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RAPPORT DE MISSION La case des tous petits – Niou, Juin 2016 Présentation Etudiante en science politique et relations internationales, mon souhait de réaliser une mission humanitaire se fait ressentir depuis quelques années. C’est grâce à Urgence Afrique que j’ai ainsi pu partir pour une expérience au mois de juin 2016. Sans réelle qualification en terme d’éducation, c’est d’abord le côté humain et l’envie de donner de ma personne qui a motivé mon départ. Déroulement de la mission Ma mission a débuté fin mai: je suis la première des bénévoles à arriver. C’est Charles, le frère de Germaine, qui vient me chercher à l’aéroport, et me dépose à la villa. Les autres bénévoles me rejoindront le lendemain. Dès lors, nous partons à Niou en taxi brousse, accompagnées de Benoit : un petit vanne sur lequel s’entassent motos, valises, cartons ou animaux. Malgré la chaleur, moi et les autres bénévoles sommes heureuses de débuter la mission. A notre arrivée, nous faisons un tour dans le village : les habitants sont très accueillants même si surpris d’apercevoir des blanches, les enfants nous réclament des photos. La bienvenue et le sourire de tous font chaud au cœur. On retrouve à la case une soixantaine d’élèves, au départ très timides, mais le deviendront beaucoup moins au cours des semaines. Les deux maîtresses semblent ravies de voir des bénévoles motivées. Elles sont à la case tout au long de l’année mais le nombre

RAPPORT DE MISSION - Perrine - Urgence Afrique · ma personne qui a motivé mon départ. Déroulement de la mission ... , ils nous attendent avec impatience devant l’école. Ils

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RAPPORTDEMISSIONLacasedestouspetits–Niou,Juin2016

Présentation Etudiante en science politique et relations internationales, mon souhait de réaliser unemissionhumanitairesefaitressentirdepuisquelquesannées.C’estgrâceàUrgenceAfriquequej’aiainsipupartirpouruneexpérienceaumoisdejuin2016.Sansréellequalificationentermed’éducation,c’estd’abordlecôtéhumainetl’enviededonnerdemapersonnequiamotivémondépart.Déroulementdelamission

Mamission a débuté finmai: je suis la première des bénévoles à arriver. C’est Charles, lefrèredeGermaine,quivientmechercheràl’aéroport,etmedéposeàlavilla.Lesautresbénévolesmerejoindrontlelendemain.Dès lors,nouspartonsàNiouentaxibrousse,accompagnéesdeBenoit:unpetitvannesur lequels’entassent motos, valises, cartons ou animaux. Malgré la chaleur, moi et les autres bénévolessommesheureusesdedébuterlamission.Anotrearrivée,nousfaisonsuntourdanslevillage:leshabitants sont très accueillants même si surprisd’apercevoir des blanches, les enfants nous réclamentdes photos. La bienvenue et le sourire de tous fontchaudaucœur.On retrouve à la case une soixantaine d’élèves, audépart très timides, mais le deviendront beaucoupmoins au cours des semaines. Les deux maîtressessemblent ravies de voir des bénévolesmotivées. Ellessont à la case tout au longde l’annéemais le nombre

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d’élèvesneleurpermetpasdelessuivretelqu’ilseraitvouluàcetâge.Contrairementauxenfants français, leurengouement faceau faitd’aller à l’écoleest étonnant: lematin, ils nous attendent avec impatience devant l’école. Ils sont également très dégourdis carsemblentavoirl’habituded’escalader,bricoleretc.Malgrélabarrièredelalangue,lesenfantssonttrèsattachants.Toutaulongduséjour,nousavonstentédemettreenplacedifférenteschosesafindemettreàbienlamission(lesactivitésquenousavionsprévuesn’étantpasnécessairementadaptées):

- Apprentissagedeslettres,formesetcouleursàtraversdesactivitésludiques- Rituelsd’hygiènestelsquelelavagedesmainsetdesdents.

Lesoir,c’estPousspoko(enphotoci-contre)quinous faitàmanger.Femmedecaractère,elle fait

tout pour que vous vous sentiez chez vous et que vousmangiez à votre faim. Ce sont ses petites filles, Béa etGoudie, qui l’aident à gérer lamaison: n’hésitez pas à lesaider,ellesenseronttrèscontentes!Les journées à la case sont fatigantes, notamment à causede la chaleur. Levées à 7h, nous étions souvent au lit dès20h (à la tombée de la nuit, le village s’éteintcomplètement).Tous les weekend ends, nous sommes rentrées àOuagadougou. Cette pause permet alors de prendre unevraiedouche, laver le linge(trèssale,blancàproscrire)etsurtoutdepouvoirvisiterlarégion.En l’occurrence, nous avons pu aller au grandmarché deOuagadougou,maisaussiaumarchéartisanal.NousavonségalementdécidédefaireunsafariavecCharles:unefoisle4x4 loué, nous sommes partis à la réserve naturelle deZiniarépour leweekend. Il s’agitde lasortie lapluschère

duséjourmaissurementcellequevousneferezqu’unefoisdansvotrevie.Conseilsetviesurplace

Malgrélachaleurécrasante,leséjouraététrèsagréable.Germaine,Charles,Jacobouencored’autrespersonnesdel’associationnousontentourésenpermanenceetontveilléànotrebienêtre.Demanière générale, le confortprimaire àNiou (toilettes, douche..) devientpresqueagréable. Lasimplicitédelaviesurplacefaitrelativisernotremodedeviematérialiste.Lestrictnécessairesuffitdurantlamission:savon,chaussureslégères,brosseàdentetsurtoutlampefrontale.Leséjouraeneffetétérythméparlescoupuresd’électricitéetnotammentlesorages(plusviolentsqu’enFrance).Cette expérience m’a finalement montré que nous tirons plus de choses que nous apportons enpartantenmissionhumanitaire. Sansnécessairementdireque ce séjoura changémamanièredevivre,celaremetlesidéesenplace.En remerciant toutes les personnes qui m’ont accompagnée durant cette missionet toutparticulièrement:Germaine,Charles,BenoitetPousspoko!