Projet d’éco-hameau  1 °                  Buts du projet

 Créer un havre, permettant aux personnes de se « panser » et se « (re)penser ». Une lieu où l’on donne une chance de réfléchir concrètement a son avenir, celui des siens mais également celui de la planète tout en se réalisant d’une autre manière, là où la société ne donne jamais aucune chance aux gens de réaliser leurs impacts de vie sur la société et Elle sur eux. Permettre aux personnes de se réaffirmer, de se renforcer pour pouvoir se replonger en toute connaissance de cause dans cette société si ils le désirent. (Gîte) Bref un lieu de vie pour rendre les gens a la fois plus solides mais également leurs faire comprendre également les rouages d’une vie plus saine tout en montrant qu’il existe d’autres alternatives en termes de consommations et de choix de vie. En effet, même si la notion de « dureté » du monde, est ressentie différemment selon les individus, certains sont laissés en marge, au bord de la route, et n’arrivent jamais à s’en sortir. Beaucoup (trop) finissent à la rue, ou se suicident. Beaucoup ne résistent pas aux épées de Damoclès permanentes, aux pressions morales, au manque de démocratie, au caractère « militaire » et hiérarchique des sociétés commerciales et capitalistes dans lesquels par nécessité, ils sont obligé de travailler pour vivre, le fait que ces sociétés ne sont pas des lieux producteurs de bien-être, dont le seul but est de faire produire à l’employé, le maximum de travail et d’argent en un temps imparti. L’aide humanitaire, les aides sociales, le monde médical à destination des personnes fragiles sont les parentes pauvres du budget de l’état et des sociétés, et bien souvent, très mal redistribués : bien souvent ceux qui en auraient cruellement besoin, en sont exclusPourtant, les acquis sociaux ont été obtenus la plupart du temps suite à des luttes sociales, et malheureusement, très souvent contre l’avis des sociétés neolibérale. Il était donc important a nos yeux, à cause du manque de caractère social et solidaire de notre société, par l’intermédiaire de ce projet, une microsociété, plus respectueuses des êtres humains.  C’est le but de la rédaction de ce dossier. Ce projet s’inspire du projet de François Thonier. Son projet est centré sur : 

a)       un jardin permanent (permaculture), pour vivre en relation constante avec la nature et les autres,

b)       une microsociété ouverte, tolérante, autonome, mais non autarcique, permettant une place pour chacun (dans la mesure du respect des autres également).

c)       l’autonomie des habitants que cela soit en énergie ou nourricière etc…d)       la place de l’enfant au cœur de la société (afin de le rendreautonome).e)       démarche de libération des conditionnements, en particulier l’attitude de soumission envers

l’autorité, ou de domination orgueilleuse. Tout le monde est égalitaire et libre de choix.f) Liberté d’esprit, liberté intérieure, Laicité.g)       Aucune idéologies.h)       Autre approche du travail : On peut être travailleur, mais sans être esclave du travail. Vivre

mieux avec moins d’argent (qualité plutôt que quantité). Motivation au travail par la passion et l’intérêt, et non par la pression  et la contrainte.

i)         Solidarité économique complète. Autogestion communautaire. 

2         Les principes de base de ce Hameau

2.1            Préliminaires

 

Avant même de créer ce hameau, il sera mené une réflexion, entre les protagonistes du projet, sur les racines du bien-être et comment y parvenir. Ainsi que l’acquisition de Terrains pour déterminer au mieux les futures constructions.

Le projet doit déboucher sur une communauté libre de personnes partageant les mêmes idéaux écologiques et humains concernant un cadre de vie écologique, économique et respectueux de l’humain.

Des questions comme les racines de la violence, de la frustration, de la non réussite ou non réalisation personnelle, du fait que des personnes ou la société ne laisse pas toujours une chance aux personnes les plus faibles, pour réussir dans sa propre vie, sur la solidarité, l’entraide, l’empathie, la compassion, la connaissance et la non-reconnaissance, la concurrence et l’émulation … seront abordés.

On pourrait se poser des questions sur la finalité de notre société (sur le voyeurisme de la téléréalité, sur des phrases comme « on offre du cerveau disponible [par nos émissions] à la publicité » selon Jérôme Lelay, directeur de la chaîne de télévision TF1 etc …).

 

2.2            Principes de bases

 

Les principes de base de l’écovillage sont :

 

1) la recherche d’un monde, d’une société meilleure, en particulier par l’amélioration des relations humaines entre membres de la communauté (l’Argent ne doit servir que le commun, tout le reste sera plutôt partagés, cependant chacun a le droit d’avoir son jardin secret, son intimité).

2) l’idée d’un idéal communautaire, et le choix d’une vie communautaire (d’une vie en commun) sur la base de même idéaux, en particuliers moraux, écologistes, culturels etc

3) faire que l’on « travaille », par plaisir (sans avoir vraiment l’impression de « travailler »), pour être utile au plus grand nombre et pour soi aussi, et non sous la pression permanente ou/et la contrainte voire la peur de tout perdre, avoir l’impression d’être réellement utile par soi et son « travail » pour la société et la communauté.

4) la recherche de la préservation de la vie et de la nature, avant la recherche du profit financier et matériel à tout prix (nous ne rejetons pas le profit, mais la recherche du profit au détriment de la communauté et de l’humain, par exemple : le harcèlement au travail, la pression permanente, le maintien du stress sur les employés dans les entreprises, pour en tirer la maximum de profits pour le plus petit nombre, au détriment de ceux qui produisent véritablement les richesses au sein de l’entreprise et de la société néolibérale),

5) le respect de règles écologistes : respect de la nature, de l’environnement, le recyclage des ressources, l’évitement du gaspillage des ressources (au niveau de l’eau, de l’énergie, des déchets, en étant plus économe, responsable etc …). Pas de croissance à tout prix au détriment de la nature et du cadre de vie tant humain qu’animalier.

6) Recherche des possibilités culturelles et scientifiques pour l’avenir de l’humain et de la nature (exemple : Aeroponique, hydroponique, énergies renouvelables, ect)

7) Le développement des meilleurs solutions ecologiques et economiques pour les besoins primaires que sont l’eau, la nourriture, l’habitat, ect, ...

8) La tolérance de toutes les communautés (culturelles, raciales, sexuelles …), le respect de la diversité, à condition qu’elles ne portent pas préjudice aux autres (prosélytisme, agressions, ect)..

9) L’originalité, l’inventivité et l’imagination, mise en avant.

 

En résumé, dans ce Hameau, le développement des relations humaines et l’inventivité envers les solutions écologiques sera mis à l’honneur.

 

Le projet de cet éco-Hameau est issu de réflexions sur le monde néolibéral et sur certains de ces aspects (privatisation du vivant, appauvrissement des populations pour enrichir une minorité, Consumérisme forcené, annihilation des spécificités culturelles pour une société uniforme, pression sociétale envers un seul modèle de vie, Destruction de ressources finies pour créer des objets ayant une durée de vie fort limitée, ect…).

 

Note : L’auteur de ce projet n’est pas contre la société capitaliste, quand celle-ci fonctionne sur le mode d’échanges libre (échanges de biens et de services sans abus …), voire sur la loi de l’offre et de la demande, cependant les abus sont tels de nos jours qu’il est important de remettre l’église au milieu du village et de créer des solutions autres qui n’exclue personnes du processus de vie d’une communauté ou de la société .

 

Par contre quand celle-ci pousse à l’égoïsme le plus total, à l’individualisme le plus « forcené », à un comportement sadique ou soumis des individus, alors que l’homme, par nature, est pourtant plutôt un être social, menant a des comportements non solidaire, voire antisocial, cette société capitaliste dans ses dérives « les plus sauvages » (par sa capacité à détruire, dévaster la planète : déforestation, refus de lutter contre l’émission de gaz à effets de serre cause du réchauffement de la planète, pollution de lieux sains sur des générations, endettement sur X générations, exclusion sans solutions alternatives, préférence du profit et de la propriété sur la vie humaine), pour des raisons économiques à court terme, laisser mourir des être humains malades comme dans le cas des procès initiés par certaines compagnies pharmaceutiques, au nom du profit (érigé en système de valeur, dogme, voire en religion), posent alors un réel problème de conscience, d’Ethique et de morale.

 

On peut se poser la question de savoir si le but de l’entreprise néolibérale est uniquement de renforcer son pouvoir, ses profits et son influence, en particulier de ses dirigeants et de ses actionnaires majoritaires, au détriment de ses travailleurs, de ses sous-traitants (en les soumettant sans cesse au stress, pour les faire produire plus et générer plus de profits, les empêchant de réfléchir sur leur vie ainsi que le but et le sens de leur vie) ou au contraire de permettre l’épanouissement et le bonheur du plus grand nombre par l’achat de leurs produits. Il est quand même notable de remarquer de voir qu’une Entreprise considère un travailleur comme une charge et non plus comme une valeur ajoutée a son entreprise, de remarquer que lorsqu’une entreprise licencie, souvent alors qu’elle génère encore bien des profits, son indice de Bourse a tendance a monter. Cela ne profite qu’a une minorité tandis que la majorité risque un chômage de longue durée, les minima sociaux voire la rue si la dégringolade sociale s’éternise et empire (ce qui peut être le cas de travailleurs plus âgés ou ayant a subir des parcours de travail plus chaotiques en raisons de discriminations (femmes, origine étrangère, obésité, pauvreté, ect).

 

En raison des réflexions précédentes,  nous voudrions créer une société éco-Hameau, plus solidaire, plus généreux, plus respectueux des êtres, où la « gratuité des choses » existe : Gratuité du Logement, de la nourriture, de l’énergie, ne demandant que du travail pour obtenir ce que l’on souhaite : vêtements, électricité, eau, ect. L’argent n’est pas obligatoire pour obtenir tout cela, cependant le travail, lui est primordial pour obtenir ce que l’on souhaite.

Nous verrons si cette société, en respectant ses buts, sera pérenne et peut se renforcer dans temps, ou bien au contraire sera plus fragile face au monde extérieur qui semble souvent plus facile (et en réalité ne l’est nullement).

 Nous verrons si au sein de ce village, nous pourrions développer des expériences innovatrices.

Il faudra vérifier si cette agriculture pourrait vraiment diminuer le temps de travail et améliorer les conditions de vie. Nous savons par des expériences antérieures, que non, ce genre de projet demande du beaucoup de travail, cependant, il se fait en fonction des saisons, des jours et des spécificités de terrains mais aussi des besoins.

Ce Hameau sera un lieu d’expérimentation de nouvelle expérience, mais avec esprit critique. 

L’inspiration de cet Eco-Hameau serait a l’image de Jansiac, de Longo Mai, d’El Pueblo, uli-Alto et bien d’autres, a la fois participatif, ouvert et écologique 

Avant de lancer cette idée, on doit bien réfléchir à tous les aspects de ce Hameau.

 

La place de l’enfant sera primordiale dans le village.

Je pense que le mieux serait de permettre a ceux qui le veulent, de choisir soit de suivre le cursus scolaire habituel (on reste en règle mais on sais aussi très bien que l’Ecole est par essence une école d’inégalités et de harcèlement des différences), ou choisir d’apprendre a l’enfant de façon autonome : c'est-à-dire apprendre a l’enfant soit même, en dehors des cursus normaux qui sont souvent limitatif en termes de découvertes, ne faisant que survoler les sujets sans les approfondir.

Pour les Langues : Anglais, Espagnol, Allemand, nous semblent un bon choix, pour le néerlandais, le mieux sera d’utiliser les nouvelles technologies ou au besoin si le parent connait le Flamand.

Pour le reste l’enfant sera libre de choisir ses activités mais libres (choix de certains cours, comme les « enfants de Summerhill » en Angleterre). Les parents selon leurs compétences, à tour de rôle, feront réviser leurs devoirs, le soir, à tous les enfants du Hameau.

Il pourrait suivre et participer aux discussions des adultes, proposer des projets. Il pourra participer aux projets et tâches du village, si ils le desirent (tâches simples comme brosser les animaux, les nourrir, ect).

 

Dans cette microsociété, toute personne peut travailler , mais cette quantité de travail ne doit pas être due à la pression, mais due à une participation librement souhaitée, désirée, … et ne doit pas être au détriment de la santé. Cependant certaines tâches importantes pour la communauté, devront être faites par tous : toilettes sèches,

 

Plus tard, nous pouvons imaginer ce que le Hameau deviendra :

 

. un centre écologique (avec cours et formations pour ceux qui veulent apprendre de ce que nous aurons crée..),

. un lieu de stages (stages de ressourcement, culturels, écologique, ect …), avec des places d’hébergement, d’abord dans le gîte, la ferme, puis dans des maisons écologiques crée par les habitants eux même pour les Nomades et autres intervenants.

Un bon nombre de ces maisons auraient un toit supportant une couverture végétale comme certaines maisons islandaises et Galloise (sous la terre arable du toit, se trouve un toit rendu étanche par du bitume, du plastique ou tout autres choses).

Certaines pourraient être des yourtes mongoles (allant de 15 m2 à 130 m2.)

- un lieu de discussion philosophique (Auberge-philosophique sur de nombreux sujets ).

 

Le rêve de l’auteur serait un lieu où tous travaillent durs pour la communauté, pour tou, tout en prenant le temps de vivre. On pourrait travailler beaucoup et aussi à d’autre prendre le temps « nomade » (temps de vivre, sans être poussé par le profit maximum. En tout cas, les buts doivent être acceptés et non sous la pression).  

Beaucoup plus tard, il y aura des salles de cours, de classes (dans des sortes de petites maisons intégrées au paysage), qui seront utilisés successivement par les enfants, les stagiaires, pour des joutes et débats scientifiques.

 

L’auteur a constaté que des personnes pleines d’idées parfois surdouées ne réussissaient pas dans la vie, par manque de connaissances scientifiques et de diplômes.

Le Hameau devrait permettre alors à ces personnes d’avoir leurs lieux, de mettre a profit leurs connaissances pour être reconnus par le travail, les idées qu’ils peuvent fournir a la communauté.  

Normalement a l’Eco-Hameau devrait s’ajouter l’Auberge-Philosophique, qui ferait a la fois office de Gîte et de lieu de vie et d’Accueil pour l’extérieur, ainsi que point de ventes ou de dégustation concernant les produits artisanaux crée dans le Hameau.

Tous les profits seront réinvesti dans l’éco-Hameau : Soit au rachats d’outils, de Terrains, de matériels, mais aussi de médicaments (pour ceux qui en ont besoin, dans le cas de maladies non soignable par les plantes), de technologies (éoliens, énergie solaire, ect), matériels pour les enfants qu’on ne peu créer, ect.

Si aucun de ses besoins ne se fait sentir, l’argent sera mis en depot pour tout achats ulterieurs, une partie cependant servira pour le payement des taxes et le cadastre. (Aucun fournisseurs, etant donnés que tout : la nourriture, les lits, les tissus, ect, seront fait sur place).

3         La pérennisation de l’expérience et sa lutte contre certains dangers et dérives 

Cette microsociété devra savoir résister aux agressions extérieures et perdurer voire prospérer (ou encore essaimer de par le monde faire des émules comme Longo Mai a reussi a le faire).

On verra si ses principes contribueront à que ce projet puisse être aussi bien réalisé en Belgique que dans le reste du monde. On mesurera sa capacité à savoir survivre et prospérer face à la société économique « libérale ». 

Mais auparavant, on doit déjà réfléchir pourquoi certaines expériences communautaires n’ont pas perduré et se sont finalement terminées par un échec. Par exemple, pourquoi l’expérience fouriériste (de Fourier), hippies, de certaines communautés dans le Larzac,  par exemple n’ont pas perduré dans le temps.

 

3.1.1          Les dangers et dérives

 Certaines communautés se sont installées dans (ou ont « squatté ») des sites remarquables, remarquables pour leur beauté, sans avoir nécessairement toutes les autorisations et titres de propriétés nécessaires … et son sont fait délogés par les promoteurs voulant mettre main basse sur le site et/ ou la police, comme dans le cas de la communauté hippie de Cairn en Australie.

C’est ce qu’on a vu également en Espagne, Italie, Irlande, Angleterre et France, Certains projets immobiliers purement Urbain qui ont poussés, n’ont d’Ecologique que le nom, car dans la realité, en grattant un peu le vernis, il était possible de voir que le cotés « Ecologique, Eco-Village », ne servaient qu’a des intérêts financiers de quelques promoteurs qui avaient flairés le bon filon. On a ainsi vu des Lieux Naturels être totalement dévastés pour faire place a des centres urbains qui ont contribués a une gentrification de zone rurales devenant dès lors hors de prix pour un foyer moyen.

 

Certaines communauté ont été harcelées ou démantelées par les autorités ou la police, à cause d’accusations, fondées ou non, de cultiver le cannabis, de consommation de drogue ou encore de cacher des criminels ou terroristes en fuite, sans parler également de terrorisme Anarcho-mondialiste. (Longo Mai et Jansiac furent ainsi accusé en leurs temps)

D’autres se sont ou se seraient transformés en « lupanars » sexuels, sans cadre moral clair.

Certaines encore ont été sous la coupe d’un gourou, de personnes déséquilibrés, d’escrocs  plus ou moins « sincères », recherchant en apparence le bien des autres, mais surtout le pouvoir, sur les consciences, les richesses et afin d’assouvir leurs fantasmes.

Il peut aussi avoir une récupération sectaire de la société communautaire et ses idées (comme dans le cas de Davidiens tombant sous la coupe de David Corech).

Il y a toujours le risque que le projet passe sous le contrôle de personnes ne partageant pas les buts et idéaux humanitaires du village par la force ou la manipulation.

Et enfin, il y a eu les expériences autonome qui n’ont pas perdurés en raisons des dissensions, des disputes mais également a cause de la difficulté de vie et du manque de clairvoyance sur les difficultés et le travail demandé par un tel projet.

Il faut éviter que des personnes viennent et profite de l’Eco-Hameau pour ne pas travailler, pendant que tous les autres travaillent. Ou que certain aient un statut privilégié (les dispensant par exemple de travail) par rapport à d’autres (A notre sens, seul les problèmes de santé, la grande jeunesse ou vieillesse des personnes font qu’on ne peu œuvrer a la communauté).

 

Certaines communautés arrivent au contraire à se perpétuer, comme Jansiac, en se coupant du monde extérieur et de ses influences culturelles (pas de radio, de télévisions …), en rejetant le progrès technologiques (dans une certaine mesure), afin de tenter une experience différente de la société de consommation.

 

Un autre danger est la recherche de l’irrationnel (thérapies irresponsables (les enfants indigo), le fait de vivre, en permanence, dans l’irréel et « l’autre monde »…) et le soutiens aux thèses pseudo-scientifiques voire délirantes ( Fin du monde, survivalisme extrême, ect) bref le manque de réflexion et d’esprit critique. 

D’une manière générale,  l’enfer peut être pavé de bonnes intentions dans tout projet. Et les religions, même les mieux intentionnées sont un bon exemple (une religion pacifique comme le christianisme a pourtant été utilisée par l’inquisition …).

 

3.1.2          Comment éviter ces dangers ? 

Dangers sectaires et gourous

 

Pour éviter les gourous (type gourous dont chaque déclaration serait « parole d’Evangile »), il faut que le fonctionnement de cette société autonome soit aussi démocratique que possible (Démocratie directe : chaque membres de la communauté a son mot a dire, y compris les enfants et adolescents).

Entre membre de la communauté, il faudra, en particulier, mener aussi une réflexion démocratique, ensemble, sur les moyens d’éviter toute dérive sectaire ou la survenue de gourou en son sein, ou tout replis sur soi (communautaire) qui pourrait nuire a l’ensemble des individus vivants sur les lieux.

C’est d’ailleurs un des points cruciaux du projet.

 

Le replis communautaire et les dévires irrationnelles

 

La « communauté » ne sera pas coupée du monde (elle  n’est pas une communauté Amish, elle est autonome mais pas coupée de la société, ce qui est impossible). Elle ne doit pas être conservatrice et rétrograde. Bien au contraire. Le but est de faire en sortes de montrer qu’il est possible de vivre mieux en travaillant pour soi et pour les autres, pour son avenir et celui de ses enfants, sans passer par une recherche de profits et n’exister que par l’accumulation de biens.

Elle doit être ouverte aux mondes et aux technologies innovantes. Elle doit être tournée vers l’avenir. Cependant, les nouvelles technologies seront vérifiées et sera pesé un pour et un contre, car il est notable que le rendement actuel de certaines technologies sont moindre et limitées consciemment pour ne recherche de profit par les émetteurs de ces technologies sur le marché.

 

Pour éviter les replis et l’irrationnel, un haut niveau de culture, et d’éducation, en particulier scientifique, écologique, économique et social, sera cultivé au niveau de l’esprit du Hameau et entre les membres de ce dernier.

L’auteur de ce projet souhaiterait que l’esprit civique, laïc et démocratique soit prôné dans le Hameau.

 

Le risque d’OPA d’investisseurs privés, sur le village

 

 Pour éviter cela, savoir :

1) Tous les actes de propriétés, et peut etre créer une association (ASBL , SARL ?)

2) S’entourer d’avocats et de conseils juridiques, auquel cas, travailler sur les lois pour se protéger.

3) Que l’association ait une trésorerie importante, liés à une(des) source(s) de revenus appréciables et éthiques (Vente directe, Stages, Auberge, ect).

4) Qu’il y ai 2 signatures pour retirer l’argent du compte bancaire de l’association.

5) Les comptes sont vérifiés par une comptable (ou expert comptable) et une association de gestion agréée (devant les impôts).

6) Les tentatives d’expropriation, de dégradations et de destructions des biens du Hameau et de la communauté, seront immédiatement suivies d’attaques en justice. Il est notable de remarquer a quel points certains Elus locaux ont une nette tendance a favoriser leurs intérêts propres ou privés face aux intérêts de leurs communautés et électeurs.

 

Drogue, respect des lois

 

Les drogues et les stupéfiants sont interdits dans le Hameau et sur le site (voir l’annexe sur la charte dans ce document). Cela comprend également L’alcool (le tabac lui est permis).

Donner asile à des personnes ne signifie pas les soustraire à la loi, quand ces dernières personnes ont commis un crime.

 

Pas de privilège

 

Le but du village n’est pas l’enrichissement matériel individuel, mais surtout l’enrichissement intellectuel et intérieur, et on doit sans cesse le rappeler. On doit y développer le sens de la responsabilité (de l’autonomie, de l’initiative individuelle ou collective).

Le site doit être propre, une question de respect pour soi et les autres.

4         Projet amélioration  du  cadre de vie

 

4.1       Projet jardin et agriculture naturelle 

Les jardins doivent être beaux et en même temps demander peu de travail et d’entretien a la fin, d’où l’idée de la permaculture potagère et maraîchère.

Il devra en être de même pour les stations et bassins de phytoépuration et les jardins médicinaux.

Seul les cultures servant pour les animaux seront plus ouvragées, cependant, de façon saisonnières, certaines cultures seront mises en terre pour les réserves fourragères, les stock (bocaux, transformés ainsi que séchés) et les semences.

Des serres (bois flexibles + film plastique) pourront être de mises pour certaines cultures et productions d’hiver.

Si l’on comptes les cultures, les besoins animaliers et ceux de l’auberge alentour de 10 voire 30 hectares seront nécessaires.

Reste dès lors a définir le lieu adéquat.

5         Recherches à entreprendre pour découvrir ce lieu idéal

5.1      1ère solution : un village, hameau à reconstruire ou restaurer 

Essayer de trouver des habitations telles que manoirs, maisons bourgeoises, châteaux abandonnés, hameaux et villages disparus … avec grand terrain (entre 10 et 50 ha). A restaurer avec un groupe de personnes motivées . Cela reste d’une certaine façon, l’un des meilleurs moyens de creations : ce genre de site ayant souvent accès a l’eau via bassin, riviere, puits et autres.

Le problème, reste le pays : Belgique ou autres (France, Espagne, Italie, ect), car certains pays semblent avoir laissé des demeures et lieux vacants dû aux différents exodes ruraux.

Certaines communautés comme El Pueblo pourraient nous en apprendre plus, je pense sur la restauration de lieux abandonnés. Sans parler que ce genre de restauration peu redonner vie a des villages et régions désertées par la jeunesse, l’emploi et les activités communautaires.

 

5.2      2ème solution : construction de maisons neuves 

Le lieu idéal, pour la 2ème solution, pour implanter les maisons de l’écovillage (dans le cadre d'un territoire écologiquement « libéré » et préservé), serait placer le hameau à la sortie d'une forêt (en contrebas), dans un cône de déjection ou un talweg (attention malgré tout, aux  risques d'inondations !), orienté plein sud (et pas de montagnes dans un rayon entre 17° O et 17° Est). Il faut de l'eau, du soleil, de la biodiversité (pour nous permettre, pour notre maison, d'avoir notre autonomie énergétique ….).

 3ème solution : avoir des maisons sur l'eau (telles que péniche, house-boats …), pour ne pas avoir à payer le notaire ( ?) ou pour ne pas avoir à payer le permis de construire ( ?). Maisons sur l’eau (rivière, lac, étang …) entouré d’un grand terrain.

On pourrait obtenir des péniches à restaurer sur le canal du midi, pour 15000 FF (autre piste pour l'achat de péniche : les pays de l'est :  Yougoslavie …).

Se pose alors divers problèmes : Les maisons sur pilotis ne sont pas faisable partout, car il faut également des obtentions, les créations d’auto gérance sur coque de péniche, demande l’achat et la sortie de la coque tout les deux ans pour vérification de cette dernière ( ce qui a un cout), sans parler de la restauration. De plus, crée une autonomie sur un bateau pose le fait que ce ne sera faisable que pour une famille, pas pour une communauté, donc cela est restreint. L’idée est bonne sur papiers mais pose des contraintes énormes en termes d’eau potable, de terres arables, de fuel pour le moteur mais également la problématique énergétique.

Quand a la construction, comme indiqué : le terrain seul sans point d’eau, fait qu’il faudra demander un raccordement, et de ce fait limite l’autonomie et force malheureusement a devoir faire du profit pour pallier ce problème vital qu’est l’eau. Cependant, 30 hectares permettraient la construction, les recoltes et les besoins pour les animeaux. Reste le point d’eau vital.

 

5.3      Idées communes à toutes les solutions de site Dans tous les cas,Il faut un point d’eau potable ou rendu potable par phytosanitaire.

.

 Toutes les maisons seraient démontables ou crée écologiquement avec peu ou pas d’effets nocifs sur l’environnement (maison en cob, en bois, torchis, maison de hobbit (pays de galles). Le mieux serait de tester et de voir les expérimentations de construction faites dans divers pays Européen et internationaux.  Pour éviter toute atteintes aux lieux naturels ou rendus naturels, la voiture seraient interdites, l’accès ne serait permis qu’a pied ou a velo, peut être avec le temps, construction ou réalisation d’une aire pour les voitures, pour accéder a l’Auberge.Limiter l’accès aux jardins potagers, animaux et cultures aux membres de la communauté et aux visiteurs accompagnés.

 

5.4      Comment trouver ce lieu ? - faire fonctionner le bouche à oreille dans le monde alternatif, et écologique. Passer des annonces dans les journaux alternatifs et écologiques.

1) d'abord contacte les sites Web immobilier de la région (journaux locaux ...),2) passe des annonce,,3) contacter par téléphone les agences immobilières locales,5) se déplacer dans les agences, puis sur les sites proposés tels que : Manoir, maisons bourgeoises, lieux abandonnés,6) voire les historiens locaux (et archives départementales) pour connaître hameaux et villages disparus ...

Les idées de restauration, gîtes, spectacles, activités... dans ce centre pourraient être suggérées. Si possible, ces activités seraient regroupées dans le même village (ou même vallée, ou même région à moins de 20 km les unes et les autres.

 Sinon, le lieu pourrait être aussi choisi dans un autre pays (Espagne, Italie etc …), si nécessaire. 

6         Projet d’écocentre  

6.1      Buts de l’éco-parc 

Ses buts sont de :

Participer à la mise en place d'actions de terrain en faveur de la biodiversité. Créer les conditions et les incitations pour la conservation de la biodiversité au niveau local. Intégrer la gestion de la biodiversité dans l'ensemble des activités humaines. Accroître les capacités humaines à conserver la biodiversité. Accompagner les actions culturelles autour de la biodiversité. Favoriser la prise de conscience de la valeur de la biodiversité. Offrir au public des occasions d'apprécier la diversité de la nature en facilitant l'accès aux

informations sur la biodiversité. Provoquer des réflexions en vue de changements de comportement culturels et sociaux en

faveur du développement durable. Observer, comprendre, gérer, informer et sensibiliser, contribuer à la sauvegarde des

espèces protégées, des habitats et des écosystèmes menacés. 

Il met en pratique, et à la portée de tous, les connaissances acquises au fil des années, dans le monde.

 

7° Les différents Espaces de vies possibles 

- habitat écologique, habitat à base de bois, terre crue, chanvre, paille, brique et chaux - L’auberge : un restaurant de cuisine « biologique » et saine - une salle à manger collective pour les congrès et stages,- l’éco-boutique (ventes directes de produits issus de la ferme)- une ferme biologique (avec animaux courants de la basse-cours + enclos avec ânes, moutons,

chèvres, ect …)- les jardins « naturels » (dans ces derniers seront présentés des techniques de compostage

assurant la fertilisation, le mulching et d'autres techniques permettant le contrôle des mauvaises herbes, des méthodes préventives et quelques produits naturels permettant de lutter contre les ravageurs et les maladies …), Principalement Permaculture.

- Une grande bibliothèque de consultation (recevant des revues du monde entier …),- hébergement des visiteurs,- Les toilettes sèches.

8° Constructions :

Les bâtiments pourraient être en terre crue et en auto-construction :Pour donner quelques exemples :

- http://www.beingsomewhere.net - http://nydiasolis.blogspot.be/p/le-cob.html (terre crue+sable ou terre crue+pailles).- Bois et structures en bois (méfiance malgré tout cas beaucoups d’arnaques dans le milieu de

l’Ecoconstruction).- http://www.maison.com/brico-travaux/revetements/enduit-terre-paille-4736/ - http://maison-cob-paille-bazouges.blogspot.be/

Personnellement, je préconise la terre crue, et un toit végétal large avec une ossature en bois naturel a l’image de ce qu’on nomme « maison de hobbit ».

Exemple :

http://www.immoweb.be/fr/batir-renover/article/toitures-vegetales-:-avantages-et-inconvenients.htm?mycurrent_section=build&artid=4224

Pour le soubassement : Il existe differentes structures : le beton bien sur mais préférence pour la pierre. Meme si certains ont fait les soubassements avec des baches plastiques, du graviers, de la paille et du bois de palettes avant de recouvrir de terres et d’un enduit.

http://www.beingsomewhere.net/floor.htm

Pour l’Epuration des Eaux usées (grises) : La PhytoEpuration ou Phytoassainissement.

Les Eaux vannes ne sont pas concernées puisque les toilettes seront des toilettes seches et utilisées en compost .

http://www.passerelleco.info/rubrique.php?id_rubrique=4

http://www.aquatiris.fr/tout-sur-la-phytoepuration/index.html

http://www.lejardindeau.com/jardindeau/2033/plantes_phytoration.htm

http://www.lejardindeau.com/jardindeau/1749/valeur_puratice_de_plantes.htm

http://www.labelverte.org/phytoepuration/7-phytoepuration-fonctionnement.html

Les prix peuvent varier a mon sens entres 5000 Euros (si recup totale et fait artisanalement) voire un peu plus si on prend du matériels professionnels (pierres, dalles, ect) , mais finalement bien moins qu’une construction en briques, ciments et filtages d’acier.

Pour les fenêtres : la recuperation est toujours un bon moyen, et il n’est pas difficile de faire des fenetres etanches avec du bois naturels.

9°   Budget / financement Nous prévoyons le financement de ce projet par : 

1)       Par les Dons (au niveau materiels, livres, couvertures, des trucs de ce genre mais uniquement quand la partie construction sera déjà bien commencée (il existe quelques excellent sites de dons pour tout et n’importe quoi))

2)       par les productions de cette microsociété autonome : le gîte d’étape, l’artisanat (productions artistiques), les plantes aromatiques, les épices, les produits de l’agriculture naturelle, les recettes de l’Auberge et de la vente directe.3)       Des subventions locales, régionales (A voir, demander renseignement auprès de la region

wallone et autres si cela se passe en Belgique auquel cas nos fonds propres) ;4)       Notre fonds propres, argents mis de cotés depuis quelques années maintenant et ceux liés a

nos salaires. En général, les ressources financières de ce genre de lieux autonomes se font surtout par la vente directe, les stages ecologique ainsi que l’Auberge ou le magasin (si il en a un dans les lieux comme c’est le cas dans divers centres autonomes Espagnols ou Français).

10° Energie :

Il existe diverses façons de l’obtenir : Eolien, Biomethanisation mais il existe une variante du moteur petrole, fait par des ecologistes et des nomades altermondialistes : le moteur a huile de Friture usagée. Il faut 24h pour la « purifier » : autrement dire retirer certaines impuretés du aux cuissons, mais par la suite, cela fonctionne sans trop de problème (au pire avoir un bidon d’essence, pour l’hiver a hauteur de 10% dans le melange). La recuperation n’est pas difficile en général.

http://www.h2osmose.com/ecogwada/frittes/

Je pense donc qu’avec un groupe électrogène diésel alimenté à l’huile végétale, recyclée de préférence, c’est parfaitement faisable.

Finalement

 Ce projet est parti d’un exercice intellectuel et d’une constatation sociétale.Ne souhaitant plus rester a subir une situation sociale pesante (chomag, difficultés de vie liée a mode de vie urbain) et avoir l’impression d’inutilités, l’idée était de créer notre propre lieu de vie et notre propre emploi, sans être dépendant de la société de consommation pour les besoins les plus criants ou problématiques : Eau, Energie, Habillements, Toit, Nourriture, le reste : La culture etant fournie par l’internet et le Wifi.Ce qui permettait ainsi d’éviter deux problèmes : si échec de la vente ou de l’Auberge, permettre par cette autonomie de vivre frugalement mais richement humainement, et de l’autre, permettre une autre expérience de vie, plus conforme a nos attentes concernant nos vies.

A la base, j’ai crée cet exposé, on va dire, comme un eco-hameau, moins comme une ferme, mais les deux restes faisable. Cependant, les gens seront toujours les bienvenus dans les lieux a conditions de respecter les lieux naturels et les gens ainsi que les animaux qui y vivent.

La question est :

Dans le cadre d’un tel projet, sachant qu’il faudra une étendue d’alentour de 30 hectares (avec ou sans Fermes ou ruines qui serviraient de base), quelles seraient les autorisations et que disent les Lois Belges a ce sujet (si le projet est fait en Belgique) ?

Contact :

Dokier Aurore

Avenue de l’Europe, 56C1

6044 Roux

Email : adok.slyn@mail.be

Nous n’avons pas encore le terrain et nous nous donnons 5 ans (le temps de finir la formation d’ingenieur de mon compagnon) avant de commencer les recherches de terrains comportant ce dont nous avons besoin (source d’eau principalement), ce dans la Région Ardennaise selon le souhait de mon compagnon.

Nous avons de l’Argent de cotés, et j’attends la fin de l’année prochaine pour reprendre un travail en restauration (le temps de finir les recherches concernant le projet).

Les lois et autres démarches pour obtenir l’aval a un tel projet, j’aimerais d’abord prévenir : en premier lieu, savoir ce qu’il faut dans le cas d’une telle démarche mais par un particulier, ensuite, les différences avec une démarche faites dans un cadre communautaire (ASBL ou SARL par exemple).

Merci beaucoup.