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Rapport d’activités 12 - 13

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Rapport d’activités 12 - 13

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Rapport d’activités I 2012-2013 3

Intercéréales, association privée à but non lucratif, est l’interprofession représentative des céréales, à savoir blé tendre, blé dur, orge, maïs, avoine, triticale, seigle, sorgho et riz.L’interprofession est un lieu d’échange entre les organisations professionnelles qui la composent.

Créée à l’initiative des organisations professionnelles du secteur céréalier, elle a été reconnue officiellement par les Pouvoirs Publics par arrêté du 19 décembre 2003. L’interprofession a pour objet de développer les filières céréalières en France. Elle associe les acteurs représentant les secteurs de la production, de la commercialisation et de la première transformation.

Ceux-ci établissent des accords interprofessionnels ayant force de loi, après extension par les pouvoirs publics, autour de deux missions principales :

• La recherche et développement pour améliorer la compétitivité des céréales et leur adéquation aux différents débouchés tout en préservant l’environnement.

• La promotion des céréales et des produits céréaliers en France et à l’étranger.

Qu’est-ce qu’Intercéréales ?

Sommaire

03Qu’est-ce qu’Intercéréales ?

04Gouvernance de l’interprofession

05Organes de gestion

06Actions de Recherche et Développement

20

Actions de Promotion Régionale de la filière céréalière et de ses produits

26

Actions de Promotion Marché Intérieur

40Actions de Promotion Export

48Actions générales

55Quelques chiffres

56Annexes

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L’interprofession est gérée par un Conseil d’Administration composé des représentants désignés par les trois collèges qui le composent :

Collège production : trois membresCollège commercialisation : trois membresCollège tranformation : trois membres

Le Conseil dispose des pouvoirs les plus étendus pour la gestion de l’association et veille à la cohérence des actions conduites. Il se réunit en général quatre fois par an, des séances supplémentaires peuvent avoir lieu en cas de besoin.

Le Conseil d’Administration procède tous les trois ans à l’élection d’un bureau composé d’un Président, de deux Vice-Présidents, d’un Secrétaire, d’un Secrétaire-Adjoint et d’un Trésorier.

Le Président et les deux Vice-Présidents qui constituent l’organe permanent de concertation des trois collèges de l’interprofession, sont signataires pour chacune des professions qu’ils représentent des demandes d’extension des accords.

Le Conseil d’Administration, sur proposition de son Président, nomme le Directeur et définit ses pouvoirs. Il a en outre la faculté de mettre en place des organes de contrôle d’utilisation de la CVO et d’examen des programmes.

Pour ce faire, il a constitué 3 comités spécifiques chargés de rassembler et d’évaluer les projets d’actions destinés à être examinés en séance. Ils ont été mis en place en mars 2004.

Ces comités sont ouverts à l’ensemble des familles professionnelles, les dates et ordre du jour des réunions de ces comités sont adressés à toutes les familles composant l’interprofession.Pour chaque comité, un Président est désigné par le Conseil pour animer les travaux.

Ces 3 comités, «Recherche et Développement», «Promotion Marché Intérieur» et «Promotion Export», ont la charge d’initier, évaluer et valider les actions correspondantes à leur domaine de compétences. En outre, ils ont pour mission de veiller à la bonne fin des programmes dans un souci interprofessionnel.

4 Rapport d’activités I 2012-2013

Gouvernance de l’interprofession

Comité Recherche et Développement

Anne-Claire VIALPrésidente

Comité Promotion Marché IntérieurJean-François ISAMBERT Président

Comité PromotionExport

Jean SOLALPrésident

Organes de gestion

Hervé LE STUMDirecteur Général

Solenn LE BOUDEC Directrice Adjointe

Bruno BARRIER-GUILLOT Responsable Scientifique et Technique

Karine BERNARD Responsable de Gestion

Cécile DESPIERRESAssistante / Maquettiste

Daniel FOYER Gestion de la collecte des cotisations

L’équipe d’Intercéréales

A l’issue de l’Assemblée Générale d’Intercéréales du 3 décembre 2013

Rapport d’activités I 2012-2013 5

Comités des programmes

Conseil d’Administration

Collège ProductionPhilippe PINTA (AGPB)

Jean-François ISAMBERT (AGPB)

Anne-Claire VIAL (AGPM)

Collège Commercialisation

Hubert GRALLET (Coop de France - Métiers du Grain)

Christophe VIGER (FNA)

Jean SOLAL (SYNACOMEX)

Collège TransformationJoseph NICOT (ANMF)

Alain BENLOULOU (USIPA)

Jean-Claude BRISSON (Coop de France - Nutrition Animale)

Philippe PINTA - Président

Bureau

Joseph NICOT Vice-Président

Hubert GRALLET Vice-Président

Jean SOLAL Trésorier

Anne-Claire VIAL Secrétaire

Philippe PINTA - Président

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1Actions de Rechercheet Développement conduites par ArvAlis - institut du végétal

6 Rapport d’activités I 2012-2013

aura pour ambition d’évaluer la nouvelle génération de capteurs et de mettre au point les modèles biophysiques d’interprétation du signal émis par le végétal. Cette activité sera complémentaire de l’action conduite dans le cadre des plateformes de phénotypage haut débit en cours d’équipement.

Enfin, la candidature de l’UMT blé dur en collaboration avec l’iNrA de Montpellier a reçu officiellement sa labellisation en septembre 2013. Cette collaboration scientifique sur l’espèce blé dur permettra de coordonner l’ensemble des activités de recherche sur cette espèce dont certaines sont déjà en cours de réalisation (CADUr, moucheture, ANr DUrDUr,…etc).

il convient également de signaler le partenariat conclu avec Météo France pour la réalisation d’outils d’aide à la décision valorisant les données climatiques. la première réalisation commune a consisté à réaliser le baromètre des maladies du blé lancé au salon de l’agriculture en février 2013.

l’institut, qui participe à la réalisation d’essais officiels pour l’homologation des produits, vient d’obtenir en 2013 le renouvellement de son agrément BPE (Bonnes Pratiques d’Expérimentation). Cette reconnaissance lui permet de poursuivre son activité d’expérimentation pour l’homologation des produits phytosanitaires sur 24 sites répartis dans les principaux bassins de production.

l’institut a enfin obtenu l’accréditation de ses activités de laboratoire en août 2012 et passé avec succès l’audit de contrôle isO 9001 pour l’ensemble de ses activités en juillet 2012.

Du côté organisationnel, les activités de biotechnologies ont été regroupées dans le cadre d’un nouveau service dont la mission principale est la valorisation des travaux conduits depuis plusieurs années sur l’identification des marqueurs et des gènes d’intérêt.

le programme de recherche-développement 2012-2013 confié à ArvAlis institut du végétal et validé par le Conseil d’Administration d’intercéréales le 14 juin 2012, porte sur un ensemble de thématiques réparties en deux sous-ensembles.

Un premier sous-ensemble de 5 actions prioritaires :

variétés et génétiqueQualité sanitaire et physique des grainsstockage et conservation des grainsvalorisations en alimentation humaine et animaleEnvironnement, biomasse, énergie

le second sous-ensemble est composé de 3 actions complémentaires portant sur la gestion des intrants et des systèmes d’exploitation.

Protection intégrée des culturesNutrition hydrique et minéralesystème d’exploitation et agroéquipements

l’année 2012-2013 a été marquée par la reconnaissance de l’excellence méthodologique et scientifique d’ArvAlis au travers de la double qualification d’institut technique agricole (ACTA) et agroindustriel (ACTiA). les partenariats de recherche et développement ont été renforcés dans plusieurs directions : dans le secteur de l’alimentation animale avec TECAliMAN et les instituts techniques animaux (iFiP, iTAvi, iDElE) et dans le secteur de la transformation (dans le cadre de la plateforme blé dur, avec l’iFBM, avec le consortium des produits sucrés).

les partenariats de recherche ont été consacrés par la labellisation de trois Unités Mixtes de Technologies (UMT). D’abord le renouvellement en novembre 2012 de l’UMT Eau Territoire, dans le cadre d’un partenariat élargi avec l’iNrA d’Auzeville, le CETiOM, l’irsTEA, la chambre régionale d’agriculture Midi Pyrénées,… et une orientation générale vers la gestion territoriale de la ressource en eau. l’UMT CAPTE en collaboration avec l’iNrA d’Avignon

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Rapport d’activités I 2012-2013 9

1Actions de Recherche et Développement conduites par ArvAlis - institut du végétal

8 Rapport d’activités I 2012-2013 Rapport d’activités I 2012-2013 9

• Les principales actions conduites en 2012-2013 ont pour objectif d’améliorer la caractérisation des variétés. Le choix de la génétique en fonction de son adaptation aux contraintes de culture est un enjeu important pour les céréales d’hiver comme de printemps.

• La recherche des déterminismes de caractères complexes ou mal connus : cet objectif s’est traduit par la mise en place de plusieurs projets de recherche en collaboration avec des laboratoires et d’autres organismes. L’identification du pathotype 2 de la mosaïque de l’orge et la mise au point de moyens de lutte s’inscrit dans ce registre. On peut citer dans la même voie l’étude de l’oïdium du triticale, la caractérisation de la compétition exercée par les variétés de blé vis-à-vis des adventices et la recherche d’indicateurs de résistance à la sécheresse sur blé et maïs.

•Le développement d’indicateurs non destructifs :la nécessité de réaliser un grand nombre d’observations en peu de temps pour pouvoir déployer le phénotypage haut débit, conduit à tester et évaluer de nouveaux indicateurs non destructifs. Les données spectrales obtenues par réflectance du couvert permettent de répondre à cet objectif. ARVALIS a commencé à élaborer les calibrations du signal, indispensables pour pouvoir interpréter les résultats. Cette action se poursuivra encore sur l’exercice suivant.

•L’introductiondenouveauxcritèresàl’inscription:les réflexions liminaires sur l’interaction conduite de culture et classement variétal ont conduit les experts du CTPS, sur proposition d’ARVALIS, à sélectionner de nouveaux critères permettant d’avantager à l’inscription, les variétés productives et à haute teneur en protéines. ARVALIS a été aussi force de proposition pour identifier dès l’inscription les variétés résistantes aux cécidomyies et pour caractériser très tôt la sensibilité au Hagberg.

•L’actualisation des notes de résistances auxmaladies à contournement sur blé : des essais conduits en coordination avec le NIAB (UK) ont permis de préciser la sensibilité des variétés cultivées aux nouvelles souches de rouille jaune, notamment celles qui sont déjà rencontrées au Royaume Uni. Ces résultats permettent d’anticiper le changement apparent de sensibilité des variétés sur notre territoire et d’adapter en conséquence les moyens de lutte.

•Mieux valoriser les résultats des essais blé etmaïs par l’analyse des données : les travaux sur les interactions génotype x environnement se poursuivent afin d’améliorer les modèles d’aide au choix des variétés de blé et de maïs. La conclusion de ces travaux permettra de calibrer le réseau d’essais d’évaluation en post-inscription sur ces deux espèces.

•L’introduction d’informations génotypiques : Laconnaissance sur les marqueurs moléculaires fonctionnels permet d’enrichir la caractérisation phénotypique des variétés. Dans le cas du pietin verse, l’identification du gène PCH1 permet de réaliser un pronostic efficace sur la résistance des variétés à cette maladie. En revanche, lorsque la résistance est polymorphique (précocité et résistances RJ et RB), les indicateurs génétiques restent informatifs mais complémentaires de l’évaluation phénotypique.

•Maîtriser lesscénariosdestresshydrique:aprèsla caractérisation des lieux d’essais sur le plan pédoclimatique, la campagne 2012-2013 a permis de compléter l’approche avec la caractérisation des environnements biotiques pour le blé (septoriose, rouille brune et rouille jaune). Concernant les essais maïs, l’effort a porté sur la caractérisation des paramètres hydriques du sol afin de pouvoir mieux qualifier le comportement en situation de stress hydrique.

AXE. 1

5 actions prioritaires

Action n°1 :

variétés et génétique

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Rapport d’activités I 2012-2013 11

1Actions de Recherche et Développement conduites par ArvAlis - institut du végétal

10 Rapport d’activités I 2012-2013

Action n°2 : Qualité sanitaire et physique

des grains

Le dossier de la qualité sanitaire est dominé en 2012-2013 par l’étude sur l’ergot des céréales (projet CAPALCADE) comprenant plusieurs volets : méthode d’analyse des alcaloïdes, biologie du parasite, facteurs de risque, moyens de lutte au champ, méthodes de tri au stockage,… Le climat de l’année 2013 a été particulièrement favorable au développement de l’ergot, nous rappelant que le paramètre climatique est un composant important du risque. De nombreuses avancées ont été enregistrées dans la connaissance du risque (pouvoir de dissémination, occurrence), le dosage des alcaloïdes, la maîtrise du risque(première identification et hiérarchisation des facteurs de risque, contrôles de graminées adventices, travail du sol, traitements de semences…). Un dossier sur ce sujet est paru dans le numéro juillet/août 2013 de Perspectives Agricoles.

L’identification du contaminant nécessite la mise au point d’une méthode de dosage des alcaloïdes. Celle-ci étant en phase de finalisation, il reste à mettre en place le transfert du mode opératoire afin qu’elle soit disponible pour les collecteurs.

Concernant la lutte préventive contre l’ergot, l’attention est portée sur la présence de graminées adventices dont on a pu prouver le rôle propagateur du parasite au niveau de la parcelle et de son environnement. De ce fait, les recommandations prophylactiques portent sur la qualité du désherbage dans les parcelles et sur les bordures de champ : graminées adventices et repousses de céréales. La question se pose également pour les bandes enherbées à proximité de la parcelle qui pourraient constituer un réservoir d’inoculum, mais ce sujet reste à approfondir notamment pour préciser leur rôle dans la dissémination de l’ergot au niveau du territoire.

Un programme de recherche spécifique au blé dur a été mis en place pour identifier les causes de la présence de cadmium dans le grain. Ces travaux en partenariat avec l’INRA se sont poursuivis et ont permis de mieux comprendre les mécanismes d’accumulation de cadmium dans le grain. Une première identification et hiérarchisation des facteurs de risque ont montré toute l’importance de l’effet site qui représente plus de 50% de la variabilité, mais aussi de l’effet variété (15% de la variabilité). Un premier modèle de prévision de la teneur en cadmium a pu être testé mais il faudra poursuivre cette action en 2013-2014 pour affiner son paramétrage.

Action n°3 :

stockage et conservation des grains

Le programme d’expérimentation mené sur la plateforme métiers du grain de Boigneville est conforme aux orientations données par le comité des partenaires.

Les travaux ont porté sur les différentes techniques de conservation. L’abaissement de la température du grain par ventilation de refroidissement a montré pour la deuxième année consécutive son intérêt pour maîtriser, pendant toute la campagne de stockage,les populations de charançons au stockage.

Les tests de nettoyage des grains, en retirant une partie des impuretés, a montré son intérêt pour améliorer l’efficacité de la ventilation (débit d’air, débit spécifique sur grain) et générer des économies d’énergie.

Parmi les techniques alternatives aux traitements insecticides, le traitement des grains à la chaleur a été testé. La thermo-désinsectisation est une technique efficace pour lutter de manière curative contre les insectes (effet de choc thermique). Pour une désinsectisation totale, la durée de traitement est fonction de la température et du débit spécifique.

L’ensemble de ces résultats a été présenté lors d’un colloque spécifique en septembre 2013 qui a particulièrement retenu l’attention des participants.

Un dossier spécial dans Perspectives Agricoles d’octobre 2013 reprend l’essentiel de ces travaux.

Ont été également étudiées les conséquences du séchage sur la valeur technologique du blé. On peut résumer l’ensemble de ces travaux en affirmant que le séchage à des températures ne dépassant pas 65°C n’affecte pas la qualité technologique de la céréale. Ceci indique qu’il est possible de récolter dès 16,5% d’humidité (humidité de l’expérimentation), sans conséquence sur la valeur technologique garantissant ainsi la préservation du PS en cas d’épisodes pluvieux.

L’évolution de la qualité technologique au cours du stockage fait l’objet de nombreuses questions et a pu être mesurée sur la plateforme. Les résultats de cette expérimentation ont montré que la force boulangère n’évolue pas au cours du temps. En revanche, il a été constaté, pour certaines variétés, une amélioration non négligeable de la note de panification.

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Rapport d’activités I 2012-2013 13

1Actions de Recherche et Développement conduites par ArvAlis - institut du végétal

12 Rapport d’activités I 2012-2013

La valeur meunière de blés de différentes origines a pu être mesurée avec des premiers tests comparatifs à l’échelle semi-industrielle (moulin pilote de Surgères). La valeur meunière du blé français semble ainsi avantageuse par rapport aux blés concurrents russes et argentins.

Au niveau du blé dur, les projets de recherche se structurent au sein de la plate-forme blé dur, un comité d’orientation stratégique a été mis en place et est co-présidéparARVALISet l’INRA.L’UMTbléduràMontpellieraétélabelliséeavecladoublequalificationACTA et ACTIA, ce qui lui confère la capacité de balayer le champ des solutions techniques depuis la plante jusqu’au process de fabrication des pâtes.

Des avancées sont à noter sur la prévision du risque moucheture à l’échelle du bassin de production. Le modèle valorise une base de données d’essais de 1997 à 2012 et fera l’objet de validations au cours du prochain exercice.

La recherche sur l’alimentation animale a investi sur plusieurs projets dont certains livrent des premiers résultats :

la réalisation de bilans de digestibilité au moyen d’analyses infra rouge sur les fientes et les aliments ingérés tient ses promesses ; la combinaison des deux informations, aliments + fientes, permet d’améliorer la précision du modèle. Ces résultats prometteurs ouvrent la voie aux « élevages de précision » en leur procurant un outil relativement simple de mise en œuvre et précis permettant de piloter l’alimentation des animaux. Des publications sur cette innovation ont été faites à l’occasion de plusieurs rencontres techniques et scientifiques :

• JournéesdelaRechercheAvicole

• InternationalCongressofNear InfraRougeSpectrometrie

• AbstractofEuropeanSymposiumofPoultryNutrition

Un travail complémentaire a été réalisé sur le poulet de chair, visant à mettre au point, au moyen de l’analyse infrarouge, des indicateurs prédictifs de la digestibilité de l’amidon. Ce critère étant le principal facteur explicatif de la valeur énergétique du blé. Les mesures sont en cours.

Enfin une expérimentation a été conduite pour étudier l’intérêt du « promatest » comme indicateur de la dégradation de la valeur nutritionnelle du maïs. Les résultats montrent que ce test permet de prédire les lots de maïs ayant suivi des températures de séchage élevées, qui peuvent dégrader leur valeur nutritionnelle chez le poulet.

Action n°5 : Environnement, biomasse

et énergie

Un travail de synthèse, réparti sur plusieurs années, se poursuit sur l’exploitation des données issues des 8 sites instrumentés pour étudier les transferts de produits phytosanitaires. Une base de données rassemblant plus de 80 000 résultats d’analyses sur 134 substances actives et 5 métabolites a été constituée, à partir des résultats pluriannuels de ces sites. L’objectif est de caractériser les modes de transfert propres à chaque site et d’élaborer des pratiques culturalesmaîtrisant le risque.L’approchese fait par milieu agro-pédo-climatique. Un exemple de résultats estmontré sur le site duMagneraud :parmi les substances actives recherchées, seul un très faible nombre d’entre elles percole pour se retrouver dans les eaux de drainage et 30% ne sont jamais retrouvées.

Les premières synthèses montrent qu’il n’existe pas de lien direct entre la quantité de produits phytosanitaires apportée et les quantités retrouvées dans l’eau, celles-ci dépendant avant tout des modalités d’apport en interaction avec le sol et le climat : la date d’application, l’humidité, la date de drainage…

A partir de ces résultats d’essais, un nouvel outil de diagnostic des risques liés à l’usage des herbicides a été créé : « Aquaflore® ». Après la phase de diagnostic, il est proposé un ensemble de

programmes de désherbage équivalent en efficacité mais présentant moins de risques de transfert dans les eaux. Plusieurs coopératives agricoles ont utilisé Aquaflore® dans la campagne et inscrivent leur démarche dans une logique de progrès.

Un programme européen PROWADIS mobilise des experts de plusieurs pays pour élaborer des recommandations visant à réduire les transferts de produits phytosanitaires par ruissellement et dérive. Un document de synthèse est en cours de rédaction et de traduction en plusieurs langues. Ce travail fait suiteàune initiativeprécédente sur lamaîtrisedespollutions ponctuelles.

Au niveau de la production de biomasse agricole, les programmes engagés se sont poursuivis, avec notamment la publication du document de synthèse « lignoguide », un guide d’aide au choix des cultures ligno-cellulosiques. La poursuite du projet CARTOFA (évaluation des gisements en biomasse agricole, notamment de paille) permet de disposer d’un outil d’évaluationdugisement.LeprojetCIBIOM(évaluationdes possibilités d’insertion de cultures intermédiaires à vocation énergétique) se propose d’étudier la faisabilité technico-économique de systèmes de culture basés sur trois cultures en deux ans. L’une des trois cultures peut être utilisée comme biomasse à vocation énergétique (CIVE).

Rapport d’activités I 2012-2013 13

Action n°4 :

valorisation en alimentation humaine et animale

Les enquêtes annuelles sur la qualité des blés, réalisées en partenariat avec FranceAgriMer, sontdestinées à accompagner la promotion de la qualité des blés auprès des utilisateurs. Il est important qu’elles soient représentatives des lots collectés en OS et qu’elles suivent une méthodologie de prélèvement rigoureuse et reproductible. En vue d’améliorer leur représentativité, il a été décidé de mettre à plat le protocole et de reconstruire un échantillonnage répondant à ces nouvelles exigences. La présentation des résultats a été revue, afin de les rendre plus lisibles, plus représentatifs et plus proches des attentes des filières (plaquette export et plaquette marché intérieur pour le blé tendre).

Vis-à-vis de la filière meunerie, un travail d’enquête basé sur l’écoute a été conduit en partenariat avec l’ANMF(9groupesmeuniersenquêtés,représentant72% de l’écrasement national). Il en ressort une satisfaction globale vis-à-vis de la qualité des blés français, avec toutefois certaines nuances :

- une augmentation de la variabilité qualitative inter-annuelle,

- un manque de diversité des profils rhéologiques des variétés,

- une inquiétude exprimée quant à la teneur en protéines des blés considérée parfois insuffisante au regard des applications et des exigences imposées à la pâte par les procédés de fabrication,

- un besoin de mieux adapter la classification actuelle des blés aux usages des meuniers,

- une offre d’informations d’ARVALIS jugée très pertinente, notamment à travers la brochure « Variétés de blé tendre : Quoi de neuf en qualité ? » quand elle est connue mais reste à mieuxfaireconnaître.

Unpland’actionsestmisenplaceavecl’ANMFpourprendre en compte ces recommandations dès le prochain programme.

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Rapport d’activités I 2012-2013 15

1Actions de Recherche et Développement conduites par ArvAlis - institut du végétal

14 Rapport d’activités I 2012-2013

Action n°6 :

Protection intégrée des culturesLe concept de la « protection intégrée » repose sur la mise en œuvre de pratiques préventives, atténuant la pression des bioagresseurs, et la combinaison de l’ensemble des moyens de lutte (chimique, génétique, biologique, mécanique,…) pour obtenir un résultat efficace, durable et économiquement performant. Elle permet de limiter l’usage des produits phytosanitaires, de réduire les impacts sur l’environnement, et fait partie de la directive « utilisation durable des pesticides » que les Etats membres doivent adopter.

Un travail a été engagé sur les Stimulateurs de Défenses naturelles des Plantes (SDP). Un collaborateur a été détaché pendant un an afin de faire le point sur les techniques de bio-contrôle. Pour l’instant, les résultats sont peu concluants sur les céréales en termes de lutte contre les maladies, mais cela pourrait évoluer au regard des moyens importants engagés par le secteur de la recherche privée. Le RMT (Réseau Mixte Thématique) ELICITRA, dontl’objectif est de partager les expertises sur ce sujet, a tenu un colloque les 13 et 14 juin derniers à Avignon, réunissant plus de 150 experts.

Le réseau Performances®, animé par ARVALIS, a pour objectif de suivre l’évolution des résistances aux fongicides et d’adapter régionalement les conseils au profil de sensibilité des souches. Ce réseau a continué son activité cette année. Parallèlement, l’institut a évalué l’efficacité de la dernière famille de fongicides arrivée sur le marché, les SDHI (Inhibiteur de la Succinate Déshydrogénase) en expérimentant les traitements par voie foliaire et les traitements sur la semence.

La protection intégrée s’appuie également sur les aides à la décision pour utiliser à bon escient les produits de protection des plantes. Le partenariat conclu avec Météo France s’est traduit par laconstruction d’un nouvel OAD évaluant le risque de maladies du blé à la parcelle : baromètre des maladies du blé. Son lancement a eu lieu pendant le Salon de l’agriculture en février 2013. Depuis cette

date, l’application internet gratuite a reçu 23 000 visites, témoignant de l’intérêt des agriculteurs pour ce système d’aide à la décision. L’outil permet d’avoir une vision très rapide, par un système de feux tricolores, du risque à la parcelle de cinq maladies (piétin-verse, septoriose, rouille jaune, rouille brune et fusariose sur épis) en fonction des paramètres de la parcelle et notamment des données météorologiques réelles et prévisionnelles à cinq jours.

Au niveau de la carie, maladie préoccupante en particulier dans le secteur de l’agriculture biologique, du fait de l’absence de traitement de semences, un travail a été conduit sur la mise au point d’une méthode moléculaire d’identification précoce de la maladie.

ARVALIS, par l’intermédiaire de ses ingénieurs régionaux, participe activement à la rédaction du Bulletin de Santé du Végétal sur les grandes cultures et en particulier sur céréales et maïs dans vingt régions. Les observations sont collectées grâce à l’outil interinstituts « Vigicultures® », mis à disposition gracieusement auprès de l’ensemble des opérateurs. Le bulletin est diffusé via ARVALIS-infos.fr dans le cadre d’une parution hebdomadaire. L’institut fournit également aux animateurs filières du réseau des prévisions de risques issues de ses modèles épidémiologiques.

Des actions de recherche sur la lutte intégrée contre les adventices ont également été conduites. Il a pu être mis en évidence le rôle des graminées (vulpin notamment) comme relais de la propagation et de la contamination en ergot des céréales.

AXE. 2

Actions complémentaires

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1Actions de Recherche et Développement conduites par ArvAlis - institut du végétal

16 Rapport d’activités I 2012-2013

Action n°7 :

Nutrition hydrique et minérale

Les travaux sur la gestion quantitative de l’eau ont été conduits dans le cadre de l’UMT EAU qui aété reconduite pour une durée de 5 ans, ARVALIS en étant le coordinateur. La précédente UMT s’estdonnée pour objectif de mettre au point et d’actualiser les outils de simulation technico-économique, notamment LORA, logiciel d’optimisation des assolements.L’actuelleUMTpermettradeporterdesprojets d’étude et d’optimisation de la ressource en eau à l’échelle du territoire, en utilisant les outils mis au point précédemment. Un des objectifs principaux est d’aider les collectifs d’irrigants à améliorer les conduites d’irrigation des différentes espèces cultivées dans les contextes de ressource en eau suffisante, ainsi qu’en eau restrictive.

Le développement du bilan hydrique informatisé « Irré-LIS® », utilisé principalement sur maïs et pomme de terre, a permis d’instrumenter 14 organismes de collecte et de conseil. Il sera étendu aux céréales à paille (blé tendre, blé dur et orge de printemps) en 2014.

Les règles de décisions concernant l’arrêt de l’irrigation ont pu être validées avec les nouvelles variétés de maïs. Le seuil de 50% d’humidité constitue la référence au-delà de laquelle l’irrigation n’est plus nécessaire, à condition que le sol soit encore bien pourvu en eau.

Un travail collaboratif avec l’IRSTEA a débuté en 2013 sur la consommation d’énergie par les divers types de matériels d’irrigation. Cette première année de mesures a permis de définir les méthodologies et les ordres de grandeur et sera suivie au cours des prochaines campagnes par des expérimentations plus spécifiques.

Un intérêt croissant pour les systèmes d’irrigation au goutte à goutte a conduit l’institut à réaliser une enquête sur les équipements en France et à réaliser une étude technico-économique pour objectiver le débat. Cette première approche sera complétée par des expérimentations au champ en 2014.

Concernant la nutrition minérale, l’objectif général est de rendre les systèmes moins dépendants des engrais minéraux, avec un raisonnement des apports au plus proche des besoins des cultures et en limitant les pertes. L’institut poursuit son activité d’évaluation des nouveaux fertilisants arrivant sur le marché. L’un d’eux, composé d’urée à 46% d’azote et d’un adjuvant régulateur de minéralisation, a fourni au champ des performances proches de celles de l’ammonitrate, comme celles d’ailleurs de l’urée seule en granulés.

Les essais au champ visant à quantifier les émissions de protoxyde d’azote pour le calcul des GES ont été poursuivis afin d’avoir des références agronomiques sur la rotation. Actuellement une valeur forfaitaire d’émission est utilisée dans les ACV en fonction des apports d’engrais azotés. Cette expérimentation fait partie d’un réseau expérimental plus large. Bien qu’il faille attendre la synthèse des résultats avant de conclure, il semble que certaines idées jusque là admises soient contredites par ces premiers résultats. En particulier, les parcelles en semis direct auraient tendance à libérer plus de protoxyde d’azote que les parcelles en labour.

Une étape de plus a été franchie pour évaluer de nouveaux indicateurs de l’activité biologique des sols. L’analyse moléculaire de la biomasse a été utilisée pour évaluer l’activité biologique d’un sol selon différents modes de culture et à plusieurs époques. L’indicateur biomasse moléculaire varie au cours de l’année mais aussi en fonction du système de culture. Elle est la plus faible pour un sol nu (donc non cultivé) et semble plus importante dans une situation de semis direct avec introduction de CIPAN dans la rotation.

L’effet fertilisant azote des cultures intermédiaires, notamment des légumineuses introduites en inter-cultures a été encore une fois mis en évidence sur un nombre grandissant de références. Ces résultats seront utiles pour tenter de faire évoluer la réglementation sur les cultures intermédiaires qui jusqu’à présent tient à l’écart, sauf exception, les légumineuses en culture pure.

Action n°8 :

systèmes d’exploitation et agro-équipements

L’évaluation multicritères de différents systèmes de cultures s’est poursuivie grâce à l’utilisation du logiciel SYSTERRE. Aujourd’hui, l’ensemble des essais sur les systèmes de culture innovants est coordonné au niveau national afin de mettre en œuvre des méthodologies expérimentales comparables. Ce réseau de sites expérimentaux pluriannuel s’est enrichi de parcelles d’agriculteurs pratiquant chez eux des itinéraires innovants. Il s’agit souvent de semis direct sous couvert végétal, que nous évaluons sur les plans techniques et économiques.

Le dispositif de travail du sol de Boigneville a fait l’objet de synthèses récentes sur plusieurs thématiques. L’impact des différents systèmes de culture (rotation et travail du sol) a été confirmé sur la qualité sanitaire (mycotoxines) du blé. On confirme que la présence de résidus de culture (semis direct) au sol est un facteur aggravant pour le risque de mycotoxines.

Le système de culture peut aussi être porteur de solutions pour lutter contre les bioagresseurs. C’est le cas, par exemple, sur l’essai pluriannuel de Boigneville en semis direct de monoculture de blé où la population invasive de ray grass a pu être maîtrisée par l’introduction d’un pois de printempset d’un colza dans la rotation. En 2 ans de coupure, le niveau d’infestation en ray gras est revenu à un niveau gérable avec des moyens conventionnels.

L’introduction d’un trèfle comme « plante compagne » dans une rotation colza/blé a été testée au cours de cette campagne. Elle permet un rendement équivalent en colza tout en améliorant celui du blé.

Concernant les chartes de productions, une nouvelle version a été validée en avril 2012. De nouveaux partenariats ont été signés, 57 organismes figurent désormais sur les éditions 2012 des Chartes de production.

Page 10: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

1Actions de Recherche et Développement conduites par ArvAlis - institut du végétal

18 Rapport d’activités I 2012-2013 Rapport d’activités I 2012-2013 19

AXE. 3

Actions de communication et transfert

le déploiement des OAD

L’institut poursuit sa stratégie de déploiement des OAD (Outils d’Aide à la Décision) à grande échelle. Farmstar, malgré les difficultés d’emblavement de la campagne, continue une trajectoire croissante sur blé tendre, blé dur, orge et colza. Septo-LIS®, outil de prévision du risque septoriose, disponible jusqu’à présent sous forme de cartographie du risque sur des situations types, est désormais disponible pour évaluer le risque à la parcelle. Cette évolution, diffusée par les OS, semble intéresser plus directement les producteurs. Irré-LIS®, bilan hydrique informatisé intérresse de plus en plus de distributeurs : 14 en 2013. Le baromètre des maladies du blé a connu pour sa première année de lancement plus de 23 000 connexions en quelques mois. Un nouvel OAD « R-Sim » élaboré en collaboration avec le CETIOM et l’ITBpermet d’évaluer au niveau de la rotation le risque d’apparition d’adventices résistantes. Le nombre total de connexions aux OAD diffusés gratuitement sur le site ARVALIS a augmenté de 120%, portant le nombre de connexions à 200 000.

internet

La technologie WEB permet de combiner l’accès aux bases de données agronomiques avec le contact direct aux agriculteurs. C’est donc un moyen d’information de plus en plus prisé par différentes cibles et notamment la jeune génération d’agriculteurs.

La lettre d’information hebdomadaire envoyée aux producteurs remporte un grand succès qui se traduit par un nombre d’abonnements élevé (38 500 adresses) et un taux d’ouverture exceptionnel de 65%.

Globalement, les sites internet d’ARVALIS comptabilisent 1.3 millions de visites et 4 millions de pages vues au cours de la campagne, ce qui représente une fréquentation en hausse de 60%.

fOCuS sur la communication et le transfert

L’objectif de l’ensemble des travaux est de fournir des informations, outils ou services opérationnels aux producteurs et aux filières.

Sur la campagne, de nombreuses actions de communication ont été menées :

• Grandes manifestations La campagne 2012-2013 a été marquée par de grandes manifestations dont la plus importante pour les céréales est les CULTURALES®. Organisée en partenariat avec les organismes économiques et de développement de la région Centre-Ile de France, la manifestation a accueilli 10 000 visiteurs à Boutervilliers (91), au Sud de Paris.

Les colloques nationaux ont également contribué au succès de la communication 2012-2013. On peut citer le colloque dédié à l’alimentation animale en septembre 2012 qui a fait le point sur l’utilisation du maïs, sous toutes ses formes, le colloque orges brassicoles en avril 2013 qui a obtenu l’un des scores de participation les plus élevés, le colloque sur les technologies de géopositionnement et leurs applications au Salon de l’agriculture en février 2013, la 15ème journée filière blé dur rencontre toujours autant de succès…

• Information écrite Le catalogue des éditions ARVALIS s’est enrichi de 31 nouveautés dont 13 ouvrages de référence en 2012/2013, parmi lesquels l’édition régionale sud de la collection des guides pratiques « Produire plus et mieux : solutions pour réduire l’impact des produits phytosanitaires ». La publication d’une brochure sur la conduite du blé de qualité en agriculture biologique permet de synthétiser l’ensemble des connaissances élaborées par l’institut sur cette culture. Le diagnostic des accidents du maïs, sous forme de brochure et de fiches pratiques, vient compléter la collection des outils de diagnostic au champ.

• Activité de formationL’activité de formation auprès des agriculteurs et des conseillers poursuit sa progression. Les formations sur les bonnes pratiques et, d’une manière générale, sur la conduite et la protection intégrée des cultures sont les plus recherchées et parmi elles, en particulier, les formations « certiphyto ».

Les formations sur le stockage et la conservation des grains, portées par la nouvelle plateforme métiers du grain de Boigneville (91) se sont enrichies en 2013, en collaboration avec Services CoopdeFrance,d’unenouvelleformationsurlamaîtrisedelaconsommationénergétiquelorsde la ventilation.

En 2012/2013, ARVALIS a réalisé plus de 500 sessions de formation et formé 5 000 professionnels, dont 2 000 agriculteurs.

Page 11: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

20 Rapport d’activités I 2012-2013

Actions de promotion régionale de la filière céréalière et de ses produits« Passion Céréales en région »Action intercéréales, avec le soutien de FranceAgriMer

2

le programme d’actions de promotion régionale, lancé par intercéréales en 2011, a pour but de valoriser les céréales et les produits qui en sont issus et de développer la noto-riété de la filière céréalière. les actions concernent 20 régions en France. la mise en oeuvre du programme a été confiée à Passion Céréales. l’opération a été dénommée « Passion Céréales en région ».

Cette communication, orientée vers le grand public via les prescripteurs d’opinion (institutionnels, tissu associatif, presse, enseignement…), se veut adaptée aux enjeux de chaque territoire, avec une stratégie inscrite sur le long terme en cohérence au niveau national.

Cette cohérence se décline en deux axes de communication, communs à toutes les régions :

« la filière est une réalité dans le paysage régional »,

« la filière, les céréales et les produits céréaliers participent à la bonne alimentation des jeunes ».

Page 12: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

2Actions de Promotion Régionaleconduites par Passion Céréales

22 Rapport d’activités I 2012-2013 Rapport d’activités I 2012-2013 23

AXE. 1

Animer un réseau de professionnels

Cette communication s’appuie sur un réseau de 400 professionnels de la filière en régions, relais et acteurs des actions sur leur territoire. Ces acteurs sont informés et intégrés dans les actions réalisées en région.

Pour aborder une communication transversale et commune, il est important pour la filière de se connaître elle-même, afin de communiquer auprèsdu grand public de manière interprofessionnelle. Pour favoriser la connaissance réciproque des maillons de la filière, des journées d’information ont été organisées dans chaque région.

Ouvrir des espaces de dialogue avec la société

Afin de favoriser le dialogue avec la société et de faire découvrir la filière céréalière régionale aux acteurs institutionnels, universitaires et économiques, des rencontres ont été organisées dans huit régions : Lorraine, Aquitaine, Bourgogne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Picardie, Alsace et Centre.

L’objectif de ces rencontres est de s’interroger sur les leviers de compétitivité des régions et sur la manière dont la filière céréalière peut contribuer aux questions de l’emploi, de la compétitivité… à l’échelle d’un territoire.

Ces rencontres sont construites sur un même principe : il s’agit d’ouvrir le monde agricole à d’autres sphères, en invitant à la tribune des experts régionaux hors du monde agricole, avec une vision nouvelle, pour parler à des représentants de la société civile (institutionnels, élus, chambres consulaires, milieux économiques, enseignement supérieur, associations, médias…).

Cette ouverture se traduit également par la volonté de nouer des partenariats avec des pôles de connaissance et des lieux de débats (grandes écoles et universités, Conseils régionaux, CESER…) et des médias locaux pour l’animation.

repositionner les céréales dans l’assiette des jeunes

Passion Céréales a mis en place différentes actions au niveau régional dont le but premier est de repositionner les céréales comme aliment qui fait sens dans l’assiette des jeunes.

Plusieurs actions pilotes se sont construites au cas par cas, en partenariat avec les élus, les enseignants, la restauration collective et les parents d’élèves. Elles ont permis de rappeler que la filière céréalière est un acteur de proximité de la bonne alimentation des enfants en milieu scolaire, à l’écoute des besoins locaux. Ce sont ainsi onze équipes municipales qui ont été rencontrées sur la campagne 2012/2013.

indicateurs de résultats des tables-rondes régionales

• 8 rencontres organisées

• 14 partenariats noués :- 4 partenariats institutionnels- 4 partenariats média- 6 partenariats universitaires

• 35 intervenants

• 9 journalistes animateurs

• 610 participants

• 1 ouvrage faisant la synthèse des sept rencontres-débats envoyé à 24 000 contacts

• 42 retombées presse

Page 13: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

2Actions de Promotion Régionaleconduites par Passion Céréales

24 Rapport d’activités I 2012-2013

Partager des informations sur les céréales et

les produits céréaliers

En 2011/2012, vingt plaquettes régionales avaient été créées pour informer sur les produits céréaliers et la filière dans chaque région. Ces plaquettes, ainsi que des documents d’information, ont été diffusés localement à l’occasion d’évènements auprès du grand public, en partenariat avec les organisateurs. Au total, ce sont plus de 60 000 documents qui ont été diffusés sur la campagne 2012/2013. Vingt sites web sont également en ligne pour informer sur la filière dans chaque région. Véritable vitrine régionale, chaque site internet présente chaque maillon de la filière et ses chiffres clés. Ils hébergent également vingt cartes régionales recensant l’ensemble des acteurs de la production et de la transformation de la filière céréalière.

Indicateurs :

• 10 895 visiteurs uniques

• 36 679 pages vues

Rapport d’activités I 2012-2013 25

AXE. 2

Partir à la découverte des céréales

L’animation « Graines d’Aventuriers - Pars à la découverte des céréales », dont l’objectif est d’informer les jeunes en milieu scolaire et la restauration collective sur les produits céréaliers, a été mise en place dans vingt régions du 12 novembre au 21 décembre 2012.

Il s’agit d’une semaine d’animation dans les restaurants scolaires, autour des céréales à table et dans l’assiette, avec posters, jeu et livrets d’information pour les jeunes convives.

Ces actions permettent de montrer que la filière céréalière participe à la bonne alimentation des enfants en milieu scolaire mais aussi d’apprendre aux enfants à :

• Connaîtrel’originedesaliments

• Donner du sens au territoire

• Comprendre le processus de la transformation d’un aliment

• S’intéresser aux savoir-faire et aux métiers des filières alimentaires

• S’éveiller aux valeurs qui entourent la prise alimentaire : convivialité, partage...

L’animation est proposée au responsable de la restauration municipale qui en assure lui-même la diffusion auprès des restaurants de sa ville.

A l’issue de la semaine d’animation, des tirages au sort ont été effectués dans chaque restaurant pour gagner des magnets, ainsi que 3 tirages au sort au niveau national pour gagner des places de cinéma.

Indicateurs :

• 1 470 kits distribués

• 177 communes inscrites, soit près de 1 500 restaurants qui ont réalisés l’animation

• 150 000 enfants participants

• 22 retombées presse

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26 Rapport d’activités I 2012-2013

Actions de promotion marché intérieur

conduites par « Passion Céréales, une culture à partager » et le CiFAP sous les signatures « Observatoire du Pain » et « Espace Pain information »

3

Faire connaître au grand public les bienfaits des céréales et les produits qui en sont issus, ainsi que le métier d’agriculteur, est essentiel au développement de la filière.

l’action de Passion Céréales, une culture à partager, contribue à :

- Faire connaître les produits céréaliers comme aliments indispensables à l’équilibre alimentaire

- informer sur les nouvelles utilisations des céréales

- Témoigner de la passion des producteurs de céréales pour leur métier

le Cifap contribue à l’amélioration des connaissances scientifiques sur le pain et s’engage, sous la signature de l’Observatoire du pain, dans une grande campagne de communication en faveur de la consommation de pain.

Page 15: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

Parallèlement, Passion Céréales a entrepris avec l’Université de Bourgogne à Dijon et l’Université François Rabelais à Tours, un travail de recherche pour matérialiser, par du langage et des images, l’imaginaire et les valeurs symboliques des céréales et des produits céréaliers.

Cela a permis d’identifier une centaine de mots figuratifs sur le pain ainsi qu’une cinquantaine sur les pâtes, pour commencer à alimenter un imaginaire autour de ces deux produits. De même, l’analyse d’un corpus de 1 300 publicités sur les produits céréaliers des années 1 900 à nos jours a permis d’identifier les mots et les images utilisées pour développer l’imaginaire autour de ces produits.

950 produits céréaliers ont été référencés dans l’inventaire du patrimoine culinaire de la France.

Enfin sur ce sujet, Olivier Assouly, philosophe, accompagne Passion Céréales sur l’activité pratique des amateurs et leur puissance discrète. Son livre sur le sujet est en cours de finalisation.

Passion Céréales est partenaire actif des politiques publiques, comme par exemple, le Plan National de l’Alimentation et son pôle d’accessibilité. Passion céréales, qui anime ce pôle sous la présidence d’Intercéréales, a déployé la mallette pédagogique Blé-Farine-Pain (2 500 exemplaires supplémentaires diffusés), a engagé la réalisation du guide d’accueil chez les professionnels de la filière. Deux groupes de travail ont également été créés, le premier concerne l’étude des pratiques de consommation, le second porte sur la communication autour des fibres.

Au cours de l’année 2012-2013, Passion Céréales a aussi soutenu le programme d’actions de communication de l’Agence Bio.

La gamme d’outils pédagogiques sur l’alimentation s’est étoffée avec deux nouveaux kits : le premier sur « Blé dur – Semoule – Pates », le second « Blé – Farine – Biscuits ».

3Actions de Promotion Marché Intérieurconduites par Passion Céréales et le CiFAP (Observatoire du Pain – Espace Pain information)

28 Rapport d’activités I 2012-2013

AXE. 1

Céréaleset alimentation : informersur l’intérêt des céréales dansl’alimentation

Rapport d’activités I 2012-2013 29

repositionner les produits céréaliers au cœur de

l’alimentation et contribuer à augmenter leur consommation

Passion Céréales poursuit son travail sur l’image générique et globale des céréales et des produits céréaliers à travers le cycle de réflexion « Culture et Alimentation : quel imaginaire pour les céréales ? ».

Passion Céréales a organisé le 4 juin 2013, l’évènement « Le voyage dans l’imaginaire des céréales » afin de nourrir la démarche initiée en 2009 pour figurer l’imaginaire associé aux céréales et aux produits céréaliers.

Au cours de cette soirée, des personnalités comme Augustin (Michel et Augustin), Jean-JacquesBoutaud (sémiologue à l’Université de Bourgogne), CarolineChampion(exploratricedesaveurs),MichelBras (Chef étoilé), Simon Thillou (Bière Geek), Laurent Habib (Fondateur de l’agence Babel) et Jean-François Gleizes (agriculteur et Président de Passion Céréales) sont venus partager leur imaginaire associé aux céréales. Un cahier spécial du journal Gmag sur l’imaginaire des céréales et des produits céréaliers a été réalisé et diffusé au mois de maià tous lesabonnésdeGMag. Il aétédistribuéaux participants le 4 juin. Au total, 2 000 cahiers ont été diffusés.

Cette soirée a rassemblé plus de 250 personnes à la Bibliothèque Nationale de France et plus de 100 personnes en ligne, puisque l’évènement était retransmis en direct sur le web.

A l’issue de cet événement, un blog a été lancé pour poursuivre les échanges sur l’imaginaire des céréales : http://imaginaire.passioncereales.fr

faire connaître au grand public les bienfaits des céréales et les produits qui en sont issus, ainsi que le métier d’agriculteur, est essentiel au développement de la filière.

Intercéréales a confié cette mis-sion à Passion Céréales, une culture à partager. Pour y par-venir, Passion Céréales s’ap-puie sur des relais tels que les journalistes, les collectivités, les enseignants, les pouvoirs publics.

L’action de Passion Céréales contribue à :

- faire connaître les produits céréaliers comme aliments indispensables à l’équilibre alimentaire

- Informer sur les nouvelles utilisations des céréales : biocarburants, bioénergie, chimie du végétal

- Témoigner de la passion des producteurs de céréales pour leur métier

Page 16: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

Rapport d’activités I 2012-2013 31

3Actions de Promotion Marché Intérieurconduites par Passion Céréales et le CiFAP (Observatoire du Pain – Espace Pain information)

30 Rapport d’activités I 2012-2013

Etre acteur d’une communication positive, à l’écoute des attentes

de la société et des enjeux de demain

Agriculture contributive : vers un programme élargi aux filières

Initié en 2007, le programme de communication sociétale Agriculture Contributive fait son bilan et se projette pour les années futures.

Le réseau d’experts et d’acteurs influents constitué durant ces dernières années, le fonds généré ainsi que la posture adoptée par les acteurs de la filière, ont été mis à profit pour structurer et abonder les 8 rencontres-débats qui se sont déroulées en région au deuxième semestre 2012 dont l’enjeu était celui poursuivi au niveau national à savoir « Donner la parole, pour se rapprocher de la société ».

Toujours dans sa logique de faire du lien avec la société, Passion Céréales a mis place du 27 avril au 12 mai 2013, en partenariat avec la SNCF, une opération vers les jeunes appelée « SNCF vous donne la clé des champs » qui transformait le temps du voyage les fenêtres de TGV en « écrans du savoir » agricole et rural, grâce à des carnets d’observation illustrés distribués à 50 000 exemplaires.

Cette opération, particulièrement saluée par la presse, a permis à Passion Céréales d’être relayé par 98 titres nationaux et régionaux comme : Direct Matin, TéléPoche,Maxi,Ouest France,Midi Libre,France 3, France Bleu, Actukids, Le Bien Public, la Courrier Picard…

190 petits panneaux ont été implantés dans les champs pour expliquer les cultures qui y poussaient.

Pour soutenir l’opération « Panneaux en bords de routes » déployée depuis plus de cinq ans, Passion Céréales a enrichi l’opération d’un nouveau visuel pour les agriculteurs, en particulier les producteurs de maïs « un grain de maïs cache toujours un grand produit » proposé sur 58 structures.

Avec 46 % des céréales utilisées pour l’alimentation animale en France, la filière souhaite valoriser ce débouché majeur auprès du grand public. Pour cela, Passion Céréales a édité une série de posters mettant en avant les consommateurs de maïs : volailles, porcins, et palmipèdes. Ils ont été transmis à 1 700 professionnels et à 50 collecteurs.

Àdécouvrirégalementsur lachaîneDailymotiondePassion Céréales, un film : « Hippolyte, jeune reporter en herbe, est parti enquêter sur la biodiversité à la ferme » déjà vu 1 700 fois.

Une nouvelle version de « Comment poussent les céréales ? » est disponible pour les jeunes et les enseignants.

2 000 toises destinées à mesurer les enfants en comparant leur taille avec celle d’un épi de blé dur, de blé tendre, d’orge ou de maïs, reproduits en taille réelle ont été diffusées auprès des pédiatres et dans les hôpitaux.

AXE. 2

Céréales etdéveloppement de nouvellesfilières

Fédérer les acteurs des filières naissantes et contribuer

à une meilleure perception du grand public sur

les énergies renouvelables et la chimie du végétal

Pour engager les élèves dans une réflexion sur les grands enjeux modernes (raréfaction des ressources fossiles, alimentation mondiale…), Passion Céréales a développé une mallette pédagogique : la biomasse agricole, une alternative durable aux ressources fossiles ?

Elle contient un CD et un DVD complets avec animations, reportages, fiches d’activités et dossiers thématiques, ainsi que quelques échantillons fabriqués à partir de matière première végétale : billes de bioplastiques, stylos, sacs ou tees de golf. Toutes les utilisations de la biomasse agricole y sont détaillées : bioénergies, biomatériaux et chimie du végétal. Cette mallette, disponible depuis octobre 2012, a connu un grand succès auprès des enseignants de collèges-lycées puisque les 2 000 exemplaires disponibles ont été rapidement épuisés. Une nouvelle fabrication est prévue pour la rentrée 2013.

la valorisation des déchets organiques grâce

aux bioplastiques : une parfaite illustration de l’économie circulaire

A l’occasion de la semaine du développement durable, du 1er au 7 avril 2013, Passion Céréales – en partenariat avec le Club Bio-plastiques et Lorient-Agglomération – a réalisé un dossier de presse « Comment la filière bioplastique contribue à une meilleure valorisation des déchets - L’exemple d’une communauté d’agglomération en matière de gestion des biodéchets ».

Ce dossier présente comment la collecte sélective des déchets ménagers de Lorient agglomération, mise en place en 2002 et facilitée par l’utilisation de sacs en bioplastique, valorise les déchets organiques (en un compost de qualité) tout en réduisant leur mise en décharge et leur incinération. Diffusé aux journalistes spécialisés de la presse généraliste ou professionnelle, ce dossier a généré une dizaine de retombées presse dont un reportage dans l’émission GreenBusinessdeBFMTVetBFMradio.

AXE. 3

Agriculture et agriculteurs

Page 17: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

3Actions de Promotion Marché Intérieurconduites par Passion Céréales et le CiFAP (Observatoire du Pain – Espace Pain information)

32 Rapport d’activités I 2012-2013

AXE. 4

Pour mener ses actions, Passion Céréales s’appuie également sur un certain nombre d’outils clés

Relations presse

s’appuyer sur un réseau de journalistes fort

pour relayer les messages vers le grand public

Une veille médiatique permanente (TNS, Argus, Hors Antenne, Adequate Systems)

pour suivre et anticiper les actions

L’activité presse a été importante : 430 articles publiés dans l’année dont 50% parus dans la presse grand public, résultant de l’émission de 12 communiqués, de 3 dossiers de presse « Au cœur des moissons », « comment la filière bioplastiques contribue à une meilleur préservation de l’environnement ? », « la grande histoire de l’eau », d’un partenariat spécifique avec « Horizons Nord-Pas-de-Calais » et de 23 newsletters culinaires.

2 millions d’auditeurs ont entendu les rubriques proposées dans le dossier de presse « Au cœur des moissons ».

Le centre d’information et de documentation

rechercher, produire, fournir et diffuser de l’information

La campagne 2012-2013 a porté sur l’édition de plusieurs documents :

o « Des chiffres et des céréales »

o le classeur de recettes pour la restauration collective « A table avec les céréales »

o 2500mallettesenpartenariatavec leMinistèreen charge de l’Alimentation et l’Observatoire du Pain, « Le Blé – la farine – le pain », diffusées vers l’enseignement primaire

o une nouvelle mallette « Le blé dur - la semoule - les pâtes »

o 2 000 exemplaires de mallette biomasse diffusés

o Epok’epi un nouveau magazine gratuit pour les 7-11 ans. 3 500 enseignants se sont abonnés au numéro de juin et 105 000 enfants ont découvert tous les secrets de la moisson

o 58 panneaux en bord de routes ont été « habillés » avec le nouveau visuel

Le catalogue regroupant les éditions de Passion Céréales et des acteurs de la filière a généré cette année plus de 396 commandes, soit plus de 387 000 documents diffusés par ce moyen et dans le cadre de 33 manifestations régionales soutenues par Passion Céréales.

La présence de Passion Céréales lors du SIA 2013, sur la « La Ferme de l’Odyssée végétale », a permis de rencontrer 50 000 visiteurs, 50 enseignants et une trentaine de personnalités politiques.

Internet

Enrichir les sites existants et développer la diffusion

En 2012-2013 une volonté de faire évoluer l’accès à l’information via Internet :

- un nouveau site www.passioncereales.fr lancé en juin 2013 (54 000 visites/an, 3 600 visites uniques mensuelles, 178 000 pages vues)

- www.iletaitunefoislapac.com (6 000 visites/an,)

- www.infocereales.fr (9 000 visites/an, 620 visites uniques mensuelles, 30 000 pages vues)

- un nouveau site dédié à l’enseignement www. lecoledescereales.fr (12 000 visites par an)

De nouveaux outils ont par ailleurs été élaborés, tels que le gestionnaire de contacts, qui comptabilise 13 000 contacts et organismes indexés, une photothèque qui regroupe aujourd’hui 8 000 photos indexées et 72 vidéos sur Dailymotion.

Rapport d’activités I 2012-2013 33

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Rapport d’activités I 2012-2013 35

3Actions de Promotion Marché Intérieurconduites par Passion Céréales et le CiFAP (Observatoire du Pain – Espace Pain information)

34 Rapport d’activités I 2012-2013

Réseau d’experts

Faire le lien entre les experts par thématique

développée par Passion Céréales et les organisations

professionnelles et les relais d’opinion

Une trentaine d’experts est aujourd’hui identifiée.

En amont des actions, Passion Céréales sollicite auprès d’eux des rencontres qui ont pour but de déterminer puis de valider l’information qui sera ensuite diffusée. Ils peuvent également intervenir au cours de différentes actions telles que les colloques, les actions presse, les salons…

Pôle études et enquêtes consommateurs

Connaître et identifier les attentes consommateurs

Une étude sur l’analyse des pratiques environnementales régionales réalisée en octobre a permis d’alimenter la communication en région.

Enfin, fin juin 2013, une évaluation sur l’utilisation des 3 kits pédagogiques alimentaires, a permis de constater la satisfaction des enseignants utilisateurs avec un taux de satisfaction de 95% et de recommandations de 75%.

Début 2013, 37 personnes de la filière ont été mobilisées pour écrire la nouvelle feuille de route de Passion Céréales pour les 3 prochaines années.

Cellule de communication sensible

Fédérer les acteurs de la filière et anticiper la communication sur des sujets sensibles

Un voyage d’études à Bruxelles a été organisé le 18 septembre 2012, avec 22 membres de l’interprofession à Bruxelles pour comprendre les mécanismes de gestion de crise en Europe.

Réseau d’agriculteurs en région et porte-paroles

Fédérer le réseau d’agriculteurs et intégrer ce réseau

dans le réseau Passion Céréales en région

Un séminaire a été organisé à Bordeaux les 29 et 30 novembre 2012. Il a regroupé 31 participants qui ont partagé, à cette occasion, leurs activités sur l’année écoulée : présence sur les salons, SIA, interventions dans les écoles et échanges avec la presse…

Depuis 3 ans, 350 agriculteurs ont été formés à la communication vers le grand public grâce au module de sensibilisation à la communication développé par Passion Céréales.

Page 19: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

Rapport d’activités I 2012-2013 37

En 2012/2013, le Cifap pour-

suit son programme d’amé-

lioration des connaissances

scientifiques sur le pain et

relève de nouveaux défis en

s’engageant, sous la signature

de l’Observatoire du pain,

dans une grande campagne de

communication en faveur de la

consommation de pain.

AXE. 1

Professionnels de santé : des engagements en prévention

3Actions de Promotion Marché Intérieurconduites par Passion Céréales et le CiFAP (Observatoire du Pain – Espace Pain information)

36 Rapport d’activités I 2012-2013

Un engagement en faveur des objectifs de santé publique dressés

par le PNA et le PNNs

A travers l’Observatoire du pain, le Cifap s’engage à fournir

une information qualifiée sur le pain, l’alimentation et la

nutrition. il mène des actions de prévention visant à rétablir

la place du pain dans une alimentation équilibrée. les

engagements de l’Observatoire du pain rencontrent alors

les objectifs des politiques publiques via le Programme

National Nutrition santé (PNNs) et plus récemment

le Programme National de l’Alimentation (PNA) en

favorisant notamment la connaissance et l’information sur

l’alimentation.Cifap

Page 20: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

Rapport d’activités I 2012-2013 39

3Actions de Promotion Marché Intérieurconduites par Passion Céréales et le CiFAP (Observatoire du Pain – Espace Pain information)

38 Rapport d’activités I 2012-2013

AXE. 2

filière : une année de mobilisation et d’innovation

le réseau des boulangers observateurs

Désireux de mieux appréhender l’impact de son action sur le terrain, le Cifap/Observatoire du pain considère les boulangers et boulangères comme témoins et relais indispensables. A cet effet, il constitue un panel de boulangers « observateurs » destiné à recueillir une information de proximité, évaluer certains messages et fédérer.

les Journées Techniques des industries Céréalières (JTiC)

les actions en direction des femmes : la communication sur les régimes restrictifs

Sensibles aux messages sur le contrôle de la ligne, les femmes sont particulièrement touchées par le suivi de régimes restrictifs. Aussi, l’Observatoire du pain poursuit sa campagne d’information en direction de ce publicenpartenariatavec lemagazineMarieClaire.

Ensemble, ils réalisent un mini magazine dédié à l’importance de l’équi-libre alimentaire, encarté danslemagazineMarieClaire, relayé sur le fo-rum : www.marieclaire.fr et dans plus de 11 000 boulangeries. Le dis-positif a été complété par la diffusion d’une brochure ad-hoc dans les salles d’attente des cabinets médicaux.

AXE. 3

Les actions grand public : poursuite des actions de sensibilisation

Campagne « Coucou, tu as pris le pain ? » pour recréer le réflexe

d’achat de pain quotidien

Si les Français aiment le pain, rythmes de vie, perte des repères alimentaires ou idées reçues les éloignent parfois d’un plaisir quotidien, également essentiel à une alimentation équilibrée : 97,6%1 des Français mangent du pain, mais certains sont devenus des consommateurs occasionnels et en consomment de façon irrégulière. Soucieux d’enrayer cette tendance et d’inviter les Français à renouer avec l’aliment de base des « repas à la française», l’Observatoire du pain signe une vaste campagne de communication nationale comportant de l’affichage urbain, du street marketing, des relais en boulangerie, un dispositif réseaux sociaux, un site Internet ainsi qu’une stratégie de relations publiques et relations presse.

l’EPi-Espace pain information

L’EPI a poursuivi sa démarche pédagogique visant àmieuxfaireconnaîtrelafilière«blé-farine-pain»àtravers les produits, les hommes et les métiers. Cette année, l’Epi s’est plus particulièrement attaché à valoriser la filière « par l’image ».

Fête du pain 2013 : « Génération boulangerie »

Le Cifap est partenaire de manifestations nationales existantes qui participent à la valorisation du pain et de sa filière. Aussi, il a contribué à la mise en œuvre de la 18e édition de la Fête du pain qui a mis à l’honneur les jeunes.

le « MAG » de l’Observatoire du pain : pour en savoir plus sur son action

Le « Mag », nouvelle publication semestrielle del’Observatoire du pain, permet de suivre aussi bien son action que l’actualité de l’Univers de pain ou l’évolution des grands enjeux de l’alimentation ; abonnement par mail à : [email protected]

l’Observatoire du pain acteur de la prévention :

deux événements pour sensibiliser aux évictions alimentaires

Pour informer les professionnels de santé, l’Observatoire du pain mène différentes opérations. Cette année a été marquée par l’organisation du Symposium « Le Gluten en questions », 22 janvier 2013, Paris et la conférence « Régimes restrictifs - Etat des lieux, facteurs d’influence et accompagnement des patients ». L’Observatoire du pain a reçu le Prix Nutridor décerné par les professionnels de santé lors du salon Diétécom pour la meilleure communication nutritionnelle dans la catégorie collective alimentaire.

Des publications à destination des professionnels de santé : les outils d’information et d’aide à la consultation

Les Guides Pratiques, réalisés en partenariat avec le Médecin Généraliste, et les newslettersfournissent aux professionnels de santé les dernières informations disponibles sur le pain, l’alimentation et la nutrition, dans une optique d’aide à la consultation. Cette année, deux guides ont été publiés « Une alimentation santé accessible : manger sain, manger malin ! » et « Le gluten en questions » .

1 http://www.facebook.com/TuAsPrisLePain? (https://twitter.com/Tuasprislepain)

Une enquête d’opinion réalisée auprès d’un panel représentatif de la population française fait apparaîtreque83%despersonnesontappréciéla campagne et 71% penseraient à acheter du pain à la vue de l’affiche.

Présent aux JTIC organisées parl’AEMIC(AssociationdesAnciens Elèves des Ecoles des Métiers des IndustriesCéréalières), l’action de l’Observatoire du pain visait à mettre en scène « 10 idées pour garantir l’avenir du pain » sans oublier de sensibiliser les femmes à la consommation de pain, via la valorisation du partenariat Observatoire du painaveclemagazineMarieClaire.

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40 Rapport d’activités I 2012-2013

Actions de promotion export

conduites par France Export Céréales

4

Au plan international, la « Mer Noire » est, en dépit d’une faible production, apparue très tôt sur le marché, par crainte de restrictions à l’export, et a pris des parts de marché au blé français sur la première partie de campagne ; cela s’est révélé particulièrement vrai au Maroc qui a pour la première fois utilisé le blé ukrainien. Les exportations s’élèvent en définitive à un bon niveau (près de 10 Mt), les disponibilités « Mer Noire » s’étant épuisées en deuxième partie de campagne. Les exportations d’orge brassicole sur pays tiers ont été peu abondantes, notamment sur la Chine. En orge fourragère, au contraire, la baisse de la production ukrainienne a profité à l’origine française. En maïs, de gros problèmes qualitatifs en Europe Centrale ont également profité à la France qui a notamment pu, de façon conjoncturelle, exporter sur la Corée du Sud et le Japon du maïs non OGM.

La campagne de production 2011-2012 a été marquée en France par l’arrivée exceptionnelle de froid et de gel tardif, sur des cultures déjà bien avancées et non endurcies au froid, ce qui a provoqué des dégâts importants, pouvant aller jusqu’à des retournements de parcelles avec, au final, une diminution de la surface en blé tendre et une augmentation de la surface en orge. Elle a très vite été caractérisée par un printemps et un début d’été frais et pluvieux, favorisant un bon remplissage des grains et de bons rendements. Au total, la récolte française 2012 a été bonne en quantité, conduisant à des disponibilités importantes pour l’exportation sur pays tiers. La récolte 2012 de blé tendre a également été caractérisée par des problèmes qualitatifs, notamment de Hagberg dans l’hinterland de Rouen et de protéines sur l’ensemble du territoire.

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Rapport d’activités I 2012-2013 43

France Export Céréales dispose aujourd’hui de quatre implantations permanentes à Casablanca, Alger, au Caire et à Pékin. Les objectifs de ces bureaux sont avant tout de maintenir des relations pérennes avec les administrations et les acteurs des filières, indépendantes des aléas du marché, pour leur faire identifier l’offre française de céréales et préserver son image. Cette présence permet également d’apporter en retour des informations vers la filière française sur l’évolution de ces marchés et des acteurs de ces pays.

Les responsables des bureaux et la direction de France Export Céréales ont des contacts réguliers avec les principaux acteurs publics, professionnels et privés de ces quatre pays et participent à la rédaction d’un certain nombre d’articles dans la presse locale. Pour un public plus large, la présence est entretenue par la diffusion régulière d’informations techniques et économiques sur les céréales françaises et leur place dans les échanges mondiaux : Atouts Grains, lettre bihebdomadaire en français, diffusée à 500 destinataires francophones dans 25 pays ; Le Bulletin du Blé Français, magazine trimestriel en arabe, diffusé à 700 contacts arabophones du Proche et Moyen Orient ; un site internet en Chinois. Leretour d’informations auprès de la filière française est structuré autour de notes régulières, rédigées par les responsables des bureaux, et l’accueil sur place, notamment au Maroc, de délégations deprofessionnels françaisdésireuxdemieuxconnaîtreles filières agricoles et agroalimentaires locales, en vue de développer des partenariats.

4Actions de Promotion Exportconduites par France Export Céréales

42 Rapport d’activités I 2012-2013

AXE. 1

Etre présent, dans la durée, auprès des clients

AXE. 2

Promouvoir les céréales françaises sur les destinations traditionnelles

L’objectif est de présenter, sur les destinations traditionnelles, l’offre française en céréales et le savoir-faire qui l’accompagne, afin de donner confiance aux clients : les moyens mis en œuvre sont l’organisation de séminaires à destination, de missions à l’étranger, l’accueil de délégations étrangères en France, la diffusion de documents de promotion.

Les séminaires habituels de présentation de l’offre française ont eu lieu à l’automne 2012 à Casablanca, Alger, au Caire et à Tunis, avec à chaque fois la présentation par ARVALIS de la qualité de la récolte française, l’intervention d’un opérateur représentant le Synacomex pour parler des marchés internationaux et de la place de la France sur ces marchés. D’autres exposés, variables selon les destinations, ont visé à éclairer nos partenaires sur l’organisation de la filière française et les moyens mis en œuvre pour leur garantir une production et des livraisons qui répondent à leurs attentes. Ces séminaires ont été précédés de réunions spécifiques avec les acheteurs publics : OAIC (Office Algérien Interprofessionnel des Céréales) en Algérie, GASC (General Authority for the Supply of Commodities) en Egypte, OTC (Office Tunisien des Céréales) en Tunisie. France Export Céréales a également été présent au congrès annuelde l’IAOMMEA(InternationalAssociationofOperative Millers Middle East and Africa District),

ainsi qu’à la convention de la meunerie iranienne à Téhéran, pour y présenter la récolte française 2012 de blé. Au printemps 2013, trois séminaires à caractères plus techniques ont été organisés au Caire, à Annaba (Algérie) et à Casablanca ; le séminaire de Casablanca, organisé la veille des journées techniques de la meunerie marocaine (JournéesTechniques IFIM),étaitégalementouvertaux pays d’Afrique subsaharienne : 10 personnes représentant 7 sociétés de 5 pays y ont participé, répondant ainsi à l’objectif d’un accompagnement technique des opérateurs subsahariens. Enfin, le séminaire de promotion de l’orge brassicole s’est tenu en Chine en juin 2013.

France Export Céréales a également participé, commeexposant,àcertainssalonsimportants:SIAM(Mekhnès,Maroc),Djazagro(Alger),GrainEgypt(LeCaire) et a contribué à l’organisation d’évènements à destination des professionnels : Grain Conférence (LeCaire),JournéesTechniquesIFIM(Casablanca).

Des missions de suivi ont été organisées pour rencontrer les minotiers en Tunisie, au Sénégal, et au Cameroun ; France Export Céréales a d’autre part participé à la mission Demeter en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Burkina Faso, Ghana) sur le thème « l’Afrique peut-elle nourrir ses villes ? ». Une mission exploratoire a également été organisée auprès d’opérateurs chinois pour leur présenter les blés biscuitiers français.

Plusieurs délégations ont été accueillies en France pourleurfairemieuxconnaîtrelesfilièrescéréalièresfrançaises, du champ au port d’exportation : importateurs d’orge, malteurs et brasseurs chinois ; représentants du Bureau des Céréales de la Municipalité de Shanghai ; opérateurs portuaires,importateurs et meuniers marocains.

Enfin, France Export Céréales a participé aux déplacements de responsables politiques français : Madame BRICQ, Ministre du Commerce Extérieuren Chine, janvier 2013 ; Monsieur HOLLANDE,PrésidentdelaRépublique,auMaroc,mars2013eten Chine, avril 2013.

Au-delà des actions de promotion évoquées ci-dessus, France Export Céréales a pour objectif de faire connaître et utiliser les céréales françaisesen toute confiance par les différents acheteurs et utilisateurs.

La coopération s’est poursuivie avec les Offices du Maghreb (ONICL,OfficeNational Interprofessionneldes Céréales et des Légumineuses pour leMaroc,OAIC pour l’Algérie, OTC pour la Tunisie), dans le cadre de protocoles d’accord pluri annuels qui ont été signés avec chacun d’eux. De nombreuses formations ont été dispensées, en collaboration avec ARVALIS et d’autres partenaires, sur des thèmes très diversifiés : certains thèmes étaient directement liés à l’importation des céréales (analyse et système de management de la qualité au laboratoire, stockage conservation et fumigation, réception et agréage du grain, qualité sanitaire, première transformation du blé tendre) ; d’autres traitaient de l’organisation et des

AXE. 3

Accompagner les utilisateurs dans la connaissance et l’utilisation des céréales françaises

Page 23: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

Rapport d’activités I 2012-2013 45

techniques de production (techniques et équipements d’irrigation, management des coopératives, itinéraire technique et contrôle de la production, optimisation logistique des flux de céréales) ; ces derniers sujets, en apparence plus éloignés de la promotion directe des céréales, permettent cependant, en répondant aux demandes de ces Offices, de maintenir des relations étroites entre eux et la partie française.

Les relations se sont également poursuivies avec les fédérations professionnelles, et notamment la FNM (Fédération Nationale de la Minoterie) auMaroc avec la prise en charge de l’abonnementBIPEA, la fourniture de documentation à l’école et aux nouveaux diplômés, et un appui à la gestion du système de management de la qualité du laboratoire qui a démarré par un audit.

Les formations des utilisateurs à l’écrasement du blé français se sont poursuivies : formation de 10 techniciens meuniers de 5 pays d’Afrique subsaharienne à l’IFIM (Ecole de meunerie deCasablanca), présentation des spécificités des blés français à des meuniers des quatre continents lors d’une session de formation de l’école de meunerie de St Gall. Dans le même esprit, deux journées de travail animées par un expert français de l’INRA ont été organisées à Alger et Constantine sur la « qualité du blé dur, de la semoule et des pâtes alimentaires » avec des semouliers algériens.

D’autres actions visent à valoriser ou à sécuriser l’utilisation du blé français en panification française : envoi d’un expert de l’INBP de Rouen et distribution d’ouvrages pédagogiques pour la formation des boulangers de l’Ile Maurice ; identification d’unpartenaire au Cameroun susceptible d’apporter un appui aux fournils/centres de formation des moulins d’Afrique subsaharienne ; participation d’opérateurs lors du séminaire technique de Casablanca et aux JournéesTechniquesdel’IFIM.

Des actions ont été conduites enfin pour aider les pays importateurs de céréales à développer leur propre production, avec en particulier la poursuite d’échanges entre producteurs français et algériens.

4Actions de Promotion Exportconduites par France Export Céréales

44 Rapport d’activités I 2012-2013

Les actions de veille ont porté sur les pays de la Mer Noire pour le blé tendre, le maïs et l’orge, etsur certains pays américains : Argentine, Uruguay, Paraguay, Brésil pour le blé tendre et le maïs ; Canada pour le blé dur et l’orge brassicole. Cette veille se traduit par la diffusion de notes régulières sur le potentiel d’exportation et le pouvoir concurrentiel de ces pays. Les actions ont été particulièrement intenses avec l’Argentine, avec la réception d’une délégation de la bourse de Rosario en juillet 2012, et une mission sur place en décembre 2012. Du côté des acheteurs, les importations en blés, orge et maïs des pays du Maghreb et les origines des céréalesimportées ont été suivies, ainsi que les importations (blé et farine) des pays d’Afrique subsaharienne, afin de comprendre les évolutions de ces différents marchés.

Dans le but de mieux connaître les forces etfaiblesses des céréales françaises par rapport aux origines concurrentes, différentes actions de benchmarking étaient prévues, notamment la mesure de la valeur meunière des blés français et concurrents (collaboration avec ARVALIS). Trois lots (russes, argentins et français) ont été écrasés sur le moulin pilote de l’ENILIA ENSMIC de Surgères.

AXE. 4

Surveiller les concurrents, identifier les forces et faiblesses des céréales françaises

Concernant la levée des freins réglementaires, des dossiers d’Analyses de Risques Phytosanitaires (ARP) ont été constitués pour le blé dur, le blé tendre, l’orge et le maïs, en partenariat avec le Synacomex, etavecl’appuideFranceAgriMer.Ils’agitdedossierstypes, qui doivent servir de base pour finaliser des réponses aux demandes des pays importateurs ; ils pourront également être utilisés pour la constitution de dossiers relatifs aux produits céréaliers transformés. Ces dossiers sont actuellement en attente de validation par la DGAL.

Au niveau de la prospection, deux pays ont été ciblés en particulier :

- L’Arabie Saoudite qui a décidé de suspendre la production locale de blé et deviendra entièrement dépendante du marché mondial à l’horizon 2016. France Export a organisé à Ryad, en septembre 2012, un séminaire de présentation du blé français, et rencontré les principaux acteurs locaux des filièresblé farinepain (GSFMO :GrainSilosandFlour Mills Organization) et alimentation animale(Saudi Grain and Fodder Company). Les contacts se sont poursuivis avec l’accueil en France en novembre 2012 d’une délégation du GSFMO,puis la participation en avril 2013 au forum franco saoudien. Ce travail a conduit à l’évolution du cahier des charges relatif au blé à l’importation et à la mise en place d’un appel d’offre pour du blé « soft » à teneur « moyenne » en protéines.

- l’Irak où suite à de nombreuses actions, rencontres et invitations entamées en 2011, une délégation irakienne de haut niveau s’est rendue en France en juin2013.Ladélégation,conduiteparleMinistreduCommerce et le Directeur Général du Grain Board, aétéreçueparFranceAgriMer, leSynacomex,etlaMinistreduCommerceExtérieur.

Par ailleurs, deux missions de suivi ont été réalisées au Congo et en République Démocratique du Congo pour mieux faire connaître les produits français etrenforcer les contacts établis avec les industriels locaux.

L’objectif de cet axe est, d’une part, de lever les freins réglementaires à l’achat de céréales françaises, d’autrepart,defaireconnaître lebléfrançaisetsesavantages différentiels sur de nouveaux marchés, et de mieux comprendre le fonctionnement de ces marchés.

AXE. 5

Prospecter de nouveaux marchéspour les céréales françaises

La poursuite de l’étude se heurte néanmoins à la très grande difficulté pour France Export Céréales, en l’absence de collaboration avec les opérateurs, de se procurer des lots de 700 kg de blé de différentes origines. France Export Céréales a participé d’autre part aux travaux de la filière (Coop de France, Synacomex, ARVALIS, FranceAgriMer) sur lapropreté des grains à l’export. Enfin, une enquête a été réalisée avec les malteurs et brasseurs chinois pour mieux identifier leurs cahiers des charges, en orge brassicole notamment ; les résultats de cette étude ont été présentés à la filière française lors de la journée export de mars 2013.

Page 24: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

4Actions de Promotion Exportconduites par France Export Céréales

46 Rapport d’activités I 2012-2013

Rapport d’activités I 2012-2013 47

L’objectif est d’effectuer un retour d’information vers la filière française, en particulier vers les acteurs de l’export et vers les organismes stockeurs.

Des relations régulières sont entretenues avec les acteurs de l’export : réunions régulières avec le Synacomex, le Symex, et leurs adhérents, rencontres bilatérales entre les opérateurs et les collaborateurs de France Export Céréales, diffusion de lettres d’information, mise à disposition de documents et d’information sur l’espace réservé du site internet.

Vis à vis des organismes stockeurs, l’objectif est de communiquer sur les marchés extérieurs pour favoriser les adaptations de la production à leur évolution. Un moment fort de cette communication a été constitué par la quatrième journée d’informations et d’échanges « export » qui s’est tenue en mars 2013 avec

130 participants. Elle a permis aux responsables des bureaux de France Export Céréales de mieux faire comprendre les exigences de clients de la France. Les autres moyens habituels de communication ont été utilisés : articles de presse, interventions « à la demande » lors de journées organisées par des organismes stockeurs ou des associations professionnelles, participation à l’organisation de différentes manifestations en France : colloques filières ARVALIS, bourses de Sète et de Paris.

Enfin, les nombreux contacts avec les ambassadeurs français à l’étranger, et la participation de France Export Céréales aux derniers déplacements présidentiels enChine et auMaroc, ont été l’occasion d’exprimerà nouveau l’accompagnement attendu des pouvoirs publics pour développer l’exportation des céréales françaises.

AXE. 6

Développer le retour d’information à destination de la filière française

28

fRAnCE ExPORT CéRéALES en chiffres

1

22

9

20

5

39

74

125

séminaire à destination

de la filière française

Notes diffusées à nos

partenaires et clients étrangers

séminaires à l’étranger,

rassemblant un total de

1 427 participants

Actions de formation ou

missions d’expert qui ont

concerné 417 personnes

Délégations étrangères

accueillies en France

salons à l’étranger

Missions à l’étranger

Notes à destination de

la filière française

Au total, des actions qui ont concerné pays

Page 25: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

48 Rapport d’activités I 2012-2013

Actions Générales

5

Page 26: Rapport d’activités 12 - 13 - intercereales.com

Objectif

Structurer la filière pour sécuriser l’approvisionnement et lever les freins au développement de l’agriculture biologique. Les actions du groupe ont porté sur quatre axes de travail principaux :

• Filières et marchés : amélioration desconnaissances de la filière, prévisionnels production-utilisations,

• Adéquationoffre/demande,• Qualité sanitaire, stockage des céréales

biologiques,• Promotiondesproduits.

Focus sur les résultats des travaux de prospective

à horizon 2016/2017

Les travaux de prospective réalisés par l’Agence Bio pour le compte d’Intercéréales et de l’Onidol se poursuivent et s’étoffent. Ils montrent que si les surfaces de grandes cultures biologiques augmentaient en France dans les cinq années à venir, elles trouveraient facilement des débouchés. En effet, les marchés sont en demande de ce type de production, particulièrement en céréales à paille. En blé tendre notamment, les estimations indiquent ainsi qu’une progression des surfaces ne permettrait pas encore de satisfaire toutes les attentes de la meunerie. Les importations restent nécessaires pour continuer à équilibrer le bilan du blé tendre, mais le niveau des importations tend à se réduire devant le développement de la production française.

les moyens mis en œuvre

• Animation du groupe bio d’Intercéréales(réunions trimestrielles),

• Etude prospective réalisée par l’Agence Biopour le compte d’Intercéréales et de l’Onidol sur les estimations de production et d’utilisation des grandes cultures biologiques à horizon 2016/2017,

• Participation au groupe d’experts marchéde FranceAgriMer : élaboration de bilansprévisionnels pour les principales grandes cultures (réunions trimestrielles).

4Actions Générales

50 Rapport d’activités I 2012-2013 Rapport d’activités I 2012-2013 51

En 2012, l’ensemble du marché alimentaire des produits biologiques a atteint un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros, il devrait atteindre 4,5 milliards d’euros en 2013. Le marché bio a ainsi été multiplié par deux en 5 ans (2,1 milliards en 2007). La consommation de produits bio à domicile a atteint 2,4% du marché alimentaire total (contre 1,3% en 2007). Ce marché est structurellement en augmentation depuis plusieurs années avec une forte progression depuis 2006. Entre 2011 et 2012, les achats par le consommateur final ont progressé de 6,6% en valeur d’après AND International –Agence bio.

Quelques chiffres : La bio poursuit son développement

- En 2012, 64% des Français ont consommé bio, et la part des consommateurs réguliers s’élève à 43%, dont 15% au minimum une fois par semaine et 8% tous les jours.

- Les céréales bio représentent plus de 160 000 hectares, soit +11% par rapport à 2011 - pour un total de 205 000 hectares de grandes cultures.

- Avec quasiment 240 000 tonnes de céréales collectées en France, la production est en hausse mais elle ne couvre pas toujours les besoins croissants, notamment en blé tendre.

Source : Les Chiffres Clés de l’Agence Bio, édition 2013

AGriCUlTUrEBiOlOGiQUE

CONTAMiNANTs

Intercéréales a poursuivi l’accompagnement de la filière céréalière dans l’anticipation et la mise en œuvre de la réglementation sanitaire visant à sécuriser les denrées alimentaires issues des céréales et leurs co-produits. En 2012/2013, les problématiques des mycotoxines (toxines T-2 et HT-2 ; toxines dites « émergentes »), de l’ergot, des résidus d’insecticides de stockage, de l’échantillonnage ont mobilisé les membres de l’interprofession.

Objectif du dossier « Qualité sanitaire des Aliments pour Animaux »

Améliorer la sécurité et la qualité des aliments pour animauxetenaccroîtrelavisibilité

Les moyens mis en œuvre

• Poursuite de l’accompagnement d’OQUALIM,structurant les démarches collectives des fabricants d’aliments pour animaux, notamment à travers un plan collectif d’autocontrôle d’analyses des contaminants chimiques et biologiques des matières premières et des aliments,

• Participation aux réunions organisées parRéséda, réseau permettant d’échanger entre filières en vue de conforter la sécurité sanitaire des denrées d’origine animale.

Objectif du groupe « contaminants »

Les actions du groupe « contaminants » visent à accompagner les membres de l’interprofession et les opérateurs de la filière céréalière dans l’anticipation de la réglementation sur les questions sanitaires, ainsi que sa mise en œuvre cohérente et harmonisée entre les différents maillons, que ce soit pour l’alimentation humaine ou animale.

Les moyens mis en œuvre

• Réunionsbimestriellesdugrouped’experts

• Information régulièredesmembresdugroupeet concertation avec les pouvoirs publics français (DGAL et DGCCRF), FranceAgriMeret l’ANSES

En 2012/2013, les travaux ont principalement porté sur :

- Le suivi du projet de la Commission Européenne de mise en place de teneurs maximales pour les toxines T-2 et HT-2 sur les céréales pour l’alimentation humaine et animale,

- La possible réduction des Limites Maximalesen Résidus concernant certains insecticides de stockage,

- Le suivi du projet de la Commission Européenne de révision du règlement 401/2006 sur l’échantillonnage et l’analyse des mycotoxines pour les contrôles officiels,

- La veille concernant les différents avis publiés par l’EFSA et l’ANSES, ainsi que les références réglementaires des différents contaminants des céréales,

- Le suivi des réflexions sur la mise en place de la section sanitaire de l’Observatoire de l’alimentation (aux études pilotes avec OQUALIMetIRTAC),

- Les résultats des plans de surveillance au niveau français, le partage des données d’occurrence sur toxines réglementées, toxines « émergentes », alcaloïdes d’ergot, éléments traces métalliques,

- Le partage des avancées de la recherche sur la connaissance, le dosage et la maîtrise durisque ergot,

- Les travaux sur les impuretés et poussières dans les céréales (voir point « qualités »).

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Rapport d’activités I 2012-2013 53Rapport d’activités I 2012-2013 53

4Actions Générales

52 Rapport d’activités I 2012-2013

La campagne 2012/2013, marque la troisième et dernière année du programme en faveur de la recherche variétale d’orge de brasserie, 6 rangs d’hiver conclu entre Intercéréales, Malteurs deFrance et Brasseurs de France.

Cette action a permis aux huit entreprises sélectionnées au cours de la campagne précédente de bénéficier de l’aide cette année, à savoir :

- UNISIGMA

- FLORIMONDDESPREZ

- SECOBRA RECHERCHE

- RAGT2n(exSERASEM)

- MOMONT

- LEMAIREDEFFONTAINES

- SYNGENTA SEEDS

- AGRI-OBTENTIONS

Les entreprises ont fourni la preuve de la réalisation de leur programme comportant le nombre de micro-maltages et d’haploïdes doubles admis pour en bénéficier. Compte tenu du référentiel de l’année n-1, n-2 et n-3, les efforts de recherche des entreprises sont significatifs d’une année sur l’autre.

Au total, les opérations suivantes ont été conduites :

- haploïdes doubles à hauteur de 126 404 plantes, contre 125 578 la campagne précédente,

- 2 887 micro-maltages réalisés contre 3 155 la campagne précédente.

En contrepartie, les entreprises ont bénéficié de l’aide spécifique des partenaires de la filière, via Intercéréales à hauteur de 300 000 € au prorata de leur effort de recherche.

A l’issue du débat qui a présidé aux travaux du

OrGE DE BrAssEriE

comité de pilotage à ceux du Conseil d’Administration d’Intercéréales, les actions ont été validées.

Tous les indicateurs montrent un réel regain d’intérêt des sélectionneurs envers l’orge de brasserie 6 rangs hiver. Il n’est toutefois pas prévu de poursuivre le financement d’aides aux entreprises.

La création variétale étant une opération de longue haleine, un suivi des résultats de cette opération sera mis en place par Intercéréales, et fera l’objet d’une communication annuelle auprès des membres du comité.

Enjeux qualités dans le contexte « produire plus, produire mieux »

Intercéréales a engagé une réflexion en 2012 sur l’ensemble des enjeux qualités (technologiques, physiques et sanitaires) dans le contexte actuel « produire plus, produire mieux » sur blé, maïs et orge. Ce travail a pour objectif une mise en commun de ces différents enjeux entre tous les membres de l’interprofession et d’identifier les actions à mettre en place rapidement ou à développer à terme, en distinguant les actions de recherche à conduire des actions d’organisation / communication à mettre en place en filière.

Un groupe de travail réunissant les membres d’Intercéréales a été constitué et s’est réuni à plusieurs reprises au cours de la campagne 2012/2013. Les réflexions ont été conduites en deux temps :

- Recensement des enjeux qualités actuels dans une grille renseignée par les membres de l’interprofession à partir des attentes des marchés,

- Hiérarchisation des critères potentiellement impactés par le contexte « produire plus et mieux » et identification des actions à mettre en place (recherche / organisation).

En termes de priorisation, c’est avant tout le sujet « azote-protéines-qualités », principalement sur blé tendre, sur lequel doit porter le maximum d’attention immédiatement, suivi des sujets « réduction des produits phytosanitaires –maîtrise de la qualitésanitaire », et de la « propreté des grains », du champ à la première transformation.

Une réflexion engagée sur la protéine du blé tendre

Suite à ces travaux, une réflexion a été engagée par IntercéréalesencollaborationavecFranceAgriMersurles moyens à mettre en œuvre afin d’augmenter la teneur en protéines dans les blés tendres français. L’objectif est d’élaborer un « Plan Protéines » des blés tendre français, en activant simultanément trois principaux leviers (recherche et génétique ; agronomique ; contractuel) sous l’égide interprofessionnelle, afin de donner un signal fort et mobiliser tous les acteurs de l’amont à l’aval pour lever les différentes contraintes.

Une feuille de route sur les impuretés

Concernant les « impuretés dont poussières » dans les céréales, Intercéréales a établi en octobre 2012 une feuille de route s’inscrivant dans une démarche de progrès. Ce « plan impuretés » recouvre différents volets (état des lieux, solutions techniques, méthodes de mesure, révision des normes contractuelles, rédaction d’un guide interprofessionnel). Priorité a été donnée dans un premier temps à la poursuite de l’état des lieux, afin d’objectiver la situation.

Pour cela, l’enquête conduite en 2011/12 sur les impuretés du blé tendre destiné à l’export a été reconduite et étendue à l’entrée des entreprises de première transformation (meunerie, amidonnerie, alimentation animale) pour la campagne 2012/2013. 166 échantillons de blé tendre de la récolte 2012 ont été analysés pour leurs différentes impuretés selon la méthode de mesure européenne normalisée.

Les premières conclusions de l’étude au niveau de la teneur en impuretés montrent qu’il semble y avoir un effet année de récolte, avec davantage d’impuretés grains, de grains germés et d’impuretés diverses et moins de grains cassés en 2012 qu’en 2011, et qu’il existe dans tous les cas une variabilité très importante pour chacun des critères. Il existe d’autre part peu de différence entre les résultats des 4 débouchés, à l’exception des impuretés diverses, à des niveaux plus faibles pour le secteur de la meunerie uniquement. Les travaux se poursuivront sur la campagne 2013/2014 avec l’analyse des contaminants sur les principales catégories d’impuretés, et le démarrage des autres volets de la feuille de route.

QUAliTÉs, PrOTÉiNEs, iMPUrETÉs

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Rapport d’activités I 2012-2013 55Rapport d’activités I 2012-2013 55

4Actions Générales

54 Rapport d’activités I 2012-2013

Suiteà ladissolutionde l’ANMAC(Associationpourles Normes et les Méthodes d’Analyses pour lesCéréales et ses dérivés) fin 2012, Intercéréales a repris les activités de cette association, en créant un groupe de travail qui en reprend les missions. L’objectif est de porter une position commune de la filière céréalière française en ce qui concerne les sujets de normalisation des méthodes d’échantillonnage et d’analyses des céréales. Intercéréales contribue, avec FranceAgriMer et Arvalis-Institut du végétal,au financement en tant que commanditaire de la commission V30A « céréales et protéagineux » à l’AFNOR et du TC 338 au CEN. Une réflexion est en cours pour élargir le périmètre des réflexions à d’autres commissions de l’AFNOR (alimentation animale, méthodes « horizontales »).

2012 : recul de la production en UE et

augmentation de la production en France

source : données FranceAgriMer,

Utilisations toutes céréales par la filière française(y compris transformations pour l’exportation)

Premier pays producteur en Europe, la France est également le premier pays exportateur de céréales de l’Union européenne. En moyenne, pour les récoltes de 2007 à 2013, sur environ 65 millions de tonnes de céréales produites, 55 millions sont commercialisées dont 31 millions de tonnes exportées, soit près de 50 % de la production totale. Les importations ne concernent que 700 000 tonnes par an. Les principaux débouchés des céréales françaises sont l’alimentation humaine, l’alimentation animale ou encore les utilisations non alimentaires (tels que biocarburants, bioplastiques).

La culture du blé domine largement, représentant plus de 50 % des céréales collectées. La France produit près de 30 % du blé européen, 20 % du maïs grain, mais aussi 20 % de l’orge européenne.

NOrMAlisATiON DEs MÉTHODEs D’ANAlYsEs

Une réflexion portant sur les principales missions interprofessionnelles, les différentes structures œuvrant dans la filière réalisée ainsi que le rôle d’Intercéréales a été engagée. Ces travaux, menés dans le cadre du Comité d’Orientation Stratégique (COS), permettent de formuler des propositions pour améliorer la coordination des différentes instances de la filière. Ces travaux seront finalisés sur la campagne 2013/2014.

2012/13 : Forte augmentation de la collecte

COMiTÉ D’OriENTATiON sTrATÉGiQUE

Quelques chiffres...

0

50

100

150

200

250

300

350

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

UE

France

68,963,665,769,469,959

259 276286275292310254

67,7

0

10

20

30

40

50

60

70

Production

Collecte

54,357,459,558,7 59,249,8

68,963,665,769,469,959 67,7

58,4

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

2002-03 2003-04 2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12 2012-13 2013-14

ExportVentes UEAutresIndustrieAnimalHumain

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V - REcouRs En cas DE non-PaIEMEntEn cas de non-paiement à Intercéréales des cotisations dues, Intercéréales est autorisée, après mise en demeure restée infructueuse au terme d’un délai d’un mois, à procéder à une évaluation d’office du montant des cotisations à prélever sur la base des quantités commercialisées, d’une part et des informations statistiques fournies par les familles professionnelles d’autre part.

À Paris, le 14 avril 2010

le Président de l’AGPB P. PiNTA

le Président de l’AGPM C. TErrAiN

le Président de l’ANMF J. NiCOT

le Président de la FNA C. viGE r

le Président du CFsi P. DUrET

le Président de COOP DE FrANCE - Nutrition animale J.l. CADE

le Président de l’UsM X. DANET

le Président du sYMEX M. sOUFFlET

le Président des Malteurs de France A. lE FlOCH

le Président de COOP DE France – Métiers de Grains H. GrAllET

le Président du sNiA A. THOMAs

le Président de l’UsiPA J.M. WillEFErT

le Président du sYNACOMEX J.M. AsPAr

des farines panifiables provenant de l’Union européenne (hors France) ou de pays tiers correspondant aux catégories définies par les mêmes lignes de l’état n° 8 de FranceAgrimer.

Le montant des cotisations pour les campagnes 2011-2012 et 2012-2013 sera inchangé par rapport à 2010-2011, sauf disposition contraire convenue par voie d’avenant.

D’autres familles professionnelles examinent la possibilité de mettre en place une cotisation sur les membres des professions les constituant, ce qui fera l’objet d’avenant le cas échéant.

III - MoDE DE PRélèVEMEntLa cotisation des producteurs sera prélevée par les organismes collecteurs, puis versée sur appel d’Intercéréales chaque fin de trimestre.La cotisation portant sur la farine sera appelée par Intercéréales chaque fin de trimestre.

IV - affEctatIon DEs cotIsatIonsLe produit de ces cotisations sera affecté (à titre indicatif) au financement des actions d’intérêt général menées en faveur de la filière céréalière.

- 3 % du total du produit des cotisations grains et farine seront affectés au fonctionnement de l’interprofession et à des actions spécifiques portées par Intercéréales ;

- 79 % des cotisations perçues sur la récolte de grains seront destinées au financement d’actions de Recherche-développement en faveur des producteurs de céréales et des opérateurs de la filière dont la réalisation sera confiée à ARVALIS - Institut du végétal ;

- 97 % de la cotisation portant sur la farine seront affectés à des actions d’information, de promotion-communication, ainsi qu’à des études scientifiques, nutritionnelles et sociologiques en faveur de la consommation de pain en France, dont la réalisation sera confiée au Centre d’Information des Farines et du Pain (CIFAP) ;

- Le solde servira au financement d’actions de promotion-communication et d’études économiques.

Rapport d’activités I 2012-2013 5756 Rapport d’activités I 2012-2013

I – objEt Les familles de la filière céréalière, réunies au sein de leur interprofession, Intercéréales, ont décidé de financer des actions de recherche-développement et d’expérimentation, des actions de promotion et de communication, ainsi que des études économiques au cours des trois prochaines campagnes, 2010-11, 2011-12, 2012-13.

L’Assemblée Générale d’Intercéréales du 14 avril 2010 demande donc, dans les conditions prévues par les textes de loi relatifs aux organisations interprofessionnelles agricoles, qu’Intercéréales prélève au cours des campagnes 2010-11, 2011-12, 2012-13 :

> une cotisation sur toutes les quantités de blé tendre, d’orge, de blé dur, de maïs, de riz, d’avoine, de seigle, de sorgho et de triticale collectées, à l’exception des quantités déclarées de céréales transformées par un tiers et utilisées sur l’exploitation en alimentation animale dans le cadre d’un échange céréales-aliment ;

> une cotisation sur toutes les quantités de farines panifiables livrées sur le marché français.

II – souRcEs DE fInancEMEntLe financement des actions soutenues par Intercéréales aura pour source :

> une cotisation perçue auprès des producteurs de céréales, et fixée pour la campagne 2010-11 à un montant hors TVA de 0,51 €/tonne de blé tendre, 0,51 €/tonne d’orge, 0,51 €/tonne de blé dur, 0,51 €/tonne de maïs, 0,51 €/tonne de riz, 0,51 €/tonne d’avoine, 0,51 €/tonne de seigle, 0,51 €/tonne de sorgho, 0,51 €/tonne de triticale.

> Une cotisation perçue auprès des entreprises de meunerie sur les farines panifiables produites en France et livrées sur le marché français correspondant aux lignes n°20, 21, 22, 23, 52, 53 et 54 de l’état n° 8 de FranceAgriMer et fixée à partir de la campagne 2010-2011 à un montant hors TVA de 0,40 €/tonne. Cette cotisation sera également perçue auprès des entreprises introduisant ou important sur le marché français

Accordinterprofessionnel

Annexes

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58 Rapport d’activités I 2012-2013

Décrets, arrêtés, circulairesIntercéréales13 membres de la production, commercialisation et transformation des céréales

Les membres d’Intercéréales sont les organisations professionnelles nationales de la production, de la commercialisation, et de la première transformation. Appelées aussi familles professionnelles, elles sont réparties en trois collèges :

• Collège Production

AGPB : Association Générale des Producteurs de Blé AGPM : Association Générale des producteurs de Maïs

• Collège Collecte - Commercialisation

Coop de France - Métiers du Grain FNA : Fédération du Négoce Agricole SYMEX : Syndicat Fançais de la Meunerie d’Exportation SYNACOMEX : Syndicat National du Commerce Extérieur des Céréales

• Collège Transformation

ANMF : Association Nationale de la Meunerie Française CFSI : Comité Français de la Semoulerie Industrielle Coop de France - Nutrition Animale SNIA : Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale Malteurs de France USIPA : Union des Syndicats des Industries des Produits Amylacées et de leurs dérivés USM : Union de la Semoulerie de Maïs

23-25 Avenue de Neuilly 75116 PARISTél : 01 40 67 78 95 - Fax : 01 40 67 72 98E-mail : [email protected] : www.intercereales.com

Pour en savoir plus ...

RECHERCHE ET DEVELOPPEMEnT : COnTACT ARVALIS - InSTITuT Du VEGETALTél : 01 44 31 10 00 - www.arvalisinstitutduvegetal.fr

InfORMATIOn ET PROMOTIOn AuPRES Du GRAnD PuBLIC : COnTACT PASSIOn CEREALESTél : 01 44 31 10 78 - www.passioncereales.fr

InfORMATIOn ET PROMOTIOn Du PAIn / COnTACT CIfAPTél : 01 43 59 45 12 - www.observatoiredupain.com et www.espace-pain-info.com

PROMOTIOn A L’ExPORT : COnTACT fRAnCE ExPORT CEREALESTél : 01 44 31 10 06 - www.franceexportcereales.org

Créd

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