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UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU INSTITUT SUPERIEUR POLYTECHNIQUE RAPPORT DE STAGE DE FJNDE 3eme ANNEE FILIERE DES INGENIEURS DES TECHNIQUES DU DEVELOPPEMENT RURAL OPTION: EAUX ET FORETS MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU TOURISME DIRECTION DE L'AMENAGEMENT FORESTIER ET DU REBOISEMENT Projet : BOIS DE VILLAGE Them:? d' Etude : UN EXEMPLE D1AGRO-SYLVICULTURE: EUCAL YPTUS CAMADULENSIS EN ASSOCIATION AVEC DES CUL TURES VIVRIERES (SORGHO - ARACHIDE) Auteur: LlNGANI Jean Decernbre 1983 Maitre de Stage : SAMYN Jean-Marie

RAPPORT DE STAGE - beep.ird.fr · des grands centres urbains, pour assurer l'approvisionnement de la population en bois de chauffe et de service. ... * Rapport de stage: Cultures

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UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU

INSTITUT SUPERIEUR POLYTECHNIQUE

RAPPORT DE STAGEDE FJNDE 3eme ANNEE

FILIERE DES INGENIEURS DES TECHNIQUES DU DEVELOPPEMENT RURAL

OPTION: EAUX ET FORETS

MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU TOURISME

DIRECTION DE L'AMENAGEMENT FORESTIER ET DU REBOISEMENT

Projet : BOIS DE VILLAGE

Them:? d' Etude :

UN EXEMPLE D1AGRO-SYLVICULTURE:EUCAL YPTUS CAMADULENSIS

EN ASSOCIATION AVEC DES CUL TURESVIVRIERES (SORGHO - ARACHIDE)

Auteur:LlNGANI Jean

Decernbre 1983

Maitre de Stage :SAMYN Jean-Marie

17J)a--!.L-EMERC IEMENTS

Tout travail de recherche necessitant la

collaboration et la participation de plusieurs personnes,

j'adresse tout particulierement mes remerciements :

- A Monsieur 5ANYN. Jean Marie, chef du projet bois de

village et promoteur de la presente recherche pour ses

conseils techniques.

Aux professeurs Etiene MULLER et Boulet-Gercourt, qui

m'ont encadre et suivi sur le terrain.

- A Monsieur Robert JANELLE responsable de la stati~n

experimentale de Gampela, qui a mis les moyens materiels

a rna disposition pour le bon deroulement de mon stage.

- Ames collegues stagiaires, DIAKIO Louba et DJABI Boukary

qui m'ont apporte leurs concours moral et materiel dans

les moments difficiles

- Aux manoeuvres de la station (Sylvin et Pierre) pour leur

constante disponibilite.

2

--11 A B L E DE /)/(A T I Z RES~--~--------------------------

I N'.....=:..O DUCTION

I) L'Agroforesteri2

1.1. Det'inition

1.2. Les avantages des systemes agroforestiers.

a) Sur 1e pl~n soci~l

b) Sur Ie pl~n econornique

c) Sur Ie ?lan ecologique

II) Quelques a2Plic~~ions possibles de l'agroforestepie en•

Haute-Volta ...2.1. Plantation vil1ageoises a objectif prineipa1 produe.

tion de Iooi.s

2.2. PlantationD villageoises sur les terres reservees"a La culture

Ae·H

2.3. Les jacheres et leurs ameliorations

2.4. La met~oce Taungya

2.5. Necessita de recherche dans Ie domaine de

rie

Atit -\ ~

l' agroforestet 1~-1~

..III) Installation d.'u...'"l essai "culture associ.ees" .e Gampe1a

• us3.1. Schema general d1implantation de l'essa!

3.1.1. La but de l'essai

3.1.2. Les traitements

3.1.3. Le p~otocole experimental

3.1.4. Les analyses possibles

a) E£fets des cultures sur l'acarois8ement

en hauteur des arbres

b) Concurrence des arbres sur Ie rendement

des cu.Ltures

3.2. Presentation du site de l'essai

3.2.1. Situation geographique et vocation

de la station

3.2.2. Donnees pedologiques

3.Z.3. Donnees climatiques

,~

15'

JS"

J5..1S1(-1'~, "'13

3

3.3. Derouleoent des operations

3.3.1. Preparation du terrain

a) La net'toyage

b) Lc delimitation des blocs et des p.t;l.rcelles

c) La piquettage des p~rcelles

d) La trouaison et Ie rebouchage des trous

e) Les teops de travaux et les coats

3.3.Z. La preparation du sol

a) Le labour

b) Les temps de travaux

c) Difficultes rencontrees au mo~ant· du labour

3.3.3. La plantation des arbres

a) description du mode de plantation

b) Les te~ps de travaux at 1es codts

c) di£ficultes rencontrees 10rs de 1a planta­

tion

~ .. \J

3.3.4. La:::; semis 31 .. ~Oa) operationD preliminaires

b) Les semis proprement dit

c) 1es teops de travaux et 1es codts

d) dif'ficu1tes rencontrees lors des s emd s

e) observations faites sur les cuI tures

durant la campagne

f) observations faites sur 1es arbras duran~ 1a

campagne

3.3.5. Suite. des operations Lt\ -~:a) La sarclaga

b) La buttage

c) Les temps de travaux at 1es codts

d) ::>i:fficu1 t es rencontrees 10.:-5 du sarclaga

at du buttage

3.3.6. Les reco1tes1Ut .. 1ta) L'arachide

b) Le sorgho....

c) Difficul. tes rencontrees a la reco1te

4

3.~. Le~r8sultnts de In campagne 1983

3.!f.:.l. i,a.:J r~Bu1tats agronomiques

a) analyse ~e la saison des plui3s

b) c~lendriers culturaux6) los reco:ttes

3.~.2. ~3S r3sultnts de la oensurntion des arbres....

a) a In plantation....

0) n Ia fin de Ia saison des pluies

3.5. Internretation des resultats... * .3~5.1. Influence des arbres sur Ie rendement de

1 'a:~C'.chide

a) deroulenent du cal cuI

b) Ie ta~leau d'analyse de variance

c) Le t3St F

d) Ie test d'homogeneite des variances de

Hj.~TLZY

e) Conparaison des rnoyennes par Ie test de

Tukey-:-UdTLEY

f') Conclusion

3.5.2. Concurrence des cultures sur l'accpoissent

des .etrbres

a) construction du tableau d'analyse de

variance

b) disposition des donnees sur Ie calcul

c) La calcul proprement dit

d) Le tab18au d'analyse de variance

e) test d'homogeite des variances de HARTLEY

f) Comparaison des moyennes par Ie test de

TUKEY-HJ..R.TLEY

g) Conclusion

IV/ Conclusion gcn~al

(bibliographie)

5'1, ... ~'

5

eUNTRODUCTION

Une etude effectuee par l'Organisation Meteorologique

Mondiale (OMM 1973), faisait remarquer que la cause des phenomenes

de desertification relevait d'une part, de l'accumulati.n des

conditions climatiques defavorables, mais aussi et surtout de

l'exploitation exageree des reSsources limitees des zones tropi­

cales arides.

La rencontre de deux phenomenes contradictoires qui

sont d'une part, l'accroissement et la concentration d'une

population dont les besoins en perpetuelle expansion et d'autre

part, Ie maintien enexorable a un niveau relativement bas des

potentialites ecologiques des zones rurales exploitees par l'homme,

constitue Ie noeud du probleme.

Dans taus les pays du sahel, Ie bois constitue !e combustible

principal en milieu rural. la degradation de la vegetation laisse

progressivement a decouvert les surfaces des sols qui, s.umises

a l'action du vent et de la pluie, sont progressivement erodees.

Dans Ie contexte VOLTAIQUE, l'erosion apparait comme

l'ennemie N° 1 des sols. Cette erosion est a la base de la baisse

progressive de la production agricole.

Lorsqu'on discute avec les paysans, on apprend que les terres

perdent de plus en plus de leur fertilite : "les champs ne

donnent plus bsaucoup parce que notre terre s'appauvrie et se

fatigue".

Les pluies qui donnent naissance a l'eau de ruissellement,

Ie soleil, Ie vent, les feux de brousse, de deboisement et la

surcharge des p~turages en sont les principaux agents.

Selon Ie PERE TERRIBLE. l'erosion enleve a la Haute­

Volta chaque annee une couche moyenne de 0,5 millimetre d'epaisseur,

soit pour l'ensemble du territoire l'equivalent de 137 millions

de metres cubes qui constituent la meilleure partie du sol.

6

La consommation de bois en Haute-VLlta pour les

besoins domestiques favorise et accelere les phenomenes d'erosion~

Ainsi suivant les indications de la FAD, la superficie totale des

terrains encore boises susceptibles de fournir du bois de chauffe

etait estimee en 1974 a 16 millions d'hectares, dont Ie volume du

bois sur pied pouvait ~tre evalue a 76,5 millions de metres cubes

soit 4,8 m3/ha en moyenne; l'accroissement moyen a ete estime

a 0,22 m3/ha/an.

Si on evalue les besoins par habitant en moyenne a 0,7 m3

{soit 1,35 sters/ha/an}, l'utilisation de b~is de chauffe s'elevait

en 1974 a 3,9 millions de metres cubes, soit une surexploitation

annuelle de pres d'un demi-million de metres cubes aU dela du

rendement normal de l'ensemble des for~ts.

En plus du bois de chauffe, il faut compter la consommation en

bois de service, dans les grandes villes.

Les feux de brousse conStituent egalement un veritable

fleau. La pratique des cultures itinerantes amene les paysans a

coloniser de nouvelles terres sur lesquelles ils utilisent la

technique du brOlis pour accelerer la mise en place.

Croyant ainsi gagner du temps, ils detruisent la vegetation

naturelle (arbres et arbustes) dont ler~gcn6rAtionsera tres lente.

Ainsi, WATA Issoufou dans : regression de la gommeraie et

desertification au MANGA (Niger) ecrit: "les feux de brousse ravagent

les formations forestieres reduisant Ie sol a sa plus simple

expression, toute la litiere vegetals, qui devrait se decomposer avec

Ie concours du monde microbien pour l'enrichir et Ie rendre plus

stable, se trouvant calcines. Plus grave encore les feux de brousse

sont a l'origine de la disparition de bon nombre d'especes forestieres

tres sensibles •••

Les animaux sauvages qui trouvaient refuge dans ces zones sont

pousses a se:deplacer vers d'autres lieux, quand ils arrivent aechapper au feu".

La surcharge des paturages constitue Ie troisieme

element qui detruit les sols arables.

7

Ainsi Ie sahel VOLTAIQUE contient en moyenne 6 habitants et 10

a 20 bovins/km2. Avec une telle charge humaine et animale,

Itespace est satur~, l'~quilibre rompu~ Ce qui explique les

consequences desastreuses enregistr~es lors de la secheresse

des annees 72 et: 73.

Les differents faits que nous venons dtenum~rer ont

des effets nefastes sur la vie des populations VOLTAIQUES, qui

entrainent la persistance de notre sous-d~veloppement~

Les productions agricoles baissent et il arrive lorsque les

conditions climatiques sont d~favorables, qu'elles'~ne suffisent pas

a subvenir aux besoins dtune population qui s'accroit dtannee en

annee.

Face a cette baisse de production et a l'appauvrissement des sols,

beaucoup de ruraux viennent grossir la maSse des sans-emploi qui

emoombrent . les villes ou emigrent vers d'autres r~gions non

peuplees qui possedent encore des terres de cultures pouvant

les accueillir ; il en est ainsi des zones liberees de l'onchocercose

ou l'Amenagement des ValIses des Voltas (l'AVV) organise la

colonisation des terres.

Certains enfin vont tenter leur chance dans les pays

cotiers voisins de la HAUTE-VOLTA. Toutes ces solutions sont

passageres et ne resolvent pas Ie probleme fondamental.

Tout au plus trompent-elles les jeunes r~~r~~sen faisant

miroiter a leurs yeux des perspectives Sans lendemain.

Cette approche nous permet de comprendre les effets

d~sastreux provoques par la conjonction de l'ensemble de

ces phenomenes.

Sur Ie plan national un vaste programme d'action

forestiere a ete mis sur pied afin de favoriser la reconstitution

du couvert vegetal.

Parmi les mesures prises pour lutter contre Ie deboisement

et la desertification nous citerons :

8

Un programme de reboisement a grande echelle autoar

des grands centres urbains, pour assurer l'approvisionnement

de la population en bois de chauffe et de service.

Une politique de sensibilisation et d'~ducation

en matiere de raboisement en milieu rural dans Ie cadre des projets

"bois de villages".

Les objectifs poursuivis par les differentes techniques

d'intervention proposees par les actions bois de villages peuvent

se resumer comme suit :

- La reconstitution du couvert Veg~tal qui assurera la production

de bois de chauffe ainsi que des produits secondaires.

- L'accroissement de la fertilite du sol.

- La lutte contre les differentas formes d'erosion.

L'objectif final a long terme etant d'apprendre et de

donner a~villageois les moyens de prendre en main eux-memes la

conservation et la reconstitution des ressources essentialles aleur vie domestique et a l'equilibre ecologique de leur terroirs.

Parmi las techniques propnsees, nombreuses sont celles

qui font appel a l'agroforesterie. En effet, dans un pays ou .

la superficie du territoire reservee au domaine forestier est

reduite (13% de la superficie du pays pour la HAUTE-VOLTA)

et ou les cultures itinerantes empietent de plus en plus sur la

veg~tation naturelle, l'agroforesterie semble etre un moyen

important susceptible de diminuer les effets nocifs d'une telle

pratique en combinant la production de nourriture et de bois sur

une meme superficie.

D~ns no~rL rnpport d~ stag~ de 2~me annee* relatif al'agroforesterie, nous avons insiste sur la complexite de ce

~on~e~t de production. C'est pourquoi dans Ie cadre du present

* Rapport de stage: Cultures associees aux reboisement villageois.

Decambre 82l;INGAI\JI Jean

9

travail, il nous semble opportun de rappeler brievement les

grandes lignes de ce concept et d'exposer Ses applications

possibles en HAUTE-VOLTA.

II l'Agroforesterie

1.1 • Definition

le terme agroforesterie d~signe une pratique

ancienne portant sur la croissance d'espece ligneuses en associa­

tion avec des cultures agricoles et/ou du betail sur une m~me

portion de terrain.

Parmi les nombreuses definitions avancees, nous

retiendrons celIe de R8 COlENT ISNAR qui nou~ semble la plUS complete e

et qui paratt la mieux adaptee a la situation de la HAUTE-VOLTA.

Cette definition est ainsi formulee :

"l'agriforesterie consiste en des systemes d'exploitation des

terres qui incluent l'utilisation d'arbres ou d'arbustes en

association avec des cultures agricoles ou de fourrage et l'elevage

du betail.

Ces systemes sont appliques pour optimaliser les rend~ments en

produits utiles et pour maintenir~ou amelinrer la productivite

des sols.

Dans son Sens plus restrictif, l'agrofnresterie se

rapporte a des systemes, dans lesquelles les arbres et les cultures

agricoles y compris les pacages, se retrouvent en association,

simultanement ou successivement sur une m8me portion de terre et

dont les usages sont multiples.

Dans son Sens plus large, l'agroforesterie developpe Ie

concept d'utilisation des arbres comme composante de l'exploitation

generale des ressources d'un terrain dans Ie but de satisfaire les

besoins de la population locale en bois, combustible, revenUe

les systemes doivent 8tre socialement, culturellement et economi­

quem~nt acceptables pour maximiser Ie rendement total a des niveaux

d'investissement donnes et pour~ reduire au maximum la degradation

de ~'environnement.

10

Du point de vue de l'agriculture traditionnel,

l'agroforesterie corrige cet aspect trap souvent neglige de

l'arbre ameliorant et protegeant les sols, produisant fourrage,

bois d'oeuvre, bois de chauffe et autres produits secondaires.

Pour Ie forestier, l'agroforesterie corrige quelque

peu cette absence de Prise de conscience vis-a-vis du bien Itre

de la population qui doii etre distingue de l'aspect de protection

et d'am~nagement des reSsources forestieres "pour Ie ben~fice de

la societe".

1.2 Les avantages des systemes agroforestierSB

a) Sur Ie plan social

L'agroforesterie offre la possibilite de creations

d'emplois suppl~mentaires en diversifiant la ~roduction ; en

introduisant des methodes de cultures plus stables, l'agroforesterie

peut contribuer a l'integration s~ciale des populations en les

maintenant sur des terres capables de produire a la fois nourriture

et cultures de rente.

b) Sur Ie plan economigue

L'agroforesterie contribue a la resoluti.n des

problemes energetiques et de n.urriture. L'etablissement d'un

systeme agroforestier demande un investissement a long terme et afaible coOt pour les paysans qui pourront profiter de l'existence

d'un marche pour les produits.

c) Sur Ie plan ec.logigue

La disposition spatiale de Ses compos antes (en

etage), fait de l'agroforesterie un systeme de production qui utilise

au maximum l'energie solaire. Dans un systeme agroforestier il se

cree un micro-climat qui stimule l'activite biologique.

En particulier l'ombre des arb res protege les cultures et Ie sol

contre les variations extremes, de temp~rature.

II ) Quelques applications possibles de l'agroforesterie en HAUTE-VOLTA

2.1. Plantation villageoises a .bjectif principal

production de bois

Les plantations villageoises au l'on vise

essentiellement la production de bois occupent g~neralement les

- 11 -

terrains qui ne seront plus destin~s ~ l'agriculture'. La pratique

de la culture intercalaire peut remplar.er l'entretien des

plantations pendant les premi~res ann6es'.

Les essences utilisees ici sont des essence~ exotiques telles que

l'Eucalyptus camadulensis, Ie Cassia siamea, l'Azadirachta

indica et Ie Gm61ina arbor~a.

Dans les plantations d'essences exotiques, su~ les

sols ~ vocation non agricole, on ~ntroduit souvent un certain

nombre de pieds d'essences locales'. Dans ce cas, on ~eut en jouant

sur les ecartements, assurer une production de bois de feu et de

service avec les essences exotiques, i~ut en prevoyant une

ouverture du sol ~ long terrr.e ~ base d'essences:_l~cales.

2.2 Plantationsvillageoises sur les §ols reserv~s

~ la culture

Les essences utilisees ici sont essentiellement

des essences locales, principalement les legumineuses telles que,

l'Acacia albida, l'Acacia senegal, l'Acacia seyal, l'Acacia nilotica,

Ie Parkia biglobosa et Ie Tamarindus indica~

Les eSSences sont reimplantees sur ~es terres ~ vocation agricole

qui ont ete intensement debois~es et ou la vegetation naturelle a

et6 ~liminee. La reintroduction de ces essences locales d.it aboutir

~ la formation de la savane parc'.

Sur ce type de terrain, il est~ possible d'obtenir une

production de bois ~ base d'eseences exotiques en realisant 2 ou

3 lignes en quinconce ~ faible 8cartement sur Ie p~rim~tre ext~rieur

d'une parcelle plantee avec les eSsences citees ci-dessus.

Le ride au serre d'arbres sur Ie pourtour sert au cloisonne­

ment de la parcelle et peut jouer Ie r61e de brise-vents~

II fournit du bois de chauffe et de construction a court terme.

La plus grande partie du terrain,.~uverte par les essences locales

plantees ~ large ecartement, c~nserve i~ujours Sa vocation agricole.

12

2.3. Les jacheres et leurs ameliorations

L~ notion de jachere est liee a celIe de la

culture itinerante ; crest une periode de repos indispensable

apres quelques annees de culture afin de permettre a la vegetation

secondaire arboree de Rcocc~p~ Ie sol.

Au cours de cette periode qui devrait s'etendre sur 15 a 20 ans

minimum, 1a v~g~tation arboree qui se constitue permettra de

preserver 1es elements nutritifs lessives ~ar percolation en les

absorbant dans les couches profondes du s.t, pour les ramener

en surface.

e Cependant, on constate que suite a l'augmentation

de 1a demographie, la reduction des ~erres disponibles conduit aun raccoursissement de la periode dB Jachere et don. a une

exploitation de plus en plus destructrice.

De nombreuses solutions peuvent etre envisagees. El1es

vont de la mise en place d'un systeme de rotation des cultures

et d'enrichissement des jeunes jacheres, en passant par 1a reglemen­

tation de l'utilisation de certaines terres (mise en defends) a _,IJ~meliqration des techniques culturales sur les champs de culture

permanent (assolement, apport de fumure organique, travail suivant

1es courbes de niveau ••••• )

Ainsi, apres introduction d'un certain nombre d'espece

interessantes au cours des dernieres annees de cultures (diverses

especes de legumineuses dont l'Acacia albida, Ie Parkia biglobosa,

Ie Tamarindus indica), la protEction integrale de certaines parcelles

f.rtement d~gradees contre les coupes de bois et Ie paturage des

animaux permettra a la vegetation nat~rBlle de Se reconstituer et

atteindre rapidement un couvert suffisant necessaire a la reconsti­

tution du milieu.

2.4. La methode Taungya

La methode Taungya est une technique de reboise­

ment qui associe une culture annuelle avec les jeunes arbres pour

une duree qui prend fin avec la fermeture du c.uvert des arbres;

13

Nee en Birmanie au cours des annees 1860, la methode

Taungya est generalement pratiqu8e sur des terres domaniales

concedses a des agriculteurs.

la masse paysanne participe en general au defrichement du terrain

et a la mise en place des arbres; Elle re~oit en echange une

autorisation et d'exploiter Ie sol et tout ou une partie du bois

de defriche.

D'apres K.F. KING : la methode Taungya est consideree simplement

comme une forme d'utilisation quasi-multiple de la terre, parce que,

en gen~ral, l'utilisation agricole a laquelle la terre est soumise

ne continue paS pendant toute la revolution des arbres forestiers,

mais est limitee au laps de temps ou la couverture deset~es n'est

pas encore totale.

la phase agricole de la methode de TauDgya est de 2 ou 3

ans.la phase forestiere par contre est assez lungue, 60 ans si

l'essence plantae est Ie Teck ; de 10 a 15 ans, si l'essence est de

croissance rapide comme de G1 melina ou les Eucalyptus.

la jachere naturelle est ici remplacee par une jachere, plus

organisee, composee d'un nombre limite d'especes qui seront recoltees

et utilisees.

la methode Taungya est donc ~ne~adaptation de la

pratique de la culture itinerante visant a creer une plantation

forestiere plus productive que la foret naturelle originale ou

la jachere naturelle tout en permettant au cultivateur itinerant de

faire des cultures vivrieres pour sa subsistance pendant quelques

annees.

le mot "Taungya" est maintenant utilise dans un sens beaucoup

plus large.

2.5. NeC8ssite de recherche dans Ie domaine de

l'agroforesterie

l'examen des pratiques agrofcrestieres applicables

en HAUTE-VOLTA a fait ressortir des lanunes importantes dans nos

connaissances. Ces lacunes sont en fait des questions auxquelles

il n'y a pas reponse toute faite, aussi, decouvre-t-on que

- bien que de nombreuses pratiques agroforestieres ne soient pas

nouvelles, les systemes agroforesti~rs;existants ne sont paS decrits,

de fa~on adequate QU scientifique ;

- Aucune methodologie de recherche pour l'etude des systemes

et des potentialites agroforestieres n'a ete developpee, et

notamment aucune methodologie diagnostique basee sur la reconnaissance

de la nature pluri-disciplinaire du probleme ;

- de m~me, il n'existe pour l'inutant a~cune methodologie de

recherche et de developpement satisfaisante, capable de creer et

de mettre a l'essai de nouvel13s techniques agroforestieres.

Les problemes lies aces lacunes dans nos connaissances

sont complexes et correlatifs. Cela a pour resultat la g~ande diffi­

culte d'etablir des priorites de r~cherche en agroforesterie.

Neanmoins Ie Ministere de l'Environnement et du Tourisme,

a travers l'unite Bois de villages et e~ collaboration avec Ie

departement des Eaux et Foretu de l'I5~, a decide de mettre sur

pied un progra~lme de recherche sur les differentes interactions

possibles entre les cultures vivriereu (sorgho, arachide) et

les arbres (Eucalyptus, Nere).

Ce document presente Ie fruit drone premiere annee de

recherche dans ce domaine.

15

III) Installation d'un essai "Cultures assaci~es ~ Gamp~la

3.1. Schema genlhal d I implantation de l' essai

3.1.1. Le but de l'essai

L'objectif de l'essai est d'etudier certains

aspects de l'agroforesterie notamment, les possibilites d'associa­

tion des especes (arbres et cultures), les effets d'espacement,

les successions de plantes afin de prendre en consideration tous

les el;ments qui peuvent avoir une influence sur Ie bilan hydrique

et l'amelioration des conditions physiques et chimiques des sols.

La culture est prevue pendant deux annees apres plantatiln

~ 4m x 4m d'une espece forestiere. On a retenu l'Eucalyptus

camadulensis, qui est l'espace la plus utilisee actuellement en

reboisement villageois pour la production de ~ois.

En outre, il est possible d'avoir un lot de plants relativement

homogene.

Les cultures associees sont Ie sorgho et l'arachide.

3.1 .2. Les trai tements

L'essai comporte 10 traitements rep~tes 4 fois,

soit 40 en tout~ Les traitements en question~ sont

T1 Eucalyptus Sans entretien

T2 Eucalyptus avec 2 entretiens

T3

Eucalyptus + sorgho

T4

z Eucalyptus + arachide

T5

Euc2~yptus + sorgho + engrais

T6

Eucalyptus + arachide + engrais

T7 : Sorgho

T8 : Arachide

T9

Sorgho + engrais

T1 0 : Arachide + engrais.

3.1 ,3, Le protocole experimental

Notre essai a ete installe ~ l'interieur d'un

perimetre entierement clature de 3 hectares. II est compose de

16

4 blocs complets ramdomises, soit 4 repetitions. Les parcelles

unitaires sont de 24 m x 24 m soit 576 m2, mais en fait seuls

les 256 m2 interieurs de chaque parcelle, sont concernes par les

meS ur as ,

Ainsi, sur una parcelle plantae de 400 m2, seuls les 16 Q~b~es

centraux seront pris en compte.

L'ideal est de faire des blocs qui soient homogenes et qui

presentent entre eux des differences ("gradient") qui sont en

general des differences au niveau du sol, mais ceci n'3 pas ete

possible au niveau de notre essai par manque de place : les blocs

installes ne repondent pas aux exigences d'une statistiqu8 ideale,

mais uniquemsnt aux necessites de la place disponible.

Les details concernant la disposition des bl~cs et la repartition

des traitements a l'interieur de ceux."ci s'Jnt ,.resentes dans

Le schemas N° 1 suivant :

3.1.4. Les analyses possibles

Les analyses possibles que nous pourrons faire dans

Ie cadre de notre essai, reposeront sur l'application de la methode

de l'analyse de variance dont nous reviendrons uur Ie principe et

les tests utilises, dans les paragraphes a venire

Pour revenir a notre essai, au bout d'une saison de pluie on

devrait pouvoir effectuer les observations suivantes :

a) Effet des cultures sur l'accr.issemept epHaqteur des arbres

Les mesures se feront sur l'accrnissement m.yen observe sur les

arbres des traitements T1, T2, T3 , T~ T5, T6•

Cette analyse devrait permettre egalement .e determiner

- l'influence des herbes entre Ie T2 (deux entretiens) et Ie T1

pas d'entretiens).

- L'influence d'un type de culture sur l'accroissement des arbres

en comparant les traitements T3 et T4

d'une part, TS et T6

d'autre part,

l'influence eventuelle de l'apport d'engrais sur la croissance des

arbres ; comparaison possible: T3 et TS ; T4

et Th

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+- ...... ,

• J\ " _ t:!j........ ' ,

.. ~

18

b) Concurrence des arbres sur Ie rendement des cultures

Les traitements concern~s sont : T3, T4, T5, T6, T7, Tei T 9, ~'O·

Les mesures se feront sur les productions agricoles moyennes en

Sorgho et en arachide ; puis on d~terminera l'influence de l'apport

d'engrais sur Ie rendement de la culture en c~mparant les traitements

T7

et T9 ; T8 et T,O.

3.2. Pr~sentation du site de l'essai

3.2~1. Situation geographigue et vocation de la station

Situee a une vingtaine de kilometres de Ouaga,

sur l'axe Ouagadougou-Niamey, ~a station experi~entale de Gampela

a et~ cr~e en 1976. C'est une structure de l'Universite de

Ouagadougou au service de l'Institut Superieur Poly technique (I.S.P.)

Sa conception et Sa creation avaient pour objectif d'integrer plus

systematiquement la pratique dans les formations agronomiques,

forestieres at zootechniques que dispense l'I.S.P.

Outre son role dans la formation pedagogique,

Gampela est aussi un centre experimental. Aussi, les recherches qui

sly effectuent doivent viser a contribuer a la s~lution de certains

problemes du developpement qui sa posent au niveau du plateau Massi

et de la plus grande partie du pays.

Par ailleurs, la station est, en raison de Sa

proximite de Ouagadougou, favorable a la promotion de la recherche

dans notre pays. Ainsi des chercheurs provenant d'autres

Instituts sly rendent plus facilement.

En accord avec l'Universite de Ouagadougou pour l'attribution

des parcelles exp~rimentales ils menent differents travaux de

recherche. C'est a ce titre que la presence etude est conduite

par le projet Bois de Village, du Ministere de l'Envirnnnement et

du Tourisme, en collaboration avec Ie departement des Eaux et

For~ts de l'Institut Superieur Poly technique (I.S.P.).

3.2.2. Donneeipedagogigue$

Compte tenu du role important joue par les

horizons superficiels dans la nutrition, la croissance et Ie

d~veloppement des plantes, des analyses physiques d'echantillons

de sol pr81ev8s dans differents sites de la station de Gampelaont ete faites.

19

Les resultats de CBS analyses cons ignes da~s Ie tableau suivant

donnent une appreciation ger.erale de la teneur en sable, limont,

argile de ces Horizons.

TABLEAU N° 1 Analyse granulomekigue de deux sites, des sols de la

station de Gampela profrndeur de prelevement 30 cm

-=-=-=-=-=-=-=-=~-=-=-=-=-=-=-=-=-=-~-=-=-=-=-=-=-=-=- =-=-=-=-=-=-

SITES COI\)5T ITUANT EN %

Sable Limon Argile

Zone de b§timentadmin~stratif 62,8 28,8 8,4

a)

TEXTURE DU

Sec

sablo­limonoaz q i l.e us e

Echan­tillon .. 60,4

4

Zone Ecnan-d'experimenta-tiliontion 5agronomique

( b )

~moyenne des deux

sites

62,4

61 ,9

13,6

11 , 5

1 8,0

24,0

28,0

2o,lt:

sablo­argilo­limoneuse

Sablo­argilo­limoneuse

Sablo­argilo­1imoneuse

Selon ce tableau, on peut conclure que la plu~art des sols

de Gampela ont une texture sablo-argiln- lioOflEi!Use;

Rappelons que lorsque dans un sol Ie taux d'argile est

egale a 12%, ce sol a une texture sableuse. Sa texture est

sablo-argileuse quand Ie taux d'argile estcompris entre 12%

et 25%. Dans Ie caS ou ce taux d'argile est compris entre 25%

et 40%, Sa texture est argilo-sableuse.

Le terme limoneuse est place en second rang lorsque

la teneur en limon est comprise entre 10 cit 30% et cln premier

rang lorsque la teneur en limon du sol depasse 30 % 0 Sur ce type

de sol pond~tla saison seche l'argile se prend en maSSe

ce qui rend difficile Ie travail du sol (t

La fcihle capacite de retention en eau du sol est aggrave

par l'evaporation, si bien qu'en periode de secheresse les

p~antes souffrent enormement;

- 20 -

Vraiser.:,')lablement l' argila domduarrt e est 1-::, Kc:lolini t.:;,

ce qui est sign3 d t uno fcdble cap a c L't e d'echange des cations

Ces trois f a c't ouz-a reunis font quo les sols de G.C",r:~:?ela....

sont des sols valeur a ~gronomiqu0 moyenne.

).2.). Donnees clioatiques

Gampela est situe dans Ie pl~teau Mossi et...

appartient a :. .01. zenG cli:::v,tique me dd arre du pays ca.r a c t ar-Ls e e

par :-...

Une saison secbe de Nove~bre a Avril...

Une courte saison des pluies de :l:'1ai a Octobre.

Cett,.;:; courte aad s on pluvieuse comporte :

• Une periode prehu~ide favorable aux semis dlAvril...a Juin

...• Une periodc humido, de mi-Juin a ~i-Septernore •

....• Une periocte post h~~ide, de mi-septernbre a mi-octobre.

Dana 10 lJlateau 1',·ossi, La p Luv'Lom e t r-Le annuelle comprise

entre 650 et 900 ':1:':'l, diminue du Sud au Nord..... ...

D'une annee a l'nutre, ct'un roois a l'autre, les differences

de hauteurs d'eau tomb0o sont grandes. Co fait doit guider Ie

choix de la date de se~is, des varietes, de la date d'2pp1i­

cation des engrais et des autres pratique culturalos.

L'annee 1981, consideree comme Ie meilleure de ces

derniere annees, a beneficie d'une pluviometrie rel~tivement...

bonne et surtout repartie dans Ie temps a Gampe1a.

Par contro 1'annee 1982 a ete marquee par uno insuffisance

de pluies at uno Dauvaise repartition. D'une fa~on gsnerale

l'installation des pluies en fin Juin debut Juillet slest f'aite

(.) AnaLys e :fai'ce par: (a) A at L Agricultural Labor-etodr-e

INC Memphis Te NN~SS~ 0Sh

b) Soil Testinz La~or2tory Coop~rative Extension Service

University 0= Georgis A Tnens USA.

- 21 -

normalement, mais tres vite, un tr~u rluvinmetrique est apparu

entre Ie 9 et Ie 1 8 Juillet avec une incidence desastreuse surplants

les jeunesrsemes Ie 21 Juin qui en ont souffert enormement.

Ensuit8, survint a la derniere qftca~G d'AoQt, une

secheresse de 5 jours, dans la phase active de croissance qui

a ete naturellement perturbee.

Le mois de septembre a ete catastrophique il en a resulte

beaucoup d'effets nefastes sur la formatinn et Ie remplissage

des graines et par voie de cAnsequence sur les rendements.

Cette annee, les pluies Se sont installees a Gampela vers

la fin de la premiere quinzaine du muis de Mai, mais dans

l'ensemble la saison n'est guere meilleure a celIe de 1982,

tant du point de vue de la quantite d'eau tombee, que de la

repartition de cette eau dans Ie temps.

La plantation d'Eucalyptus et Ie semis des cultures eurent lieu

respectivement Ie 29 et Ie 1er Juillet.

Pendant tout Ie mois de Juillet la pluviometrie a ete bonne, la plus

grande quantite d'eau tombee a ete enregistree a la derniere

decadre de ce mois mais a la deuxieme decade d'AoQt un trou pluvio­

metrique est apparu alors que Ie sorgho etait en pleine epiaison;

ensuite a la floraison une secheresse s'est installee, perturbant

ainsi Ie cycle de developpement du sorgho. eela compromettra

certainement les rendements des cultures, surtout que cette

secheresse persiste toujours.

- 22 -

).3. Deroule~ent des operations

J.J.1. Preparation du terrain

a) Le nettoya1?je

Notre site se situe sur un champs de 1a station

defri che il y a J ,p.n~: de eel a 0 Durant les 2 premieres ann ee s ,....

ce qui allait correspondre a nos Blocs I et II a ete cultive en

mais et en sorgho alternativemento

Le bloc III et Ie Bloc IV ont ete defriches et mis en cUlture....

de mals a la Jeme annee.

Selon ~~}annDl~eresponsablede la station avant chaque culture....

une fertilisation du sol avec l'engrais coton a ete faite a

raison de 150 kg/ha, ce qui est semble-t-il une dose moyenne.

a ....Le nettoyage/consiste a la coupe et au dessouchage des

arbustes qui etaient tres denses sur les blocs III et IV.

Apres sechage, les debris vegetaux ~t les residus de recoltes

ont ete rassembles par petits tas et brules immediatement ; ceci....

en vue de faci~iter les autres travaux a mener sur Ie terrain.

L'operation a dure ~ jours~ comme nous avons engage....

2 manoeuvres po~~ cette t~che, cela correspond a ~ journees de

travail, ce qui est souvent exprime en Homme jour par hectare

HJ/ha. Ceci etant Ie nettoyage a necessite 4 HJ e

b) La delimitation des blocs et des parcelles

Cette op~ration a ete delicate, car Ie succes des travaux

futurs en cours lui est inherenteo

L'espace dont nous disposons se situe entre les 4 futurs lignes....

de haie vices et de brise-vents, deja materialisees sur Ie

terrain. ...La distance entre deux lignes de brises vents varie de 110 a

....120 m, ce qui constituait deja pour nous une limite dans 1e

....sens de 1a lar~eur, quand a la disposition des blocs, des

....parcelles et a leurs dimensionso

Sur Le plan cle la longueur nous ne pouvions pas e x t.en dr-e.... ....

les blocs au dela de 150 m, a cause du cheminement irregulier

de la piste qui separe notre site de ce1ui du projet phosphate.

2)

, ,Quant a la topo~raphie du ~errainf il est a noter

que l'espace se trouvant entre les 2 premieres lignes de brise­

vents est un3 zone hydromorphe plus au moins permanente sur

au moins la moitie de cette slJrface&

Compte tenu de ces trois facteurs nous ne pouvions

installer les 4 blocs qu'entre les trois dernieres lignes de

brise-vents restants. Pour plus de precisions varie Ie schema,du site a 1a page suivante.

L'installation des deux premiers blocs n'a pas pose,de probleme majeur. Nous avons place un piquet a 5 m de la ligna

....de brise-vents et a 2 m de la piste au m~me point; ceci

d'une part pouz' lim.iter la concurence possible entre les e.rbres

que nous allions planter et les futurs haies, et d'autre par~

pour ~le la piste qui n'etait pas encore fermee, puisse ~tre

emprun~ee sans g~ner notre essaio

A ce point de depart nous avions mis en station Ie niveau

WILD avec une visee parallele ~ la ligne de brise-vents,,ensuite a l'aide d'un jalon et d'un metre ruban nous avons

piquete les blocs et les parcelles 0

Pour l'ensemble de l'essai l'installation des blocs

aurait dd ~tre aisee si nous ne nous

problemes de disponibilite de place

....etions pas heurte a un

; ce qui ne nous a pas

permis de disDoser les blocs et les parcelles comme nous Ie

souhaitions.

Enfin nous avons utilise Ie m~me appareil pour faire un

leve altimetriqu9 afin de faire un plan avec les courbes de

niveau qui sont materialisees sur Ie plan de l'essai (voir

schema N° 2)

c) Le piquettage des parcelles

Clest Ie fameux 4m x 4m qui a ete retenu comae type

de piquettage, pour rester dans Ie cadre de notre essai dont

un des objectifs est la 2roduction de boise

Pour realiser ce piquettage en carre nous avons utilise,trois ficelles ce longueur chacune d'au moins egale a 24 m.,Les extremites de chaque ficelle sont attachees a ~n piquet

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25

et a partir d'un repere chacune d'elle est graduee a des

intervalles euccessifs suivants.

2 - 4 - 4 - q - 4 - 2 soit 24 m.

Sur le terrain il faut ~mintenir fixe deux ficelles, ,

graduees par ces piquets sur deux c8tes de 1a parcelle a

planter ; 11 suffit ensuite de deplacer la troisieme ficel1e

(mobile) et de faire en sorte que ses graduations correspondent, ,a celles des dewr. ficel1es fixees ; ainsi a tous les 4 m on

materialise 1'euplncement futur du pla~par un cercle de diametre,egale a 60 crn. Ce diametre sert de base aux pot~ts ou trous

que nous comptons creuser et dont les dimensions sont de

60 x 60 x 60 co en tous sens.

Clest per cette methode que nous avons procede seul au,piquettage et a la delimitation des 864 trous devant recevoir

les plants. (Pour les details concernant le piquettage voire

1a figure N° 1 suivante.

25

schematique du piquettage

de ~4 m x a4 m

<~tFw

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I-~~Ar~~n,l : . '" ..... '":\' '~_'" . .-o! •

Figure N° 1 : Representation

d'une parcelle

~ 4ill'J

j'--'-1-"'"--'~' _.- .. ...;t...- ••._-, .. -",_.•__ ~'f~ ..

I! ..----~! - ~ .._.A__._¥. I

_1~~ : ==~1 !_)~ ..1- -- - - ilk""'-- - t~_..~ttlt ~\p~

B I> e cb.e.l.Le ~ 1 cm..........,..4 m

... = materialisation des 36 plants par parcelle.

d) La ~ro~aison et Ie rebouchage des trous

En ce qui concerne la preparation du sol avant la

plantation des arbres, nous avons opte pour Ie travail manuel

parce que ltun des objectifs des projets Buis de village est...

de faire appel a la participation de la population locale pour

les operations de plantationo La technique retenue est la ~rouai-

... A

son manuelle a la pioche ou au fer de hache~ Les trous ou pote~s

cylindriques ici ont une dimen:Jion de 60 cm x 60 cm x So C::to

La partie superieure du sol (horizon superficiel) qui

est en principe plus riche en matiere organiques (tiumus ) est :::d.se

d'un c8te pour pouvoir ~tre replacee au fond du trou lors du.....

rebouchage et 8tre directement a la disposition du systeme

racinaire du plan pour ameliorer sa nutritiono

Les 864 trous que nous avons creuser ont ete rebouches en 3 jours;...c'est-a-dire du 13 Juin au 15 Juino Cependant la plantation

a eu lieu Ie 29 et Ie 30 Juin ce faisant pendant dew~ semaines

les eaux de pluie ont tellement mouille la terre qu 'el1e etait

toujours humide au raoraerrt de La plantation" (Pour memoire entre

Ie 13 Juin et Ie 30 Juin il est tombee 97~7 rom de pluie).

27

Llavantage de ce systeme de preparation du sol en fo

foresterie c'est que les arbres (en pots) une fois plantes....

peuvent supporter une se~aine a 10 jours de secheresse, car

ils disposent dtun stock dieau suffiant ; toutefois ce temps

est fonction de la nature du sol surtout de sa texture.

e) Les te~ps de travaux et les codt

Tableau N° 2 resu@ant les te~ps de travaux

~=-=-=-=-=-=~~=-=-=~=-=-=-=-=~=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=~=~=-=-=~=~=~( :. : : : :.. : Tem s : HJ /ha )•• • • • • • p •

(. •. "Nombre . Temps· mis ., )( I • .: N° : Main-: d : re' el : " :theorique )

n~er.. . : D tOur' , t e axpr-ame( . Blocs: a e ee '.dt oeuvr rou~: mis ·.'en HJ / : )t ventJ..ons~ _ : . e :creus~: • ha I )

( • I : 19 Hai .,)( i et 19 jou~ 3 432 a40 h 26HJ ;37HJ/ha )( , II 8 Juin : rs :78HJ/ha )( )( . ,.)

( trouai- : 2 Juin : • :37HJ/heo. )

(s on · • )

( IIf . 6jours 3 216 54 h am-IJ. . )

~ 7 Juin; ! . ~78HJ/ha ~f ' )( : 8 Juin ~ 37EJ/ha )(: )( IV • 3jours 6 216 27 h 10HJ )

( 10 Juin ; 78HJ/ha )( )

( 19 I.-:la i 37HJ /ha )( )( Total 4 28 jOurs~ 6 864 22lh 56HJ )( )( 10 Juin 78HJ/ha )

( I ~)

A partir de ce tableau on peut faire les commentaires

suivants :

L'on constate une diminution progressive des temps de travaux.

- Selon que lIon remonte la plUS grande pente, mettant en cause

Ie facteur sol surtout sa texturee En effet les blocs 5 et II.....

se trouvent sur un sol a dominance argileuse et de surcroit

hydromorphe ; de ce fait il a fallu 19 jours aux 3 maneouvres

pour creuser les 432 trouso

- 28 -

'"Selon Ie temps, dans la mesure ou on avan9ait dans la saison

pluvieuse, les pluies etaient plus frequentes, ce qui rend

Ie travail du sol plus facile. Le raccourcissement du nonbre...d'heures et surtout de jours trouve son explication par Ie.

s

+c" .

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T8 TI O : : TJ

T8o 0o 0

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T9• : TL:, T6:• ··B I B II

0

B III · • I.- .......---.. · · ·------- T) · T •· ?a: •· ·B IV

...1/2~-Plan du site a l'echelle

Afin d'acceler les travaux, nous avons engage une seconde... ...

equipe de J personnes, a un moment ou la premiere n'avait pas

termine la trouaison des 2 blocs ; cela a instaure entre les

2 equipes une certaine rivalite dans l'execution des t~chest

car du nombre de trous creuse depend leur gaine~ , ...

Ce dernier facteur a beaucoup contribue a faire baisser les

temps de travaux en general ; d'ailleurs cette ardeur au

travail s'est traduite concretement lorsque nous avons reunis

les 2 equipes sur Ie bloc IV •

• Les coats. -Quant a ux coats de l' opera tion il faut rappeler qu~un trou

creuse de dioension 60 x 60 x 60 em en tous sens vaut 100 F,

avec Le rehouchage Ie manoeuvre p er-co Lt; 115 FlePar t.z-ou , II y a

eu 864 trous de creuse et de rebouches ; donc/trouaison et Ie

rebouchage ont coate 115 F x 864 soit 99 JOO F.

a) k labour...

lfuus avons effectue Ie labour a plat sur toutes....

nos parcelles car a la date du 17 JUin, l'herbe avait envahi tous

les blocs.

L1 o p er a t i on a necessite l'emploi d'une PGi~ de

boeu£s tirant une charrue ; la piece travaillante est un soc munie

d'un versoir semi-helicaidal

Une telle charrue lorsqu'elle est bien reglee est capable de...

remonter la terre d'une profondeur d'au moins egale a 15 cm. La

largeur de Ie bande de terre retournee peut atteindre 20 cm. En

fait cela depend de la mattrise totale de l'attelage qui dans notrE

cas a necessite l'emploi de J personnes dont Ie bouvier, son

aide et une troisieme per sonne pour tenir la charrue;.~ns bien

des cas nous avons joue ce rele, apprenant ainsi Ie manie~ent

de La charrue •

.-',.;7

r 6" _ ..... _ -- ~... ~ ....~.

-!---r- -----·;;.,."......., '_0.

f~ i

-

t! )

. '.

.30

b) Les -tet:.1.J?B c~e trav.:1ux

(

d'hau- ?( Opera- bloc date dur e etemps Nombre Nomo{e

( tion mis d'h~ures res a )( a l'hectares )( l'hectare( reel theorique· )

( : )

( 5 17 Juiri : )

( : )Labour I et II; 4jours: 19 h l7h/ha 22h/ha ,

( j

( 21. Jui~). J( - ... __ .

.... . )( a 22 JuiI\ )( I

( Plat III et : )l}jours 25 h 22h/ha 22h/ha \

( J

( IV )~

( I

( 2E Juin )\

( J

I )

L' ::lus~:enta.tion des temps de t.r-aveux s' explique pe-.r

une fa.tigue cumulee des boeufs, d'une part pendant Ie labour

et d'autre p~t dur&n~ les autres travaux anterieurs awe

no t r-e s , En ef'fet la pa.ire de b o euf' qui nous a. ete attribue...

avait deja travoaille sur 18S essais Il.AT, CEEIlAT, sur au moins

.3 ha, du 12 Juin au 15 Juin.

c) Diff'icultes rencontrees au moment du labourI

Lors du nettoyage du terrain nous avens

preconise Ie brftiis des de~ris vegetaux, aAts les tiges sont

restees presque intactes ; de ce fait au moment du labour,

les residues de recoltes s'agglutinaient au tour du soc de

la charrue, ce qui a occasionne de nombreux arr~ts de travailo

Le probleme Ie plus crucial rencontre lors

du labour se situe au niveau des trous rebouche ; ici Ie

renversement des horizons ne s'est pas suivi d'un tasBe~ent de

la terre ~alere l0S ~ortes pluies tombees apres les trouaisons

et Ie rebouchage des potets.

- '1 -....

Ceci etant, les trous etaient a peine visibles si bien que

frequenwent los boeufs s'y embourboient, si ce n'est Ie bouv~ier

ou nous-m~me.

Neanmoins, nous disions d'un atout : l'emplacement de trous

se reconnaissait p~r 1a coloration jaun~tre de l'norizon argileux

t ' p '. ~ l'cobourbement bremon e. our eV1~er '. des oeufs nous avons

suggere au bouviey de conduire l'attelage droit devant lui,

en visant les t~ous, afin que les boeufs restent les pluG eloignes

possible des trous.

Le bloc I et une uartie du bloc II ont ainsi ete laboures ; par

la suite nous noue sommas rappele que les trous creuses et~ient, ,destines a la plantation des arbres, or Ie labour a plat les a

completement recouverts.

,Face G cette situation nous avons adopte deux attitudes I,

- Proceder a un repiquettage systematique de toute les

parcelles dont les trous ne sont plus visibles ; cette

tAche n'a PeS Gte facile pour nous ; en effet pour Ie

travail nous ns disposions que d'une seule ficelle graduee,aI' ecarte:'.:ant de 4m x 4m, les 2 autres etant recup'3rees

par un de nos collegues qui en avait grand besoin.,De plUS a cette periode nous avions un acces palustres.

,- La secon~e attitude a consiste a placer systemati~ue~ent

au milieu de chaque trou un piquet avant chaque labour I

au mo~ent du labour Ie bouvier procede comme pr8cedenwent

et nous ~me fois arrive au niveau du piquet, il nous suffit

de soulever Ie charrue pour eviter Ie deplacernent de celui-

ci.

L'aide bouvier quant a lui etait charge de redresser

les piquots lorsque ceux-ci se sont inclines. Clest

ainsi que nous evons procede pour labourer 1e reste des,blocs. Tous ces ~acteurs reunis ont contribue ~ augmenter

La dur&e du labour (8 jours).

3.3.3. La pla~tation des arbres

a) description du mode de plantation

Pour cette tAche nous avons recrute

7 manoeuvres dont 6 ont ete retenus pour la plantation et Ie,7eme a l'aide d'une brouette etant charge de transporter las

, ,plants-sar.les narc~118s a planter et de deposer un ariore a

cate de ch~que trouo

Une ~ois l~ distribution des plants terminee sur

une parcelle, chaque rnanoeu~rre planteur muni dVune pioche

et d'un couteau se place devant une ligna? Clest alors que

nous avons d ! ab or d e xp Ld.qu e oz-e Lemerrt La technique de pLarrta-«,tion, avant de passer a uric demonstration pratique qui a

consiste en ce-ci.

A l'aici2 cie In pioche nous creusons dans Ie po~e~

rebouche, un trou dont les dimensions avoisinnent celles du,pot ~ plastique contenant l'arbre a planter. Nous reajustons

les dimensions e~ plongeant Ie pot dans Ie trou I une ~ois

ce~~e verification faite, Ie pot est ressorti du trou et

allonge sur Ie sol. '~~ 1, laAvec Le cou-teau 1.1.0US--n c n.ons Ie fond du pot J cm environ

du bord exterieur. Le but de cette operation est de per:>H:!ttre

un bon developpe~ent des racines qui lorsqu'elles etaient au

fond du pot avaient l~ forment de cell-cia Le contenu du

morceau de pot qui vient d'~tre coupe est d e'ver s e dans Le trou....a cause de sa richesse en oatiere organique.

Le reste du pot::;st decoupe dans le sens de la longueur et

l' ensemble est reintrodui te dans Ie "rou ; nous comblons les

espaces vides Gvec de la terre humide? ce qui permet de retirer

Ie reste du pot, nans endomager la terre ontourant les racines

et Ie collet du plant.

Al'aide de la pioche et de In main~ nous colma tons de la terre

autour du jeune ar-br-e qui vient d'~tre plante. Clest seuleL~ent

apres cette demonstration pratique que les manoeuvres ont entre­

pris la plantation des 864 pieds d'Eucalyptus de l'essai,

.n commen~ant par Ie bloc 1 0

b) Les teQps de travaux et les coftts de I'operation

Le 29 Juin IdS Blocs I et II ont ete plantes par les

6 (six) m~noeuvrcs de 8h 45 ..~ ~ 12 h 45 mn soit 4 heures de

temps. La:JO Juin CG fut Ie tour des blocs III Gt IV dl~tre

plantes en 2 h 45 ron soit de 9 h ~ 11 h 45 mna

..~ " -

Comma ont 13 constnte, IGS 6 manoeuvres ont mis moins de temps

Ie 2eme jour ~U3 13 ler jour. Cetta reduction du teQps de

tr~vail s' eXyliqu;c: essentiel1er:l.ent par 2 elements.

Pre:L1iercr::lent on peut a drae t t r-e que les 6 manoeuvres ont vita

assimile Ie t3cm~ique de pl&ntationo

deuxiemement p~rrni l~s 6 planteurs 3 d'entre eux av~ient...

deja travaille dans la plnntation forestiere de Gonse, ce

qui a certaine;·.1ent modd f'Le 10 rythme de travail.

Les 7 manoeuvres ont travaille pendant a jours, ce qui represente

l4HJ e Un ho~e jour est Ie temps que met ~~ homme valida

pour effectuer une certaine t~che pendant une journee.

La journee de travail est de 8 h. A G3mpela l'Homme Jour en

argent vaut 800 F soit 100 F 1 'heura ..j1t~flnoeuvres ont occa­

sionne pendant 2 jours l~HJ x 800 F soit 11 200 F.

c) difficuljles rencontrees 10rs de In plantati~

Notre site se situe sur un sol sablo-argileux

parfois hydro::.,-orphe en certains endroits, notammant au Bloc Itc'est ainsi que 1e premier Juiller, les parcelles T2 (2 entretians)

at T4(arachide + Eucalyptus) du Bloc I, n'ont pas ete plantees....

en m~me tamps que les autres, a cause de 1a stagnation de l'aau

da pluia da In vailleo

Nous avons ete oblige de drainer l'eau de ces daux parcalles

vers Le canal cr-eu s e an vue de l' installation des haies-vi:-ras •....

Nous sommes revenu dans l'apres midi proceder a la plantation

de ces parcelles o

3.3.~. Les semi~

a) Operations preleminaires

Entre Ie debut du labour (Ie 17 Juin) at Ie

fin de la plantation (Ie 30 Juin) , il s'est ecoule 13 jours, ce"-

qui a permis a l'hcrbe de repousser et qui nous contraint de-..

pro ceder a un sarclage manuel des parcelles ; de plus avant

Ie labour nous nravons pas effectue l'epandage d'engrais sur les

parcelles devant recevoir ce traitement, parce qu'en ce Dooent....

l'engrais n'etait pas disponible a la station. En definitive,...avant les semin 3imperatifs s'imposaient a nous I

..... ,Epandage d'el1.grais coton et d'uree "a La voLee " a La dose

....de 100 kg Qt~~x et de 50 kg d'ure a l'hectare sur les p~rcel1es

....de sorgho et a la dose de 100 kg d'NPK/ha uniquement sur les

parcelles d'2r~chidet

~ Hersage de touteD les parcelles afin de mieux incorporer

l' engrais au sol qud, etai t mo t t aux a pr-e s Ie labour.

- Sarclage des parcelles agronomiques pour eviter que 19s

herbes ne concurrencent les semis.

L'epandage de l'engrais et Ie passage de Ia Herse sur les

parcelles concernees ont ate faite, Ie 30 Juin dans l'apres

midi, avec l'aide de Monsieur MULLER. Nous avons commence

ces operations par Ie bloc II.

Ltepandage d'en0rais sur les parcelles T9fT5t TS- TI O) ainsi

que Ie temps mis pour peser l' engrais a duz-e 2h, par conzr-e

pour chaque parcelle la diree du hersage est de a5 mm soi~

10 h 30 mm pour les 4 parcelles.

Le sarclage est prevue pour Ie lendemain ler Juiller

date des semis.

b) Les semis proprement dit

Comp t e tenu des :faits enumeres plus haut,' il fallait

sarcler les p2rcelles et nroceder immediatement aux semis, ce

qui necessite une organisation du travail et una bonne reparti­

tion des 7 m~no~uv£es.

Nous avons coa~ence par faire Ie nettoyage des 8 parcelles

du Bloc II (T3

, T L.:: , T5

, T6 , T7

,· T8 , T9

, T1 0) devant ~tre semees.

Lorsque la moitie des parcelles furent sarclees, nous avons

entame Ie rayonnage.

• Le Sorgho

Nous avons rayonne les parcelles de sorgho en

priorit~ parce qu'en matiere de date de semis, nous etions....

en retard de 10 jours par rapport a l'essai IRAT dont Ie

semis a eu lieu Ie 20 Juin.

35

Pour notre essai, Ie rayonnage des parcelles de sorgho a consiste... ...a laisser 40 cm a partir de chaque piquet de bordure.

Cette ligne devarrt ~tre La ;;>remiere ligne de cul ture., est d1abord

materia1isee par lli~e ficelle tendue par deux piquets, puis p~...

une dent du r-a yonnotzr' qui est reversible , c ! est a dire que

d'un cate l'6carte~ent entre 1es dents est de 80 cm, et de...l'autre il est d~ 40 cm ce qui correspond a la densite du

semis que nous avons retenue et qui est habitue11ement pratiquee.

Apres avoir rayonne les premieres parcelles de sorgho, noun avons

fait venir 2 Danoeuvres qui ont immediatement commence Ie

semis p~r poquet.

En ce ~ui concerne 1e rayonnage des parce1les d'arachide,

"1a distance a laisser entre les piquets de bordure est La 1;1~me

que pour Ie so~gho. La difference ici reside au niveau de Ia

densite de senis qui est de 80 cm entre les 1ignes et de 15 cm

sur 1es 1ignes ; Ici il niy a pas eu vraiment de rayonnage,

car nous avons prevu de faire le semis de l'arachide en utilisant...

des ficel1es graduees a tous 1es 15 cm ; en fait l'utilisation

de cette methode, nous a ete dictee par 1e fait que Ie rayonneur....

dont nous disposions etait plus t8t destine au sorgho, quia

l' arachide."Sur 1es parcelles d'arachide 9 nous avons confie Ie semis a

par3 personnes, I~u vu de 1a densite de semis~ nous savions

d'avance que cetta operation a11ait beaucoup trainer.

En matiere de date de semis de l'arachide, elle a eu

lieu 1e m~me jour que 1e sorgho 1 seu1ement nous commen9ions,

toujours par les parce11es de sorghoa

Pendant que 1es :? ::nanoeuvres restants, a cheve Lent; 1e

sarclage des p~rcelles du bloc II~ nous commen9ions l'epandage

d'engrais et Ie hersage sur les parce11es du bloc III. Les deux

manoeuvres et nous avions termine nos taches en mArne temps,

ce qui nous a permis de faire une permuttation de blocs. r~us

sommes retourne sur 1e Bloc II pour y achever 1e rayonnage des

dernieres parcel13s sarc1eeso Les 2 manoeuvres quant ~ ewe ont

poursuivi 1e sarclage~ sur les parce1les du Bloc III.

35

C'est par cette o~~anisation du travail que len manoeu~~es

ont seme tous leG ~locs. en commen~ant toujours par 1GB

percelles de a orgbo , puis par les parcelles d t ar-a chd.de ; I:lais

il faut les souligner l'arachide et Ie 50rgho ont ete semes Ie

m~me jour sur tous 1e5

Schema des parce~les.

• "lD.lLOCS.

Schema N° 3 z Re?~esent~tion d'une parcelle de sorgho e~

d'arachide 8yeC ou sans arbre

.B) Sorgho

6) Arachide+Eucalyptus D) Sorgho + Eucalyptu~

Echelle : 1 em _ 4 m .: Le car-r e central de 12 x 12 m C.e cheque

parcelle est la surface utile.

e) Leg temps de travaux et les conts

'" Les -cer:ms de tra7B.'L".X.- ....

No t ons qua n.ou s n' avo n s pas pu :faire des me s uz-e s de

temps p.r e c Ls e s 3t.~ 1 I ensem::':e des 4: blocs etant donne qua

clest nous ~ui faisions~

Ie rayvnnage des 8 parcelles par blocs

- 1 1 a i d e houvier ~ors ci~ hersage

Les mesures de towps fig'Lrrant sur Ie tableau suivant sont

calles que noun a von o P~.1 f'a Lr-e sur le bloc III uniquement.

Tableau nO 5 : Temps des operations du Bloc III

(-=-=-=-= -=-=-=-=-=-=-= -=_.: -: -= -= -=-= -= -l= -= -=-= -:-=-= -=-=-=-=;( 0' t· : ~-. : r..ombre : main : temps )(

p er a a on : O.!LOC : :de

( parcelles d'oeuvre mis)

( ---n.~(. )

( epandage de III 4 1 1 h )

( l' engrais )

~ --:--~--". 1 paire 3hL.z:5mm ~(Hersage III 8 de )

~ • boeut' )( --:- -~-~. -j( Sarclage )( II! 8 5 5hL,1,5rnn )mannuel( )(-~-----;~ ~( )( rayonnage c.es )

« parcelles de 4 »I II 1 Ih20rnn( sorgho )

( -:- --- )( Semis )~ du I1I 4 2 S h )( sorgho )( )

( semis de )( III 4 3 16 h »

l' arachide( )( )

Pour 1 1ansemble des ~ bloC3~

semis ont pris 8 jours~• .,l.

S01. ...

1es operations pre1eminaires et Ie

du ler au 9 Jui11et ..

.38

• Le cp_dt de l'ensemble des operations

....CO~7.a a l~ p12ntation ~es manoeuvres ont ete payes

....a la journee de travail ou p2.r Homme J·m1.1~ sce qui repr esente pour

les 7 manoeuvres 7SJ x 800 x 8 = qq 800 F Q

d) Difficultes rencontrees lors des semis..- ... -....

La di=ficulte majeure rencontree, a trait au

r-ayormage ; Hou s disposions d l u.n rayonneur reversible (80 em

entre les dents dJun c8te et de l'autre 40 cm entre les dents)

ce qui normale~ent devrait nous permettre de faire un rayonnage

croise ; malheureusement l'heterogeite du sol ne nous a pas....

permis do Ie faire ; apres avoir utilise Ie rayonneur a

l'ecartement 80 cn, nous avons decoupe des baguettes de 40 cm

de long que nous avons distribue au manoeuvreso Ce sont cos

baguettes de 40 cm que los nanoeuvres ont utilise co~~e ecarte-....

ment sur les li8nes pour sernero Rappelons a toutes fin utilo

que les semis du sorgho s' est fait a ux poquets •

e) Observations faites sur los cultures devant la campa~na

A 1a date du 10/7/83 9 nous avons constate que la

germination et Ie levee du sorgho ue sont faites suivant 1 10rdre

de semis c'ost-~-dire dans l'ordre Bloc II, Bloc III et Bloc IV~lolI

Dans chaque bloc, les parcelles d'arachide ont toutes ete les....

dernieres a ger~er, mais en definitive, Ie taux de germination....

etait nettement superieur a celui du sorghoo

Le 26/7/83, alors que no~s admirions avec joie la f10raison

de l'arachide, notre attention fut attiree par une depression

de certains pieds de sorgho, depression qui se traduisait par

un noircissement des feuilles des jeunes pousses de sorgho t....

nous avons pense a une attaque de chenille, en effet lorsque nous

avons arrache les pieds atteints les feuilles les plus internes

etaient pourries et l'on voyait nettement les chenilles.

Comme cet accident a coincide avec Ie premier sarclage, 10~s

du demariage du sorgho, co sont les pieds touches que noua avons....

elimines, cette attaque no s'est pas prolongee a grande echelIe,....

dans la mesure ou la pluie du 27/7/83 a lave Ie sorgho, le debar-

raasant en m~me temps de ses parasites.

- 39 -

L'epiaison du sorgho a quelque peu ete perturbe par un8 attaque

d'insectes qui se traduisait par la cassure des epis.

La floraison & ~ien debut§ sur toutes les parcelles de sorgho,

en particulier sur cell~s ayant re9ue de l'engrais, ce qui....

etait signe d1espoir ; mais c'est justement a cette periode que....

la sccheresse s'est installee a Gampela.

Apres lli~ mois de secheresse du 22/9/80 au ~2/1C/83,

certains epis portaient des graines, mais l~ grande majoritz

des panicu1es sont restees vides ; ce qui deno~e une non

fecondation des o~ganes floraux; phenomene appele echaudage

en agronornie.

Le manque d'eau a desseche beaucoup de tiges de sorgho,

lesquelles tiges sont devenues la proie des termites •

....Quant a l'arachide il n'y a pas eu de degat majeur

sauf quelques attaques de fourmis qui au reste sont tres 1ocali­

sees par parcelle. Cependant les fourmis existent sur les parcellcp

tant de sorgho que d'arachide ce qui peut influencer les rende­

ments.

Contrairernent ~u sorgho, notre espoir est grand pour l'arachiQe

quant aux rendeoents que nous enregistronse

f) Observ~t~~~ faites sur les arbres durant Ie cam2~ne.

Apres la plantation, les arbres ont souffert de

5 jours de s.3cheresset il s'en est suivie un desechernent des

feuilles des jelli~es plants qui devaient ensuite ~tre la proie

des cheves.

....Les 'blocs I et .IV ont ete les plus touches, a cause

de leur pro::::imite des zones de p&ture. Les degAts furent

considerables pour l'ensemble des 4 blocs; beaucoup d'arbres

ont perdu presque 50°/° de leurs feuilles, ce qui est prejudi-.... ....

ciable a leur claveloppement et a leur survie. Apres la pose du

grillage nous 8V0CL8., earogistre 5 plants morts.

' ....

.....Les ar-brc s a p e i.ne rm,~":,,[; d~s blescurcs pr-o vo que e s pnr les

che vr-e s etai enc de :e:O:.lvaau ,:d:~~:lG.ues p ar- les term:i tes 0

Cotte a t t e que de s te:.:'[".ites .c es~', s o Ld e e par' la mort de 10 ~:>2ant['

'.... .....ce qui porta :;"8 n orcbr-o de £:r.a:l·'~G '" regaIiir a 15:>

Le rega:""niss\~ge f-~1··::. -Za:.. ··;:-, :~.o

::ar ce-t-cc-.

att2.que de t"GJ:mi'::'e ~ C'-. c ar.sa e.c 1", p r- c,3crve du materiel lignem::

'::;;~'..0:J C1J.l'i 8y!.semen't JL es plants

de CGS parcelJLes o rrz e'l;e attaques apr-e s :;.e d e s s e chemerrt de

1 "hor-b e , Y a-t-il urie reJ.ati-::l:C'_ entr-e le s8cheresse et L tattaqu::'

de t.ermite '] Jcell e e ct. Ie. q'-:'2.::d:.ion que 1 q on peut se poser 0

I!l~ 2.~J.~::-~8 ~;c'::'ltr8 les LLlauvaises h or-b e s 0-'::

sarc1age a e~ lieu 3 foi~ ~~ co~rs de ~a saisonn Le ler sa~cla~?

a coneerne ::"eo :?El:"(;(=-~()S ;"',:,1,,,:: r"','c' ~,1,:>cs3t las pa:i.~celles T 2(pLarrt.a ticn d' ;~i.H:,a].}"3i·cc~s .1', C) 2: 8!".lToti.ens) c Signalons qu' avanc

de d eb u t er- 13 .1.2::" ~;'?J.::..~ci2..:c;o 1-:,,18 ,-::",~,r.c p r-o c e d e au 2eme epandage.....

d1ur,ee com:?l&~:1e~tai:'e~ '::;c"c:jc:""~:~'" :':',: '0'0180" gt a La dose de 50I~s/p.e

anirr..31e" Pouz- C0~;to o:;.)e::-c,':~ion la p e Lr e dc' hoeufs tirait une.....

machine a d errc c donc laD:; COCC (J7a~::;'<;','s d'iuie) s o nc de type

extirpa'teuro

Les deux dents de .. 0 ...

c~errJ.8I'·e7 et~ r3g~es de sorte qu'el1es

ne i:ouehent pas 7,es clJ.ItureG~ la:'_ssa.:1t ains:'. apr c s leurs passage t: ,;

de part et dlaut~e de la ~iSJe G8 c~lturen une certaine superfi~

cie non desherb&e~

En tracti.on 2.:i1.:L<£;.J.(:l~ ':L: z;a/I:"'i.u b::':'3'.~,r,,,-:..::.p d,:; ;;ChlpS q rnei.s J.e

sarclage n~est pac ~ota~ C3 ~ui n5cessita l~intervention deG

mano euvr-e s pour 1).':2 .3arc].age ;'\:~r,·.:.al S1:T 2.os li.gnes de cuL turC;J"

En m~me temps que ~.es mano cuvr-e s cf:;:'cctu.e:ient ce t:cClvail. ils.~

p r o c e daLerrt; a un dema::·:l.2.ge du ~O:..·gllO e::1 ~:,'- 3 p Le d s par

po qu e'c s s

- 41 -

.....Le 2eme sarelage effectue, a notre absence (nous etions

a Ouagadougou. pour ramener 1a paie des manoeuvres ayant travail-Ie

lors du ler sarclage), a coneerne uniquement les parcel-les

d'arachides at encore les parcelles au traitements T~ des q blocs.

Les parcelles de s orgho quen t; ; elles de vr-a Lon t ~tre·"buttees.

b) Le butta,g~

En traction animale, on utilise Ie "corps buttour"

pour faire des billions Ie long des lignes de cultures ; Ie.....

"corps butteur Gs-t une charrue a stabilisation longitudinale,.....

comme celIe utilis3 pour Ie labour a plat, mais avec cette

difference qu'ici, su= l~ partie du sep (cachee) ou palette

sont fixes ..: Ul1. soc ordinaire at deux versoirs semi-helicolda.lwc.

Apres chaque passage entre deux lignes de sorgho, Ie terre

remontee par 1e corps butteur recouvre una partie des pieas

de sorgho situes sur cheque ligne. Au second passage Q~e des

lignes preceden~eG est totalement recouverte de terre, cette

ligne est ainsi buttee par la formation de billono

Le buttage est une operation necessaire pour 1e

sorgho parce qu'il favorise un enracinement des pieds et parce

qu'il diminue 10 ruisselement tout en permettant une bonne

infiltration de l'eauo De ce que nous vencrns de dire, Ie

buttage est un·~ technique d'economie de l'eau complementaire.....

du labour a plat.

c) Les tcr~s de travaux et les coOts

Comf.1S lion a pu Ie constater'" chaque fois qu lune

, .....operation faisait appel a Ie culture attelee et a une ~ain-d'oeuvre

suplementaire, noua nous interessons ~ Ie tr~ction ani~al pour

La mesure des te::.ps de t r-ava'ux ; Le coOt de 1 'operation calcule

est celui occasionne par la main-d'oeuvre~

.....Lti~portance accordee a la CUlture attelee est ,

due au fait que dans notre pays la tendance generale est a

son utilisation conme une phase de mecanisation intermediaire

de l'agriculture ; ce qui necessite la connaissance d'un

certain nombre de donnees, notamment les temps de trav3ux,

les codts de revient l'utilisation de l'attelage etc •••

_ l~Z _

Dans Ie cadre de notre assai nous nous sommes surtout....

interesse a lC", '~:e::),UTe des t esnp s de travaux de 1 'attelage.

Le table~u suivant enu~ere les diffGrents temps de

travaux ainsi que les operations concernees.

Tableau N° Temps de tr~vaux mesures lors du buttage

et du s ar-c.La g e ,

( I "temps ).Intervention[l Bloc . da"te Temps nombre( dur-ee : t:apport~mis de(

p ar ceLk e s : · · a l lhac-j0 paires( · tare \

0 · de I

(: boeu:fs )

( 't- .419 ~

(ler sarclage

: q blocs p'Uilo 4 )( ..._--- 20h 9h~6mn ):q 9 1 jours( oX 35mn )

3r parcel-: 22( :J

)( las: Juil ..: ,

)

(4: blocs : 30 )

(2eme sarclage )]uilo )

( Ii : --- . )

5. r

( :x 2 1 :4 jours )( :20 parcel..

:A.o~t \

les l

( ...~-~--+_.-( 301 I 23 :( Ih16mn 1 1 5h30rnn

,:Aoo.t J

( - \

4 parcel- :;

( \

Ie!! .. )

( Buttage \: Bloc II )

( • 0 ): 24 :lh30mn : 1. 1 6h31mn J

( \.I0

Ao~t( -A: parcelles )( J --- -1( Sloc III ~ 25

)( .<" ): Ao(}.t 2 h : 1 1 oh4:0on ;( :l.1 parcelles J

( : )( : :

_.~

( Sloc IV 26 · )( 2h09mr( 1 1 · 9h20mn )( Aodt \

:l.l parcelles: ,( . )( \

I

( \I

( )

Selon ce t3:)leau, on peut remarquer que 18 jours sep~rent

les 2 sarclages, ce qui apparemment est un delai court ; il

faut rappeler .seulement qu'en matiere de sarclage, il n'y a

de choix de d~te d'9xecution comme pour Ie semis. La Gate du

sar clage est ~i:~ee en :fonction de 10. vi tesse de repousse

des mauvaises ~2rbes.

Par contre pour l? buttage, la date est :fonction de 1a

vitesse de croissance du sorgho. Si le buttage a lieu tres

tot, les bilions recQuvrent les jeunes pousses de sorgho

qui ne se relefen~ plus; si l'on butte tres tard la taille

du sorgho depassant ce1le des boeufs, ceux-ci ne voient plus

claireMent et c~rchent hors des lignes, co qui occasionne des

dommag e s , Ces a::>r.;:r.:.:.ages sont La reduction du nombre de pi,')dz de

sorgho due au.z ~1i 3tinement des boeufs. Le buttage s' ettolant

sur 4 jours, il .s'en est suivi une augmentation des ter:!ps de

travaux, ce qui est l'expression de 1a fatigue des boeufs.

Tableau N° 7: Frais occasionnes par les manoeuvres lors des

2 sar clage s ;

( \

( Interventions : Blocs Date Duree main- Coa.t J

• )( 0 d'oeuvre · }(

:P5'.Tcellas )(

: Ix. ~( blocs 2.0 JuiJ::

0 )( Ler sarclage let 0

0 9x4=35 9 jours: 6 :36 000 F )( . ::Parcelles 30- )(

. Juillet: )( I

:31 Aodt <( 4 blocs I

( 2eme sarclage 6 jours: 7 :33 600 F)

:. 8, )( 5x4=20 ·:Septi;m- )( ?,arcelles( bre 2( : Ix blocs 20

)

( :JUillet:

)

( 0)

( :56 parccl-: )

( les 8 15 '. 13 69 600 F )

( !Septem- jours)

bre )( )

( I

0' ), .

d) dif~i~~.~~rencontr§eslors du sarclage et

du buttc:,.&.e

A C0 niveau nOU3 n'avons p~s eu de problemas

particuliers, nous avons sdulament enregistre des pertes..... ,.

tant du cote clos 2rbres que des cultures ; en effet 5 a ~

arbres sont morts des suites de blessure causees p~r la

char-r-ue , il en a et,e de Il1Ek,e pour les cultures dont certa:Lns

ont eu leurs ~acinas ou leurs tiges coupees~

a) ~tarachi<!.e

Pour des raisons indzpendante de notre volante (semis

tardif, surtou~ celui du sorgho), ~ la fin de notre stage

de 6 mois debut ~ai- fin Octo0re, nous n'avons pu faire que

la recolte de l'arachidea

En ce qui concerne 18 sorgho, nous publierons un document

en annexe de celui-ci ; ceci parce que Ie temps materiel

ne nous permet p~s de 1e faire (redaction du present docu~ent)

La recolte de l'arachide s'est deroulee de 1a maniere

suivante S

Apres avoir delinite In superficie utile de chaque parcelle...

d'arachide, rroua e vons -Jrocede a 190 recolte des lignes de bordure ..

Cette partie ce l'2rachide non concernee par les mesures est

endaineeti pui::; transportee; la station o~ aura lieu l'egoussage

et la mise en sac.

La partie utile, e113 est reco1tee et laissee sur pl~ce

pour sechage ..

L'operation la pIu::; delicate est l'egoussage et la mise en

sac, car il ne faut melanger les traitementso Pour ce faire

nous avons pr~cu 2 sacs p::lr traitenent ; sur Ie sac sont

inscrits 1e numero du Sloc et du traitement correspondant.

Par exen~le Sloc II T4 ,

Nous avons ~epartie les 10 manoeuvres en 2 groupes

de 5 personnes ; chaque groupe est charg~ du ramassage,....a l'aide d'lli~e arouette, de l'arachide d'un traitement donne.

L' ~goussage et 1", i.Jise en sac d eb u t errt; toujours par 4

personnes, la ~eQe personne ~ l'aide d'un seau ratourne sur

La parcelle .3t ::~au'?tsse sur chaque ligne les gousses restees....

sous terre au tO~Jee 10~s du transport a 1a brouette.

Pour 108 differentes phases de 1a recolte nous....

avons plac~ les 10 manoeuvres sur un bloc 8t conformement a

la m~thode de travail que nous lui avons i~posee, au bout

de deux journees de travail de 8 h, Ie bloc est Bcheve.

C'est ainsi que 1es 10 manoeuvres ont mis 8 jours pour

effectuer la ~ecolte de l'arachide des parcelles de bo~du:~es

et des parcel10s utiles. II en a et~ de m~me pour l'egoussage

et la mise en sac, qui d~butes Ie 12/10/83 a pris fin Ie

20/10/83.au 20/10/83

Apres 16 jO~G de travail (du J/I0/83,/1'ensemble des manoeuvre

ont p ar-cu La SO,,1mo de 116 000 Frs.

b) Le sor.$.ho

Voire annexe en ?reparation

....c) difficultes rencontrees a la recolte (arachide)

La recolte de l'arachide a eu lieu en pleine

secheresse (du 3/10/83, au 40/10/83), ce qui a rendu Ie

d~terrage deo pieds tres difficile surtout que notre sol est

argileuxo La consequence de eela est que beaucoup de gausses

d'arachide son~ rest~es sous terre, ce qui peut faire baisser

les rendel11ents. 3n outre, 1a prise en masse du sol a augmente

les temps de travaux et done aussi celIe des frais de

main-d'oeuvre.

46

3.4. Les r25ultats de l~ campagne 1983

3.t.l. Les rcsultats agronomigues

a) Analyse de la saison des pluios

1 ~_ .•: Pluie .

(:":1;:;' )

ZTP(mrn)

BilanP1uie-ETP : Observations

(mm) )

\Jdef'i ci-to

··-0,9·...--ee=e

2 0 decade

1 0 decade

(((( Mai(((

42 excedcnt

-22,342'1,6l°decade deficite(semi 30rgh~

arachic1o) )!"- ~~__" ~-----....;:.--------...--,_._.<1:

2°decade 51,5 38,1'1

oxcedent

===: -

. 1 0 d~cade .!t

- :

•·

19,5

2S,75:

20

39,5·7,'1s'

19,80

13,43

32,73

35,3

53,5

16,32

12,73

24 66, •

dEd'icit

excedent )

(:florai son )sorgho)

..." ..

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: 11. 6

1,312 5,35

3,l.l5

1,4

1,5

6

77,3

1

36,2

. 0,5: 2.5,4: 14,2

JUILV!:T : AOUT

2,0

1,4

19,1

-------._~--------+--------..­· .• JUDi •

6 8, ,

38,8

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0,9

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9

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2

34

56

7

1

1920

11

10

16

1718

12

1314

15

~ JOU3.S

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)):31

:: 1910

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Table Nil 2rt .. '" ,.

Evapor~tion du bac ETP decadaire de G~mpela

1923 STP = 0,'15 Z bnco

TotalPeriode

11

12

13 I ; I ' I :!i 8,2 ! ... i 4.45; 4~121

15 ... j 6.73 I ! 3.15

16 10,3 I : 6.73 ! ' 4.4

j 36,23

b.1

3.82

. ~.b I

'I r59,137 11tL,'?2 83 BI I

I26,14 19,7' l4,8l11

I 4.1 ~ I! -I 2.85

2.6'*.7'i.2 I

5.75I

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1i

i I I.:1l.a..2. .13,t..c3 148.3. !

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I , n J38,77/ 3~

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7

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I 7 ,2 I

I ' I ~I 31,1[23,33 121,81i 16,4f I iI

! ,!185,6!i 139,~~ 1401,1. , ;

17

20

18

19

30

21

31

2b2728

22

232425

TotalPeriode

Totalmois

TotalPeriode

fi

I 59

Total" cUIDu1e

Jours.i cumu.Le

i

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182 I 82

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30

10

... i

i

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51 -

-I. _ I I 4 jours 5h20 mnt..l:x L.l:= l ;:, 1 7Juil1et !~arcellesl I

sorgho

b) Calendriers cUlturalixTableau nO 10 = ceLud, de l' ara~l}Jg._e__~.:L~dJLs.g.r.gho. . .-t- - .

. -. ..." .-- .-...-.. _-_ .... -_.- -, - ...-..-.. . I I . I

'. ' . : i Nombz-e f'aa.n IOp er-a t Lons /' Blocs 1/. I' I temps ~ d"I cie 0 "l1.1It 1 J da t d' I . paa.r-e d :cu ura es I 11 e 1 uree IDl.S •

lp ar c e e I I 'l\." 1" vre ~I o o euz

., ....-.---.----... ·---t4bi~-;;~~-t~-i-J~~~j -----·--r-- _or ·_-----'----1;

Labour...

!lOXLb 4 08 jours ~4'h-'~' '. 1 paire - iI a - . _.~"

I

128 JuinI,

plat I

JI IIp::;l.rcelleI i

I • lL

I IEpandage 14 '::llocs II I 30 Juin ! !! d' engrais

I !: 1 - I II .. I 4 jours 4 h 11Fl "vo1ee,i. !4==4=16 2 Juil-I -: a

i! parcellef let

, I L.l blocs '30

I, JuinII Hersage

: S"lbBt> 1I 4 jours I 12 h 1 pai~e ..I

Jui1-I

! ! parcelle a I 1I I I let

I; i I ri raYOfu'"lage des 4 blocs;4 Juil1et t

;I

de I 1 I; parcel1es - I

2 Aodt

des : L1 blocsd t ara..j

.. :"?"""'-V,!:::=l.l:=lJ[par-c eL'l.e

30Juil1et 4i jours II

3

tpaire I ­

i

1 ""irS- a j - iI 'i ;

~OhJ5t!ln I 1i

jours!

II

8 jour 24 h

I

I8 jOwis 54h -,

I

1er Jui1 tI

- !

9 JUi11e~

1 L} b Lo c s Iler Jui1; ; --- .i L.l: ..~'4-1""; ! iI ... :.. - I t

barcelles: 9 Jui11et(~ :

~ blocs ;9 JUiller

! 9 ls.; J '" I I 4:• x~_ J 22Jui11et i:pC1rcellcs: 1

,I •

:5xl J: = 20iparcel1e

semis desparce11es de

sorgho

2e sarc1age

1er sarc1age

; semis;parcel1es

chideiI,

buttage desparcelles de

sorgho

4blocs

4xL.::: 16 125 Aod ti:p,s:rcel1e~

4 joursj6h55

I

n1l!l. 1 paire

10--I

joursi!

;

OctobrbI

II blocs :3 Octobrel

! I16; 4xL~= 16 ;20

! 'OClrcelleJI • ,

r.• ' ...-.._- l

l'arachide

recolte de

.....

52

c) Les rendenents de l'ara~hide

Apres l'egoussage, la mise en sac et la pesee del'arachide en gousse, ~ous avons enregistre les valeurs suivantes

3.4.2. Le s res'Lutats de La censuration de La taille des' arbres

a} ~ la pl~ntation..... 1 ._-

Nous avon s prefere attendre de faire Le

regarnissage des plants morts et la pose du grillage, ave,nt

d'effectuer catte 9remiere mesure de hauteur qui a eu lieu

Ie 27/7/83.

b} ~ la-fin de la saison des Eluies

~a fin de la saison pluvieuse a coincide avec la

recolte de notre arachide. Nous avons mesure la hauteur des

arbres pour 13 deuxieme fois Ie 15/10/83.

Pour plus de commodite. nous avons re6Toupe les

~ecultats iSBus de CGS de~~ mesures, ce qui nous a permi d'etablir

des fiches d'accroisnement en hauteur des arbres par blocs.

Fiche d'accroissement en hauteur des arbres I BL~C I I

Tab1.aau N° 12-,.- - ~- ~-'--~-"---"":--~----"" ----,._._---_...~--..~_..-;'_ .. "

If0

1

traitement (1" 1 traitement (2) : traitement (3) I traite:::.ent (4) i traitement (5) ~\ traiter.1ent (6)- \ I

_ ... _o__-- ~--!".-.-_t_-- ---:--------.--,.-------+- .---.- ----t----- ----*- ------:----~ .... _--i"-.--.---:- ----. --:-.---.---, --- --~---.-- .-----------H •• n'~ i -- ; H- I H H I H : HI.. H I -H ;.. f-,- H i H i H ' H H J.1 I....... ' _ - .., ,-, ;' _ t ,- t.1.. t I_I .;....:, _I~ I _ I..... , I

f " , n,<" -..•; '-',p ! • if'" f ! ". I-nf i I r. ! -~. t'-~.1'" H. ;. f' .: f i' .,~ H•.Hf-HJ.. L ~ ~ _ L~).' ). I .). I .... l :l.!.JL J. J. I.:L i J.! i

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9 j 188 j So -, Jl.25 80 101 15, 55 1 2J5! 80 ! 15 : 115t !! I

10 I 151 i 8e i 81 TI ,t

11 I 0 f 70 I JI -

12 I um iS1J I 1J5 55 I 8e i

I!

14 I 152[I 8270 1

1

1.' I 176! 82 j 911 II

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16 ! 1 871 65 I 122 I

1'10 1 71 I 69 1 1 60 I 80 i 80 1 1 87 _ _"! _ 10~ ! 0 I60 J--=- LJ. 90 !8e u 0

o I 50 I - 0 176 I - 118 L.:: 57 l17 II 230 i 70 I 16q 0 i,~ 60 -r I 1 :

1L~8 I 58 I 90 I 122 142 I 80 ) 158 I 75 ISJ j 205j-70 1J0~ 7J 97

1.35 I 79 JO 52 18~ 70 110 rnrn JJ 1 1 7J J60 113

185 I j 127 90 65 ! 180 72 loB 170! 35 1JJ 60 :,: 51 -I: I ,::.r

Fiche d'accroissement en hauteur des arbres I 320c II• me _ ......__

I i! H2 !_.

lO I ,45 235 i 67 -;-i I I 220 I 61!

': ~ 53 i 22 !

i 5;1- I 100 I 67Ii,

o i 70 40 105 I 70 I·-4-"4: I rI 70 15 j., 1 0 ·1 50

205 I Iec I L:'2 I 58 80'- I

25 i So I '55I

Z35 ! 50---l I I-I

55I

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75 I 119- . - ~

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i I- .j- -0 72--. I"-I~",", i 42 1 Q........ , ".,u

t-R" r71 _

9

10

11

12

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13

14

15 7611

16 o

Fiche d laecroissement en hauteur des arbres J 3~~ III

Tabl..sa:t N° 14 . :__ .-.-- ... --- -..t------..---.---.-.---1

_ ••...•...• '.__ ., _. _ .•.••••.••. _ __ .•_. . ..__ ..•.. _. -_'•.•

I Traitemen-t (1) : traitement 12) i Traitement (3) Ii traitel::.ent (l}) j trai-tement (5) 1 traitement (5). r ~ 'I

--;.+.-----~-..-- .:._-;---+-:~---i-' -;---:', ..._ ....j .._-_. _.-r--- --;---.- -~ ·-:---:;---·-1----- ···-~-~~-~--~:·--;---·----·-r -~.--.-~----- --~---;----j- ..---:--N Iu, . H. ;Hi'-~q.·, .-Ar-- i A.. ,.qi'-H. l Hf I H. 0 Ho&--H ., n.,(' ,H. 0 .-l"",-'-l.i: "c : H. iHf - H. I Hf I' H. Hf-r"

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I r t j ' I t--- I ' ,

a ~ 109 i 72 j 37 i 150 S5 i 85 I ! '13 \ 2 L.l:7 i 72 ! 175 120! 55 f 55! • I I

3 78 I 'J,5 I 33 I 1';:2! 72 i 70 1 90 ; l15 3? i170 I 65 I 105 I 135! 55! 80

117 I 55 SS ; 9L1-

120 i 70 I 50

150

68

130

57

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153

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I

136

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+150 i

70 i,52 :

+65 i,

54 I

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200

206

135

146 I 45

, 200 I

35

57

61

I I I 50 I. II ,I

55

57

72 iI 37 t

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I l- I I 62!

I iI I 60 iI

122

175

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1 C7l

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L7 115 I ~5 I 50

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I • 52 I, I 1 ,

29 I 1~2 ! 55

102 II

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135

150

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50

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L} r 113

5b I 1CC i 51

951

16

to {

Fiche d'accroissenen~ en Hauteur des arbres : BLOC IV Tableau 11;,0 J.5

72

65

I 70 I 21 1 ~20 ,I 58! 62 i,1 75 Ii 47 27 ! 120 1 61 59 147 I 53 94 110 I 57 :53( . l, I' I 1--._-'- _

I 57

I

j 62!

-'--'~-"'--'-"-'''----'~-'~' -~- -'-- --~~------'- .--_.- .,~------,----~,- ._--_._._..-----_ ..~_ .. ---------_..._-_ ...~ --'-'---'~-'-~'-'---'-' -.. "-" -------.-------.. .t I! f

; Traitement, (T) ; trai~ement (II) i traitement ;(111) i Traitemen"t (IV) i Traitement (V) : Traite::len"p (VI)f i, ; '1 1 1 i; ,____L __. . +-__- ..1 . .-~- --_·-t-·· .... ~-l-'-'-'--' -..... :--.. ---- .• j---..- ... -+--.-_ .. ---or' '..-- ..,.-. t -. '-- -"; - .-... - -~..- _....~ - .-.-.-- - - ,- --.- .- .- --t··- ------ -_.

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ar- I i I I' I ,- I I ! i I I : _ ' : ;f I J r I"! t I ""_" '! ~ "bres I I i H1 , I ! E2 'I H3 I ! i ~'-r -..L ! H5 i ; ,H,. :.. J. I I i J . i.f ,. I '\J

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113 f 70 ! I 1 70 ~ 6 Li8 : 54 : 123 -rrO I 83~2 95

~~5 110-6 I 105

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8 L29 I 0I

70

I ' II, 65 I 82 I 135 85 127 _100 ! 130 ,: L.t5 85

, ! j

65 \ 64 i 106 I- 125 60 ! 40 i 105 I' 42 1 S3ill I _ I

56 I80 j10 241 157I

11 I 105 l sc I 25! ].25I

I ' I12 I 120 I 73 ~ ~7~ I I'---1, -, I . .13 I 70 I 53 I 17] 135

14 T 1071 59 I 48 1 165

15 I 100! 55 J 451 J.57

50 i 87

+42 i 83I

58 ! 92J

128 1 15062190885514313952191

92

72

'5 I-;) II

160.-

74 1 136. I

357010516

I I !

I I I 1I II· I ~ I .

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57

Les fiches ne trouv~nt dans les pages suivantes sont cl~sseeB

dans 1 'ordre de :31oc I, Bloc II, Bloc III, Bloc IV ..

A partir de cas fiches no~s avons calcule l'accrois3e~ent moyen

des arbres par traitemeni et p~r blocs, ces valeurs soni consignee

dans Ie tableau N° q

Tableau N° 16 : ~ccroisscment moyen des arbres en cm.

(

( Trai te­( ments

(

(

(

··t

: 3Ioc I

8C,53

:..

Blocs

Bloc II..

Bloc III

35,06

..

t

Bloc IV

J)

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(

(

(

(

(

(

(

(

·· 93,85 121,13

'73,75

112,38

83,38

75,25

105,27

81,31

)

\j

~

\)

)

)

\I

\/

,)

-0:

75,69

103,81

:

84,88

81,1371,13

1 0 3, 08

91,57:T"..o

~--_--:~~~._------~-~-t-------1--------:;'-------~

(

(

(

(

(

58

3.5. ~nterpretation des resultats

).5.1. Influence des arbres sur Ie rendement de

l'arachide

Nous utiliserons la methode classique de

l'analyse de v~riance, en faisant Ie test F pour comparer globa­

lament les ~oyenn3s at Ie test de TUKSY-~~TLSY, pour cowparer

individuelle~ent ces moyenneso

Tableau N° 124= regroupement des rende=nents de l'arachid'3....

rapportes a Ilhectare pour Ie calcul et 1a

determination des donnees devant figurer dans

Ie tableau dranalyse de variance.

t

··

· 980s0SI<g 787'}11ki 3995~7l1ig 998,93kg)1097,27I-ds l131. r 25k:g

'i 7'-· ". lO36~72J1g 1180!,471~ 1061~72I<g 4614,07kg 1153 .. 521~g'1335 ,1.Jlq~

'\J:- -· · : ·· · · lO3lf:,5 8kd.io61J: f 08k& 1160, 941'1:.g 1064 J 08k:g 849,22k~ 4l38,32kg· . . · )

873'}44kg :3697t'02k~)

a13 ~, 771~rd 1026 t 561-cg 562\l25k S: 924,2Skg·

. ·*63l,2skd 4204,3ki 4038~05k& 3571,49ki l64q5~lakg

·;,

··\I

)

,-'

..J

,;'

)1.027 ,82I~g

(!)

merrt s

traite-

}mo yermo s

f

•·

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1··

Bloc

:

··

(TB)

(

(

(

(

(

(

(

(

( Traite-:ments

(

(

(

(

( Total

~noc(

(

(

(

(

".

59

a) ~eroulernent du cal cuI

+ desre de liberte: C'est Ie nombre des ooservations pour

chaque variation -1

soit n = 16, 1e nO!:j7'Jre total des parcel1es, Ie ddl = 15-1= 15Bait m = 4, 1'9 n omare total de traitements, Ie ddl = /,} -1= 3soit p ::: 4, Ie n:J'"~~brc tot31 de blocs, Ie ddl = /,} - 1 ... 3

....Le degre de li7Jex~te (ddl) pour l'erreur est egale a 15-(3+3)=3x3 ::: 9

-------_.._--_.~~.----------------------

9 ou

• Sur 11'35 p ar-c eLLe a Te et T1 0,

Ie surface utile de 2·55 rn2 cO~"::J?orte

20 1ignes de cu.l t ur-e s , a u lieu de 16 comme las parcel1es TL'~ at T ....J

pour eviter de tres grandes ecarts de rendements entre ces1 ."

par celles, nouo ::~J'on:J ef'foote un coefficient correctif de 2~

aux traitementD et

... to ...

. • Le facteur de correction. ---~-

c = 15 902 62)

• ~;_socr~e des carres pour le total (SC)

SCI =~ x i2

- C = (1097,37)2+(98°,°8)2+-----+(873,44)2- 16 908 52)

= 17 )18 51S -16 902 62) = 415 89)

• La SOC~1e des carrees pour les traitements (SCm,)

SCt =~ - c = ()995t76)~\(4614?07)2+---+()697,02)2., r: ,l.6.,c902 6?;"

4

=5bO~89B9

l1 - 16 902 623

17012 247 - 16 902 62) = 109 624

avec m = nombre de blocs

jT2- La 80-'::11,;'1e. des carr.ees pour ~es Blocs SCB n

B - c = (46)1,28)·'+(4204~)<..+---~+(3571,49)c.-L,1

= 170t5 570 - 16 902 62) = 14) 947

IS 902 62)

_ avec P = nombre de parcel1Gs

• La sonne des carres pour l'erreur(SC~)===================-============ ~

SCE = 41589) - 143947 - 109624

= 415893 -(14)947+1096?~)

91589) - 253571 = 162 )22

SCE = 162 3~2;

• Moyenne~ des carres MC ou variance

La moyenne des ca~res ou v~riance s'obtient en divisant las

sommes des carres p~r 10 ce3re de liberte correspondant.

- MCtotal ='t15B9315

... 61 -

MCtraitement =

-------_._-~-----

MC = 3654l~.33traiteoents

MC Bloc = = 4:7 982,33

162 323

9= 18 035,78

b) L~_ta::>leau d'an~..l"y'se de variance

( .. -l( Source de · Somme s des degre de 1Iloyennes des( variation : car-r e s 1iberte car-r-e s

)ou ou )( · · (ddl)· · variances

()1( Total SC'i:'= l.U5893 15 27 72 5 , 20 )()

( · ,( · I

Traitement~ set: 109 624 3 36 541,33 '>( I

'. \

( · I

j(

Blocs SCB= 143 947 3 47 982,33 )( ,( ;,( )

\

( )

( Eurreurs seE= 152 322 9 18035,78 )

()

t -~

c) lie test du "F"·F Variance des traitements

On ca1cu1 = Variance residuel1e:36541,33 2,03 u l'18035,78- q e on

compare a

FO,99 (VI = 3 , V2=9) = 6,99....

Cette valeur du 7 calcule etant inferieur a chacune des valeurs

- 62

des F10,95) F(O,99), nous en desuisons qu'il n'y ~ pas une

difference globale entre les traitements hautement significa­

tive. Ce qui veut dire que les variances des traitements sont

homogenes.

d) tes~._dthomogeniete des variances de HARTLEY1

254 = 2 ll: 134,12 l1:

12

6=5 18 595,29

12

8--5 17 355,23

2S:J:o = 42 003,89

On calcul :d = variance wa~dm.ale L.12 003,890 ... -- ...,. =

variance rninimale 17 355,232,42, que lIon

"-Compare a la valeur H ,95 de 1a table du test d'homogeneite desovariances de :U3~LEY, avec dal :

P = nomjre de traite~en~ soit 4K = no~bre de blocs - 1, soit 3.on trouve alors dans la table H ,95 = 29,2

oL'homogeneite des variances est verifie pusque H Ho,95

o

e) CO~Q~aison des moyennes par Ie test de Tm~3Y-F~G~LEY

+ ?rinci~e du test_.

...On cherche a corcpe.r er' n noyennes (r:toyennes de n traitements)

Appelons Xl' x 2,--- x ces moyenneso Ce sont des estimationsm

differentes prises ~~r l'estimateur i dont la DE a pour ecart type

Sf: = 6/"(i§' I (R = norrbr e de repetition).

Faisons I thypoth3De I-Io suivante : "il n t y a pas de difference

entre les n moyerme ; On s a L t alors que La variance r esidueJ.l.e

tiree du tableau d lanalyse de variance est une estimation de

On peut donc :Ae::1'):~8cer par l' ecart-type risiduel :

a. = ecart-type residuellfR' ~ ER VRX

Rangeons nos l:::wyennes dans 1 :,:L:.'G.TP crc Ls s arrt cOi1.sideron::; une

.,' suite quelconque de XCK n) moyennes extraites des n moyennes •

Par exemple on peu~ extraire ~3 A2 XJ

X6 Xl X5X~(n=6)

les suites An XJ.:;.

et x~J.

,On note ",'1 I' etendue d : -,;,ne S·L~J. te qui est ega1e a 1a

plus grande valeur - La plus petite va:':"e':".;;' par exemple

W(X6 Xl X5 XL,) ::: XL;;'··}{6

On montre que ::;i l'hypotnes€ est vraie, Ie rapport W/Sx suit

une certaine loi qui depend ~

de V = nombre de ddl de Ia variance residuelle

de K = nombre de ~::10yennes dans Ie. sui. te 0

Les valeurs critiques de cette 10i, pou~ Ie couple (V,X) sont

notee 0,95 et 0,99 a~~ nive~uz de Probabilite de 95 %

et 99% et qui f'igt.rre clans La tau:::'8 du test de Tffi<;:EY-HJ.:.2'='LE"'::.,Le test revieni done a cooparer ~i~~ ~ux valeurs 9,0,95 etjD,C,99

<,

ou , ce qui revient cl1.' ;:'13Ge~ a COi',.pa,:-er 1# £lUX valeurs 9,0,95 x S7

et 0,0,95 x S~ E " "Ir A - 'n generaJL g ..:;:~ of:fc c t.u e Le test au niveau de 95 0 / ° GI

Donc si v~ 0,O,95oS~ i:::. ~~y ~ pa~ ~~ diffe~ence significative.t~

en·~r8 ~.GS ~.·,~.-~:mer::: cia la suite consicleree :

"'" . tho'· ',..., ".::::..... 2. ~_.._.E.~~~_.

si Tifl.::::, G 0,55. o i::.. 7 a 'v:"':1.i:' d:~:.(:::erence significative

entre :::'es =oyennes de la suite con::;id§ree :

On symbo1isern fuL8

:5 X~

S'L>ti. te par exeC';1"Ole

= Application de a notre cas

Rangeons les renC:c·:.:.ents moyen o de l' e r-a c hd de en ordre • ..Lcr01ssanv

Traitement T T. 1'f: T....10 '-;; ':J

Suites X- 'C- X~;",- "'r""

.t lO .t"Q .t .. c..... v

Moyennes .. 924,206 kg 998,9Jkg lOJ4~58 I~g 115J,52 kg0

- 64 -

La varianc2 ~8siduel1e etant

= ERI vi'a = 2

67,15

I67,15 1--\ Sf =

....a V = 9 dd1, on peut construire,

)))))-------I ------,

Vi80J~;, '72, =b..J..~,~1

On a S­X

R :c 4

ER =

Le tabl eau cie compar-eL son suivant

-:

(265,24)

Xi - X4•: 154,59

-! :l(1 - X1 0• r

l'tg : 229,2'::>.Xi

35,65

(214,81)

.-=t-

f = 103t,58 kg i 110,32.~-----~-------.;;

: -

!4 = 998,93 11:g: 74,67t-

,

: diagonal e ! • )

0,95terme de compa- )

( N°. X : : raison ), ,

( Q 0,95x67,15 )( (K,V=9) )(

,J

( ,I

( 1 ~ 4,41 296,13 )( }( 2 3 3,95 265,2.4 ,

•( j

)( 3 2 3,199 214,84 )(

)~

L' e:;~aL:.3:1. du tao'leau de comparaison mont r-e que dans chequocase l'etendu2 de la suite est inferieure a son terme de

co~paraison, ce qui signifie qu li1 n'y a de difference...significative entre 1es 4 moyennes glo~alement ou a cette

situation.

- 65

f') Conclusion

De ce resultat on peut faire deux constats :

Premier conotat; les arbres n'ont pas gene les cultures

d'arachide 7 c'est Ie cas des traitemantz

(T rn) ....'''' T) . .... p ...V: -'-3 e t; \1 6 ;' 1 0 qua s orrz en LaJ.""

dans les m~me conditionso Cela n'est pas....

surprenant dans Ie mesure ou lion peut

considerer que les 160 cm de distance

La Ls s e entre les premieros~,:'!_ignes d.e

cultures et les lignes d~Eucalyptus etaient

suffisants pour que les arbres ne puissent

pas concurencer les cultures o

Deuxieme constat ici avouons tout de suite que noun 60w~ez

sUIpris at m8me tres surpris par les

resul tats enr egistr es 0 Contre toute at'tel, >......

l'en~rais min a dose convenable sur les

parcelles~ u'a pas reagi favorableoent

et oieux dans certains cas, son action

a ete plutJt depressif sur certaines

j Bloc III)

~a les ca~sec de ce etat de fait sont,:nul "~ip=-e oS e J.;:;o::-,lplexes ; quazrt a nou a nous

.....en tie:ldrons a des hypotheses qui pour-r-aLen:

eventuellement eclairer la question •

• Selon nous il y aurait eU des problemes

de semis (lliauvaises graines, densite

de semis non respecte et faible)

de levee (attaque de par~sites)

de mortalite (attaque de parasites,

accidents lors du sarclage)

65

....• La baisae de rendeoent peut ~tre due a la particularite de

chaque bloc.

Pour ce faire nous avons choisi au hasard un Bloc parmi

.... Le s 4 que co.cp t e l' e s aad, et dans lequel des me s'ur e s et des

observations ont ete faites o

Tableau N° 18

70

70

68

)

\.I

)

)}

)

..1

: ... ,: eourmi- ~: liars i

))

.:'..

:f'ourmi­: liare

~134,77 et• l-tg •·termi-

: tiare

·:1335,16

kg

\.68 7 0/0: 1097 27 Stagna- ~t • ,. ,

· kg . tion ;d' e au )

71%

· .· .:74 t 07 °/ °:lo6~, 081~g fourmi4

liare )

95

95 g

·~ousses:

.:I0 0 g

~3l g 90 g

134 g

i)5 g

1'25 g

208

31

34

t

• : PoidS: : •: Nocbr~. de'. P.oids Rende- rende~·• de' • ~ : Ob s er- )= gousse de ·grill.nes· ment o't.:.· ment a :vation )

par par::'100 =contenJes, 1. 'hec-: : : decor- )pied gousses dans t. tare ,

: 100 a cag e ,)\I

• N '

:

omcr e: de

pioda1igncI

Bloc

(

((((

(((((

((((((

((((((((

(((((((

• En fin Ie deficit hydrique a constitue un facteur

limittant ce qui n'a pas permi au:~ cultures d'utiliser l'en~rais

pour assurer leur croissance et leur developpemento

67

3.5,,20 ConC;.li~rence de~ cultures S'-.,T 1 'accroissap.ce dG;:

ar"0res

Pour le3 b~soins de l'etudc, il est necessaire de

reprendre Le ta~:)leau2 reIJresentant l' a ccr-ot.s s em ent moyen

Ces hauteurs son~ e:Qrimees an crn~

Reprise du tableau N° 1:..6

____r~_~ ~(

(Trai tement

(Blocs

..TJ. T2 T5 : T6

\.

75~SS'

..1 0 3 ':) 8::'.

.8),3.8

81 ?-;', ..,,--

.:.1~_2.~ 33835,05

Bloc IV

Bloc III

Bloc I : 80,53 62 03 :93 7 85 81 ~19: 116,64 91,57 ;.

-=-*

Bloc II 5l} : 92 5Lj, c85 :I.21 ~ 1) 73 ~ 7.5 lO3'J 08 71,13.

(

(

(

(

(

((

(

{

(

(

(

{

(

SCEtotal = 2 ",2/Jt;c. -.I. m , co~~e precedernment on montre que :

SCEtotal = SCE..\-.J.. t +"raJ. c ernen S SCES + SeER' 'd l'·locs "' e s i, ue ..... e

avec les da1 sui1.?n-c3 c

t etant Ie nocfJre C1-3 t:-:-ai tema?lts

b etant Ie nornoz.... e de blocs

n etant Ie nombr-e ~1 "" -:;.e.rcelles to-:~<:'.:....~

68

· ..· ..:.ll2,38~ 105,2~ 432,63 : 108,16: 47191,)4.... - .

t. •. 'II.

".

: .,.• .i~l.·

: Ti

· .· .·75,25 : 253,90 : 53,lj,8 : 16334:,53

-- --:

. .·35,06: 30,47 : 200,9 8 : 50,25 ;'1658,91· .61,5

II:: Bloc!

III : BlocIV

·01,19: 73,75

93,85 :121,13t'

Bloc I : Bloc:

:

: ~o 53 : 54 9'"': 'oJ , : ,,~

·62,3 : 54,85

of ._--_.. t

((((

(((

(((

(((

(( traitements

(

--: :

• • l84,8& 103,81; 408,41 : 102,10: :1-2211,51

• "I

: 116,54 : 103,08·

. ..".

",{2.i =

.: 1 587l.16,41 '

.79,82 : 25755,50

·: T =

·71,13 ;SI,l3 ':75.69 .. ~319.~2

. .· .. ..' .5a5,ote [;;78,86 :,*58,31. l171,8: 1935,O~· . .

: 91,57

·•

(((

((((

~ota1 bloc

((( Bj(

= nombre de blocsn

c) Le c~~c'~ proprement dit':: ')

T-' T'"SCE. .. = _. r .. ---, ave c btral. teman·...

b

-<;""'""> .2L .CjJ

SCEBl o c ; ---t~----- -r;

f't"\,:...J

1

n, avec t = riombr-e da tr.::iter:.1ent

SCE , . d =resl. uel1e seE - -TotalSCE. - SCEBl o ctral.tements

--n -(1935,07)2=

24

• ~T~,b

= = IS5 770,5

£B~ = 938 728,69 ; 938728,69 = 156 454,786

SCE total = 168 746,Q1 - 155 020,66 = 12 725,75

SCEtraitemant = 165 770,5 - 156 020,66 = 9 749,84SCE blocs = 155 ~5~,78 - 156 020,55 = 434,12

SCE residuelle = 12 725,75 - 9 749,84 - 434,12 = 25 41 , 7 9

69

d) Le ta::>leau d'ana1yse de variance... -e -

t )(Variation SCE dd1 Variance 2(

(),

Tota1e 1 2725 , 75 n-1=24-1:::23 : 553,29 J

( \I

f=:.

1. \traitements: 97 L19 ~ 84 1-1-6-1 5 : 19L1:9,97 I

(:::

).( ~

( Blocs L.::)l1:,12 : b-1:::4-1 3 144,71)

:::)

( }( =:-*-..-- ,( Residue11e : 2i5l,a,79 .23-5-3 ::: 15 1 69,45·· )( ·· ),..Ca1culons

couple de

19[;.9,97F = 16"9,L1:5

dd1 (5,15) aux

::: 11,51 que nous comparons, pour Ie

valeurs FO,95 = 2,9 et F O• 9 9 = 4,56

F(O,95) ~~ Fca1cule, done i1 y a

une difference 310ba1e entre 1es traitements hautenent signifi­

cativeo

e) Test dlho~::togeneite des variances de HARTLEY

Ca1.cu1.ons

et Ho

= 5~O,22

17,8= 29,23

2~3(T3) = 133,05

~: (T!) = 17,86

~2 (T5

) = 170,61.5

~; (T6) = 7'7, L}.

Soi t p = riorrbz-e de trai te;.l1entj et K ::: nombre sur lequel est

ca1cU!e chaque vB:iance, c'est 1e nombre de blocs - 1

ici P = 6

K = 3

70

En rentrant dans l~ ta~le du test d'homogeniete des variances

de HhdTLEY, avec Ie couple P = S, K = 3), l'on trouve H~95 = 62,0

L'homogeneite des variance e=t donc assuree puisque HO~ 30 , 95

t') Cow:JaI".!'-ison des moyennes par Ie test de TUKEy..i-2i:'::1,TLEY

Commenc;:ons par ranger 1es 6 moyennes en ordre croissa1\t

T,...o

11moyennes

(en em) 63,4:8 79,91 102,10

169,45 =13,02 = ecart-type de la veriance

residuelle

R = 4 = nombre de repetition =

13,02Ii = = 6,51

La variance r2si~uel1e etant av = 15 dd1, on peut construire 1e

tab1eau de coc~~raison sui7ant :

••

:

•·

-I Xi -. X.2

•·•• (19,52)

I

28,28

• (26,56).4l.l:,58

:<:a8,45).

. -Xi - Xt .1

Xi

X3 = 108,16cm

.. .: 51,81 38,62 22,19.

: 23,89:

19,62)

: 0,03

:f =: 4 79,,91 em

:(25,56): (23,89)

I

(19,62) ••

29,S3 16,4

16=79 , 81 cm

11

2 .. - ,·· diagonal · q 0,95 terme de • r

· I{5comp ar-aa.s- ,

NO : . q 0,95 6,51. I

· (K,V=15) . son x )· t \I

1 S l},59 29,83 ,J

. )--. ~

2 r;;; 4,37 28,45 )J ,I

-13 I1- 4,08 26,56 ,

I

))

4 3 3,67 23,89 )

· J·! ·· )5 2 . 3,014 19,62 )0

0- · 0· 0 .

L'anaIyse du tableau debouche sur Ia situation suivante

x, X"i _riI aw¥"

'1/ CONCLUSIOn

Certainl3 T3sul tats paraissellt surprenants, notal~'?'::::.ent

I'egalite clu trai~enent T1

(Eucalyptus sans entretien) et du

traitement T2 (Eucalyptus avec deux entretiens). L'explication, ,a donne(a cela peut se situer a deux niveaux.,

La eO%lcurrenC1) des her~Jes vis-a-vis de l' eau ne se '.:1anifeste-

rait pas pendant les preaiers mois suivant la plantation

des arbres (Juillet-Ao~t, periodes tras pluvieuses), mais vers,Ia fin de 1a Gaison des pluies (Septembre-Octobre ou les

pluies sont rares et tombent faiblement)

- On peut suppo~er aussi que les herbes qui se trouvaient sur

notre site, sont des especes peu exigente,en eau, de ce fait

leurs presence n'e pas freine la croissance des arbres du trai­

tement TI

La CO[J't:;l?'.raison entre Ie trai tement T 4( Eucalyptus +

arachide) et Ie traite~ent T" (Eucalyptus + sorgho), montreGt

que ce dernier traitement est Meilleur que Ie T.4:

Autrement di J.:; si l' on se base seulement sur l' a c cr-od s a eraerrt

moyen des arbres, l'arachide pourtant une legumineuse,serait

plus nuisible aw~ ~ucalyptus que Ie sorgho, ce qui semble contre­

dir les resultats du Premier test (Influence des cultures sur

72

la croissance des cultures sur la croissance des arbres)

En fait il faut maner Ie raisonnement suivant :

L'EucalTI~tu8 est une heliophyle (aimant Ie solei~,

associe au sorgho, cet arbre est oblige de suivre la vitesse

de croissance du sorgho, afin de beneficier de l'esp~ce et

surtout du soleil. Pour ce faire la plante fait fonctionner

s e s mariste".:.13S a~?icau..~, a ux detriment du son cambium, tissu

vegital res?o~8a~le de l'augmenta~ion en diametre de l'arbre.

Par con~re, au niveau de l'association Eucalyptus,

arachide ce ::s~c.J:eur COE1il.peti tion pour l' e s p a c e et l' ene:-:gie

radiante ne 8a ?ooe pns ; la plante dans ce cas croit at se

d eve Loppe non:1ale'.,Eent. Ce qu'elle pert en hauteur, ell:) Ie

recupere en grosoeur.

L'e3alite entre les traitements (T, et T L ) d'una parto l{;

et d'autre !;;:;Lrt, entre J_3S traitamants (T5

et TJ

) , revele une

fois de plus :::ue l'a:?por-: d'engrais n t a pas mo dd f'de poni-<;ive'.:::.ent

la croissance des ~rbres, comma nous nous attendions ; son

action a ste nulle.

Nous yenSons que cela est lie a let nature du sol,

surtout au d8fici te pluvio;:;.1etrique qui n' a pas permi at,lj':: e-.rbres

d t u t.LLd s e.r l ''3~;3ra:is.

,.

73

IVI CONCLUSIOn ..G3IB::?J..LE

Parmi les 00jecti~s que nous nous sommes fixes dans

le cadre de cette etude, certains ont ate atteini::s ou ant't'· ' . ., t 1 1 t d de e m1S en eV2cence, par con re a p upar emande as

"investigations =ans les annees a venire

Ainsi l' 8o!;ude E, GlOntr e que dens une zone e u le.

pluviometrie annu311~ varie entre 550 et 900 ~~, i1 Gst

possi~le de f2iTe una ass~eia~ion d'Zuealyptu3 eam~du1ansis

avee des cultures vivrieres (sorgh~. araehide), sur una El~::'1e

p ar ceLl.e e

Parmi les inter-aetions existants entre plantes,

.ultures-sol, ~~ saul ~~eteur n'a pes ete mis en evidence.

Ge fneteur ~ol conditionaant la nutrition minerale et

hydrique de~ ?lantes et des eultures, una etude pedolog1que

du site de l'essai est neeessaire.

II ~s4c~ait aussi faire une eollecte des graminees

h er-o a e e e s du site, ·Elfin de les ic~enti:rier, de o!!Iuivre

leurs evolutions et de determiner eelles qui sont les plus

nuiafb1es aux ,,,;:~bres et a ux cultures.

A propos des cultures, i1 eonviendrait de reyo1r la

densite de seoi, notamnent celle de l'araehide, d'intensifier

et d'augrnen~zr le nombre ties observations agroaomiques, ?O~~

mf.e ux ce.rn.ez' :.8D l.J:;,rarnetres intervenants dans la produc-tion

(date de semi dcpandage d'en~rais, de traitements pnylosanitaires

etc •••• )

Enfin avant leo mise en p Lace de nouveLle s eu.Ltu..~zs t i!

£audrait faire ~~e analyse das sols par parcellas afin de suivre

l'evolution pJysiQue et chimique du sol.

Le s r2s:D.-cats et. conclusions e uxque.La nous so::,,::,,30 p2:.r":Tenu;~

au bout d'wLe am~ee ne suffisent pas pour tirer des conclusions

definitives. Ces r8sultats peuvent changer d'une annee aUl~

l'autre, un s~ivi ~inucieux de l'essai pendant 3 ou ~ ans est

plus que necesoai~e.

L

74

I o G R. A P H I E

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• L'agrosylviculture en amerique latine par Peter W~er, revue

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(directeur de l'3ntreprise Nationa1 de Lutte con~re ItErosion

Voltalque)

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