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il \ 89 D9 Année—84 ABONNEMENTS Trois Mo'S. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr. En dshon du dâpartsmsnt: 15 fr. STR4NQER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne, 1.80 Réclames - 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local. d'Annonces Judiciaires <§? d'Avis Divers - FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI Se LE SAMEDI Samedi 21 Octobre 1933 LE NUMÉRO RÉDACTION ADMINISTRATION : 4- PLAGE DU MARCHE-NOIR Les Abonnements sont payables d'à- rance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une innée, La quittance est présentée à l'aboané sans dérangement pour lui. Les Chambres ont repris, le 17 courant, leurs travaux. Et tout de suite, elles se sont trouvées en face des projets économiques et financiers du gouvernement. Celui-ci s'est engagé à les faire voter sans délai, sinon il iaissera le soin à un autre gouvernement de continuer sa tâche en vue du redressement définitif de nos fi- nances, qui ne peut plus être différé. Telle est la situation à laquelle le gouvernement compte bien trouver une issue pourvu que la majorité veuille bien s'y prêter. Mais c'est une question de savoir si elle voudra le faire. Il est certain que les projets qu'il a proposé au vote de l'as- semblée en demandant la procé- dure d'extrême urgence ne con- venaient pas à la majorité des gauches. 11 y a des réductions de traitements qu'elle ne veulent pas accepter. Il y a aussi toute une prépara- tion législative destinée à faire admettre les aménagements fis- caux auxquels le gouvernement propose de recourir. Or, il se trouve dans sa majorité même, bon nombre de parlementaires qui ont pris devant leurs élec- teurs l'engagement de ne voter aucun emprunt nouveau, aucu- ne mesure nouvei le de fiscalité. C'est ce qui rend ses chances de demeurer au pouvoir assez précaires, d'autant plus que l'op- position ne viendra vraissembla- blement à son secours que pour voter les restriclions de dépenses. •Telle est du moins la tactique de l'alliance démocratique qui a pris pour programme : «des éco- nomies, pas d'emprunts, pas d'impôts nouveaux ». C'est d'ailleurs la décision que la majorité des conseils généraux a tenu à faire prévaloir au couis de sa dernière session. Le gouvernement, cependant, s'emparera des événements exté- rieurs, du retrait de l'Allemagne de la Conférence du désarmement et de la Société des Nations pour rallier autour de lui le plus grand nombre de parlementaires ; il fe- ra plébisciter son altitude en ma- tière de politique extérieure en C/C/ Nantes 154-28 demandant le vote des projets financiers. Ceux qui approuveront ses dé- clarations et sa conduite passée adopteront en bloc les projets; ceux qui n'approuveront pas ses agissements à Genève, et le plan de redressement à l'exécution du- quel il convie l'assemblée vote- ront contre lui. Nous persistons à penser que si le ministère Daladier avait vrai- ment fait preuve de courage et recherché la solution sans doute difficile du problème financier, mais la seule intelligence et la seule acceptable pour le pays, la solution: économies, il n'aurait pas été en peine de trouver une majorité, évidemment pas celle du Cartel auquel il reste obsti- nément fidèle. Georges LAURENCE La taxation et la vie chère La taxation peut-elle faire baisser le prix de la vie ? Le gouvernement le croit et il veut étendre aux préfets des droits que les maires n'ont pas le courage d'exercer au détriment de certains électeurs patentés. Pourtant l'opinion, parmi les produc- teurs de blé et de 'bétail, est très défavo- rable à la taxation.. Au lieu de faire bais- ser les prix, ,1a taxation les maintiendrait à un niveau plus élevé. La montée des prix ferait baisser la consommation, et les pro- ducteurs en pâtiraient. Les agriculteurs ne veulent pas qu'on taxe le pain parce qu'ils ont remarqué que la taxation supprime la concurrence et provoque des arrangements préjudiciables au consommateur. En effet, les petits boulangers mal ou- tillés ne seront pas sacrifiés par la taxa- tion. Les prix seront fixés pour qu'ils puis- sent se tirer d'affaire. Qui en profitera? C'est le boulanger bien outillé et qui pro- duit à meilleur compte. La taxe assure, au détriment du consommateur, la vie à des établissements que la libre concurrence forcerait à moderniser leur outillage au bé- néfice de la clientèle. Mais celle-ci payant le pain trop cher, restreint sa consomma- tion, et c'est, en fin de compte, le produc- teur de blé qui est atteint. Si on taxe la viande, la situation sera la même parce qu'i|l y a des petits bouchers qui ne tuent pas et qui achètent des quar- tiers de viande. Le taxa leur fixera son piix en assurant à ces modestes commerçants un bénéfice honnête, e/t les gros bouchers qui pourraient vendre bien meil'eui mar- ché, gagnent à celte intervention adminis- trative. L'Association des producteurs de viande a souvent montré que le prix élevé de la viande au détail résultait généralement d'un débit insuffisant, entraînant des char- ges excessives de frais généraux. La taxa- tion consolidera cette situation, alors que la libre concurrencé éliminerait les com- merçants ma,l outillés. On a beau railler la vieille économie po- litique, ce n'est qu'en favorisant la con- currence entre les commerçants qu'on pro- voquera l'ajustement tant attendu entre les prix de détail et les prix de gros. | Directeur: A. ©IHOUARD Télèchoue 1-95 NOUVELLES fc X F I> E S S Le débat sur 1 le projet de redressement financier s'engagera demain à Chambre. Séance à i5 heures. Radicaux et socialistes ont du mal à ar- river à une entente sur l'article 37 concer- nant le & % sur les salaires. La conférence du Désarmement serait encore ajournée. Washington reprendrait ses relations commerciales avec Moscou. La Chambre a ajourné au 24 novembre la discussion des interpellations sur les instituteurs antipalnotcs. (IMIIMJIIlItlIIIII iiimiin iiitmiuiiiiiki SITUATI0 i i GE NÊRALE La décision prise par l'Allemagne de quit- ter la Société des Nations et la Conférence du désarmement a fait sensation dans le monde entier. On cherche à définir la pen- sée du gouvernement du Reich. On a remarqué le ton pacifique des dé- clarations qui ont accompagné ce geste théâtral ; on a noté avec un intérêt parti- culier l'appel à la France que contenait le dernier discours du chancelier. Enfin, la dissolution du Reichstag et le plébiscite qui aura lieu le 12 novembre pour demander au peuple allemand s'il approuve la politique « pacifique » et les décisions prises par le chancelier font éga- lement l'objet de tous les commentaires. On trouve caractéristique que les élec- tions aient lieu le lendemain de l'anniver- saire de l'armistice.. En même temps on se demande si le Reich, en se retirant de la Société des Na- tions et de la Conférence du désarmement n'a pas voulu principalement éviter le con- trôle qui devait, d'après le projet de con- vention, fonctionner aussi rapidement que possible à titre d'épreuve pendant quatre ans. On enregistre comme un fait isymptoma- tique que la décision allemande est inter- venue dès que le Reich a eu la certitude qu'on ne lui accorderait aucun armement en supplément de ceux que lui a laissés le traité de Versailles. Plutôt que de lais- ser les contrôleurs constater que ses arme- ments actuels dépassent de beaucoup ceux que le traité a autorisés, l'Allemagne a préféré esquiver toute investigation en aban donnant sans délai Genève. Ses déclarations affirment qu'elle désiré ardemment la paix et se montre prête à dé- truire jusqu'à la dernière mitrailleuse si les autres puissances en font autant. Mais ce sont des assertions purement gratui- tes. La Conférence du désarmement est bien embarrassée ; son bureau a convoqué la Commission générale pour le 26 octobre. Mais l'Allema.gne qui aurait voulu l'a- journement définitif de l,a Conférence et reprise de la discussion dans un autre ca- dre diplomatique que celui de Genève don- ne à entendre que si la Conférence siège sans elle, la convention qu'elle pourra éla- borer ne devra pas lui être soumise, car une telle procédure serait considérée pat- elle comme un ultimatum. La Société des Nations est évidemment visée, elle et tous ses organismes. Le Reich | en la quittant, lui a donné un coup fatal. S'il n'y revient pas, la Société des Nations surmontra difficilement cette nouvelle épreuve. Cependant, la France a proclamé à main- tes reprises, que sa politique extérieure était entièrement basée sur la Société des Nations ; elle lui a juré fidélité. Il ne lui sera donc pas possible de discuter le pro- blème du désarmement ailleurs qu'à Ge- nève. Nous verrons pourtant l'Angleterre et l'Amérique exercer sur nous une vive pres- siion pour nous obliger à des négociations directes au cours desquelles nous nous trouverons isolés des puissances amies. Tout cela est grave et laisse peu de place aux solutions satisfaisantes. NOËL MARTY. Le On nous a annoncé une politique jeune et vigoureuse. Au Congrès de Vichy, M. Daladier a rallié les 1C0 députés et les mi- litants même les plus réfractaires quand il a déclaré, sur un ton énergique : ci Il faut en finir résolument avec le désordre de nos finances ». U ajoutait ; « Le gouvernement est déterminé à ne s'accorder ni trêve ni répit, à affronter les difficultés! avec une énergie que rien ne saurait affaiblir. » Bravo pour l'énergie ! Tout de même, la situation est anor- male et nous savons bien ce qu'auraient dit les hommes de gauche, si un Gouver- nement du Centre n'avait pas, au i5 oc- tobre, saisi la Commission des finances du projet de budget. La Commission est priée tout d'abord d'examiner un plan mixte de redressement financier et économique. Osera-t-on la met- tre en demeure de l'adopter en bloc et en une semaine) ? Plus tard, on s'occupera du budget, et on laisse entendre que ce ne sera qu'une formalité quand le projet de redressement sera voté. Mais sera-t-il voté ? Et par qui P M. Daladier, approuvé par le Congrès de Vichy, est partisan de la déflation et des compressions, ce dont il faut le louer. Mais les socialistes ne cachent guère" qu'ils sont contre les économies. Vont-ils aban- donner les syndicats de fonctionnaires en échange d'un nouveau monopole étatiste et de la semaine de 4o heures ? On en peut douter. Traduisant l'opinion des républicains d'ordre et de raison qui siègent au Centre, M. Flandin a déclaré que si le gouverne- ment se maintient sur le terrain des éco- nomies et de la réduction des dépenses publiques, sans proposer de nouveaux im- pôts, (ni de nouveaux emprunts, le devoir est de le soutenir. Soyez sûrs qu'un pareil changement de majorité offusquerait les militants de Vi- chy. Evidemment, la situation du gouverne- ment n'est pas drôle ; mais la nôtre, non plus. L'activité aérienne L'activité aérienne reprend avec vigueur à l'étranger. En Angleterre, le directeur général du Service des postes annonce que le service postal Angleterre-Inde sera pro- longé de Calcutta à Rangoon. Le courrier atteindra Rangoon huit jours après le dé- part de Londres. Depuis le 2 octobre, la poste de retour quitte Rangoon tous les lundis. Elle arrive à Londres le lundi sui- vant. Les milieux anglais de l'Aéronautique survent avec beaucoup d'intérêt les expé- riences pour la conservation de l'équilibre en vol au moyen d'un changement auto- matique de profil de l'aile de l'appareil, qu'est en train de faire à Glaucester Fin- génieur italien Ugo Antoni, qui a long- temps travaillé avant la guerre en Italie dans les usines de constructions aéronauti- que». Il paraît que les premiers résultats ont été assez favorabîes et ils sont longue- ment commentés par le rédacteur aéronau- tique du Daily Telegraph. En Italie, la Société Aerea Mediterranea fait savoir! que le i5 septembre a pris fin l'expérience du service Rome-Aquilée-Pes- cara. Commencé le i 6r juillet avec 3 départ par semaine, service a été quotidien pen- dant tous le mois d'août. Les avantages dus à la rapidité ont été largement appré- ciés par le public, au point que, pour 89 voyages effectués, il y a eu 289 passagers, dont, 19P de et pour Pescara et 82 de et pour Aquilée. Le pourcentage des places occupées a été de 78 %, pourcentage satis- faisant, surtout si l'on tient compte du fait qu'il n'a pas été accordé de billets de fa- veur ni de réduction de prix. La régularité technique et celle de vql ont été de 100 %, c'est-à-dire que tous les voyages prévus ont e,u lieu conformément à l'horaire, seule, l'escale à Aquilée n'a pas toujours eu lieu à cause des difficultés d'atterrissage que présente le terrain par grand vent. Cette expérience portera certainement des fruits, car elle a prouvé que, en plus des lignes de grande communication lesquel- les peuvent compter sur une subvention de l'Etat, des lignes intérieures peuvent exis- ter et vivre, grâce aux revenus du trafic et à quelques petites contributions des ré- gions desservies. INFORMATIONS LE PROCHAIN BUDGET Le projet de budget pour i 9 34 a été dé- posé mercredi au Parlement. Il est précédé d'un long exposé des motifs de M. Lamou- reux. Le budget se présente ainsi : Dépenses : 50457.952.067 francs. Recettes : 44428.438.522 francs. C'est ce déficit de 6.02 9 .5i3.545 francs que le projet de redressement financier a pour but de combler jusqu'à concurrence de 5.124 millions. Le reste t soit 626 millions, est demandé à diverses mesures incluses dan\s le budget. LES SOCIALISTES ET LE REDRESSEMENT Le groupe soaialiste de la Chambre a re- pris, jeudi après-midi, l'étude des modifi- cations à apporter aux projets financiers. Une nouvelle discussion s'est engagée sur les dispositions à substituer à celles que le Gouvernement a présentées à l'article 37, concernant le prélèvement de 6 % sur les traitements publics et privés stables. A l'unanimité, le groupe a décidé, d'a- bord, de rejeter le texte du Gouvernement. M. Vinicent-Auriol a proposé, aussitôt de reprendre le texte qu'il avait présenté au mois de février dernier et qui tendait à instituer une contribution exceptionnelle dite <c surtaxe de crise » sur tous les- rei:e~ nus stables. §§§ COMMISSION DES FINANCES La commission des finances poursuit l'e- x-ameni des articles du projet de rétablisse- ment de l'équilibre budgétaire et après avoir adopté, les trois premiers articles re- latifs à la loterie, à la frappe de la mon- naie de nickel et au prélèvement sur les bénéfices des importateurs de pétrole, elle a entrepris l'étude des dispositions relati- ves à l'institution d'un contrôle de la fa- brication et de la vente des aTmes.de guer- re, contenues dans les articles 4 à;S.: A cet article, M. Léon Blum a proposé

Learchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · rable à la taxation.. Au lieu de faire bais-ser les prix, ,1a taxation les maintiendrait à un niveau plus élevé. La montée

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    89D9 Année—N° 84 ABONNEMENTS

    Trois Mo'S. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

    En dshon du dâpartsmsnt: 15 fr. STR4NQER 25 FRANCS

    INSERTIONS

    Annonces, la ligne, 1.80 Réclames —- 2 fr. Faits locaux — 2.50

    Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local. d'Annonces Judiciaires E S S

    Le débat sur1 le projet de redressement financier s'engagera demain à là Chambre. Séance à i5 heures.

    Radicaux et socialistes ont du mal à ar-river à une entente sur l'article 37 concer-nant le & % sur les salaires.

    La conférence du Désarmement serait encore ajournée.

    Washington reprendrait ses relations commerciales avec Moscou.

    La Chambre a ajourné au 24 novembre la discussion des interpellations sur les instituteurs antipalnotcs.

    (IMIIMJIIlItlIIIII iiimiin iiitmiuiiiiiki

    SITUATI0 i i GE NÊRALE La décision prise par l'Allemagne de quit-

    ter la Société des Nations et la Conférence du désarmement a fait sensation dans le monde entier. On cherche à définir la pen-sée du gouvernement du Reich.

    On a remarqué le ton pacifique des dé-clarations qui ont accompagné ce geste théâtral ; on a noté avec un intérêt parti-culier l'appel à la France que contenait le dernier discours du chancelier.

    Enfin, la dissolution du Reichstag et le plébiscite qui aura lieu le 12 novembre pour demander au peuple allemand s'il approuve la politique « pacifique » et les décisions prises par le chancelier font éga-lement l'objet de tous les commentaires.

    On trouve caractéristique que les élec-tions aient lieu le lendemain de l'anniver-saire de l'armistice..

    En même temps on se demande si le Reich, en se retirant de la Société des Na-tions et de la Conférence du désarmement n'a pas voulu principalement éviter le con-trôle qui devait, d'après le projet de con-vention, fonctionner aussi rapidement que possible à titre d'épreuve pendant quatre ans.

    On enregistre comme un fait isymptoma-tique que la décision allemande est inter-venue dès que le Reich a eu la certitude qu'on ne lui accorderait aucun armement en supplément de ceux que lui a laissés le traité de Versailles. Plutôt que de lais-ser les contrôleurs constater que ses arme-ments actuels dépassent de beaucoup ceux que le traité a autorisés, l'Allemagne a préféré esquiver toute investigation en aban donnant sans délai Genève.

    Ses déclarations affirment qu'elle désiré ardemment la paix et se montre prête à dé-truire jusqu'à la dernière mitrailleuse si les autres puissances en font autant. Mais ce sont là des assertions purement gratui-tes.

    La Conférence du désarmement est bien embarrassée ; son bureau a convoqué la Commission générale pour le 26 octobre.

    Mais l'Allema.gne qui aurait voulu l'a-journement définitif de l,a Conférence et là reprise de la discussion dans un autre ca-dre diplomatique que celui de Genève don-ne à entendre que si la Conférence siège sans elle, la convention qu'elle pourra éla-borer ne devra pas lui être soumise, car une telle procédure serait considérée pat-elle comme un ultimatum.

    La Société des Nations est évidemment visée, elle et tous ses organismes. Le Reich

    | en la quittant, lui a donné un coup fatal. S'il n'y revient pas, la Société des Nations

    surmontra difficilement cette nouvelle épreuve.

    Cependant, la France a proclamé à main-tes reprises, que sa politique extérieure était entièrement basée sur la Société des Nations ; elle lui a juré fidélité. Il ne lui sera donc pas possible de discuter le pro-blème du désarmement ailleurs qu'à Ge-nève.

    Nous verrons pourtant l'Angleterre et l'Amérique exercer sur nous une vive pres-siion pour nous obliger à des négociations directes au cours desquelles nous nous trouverons isolés des puissances amies. Tout cela est grave et laisse peu de place aux solutions satisfaisantes.

    NOËL MARTY.

    Le On nous a annoncé une politique jeune

    et vigoureuse. Au Congrès de Vichy, M. Daladier a rallié les 1C0 députés et les mi-litants même les plus réfractaires quand il a déclaré, sur un ton énergique : ci Il faut en finir résolument avec le désordre de nos finances ». U ajoutait ; « Le gouvernement est déterminé à ne s'accorder ni trêve ni répit, à affronter les difficultés! avec une énergie que rien ne saurait affaiblir. »

    Bravo pour l'énergie ! Tout de même, la situation est anor-

    male et nous savons bien ce qu'auraient dit les hommes de gauche, si un Gouver-nement du Centre n'avait pas, au i5 oc-tobre, saisi la Commission des finances du projet de budget.

    La Commission est priée tout d'abord d'examiner un plan mixte de redressement financier et économique. Osera-t-on la met-tre en demeure de l'adopter en bloc et en une semaine) ?

    Plus tard, on s'occupera du budget, et on laisse entendre que ce ne sera qu'une formalité quand le projet de redressement sera voté.

    Mais sera-t-il voté ? Et par qui P M. Daladier, approuvé par le Congrès de

    Vichy, est partisan de la déflation et des compressions, ce dont il faut le louer. Mais les socialistes ne cachent guère" qu'ils sont contre les économies. Vont-ils aban-donner les syndicats de fonctionnaires en échange d'un nouveau monopole étatiste et de la semaine de 4o heures ? On en peut douter.

    Traduisant l'opinion des républicains d'ordre et de raison qui siègent au Centre, M. Flandin a déclaré que si le gouverne-ment se maintient sur le terrain des éco-nomies et de la réduction des dépenses publiques, sans proposer de nouveaux im-pôts, (ni de nouveaux emprunts, le devoir est de le soutenir.

    Soyez sûrs qu'un pareil changement de majorité offusquerait les militants de Vi-chy.

    Evidemment, la situation du gouverne-ment n'est pas drôle ; mais la nôtre, non plus.

    L'activité aérienne

    L'activité aérienne reprend avec vigueur à l'étranger. En Angleterre, le directeur général du Service des postes annonce que le service postal Angleterre-Inde sera pro-longé de Calcutta à Rangoon. Le courrier atteindra Rangoon huit jours après le dé-part de Londres. Depuis le 2 octobre, la poste de retour quitte Rangoon tous les lundis. Elle arrive à Londres le lundi sui-vant.

    Les milieux anglais de l'Aéronautique survent avec beaucoup d'intérêt les expé-riences pour la conservation de l'équilibre en vol au moyen d'un changement auto-matique de profil de l'aile de l'appareil,

    qu'est en train de faire à Glaucester Fin-génieur italien Ugo Antoni, qui a long-temps travaillé avant la guerre en Italie dans les usines de constructions aéronauti-que». Il paraît que les premiers résultats ont été assez favorabîes et ils sont longue-ment commentés par le rédacteur aéronau-tique du Daily Telegraph.

    En Italie, la Société Aerea Mediterranea fait savoir! que le i5 septembre a pris fin l'expérience du service Rome-Aquilée-Pes-cara. Commencé le i6r juillet avec 3 départ par semaine, 1© service a été quotidien pen-dant tous le mois d'août. Les avantages dus à la rapidité ont été largement appré-ciés par le public, au point que, pour 89 voyages effectués, il y a eu 289 passagers, dont, 19P de et pour Pescara et 82 de et pour Aquilée. Le pourcentage des places occupées a été de 78 %, pourcentage satis-faisant, surtout si l'on tient compte du fait qu'il n'a pas été accordé de billets de fa-veur ni de réduction de prix. La régularité technique et celle de vql ont été de 100 %, c'est-à-dire que tous les voyages prévus ont e,u lieu conformément à l'horaire, seule, l'escale à Aquilée n'a pas toujours eu lieu à cause des difficultés d'atterrissage que présente le terrain par grand vent.

    Cette expérience portera certainement des fruits, car elle a prouvé que, en plus des lignes de grande communication lesquel-les peuvent compter sur une subvention de l'Etat, des lignes intérieures peuvent exis-ter et vivre, grâce aux revenus du trafic et à quelques petites contributions des ré-gions desservies.

    INFORMATIONS LE PROCHAIN BUDGET

    Le projet de budget pour i9

    34 a été dé-posé mercredi au Parlement. Il est précédé d'un long exposé des motifs de M. Lamou-reux.

    Le budget se présente ainsi : Dépenses : 50457.952.067 francs. Recettes : 44428.438.522 francs. C'est ce déficit de 6.02

    9.5i3.545 francs

    que le projet de redressement financier a pour but de combler jusqu'à concurrence de 5.124 millions.

    Le restet soit 626 millions, est demandé

    à diverses mesures incluses dan\s le budget.

    LES SOCIALISTES ET LE REDRESSEMENT

    Le groupe soaialiste de la Chambre a re-pris, jeudi après-midi, l'étude des modifi-cations à apporter aux projets financiers.

    Une nouvelle discussion s'est engagée sur les dispositions à substituer à celles que le Gouvernement a présentées à l'article 37, concernant le prélèvement de 6 % sur les traitements publics et privés stables.

    A l'unanimité, le groupe a décidé, d'a-bord, de rejeter le texte du Gouvernement.

    M. Vinicent-Auriol a proposé, aussitôt de reprendre le texte qu'il avait présenté au mois de février dernier et qui tendait à instituer une contribution exceptionnelle dite

  • de substituer son texte tendant à établir un monopole d'Etal de la fabrication et du commerce des armes. »

    AU CARTEL CONFÉDÉRÉ DES SERVICES PUBLICS

    Le cartel comléjérè des services publics s'est réuni à la C. G. T. mercredi.

    La délégation qui avait été désignée pour prendre contact avec la groupe parlemen-taire socialiste, a rendu compte de sa mis-sion.

    Le comité central a arrêlé ensuite les moyens d'action qu'il est décidé à employer si, le cas échéant, les projets gouverne-mentaux s01/11/ maintenus.

    H a pris toutes dispositions utiles. Une délégation a été reçue par le groupe

    parlementaire radical et radical-socialisie.

    S§5 Af. PEYROUTON AU QUAI D'ORSAY

    la puissance de ses fortifications cl dans le maintien de ^es armements à de justes proportions ».

    A*. Peyrouton, résident général de France eri Tunisie, actuellement, à Paris a été reçu par M. Paul-Bonconr, ministre des affaires étrangères, qu'il a entretenu de l'applica-tion de la réforme administrative récem-ment décidée dans le protectorat tunisien.

    M. LEBRUN A SA1NT-ET1EW

    Partant samedi soir de Paris,, le Président arrivera dimanche matin, à 8 heures en gare de Saint-Etienne.

    A 8 h. 3o, réception à l'Hôtel de Ville ; visite au monument aux morts ; célébra-tion du centenaire de la Chambre de Com-merces et de la Caisse d'Epargne; banquet à la Préfecture.

    A io h. i5, inauguration de l'Ecole des Mines et remise de la Croix de la légion d'honneur à l'Ecole ; inauguration de la clinique mutualiste.

    Après la visite de la clinique, le Prési-dent se rend à la Gare, départ du train présidentiel.

    s§§ : POUR LA FRANCE, DESARMER EQUIVAUDRAIT A UN SUICIDE

    Le Daily Mail dans un éditorial intitulé « Le désarmement et la paix », s'attache à démontrer qu'une fermeture éventuelle des portes de la conférence du désarmement ne constituerait pas un grand désastre.

    u II est clair, écrit-il, que, pour la France désarmer équivaudrait à un suicide. Ceux qui la pressent de détruire ses chars, son artillerie lourde et son aviation militaire doivent se rappeler que, si elle agissait ain-si, avec une population de 42 millions d'ha-bitants, elle serait en danger de mort de-vant les 65 millions d'Allemands de l'Em-pire. Sa seule- garantie de paix réside dans

    LE PACTE A QUATRE

    Dans les milieux autorisés de Rome, on dément formellement que le gouvernement italien ait adressé ou soit sur le point d'a-dresser une convocation aux puissances si-gnataires du Pacte à Quatre, en vue de discuta* de la question du désarmement. On csiime à Rome, que la seule attitude possible dans^ l'étal actuel des choses, est une attitude d'entente.

    §|§ ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS

    FRANÇAIS A l'issue d'une réunion l'ordre du jour

    suivant a été acclamé : uLc comité directeur de l'association, as-

    sisté du comité des chômeurs français^ in-vite tous les nationaux victimes de la main-d'oeuvre étrangère dans tous les domaines à se joindre à eux pour poursuivre énergi-quement leur action et faire triompher le mot d'ordre de l'A. T. F.

    a Du travail et, du paûi pour les Fran-çais d'abord. »

    COMMÉMORA TION Dimanche dernier on a célébré les anni-

    versaires des combats d'Isles et de Warme-reville, qui aboutirent à la délivrance de Reims.

    ET RÉGIONALE

    DE GRANDES FETES RELIGIEUSES A VERDUN

    De grandes fêles religieuses se sont dé-roulées à Verdun, à l'occasion de la trans-lation de la parcelle du saint voile de la ViergA, du Trésor de la cathédrale de Reims à la cathédrale de Verdun, en, coïncidence avec la fête de Noire-Dame de Verdun.

    §§§ UNE AFFAIRE DE LETTRES ANONYMES

    Les habitants du Mkiyet de Montagne, près de Moulinst reçoivent par intermit-tences des lettres anonymes tendant à pro-voquer des divisions dans les familles.

    Le Parquet a été avisé : des lettres sai-sies ont été soumises à des expertises dont le résultat donnerait à celle affaire un cer-tain retentissement.

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    ■ ■■■■■■■IIHIM C'EST PRÉSERVER L'AVENIR

    FEUILLETON de L'Echo Saumurois N- 38 - 21 Octobre

    ACCUSEE! par PIERRE GOURDON

    DEUXIÈME PARTIE

    (StTITEj

    Le pavillon qui portait ce nom poétique, parce, qu'il fallait, un peu plus loin, tra-verser la rivière à gué pour l'atteindre, et qui était la demeure de Mme de Chalindrey, se trouvait là, juste en face du rocher sur lequel Emmanuel demeurait immobile et frappé de stupeur. Le bizarre inconnu n'a-vait plus que quelques pas à faire pour arriver à la petite maison habitée par la jeune femme dont Emmanuel ne pouvait se résoudre à accuser d'un acte infâme, par ce qu'il l'aimait.

    Quoi! C'était là que se rendait l'énig-malique personnage!... Etait-ce possible?... En un instant le jeune homme résolut de le savoir. Pour cela, il n'avait qu'à rester à la place où une suite d'extraordinaires événements, que l'on eût dit combinés tout exprès, l'avait conduit ce soir.

    11 y resta. Il vit l'inconnu, haute sil-houette noire, traverser la prairie, attein-dre le pavillon. Là? grâce à la vive lumière

    CROIX-ROUGE FRANÇAISE (S.S.B.M.)

    . Vous êtes priés d'assister à la messe qui sera célébrée le Mardi 24 octobre coû-tant, en, l'Eglise Saint-Pierre, à huit heu-res, pour le repos de l'âme de

    M. 81RÂBD Â5ÎIÛÏ, membre du Conseil. §§§ ■

    CHAMBRE DES AVOUES

    La composition de la Chambre des. Avoués pour l'année ig33-ig34, est la sui-vante :

    Président : M» Bauchard ; syndic • M" Boisseau ; rapporteur : M" Gautier ; se-crétaire : M6 Gazeau.

    §§§ AVIS DE LA MAIRIE

    Election des représentants des producteurs de blé et des délégués des consommateurs

    Les personnes intéressées sont avisées que les demandes d'inscription sur les lis-tes électorales devront parvenir à la Pré-fecture de Maine-et-Loire avant le 25 octo-bre courant.

    Pour tous renseignements, s'adresser à la Mairie, bureau militaire.

    §§§ PARTI DEMOCRATE POPULAIRE

    Comité de Saumur Les adhérents et sympathisants au P.

    D. P. sont priés d'asisister à la réunion mensuelle qui se tiendra au Théâtre (Ren-trée place Bilange) le samedi 21 octobre, à 21 heures. Présence indispensable.

    —§§§ SOCIETE DES LETTRES, SCIENCES

    ET ARTS DU SAUMUROIS

    d'une lampe électrique placée au-dessus de la porte, il fut plus facile encore de sur-veiller les faits et gestes du visiteur qui allait se présenter à cette heure indue chez Mme de Chalindrey, et même de constater peut-être la manière dont il allait être reçu.

    Cette dernière question était celle qui préoccupait le plus Emmanuel. Trop pas-sionnément attentif aux péripéties de la bizarre aventure ; sous laquelle il devinait un drame, il n'avait guère le. loisir de rai-sonner sur les conséquences des faits inex-plicables dont il était Te témoin. Mais il sentait d'instinct, et même sans le dire, que si cet homme, après la communication qu'il étaiet venu lui faire, était reçu en ami par Mme de Chalindrey, c'est qu'il avait été d'accord avec elle pour tenter la démarche qui devait achever ce que la let-tre anonyme avait commencé. Ce pauvre hère à l'aspect misérable et à la mine dou-teuse serait l'associé, ou plutôt ,1e complice, de la Jeune femme qu'Emmanuel s'était obstiné, jusqu'ici, à vouloir croire inno-cente.

    Non seulement la lumière crue de l'élec-tricité n'allait laisser dans l'ombre rien de ce qui se passerait, ■■ mais encore la faible distance qui, malgré l'obstacle fermé par la rivière, séparait le pavillon du rocher où le jeune homme restait posé, devait lui I permettre d'entendre tout ce qui serait dit. j

    Aussi atlendait-d avec une anxiété crois- j santé que l'inconnu frappât à la porte de

    Mjme de Chalindrey, afin de se rendre comp te de l'accueil qui lui serait fait.

    Mais cet homme étonnant n'était pas pressé de pénétrer dans le logis où il avait déclaré vouloir se rendre. Il ne le regar-dait même pas et semblait beaucoup plus préoccupé de savoir si Emmanuel était de-meuré à son poste d'observation que de ce qu'il allait faire lui-même. Tourné vers la rivière, il paraissait vouloir percer les té-nèbres qui, peu à peu envahissaient le val-lon, pour s'assurer si celui qui l'avait pour-suivi continuait de le surveiller.

    Parvint-il à se renseigner sur ce point ou se décida-t-!il à agir sans avoir pu être fixé? Emmanuel ne devait pas, ce jour-là du moins, le savoir. Mais enfin l'étrange psrsonnage appuya le doigt sur le bouton de la sonnette, la porte s'ouvrit et Mme de Chalindrey elle-même parut sur le seuil.

    Emmanuel put voir qu'elle esquissait un instinctif mouvement de recul, qu'elle es-sayait même de refermer la porte. Presque en même temps, ces mots lui parvinrent, prononcés; par la jeune femme :

    — Vous ici!... à cette heure!... Et l'homme répondit, à voix haute : — Oui, c'est moi. Je suis poursuivi. Si

    vous ne me cachez pas, tout sera décou-vert.

    Aussitôt, sans hésitation, Mme de Cha-lindrey ouvrit toute grande la porte et l'in-connu entra.

    ; o-fl

    AUX HOSPICES Visite de M. le Sous-Préfet

    M. Ghaigneau, notre nouveau sous-préfet, s'est rendu ces jours derniers à l'Hospice général. H fut reçu par la Commission ad-ministrative que présidait M. Robert Amy, maire de Saumur.

    M. jle maire remercia M. le sous^préfet d'avoir bien voulu visiter notre établisse-ment hospitalier dès son entrée en fonc-tions. 11 lui présenta MM, les administra-teurs, qui apportent à l'administration hos-pitalière, chacun avec sa compétence parti-culière et un dévouement sans borne une collaboration très précieuse.

    M. le sous-préfet est heureux de pren-dre contact avec la Commission adminis-triez Il donne l'assurance que son admi-nistration saurait faciliter la tâche souvent ingrate de MM. les administrateurs.

    Les salles furent ensuite visitées. M. le sous-préfet ne croyait pas que Sau-

    mur possédait un aussi bel établissement ; ïl ne cacha pas sa satisfaction et souscrivit de tout cœur au programme d'avenir de la Commission administrative toujours sou-iceuse du bien-être des hospitalisés et des majlàdès.

    Tous les membres de la Société sont instamment invités à assister à la visite des tapisseries de Nantilly, qui aura lieu demain dimanche 22, à iâ heures, sous la conduite de M. le chanoine Verdier, pré-sident d'honneur de la Société.

    § Rendez-vous sur le parvis de l'église à i5 .heures.

    Les Saumurois plus particulièrement au-ront à cœur de suivre cette visite qui leur vaudra l'occasion d'admirer la magnifique collection des belles tapisseries rénovées.

    _ * _

    La prochaine réunion publique est fixée au dimanche 29 octobre, à 16 heures, à la Salle des Fêtes de l'Hôtel de Londres.

    Section des Lettres : M. le Marquis de Contadcci : Etude sur le Château de Mont-geoffroy.

    Mme Vidal-Lavaisse : Fantaisie sur lçs Champignons;.

    Colonel Savette : L'académie royale de Saumur avant 1789.

    M. Travaillé : La Belle Histoire d'un com-te de Saumur.

    Section des Arts ; Présentation par M. Bauchard d'un portrait de Tousseiïel offert au Musée par M. le Sénateur de Grand-maison, et de différentes eaux fortes de M. de Grandmaison père.

    M. Girouard : M. Nourrisson, ferronnier d'art saumurois.

    SOCIETE DE SECOURS MUTUELS INTERPROFESSIONNELLE DE SAUMUR

    & REGION & SECTION DE SAUMUR CAISSE INTERPROFESSIONNELLE

    Les Membres Honoraires, les Membres Participants et agrégés de la Société de Secours Mutuels Interprofessionnelle de Saumur et Région ainsi que les Assurés Sociaux de la Section de Saumur de la Caisse Interprofessionnelle de Maine-et-Loi-re, sont instammant priés d'assister à l'As-semblée Générale, qui aura lieu le Mardi 24 octobre, à 20 h. i5, Sade Carnot

    Présence indispensable. Le Président. §§§

    COMITÉ DE DÉFENSE DES ANCIENS COMBATTANTS 4 VICTIMES DE LA GUERRE

    DE MAINE-ET-LOIRE L'heure des ordres a sonné et le Comité

    de Défense des Victimes de la guerre de Maine-et-Loire a devancé l'appel suprême, tout en se conformant strictement à l'es-prit de la Confédération nationale.

    Les membres du Comité ont reçu en ef-fet une lettre du Secrétaire général de la Confédération nationale.

    Pour nous, la besogne est faite, nos dé-putés et nos sénateurs ont été avertis et nos desiderata leur ont été transmis à la date du 12 octobre.

    Incessamment, un grand meeting aura lieu à Angers, auquel Seront conviés toutes les victimes de la guerre pour la défense de leurs droits et tous les anciens combat-tants se feront un devoir d'y assister.

    Le Président : Georges DUBOIS.

    Sept cordes à votre arc L'Huile pour autos D. F. des Etablis-

    sements DESMARAIS FRÈRES ne vous offre pas moins de sept variétés, con-venant à chaque type de moteur.

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    TROISIEME PARTIE I

    IMBROGLIO Emmanuel et M. Turquois n'étaient pas

    toujours d'accord. Le jeune industriel, hom me pratique et que sa profession avait, de bonne heure, habitué à prendre des déci-sions promptes, reprochait au vieux magis-trat ses tergiversations et son extrême len-teur. Celui-ci nie se faisait pas faute de cri-tiquer, au, contraire^ ce qu'il appelait les inutiles impatiences de son jeune ami. D'a-près lui, ces impatiences n'étaient pas seu-lement vaines ; eljles étaient même nuisi-bles à la découverte de la vérité.

    Jamais, cependant, les discussions qui s'élevaient entre le vieillard et le jeune homme n'avaient atteint le degré qu'attei-gnit le différend provoqué par l'extraordi-naire aventure commencée dans le bureau d'Emmanuel, achevée à la porte du Gué-Fleuri.

    Celui qui venait d'en être le témoin s'em-pressa, dès son retour au château., de ra-conter à l'ancien conseiller ce qui s'était passé. 11 mit dans ce récit toute l'émotion que lui avaient causée les scènes étranges auxquelles il venait d'assister.

    .— Quand j'ai vu ce malheureux «ntrer chez Mme de Chalindrey, dit-il, la voix tremblante, U m'a semblé que la terre se dérobait sous mes pays et que j'allais, sai-si de vertige, m'effondrer dans le précipice

    LE RALLYE-COR SAUMUROIS LA SAINT-HUBERT

    Demain Dimanche 22 Octobre Voici le programme musical qui sera exé-

    cuté par nos sonneurs du Rallye-Cor, à l'église Saint-Pierre, pendant la messe de ii h. i5 ;

    Introït, de Normand ; Kyrie, de Rochard; Offertoire, de Normand ; Sanclus, de. Jou-venelle; Elévation, de Roohard ; Agnus Dei, de Jouvenelle ; Domine, de Normand ; Co-/ i/io/i.v, de Tyndare ; Sortie, de Langé.

    La réputation du Rallye-Cor et les œu-vres remarquables qu'il interprète, feront qu'une lois de plus, l'église Saint-Pierre sera trop petite pour contenir demain, la foule des fidèles avides d'entendre noe ex-cellents musiciens, et ce sera pour ceux-ci le meilleur satisfecit.

    §§§ — SEANCES RECREATIVES

    Récréative, entendons bien, que celle donnée jeudi au patronage du Fort, en la société des jeunes artistes de l'œuvre si in-téressante de la Miséricorde.

    Disons de suite, ce qui est synonyme de succès, chambrée pleine, enthousiaste, dé-lirante et partant emballée pour y envoyer des auditeurs demain dimanche à i5 h. 3o.

    Prix des places : premières, 3 fr. ; secon-des, 2 fr. 5o ; troisièmes, 1 fr.

    Nous sommes persuadési que demain le même afflux se retrouvera en la salle de N.-D. du Fort, 6, rue Basse-Saint-Pierre,

    §§§ PxVTRONAGE

    SAINT-FRANÇOIS-DE-SALES DE LA VISITATION

    H ne faut rien moins que de la hardiesse et une pratique sérieuse pour s'attaquer à pareil chef d'œuvre. Les acteurs de la Vi-sitation qui possèdent toute la juvénile ar-deur nécessaire, ont bien, malgré l'âge, toutes ces qualités requises et un passé sûr garant du lendemain.

    Les interprèles de L'Avocat ne se laissent pas effrayer par la cadence nuancée de Coppée au lieu et place des tirades philo-sophiques de Brieux ; c'est donc une assu-rance pour les spectateurs qui déjà s'ins-crivent en masse, que la représentation de Pour la Couronne sera une splendide ma-tinée.

    La troupe artistique travaille opiniâtre-ment chaque soir et tout sera au point di-manche prochain.

    L'assurance d'une belle manifestation lit-téraire, la splendeur des vers de François Coppée, l'intrigue magistrale de l'œuvre, la mise en scène merveilleuse, la somptuo-sité des costumes, tout milite et concourt à faire de ces prochaine» séances des jour-nées qui feront dates dans les annales du patronage Saint-François-de-Sales.

    Que les spectateurs bien décidés ne tar-dent pas à retenir leurs places, l'affluence pourrait leur causer l'ennui d'un contre-temps.

    Demain donc, première matinée. §§§ ■

    LA BOULE DE FORT

    CERCLE S1 JOSEPH DE LAVISITATION

    16, rue Waldeck-Rousseau

    Demain dimanche, dernière journée des concours de boules ; les inscriptions pour

    que l'inconnu avait franchi avec une agi-lité tenant du prodige. Il m'a fallu faire sur moi-même un violent effort pour re-couvrer mon sang-froid, pour me dire qu'un homme de cœur ne devrait jamais se laisser abattre, même par la plus cruelle des désillusions, et pour avoir le courage de m'arracher au théâtre de ce drame mys-térieux de rentrer iei et de paraître calme afin de ne rien laisser deviner ni à Hélène ni à ma tante Alice.

    — Il est seulement fâcheux que ce calme n'ait été qu'apparent, répliqua M. Turquois avec un demi-sourire et sans rien perdre de son habituelle sérénité.

    Si Emmanuel n'était pas toujours du mê-me avis que M. Turquois, il ne lui en té-moignait pas moins, en toute occasion, une respectueuse déférence." Il comprenait que ce vieil ami de son père avait droit aux plus grands égards et il se fût sévèrement reproché de l'oublier. Mais il était, aujour-d'hui, tellement troublé par les événements inattendus qui venaient de se succéder Bous ses yeux qu'il s'indigna avec quelque amertume du reproche à pleine voilé que lui adressait te vieillard.

    — Puis-je rester calme, s'écria-t-il, en face d'une énigme aussi troublante, d'une déception aussi vive, d'un ensemble de faits qui me déconcertent, m'affligent et m'ef-fraient ! Je ne suis plus un enfant, mon-sieur.

    (.A suivre).

  • le concours ou rond seront irrévocablement closes à 12 heures.

    Le concours de boules à tirer se pour-suivra jusqu'au soir.

    Avis donc aux retardataires.

    La distribution des prix se fera dans la salle du Cercle, le dimanche 2g octobre à i5 heures. »

    LA SAINT-MAIN BOEUF A VILLEBERNIER

    C'est demain dimanche dans la coquette ci lé des bords de la Loire que se déroulera l'assemblée automnale, dite de la Saint-Mainbceuf ; c'est la dernière réjouissance 3e l'hiver.

    Concert - Conférence

    C'est définitivement mercredi prochain 25 courant, à 20 h. 45, au Foyer du Théâ-tre, la conférence organisée sous le patro-nage de Ja Société des Lettres, par M. Bien-venu, professeur de violon en notre ville, avec le concours de M. Jean Dérô, grand prix de Rome ; Mme Blot, de

    s Concerts La-

    moureux et du Conservatoire. U est dès aujourd'hui prudent de rete-

    nir isies places. Les membres de la Société des Lettres,

    sur présentation de leurs cartes, bénéfi-cieront d'une petite réduction.

    École mixte de perfectionnement des Sous-Officiers de Réserve

    de Saumur Les Gradés de réserve de toutes armes,

    sauf ceux du Génie et des chars de combat, convoqués pour aller à Tours ou à Angers, inscrits-ou non inscrits à l'E. P. S. O. R. de Saumur sont priés de vouloir bien as-sister à la séance d~nstrucTîbn du 2g oc-tobre ig33 qui aura lieu au Stand de l'Eco-le de Cavalerie à 8 heures du matin très précises.

    Programme de la séance

    Etude du fusil-mitrailleur modèle 1924-1929, caractéristiques — Nomenclature des principales pièces, Démontage, remontage. — Entretien.

    Tir au F. M. 1924 numéro 1 â distance réduite.

    Nota. : Les gradés de la Cavalerie et de l'Artillerie seront prévenus individuelle-ment de l'heure et du lieu de leur ren-dez-vous.

    Le directeur de l'E.P.S.O.R. de Saumur. PATEAU, capitaine de réserve.

    SOCIÉTÉ DES PÊCHEURS A LA LIGNE

    Le concours annuel au brochet a eu lieu sur le Thouet dimanche dernier, de g heu-res à 11 heures. Les concurrents au nom-bre de 70, ise sont dirigés en aval et en amont du pont Fouchard pour prendre po-sition.

    La lutte fut sévère pour l'obtention du premier prix. Les prises ont été plus nom-breuses que les années précédentes, mais en général, de plus petites pièces.

    Ont obtenu :

    Prix : 1. Godemont ; 2. Cossevin André ; 3. Tessier ; 4. Angé ; 5. Ducourtiaux ; C. Marchand ; 7. Amilien ; 8. Guigen ; g. Cos-sevin Fbrnand ; 10. Poireau; n. Nolin ; 12. Albert ; i3. Gautier ; i4. Dezaunay, une surprise.

    Nous adressons toutes nos félicitations aux heureux lauréats et souhaitons aux déshérités plus de chance pour l'année prochaine.

    -La Commission administrative.

    DANS LES P.T.T. AVIS AU PUBLIC

    La direction des P. T. T. nous prie d'in-former nos lecteurs qu'un circuit de Poste Automobile Rurale ayant son point d'atta-che à Saint-Maixent, sera mis en activité le 16 novembre prochain.

    A partir de cette date, les modifications suivantes seront apportées dans la desserte des communes ci-après :

    Aigonnay se

    ra desservie par Saint-Mai-xent et non plus par Breloux-la-Crèche ;

    Chavagne sera desservie par Saint-Mai-xent et non plus par Breloux-la-Crèche ;

    Fressines sera desservie par Saint-Mai-xent et non plus par Braloux-1 a-Crèche ;

    Romans sera desservie par Saint-Maixent et non plus par Sainte'Niéomaye ;

    Thorigné sera desservie paT Saint-Maixent et non plus par Mougon ;

    Vitré sera desservie par Saint Maixent et non plus par Gellas-sur-Belle ;

    Beaussais sera desservie par Saint-Mai-xent et non plus par Malle.

    La Couarde sera desservie par Saint-Mai-xent. et non plus par La Mothe-St-Héraye.

    Etat-Civil de Saumur du 18 au 21 octobre ig33

    NAISSANCES Josette Digahel, Hôpital. Jacques-Jean Bellion, rue Paul-Bert. Jacqueline-Simone Bellion, rue Paul-Bért

    DÉCÈS Marie Dion, épouse Girard, Ci ans, sans

    profession, 12, rue des Ecuries. Clémentine Gautier, veuve Martens, blan-

    chisseuse, 71 ansS, hôpital. Joséphine Beillard, veuve Guibert, 67

    ans, propriétaire au Petit-Puy.

    Grand Théâtre d'Angers Dimanche 22 octobre, en matinée et en

    soirée, Mardi 24, en soirée :

    LE PAYS DU SOURIRE Opérette à grand spectacle en 3 actes de

    Franz Lehar, avec le concours de toute la troupe et du corps de ballet. Décors nou-veaux. Costumes spéciaux.

    Jeudi 26 octobre, en soirée, 3e gala ly-rique :

    LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ d'après l'œuvre d'Alfred de Musset. Musi-que d'Ambroise Thomas, avec le concours de 5 artistes en représentation.

    »»mniniini8im>,mnmnmsmni i

    HIPPISME LES COURSES DE DURTAL

    Nous rappelons que la réunion d'Au-tomne de la Société des Courses de Dur-tal a lieu demain dimanche 22 octobre, sur le magnifique hippodrome de la Carrière.

    Cette réunion comprend plus de 120 en-gagements et plus de 20.000 francs de prix.

    Le pari-mutuel fonctionnera sur l'hip-podrome.

    FOOT-BALL-ASSOCIATION

    La Jeanne d'Arc de Saumur se déplacera demain dimanche à Vihiers pour le cham-pionnat de l'Union d'Anjou.

    La Jeanne d'Arc locale déplacera deux de ses équipes de football-association.

    L'équipe première qui vient de faire une brillante rentrée dans le championnat de l'Ouest, se déplacera pour le championnat d'Anjou.

    Sont convoqués à 11 heures précises au Théâtre : Dénéchère, Mercier, de Bodman, Aldébert L., Geifroy, Gouban, Beugnard, Vouillard, Aldébert R., Breteault, Thibault, Leroy, Denis, Gaude, Devanne I, Georget, Devanne II, Couaseau, Roger, Moreau, Ra-digois. •

    * * * Les Vétérans joueront à Millocheau

    L'équipe des Vétérans de la Jeanne d'Arc jouera demain dimanche au Stade Millo-cheau.

    A celte occasion, nos vieilles gloires met-tront sur pied l'équipe suivante ;

    But : Berthemer ; arrières ; Omnès, Mo-reau ; demis : Jamin, Pelluau, Dénéchère ; avants ; Godicheau I, Godicheau II, Etoile, Elston, Le Cornée.

    Nous voyons que ce team est de bonne valeur, aussi sommes nous certains qu'une lionne galerie assistera au match que dis-puteront les poulains de Berthemer.

    Les sportifs peuvent être assurés que le „ team visiteur sera de taille à donner la ré-g plique à nos vétérans.

    Pour cette réunion le prix des places a été fixé à 1 fr. 5o, prix unique donnant droit aux tribunes.

    Le coup d'envoi sera donné à i4 h. 3o.

    LES CYCLOTOURISTES

    C'est par un temps couvert, mais encou-rageant, que trente-deux membres de C. T. S. enfourchèrent leur machin© pour se rendre à Longue, où avait lieu le deuxième banquet de la société.

    Durant les 17 kilomètres du parcours, ce fut un beau peloton de cycles et tandems qui fut fort remarqué. La présence de nom-breuses dames rehaussa cette petite fête, toute familiale, qui se déroula dans une atmosphère de franche camaraderie. La joie ne cessa de régner durant le repas.

    Le menu, délicatement préparé, donna satisfaction aux plus difficiles.

    Au moment du mousseux, on entendit un laïus présidentiel.

    L'orateur rappela les débuts et la marche toujours .si florissante de la jeune société.

    Puis la parole fut donnée aux chanteurs. Ceux-ci furent nombreux et les chansons

    varièrent au grand plaisir de l'auditoire. Après les photos, la caravane emprunta

    la route de Saint-Martin pour le retour. L'arrivée sé fit au siège social, où l'on se sépara après l'apéritif, tous enchantés.

    * * *

    Demain sortie de l'après-midi sur l'iti-néraire suivant : Saumur, Montsoreau, Chi. non, Huismes, Port-Boulet, Chouzé, Ville-bernier, Saumur, environ 70 kilomètres.

    Dé-part Café Chavéneau, à i3 h. 3o.

    CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

    Séan]ce du Lundi 16 Octobre, M. Chaix est désigné pour remplir les

    fonctions de secrétaire de séance et M. Cou. raillon donne lecture du procès-verbal de la dernière assemblée municipale.

    La parole est ensuite à M. Apparu pour lecture du procès-verbal de la commission de l'Instruction publique et des Beaux-Arts.

    Travaux dan\$ les écoles et collèges. M. Apparu signale que certains travaux pré-vus dans les écoles et collèges n'ont pas été effectués assez rapidement pour permet-tre l'entrée normale des élèves le 2 octo-bre. Des directeurs et directrices ont for-mulé de vives protestations à ce sujet.

    L'architecte de la vdle, convoqué, a four-ni toutes explications nécessaires pour atté-nuer les responsabilités.

    Néanmoins, le Conseil témoigne son vif mécontentement et propose qu'à l'avenir, si les entrepreneurs adjudicataires ne peu-vent terminer les travaux des établisse-ments d'enseignement pour le 20 septem-bre, dernier délai, le maire aura le droit de traiter de gré à gré avec d'autres entre-preneurs pour une partie des dits travaux.

    Cette clause sera insérée dans le cahier des charges de l'adjudication des travaux d'entretien pour ig34.

    Quelques chapardages ont été faits par certains ouvriers travaillant dans les clas-ses. Réparation en sera demandée aux en-trepreneurs responsables.

    L'essai de la Terrazolith au Collège de jeunes filles ne paraît pas donner les ré-sultats escomptés.

    Mme Draguel économe : Demande de ti-tularisation et d'augmentation. — Depuis un an, M"" Draguet, économe du Collège de jeunes filles, remplit avec compétence, zèle et dévouement, ses fonctions d'économe.

    Le Conseil la titularise dans cet emploi à compter du ier octobre ig33.

    Et propose en outre, de porter son trai-tement annuel de 8.000 à 9.000 francs à compter de cette même date.

    Cette dépense supplémentaire sera prise sur le budget d'internat (Sollège de filles).

    Caisse des Ecoles. — La gestion de la Caisse des Ecoles chevauchant sur deux an-nées, le Conseil autorise le président de la dite caisse à répartir les dépenses, comme cela existait précédemment, et pour partie sur les deux années se rapportant à la dite gestion. (A suivre)

    MONTSOREAU Le restaurateur du château de Montso-

    reau, le Marquis de Geoffre a voulu avant la restauration complète à laquelle il tra-vaille avec tant de goût, de compétence et d'ardeur, lui élever, en artiste et en poète, un autre monument.

    Il publie, aux Editions de l'Ouest un superbe Livre d'Or de Montsoreau.

    U a fait appel, dit-il, aux lettrés, aux sa-vants et aux artistes angevins : a aux amou-reux des scènes légendaires,, aux gardiens du passé, à tous ceux qui, continuant leur rêve et ctelui de leurs devanciers, ont bien mérité de leur petite patrie, en rendant à notre Loire, déjà isi riche en châteaux, un joyau de plus pour se mirer dans ses eaux.

    Et ce Livre d'or est un joyau, heureuse-ment illustré et serti dans cette magnifi-que édition que recherchent les amateurs pour en parer leur bibliothèque.

    Notre jeune et érudit archiviste M. Jac-que Levron, nous parle du Fief de Mont-soreau, et le chanoine Urseau qui connaît si bien les richesses dEUL CIRQUE possédant un matériel complet d'incen-die et un service de santé moderne.

    En un mot PINDEIl est le plaisir des yeux et la sécurité absolue. Vingt aiiractions, les meilleurs artistes, les clowns les plus drôles, la plus jolie

    collection de fauves présentée par les meilleurs dompteurs. PINDER, c'est la réalisation de tout ce qui n'avait encore pu se foiré, c'est le

    génie du progrès présenté au public. Aussi ne manquez pas de venir le vnir à Saumur, où il seia pour un jour

    seulement, le Dimanche 5 Novembre, en matinée à 15 hem es et en soirée à 20 heures 30.

    te par MM. Hardion, Marc Saché, Lebou-cher, chanoine Verdier et le marquis de Geoffre, son restaurateur.

    Et voici les auteurs qui célèbrent en pro-se l'œuvre et son cadre magnifique : René Bazin, Yvonne de Romain, Roland Charmy, Alfred Machard, Charles Baussan, Marquis d© Geoffre, L. Barot-Forlière, Andié Godard, G. Dufour, Marcel Bataillot, Henry Coû-tant, Jacques Isole, Claude Chauvère, Ma-tbilde Alanic, tous bons écrivains angevins.

    Les poètes ont rivalisé avec les prosateurs. Citons : O. de Rougé, Robert Vayssié, A. Goupel, Morin, Cavallier, Aida de Romain,, Roger Chauviré, Pierre Gourdon, Auguste Pinguet,, Xavier de la Perraudière, Pierre Bilhaud, Henry Fourmond, Marquis de Geoffre, de la Yillebiot, Charlotte Charpen-tier, Claude Bordas, Geoffroy de la Ville-biot, Roussel, Jaham-Desrivaux.

    Nous en oublions, mais les beaux vers ne s'oublieront pas.

    Les pages humoristiques qui leur succè-dent sont toujours de la poésie, avec Marc Leclerc « Saumurois » et son légendaire « Père Taugourdeau en visite ». Poésie, aus-si, les n 3.ooo fr. en peaux, métaux et objets divers.

    L'indélicat employé ne se présente pas : 0 mois de prison.

    Ajfaires de coups. — Louis, Bondu, 53 ans, sa femme, née Ghalopin, 4g ans, et Martin Louis, 63 ans, tous les trois culti-vateurs à Saint-Georges-sur-Loire, ont eu maille à partir ensemble et ont échangé des coups réciproques allant jusqu'à l'inca-pacité pour tous ; 16 fr. d'amende chacun,.

    — Le nommé S..., cultivateur et sa fem-me, comparaissent à la barre pour répon-dre eux aussi de coups sur un de leurs voisins

    : le mari écope 8 jours de prison

    et la femme 25 fr. d'amende. Opposition. — Le même inculpé fait op-

    position d'un précédent jugement pour es-croquerie; le tribunal sanctionne de 8 jours de prison mais ordonna la confusion des peines.

    L'imprudence d'un automobiliste. — François Thibault, 79 ans, rentier à Argen-ton-1'Eglise, s'engage sur un passage à ni-veau alors que déjà les barrières sont pres-que fermées et au même moment voit un train apparaître ; d recule et dans ce mou-vement heurte la garde-barrière, Mme Cha. lot et la blesse.

    Il est poursuivi pour celà et pour infrac-tion au code de la, route : 25 francs et 5 francs d'amende.

    Il promet. — René Desprès, 18 ans, do-mestique agricole à Bagneux, chez M. Cus-set, est poursuivi pour avoir dérobé une somme de 120 francs. Ses tristes antécé-dents lui valent 4 mois de prison avec sur-sis.

    Au moment où il s'entend condamner, Desprès interpelle le président du tribu-nal et refusant le sursis, demande à faire sa prison ; puis prononce alors, des paroles tellement déplacées et qui constituent ou-trages à magistrats que le tribunal lui in-flige immédiatement 2 ans de prison.

    En défaut. — François Bouget, 54 ans, nomade, comparaît pour défaut de carnet anthropométrique ; un mois de prison.

    Coups et blessures. — Marcel Dublé, 26 ans, cultivateur à VilleBerniêr ; Motard Jean, 18 ans, ouvrier plâtrier et Boulay Ro-bert, 20 ans, ouvrier d'usine, tous deux h Saumur, sont inquiétés pour coups ; Mo-tard est condamné à 4 jours de prison avec sursis et 5o fr. d'amende ; les deux autres, à 25 fr. d'amende.

    C'est interdit! — Abdessalam ben Dji-lali et Abdessalam ben Abbès, tous deux spahis à i'Ecole de Cavalerie, comparaissent devant les juges correctionnels pour port d'armes prohibées ; 25 fr. d'amende cha-. cun.

    La chasse. —, Beaumont père, cultivateur à Pompierre de Ghenehutte-les-Tuffeaux, est' inquiété pour avoir chassé sur le terrain, d'autrui : 5o fr. d'amendes et 5o fr, de dom mages-intérêts.

  • Tribunai It Coire i Saar ! CATES du CHÂTEAU U VILLEHEDVE Liquidation Judiciaire

    de M. Edouard M POCHE, T. S. F., à Vihiers

    Une deuxième et dernière réunion pour la vérification et l'affirmalion des ciéances aura lieu au Tribunal de Commerce do Saumur, le mercredi 8 novembre 1933, à 10 heures 45.

    e sa circula D ne s'agit point de la circulation dans

    les rues des grandes villes, non plus que des braves agents de police chargés de la réglementer... Il s'agit d'un problème au-trement important, voire vital pour vous : de la circulation de votre sang I

    Si, en effet, vous souffrez de mystérieux vertiges, de points au cœur inquiétants, d'oppressions 'nocturnes, de