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Dans les pavillonsPOUR UNE MEDIATION INTRUSIVE
DUN PAYSAGE ORDINAIRE
Projet de Fin dEtudesBisensang NicolasENSAPLV - 2013
Visite de lAqueduc de la Vanne, Paray Vieille Poste, 31.05.12 Projet Lieu commun , Maison de Banlieue et de lArchitecture
Photographie de couverture
APPROCHE
Autour des pavillons : un ensemble de contradictions
Position : larchitecte comme mdiateur-traducteur
04 - 07
Vers les individus : fabriquer un outil de comprhension et dappropriation
HORIZON26 - 29
SOMMAIRESOMMAIRE
Archologie de situations pavillonnairesautour de lauqueduc de la Vanne
Scnarios dintensification auprs de 4 situations
IMMERSION08 - 25
Mennecy
Lisses
Grigny
Ris-Orangis
Courcouronnes
Viry-Chatillon
Savigny sur Orge
Paray Vieille Poste
Villab
Traverse de laqueduc de la Vanne02
RESUME
Ce travail vise, pour finalit, la construction dun jeu de socit : un outil ludique et informatif sur les transformations dun territoire et de son paysage.
Le paysage en question stend au long de laqueduc de la Vanne, entre laroport dOrly et la commune de Mennecy, au Sud Est de lagglomration parisienne. Son intrt repose sur la prsence majoritaire de situations pavillonnaires, que lon peut considrer, en raison de leur prdominance, comme les constituantes essentielles dun paysage ordinaire ; et sur lesquelles rgnent souvent le dsint-rt, la dsapprobation voire limpuissance des architectes.
Aussi, aprs lexamen de laffaiblissement du statut dauteur et du pouvoir daction de cette profession face ce blanc de la carte , largement institu par la loi sur larchitecture de 1977, larchitecte est envisag comme un mdiateur-traducteur, cest dire comme un influenceur de lespace, loppos de la figure traditionnelle de larchitecte-constructeur.Le travail sattache alors enquter, dissquer, slectionner, historiciser et imaginer des interventions sur ces situations afin de donner voir et comprendre, sous une forme familire, le proces-sus pavillonnaire. Son ambition est en effet daider lappropriation voire la transformation indirecte dun territoire par ses propres habitants, et tente ainsi de sinscrire dans ce mouvement de la politique de la ville que lon nomme aujourdhui empowerement.
RESUME
03
57 % 18 969 000
28%1 369 200
53%
20%0,5%
APPROCHE
sources : S(t)imulation pavillonnaire ( Insee, IAURIF)
Le pavillon divise. Enfant de la rvolution industrielle et de la dmocratisation de laccs la proprit, il est depuis une trentaine danne constamment pl-biscit par plus de 80% des franais. Aujourdhui, sur 28 millions de rsidences principales, 19 millions sont des pa-villons1. Aussi lhabitat pavillonnaire est devenu la forme urbaine majoritaire, et encore plus dans les priphries des villes. A loppos, cet amour nest pas sans susciter des critiques et mme de vritables prises de position contre le pa-villon, cancer des banlieues. On stigma-tise volontiers lanarchie des lotissements et le pourrissement du petit bourgeois franais dans sa modeste bicoque2 . A ce constat des annes 60, sajoutent dsormais les critiques cologiques et esthtiques concernant ltalement urbain et la laideur normale3 gnrs par le phnomne.
Dans cet ensemble de discordances, qui ont cours depuis une cinquantaine dan-nes, il est aussi possible dy ajouter les continuelles contradictions de la puis-sance publique, particulirement celles relatives aux questions cologiques. En effet, depuis lmergence dans lopinion publique des problmes dnergie au dbut des annes 70, les gouvernements successifs ont toujours encourag, simul-tanment, laccs la proprit et les rductions des dpenses nergtiques. En mme temps quun gouvernement prenait des mesures environnementales, finanait des tudes, lgifrait, normalisait, et par l mme encourageait les critiques ; en parallle, il mettait en place des dispo-sitifs financiers pour rendre une majorit de franais propritaires, et incidemment acqureur dune maison individuelle.
Autour des pavillons : un ensemble de contradictions
1 Voir le DSA S(t)imulation pavillonnaire, http://fr.calameo.com/read/000704606bed30fa79a872 RAYMOND Henri et alii., Lhabitat pavillonnaire, Lharmattan, Paris, 2001 (4me d., 1re ed. 1966), p 253 ROLIN Jean, Quasi-apparition de la vierge Chilly-Mazarin , Les Cahiers de lEcole de Blois, n10, Mars 2012, p 105
APPROCHE
04
Dans la droite ligne de ces ambigu-ts, si ce nest de cette schizophrnie, se retrouvent dautant plus fortement les rapports quentretiennent les architectes avec la maison individuelle. Dun ct, celle-ci occupe une place importante dans lhistoire de larchitecture, de la villa Sa-voye la villa Dallava, des maisons de Wright celles de Murcutt. Ces dernires annes, elle occupe mme une majorit des architectes franais4. Cependant, en miroir, la maison indi-viduelle se remarque surtout par ses critiques, notamment partir du moment o larchitecte en est absent, cest dire dans la majorit des cas. Malgr une mme forme urbaine et architecturale que les productions savantes, les ana-thmes se portent particulirement sur lesthtique kitsch et monotone du pavillon
lambda, sur ces origines commerciales, ainsi que sur son manque durbanit et son hrsie cologique. Ces critiques souvent rptes en boucle concourent ne pas problmatiser le phnomne, ou bien lorsquil est abord le cantonne un phnomne gnrique que lon aborde plus ou moins autoritaitement. Ce qui revient en quelque sorte laisser de ct tout un pan de la production de lespace, qui est, comme voqu en exer-gue, devenu majoritaire, donc significatif.
4 Observatoire de la profession, Ordre des architectes, 2011 : la maison individuelle occupait en 2010 53% de lactivit des architectes, devant le logement collectif avec 42 %. Voir www.architectes.org/outils-et-documents/la-profession-en-chiffres/observatoire-de-la-profession-2011/
05
BACCAL
AURAT
GNR
AL
Session 20
12
Srie L
HISTOIRE
DES ART
S
DURE DE
LPREUV
E : 3 h 30
COEFFICIE
NT : 3
SECOND S
UJET
COMMENT
AIRE DE D
OCUMENTS
partir de
s documen
ts proposs
et dexem
ples de vo
tre choix, v
ous tudier
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rtistes
du XXe sicle
ont port s
ur le pavill
on, en tan
t que rali
t urbaine
et idal de
vie.
Liste des
document
s:
Document
1 - Louis
-Ferdinand
CLINE (
1894-1961
), extrait d
e Voyage a
u bout de l
a nuit, Pari
s, Gallimar
d, 1932.
Document
2 - Robe
rt DOISNE
AU (1912
-1994), D
jeuner B
agneux, 1
944, tirage
photograp
hique au g
latino-
bromure d
argent, 18
x 24 cm.
Docu
ment 3
Richard H
AMILTON
(1922-201
1), Just W
hat Is It Th
at Makes T
odays Ho
mes So D
ifferent, S
o
Appealing?
( Mais q
uest-ce qu
i rend nos
intrieurs d
aujourdhu
i si diffre
nts, si sd
uisants ?
), Collage,
248 x
260 mm, 19
56, Tbing
en (Allema
gne), Kun
sthalle.
Docu
ment 4 -
Jrgen NE
FZGER (n
en 1968),
Serris
, tirage pho
tographiqu
e au gla
tino-bromu
re dargen
t,
175 x 140
mm, 2000
, extrait de
la srie Au
x portes d
u royaume
ralise
Marne-la-V
alle. Rev
ue Vacarm
e n 42,
hiver 2008
.
Docu
ment 5
LES FR
RES JACQ
UES, Ma
Maison de
rve, paro
les et mus
ique de R
icet Barrier
et Bernar
d
Lelou, 197
3. Enregist
rement pu
blic, 1975
violence du jugement de gout
possibilits dappropriations
jardin comme complment du pouvoir dachat
vote aux marges = reflet de la relguation
enforcement des dsirs de fondation familiale
dsir/libert
autres formes de sociabilit
centaines de km de bocage recrs
dplacements de proximit contre voyages internationaux
facilits damlioration des performances nergtiques
APPROCHE
Lobjectif de ce travail tait daller au del des rquisitoires et des interventions qui cantonnent trop souvent larchitecte au rle desthticien, de censeur sur le gout ou de moraliste auprs des situations pavillonnaires, en occupant une position axiologiquement neutre : celle darchi-tecte-mdiateur, larticulation de la connaissance et de laction.
Face aux pavillons et aux problmatiques spatiales, conomiques, cologiques, juridiques, thiques et politiques que sou-lvent ces situations, lambition de cette position tait de faire de larchitecte un instrument du politique, au sens de la fabrication de la volont gnrale.
Le postulat principal de ce travail repose sur le fait que les capacits de regard, de restitution, de reprsentation ou plus gnralement de traduction de larchi-tecte puissent tre mises profit en vue
de rendre intellige, appropriable et discutable les problmatiques, les enjeux et les possibilits de situations pavillon-naires, sur lesquelles rgnent actuellement les dsaccords. Lobjectif tant de contri-buer ce mouvement consultatif, dlib-ratif et/ou participatif quest lempowerment1.
Concrtement, lhypothse est quen his-toricisant le phnomne, en restituant ses causes, ses continuits et ses volutions, ainsi quen restituant les actions et les opinions des architectes sur le pavillon-naire, il serait possible, tout la fois, de rapprocher les architectes dun rel facilement critiqu et de rendre des ci-toyens moins trangers voire plus comp-tents face leur environnement construit2.
Position : larchitecte comme mdiateur-traducteur
1 BACQUE Marie-Hlne, BIEWENER Carole, Lempowerment, une pratique mancipatrice.2 Voir CHABARD Pierre sur les ambitions de Patrick Geddes, LOutlook Tower, anamorphose du monde , Le Visiteur, n7, 2001
APPROCHE
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BACCAL
AURAT
GNR
AL
Session 20
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Srie L
HISTOIRE
DES ART
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LPREUV
E : 3 h 30
COEFFICIE
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SECOND S
UJET
COMMENT
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1 - Louis
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1894-1961
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Document
2 - Robe
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AU (1912
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Docu
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ment 4 -
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175 x 140
mm, 2000
, extrait de
la srie Au
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hiver 2008
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LES FR
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Maison de
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3. Enregist
rement pu
blic, 1975
votes aux marges = reflet de convictions anti-rpublicaines
enlaidissement des paysages
multiplication des dplacements de proximit
consommation des terres agricoles
individualisme, repli sur soi
illusion/alination
homognit sociale
couts prohibitifs des viabilisations, de lentretien des rseaux
impermabilisation des sols
monotonie
Dans cette optique, lautorit (pouvoir daction) sur lespace de larchitecte est alors pense de faon indirecte. En effet, il ne sagit plus ici dagir traditionnelle-ment en tant que concepteur et maitre duvre, mais plus spcifiquement en tant quagent de la comprhension et de lap-propriation des territoires par tous ceux qui se proccupent de comprendre les choses environnantes, qui font attention et pratiquent le monde en habitants actifs3 , et qui, assurment, le transforment.
A cet effet, les deux parties principales du travail (la connaissance et laction) sont complmentaires et se recompo-sent dans une troisime pour devenir le contenu dun jeu de socit ; jeu qui serait loutil oprationnel dune possible action de mdiation.
07
IMMERSIONArchologie de situations pavillonnaires autour de lAqueduc de la Vanne
Dans cette premire partie, la position occupe est celle de larchitecte enquteur-descripteur de situations pavillonnaires. Il sagit de faire la gnalogie de situations pavillonnaires, comprises dans la grande couronne, entre laroport dOrly et le dbut du rural (Mennecy), et extraites partir dune infrastructure considre comme neutre pour lobservation de lurbanisation : lAqueduc de la Vanne. Il sest agit de faire ressortir quelques grandes influences qui ont gnr ou encourag le phnomne pavillonnaire ainsi que de distinguer les bons et les mauvais exemples, vis vis des demandes de mutations que lon formule aujourdhui auprs de ce type de tissu.
Armentires111 m
Paris31 m
IMMERSION
08
+ dinfos (taper directement ladresse)
legendesdurestedeparis.tumblr.com
du Sud au Nord, de Mennecy OrlyREMONTEE DE LAQUEDUC DE LA VANNE
Long de 173 km, laqueduc de la Vanne construit au XIXme sicle sous Haussmann est en quelque sorte un observateur impartial de lurbanisation. Traversant lagglomration du Sud au Nord, il est rest autonome de toutes les influences durbanisation induites par les grandes infrastructures (chemin de fer, N 7, A6, Orly, RER). Ainsi, sa stabilit permise par son caractre utilitaire concourt rvler les entrailles dune agglomration croissance radioconcentrique, transformant inexorablement le rural en urbain.
09
IMMERSIONArchologie de situations pavillonnaires autour de lAqueduc de la Vanne
Paray-Viell
e-Poste
Viry-Chtillo
n
Mennecy
Grigny
Courcouron
nes/Lisses
IMMERSION
10
A partir de lAqueduc, 8 situations, stalant de 1920 aux dbuts des annes 2000, sont extraites.
Elles sont ensuite compares par :- Procdure de transformation foncire- Echelle - Dcoupage parcellaire (taille moy. parcelles)- Espaces en grance publique et/ou en coproprit- Implantation bati (densit batie)
1921
1919
Usage originel Dbut procdure
PARCELLAIREGrance publique Grance prive BATI
Ferme du Contin
2260 lotsMme Duparchy
Carrires Piketty
Arodrome 1909-19
Bois du Pavillon Choisel
19851965
1954
Ferme de la Verville
1970
1925
2007
1991
1550 lotsLotissement
Bel Air IIIDessin :
Ohnenwald (arch)Amnageur/Constructeur :
S.C.I. Bel Air III
ZAC Saut CatetDessin :
Lesne-Berdanac (arch)Amnageur/Constructeur :
S.A. Kaufman & Broad31 lots 83 lots
CitLes Blancs Manteaux
Dessin : ??
Amnageur/Constructeur : S.C.I. des 7 villes pour
lOTAN
Lotissement du Contin
Dessin : L. Poussin (gomtre)
Amnageur : S.I. Bernheim
Constructeur : Propritaires
Lotissement Port Aviation
Dessin : L. Poussin (gomtre)
Amnageur : S.I. Piketty
Constructeur : Propritaires
233 lots
300 lots
Les Bocages
177 lots
Les Demeures du Parc
LotissementMassias
Dessin : Gruson (gomtre)
Amnageur : Mr Massias (macon)
Constructeur : Propritaires
15 lots
Z.A.C.de la Verville
Dessin : William LevittAmnageur :
S.C.I. Le Parc de Villeroy(Levitt France)Constructeur : Levitt France
(Loudire (arch))
1670 lots
407 m2
98 m2
1648 m2
20
17
46
39,1
/ha
/ha
/ha
/ha
404 m2
414 m2
192 m2
243 m2
700 m2
672 m2
19
43,7
/ha
/ha
282 m2
387 m2
325 m2
173 m2
254 m2
200 m2
386 m2
996 m2
498 m218
18
15
14
41,4
41,4
34,5
32,2
46
/ha
/ha
/ha
/ha
/ha
/ha
/ha
/ha
/ha
20 /ha
530 m2
587 m2
353 m2
403 m2
766 m2
945 m2
718 m2
480 m2
961 m2
12
27,6
/ha
/ha
02 11
Cahiersdes
charges
Permisde
construire
Permisde
lotir
Socit Mutuelle dEpargne
Maison projet
Aides la pierre
Villa
ou
Terrainavant
urbanisation
IMMERSION
Procdure daccession la proprit en permis individuel : situation inacheve
Archologie de situations pavillonnaires autour de lAqueduc de la Vanne
A partir de cette analyse compare, notamment des procdures de transformation foncire, sont distingues :
- des situations inacheves (qui mutent naturellement) - et des situations acheves (sujettes des blocages)
IMMERSION
12
aristocrate propritaires
foncier
agriculteur famillemairepromoteur maitre doeuve
banquier
LEGENDE
Etat
Permisde
construire
Aides la personne
ou
Maison produit
Cahiersdes
charges
Terrainavant
urbanisation
Procdure daccession la proprit en permis group ou valant division : situation acheve
13
Rue Lagrange, Lotissement Port-Aviation (1919)
Aqueduc de la Vanne
Avt 1975 2010
IMMERSIONArchologie dune situation inacheve (Viry-Chtillon)IMMERSION
14
1930
1950
1965
1975
201015
1965
2010
1965
2010
Avenue de lAqueduc, lotissement Bel-Air (1965)
IMMERSIONArchologie dune situation acheve (Viry-Chtillon)IMMERSIONIMMERSION
16
1985
2010
1987
2010
Alle du Loin, ZAC du Saut Catet (1985)
Aqueduc de la Vanne
17
zone Bzone A
zone C
Hors P.E.B.
T 7
IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situationsIMMERSION
1. Paray Vieille Poste : densifier en zone dexposition au bruit
Dans cette seconde partie, il sagit doccuper la position de larchitecte-intensificateur, position aujourdhui demande par la puissance publique, et dexercer, sous forme de scnarios, une autorit diffrente et spcifique en fonction de chaque situation slectionne (4). En effet, au travers de ces 4 situations, il apparait la ncessit dune approche au cas par cas, contrario des considrations et des solutions gnriques que lon appose trop souvent ces lieux.
Dans les 2 premires (inacheves), il sagit de proposer des dispositifs rglementaires, simples accompagnateurs de la densification-intensification dj en train de se faire.
Dans les 2 dernires (acheves), il sagit, aprs la mise en uvre de dblocages, dimaginer la mutation de ces situations.
IMMERSION
18
Avenue Paul Vaillant Couturier
Rue
Bern
arde
au
Rue
Bern
arde
au
Rue
Paul
Laf
argu
e
ENJEUX INFLUENCES
Pb. de la voiture Densifier en P.E.B.
Grand ParisExpress
18
Grand Paris
Elaboration du PLU
Rvision du P.E.B.*
T 7
10
13
13
14
P.E.B. : Plan dExposition au bruitinstaur en 1975
Si ajout de place parking commun = + 25% de surface constructible
Si ajout de place parking commun = possibilit dhabitat group
Principes rglementaires
19
limite zone inondable
IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situationsIMMERSIONIMMERSION
2. Viry-Chatillon : densifier en zone inondable
20
Rue La
grange
Compensation des volumes deau
ENJEUX INFLUENCES
P.A.D.D.LoiDe finances
1210
14
Inciter les extensions de constructions pavillonnaires et favoriser la mitoyennet
Fin P.L.D.*
P.L.D. : Plafond lgal de densit
Encouragement la mitoyennet
Encouragement la construction sur pilotis
Possibilit de fermeture lgre
Si pilotis : augmentation des possibilits de construction
Actuel
Post Inondation (P.I.) ou Prvention sou-tenue des risques (P.S.R.)
Principes rglementaires
P.I./P.S.R.
P.I./P.S.R.
P.I./P.S.R.
Mini-lotissement en procdure maison projet
21
tram-train Massy-Evry
Grand Stade FFR
IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situationsIMMERSIONIMMERSION
3.Courcouronnes : exacerber la logique typologique
22
Principes dactions
Affirmer cette logique par la typoloieLogique alvolaire
Mixit sociale Dfinition des limites
ENJEUX INFLUENCES
Tram-Train Massy-Evry
Grand stade de la ffr
17
Schma dorganisation
Villa des Arcades
Villa d
es Arca
des
1 Etat initial 2 Premire intensification 3 Mutations/ Extensions
23
179 m2 /
23,8 ha pour 1670
pour 3746,7 ha
Coproprit Myosiotis
Espaces verts en coproprit du quartier Levitt
Myosiotis
Schma des coproprits
Principes dactions
usine IBM
Ligne de TCSP
Au del duconservatisme
ENJEUX
77 m2 / en plus du jardin personnel
IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situations
4.Mennecy : influencer la valeur
IMMERSION
24
INFLUENCES
Finance
ChomageDlocalisation
usine IBM
Prts rembourser
1 Scnario de pauprisationAugmentation des
impots sur les socits
WA
BC.T.E. : Contrat territorial dexploitation
Agricole
PLU Malthusien
Remise en place des C.T.E.*
Ferme exprimentale biologique
2 Scnario de valorisationRevalorisation
des terres agricoles
Arotrain
WA
B
Dlocalisation usine IBM
Arotrain
Terres agricoles vrouilles
Les copropritaires dcident de vendre les espaces verts pour bnficier dune grande plus value
Rue des Labours
Av. d
e lO
rang
erie
Cahiers des charges du nouveau lotissement- trame viaire orthonorme- taille moyenne parcelle : 200/400 m2
- 3 parcelles au max. alinables par une seule personne- permis de constuire maison projet
- faible autorit des auteurs des projets- pas de COS- emprise au sol max. 65%- hauteur max. de 15 m. (rvisable)- pas dinterdiction sur les activits autres que le logement
Les copropritaires dcident de vendre les espaces verts pour soulager leurs charges
25
DEPART/visite
DEPART/visite
rue des Labours
rue du Petit Mennecy
(loisir)
(point de vue)
(point de vue)
Gare de Mennecy
Gare du Bras de Fer
Gare de Viry-Chatillon
Prison
alle des Cdres
alle du Loing
avenue de lAqueduc
rue Lagrange
rue Bernardeau
(loisirs)
villa des Arcades
(loisir)
square Le Titien
compagnie de distribution des eaux
compagnie de distribution des eaux
compagnie dlectricit
compagnie dlectricit
Centre de ressources et documentation local(CAUE, maison de banlieue, archives communales)
Parcours touristique et pdagogique
Gares de RER
HORIZONVers les individus : fabriquer un outil de comprhension et dappropriation
Dans cette troisime partie, il sagit de proposer un dispositif de mdiation, sous forme de jeu de socit . A partir de la synthse des deux positions occupes lambition est de fabriquer un objet de transmission entre la connaissance sur ce territoire et les actions que lon voudrait y projetter en fonction du contexte moral actuel. Cette proposition est une sorte douverture sur les possibles continuations de ce travail.
Le jeu sinspirerait largement de la strucuture du clbre jeu : Monopoly.
Il se composerait : - dun plateau de jeu largement calqu sur le territoire travers par lAqueduc- de cartes de jeu, explicatives des processus et des contextes durbanisation
HORIZON
26
Terrain vierge1919
A partir de 1930
A partir de 1975
A partir de 2015
Rue Lagrangen9
407 m2loyer
prix
loyer
prix
loyer
prix
loyer
prix
1928loi Sarraut
Elle prvoit le ramnagement des lotissement dfectueux. Cest un l-ment majeur de la politique pavillon-naire dans la mesure o elle protge les petits constructeurs, impose un contrle financier et hyginique aux lotisseurs. Cherchant prvenir la contestation politique chez les mal-lotis et les mal-logs, cette loi est dans la ligne dune politique pa-villonnaire conue pour prserver lordre social en renforcant le rle de lEtat.
1973Circulaire Guichard
Cette cirulaire relative aux formes durbanisation dites grands en-sembles et la lutte contre la sgrgation sociale par lhabitat in-terdit la construction de plus de 500 logements en une seule opration. Ce document symbolise la fin et lchec des Grands Ensembles .
Arotrain
Les prix de vos loyers doublent
Prison
Allez directement en prison,sans passer par la case dpart
.date de livraison : 1968
.architectes : G. Gillet, P. Vagne, J. Durand, R. Boeuf
. capacit : 2 855 places
Cartes de proprit : monstration des processus durbanisation et des projections actuelles
Cartes caisse de communaut : explication de lappareil lgislatif et de ses contextes
Cartes chances : exposition des curiosits et des histoires locales, et des possibilits du territoire
27
Parc automobile
Taille moy. exploitation agricole
Voies ferres
Secteur primaire
19001900
14-1814-18 19311931
WA
B
1206 0894 13 19 24 28
Siegfried (cration des HBM)
Incitations financires la cration dorganismes
privs de constructionContrle salubrit HBM*
et largissement des bnficiaires
Cration dOffices Publics dHBM
PAEE* pour les communes de +10 000 hab
8 h de travail, 8 h de loisirs,
8 h de sommeil
Rglementation de la procdure de lotissement
Aides aux mal-lotis, contrle financier et hyginique des
lotisseurs
Objectifs de 260 000 logts dont 200 000
de maisons individuelles en 5 ans
Encouragement la petiteproprit
Socits de crdit immobilier
Cration des Socits Mutuelles
dEpargne
Prts et taux rduits pour les socits dHBM
Population majorit urbaine
1904Cration de
lAssociation des Cits-Jardins
Assurance de lacquisition immobilire
Strauss Ribot Bonnevay Le Cornudet-
8 h
Le Cornudet (bis) Loucheur -
Sarraut
Pour enrayer les doctrines rvolutionnaires, ayez le courage dagir et rappelez-vous ce que disait rcemment lun de nos collgues : lhomme qui est dans la rue na pas besoin dy descendre.
* HBM : habitation bon march/ PAEE : plan damnagement dextension et dembelissement/ SAFER : Socit damnagement foncier et dtablissement rural/ POS : Plan dOccupation des Sols/ INRA : Institut National de la Recherhce Agricole/ SDAU : Schma Directeur dAmnagment et dUrbanisme/ ZAC : Zone dAmnagement Concert/ COS : Coefficient dOccupation des Sols/ PEL : Plan Epargne Logement/ PAP : Prt daccession la proprit/ APL : Aide Personnalise au Logement/ PLA : Prt Locatif Aid/ EPCI : Etablissement Public de Coopration Intercommunale/ SRU : Solidarit et Renouvellement Urbain/ PLU : Plan Local dUrbanisme/ PADD : Plan dAmnagement et de Dveloppement Durable/ ScOT : Schma de Cohrence Territoriale/ ANRU : Agence de Renouvellement Urbain
W : Travail A : Secteur agricoleB : Secteur banquaire
HORIZON
Notamment au travers des cartes du jeu, lambition est darriver recomposer cet ensemble de donnes a-spatiales, et ainsi dmler cet enchevtrement de politiques volontaristes, de leviers et de coercitions, publics ou privs, qui ont prsids lavnement de la maison individuelle comme forme urbaine plbiscite et majoritaire.
Vers les individus : fabriquer un outil de comprhension et dappropriationHORIZON
28
33 millions
45 ha
32 000 km
3,7 %
39-4539-4519311931 19731973 19831983
19501950
20002000
1er choc ptrolier
SDAURPcration des
villes nouvelles
SDAURIF
SDRIF
Plan Prost
62 64
57 66 69
67 73 77 83 91 95 99 00
01 0705
43 48 50 60
53 54
56 68
69
82
92 07
11
46
36 Aides aux mal-lotis,
contrle financier et hyginique des
lotisseurs
Objectifs de 260 000 logts dont 200 000
de maisons individuelles en 5 ans
Cration de lINRA
Financement priv de primes et prts long
terme par le Crdit Foncier de France
2 semaines de Congs Pays ;
semaine de 40 h
3me semaine CP 4me semaine CP 5me semaine CP
Rforme de la PACagriculture subventionn,convergence agriculture,
environnement et territoire
Prt Taux 0%,favarise les primo-accdant
PTZ +
Population majorit urbaine
1955Prsentation de la
DS 19
adoption de la P.A.C.
Accords de Matignon,
conqutes sociales Gnralisation
du permis de construire
Appel de lAbb Pierre
Modernisation delagriculture
Dorientationagricole
Cration des SAFER* ; rforme de
lenseignement agricole
1er salonde
lagriculture
Villagexpo
Plan Courant240 000 log/an ;
HLM/HBM; Logco; 1% logement
Incitations linvestissement
immobilier
Dbuts des aides la personne
Dorientationfoncire
Surlarchitecture
-Rforme Barre
Defferre
Dcentralisation, notion de limitation
de lutilisation de lespace
Dbut de la politique de la ville
Introduction de la notion dveloppement
durablePLU, PADD, ScOT*
Elargissement de laccession
la proprit
Coopration intercommunale
(EPCI*)
A.N.R.U. Pass-Foncierportage du terrain
par lEtat
Maison 100 000 euros
Incitation la primo accession
Dorientation agricole
-Chevnnement
S.R.U.*
Aubry 2Dorientation pour la ville
De financepublique
Lagriculture comme lment de
dveloppement durable
Fin des C.T.E.*instaurs en 1999
35 heures
Fin des grandsensembles
Cration des POS, SDAU, ZAC, COS*
Utilit publique de larchitecture,
passage de laide la pierre laide la personne
Circulaire Guichardni tours, ni barres
Trait de Rome(CEE)
Fond de garantie desPrts Spciaux la
Construction
Cration des
marchs hypothcaires
Cration duPEL*
Instauration des PAP, APL, PLA*
Fin de lencadrement
des loyers, instaur en 1914
Lotissement : opration et le rsultat de lopration ayant pour objet et/ou ayant eu pour effet la division volontaire dune ou
plusieurs proprits foncires pour ventes ou locations simultanes ou successives, consenties en vue de lhabitation
Loucheur -
Sarraut 2004Ordonnance rformant
les associations syndicales
(loi datant de 1865)
Dans notre peuple franais, compos de terriens souvent dracins, il faut rendre des racines chacun. Et y a-t-il des racines plus profondes que celles qui vous lient votre maison, votre terre, votre instrument de travail ? Oui, il faut rendre les Franais propritaires individuels de la France.
Mon objectif est que 66% des fran-ais soient propritaires. Nous allons fusionner le prt taux zro, le crdit dimpts sur les intrts demprunts, et le pass-foncier. Nous allons tout dabord cibler ce nouveau dispositif sur les primo-accdants.
Libralisation du
financement immobilier
Chalandonnettes
* HBM : habitation bon march/ PAEE : plan damnagement dextension et dembelissement/ SAFER : Socit damnagement foncier et dtablissement rural/ POS : Plan dOccupation des Sols/ INRA : Institut National de la Recherhce Agricole/ SDAU : Schma Directeur dAmnagment et dUrbanisme/ ZAC : Zone dAmnagement Concert/ COS : Coefficient dOccupation des Sols/ PEL : Plan Epargne Logement/ PAP : Prt daccession la proprit/ APL : Aide Personnalise au Logement/ PLA : Prt Locatif Aid/ EPCI : Etablissement Public de Coopration Intercommunale/ SRU : Solidarit et Renouvellement Urbain/ PLU : Plan Local dUrbanisme/ PADD : Plan dAmnagement et de Dveloppement Durable/ ScOT : Schma de Cohrence Territoriale/ ANRU : Agence de Renouvellement Urbain
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