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36 e année, numéro 4 Mercredi, 20 octobre 2004 Dans ce numéro: Qui sont-ils? page 13 Encart sur le doctorat honorifique à Mgr Gérard Orainville p. 9 Un texte de M. Pascal Parent sur l'histoire de l'UQAR p.8 Le prix des Bâtisseurs pour Pierre Couture p. 2 Formation intensive sur l'énergie éolienne p. 20

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36e année, numéro 4 Mercredi, 20 octobre 2004

Dans ce numéro:

Quisont-ils?

page 13

Encart sur le doctorat honorifiqueà Mgr Gérard Orainville p. 9Un texte de M. Pascal Parentsur l'histoire de l'UQAR p.8Le prix des BâtisseurspourPierre Couture p. 2Formation intensivesur l'énergie éolienne p. 20

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Forces AVENIR

L'UQAR compte un projet gagnant avec T'es qui toué?Encore cette année, une réalisation faite pardes étudiants et des étudiantes de l'UQAR aété choisie parmi les projets gagnants duconcours québécois Forces AVENIR.

Le projet gagnant de l'UQAR s'intitule:T'es qui toué ?, dans la catégorie AVENIREntraide, Paix et Justice. Bravo à PatriciaBoucher (originaire de Pintendre), BenoîtRochette (Charlebourg), Emmanuel Savoie(Sainte-Foy) et Guy Bouchard (Rimouski),qui remplace Valérie Deraîche.

Le grand Gala quia permis deconnaîtreles neuf gagnants, selon diverses caté­gories, s'estdéroulé le mercredi 6 octobre,à Sherbrooke, avec l'animateur GregoryCharles. Des bourses d'une valeur totale de114 000 $ ont alors été remises aux lau­réats et finalistes.

Le problème du rejetet de la violence chez les jeunes

T'es qui toué? Cette question exprimele rejet, l'intimidation, la violence physiqueet verbale qui sont parfois le lot quotidiende plusieurs enfants qui fréquentent l'écoleprimaire et secondaire. Malgré les cam­pagnes de sensibilisation, le problème per-

siste. Conscients de l'ampleur duphénomène et de ses répercussions néga­tives, quatre étudiants de l'UQAR, enenseignement préscolaire et primaire, ont

choisi de reaqir en mettant sur pied, en2002, un comité de conscientisation sur lerejets des pairs. À la suite de recherches etd'un sondage, le quatuor a finalementélaboré la pièce de théâtre T'es qui toué?Elle a été présentée lors d'un colloque à

l'UQAR etaussi dans trois écoles, rejoignantplus de 300 élèves. À l'aide d'une représen­tation choc etd'un témoignage émouvant, leprojet amène les enfants à réfléchir à cetteproblématique.

Cette année, l'UQAR avait aussi un pro­jet finaliste, Péd@/inux, au Campus deLévis, dans la catégorie AVENIR Société,Communication, Éducation.

Depuis l'an 2000, pas moins de six réa­lisations provenant de l'UQAR ont étéchoisies pour les Grands Prix remis parForces AVENIR, ce quiestexceptionnel pourune université de petite taille. Sébastien Cyravait remporté le Prix AVENIR Culture en2000. En 2001, Isabelle Lavoie avaitobtenu le Prix AVENIR Personnalité et UgoLeblanc, le Prix AVENIR Société. En 2002,Simon-Nicolas Deschênes a reçu le PrixAVENIR Environnement. En 2003, le PrixAVENIR Personnalité était remis à Marie­Claude Gaudet. Et en 2004, le projet T'esqui toué ?, piloté par quatre étudiants, rem­porte le prix AVENIR ENTRAIDE, PAIX ETJUSTICE.

Bravo!

Pierre Couture reçoit le Prix des bâtisseurs

Aunom de la Ville de Rimouski, le maire MichelTremblay a remis le Prixdes bâtisseurs à PierreCouture, en présence de Serge Demers, del'ISMER.

Dans le cadre du Carrefour maritime 2004,le Prix des bâtisseurs a été remis à M.Pierre Couture, pour sa précieuse collabo­ration dans le développement des sciencesde la mer dans la région de Rimouski.Recteur de l'UQAR de 1996 à 2003, M.Couture a eu un rôle important à jouer dansl'implantation de l'Institutdes sciences de lamer de Rimouski, en 1999. Il a aussi con­tribué activement à la mise sur pied de laTechnopole maritime, qui regroupe desintervenants régionaux. Son engagement

personnel dans lacampagne de financementdu Centre de recherche sur les biotechnolo­gies marines (CRBM) a été crucial: il a tou­jours insisté sur l'énorme potentiel de larecherche pour trouver de nouvellesressources et de nouveaux remèdes dans lesecret dufond des mers. Même à la retraite,il continue d'accorder du temps pour lacause maritime.

Pierre Couture a été l'un des ceux quiont tissé des liens solides entre le monde

Maryse Langevin, de la Technopole maritime, aremercié la présidente d'honneur du Carrefourmaritime 2004, Sophie Breton, étudiante audoc­torat à l'UQAR.

universitaire spécialisé en sciences de lameret le milieu des affaires.

Chef de mIssIon duSedna IV, le biologisteJean Lemire, était l'undes invités de marquedu Carrefour maritime.Parcourant les mers duglobe,l'équipage de cevoilier québécois a dif­fusé jusqu'à main­tenant cinq documen­taires sur les change­

ments climatiques et leurs effets sur la faune, laflore et les habitants. Les membres de l'équipeproviennent en bonne partie des Îles-de-Ia­Madeleine. L'an dernier, le bateau a franchi lepassage du Nord-Ouest, un exploit. Le film decette aventure sera vu jusqu'en Chine. Uneimportante expédition de plusieurs mois estmaintenant en préparation pour l'Antarctique.Selon M. Lemire, il est essentiel de trouver unterrain d'entente entre l'économie et la nature,entre la survie des baleines et l'exploitation ga­zière. « Les pôles sontdes milieux sensibles. Lesdommages à l'environnement et aux animauxpeuvent être irréversibles. Dans nosmissions, onvoit les effets du réchauffement de la planète.Des changements s'imposent dans nos com­portements. »

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.~~J!s1}~I~fH1HH~~1fJ~~~~___L'UQAR remet un doctorat honorifique à

M. Bernard Bélanger, Président du conseil etChef de la direction de Premier Tech, à Rivière-du-Loup

L'Université du Québec à Rimouski remet­tra, le samedi 23 octobre, un doctorat ho­noris causa à M. Bernard Bélanger, prési­dent du conseil et chef de la direction dePremier Tech, de Rivière-du-Loup.

La remise officielle du diplôme aura lieu àRimouski, dans lecadre de lacérémonie decollation des grades des diplômés del'UQAR. En plus des diplômés et de leursfamilles, plusieurs dizaines d'invités sontattendus, dont le lieutenant gouverneur duQuébec, Mme Lise Thibeault, et le prési­dent du réseau de l'Université du Québec,M. Pierre Moreau. L'Université profite del'occasion pour remettre à certains de sesdiplômés les prix soulignant les meilleursrésultats scolaires.

Un esprit visionnaireM. Bernard Bélanger s'est illustré au coursde sa carrière par son esprit visionnaire demême que par son dynamisme et sa capa­cité à mettre de l'avant des projets nova­teurs, dans plusieurs régions du Canada età l'étranger. Pour atteindre ses objectifsd'affaires, il a misé sur la recherche, ledéveloppement et l'innovation, à uneépoque où bien peu d'entrepreneurs accep­taient de prendre un tel risque.

Ainsi, dès 1983, il a déployé un travailintense pour mettre en place une équipe derecherche et de développement chezPremier Tech à Rivière-du-Loup. Si PremierTech estdevenue ce qu'elle estaujourd'hui,c'est d'ailleurs grâce à cette décision d'u­tiliser comme levier la ressource naturellequ'est la tourbe de mousse de sphaigne etde développer les connaissances autour decelle-ci.

Une entreprise innovatriceDepuis près de 80 ans, Premier Tech[www.premiertech.com] a bâti son savoir­faire etsa réputation en tirantprofit des dif­férents aspects à dominante technologiquede la tourbe de mousse de sphaigne, uneressource naturelle que l'on retrouve enabondance au Canada.

Forte d'une équipe multidisciplinaire de plusde 1600 personnes réparties à travers lemonde, Premier Tech mise sur ledéveloppement des membres de SOD

équipe, ainsi que sur la recherche et le

développement (125 personnes en RD&I :biologistes, chimistes, ingénieurs, agro­nomes, techniciens, etc.). Ses onze unitésd'affaires sont regroupées dans cinq grandssecteurs : Emballage, Environnement,Horticulture, Industriel etSciences de lavie.Son chiffre d'affaires a atteint environ 300millions $ pour la dernière année.

La culture de l'entreprise s'appuie sur cinqvaleurs fondamentales: avoir une vision àlong terme, apporter des innovations, tra­vailler en équipe, se soucier de la qualitéd'exécution des activités et de demeureragile dans toutes ses actions. La qualité del'environnement est également une préoc­cupation de premier plan.

Aujourd'hui, Premier Tech développe, fa­brique etmeten marché des solutions inno­vatrices de systèmes d'ensachage, demanutention, criblage, concassage et recy­clage pour tous types de matériaux. Deplus, elle produit et distribue une gammecomplète de produits pour l'horticulture etles grandes cultures.

L'entreprise est aujourd'hui présente danscinq provinces canadiennes et plus d'unedizaine de pays où elle fabrique ses diversproduits, qu'elle commercialise dans plusde trente pays.

CheminementBernard Bélanger a complété uncours com­mercial au Collège de L' Islet, saville natale.Après avoir travaillé dans les domaines de lacomptabilité et de l'automobile, il com­mence, en 1963, à s'intéresser à la tourbe,

en devenant actionnaire de La Tourbe duSaint-Laurent Itée. Au fil des ans, la petitecompagnie prend de l'expansion alors queM. Bélanger développe son leadership. C'esten 1978 qu'il fait une acquisition cruciale: ilachète les Tourbières Premier Itée, uneentreprise à propriété américaine depuis1929.

M. Bélanger a été membre de plusieursassociations professionnelles. En 1995, il aété président d'honneur de la CampagneCentraide Portage-Taché. Il a aussi reçu undoctorat honorifique de l'Université Laval etune médaille commémorative du 125e

anniversaire de laConfédération duCanada.Il est marié à Mme Jane Fontaine et ils ontdeux enfants. Son fils, Jean Bélanger, estl'actuel président et chef de l'exploitation dePremier Tech.

L'une des facettes les plus remarquables dela carrière de M. Bélanger a toujours été sacapacité à garder un équilibre entre savision du développement des affaires et sonimplication sociale dans le milieu. Au coursdes années, il a soutenu, personnellementou par l'entremise de Premier Tech, denombreuses organisations charitables etcauses humanitaires.M.B.

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Programme de lutte à l'exode des jeunes

Onze bourses de rétention pour des étudiants en génie à l'UQAR

Voici les noms des boursiers, avec l'établissement oùils ont fait leurs études collégiales et leurville deprovenance. À l'UaAR, ils sont tous inscrits au programme de baccalauréat en génie des systèmesélectromécaniques. Devant: Luc-Olivier Boivin, IMa, Notre-Dame-des-Prairies. Sébastien Breton,Sept-Îles, Sept-Îles. Jean ütnan; Rimouskl, Pointe-au-Père. Alexandre D'Astous, IMa, Saint-Anaclet.Charles-Lori Desrosiers, Sept-Iles, Sept-Iles. Derrière : Michel Huard, président de la CSDT-PME(président du groupe Félix-Huard). Les professeurs Abderrazak EI-Ouafi et André Jacques. ÉtienneFournier, Rimouski, Rimouski-Est. Pierre-Olivier Jean, Rimouski, Rimouski. Jonathan Poirier­Bourdages, Rimouski, Rimouski. Jean Rioux, Rimouski, Baie-Comeau. Jean Roy, Matane, Matane.Nicolas Tremblay, Rimouski, Causapscal. Jean-François Tapp, représentant de la CommissionJeunesse duB5L. Daniel Bénéteau, vice-recteur à l'UaAR.

La Corporation de soutien au développe­ment technologique des PME aeffectué une3e remise des bourses dans le cadre de sonprogramme Des carrières stimulantes enrégion pour les jeunes diplômés. Ce pro­gramme est financé conjointement par laCSDT-PME, le Forum Jeunesse Côte-Nordet la Commission Jeunesse du Bas-Saint­Laurent. Dans le cadre de cette cérémonie,la CSDT-PME a remis 11 bourses, pour unmontant total de 44 000$, à des jeunes étu­diants diplômés en techniques des cégepsdu Bas-Saint-Laurent et de laCôte-Nord quiont choisi de demeurer en région afin d'en­treprendre des études universitaires engénie.

Les résultats des deux premièresannées démontrent l'impact majeur qu'untel programme peut avoir sur nos jeuneslorsque vient le temps de choisir une desti­nation pour entreprendre des études univer­sitaires en génie. Pour la 2e année du pro­gramme, on remarque une augmentation de140% des inscriptions d'étudiants en génieen provenance des cégeps de l'Est-du­Québec et de la Côte-Nord.

Selon le porte-parole et coordonnateurde laCSDT-PME, M.Jean-Hertel Lemieux :« avec les résultats positifs des deux pre­mières années de ce programme trèsprometteur, nous avons démontré que,pour devenir compétitifs face à la concur­rence féroce des universités des centresurbains, il fallait concrètement offrir desmoyens adéquats à nos finissants des col­lèges afin qu'ils poursuivent des étudesdans notre région. »

Selon Mme Chantale Bouchard, agentede développement jeunesse du ForumJeunesse Côte-Nord, « cette initiative judi­cieuse nous permettra de garder dans nosrégions des jeunes quipourront parlasuiteintégrer nos entreprises sur la Côte-Nord.La clef de la revitalisation de notre région,c'est le développement de nos entreprisespar la rétention de nos jeunes et de leursavoirchez nous. »

Selon M. Jean-François Tapp,représentant de laCommission jeunesse duBas-Saint-Laurent, « il devient urgent delutterefficacement contre le phénomène del'exode de nosjeunes et nous sommes trèsheureux d'encourager des initiatives con­crètes et innovatrices comme celle de laCSDT-PME qui vontdans ce sens. »

Au nom de l'Université, le vice-recteurDaniel Bénéteau asouligné l'importance dece programme quistimule les liens entre lesétudiants et les entreprises de l'Est duQuébec et de la Côte-Nord. « En plus d'être

présents dans une quarantaine de projetsindustriels, les étudiants ont participé à desprojets d'innovation technologique: robot,module d'inspection des structures sous­marines, système de levage d'éolienne,moteur zéro pollution à l'azote liquide,chaise roulante électrique et ergonomiqueinnovatrice, etc. Ils ontaussi participé à descompétitions comme Mini-Baja, les Jeux degénie ou le Carrefour des sciences et destechnologies. Le support financier de laCDST-PME apparaît comme très novateur. »

M. Bénéteau a tenu à remercier, « pouravoir fait preuve de vision », deux pionniers

de la CSDT-PME, MM. Bertrand Maheux etMichel Huard, ainsi que M. Robin Martin,de Développement économique Canada.

La CSDT-PME et ses partenaires dans ledossier sont heureux de participer à laréduction des impacts négatifs de l'exodedes jeunes de nos régions etd'assurer par lefait même la création et le développementdes entreprises régionales.

Renseignements : Jean-Hertel Lemieux,coordonnateur, CSDT-PME, 723-1986 poste1900

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Centraide

Pensons à ceuxqui en ont besoin

Philippe Horth,Responsable de la campagne Centraidede l'UOAR à Rimouski

Chacun d'entre noussouhaite pouvoir s'é­panouir dans un envi­ronnement sain. C'estune aspiration quenous avons tous indi­viduellement, enfants,jeunes et moins jeunes,hommes et femmes.

Nous consta-tons qu'ici, dans leBas­

Saint-Laurent comme ailleurs au Ouébec,c'est beaucoup une question de chance quede pouvoir grandir dans un milieu qui per­mette de s'épanouir pleinement.

Si l'on pense que les êtres humains ontlamême valeur, chacun devrait donc profiterdes mêmes possibilités et obtenir de l'aideen cas de besoin.

C'est là que Centraide entre en jeu.Prenons par exemple Moisson Rimouski­Neigette, organisme soutenu par Centraidequi à effectué 3920 dépannages l'an dernier.Ces dépannages ont permis d'aider plus de8000 personnes dont la moitié étaient desenfants.

La campagne de Centraide de l'UOAR àRimouski aura lieu du 19 au 30 octobre.Vous serez approchés bientôt par l'un oul'autre des membres de l'équipe de sollici­teurs. Pensons à ceux qui en ont besoin.

Mercredi 20 octobre, de 11h30 à 14h,à l'Atrium de l'UOAR

Les idées allant VERTdu primaire jusqu'à

l'université !Voici un événement particulier: une exposi­tion itinérante d'une quinzaine de kiosquessur nos habitudes quotidiennes de consom­mation et de gestion des matières résidu­elles...Il est ironique de penser que des élèves duprimaire peuvent sensibiliser les universi­taires sur le pourquoi et le comment d'unebonne récupération et d'un recyclage effi­cace bien récupérer des matières résidu­elles. Nous avons beaucoup à apprendredes plus jeunes, pas vrai?

Le résultat final de ce projet seraprésenté dans le cadre de la Semainequébécoise de réduction des déchets2004, organisée par le Réseau desRessourceries du Québec.

Le butde cet événement estpromouvoirauprès de lapopulation les différentes alter­natives et possibilités de réduire au quoti­dien les déchets et d'adopter des attitudesplus proactives en ce qui à trait à l'environ­nement.

Faites passer le mots.v.p., de bouchesà oreilles à bouches à oreilles...

Renseignements : Danielle Lemire,chargée de projetL'UOAR, un milieu de vie en santéCEDRE (Comité étudiant de Rimouski pourl'environnement)Tel: (418) 723-1986 poste 1928

20 octobre 1

Conférence 1 de1

Dany Rondeau sur l'en-seignement au secondaire

« Un antidote à la myopie culturelle : lenouveau programme d'enseignement del'histoire et d'éducation à la citoyennetéau secondaire ». C'est le titre de la con­

férence que donnerala philosophe DanyRondeau, directricedes programmes d'é­tudes avancées enéthique à l'UOAR, lemercredi 20 octobre,au local C-415 del'UOAR, à 19h30.

~-- L'activité a lieu dansle cadre d'un Séminaire organisé par leGroupe de recherche Ethos en collaborationavec le Module de l'enseignement se­condaire du Département des sciences del'éducation de l'UOAR. Entrée libre.

Les manières dont sont conçues leschoses, l'être humain, le monde, l'univers,l'histoire et le sens de l'existence ne sontpas des réalités objectives de valeur scien­tifique. Ce sont des construits culturels.L'enjeu actuel des relations internationalesréside dans cette évidence. Établir des rela­tions éthiques avec une autre culture exiged'abord une connaissance et une com­préhension de l'autre qui passent par lesconceptions propres à l'autre culture, plutôtque par des préjugés. Dans ses relationsavec l'Islam, par exemple, l'Occident nes'est jamais donné la peine de faire cedétour. La croisade américaine contre l'axedu mal est le résultat de cet autisme cul­turel.

Cette présentation explore les avenuesdégagées par le récent programme d'en­seignement de l'histoire et d'éducation à lacitoyenneté au secondaire, et les appliqueau dialogue entre l'Occident moderne etl'Islam.

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Manifestation étudiante

Des étudiants universitaires ont profité dupassage récent du premier ministre JeanCharest à Rimouski, le 5 octobre dernier,pour manifester contre les compressionsdans le domaine des prêts etbourses. Selonles étudiants, les compressions touchentparticulièrement les étudiants venant desfamilles plus démunies financièrement. Lesétudes universitaires doivent, souhaitent lesmanifestants, être accessibles à tous et nepas être réservées à une élite plus fortunée.

GELL : Bilan 2003-2004

Nous pouvons dire mission accomplie au leitmotiv de cette première année duGELL quiétait: « Se faire connaître », Le GELL (Groupe étudiant pour les logiciels libres) a réus­si en l'espace d'une année à acquérir une certaine notoriété. La diversité de nos activ­ités, conférences, rencontres, foires d'installation, entrevue radiophonique, ainsi que lapersévérance des membres du GELL ont fait que les gens de la région nous connais­sent et ont confiance dans nos démarches. Nous avons confiance que le GELL est làpour y rester.Nous invitons la population uqarienne à prendre connaissance de notre bilan 2003­2004 publié sur notre site Web à l'adresse suivante:[http://geIl.levinux.0 rg/articie. php3?id_article=39] .

Enrico Lévesque, président du GELLÉtudiant aubaccalauréat en informatique

Hausse des inscriptionsdans les universités québécoises

Au trimestre d'automne 2004, 165 306 étu­diantes et étudiants se sont inscrit s autemps plein dans les universités québécoi­ses , et 86 834 au temps partiel, pour untotal de 252 140 inscriptions . Après unehausse de 4,2% en 2003, cela représentecette année une augmentation de 1,8% dunombre total des inscriptions.

Pour une septième année d'affilée, laclientèle étudiante inscrite au temps pleinest en hausse (2,2%), et ce, à chacun desniveaux d'études (1,7 % au 1er cycle, 2,3 %au 2e cycle et 9,6% au 3e cycle). Les inscrip­tions des nouvelles personnes au tempsplein au 1er cycle augmentent quant à ellesde 1,2%. En ce qui a trait au temps partiel,

on observe une légère hausse de 0,9 % desinscriptions, attribuable surtout aux étu­diants des cycles supérieurs.

C'est ce que révèlent les donnéespréliminaires sur les inscriptions en prove­nance des établissements, à l'exclusion decelles de la Télé-Université qui ne participepas à lacueillette.

Les causes exactes de ces nouvellesaugmentations sont multiples et peuventvarier d'un établissement à l'autre. Parmi leséléments d'explication, on doit noter que lesmesures de persévérance et de réussite auxétudes mises sur pied par les établisse­ments au cours des dernières années com­mencent à porter fruit. L'implantation de

nouveaux programmes ainsi que le recrute­ment plus intensif auprès des étudiantsétrangers sontégalement à considérer.

Autre constat significatif déjà observé aucours des dernières années, celui de laprésence des femmes à l'université. Ellescomptent cette année pour 57,8 % deseffectifs totaux, dont56,0 % au temps plein,et 61,3 % au temps partiel. Elles représen­tent 59,4 % des inscriptions au 1er cycle,53,3 % au 2e cycle et 47,7 % au 3e cycle.Enfin, les femmes représentent 57,9 % desnouvelles personnes inscrites au tempsplein au 1er cycle.

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Campus de Lévis

Présentation du CA del'AGECALE 2004-2005

Voici les membres de l'Association généraledes étudiants du Campus de Lévis. En bas:Jean-François Rancourt, coordonnateur àla vie étudiante; Guillaume Demers, prési­dent, et Michaël Frongillo, vice-président.En haut : Myriam Tardif, coordonnatriceaux affaires financières; Céline Coulombe,coordonnatrice aux affaires externes, etKarine Mailloux, secrétaire.

credis soir, on peut assister à des soiréesthématiques, comme l'improvisation.

Le PUB est doté d'une petite estradepour la présentation de spectacles, d'untable de Baby Foot, d'un téléviseur et bien­tôt... d'un projecteur pour des films.

Le pub l'Interdit est géré par l'Agecale.Le président, Guillaume Demers, invitetoutes les étudiantes ettous les étudiants duCampus ainsi que tous les membres de lacommunauté universitaire à utiliser ce nou­vel espace communautaire.Jacques d'Astous, Campus de Lévis

se trouve toujours au sous-sol, mais on y aaccès par lacafétéria « La Petite Bouchée».

Le jour, le Pub sert de café étudiant. Onpeut y écouter de la musique, y manger lemidi et y besogner dans ses travaux sco­laires. Les mardis et jeudis soir, de 16h à24h, les étudiants peuvent s'y rencontrerpour prendre une bière. Les lundis et mer-

vingtaine de personnes, a entrepris le pro­gramme « hors campus» à Baie-Comeau.La demande pour offrir le programme àBaie-Comeau provient du Bureau de la for­mation continue de l'UQAR, qui a unsiège àlaCorporation des services universitaires dela Côte-Nord.

De janvier 2000 à décembre 2004, c'està dire en quatre ans, le programme de MBAoffert à Lévis aura permis à 54 cadres enexercice de la grande région Lévis-Québecd'obtenir un diplôme de 2e cycle en admi­nistration des affaires. Considérant que lamajorité de ces diplômés ont été mutés surde nouveaux postes, onpeut facilement pré­tendre que l'offre de ce programme à Lévisaaidé plusieurs organisations de la région àdevenir plus efficientes. Présentement, unecentaine d'étudiants complètent des coursdans ce programme à l'automne 2004, soitenviron 80à Lévis et 20à Baie-Comeau.

Jacques d'Astous, Campus de Lévis

Christian Guay

En septembre dernier a eu lieu l'inaugura­tion du nouveau pub L'Interdit, au Campusde Lévis. Le Pub a été déménagé au coursde l'été dans unnouveau local, plus vaste etmieux éclairé, dans le but de répondre plusadéquatement aux besoins de la clientèleétudiante et pour la possibilité d'organiserune plus grande variété d'activités. Le PUB

Campus de Lévis

Inauguration du pub L'Interdit

En septembre dernier, Mme BertheLambert, directrice du programme de MBA,a accueilli la le cohorte d'étudiants com­prenant 23 personnes au programme deMBA pour cadres àLévis. Lors de cetaccueil, deux diplô­més, MM. ChristianGuay et Mario La­pierre, ont été invitésà présenter un témoi­gnage concernant laformation au MBA.Ces diplômés ont faitpart de l'impact con­sidérable que lediplôme de MBA a eusur leur carrière, dusupport nécessairedes autres membresde la cohorte pourmaintenir la motiva- . .tion tout au long de la Mano Leoietreformation, et du fait que la poursuitedu MBA estavant tout un projet famil­ial qui concerne autant leconjoint queles enfants.

Pour la première fois depuis lamise sur pied de ce programme d'é­tudes au campus de Lévis, en janvier2000, la 8e cohorte, comprenant une Quelques membres de la cohorte numéro 7.

.:. .

De gauche à droite : Karine Marcoux, secrétaire, Guillaume Oemers, président, Michaël Un groupe d'étudiants présents lors del'inauguration.Frongillo, vice-président, et Céline Coulombe, coordonnatrice auxaffaires externes.

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(M. Pascal Parent a été recteur del'UQAR de 1977 à 1982. Dans lesannées 1960, il a été membre duComité provisoire puis du Comité d'or­ganisation d'une université à Rimouski.De 1969 à 1975, à titre de vice-recteurà l'enseignement et à la recherche, il acoordonné la mise en place des pro­grammes d'études et le déploiement del'enseignement sur le territoire. À l'oc­casion des 35 ans de l'Université, ilnous livre ici quelques souvenirs.)

L'Université du Québec à Rimouski est néeen 1969, à une époque effervescente etdans des circonstances exceptionnelles oùtout paraissait possible en éducation. Ledépôt, en 1964, du fameux rapportd'Alphonse-Marie Parent (le RapportParent), fruit d'une commission d'enquêtesur l'enseignement au Québec, ouvrait lesvannes pour de grands développements. Enmoins de cinq ans, de 1964 à 1969, despolyvalentes, des cégeps et le réseau del'Université du Québec étaient créés. Uneaugmentation spectaculaire de lapopulationétudiante donnait un visage nouveau à l'en­seignement au Québec, non sans quelqueséraflures et turbulences.

La création de l'Université du Québecdotait le Québec d'une université publiqueet amorçait une décentralisation de l'en­seignement supérieur et de la recherche enrégion. Si l'UQAM devenait la quatrièmeuniversité de la métropole, l'UQTR etl'UQAC réalisaient leur vœu d'avoir une uni­versité spécifique à leurmilieu.

Le rapport Parent n'avait-il pas mention­né que Rimouski pourrait « peut-être »

avoir une constituante ? Un comité localveillait au grain. De multiples démarchesontalors conduit à un compromis, soit l'ou­verture d'un Centre d'Études Universitaires,dès septembre 1969, afin de poursuivre laformation des maîtres dans la région, for­mation qui devait se donner désormais auniveau universitaire. Tout heureux de cettedécision, les dirigeants locaux poursui­vaient l'ambition d'en faire une université deplein droit. Tout s'est mis en place dans cetobjectif et, en juin 1973, Rimouski célébraitavec éclat l'accession de l'UQAR au rang deconstituante.

1969-2004 : l'UQAR a 35 ans

D'hier à aujourd'huiparPascal Parent

Il estdifficile d'imaginer les piètres con­ditions physiques dans laquelle s'est faitel'ouverture du CEUR, prenant le relais del'École Normale Tanguay : seuls les sallesde classe et les quelques rares bureaux deprofesseurs et de direction étaient meublés.Il y avait bien quelques téléphones et unecafétéria, mais aucun autre service digned'une université, soit la bibliothèque, deslaboratoires, les appareils de photocopie,etc.

Toutefois, etc'est là l'essentiel, il y avait,àtous les niveaux, une volonté de pionniers,une énergie commune, pour faire de ce petitcentre embryonnaire une universitérégionale en quelques années. Tout d'abord,une équipe nouvelle de direction s'est rapi-

dement formée, tant de l'extérieur que dumilieu local. Pour l'enseignement, les pro­fesseurs déjà en place ont joint leur expé­rience à celle de recrues provenant d'autresuniversités. Pour les services complémen­taires, une équipe fort efficace a étéembauchée. Bref, toutes et tous se sont misà l'œuvre, formant cohésion, enthousiasmeetconfiance mutuelle, letout dans un milieuconvivial. Les quelque 350 étudiants et étu­diantes, en majorité en « formation desmaîtres -. comme on ledisait alors, ontcol­laboré exceptionnellement, àune époque oùlacontestation était courante.

La clientèle causait déjà problème. Pourun temps, l'éducation des adultes àRimouski et ladécentralisation en plusieursrégions ont rendu un immense service àdes personnes qui ont enrichi leurs con-

naissances, contribuant ainsi à valoriserleurs services dans ces milieux. Au point oùil existe encore aujourd'hui, unsecond cam­pus à Lévis, des bureaux régionaux à Gaspéet à Rivière-du-Loup et des cours qui sedonnent à divers endroits.

Vers 1971, l'UQ avait demandé aux con­stituantes de se déterminer des axes dedéveloppement propres à chacune.Rimouski a proposé l'océanographie, ledéveloppement régional et l'éthique. Ce futaccepté d'emblée et cela a permis de faireson chemin dans les études de 2e cycle etdedévelopper la recherche. Ce fut un élandéclencheur qui a caractérisé l'UQAR. Celalui a donné une vocation spécifique et, rapi­dement, une envergure nationale et interna­tionale.

Aujourd'hui, comme une majorité decitoyens et citoyennes quiont l'ontfréquen­tée à un titre ou l'autre, je suis attaché àl'UQAR et je suis particulièrement heureuxdu développement des programmes d'en­seignement et de recherche, pour unebonne partie enracinés dans les axes dedéveloppement des années 1970. Je suisimpressionné aussi par la diversité et ledynamisme de la recherche universitaire,supportée par les chaires de recherche etles autres subventions en croissance.

Par ailleurs, toujours attentif à l'opiniondes gens ordinaires, je constate avec joieque l'Université est devenue pour un grandnombre l'institution de prestige de la régionetqu'on la respecte beaucoup. La rechercheuniversitaire reste un bloc nébuleux pourplusieu rs, mais le rayonnement internatio­nal touche la majorité des personnesintéressées, qui en tirent une fierté fort va­lable.

Longue vie à l'UQAR, à toutes celles etceux quiy travaillent et quiy étudient, dansdes conditions et dans un environnementfort propices.

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Cérémonie de remise d'un doctorat honoris causa'àMgr Gérard Drainville,

dans le cadre du Se anniversaire de l'ISMERRimouski, le 7 octobre 2004

Michel Ringuet, Gérald Orainvilleet Pierre Moreau

dedans de l'entrée, environ deux ou troislieues, commensce à eslargir, etsemble quece soit un bras de mer, pour raison de quoij'estime que ceste mer va à la mer Pacif­fique ou bien à lamerdu Cattay. Et faict unggrand courant lequel faict un terrible ratz ».

Champlain arriva à Tadoussac en 1608 etnota pour la première fois l'influence deseaux glaciales qui se retrouvent près de lasurface à marée haute au cours de l'été àl'embouchure du Saguenay. Il écrit « ... il Ya une marée .tort estrange pour la vitesse,où quelquefois il vient des vents impétueuxqui amènent de grandes froidures », Il afallu attendre plus de deux siècles, soitjusqu'en 1829, avant que Kelly, médecin 'del'amiral Bayfield, note que les eaux froides àl'embouchure du Saguenay sont produitesau cours de l'hiver précédent etsont « d'ungrand courant coulant du pôle vers l'équa­teur ».

La fin du 1ge siècle et le début du 20e

siècle sont riches en nouvelles découvertessur la nature des eaux du golfe du Saint­Laurent, grâce notamment aux travaux deDawson et quelques décennies plus tard àceux de Hjort, Huntsman et Sandstrôm. Enparticulier, c'est en 1919 que J. Hjortdécritla couche intermédiaire froide du Saint­Laurent, qui se forme au cours de l'hiveretdevient isolée de la chaleur estivale sous lavaste couverture d'eau douce en prove­nance des Grands Lacs. Il faud ra attend reles contributions de Nadeau et Gaudry dansles années 1930, et celles de Lauzier et

--.

Allocution du recteur de l'Université du Québec à Rimouski ',M. Michel Ringuet

tesseur de biologie marine au « Camp desJeunes Explorateurs » sur le Saguenay.Quelques-uns d'entre vous ici présentssauront d'ailleurs se souvenir d'avoir faitleurs premiers pas en océanographie aveclui. Il sera professeur de sciences naturellesetaumônier au Collège des Frères duSacré­Coeur, àTananarive, à Madagascar, de 1971à 1973. De retour au pays, il deviendravicaire à la paroisse de St-Lin-des­Laurentides jusqu'en 1976, et ensuite curéet animateur de sa zone pastorale àMascouche-ouest jusqu'en' 1978. Il seranommé évêque d'Amos en Abitibi en 1978.

Les travaux de Mgr Orainville surl'océanographie et l'écologie du fjord duSaguenay en feront un des premiers grandsocéanographes francophones au Canada. Ila jeté unpeu de lumière sur les profondeursdu fjord du Saguenay avec une lucidité etune rigueur sans précédent. Les énigmes del'environnement de ce fjord ont depuis tou­jours intrigué les observateurs. Déjà chezles premières nations et bien avant ladécouverte du nouveau monde, le fjord duSaguenay abritait un mélange de légendeset suscitait les craintes. Jacques Cartierdécrira l'embouchure du Saguenay commeun « pais fort dangereux » à cause desgrands courants de marée. Jean Fonteneau,Capitaine pilote de François 1er, / écrit en1538 dans son ouvrage intituléCosmographie: « L'entrée du Saguenay estentre haultes montaignes... Et ladicteentrée dangereuse devers lesurouest. Etau

L'Université du Québec, sous le parrainagede l'UQAR, a l'insigne honneur de saluer etde reconnaître aujourd'hui la prestigieusecarrière de Monseigneur Gérard Orainville,son rôle de pionnier dans l'étude del'océanographie du fjord .du Saguenay ainsique sa contribution capitale au développe­ment et au rayonnement des sciencesnaturelies au Québec.

Mgr Orainville est né près de l'eau et ilsaura honorer toute sa vie durant cesracines « aquatiques ». Né, donc, à l'ÎleDupas, comté de Berthier, ordonné prêtre le30 mai 1953, Mgr Orainville est d'abordlicencié en théologie, puis il obtient en 1967une maîtrise ès sciences (biologie) à laFaculté des Sciences de l'Université deMontréal sous la direction du professeurPierre Brunei, que nous avons aussi l'hon­neur d'accueillir aujourd'hui. Mgr Orainvillefera des stages d'études en biologie àl'Université de Fordham, dans l'état de NewYork, au prestigieux Woods Hole Institute ofOceanography du Massachusetts et à laStation de biologie marine de Grande­Rivière en Gaspésie.

Il entame sa carrière en tant que pro­fesseur de biologie et de sciencesreligieuses au Séminaire de Joliette, puis aucégep du même endroit en 1959 et ilexercera ce beau métier jusqu'en 1971. Aucours de cette période, il fut coordonnateurde l'enseignement' de la biologie dans les

,cégeps, contribuant alors à la rédaction deplusieurs manuels de biologie. Il sera pro-

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Tremblay, pour mieux comprendre lanaturedes eaux intermédiaires et profondes duSaint-Laurent, mais celle du fjord duSaguenay demeurait toujours un secret.

Mgr Orainville . a su reconnaître cettenature unique dans. un ouvrage remar­quable intitulé « Le fjord du Saguenay :

. Contribution à l'océanographie », publié en1968, cette année même de la fondation del'Université ·du Québec. Mgr Orainville aaussi publié dans Le Naturaliste CalJadien,la première revue québécoise dédiée auxsciences naturelles, un article dans lequel ildécrit non seulement les caractéristiquesphysiques des eaux de l'estuaire' duSaguenay, mais il explique aussi leurforma­tion. Il tire au clair le fonctionnement debase durenouvellement des eaux profondesglaciales des grands bassins du fjord duSaguenay, une mécanique associée à lacir­culation de nature estuarienne et à la.remontée des eaux glaciales du golfe duSaint-Laurent produites au cours de l'hiver.Selon Mgr Orainville, les eaux douces desurface du Saguenay créent un courant desortie qui entraîne vers l'extérieur du fjordune partie des eaux salées de la couchesous-jacente, créant ainsi un appel en eauxsalées et plus denses. Les eaux glaciales etsalées de l'estuaire du Saint-Laurentseraient ainsi appelées et refoulées vers legrand bassin du fjord où elles se stabili­seraient pour des périodes relativementlongues. MgrOrainville écrit: « Bref, il sem-

.La remise d'un doctorat honorifique à MgrGérard Drainville s'est déroulée dans lecadre du "cinquième anniversaire de créationde l'Institut des sciences de la mer deRimouski (ISMER). Autant le président del'Université du Québec, M. Pierre Moreau,que le directeur de l'ISMER, M. SergeDemers, ont profité de l'occasion poursouligner les succès récents de l'1nstitut.

M. Moreau a d'abord évoqué le déve­loppement impressionnant que l'Universitédu Québec a connu en sciences de la mer,domaine d'enseignement etde recherche quireprésente l'une de ses principales forces.« Grâce .au talent et à l'engagement de sesprofesseurs et de ses étudiants, en particuli­er ici même à l'UQAR, notre université jouitmaintenant d'une réputation qui dépasselargement les frontières du Québec. » Il aparlé de l'UQAR comme étant « l'universitéde la mer», insistant sur les liens fructueux.que les équipes entretiennent avec les autresétablissements du réseau UQ et avec leurscollègues étrangers. Ces équipes exercent

ble bien que les eaux de profondeur à l'a­mont du fjord du Saguenay rappellent leseaux de surface de l'estuaire du Saint­Laurent de l'hiver précédent. Le maintien decetté eau froide dans le Saguenay durantl'été et. son renouvellement "à chaque hiverpermettent de croire à une certaine perma-

. nence des caractéristiques arctiques dufjord. » (p. 844, Orainville, 1968).

MgrOrainville afait figure d'autorité sci-.entifique non seulement dans ledomaine de'l'océanographie physique mais aussi de labiologie et de l'écologie benthique. Le tra­vail réalisé parMgr Orainville représente unoutil de référence indispensable pour l'é­tude de l'écologie et de la dynamique descommunautés benthiques de cet environ­nement unique qu'est l'estuaire duSaguenay. Ses. travaux ont représenté etreprésentent toujours pour nous tous,scientltlques et profanes, une base essen­tielle à lacompréhension de l'écologie et dela dynamique des eaux de cet environ­nement dynamique qu'est le fjord duSaguenay.

Les intérêts scientifiques de MgrOrainville se sont étendus et continuelle­ment ' greffés à sa vie ecclésiastique. En .effet, tout en poursuivant ses recherches, ila toujours eu une activité pastorale intense,surtout à titre d'évêque du diocèse d'Amosde 1978 à aujourd'hui. Au cours de cesannées, Mgr Orainville aapporté une impor­tante contribution à l'ASsemblée des

L'ISMER fête ses cinq ans

un attrait sur les jeunes chercheurs qui vien­nent poursuivre ici leurs études de maîtriseet de doctorat. .

Serge Oemers a pour sa part dressé untableau des réalisations de l'ISMER depuiscinq ans. L'Institut, dit-il, est passé de 16professeurs à 22 actuellement. Il accueillequatre chaires de recherche à l'intérieur deses murs: deux chaires du Canada et deuxchaires en partenariat avec le Ministère desPêches et des Océans. Sur 'le plan dufinancement, l'ISMER etson corps professo­ral se sont également distingués en quintu­plant les subventions et commandites pourla recherche et ledéveloppement, passant de.1,5M$ à la création "de l'ISMER à plus de5M$ cette année et ce, sans comptabiliserles sommes dédiées aux infrastructures.<~ On n'a qu'à penser ici au navire derecherche le Coriolis Il, à l'acquisitiond'équipements communs età laconstructionprochaine à la station de recherche " dePointe-au-Père d'un laboratoire unique auCanada pour les mesures de la radioactivité

évêques du Québec, que ce soit au sein duComité exécutif, du Comité de pastoraleauprès des autochtones ou du Comité desaffaires sociales. Avec l'un ou l'autre de sesconfrères évêque, dont Mgr Bertrand 'Blanchet, il s'est fait, au sein de cette 'Assemblée, le promoteur des causes envi­ronnementales. Les questions de déve­loppement durable, de qualité de l'eau, deprotection de la forêt boréale ou d'agricul­ture biologique se sont infiltrées, souventsous son impulsion, dans les ordres du jourépiscopaux. Il publiera en 1980, en collabo- .

.ration avec d'autres évêques, une lettre pas­torale sur «' L'exploitation forestière dans lenord-ouest québécois », Mentionnons uneautre lettre intitulée « Espoir et défis de l'a­griculture dans le Québec d'aujourd'hui »

publiée en 1985 et qui lui attira plusieursinvitations à participer à des colloques avec 'les agriculteurs dans plusieurs régions duQuébec. Sa devise, « Pour lavie », rappelleque Mgr Orainville a passé la plus grandepartie de sa vie àétudier lavie et qu'il désirecontinuer à le faire pour longtemps encore,souhaitons-le.

Mgr Orainville, l'Université du Québec,sous le parrainage de l'UQAR et de soninstitut, l'ISMER, a le privilège de pouvoirreconnaitre votre remarquable contributionen sciences naturelles en vous décernant saplus haute distinction, le titre de docteurhonoris causa. Nos plus sincères téliclta­tions.

.de très faible niveau, et ce, grâce, entre au­tre, aux subventions de la Fondation cana­dienne pour l'innovation et de Développe­ment économique Canada. »

Sur le plan socio-économique, l'ISMERs'est également montré très actif en s'impli­quant dans la 'mise en place du Centre derecherche sur les biotechnologies marines(CRBM), du Centre Interdisciplinaire' deOéveloppement en Cartographie des Océans(CIDCO) et d'Innovation maritime. «La mi­se en place de ces Centres de recherche pourrépondre au besoin de l'industrie a pour butavoué de faire du secteur des sciences de lamerun rouage important pour ledéveloppe­ment socle-économique de notre régionbasée sur une économie du savoir. »

« Il faut que dans cinq ans, l'ISMER de­vienne un lncontournable pour tout ce quitouche les sciences de lamer tantsur leplannational qu'international, estime M. Oemers.Je peux vous assurer qu'avec le dynamismede son personnel, nous pourrons relever cedéfi. »

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11~f1_~i__Allocution de Mgr Gérard Orainville

À l'été 1959,je suis invité,comme biolo­giste, à par­ticiper au Campdes jeunesExptnrateurs',situé suriesbords du Sa­guenay. Léo

~~~ Brassard, fon-dateur du Campet professeur de

sciences naturelles au Séminaire deJoliette, m'avait gagné à me joindre àl'équipe des professeurs. Je venais de ter­miner un bacc en biologie à l'université deMontréal.

À l'été 1958, des circonstances excep­tionnelles amènent Léo Brassard et son« Camp de jeunes Explos -, au Cap Jaseux,sur la rive nord duSaguenay. En juin1959,j'installe ma tente au milieu des jeunescampeurs, avec les autres profs, juste der­rière le Cap Jaseux. Durant quatre étés con­sécutifs, deux mois chaque été, ce site seramon nouveau port d'attache saguenéen.Léo Brassard m'avait dit: « je te confiel'équipe qui étudiera le Saguenay».D'autres profs s'occupaient de labotanique,de l'ornithologie, etc. J'arrivais là tout neuf,ne connaissant rien du Saguenay, moi quivenais de la région des îles du lac Saint­Pierre, en face de Berthierville. Avec l'ardeurdu néophyte tout frais émoulu de l'univer-

.sité, poussé par la curiosité et l'ardeur demon équipe de 5-6 jeunes, j'entreprendsdonc de découvrir celui que j'appelle main­tenant « le plus 'beau fjord du monde ».

Àce moment-là, c'est à peine si je con­naissais le mot « fjord », En tout cas, je nesoupçonnais pas du tout ce que pouvaitreceler la signification de ce mot d'origine

scandinave. Les géographes et les géo­logues nous disent bien qu'un fjord estunevallée glaciaire, surcreusée, envahie parla mer. La vallée glaciaire m'est apparueévidente par cette forme en « U -, en augeaux parois escarpées, souvent verticales,caractéristiques d'une vallée labourée parun glacier. Passant souvent sur leSaçuenay, dans la région des caps Trinité etEternité, j'ai pu constater l'escarpementexceptionnel des parois, sachant en pluspar les cartes marines et par les sondagesque je faisais, que la profondeur de l'eauatteignait 276 mètres à cet endroit.

Lors de mes premières observations, àl'été 1959, je ne réalisais pas vraiment quece cours d'eau était envahi par la mer. Il yavait bien la marée qui atteignait 5 mètres "d'amplitude àChicoutimi etàBauotvitle, auxmarées de vive eau, mais l'eau de surfaceoù nous nous baignions, au Cap Jaseux,était à peine saumâtre. Les marées d'eaudouce, ça existe. La majorité des poissonscaptu rés dans nos pêches de rivage(Catostome, Truite mouchetée, Éperlan,Poulamon, Anguille, etc.) étaient des pois­sons d'eau douce. La mention de capturesdu Requin du Groenland avec très bonnes ·photos à l'appui, de même que la venueassez fréquente de troupeaux de Bélugasjusqu'en amont de Saint-Fulgence, nousmettaient bien la puce à l'oreille sur l'exis­tence d'un milieu marin, mais pour moi, cesvisiteurs étaient plutôt des aventuriers horsde leur milieu naturel. J'eus 'vraiment l'évi­dence d'un milieu marin lorsque je retirai dufond de l'eau, par accident, une petite ophi-

. ure fixée à un morceau de bois. C'était aularge du Cap Jaseux, à l'été 1960, à une pro­fondeur d'environ 75 mètres. Pierre Brunei

.m'identifia cette ophiure comme Ophiopusarcticus en me disant: « Nous n'avons pasencore trouvé cette ophiure dans l'estuaire

et le golfe du Saint-Laurent; continuez àfouiller: ce milieu pourrait être inté­ressant. » Ceci fut pour moi le vrai point dedépart. Àpartir de ce moment-là, je ne ces­sais de dire: « Il y a de l'eau salée au fonddu Saguenay, au moins jusqu'au CapJaseux, mais jusqu'où se rend-elle? » Lesophiures, on le sait, comme tous les échi­nodermes, n'existent qu'en eau salée. Je memis à chercher dans la littérature. Je trouvaiquelques données surleSaguenay, dans lesrapports de la« Station biologique du Saint­Laurent » (Trois-Pistoles) qui avait faitquelques excursions dans le Saguenayentre 1934 et1938, mais n'était pas remon­tée plus haut que lecap Trinité. Plus tard, jedécouvrirai qu'en juillet 1961, « The AtlanticOceanography Group» d'Halifax faisait unecroisière, étudiant 7 stations océano­graphiques le long du fjord.

C'est justement en août 1961, sanssavoir que d'autres s'y intéressaient, que jecommençai moi-même à faire des relevésocéanographiques, notant les températures,les salinités et l'oxygène dissous dans l'eau.Les 23 et 24 août 1961 eut lieu « l'expédi­tion Legendre », Vianney Legendre, biolo­giste à la « Station piscicole desLaurentides» (Saint-Faustin), vient, avec lepersonnel de cette station, faire une pêcheau filet maillant en face de .Sainte-Rose-du­Nord. Un filetde 671 mètres de longueur futtendu transversalement au cours duSaguenay, attaché par une extrémité aurivage au niveau de la surface, l'autreextrémité pêchant jusqu'à 225 mètres deprofondeur. Des poissons franchement

"marins se sont ajoutés à notre liste à cetteoccasion: le flétan du Groenland, la moruefranche, la raie épineuse, le sébaste etplusieurs invertébrés .marins.

1 Le Camp des jeunes Explorateurs fut fondé à la Baie Saint-Paul à l'été 1955, parLéo Brassard, c.s.v. C'est un camp d'étude en sciences naturelles s'adressant aux jeunes.Après 41 ans, il existe toujours. Après avoir changé de site à quelques reprises (Cap Jaseux, Grandes-Bergeronnes, Sainte-Luce-sur-mer), il estfixé à Grandes-Bergeronnessous le nom de « L'École de la Merdes Jeunes Explos ».

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Gérard Orainville,Amos

À la fin de mes travaux, j'avais identifiéune cinquantaine d'espèces de poissons etquelque 230 espèces d'invertébrés. Depuis,plusieurs chercheurs ont enrichi énormé­ment ces observations et ont nuancé l'ap­pellation d'« enclave arctique » en celle de« zone refuge » qui serait plus appropriéepour qualifier le fjord du Saguenay (Bossé,IML).

J'ai eu une chance exceptionnelled'avoir été associé à l'observation de cefjord extraordinaire, merveilleux. Depuis au.­delà de 30 ans, j'y retourne presque chaqueété, non sans émotions. Il me parle un peuplus chaque fois que j'y retourne...

Figure 1.Profil longitudinal dufjordduSaguenay.Dans la thermo-halocline (zone hachurée), lesvaleurs de la salinité passent, en quelquesmètres, de10 à 25 0/00. Ce profil montre égaie­ment que les profondeurs du Fjord sont plusgrandes vers l'amont que vers l'embouchure oùlavallée glacière estbloquée parunseuil.

Anse St-Jean

3050

75

275

g 150

~

Chicoutimi St-Fulgence

1Du 14 au 22 juin 1962, j'ai pu faire unecroisière océanographique sur toute lalongueur du fjord, de l'embouchure à l'ex­térieur du seuil à Tadoussac jusqu'àBagotville, dans le bras sud du fjord, etjusqu'à Saint-Fulgence, à la tête du fjord,dans le bras nord. En tout, 19 stationshydrographiques avec, à chaque endroit,captures nombreuses de poissons et d'in­vertébrés. Cette croisière me permit d'avoirune bonne vue d'ensemble de l'océanogra­phie du Saguenay. Marcel ' Tiphane,océanographe, me fournissait les princi­pales données hydrographiques que jecomplétais par des analyses chimiques.Pierre Brunei, avec le bateau de la Stationde Grande-Rivière, dirigeait l'expédition.Quelle chance exceptionnelle que toutecette collaboration!

Je synthétise ainsi les caractéristiquesdufjord duSaguenay (figure 1). Le fjord estun cours d'eau à deux étages: 1) la nappesuperficielle (épaisseur allant de 0 à 20 menviron) a, durant l'été, des températuresde 16-18 "C et des salinités aussi faiblesque 5 0/00. Cette couche est limitée à sabasepar une thermo-halocline où la tempéra­ture descend rapidement à environ 1°C, etoù la-salinité monte brusquement à 26 0/00

environ. Cette couche de surface possèdeune faune d'eau douce dontles habitants nepeuvent traverser la thermo-halocline. 2) lanappe profonde (de 20 m environ, jusqu'aufond) a des températures variant entre 0,4et 1,7 "C, et une croissance de salinitérégulière allant de 26 0/00à 20-25 m,à 31 0/00

dans ·Ies grandes profondeurs. Les donnéesen oxygène dissous indiquent une bonneaération jusque dans les grands fonds. Lafaune de l'étage inférieur est totalementmarine. Les échanges avec le Saint-Laurentse font par-dessus unseuil avec le jeu de lamarée.

Une réalisation du Service des communicationsde l'UQAR

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Nouveaux visages dans le corps professoral à l'UQAR

Dans la présente édition d'UOAR-Info, tout comme dans la précédente du 6 octobre,nous vous invitons à faire connaissance avec quelques-uns des nouveaux visages

parmi les professeurs de l'UQAR. Cette semaine:Frédéric Deschenaux, Bernard Gagnon, Mélanie Gagnon, Christian Godbout,

Patricia Marchand, Guillaume Saint-Onge et Mire-ô Tremblay. Bienvenue à l'UQAR.

Mario Bélanger

Frédéric Deschenaux,professeur en sociologie

de l'éducation

« Ma spécialité, c'estla sociologie de lajeunesse et lasociolo­gie de l'éducation. »

Originaire deSherbrooke, FrédéricDeschenaux a fait unbaccalauréat en infor­mation et orientation

professionnelles, une maîtrise en sciencesde l'éducation et un doctorat en éducation.Tout ça à l'Université de Sherbrooke, où il asoutenu sa thèse en décembre 2003.

Quelles sont ses expériences profes­sionnelles ? « J'ai fait durant un an, unstage postdoctoral à l'Observatoire Jeuneset Société à l'1nstitut national de larecherche scientifique, au centreUrbanisation, Culture et Société à Québecoù jetravaillais sur lamobilité géographiquedes jeunes. J'ai été chargé de cours àl'Université de Sherbrooke en orientationprofessionnelle, de même qu'auDépartement de pédagogie, où j'enseignaisen formation professionnelle, ce pourquoij'ai été embauché par l'UQAR. J'ai aussidonné des cours à la maîtrise en sciencesde l'éducation en gestion informatisée de larecherche (formation sur les logiciels SPSSetNvivo). J'aiégalement donné un cours deméthodes de recherche à l'Université duQuébec àTrois-Rivières. »

À l'UQAR, il donnera des cours média­tisés en enseignement professionnel, unepremière pour lui. « Ça s'annonce intéres­sant! » Il mène aussi deux projets derecherche. L'un porte sur la participationdes jeunes (20 à 34 ans) dans les instancesdécisionnelles (conseils d'administration)pour connaître l'impact de cette participa-

tion sur leur insertion professionnelle.L'autre projet concerne la mobilité géo­graphique des jeunes (ce que les médias onttendance à appeler l'exode des jeunes),dans le cadre des travaux du Groupe derecherche sur la migration des jeunes.« Encore une fois, ce projet vise à connaîtrel'impact de lamobilité géographique sur l'in­sertion professionnelle des jeunes de 20 à34 ans. »

Frédéric est aussi formateur accréditépar la compagnie QSR International pour

Mélanie Gagnon,professeure en économie

et gestion à Lévis

Originaire de Drum­mondville, MélanieGagnon a complétédes études de 1er, 2e et3e cycles en relationsindustrielles à l'Uni­versité Laval. Elle tra­vaille actuellement àla rédaction de sa

thèse de doctorat intitulée: L'aménagementdes rapports collectifs du travail : lesrégimes d'exception auCode du travail. Ellea été boursière du FQRSC à lamaîtrise etaudoctorat.

Elle compte diverses expériences de tra­vail : formatrice en négociation raisonnéechez les policiers; auxiliaire de recherche àl'Université Laval pour le Groupe derecherche interuniversitaire sur la mondiali­sation et le travail ; auxiliaire d'enseigne­ment à l'université Laval.

En tant que professeure à l'UQAR, elle aun nouveau projet. « Je souhaite conduiredes recherches portant sur les formes dereprésentation syndicale atypiques et en

donner des formations sur le logicield'analyse qualitative informatisée OSRNvivo.

Quelques mots sur son arrivée àl'UQAR? «Le slogan de l'Université nement pas, répond-il, c'est vraiment une uni­versité à taille humaine. Le personnel y estchaleureux etaccueillant! Ça ne prends pasde temps avant de se sentir "membre de lafamille"! »

(poste téléphonique: 1813)

marge du Code du travail. Je m'intéresseparticulièrement aux désirs de représenta­tion des cadres et des professionnels dusavoir. »

Elle dispensera les cours suivants :Gestion des conflits et négociation ; Admi­nistration de laconvention collective etarbi­trage des griefs ; Relations industrielles ;Gestion des personnes en milieu de travail.

C'est avec plaisir qu'elle se greffe àl'équipe de l'UQAR au Campus de Lévis.« Je constate avec emballement, dit-elle, ledynamisme du personnel et des étudiantsdu Campus. Accueillie chaleureusement parmes collègues en juin dernier, c'est avecmotivation que j'entame une nouvelle car­rière au sein d'un Département et d'uneUniversité qui accordent une place impor­tante aux jeunes et à la relève. Merci àtous. »

(poste téléphonique: 307)

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Bernard Gagnon,professeur en éthique

Bernard Gagnon,nouveau professeuren éthique à l'UQAR,revient dans sa villenatale. Originaire deRimouski, celui-ci agrandi dans la régionde Québec, étudié àOttawa et à Montréal,

travaillé plusieurs années en France, avantde revenir tout récemment dans le Bas­Saint-Laurent. « Je redécouvre ma villenatale après quelques années passées enFrance. »

Après des études de baccalauréat et demaîtrise en science politique à l'Universitéd'Ottawa, il aobtenu en 1999 un doctorat descience politique à l'UQÀM (Montréal). Sathèse portait sur la philosophie politique deCharles Taylor. « Mes travaux de doctorat,ajoute-t-il, ont été réalisés en partie à

Christian Godbout,professeur en sciences de

la santé à Lévis

« Aujourd'hui, je meretrouve professeu rdans l'Université quim'a formé, à Lévis,dans cette ville où jeréside depuis 20 ans... et à cinq minutesde la maison, près dema femme et de mes

trois ados... » Que demander de plus, se ditChristian Godbout, professeur au Moduledes sciences de la santé de l'UQAR, auCampus de Lévis, depuis juilletdernier.

Natif de Saint-Nérée de Bellechasse,Christian Godbout a fait son cours de tech­niques en Sciences infirmières au Cégep deLévis-Lauzon. Ensuite, il a travaillé dans deshôpitaux pendant 24 années: Hôtel-Dieu deMontmagny, Centre hospitalier régional deGatineau, Hôpital Laval.

À la fin des années 1980, sa formations'est poursuivie au Baccalauréat enSciences infirmières au Campus de l'UQARà Lévis, puis au certificat en nursing com­munautaire. Il a ensuite complété en 1996

l'Université Libre de Bruxelles (1996-1997),plus précisément au Centre de recherchesur les questions éthiques et politiques con­temporaines. »

Après l'obtention de son doctorat, il aentrepris des recherches post-doctorales enphilosophie à Paris (1999-2002). Par lasuite, il a été enseignant/chercheur invité auCentre de recherche et d'étude sur leCanada et le Québec en sciences.sociales(CREQCSS) de l'Institut d'études politiquesde Bordeaux (2002-2004).

« Mes publications et recherches ontassocié les interrogations éthiques etsociales sur les thèmes de l'éducation(2000), de la réconciliation (2001), de ladiversité (2004) et des politiques de lavieil­lesse (2004). » Il est aussi l'auteur de Laphilosophie morale et politique deCharles Taylor (Québec, Presses del'Université Laval, 2002). Ce livre a eu l'hon­neur d'être nominé, en 2003, pour le PrixRaymond Klibansky, décerné par laFédération canadienne des sciences

une maîtrise en Sciences infirmières àl'Université Laval.

« Mon sujet de recherche, dit-il,analysaitl'effet d'une intervention éducative sur laperception de menace et l'anxiété préopéra­toires chez les personnes devant subir unpontage aortocoronarien ».

Ses expériences de travail clinique serapportent surtout aux volets cardiologie etsoins intensifs (chirurgie cardiaque, tho­racique et pulmonaire, unité coronarienne).Au cours de sa carrière, il a agi en tantqu'in­firmier, infirmier clinicien, superviseur destages pour l'Université Laval et certainscégeps. Il a été chargé de cours à l'UQAR de1997 à 2004. Ses charges de cours concer­nent les domaines de la cardiologie et dessoins intensifs. Il a également occupé, àl'Hôpital Laval leposte de conseiller aux pro­grammes de la clientèle des services ambu­latoires et leposte de formateur en soins cri­tiques pour la chirurgie cardiaque.

M. Godbout est membre du Conseild'administration du Regroupement des infir­mières et infirmiers en Soins intensifs duQuébec (RIISIQ) et responsable du SiteWeb. Avec des collègues pneumologues del'Hôpital Laval, il a réalisé une recherche enmesure et évaluation de la qualité de vie despersonnes souffrant d'apnée du sommeil. Il

humaines et sociales, qui récompense lameilleure publication savante publiée enfrançais, en sciences humaines.

Ses intérêts de recherche concernent lesquestions éthiques, politiques et socialescontemporaines. « Plus précisément, dit-il,mes projets de recherche portent sur lepro­longement de mes réflexions sur l'œuvre deCharles Taylor, sur une interprétation de ladiversité d'un point de vue éthique et moraletsur laquestion de lasouveraineté dans uncontexte de mondialisation. »

(poste téléphonique: 1786)

a aussi participé à une étude sur la indica­teurs de la fidélité au traitement chez lespersonnes asthmatiques. Le nouveau pro­fesseur a enfin donné plusieurs conférenceset journées de formation continue en soinsinfirmiers auprès de différents organismes:RRSSS Chaudière-Appalaches, UniversitéLaval, UQAR, RIISIQ.

Ses intérêts d'enseignement touchentl'exercice infirmier en cardiologie, les aryth­mies cardiaques, les soins infirmiers enréadaptation cardiovasculaire ainsi que lessoins critiques, volet soins intensifs.L'élaboration d'un laboratoire en soins cri­tiques et de stages en soins critiques fontpartie de ses projets.(poste téléphonique: 270)

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Patricia Marchand,professeure en didactique

des mathématiques

Enfance à Joliette.Cinq ans à Sept-Îles.Montréal pendant 24ans. Ainsi PatriciaMarchand a-t-ellecheminé. Les étu­des ? Baccalauréat àl'UOÀM en enseigne­ment des mathéma­tiques et informatique

au secondaire. Maîtrise en didactique desmathématiques, toujours à l'UOAM. Etenfin, doctorat en éducation spécialisationdidactique, à l'Université de Montréal.

Expériences professionnelles? Elle aétéauxiliaire d'enseignement (conseillère,démonstratrice et correctrice) à l'UQÀMpendant huit ans pour les cours de didac­tiques de mathématiques au secondaire etchargée de cours pendant six ans pour lescours de didactique des mathématiques auprimaire pour l'Université de Montréal etl'UQÀM.

Elle a aussi une autre passion que ladidactique des mathématiques: le patinageartistique. « Je suis dans lemilieu depuis 24ans, raconte-t-elle, et ça fait 13 ans que jel'enseigne professionnellement, en formantdes athlètes et des entraîneurs. De façonponctuelle, je vais poursuivre mon implica­tion dans ce domaine, au Club de patinageartistique de Rimouski. »

Des projets ? Elle compte réaliser desrecherches faisant suite à ses études doc­torales mettant en lien ses deux champsd'intérêt. « Une première recherche m'apermis d'établir un cadre conceptuel solidesur la notion des connaissances spatialesreliées à l'espace en trois dimensionsprésentes dans l'enseignement des mathé­matiques au secondaire et dans l'enseigne­ment du patinage artistique. Aussi, deslacunes et un manque de cohérence ont puêtre remarqués dans le programme de for­mation au secondaire lors de cette étude.N'oublions pas que nous sommes en pleineréforme actuellement, autant au primairequ'au secondaire. Par conséquent, pourpoursuivre cette recherche, la premièreétape est d'analyser les nouveaux pro­grammes et manuels scolaires du primaireet du secondaire pour en avoir un portraitplus complet. »

Ensuite, elle compte développer uneséquence d'enseignement sur les connais­sances spatiales de la 1ère à la 6e année du

primaire. « Comme intégration des nou­velles technologies dans cet enseignement,jecompte aussi développer un outil pouvantrendre plus concrètes les différentes trans­formations géométriques reliées à cetenseignement. »

Comme autre projet, elle se joint àl'équipe en place à l'UQAR dans l'élabora­tion d'un site pour les cours de didactiquedes mathématiques au primaire en appor­tantson expertise en géométrie. Éventuelle-

Guillaume St-Onge,professeur de géologie

marine à l'ISMER

Quand le plus vieuxde ses trois enfants,Olivier, cinq ans, luidemande ce qu'il faitcomme travail,Guillaume St-Ongelui dit que papa joueavec de la boue.

« J'adore laboue! », dit-il, pince

sans rire. Nouveau professeur de géologiemarine à l'ISMER, Guillaume a même étudiéfort longtemps et participé à plusieurs acti­vités très spécialisées pour en arriver à cerésultat. Pourquoi? C'est que la connais­sance des sédiments marins etde leur bras­sage continuel est un volet important ensciences de la mer. Et Guillaume en a faitson terrain de jeu!

Originaire de Montréal, le chercheur aun cheminement bien tracé: baccalauréaten géographie physique à l'UQAM, maîtriseen sciences de la Terre à l'UQAM, doctoraten Ressources minérales à l'UQAM et stagepostdoctoral en sédimentologie à l'INRS­ETE (Eau, Terre et Environnement).

« Depuis mes études de premier cyclejusqu'à mon poste actuel de professeur àl'ISMER, explique-t-il, j'ai développé uneexpertise de pointe en géologie marine. Jem'intéresse notamment à l'analyse des pro­priétés magnétiques et physiques des sédi­ments. » Par exemple, il fait l'analyse decarottes de boue, dans un scanneur commeceux des hôpitaux, pour étudier lesséquences sédimentaires du Quaternaire. Ils'agit de l'époque géologique dans laquellenous sommes aujourd'hui et qui a débuté ily a environ 1,8 million d'années.

Cette expertise s'est développée, entreautres, grâce à des stages dans des labora­toires de sédimentologie (INRS-ETE,Commission géologique du Canada-

ment elle réalisera des recherches ciblantl'arrimage primaire-secondaire avec une deses collègues de l'UQÀM.

« Mon intégration à l'UQAR s'est biendéroulée, fait-elle remarquer. Tous lesemployés de l'UQAR accueillent de façonpositive les nouvelles figures qui arrivent etil y atoujours quelqu'un prêt àvous aider. Jefais maintenant partie de la grande famillede l'UQAR. »

(poste téléphonique: 1751)

Atlantique et Université de Bordeaux 1) etde paléomagnétisme (Université deCalifornie, Davis). Il a aussi participé àdiverses missions océanographiques dansle fjord du Saguenay, dans l'estuaire duSaint-Laurent, dans l'océan Atlantique etdans l'océan Pacifique, où il a décrit etanalysé plusieurs centaines de mètres,voire un peu plus d'un kilomètre, de sédi­ments marins et côtiers.

Ses projets de recherche en cours con­sistent principalement à analyser les pro­priétés magnétiques, physiques et sédi­mentologiques de séquences sédimentairesquaternaires de l'est du Canada et del'Arctique canadien. Ces recherches con­tribuent notamment à déterminer les varia­tions d'intensité et d'orientation du champmagnétique terrestre au cours des derniers10000 ans.

À quoi ça sert d'étudier les propriétésmagnétiques, physiques et sédimen­tologiques des sédiments ? « Ça sert,explique le chercheur, à comprendre lesmécanismes responsables de l'accumula­tion de sédiments dans les fonds marins.Ça sert à déterminer la variabilité naturelledu climat. Ça sert à déterminer le risqueface à un type d'événement catastrophiquecomme les crues, les séismes ou les glisse­ments de terrain. Ça sert aussi à mieuxcomprendre les processus à l'intérieur de laTerre quigénèrent etmaintiennent lechampmagnétique terrestre.»

Pour cette session, Guillaume St-Ongerédige plusieurs demandes de subventionsetestégalement à larecherche de deux étu­diants de 2e cycle pour débuter des travauxdès janvier et mai prochain (avis auxintéressés I), À l'ISMER, il enseignera doncla géologie marine et la sédimentologie,avec son collègue André Rochon. Et biensûr, il espère donner à plusieurs étudiantset étudiantes le goût de jouer dans la boue!(poste téléphonique: 1741)

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ISMER et écologieKarine Lemarchand mettra en place un laboratoire

d'écologie microbienne

Mire-ô B. Tremblay,professeur en

psychosociologie

« Après un long par­cours qui m'a amenédans tous les champsde psychosociologie,affirme Mire-ô B.Tremblay, l'UQARm'offre la possibilitéde transmettre cettesynthèse à la pro­chaine génération du

Baccalauréat en Communication et de laMaîtrise en pratiques psychosociales. »

Après ses études de psychologie àl'Université de Montréal et au NationalTraining Laboratory (Bethel, Maine), M.Tremblay se jointà laplus grosse équipe depsychologues consultants de l'époque,l'Institut de Formation par le Groupe. Celalui a permis de travailler dans tous leschamps de la psychologie sociale, de ladynamique des groupes et du développe­ment des personnes.

Il a été consultant, d'abord auprès duMinistère de l'Éducation dans des projetsambitieux de transformation de la péda­gogie à l'Élémentaire, puis auprès desgrandes industries du Québec, de l'Ontario

Mme Karine Lemarchand, professeure debactériologie marine à l'ISMER, a obtenuune subvention de 222 800 $ afin de créerun laboratoire d'écologie microbienne, àRimouski. Cette subvention provient pour lamoitié du programme «Fonds de relève» dela Fondation canadienne pour l'innovation(FCI), et pour l'autre moitié par le ministèrede l'Éducation du Québec, soit 111 400 $pourchaque partie.

Ce type de laboratoire comprend unposte de sécurité microbiologique de niveau2 permettant l'analyse d'échantillons conta­minés par des organismes pathogènesprésentant un risque faible ou modéré. Ilinclut aussi l'ensemble des instrumentsnécessaires à un laboratoire d'écologiemicrobienne océanique, avec entre autresun laboratoire de filtration, un microscopeen épifluorescence, un laboratoire de cul­ture et enfin un laboratoire de biologiemoléculaire.

puis des États-Unis, et éventuellement enAfrique. « Nous étions, à l'IFG, l'équipechargée de mettre sur pied l'enseignementde la psycholoqie sociale lors de lacréationde l'UQAM et du premier module de psy­chosiociologie. »

Par la suite, il a quitté un temps cettepratique professionnelle, pour s'intéresserau développement personnel. D'abord étu­diant en art puis artiste, cette dimensionallait finir par unifier divers aspects de sonexpérience, qu'il appelle: « le médecin etl'homme spirituel » . «Cela devait me con­duire à me concentrer pendant plusieursannées à explorer les divers aspects de lapsychothérapie et les processus de crois­sance personnelle. »

Sans jamais quitter l'enseignement(chargé de cours à l'UQAR depuis 1977) nil'intervention communautaire, ses périplesl'amenèrent auprès de sociétés tradition­nelles pour découvrir leurs épistémologieset les sagesses de leurs traditions.« Porteur de tous ces carrefours qui ontfécondé autant mavie que ma pratique, dit­il, je profite de ce nouveau poste à l'UQARpour concentrer maintenant mes efforts àtransmettre ces savoirs d'une nouvellemanière. »

Ces nouvelles fonctions l'ont obligé àquitter sarégion de Charlevoix, depuis l'été,pour apprendre à apprivoiser de tous nou-

Cette infrastructure sera employée afind'étudier la structure et la dynamique descommunautés microbiennes dans lesécosystèmes marins côtiers de hautes lati­tudes. Elle permettra de caractériser lescommunautés, d'évaluer les capacités debiodégradation des polluants par lesmicroorganismes, et enfin, de mieux com­prendre le rôle des microorganismes dansles processus de dégradation de la matièreorganique en milieux froids. L'infrastruc­ture, en opération l'hiver prochain, serabasée à l'Institut des sciences de la mer deRimouski (ISMER) de l'UQAR.

L'ensemble de ces équipements perme­ttra de développer de nouveaux axes derecherche, de former du personnel haute­ment qualifié et d'établir un programme derecherche d'un grand intérêt dans undomaine de pointe au Canada.

veaux lieux. Apprivoiser une université, desconfrères, une grosse organisation etplusieurs cours en formule intensive: toutça représente un certain tumulte. « Maisl'homme solitaire que jesuisdécouvre aussile plaisir d'être accueilli par une équipe deprofesseurs qui m'attendaient et qu'unelongue fréquentation avait déjà transformésen amis. »

(poste téléphonique : 1802)

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"J_Itl!r~.f!:\'~'ljt.i~__La Mystérieuse de Ka/oua

Un conte sur les différences culturellesBoucar Diouf, chargé de cours à l'UOAR,signe un nouveau livre de conte pourenfants, La Mystérieuse de Ka/oua, qui seradiffusé auprès des jeunes dans plusieursécoles du Bas-Saint-Laurent et de laGaspésie.

« C'est une histoire pleine derebondissements, affirme Boucar, et c'estaussi un outil original pour faire compren­dre aux enfants, tout en s'amusant, que lesdifférences culturelles sont sources debeauté et de découverte. »

L'ouvrage a été publié, tout en couleurs,grâce à la collaboration de Accueil etIntégration Bas-Saint-Laurent et grâce ausoutien financier de Patrimoine canadien.Avec talent, Caroline Roy s'est occupé desillustrations, alors que Jessie-LeeDesrosiers a fait la mise en page.

L'histoire? Le village de Kaloua est unvillage comme les autres. Toutes lesmaisons sont rondes. Les habitants ont lescheveux tressés, portent des colliers multi­colores et de grosses boucles d'oreilles ...

IJE SUIS ICI.I~

VACANCESOU AFFAIRES,

JE VOYAGERAITOUJO,URS

EN PREMIERE.Je désire être là où ça bouge et participer aux décisions cruciales pour l'avenir de mon entreprise.

J'ai un bon niveau de tolérance au risque et je veux travailler dans une équipe ouverteau changement. Je veux proposer de nouvelles idées et de nouvelles façons de fai re.

Je m'intéresse aux chiffres comme source d'information, mais surtout comme moyen de fairegrandir mon organisation . Je suis CMA.

•ORDREDES COMPTABLES EN MANAGEMENT

ACCRÉDlTÉS DU QUÉBEC

C'EST MON AVENIRwww.cma-quebec.org

Manhaz Fozi (Accueil et intégration Bas-Saint­Laurent) et Boucar Diouf sont bien fiers du nou­veau livre, La Mystérieuse de Ka/oua.

D'ailleurs, les rares étrangers qui avaientrencontré les gens de Kaloua les avaientsurnommés les Longues Oreilles. Depuistoujours, ils vivaient tranquilles. Jusqu'aujour où cette histoire a commencé... Etqu'une étrangère estarrivée dans ledécor. ..

L'ISMER participe à laGuerre des cloches

L' 1nstitut des sciences de la mer deRimouski (ISMER-UOAR) a participé, le 12octobre, à l'enregistrement d'une émissiondu jeu radiophonique « La Guerre descloches», organisé par CJBR, la station dela Première chaîne de Radio-Canada auBas-Saint-Laurent.

Il s'agit d'une compétition amicale pen­dant laquelle l'ISMER faisait face à la re­doutable équipe de l'Institut Maritime duOuébec (IMO). L'équipe de l'ISMER estcomposée de Jean-Claude Brêthes, SergeDemers, capitaine, Gaston Desrosiers etBruno Zakardjian. Les substituts sont :Karine Lemarchand et Émilien Pelletier. Cesaffrontements de haut voltige entre deséquipes de la région sont radiodiffusés lesamedi matin à 1Oh, sur les ondes de CJBR.

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RECONNAISSANCE L'UQAR lance encorecette année le prix Reconnaissance, quisera remis le 16 décembre à un membre dupersonnel, avec une plaque souvenir et unebourse d'une valeur de 500$. L'Universitésouhaite ainsi reconnattre la contributiondu personnel de soutien, du personneladministratif et des cadres aux missions del'Université. Date limite pour présenter unecandidature: 28 octobre. Renseignements:Service des ressources humaines, 723­1986 poste 1498.

RÉSIDENCES SAINT-ROCH Selon le quoti­dien Le Soleil (6 octobre), l'Université duQuébec investit 3 millions$ dans Saint­Roch, près du siège social, pour la cons­truction de 40 appartements qui pourraientloger une centaine d'étudiants de l'INRS, del'ÉNAP et de laTÉLUQ. La construction d'unnouveau Campus de l'UQAR à Lévisfait-elleaussi partie des priorités?

CINÉMA Cinéma Quatre offre à toute lapopulation uncours de cinéma intitulé .« Lalecture ducinéma », Ce cours de 15heuresvise à mieux faire connaître le langage etl'esthétique du cinéma. En visionnant denombreux extraits de films, nousétudierons les techniques cinémato­graphiques, la réalisation, la photographie,lemontage, lescénario, les trames sonores,les décors, les costumes, etc. Où etquand?Les mercredis soir de 19h à 22h, du 3novembre au 1er décembre, aux ateliersSaint-Louis. Coût ? 40$ adultes, 35$ étu­diants. Renseignements : Stéphane Beau­lieu, 721-2449.

ALLEMAND Une étudiante allemandeinscrite à l'UQAR à la maîtrise endéveloppement régional, Sabine Dühler,souhaite créer bénévolement un groupe deconversation allemande. Contactez:[email protected]

JOURNÉE JEANS La journée Jeans est deretour! Le vendredi 5 novembre, travaillezdécontractés et aidez les personnestouchées par le cancer de votre région. Enéchange d'un don de 2$ à l'Association ducancer de l'Est du Québec, vous courez lachance de gagner le trophée Journée Jeans2004, 2e édition. Le dévoilement du ga­gnant, l'entreprise ayant obtenu leplus hauttaux de participation, se fera dans les heb­domadaires régionaux.Pour plus de détails : Marie-Josée

Lapointe, 724-0600 / 1 800463-0806, ou[[email protected]].

ACFAS Chercheurs, professeurs, adminis­trateurs, étudiants, professionnels... à vosclaviers! L'Acfas et l'Université du Québec àChicoutimi (UQAC) attendent vos proposi­tionsen vue du73e Congrès, quiaura lieu àChicoutimi du 9 au 13 mai 2005. Au choix:93 disciplines! Vous avez besoin de soutienfinancier pour l'organisation de votre col­loque? Trois possibilités s'offrent à vous :l'aide financière pour l'invitation d'un con­férencier ou d'une conférencière résidant àl'extérieur du Canada; l'aide financière pourla tenue de colloques multidisciplinaires dehaut niveau; et l'aide financière pour lesgroupes de recherche bénéficiant d'un sou­tien financier de Valorisation-RechercheQuébec (VRQ). Date limite pour proposerdes colloques, des colloques/ateliers oudesforums : le 5 novembre 2004. Date limitepourproposer des communications libres:le 7 janvier 2005. Tous les détails:[www.acfas.ca/congres] .

LECTURE ET RÉGIONS La proportion degens qui lisent des livres peut varier d'unerégion à l'autre: ainsi, ce pourcentage estde 59% àMontréal, 54% à Québec, 48% auBas-Saint-Laurent, 47% en Gaspésie, 44%sur la Côte-Nord et 39% dans Chaudière­Appalaches. Il faut noterque, tant chez leshommes que chez les femmes, la tendancesur dix ans està une baisse de nombre delecteurs actifs. Une enquête révèle aussiqu'on lit très peu dans les milieux ouvrierset dans les familles monoparentales. La lec­ture demeure quand même le deuxièmeloisir préféré au Québec, après les activitéssportives et de plein air.

NOUVELLES Deux concours sont ouvertspour les auteurs de nouvelles. D'abord, leprix Alibis récompense une nouvelle depolar, de roman noir oude mystère. Le textedoit être en français, inédit et ne pasdépasser 10 000 mots. Le prix de la relève- Nouvelle policière s'adresse aux jeunesde 18 à 25 ans qui proposent une nouvellepolicière inédite, en français, entre 5 et 10pages. Des voyages en France sontofferts.Renseignements, parcourriel :[[email protected]]ou [[email protected]].

NOMINATION Mme Hélène Gagnon a éténommée secrétaire de direction au Bureau

des études avancées et de la recherche(poste téléphonique 1207). // MmeNormande Morency a été nommée secré­taire de direction au Bureau des étudesavancées et de la recherche (comité de pro­gramme en éducation) (poste 1676).

DÉCÈS Nous avons le regret d'annoncer ledécès de M. Gaston Roy, survenu àRimouski le 4 octobre. Il était le père deMme Suzanne Roy, professeure à l'ISMER.Condoléances.

AQUACULTURE Erratum... Dans notrereportage sur lescinq ans de l'ISMER, dansla dernière édition d'UDAR-Info, il étaitquestion de la Chaire en aquaculture et deson directeur Réjean Pelletier. .. En fait, lenom du titulaire de la Chaire est RéjeanTremblay.

RIVIÈRE-DU-LOUP Tout comme pourl'UQAR, la rentrée scolaire d'automne 2004marque le 35e anniversaire du Cégep deRivière-du-Loup. À cette occasion, le col­lège a souligné la remise du 10 DoDediplôme d'études collégiales émis par leCégep depuis sa fondation.

PARLEMENT À Ottawa, le Parlement duCanada a besoin de guides parlementaires.On recherche des étudiants qui fréquententl'université à temps plein et qui sontbilingues (anglais-français). C'est une occa­sion, dans le cadre d'un travail d'été, d'ac­quérir des connaissances sur la vie par­lementaire, de perfectionner sa langue se­conde et d'améliorer ses talents d'orateuravec des groupes de visiteurs. Date limite:10 novembre. [www.parl.gc.ca].

BOURSE La Banque du Canada offre unebourse à un chercheur ayant fait sa marquedans un des domaines qui sontau cœur dumandat de cette institution : la macroé­conomie, l'économie monétaire, la financeinternationale ou l'économie des marchésfinanciers et des institutions financières.Date limite: 15 novembre.[www.banqueducanada.ca/bourses]

POISSONS Vous êtes déprimé ? Mangezdu poisson ! C'est du moins l'avis d'unchercheur de l'Université de Montréal,François Lespérance, qui affirme qu'avecune prise régulière d'oméga-3, le cerveaugère plus efficacement son processus demodulation hormonale, ce qui agit surl'humeur.

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Mercredi 20 octobre: « Un antidote à la myopie culturelle: lenouveau programme d'enseignement de l'histoire et d'éduca­tion à la citoyenneté au secondaire », Conférence de laphilosophe Dany Rondeau, directrice des programmes d'étudesavancées en éthique à l'UOAR, au local C-415 de l'UOAR, à19h30. Entrée libre.

• 22 octobre: date limite pour l'abandon de cours sans mentiond'échec au dossier universitaire et sans remboursement.

• Vendredi 22 octobre: journée d'organisation d'un colloque surle Rwanda, parrainé par le LÉADRE, au 0-315, de 9h à 17h. Lecomité organisateur est formé de : Pauline Côté (UOAR), LindaEssiambre (UOAR), John Kabano (U. Kigali) et Michael Rinn (U.Brest).

• Samedi 23 octobre : collation des grades, à 15h, à l'HôtelRimouski, en présence du lieutenant-gouverneur du Ouébec,Mme Lise Thibeault.

• Du 25 au 29 octobre : période de lecture (suspension descours).

Le Carrefour Maritime 2004par Allan Pulga, stagiaire

Le Carrefour Maritime, qui s'estdéroulé à Rimouski les 6 et 7 octo­bre, a été un succès avec quelques centaines de visiteurs présentsaux attractions. Et l'UOAR faisait partie de l'action! Au Colisée, desgroupes d'élèves ont pu visiter des kiosques et assister à des con­férences. Au port de Rimouski, le navire de recherche Le Coriolis Ila attiré de nombreux visiteurs.

• Mercredi 3 novembre: journée Portes ouvertes au Campus deLévis.

• Du 4 au 7 novembre: le Salon du livre de Rimouski, au Centredes Congrès.

• Jeudi 4 novembre: Conférence du journaliste Pierre Duchesnesur l'homme politique Jacques Parizeau, au Musée régional deRimouski, à 19h30. Entrée libre.

• Samedi 13 novembre: collation des grades à l'Auditorium duCollège de Lévis, à 15h.

• Mercredi 17 novembre : Journée carrières, au gymnase del'UOAR, de 9h30 à 16h30.

• Jeudi 18 novembre: cérémonie de Reconnaissance des dona­teurs par laFondation de l'UOAR, à l'amphithéâtre Ernest-Simard(F-215), à 16h.

• Jeudi 16 décembre : fête de Reconnaissance du personnel del'UOAR. Un grand souper communautaire viendra souligner l'ar­rivée de Noël et les 35 ans de l'UOAR.

• Lundi 20 décembre: fin du trimestre d'automne.

Festival d'automneL'UOAR était bien présente au dernier Festival d'automne deRimouski. Au parc Beauséjour, les visiteurs ont pu se familiariseravec quelques-unes des recherches faites à l'Université, touchantpar exemple la diversité forestière, l'énergie éolienne, la fabricationd'un véhicule de compétition, etc.

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UQAR

Formation intensive sur l'énergie éolienneAvec tous les développements attendus au Québec dans ledomainede l'énergie éolienne, le Groupe éolien de l'UQAR a beaucoup detravail de formation en vue pour les prochaines années.

Dernièrement, une trentaine d'intervenants ont suivi une ses­sion intensive de quatre jours sur l'énergie éolienne, couvrant dif­férentes facettes de la question. 60% des participants étaient desemployés d'Hydro-Québec, alors que 40% venaient de bureaux deconsultants, de PME régionales, et d'un peu toute la province.

Selon le professeur Jean-Louis Chaumel, « ces sessions ontd'abord été conçues pour répondre aux besoins d'Hvdro-Ouébec,qui veut former de nombreux ingénieurs rapidement à l'éolien.Mais on s'est vite rendu compte que d'autres entreprises étaientintéressées. »

Les participants examinent concrètement la technologie, sefamiliarisent avec lefonctionnement des éoliennes de divers types.Ils tiennent absolument à ce volet pratique, appliqué, qui estuniqueà l'UQAR.

La session comporte une demi-journée sur leterrain, au contactdes éoliennes dont l'UQAR a la responsabilité ou l'accès: lastationéolienne de Pointe-au-Père, la centrale éolienne de FredLamontagne, ainsi que le banc d'essais de trois éoliennes degrande puissance appartenant à Hydro-Québec, à Saint-Ulric deMatane.

300, allée des Ursulines, Rimouski (Québec) G5L 3A1

Toute la formation est dispensée par des membres du Groupeéolien de l'UQAR, sauf pour un expert d'Hydro-Québec, M. GaétanBeaulieu. La formation peut être créditée si les participantsacceptent de passer un examen des connaissances en fin de ses­sion.

Besoin croissantLa demande pour ce type de formation correspond à un besoincroissant. Il s'agissait de la troisième session de ce type, deuxautres ayant eu lieu le printemps dernier. Une autre session estdéjàprévue pour la semaine du 20 novembre. Avis aux intéressés!

« Ce n'est plus une expérience, c'est une réalité -. estime lepro­fesseur Adrian lIinca, qui prévoit qu'on pourrait ainsi dispenser cessessions pour deux ou trois ans au moins, malgré le prix de l'ins­cription (plus de 800$). « On offre aussi des sessions plus courteset plus ciblées pour des personnes qui désirent une formation depointe sur des aspects éoliens très précis. »

Les personnes qui désirent se spécialiser dans le domaine del'énergie éolienne peuvent également le faire à l'UQAR dans le cadrede la maîtrise en ingénierie. Au 1er cycle, quelques cours du bac­calauréat sont recommandés aux étudiants intéressés à ce domained'application, dont un cours sur le Génie éolien.M.S.

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Rédaction : Mario Bélanger, Jacques D'Astous (Lévis)Montage : Richard FournierPhotos : Mario Bélanger, Jean-Luc Théberge, Jacques D'AstousImpression : Clermont Saint-Laurent, Gervais Caron, imprimerie

ISSN 1711-4888 Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec

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