12
Journal de radiologie (2011) 92, 171—182 MISE AU POINT / Pratiques professionnelles Pourquoi et comment écrire et publier un article pour une revue radiologique Why and how to write and publish a paper in a radiology journal P. Soyer a,, P. Taourel b , H. Trillaud c , E. Vicaut d , F. Laurent e , E. Dion f a Service de radiologie viscérale et vasculaire, hôpital Lariboisière, AP—HP, université Diderot Paris-7, 2, rue Ambroise-Paré, 75475 Paris cedex 10, France b Service de radiologie, hôpital Lapeyronie, université de Montpellier, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5, France c Service de radiologie, hôpital Saint-André, CHU de Bordeaux, université de Bordeaux-Segalen, 1, rue Jean-Burguet, 33075 Bordeaux cedex, France d Unité de recherche clinique, hôpital Lariboisière Fernand-Widal, AP—HP, université Diderot Paris-7, 200, rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris, France e Service de radiologie, hôpital du Haut-Lévêque, CHU de Bordeaux, université de Bordeaux-Segalen, avenue de Magellan, 33604 Pessac, France f Service de radiologie, hôpital Louis-Mourier, AP—HP, université Diderot Paris-7, 178, rue des Renouillers, 92701 Colombes, France MOTS CLÉS Article scientifique ; Manuscrit scientifique ; Publication ; Rédaction médicale ; Rédaction scientifique Résumé L’écriture et la publication d’un article sont deux éléments incontournables de la promotion universitaire, qui participent également à l’enseignement et à la formation de la communauté radiologique. La rédaction d’un article radiologique scientifique répond à des critères stricts utilisés par les membres des comités de lecture pour accepter ou refuser un article soumis. Cette mise au point propose une analyse systématique des différentes étapes de la construction et de la rédaction d’un article destiné à une revue radiologique. Fondée sur l’expérience des auteurs, elle est destinée à servir de guide aux radiologues ayant le désir d’écrire, pour qu’ils augmentent leurs chances d’avoir leurs articles acceptés par un comité de lecture. © 2011 Elsevier Masson SAS et Éditions françaises de radiologie. Tous droits réservés. Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Soyer). 0221-0363/$ — see front matter © 2011 Elsevier Masson SAS et Éditions françaises de radiologie. Tous droits réservés. doi:10.1016/j.jradio.2011.02.005

Pourquoi et comment écrire et publier un article pour une revue radiologique

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  • Journal de radiologie (2011) 92, 171182

    MISE AU POINT / Pratiques professionnelles

    Pourquoi et comment crire et publier un articlepour une revue radiologique

    Why and how to write and publish a paper in a radiology journal

    P. Soyera,, P. Taourelb, H. Trillaudc,E. Vicautd, F. Laurente, E. Dionf

    a Service de radiologie viscrale et vasculaire, hpital Lariboisire, APHP,universit Diderot Paris-7, 2, rue Ambroise-Par, 75475 Paris cedex 10, Franceb Service de radiologie, hpital Lapeyronie, universit de Montpellier, 371, avenue duDoyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5, Francec Service de radiologie, hpital Saint-Andr, CHU de Bordeaux, universit deBordeaux-Segalen, 1, rue Jean-Burguet, 33075 Bordeaux cedex, Franced Unit de recherche clinique, hpital Lariboisire Fernand-Widal, APHP, universit DiderotParis-7, 200, rue du Faubourg-Saint-Denis, 75010 Paris, Francee Service de radiologie, hpital du Haut-Lvque, CHU de Bordeaux, universit deBordeaux-Segalen, avenue de Magellan, 33604 Pessac, Francef Service de radiologie, hpital Louis-Mourier, APHP, universit Diderot Paris-7,178, rue des Renouillers, 92701 Colombes, France

    MOTS CLSArticle scientifique ;Manuscritscientifique ;Publication ;Rdaction mdicale ;

    Rsum Lcriture et la publication dun article sont deux lments incontournables de lapromotion universitaire, qui participent galement lenseignement et la formation de lacommunaut radiologique. La rdaction dun article radiologique scientifique rpond descritres stricts utiliss par les membres des comits de lecture pour accepter ou refuser unarticle soumis. Cette mise au point propose une analyse systmatique des diffrentes tapesde la construction et de la rdaction dun article destin une revue radiologique. FondeRdactionscientifique

    sur lexprience des auteurs, elle est destine servir de guide aux radiologues ayant le dsirdcrire, pour quils augmentent leurs chances davoir leurs articles accepts par un comit de

    lecture.

    2011 Elsevier Masson SAS et ditions franaises de radiologie. Tous droits rservs.

    Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (P. Soyer).

    0221-0363/$ see front matter 2011 Elsevier Masson SAS et ditions franaises de radiologie. Tous droits rservs.doi:10.1016/j.jradio.2011.02.005

    dx.doi.org/10.1016/j.jradio.2011.02.005mailto:[email protected]/10.1016/j.jradio.2011.02.005

  • 172 P. Soyer et al.

    KEYWORDSScientific paper;Publication;Medical redaction;Scientific redaction

    Abstract Writing and publishing papers in radiology journals are mandatory for academicpromotion and also contribute to the education of radiological community. The redaction ofa scientific radiology paper is based on strict criteria that are also used by reviewers fromthe editorial board. In this article, the different steps in the construction and redaction of aradiology paper will be reviewed. Based on the collective experience of the authors, it is aimedat helping radiologists who wish to publish by increasing the likelihood of having their papersaccepted by reviewers. 2011 Elsevier Masson SAS and ditions franaises de radiologie. All rights reserved.

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    u cours de la dernire dcennie, la publication scien-ifique a connu des changements majeurs, en particulierrce au dveloppement dune circulation plus rapide deinformation et dune augmentation du nombre des revuescientifiques. Cependant, il est bon de rappeler que, quelue soit le mode de distribution de linformation et deon accs, lcriture de larticle lui-mme reste un l-ent damont fondamental et incontournable. Lcritureun article scientifique est, pour certains, une sourceangoisse, une preuve terrible et quelquefois mmensurmontable, disproportionne par rapport la ralit.anmoins, russir cette preuve nest pas un don du cielais plutt le fruit dun travail mthodique qui passe parlusieurs tapes.Ainsi, la rdaction dun article radiologique scientifique

    pond des critres stricts, qui sont utiliss par lesembres du comit de lecture pour accepter ou refusern article soumis. Le but de cette mise au point est dees rappeler, et galement de proposer des outils stan-ardiss afin damliorer la formalisation et daider laublication.

    e fond

    ourquoi crire ?

    a premire question que lon doit se poser est :pourquoi crire ? . On pourrait dire que la rdactionun article scientifique est justifie par au moins cinqaisons :Une premire est le rle de mmoire jou par larticle

    ubli et rpertori. Aprs publication, les rsultats du tra-ail deviennent accessibles tous pendant longtemps grceux bibliothques et aux banques de donnes lectroniques.Une deuxime raison est le rle dinformation que tient

    article publi. Les auteurs donnent des informations eurs collgues sur une pathologie donne, une techniqueexamen, ou la valeur dun signe radiologique. Cettenformation sera connue de tous, apportera une connais-ance nouvelle la communaut radiologique et pourraventuellement modifier la prise en charge radiologiqueune pathologie donne. Cette information atteindra un

    lus grand nombre de personnes que la simple commu-ication des rsultats de la recherche loccasion dunongrs.La troisime raison est le rle ducatif et pdagogique

    un article. Les auteurs participent lducation et

    ssd[

    enseignement de leurs futurs collgues, ce qui est une desocations et un rle majeur des universitaires.La quatrime raison est de vouloir confronter sa propre

    ratique celle de la communaut professionnelle et scien-ifique.Enfin, la cinquime raison est le rle promotionnel de la

    ublication mdicale. Cette promotion sapplique lauteurrincipal mais aussi aux co-auteurs et au service dorigine.n article publi dans une revue internationale de hautiveau scientifique a des retombes importantes pour laenomme dun service, et augmente la reconnaissance dea communaut radiologique lgard des auteurs. Cest,e plus, un moyen de promotion professionnelle universi-aire beaucoup plus efficace que la simple communication auours dun congrs, au moins en thorie. En effet, la valeurccorde localement par les membres du conseil scienti-que dune facult, ou nationalement par les membres duonseil national des universits, aux communications scien-ifiques, mme pour celles prsentes dans un grand congrsnternational comme celui de la Radiological Society oforth America (RSNA), est beaucoup moins leve que celleune publication. Et cela est comprhensible car leffortemand pour une publication est beaucoup plus grand queelui ncessaire la prparation dune simple communica-ion.La valeur dune publication est dautant plus grande

    ue la revue est de qualit et slective. Cette qua-it est indirectement value par le facteur dimpacte la revue en question [1]. Les facteurs dimpact sontisponibles sur le site ISI Web of Knowledge : (http://admin-pps.isiknowledge.com/JCR/JCR?PointOfEntry=Home&SID=12nAC@@dmHDk76CMDm). Plusieurs indices peuvent tretiliss pour juger le niveau dun candidat un posteniversitaire. Il est possible de calculer le facteur dimpactbrut cest--dire la somme des facteurs dimpact desiffrentes revues dans lesquelles ont t publis lesrticles dun auteur ou la somme pondre qui tientompte du rang dauteur (100 % en premier ou dernieruteur, 60 % en deuxime auteur, 30 % en troisime auteur)2]. La recherche est galement valorise institutionnel-ement dans les centres hospitalo-universitaires, dans lesentres de lutte contre le cancer et dans un certain nombree centres hospitaliers gnraux par les points systmeinformation, de gestion et danalyse de la production

    cientifique (SIGAPS) (https://drcd-sir.aphp.fr/). Un troi-ime moyen dvaluation est lindex H, qui tient compteu nombre de citations des articles publis par un auteur3,4].

    http://admin-apps.isiknowledge.com/JCR/JCR%3FPointOfEntry=Home%26SID=S12nAC@@dmHDk76CMDmhttps://drcd-sir.aphp.fr/

  • evue

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    Pourquoi et comment crire et publier un article pour une r

    Qucrire ?

    Une autre manire de poser cette question fondamen-tale est de se demander : Quapportera larticle laconnaissance dune pathologie donne ou dune technologiedonne ? . Lcriture dun article passe donc ncessai-rement par une connaissance prcise du sujet abord.La meilleure manire est de faire en premier lieu unetude bibliographique exhaustive du sujet. La rechercheest grandement facilite par internet. Le site PubMed(http://www4.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi), facile utiliser, avec des mots-cls simples, est un bon outil detravail [5]. Il est bon de rappeler quil ncessite des mots-cls de recherche en anglais. Il est important deffectuerune recherche formelle mais il faut la limiter aux rf-rences directement lies ltude. Il faut ensuite identifierles rfrences les plus importantes et les lire pour avoirune ide prcise de la question, en faire ltat des lieuxet dterminer les questions qui restent sans rponse dansla connaissance dun sujet. Cela permettra de btir etdorienter la prsentation du travail. Il existe toujours desniches inexplores, mme dans une thmatique qui paratau premier abord largement connue.

    Y a-t-il une tude idale ?

    Schmatiquement, il existe deux grands types dtude : lestudes descriptives et les tudes comparatives. Une tudedescriptive consiste dcrire un nouveau signe, dter-miner la valeur diagnostique de signes radiologiques djconnus, rapporter laspect dune pathologie peu connue oules aspects non ou peu dcrits dune pathologie connue. Unetude comparative consiste comparer deux ou plusieurstechniques dexamen pour diagnostiquer une pathologiedonne. titre dexemple, on peut comparer lchographie la tomodensitomtrie dans la dtection des mtastaseshpatiques des cancers colorectaux. Quelles soient des-criptives ou comparatives, la plupart des tudes rpondent une des questions suivantes : quelle est la valeur diag-nostique dun signe ou dun examen, quel est son impactdiagnostique ou quel est son impact thrapeutique. Dans ledomaine de lIRM du sein, la question peut tre : quelle estla fiabilit de lIRM du sein (ou dun signe particulier), quelest son impact diagnostique (cest--dire son apport diag-nostique par rapport la mammographie), ou bien quel estson impact thrapeutique (cest--dire en quoi cet examenchange-t-il la prise en charge thrapeutique dune patienteayant un cancer du sein) ?

    Ces deux grands types dtude peuvent galementconcerner de la recherche clinique. On peut dcrire, parexemple, les diffrents aspects en IRM des kystes hyda-tiques ou comparer lchographie la tomodensitomtriepour caractriser les angiomes hpatiques. Ces deux thma-tiques ont toutefois peu de chances dexciter la curiosit deslecteurs, car peu originales. Dans ltat actuel des possibili-ts techniques, une tude intgrant limagerie de diffusionhpatique en IRM [6] a plus de chances dtre accepte.Ces deux grands types dtude peuvent aussi concernerde la recherche prclinique. Il est possible de dcrire, parexemple, la distribution dun nouveau produit de contrastedestin ltude des vaisseaux sur un modle animal. Il estpossible de comparer la valeur du rehaussement vasculaire

    eltpd

    radiologique 173

    vec deux produits de contraste diffrents, pour dterminerequel permet une meilleure opacification des vaisseaux surn modle animal.

    omment amliorer ses chances ?

    lus le sujet abord dans larticle concerne un problmearge de sant publique, plus il a de chances dtre accept.e mme, une srie importante concernant une patholo-ie relativement rare (maladie cliaque ou syndrome deeutz-Jeghers) peut servir de base une tude susceptibleintresser les membres dun comit de lecture appelsecteurs, relecteurs ou reviewers en anglais. Lapport duneechnique nouvelle comme lIRM de diffusion dans le diag-ostic dune pathologie complexe, comme la maladie derohn ilale, est galement un bon sujet dtude. Une tudedale est celle qui ne prte pas discussion et qui apportene connaissance nouvelle dune pathologie donne ou peutodifier la prise en charge dune maladie.La facon dont a t concue ltude est un facteur cl

    gissant sa qualit et les conclusions qui pourront en treires. En particulier, le caractre prospectif ou rtrospectifoit tre bien rflchi et apparatre clairement. Une tuderospective est videmment beaucoup plus solide. partiru moment o elle change la prise en charge classique dunatient (mme en rajoutant une simple squence dIRM),lle doit tre valide par un Comit de protection des per-onnes (CPP), anciennement nomm Comit consultatif derotection des personnes se prtant des recherches bio-dicales (CCPPRB) et ncessite un consentement claires patients inclus. En revanche, en cas dtude rtrospec-ive, un simple avis favorable du comit dthique localst suffisant, complt par une dclaration la Commissionationale de linformatique et des liberts (CNIL). Dans leas dune tude rtrospective, il faut vrifier et analyser leode dinclusion des patients, qui peut tre lorigine deiais potentiels. Si lon dcide, par exemple, de dcrire lamiologie radiologique dune maladie partir de cas archi-s, il est tout fait vraisemblable quils correspondent auxas les plus intressants ou dmonstratifs. Il sera possibleillustrer, mais en aucun cas de tirer des conclusions, sura sensibilit diagnostique des signes dcrits. Dautres para-tres sont essentiels pour renforcer la solidit des rsultatst donc la vracit des conclusions. Lexistence dune lec-ure indpendante des examens par plusieurs lecteurs,utilisation dun standard de rfrence solide et indis-utable (en particulier ltude anatomopathologique, lesonstatations opratoires ou la comparaison un autre exa-en dont les performances sont excellentes et bien tablies)ont des lments qui concourent au srieux dune tude.examen de rfrence (appel galement standard defrence ou gold standard ) est toujours sujet discus-ion. Si lon tudie les performances de lchographie poure diagnostic dappendicite aigu par exemple, quel diagnos-ic final sera retenu chez les patients non oprs et commenttre certain quils navaient pas une appendicite sponta-ment rsolutive ? Comment sassurer de lindpendance

    ntre le diagnostic final et lchographie ? Mme lorsqueon utilise ltude anatomopathologique de pices opra-oires comme examen de rfrence, il faudra vrifier que cesices ont t tudies correctement, selon des standardse rfrence acceptables pour le nombre et lpaisseur de

    http://www4.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi

  • 1

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    74

    oupes anatomopathologiques. Enfin, des analyses statis-iques solides et indiscutables rendent le travail beaucouplus probant et amliorent les chances de son acceptation.

    publier ?

    e nombre de revues disponibles est trs important. Enmagerie et mdecine nuclaire, il y en a plus de 100.elon limportance du message et loriginalit de ltude,ne grande revue sera privilgie. Mais, il faut savoirue le taux de rejet est trs lev et que la comptitionst rude. Le choix de la revue dpend de plusieurs para-tres, et souvent le facteur dimpact (impact factor) estrivilgi (Tableau 1). La rapidit de publication est gale-ent prendre en compte, en particulier si lon a besointoffer sa liste de titres et travaux rapidement. titreexemple, European Radiology et Abdominal Imaging sontarmi les plus rapides. Il faut deux mois en gnral pouruun article soit dfinitivement accept et ensuitemoins deuatre semaines pour quil soit publi en ligne et rfrencans PubMed. Radiology et lAmerican journal of roent-enology (AJR) sont beaucoup moins rapides ; six ou huitois sont ncessaires pour quun article accept soit publi.nfin, la cible en tant que lectorat doit rester un lmentu choix. Si lon veut tre lu par des collgues radiologuesrancais, il faut privilgier le Journal de radiologie. Si loneut tre lu par des collgues cliniciens, il faut privilgieres revues de spcialits non radiologiques. Certaines sontriandes darticles dimagerie.

    omment larticle soumis est-il valu ?

    ans la trs grande majorit des cas, les membres du comite lecture dun journal dimagerie lisent, analysent et cri-iquent les articles soumis sans en connatre la provenance,t sont au nombre de deux ou trois. Ils font des recomman-ations de publication sans modification, avec modificationsineures ou majeures, demandent parfois que larticle soitcrit et resoumis, ou bien le refusent dfinitivement. Ledacteur en chef suit videmment les avis des relecteurs,u demande un avis supplmentaire dans le cas relative-ent rare o lavis des relecteurs est discordant. Il tientompte aussi du nombre darticles en attente de publica-ion dans une spcialit ou catgorie donne. Cela expliqueourquoi la comptition est beaucoup plus svre pour lesas cliniques, de conception et dcriture plus faciles quees articles originaux.

    Les relecteurs vont valuer pour les articles originauxinq points principaux : loriginalit du travail et son carac-re novateur, son importance et son impact dans la prisen charge des patients, sa rigueur mthodologique, la qua-it de la forme et de liconographie, ladquation entrees rsultats effectivement obtenus et les conclusions quin sont tires [7,8]. Il ny a aucun intrt rpondre ne question que personne ne se pose. Il ny a non plusucun intrt rpondre une question dont tout le mondeonnat la rponse. Idalement, il faudrait effectuer une

    tude qui apporte une connaissance nouvelle susceptiblee modifier les pratiques. Ainsi, un article doit tre adaptt en phase avec le questionnement du moment, originalt scientifiquement valide. Cette triade de prrequis estncontournable mais larticle doit aussi tre clair et bien

    nnft

    P. Soyer et al.

    crit, et surtout ne pas susciter de doute quant la valeurcientifique de la rponse propose.

    a forme

    omment crire ?

    ien que larticle soit destin une revue scientifique, ilen est pas moins un travail littraire. Cependant, le mes-age ne doit pas tre masqu par des effets de style tropmportants. Il ne convient pas dtre pdant ou premp-oire, il faut utiliser une prose scientifique efficace, exacte,laire et agrable lire. Si le fond est important, la formeest tout autant car un style incomprhensible ne parvien-ra pas vhiculer le message souhait. Il peut mme fairerrer le lecteur qui ne le comprendra pas et ne fera paseaucoup defforts pour y arriver. Il est donc trs impor-ant que le lecteur puisse identifier la question pose et laponse apporte, dviter le verbiage consternant, le jar-on, les vidences inutiles et les paraphrases. Dans le casun article destin une revue de langue anglaise, il estnotre avis prfrable de lcrire directement en anglaislutt quen francais et de le traduire secondairement. Enffet, la traduction aura un style chaotique, sera souventoins fidle au message, et contiendra des erreurs de syn-axe. Cependant, cette solution idale nest envisageableue si les auteurs matrisent correctement langlais mdical.Lorsquun article est soumis, cest que ltude est dj

    ermine et que, bien videmment, il est crit. Cependant,vant de le soumettre il y a des rgles fondamentales res-ecter, qui sont celles donnes dans les indications auxuteurs (publication information for authors en anglais)ui varient selon les revues. Il faut donc que larticle soitrsent selon les normes du journal auquel il est soumis.ertains journaux demandent par exemple des rfrencesibliographiques dans lordre dapparition dans le texte,lors que dautres demandent une prsentation des rf-ences par ordre alphabtique. Le point commun touteses revues est ladoption dun plan strict qui est dtailli-aprs. Cette mise en forme est ncessaire pour amlio-er la clart et la comprhension du texte mais aussi pouronvaincre les lecteurs que ltude a t mene selon leseilleurs usages. Cest limage des rgles dun jeu aux-uelles il faut se soumettre. La soumission est effectue enigne, dune manire trs standardise.

    es diffrents types darticles

    l existe diffrentes catgories darticles, adaptes au typee recherche et au type de message transmettre.

    article originalarticle original est le type roi, le mode de diffusion parxcellence de linnovation scientifique et dun nouveauavoir. Son objectif est de montrer un aspect nouveau etriginal dun sujet donn. Cela peut tre une nouvelle tech-

    ique dimagerie, une pathologie donne, ou lapplicationouvelle dune technique dimagerie dj connue. Il seonde sur des rsultats obtenus partir dune srie impor-ante de patients. On distingue dans cette catgorie lestudes diagnostiques valuant les capacits diagnostiques

  • Pourquoietcom

    ment

    crireet

    publierun

    articlepour

    unerevue

    radiologique175

    Tableau 1 Valeur du facteur dimpact des revues dimagerie pour lanne 2009 (daprs ISI Web of Knowledge, 2010, JCR Science Edition).

    # Revue IF # Revue IF # Revue IF # Revue IF # Revue IF

    1 J Nucl Med 6,424 21 Am JRoentgenol

    2,951 41 Acad Radiol 2,092 61 CancerBiother Radio

    1,443 81 Surg RadiolAnat

    0,926

    2 Radiology 6,341 22 Radiat Res 2,948 42 J RadiatRes

    2,034 62 CancerRadiother

    1,438 82 Can AssocRadiol J

    0,925

    3 Hum BrainMapp

    6,256 23 Q J Nucl MedMol Im

    2,877 43 Magn ResonImaging

    2,026 63 ConceptsMagn Reson A

    1,429 83 Ann NuclMed

    0,917

    4 Neuroimage 5,739 24 Mol Imaging 2,786 44 Radiol ClinN Am

    2,025 64 J ThoracImaging

    1,417 83 Heath Phys 0,917

    5 InvestRadiol

    4,850 25 Phys Med Biol 2,781 44 Rofo-FortschrRontg

    2,025 65 SeminMusculoskeletRadiol

    1,397 85 J ClinUltrasound

    0,910

    6 Int J RadiatOncol

    4,592 26 J Nucl Cardiol 2,777 46 UltrasoundMed Biol

    2,021 66 J ComputAssist Tomogr

    1,383 86 SeminUltrasoundCT

    0,814

    7 Eur J NuclMed Mol I

    4,531 27 J Magn ResonImaging

    2,770 47 CardiovascInter Rad

    1,949 67 Korean JRadiol

    1,315 87 DiagnIntervRadiol

    0,771

    8 RadiotherOncol

    4,343 28 Radiographics 2,747 48 NuklearmedNucl Med

    1,867 67 Nucl MedCommun

    1,315 88 Rev EspMed Nucl

    0,765

    9 SeminRadiatOncol

    4,318 29 Med Phys 2,704 49 Magn ResonMater Phy

    1,859 69 Acta Radiol 1,270 89 ClinImaging

    0,725

    10 Semin NuclMed

    3,962 30 Eur J Radiol 2,645 50 Brachytherapy 1,857 70 Med Dosim 1,256 90 Radiat ProtDosim

    0,707

    11 Clin NuclMed

    3,915 31 Neuroradiology 2,616 51 Int J RadiatBiol

    1,842 71 DentomaxillofacRad

    1,229 91 Hell J NuclMed

    0,705

  • 176P.

    Soyeret

    al.

    Tableau 1 (Suite)

    # Revue IF # Revue IF # Revue IF # Revue IF # Revue IF

    12 StrahlentherOnkol

    3,776 32 Radiat Oncol 2,529 52 J VascIntervRadiol

    1,805 72 Ultrasonics 1,223 92 SeminRoentgenol

    0,704

    13 Eur Radiol 3,589 33 J Biomed Opt 2,501 53 AbdomImaging

    1,791 73 Pediatr Radiol 1,186 93 Z Med Phys 0,673

    14 IEEE T MedImaging

    3,540 34 Mol ImagingBiol

    2,467 54 CircCardiovascImag

    1,783 74 J Ultras Med 1,181 94 J Radiol 0,632

    15 ContrastMedia MolImaging

    3,392 35 Nucl Med Biol 2,456 55 J Neuroi-maging

    1,719 75 J Appl ClinMed Phys

    1,168 95 UltrasonicImaging

    0,618

    16 Am J Neu-roradiol

    3,296 36 Int JHyperthermia

    2,412 56 Clin Radiol 1,645 76 J Neuroradio-logy

    1,154 96 J Med ImagRadiat On

    0,602

    17 Magn ResonMed

    3,225 37 UltraschallMed

    2,389 57 RadiatEnvironBioph

    1,635 77 Appl RadiatIsot

    1,094 97 Curr MedImagingRev

    0,574

    18 UltrasoundObstetGynecol

    3,154 38 J CardiovascMagn Reson

    2,278 58 SkeletalRadiol

    1,568 78 J Radiol Prot 1,054 98 AustralasRadiol

    0,510

    19 NMRBiomed

    3,099 39 Int JCardiovascImaging

    2,151 59 NeuroimagingClin N Am

    1,538 79 Comput MedImaging Graph

    1,041 99 Radiologe 0,481

    20 Med ImageAnal

    3,093 40 Brit J Radiol 2,105 60 Radiol Med 1,454 80 J Digit Imaging 0,956 100 JBR-BTR 0,283

    IF : facteur dimpact. Les abrviations sont celles de la nomenclature officielle. (http://www.ncbi.nlm.nih.gov:80/entrez/jrbrowser.cgi).

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov%3a80/entrez/jrbrowser.cgi

  • Pourquoi et comment crire et publier un article pour une revue radiologique 177

    Tableau 2 Rfrentiels utiliser pour la publication dtudes scientifiques.

    Type dtude Guide Acronyme Rfrence

    tude diagnostique The standards forreporting of diagnosticaccuracy

    STARD Bossuyt PM et al. [12]

    tude observationnelle Strengthening thereporting of observationalstudies in epidemiology

    STROBE Von Elm E et al. [14]

    tude randomise Consolidated standards ofreporting trials

    CONSORT Schulz KF et al. [10]

    Mta-analyse et revue systmatique Transparent reporting ofsystematic review and

    s

    PRISMA Moher D et al. [11]

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    meta-analyse

    dune ou plusieurs techniques dimagerie, les tudesobservationnelles, les tudes randomises, et les mta-analyses ou revues systmatiques [8]. Ces diffrents articlesrpondent au cahier des charges gnral (http://icmje.org)du groupe de Vancouver [9] et des cahiers des charges plusspcifiques selon leur type (Tableau 2) [8,1015].

    La revue gnraleLa revue gnrale est un tat de lart, fond sur une quantitimportante darticles rcents publis sur un sujet donn.Ce type darticle associe un tat des lieux, une analyse cri-tique et des commentaires fonds sur lexprience proprede lauteur. Le plus souvent, il sagit dun article crit pardes auteurs faisant autorit sur le sujet, la demande ducomit de rdaction dun journal scientifique.

    La revue (ou essai) iconographiqueLa revue (ou essai) iconographique est une variante dela revue gnrale, qui illustre largement tous les aspectsdune pathologie donne avec une ou plusieurs techniquesdimagerie. Le texte est rduit lessentiel et le messageest apport par les images et leurs lgendes. La forme rdac-tionnelle est simple, accessible de jeunes auteurs [15].

    La note techniqueLa note technique dcrit brivement une technique nou-velle, la modification dune technique existante ou uneutilisation inhabituelle, comme par exemple la descriptiondun nouveau systme dancrage pour effectuer une gastro-stomie percutane.

    Le cas cliniqueLe cas clinique dcrit une observation intressante, inat-tendue ou un nouveau signe. Ces deux types darticle sontsimples, ncessitant une dmarche scientifique moins exi-geante que pour un article original.LditorialLditorial est un article bref qui traite dun sujetdactualit, ou le plus souvent dun article contenu dans lemme numro du journal [16,17]. Lditorial est crit par un

    rmqIl

    uteur faisant autorit sur le sujet, la demande du comite rdaction de la revue.

    es lettres lditeures lettres lditeur sont des commentaires adresss unuteur aprs la publication dun article, souvent sur le ton dea controverse. Certaines personnes sont des spcialistes e la lettre lditeur. En gnral cela demande peu deemps crire et le taux dacceptation, sauf pour des revuesomme le Lancet ou le New England Journal of Medicine, estrs lev.

    e titre

    e titre doit tre relativement court et succinct. Il doit treomprhensible, indiquer clairement la thmatique et, siossible, dcrire le contenu de larticle. Le choix des motsst stratgique pour que larticle soit pris en compte pares moteurs de recherche. Selon les politiques ditorialeses rdacteurs en chef des journaux, le titre est ouvert ouerm. Certains journaux prfrent que le titre contienne laonclusion de ltude alors que dautres privilgient un titrelus gnral donnant une couleur plus quune phrase sen-encieuse ou premptoire. Quoi quil en soit, le titre doit auoins contenir lobjectif de ltude et, si possible, stimuler

    intrt du relecteur et du lecteur [18].

    es auteurs

    dalement, lordre des auteurs devrait tenir compte deimportance de linvestissement et de la charge de travaile chacun des participants ltude, ce qui nest pas tou-ours le cas. En thorie, le premier auteur est celui qui critarticle et coordonne ltude et le dernier celui qui initie leravail et en est le promoteur. La dernire place est souventurvalorise par rapport au degr rel dimplication par lesystmes de cotation comme le systme SIGAPS. Il arriveans un grand nombre de cas que le second auteur soit enalit le plus investi, avec une grande charge de travail en

    aison de linexprience du premier auteur. Malheureuse-ent, lordre des auteurs peut tre lobjet dpres conflitsui peuvent dstabiliser, voire dcourager les plus jeunes.l est prfrable de dcider avant de dmarrer le travail deordre des auteurs et de sen tenir la dcision initiale.

    http://icmje.org/

  • 1

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    78

    ertaines revues demandent aux auteurs de dtailler leurarticipation en prcisant, pour chacun dentre eux, leuregr dimplication dans lcriture, la recherche bibliogra-hique, la collecte des donnes et ltude statistique.

    introduction

    uel que soit le type darticle considr, il faut quunentroduction soit brve. Elle doit tenir sur une page uneage et demi maximum du manuscrit. Il ne faut pas faire deevue exhaustive de la littrature, mais au contraire choisires rfrences les plus pertinentes pour poser le problme.introduction doit fixer ltat de lart du problme. Elleoit tre claire, concise et surtout stimuler lintrt du lec-eur ; il faut quil ait envie de lire larticle. Une introductionst donc trs importante, elle a un rle un peu commercial.est elle, en effet, qui va faire vendre larticle, et ceitre elle ncessite un peu de savoir-faire.Dans une introduction, il faut dire pourquoi ltude est

    mportante. Il se peut que personne nait encore rapporte tels rsultats. Dans ce cas, il est facile de justifier la rai-on pour laquelle ltude a t effectue et le dsir de voirarticle publi. Il se peut que dautres quipes aient djubli des articles dont le thme est proche, voire iden-ique. Dans ce cas, il faut justifier la raison pour laquelle leravail a t men. Cela peut tre parce quune mthodo-ogie plus solide a t mise en uvre, que lexprience desuteurs suggre des rsultats diffrents de ceux commun-ent admis ou quun lment nouveau a t mis en lumireoncernant une pathologie donne. Ce peut tre un nou-eau signe ou une nouvelle technique dimagerie. Il se peutussi que dautres aient dj rapport des rsultats simi-aires. Dans ce cas, tout nest pas perdu. En effet, le travaileut confirmer les rsultats dune tude rcente partirune srie de patients plus importante, ce qui nest pasgligeable. Aprs avoir expliqu les raisons pour lesquellestude a t entreprise, lintroduction doit clairement encrire le but par une phrase commencant par : le bute notre travail a t de. . . . Cest la question laquellee travail tente dapporter une rponse. Lintroduction doitonc tre structure en deux parties distinctes ; la premireorrespond au contexte et la seconde nonce clairement leut de ltude, en sparant lobjectif primaire de lobjectifecondaire si ce dernier existe.

    atriel et mthodes

    e paragraphe sapplique aux articles dits originaux .ette partie du manuscrit doit comporter au plus quatre inq pages. Les diffrents lments doivent tre clairementcrits, laide de sous-chapitres, dans un ordre chronolo-ique.On indiquera sil y a eu une approbation dun comit

    thique et sil y a eu un consentement clair du patient.ela est important sil sagit dune tude prospective. Silagit dune tude portant sur lanimal, on dcrira le typeanimal, le soin avec lequel ltude a t mene. En parti-

    ulier, on prcisera quil y a eu une autorisation dun comitthique animal.On dcrira le type dtude (tude comparative,

    astmoins ou descriptive). On prcisera sil sagitune tude rtrospective ou dune tude prospective,

    cl

    sm

    P. Soyer et al.

    n indiquant dans les deux cas la date de dbut eta date de la fin de ltude. On dcrira les diffrentsroupes de patients, avec pour chaque groupe le nom,ge (ge moyen et les carts-types ou les mdianest les interquartiles) et le sexe. On effectuera, auesoin, une tude statistique pour comparer les diff-ents groupes. On indiquera les critres dinclusion desatients dans ltude et galement les critres dexclusion.es tudes dites dexactitude diagnostique (diagnosticccuracy) ncessitent un tableau dinclusion (chart flow dia-ram) et doivent idalement rpondre aux critres STARDhttp://www.stard-statement.org/) [13].On dcrira trs prcisment les techniques dimagerie

    tilises. En particulier, on indiquera le type dappareillage,e type de technique dimagerie et les diffrents paramtrestiliss, et le mode dadministration dun ventuel produite contraste. Il faut que les informations donnes dans cearagraphe soient suffisantes pour que la technique puissetre reproduite par les lecteurs. Cela permet galementapprcier la rigueur du travail. On dcrira la manire dontes images ont t lues et analyses, en particulier sil yeu un lecteur ou plusieurs lecteurs, si la lecture a t

    aite sans ou avec connaissance des donnes cliniques. Onndiquera si la lecture a t indpendante, cest--dire quehaque lecteur a lu indpendamment les images, et sil yeu un lecteur pour faire un consensus en cas de dsac-ord. On dcrira bien le standard de rfrences utilis, silagit dun suivi clinique ou radiologique ou dune tudenatomopathologique aprs chirurgie.On dcrira bien le type de test statistique qui a t uti-

    is, pour savoir sil existe une diffrence significative ouas entre les diffrentes techniques dexamen. Ces testsont importants et incontournables car ils ont plus de forceuune simple valuation subjective des rsultats par lesuteurs. Des lments de statistiques simples sont donnslus loin.Il ne faut pas oublier que la lecture dun article avant

    on acceptation est anonyme et quil convient donc de neas indiquer les noms des auteurs, ni le nom de lhpital.orsquil est fait rfrence des techniques dj publies,n particulier une technique dimagerie donne ou une tech-ique dtude statistique, il faut indiquer les rfrencesorrespondantes.

    es rsultats

    e chapitre doit tre assez bref, il faut se limiter auxsultats objectifs et en gnral quatre pages de manus-rit suffisent. Il ne sagit pas encore de la discussion. Tropauteurs mettent des hypothses dans ce chapitre et celae convient pas du tout. Les hypothses et les discussionsoivent tre gardes pour le chapitre suivant.Il est important de prsenter les rsultats dans un

    rdre logique selon la squence du chapitre Matriel etthodes . Si lon dcide de donner des rsultats au moyene tableaux, ce nest pas la peine de les mettre aussi dans lehapitre Rsultats . Il suffit simplement dindiquer dans le

    hapitre Rsultats que : nos rsultats sont donns danse tableau nC .

    La description des rsultats doit tre rigoureuse. Silagit de valeurs quantitatives, on les dcrira par leuroyennes et leurs dviations standard si leur distribution

    http://www.stard-statement.org/

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    Pourquoi et comment crire et publier un article pour une r

    est gaussienne, ou par leur mdianes et leurs 25e et 75e per-centiles si leur distribution ne lest pas. Pour des donnesqualitatives, on indiquera les frquences, en nomettantjamais dindiquer leurs intervalles de confiance 95%. Ilfaut toujours donner les rsultats de ltude statistique,en indiquant bien le test statistique utilis, les valeursexactes et le p correspondant sil sagit dune tude compa-rative. Sil sagit dun signe particulier il faudra donner lesvaleurs de sensibilit, de spcificit, de valeurs prdictivespositives, et de valeurs prdictives ngatives, avec leursintervalles de confiance 95% (95 % CI). Noublions pas queles tableaux donnent clairement des rsultats bruts faciles lire, en vitant une numration fastidieuse des rsultats.On rappelle quun calcul de puissance doit toujours tre faitavant de mettre en uvre ltude pour adapter la taille delchantillon aux hypothses que lon veut tester chaquefois que cela est possible. En effet, si lon ne trouve pasde diffrence significative entre les rsultats de deux tech-niques dimagerie, il faut se demander si le nombre de castait suffisant. Il est prfrable deffectuer un test de puis-sance avant ltude car a posteriori, il a moins dintrt. Enconsquence, si ltude porte sur de petits effectifs, il estprfrable de demander lavis dun statisticien.

    La discussion

    Il faut tout dabord bien mettre laccent sur les connais-sances nouvelles apportes par ltude. Les connaissancesnouvelles doivent tre clairement dcrites. Ce sont les argu-ments forts pour faire accepter larticle dans la revue laquelle il est soumis. Sil y a dj des articles publis sur lemme sujet, il faut les citer et discuter les diffrences demthodologie ou de rsultats. Il faut dire ce quapportentles rsultats par rapport ceux qui taient dj connus.Encore une fois, les conclusions doivent tre en accord avecles rsultats.

    Mme si larticle soumis est superbe, il faut restermodeste et admettre quil comporte forcment des fai-blesses. Celles-ci doivent tre discutes. Par exemple, ilpeut sagir dune tude rtrospective avec les biais que celagnre, mais on peut argumenter et dire quil ntait paspossible de faire une tude prospective sur un tel thme enraison de la raret de la pathologie tudie. De mme, il estpossible que le standard de rfrences soit imparfait. Rap-pelons que mme lanatomo-pathologie peut tre prise endfaut, en particulier si la pice de rsection a t dcoupeavec une paisseur de tranche trop paisse permettant demconnatre la prsence dune petite lsion hpatique dansle cas dune tude valuant la sensibilit dune techniquedimagerie dans la dtection des tumeurs du foie. La discus-sion des limites de ltude est importante car si elle nestpas faite dans le manuscrit, les relecteurs ne sen priverontpas. Le faire avant eux leur coupe lherbe sous le pied et ilsseront en gnral plus tendres avec des auteurs qui aurontdj fait leur mea culpa.

    Il faut toujours se demander si ltude ne ncessite pasdes tudes ultrieures pour la confirmer. En particulier si ses

    rsultats sont trs diffrents de ceux dj connus, on doitvoquer un possible biais de recrutement, dinterprtationou de vrification [19] et donc, dans ce cas, des tudesultrieures avec un plus grand nombre de patients serontncessaires pour confirmer les rsultats actuels.

    nidcl

    radiologique 179

    Enfin, les rsultats de ltude vont-ils changer la prisen charge dune pathologie donne ? Cela peut tre le casi lon dmontre quune nouvelle technique est plus effi-ace quune technique plus ancienne faisant jusqu prsentfrence. De mme, les rsultats vont peut-tre modifiern protocole dtude bien tabli, ce qui a une implicationans la vie de tous les jours et mrite dtre abord.

    a conclusion

    a conclusion est trs importante : elle doit tre vrai-ent fonde sur les rsultats et viter toute spculationxcessive. Brve, elle reprendra point par point les ques-ions poses dans lintroduction, auxquelles elle apporte lesponses.

    es rfrences

    l nest pas question de faire une revue bibliographiquexhaustive du sujet. Il faut en revanche slectionner lesfrences les plus pertinentes, celles qui justifient la ra-isation de ltude, celles qui valident la mthodologie etelles qui consolident la discussion. Il faut rappeler quuneibliographie inadapte ou mal prsente, avec des erreurs,rrite toujours le lecteur qui sera le seul dcideur quant avenir de larticle. Donc, demble il ne faut pas se leettre dos par des rfrences inexactes, incompltes,ui donnent toujours une mauvaise image des auteurs etu travail. Il faut toujours se rfrer aux indications auxuteurs donnes dans le journal et accessibles en ligne, cares modes de prsentation des rfrences bibliographiquesarient selon les revues. Il faut en pratique bien vrifier lesfrences, une par une, au moins deux fois. Il est impor-ant de valoriser la littrature francophone et citer, si cestossible, les articles rcents du Journal de Radiologie quiraitent dun sujet proche.

    e rsum

    e rsum est un miroir du manuscrit car il est la por-ion la plus frquemment lue de larticle, ne serait-ce quear tous ceux qui font une recherche bibliographique. otre avis, le rsum doit tre crit en dernier. Mais sou-ent, cest par l que lon commence car ltude a tralablement prsente au cours dun congrs. Cest lesum qui, en gnral, donnera la couleur de larticle auelecteur et au lecteur si larticle est publi. Sa structurepond une rgle commune toutes les revues. Il faut doncaire quatre parties distinctes. La premire partie, intituleBut de ltude , reprend la mme phrase que celle quist donne dans lintroduction de larticle le but de notretude a t de. . . . La deuxime partie, intitule Matrielt mthodes , dcrit trs brivement mais clairement leype dtude ralise, le nombre de patients, la pathologietudie, la technique dimagerie utilise et lanalyse statis-ique effectue si cela est ncessaire. La troisime partie,ntitule Rsultats , donne clairement les rsultats obte-

    us et rien queux, sans discussion. La quatrime partie,ntitule Conclusion , reproduit mot mot la conclusione larticle. Le rsum est souvent limit un nombre dearactres ou de mots, qui varie selon les revues, mais laimite est de 250mots pour un grand nombre dentre elles.

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    80

    es mots-cls

    es mots-cls sont importants. Ils sont choisis dans le Medi-al Subjects Headings (MeSH) ou partir de la liste proposear certaines revues comme Radiology. Leur choix judicieuxst essentiel pour que larticle, une fois publi, sorte auours dune recherche bibliographique automatise. Celast galement important pour augmenter les chances dtreit.

    es tableaux

    es tableaux doivent tre clairs, avec un titre pour chacunentre eux. Si des abrviations sont utilises, elles doiventtre rappeles au bas de chaque tableau. L encore il faudrae rfrer aux indications aux auteurs donnes dans chaqueevue.

    es illustrations et les lgendes

    es illustrations doivent tre limites en nombre et appelesans le texte de larticle. Elles sont dlivres en ligne, enme temps que le manuscrit. Elles doivent tre en formatIFF. Lidal est de les mettre en niveau de gris, en 12 ou3 cm de large et avec une rsolution de 300 pixels/pouce.es flches sont placer en dernier et en nombre raison-able. Les lgendes doivent tre rdiges avec soin pourlarifier le message transmis par la figure et surtout pourtre en parfaite adquation avec ce quelle montre. Il estrs important de veiller lanonymisation complte desgures, qui ne doivent indiquer aucune information relativeu patient. Sil y a plusieurs images dun mme patient ouun mme cas, il faut utiliser le mme numro de figureclin en A, B, C ou plus pour les regrouper.

    uelques notions de statistiqueslmentaireslusieurs logiciels de statistiques sont disponibles tels queAS (http://www.sas.com), R (http://www.r-project.org),PSS (http://www.spss.com) ou StatView (SAS Institutenc, Cary, NC). Leur usage ncessite un bon niveau de

    soda

    Tableau 3 Tests statistiques comparatifs.

    Comparaison Donnes continues(discrtes)

    2 groupes diffrents Test de t non appariou test de Z

    3 groupes diffrents Anova

    2 groupes apparis Test de t pour sriesapparies

    3 groupes apparis AnovaAssociation entre 2 variables Corrlation linaire ou

    test de corrlation

    Anova : analyse de variance.P. Soyer et al.

    onnaissance en statistiques mdicales car le choix desests appropris est fondamentale pour que les conclu-ions de ltude soient valides (Tableau 3). Il existe desaramtres quantitatifs prcis permettant dvaluer desxamens dimagerie. Ces paramtres sont bien dfinis etesurables. Dans le cas dun signe binaire (par exemple,

    a visibilit ou la non visibilit dune tumeur hpatique surn examen dimagerie), on peut dterminer la sensibilitt la spcificit dune technique dimagerie. La sensibilitSe) (ou taux de vrais positifs, VP) est la proportion de rsul-ats anormaux chez les sujets malades. Elle correspond larobabilit que le signe soit prsent chez les sujets effec-ivement malades (Se = VP/VP + FN). La spcificit (Sp) (ouaux de vrais ngatifs, VN) est la proportion de rsultats nor-aux chez les sujets sains. Elle correspond la probabilitue le signe soit absent chez les sujets effectivement sainsSp = VN/FN+VN). La valeur prdictive positive (VPP) est larobabilit quun sujet soit effectivement malade si le signest prsent (VPP =VP/VP + FP). La valeur prdictive nga-ive (VPN) est la probabilit quun sujet soit effectivementain si le signe est absent (VPN =VN/VN+FN). Ces valeursoivent tre donnes avec leurs intervalles de confiance 5% (http://statpages.org/confint.html). Lindex de YoudenSe + Sp 1) correspond la proportion de cas correctementlasss grce au test dimagerie.La comparaison de deux techniques dimagerie utilises

    u sein dun mme groupe de patients ncessite lusage dunest particulier, le test de McNemar [20]. Ce test est adapt tude de sries apparies avec un test rponse binaire. Iltudie la significativit de la diffrence de sensibilit entreeux techniques dimagerie comme un 2 (Chi2). On peut uti-iser http://graphpad.com/quickcalcs/McNemar1.cfm. Leest du 2 ou le test exact de Fisher (en cas deffectifshoriques infrieurs 5) sont utiliss pour les variablesualitatives. Le test de Student (test de t) est utilis pouromparer des variables quantitatives lorsque leur distri-ution est gaussienne. Sinon des tests non paramtriquesoivent tre utiliss.

    En labsence dune rponse binaire, et cest le cas dun

    igne valeur continue comme le diamtre dun ganglion,n ne peut dterminer de valeur seuil qui spare le sainu pathologique. On peut se ramener au cas binaire en fixantrbitrairement diffrentes valeurs-seuils qui sparent le sain

    Donnes ordinales Donnescatgorielles

    Test de rang deMann-Whitney

    2 ou test de Fisherexact

    Test deKruskall-Wallis

    2 ou test de Fisherexact

    Test de rang deWilcoxon

    Test de McNemar

    Test de Friedman Test Q de CochraneTest de corrlationde Spearman

    Coefficient decontingence

    http://www.sas.com/http://www.r-project.org/http://www.spss.com/http://statpages.org/confint.htmlhttp://graphpad.com/quickcalcs/McNemar1.cfm

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    Pourquoi et comment crire et publier un article pour une r

    du pathologique et on calcule pour chaque valeur-seuil lasensibilit et la spcificit par rapport au standard de rf-rence. Le rsultat de telles mesures est reprsent aumoyende courbes receiver operating characteristic (ROC) [21]. Ony porte en abscisse le taux de FP et en ordonne le taux de VPcorrespondant. Chaque point de la courbe correspond unevaleur seuil. Plus laire sous la courbe est grande, meilleureest la technique.

    Lorsque les statistiques deviennent compliques, unebonne matrise de loutil devient ncessaire. En cas dedoute, le recours un statisticien confirm dune unit derecherche clinique (URC) est un choix judicieux.

    La deuxime version

    Aprs une dure qui varie de trois semaines pour les revuesles plus rapides comme Radiology, quelquefois trois moisou plus pour dautres que nous ne citerons pas ici, lesrelecteurs donnent leur opinion et suggrent dapporter desmodifications au manuscrit. Les modifications portent sur lefond mais aussi sur la forme. Il faudra tenir compte de cescommentaires pour renvoyer aprs correction une versionmodifie. Il est souvent propos de modifier certains pointsde la discussion qui paraissent premptoires et non fondssur les rsultats de ltude. Les relecteurs ont tendance,souvent juste titre, temprer lenthousiasme excessifdes auteurs. Certaines modifications de style sont galementeffectues par un assistant ditorial, pour mettre le textede larticle en conformit avec le style de la revue.

    Quelles que soient les remarques, il est important dentenir compte. Certaines sont incontournables, en particulierlorsque larticle a t relu par un statisticien et que ce der-nier suggre demodifier la partie consacre aux statistiques.Il est possible dargumenter mais en gnral les statisti-ciens consultants sont des experts et il est prfrable desen tenir leurs recommandations pour viter de nouvellesmodifications et des versions ultrieures qui rallongent ledlai de publication. En revanche, certains points peuventtre discuts et arguments raisonnablement, sauf sils sontconsidrs fondamentaux par le rdacteur en chef. Cepen-dant, il ne faut pas se dcourager si les commentairesparaissent insurmontables car il est tacitement admis dene pas rpondre favorablement tous. Dans ce cas, il fautrpondre point par point et argumenter les rponses nga-tives. Il faut viter davoir un ton arrogant vis--vis desrelecteurs, dautant plus que la plupart sont des expertsdans le domaine de votre travail et que souvent lun deuxrelira larticle rvis.

    Conclusion

    La rdaction dun article mdical nest pas une entrepriseinsurmontable. Une bonne mthodologie et une mise enconformit aux normes donnes par les revues sont deuxlments incontournables. Enfin, si larticle est retourn et

    refus, il ne faut pas se dcourager. Il faut le modifier entenant compte des remarques des lecteurs et le soumettre un autre journal. Ils ont donn de leur temps pour le lireet lanalyser. Il ne faut pas tre arrogant mais au contrairemodeste car les lecteurs ne sont pas des incapables qui nont

    [

    radiologique 181

    ien compris ce magnifique article trop novateur et neas tre paranoaque non plus, car les lecteurs nont rienontre les auteurs, dautant que, le plus souvent, les articlesoumis des revues radiologiques sont tudis anonyme-ent. Si larticle est accept avec des modifications, alorsest presque gagn si lon rpond soigneusement et pointar point aux commentaires des relecteurs.

    onflit dintrt

    es auteurs ne dclarent aucun conflit dintrt.

    frences

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