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BOUTIQUE EN LIGNE www.baechli-sportsdemontagne.ch BÄCHLI SPORTS DE MONTAGNE Filiale Lausanne Avenue d‘Ouchy 6 1006 Lausanne QUALITÉ SUISSE L'INNOVATION EST NOTRE TRADITION NOVEMBRE 2014 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA Annonce Interview ERNESTO BERTARELLI Sa vision de la qualité suisse La beauté de la Suisse Les meilleurs idées pour des séjours Être innovant La recette pour le succès Le pays de la formation Là où l'apprentissage ne finit jamais

Qualité Suisse

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L'Hebdo

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Page 1: Qualité Suisse

BOUTIQUE EN LIGNEwww.baechli-sportsdemontagne.ch

BÄCHLI SPORTS DE MONTAGNEFiliale LausanneAvenue d‘Ouchy 61006 Lausanne

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QUALITÉ SUISSEL'INNOVATION EST NOTRE TRADITION NOVEMBRE 2014

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

Annonce

Interview

ERNESTO BERTARELLISa vision de la qualité suisse

La beauté de la SuisseLes meilleurs idées pour des séjours

Être innovantLa recette pour le succès

Le pays de la formationLà où l'apprentissage ne finit jamais

Page 2: Qualité Suisse

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

2 EDITORIAL PIERRE-MARCEL FAVRE

04 Gastronomie

05 La formation – l’autre miracle suisse

06 Vers un tourisme durable

08 Interview avec Ernesto Bertarelli

10 Terreau de l’innovation

11 L’ambition culturelle du Conseil fédéral

12 L’immobilier

13 Expert Panel

14 Article spécialisé

CONTENU

5 10

QUALITÉ SUISSEChef de projet: [email protected] Rédacteur en chef: Joram Vuille Equipe éditoriale: Stéphanie Casarin, Jada Albasini, Lassila Karuta Production: Smart Media Publishing GmbH Impression: Swissprinters AG Image Cover: Bemido/Nicolas Righetti Graphisme: Anja Cavelti Pour plus d’informations sur Smart Media: Jeroen Minee, [email protected], Smart Media Publishing Schweiz GmbH, Tel. 044 258 86 00

SMART MEDIASmart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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Qu’est-ce que la qualité? Nous avons l’habitude, en Suisse, de nous vanter de la manière suivante: «Certes, nous sommes plus chers, mais la qualité de ce que nous fournissons est une telle plus-value que finalement, lorsqu’on a tout bien compté, nous sommes même plus avantageux que d’autres». Est-ce vrai? Je crois que, sans aucune vantardise, sans aucun nationalisme étroit, on

peut répondre affirmative-ment. Il suffit pour cela de comparer. Ce n’est pas du tout que les autres nations feraient dans le bricolage, l’éphémère, le bon marché systématique. Mais s’il y a une qualité que nous pouvons réellement nous attribuer, c’est sans aucun doute la bienfacture. Les exemples sont multiples. Prenons le domaine de la construction. Nous avons (en particulier nous avions) tendance à construire des villas, des locatifs, des bâtiments administratifs, etc., qui sont extrême-ment durables, qui visent parfois l’éternité! Il suffit de comparer nos maisons pour classes moyennes avec celles des Etats-Unis. Leurs bâtiments, souvent en bois, peuvent être démolis en vingt-quatre heures, alors que chez nous, ce poste

coûtera déjà une fortune. Pendant longtemps, nos amis britanniques étaient incapables de construire des fenêtres, voire des portes qui fermaient vrai-ment! Dans bon nombre de pays, on a pu découvrir des chambres d’hôtels rapi-dement dégradées, en par-ticulier les salles de bain.

Rien de tel ou fort rarement en Suisse. Si on évoque nos chemins de fer, même tendance. Les matériaux choisis vont être beaucoup plus résistants que sous d’autres latitudes. Evoquons un instant nos routes. Souvent, ailleurs, les revêtements ne tiennent pas le coup longtemps, tout simplement parce que les méthodes de construction ne sont pas comparables. Notre matériel roulant, c’est à dire les automobiles, est plutôt neuf qu’usagé.

Les voitures sont assez rarement cabossées, avec des feux et phares en mauvais état. Nous sommes constamment sous contrôle! S’il s’agit d’augmenter la sécurité, il faut bien reconnaître que c’est assez efficace. Un mot sur nos hôpitaux. Il n’y a pas besoin d’aller très loin: au sud-est de l’Europe, en cas de problème, on préfère se faire rapatrier d’urgence plutôt que prendre le risque d’être maltraité dans des hôpi-taux hors du temps, nous promettant un traitement douteux. On peut affirmer que rien de tel ne peut se passer en Helvétie.

Bref, oui, les exemples seraient encore nom-breux. Il y a, véritable-ment, une swiss touch qui fonctionne dans tous les domaines ou presque…

Pierre-Marcel Favre, Editeur

Page 3: Qualité Suisse

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U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

4 GASTRONOMIE REDONNER VIE À NOS QUARTIERS

Des camions pour revitaliser nos quartiers

Décidément en Suisse on ne voit pas les choses du même œil qu’ailleurs. Et alors que dans son pays d’origine les food trucks (camion restaurant) ont connu un essor en réponse aux difficultés rencontrées par de jeunes restaurateurs pour accéder aux crédits, il semblerait qu’ici, ce soit les autorités qui sont demandeuses, trouvant dans cette nouvelle façon de se restaurer une alternative intéressante permettant de

réanimer certains quartiers et d’y attirer une nouvelle population. À proprement parler, le concept des food trucks n’a rien de nouveau, cela fait maintenant des années qu’il est possible de se restau-rer sur le pouce en achetant quelque chose à un marchand ambulant, certains pourraient même y voir une sorte de retour à une forme commerciale ancestrale! Ce qui a considérablement évolué par contre c’est l’approche des professionnels de la gastronomie qui s’intéressent à ce type de restauration ainsi que les attentes des consomma-teurs offrant en quelques années ses lettres de noblesse au concept d’abord aux États-Unis puis plus récemment dans les villes romandes de Lausanne et Genève. Misant avant tout sur la qualité et la traçabilité, les nouveaux nomades de la restauration ont réussi à trouver un public qui était en recherche de quelque

chose correspondant à ses nouveaux cri-tères de sélection. En effet, en quelques années les habitudes alimentaires ont radicalement évolué et s’il semble désor-mais acquis que l’on veut passer le moins de temps possible à se restaurer à midi en semaine, cela ne doit plus se faire, comme avant, au détriment de la qualité, du goût et de la diversité de l’offre.

DE NOUVELLES ATTENTES

Les consommateurs recherchent de la nouveauté, des saveurs, des expé-riences qu’ils pourront partager entre collègues et en cela les food trucks répondent parfaitement aux attentes et vont parfois plus loin encore, comme c’est le cas pour certaines enseignes devenues fameuses et qui s’amusent à jouer à cache-cache avec leurs clients, changeant de quartier quotidienne-ment et indiquant leur localisation

uniquement sur certains réseaux sociaux. Ce n’est pourtant pas cet as-pect-là qui a su convaincre les villes de Lausanne et de Genève cet été de tenter l’expérience des food trucks. C’est au contraire l’aspect figé dans l’espace pour un moment donné qui leur a suggéré d’offrir certaines places, sous certaines strictes conditions, à ces restaurateurs d’un genre nouveau. L’occasion idéale pour les autorités de rencontrer une nouvelle tendance et donc ses adeptes dans des lieux de la ville qui jusqu’alors était un peu délaissée, créant ainsi de nouveaux pôles d’attractivités temporaires dans la ville et offrant une seconde jeunesse à des quartiers que l’on jugeait, à tort, infréquentables. Une nouvelle preuve que menés avec intelli-gence les partenariats public-privé d’un nouveau genre sont bénéficiaires pour tous et à moindres coûts pour la société.

Avec les food trucks la restauration doit se réinventer.

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Un nouveau phénomène gastronomique est en train de s’implanter dans les villes et plutôt que de le subir, certaines communes ont décidé de l’utiliser comme un moyen pour revitali-ser certains quartiers.

TEXTE JORAM VUILLE

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SUR TOUT NOTRE

ASSORTIMENT

Page 5: Qualité Suisse

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

5 L’EXCEPTION SUISSE FORMATION

Comme c’est souvent le cas, il est difficile de voir les bonnes choses qui nous entourent, la force de la routine sans aucun doute qui cache ses réalités si proches. Alors pour se rappeler de notre chance on s’en réfère à des experts externes qui, de par nature, offriront un regard neuf nous permettant de revoir ce qui fait l’une des forces de notre pays et de nous y réintéresser. C’est typiquement le cas de la formation dans notre pays qui est si l’on reprend les termes de François Garçon «L’autre mi-racle suisse». C’est également le titre du dernier ouvrage de l’enseignant-chercheur à l’université de la Sorbonne de Paris dans lequel il livre un magnifique plaidoyer en faveur du système éducatif suisse. Un système qui fait plus que de trôner en tête des différents classements internationaux au

fil des années et que beaucoup de pays nous envient, il offre véritablement une chance unique à toutes et tous de gra-vir les échelons de la société. Dans son ouvrage, François Garçon passe au crible tous les rouages de notre système éducatif et nous permet, comme nous le mentionnions avant, de profiter de ce regard d’expert externe qui pointe sur les spécificités de la formation en Suisse. Un système rodé et unique en son genre, qui a fait et fait encore de notre pays un terreau d’excellence.

LA VOIE DE L’APPRENTISSAGE

Et si nos hautes écoles oc-cupent régulièrement les meil-leures places dans les différents classements mondiaux, ce n’est pas uniquement à elles que l’on

doit notre bonne réputation. Au contraire serions-nous même tentés de dire lorsque

l’on sait que proportionnelle-ment à d’autres pays européens, la Suisse produit une quantité relativement faible d’univer-sitaire proportionnellement à sa population. Avec, et il est

important de se le rappeler, un accès encore trop limité aux en-fants de familles peu favorisées à l’enseignement universitaire.

Mais la Suisse est résiliente et là où beaucoup y verraient un aspect négatif elle répondra avec fierté que ce qui fait l’une de ses spécificités tant enviées à l’étranger n’est pas universitaire, mais dual, avec ses apprentissages qui offrent à toutes et tous la possibilité d’accéder à une formation. En effet, loin d’être une voie de garage, le CFC (Certifi-cation fédérale de capacités) constitue un merveilleux ascenseur social permettant à toutes et tous, en fonction de ses capacités, de gravir les échelons des entreprises offrant par ainsi l’unique opportunité aux managers de demain de connaître parfaitement leur entreprise de l’intérieure.

De plus, de nombreux ponts permettent ensuite aux plus brillants d’entrer dans le système des Hautes écoles. Et si cette réussite tout helvétique peine peut-être à se refléter dans les grands classements internationaux, soyons sûrs et certains que la vigueur du tissu des PME de notre pays, dont la majorité des dirigeants sont porteurs d’un CFC, en est la plus belle des preuves.

La formation, l’autre miracle suisse

» La Suisse pro-duit une quantité relativement faible d’universitaire proportionnellement à sa population.

Les CFC, véritables passeports vers le succès.

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Alors que chez nos voi-sins les formations de type duales sont parfois considérées comme des voies de garage, le CFC est en Suisse un formi-dable moyen offert à toutes et tous de gravir les échelons sociaux.

TEXTE JORAM VUILLE

«Swissness»: un maître mot, praticabilitét

L’orientation de la réglementation «Swissness» est judicieuse, mais des simplifications impor-tantes s’imposent si nous voulons atteindre l’objectif et réellement renforcer la place économique. C'est ce que l'association Economiesuisse a écrit dans leur commu-niqué de presse. Une réglementa-tion trop restrictive ou trop complexe avec des exigences perfectionnistes risquerait d’alour-dir les charges des producteurs suisses et de détériorer les conditions-cadre économiques. D’une manière générale, la réglementation proposée pèche par excès de perfection-nisme. Vous trouvez communiqué de presse entier sur econo-mieuisse.ch.(smp)

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U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

6 TOURISME FAUT-IL REPENSER LE TOURISME?

Le tourisme suisse tel que nos parents l’ont connu semble définitivement enterré. Nul besoin d’avoir fait des longues études, fait des recherches ou des prévisions pour remarquer que les choses ne sont plus pareilles, tout par-ticulièrement ces hivers qui ne sont plus comme avant, devenant de moins en moins longs et vigoureux. Mais que faire alors que c’est justement sur un certain type de conditions météo-rologiques que se basait l’essentiel de l’offre touristique de notre pays et plus

particulièrement des régions alpines? Les stations de montagne semblent déjà avoir tenté d’y répondre en s’équipant de canons à neige, celles de basses montagnes cherchent des alternatives plus estivales, mais tout cela ne semble guère suffisant pour faire face aux défis futurs qui s’annoncent et la diversité doit encore plus s’étoffer pour permettre plus d’indépendance vis-à-vis des variables saisonnières. Des solutions alterna-tives doivent donc être cherchées ailleurs, tout en réussissant à s’inscrire dans des tendances à moyen et long terme qui permettent d’économiser les ressources naturelles et surtout de valoriser et préserver les qua-lités de la nature et du paysage.

Le tourisme doit se repenser non pas dans sa totalité, mais dans sa durabilité. Voilà typiquement l’une

de ces opportunités qui ont jusqu’à présent permis à la Suisse de faire preuve d’initiative et d’innovation pour devenir leaders du marché. Certaines pistes ont été ouvertes par des précurseurs un peu idéalistes, certains diront rêveurs, mais l’on sait à présent que le tourisme durable est bien plus que cela. Il répond à une tendance qui se généralise et surtout permet de répondre aux attentes non seulement des parties prenantes usuelles, mais également de faire entrer de nouveaux acteurs dans le secteur permettant ainsi la création unique de chaînes de valeur ajoutée au plan régional. Les ressources paysagère et culturelles, nombreuses et variées de notre pays peuvent et doivent continuer d’être mise en avant, tout comme elles doivent assurer au client un produit

de qualité et l’assurance de souvenirs digne de ce qu’il peut attendre d’un séjour en Suisse. Le tourisme de demain doit réussir à s’inscrire dans la durabilité et pour cela il doit garantir une approche cohérente entre les différentes stratégies et politiques. Et si la coopération semble être le maître mot de ce tourisme, tout cela ne peut-être possible qu’une fois agriculteurs, promoteurs, associations écologistes, politiques, offices du tourisme, presta-taires, pouvoirs publics et partenaires accepteront de dépasser un certain dogmatisme pour travailler dans le même but en acceptant de faire certains compromis qui assureront la viabilité, mais aussi la qualité des services à long terme et feront émerger des projets qui permettront à la Suisse de rester une destina-tion de rêve, avec ou sans neige.

Vers un tourisme durable – qu'est ce qu'il faut?Des atouts à protéger.

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Malgré les changements qui bouleversent le secteur, la Suisse possède toutes les quali-tés pour rester une destination de choix pour les touristes, pour autant qu’elle ose se repenser.

TEXTE JORAM VUILLE

Dans le tourisme, la qualité joue un rôle compétitif décisif. La pression des prix, un environne-ment concurrentiel tendu, des hôtes toujours mieux informés et plus exigeants sont autant d’arguments pour accorder une attention particulière à la qualité de service et de l’accueil.

Le Programme qualité du tourisme suisse encourage le développement de la qualité

et l‘assurance qualité dans les entreprises touristiques. Il distingue les entreprises qui se préoccupent en permanence de la quali-té et donnent le meilleur d‘elles-mêmes pour leurs clients, jour après jour.

Son déroulement sur trois niveaux répond totalement au besoin de la branche. Le niveau I récompense la

qualité de service, le niveau II la qualité de gestion et le ni-veau III la qualité managériale reconnue sur le plan inter-national (ISO par exemple).

Depuis le lancement en 1997, pas moins de 7‘500 labels de qualité ont été attribués à des établissements issus de différentes branches (hôtels, restaurants, remontées mécaniques, musées, etc.).

TOURISME ET QUALITÉ, UN PARI GAGNANTPROGRAMME QUALITÉ DU TOURISME SUISSE

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Page 7: Qualité Suisse

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U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

8 INTERVIEW ERNESTO BERTARELLI

Comment définiriez-vous la «Qualité Suisse» de manière succincte?Précision, tradition, innova-tion, fiabilité, efficacité sont des mots qui résument bien, à mon sens, le «Swiss Made».

Et quel est l’impact d’un produit au drapeau rouge à la croix blanche?La notion de «Qualité Suisse» est très forte à l’intérieur de nos frontières et cela a un lien direct avec l’amour du travail bien fait, plus qu’à un chau-vinisme de base. Il y a une grande fierté à faire marcher l’industrie ou les services du pays. A l’interna-tional, le «Made in Switzerland» a une valeur forte, avant tout grâce aux entreprises actives dans les domaines du luxe, de l’horlogerie, mais également grâce aux grands groupes comme Nestlé, Novartis ou Bobst. Il est impératif de conserver cette image de qualité et de rareté qui fait l’attrait de nos produits.

Elue le pays le plus innovant en 2014, la Suisse fait figure de première de la classe. Comment expliquer une telle effervescence d’idées?

La politique de la Suisse en matière de recherche encourage la naissance de projets novateurs. Les investisse-ments conséquents de l’économie pri-vée, pour la recherche appliquée, le développement et la transformation du savoir en innovations, permettent de booster l’ensemble du système et d’obtenir la mise sur le marché de nouveautés à un rythme soutenu. Ce sont donc, ces interactions pu-blic-privé, cette complémentarité des acteurs de la recherche et ce partage des responsabilités dans un cadre stable qui explique en bonne partie la compétitivité de la «petite» Suisse.

La région lémanique, surnommée la Health Valley, est un véritable berceau pour les startups spécia-lisées dans la biotechnologie et la médecine. Elle en compte plus de 700 à ce jour. Pourquoi un tel succès?Une start-up est composée de deux éléments de base: une idée et des capitaux permettant de la dévelop-per et ensuite de l’exploiter. Il se trouve qu’en Suisse, et en Roman-die plus particulièrement pour ce qui est des biotech et des medtech,

nous avons la chance d’avoir des centres de recherche d’exception (EPFL, UNIGE, HUG, CHUV) ainsi que de nombreux entrepreneurs

et multinationales prêts à inves-tir et à collaborer pour permettre le développement de projets.

Le Campus Biotech, que vous construisez sur l’ancien site de Merck Serono à Genève, devrait d’ailleurs rassembler certains projets de qualité. Quelles sont vos attentes face à ce futur Centre Suisse pour l’Innovation?Avec Hansjoerg Wyss, un autre entre-preneur indépendant, nous pensons que le but ultime du Campus Biotech

est d’apporter des solutions afin d’améliorer la santé et les conditions de traitement de certains patients. Que ce soit dans le cadre du Wyss Center en Bio et Neuro-ingénie-rie ou des Chaires Bertarelli dans le domaine des neuro-prothèses, l’objectif du futur Centre Suisse pour l’Innovation est de permettre une translation des résultats de la recherche dans des solutions concrètes capables d’améliorer le quotidien des malades. L’immense avantage d’une telle structure est d’offrir à diverses facultés et dépar-tements l’opportunité de se retrouver sur un même site pour échanger. Le Campus accueille aujourd’hui l’UNIGE, l’EPFL, le Humain Brain Project et bientôt les HUG.

Mais face à l’Europe et aux grands groupes du secteur, comment les entreprises suisses peuvent-elles tirer leur épingle du jeu?Nous bénéficions en Suisse d’un phénomène de «proximité» et de collaboration transversale faci-litée, propice au développement d’échanges, de partenariats entre

» Précision, tradition, in-novation, fiabilité, efficacité sont des mots qui résument bien, à mon sens, le ‹Swiss Made›.

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Depuis la vente de l’entreprise biotechnologique Serono en 2006 au groupe allemand Merck, Ernesto Bertarelli a di-versifié son portefeuille d’activités tout en conservant un vif intérêt pour le secteur de la santé. Le serial entrepreneur suisse livre sa vision de la «Qualité Suisse», de son dynamisme académique, scientifique et entrepreneurial.

TEXTE JADE ALBASINI IMAGE TEAMALINGHI/JEAN-GUY PYTHON

«La Qualité Suisse a un lien direct avec l’amour du travail bien fait»

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Page 9: Qualité Suisse

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

9 ERNESTO BERTARELLI INTERVIEW

l’industrie et les hautes écoles. Par conséquent, la Suisse est l’un des pays avec le plus grand nombre de brevets déposés par habitant et les entreprises helvétiques sont pion-nières dans de nombreux domaines.

Le milieu scientifique, après février 2014, a été secoué et la Suisse a sauvé de justesse les accords de

recherche Horizons 2020. Pen-sez-vous que notre autonomie peut nous porter préjudice?Ceux qui imaginent que le pays puisse se suffire à lui-même font fausse route. Nous avons besoin de nos voisins, pour se nourrir dans bien des domaines, de leurs sa-voir-faire et pour améliorer la qualité de nos services, que ce soit au niveau

scientifique mais également dans des domaines tels que le tourisme, où la «Qualité Suisse» de nos établisse-ments hôteliers dépend en grande partie d’une main d’œuvre étran-gère dont on ne saurait se passer.

Le système de formation suisse est de plus en plus reconnu au niveau mondial. Quels sont les points forts de nos établissements face à d’autres prestigieuses institutions?Sans parler de concurrence au sens strict, je pense que le modèle fédéral suisse de l’enseignement supérieur génère un certain esprit de compétition entre les différentes académies, un dynamisme bénéfique à la qualité de leur enseignement respectif. Prenez l’exemple des deux «polys» que sont l’EPFL et l’EPFZ. Chaque institution tente d’attirer les meilleurs professeurs, d’obtenir le soutien des partenaires privés les plus illustres ou de collaborer avec des entités académiques de renom au niveau international. Cela pousse forcément vers l’excellence. En plus, la Suisse compte aussi de nombreuses structures d’enseigne-ments privés de premier rang, tels que l’IMD pour n’en citer qu’une, qui contribuent à un élargissement de l’offre en matière de formation.

Selon vous, est-ce que le dy-namisme économique est di-rectement lié à la qualité?Non, je ne pense pas que ces deux éléments soient intrinsèquement

liés. Il y a des régions du monde qui bénéficient d’un extraordinaire dynamisme économique, sans pour autant produire de la qualité. De même la qualité en tant que telle ne suffit pas à susciter la croissance. Il faut arriver à faire reconnaître la qualité que l’on produit pour que la demande augmente et enfin, pour qu’une dynamique se créé, économique, industrielle ou autre.

Comment améliorer la «Qualité Suisse»?La Suisse ne peut mieux faire qu’en restant à l’affût de ce qui se passe autour d’elle et en soutenant des ini-tiatives à l’intérieur de son territoire mais aussi au niveau international. Sans parler directement de vouloir «occuper le terrain», notre pays doit rester présent dans les grandes négociations internationales et faire entendre sa voix partout où il le peut, afin de profiter des échanges avec ses voisins et de s’en inspirer. Mais il doit aussi savoir reconnaître ce qui a fait son succès au cours du dernier siècle et faire valoir et respecter ses différences. Dans un monde en perpétuelle évolu-tion, penser qu’une histoire et des méthodes pourraient permettre à la Suisse de se reposer sur ses lauriers et de ne plus apprendre serait une funeste erreur. Mais vouloir tirer un trait sur le passé serait également dangereux. Pour résumer, s’inspirer de ce qui nous entoure oui, se fondre dans la médiocrité ambiante, non.

Ernesto Bertarelli, ancien directeur de l'entreprise suisse Serono, est aujourd'hui entrepreneur indépendant.

Swiss Education Group et Stanislas Wawrinka, service gagnant

Ambitieux et en quête d’excellence, Stanislas Wawrinka incarne les valeurs de Swiss Education Group, leader de la formation en management hôtelier. « La combativité, la persévérance et le res-pect sont les valeurs qui m’ont guidé tout au long de ma carrière. Je les retrouve

dans l’esprit des étudiants de Swiss Edu-cation Group », explique le champion.Le sport, une école de vie. Accueillant près de 6’300 jeunes adultes chaque année, SEG leur offre non seulement un enseignement d’excellence mais aussi un environnement de travail et de loisirs qui

favorisent un mode de vie sain. Avec son ambassadeur, Swiss Education Group entend sensibiliser ses étudiants aux valeurs positives de l’activité physique.

www.swisseducation.com

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U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

10 INNOVATION DES NOUVELLES SOLUTIONS

La Suisse, terreau de l’innovation

La Suisse se classe depuis des années dans le haut des différents classe-ments mondiaux des pays inno-vateurs, elle occupe même depuis quatre ans la première place de l’in-dice mondial de l’innovation (GII) publié conjointement par l’OMPI, l’Université de Cornell et l’INSEAD. Cité en exemple, notre pays est par-ticulièrement attractif et performant grâce à la qualité de la collaboration entre ses hautes écoles et l’industrie, la stabilité de son système politique,

son ouverture et ainsi que son système de recherche. Mais ce que le GII cherche avant tout à mettre en avant dans son classement est le rôle central jouer par les individus dans les différents processus d’innovation. La force de la Suisse réside donc avant toute chose dans sa faculté à «produire» du personnel inno-vant, et si elle veut maintenir ses très bonnes positions au niveau mondial, la Suisse doit également continuer à rester attractive pour la main-d’œuvre qualifiée de ma-nière à retenir les talents en leur offrant un cadre de vie et de travail que seul notre pays peut offrir.

Ceci a été très bien compris par le tissu industriel suisse qui dans un marché devenu global a su rester à la pointe, dans le giron de tête des leaders en matière d’innovation.

Cela ne doit rien au hasard donc si ce sont ces mêmes entreprises qui consacrent l’une des parts les plus importantes, au plan mondial, au secteur recherche et développement de leur société. Corollaire, la Suisse compte le taux de proportion le

plus élevé par habitant de requête de brevets, loin devant des pays comme l’Allemagne ou la Suède. Des multinationales, mais également des

PME innovantes sont les meilleurs gages de succès futurs, d’autant plus lorsqu’elles sont, comme c’est le cas en Suisse, issues de nombreux secteurs, généralement porteurs, permettant à notre pays de faire face plus sereinement aux crises qui touchent plus gravement les pays où la concentration dans un même secteur est plus important. Qu’on ne s’y trompe donc pas, si le modèle économique suisse est si souvent cité en exemple c’est aussi et surtout grâce à son envie d’aller toujours de l’avant, nos entreprises devenant l’un des meilleurs exemples de la réussite d’un modèle qui se base sur le savoir et les connaissances qui se mettant au service de l’innovation. On est bien loin de l’image que certains se font d’une Suisse craintive et regardant toujours en arrière…

» La Suisse occupe même depuis quatre ans la pre-mière place de l’indice mondial de l’innovation.

Jean-François et Nicole Bally, créateurs du sitewww.references-bien-etre.ch

Attractif et au design accueillant, le site propose un ensemble de services dans différents secteurs du bien-être: soins thérapeutiques, beauté, développe-ment personnel, loisirs ainsi que les animaux. Que trouve-t-on dans references-bien-etre.ch?Des articles et informations utiles, un annuaire, mais aussi les événements que les professionnels du bien-être publient sur le portail. Une newsletter est également envoyée gratuitement aux abonnés afin de les informer des dernières actualités.Des solutions pour les professionnelsParce que la présence sur le web a aujourd’hui un impact majeur et facilite les contacts, references-bien-etre.ch met à disposition

des professionnels du bien-être un espace spécialisé pour eux.Présence dans l’annuaire et publication de leurs actualités (for-mations, stages, ateliers, conférences), ainsi que des rubriques permettant, par exemple, de proposer aux internautes des avantages ou offres promotionnelles sur certains cours et soins. Comment s’inscrire et publier ses événements?Facile et pratique, ce service permet de gérer soi-même ses annonces. Plusieurs formules avantageuses sont pro-posées sur le site, par exemple la formule Pro qui permet de publier durant la durée d’abonnement toutes les an-nonces souhaitées. De plus, les annonces peuvent aussi être présentes dans la newsletter, ceci sans supplément.

Riche en actualités et événements, references-bien-etre.ch incarne le por-tail Internet romand dédié à la sérénité et au bien-être.

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Un savoir-faire internationalement reconnu.

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La Suisse n’est pas seule-ment reconnue pour ses montagnes et son chocolat, elle est également un leader mondial de l’innovation et elle entend bien le rester.

TEXTE JORAM VUILLE

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Suisse. Naturellement.

À découvrir:

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Notre Fromage Suisse.www.fromagesuisse.ch

Page 11: Qualité Suisse

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

11 UN SIGNAL POUR LA CULTURE CULTURE

C’est un projet ambitieux qui a été retenu par le Conseil fédéral dans son Message sur la culture pour les années 2016-2020. Que ce soit au niveau de son orientation générale ou de ses propositions financières qui semblent répondre aux diverses attentes et revendications des différents acteurs culturels suisses.Se basant sur trois axes stra-tégiques que sont la cohé-sion sociale, la participation culturelle et l’innovation, cette nouvelle formule, qui semble toutefois grande-ment augmenter le pouvoir de décision de la Berne fédérale au détriment des cantons et des communes en matière de soutien, permet surtout d’enfin identifier clairement une politique culturelle de niveau national. Dans ce second Message sur la culture, le Conseil fédéral

prend largement en compte les grandes tendances en cours et surtout, reconnaît la valeur et l’importance de l’art et de la culture face aux défis colossaux qui se dressent et se dresse-ront devant nous pour les années à venir comme la mondialisation, l’internet, la robotisation, l’individua-lisme ou encore toutes les questions liées à l’urba-nisme et sa densification.

VERS UNE AUGMENTATION

DE L’AIDE FINANCIÈRE?

L’un des points qui fera sans aucun doute le plus débat est lié à l’augmentation des moyens financiers octroyés

à la culture prévue dans ce projet, mais le Conseil fédéral semble avoir compris que la qualité, même dans l’artistique, avait un prix. La Suisse semble donc prête à soutenir fortement ses artistes, consciente sans aucun doute qu’au-delà de la création ils peuvent devenir de formidables ambassadeurs, pour autant, et on le répète, d’oser s’en donner les moyens.

Mais cela ne doit pas se faire n’importe comment et c’est pourquoi le Conseil fédéral a doté son Message de certains garde-fous ap-préciables, par exemple celui qui prévoit de ne soutenir et

réaliser les projets culturels que si les moyens financiers sont assurés, ce qui signifie qu’aucune redistribution de crédit ne peut se faire comme cela pouvait être le cas jusqu’à présent. Il est également prévu l’instaura-tion d’un «observatoire des industries culturelles» ainsi que l’élargissement des acti-vités de l’Office fédéral de la culture dans le domaine des statistiques culturelles, ceci afin d’optimiser les stratégies de la Confédération en matière culturelle. Osons espérer que les yeux de ces observateurs ne seront pas uniquement attirés par les grosses productions pimpantes et rentables.

En effet, le risque est grand et plus encore en ma-tière culturelle de se doter d’indicateurs quantitatifs qui ne permettent pas à la qualité et l’originalité d’être prise justement en compte. Une solution pourrait être d’y intégrer et de prendre en considération le travail des nombreuses associations et organisations culturelles qui chaque jour et depuis des années permettent à la Suisse d’avoir une offre culturelle riche, variée et surtout d’excellente qualité.

L’ambition culturelle du Conseil fédéral

Le Palais fédéral, théâtre de la vie culturelle de demain.

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Le milieu culturel suisse est riche et varié et s’il s’est longtemps senti mis de côté par les institutions poli-tiques, le Conseil fédéral semble avoir enten-du ses demandesr

TEXTE JORAM VUILLE

8,5 milliards consacrés à la R-D suisse

Selon les estimations de l’Office fédéral de la statistique (OFS), la Suisse a dépensé, en 2012, 18,5 milliards de francs pour ses activités de recherche et développement (R-D). Cette évolution est surtout expliquée par la forte croissance enregistrée dans le secteur des hautes écoles. Les dépenses de R-D de ce secteur atteignent 5,2 milliards de francs (+32% par rapport à 2008). Le secteur des entre-prises privées reste toutefois le principal acteur de la recherche menée en Suisse. Ses dépenses s’élèvent à 12,8 milliards en 2012 (+7%). L’importance de l’Etat (Confédération et cantons) est marginale dans l’exécution de la R D au niveau national, mais ce secteur joue un rôle majeur en tant que financeur. L’Etat verse ainsi 4,7 milliards de francs, dont 4,2 milliards en faveur du secteur des hautes écoles en 2012. (smp)

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La marque des produits et services suisses authentiquesLe signe distinctif de SWISS LABEL est l’arbalète. L’origine de SWISS LABEL remonte à 1917 (création de la «Semaine suisse»). Protégée en Suisse et dans plu-sieurs pays d’exportations importants, l’arbalète – véritable com-plément ou alternative à la croix suisse – représente la marque «Suisse». Elle constitue un symbole de qualité, de sé-curité, de sérieux et de fiabilité, tant pour les entreprises que pour les consommateurs. Et donc un avantage sur la concurrence pour les membres de SWISS LABEL !

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Page 12: Qualité Suisse

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

12 IMMOBILIER QUELLE GÉRANCE POUR DEMAIN?

Un retour au métier de base

La Suisse connaît le taux le plus bas d’Europe de propriétaires de leur logement. Si cela peut s’expliquer de façon objective par des coûts d’achats élevés, des freins toujours plus nom-breux à l’accession à la propriété et des barrières réglementaires et législatives, il ne faudrait pas oublier un facteur culturel. Il semblerait en effet que les Suissesses et les Suisses soient moins sédentaires qu’ailleurs, qu’il s’agisse de leur vie privée et professionnelle.

Cette particularité, que l’on peut également constater en Allemagne, fait qu’une majorité de la popula-tion suisse entretient des rapports fréquents avec les régies immobilières. Et si ces dernières peuvent se réjouir d’être actives dans un secteur qui se porte très bien, l’immobilier locatif, elles doivent en contrepartie faire face à une concurrence accrue qui les oblige à revoir et repenser leur métier afin de rester le partenaire idéal entre propriétaires et locataires.

UN MÉTIER EN MUTATION

Dans ce sens, les changements entrepris par la régie lausannoise de Rham Immobilier - société fondée en 1899, ce qui fait d’elle l’une des plus anciennes entreprises de gestion im-mobilière de Suisse - nous permettent de mieux comprendre les clefs du

succès qui reposent avant tout sur une vision d’entreprise innovante. À ce titre, de Rham Immobilier a engagé, depuis plus d’une année, un ambitieux programme de développement et d’innovation qui doit lui permettre d’affronter les défis du futur de façon sereine et d’assurer la pérennité de l’entreprise. Dans le même temps, de Rham Immobilier se recentre sur son métier de base après avoir cédé ses activités de courtage et de direction de fonds immobiliers. Ce focus lui permet de placer toute son attention et ses forces de travail sur les attentes de ses clients, qu’ils soient propriétaires ou locataires. Des locataires qui occupent d’ailleurs un rôle central dans cette réorganisation comme en témoigne la dernière campagne de communication «de Rham et vous» lancée par l’entre-prise. Cette action de visibilité visait

deux objectifs, le premier de confirmer une présence sur le marché depuis 115 ans et le deuxième de véhiculer une image d’une société accessible, ouverte à tous. Car si le rôle de la gérance est souvent mal perçu par les locataires qui n’y voient qu’un intermédiaire à contacter en cas de problème, de Rham Immobilier veut être considérée à l’ave-nir comme le partenaire qui permet de simplifier la vie de ses clients au quoti-dien. Dans ce but, de nombreux autres développements sont planifiés pour les mois et les années à venir, notam-ment en intégrant de plus en plus les nouvelles technologies qui permettront une communication plus efficace et plus rapide. Le dialogue et la proximité, le tout basé sur l’humain et la respon-sabilité sociale en entreprise, voilà quelques mots qui permettent d’entre-voir le filigrane de la régie de demain.

Le rôle de De Rham est de vous permettre d'accéder à votre bien immobilier de manière plus aisée.

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Quels types de contacts en-tretiendrons-nous avec notre gérance immobilière dans un proche avenir ? Les change-ments entrepris au sein de la régie de Rham Immobilier nous fournissent quelques pistes.

TEXTE JORAM VUILLE

Page 13: Qualité Suisse

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

13 QUALITÉ EXPERT PANEL

Qu'est-ce que la qualité suisse signifie pour vos clients,qu'attendent-ils?

Les denrées alimentaires produites de manière durable sont demandées et le fromage d’alpage en fait partie. Nos clients, qui sont souvent des gourmets, veulent connaître la provenance du fro-mage d’alpage et sont prêts à débourser un peu plus pour des produits exclusifs.

Un produit doté d'une image fiable, historique, aux prix en relation avec ces choix et une constance dans nos rapports commerciaux. Une représentation précise de la région viticole choisie par le client.

Un produit de qualité, manufacturé locale-ment, avec soins dans ses fabrication et un choix de sous-traitants choisi prioritaire-ment en Suisse. Un produit performant, simple, efficace, sans artifices publicitaires.Un produit naturel & respectueux de l’environnement.

Comment faites-vous face à ces attentes avec vos produits ouservices?

Nous renforçons le contact entre les pro-ducteurs et les consommateurs et créons ainsi un climat de confiance. Manger du fromage d’alpage, c’est prendre soin de la nature tout en prenant soin de soi.

Grâce à l'élaboration d'un produit fiable en s'entourant de professionnels, d'un suivi rigoureux des raisins, de la vinification et du conditionnement. Ainsi qu'une communication ciblée, authentique et à l'écoute de leurs besoins.

La proximité, le réseau de vente court, l’économie du transport, la vente sans catalogue imprimé et sans représentation.La disponibilité dans la vente, la livraison, les offres sur mesure, le service après-vente.Un site internet avec une boutique en ligne (futon-shop.ch)

Quelle a été l'in-novation la plus importante dans votre secteurdans le passé?

Le savoir-faire transmis de génération en génération a été affiné et consi-gné ; on a donc gagné en qualité. De plus, l’année prochaine, un guide des bonnes pratiques de la branche entrera en vigueur à l’échelle nationale.

Une amélioration de la qualité de nos vins rouges par l'implantation de nouveaux cépages adaptés au climat actuel et aux goûts des consommateurs

Une ligne crée sur le thème japo-nais, qui a fait école en Europe.

Quelles innova-tions peut-on attendre de vous dans l'avenir?

Grâce aux herbes aromatiques, notre produit est riche en acides gras insa-turés, qui ont un effet bénéfique sur le taux de lipides sanguins et le système cardiovasculaire. Nous présentons ces atouts sur les réseaux sociaux et le blog histoiresdalpage.ch, par exemple.

De nouveaux produits, à l'écoute du marché, une meilleure écologie et un respect de la diversité biologique pour un développement durable...

Recherche de nouveaux maté-riaux, plus écologiques, pro-duits plus près de chez nous.

Martin Rüegsegger,

Commercialisation du fromage, fromage d'alpage suisse

Gilles Cornut,

Directeur Technique

Ing. Oenologue

Uvavins-Cave de la Côte

Claude Chapuis Schmutz,

Directeur de Makou-ra Fuiton Shop

Que signifie la Qualité Suisse?

Face à une concurrence accrue et à des changements techno-logiques et économiques majeurs, développer les talents aux Achats est une mission clé pour les RH.

procure.ch, leader de la formation Achats en Suisse, propose des formations achats diplômantes et certifiantes recon-nues qui s’adressent à tout niveau:

– Assistant Achats avec certificat procure.ch – Spécialiste d’achat / approvisionnement avec brevet fédéral – Responsable Achats avec diplôme fédéral

Les Achats: un levier de création de valeur

Association professionnelle pour les achats et le supply management [email protected] I www.procure.ch I 062 837 57 00

La formation achats en Suisse(reconnaissance fédérale et internationale des diplômes)

Spécialiste d’achat / approvisionnement avec brevet fédéral

Responsable Achats avec diplôme fédéral

Mastère Spécialisé ExecutiveManagement de la Fonction Achats

(Grenoble Ecole de Management)

MBA Strategyand procurementManagement

(Université de Birmingham)

Titulaires de CFC ou maturité Titulaires de bachelorou diplôme équivalent

Employés

Niveau opérationnel

Cadres

Niveau tactique

Direction

Niveau stratégique

Séminaires

Niveau 3

Séminaires 

Niveau 2

Séminaires

Niveau 1

Formation professionnelle supérieure Perfectionnement professionnelExpertise

3

Assistant Achats avec certificat procure.ch

Cours de base I

Tous niveaux de formation

Cours de base II

Années d’expérienceAchats

1

5

2

4

Formations proposées par procure.ch Formations proposées par nos partenaires © procure.ch ‐ Toute reproduction interdite

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Page 14: Qualité Suisse

U N S U P P L É M E N T T H É M A T I Q U E D E S M A R T M E D I A

14 ARTICLE SPÉCIALISÉ SWISSNESS

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NAKIS PANAYOTIDIS. VOIR L’INVISIBLE

21.11.2014 – 15.03.2015

HODLERSTRASSE 8 – 12 CH-3000 BERN 7 WWW.KUNSTMUSEUMBERN.CHDI 10H – 21H MI–SO 10H – 17H

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A l’issue d’une saga qui a occupé industriels, distributeurs et consom-mateurs depuis des lustres, notre Parlement a adopté l’été passé le projet dit «Swissness». Par ce néologisme un peu barbare, notre pays a exprimé sa volonté de faire de l’ordre en matière d’utilisation marketing de nos armoiries. Il était temps de réagir, car la porte était ouverte à tous les abus dès lors que l’interdiction d’apposer la croix suisse sur des produits pouvait être violée dans les grandes largeurs sans crainte de sanctions. Au final, on peut dire que l’honneur de notre pays est sauf et que les consommateurs peuvent être globalement satisfaits de la solution trouvée, même si celle-ci est en toute logique un compromis typiquement… helvétique. On peut dire que notre devise «Suisse dessus, Suisse dedans» a été entendue, en particulier pour les produits alimentaires, qui étaient au cœur de nos préoccupations. Ce qui a surtout été compris, c’est que la sévérité dans les conditions d’octroi du drapeau à croix-blanche est la seule approche possible pour que les consommateurs continuent de considérer le «swiss made» comme une plus-value. LA «MARQUE SUISSE»

Si on veut que les consommateurs et l’économie de notre pays soient gagnants, alors la plus-value liée à

la «marque Suisse» doit se mériter. D’autres pays qui n’avaient pas été aussi attentifs à défendre la réali-té d’une provenance et/ou d’une production nationale, comme la France, doivent aujourd’hui investir des sommes colossales pour rétablir la confiance de consommateurs échaudés par des règles trop laxistes. Nous sommes par conséquent très inquiets de ne trouver, dans les ordonnances d’application mises en consultation cet automne, ni mécanismes de contrôle sérieux, ni ressources supplémentaires pour les autorités de surveillance, ni sanctions des abus en matière de «suissitude». L’administration fédérale doit revoir sa copie et comprendre qu’il ne sert à rien d’édicter des règles du jeu si on ne nomme pas un arbitre pour les faire respecter. Si les fraudeurs ne risquent rien, le système risque bien d’être ressenti par les consommateurs comme une tromperie officialisée. Quelle pourrait bien être alors l’in-citation à bien faire si les indélicats qui «naturalisent» abusivement des denrées importées ne sont pas punis ? Le drapeau suisse nous appartient. Grâce au travail de tout un peuple, ce symbole représente aujourd’hui encore une grande valeur écono-mique. Nous avons le droit d’exiger de ceux qui veulent en profiter la preuve d’un lien véritable avec notre pays.

Servir (sous) le drapeau

Mathieu FleurySecrétaire généralFédération romande des consommateurs (FRC)

Page 15: Qualité Suisse

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Page 16: Qualité Suisse

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