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lettre d'information decembre 2010
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et Patrick Laffont
Jean-Claude Dreyfus Alain Chouffan
Patrick Mioulane Jacques Legros Olivier Beaudry Xavier Bacquet Gérard Pullicino
PPPPPPPPPPPPRRRRRRRRRRRRIIIIIIIIIIII
AAAAAAAAAAAA
Les Parrains
du Printemps
des Animaux
Corinne Touzet
Smaïn
Allain Bougrain-
Dubourg
Le Printemps des Animaux, en la personne de son Président, le DéputéBeaudouin, avait organisé une très agréable soirée, le 22 septembre, dédiée au projet de réfection du Parc Zoologique du Bois de Vincennes. Corinne Touzetive marraine était, bien entendu, présente. Le Directeur général du Muséum National d’Histoire Naturelle, M. des Jardins Botaniques et Zoologiques du Muséum, ont fait découvrir enveau projet à un très nombreux public.
Trois grands thèmes seront omniprésents dans tur parc animalier : offrir aux animaux un réel bienêtre qui réponde aux besoins fondamentaux de chaque espèce, une restitution ldes écosystèmes, une vraidans les différents biozonesjectifs, architectes, paysagistes
mis en œuvre un projet de paysage fait de reliefs plantés d’une végétation dense et diverse où le bâti se fera discret et camouflé. Des points de vision seront intégrés aux paysages et aucune vue sur un animal
Lettre d’Informations du Printemps des Animaux
Rédactrice en Chef : Viviane Tytelman
Attachée de Presse : Sabrina Scetbon
IIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNTTTTTTTTTTTTEEEEEEEEEEEEMMMMMMMMMMMMPPPPPPPPPPPPSSSSSSSSSSSS
AAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUU Lettre d’Informations
SEMESTRIEL – N°2 – DECEMBRE 2010
Le Projet
Le Printemps des Animaux, en la personne de son Président, le DéputéBeaudouin, avait organisé une très agréable soirée, le 22 septembre, dédiée au projet de réfection du Parc Zoologique du Bois de Vincennes. Corinne Touzetive marraine était, bien entendu, présente. Le Directeur général du Muséum National d’Histoire Naturelle, M. Bertrand-Pierre Galey, et Mme Geneviève Béraud,
ardins Botaniques et Zoologiques du Muséum, ont fait découvrir enveau projet à un très nombreux public.
grands thèmes seront omniprésents dans le fu-offrir aux animaux un réel bien-
réponde aux besoins fondamentaux de une restitution la plus fidèle possible
des écosystèmes, une vraie immersion des visiteurs es différents biozones. Pour atteindre ces ob-, architectes, paysagistes et zootechniciens ont
œuvre un projet de paysage fait de reliefs plantés d’une végétation dense et diverse où le bâti se fera discret et camouflé. Des points de vision seront intégrés aux paysages et aucune vue sur un animal
n’aura lieu à travers une clôture ou un grillage. Lepoints d’observation sur les volières seront vitrés et pour les enclos, le visiteurun fossé planté. Les enclos seront le plus vaste posible et structurés d’enrichissement (branchages, rochers…) pour que les animauxpleinement leurs fonctions biologiques et compotementales. La présence d’éléphantd’hippopotames ou compte tenu de leurs besoins en
DDDDDDDDDDDDEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSS
UUUUUUUUUUUUXXXXXXXXXXXX
©Mairie de St Mandé
Le Printemps des Animaux, en la personne de son Président, le Député-Maire Patrick Beaudouin, avait organisé une très agréable soirée, le 22 septembre, dédiée au projet de réfection du Parc Zoologique du Bois de Vincennes. Corinne Touzet, notre si atten-tive marraine était, bien entendu, présente. Le Directeur général du Muséum National
, et Mme Geneviève Béraud, Directrice ardins Botaniques et Zoologiques du Muséum, ont fait découvrir en détail le nou-
n’aura lieu à travers une clôture ou un grillage. Les points d’observation sur les volières seront vitrés et pour les enclos, le visiteur sera séparé de l’animal par
Les enclos seront le plus vaste pos-sible et structurés d’enrichissement (branchages,
e les animaux puissent exprimer leurs fonctions biologiques et compor-
La présence d’éléphants, ou d’ours n’a pas été retenue
eurs besoins en surface. Lire la suite de l’article page 2
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PrésidentPrésidentPrésidentPrésident
2014 ! Voilà la date qui pointe à l’horizon de notre calendrier zoologique. L’élan est donné. Depuis 2004, les forces vives étaient à l’œuvre pour faire renaître le Parc Zoologique de Paris de ses cendres. Le Muséum, les responsables gouvernemen-taux, les concepteurs, archi-tectes, scientifiques, vétéri-naires, zoologistes, urbanistes et financiers ont uni leurs ef-forts pour concevoir un parc novateur en phase avec le 21ème siècle, qui dépasse la présentation d’animaux seuls pour évoluer vers la présenta-tion de biozones associant les animaux à leurs milieux. Le Printemps des Animaux, avec l’aide de ses parrains et marraines, dont Corinne Tou-zet et Smaïn, mais aussi de ses nombreux membres, a soute-nu de toutes ses forces ce merveilleux projet. L’effort ne fut pas vain et le 24 février 2010, la signature du contrat eut lieu au Mu-séum national d’Histoire na-turelle en présence Mme Va-lérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Mme Chantal Jouanno, Secrétaire d’État chargée de l’Écologie. Encore quelques détails tech-niques et autorisations à ac-quérir et le premier coup de pioche se donnera en au-tomne 2011. Nous serons là, tout comme nous serons pré-sents à l’inauguration, ravis du travail accompli et émer-veillés, nous n’en doutons pas, face à cette belle réalisa-tion qui mettra à notre porte le plus beau parc zoologique du monde.
Patrick BEAUDOUIN Président du Printemps des Animaux
Prenant la parole successivement, M. Bertand-Pierre Galley et Mme Gene-viève Béraud nous présentent le futur Parc Zoologique avec une première précision très importante. Lorsqu’en 1860, Napoléon III fait don du Bois de Vincennes à la ville de Paris, en lui laissant le soin de l’aménager en parc public, il est indiqué l’obligation d’y accueillir un zoo géré par le Muséum. Voilà pour ce qui est d’une pérennité indiscutable du parc zoologique…
M. Bertrand-Pierre Galley Six biozones seront proposés à notre investigation : la Patagonie, le Sahel-Soudan, l’Europe, la Guyane, Mada-gascar et l’Afrique équatoriale, provi-soirement remplacée par l’Australie. Ces biozones ont été choisis pour être de haut-lieux de la biodiversité en danger ou pour l’endémisme de leurs animaux. Dès l’entrée, une volière plonge le visiteur dans un univers luxuriant de plantes grimpantes, de chants d’oiseaux, de cris d’animaux, de bruissements, d’odeurs qui le mette en condition pour cheminer sur les 4 kilomètres de milieux successifs. Première biozone : la Patagonie avec sa pampa, ses côtes rocheuses, sa plage et sa forêt andine où vont évo-luer - chacun dans le milieu qui lui est spécifique - nandous, otaries à cri-nière, pumas, maras, poudous des Andes, manchots de Humbold, guana-cos....
En accédant à une poste aménagé dans le sous-sol, le visiteur suivra les évolu-tions subaquatiques des manchots ou des otaries. On abordera ensuite la Biozone d’Australie avec sa faune originale de marsupiaux. Sur un hectare, wallabies, kangourous et émeus pourront s’ébattre ensemble. La promenade se poursuivra par la Biozone du Sahel-Soudan, une grande plaine de 4 ha de savane arbo-rée, puis de savane arbustive, de sa-vane rase pour aboutir dans le delta africain. Les grands animaux y sont présents : lions, rhinocéros blancs, les belles girafes qui seront restées sur place tout le temps des travaux, les zèbres de Grévy dont la moitié de la population a disparu du milieu d’origine, les autruches, grues, mara-bouts, les grands koudous, les oryx algazelles et les addax, ces belles anti-lopes qui suivent depuis plusieurs an-nées un processus de réintroduction dans le milieu. Au pied du Grand Ro-cher, une belle volière de 2000 m² re-présente le delta africain et ses oiseaux en vol libre : flamants roses, spatules blanches, cigognes, hérons, grues… Ce mixage d’espèces est permis grâce à l’espace étendu.
Mme Geneviève Béraud
L’ Europe est représentée par la mon-tagne avec ses forêts de conifères et de feuillus où évoluent les loups, lynx, gloutons, ces mammifères car-nassiers qui vivent en Sibérie et, bien sûr, les loutres qui retrouveront la jolie cascade au pied du grand Rocher...
Une grande serre de 4000 m² avec sa très belle voûte en verre bien insérée dans le paysage, comportera le Guyane et de Madagascar. Tout un monde d’odeursons, de plantes luxuriantes, avec ses primatesmarins, sakis mais aussi des tapirs, des iguanes, condas, des paresseux, des chiens des buissons et le spledide jaguar, pour la partie guyanaise. On progresse ensuite dans cette même serre vers la partie dvolue à Madagascar : forêt humide de l’Est et forêt sèche de l’Ouest avec les lémuriens, bien sûr : grands hapalémurs, propithèques, chauves-souris, mais aussi des oiseaux très clorés : couas bleus, ibis huppés... et le très rare carnivore malgache : le fossa. Un vivarium sera dévolu aux reptiles, telle la tortue rayonnée, et aux amphibiens. Le voyage du visiteur dans ce parc qui se voudrahautement pédagogique se terminera là. Il aura été dépaysé, entrainé vers mille découvertes, aura pu toucher et sentir tles aspects d’une riche biodiversité à l'échelle planétaire. Il comprendra l’enjeu primordial pour l’homme que garde et la réintroduction des espèces animales endisparition ainsi que la restitution des milieux naturelsvèrement mis à mal aux quatre coins de la Planète La durée totale de réalisation sera de 46 mois. Elle compredra une phase d'obtention des autorisations administratives qui dure 19 mois et une deuxième phase qui correspond27 mois de travaux. Les travaux pourraient donc démarrer en septembre 2011 pour une ouverture au public en mars2014. Bouygues Construction sera en charge des travaux et de l'etretien/maintenance du site pendant 25 ans (le MNHN coserve les missions alimentaires, scientifiques et pédagogiques et la gestion des recettes annexes : boutique, restauration...). Le coût total des travaux est estimé à 133 millions d'euros. Le financement du projet est constitué de fonds propres apportés par les actionnaires du groupement et par une dette apportée par la Caisse des Dépôts, le Crédit Foncier de France et la Caisse d'Epargne Ile-de-France.
Suite à la présentation du projet de nombreuses questions fusèrent d’un public très attentif. Les amoureux des animaux et de la nature n’ont plus maintnant qu’à avoir un peu de patience pour enfin voir la réalistion de ce beau projet. Au fur et à mesure des temps des Animaux vous détaillera l’avancement des trvaux et vous présentera les différentes espècesle parc animalier.
Une grande serre de 4000 m² avec sa très belle voûte en verre bien insérée dans le paysage, comportera le biozone de la
. Tout un monde d’odeurs, de avec ses primates : ouistitis, ta-
iguanes, des ana-, des paresseux, des chiens des buissons et le splen-
On progresse ensuite dans cette même serre vers la partie dé-forêt humide de l’Est et forêt sèche de
: grands hapalémurs, des oiseaux très co-
. et le très rare carnivore ra dévolu aux reptiles,
telle la tortue rayonnée, et aux amphibiens.
qui se voudra être un lieu se terminera là. Il aura été dépaysé,
entrainé vers mille découvertes, aura pu toucher et sentir tous biodiversité à l'échelle planétaire. Il
comprendra l’enjeu primordial pour l’homme que la sauve-garde et la réintroduction des espèces animales en voie de
ainsi que la restitution des milieux naturels si sé-s à mal aux quatre coins de la Planète.
La durée totale de réalisation sera de 46 mois. Elle compren-une phase d'obtention des autorisations administratives
qui dure 19 mois et une deuxième phase qui correspondra aux 27 mois de travaux. Les travaux pourraient donc démarrer en septembre 2011 pour une ouverture au public en mars-avril
Bouygues Construction sera en charge des travaux et de l'en-tretien/maintenance du site pendant 25 ans (le MNHN con-
ssions alimentaires, scientifiques et pédagogiques et la gestion des recettes annexes : boutique, restauration...).
Le coût total des travaux est estimé à 133 millions d'euros. Le financement du projet est constitué de fonds propres apportés
nnaires du groupement et par une dette apportée par la Caisse des Dépôts, le Crédit Foncier de France et la
Suite à la présentation du projet de nombreuses questions
nimaux et de la nature n’ont plus mainte-nant qu’à avoir un peu de patience pour enfin voir la réalisa-tion de ce beau projet. Au fur et à mesure des étapes, le Prin-
vous détaillera l’avancement des tra-espèces qui peupleront
La marraine du Printemps des Animaux, tint à souligner à l’issue de la soirée sa satisfaction face à ce beau projet et a tenu à remercier et féliciter tous ceux qui, de près ou de loin, y ont collaboré.
La mission de M. B.P. Galley à la tête du Muséumnant quelques jours après cette soirée, M. Patra tenu à le remercier très chaleureusement pour la tâche qu’il a accomplie en faveur du renouveau du Zoo et lui a décerné la médaille de la Ville de Saint-
Le Muséum National d’Histoire Naturelle et le Printemps des Animaux peuvent être satisfaits des actions et du travail acompli en commun…
La marraine du Printemps des Animaux, Corinne Touzet, à l’issue de la soirée sa satisfaction face à ce
beau projet et a tenu à remercier et féliciter tous ceux qui, de près ou de loin, y ont collaboré.
La mission de M. B.P. Galley à la tête du Muséum se termi-nant quelques jours après cette soirée, M. Patrick Beaudouin a tenu à le remercier très chaleureusement pour la tâche qu’il
en faveur du renouveau du Zoo et lui a décerné -Mandé.
Le Muséum National d’Histoire Naturelle et le Printemps des
être satisfaits des actions et du travail ac-
CONFERENCE PRESENTEE PAR LE PRINTEMPS DES ANIMAUX :
Les Ours et les Loups en
France ©La Buvette des Alpages
dans la Salle des Fêtes de la Mairie de Saint-Mandé
lundi 14 mars à 19 h présentée par
Farid Benhammou Géographe - Docteur en Sciences de l’Environnement
Farid Benhammou, spécialiste des grands carnivores de
France, nous propose de faire le point sur la présence
des prédateurs dans nos montagnes. Le loup, disparu de France peu avant 1940, après avoir fait l’objet de cam-
pagnes d’éradication, est revenu au début des années
1990 dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes) et
dans les Hautes-Alpes. L’ours, dont les effectifs sont en
constante diminution depuis trente ans malgré l’apport
de sang neuf venu de l’Est, mène peut-être sa dernière
bataille pour sa survie. Ces deux espèces, accusées de tous les maux sont-ils indispensables à la bonne santé
des derniers lambeaux de nature qui subsistent en
France ? Une passionnante conférence qui répondra à
toutes vos questions…
Gros Plan sur une Espèce
du futur Parc Zoologique
LLLEEE PPPUUUMMMAAA (Felis concolor)
Le puma, ou couguar, a réparti ses 16 sous-espèces sur tout le continent américain, s’adaptant à tous les mi-lieux. Ses plus anciens fossiles datant de 300 000 ans, retrouvés en Amérique du Nord, démontrent que ce fé-liné a d’abord colonisé le nord de l’Amérique pour pro-gressivement descendre vers le sud en passant par l’isthme de Panama. Le puma est un gros chat, distinct des grands félins tels le lion ou le tigre, plus proche du chat domestique, du chat sauvage, ou de l’ocelot… Aussi ne rugit-il pas mais grogne, feule ou ronronne. Le mâle mesure jusqu'à 2 mètres pour un poids maximum de 120 kg. La femelle est plus petite. Ce sont des solitaires qui vivent au maximum une vingtaine d’années, atteignant leur matu-rité sexuelle à trois ans. Après trois mois de gestation, la femelle met au monde trois petits mesurant ± 30 cm, dont la fourrure tachetée
disparait au bout de 6 mois pour faire place, suivant l’espèce, à un pelage allant du brun roux dans les zones tropicales au bleu gris des zones septentrionales.
C’est un chasseur crépusculaire qui chasse à l’affut, ca-pable de bonds prodigieux et d’une vitesse approchant les 70 km/h. Accusé de tuer le bétail, le puma a été très fortement ex-terminé, (deux sous-espèces sont présumées éteintes). Le puma de Floride (Puma concolor coryi), en grand danger, a bénéficié d’une action de sauvegarde instituée en 1995 qui a réussi à augmenter la population d’une vingtaine à 130 individus aujourd’hui. Le Parc Zoologique de Paris présentera, dans le cadre des plans d’élevage, des pumas de Patagonie, eux aussi en grave danger d’extinction.
Adhérez au Printemps des Animaux Vous serez informés de l’avancement des travaux, des diffé-rentes espèces animales qui seront présentes au zoo ainsi que de leurs plans de sauvegarde. Montant de l’adhésion : 30 € Envoyez votre chèque avec vos coordonnées à : Printemps des Animaux - 10, place Charles Digeon – 94160 Saint-Mandé
Printemps des Animaux (Association Loi 1910)
Patrick Beaudouin, Président - Viviane Tytelman, Vice-Présidente - Sabrina Scetbon, Secrétaire générale – Lawrence Tytelman, Trésorier