néanmoins, les exportations d'engrais manufacturés vers cette

destination enregistrent une progression de +27,4 % avec un tonnage

de 4 205 tonnes.

En ce qui concerne le Portugal, les exportations d'engrais manufacturés

à destination des Açores s'étaient intensifiées ces dernières années. En

2008 elles redescendent à 10 090 tonnes et baissent ainsi de -53,6 %. Il

s'agit du seul échange avec ce pays.

L'Italie, elle aussi termine l'année à la baisse sur le seul trafic italo-

malouin. En effet, les importations de sel brut en provenance de ce pays

sont passées de 11 511 tonnes en 2007 à 7 610 tonnes en 2008. Pour

des raisons économiques (coût du transport), le sel provient maintenant

majoritairement d'Allemagne,

Au cours de ces dernières années, le Maghreb est devenu une zone

incontournable dans les échanges avec le port de Saint-Malo. En 2007,

les importations en provenance de cette région avaient représenté 21,2

% des tonnages enregistrés dans le port intérieur. Cependant, le

contexte défavorable de 2008 à fait chuter ces échanges de -46,1 % et

ils n'ont représenté que 11,9 % des tonnages du port intérieur.

Évolution des échanges avec les pays du Maghreb (en tonnes)

Première victime de cette forte baisse : le Maroc qui perd -91,2 % de

ses échanges malouins avec des tonnages variant de 80 292 tonnes en

2007 à 7 073 tonnes en 2008. Les importations de diamonium

phosphaté et d'acide phosphorique n'ont pas été reconduites cette

année et seul demeure un trafic de phosphate naturel au départ de

Casablanca en baisse de -75,7 %.

Malgré un recul de -39,6 %, la Tunisie reste le principal interlocuteur

malouin sur cette zone géographique. Là encore, ce sont les cargaisons

de diamonium et surtout d'acide qui se sont raréfiées. Pour le premier

on passe de 11 902 à 4 174 tonnes (- 64,9 %) et pour le second, on

constate une baisse de 131 303 tonnes (- 93,4 %). Cependant, le port

tunisien de La Skhirra reste le principal fournisseur malouin d'acide

phosphorique avec 81,4 % du tonnage total importé.

Pour sa part, l'Algérie a mieux résisté à cette baisse généralisée,

puisqu'elle termine l'année sur une perte de -7,3 %, la diminution de

-21,2 % des tonnages de phosphate naturel ayant été compensée par 9

325 tonnes d'acide phosphorique chargées à Annaba.

La zone Afrique a enregistré l'entrée de 11 701 tonnes de phosphate

naturel en provenance de Dakar au Sénégal, et l'Amérique du Nord a

totalisé 15 736 tonnes de marchandises dont une cargaison de 8 364

tonnes de graines de lin en provenace du Canada.

Avec un léger recul de -0,8 %, le cabotage national se maintient à son

niveau de 2007 et totalise 267 557 tonnes. Ces tonnages sont

principalement générés par les entrées d'amendements calcaires

extraits au large des côtes bretonnes qui, à eux seuls, ont représenté

91,0 % des échanges interportuaires français en 2008 contre 95,5 %

l'an passé. Cette variation s'explique par la fermeture temporaire en

décembre de l'usine TIMAC et donc par l'arrêt des extractions pendant

cette période. Les entrées de maërl affichent un total de 185 488 tonnes

(- 4,6 %) et les débarques de coquille brisée totalisent 58 114 tonnes (-

7,6 %).

Évolution du cabotage national sur 5 ans (en tonnes)

A cela s'ajoutent quelques cargaisons ponctuelles et notamment 6 689

tonnes de ferraille pour la refonte envoyées à Bayonne. Pour le reste,

soit 17 266 tonnes, il s'agit de marchandises ayant transité par d'autres

ports français avant d'être débarquées à Saint-Malo.

L'analyse des échanges fait donc apparaître le maintien du cabotage

interportuaire français et des îles britanniques.

En revanche, le reste de l'Europe et notamment les pays nordiques et

les pays de la Baltique bénéficient d'un transfert de trafic aux dépens

des pays du Maghreb.

Évolution des échanges sur 5 ans (en %)

Évolution des échanges sur 5 ans (en tonnes)

Les ports d'échange

Les échanges avec le Royaume Uni sont concentrés sur le port de

Portsmouth qui totalise à lui seul 61,4 % des transactions. Il s'agit du

principal interlocuteur pour le port de Saint-Malo puisqu'il représente

24,0 % de l'ensemble des tonnages traités par le port. Sur ces

tonnages, près de la moitié (219 182 tonnes) est constituée par les

marchandises diverses embarquées à bord des car-ferries, l'autre moitié

étant composée des véhicules en transit (voitures de tourisme,

caravanes, remorques, autocars, etc …). Sur cette même catégorie de

trafics, on trouve également le port de Weymouth qui totalise 21 524

tonnes. Ces tonnages importants sont réalisés par la Brittany Ferries qui

assure toute l'année une rotation quotidienne entre Saint-Malo et ces

deux ports.

Le tonnage des cargos, quant à lui, est principalement réalisé sur les

importations de tourteaux (44 675 tonnes) en provenance de Erith sur

la Tamise, de potasse (23 843 tonnes) venant de Tees, de lessive de

soude (24 038 tonnes) en provenance de Runcorn et sur les

exportations d'engrais manufacturés à destination de Teignmouth (16

200 tonnes) et de Shapness (14 835 tonnes).

Les tonnages échangés avec les îles anglo-normandes sont

essentiellement composés de fret et de véhicules embarqués sur

ferries. Ils sont principalement concentrés sur le port de Saint-Hélier à

Jersey qui totalise 100 384 tonnes dont 57,5 % au départ de Jersey et

42,5 % au départ de Saint-Malo. Le trafic anglo-normand s'inscrit pour

15,6 % dans le trafic total des marchandises sur ferries.

Les échanges avec le port irlandais de New Ross se maintiennent à leur

niveau de 2007 grâce à l'ancrage des exportations d'engrais composés

de la TIMAC qui représentent 15 011 tonnes.

Dans le cadre des échanges malouins avec l'Europe du Nord, le port

d'Anvers reste historiquement un de ses principaux interlocuteurs.

Cependant, après avoir connu une hausse importante (+ 62,2 %) en

2006 puis une stabilisation en 2007, les tonnages échangés avec ce

port enregistrent une baisse de -20,9 % en 2008 en raison notamment

de la diminution des tonnages de sulfate d'ammonium.

En Allemagne, on a assisté cette année à un changement dans la

hiérarchie des ports d'échange. En effet, le port de Wismar qui assurait

traditionnellement près de 50 % des échanges allemands a enregistré

un net recul et n'en a représenté que 39,8 % cette année en raison de

la baisse de ses expéditions de sel. C'est désormais le port de

Hambourg qui prend la première place allemande avec 50 588 tonnes

d'échanges contre 44 619 tonnes l'an passé. Il assure ainsi 51,3 % des

échanges germano-malouins.

Les liaisons avec les deux grands ports néerlandais de Rotterdam et

d'Amsterdam, avaient connu une très forte progression en 2007.

Malgré un léger fléchissement de -2,7 % en 2008 pour le premier et une

baisse plus prononcée de -12,2 % pour le second, leurs exportations de

tourteaux semblent s'installer durablement.

Les échanges avec les pays baltes ont été marqués cette année par

l'accroissement des importations en provenance du port lituanien de

Klaïpeda. Elles se chiffrent à 96 752 tonnes, soit une augmentation de

14,3 % par rapport à 2007. Klaïpeda a notamment bénéficié de la

relance des exportations d'engrais nitrés qui pour ce qui le concerne ont

augmentées de 53,5 % et ont atteint 66 877 tonnes. Cependant, ces

bons résultats sont à nuancer en fonction des marchandises car si les

tonnages de diamonium phosphaté (21 390 tonnes) ont été multipliés

par deux en un an, les cargaisons d'urée qui représentaient 30 603

tonnes l'an passé sont descendues à 8 485 tonnes cette année.

En Pologne, le port de Gdynia prend la place de Stettin qui voit

disparaitre ses entrées d'engrais composé et diviser par deux ses

exportations de tourteaux de colza. Gdynia enregistre 17 443 tonnes de

marchandises à destination de Saint-Malo et représente ainsi 78,2 %

des trafics polonais.

Grâce à la relance des trafics de bois sciés, les ports russes dans leur

ensemble affichent une bonne tenue de leurs exportations à destination

de Saint-Malo. Ainsi, avec 47 591 tonnes Saint-Pétersbourg progresse

de +17,9 %. C'est également 7,6 % de mieux pour Archangel avec 41

618 tonnes de bois.

Pour ce qui concerne les pays scandinaves, on remarque le port

suédois de Karlshamn qui enregistre 33 441 tonnes de bois scié contre

9 881 tonnes l'an passé.

En Afrique du Nord, les ports marocains de Jorflasfar et de Safie n'ont

enregistré aucun trafic en 2008, alors qu'en 2007 ils avaient

respectivement comptabilisé 39 886 et 22 866 tonnes. Il s'agissait

principalement de trafics de diamonium de phosphate et d'acide

phosphorique. Seul port marocain ayant commercé avec Saint-Malo en

2008, Casablanca a enregistré une baisse de -59,7 % de ses

exportations de phosphate naturel qui passent de 17 540 à 7 073

tonnes.

En Tunisie, il en va de même pour les ports de Gabes dont les

exportations diminuent de -35,1 % et de La Skhira qui perd -45,3 % de

ses tonnages d'acide phosphorique. Ils se chiffrent à 75 099 tonnes

contre 137 340 tonnes en 2007.

Quant au port algérien d'Annaba, on peut considérer qu'il résiste mieux

à cette régression généralisée de la région du Maghreb puisqu'il

n'enregistre que -7,3 % de baisse en un an.

Sur l'Ouest de l'Europe, les exportations d'engrais manufacturé à

destination de Ponta Delgada, aux Açores semblaient en voie de

pérennisation au cours de ces dernières années, mais en 2008 on

assiste à un recul de -53,6 % de ce trafic, ce qui représente une perte

de 12 975 tonnes. Dans les échanges avec cette zone, on ne peut que

constater l'absence des échanges habituels avec l'Espagne. Seuls ont

subsisté 4 205 tonnes d'engrais à destination de La Corogne et 3 954

tonnes de sel brut en provenance de Torrevieja.

Tonnages par pays et par ports

Caractéristiquesdes naviresLa taille des cargos qui accèdent au port intérieur est comprise entre 50

et 149 mètres avec en majorité une flotte de navires de 80 à 119 mètres

de long.

On notera que les mouvements des navires mesurant entre 50 et 69

mètres sont essentiellement réalisés par le Côte d'Armor, navire

spécialisé (sabliers) qui assure les trafics de maërl et de coquille brisée.

Le nombre d'escales de ce navire est passé de 311 en 2007 à 284 en

2008, soit une baisse de -8,7 % principalement concentrée sur le mois

de décembre.

En 2007, le port a enregistré 14 entrées de cargos transportant des

cargaisons supérieures à 8 000 tonnes, il s'agit principalement

d'importations d'acide phosphorique et de phosphate naturel.

Répartition des cargos ayant fait escale à Saint-Malo, selon leur longueur

Longueur des navires en mètres

Nombre d'escales

Les pavillonsLes navires battant pavillon français sont exclusivement représentés par

les ferries de la BAI et les sabliers.

Répartition des opérations commerciales et des tonnages par pavillon

Les opérations commercialesAprès avoir constaté une remontée importante (+31,3 %) du nombre

total d'opérations commerciales en 2007, le port de Saint-Malo se situe

de nouveau à la baisse (- 7,1 %), pour l'année 2008, année au cours de

laquelle on comptabilise 3 745 opérations pour un nombre de 2 391

escales.

Remarque : une escale peut comporter deux opérations commerciales (un

débarquement et un embarquement) comme dans le cas des ferries par

exemple.

Evolution du nombre d'opérations commerciales

Avec un total de 2 987 opérations, les ferries assurent 79,8 % des

opérations commerciales du port de Saint-Malo. Mais si les cargos n'en

représentent que 10,2 % ils représentent néanmoins 79,8 % du

tonnage total.

Rapport entre le nombre d'opérations commerciales et le tonnage (en %)

Les postes à quaiPlan des bassins et localisation des quais principaux

:

1

6

Bassin DUGUAY-TROUIN

BassinJACQUES CARTIER

BassinVAUBAN

Bassin BOUVET

Por

t de

Pla

isan

ce

Port de Pêche

17 16 15 14 13 12 11

2

23 4

10

9

8

7

5

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Quai C

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Quai des C

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1

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2 3

6

5

4

7

91011

12

13

14

Quai NORD

N Quai DUGUAY TROUINQuai de ROCABEY

Quai de

TERRE NEUVE

Quai SUD-EST

Quai du

PAN COUPEQuai SURCOUFQuai

St-VINCENT

Quai

St-LOUIS

Quai de

LA BOURSE

Quai

LAMENNAIS

Quai des TALARDS

Quai

CHARCOT

Quai

du NAYE

Quai

TRICHET

Quai du VAL

1

avenue Louis Martin

Terminal ferries

du NAYE

Le port intérieur de Saint-Malo fonctionne essentiellement avec trois

quais qui se répartissent les différents trafics de la façon suivante :

� le quai des Corsaires (bassin Vauban) avec un total de 358 639 t,

� le quai Chateaubriand (bassin Jacques Cartier) avec 415 924 t,

� le quai Surcouf (bassin Duguay Trouin) avec 188 372 t.

Répartition du trafic cargos par quais

Il est à noter qu'en 2008, le Bassin Bouvet a enregistré une croissance

importante de ses activités sur le quai Nord. En effet, le terminal sablier

y a été transféré pour laisser place à la construction d'un nouveau quai

dans le bassin Jacques Cartier où il était installé auparavant.

Ce sont donc 219 453 tonnes d'amendement calcaires (maërl et coquille

brisée) qui y ont été débarquées en complément de l'embarquement de

73 316 tonnes d'engrais manufacturés.

En 2008, la durée totale d'occupation des postes à quai a été de :

� 99 jours (contre 91 en 2007) pour le quai des Corsaires,

� 34 jours (contre 38 en 2007) pour le quai Surcouf,

� 120 jours (contre 108 en 2007) pour le quai Chateaubriand.

La durée moyenne d'une opération commerciale pour chacun des quais

a été de :

� 2,55 jours pour le quai des Corsaires,

� 2,12 jours pour le quai Surcouf,

� 2,64 jours pour le quai Chateaubriand.

Tonnages et occupation des principaux postes à quai

Mode de conditionnement par quai (en tonnes)

LES PASSAGERS

Evolution globaleAprès plusieurs années de baisse, le trafic passager présente une

légère remontée de 1,3 % avec un total de 1 171 372 personnes

transportées (toutes destinations confondues). Cette embellie est

essentiellement due aux bons résultats du trafic côtier.

Évolution du nombre total de passagers sur 5 ans

Cependant, une analyse plus fine des résultats fait apparaître une

différence notable entre les deux principales destinations que sont

l'Angleterre et les îles anglo-normandes, ces deux destinations

représentant respectivement 39,7 et 41,0 % du nombre total de

passagers.

En effet, sur les liaisons transmanche, le nombre de passagers

transportés est stable (- 0,2 %), alors qu’il recule de -3.7% sur les îles

anglo-normandes.

L'arrivée en 2006 de deux nouvelles compagnies sur les liaisons

régulières vers Jersey semblait avoir relancé le transport de passagers

sur cette ligne, mais force est de constater que la demande n'a pas suivi

l'offre. La compagnie HD ferries a d'ailleurs pris la décision de mettre fin

définitivement à sa tentative d'implantation à Saint-Malo.

Pour 2008, on observe une augmentation du nombre de passagers de

croisière, mais le caractère très fluctuant de ce marché ne permet pas

de dégager de réelle tendance pour le port de Saint-Malo qui se

maintient néanmoins entre 12 et 20 000 croisiéristes par an.

L'ensemble du trafic côtier (sortie en mer, visite des îles, traversée

Dinard-St-Malo, Cap Fréhel, etc…), qui est totalement tributaire des

conditions climatiques et donc de la fréquentation touristique de la cité

corsaire, affiche de bons résultats avec 33 716 passagers

supplémentaires transportés au cours des sept mois sur lesquels

s'étend la saison. Notons que ce trafic représente 18,1 % du trafic total.

Répartition et évolution du nombre total de passagers transportés

Évolution du nombre de passagers sur les 5 dernières années

Les véhicules de tourisme(Automobiles, autocars et caravanes)

Evolution du nombre de véhicules de tourisme transportés

Alors que le nombre de passagers a baissé, le nombre de véhicules

transportés sur les lignes anglaises augmente de +3,3 %.

En ce qui concerne les liaisons anglo-normandes, la tendance suit celle

des voyageurs.

Évolution du nombre de véhicules de tourisme sur 5 ans

Répartition des véhicules transportés par types

Situation du marché transmancheen Manche Ouest en 2008

Part du marché en nombre de passagers pour chacun des ports sur 5 ans en %

Part du marché en nombre de véhicules pour chacun des ports sur 5 ans en %

Part du marché en tonnage de fret pour chacun des ports sur 5 ans en %

Tableau récapitulatif des trafics du port de Saint-Malo sur 5 ans

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