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Dans les pavillons POUR UNE MEDIATION « INTRUSIVE » D’UN PAYSAGE ORDINAIRE Projet de Fin d’Etudes Bisensang Nicolas ENSAPLV - 2013

Projet de fin d'études nicolas bisensang

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  • Dans les pavillonsPOUR UNE MEDIATION INTRUSIVE

    DUN PAYSAGE ORDINAIRE

    Projet de Fin dEtudesBisensang NicolasENSAPLV - 2013

  • Visite de lAqueduc de la Vanne, Paray Vieille Poste, 31.05.12 Projet Lieu commun , Maison de Banlieue et de lArchitecture

    Photographie de couverture

  • APPROCHE

    Autour des pavillons : un ensemble de contradictions

    Position : larchitecte comme mdiateur-traducteur

    04 - 07

    Vers les individus : fabriquer un outil de comprhension et dappropriation

    HORIZON26 - 29

    SOMMAIRESOMMAIRE

    Archologie de situations pavillonnairesautour de lauqueduc de la Vanne

    Scnarios dintensification auprs de 4 situations

    IMMERSION08 - 25

  • Mennecy

    Lisses

    Grigny

    Ris-Orangis

    Courcouronnes

    Viry-Chatillon

    Savigny sur Orge

    Paray Vieille Poste

    Villab

    Traverse de laqueduc de la Vanne02

  • RESUME

    Ce travail vise, pour finalit, la construction dun jeu de socit : un outil ludique et informatif sur les transformations dun territoire et de son paysage.

    Le paysage en question stend au long de laqueduc de la Vanne, entre laroport dOrly et la commune de Mennecy, au Sud Est de lagglomration parisienne. Son intrt repose sur la prsence majoritaire de situations pavillonnaires, que lon peut considrer, en raison de leur prdominance, comme les constituantes essentielles dun paysage ordinaire ; et sur lesquelles rgnent souvent le dsint-rt, la dsapprobation voire limpuissance des architectes.

    Aussi, aprs lexamen de laffaiblissement du statut dauteur et du pouvoir daction de cette profession face ce blanc de la carte , largement institu par la loi sur larchitecture de 1977, larchitecte est envisag comme un mdiateur-traducteur, cest dire comme un influenceur de lespace, loppos de la figure traditionnelle de larchitecte-constructeur.Le travail sattache alors enquter, dissquer, slectionner, historiciser et imaginer des interventions sur ces situations afin de donner voir et comprendre, sous une forme familire, le proces-sus pavillonnaire. Son ambition est en effet daider lappropriation voire la transformation indirecte dun territoire par ses propres habitants, et tente ainsi de sinscrire dans ce mouvement de la politique de la ville que lon nomme aujourdhui empowerement.

    RESUME

    03

  • 57 % 18 969 000

    28%1 369 200

    53%

    20%0,5%

    APPROCHE

    sources : S(t)imulation pavillonnaire ( Insee, IAURIF)

    Le pavillon divise. Enfant de la rvolution industrielle et de la dmocratisation de laccs la proprit, il est depuis une trentaine danne constamment pl-biscit par plus de 80% des franais. Aujourdhui, sur 28 millions de rsidences principales, 19 millions sont des pa-villons1. Aussi lhabitat pavillonnaire est devenu la forme urbaine majoritaire, et encore plus dans les priphries des villes. A loppos, cet amour nest pas sans susciter des critiques et mme de vritables prises de position contre le pa-villon, cancer des banlieues. On stigma-tise volontiers lanarchie des lotissements et le pourrissement du petit bourgeois franais dans sa modeste bicoque2 . A ce constat des annes 60, sajoutent dsormais les critiques cologiques et esthtiques concernant ltalement urbain et la laideur normale3 gnrs par le phnomne.

    Dans cet ensemble de discordances, qui ont cours depuis une cinquantaine dan-nes, il est aussi possible dy ajouter les continuelles contradictions de la puis-sance publique, particulirement celles relatives aux questions cologiques. En effet, depuis lmergence dans lopinion publique des problmes dnergie au dbut des annes 70, les gouvernements successifs ont toujours encourag, simul-tanment, laccs la proprit et les rductions des dpenses nergtiques. En mme temps quun gouvernement prenait des mesures environnementales, finanait des tudes, lgifrait, normalisait, et par l mme encourageait les critiques ; en parallle, il mettait en place des dispo-sitifs financiers pour rendre une majorit de franais propritaires, et incidemment acqureur dune maison individuelle.

    Autour des pavillons : un ensemble de contradictions

    1 Voir le DSA S(t)imulation pavillonnaire, http://fr.calameo.com/read/000704606bed30fa79a872 RAYMOND Henri et alii., Lhabitat pavillonnaire, Lharmattan, Paris, 2001 (4me d., 1re ed. 1966), p 253 ROLIN Jean, Quasi-apparition de la vierge Chilly-Mazarin , Les Cahiers de lEcole de Blois, n10, Mars 2012, p 105

    APPROCHE

    04

  • Dans la droite ligne de ces ambigu-ts, si ce nest de cette schizophrnie, se retrouvent dautant plus fortement les rapports quentretiennent les architectes avec la maison individuelle. Dun ct, celle-ci occupe une place importante dans lhistoire de larchitecture, de la villa Sa-voye la villa Dallava, des maisons de Wright celles de Murcutt. Ces dernires annes, elle occupe mme une majorit des architectes franais4. Cependant, en miroir, la maison indi-viduelle se remarque surtout par ses critiques, notamment partir du moment o larchitecte en est absent, cest dire dans la majorit des cas. Malgr une mme forme urbaine et architecturale que les productions savantes, les ana-thmes se portent particulirement sur lesthtique kitsch et monotone du pavillon

    lambda, sur ces origines commerciales, ainsi que sur son manque durbanit et son hrsie cologique. Ces critiques souvent rptes en boucle concourent ne pas problmatiser le phnomne, ou bien lorsquil est abord le cantonne un phnomne gnrique que lon aborde plus ou moins autoritaitement. Ce qui revient en quelque sorte laisser de ct tout un pan de la production de lespace, qui est, comme voqu en exer-gue, devenu majoritaire, donc significatif.

    4 Observatoire de la profession, Ordre des architectes, 2011 : la maison individuelle occupait en 2010 53% de lactivit des architectes, devant le logement collectif avec 42 %. Voir www.architectes.org/outils-et-documents/la-profession-en-chiffres/observatoire-de-la-profession-2011/

    05

  • BACCAL

    AURAT

    GNR

    AL

    Session 20

    12

    Srie L

    HISTOIRE

    DES ART

    S

    DURE DE

    LPREUV

    E : 3 h 30

    COEFFICIE

    NT : 3

    SECOND S

    UJET

    COMMENT

    AIRE DE D

    OCUMENTS

    partir de

    s documen

    ts proposs

    et dexem

    ples de vo

    tre choix, v

    ous tudier

    ez le regar

    d que les a

    rtistes

    du XXe sicle

    ont port s

    ur le pavill

    on, en tan

    t que rali

    t urbaine

    et idal de

    vie.

    Liste des

    document

    s:

    Document

    1 - Louis

    -Ferdinand

    CLINE (

    1894-1961

    ), extrait d

    e Voyage a

    u bout de l

    a nuit, Pari

    s, Gallimar

    d, 1932.

    Document

    2 - Robe

    rt DOISNE

    AU (1912

    -1994), D

    jeuner B

    agneux, 1

    944, tirage

    photograp

    hique au g

    latino-

    bromure d

    argent, 18

    x 24 cm.

    Docu

    ment 3

    Richard H

    AMILTON

    (1922-201

    1), Just W

    hat Is It Th

    at Makes T

    odays Ho

    mes So D

    ifferent, S

    o

    Appealing?

    ( Mais q

    uest-ce qu

    i rend nos

    intrieurs d

    aujourdhu

    i si diffre

    nts, si sd

    uisants ?

    ), Collage,

    248 x

    260 mm, 19

    56, Tbing

    en (Allema

    gne), Kun

    sthalle.

    Docu

    ment 4 -

    Jrgen NE

    FZGER (n

    en 1968),

    Serris

    , tirage pho

    tographiqu

    e au gla

    tino-bromu

    re dargen

    t,

    175 x 140

    mm, 2000

    , extrait de

    la srie Au

    x portes d

    u royaume

    ralise

    Marne-la-V

    alle. Rev

    ue Vacarm

    e n 42,

    hiver 2008

    .

    Docu

    ment 5

    LES FR

    RES JACQ

    UES, Ma

    Maison de

    rve, paro

    les et mus

    ique de R

    icet Barrier

    et Bernar

    d

    Lelou, 197

    3. Enregist

    rement pu

    blic, 1975

    violence du jugement de gout

    possibilits dappropriations

    jardin comme complment du pouvoir dachat

    vote aux marges = reflet de la relguation

    enforcement des dsirs de fondation familiale

    dsir/libert

    autres formes de sociabilit

    centaines de km de bocage recrs

    dplacements de proximit contre voyages internationaux

    facilits damlioration des performances nergtiques

    APPROCHE

    Lobjectif de ce travail tait daller au del des rquisitoires et des interventions qui cantonnent trop souvent larchitecte au rle desthticien, de censeur sur le gout ou de moraliste auprs des situations pavillonnaires, en occupant une position axiologiquement neutre : celle darchi-tecte-mdiateur, larticulation de la connaissance et de laction.

    Face aux pavillons et aux problmatiques spatiales, conomiques, cologiques, juridiques, thiques et politiques que sou-lvent ces situations, lambition de cette position tait de faire de larchitecte un instrument du politique, au sens de la fabrication de la volont gnrale.

    Le postulat principal de ce travail repose sur le fait que les capacits de regard, de restitution, de reprsentation ou plus gnralement de traduction de larchi-tecte puissent tre mises profit en vue

    de rendre intellige, appropriable et discutable les problmatiques, les enjeux et les possibilits de situations pavillon-naires, sur lesquelles rgnent actuellement les dsaccords. Lobjectif tant de contri-buer ce mouvement consultatif, dlib-ratif et/ou participatif quest lempowerment1.

    Concrtement, lhypothse est quen his-toricisant le phnomne, en restituant ses causes, ses continuits et ses volutions, ainsi quen restituant les actions et les opinions des architectes sur le pavillon-naire, il serait possible, tout la fois, de rapprocher les architectes dun rel facilement critiqu et de rendre des ci-toyens moins trangers voire plus comp-tents face leur environnement construit2.

    Position : larchitecte comme mdiateur-traducteur

    1 BACQUE Marie-Hlne, BIEWENER Carole, Lempowerment, une pratique mancipatrice.2 Voir CHABARD Pierre sur les ambitions de Patrick Geddes, LOutlook Tower, anamorphose du monde , Le Visiteur, n7, 2001

    APPROCHE

    06

  • BACCAL

    AURAT

    GNR

    AL

    Session 20

    12

    Srie L

    HISTOIRE

    DES ART

    S

    DURE DE

    LPREUV

    E : 3 h 30

    COEFFICIE

    NT : 3

    SECOND S

    UJET

    COMMENT

    AIRE DE D

    OCUMENTS

    partir de

    s documen

    ts proposs

    et dexem

    ples de vo

    tre choix, v

    ous tudier

    ez le regar

    d que les a

    rtistes

    du XXe sicle

    ont port s

    ur le pavill

    on, en tan

    t que rali

    t urbaine

    et idal de

    vie.

    Liste des

    document

    s:

    Document

    1 - Louis

    -Ferdinand

    CLINE (

    1894-1961

    ), extrait d

    e Voyage a

    u bout de l

    a nuit, Pari

    s, Gallimar

    d, 1932.

    Document

    2 - Robe

    rt DOISNE

    AU (1912

    -1994), D

    jeuner B

    agneux, 1

    944, tirage

    photograp

    hique au g

    latino-

    bromure d

    argent, 18

    x 24 cm.

    Docu

    ment 3

    Richard H

    AMILTON

    (1922-201

    1), Just W

    hat Is It Th

    at Makes T

    odays Ho

    mes So D

    ifferent, S

    o

    Appealing?

    ( Mais q

    uest-ce qu

    i rend nos

    intrieurs d

    aujourdhu

    i si diffre

    nts, si sd

    uisants ?

    ), Collage,

    248 x

    260 mm, 19

    56, Tbing

    en (Allema

    gne), Kun

    sthalle.

    Docu

    ment 4 -

    Jrgen NE

    FZGER (n

    en 1968),

    Serris

    , tirage pho

    tographiqu

    e au gla

    tino-bromu

    re dargen

    t,

    175 x 140

    mm, 2000

    , extrait de

    la srie Au

    x portes d

    u royaume

    ralise

    Marne-la-V

    alle. Rev

    ue Vacarm

    e n 42,

    hiver 2008

    .

    Docu

    ment 5

    LES FR

    RES JACQ

    UES, Ma

    Maison de

    rve, paro

    les et mus

    ique de R

    icet Barrier

    et Bernar

    d

    Lelou, 197

    3. Enregist

    rement pu

    blic, 1975

    votes aux marges = reflet de convictions anti-rpublicaines

    enlaidissement des paysages

    multiplication des dplacements de proximit

    consommation des terres agricoles

    individualisme, repli sur soi

    illusion/alination

    homognit sociale

    couts prohibitifs des viabilisations, de lentretien des rseaux

    impermabilisation des sols

    monotonie

    Dans cette optique, lautorit (pouvoir daction) sur lespace de larchitecte est alors pense de faon indirecte. En effet, il ne sagit plus ici dagir traditionnelle-ment en tant que concepteur et maitre duvre, mais plus spcifiquement en tant quagent de la comprhension et de lap-propriation des territoires par tous ceux qui se proccupent de comprendre les choses environnantes, qui font attention et pratiquent le monde en habitants actifs3 , et qui, assurment, le transforment.

    A cet effet, les deux parties principales du travail (la connaissance et laction) sont complmentaires et se recompo-sent dans une troisime pour devenir le contenu dun jeu de socit ; jeu qui serait loutil oprationnel dune possible action de mdiation.

    07

  • IMMERSIONArchologie de situations pavillonnaires autour de lAqueduc de la Vanne

    Dans cette premire partie, la position occupe est celle de larchitecte enquteur-descripteur de situations pavillonnaires. Il sagit de faire la gnalogie de situations pavillonnaires, comprises dans la grande couronne, entre laroport dOrly et le dbut du rural (Mennecy), et extraites partir dune infrastructure considre comme neutre pour lobservation de lurbanisation : lAqueduc de la Vanne. Il sest agit de faire ressortir quelques grandes influences qui ont gnr ou encourag le phnomne pavillonnaire ainsi que de distinguer les bons et les mauvais exemples, vis vis des demandes de mutations que lon formule aujourdhui auprs de ce type de tissu.

    Armentires111 m

    Paris31 m

    IMMERSION

    08

  • + dinfos (taper directement ladresse)

    legendesdurestedeparis.tumblr.com

    du Sud au Nord, de Mennecy OrlyREMONTEE DE LAQUEDUC DE LA VANNE

    Long de 173 km, laqueduc de la Vanne construit au XIXme sicle sous Haussmann est en quelque sorte un observateur impartial de lurbanisation. Traversant lagglomration du Sud au Nord, il est rest autonome de toutes les influences durbanisation induites par les grandes infrastructures (chemin de fer, N 7, A6, Orly, RER). Ainsi, sa stabilit permise par son caractre utilitaire concourt rvler les entrailles dune agglomration croissance radioconcentrique, transformant inexorablement le rural en urbain.

    09

  • IMMERSIONArchologie de situations pavillonnaires autour de lAqueduc de la Vanne

    Paray-Viell

    e-Poste

    Viry-Chtillo

    n

    Mennecy

    Grigny

    Courcouron

    nes/Lisses

    IMMERSION

    10

    A partir de lAqueduc, 8 situations, stalant de 1920 aux dbuts des annes 2000, sont extraites.

    Elles sont ensuite compares par :- Procdure de transformation foncire- Echelle - Dcoupage parcellaire (taille moy. parcelles)- Espaces en grance publique et/ou en coproprit- Implantation bati (densit batie)

  • 1921

    1919

    Usage originel Dbut procdure

    PARCELLAIREGrance publique Grance prive BATI

    Ferme du Contin

    2260 lotsMme Duparchy

    Carrires Piketty

    Arodrome 1909-19

    Bois du Pavillon Choisel

    19851965

    1954

    Ferme de la Verville

    1970

    1925

    2007

    1991

    1550 lotsLotissement

    Bel Air IIIDessin :

    Ohnenwald (arch)Amnageur/Constructeur :

    S.C.I. Bel Air III

    ZAC Saut CatetDessin :

    Lesne-Berdanac (arch)Amnageur/Constructeur :

    S.A. Kaufman & Broad31 lots 83 lots

    CitLes Blancs Manteaux

    Dessin : ??

    Amnageur/Constructeur : S.C.I. des 7 villes pour

    lOTAN

    Lotissement du Contin

    Dessin : L. Poussin (gomtre)

    Amnageur : S.I. Bernheim

    Constructeur : Propritaires

    Lotissement Port Aviation

    Dessin : L. Poussin (gomtre)

    Amnageur : S.I. Piketty

    Constructeur : Propritaires

    233 lots

    300 lots

    Les Bocages

    177 lots

    Les Demeures du Parc

    LotissementMassias

    Dessin : Gruson (gomtre)

    Amnageur : Mr Massias (macon)

    Constructeur : Propritaires

    15 lots

    Z.A.C.de la Verville

    Dessin : William LevittAmnageur :

    S.C.I. Le Parc de Villeroy(Levitt France)Constructeur : Levitt France

    (Loudire (arch))

    1670 lots

    407 m2

    98 m2

    1648 m2

    20

    17

    46

    39,1

    /ha

    /ha

    /ha

    /ha

    404 m2

    414 m2

    192 m2

    243 m2

    700 m2

    672 m2

    19

    43,7

    /ha

    /ha

    282 m2

    387 m2

    325 m2

    173 m2

    254 m2

    200 m2

    386 m2

    996 m2

    498 m218

    18

    15

    14

    41,4

    41,4

    34,5

    32,2

    46

    /ha

    /ha

    /ha

    /ha

    /ha

    /ha

    /ha

    /ha

    /ha

    20 /ha

    530 m2

    587 m2

    353 m2

    403 m2

    766 m2

    945 m2

    718 m2

    480 m2

    961 m2

    12

    27,6

    /ha

    /ha

    02 11

  • Cahiersdes

    charges

    Permisde

    construire

    Permisde

    lotir

    Socit Mutuelle dEpargne

    Maison projet

    Aides la pierre

    Villa

    ou

    Terrainavant

    urbanisation

    IMMERSION

    Procdure daccession la proprit en permis individuel : situation inacheve

    Archologie de situations pavillonnaires autour de lAqueduc de la Vanne

    A partir de cette analyse compare, notamment des procdures de transformation foncire, sont distingues :

    - des situations inacheves (qui mutent naturellement) - et des situations acheves (sujettes des blocages)

    IMMERSION

    12

  • aristocrate propritaires

    foncier

    agriculteur famillemairepromoteur maitre doeuve

    banquier

    LEGENDE

    Etat

    Permisde

    construire

    Aides la personne

    ou

    Maison produit

    Cahiersdes

    charges

    Terrainavant

    urbanisation

    Procdure daccession la proprit en permis group ou valant division : situation acheve

    13

  • Rue Lagrange, Lotissement Port-Aviation (1919)

    Aqueduc de la Vanne

    Avt 1975 2010

    IMMERSIONArchologie dune situation inacheve (Viry-Chtillon)IMMERSION

    14

  • 1930

    1950

    1965

    1975

    201015

  • 1965

    2010

    1965

    2010

    Avenue de lAqueduc, lotissement Bel-Air (1965)

    IMMERSIONArchologie dune situation acheve (Viry-Chtillon)IMMERSIONIMMERSION

    16

  • 1985

    2010

    1987

    2010

    Alle du Loin, ZAC du Saut Catet (1985)

    Aqueduc de la Vanne

    17

  • zone Bzone A

    zone C

    Hors P.E.B.

    T 7

    IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situationsIMMERSION

    1. Paray Vieille Poste : densifier en zone dexposition au bruit

    Dans cette seconde partie, il sagit doccuper la position de larchitecte-intensificateur, position aujourdhui demande par la puissance publique, et dexercer, sous forme de scnarios, une autorit diffrente et spcifique en fonction de chaque situation slectionne (4). En effet, au travers de ces 4 situations, il apparait la ncessit dune approche au cas par cas, contrario des considrations et des solutions gnriques que lon appose trop souvent ces lieux.

    Dans les 2 premires (inacheves), il sagit de proposer des dispositifs rglementaires, simples accompagnateurs de la densification-intensification dj en train de se faire.

    Dans les 2 dernires (acheves), il sagit, aprs la mise en uvre de dblocages, dimaginer la mutation de ces situations.

    IMMERSION

    18

  • Avenue Paul Vaillant Couturier

    Rue

    Bern

    arde

    au

    Rue

    Bern

    arde

    au

    Rue

    Paul

    Laf

    argu

    e

    ENJEUX INFLUENCES

    Pb. de la voiture Densifier en P.E.B.

    Grand ParisExpress

    18

    Grand Paris

    Elaboration du PLU

    Rvision du P.E.B.*

    T 7

    10

    13

    13

    14

    P.E.B. : Plan dExposition au bruitinstaur en 1975

    Si ajout de place parking commun = + 25% de surface constructible

    Si ajout de place parking commun = possibilit dhabitat group

    Principes rglementaires

    19

  • limite zone inondable

    IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situationsIMMERSIONIMMERSION

    2. Viry-Chatillon : densifier en zone inondable

    20

  • Rue La

    grange

    Compensation des volumes deau

    ENJEUX INFLUENCES

    P.A.D.D.LoiDe finances

    1210

    14

    Inciter les extensions de constructions pavillonnaires et favoriser la mitoyennet

    Fin P.L.D.*

    P.L.D. : Plafond lgal de densit

    Encouragement la mitoyennet

    Encouragement la construction sur pilotis

    Possibilit de fermeture lgre

    Si pilotis : augmentation des possibilits de construction

    Actuel

    Post Inondation (P.I.) ou Prvention sou-tenue des risques (P.S.R.)

    Principes rglementaires

    P.I./P.S.R.

    P.I./P.S.R.

    P.I./P.S.R.

    Mini-lotissement en procdure maison projet

    21

  • tram-train Massy-Evry

    Grand Stade FFR

    IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situationsIMMERSIONIMMERSION

    3.Courcouronnes : exacerber la logique typologique

    22

  • Principes dactions

    Affirmer cette logique par la typoloieLogique alvolaire

    Mixit sociale Dfinition des limites

    ENJEUX INFLUENCES

    Tram-Train Massy-Evry

    Grand stade de la ffr

    17

    Schma dorganisation

    Villa des Arcades

    Villa d

    es Arca

    des

    1 Etat initial 2 Premire intensification 3 Mutations/ Extensions

    23

  • 179 m2 /

    23,8 ha pour 1670

    pour 3746,7 ha

    Coproprit Myosiotis

    Espaces verts en coproprit du quartier Levitt

    Myosiotis

    Schma des coproprits

    Principes dactions

    usine IBM

    Ligne de TCSP

    Au del duconservatisme

    ENJEUX

    77 m2 / en plus du jardin personnel

    IMMERSIONScnarios dintensification auprs de 4 situations

    4.Mennecy : influencer la valeur

    IMMERSION

    24

  • INFLUENCES

    Finance

    ChomageDlocalisation

    usine IBM

    Prts rembourser

    1 Scnario de pauprisationAugmentation des

    impots sur les socits

    WA

    BC.T.E. : Contrat territorial dexploitation

    Agricole

    PLU Malthusien

    Remise en place des C.T.E.*

    Ferme exprimentale biologique

    2 Scnario de valorisationRevalorisation

    des terres agricoles

    Arotrain

    WA

    B

    Dlocalisation usine IBM

    Arotrain

    Terres agricoles vrouilles

    Les copropritaires dcident de vendre les espaces verts pour bnficier dune grande plus value

    Rue des Labours

    Av. d

    e lO

    rang

    erie

    Cahiers des charges du nouveau lotissement- trame viaire orthonorme- taille moyenne parcelle : 200/400 m2

    - 3 parcelles au max. alinables par une seule personne- permis de constuire maison projet

    - faible autorit des auteurs des projets- pas de COS- emprise au sol max. 65%- hauteur max. de 15 m. (rvisable)- pas dinterdiction sur les activits autres que le logement

    Les copropritaires dcident de vendre les espaces verts pour soulager leurs charges

    25

  • DEPART/visite

    DEPART/visite

    rue des Labours

    rue du Petit Mennecy

    (loisir)

    (point de vue)

    (point de vue)

    Gare de Mennecy

    Gare du Bras de Fer

    Gare de Viry-Chatillon

    Prison

    alle des Cdres

    alle du Loing

    avenue de lAqueduc

    rue Lagrange

    rue Bernardeau

    (loisirs)

    villa des Arcades

    (loisir)

    square Le Titien

    compagnie de distribution des eaux

    compagnie de distribution des eaux

    compagnie dlectricit

    compagnie dlectricit

    Centre de ressources et documentation local(CAUE, maison de banlieue, archives communales)

    Parcours touristique et pdagogique

    Gares de RER

    HORIZONVers les individus : fabriquer un outil de comprhension et dappropriation

    Dans cette troisime partie, il sagit de proposer un dispositif de mdiation, sous forme de jeu de socit . A partir de la synthse des deux positions occupes lambition est de fabriquer un objet de transmission entre la connaissance sur ce territoire et les actions que lon voudrait y projetter en fonction du contexte moral actuel. Cette proposition est une sorte douverture sur les possibles continuations de ce travail.

    Le jeu sinspirerait largement de la strucuture du clbre jeu : Monopoly.

    Il se composerait : - dun plateau de jeu largement calqu sur le territoire travers par lAqueduc- de cartes de jeu, explicatives des processus et des contextes durbanisation

    HORIZON

    26

  • Terrain vierge1919

    A partir de 1930

    A partir de 1975

    A partir de 2015

    Rue Lagrangen9

    407 m2loyer

    prix

    loyer

    prix

    loyer

    prix

    loyer

    prix

    1928loi Sarraut

    Elle prvoit le ramnagement des lotissement dfectueux. Cest un l-ment majeur de la politique pavillon-naire dans la mesure o elle protge les petits constructeurs, impose un contrle financier et hyginique aux lotisseurs. Cherchant prvenir la contestation politique chez les mal-lotis et les mal-logs, cette loi est dans la ligne dune politique pa-villonnaire conue pour prserver lordre social en renforcant le rle de lEtat.

    1973Circulaire Guichard

    Cette cirulaire relative aux formes durbanisation dites grands en-sembles et la lutte contre la sgrgation sociale par lhabitat in-terdit la construction de plus de 500 logements en une seule opration. Ce document symbolise la fin et lchec des Grands Ensembles .

    Arotrain

    Les prix de vos loyers doublent

    Prison

    Allez directement en prison,sans passer par la case dpart

    .date de livraison : 1968

    .architectes : G. Gillet, P. Vagne, J. Durand, R. Boeuf

    . capacit : 2 855 places

    Cartes de proprit : monstration des processus durbanisation et des projections actuelles

    Cartes caisse de communaut : explication de lappareil lgislatif et de ses contextes

    Cartes chances : exposition des curiosits et des histoires locales, et des possibilits du territoire

    27

  • Parc automobile

    Taille moy. exploitation agricole

    Voies ferres

    Secteur primaire

    19001900

    14-1814-18 19311931

    WA

    B

    1206 0894 13 19 24 28

    Siegfried (cration des HBM)

    Incitations financires la cration dorganismes

    privs de constructionContrle salubrit HBM*

    et largissement des bnficiaires

    Cration dOffices Publics dHBM

    PAEE* pour les communes de +10 000 hab

    8 h de travail, 8 h de loisirs,

    8 h de sommeil

    Rglementation de la procdure de lotissement

    Aides aux mal-lotis, contrle financier et hyginique des

    lotisseurs

    Objectifs de 260 000 logts dont 200 000

    de maisons individuelles en 5 ans

    Encouragement la petiteproprit

    Socits de crdit immobilier

    Cration des Socits Mutuelles

    dEpargne

    Prts et taux rduits pour les socits dHBM

    Population majorit urbaine

    1904Cration de

    lAssociation des Cits-Jardins

    Assurance de lacquisition immobilire

    Strauss Ribot Bonnevay Le Cornudet-

    8 h

    Le Cornudet (bis) Loucheur -

    Sarraut

    Pour enrayer les doctrines rvolutionnaires, ayez le courage dagir et rappelez-vous ce que disait rcemment lun de nos collgues : lhomme qui est dans la rue na pas besoin dy descendre.

    * HBM : habitation bon march/ PAEE : plan damnagement dextension et dembelissement/ SAFER : Socit damnagement foncier et dtablissement rural/ POS : Plan dOccupation des Sols/ INRA : Institut National de la Recherhce Agricole/ SDAU : Schma Directeur dAmnagment et dUrbanisme/ ZAC : Zone dAmnagement Concert/ COS : Coefficient dOccupation des Sols/ PEL : Plan Epargne Logement/ PAP : Prt daccession la proprit/ APL : Aide Personnalise au Logement/ PLA : Prt Locatif Aid/ EPCI : Etablissement Public de Coopration Intercommunale/ SRU : Solidarit et Renouvellement Urbain/ PLU : Plan Local dUrbanisme/ PADD : Plan dAmnagement et de Dveloppement Durable/ ScOT : Schma de Cohrence Territoriale/ ANRU : Agence de Renouvellement Urbain

    W : Travail A : Secteur agricoleB : Secteur banquaire

    HORIZON

    Notamment au travers des cartes du jeu, lambition est darriver recomposer cet ensemble de donnes a-spatiales, et ainsi dmler cet enchevtrement de politiques volontaristes, de leviers et de coercitions, publics ou privs, qui ont prsids lavnement de la maison individuelle comme forme urbaine plbiscite et majoritaire.

    Vers les individus : fabriquer un outil de comprhension et dappropriationHORIZON

    28

  • 33 millions

    45 ha

    32 000 km

    3,7 %

    39-4539-4519311931 19731973 19831983

    19501950

    20002000

    1er choc ptrolier

    SDAURPcration des

    villes nouvelles

    SDAURIF

    SDRIF

    Plan Prost

    62 64

    57 66 69

    67 73 77 83 91 95 99 00

    01 0705

    43 48 50 60

    53 54

    56 68

    69

    82

    92 07

    11

    46

    36 Aides aux mal-lotis,

    contrle financier et hyginique des

    lotisseurs

    Objectifs de 260 000 logts dont 200 000

    de maisons individuelles en 5 ans

    Cration de lINRA

    Financement priv de primes et prts long

    terme par le Crdit Foncier de France

    2 semaines de Congs Pays ;

    semaine de 40 h

    3me semaine CP 4me semaine CP 5me semaine CP

    Rforme de la PACagriculture subventionn,convergence agriculture,

    environnement et territoire

    Prt Taux 0%,favarise les primo-accdant

    PTZ +

    Population majorit urbaine

    1955Prsentation de la

    DS 19

    adoption de la P.A.C.

    Accords de Matignon,

    conqutes sociales Gnralisation

    du permis de construire

    Appel de lAbb Pierre

    Modernisation delagriculture

    Dorientationagricole

    Cration des SAFER* ; rforme de

    lenseignement agricole

    1er salonde

    lagriculture

    Villagexpo

    Plan Courant240 000 log/an ;

    HLM/HBM; Logco; 1% logement

    Incitations linvestissement

    immobilier

    Dbuts des aides la personne

    Dorientationfoncire

    Surlarchitecture

    -Rforme Barre

    Defferre

    Dcentralisation, notion de limitation

    de lutilisation de lespace

    Dbut de la politique de la ville

    Introduction de la notion dveloppement

    durablePLU, PADD, ScOT*

    Elargissement de laccession

    la proprit

    Coopration intercommunale

    (EPCI*)

    A.N.R.U. Pass-Foncierportage du terrain

    par lEtat

    Maison 100 000 euros

    Incitation la primo accession

    Dorientation agricole

    -Chevnnement

    S.R.U.*

    Aubry 2Dorientation pour la ville

    De financepublique

    Lagriculture comme lment de

    dveloppement durable

    Fin des C.T.E.*instaurs en 1999

    35 heures

    Fin des grandsensembles

    Cration des POS, SDAU, ZAC, COS*

    Utilit publique de larchitecture,

    passage de laide la pierre laide la personne

    Circulaire Guichardni tours, ni barres

    Trait de Rome(CEE)

    Fond de garantie desPrts Spciaux la

    Construction

    Cration des

    marchs hypothcaires

    Cration duPEL*

    Instauration des PAP, APL, PLA*

    Fin de lencadrement

    des loyers, instaur en 1914

    Lotissement : opration et le rsultat de lopration ayant pour objet et/ou ayant eu pour effet la division volontaire dune ou

    plusieurs proprits foncires pour ventes ou locations simultanes ou successives, consenties en vue de lhabitation

    Loucheur -

    Sarraut 2004Ordonnance rformant

    les associations syndicales

    (loi datant de 1865)

    Dans notre peuple franais, compos de terriens souvent dracins, il faut rendre des racines chacun. Et y a-t-il des racines plus profondes que celles qui vous lient votre maison, votre terre, votre instrument de travail ? Oui, il faut rendre les Franais propritaires individuels de la France.

    Mon objectif est que 66% des fran-ais soient propritaires. Nous allons fusionner le prt taux zro, le crdit dimpts sur les intrts demprunts, et le pass-foncier. Nous allons tout dabord cibler ce nouveau dispositif sur les primo-accdants.

    Libralisation du

    financement immobilier

    Chalandonnettes

    * HBM : habitation bon march/ PAEE : plan damnagement dextension et dembelissement/ SAFER : Socit damnagement foncier et dtablissement rural/ POS : Plan dOccupation des Sols/ INRA : Institut National de la Recherhce Agricole/ SDAU : Schma Directeur dAmnagment et dUrbanisme/ ZAC : Zone dAmnagement Concert/ COS : Coefficient dOccupation des Sols/ PEL : Plan Epargne Logement/ PAP : Prt daccession la proprit/ APL : Aide Personnalise au Logement/ PLA : Prt Locatif Aid/ EPCI : Etablissement Public de Coopration Intercommunale/ SRU : Solidarit et Renouvellement Urbain/ PLU : Plan Local dUrbanisme/ PADD : Plan dAmnagement et de Dveloppement Durable/ ScOT : Schma de Cohrence Territoriale/ ANRU : Agence de Renouvellement Urbain

    29

  • [email protected] 73 60 74 03

    34 rue Sainte Marthe, 75010, Paris

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