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Master 2 Communication Scientifique - Stage de fin d'étude effectué à Science Pour Tous (Montréal)
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R A P P O R T D E
S T A G E STAGE EFFECTUÉ PAR TIFFANY SARRE À SCIENCE POUR TOUS
Mars à Juin
2 0 1 3
Master Communication Scientifique
Faculté des Sciences de l’éducation
Université de Strasbourg
Responsable pédagogique • Elsa Poupardin | Maître de stage • Perrine Poisson
Science pour tous
4545, avenue Pierre-de-Courbertin
Montréal, Québec, H1V 0B2
CANADA
Maître de stage : Perrine Poisson
Faculté des Sciences de l’Education
Université de Strasbourg
7, rue de l’Université
67 000 Strasbourg
FRANCE
Responsable pédagogique : Elsa Poupardin
Le jeune communicateur scientifique (homme ou femme), naïf, et fraîchement arrivé au Qué-
bec, ne s’imagine pas que son parcours sera semé d’embûches.
Il lui faudra dompter les claviers hybrides (ni tout à fait AZERTY, ni tout à fait QWERTY),
adopter de nouvelles règles de typographie concernant la ponctuation, et décoder les subtilités
de la langue française au Québec. Ainsi, il apprendra qu’on ne remercie pas d’avance, mais
par avance. Il prendra gare à ne pas demander de renvoyer des documents, sauf si une conno-
tation vomitive est recherchée. Il fera fi de ses acquis en acceptant que le mot organisme est
préféré à celui de structure, considéré comme désuet.
Mais ses peines seront récompensées par l’accueil chaleureux de l’équipe de Science pour
tous.
Je souhaite remercier Jacques Kirouac et Perrine Poisson, pour leur gentillesse, leur considéra-
tion, et pour nos nombreuses discussions, aussi bien formelles qu’informelles. Je leur suis par-
ticulièrement reconnaissante de la qualité de leur encadrement et des conseils qu’ils m’ont
donnés. Ils ont fait en sorte que je participe à chaque évènement où ils étaient invités et ont
ainsi favorisé mon intégration au sein du réseau québécois de culture scientifique et technique.
Merci encore.
Je tiens également à remercier Mélanie Tremblay et Antoine Bonvoisin, pour avoir répondu
patiemment à mes questions concernant les réseaux sociaux et pour avoir participé à leur ani-
mation.
Enfin, je remercie Thérèse Drapeau, l’équipe de la Biosphère, et l’ensemble des personnes
avec qui j’ai pu travailler. Leur disponibilité et leur accueil ont été remarquables.
INTRODUCTION 06
ommai r e / / / / / / / / / / / /
/ / / / / /
S
SCIENCE POUR TOUS
07 | raison sociale & organisation
09 | histoire et mission
10 | activités 07
CONCLUSION 34
MISSIONS...
16 | ... liées au colloque de Science pour tous
18 | ...liées au 24 heures de science
16
EVALUATION
32 | méthodes de travail
32 | apports personnels
32
FENÊTRE SUR LES 24 HEURES DE SCIENCE
11 en quelques chiffres | 12
les nouveautés de 2013 | 13
organisation de l’équipe de travail | 14
PROPOSITION DE PROJETS
27 constats | 27
des idées en développement | 27
RÉFÉRENCES 35
ANNEXES 36
Un stage de fin d’étude ne se choisit pas
avec légèreté. Je souhaitais, pour terminer ma
formation, avoir une expérience profession-
nelle dans le milieu associatif, au sein d’une
structure modeste. C’est en effet dans ce type
d’organisme que j’envisage de travailler du-
rant mes premières années de carrière, mon
intention étant de rester polyvalente.
Je connaissais également cet organisme grâce
à Antoine Bonvoisin, dont le stage effectué
l’année dernière concordait avec mes attentes.
J’ai ainsi présenté ma candidature à Science
pour tous, qui m’a accueillie pour un stage de
4 mois. Cette structure, basée à Montréal, re-
groupe les organismes de culture scientifique
et technique du Québec. Elle organise le 24
heures de science, festival annuel qui se dé-
roule au mois de mai. En plus de me perfec-
tionner, cet organisme m’offrait l’opportunité
de découvrir le réseau des communicateurs
scientifiques du Québec.
Les missions qui m’ont été confiées s’articu-
laient autour de deux évènements : le collo-
que annuel de science pour tous, et le festival.
Mon rôle a consisté à apporter un soutient
logistique à leur organisation, et à participer à
la communication et à la coordination généra-
le du 24 heures de science.
Ce rapport visera dans un premier temps à
présenter la structure d’accueil. Il détaillera
ensuite les missions qui m’ont été confiées, et
l’enrichissement que j’en ai tiré. La dernière
partie traitera des projets que j’ai proposés à
Science pour tous, et de l’évaluation de mon
stage.
I
NTRO ///// DUCTION
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
06
S Cette première partie détaillera le contexte
dans lequel j’ai travaillé durant ce stage. Je
présenterai tout d’abord Science pour tous,
son organisation puis ses activités.
Raison sociale & organisation
Science pour tous est un organisme privé
sans but lucratif (OSBL), l’équivalent d’une
association définie par la loi de 1901 en
France. À ce titre, sa gestion est partagée
entre le conseil d’administration (CA) et la
direction.
L’organisation reconnaît trois catégories de
membres :
- Les membres collectifs : organismes inté-
ressés par les activités de Science pour tous,
dont la candidature a été acceptée par le CA
et qui se sont acquittés de la cotisation an-
nuelle
- Les membres individuels : personnes phy-
siques intéressées par les activités de Scien-
ce pour tous, dont la candidature a été ac-
ceptée par le CA et qui se sont acquittées de
la cotisation annuelle
- Les membres honoraires : organismes ou
individus que le CA reconnaît pour les servi-
ces rendus à Science pour tous
Seuls les membres collectifs ont le droit de
vote. Ils élisent 11 membres du conseil d’ad-
ministration sur 13 selon une répartition pré-
cise (voir annexe I). Les deux autres admi-
nistrateurs sont désignés par le CA lui-
même, et n’ont pas le droit de vote. La durée
du mandat des administrateurs est de deux
ans.
CIENCE ////// POUR TOUS
Jacques Kirouac, directeur de Science pour tous
depuis sa fondation.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
00 SCIENCE POUR TOUS | raison sociale & organisation //// 07
Les officiers (président, secrétaire et tréso-
rier) sont élus tous les ans par et parmi les
administrateurs. Hervé Fisher est le prési-
dent de l’organisme depuis sa création.
En plus des officiers, les administrateurs dé-
signent le directeur de Science pour tous.
Jacques Kirouac en est le premier et l’actuel
directeur.
Organisation
Sous la direction de Jacques Kirouac, la per-
manence de Science pour tous se compose
de Perrine Poisson, chargée de projets, et
d’Isabelle Pauzé, rédactrice en chef de La
Toile Scientifique.
Mon stage en temps qu’agent de projet s’est
effectué sous la tutelle de madame Poisson.
Financement
Science pour tous dispose d’un budget an-
nuel d’opération de 190 000 $ CAN, dont :
- 70 % proviennent des subventions accor-
dées par le Ministère de l’Enseignement Su-
périeur, de la Recherche, de la Science et de
la Technologie (MESRST) du Québec
- 10 % sont attribués par le gouvernement
fédéral du Canada via le Conseil de Recher-
che en Sciences Naturelles et en Génie du
Canada (CRSNG),
- les 20 % restants découlent du réinvestisse-
ment des bénéfices de l’organisme
(cotisations annuelles, coût de l’inscription
au colloque).
Equipe salariée
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
SCIENCE POUR TOUS | raison sociale & organisation ////
Administration et gestion de Science pour tous
08
Histoire & mission
Science pour tous a été créé en 1997 pour
réagir aux coupures budgétaires imposées à
différentes structures de culture scientifique
et technique (CST), suite à la disparition du
programme fédéral « Science-Culture Cana-
da ».
Les membres fondateurs sont l’Agence
Science-Presse, l’Association Francophone
pour le Savoir, l’Association des Communi-
cateurs Scientifiques, le Centre des Sciences
de Montréal, la Cité des Arts et des Nouvelles
Technologies de Montréal, le Conseil de Dé-
veloppement du Loisir Scientifique et le ma-
gazine Québec Science.
Science pour tous a défini sa mission ainsi :
« Regrouper les organismes de culture
scientifique et technique et soutenir leurs
activités en créant et supportant un réseau
pour se connaître et être reconnus ».
A ce titre, l’OSBL fédère près de 250 insti-
tutions de sciences et de technologies, qu’il
s’agisse de musées, de médias ou d’organis-
mes de loisirs scientifique. Il est intervenu
plusieurs fois auprès du gouvernement, afin
de le sensibiliser à l’importance de proposer
à la population québécoise des moyens de
s’informer dans le domaine des sciences et
des technologies.
Bien que fondé il y a 15 ans, la structure res-
te particulièrement essentielle aujourd’hui.
En effet, début 2013, au moins deux impor-
tants centres de culture scientifique ont an-
noncé leur fermeture, faute de financement :
la Biosphère et le Jardin des Glaciers.
L’ensemble des organisations de CST conti-
nuent de subir des coupures budgétaires.
De plus, le Québec souffre d’une constante
désaffection des jeunes envers la science et
les technologies, malgré une offre d’emploi
qui s’accroît dans ces domaines. La propor-
tion d’étudiants qui poursuivent leur forma-
tion dans ces disciplines diminue constam-
ment depuis une quinzaine d’années1.
Le rôle de Science pour tous consiste à fédé-
rer les organismes de la CST afin de former
une entité plus visible, dans le but de pro-
mouvoir la science et la technologie.
Pour les atteindre, la structure a mis en place
plusieurs activités.
___________________________________
1 Communiqué de presse Une chaire pour stimuler l'intérêt
des jeunes envers les sciences et la technologie, Université
du Québec à Montréal et Université de Sherbrooke, 25
janvier 2012.
Objectifs
Science pour tous a décliné sa mission en
plusieurs objectifs :
promouvoir la culture scientifique et tech-
nique au Québec ;
représenter les organismes de CST auprès
des interlocuteurs publics ou privés des
secteurs de l’éducation, de la culture, de la
recherche et de l’économie ;
développer les liens entre les organismes
de CST et les gouvernements, les entrepri-
ses et les milieux de la recherche ;
renforcer les partenariats, les maillages et
les réseaux nécessaires au succès des acti-
vités des organismes de CST.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
SCIENCE POUR TOUS | histoire & mission //// 09
Activités
Le colloque de Science pour tous ras-
semble les acteurs de la CST du Québec.
Il permet de discuter et d’échanger autour
d’une thématique, qui concerne les pro-
blématiques actuelles du milieu. Cette
rencontre a également pour finalité d’en-
courager les participants à développer
leur réseau. Dix rencontres de ce type ont
été organisées depuis 1998.
Le 24 heures de sciences est né d’une
idée proposée lors du colloque de 2004,
intitulé « La science en chantier et en
concertation ». Ce festival de science et
de technologie a lieu chaque année au
mois de mai depuis 2006, partout au Qué-
bec. Le thème de cette 8ème édition, « On
compte sur la Science », s’inscrivait dans
le cadre de l’année mondiale des Mathé-
matiques de la planète Terre, décrétée par
l’Unesco.
La toile scientifique est une infolettre
dont la rédaction est confiée à Isabelle
Pauzé. Elle est un moyen approprié d’in-
former les membres de Science pour tous
et les autres personnes qui le souhaitent,
de l’actualité du réseau de CST.
La structure dépose des mémoires auprès
d’organismes publics (villes de Montréal,
Ministère de l’Éducation du Québec) ou
privés (Télé Québec) afin de les inciter à
laisser une place plus importante à la
culture scientifique dans la société québé-
coise.
Science pour tous organise de façon
ponctuelle d’autres activités, comme des
découvertes de la culture scientifique
québécoise pour les membres du réseau,
des conférences, etc.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
SCIENCE POUR TOUS | activités //// 10
4 2 HEURES ///// DE SCIENCE
Fenêtre sur le
Depuis sa création il y a 7 ans, le festival
poursuit les ambitions suivantes3 :
Stimuler l’intérêt général pour les scien-
ces et les technologies ;
Promouvoir les carrières scientifiques
auprès des jeunes ;
Susciter la création d’activités innovantes
en science et technologie ;
Favoriser les rencontres entre les cher-
cheurs et le grand public ;
Encourager les échanges entres les orga-
nismes de CST ;
Renforcer le réseau de diffusion des
sciences et technologies.
Conférences, animations, excursions, défis,
visites de laboratoires : un large éventail
d’activités est proposé afin d’atteindre les
buts fixés. Cette offre permet de valoriser
l’ensemble des sciences et de rejoindre tou-
tes les catégories d’âge. Le 24 heures de
science s’adresse à deux types de public : les
scolaires et le grand public. Les activités
sont donc classées en deux catégories. L’é-
vénement est reconnu par l’UNESCO depuis
2010, et a déjà reçu plusieurs prix.
___________________________________
2 La culture scientifique et technique au Québec : Bilan,
Conseil de la Science et de la Technologie, Gouvernement
du Québec, 2002 et La Quinzaine des sciences au Qué-
bec : un évènement de culture scientifique, par Odette La-
marche, directrice de la Quinzaine des sciences, 1994
3 24 heures de science, le bilan de la 7e édition, Science
pour tous, 2012 et 24 heures de science, le bilan de la pre-
mière édition, Science pour tous, 2006
Lancé en 2006, ce festival de science et de
technologie vise à palier à un vide laissé au
Québec suite à la disparition de la Quinzaine
des sciences. L’évènement, organisé depuis
1990 par la société pour la promotion de la
science et de la technologie (SPST), a été
interrompu en 19972. La SPST a quant à elle
fermé ses portes en 2011, faute de finance-
ment.
Si des initiatives locales de vulgarisation des
sciences existent, comme le festival Laval
Scientastique (Laval) ou encore le festival
Eurêka! (Montréal), aucune n’a pour voca-
tion de s’étendre dans toute la province. Ces
évènements regroupent divers intervenants
dans un espace localisé, similaire à un villa-
ge des sciences.
C’est dans ce contexte que le 24 heures de
science a vu le jour, afin de proposer une
offre différente : un festival qui propose au
public de découvrir la science où elle se fait,
et partout au Québec.
11
En quelques chiffres :
L’édition 2013 du festival a rejoint 15 ré-
gions sur les 17 que compte le Québec.
L’évènement est soutenu par 3 partenaires
financiers : le MESRST, le CRSNG et la
Fondation du Cégep de Rimouski
Il peut compter sur 2 porte-parole :
- Marie-Pier Élie, journaliste scientifique et
collaboratrice à l’émission télévisée Le Code
Chastenay ;
- Dominique Berteaux, biologiste, titulaire
de la Chaire de recherche du Canada en
conservation des écosystèmes nordiques à
l’Université du Québec à Rimouski, et direc-
teur du Groupe de recherche sur les environ-
nements nordiques BORÉAS.
Évolution du 24 heures de science
1ère édition (2006) 8ème édition (2013)
Nombre de participants Environ 4 500 personnes Environ 30 000 personnes
Nombre d’activités 85 302
Nombres d’organisations
responsables d’activités 83 130
Financements 68 000 $ dont 12 000 $ de
subvention
100 000 $ dont 70 000 $ de sub-
vention
Matériel de promotion
4 000 affiches
10 000 signets
4 000 petites affiches
1 500 grandes affiches
12 000 programmes imprimés
20 000 signets
Affichettes personnalisables et
téléchargeables
12
Les nouveautés de 2013
Au niveau de la promotion :
L’image du 24 heures de science a bénéficié d’un nouvel éclat
avec des dessins de Jacques Goldstyn, illustrateur principal du
magazine Les débrouillards, et une production graphique de Pier-
re Olivier Boucher. Une vidéo promotionnelle a également été
produite et diffusée dès février 2013. Enfin, les organisateurs
d’activité se sont engagés, via le formulaire d’inscription, à men-
tionner que leur activité faisait parti du 24 heures de science.
24 heures de science et plus :
Depuis cette année, certaines activités organisées par Science
pour tous portent la mention « 24 heures de science et
plus ». Initialement, le festival se déroule du vendredi midi au
samedi midi. Nombreuses sont les activités qui sortent de ce cré-
neau.
Ainsi, les évènements ponctuels « off-festival » permettent à
Science pour tous de conserver une visibilité toute l’année et per-
mettent de promouvoir en continue le 24 heures de science. Si
cette section se développe dans les années à venir, elle permettra
à Science pour tous d’élargir ses offres. C’est un terrain propice
aux initiatives.
Le Défi Génie Express :
Suite au succès du projet pilote initié lors de l’édition 2012 du
24 heures de science, le Défi Génie Express a été proposé
cette année à toutes les écoles du Québec. Ce défi technologi-
que, destiné aux élèves du 3e cycle du primaire et au 1er cycle
du secondaire, devait être réalisé dans la semaine du festival.
Leur mission était de concevoir, avec un matériel imposé et
en un temps limité, une structure qui permette à une pomme
de flotter à la surface de l’eau, sans pour autant baigner dans
l’eau.
13
L’équipe du 24 heures de science a quasi-
ment rempli les objectifs qu’elle s’était fixé
cette année, mais garde un bilan assez sem-
blable à celui de l’année dernière. Il n’y a
pas eu de nette progression entre les éditions
de 2012 et 2013.
Deux régions n’ont pas été rejointes : Côte-
Nord et Centre-du-Québec. En Côte-Nord,
la densité de population est faible et la ré-
gion est très éloignée de Montréal. Le Cen-
tre-du-Québec possède peu d’institutions de
CST. Il est donc difficile d’y organiser des
activités.
Organisation de l’équipe de
travail :
Le CA décide de la mise en place du 24 heu-
res de science, et en confie l’organisation
aux salariés de Science pour tous. Tous les
ans dès le mois d’août, M. Kirouac et Mme
Poisson mettent en place un comité organi-
sateur dont la tâche sera, comme son nom
l’indique, d’organiser l’évènement. Pour ce
faire, ils font appel à des bénévoles, et, le
cas échant, à la personne en stage au sein de
la structure.
Le comité organisateur, composé en 2013 de
sept personnes, se réunit une fois par mois
de septembre à mars pour discuter des diffé-
rents aspects du festival.
Composition du comité organisateur :
Les salariés (et stagiaire) :
Jacques Kirouac, directeur de Science pour
tous ;
Perrine Poisson, coordonnatrice nationale
du 24 heures de science, chargée de projet
à Science pour tous ;
Tiffany Sarre, agent de projet stagiaire à
Science pour tous.
Les bénévoles :
Céline Bezy : agent de communication,
Association francophone pour le savoir
Amandine Blot : animatrice et chargée de
la programmation culturelle au Château
Dufresne ;
Antoine Bonvoisin : gestionnaire de com-
munauté, Agence Science-Presse ;
Thérèse Drapeau : communicatrice scienti-
fique et muséologue, Groupe Durabilité-
Communication ;
Roselyne Escarras : directrice, Carrefour
des sciences et technologies de l'Est du
Québec ;
Julie Robert : responsable des communica-
tions, Centre Universitaire de Santé
McGill ;
Mélanie Tremblay : assistante de recher-
che, Centre Hospitalier Universitaire de
Montréal.
Le comité organisateur fixe les grandes li-
gnes concernant l’agencement du festival. Il
recrute des responsables à travers le Québec
✔
✔
✔
✘
14
afin de coordonner l’évènement en région,
ainsi que des chargés de communication bé-
névoles. Perrine Poisson et Thérèse Dra-
peau supervisent le travail des bénévoles.
Ainsi, plusieurs cellules régionales sont mi-
ses en place, dont une cellule pour Montréal.
Exceptée madame Escarras, tous les mem-
bres du comité font partie de la cellule de
Montréal, soutenue par d’autres bénévoles.
Les communicateurs bénévoles et les res-
ponsables régionaux
Les bénévoles constituent des rouages es-
sentiels à la mécanique du festival. Ils peu-
vent solliciter en amont les organismes de
science et de technologie afin qu’ils propo-
sent une activité. Surtout, ils aident aux rela-
tions média, fournissent des communiqués
de presse personnalisés ou traduits, contac-
tent les journalistes locaux, et distribuent le
matériel promotionnel.
Il est nécessaire de souligner que le bénévo-
lat occupe une place importante au Québec.
Ce type d’activité est particulièrement re-
connu et apprécié dans un parcours profes-
sionnel. Le recrutement pour cette 8e édition
a été difficile, car nombre d’étudiants man-
quaient de temps : les sessions d’étude ont
été condensées suites aux conflits inhérents
à la hausse du coût des inscriptions, qui
ont paralysé les universités.
15
En tant qu’agent de projet stagiaire, j’ai
réalisé des missions de nature variée. Les
tâches qui m’ont été confiées s’articulaient
autour des deux évènements phares de
Science pour tous : le colloque annuel et le
24 heures de science. Mon rôle consistait
également à alimenter les réseaux sociaux et
à apporter un soutient logistique régulier.
Missions liées au colloque de
Science pour tous
À mon arrivée à Science pour tous, Perrine
Poisson m’a proposé de mettre en page les
actes du colloque de 2012, et de réaliser un
programme pour celui de 2013. Ces tâches
m’ont permis de prendre mes repères rapide-
ment, de me familiariser avec l’organisation
de leur dossier, et de découvrir le réseau de
communication scientifique et technique du
Québec.
Actes du colloque 2012 recherchent
secrétaire de rédaction
La mise en page des actes du colloque de
2012 s’est révélée être un réel travail de se-
crétaire de rédaction. Outre l’aspect graphi-
que du document, la difficulté consistait à
harmoniser les différents comptes-rendus,
écrits par différents volontaires un an avant
mon arrivée.
J’ai réécris des paragraphes entiers en écou-
tant l’enregistrement audio des présenta-
tions, lorsque les articles n’étaient pas com-
préhensibles par une personne absentes lors
de ces conférences.
M ISSIONS... //////////////
Ce travail m’a permis une mise en contexte
accélérée. Prendre connaissance des ré-
flexions actuelles sur la culture scientifique
et technique au Québec, découvrir les au-
teurs d’article à travers leur style d’écriture,
deviner l’étendue et les relations qui régis-
sent ce réseau de professionnels... ces diffé-
rents aspects m’ont été d’une aide précieuse
pour saisir les caractéristiques locales du
milieu.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au colloque de Science pour tous ////
Page de présentation des actes du colloque de 2012
16
Le colloque 2013 : « Initiatives ré-
gionales et développement durable :
les nouvelles priorités de la culture
scientifique au Québec ? »
Une pincée de rédaction...
Il m’a été demandé de réaliser un program-
me pour le 10e colloque de Science pour
tous. Six organismes de CST fêtaient en
2013 un anniversaire marquant pour leur
structure. À cette occasion, une publicité
gratuite leur a été proposée. J’ai pu constater
que les prises de contact étaient bien plus
aisées au Québec, et les interlocuteurs plus
réactifs.
J’ai également coordonné la mise en œuvre
des actes du colloque de 2013. J’ai recher-
ché des pigistes bénévoles, dont je connais-
sais déjà la qualité du travail, afin de m’ai-
der à couvrir l’évènement.
L’objectif était d’obtenir un compte-rendu
pour chaque atelier et conférence (voir an-
nexe II). Ainsi, en plus de pigiste, mon tra-
vail s’est de nouveau rapproché de celui
d’un secrétaire de rédaction : déterminer un
nombre de signes pour chaque article, les
harmoniser et les mettre en page. Les illus-
trations étaient quant à elles fournies par
Jacques Goldstyn, caricaturiste dont les
coups de crayons habiles soulignent chaque
année les moments forts de cette journée.
Parallèlement à cela, l’Association des
Communicateurs Scientifiques (ACS) m’a
proposé d’écrire un compte rendu de 900
mots (6000 signes espaces compris), publié
dans les actualités de leur site internet et dif-
fusé via leur infolettre (voir annexe III).
La mise en page et le graphisme n’étant pas
ma spécialité, même à un niveau amateur,
cet exercice a été des plus formateurs. J’ob-
serve désormais plus minutieusement l’en-
semble des publications que je découvre afin
d’analyser les visuels qui me semblent inté-
ressants.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au colloque de Science pour tous ////
Page de présentation du programme du colloque de
2013
Le colloque de 2013 a eu lieu au Musée de la Nature et des Sciences de Sherbrooke.
17
... et une once d’organisation
Préparer un programme pour un évènement
révèle son lot de surprise. Certains conféren-
ciers particulièrement sollicités ont oublié
leur participation au colloque, malgré des
contacts réguliers. Leur réactivité a cepen-
dant été exemplaire et leur accessibilité ap-
préciée. Mes courriels et appels téléphoni-
ques ont trouvé réponse rapidement, ce qui a
permis de résoudre au plus vite le problème.
L’organisation de cette journée demande
beaucoup de préparatifs en amont. J’ai pu
participer à la promotion de l’évènement via
les réseaux sociaux et nos infolettres, princi-
paux supports consultés par les personnes
concernées par le colloque : les membres de
Science pour tous et, plus généralement, les
professionnels de la culture scientifique et
technique.
Le colloque a réuni près de 70 participants
malgré sa localisation éloignée de Montréal.
Ce chiffre a dépassé les objectifs de 50 per-
sonnes attendues.
Les missions liées au 24 heu-
res de science
La plus grande partie de mon stage s’articu-
lait autour du 24 heures de science. Mes tâ-
ches ont principalement consisté à dévelop-
per le volet scolaire de l’évènement, et à
participer à la promotion générale de l’évè-
nement.
Le Défi Génie Express
Le 24 heures de science propose une centai-
ne activités destinées aux groupes scolaires,
mais elles ne sont localisées que dans 15
régions du Québec sur 17, et souvent dans
les capitales régionales.
Afin d’y remédier, Science pour tous a réali-
sé en collaboration avec le Conseil du Déve-
loppement du Loisir Scientifique (CDLS) le
projet « Défi Génie Express ». Le CDLS est
un organisme à but non lucratif spécialisé
dans la promotion de la science et des tech-
nologies auprès des jeunes. Cette activité
ayant pour vocation d’être accessible même
aux écoles les plus éloignées, tout a été mis
en œuvre afin que l’enseignant puisse l’or-
ganiser facilement dans sa classe.
Défi : mode d’emploi
Sur la base du travail de Joël Leblanc,
conseiller pédagogique qui a initié le projet
pilote, j’ai réalisé un ensemble de docu-
ments relatifs au défi et destinés aux ensei-
gnants. Les objectifs étaient de les inciter à
participer et de minimiser leur temps de pré-
paration à l’activité.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////
Accueillir les participants m’a permis de
rencontrer des personnes importantes du ré-
seau. J’ai par ailleurs pu observer comment
s’organisait un colloque, des aspects les plus
évidents (la recherche de conférenciers), aux
plus subtiles, comme le fait d’utiliser des
assiettes recyclables lorsque la thématique
est celle du développement durable. De mê-
me, j’ai constaté que les interventions récur-
rentes ajoutait une certaine plus value à l’é-
vènement. Ainsi, tous les ans, le déjeuner est
animé par Yvon Fortin, vulgarisateur célè-
bre. Enfin, j’ai réalisé que chaque occasion
de visibilité était à saisir : la promotion du
24 heures de science a été entamée
(bannière de type Para-Post en évidence,
distribution d’affiches, de programmes).
18
J’ai donc rédigé des fiches explicatives avec
une présentation attractive, des contenus
clairs et compréhensibles par tous. Le ni-
veau des enseignants en science est inégal et
il est important de le prendre en considéra-
tion lorsque l’on propose ce type d’activité.
Des points pédagogiques basés sur les pro-
grammes scolaires ont été détaillés, et des
pistes de questionnement pour les élèves
suggérées.
J’ai également réalisé une capsule vidéo, à
diffuser en classe pour lancer le défi. Cette
mise en contexte est importante pour impli-
quer les élèves, et épargnait à l’enseignant
de longues minutes d’explication. Le budget
consacré à cette phase du projet étant inexis-
tant, j’ai fait appel aux membres du réseau
susceptibles de me conseiller.
Éric Vachon, chef des services éducatifs à la
Biosphère (musée de l’environnement de
Montréal) a ainsi mis gratuitement à notre
disposition une salle, et des membres de son
équipe. Une animatrice scientifique et un
technicien audio-visuel ont participé au tour-
nage, pour lequel j’avais pris soin de plani-
fier un découpage technique. J’ai ensuite
effectué le montage de la vidéo.
Au total, cinq documents écrits ont été
produits :
un guide de l’enseignant (voir annexe IV),
les consignes du défi niveau primaire,
les consignes du défi niveau secondaire,
une grille d’évaluation des élèves,
une fiche d’inscription couplée à un son-
dage de satisfaction.
Ils ont été mis en ligne dès l’ouverture du
site du 24 heures de science, le 1er avril. La
vidéo était disponible 15 jours plus tard.
Afin d’encourager les inscriptions et de ré-
compenser les classes participantes, un tira-
ge au sort permettant de remporter une
trousse de science naturelle a été organisé.
Pour participer au tirage, les écoles réalisant
le défi devaient obligatoirement me retour-
ner la fiche d’inscription, à laquelle était
joint un questionnaire de satisfaction. Il me
paraissait en effet essentiel d’avoir un retour
sur le déroulement de l’activité. L’intérêt de
cette démarche est double. D’une part, cela
permet de conserver les contacts des ensei-
gnants, souvent difficiles à joindre. D’autre
part, nous avons recueilli leurs suggestions,
qui permettront d’améliorer les prochaines
éditions. Quatre aspects ont été évalués
(SR : sans réponse) :
Les retours et les commentaires concernant
le défi ont été plutôt satisfaisants, mais les
points pédagogiques sont à préciser. Cer-
tains enseignants ont eu des difficultés à fai-
re le lien entre la flottabilité d’un corps et sa
densité.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science //// 19
Communication
La promotion des activités scolaires, dont
celle du Défi Génie Express, était à ma char-
ge. Plusieurs étapes ont été nécessaires pour
mener à bien cette mission. J’ai tout d’abord
collecté les courriels des écoles primaires et
secondaires, classées par régions. Aucune
liste n’étant publique ou fournie gratuite-
ment, ce travail s’est révélé long et fasti-
dieux.
J’ai ensuite effectué des envois ciblés, tou-
jours par région. Le premier concernait le
défi et les activités scolaires du 24 heures de
science pour lesquelles aucune école n’était
inscrite. Les directeurs d’écoles de cinq vil-
les ont donc reçu une liste des activités sco-
laires qui se déroulaient à proximité de leur
établissement.
Un deuxième envoi, qui ne concernait que le
défi, a été adressé à l’ensemble des Commis-
sions Scolaires4 du Québec, ainsi qu’aux
écoles des régions Côte-Nord et Centre-du-
Québec, encore dépourvue d’activités. Ce
courriel a aussi été envoyé à Carole Mar-
coux (de la Commission scolaire de Mon-
tréal) et Caroline Guay (directrice générale
par intérim de l’AESTQ, Association pour
l’Enseignement de la Science et de la Tech-
nologie au Québec), afin qu’elles le diffu-
sent dans leurs infolettres.
Enfin, une semaine et demi avant le lance-
ment du défi, un courriel de rappel a été en-
voyé à l’ensemble des écoles citées ci-
dessus. Parallèlement à ces démarches, le
défi a été mis en avant plusieurs fois via les
réseaux sociaux Facebook et Twitter.
Pour cette première édition du défi, l’objec-
tif était d’atteindre 20 classes. Au total, 34
classes ont participé, soient plus de 800 élè-
ves.
350 écoles ont été ciblées par la promotion
du défi. La liste de courriels recueillis est à
compléter pour les prochaines éditions : le
Québec regroupe 2360 écoles. Cependant,
cette base de données sera d’une utilité indé-
niable. En effet, malgré mes sollicitations de
notre partenaire, le CDLS, qui a des contacts
privilégiés avec les établissements scolaires,
aucun effort de communication ne semble
avoir été fourni.
La totalité des écoles de Côte-Nord et Cen-
tre-du-Québec ont été contactées mais aucu-
ne de ces deux régions n’a participé. Les
équipes scolaires sont difficiles à joindre et
l’information n’est que rarement transmise.
Il est cependant impossible de contacter tou-
tes les écoles par téléphone pour les inciter à
participer. Une communication débutée plus
précocement pourrait être la solution.
Cette mission m’a donné l’opportunité de
mettre en place mon propre plan de commu-
nication. Si les objectifs ont été dépassés, le
nombre de répondants reste faible relative-
ment au nombre d’écoles contactées (350).
En revanche, les réseaux sociaux ont appor-
té une certaine visibilité au concours : la vi-
déo a été vue plus de 360 fois.
Les compétences acquises durant le master
m’ont été particulièrement utiles pour cette
mission : j’ai pu réaliser un découpage tech-
nique et un montage rapidement, et je n’ai
pas eu de difficulté à m’adapter à un public
scolaire.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////
_________________________________________________________________________
4Au Québec, les écoles sont regroupées par commissions
scolaires. Ces organismes indépendants qui gèrent les éco-
les publiques sur un territoire géographique déterminé ou
selon un autre mode de découpage, par exemple linguisti-
que ou religieux.
20
La promotion générale du festival
Ce stage a été l’occasion d’explorer tous les
types d’interlocuteurs visés lors des straté-
gies de communication relatives à un évène-
ment, qu’il s’agisse du public, des médias ou
encore des organisateurs d’activités. Les re-
tombées espérées étaient d’une nature diffé-
rente pour chaque cible.
1) Les relations média
Mes tâches ont consisté à :
- mettre à jour la liste de presse,
- produire et envoyer les communiqués
de presse,
- actualiser le dossier de presse,
- inviter les journalistes au lancement de
l’évènement.
Afin de mettre à jour la liste de presse, j’ai
procédé à l’envoi d’un courriel type. Ce
message demandait une information concer-
nant les dates de tombée des différents mé-
dias destinataires. Ainsi, j’ai pu repérer les
adresses obsolètes et, dans le meilleur des
cas, compléter les informations manquantes.
Lorsque le courriel n’atteignait pas son des-
tinataire, j’ai procédé à des appels téléphoni-
ques. Les changements de journalistes ont
été notifiés. Thérèse Drapeau, qui bénéficie
d’une grande expérience dans le domaine,
m’a aidé à cibler les médias prioritaires.
Concernant les communiqués de presse, ma
tâche initiale était de rédiger le communiqué
général (voir annexe V) destiné aux médias
provinciaux (qui couvrent l’ensemble du
Québec), et celui de Montréal. Les commu-
niqués locaux sont écrits par les bénévoles
en régions. Dans l’urgence imposée par cer-
taines dates de tombée, j’ai personnalisé le
communiqué général pour certains médias
régionaux, en mettant en avant les activités
du 24 heures de science prévues à proximi-
té. Ensuite, j’ai procédé aux premiers en-
vois.
Enfin, j’ai mis à jour le dossier de presse en
l’inscrivant dans le contexte actuel de la
culture scientifique et technique. L’année
2013 a été déclarée par l’UNESCO «année
des mathématiques de la planète Terre». Un
entretien de Christiane Rousseau, l’investi-
gatrice de ce projet, a été réalisé par Isabelle
Pauzé. J’ai quant à moi mené l’interview des
deux porte-parole du 24 heures de science et
actualisé le reste des informations.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////
Lancement du 24 heure de science à la Caverne de Saint-Loénard, Montréal. De gauche à droite : Téhrèse Dra-
peua, Hervé Fischer, Perrine Poisson, Jacques Kirouac.
21
Conférence de presse : le lancement de
l’évènement
La conférence de presse du 24 heures de
science à Montréal a été transformée en
« lancement officiel ». En effet, les journa-
listes ne se déplacent presque plus de leur
rédaction pour ce type d’évènement. Afin
d’attirer davantage de personnes, le lance-
ment a eu lieu dans un lieu insolite : une
grotte de Montréal - ce qui n’en facilitait pas
l’organisation.
Mon rôle a consisté à envoyé des invitations
aux médias, une semaine avant le lancement.
La veille et le matin même de l’évènement,
j’ai appelé les rédactions des quotidiens pro-
vinciaux et de la région de Montréal afin de
leur rappeler le début proche du 24 heures
de science, et de les inviter de nouveau à se
déplacer. Cela n’a pas suffit à attirer plus de
20 personnes.
Les objectifs poursuivis par l’ensemble de
ces démarches étaient bien sûr d’informer
les médias et de leur fournir du contenu né-
cessaire à la rédaction d’un article. De nom-
breux médias ont répondus favorablement et
les mentions ont été relativement nombreu-
ses. Ainsi, le festival a bénéficié d’une assez
bonne visibilité. En revanche, en fonction de
l’implication des coordonateurs régionaux,
les retombées médiatiques ont été assez iné-
gales à travers le Québec.
2) La promotion à destination du public
La promotion du 24 heures de science vers
le public passe par plusieurs moyens :
- le matériel promotionnel, envoyé aux orga-
nisateurs d’activité et aux bénévoles qui se
chargent de les diffuser
- le site internet et les réseaux sociaux,
- les contacts clefs,
- les médias, comme vu précédemment.
L’un des objectifs de Science pour tous était
de s’assurer que chaque activité, même les
moins populaires, trouverait son public.
Cependant, cette structure très codifiée ne
laisse pas place à une grande créativité, et
les communiqués restent donc très sembla-
bles d’une année à l’autre. Science pour tous
souhaitait conserver des communiqués d’u-
ne page unique, un choix plus apprécié au
Québec, mais qui se répercute sur l’aspect
plus compact du texte.
J’ai également utilisé pour la première fois
une liste de presse, et appris comment se
géraient les échéances de temps au niveau
de la presse, de la télévision ou de la radio.
Ainsi, les dates de tombées des mensuels et
des quotidiens ne sont évidemment pas les
mêmes, et une liste de presse est essentielle
pour classifier tous ces médias et program-
mer des envois.
Les rédactions étant débordées en perma-
nence, il est important de tirer son épingle
du jeu. Des relances régulières sont essen-
tielles, tout comme des présentations origi-
nales.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
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N’étant pas experte de la rédaction de com-
muniqué, cela a été enrichissant. J’ai notam-
ment pu voir dans quel ordre sont amenées
les informations : l’accroche, la présentation
de l’évènement (qui répond aux questions
quoi, pour qui, pourquoi) puis de l’organisa-
teurs, les liens vers les documents complé-
mentaires et les contacts.
22
Une réunion avec monsieur Kirouac et ma-
dame Poisson a permis de cibler les activités
les moins connues, et de se répartir les tâ-
ches par régions.
J’ai identifié le public type de chacune de
ces activités et procédé à l’envoi de courriels
personnalisés. Ainsi, une excursion sur la
découverte du fonctionnement d’une tour-
bière, un samedi, était susceptible d’intéres-
ser les scouts ou encore une association de
retraités à proximité. Les membres des grou-
pes de protection de la nature ou de défense
de l’environnement allaient probablement
être séduits par les activités sur le thème du
développement durable.
3) Communication vers les organisateurs
d’activités
Les actualités, est une infolettre régulière-
ment aux collaborateurs du 24 heures de
science, qu’ils soient anciens ou actuels.
Elle a pour finalité :
- de rappeler aux organismes qui ont déjà
participé à l’évènement de s’inscrire pour la
nouvelle édition ;
- de les informer des nouveautés et des ac-
tualités du festival ;
- de les solliciter afin qu’ils contribuent à
leur propre promotion.
J’ai eu l’opportunité de rédiger un numéro
spécial de l’infolettre. J’y ai invité les orga-
nisateurs d’activité à utiliser les réseaux so-
ciaux pour leur promotion. J’ai également
créé des affiches personnalisées de deux ty-
pes :
l’un présentant une ou deux activités, en-
voyées à leurs organisateurs pour qu’il en
fasse la promotion. Ces affiches sont aux
couleurs du festival, ce qui garantit une
certaine visibilité de l’évènement ;
l’autre présentant notre activité sur les ré-
seaux sociaux, incitant le public à partici-
per. Les organisateurs pouvaient diffuser
l’affiche sur le lieu de l’activité :
Les activités ont trouvé leur public et l’in-
vestissement en temps était relativement
bas, grâce au plan défini lors de la réunion.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////
Durant ce stage, j’ai observé et participé à
ces trois types de communication en lien
avec le festival. Ils sont inter-reliés mais sui-
vent des logiques et des mécanismes bien
différents. Le fait d’être plongée dans ce
contexte particulier, qu’est l’organisation
évènementielle de grande ampleur, m’a fait
réaliser que chaque action de communica-
tion doit répondre à des objectifs précis. Dé-
terminer le public cible, les résultats atten-
dus et choisir ainsi une stratégie pertinente,
sont les bases essentielles de toute opération
réussie.
23
4) Réseaux sociaux
Les médias sociaux ont été évoqués plu-
sieurs fois lors de la description de mes mis-
sions. Cette partie s’attachera à apporter da-
vantage de détails concernant la stratégie
que j’ai mis en œuvre pour communiquer
via ces réseaux.
78 % des internautes québécois de plus de
18 ans utilisent les médias sociaux. 60%
d’entre eux passent en moyenne 6 heures par
semaine sur Facebook, et 10 % d’entre eux 5
heures sur Twitter5. Il est probable que les
publicités imprimées n’atteignent pas ces
utilisateurs : ainsi, les médias sociaux sont
essentiels pour la promotion du 24 heures de
science.
Les objectifs visés par ce type de communi-
cation sont :
De rendre le 24 heures de science présent
toute l’année à l’esprit du public, et particu-
lièrement dans la période de l’évènement ;
De développer l’intérêt pour les sciences
et les technologies (objectifs poursuivis
par le festival en général) ;
D’offrir de la visibilité à Science pour
tous et aux organismes de CST.
Ces plateformes sont aussi un moyen de dia-
loguer avec le public, les organisateurs d’ac-
tivité ou les structures de CST. Dès mon ar-
rivée à Science pour tous, j’ai souhaité être
en charge de l’alimentation de la page Face-
book. Le compte Twitter est animé toute
l’année par Mélanie Tremblay, bénévole.
J’ai uniquement pris le relais concernant ce
dernier medium lors du 24 heures de science.
___________________________________
5Les médias sociaux ancrés dans les habitudes des québé-
cois, enquête NETendances 2012, par le CEFRIO et Léger
Marketing.
Ainsi, les comptes Facebook et Twitter du
24 heures de science ont été alimentés toute
l’année, et plus particulièrement durant la
période de promotion de l’événement, à par-
tir du 1er avril 2013 (date de lancement du
site internet).
Sur facebook, la communication a été
orientée sur différents axes :
dans le mois précédent l’événement, j’ai
mis l’accent sur la présentation des activi-
tés du 24 heures de science
durant le festival, j’ai transmis les infor-
mations concernant les activités en direct :
premières photos et impressions, annula-
tion ou report d’activité
juste après l’événement, j’ai publié les
photos de la 8e édition
le reste de l’année, les publications visent
à intéresser le grand public à l’événement
et à la science en général. Les sujets abor-
dés sont variés : actualités scientifiques,
activités des partenaires, etc. Le but est
également d’entretenir le réseau formé
autour du 24 heures de science. Enfin, j’ai
ponctuellement fais la promotion des ac-
tivités « off-festival ».
La stratégie que j’ai employée consistait à
associer toutes les informations à une image
(photo, caricature, dessin...) : ce type de pu-
blication garantit un engagement plus im-
portant de la part des utilisateurs, et une
bonne visibilité. J’ai également mis en ligne
des vidéos, et lié chaque nouvelle à un arti-
cle source « pour en savoir plus ». Toutes
les activités du 24 heures de science ren-
voyaient ainsi vers le site de l’évènement, et
chaque actualité scientifique vers un article
complet.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science //// 24
Les habitudes des utilisateurs sur ces ré-
seaux sont d’obtenir des informations rapi-
des : une photo vaut mille mots, et le texte
se devait d’être assez court.
Spécialement pour le festival, j’ai créé une
page « événement ». Complémentaire de la
page « organisation », qui est alimentée en
continue, elle permettait à tous de s’inscrire
à l’évènement, d’y inviter ses amis et de pu-
blier ses commentaires ou photos. Elle of-
frait également l’avantage de signaler le fes-
tival dans le calendrier Facebook des inscrits
et des invités.
Sur Twitter, j’ai organisé un live-
tweet durant les deux jours du 24 heures de
science: cette utilisation particulière de
Twitter consiste à raconter un évènement en
direct, et chaque participant peut intervenir.
Afin d’augmenter le nombre de participants,
l’information concernant le live-tweet a été
diffusée à tous les organisateurs d’activité
via l’infolettre.
Comme mentionné précédemment, une affi-
che leur a été envoyée par courriel afin
qu’ils la posent sur le lieu de leur activité.
J’ai programmé en avance la plupart des pu-
blications postées par le compte
@24hdescience, qui devaient apparaître lors
du live-tweet. Environ un tweet par activité
grand-public a été programmé. Cela m’a
permis d’être plus disponible pour les inte-
ractions avec les autres participants. J’ai ain-
si pu solliciter les comptes Twitter des offi-
ces de tourismes régionaux, qui relayaient
l’activité, et mentionné les comptes des or-
ganisateurs.
En plus d’entretenir les liens avec le réseau,
notre visibilité a été multipliée. Ces médias
fonctionnent sur le principe de la viralité :
chaque utilisateur qui republie nos messages
nous fait bénéficier de sa popularité. Après
l’évènement, j’ai mis en ligne un compte
rendu du live-tweet grâce à l’outil Stori-
fy (http://storify.com/Tiffany_SARRE/24-
heures-de-science-edition-2013).
Les résultats de l’opération de communica-
tion sur les médias sociaux ont été plutôt
positifs. En 2 mois (avril et mai), 166 nou-
velles personnes nous ont rejoints sur Face-
book, soit une augmentation de 20 %, et 180
sur Twitter, soit une augmentation de 40 %.
Les statistiques montrent de nets progrès
d’année en année. Depuis la dernière édi-
tion, le nombre d’abonné du compte Twitter
est passé de 346 à 623 (soit une augmenta-
tion de 80 %), et celui de la page Facebook,
de 512 à 1010 (soit une augmentation de 97
%).
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
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Image utilisée sur les réseaux sociaux pour faire la
promotion du live-tweet.
25
Comptes Twitter Ret-
weets
Follo-
wers
Followers qui sui-
vent aussi
@24hdescience
(en %)
Nombre de
personnes
atteintes
Nombre
de vues
maximum
Conseil de recherches
en sciences naturelles
et en génie du Canada
3 9944 1% 9975 29925
Université McGill 1 26430 1% 27002 27002
Agence Science Presse 2 8286 5% 8547 17094
Bibliothèque de Mon-
tréal 1 5723 2% 5650 5650
Agence Spatiale Cana-
dienne 2 2115 4% 2042 4084
Tourisme Laval 1 2260 2% 2853 2853
Cette expérience m’a fait découvrir plus en
détails les rouages de ce type de communi-
cation. Twitter et Facebook sont deux plate-
formes régies par des principes très diffé-
rents. Pour une visibilité optimale, il est
conseillé de publié 4 tweets par heures
contre 4 actualités par semaine sur Face-
book. Sur Twitter, il est essentiel de men-
tionner le plus de contacts possibles, afin de
bénéficier d’une plus grande viralité.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////
Les missions variées qui m’ont été
confiées ont été l’occasion d’une mise en
pratique des connaissances acquises lors
de ma formation, mais aussi de nou-
veaux apprentissages et de perfectionne-
ment. Cette phase d’observation criti-
que du déroulement du festival a été in-
contournable pour susciter des ré-
flexions et conduire à l’émergence de
nouvelles idées.
La viralité de ce système permet d’atteindre
un public de plus en plus large.
Viralité estimée de certains messages publiés par le compte twitter @24hdescience durant le festival
Retweet : action que font les personnes qui suivent un compte (en l’occurrence, celui du @24hdescience) et qui
publient de nouveau un message que nous avons mis en ligne. Ainsi, notre message est visible par les followers
des personnes qui nous ont « retweetés ».
Followers : personnes qui suivent un compte Twitter. Le compte @24hdescience est suivi par 629 followers.
26
Constats
Découvrir pour la première fois un évène-
ment comme le 24 heures de science, et le
vivre de l’intérieur, permet d’en déceler les
points faibles.
Malgré 8 ans d’âge, le festival n’est pas
encore connu par tous les Québécois ;
2 régions ont été dépourvues d’activité ;
Certains organisateurs n’indiquent pas que
leur activité fait partie du festival.
L’étendue du festival ne permet pas à l’é-
quipe réduite de Science pour tous de
contrôler tous les aspects de l’évènement,
notamment en termes de communication.
Même avec l’aide de bénévoles, il est im-
possible de rejoindre tous les médias, et le
public potentiel de toutes les régions.
Le manque de moyens financiers se répercu-
te sur le matériel promotionnel proposé : il
est exclu de payer des publicités. Par exem-
ple, le festival Eurêka! bénéficie d’une gran-
de visibilité, car de nombreuses affiches sont
exposées à Montréal - mais le budget alloué
est au moins trois fois supérieur à celui du
24 heures de science. Ainsi, démocratiser
les sciences sur un territoire vaste comme
trois fois la France est un défi constant, mais
presque relevé6.
Le fait de fonctionner avec des bénévoles
implique certains avantages financiers
mais aussi des contreparties. Trouver des
personnes réellement fiables et engagées,
qui s’impliquent plusieurs années, est diffi-
cile. D’une certaine façon, on ne peut rien
exiger d’elles. Ainsi, l’argent reste « le nerf
de la guerre », mais obtenir des subventions
devient de plus en plus ardu, et les partenai-
res sont alors parfois considérés comme
concurrents.
Enfin, Science pour tous compte sur les or-
ganisateurs d’activité, censés représenter le
festival. Ils sont par exemple invités à distri-
buer au public une carte mentionnant un
questionnaire de satisfaction à remplir en
ligne. Chaque répondant court la chance de
remporter l’un des 24 prix mis en jeu.
Mais certains organisateurs n’indiquent
pas que leur activité s’inscrit dans le ca-
dre du 24 heures de science. Pour y remé-
dier, Perrine Poisson leur a demandé cette
année de s’engager à participer à la promo-
tion de l’évènement lors de leur inscription.
Pourtant, durant le festival, tous n’ont pas
respecté cet engagement.
Et, pouvant difficilement agir sur la taille du
Québec ou sa situation financière, c’est sur
ce dernier point que j’ai souhaité m’impli-
quer.
Des idées de développement
P ROPOSITION DE PROJETS
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
PROPOSITION DE PROJETS | constats ////
_________________________________________________________________________
6Science pour tous envisage de s’associer avec Espace
Temps, (OSBL qui a pour objectif de favoriser la circula-
tion de l'information et des connaissances), afin de réaliser
un calendrier regroupant les activités de tous les organis-
mes de CST du Québec. Il faudra se déplacer en région
pour proposer le projet à ces structures: une belle opportu-
nité pour le 24 heures de science, car cette rencontre favori-
sera les inscriptions de nouveaux organisateurs d’activité.
Ainsi, l’équipe pourra espérer rejoindre 17 régions partici-
pantes sur 17.
27
J’ai consacré la dernière partie de mon stage
au développement de trois projets pour l’é-
dition 2014 de l’évènement :
la mise en place d’un concours photo
l’extension de l’offre « 24 heures de
science et plus »
la création d’une application mobile
J’ai organisé une réunion afin d’exposer ces
propositions à monsieur Kirouac et madame
Poisson. Ils se sont montrés intéressés et
m’ont donné le feu vert pour approfondir ces
idées.
Concours photos
Comme mentionné précédemment, le festi-
val manque de visibilité. De plus, le matériel
visuel à notre disposition (principalement les
photos envoyées par certains organisateurs)
est insuffisant ou d’une qualité empêchant
de les utiliser pour la promotion.
J’ai suggéré un concours photo afin de re-
médier à ces deux constats. Mes objectifs
étaient les suivants :
inciter les organisateurs d’activité à men-
tionner le 24 heures de science lors de la
réalisation de leur activité
Impliquer possiblement l’ensemble du
public du festival, et plus
obtenir des images de bonne qualité utili-
sables pour les promotions futures
Proposer une solution peu onéreuse
Afin de remplir les deux premiers objectifs,
j’ai proposé de mettre en place deux catégo-
ries pour le concours : une réservée aux or-
ganisateurs, et une au public. L’idée est clai-
rement annoncée : les participants devront
soumettre une ou deux photographies, réali-
sées sur le lieu d’une activité « grand pu-
blic », qui donne à voir le festival 24 heures
de science (affiche, logo visible, ou moyen
créatif de le mentionner par exemple). Les
photos reçues seraient librement utilisables
par Science pour tous.
J’ai rédigé un rapport présentant le projet,
les différents moyens de mise en œuvre et
une ébauche de règlement (voir annexe. VI).
La réalisation de ce concours dépendra donc
des décisions prises par l’équipe de Science
pour tous, en fonction des moyens dont elle
disposera pour la prochaine édition. Mada-
me Poisson étant partie en vacances avant la
fin de mon stage, j’ignore quel choix d’orga-
nisation sera privilégié.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement //// 28
Organiser le concours sur les médias so-
ciaux est la possibilité la plus coûteu-
se (estimée à 190 CAN$, soit 140 euros),
mais permettrait une bonne mobilisation des
participants et du public, et offrirait une im-
portante possibilité de viralité.
Les prix devaient fournir une motivation
suffisante pour les participants potentiels,
tout en restant dans un budget raisonnable.
La pluparts des prix proposés peuvent être
obtenus via nos partenaires ou sont d’un
coût modeste. Enfin, tous les moyens d’or-
ganisation présentés ont été détaillés, avec
leurs avantages et inconvénients. J’ai fais
part de mes suggestions quant à la méthode
que j’estimais la plus appropriée.
24 heures de science... et plus !
L’idée d’organiser des conférences en lien
avec les festivals d’été de Montréal a germé
durant à une discussion avec Jacques Ki-
rouac. En effet, de nombreux évènements
sont organisés de juin à septembre, dans les
domaines tels que le cirque, l’humour, la
musique ou encore les feux d’artifice. Ils
attirent un public considérable, et de nom-
breux ponts avec les sciences et les techno-
logies peuvent être faits.
Lors de la réunion précédemment mention-
née, j’ai expliqué que je souhaitais porter le
début de projet. J’ai fais le point sur les at-
tentes de monsieur Kirouac, afin de sélec-
tionner deux festivals avec lesquels nous
pourrions traiter en priorité. L’idée de bars
des sciences n’a pas été retenue, à l’instar de
conférences dont la capacité d’accueil serait
plus importante.
Intégrer ces activités au 24 heures de scien-
ce et plus permettra de faire connaître Scien-
ce pour tous et son festival, l’idée étant de
bénéficier de la visibilité et de la fréquenta-
tion de nos partenaires. Les autres buts pour-
suivis sont d’intéresser le public aux méca-
nismes mis en jeu dans ces spectacles, et de
montrer que la science se glisse partout.
Après avoir retenu Les Feux Loto-Québec et
Montréal complètement cirque, j’ai réalisé
un dossier de présentation que j’ai fais par-
venir aux organisateurs des ces festivals.
A ce jour, Annie Doutreloux, coordonnatrice
à la diffusion de Montréal complètement
cirque, s’est montrée très enthousiaste. Elle
souhaite une nouvelle prise de contact en
octobre, après la période des festivals, pour
développer le projet.
Les organisateurs des Feux Loto Québec
n’ont pas encore répondus, mais cet évène-
ment international débute très prochaine-
ment. Une nouvelle approche en septembre
sera plus opportune. J’ai contacté une artifi-
cière de métier, intéressée à faire part de ses
connaissances sur la pyrotechnie, même bé-
névolement. Elle a déjà eu l’occasion de
donner des conférences à l’Université de
Montréal, destinées à un public de sénior.
La question du budget s’est également posée
pour ce projet : monsieur Kirouac souhaite,
dans la mesure du possible, offrir une rému-
nération aux conférenciers (200 à
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement //// 29
300 CAN$ par conférence). Afin d’obtenir
le financement nécessaire de la part du mi-
nistère, les conférences devront être organi-
sées d’une part, pour le grand public et d’au-
tre part, pour les scolaires.
Enfin, certains des partenaires de Science
pour tous peuvent nous fournir un espace
pour les représentations grand public, et cel-
le destinées aux élèves auront lieu dans les
écoles. Le budget reste ainsi modéré.
Une application destinée aux Smart-
phones :
A la lecture du compte rendu du 24 heures
de science de 2012, je me suis mise à la pla-
ce des visiteurs du festival. Il m’a paru inté-
ressant de pouvoir avoir une carte pour loca-
liser les différents types d’activité près de
chez soi en un coup d’œil. Lors de l’entre-
tien avec Perrine Poisson, précédant mon
stage, elle m’a informé qu’une carte de géo-
localisation allait être mise en ligne pour
l’édition de 2013. Une autre idée m’est alors
venue : lancer une application Smartphone
pour le festival.
Cet outil serait une vitrine de l’événement,
adaptée à la situation de mobilité du public.
En effet, le site internet, bien qu’efficace, ne
répond pas à tous les besoins que peuvent
rencontrer les visiteurs.
Les usages en situation de mobilité répon-
dent à des exigences différentes de celles
des usages à partir d’un ordinateur fixe. Les
objectifs poursuivis sont de fournir un nou-
vel outil promotionnel, et de répondre aux
besoins potentiel du public 24 heures de
science, tels que :
se repérer par rapport à la localisation des
activités;
obtenir un itinéraire avec plusieurs activi-
tés, qui tient compte de leur position;
Avoir un dispositif permettant de mémori-
ser les activités choisies
pouvoir facilement commenter une activi-
té et publier des photos, en direct sur les
réseaux sociaux.
être conseillés sur leur choix d’activité :
proximité d’une activité ou thématiques
qui les intéresse;
L’application ne doit pas seulement être une
extension de l’offre web, elle doit offrir une
réelle plus-value. En ciblant un public inté-
ressé par les nouvelles technologies, elle
permettrait à terme un rayonnement plus
important de l’événement. En effet, les plu-
part des utilisateurs de Smartphones sont
actifs sur internet et les réseaux sociaux, et
cela pourrait augmenter la visibilité du festi-
val.
J’ai donc réfléchis à quels éléments pour-
raient composer l’application, des plus utiles
(carte de géo-localisation, moteur de recher-
che des activités, outils de création d’itiné-
raire, « mémo ») au plus ludiques (mini-jeux
scientifiques, boussole indiquant la direction
des activité en se basant sur le principe de
réalité augmentée).
Des sites internet proposent de réaliser sois
même ce type d’application à un prix défiant
toute concurrence, mais après un court essai,
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement ////
Les premières réponses concernant ce projet
ont été encourageantes et je suis persuadée
que ces collaborations se révèleront fruc-
tueuses.
30
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement ////
le résultat était loin d’être satisfaisant et ne
se distinguait pas de l’offre disponible sur le
site du festival.
N’ayant aucune idée du budget nécessaire à
la réalisation d’un tel projet par des profes-
sionnels, j’ai demandé des devis à trois en-
treprises, dont CREO. A ce jour, une seule
m’a apporté une réponse : entre 10 000 et
15 000 CAN$.
J’ai alors contacté des étudiants et des res-
ponsables de formation en développement
informatique et programmation (en France
et au Québec). En leur proposant cette appli-
cation comme projet d’étude, son coût serait
revu à la baisse. Je n’ai pas encore reçu de
réponse de leur part, ce qui s’explique no-
tamment par la période actuelle des examens
et des vacances scolaires.
30 000 personnes participent chaque année
au 24 heures de science, c’est pourquoi in-
vestir une telle somme dans ce projet est
loin d’être une priorité. Cependant, si des
étudiants ou responsables de formation l’ac-
ceptent comme projet d’étude, développer
une application mobile pourrait dynamiser
l’image du 24 heures de science et participer
à son rayonnement.
31
Méthodes de travail
Ce stage a été l’occasion d’évaluer mes mé-
thodes de travail en conditions réelles. Dé-
couvrir une nouvelle structure dans un pays
étranger m’a demandé un temps d’adapta-
tion un peu plus long que ce que j’imaginais.
Les premiers jours ont été difficiles car je
me sentais plutôt inefficace.
Je me suis investie dans toutes les missions
qui m’ont été confiées, et j’ai observé l’or-
ganisation de la structure lors de la prépara-
tion de ses deux évènements phares. J’ai pu
travailler en relative autonomie, ce qui me
correspondait. Pour toutes questions ou pour
mes présentations de projet, j’ai demandé
des réunions brèves afin de ne pas m’égarer.
Je n’ai pas hésité à faire appel au réseau
lorsque cela a été nécessaire, notamment
pour le tournage de la vidéo ou encore pour
la liste de presse. J’ai respecté toutes les
échéances imposées.
Bien que je pense avoir effectué mon travail
en adéquation avec ce qui m’était demandé,
j’ai eu des difficultés à amener de nouvelles
idées sans avoir vécu le 24 heures de scien-
ce.
Je pense qu’être confrontée à l’évènement et
évaluer ses points forts et ses points faibles
m’a été nécessaires pour proposer des solu-
tions pertinentes, notamment le concours
photo et les conférences. En effet, je consta-
te que le projet imaginé au début de mon
stage, c’est-à-dire l’application mobile, n’é-
tait pas des plus adapté à la situation actuelle
- une lecture assidue du compte rendu de
l’édition précédente du festival ne permet
pas d’en cerner tous les aspects.
Mes propositions tardives ont eu pour
conséquence un manque d’initiatives durant
la plus grande partie de mon stage : je me
suis davantage concentrée sur les tâches qui
m’étaient confiées. En ce sens, j’ai hiérar-
chisé mon travail et ma gestion des priorités
a été appréciée.
Cependant, je regrette de ne pas pouvoir
porter mes projets jusqu’au bout. J’aurais
souhaité les gérer jusqu’à leur finalité et
évaluer leurs retombées. Cela me permettrait
d’avoir un recul sur mes initiatives, ce qui
m’a manqué durant ce stage. Je réalise mal-
gré tout que si c’était à refaire, je pourrais
difficilement m’organiser autrement : j’in-
siste sur le fait que vivre l’évènement était
nécessaire.
Apports personnels
D’une façon générale, j’ai appondis ma
compréhension du domaine de la communi-
cation et notamment dans des relations mé-
dias. J’ai enrichi mes connaissances des ré-
seaux sociaux, et acquis plus de rigueur et
de précision dans mon travail ; en effet, cha-
que détail compte pour l’image d’une struc-
ture.
E VALUATION //////////////////
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
EVALUATION | méthodes de travail //// 32
Vivre deux évènements très différents m’a
permis de perfectionner mon sens de l’orga-
nisation : il faut traiter avec chaque interlo-
cuteur en temps et en heure. Il est essentiel
de déterminer des objectifs précis et suivre
des plans de communication appropriés, des
choses qui nous ont été répétées inlassable-
ment durant le master mais qui, pour moi,
ont surtout trouvé leur sens durant cette ex-
périence.
J’ai pu constater que la formation suivie du-
rant ces deux dernières années a été particu-
lièrement professionnalisante, et m’a appor-
té une bonne capacité d’adaptation. Ce que
je n’ai pas encore eu le temps de mettre en
pratique ne m’effraie pas, et chaque situa-
tion rencontrée durant mon parcours profes-
sionnel constituera une opportunité d’ap-
prentissage.
D’autre part, je suis consciente qu’une partie
des enseignements tirés de cette expérience
ne sont valables que dans le contexte asso-
ciatif. Même si je souhaite poursuivre à l’a-
venir dans ce milieu, j’aimerais bénéficier
d’autres expériences, par exemple au sein
d’une institution muséale ou dans une struc-
ture bénéficiant d’un budget plus important.
J’imagine en effet que les gestions des pro-
jets peuvent y être bien différentes.
Je terminerai par un apport des plus élémen-
taires, mais essentiel, que j’ai commencé à
acquérir durant ce stage : l’habitude de re-
garder ce qu’il se fait ailleurs. Bien que du-
rant le master, j’essayais déjà de mettre en
pratique ce conseil (lui aussi octroyé un cer-
tain nombre de fois), les opportunités se sont
multipliées ici. Par exemple, lors de confé-
rences de presse de nos partenaires ou
concurrents, j’ai porté plus d’attention à
leurs méthodes. J’espère et je crois que cette
habitude me permettra d’enrichir ma créati-
vité - en matière de graphisme, ou plus gé-
néralement de toute opération de communi-
cation originale.
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
00 EVALUATION | apports personnels //// 33
Et après ?
Terminer sa formation universitaire est
l’occasion de se poser les bonnes questions
quant à la suite des évènements. Ce stage
m’a permis d’apprendre beaucoup sur ma
façon de travailler et sur ce que je recher-
chais dans ma carrière professionnelle.
Malgré mon goût pour la rédaction, cette
expérience m’a confirmé que le journalisme
n’était pas fait pour moi. Je souhaite réaliser
des projets concrets qui me permettent de
diversifier mes activités. Un minimum de
responsabilités et une pincée de challenge
sont nécessaires à mon implication au long
terme dans un dossier. Par ailleurs, je consi-
dère le travail de groupe comme un réel mo-
teur. J’apprécie les petites structures où il
faut être débrouillard ; mais (et contre toute
attente) les brainstormings surchauffés inhé-
rents à une plus grande équipe m’ont man-
qué.
Une de mes missions étant d’alimenter les
réseaux sociaux, j’ai eu le plaisir de faire
davantage de veille dans les domaines scien-
tifiques et techniques. Malgré les avantages
que je reconnais à Facebook et Twitter, je ne
souhaite pas devenir gestionnaire de com-
munauté et travailler plusieurs heures par
jours sur ces médias.
Bien que mon réseau commence à se déve-
lopper au Québec, j’envisage de voyager des
les prochains mois et d’améliorer mon an-
glais. En effet, la plupart des actualités
scientifiques sont publiées dans cette langue
et leur parution dans la presse française de-
mandent souvent plus de 2 jours de délai.
Je souhaite conclure par une citation qui m’a
récemment alertée quant à mes lectures et à
mes propres rédactions :
« [...] à faire rêver sur le nombre de gens qui
seront (un jour) sauvés par le décryptage du
génome humain, qu'on pourra (un jour) gué-
rir en implantant des puces dans le cerveau
ou la possibilité de trouver (un jour) une
exoplanète viable, on fabrique un type de
consentement » R. Monvoisin, professeur à
de l'Université de Grenoble, Le Monde, juin
2013.
La recherche du sensationnel est extrême-
ment présente en communication scientifi-
que. Une bonne partie des articles que j’ai
lus en quatre mois sont de bons exemples de
ce que critique R. Monvoisin. Même si les
facteurs sont probablement très variés, ce
type d’écris a pour conséquence, selon moi,
de représenter la science comme divertissan-
te. Si le but poursuivi par les vulgarisateurs
scientifiques est de promouvoir la science
pour ses carrières et d’amener les jeunes à se
lancer dans la recherche, je ne pense pas que
l’aspect loisir soit le premier à avancer. Il est
bon de se rappeler qu’une réflexion de fond
sur le métier que l’on a choisi d’exercer est
nécessaire.
Ce que j’ai apprécié dans le 24 heures de
science, c’est qu’il a pour vocation de mon-
trer comment et où la science se crée, et tout
le travail que cela représente. Là encore, tout
est une question d’objectif et de cible.
C ONCLUSION
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
CONCLUSION | et après ? //// 34
Webographie
(par ordre d’utilisation dans ce rapport)
Une chaire pour stimuler l'intérêt des jeunes
envers les sciences et la technologie, communi-
qué de presse de l’Université du Québec à Mon-
tréal et de l’Université de Sherbrooke, 25 janvier
2012.
http://www.newswire.ca/fr/story/910757/une-chaire-
pour-stimuler-l-interet-des-jeunes-envers-les-sciences
-et-la-technologie
La Quinzaine des sciences au Québec : un évè-
nement de culture scientifique, par Odette La-
marche, directrice de la Quinzaine des science,
1994
http://www.cirst.uqam.ca/pcst3/PDF/
Communications/LAMARCHE.PDF
La culture scientifique et technique au Québec :
Bilan, par le Conseil de la Science et de la Tech-
nologie, Gouvernement du Québec, 2002
http://www.sciencepourtous.qc.ca/wp-content/
uploads/2012/06/CSTBilan2002.pdf
24 heures de science, le bilan de la première
édition, par Science pour tous, 2006
http://www.sciencepourtous.qc.ca/wp-content/
uploads/2012/06/bilan_24h_2006.pdf
24 heures de science, le bilan de la 7e édition,
par Science pour tous, 2012
http://www.sciencepourtous.qc.ca/wp-content/
uploads/2012/08/Bilan_24h_2012.pdf
Les médias sociaux ancrés dans les habitudes
des québécois, enquête NETendances 2012, par
le CEFRIO et Léger Marketing.
http://www.cefrio.qc.ca/media/uploader/
NETendances1-reseauxsociauxLR.pdf
La vulgarisation, fabrique du consentement, par
Richard Monvoisin, Le Monde, 20 juin 2013
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/20/
la-vulgarisation-fabrique-du-
consentement_3431582_3232.html
Iconographie
Les images ont été tirées de mes propres photo-
graphies ou des visuels de Science pour tous (y
compris ceux utilisés sur les réseaux sociaux).
Exception :
Polaroid : http://fr.m.wikipedia.org/wiki/
Fichier:Polaroid_Land_Camera_1000.jpg
Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique
RÉFÉRENCES | webographie & iconographie ////
R EFERENCES //////////////////
35
nnexes / / / / / / / / / / / /
/ / / / / /
SOMMAIRE
composition du conseil d’administration | I
répartition des articles pour les actes du colloque de 2013 | II
article écrit pour l’ACS | III
guide de l’enseignant pour le défi génie express | VI
communiqué de presse général | IX
dossier de présentation du concours photos | X
A
Composition du Conseil d’Administration
Composition décidée dans les statuts de l’organisme :
5 personnes provenant du secteur principal de Science pour tous (organismes, associations ou institu-
tion)
2 personnes provenant du secteur « musée et centres d’interprétation »
2 personnes provenant du secteur « médias scientifiques »
2 personnes provenant du secteur « éducation », dont une représentant le secteur collégial et une re-
présentant le secteur universitaire.
Composition actuelle :
Président:
Hervé Fischer, président, Cité des arts et des nouvelles technologies de Montréal
Trésorier
Roland Grandmaison, directeur général, Conseil de développement du loisir scientifique
Secrétaire
Pierre Lacombe, directeur, Planétarium de Montréal
Administrateurs, par ordre alphabétique
Stephan Chaix, adjointe à la direction, Coeur des sciences – UQAM
Roselyne Escarras, chargée de projet, Carrefour des sciences et technologies de l’Est du Québec
Johanne Lebel, directrice de projets, Association francophone pour le savoir – Acfas
Raymond Lemieux, rédacteur en chef, Québec Science
Félix Maltais, éditeur, Les Débrouillards / Les Explorateurs
Patrick Paré, directeur éducation, recherche et environnement, Zoo de Granby
Brïte Pauchet, communicatrice scientifique
Camille Turcotte, directrice, Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au
Québec
Deux postes sont à combler : représentant des Cégeps et représentant des Universités.
Les Cégeps, ou collèges d'enseignement général et professionnel, sont des établissements publics qui
offrent une formation technique et pré-universitaire. Ils accueillent des élèves d’un niveau équivalent à
ceux de Terminal et de première année de Licence en France.
ANNEXE I | composition du conseil d’administration //// I
Répartition des articles pour les actes du colloque de 2013
J’ai fais appel à trois personnes dont je connaissais la qualité du travail pour m’aider à couvrir les activités du
colloque. Voici un récapitulatif de mon organisation :
PLAN DES ACTES :
Mot d’ouverture : retranscription
80 mots (environ 500 signes) par intervenant (2)
Ateliers 1 : compte-rendu (1 par intervenant)
2000-3000 signes par intervenant + une conclusion (500 signes)
Anniversaires : compte rendu
500 signes par structure
Présentation des kiosques : compte-rendu
700 signes par kiosque
Conférence 1 - A. Webter
1500 signes
Ateliers 2 : compte-rendu (1 par intervenant)
2000-3000 signes par intervenant + une conclusion (500 signes)
Conférence 2 - Y. Gingras
1500 signes
Plénière du colloque
1500-2000 signes
Conclusion
1500-2000 signes
Les signes sont comptés avec « espaces compris ».
Date de rendu : lundi 29 avril 2013
ANNEXE II | composition du conseil d’administration //// II
Brïte Pauchet [email protected] Conférence de M. Yves Gingras
Isabelle Pauzé [email protected] Conférence de A.Webster
Atelier II
Caroline Matet [email protected] Kiosques
Tiffany Sarre [email protected]
Mots d’ouverture
Atelier I
Anniversaires
Plénière du colloque
Les partenariats, des initiatives payantes
Par Tiffany Sarre
Le 10e colloque de Science pour tous, intitulé «Initiatives régionales et développement durable: les
nouvelles priorités de la culture scientifique au Québec?», s’est déroulé le 4 avril dernier à Sherbrooke.
Retour sur le premier atelier du colloque, Des partenariats pour une action plus durable.
Animé par Johanne Lebel, de l’ACFAS (Association Francophone pour le Savoir), l’atelier présentait
des initiatives de collaborations mises en place par des organismes de culture scientifique et technique.
Un musée en mode collaborations
Marie-Claude Bibeau, directrice du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, entame sa pré-
sentation par un rappel des objectifs du musée: augmenter la fréquentation de l’établissement et générer
davantage de revenus autonomes. Pour y parvenir, le musée tente de se positionner comme un attrait
incontournable des Cantons-de-l’Est en développant des collaborations de natures multiples.
Ces collaborations culturelles favorisent le mélange des genres, art et science, sport et science, etc. Des
partenariats promotionnels donnent au musée une vocation touristique. En s’entourant d’un comité
ANNEXE III | article écrit pour l’ACS //// III
d’experts, le musée développe des partenariats scientifiques. Le musée est aussi un partenaire social. Il
rend la culture accessible en proposant des billets symboliques à 1$, grâce à un programme d’intégra-
tion sociale, créé en conjointement avec la Ville de Sherbrooke. Enfin, en prenant conscience de sa va-
leur, le musée devient aussi un partenaire d’affaires. Par exemple, un musée peut mettre son personnel
à la disposition d’autres secteurs d’activités, fournir une visibilité importante, louer des salles ou offrir
des prix pour des concours. La directrice conclut: le musée s’intègre dans des collaborations multicultu-
relles».
Le Mérite scientifique régional
C’est ensuite au tour de Dominique Girard de prendre la parole. Directeur coordonnateur adjoint au
Conseil du loisir scientifique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, il s’occupe du Mérite scientifique régional
(MSR), un partenariat entre le CLS et l’Université du Québec à Chicoutimi, qui distribue les prix Meri-
tas dans plusieurs domaines (santé, sciences sociales, éducation…). M. Girard souligne la nécessité
d’avoir un protocole d’entente écrit. Forte de son succès, cette initiative est reconduite chaque année
depuis 29 ans. Une statuette d’une oie en aluminium est maintenant remise aux lauréats. «Aluminium,
Saguenay-Lac-Saint-Jean… Il y a un lien!», plaisante D. Girard. «On a essayé en bleuet, mais ça n’a
pas fonctionné». Voir des gens qui remportent un prix est important pour les jeunes: cela leur donne un
modèle et assure la relève.
Depuis, le CLS a intégré de nouveaux prix, comme le Méritas Relève scientifique Rio Tinto Alcan, au-
tre succès de collaboration avec une grande entreprise régionale. D. Girard est très fier de ces réussites,
mais il nuance: «On doit solliciter les gens pour qu’ils présentent une candidature. Ils préfèrent remplir
des demandes de subventions qui leur rapportent bien plus». Aussi modeste soit cet organisme, le suc-
cès de ses initiatives n’est plus à démontrer. Le 30e anniversaire de MSR aura lieu le 30 octobre à Sa-
guenay et d’autres régions veulent développer ce type d’événement. «Mon but est que les gens qui font
de la science soit reconnus et honorés», conclut-il.
ANNEXE III | article écrit pour l’ACS //// IV
Travailler ensemble pour le plaisir
Marcel Lafleur, dernier intervenant, termine par une présentation originale. Le directeur du Centre de
démonstration en sciences physiques (CDSP) s’est muni d’une plante pour illustrer ses propos. «On
aime bien surprendre, démontrer, expliquer mais aussi inspirer!», explique-t-il devant ses auditeurs
amusés.
Infrastructure régionale installée au Cégep Garneau à Québec, le CDSP a mis en place ces dernières
années plusieurs projets collaboratifs. Marcel Lafleur souligne trois avantages à travailler ensemble.
Premièrement, les professionnels de la communication en science et technologie partagent la même
cause: le développement d’une éducation scientifique. Ensuite, les économies d’argent sont essentielles
pour ces structures. Et enfin, ils travaillent ensemble pour le plaisir. Les partenariats apportent de la
cohérence et de la pertinence au projet. M. Lafleur donne des exemples d’initiatives développées par le
CDSP.
Depuis 2003 cet organisme présente des conférences-démonstrations d’une durée de 2 heures: un pari
audacieux pour intéresser des jeunes du primaire et du secondaire! Les jeunes ne manipulent pas d’é-
quipements mais ils sont surpris et s’engagent dans la réflexion qu’on leur propose. Le succès de l’opé-
ration s’accroit chaque année. Le CDSP offre aussi un forfait «Science et culture», qui permet aux éco-
les de passer la matinée au CDSP et l’après-midi au Musée de la civilisation. Cette collaboration per-
met d’offrir une journée d’activité complète et donc d’élargir le public cible.
Un autre partenariat mis en place avec l’Université Laval vise à partager les expertises. Des capsules et
ateliers de démonstration sont proposés aux enseignants du primaire afin de développer leurs compé-
tences en science. En contrepartie, les chercheurs de l’Université commentent les démonstrations du
CDSP afin de mieux outiller les animateurs et de bonifier leurs activités.
Le lien avec la plante se dessine: mener ces actions nécessite des ressources. On sème des graines et on
observe ce qui va réussir à germer. La tige représente la direction que le projet doit prendre. Les feuil-
les sont la source d’énergie, et symbolisent les membres de l’équipe qui font vivre le projet. «Avec des
partenariats fructueux, on a souvent des retombées intéressantes», conclut M. Lafleur.
Voler plus loin
Accepter des partenariats reste un défi et peut parfois essouffler les équipes. J. Lebel constate: «Les
oies sauvages qui volent avec une formation en V vont aller 70 % plus loin que si elles volaient seules.
Mais si elles volaient seules, elles iraient 24 % plus vite». Une réflexion à méditer!
__________
Compte-rendu du live-tweet de l’ensemble du colloque
Caricatures de Jacques Goldstyn.
ANNEXE III | article écrit pour l’ACS //// V
ANNEXE IV | guide de l’enseignant pour le défi génie express //// VI
ANNEXE IV | guide de l’enseignant pour le défi génie express //// VII
ANNEXE IV | guide de l’enseignant pour le défi génie express //// VIII
Le reste des documents et la vidéo sont disponibles ici :http://science24heures.com/scolaire/
8e édition du festival 24 heures de science
10 et 11 mai 2013 - 250 activités - Partout au Québec
Montréal, le 20 mars 2013 – Pour la 8e édition du festival 24 heures de science les 10 et 11 mai 2013,
250 activités scientifiques auront lieu partout au Québec. Conférences, animations, excursions, défis,
visites de laboratoires et bien d’autres activités sont proposées. Elles permettent à tous de découvrir la
science et de partager des moments privilégiés avec des spécialistes. L’événement est organisé par
Science pour tous et reconnu par l’UNESCO depuis 2010. Il se déroule sans interruption pendant 24
heures, et même davantage grâce à quelques activités « OFF » reconnaissables au label 24 heures de
science et plus. Il y en aura pour tous les goûts : santé, astronomie, environnement, chimie, arts et
science, etc. Le programme complet est disponible dès le 1er avril sur le site
www.science24heures.com. Un moteur de recherche permet de repérer les activités par région, thémati-
que, plage horaire, etc.
Thème 2013 : « On compte sur la science » – les mathématiques sont à l’honneur cette année. Le fes-
tival poursuit la sensibilisation amorcée par l’UNESCO, qui a déclaré 2013 « Année des mathémati-
ques de la planète Terre ».
Les porte-parole – Marie-Pier Elie est journaliste scientifique, chroniqueuse de l’émission Le Code
Chastenay à Télé-Québec et collaboratrice régulière des magazines tels que Québec Science et La Re-
cherche. Ses reportages ont été maintes fois récompensés. Dominique Berteaux, biologiste, titulaire de
la Chaire de recherche du Canada en conservation des écosystèmes nordiques à l’Université du Québec
à Rimouski, est également directeur du Groupe de recherche sur les environnements nordiques BO-
RÉAS. Ses travaux ont été qualifiés de Découverte de l’Année par Québec Science en 2003.
Contactez nous si vous souhaitez une entrevue avec l’un d’eux!
250 activités captivantes – Parmi les activités très variées du programme du 24 heures de science, Hé-
lène Kayler, professeure de mathématique retraitée de l’UQAM, apprendra au public à Calculer sans
calculette à la bibliothèque Marie-Uguay de Montréal. La Société québécoise de spéléologie invite les
jeunes de 6 à 12 ans à découvrir la caverne de St-Léonard en plein cœur de Montréal. Les curieux de
Québec sont quant à eux conviés à un jeu de Tetris géant très spécial, qui révèlera en fin de soirée une
œuvre murale collective. À Laval, le Musée Armand-Frappier propose de deviner quelles biotechnolo-
gies se cachent dans l’assiette, grâce notamment à des dégustations de vin, fromage et probiotiques.
D’autres activités tout aussi passionnantes sont à découvrir partout au Québec. La majorité d’entre elles
sont offertes gratuitement ou à prix modiques.
Science pour tous – Organisme privé sans but lucratif qui rassemble les acteurs de la culture scientifi-
que et technique (CST) du Québec. Le 24 heures de science est l’événement phare de l’association. Le
festival bénéficie de partenaires majeurs : le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche de
la Science et de la Technologie (MESRST), le Conseil de recherche en science naturelles et en génie du
Canada (CRSNG).
-30-
NOTES :
24 heures de science : www.science24heures.com
Science pour tous :www.sciencepourtous.qc.ca
Visuel : http://www.sciencepourtous.qc.ca/24heures/visuel-et-materiel
RENSEIGNEMENTS :
Perrine Poisson, coordonnatrice nationale, 514-252-3000 poste 3570 - [email protected]
Tiffany Sarre, agente de projet, 514-252-3000 poste 3869 - [email protected]
ANNEXE V | communiqué de presse général //// IX
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// X
Concours photos
« 24 heures de science en images! »
Un article dans Québec Science
2 entrées d’un an dans un lieu de
tourisme scientifique
Un livre des éditions Multimondes
Et plus encore!
À GAGNER
* * * * * * 2 catégories :
grand public
organisateurs d’activités
ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XI
Science Pour Tous
4545, avenue Pierre-de-
Coubertin,
Montréal, QC, H1V 0B2
www.sciencepourtous.qc.ca
hwww.science24heures.com
Tiffany Sarre
Agente de Projet
Tél : 514 252 3000 p.3869
« 24 heures de science en images »
Projet de concours photos
Présentation
Science pour tous propose la mise en place d’un concours photographique pour l’édition
2014 du 24 heures de science.
L’organisation de ce type de concours est une solution peu onéreuse, interactive, et efficace
pour dynamiser l’image du festival et animer la communauté déjà présente sur les réseaux so-
ciaux. Les concours photographiques ont la particularité de toucher un vaste public : même les
amateurs n’hésitent pas à s’impliquer.
Les objectifs inhérents à ce projet sont les suivants :
faire connaitre le festival grâce à la viralité engendrée sur les réseaux sociaux par un tel
concours;
inciter les organisateurs d’activité à afficher les mentions du 24 heures de science sur le
lieu de l’activité. En effet, malgré une clause d’engagement lors de leur inscription, cer-
taines activités ne sont pas signalées comme faisant partie du festival;
obtenir des visuels plus attractifs utilisables pour la promotion des éditions futures.
Cependant, il importera de faire un choix quant à la diversité de possibilités qui concernent
l’organisation de ce type d’évènement.
Type de concours
Il existe une multitude de façon de décider d’un gagnant, comme par exemple :
le tirage au sort;
le vote du public;
le délibération d’un jury;
la combinaison de deux de ces méthodes.
Une façon intéressante de distinguer un participants lors d’un concours photos consiste à cou-
pler le vote du jury et l’avis du public. Par exemple, les jurés pourraient retenir 5 photos et le
public voterait pour départager les gagnants, ou inversement. Cela permettrait de mobiliser
l’intérêt d’un grand nombre de personne, notamment via les réseaux sociaux, et le gagnant
conservera l’opportunité de voir son travail jugé par des personnes compétentes.
ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XII
Science Pour Tous
4545, avenue Pierre-de-
Coubertin,
Montréal, QC, H1V 0B2
www.sciencepourtous.qc.ca
hwww.science24heures.com
Tiffany Sarre
Agente de Projet
Tél : 514 252 3000 p.3869
Organisation
Plusieurs moyens sont à disposition pour organiser ce concours. Chacun a ses caractéristiques
propres.
Si le concours ne nécessite pas un vote du public, le plus simple et le moins onéreux est de re-
cevoir directement les photographies par courriel et de sélectionner des membres pour compo-
ser un jury. Il est bien sûr possible de diffuser les clichés sur les réseaux sociaux, à condition de
ne pas les utiliser comme moyen de déterminer un gagnant.
Il est en effet nécessaire de savoir, par exemple, qu’il est interdit d’utiliser les fonctions Face-
book telles que le bouton « j’aime » en tant que mécanisme de vote. D’autres clauses du règle-
ment imposent d’utiliser des moyens extérieurs, comme une application, pour organiser un
concours. Ce type d’application n’est utile que si l’on souhaite faire participer le public au
choix d’un gagnant.
Dans ce cas, des applications existent, mais elles sont souvent payantes (il existe des proposi-
tions d’essais gratuits). Le prix est cependant raisonnable. Voici quelques possibilités :
Social Shaker (http://www.socialshaker.com/) : 39 euros par mois, permet de créer une ap-
plication permettant d’organiser un concours photos, que l’on peut ensuite diffuser sur Face-
book (uniquement). Le dépôt d’un règlement coûte 99 euros. L’ensemble revient donc à 190
$CAN mais un essai gratuit est proposé.
Sharypics (http://www.sharypic.com/) propose le même type de service mais avec un coût
plus élevé. En revanche, il touche davantage de réseaux sociaux (Twitter, Instragram, etc.).
Un essai gratuit est proposé aux particuliers.
Les plateformes de dépôt de photos comme Flikr, Instragram, sont gratuites et permettent de
signaler ses photos favorites. L’inconvénient est qu’il est obligatoire d’avoir un compte sur
ces sites.
Compte tenu du nombre de fans de la page Facebook du 24 heures de science, Social Shaker
semble le moyen le plus approprié d’organiser un concours où le public prendrait part au vote.
Le concours pourra tout de même être signalé sur Twitter afin d’inviter les personnes à partici-
per.
Prix mis en jeu
Les trois premières photos sélectionnées pour les deux catégories verront leurs auteurs rempor-
ter un prix. Voici une proposition de lots qui peuvent être mis en jeu :
Catégorie Public :
- 1er prix : 2 billets d’entrée pour une année dans un lieu de culture scientifique, la pho-
ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XIII
Science Pour Tous
4545, avenue Pierre-de-
Coubertin,
Montréal, QC, H1V 0B2
www.sciencepourtous.qc.ca
hwww.science24heures.com
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Agente de Projet
Tél : 514 252 3000 p.3869
tographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photographie et du nom
du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires (Agence Science
Presse,…);
- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support
laminé;
- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.
Catégorie Organisateur d’activité :
- 1er prix : Un article de la structure organisatrice à paraître dans le magasine Québec
Science, la photographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photo-
graphie et du nom du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires
(Agence Science Presse,…);
- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support
laminé;
- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.
12 photos pourront également être sélectionnées afin de publier, et d’offrir, un calendrier à l’ef-
figie du 24 heures de science, rappelant notamment les dates du festival, mais aussi des activi-
tés organisées toute l’année.
Ébauche de règlement
Le règlement suivant devra être ajusté en fonction des décision prises concernant l’organisa-
tion, les prix, le type de concours, précisés auparavant.
Règlement du concours
« 24 heures de science en images! »
Organisation
Science pour tous, organisme à but non lucratif existant depuis 1996, basée au 4545, avenue
Pierre-de-Coubertin, Montréal, QC, H1X 0B2, organise un jeu-concours gratuit intitulé
«Mettez en valeur/Représentez/Montrez nous/ le 24 heures de science! - 24 heures de science
en images».
Qui peut participer?
Le concours est ouvert à toute personne majeure qui souhaite y participer. Il se décompose en
deux catégories :
Une catégorie réservée au public des activités « grand public » du 24 heures de science
Une catégorie réservée aux organisateurs d’activités « grand public » du 24 heures de
science
ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XIV
Science Pour Tous
4545, avenue Pierre-de-
Coubertin,
Montréal, QC, H1V 0B2
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Agente de Projet
Tél : 514 252 3000 p.3869
Chaque participant ne peut concourir que dans une catégorie.
Comment participer?
Pour participer, les inscrits doivent nous faire parvenir un maximum de deux photographies par
personne. Les photographies doivent être sur support numérique uniquement, en haute défini-
tion, en format jpg. Les fichiers soumis ne doivent pas dépasser 20 Mo.
Les participants devront nous soumettre une ou deux photographies, réalisées sur le lieu d’une
activité « grand public », qui donne à voir le festival 24 heures de science (affiche, logo visible,
ou moyen créatif de le mentionner par exemple). Le retraitement d’image est accepté, à condi-
tion que la mention du 24 heures de science ne soit pas ajoutée artificiellement : elle aura été
photographie de visu. Les photographies proposées devront être réalisées durant la période du
concours. Ce concours est interdit aux membres du jury ainsi qu'à leur famille.
Toute image reçue après la date de clôture du concours, le 15 mai 2014 à 23h59, heure de
Montréal, sera déclarée non recevable. Pour toute demande d’information, les candidats peu-
vent communiquer avec Science pour tous à l’adresse [email protected].
Pour chaque photographie, le participant devra remplir le formulaire de participation et de ces-
sion des droits d’utilisation disponible en ligne, en indiquant, son nom, adresse postale et cour-
riel, le lieu et le nom de l’activité, et joindre les photos en format numérique.
Quand participer?
Du 05 mai au 15 mai 2014, durant le festival 24 heures de science et les activités « off-
festival » qui ont lieu durant cette période.
Droits d'auteur
L'acceptation des termes est obligatoire et constitue la concession, à titre gratuit et pour une
durée indéterminée, d'une licence d'utilisation et de reproduction permettant à Science pour
tous de reproduire, d'utiliser et de communiquer au public de quelque façon que ce soit et sur
quelque support que ce soit la photographie, ainsi qu'une garantie donnée par le participant à
l'effet que la photographie est originale, et qu'il en est le véritable auteur. Science pour tous
s’engage à diffuser les crédits des photos lors des utilisations.
Le participant devra s’être assuré que toute personne identifiable sur l’une de ces photogra-
phies est consentante et que le droit à l’image de la dite personne est respecté. Science pour
tous se dégage de toute responsabilité concernant le manquement à cette règle de la part des
participants du concours.
Évaluation des photographies
Le jury est composé de professionnels de la photo et de représentants du 24 heures de science.
Les photographies seront jugées selon les critères suivants : le respect du thème, le cadrage, la
qualité technique, et la sensibilité du traitement. Il est important de préciser que la photogra-
ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XV
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phie sera davantage jugée sur le choix d’un sujet recherché que d’un sujet spectaculaire. Les
gagnants seront avisés dans les jours suivant la fin du concours.
Prix
Les gagnants se verront décerner les prix suivants :
Catégorie Public :
- 1er prix : 2 billets d’entrée pour une année dans un lieu de culture scientifique, la pho-
tographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photographie et du nom
du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires (Agence Science
Presse,…);
- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support
laminé;
- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.
Catégorie Organisateur d’activité :
- 1er prix : Un article de la structure organisatrice à paraître dans le magasine Québec
Science, la photographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photo-
graphie et du nom du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires
(Agence Science Presse,…);
- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support
laminé;
- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.
Clauses générales
Le grand gagnant ainsi que les finalistes retenus pour l’exposition seront avisés par courriel et
devront fournir une réponse dans un délai de cinq jours. En outre, ils devront être en mesure de
fournir une version haute résolution (JPEG, qualité maximale de 300 dpi) de leur(s) photogra-
phie(s).
Les participants autorisent Science pour tous à utiliser leurs nom, prénom dans
le cadre du présent concours ou à des fins de communication.
Les participants disposent d'un droit d'accès et de rectification sur les données personnelles les
concernant recueillies pour les besoins du concours. Il leur suffit de contacter Science pour
tous pour en faire la demande, à l’adresse [email protected].
La participation à ce concours implique l’acceptation pleine et entière de ce règlement.