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R APPORT DE STAGE STAGE EFFECTUÉ PAR TIFFANY SARRE À SCIENCE POUR TOUS Mars à Juin 2013 Master Communication Scientifique Faculté des Sciences de l’éducation Université de Strasbourg Responsable pédagogique Elsa Poupardin | Maître de stage Perrine Poisson

Rapport de stage - Tiffany Sarre

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Master 2 Communication Scientifique - Stage de fin d'étude effectué à Science Pour Tous (Montréal)

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Page 1: Rapport de stage - Tiffany Sarre

R A P P O R T D E

S T A G E STAGE EFFECTUÉ PAR TIFFANY SARRE À SCIENCE POUR TOUS

Mars à Juin

2 0 1 3

Master Communication Scientifique

Faculté des Sciences de l’éducation

Université de Strasbourg

Responsable pédagogique • Elsa Poupardin | Maître de stage • Perrine Poisson

Page 2: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Science pour tous

4545, avenue Pierre-de-Courbertin

Montréal, Québec, H1V 0B2

CANADA

Maître de stage : Perrine Poisson

[email protected]

Faculté des Sciences de l’Education

Université de Strasbourg

7, rue de l’Université

67 000 Strasbourg

FRANCE

Responsable pédagogique : Elsa Poupardin

[email protected]

Page 3: Rapport de stage - Tiffany Sarre
Page 4: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Le jeune communicateur scientifique (homme ou femme), naïf, et fraîchement arrivé au Qué-

bec, ne s’imagine pas que son parcours sera semé d’embûches.

Il lui faudra dompter les claviers hybrides (ni tout à fait AZERTY, ni tout à fait QWERTY),

adopter de nouvelles règles de typographie concernant la ponctuation, et décoder les subtilités

de la langue française au Québec. Ainsi, il apprendra qu’on ne remercie pas d’avance, mais

par avance. Il prendra gare à ne pas demander de renvoyer des documents, sauf si une conno-

tation vomitive est recherchée. Il fera fi de ses acquis en acceptant que le mot organisme est

préféré à celui de structure, considéré comme désuet.

Mais ses peines seront récompensées par l’accueil chaleureux de l’équipe de Science pour

tous.

Je souhaite remercier Jacques Kirouac et Perrine Poisson, pour leur gentillesse, leur considéra-

tion, et pour nos nombreuses discussions, aussi bien formelles qu’informelles. Je leur suis par-

ticulièrement reconnaissante de la qualité de leur encadrement et des conseils qu’ils m’ont

donnés. Ils ont fait en sorte que je participe à chaque évènement où ils étaient invités et ont

ainsi favorisé mon intégration au sein du réseau québécois de culture scientifique et technique.

Merci encore.

Je tiens également à remercier Mélanie Tremblay et Antoine Bonvoisin, pour avoir répondu

patiemment à mes questions concernant les réseaux sociaux et pour avoir participé à leur ani-

mation.

Enfin, je remercie Thérèse Drapeau, l’équipe de la Biosphère, et l’ensemble des personnes

avec qui j’ai pu travailler. Leur disponibilité et leur accueil ont été remarquables.

Page 5: Rapport de stage - Tiffany Sarre

INTRODUCTION 06

ommai r e / / / / / / / / / / / /

/ / / / / /

S

SCIENCE POUR TOUS

07 | raison sociale & organisation

09 | histoire et mission

10 | activités 07

CONCLUSION 34

MISSIONS...

16 | ... liées au colloque de Science pour tous

18 | ...liées au 24 heures de science

16

EVALUATION

32 | méthodes de travail

32 | apports personnels

32

FENÊTRE SUR LES 24 HEURES DE SCIENCE

11 en quelques chiffres | 12

les nouveautés de 2013 | 13

organisation de l’équipe de travail | 14

PROPOSITION DE PROJETS

27 constats | 27

des idées en développement | 27

RÉFÉRENCES 35

ANNEXES 36

Page 6: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Un stage de fin d’étude ne se choisit pas

avec légèreté. Je souhaitais, pour terminer ma

formation, avoir une expérience profession-

nelle dans le milieu associatif, au sein d’une

structure modeste. C’est en effet dans ce type

d’organisme que j’envisage de travailler du-

rant mes premières années de carrière, mon

intention étant de rester polyvalente.

Je connaissais également cet organisme grâce

à Antoine Bonvoisin, dont le stage effectué

l’année dernière concordait avec mes attentes.

J’ai ainsi présenté ma candidature à Science

pour tous, qui m’a accueillie pour un stage de

4 mois. Cette structure, basée à Montréal, re-

groupe les organismes de culture scientifique

et technique du Québec. Elle organise le 24

heures de science, festival annuel qui se dé-

roule au mois de mai. En plus de me perfec-

tionner, cet organisme m’offrait l’opportunité

de découvrir le réseau des communicateurs

scientifiques du Québec.

Les missions qui m’ont été confiées s’articu-

laient autour de deux évènements : le collo-

que annuel de science pour tous, et le festival.

Mon rôle a consisté à apporter un soutient

logistique à leur organisation, et à participer à

la communication et à la coordination généra-

le du 24 heures de science.

Ce rapport visera dans un premier temps à

présenter la structure d’accueil. Il détaillera

ensuite les missions qui m’ont été confiées, et

l’enrichissement que j’en ai tiré. La dernière

partie traitera des projets que j’ai proposés à

Science pour tous, et de l’évaluation de mon

stage.

I

NTRO ///// DUCTION

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

06

Page 7: Rapport de stage - Tiffany Sarre

S Cette première partie détaillera le contexte

dans lequel j’ai travaillé durant ce stage. Je

présenterai tout d’abord Science pour tous,

son organisation puis ses activités.

Raison sociale & organisation

Science pour tous est un organisme privé

sans but lucratif (OSBL), l’équivalent d’une

association définie par la loi de 1901 en

France. À ce titre, sa gestion est partagée

entre le conseil d’administration (CA) et la

direction.

L’organisation reconnaît trois catégories de

membres :

- Les membres collectifs : organismes inté-

ressés par les activités de Science pour tous,

dont la candidature a été acceptée par le CA

et qui se sont acquittés de la cotisation an-

nuelle

- Les membres individuels : personnes phy-

siques intéressées par les activités de Scien-

ce pour tous, dont la candidature a été ac-

ceptée par le CA et qui se sont acquittées de

la cotisation annuelle

- Les membres honoraires : organismes ou

individus que le CA reconnaît pour les servi-

ces rendus à Science pour tous

Seuls les membres collectifs ont le droit de

vote. Ils élisent 11 membres du conseil d’ad-

ministration sur 13 selon une répartition pré-

cise (voir annexe I). Les deux autres admi-

nistrateurs sont désignés par le CA lui-

même, et n’ont pas le droit de vote. La durée

du mandat des administrateurs est de deux

ans.

CIENCE ////// POUR TOUS

Jacques Kirouac, directeur de Science pour tous

depuis sa fondation.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

00 SCIENCE POUR TOUS | raison sociale & organisation //// 07

Page 8: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Les officiers (président, secrétaire et tréso-

rier) sont élus tous les ans par et parmi les

administrateurs. Hervé Fisher est le prési-

dent de l’organisme depuis sa création.

En plus des officiers, les administrateurs dé-

signent le directeur de Science pour tous.

Jacques Kirouac en est le premier et l’actuel

directeur.

Organisation

Sous la direction de Jacques Kirouac, la per-

manence de Science pour tous se compose

de Perrine Poisson, chargée de projets, et

d’Isabelle Pauzé, rédactrice en chef de La

Toile Scientifique.

Mon stage en temps qu’agent de projet s’est

effectué sous la tutelle de madame Poisson.

Financement

Science pour tous dispose d’un budget an-

nuel d’opération de 190 000 $ CAN, dont :

- 70 % proviennent des subventions accor-

dées par le Ministère de l’Enseignement Su-

périeur, de la Recherche, de la Science et de

la Technologie (MESRST) du Québec

- 10 % sont attribués par le gouvernement

fédéral du Canada via le Conseil de Recher-

che en Sciences Naturelles et en Génie du

Canada (CRSNG),

- les 20 % restants découlent du réinvestisse-

ment des bénéfices de l’organisme

(cotisations annuelles, coût de l’inscription

au colloque).

Equipe salariée

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

SCIENCE POUR TOUS | raison sociale & organisation ////

Administration et gestion de Science pour tous

08

Page 9: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Histoire & mission

Science pour tous a été créé en 1997 pour

réagir aux coupures budgétaires imposées à

différentes structures de culture scientifique

et technique (CST), suite à la disparition du

programme fédéral « Science-Culture Cana-

da ».

Les membres fondateurs sont l’Agence

Science-Presse, l’Association Francophone

pour le Savoir, l’Association des Communi-

cateurs Scientifiques, le Centre des Sciences

de Montréal, la Cité des Arts et des Nouvelles

Technologies de Montréal, le Conseil de Dé-

veloppement du Loisir Scientifique et le ma-

gazine Québec Science.

Science pour tous a défini sa mission ainsi :

« Regrouper les organismes de culture

scientifique et technique et soutenir leurs

activités en créant et supportant un réseau

pour se connaître et être reconnus ».

A ce titre, l’OSBL fédère près de 250 insti-

tutions de sciences et de technologies, qu’il

s’agisse de musées, de médias ou d’organis-

mes de loisirs scientifique. Il est intervenu

plusieurs fois auprès du gouvernement, afin

de le sensibiliser à l’importance de proposer

à la population québécoise des moyens de

s’informer dans le domaine des sciences et

des technologies.

Bien que fondé il y a 15 ans, la structure res-

te particulièrement essentielle aujourd’hui.

En effet, début 2013, au moins deux impor-

tants centres de culture scientifique ont an-

noncé leur fermeture, faute de financement :

la Biosphère et le Jardin des Glaciers.

L’ensemble des organisations de CST conti-

nuent de subir des coupures budgétaires.

De plus, le Québec souffre d’une constante

désaffection des jeunes envers la science et

les technologies, malgré une offre d’emploi

qui s’accroît dans ces domaines. La propor-

tion d’étudiants qui poursuivent leur forma-

tion dans ces disciplines diminue constam-

ment depuis une quinzaine d’années1.

Le rôle de Science pour tous consiste à fédé-

rer les organismes de la CST afin de former

une entité plus visible, dans le but de pro-

mouvoir la science et la technologie.

Pour les atteindre, la structure a mis en place

plusieurs activités.

___________________________________

1 Communiqué de presse Une chaire pour stimuler l'intérêt

des jeunes envers les sciences et la technologie, Université

du Québec à Montréal et Université de Sherbrooke, 25

janvier 2012.

Objectifs

Science pour tous a décliné sa mission en

plusieurs objectifs :

promouvoir la culture scientifique et tech-

nique au Québec ;

représenter les organismes de CST auprès

des interlocuteurs publics ou privés des

secteurs de l’éducation, de la culture, de la

recherche et de l’économie ;

développer les liens entre les organismes

de CST et les gouvernements, les entrepri-

ses et les milieux de la recherche ;

renforcer les partenariats, les maillages et

les réseaux nécessaires au succès des acti-

vités des organismes de CST.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

SCIENCE POUR TOUS | histoire & mission //// 09

Page 10: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Activités

Le colloque de Science pour tous ras-

semble les acteurs de la CST du Québec.

Il permet de discuter et d’échanger autour

d’une thématique, qui concerne les pro-

blématiques actuelles du milieu. Cette

rencontre a également pour finalité d’en-

courager les participants à développer

leur réseau. Dix rencontres de ce type ont

été organisées depuis 1998.

Le 24 heures de sciences est né d’une

idée proposée lors du colloque de 2004,

intitulé « La science en chantier et en

concertation ». Ce festival de science et

de technologie a lieu chaque année au

mois de mai depuis 2006, partout au Qué-

bec. Le thème de cette 8ème édition, « On

compte sur la Science », s’inscrivait dans

le cadre de l’année mondiale des Mathé-

matiques de la planète Terre, décrétée par

l’Unesco.

La toile scientifique est une infolettre

dont la rédaction est confiée à Isabelle

Pauzé. Elle est un moyen approprié d’in-

former les membres de Science pour tous

et les autres personnes qui le souhaitent,

de l’actualité du réseau de CST.

La structure dépose des mémoires auprès

d’organismes publics (villes de Montréal,

Ministère de l’Éducation du Québec) ou

privés (Télé Québec) afin de les inciter à

laisser une place plus importante à la

culture scientifique dans la société québé-

coise.

Science pour tous organise de façon

ponctuelle d’autres activités, comme des

découvertes de la culture scientifique

québécoise pour les membres du réseau,

des conférences, etc.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

SCIENCE POUR TOUS | activités //// 10

Page 11: Rapport de stage - Tiffany Sarre

4 2 HEURES ///// DE SCIENCE

Fenêtre sur le

Depuis sa création il y a 7 ans, le festival

poursuit les ambitions suivantes3 :

Stimuler l’intérêt général pour les scien-

ces et les technologies ;

Promouvoir les carrières scientifiques

auprès des jeunes ;

Susciter la création d’activités innovantes

en science et technologie ;

Favoriser les rencontres entre les cher-

cheurs et le grand public ;

Encourager les échanges entres les orga-

nismes de CST ;

Renforcer le réseau de diffusion des

sciences et technologies.

Conférences, animations, excursions, défis,

visites de laboratoires : un large éventail

d’activités est proposé afin d’atteindre les

buts fixés. Cette offre permet de valoriser

l’ensemble des sciences et de rejoindre tou-

tes les catégories d’âge. Le 24 heures de

science s’adresse à deux types de public : les

scolaires et le grand public. Les activités

sont donc classées en deux catégories. L’é-

vénement est reconnu par l’UNESCO depuis

2010, et a déjà reçu plusieurs prix.

___________________________________

2 La culture scientifique et technique au Québec : Bilan,

Conseil de la Science et de la Technologie, Gouvernement

du Québec, 2002 et La Quinzaine des sciences au Qué-

bec : un évènement de culture scientifique, par Odette La-

marche, directrice de la Quinzaine des sciences, 1994

3 24 heures de science, le bilan de la 7e édition, Science

pour tous, 2012 et 24 heures de science, le bilan de la pre-

mière édition, Science pour tous, 2006

Lancé en 2006, ce festival de science et de

technologie vise à palier à un vide laissé au

Québec suite à la disparition de la Quinzaine

des sciences. L’évènement, organisé depuis

1990 par la société pour la promotion de la

science et de la technologie (SPST), a été

interrompu en 19972. La SPST a quant à elle

fermé ses portes en 2011, faute de finance-

ment.

Si des initiatives locales de vulgarisation des

sciences existent, comme le festival Laval

Scientastique (Laval) ou encore le festival

Eurêka! (Montréal), aucune n’a pour voca-

tion de s’étendre dans toute la province. Ces

évènements regroupent divers intervenants

dans un espace localisé, similaire à un villa-

ge des sciences.

C’est dans ce contexte que le 24 heures de

science a vu le jour, afin de proposer une

offre différente : un festival qui propose au

public de découvrir la science où elle se fait,

et partout au Québec.

11

Page 12: Rapport de stage - Tiffany Sarre

En quelques chiffres :

L’édition 2013 du festival a rejoint 15 ré-

gions sur les 17 que compte le Québec.

L’évènement est soutenu par 3 partenaires

financiers : le MESRST, le CRSNG et la

Fondation du Cégep de Rimouski

Il peut compter sur 2 porte-parole :

- Marie-Pier Élie, journaliste scientifique et

collaboratrice à l’émission télévisée Le Code

Chastenay ;

- Dominique Berteaux, biologiste, titulaire

de la Chaire de recherche du Canada en

conservation des écosystèmes nordiques à

l’Université du Québec à Rimouski, et direc-

teur du Groupe de recherche sur les environ-

nements nordiques BORÉAS.

Évolution du 24 heures de science

1ère édition (2006) 8ème édition (2013)

Nombre de participants Environ 4 500 personnes Environ 30 000 personnes

Nombre d’activités 85 302

Nombres d’organisations

responsables d’activités 83 130

Financements 68 000 $ dont 12 000 $ de

subvention

100 000 $ dont 70 000 $ de sub-

vention

Matériel de promotion

4 000 affiches

10 000 signets

4 000 petites affiches

1 500 grandes affiches

12 000 programmes imprimés

20 000 signets

Affichettes personnalisables et

téléchargeables

12

Page 13: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Les nouveautés de 2013

Au niveau de la promotion :

L’image du 24 heures de science a bénéficié d’un nouvel éclat

avec des dessins de Jacques Goldstyn, illustrateur principal du

magazine Les débrouillards, et une production graphique de Pier-

re Olivier Boucher. Une vidéo promotionnelle a également été

produite et diffusée dès février 2013. Enfin, les organisateurs

d’activité se sont engagés, via le formulaire d’inscription, à men-

tionner que leur activité faisait parti du 24 heures de science.

24 heures de science et plus :

Depuis cette année, certaines activités organisées par Science

pour tous portent la mention « 24 heures de science et

plus ». Initialement, le festival se déroule du vendredi midi au

samedi midi. Nombreuses sont les activités qui sortent de ce cré-

neau.

Ainsi, les évènements ponctuels « off-festival » permettent à

Science pour tous de conserver une visibilité toute l’année et per-

mettent de promouvoir en continue le 24 heures de science. Si

cette section se développe dans les années à venir, elle permettra

à Science pour tous d’élargir ses offres. C’est un terrain propice

aux initiatives.

Le Défi Génie Express :

Suite au succès du projet pilote initié lors de l’édition 2012 du

24 heures de science, le Défi Génie Express a été proposé

cette année à toutes les écoles du Québec. Ce défi technologi-

que, destiné aux élèves du 3e cycle du primaire et au 1er cycle

du secondaire, devait être réalisé dans la semaine du festival.

Leur mission était de concevoir, avec un matériel imposé et

en un temps limité, une structure qui permette à une pomme

de flotter à la surface de l’eau, sans pour autant baigner dans

l’eau.

13

Page 14: Rapport de stage - Tiffany Sarre

L’équipe du 24 heures de science a quasi-

ment rempli les objectifs qu’elle s’était fixé

cette année, mais garde un bilan assez sem-

blable à celui de l’année dernière. Il n’y a

pas eu de nette progression entre les éditions

de 2012 et 2013.

Deux régions n’ont pas été rejointes : Côte-

Nord et Centre-du-Québec. En Côte-Nord,

la densité de population est faible et la ré-

gion est très éloignée de Montréal. Le Cen-

tre-du-Québec possède peu d’institutions de

CST. Il est donc difficile d’y organiser des

activités.

Organisation de l’équipe de

travail :

Le CA décide de la mise en place du 24 heu-

res de science, et en confie l’organisation

aux salariés de Science pour tous. Tous les

ans dès le mois d’août, M. Kirouac et Mme

Poisson mettent en place un comité organi-

sateur dont la tâche sera, comme son nom

l’indique, d’organiser l’évènement. Pour ce

faire, ils font appel à des bénévoles, et, le

cas échant, à la personne en stage au sein de

la structure.

Le comité organisateur, composé en 2013 de

sept personnes, se réunit une fois par mois

de septembre à mars pour discuter des diffé-

rents aspects du festival.

Composition du comité organisateur :

Les salariés (et stagiaire) :

Jacques Kirouac, directeur de Science pour

tous ;

Perrine Poisson, coordonnatrice nationale

du 24 heures de science, chargée de projet

à Science pour tous ;

Tiffany Sarre, agent de projet stagiaire à

Science pour tous.

Les bénévoles :

Céline Bezy : agent de communication,

Association francophone pour le savoir

Amandine Blot : animatrice et chargée de

la programmation culturelle au Château

Dufresne ;

Antoine Bonvoisin : gestionnaire de com-

munauté, Agence Science-Presse ;

Thérèse Drapeau : communicatrice scienti-

fique et muséologue, Groupe Durabilité-

Communication ;

Roselyne Escarras : directrice, Carrefour

des sciences et technologies de l'Est du

Québec ;

Julie Robert : responsable des communica-

tions, Centre Universitaire de Santé

McGill ;

Mélanie Tremblay : assistante de recher-

che, Centre Hospitalier Universitaire de

Montréal.

Le comité organisateur fixe les grandes li-

gnes concernant l’agencement du festival. Il

recrute des responsables à travers le Québec

14

Page 15: Rapport de stage - Tiffany Sarre

afin de coordonner l’évènement en région,

ainsi que des chargés de communication bé-

névoles. Perrine Poisson et Thérèse Dra-

peau supervisent le travail des bénévoles.

Ainsi, plusieurs cellules régionales sont mi-

ses en place, dont une cellule pour Montréal.

Exceptée madame Escarras, tous les mem-

bres du comité font partie de la cellule de

Montréal, soutenue par d’autres bénévoles.

Les communicateurs bénévoles et les res-

ponsables régionaux

Les bénévoles constituent des rouages es-

sentiels à la mécanique du festival. Ils peu-

vent solliciter en amont les organismes de

science et de technologie afin qu’ils propo-

sent une activité. Surtout, ils aident aux rela-

tions média, fournissent des communiqués

de presse personnalisés ou traduits, contac-

tent les journalistes locaux, et distribuent le

matériel promotionnel.

Il est nécessaire de souligner que le bénévo-

lat occupe une place importante au Québec.

Ce type d’activité est particulièrement re-

connu et apprécié dans un parcours profes-

sionnel. Le recrutement pour cette 8e édition

a été difficile, car nombre d’étudiants man-

quaient de temps : les sessions d’étude ont

été condensées suites aux conflits inhérents

à la hausse du coût des inscriptions, qui

ont paralysé les universités.

15

Page 16: Rapport de stage - Tiffany Sarre

En tant qu’agent de projet stagiaire, j’ai

réalisé des missions de nature variée. Les

tâches qui m’ont été confiées s’articulaient

autour des deux évènements phares de

Science pour tous : le colloque annuel et le

24 heures de science. Mon rôle consistait

également à alimenter les réseaux sociaux et

à apporter un soutient logistique régulier.

Missions liées au colloque de

Science pour tous

À mon arrivée à Science pour tous, Perrine

Poisson m’a proposé de mettre en page les

actes du colloque de 2012, et de réaliser un

programme pour celui de 2013. Ces tâches

m’ont permis de prendre mes repères rapide-

ment, de me familiariser avec l’organisation

de leur dossier, et de découvrir le réseau de

communication scientifique et technique du

Québec.

Actes du colloque 2012 recherchent

secrétaire de rédaction

La mise en page des actes du colloque de

2012 s’est révélée être un réel travail de se-

crétaire de rédaction. Outre l’aspect graphi-

que du document, la difficulté consistait à

harmoniser les différents comptes-rendus,

écrits par différents volontaires un an avant

mon arrivée.

J’ai réécris des paragraphes entiers en écou-

tant l’enregistrement audio des présenta-

tions, lorsque les articles n’étaient pas com-

préhensibles par une personne absentes lors

de ces conférences.

M ISSIONS... //////////////

Ce travail m’a permis une mise en contexte

accélérée. Prendre connaissance des ré-

flexions actuelles sur la culture scientifique

et technique au Québec, découvrir les au-

teurs d’article à travers leur style d’écriture,

deviner l’étendue et les relations qui régis-

sent ce réseau de professionnels... ces diffé-

rents aspects m’ont été d’une aide précieuse

pour saisir les caractéristiques locales du

milieu.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au colloque de Science pour tous ////

Page de présentation des actes du colloque de 2012

16

Page 17: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Le colloque 2013 : « Initiatives ré-

gionales et développement durable :

les nouvelles priorités de la culture

scientifique au Québec ? »

Une pincée de rédaction...

Il m’a été demandé de réaliser un program-

me pour le 10e colloque de Science pour

tous. Six organismes de CST fêtaient en

2013 un anniversaire marquant pour leur

structure. À cette occasion, une publicité

gratuite leur a été proposée. J’ai pu constater

que les prises de contact étaient bien plus

aisées au Québec, et les interlocuteurs plus

réactifs.

J’ai également coordonné la mise en œuvre

des actes du colloque de 2013. J’ai recher-

ché des pigistes bénévoles, dont je connais-

sais déjà la qualité du travail, afin de m’ai-

der à couvrir l’évènement.

L’objectif était d’obtenir un compte-rendu

pour chaque atelier et conférence (voir an-

nexe II). Ainsi, en plus de pigiste, mon tra-

vail s’est de nouveau rapproché de celui

d’un secrétaire de rédaction : déterminer un

nombre de signes pour chaque article, les

harmoniser et les mettre en page. Les illus-

trations étaient quant à elles fournies par

Jacques Goldstyn, caricaturiste dont les

coups de crayons habiles soulignent chaque

année les moments forts de cette journée.

Parallèlement à cela, l’Association des

Communicateurs Scientifiques (ACS) m’a

proposé d’écrire un compte rendu de 900

mots (6000 signes espaces compris), publié

dans les actualités de leur site internet et dif-

fusé via leur infolettre (voir annexe III).

La mise en page et le graphisme n’étant pas

ma spécialité, même à un niveau amateur,

cet exercice a été des plus formateurs. J’ob-

serve désormais plus minutieusement l’en-

semble des publications que je découvre afin

d’analyser les visuels qui me semblent inté-

ressants.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au colloque de Science pour tous ////

Page de présentation du programme du colloque de

2013

Le colloque de 2013 a eu lieu au Musée de la Nature et des Sciences de Sherbrooke.

17

Page 18: Rapport de stage - Tiffany Sarre

... et une once d’organisation

Préparer un programme pour un évènement

révèle son lot de surprise. Certains conféren-

ciers particulièrement sollicités ont oublié

leur participation au colloque, malgré des

contacts réguliers. Leur réactivité a cepen-

dant été exemplaire et leur accessibilité ap-

préciée. Mes courriels et appels téléphoni-

ques ont trouvé réponse rapidement, ce qui a

permis de résoudre au plus vite le problème.

L’organisation de cette journée demande

beaucoup de préparatifs en amont. J’ai pu

participer à la promotion de l’évènement via

les réseaux sociaux et nos infolettres, princi-

paux supports consultés par les personnes

concernées par le colloque : les membres de

Science pour tous et, plus généralement, les

professionnels de la culture scientifique et

technique.

Le colloque a réuni près de 70 participants

malgré sa localisation éloignée de Montréal.

Ce chiffre a dépassé les objectifs de 50 per-

sonnes attendues.

Les missions liées au 24 heu-

res de science

La plus grande partie de mon stage s’articu-

lait autour du 24 heures de science. Mes tâ-

ches ont principalement consisté à dévelop-

per le volet scolaire de l’évènement, et à

participer à la promotion générale de l’évè-

nement.

Le Défi Génie Express

Le 24 heures de science propose une centai-

ne activités destinées aux groupes scolaires,

mais elles ne sont localisées que dans 15

régions du Québec sur 17, et souvent dans

les capitales régionales.

Afin d’y remédier, Science pour tous a réali-

sé en collaboration avec le Conseil du Déve-

loppement du Loisir Scientifique (CDLS) le

projet « Défi Génie Express ». Le CDLS est

un organisme à but non lucratif spécialisé

dans la promotion de la science et des tech-

nologies auprès des jeunes. Cette activité

ayant pour vocation d’être accessible même

aux écoles les plus éloignées, tout a été mis

en œuvre afin que l’enseignant puisse l’or-

ganiser facilement dans sa classe.

Défi : mode d’emploi

Sur la base du travail de Joël Leblanc,

conseiller pédagogique qui a initié le projet

pilote, j’ai réalisé un ensemble de docu-

ments relatifs au défi et destinés aux ensei-

gnants. Les objectifs étaient de les inciter à

participer et de minimiser leur temps de pré-

paration à l’activité.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////

Accueillir les participants m’a permis de

rencontrer des personnes importantes du ré-

seau. J’ai par ailleurs pu observer comment

s’organisait un colloque, des aspects les plus

évidents (la recherche de conférenciers), aux

plus subtiles, comme le fait d’utiliser des

assiettes recyclables lorsque la thématique

est celle du développement durable. De mê-

me, j’ai constaté que les interventions récur-

rentes ajoutait une certaine plus value à l’é-

vènement. Ainsi, tous les ans, le déjeuner est

animé par Yvon Fortin, vulgarisateur célè-

bre. Enfin, j’ai réalisé que chaque occasion

de visibilité était à saisir : la promotion du

24 heures de science a été entamée

(bannière de type Para-Post en évidence,

distribution d’affiches, de programmes).

18

Page 19: Rapport de stage - Tiffany Sarre

J’ai donc rédigé des fiches explicatives avec

une présentation attractive, des contenus

clairs et compréhensibles par tous. Le ni-

veau des enseignants en science est inégal et

il est important de le prendre en considéra-

tion lorsque l’on propose ce type d’activité.

Des points pédagogiques basés sur les pro-

grammes scolaires ont été détaillés, et des

pistes de questionnement pour les élèves

suggérées.

J’ai également réalisé une capsule vidéo, à

diffuser en classe pour lancer le défi. Cette

mise en contexte est importante pour impli-

quer les élèves, et épargnait à l’enseignant

de longues minutes d’explication. Le budget

consacré à cette phase du projet étant inexis-

tant, j’ai fait appel aux membres du réseau

susceptibles de me conseiller.

Éric Vachon, chef des services éducatifs à la

Biosphère (musée de l’environnement de

Montréal) a ainsi mis gratuitement à notre

disposition une salle, et des membres de son

équipe. Une animatrice scientifique et un

technicien audio-visuel ont participé au tour-

nage, pour lequel j’avais pris soin de plani-

fier un découpage technique. J’ai ensuite

effectué le montage de la vidéo.

Au total, cinq documents écrits ont été

produits :

un guide de l’enseignant (voir annexe IV),

les consignes du défi niveau primaire,

les consignes du défi niveau secondaire,

une grille d’évaluation des élèves,

une fiche d’inscription couplée à un son-

dage de satisfaction.

Ils ont été mis en ligne dès l’ouverture du

site du 24 heures de science, le 1er avril. La

vidéo était disponible 15 jours plus tard.

Afin d’encourager les inscriptions et de ré-

compenser les classes participantes, un tira-

ge au sort permettant de remporter une

trousse de science naturelle a été organisé.

Pour participer au tirage, les écoles réalisant

le défi devaient obligatoirement me retour-

ner la fiche d’inscription, à laquelle était

joint un questionnaire de satisfaction. Il me

paraissait en effet essentiel d’avoir un retour

sur le déroulement de l’activité. L’intérêt de

cette démarche est double. D’une part, cela

permet de conserver les contacts des ensei-

gnants, souvent difficiles à joindre. D’autre

part, nous avons recueilli leurs suggestions,

qui permettront d’améliorer les prochaines

éditions. Quatre aspects ont été évalués

(SR : sans réponse) :

Les retours et les commentaires concernant

le défi ont été plutôt satisfaisants, mais les

points pédagogiques sont à préciser. Cer-

tains enseignants ont eu des difficultés à fai-

re le lien entre la flottabilité d’un corps et sa

densité.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science //// 19

Page 20: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Communication

La promotion des activités scolaires, dont

celle du Défi Génie Express, était à ma char-

ge. Plusieurs étapes ont été nécessaires pour

mener à bien cette mission. J’ai tout d’abord

collecté les courriels des écoles primaires et

secondaires, classées par régions. Aucune

liste n’étant publique ou fournie gratuite-

ment, ce travail s’est révélé long et fasti-

dieux.

J’ai ensuite effectué des envois ciblés, tou-

jours par région. Le premier concernait le

défi et les activités scolaires du 24 heures de

science pour lesquelles aucune école n’était

inscrite. Les directeurs d’écoles de cinq vil-

les ont donc reçu une liste des activités sco-

laires qui se déroulaient à proximité de leur

établissement.

Un deuxième envoi, qui ne concernait que le

défi, a été adressé à l’ensemble des Commis-

sions Scolaires4 du Québec, ainsi qu’aux

écoles des régions Côte-Nord et Centre-du-

Québec, encore dépourvue d’activités. Ce

courriel a aussi été envoyé à Carole Mar-

coux (de la Commission scolaire de Mon-

tréal) et Caroline Guay (directrice générale

par intérim de l’AESTQ, Association pour

l’Enseignement de la Science et de la Tech-

nologie au Québec), afin qu’elles le diffu-

sent dans leurs infolettres.

Enfin, une semaine et demi avant le lance-

ment du défi, un courriel de rappel a été en-

voyé à l’ensemble des écoles citées ci-

dessus. Parallèlement à ces démarches, le

défi a été mis en avant plusieurs fois via les

réseaux sociaux Facebook et Twitter.

Pour cette première édition du défi, l’objec-

tif était d’atteindre 20 classes. Au total, 34

classes ont participé, soient plus de 800 élè-

ves.

350 écoles ont été ciblées par la promotion

du défi. La liste de courriels recueillis est à

compléter pour les prochaines éditions : le

Québec regroupe 2360 écoles. Cependant,

cette base de données sera d’une utilité indé-

niable. En effet, malgré mes sollicitations de

notre partenaire, le CDLS, qui a des contacts

privilégiés avec les établissements scolaires,

aucun effort de communication ne semble

avoir été fourni.

La totalité des écoles de Côte-Nord et Cen-

tre-du-Québec ont été contactées mais aucu-

ne de ces deux régions n’a participé. Les

équipes scolaires sont difficiles à joindre et

l’information n’est que rarement transmise.

Il est cependant impossible de contacter tou-

tes les écoles par téléphone pour les inciter à

participer. Une communication débutée plus

précocement pourrait être la solution.

Cette mission m’a donné l’opportunité de

mettre en place mon propre plan de commu-

nication. Si les objectifs ont été dépassés, le

nombre de répondants reste faible relative-

ment au nombre d’écoles contactées (350).

En revanche, les réseaux sociaux ont appor-

té une certaine visibilité au concours : la vi-

déo a été vue plus de 360 fois.

Les compétences acquises durant le master

m’ont été particulièrement utiles pour cette

mission : j’ai pu réaliser un découpage tech-

nique et un montage rapidement, et je n’ai

pas eu de difficulté à m’adapter à un public

scolaire.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////

_________________________________________________________________________

4Au Québec, les écoles sont regroupées par commissions

scolaires. Ces organismes indépendants qui gèrent les éco-

les publiques sur un territoire géographique déterminé ou

selon un autre mode de découpage, par exemple linguisti-

que ou religieux.

20

Page 21: Rapport de stage - Tiffany Sarre

La promotion générale du festival

Ce stage a été l’occasion d’explorer tous les

types d’interlocuteurs visés lors des straté-

gies de communication relatives à un évène-

ment, qu’il s’agisse du public, des médias ou

encore des organisateurs d’activités. Les re-

tombées espérées étaient d’une nature diffé-

rente pour chaque cible.

1) Les relations média

Mes tâches ont consisté à :

- mettre à jour la liste de presse,

- produire et envoyer les communiqués

de presse,

- actualiser le dossier de presse,

- inviter les journalistes au lancement de

l’évènement.

Afin de mettre à jour la liste de presse, j’ai

procédé à l’envoi d’un courriel type. Ce

message demandait une information concer-

nant les dates de tombée des différents mé-

dias destinataires. Ainsi, j’ai pu repérer les

adresses obsolètes et, dans le meilleur des

cas, compléter les informations manquantes.

Lorsque le courriel n’atteignait pas son des-

tinataire, j’ai procédé à des appels téléphoni-

ques. Les changements de journalistes ont

été notifiés. Thérèse Drapeau, qui bénéficie

d’une grande expérience dans le domaine,

m’a aidé à cibler les médias prioritaires.

Concernant les communiqués de presse, ma

tâche initiale était de rédiger le communiqué

général (voir annexe V) destiné aux médias

provinciaux (qui couvrent l’ensemble du

Québec), et celui de Montréal. Les commu-

niqués locaux sont écrits par les bénévoles

en régions. Dans l’urgence imposée par cer-

taines dates de tombée, j’ai personnalisé le

communiqué général pour certains médias

régionaux, en mettant en avant les activités

du 24 heures de science prévues à proximi-

té. Ensuite, j’ai procédé aux premiers en-

vois.

Enfin, j’ai mis à jour le dossier de presse en

l’inscrivant dans le contexte actuel de la

culture scientifique et technique. L’année

2013 a été déclarée par l’UNESCO «année

des mathématiques de la planète Terre». Un

entretien de Christiane Rousseau, l’investi-

gatrice de ce projet, a été réalisé par Isabelle

Pauzé. J’ai quant à moi mené l’interview des

deux porte-parole du 24 heures de science et

actualisé le reste des informations.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////

Lancement du 24 heure de science à la Caverne de Saint-Loénard, Montréal. De gauche à droite : Téhrèse Dra-

peua, Hervé Fischer, Perrine Poisson, Jacques Kirouac.

21

Page 22: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Conférence de presse : le lancement de

l’évènement

La conférence de presse du 24 heures de

science à Montréal a été transformée en

« lancement officiel ». En effet, les journa-

listes ne se déplacent presque plus de leur

rédaction pour ce type d’évènement. Afin

d’attirer davantage de personnes, le lance-

ment a eu lieu dans un lieu insolite : une

grotte de Montréal - ce qui n’en facilitait pas

l’organisation.

Mon rôle a consisté à envoyé des invitations

aux médias, une semaine avant le lancement.

La veille et le matin même de l’évènement,

j’ai appelé les rédactions des quotidiens pro-

vinciaux et de la région de Montréal afin de

leur rappeler le début proche du 24 heures

de science, et de les inviter de nouveau à se

déplacer. Cela n’a pas suffit à attirer plus de

20 personnes.

Les objectifs poursuivis par l’ensemble de

ces démarches étaient bien sûr d’informer

les médias et de leur fournir du contenu né-

cessaire à la rédaction d’un article. De nom-

breux médias ont répondus favorablement et

les mentions ont été relativement nombreu-

ses. Ainsi, le festival a bénéficié d’une assez

bonne visibilité. En revanche, en fonction de

l’implication des coordonateurs régionaux,

les retombées médiatiques ont été assez iné-

gales à travers le Québec.

2) La promotion à destination du public

La promotion du 24 heures de science vers

le public passe par plusieurs moyens :

- le matériel promotionnel, envoyé aux orga-

nisateurs d’activité et aux bénévoles qui se

chargent de les diffuser

- le site internet et les réseaux sociaux,

- les contacts clefs,

- les médias, comme vu précédemment.

L’un des objectifs de Science pour tous était

de s’assurer que chaque activité, même les

moins populaires, trouverait son public.

Cependant, cette structure très codifiée ne

laisse pas place à une grande créativité, et

les communiqués restent donc très sembla-

bles d’une année à l’autre. Science pour tous

souhaitait conserver des communiqués d’u-

ne page unique, un choix plus apprécié au

Québec, mais qui se répercute sur l’aspect

plus compact du texte.

J’ai également utilisé pour la première fois

une liste de presse, et appris comment se

géraient les échéances de temps au niveau

de la presse, de la télévision ou de la radio.

Ainsi, les dates de tombées des mensuels et

des quotidiens ne sont évidemment pas les

mêmes, et une liste de presse est essentielle

pour classifier tous ces médias et program-

mer des envois.

Les rédactions étant débordées en perma-

nence, il est important de tirer son épingle

du jeu. Des relances régulières sont essen-

tielles, tout comme des présentations origi-

nales.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////

N’étant pas experte de la rédaction de com-

muniqué, cela a été enrichissant. J’ai notam-

ment pu voir dans quel ordre sont amenées

les informations : l’accroche, la présentation

de l’évènement (qui répond aux questions

quoi, pour qui, pourquoi) puis de l’organisa-

teurs, les liens vers les documents complé-

mentaires et les contacts.

22

Page 23: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Une réunion avec monsieur Kirouac et ma-

dame Poisson a permis de cibler les activités

les moins connues, et de se répartir les tâ-

ches par régions.

J’ai identifié le public type de chacune de

ces activités et procédé à l’envoi de courriels

personnalisés. Ainsi, une excursion sur la

découverte du fonctionnement d’une tour-

bière, un samedi, était susceptible d’intéres-

ser les scouts ou encore une association de

retraités à proximité. Les membres des grou-

pes de protection de la nature ou de défense

de l’environnement allaient probablement

être séduits par les activités sur le thème du

développement durable.

3) Communication vers les organisateurs

d’activités

Les actualités, est une infolettre régulière-

ment aux collaborateurs du 24 heures de

science, qu’ils soient anciens ou actuels.

Elle a pour finalité :

- de rappeler aux organismes qui ont déjà

participé à l’évènement de s’inscrire pour la

nouvelle édition ;

- de les informer des nouveautés et des ac-

tualités du festival ;

- de les solliciter afin qu’ils contribuent à

leur propre promotion.

J’ai eu l’opportunité de rédiger un numéro

spécial de l’infolettre. J’y ai invité les orga-

nisateurs d’activité à utiliser les réseaux so-

ciaux pour leur promotion. J’ai également

créé des affiches personnalisées de deux ty-

pes :

l’un présentant une ou deux activités, en-

voyées à leurs organisateurs pour qu’il en

fasse la promotion. Ces affiches sont aux

couleurs du festival, ce qui garantit une

certaine visibilité de l’évènement ;

l’autre présentant notre activité sur les ré-

seaux sociaux, incitant le public à partici-

per. Les organisateurs pouvaient diffuser

l’affiche sur le lieu de l’activité :

Les activités ont trouvé leur public et l’in-

vestissement en temps était relativement

bas, grâce au plan défini lors de la réunion.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////

Durant ce stage, j’ai observé et participé à

ces trois types de communication en lien

avec le festival. Ils sont inter-reliés mais sui-

vent des logiques et des mécanismes bien

différents. Le fait d’être plongée dans ce

contexte particulier, qu’est l’organisation

évènementielle de grande ampleur, m’a fait

réaliser que chaque action de communica-

tion doit répondre à des objectifs précis. Dé-

terminer le public cible, les résultats atten-

dus et choisir ainsi une stratégie pertinente,

sont les bases essentielles de toute opération

réussie.

23

Page 24: Rapport de stage - Tiffany Sarre

4) Réseaux sociaux

Les médias sociaux ont été évoqués plu-

sieurs fois lors de la description de mes mis-

sions. Cette partie s’attachera à apporter da-

vantage de détails concernant la stratégie

que j’ai mis en œuvre pour communiquer

via ces réseaux.

78 % des internautes québécois de plus de

18 ans utilisent les médias sociaux. 60%

d’entre eux passent en moyenne 6 heures par

semaine sur Facebook, et 10 % d’entre eux 5

heures sur Twitter5. Il est probable que les

publicités imprimées n’atteignent pas ces

utilisateurs : ainsi, les médias sociaux sont

essentiels pour la promotion du 24 heures de

science.

Les objectifs visés par ce type de communi-

cation sont :

De rendre le 24 heures de science présent

toute l’année à l’esprit du public, et particu-

lièrement dans la période de l’évènement ;

De développer l’intérêt pour les sciences

et les technologies (objectifs poursuivis

par le festival en général) ;

D’offrir de la visibilité à Science pour

tous et aux organismes de CST.

Ces plateformes sont aussi un moyen de dia-

loguer avec le public, les organisateurs d’ac-

tivité ou les structures de CST. Dès mon ar-

rivée à Science pour tous, j’ai souhaité être

en charge de l’alimentation de la page Face-

book. Le compte Twitter est animé toute

l’année par Mélanie Tremblay, bénévole.

J’ai uniquement pris le relais concernant ce

dernier medium lors du 24 heures de science.

___________________________________

5Les médias sociaux ancrés dans les habitudes des québé-

cois, enquête NETendances 2012, par le CEFRIO et Léger

Marketing.

Ainsi, les comptes Facebook et Twitter du

24 heures de science ont été alimentés toute

l’année, et plus particulièrement durant la

période de promotion de l’événement, à par-

tir du 1er avril 2013 (date de lancement du

site internet).

Sur facebook, la communication a été

orientée sur différents axes :

dans le mois précédent l’événement, j’ai

mis l’accent sur la présentation des activi-

tés du 24 heures de science

durant le festival, j’ai transmis les infor-

mations concernant les activités en direct :

premières photos et impressions, annula-

tion ou report d’activité

juste après l’événement, j’ai publié les

photos de la 8e édition

le reste de l’année, les publications visent

à intéresser le grand public à l’événement

et à la science en général. Les sujets abor-

dés sont variés : actualités scientifiques,

activités des partenaires, etc. Le but est

également d’entretenir le réseau formé

autour du 24 heures de science. Enfin, j’ai

ponctuellement fais la promotion des ac-

tivités « off-festival ».

La stratégie que j’ai employée consistait à

associer toutes les informations à une image

(photo, caricature, dessin...) : ce type de pu-

blication garantit un engagement plus im-

portant de la part des utilisateurs, et une

bonne visibilité. J’ai également mis en ligne

des vidéos, et lié chaque nouvelle à un arti-

cle source « pour en savoir plus ». Toutes

les activités du 24 heures de science ren-

voyaient ainsi vers le site de l’évènement, et

chaque actualité scientifique vers un article

complet.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science //// 24

Page 25: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Les habitudes des utilisateurs sur ces ré-

seaux sont d’obtenir des informations rapi-

des : une photo vaut mille mots, et le texte

se devait d’être assez court.

Spécialement pour le festival, j’ai créé une

page « événement ». Complémentaire de la

page « organisation », qui est alimentée en

continue, elle permettait à tous de s’inscrire

à l’évènement, d’y inviter ses amis et de pu-

blier ses commentaires ou photos. Elle of-

frait également l’avantage de signaler le fes-

tival dans le calendrier Facebook des inscrits

et des invités.

Sur Twitter, j’ai organisé un live-

tweet durant les deux jours du 24 heures de

science: cette utilisation particulière de

Twitter consiste à raconter un évènement en

direct, et chaque participant peut intervenir.

Afin d’augmenter le nombre de participants,

l’information concernant le live-tweet a été

diffusée à tous les organisateurs d’activité

via l’infolettre.

Comme mentionné précédemment, une affi-

che leur a été envoyée par courriel afin

qu’ils la posent sur le lieu de leur activité.

J’ai programmé en avance la plupart des pu-

blications postées par le compte

@24hdescience, qui devaient apparaître lors

du live-tweet. Environ un tweet par activité

grand-public a été programmé. Cela m’a

permis d’être plus disponible pour les inte-

ractions avec les autres participants. J’ai ain-

si pu solliciter les comptes Twitter des offi-

ces de tourismes régionaux, qui relayaient

l’activité, et mentionné les comptes des or-

ganisateurs.

En plus d’entretenir les liens avec le réseau,

notre visibilité a été multipliée. Ces médias

fonctionnent sur le principe de la viralité :

chaque utilisateur qui republie nos messages

nous fait bénéficier de sa popularité. Après

l’évènement, j’ai mis en ligne un compte

rendu du live-tweet grâce à l’outil Stori-

fy (http://storify.com/Tiffany_SARRE/24-

heures-de-science-edition-2013).

Les résultats de l’opération de communica-

tion sur les médias sociaux ont été plutôt

positifs. En 2 mois (avril et mai), 166 nou-

velles personnes nous ont rejoints sur Face-

book, soit une augmentation de 20 %, et 180

sur Twitter, soit une augmentation de 40 %.

Les statistiques montrent de nets progrès

d’année en année. Depuis la dernière édi-

tion, le nombre d’abonné du compte Twitter

est passé de 346 à 623 (soit une augmenta-

tion de 80 %), et celui de la page Facebook,

de 512 à 1010 (soit une augmentation de 97

%).

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

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Image utilisée sur les réseaux sociaux pour faire la

promotion du live-tweet.

25

Page 26: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Comptes Twitter Ret-

weets

Follo-

wers

Followers qui sui-

vent aussi

@24hdescience

(en %)

Nombre de

personnes

atteintes

Nombre

de vues

maximum

Conseil de recherches

en sciences naturelles

et en génie du Canada

3 9944 1% 9975 29925

Université McGill 1 26430 1% 27002 27002

Agence Science Presse 2 8286 5% 8547 17094

Bibliothèque de Mon-

tréal 1 5723 2% 5650 5650

Agence Spatiale Cana-

dienne 2 2115 4% 2042 4084

Tourisme Laval 1 2260 2% 2853 2853

Cette expérience m’a fait découvrir plus en

détails les rouages de ce type de communi-

cation. Twitter et Facebook sont deux plate-

formes régies par des principes très diffé-

rents. Pour une visibilité optimale, il est

conseillé de publié 4 tweets par heures

contre 4 actualités par semaine sur Face-

book. Sur Twitter, il est essentiel de men-

tionner le plus de contacts possibles, afin de

bénéficier d’une plus grande viralité.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

MISSIONS... | ...liées au 24 heures de science ////

Les missions variées qui m’ont été

confiées ont été l’occasion d’une mise en

pratique des connaissances acquises lors

de ma formation, mais aussi de nou-

veaux apprentissages et de perfectionne-

ment. Cette phase d’observation criti-

que du déroulement du festival a été in-

contournable pour susciter des ré-

flexions et conduire à l’émergence de

nouvelles idées.

La viralité de ce système permet d’atteindre

un public de plus en plus large.

Viralité estimée de certains messages publiés par le compte twitter @24hdescience durant le festival

Retweet : action que font les personnes qui suivent un compte (en l’occurrence, celui du @24hdescience) et qui

publient de nouveau un message que nous avons mis en ligne. Ainsi, notre message est visible par les followers

des personnes qui nous ont « retweetés ».

Followers : personnes qui suivent un compte Twitter. Le compte @24hdescience est suivi par 629 followers.

26

Page 27: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Constats

Découvrir pour la première fois un évène-

ment comme le 24 heures de science, et le

vivre de l’intérieur, permet d’en déceler les

points faibles.

Malgré 8 ans d’âge, le festival n’est pas

encore connu par tous les Québécois ;

2 régions ont été dépourvues d’activité ;

Certains organisateurs n’indiquent pas que

leur activité fait partie du festival.

L’étendue du festival ne permet pas à l’é-

quipe réduite de Science pour tous de

contrôler tous les aspects de l’évènement,

notamment en termes de communication.

Même avec l’aide de bénévoles, il est im-

possible de rejoindre tous les médias, et le

public potentiel de toutes les régions.

Le manque de moyens financiers se répercu-

te sur le matériel promotionnel proposé : il

est exclu de payer des publicités. Par exem-

ple, le festival Eurêka! bénéficie d’une gran-

de visibilité, car de nombreuses affiches sont

exposées à Montréal - mais le budget alloué

est au moins trois fois supérieur à celui du

24 heures de science. Ainsi, démocratiser

les sciences sur un territoire vaste comme

trois fois la France est un défi constant, mais

presque relevé6.

Le fait de fonctionner avec des bénévoles

implique certains avantages financiers

mais aussi des contreparties. Trouver des

personnes réellement fiables et engagées,

qui s’impliquent plusieurs années, est diffi-

cile. D’une certaine façon, on ne peut rien

exiger d’elles. Ainsi, l’argent reste « le nerf

de la guerre », mais obtenir des subventions

devient de plus en plus ardu, et les partenai-

res sont alors parfois considérés comme

concurrents.

Enfin, Science pour tous compte sur les or-

ganisateurs d’activité, censés représenter le

festival. Ils sont par exemple invités à distri-

buer au public une carte mentionnant un

questionnaire de satisfaction à remplir en

ligne. Chaque répondant court la chance de

remporter l’un des 24 prix mis en jeu.

Mais certains organisateurs n’indiquent

pas que leur activité s’inscrit dans le ca-

dre du 24 heures de science. Pour y remé-

dier, Perrine Poisson leur a demandé cette

année de s’engager à participer à la promo-

tion de l’évènement lors de leur inscription.

Pourtant, durant le festival, tous n’ont pas

respecté cet engagement.

Et, pouvant difficilement agir sur la taille du

Québec ou sa situation financière, c’est sur

ce dernier point que j’ai souhaité m’impli-

quer.

Des idées de développement

P ROPOSITION DE PROJETS

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

PROPOSITION DE PROJETS | constats ////

_________________________________________________________________________

6Science pour tous envisage de s’associer avec Espace

Temps, (OSBL qui a pour objectif de favoriser la circula-

tion de l'information et des connaissances), afin de réaliser

un calendrier regroupant les activités de tous les organis-

mes de CST du Québec. Il faudra se déplacer en région

pour proposer le projet à ces structures: une belle opportu-

nité pour le 24 heures de science, car cette rencontre favori-

sera les inscriptions de nouveaux organisateurs d’activité.

Ainsi, l’équipe pourra espérer rejoindre 17 régions partici-

pantes sur 17.

27

Page 28: Rapport de stage - Tiffany Sarre

J’ai consacré la dernière partie de mon stage

au développement de trois projets pour l’é-

dition 2014 de l’évènement :

la mise en place d’un concours photo

l’extension de l’offre « 24 heures de

science et plus »

la création d’une application mobile

J’ai organisé une réunion afin d’exposer ces

propositions à monsieur Kirouac et madame

Poisson. Ils se sont montrés intéressés et

m’ont donné le feu vert pour approfondir ces

idées.

Concours photos

Comme mentionné précédemment, le festi-

val manque de visibilité. De plus, le matériel

visuel à notre disposition (principalement les

photos envoyées par certains organisateurs)

est insuffisant ou d’une qualité empêchant

de les utiliser pour la promotion.

J’ai suggéré un concours photo afin de re-

médier à ces deux constats. Mes objectifs

étaient les suivants :

inciter les organisateurs d’activité à men-

tionner le 24 heures de science lors de la

réalisation de leur activité

Impliquer possiblement l’ensemble du

public du festival, et plus

obtenir des images de bonne qualité utili-

sables pour les promotions futures

Proposer une solution peu onéreuse

Afin de remplir les deux premiers objectifs,

j’ai proposé de mettre en place deux catégo-

ries pour le concours : une réservée aux or-

ganisateurs, et une au public. L’idée est clai-

rement annoncée : les participants devront

soumettre une ou deux photographies, réali-

sées sur le lieu d’une activité « grand pu-

blic », qui donne à voir le festival 24 heures

de science (affiche, logo visible, ou moyen

créatif de le mentionner par exemple). Les

photos reçues seraient librement utilisables

par Science pour tous.

J’ai rédigé un rapport présentant le projet,

les différents moyens de mise en œuvre et

une ébauche de règlement (voir annexe. VI).

La réalisation de ce concours dépendra donc

des décisions prises par l’équipe de Science

pour tous, en fonction des moyens dont elle

disposera pour la prochaine édition. Mada-

me Poisson étant partie en vacances avant la

fin de mon stage, j’ignore quel choix d’orga-

nisation sera privilégié.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement //// 28

Page 29: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Organiser le concours sur les médias so-

ciaux est la possibilité la plus coûteu-

se (estimée à 190 CAN$, soit 140 euros),

mais permettrait une bonne mobilisation des

participants et du public, et offrirait une im-

portante possibilité de viralité.

Les prix devaient fournir une motivation

suffisante pour les participants potentiels,

tout en restant dans un budget raisonnable.

La pluparts des prix proposés peuvent être

obtenus via nos partenaires ou sont d’un

coût modeste. Enfin, tous les moyens d’or-

ganisation présentés ont été détaillés, avec

leurs avantages et inconvénients. J’ai fais

part de mes suggestions quant à la méthode

que j’estimais la plus appropriée.

24 heures de science... et plus !

L’idée d’organiser des conférences en lien

avec les festivals d’été de Montréal a germé

durant à une discussion avec Jacques Ki-

rouac. En effet, de nombreux évènements

sont organisés de juin à septembre, dans les

domaines tels que le cirque, l’humour, la

musique ou encore les feux d’artifice. Ils

attirent un public considérable, et de nom-

breux ponts avec les sciences et les techno-

logies peuvent être faits.

Lors de la réunion précédemment mention-

née, j’ai expliqué que je souhaitais porter le

début de projet. J’ai fais le point sur les at-

tentes de monsieur Kirouac, afin de sélec-

tionner deux festivals avec lesquels nous

pourrions traiter en priorité. L’idée de bars

des sciences n’a pas été retenue, à l’instar de

conférences dont la capacité d’accueil serait

plus importante.

Intégrer ces activités au 24 heures de scien-

ce et plus permettra de faire connaître Scien-

ce pour tous et son festival, l’idée étant de

bénéficier de la visibilité et de la fréquenta-

tion de nos partenaires. Les autres buts pour-

suivis sont d’intéresser le public aux méca-

nismes mis en jeu dans ces spectacles, et de

montrer que la science se glisse partout.

Après avoir retenu Les Feux Loto-Québec et

Montréal complètement cirque, j’ai réalisé

un dossier de présentation que j’ai fais par-

venir aux organisateurs des ces festivals.

A ce jour, Annie Doutreloux, coordonnatrice

à la diffusion de Montréal complètement

cirque, s’est montrée très enthousiaste. Elle

souhaite une nouvelle prise de contact en

octobre, après la période des festivals, pour

développer le projet.

Les organisateurs des Feux Loto Québec

n’ont pas encore répondus, mais cet évène-

ment international débute très prochaine-

ment. Une nouvelle approche en septembre

sera plus opportune. J’ai contacté une artifi-

cière de métier, intéressée à faire part de ses

connaissances sur la pyrotechnie, même bé-

névolement. Elle a déjà eu l’occasion de

donner des conférences à l’Université de

Montréal, destinées à un public de sénior.

La question du budget s’est également posée

pour ce projet : monsieur Kirouac souhaite,

dans la mesure du possible, offrir une rému-

nération aux conférenciers (200 à

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement //// 29

Page 30: Rapport de stage - Tiffany Sarre

300 CAN$ par conférence). Afin d’obtenir

le financement nécessaire de la part du mi-

nistère, les conférences devront être organi-

sées d’une part, pour le grand public et d’au-

tre part, pour les scolaires.

Enfin, certains des partenaires de Science

pour tous peuvent nous fournir un espace

pour les représentations grand public, et cel-

le destinées aux élèves auront lieu dans les

écoles. Le budget reste ainsi modéré.

Une application destinée aux Smart-

phones :

A la lecture du compte rendu du 24 heures

de science de 2012, je me suis mise à la pla-

ce des visiteurs du festival. Il m’a paru inté-

ressant de pouvoir avoir une carte pour loca-

liser les différents types d’activité près de

chez soi en un coup d’œil. Lors de l’entre-

tien avec Perrine Poisson, précédant mon

stage, elle m’a informé qu’une carte de géo-

localisation allait être mise en ligne pour

l’édition de 2013. Une autre idée m’est alors

venue : lancer une application Smartphone

pour le festival.

Cet outil serait une vitrine de l’événement,

adaptée à la situation de mobilité du public.

En effet, le site internet, bien qu’efficace, ne

répond pas à tous les besoins que peuvent

rencontrer les visiteurs.

Les usages en situation de mobilité répon-

dent à des exigences différentes de celles

des usages à partir d’un ordinateur fixe. Les

objectifs poursuivis sont de fournir un nou-

vel outil promotionnel, et de répondre aux

besoins potentiel du public 24 heures de

science, tels que :

se repérer par rapport à la localisation des

activités;

obtenir un itinéraire avec plusieurs activi-

tés, qui tient compte de leur position;

Avoir un dispositif permettant de mémori-

ser les activités choisies

pouvoir facilement commenter une activi-

té et publier des photos, en direct sur les

réseaux sociaux.

être conseillés sur leur choix d’activité :

proximité d’une activité ou thématiques

qui les intéresse;

L’application ne doit pas seulement être une

extension de l’offre web, elle doit offrir une

réelle plus-value. En ciblant un public inté-

ressé par les nouvelles technologies, elle

permettrait à terme un rayonnement plus

important de l’événement. En effet, les plu-

part des utilisateurs de Smartphones sont

actifs sur internet et les réseaux sociaux, et

cela pourrait augmenter la visibilité du festi-

val.

J’ai donc réfléchis à quels éléments pour-

raient composer l’application, des plus utiles

(carte de géo-localisation, moteur de recher-

che des activités, outils de création d’itiné-

raire, « mémo ») au plus ludiques (mini-jeux

scientifiques, boussole indiquant la direction

des activité en se basant sur le principe de

réalité augmentée).

Des sites internet proposent de réaliser sois

même ce type d’application à un prix défiant

toute concurrence, mais après un court essai,

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement ////

Les premières réponses concernant ce projet

ont été encourageantes et je suis persuadée

que ces collaborations se révèleront fruc-

tueuses.

30

Page 31: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

PROPOSITION DE PROJETS | des idées de développement ////

le résultat était loin d’être satisfaisant et ne

se distinguait pas de l’offre disponible sur le

site du festival.

N’ayant aucune idée du budget nécessaire à

la réalisation d’un tel projet par des profes-

sionnels, j’ai demandé des devis à trois en-

treprises, dont CREO. A ce jour, une seule

m’a apporté une réponse : entre 10 000 et

15 000 CAN$.

J’ai alors contacté des étudiants et des res-

ponsables de formation en développement

informatique et programmation (en France

et au Québec). En leur proposant cette appli-

cation comme projet d’étude, son coût serait

revu à la baisse. Je n’ai pas encore reçu de

réponse de leur part, ce qui s’explique no-

tamment par la période actuelle des examens

et des vacances scolaires.

30 000 personnes participent chaque année

au 24 heures de science, c’est pourquoi in-

vestir une telle somme dans ce projet est

loin d’être une priorité. Cependant, si des

étudiants ou responsables de formation l’ac-

ceptent comme projet d’étude, développer

une application mobile pourrait dynamiser

l’image du 24 heures de science et participer

à son rayonnement.

31

Page 32: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Méthodes de travail

Ce stage a été l’occasion d’évaluer mes mé-

thodes de travail en conditions réelles. Dé-

couvrir une nouvelle structure dans un pays

étranger m’a demandé un temps d’adapta-

tion un peu plus long que ce que j’imaginais.

Les premiers jours ont été difficiles car je

me sentais plutôt inefficace.

Je me suis investie dans toutes les missions

qui m’ont été confiées, et j’ai observé l’or-

ganisation de la structure lors de la prépara-

tion de ses deux évènements phares. J’ai pu

travailler en relative autonomie, ce qui me

correspondait. Pour toutes questions ou pour

mes présentations de projet, j’ai demandé

des réunions brèves afin de ne pas m’égarer.

Je n’ai pas hésité à faire appel au réseau

lorsque cela a été nécessaire, notamment

pour le tournage de la vidéo ou encore pour

la liste de presse. J’ai respecté toutes les

échéances imposées.

Bien que je pense avoir effectué mon travail

en adéquation avec ce qui m’était demandé,

j’ai eu des difficultés à amener de nouvelles

idées sans avoir vécu le 24 heures de scien-

ce.

Je pense qu’être confrontée à l’évènement et

évaluer ses points forts et ses points faibles

m’a été nécessaires pour proposer des solu-

tions pertinentes, notamment le concours

photo et les conférences. En effet, je consta-

te que le projet imaginé au début de mon

stage, c’est-à-dire l’application mobile, n’é-

tait pas des plus adapté à la situation actuelle

- une lecture assidue du compte rendu de

l’édition précédente du festival ne permet

pas d’en cerner tous les aspects.

Mes propositions tardives ont eu pour

conséquence un manque d’initiatives durant

la plus grande partie de mon stage : je me

suis davantage concentrée sur les tâches qui

m’étaient confiées. En ce sens, j’ai hiérar-

chisé mon travail et ma gestion des priorités

a été appréciée.

Cependant, je regrette de ne pas pouvoir

porter mes projets jusqu’au bout. J’aurais

souhaité les gérer jusqu’à leur finalité et

évaluer leurs retombées. Cela me permettrait

d’avoir un recul sur mes initiatives, ce qui

m’a manqué durant ce stage. Je réalise mal-

gré tout que si c’était à refaire, je pourrais

difficilement m’organiser autrement : j’in-

siste sur le fait que vivre l’évènement était

nécessaire.

Apports personnels

D’une façon générale, j’ai appondis ma

compréhension du domaine de la communi-

cation et notamment dans des relations mé-

dias. J’ai enrichi mes connaissances des ré-

seaux sociaux, et acquis plus de rigueur et

de précision dans mon travail ; en effet, cha-

que détail compte pour l’image d’une struc-

ture.

E VALUATION //////////////////

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

EVALUATION | méthodes de travail //// 32

Page 33: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Vivre deux évènements très différents m’a

permis de perfectionner mon sens de l’orga-

nisation : il faut traiter avec chaque interlo-

cuteur en temps et en heure. Il est essentiel

de déterminer des objectifs précis et suivre

des plans de communication appropriés, des

choses qui nous ont été répétées inlassable-

ment durant le master mais qui, pour moi,

ont surtout trouvé leur sens durant cette ex-

périence.

J’ai pu constater que la formation suivie du-

rant ces deux dernières années a été particu-

lièrement professionnalisante, et m’a appor-

té une bonne capacité d’adaptation. Ce que

je n’ai pas encore eu le temps de mettre en

pratique ne m’effraie pas, et chaque situa-

tion rencontrée durant mon parcours profes-

sionnel constituera une opportunité d’ap-

prentissage.

D’autre part, je suis consciente qu’une partie

des enseignements tirés de cette expérience

ne sont valables que dans le contexte asso-

ciatif. Même si je souhaite poursuivre à l’a-

venir dans ce milieu, j’aimerais bénéficier

d’autres expériences, par exemple au sein

d’une institution muséale ou dans une struc-

ture bénéficiant d’un budget plus important.

J’imagine en effet que les gestions des pro-

jets peuvent y être bien différentes.

Je terminerai par un apport des plus élémen-

taires, mais essentiel, que j’ai commencé à

acquérir durant ce stage : l’habitude de re-

garder ce qu’il se fait ailleurs. Bien que du-

rant le master, j’essayais déjà de mettre en

pratique ce conseil (lui aussi octroyé un cer-

tain nombre de fois), les opportunités se sont

multipliées ici. Par exemple, lors de confé-

rences de presse de nos partenaires ou

concurrents, j’ai porté plus d’attention à

leurs méthodes. J’espère et je crois que cette

habitude me permettra d’enrichir ma créati-

vité - en matière de graphisme, ou plus gé-

néralement de toute opération de communi-

cation originale.

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

00 EVALUATION | apports personnels //// 33

Page 34: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Et après ?

Terminer sa formation universitaire est

l’occasion de se poser les bonnes questions

quant à la suite des évènements. Ce stage

m’a permis d’apprendre beaucoup sur ma

façon de travailler et sur ce que je recher-

chais dans ma carrière professionnelle.

Malgré mon goût pour la rédaction, cette

expérience m’a confirmé que le journalisme

n’était pas fait pour moi. Je souhaite réaliser

des projets concrets qui me permettent de

diversifier mes activités. Un minimum de

responsabilités et une pincée de challenge

sont nécessaires à mon implication au long

terme dans un dossier. Par ailleurs, je consi-

dère le travail de groupe comme un réel mo-

teur. J’apprécie les petites structures où il

faut être débrouillard ; mais (et contre toute

attente) les brainstormings surchauffés inhé-

rents à une plus grande équipe m’ont man-

qué.

Une de mes missions étant d’alimenter les

réseaux sociaux, j’ai eu le plaisir de faire

davantage de veille dans les domaines scien-

tifiques et techniques. Malgré les avantages

que je reconnais à Facebook et Twitter, je ne

souhaite pas devenir gestionnaire de com-

munauté et travailler plusieurs heures par

jours sur ces médias.

Bien que mon réseau commence à se déve-

lopper au Québec, j’envisage de voyager des

les prochains mois et d’améliorer mon an-

glais. En effet, la plupart des actualités

scientifiques sont publiées dans cette langue

et leur parution dans la presse française de-

mandent souvent plus de 2 jours de délai.

Je souhaite conclure par une citation qui m’a

récemment alertée quant à mes lectures et à

mes propres rédactions :

« [...] à faire rêver sur le nombre de gens qui

seront (un jour) sauvés par le décryptage du

génome humain, qu'on pourra (un jour) gué-

rir en implantant des puces dans le cerveau

ou la possibilité de trouver (un jour) une

exoplanète viable, on fabrique un type de

consentement » R. Monvoisin, professeur à

de l'Université de Grenoble, Le Monde, juin

2013.

La recherche du sensationnel est extrême-

ment présente en communication scientifi-

que. Une bonne partie des articles que j’ai

lus en quatre mois sont de bons exemples de

ce que critique R. Monvoisin. Même si les

facteurs sont probablement très variés, ce

type d’écris a pour conséquence, selon moi,

de représenter la science comme divertissan-

te. Si le but poursuivi par les vulgarisateurs

scientifiques est de promouvoir la science

pour ses carrières et d’amener les jeunes à se

lancer dans la recherche, je ne pense pas que

l’aspect loisir soit le premier à avancer. Il est

bon de se rappeler qu’une réflexion de fond

sur le métier que l’on a choisi d’exercer est

nécessaire.

Ce que j’ai apprécié dans le 24 heures de

science, c’est qu’il a pour vocation de mon-

trer comment et où la science se crée, et tout

le travail que cela représente. Là encore, tout

est une question d’objectif et de cible.

C ONCLUSION

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

CONCLUSION | et après ? //// 34

Page 35: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Webographie

(par ordre d’utilisation dans ce rapport)

Une chaire pour stimuler l'intérêt des jeunes

envers les sciences et la technologie, communi-

qué de presse de l’Université du Québec à Mon-

tréal et de l’Université de Sherbrooke, 25 janvier

2012.

http://www.newswire.ca/fr/story/910757/une-chaire-

pour-stimuler-l-interet-des-jeunes-envers-les-sciences

-et-la-technologie

La Quinzaine des sciences au Québec : un évè-

nement de culture scientifique, par Odette La-

marche, directrice de la Quinzaine des science,

1994

http://www.cirst.uqam.ca/pcst3/PDF/

Communications/LAMARCHE.PDF

La culture scientifique et technique au Québec :

Bilan, par le Conseil de la Science et de la Tech-

nologie, Gouvernement du Québec, 2002

http://www.sciencepourtous.qc.ca/wp-content/

uploads/2012/06/CSTBilan2002.pdf

24 heures de science, le bilan de la première

édition, par Science pour tous, 2006

http://www.sciencepourtous.qc.ca/wp-content/

uploads/2012/06/bilan_24h_2006.pdf

24 heures de science, le bilan de la 7e édition,

par Science pour tous, 2012

http://www.sciencepourtous.qc.ca/wp-content/

uploads/2012/08/Bilan_24h_2012.pdf

Les médias sociaux ancrés dans les habitudes

des québécois, enquête NETendances 2012, par

le CEFRIO et Léger Marketing.

http://www.cefrio.qc.ca/media/uploader/

NETendances1-reseauxsociauxLR.pdf

La vulgarisation, fabrique du consentement, par

Richard Monvoisin, Le Monde, 20 juin 2013

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/20/

la-vulgarisation-fabrique-du-

consentement_3431582_3232.html

Iconographie

Les images ont été tirées de mes propres photo-

graphies ou des visuels de Science pour tous (y

compris ceux utilisés sur les réseaux sociaux).

Exception :

Polaroid : http://fr.m.wikipedia.org/wiki/

Fichier:Polaroid_Land_Camera_1000.jpg

Stage à Science pour tous du 04 mars au 21 juin 2013 Tiffany Sarre - Master 2 Communication Scientifique

RÉFÉRENCES | webographie & iconographie ////

R EFERENCES //////////////////

35

Page 36: Rapport de stage - Tiffany Sarre

nnexes / / / / / / / / / / / /

/ / / / / /

SOMMAIRE

composition du conseil d’administration | I

répartition des articles pour les actes du colloque de 2013 | II

article écrit pour l’ACS | III

guide de l’enseignant pour le défi génie express | VI

communiqué de presse général | IX

dossier de présentation du concours photos | X

A

Page 37: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Composition du Conseil d’Administration

Composition décidée dans les statuts de l’organisme :

5 personnes provenant du secteur principal de Science pour tous (organismes, associations ou institu-

tion)

2 personnes provenant du secteur « musée et centres d’interprétation »

2 personnes provenant du secteur « médias scientifiques »

2 personnes provenant du secteur « éducation », dont une représentant le secteur collégial et une re-

présentant le secteur universitaire.

Composition actuelle :

Président:

Hervé Fischer, président, Cité des arts et des nouvelles technologies de Montréal

Trésorier

Roland Grandmaison, directeur général, Conseil de développement du loisir scientifique

Secrétaire

Pierre Lacombe, directeur, Planétarium de Montréal

Administrateurs, par ordre alphabétique

Stephan Chaix, adjointe à la direction, Coeur des sciences – UQAM

Roselyne Escarras, chargée de projet, Carrefour des sciences et technologies de l’Est du Québec

Johanne Lebel, directrice de projets, Association francophone pour le savoir – Acfas

Raymond Lemieux, rédacteur en chef, Québec Science

Félix Maltais, éditeur, Les Débrouillards / Les Explorateurs

Patrick Paré, directeur éducation, recherche et environnement, Zoo de Granby

Brïte Pauchet, communicatrice scientifique

Camille Turcotte, directrice, Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au

Québec

Deux postes sont à combler : représentant des Cégeps et représentant des Universités.

Les Cégeps, ou collèges d'enseignement général et professionnel, sont des établissements publics qui

offrent une formation technique et pré-universitaire. Ils accueillent des élèves d’un niveau équivalent à

ceux de Terminal et de première année de Licence en France.

ANNEXE I | composition du conseil d’administration //// I

Page 38: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Répartition des articles pour les actes du colloque de 2013

J’ai fais appel à trois personnes dont je connaissais la qualité du travail pour m’aider à couvrir les activités du

colloque. Voici un récapitulatif de mon organisation :

PLAN DES ACTES :

Mot d’ouverture : retranscription

80 mots (environ 500 signes) par intervenant (2)

Ateliers 1 : compte-rendu (1 par intervenant)

2000-3000 signes par intervenant + une conclusion (500 signes)

Anniversaires : compte rendu

500 signes par structure

Présentation des kiosques : compte-rendu

700 signes par kiosque

Conférence 1 - A. Webter

1500 signes

Ateliers 2 : compte-rendu (1 par intervenant)

2000-3000 signes par intervenant + une conclusion (500 signes)

Conférence 2 - Y. Gingras

1500 signes

Plénière du colloque

1500-2000 signes

Conclusion

1500-2000 signes

Les signes sont comptés avec « espaces compris ».

Date de rendu : lundi 29 avril 2013

ANNEXE II | composition du conseil d’administration //// II

Brïte Pauchet [email protected] Conférence de M. Yves Gingras

Isabelle Pauzé [email protected] Conférence de A.Webster

Atelier II

Caroline Matet [email protected] Kiosques

Tiffany Sarre [email protected]

Mots d’ouverture

Atelier I

Anniversaires

Plénière du colloque

Page 39: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Les partenariats, des initiatives payantes

Par Tiffany Sarre

Le 10e colloque de Science pour tous, intitulé «Initiatives régionales et développement durable: les

nouvelles priorités de la culture scientifique au Québec?», s’est déroulé le 4 avril dernier à Sherbrooke.

Retour sur le premier atelier du colloque, Des partenariats pour une action plus durable.

Animé par Johanne Lebel, de l’ACFAS (Association Francophone pour le Savoir), l’atelier présentait

des initiatives de collaborations mises en place par des organismes de culture scientifique et technique.

Un musée en mode collaborations

Marie-Claude Bibeau, directrice du Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, entame sa pré-

sentation par un rappel des objectifs du musée: augmenter la fréquentation de l’établissement et générer

davantage de revenus autonomes. Pour y parvenir, le musée tente de se positionner comme un attrait

incontournable des Cantons-de-l’Est en développant des collaborations de natures multiples.

Ces collaborations culturelles favorisent le mélange des genres, art et science, sport et science, etc. Des

partenariats promotionnels donnent au musée une vocation touristique. En s’entourant d’un comité

ANNEXE III | article écrit pour l’ACS //// III

Page 40: Rapport de stage - Tiffany Sarre

d’experts, le musée développe des partenariats scientifiques. Le musée est aussi un partenaire social. Il

rend la culture accessible en proposant des billets symboliques à 1$, grâce à un programme d’intégra-

tion sociale, créé en conjointement avec la Ville de Sherbrooke. Enfin, en prenant conscience de sa va-

leur, le musée devient aussi un partenaire d’affaires. Par exemple, un musée peut mettre son personnel

à la disposition d’autres secteurs d’activités, fournir une visibilité importante, louer des salles ou offrir

des prix pour des concours. La directrice conclut: le musée s’intègre dans des collaborations multicultu-

relles».

Le Mérite scientifique régional

C’est ensuite au tour de Dominique Girard de prendre la parole. Directeur coordonnateur adjoint au

Conseil du loisir scientifique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, il s’occupe du Mérite scientifique régional

(MSR), un partenariat entre le CLS et l’Université du Québec à Chicoutimi, qui distribue les prix Meri-

tas dans plusieurs domaines (santé, sciences sociales, éducation…). M. Girard souligne la nécessité

d’avoir un protocole d’entente écrit. Forte de son succès, cette initiative est reconduite chaque année

depuis 29 ans. Une statuette d’une oie en aluminium est maintenant remise aux lauréats. «Aluminium,

Saguenay-Lac-Saint-Jean… Il y a un lien!», plaisante D. Girard. «On a essayé en bleuet, mais ça n’a

pas fonctionné». Voir des gens qui remportent un prix est important pour les jeunes: cela leur donne un

modèle et assure la relève.

Depuis, le CLS a intégré de nouveaux prix, comme le Méritas Relève scientifique Rio Tinto Alcan, au-

tre succès de collaboration avec une grande entreprise régionale. D. Girard est très fier de ces réussites,

mais il nuance: «On doit solliciter les gens pour qu’ils présentent une candidature. Ils préfèrent remplir

des demandes de subventions qui leur rapportent bien plus». Aussi modeste soit cet organisme, le suc-

cès de ses initiatives n’est plus à démontrer. Le 30e anniversaire de MSR aura lieu le 30 octobre à Sa-

guenay et d’autres régions veulent développer ce type d’événement. «Mon but est que les gens qui font

de la science soit reconnus et honorés», conclut-il.

ANNEXE III | article écrit pour l’ACS //// IV

Page 41: Rapport de stage - Tiffany Sarre

Travailler ensemble pour le plaisir

Marcel Lafleur, dernier intervenant, termine par une présentation originale. Le directeur du Centre de

démonstration en sciences physiques (CDSP) s’est muni d’une plante pour illustrer ses propos. «On

aime bien surprendre, démontrer, expliquer mais aussi inspirer!», explique-t-il devant ses auditeurs

amusés.

Infrastructure régionale installée au Cégep Garneau à Québec, le CDSP a mis en place ces dernières

années plusieurs projets collaboratifs. Marcel Lafleur souligne trois avantages à travailler ensemble.

Premièrement, les professionnels de la communication en science et technologie partagent la même

cause: le développement d’une éducation scientifique. Ensuite, les économies d’argent sont essentielles

pour ces structures. Et enfin, ils travaillent ensemble pour le plaisir. Les partenariats apportent de la

cohérence et de la pertinence au projet. M. Lafleur donne des exemples d’initiatives développées par le

CDSP.

Depuis 2003 cet organisme présente des conférences-démonstrations d’une durée de 2 heures: un pari

audacieux pour intéresser des jeunes du primaire et du secondaire! Les jeunes ne manipulent pas d’é-

quipements mais ils sont surpris et s’engagent dans la réflexion qu’on leur propose. Le succès de l’opé-

ration s’accroit chaque année. Le CDSP offre aussi un forfait «Science et culture», qui permet aux éco-

les de passer la matinée au CDSP et l’après-midi au Musée de la civilisation. Cette collaboration per-

met d’offrir une journée d’activité complète et donc d’élargir le public cible.

Un autre partenariat mis en place avec l’Université Laval vise à partager les expertises. Des capsules et

ateliers de démonstration sont proposés aux enseignants du primaire afin de développer leurs compé-

tences en science. En contrepartie, les chercheurs de l’Université commentent les démonstrations du

CDSP afin de mieux outiller les animateurs et de bonifier leurs activités.

Le lien avec la plante se dessine: mener ces actions nécessite des ressources. On sème des graines et on

observe ce qui va réussir à germer. La tige représente la direction que le projet doit prendre. Les feuil-

les sont la source d’énergie, et symbolisent les membres de l’équipe qui font vivre le projet. «Avec des

partenariats fructueux, on a souvent des retombées intéressantes», conclut M. Lafleur.

Voler plus loin

Accepter des partenariats reste un défi et peut parfois essouffler les équipes. J. Lebel constate: «Les

oies sauvages qui volent avec une formation en V vont aller 70 % plus loin que si elles volaient seules.

Mais si elles volaient seules, elles iraient 24 % plus vite». Une réflexion à méditer!

__________

Compte-rendu du live-tweet de l’ensemble du colloque

Caricatures de Jacques Goldstyn.

ANNEXE III | article écrit pour l’ACS //// V

Page 42: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE IV | guide de l’enseignant pour le défi génie express //// VI

Page 43: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE IV | guide de l’enseignant pour le défi génie express //// VII

Page 44: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE IV | guide de l’enseignant pour le défi génie express //// VIII

Le reste des documents et la vidéo sont disponibles ici :http://science24heures.com/scolaire/

Page 45: Rapport de stage - Tiffany Sarre

8e édition du festival 24 heures de science

10 et 11 mai 2013 - 250 activités - Partout au Québec

Montréal, le 20 mars 2013 – Pour la 8e édition du festival 24 heures de science les 10 et 11 mai 2013,

250 activités scientifiques auront lieu partout au Québec. Conférences, animations, excursions, défis,

visites de laboratoires et bien d’autres activités sont proposées. Elles permettent à tous de découvrir la

science et de partager des moments privilégiés avec des spécialistes. L’événement est organisé par

Science pour tous et reconnu par l’UNESCO depuis 2010. Il se déroule sans interruption pendant 24

heures, et même davantage grâce à quelques activités « OFF » reconnaissables au label 24 heures de

science et plus. Il y en aura pour tous les goûts : santé, astronomie, environnement, chimie, arts et

science, etc. Le programme complet est disponible dès le 1er avril sur le site

www.science24heures.com. Un moteur de recherche permet de repérer les activités par région, thémati-

que, plage horaire, etc.

Thème 2013 : « On compte sur la science » – les mathématiques sont à l’honneur cette année. Le fes-

tival poursuit la sensibilisation amorcée par l’UNESCO, qui a déclaré 2013 « Année des mathémati-

ques de la planète Terre ».

Les porte-parole – Marie-Pier Elie est journaliste scientifique, chroniqueuse de l’émission Le Code

Chastenay à Télé-Québec et collaboratrice régulière des magazines tels que Québec Science et La Re-

cherche. Ses reportages ont été maintes fois récompensés. Dominique Berteaux, biologiste, titulaire de

la Chaire de recherche du Canada en conservation des écosystèmes nordiques à l’Université du Québec

à Rimouski, est également directeur du Groupe de recherche sur les environnements nordiques BO-

RÉAS. Ses travaux ont été qualifiés de Découverte de l’Année par Québec Science en 2003.

Contactez nous si vous souhaitez une entrevue avec l’un d’eux!

250 activités captivantes – Parmi les activités très variées du programme du 24 heures de science, Hé-

lène Kayler, professeure de mathématique retraitée de l’UQAM, apprendra au public à Calculer sans

calculette à la bibliothèque Marie-Uguay de Montréal. La Société québécoise de spéléologie invite les

jeunes de 6 à 12 ans à découvrir la caverne de St-Léonard en plein cœur de Montréal. Les curieux de

Québec sont quant à eux conviés à un jeu de Tetris géant très spécial, qui révèlera en fin de soirée une

œuvre murale collective. À Laval, le Musée Armand-Frappier propose de deviner quelles biotechnolo-

gies se cachent dans l’assiette, grâce notamment à des dégustations de vin, fromage et probiotiques.

D’autres activités tout aussi passionnantes sont à découvrir partout au Québec. La majorité d’entre elles

sont offertes gratuitement ou à prix modiques.

Science pour tous – Organisme privé sans but lucratif qui rassemble les acteurs de la culture scientifi-

que et technique (CST) du Québec. Le 24 heures de science est l’événement phare de l’association. Le

festival bénéficie de partenaires majeurs : le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche de

la Science et de la Technologie (MESRST), le Conseil de recherche en science naturelles et en génie du

Canada (CRSNG).

-30-

NOTES :

24 heures de science : www.science24heures.com

Science pour tous :www.sciencepourtous.qc.ca

Visuel : http://www.sciencepourtous.qc.ca/24heures/visuel-et-materiel

RENSEIGNEMENTS :

Perrine Poisson, coordonnatrice nationale, 514-252-3000 poste 3570 - [email protected]

Tiffany Sarre, agente de projet, 514-252-3000 poste 3869 - [email protected]

ANNEXE V | communiqué de presse général //// IX

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Page 46: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// X

Concours photos

« 24 heures de science en images! »

Un article dans Québec Science

2 entrées d’un an dans un lieu de

tourisme scientifique

Un livre des éditions Multimondes

Et plus encore!

À GAGNER

* * * * * * 2 catégories :

grand public

organisateurs d’activités

Page 47: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XI

Science Pour Tous

4545, avenue Pierre-de-

Coubertin,

Montréal, QC, H1V 0B2

www.sciencepourtous.qc.ca

hwww.science24heures.com

Tiffany Sarre

Agente de Projet

[email protected]

Tél : 514 252 3000 p.3869

« 24 heures de science en images »

Projet de concours photos

Présentation

Science pour tous propose la mise en place d’un concours photographique pour l’édition

2014 du 24 heures de science.

L’organisation de ce type de concours est une solution peu onéreuse, interactive, et efficace

pour dynamiser l’image du festival et animer la communauté déjà présente sur les réseaux so-

ciaux. Les concours photographiques ont la particularité de toucher un vaste public : même les

amateurs n’hésitent pas à s’impliquer.

Les objectifs inhérents à ce projet sont les suivants :

faire connaitre le festival grâce à la viralité engendrée sur les réseaux sociaux par un tel

concours;

inciter les organisateurs d’activité à afficher les mentions du 24 heures de science sur le

lieu de l’activité. En effet, malgré une clause d’engagement lors de leur inscription, cer-

taines activités ne sont pas signalées comme faisant partie du festival;

obtenir des visuels plus attractifs utilisables pour la promotion des éditions futures.

Cependant, il importera de faire un choix quant à la diversité de possibilités qui concernent

l’organisation de ce type d’évènement.

Type de concours

Il existe une multitude de façon de décider d’un gagnant, comme par exemple :

le tirage au sort;

le vote du public;

le délibération d’un jury;

la combinaison de deux de ces méthodes.

Une façon intéressante de distinguer un participants lors d’un concours photos consiste à cou-

pler le vote du jury et l’avis du public. Par exemple, les jurés pourraient retenir 5 photos et le

public voterait pour départager les gagnants, ou inversement. Cela permettrait de mobiliser

l’intérêt d’un grand nombre de personne, notamment via les réseaux sociaux, et le gagnant

conservera l’opportunité de voir son travail jugé par des personnes compétentes.

Page 48: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XII

Science Pour Tous

4545, avenue Pierre-de-

Coubertin,

Montréal, QC, H1V 0B2

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hwww.science24heures.com

Tiffany Sarre

Agente de Projet

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Tél : 514 252 3000 p.3869

Organisation

Plusieurs moyens sont à disposition pour organiser ce concours. Chacun a ses caractéristiques

propres.

Si le concours ne nécessite pas un vote du public, le plus simple et le moins onéreux est de re-

cevoir directement les photographies par courriel et de sélectionner des membres pour compo-

ser un jury. Il est bien sûr possible de diffuser les clichés sur les réseaux sociaux, à condition de

ne pas les utiliser comme moyen de déterminer un gagnant.

Il est en effet nécessaire de savoir, par exemple, qu’il est interdit d’utiliser les fonctions Face-

book telles que le bouton « j’aime » en tant que mécanisme de vote. D’autres clauses du règle-

ment imposent d’utiliser des moyens extérieurs, comme une application, pour organiser un

concours. Ce type d’application n’est utile que si l’on souhaite faire participer le public au

choix d’un gagnant.

Dans ce cas, des applications existent, mais elles sont souvent payantes (il existe des proposi-

tions d’essais gratuits). Le prix est cependant raisonnable. Voici quelques possibilités :

Social Shaker (http://www.socialshaker.com/) : 39 euros par mois, permet de créer une ap-

plication permettant d’organiser un concours photos, que l’on peut ensuite diffuser sur Face-

book (uniquement). Le dépôt d’un règlement coûte 99 euros. L’ensemble revient donc à 190

$CAN mais un essai gratuit est proposé.

Sharypics (http://www.sharypic.com/) propose le même type de service mais avec un coût

plus élevé. En revanche, il touche davantage de réseaux sociaux (Twitter, Instragram, etc.).

Un essai gratuit est proposé aux particuliers.

Les plateformes de dépôt de photos comme Flikr, Instragram, sont gratuites et permettent de

signaler ses photos favorites. L’inconvénient est qu’il est obligatoire d’avoir un compte sur

ces sites.

Compte tenu du nombre de fans de la page Facebook du 24 heures de science, Social Shaker

semble le moyen le plus approprié d’organiser un concours où le public prendrait part au vote.

Le concours pourra tout de même être signalé sur Twitter afin d’inviter les personnes à partici-

per.

Prix mis en jeu

Les trois premières photos sélectionnées pour les deux catégories verront leurs auteurs rempor-

ter un prix. Voici une proposition de lots qui peuvent être mis en jeu :

Catégorie Public :

- 1er prix : 2 billets d’entrée pour une année dans un lieu de culture scientifique, la pho-

Page 49: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XIII

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Coubertin,

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Tiffany Sarre

Agente de Projet

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Tél : 514 252 3000 p.3869

tographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photographie et du nom

du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires (Agence Science

Presse,…);

- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support

laminé;

- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.

Catégorie Organisateur d’activité :

- 1er prix : Un article de la structure organisatrice à paraître dans le magasine Québec

Science, la photographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photo-

graphie et du nom du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires

(Agence Science Presse,…);

- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support

laminé;

- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.

12 photos pourront également être sélectionnées afin de publier, et d’offrir, un calendrier à l’ef-

figie du 24 heures de science, rappelant notamment les dates du festival, mais aussi des activi-

tés organisées toute l’année.

Ébauche de règlement

Le règlement suivant devra être ajusté en fonction des décision prises concernant l’organisa-

tion, les prix, le type de concours, précisés auparavant.

Règlement du concours

« 24 heures de science en images! »

Organisation

Science pour tous, organisme à but non lucratif existant depuis 1996, basée au 4545, avenue

Pierre-de-Coubertin, Montréal, QC, H1X 0B2, organise un jeu-concours gratuit intitulé

«Mettez en valeur/Représentez/Montrez nous/ le 24 heures de science! - 24 heures de science

en images».

Qui peut participer?

Le concours est ouvert à toute personne majeure qui souhaite y participer. Il se décompose en

deux catégories :

Une catégorie réservée au public des activités « grand public » du 24 heures de science

Une catégorie réservée aux organisateurs d’activités « grand public » du 24 heures de

science

Page 50: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XIV

Science Pour Tous

4545, avenue Pierre-de-

Coubertin,

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Tiffany Sarre

Agente de Projet

[email protected]

Tél : 514 252 3000 p.3869

Chaque participant ne peut concourir que dans une catégorie.

Comment participer?

Pour participer, les inscrits doivent nous faire parvenir un maximum de deux photographies par

personne. Les photographies doivent être sur support numérique uniquement, en haute défini-

tion, en format jpg. Les fichiers soumis ne doivent pas dépasser 20 Mo.

Les participants devront nous soumettre une ou deux photographies, réalisées sur le lieu d’une

activité « grand public », qui donne à voir le festival 24 heures de science (affiche, logo visible,

ou moyen créatif de le mentionner par exemple). Le retraitement d’image est accepté, à condi-

tion que la mention du 24 heures de science ne soit pas ajoutée artificiellement : elle aura été

photographie de visu. Les photographies proposées devront être réalisées durant la période du

concours. Ce concours est interdit aux membres du jury ainsi qu'à leur famille.

Toute image reçue après la date de clôture du concours, le 15 mai 2014 à 23h59, heure de

Montréal, sera déclarée non recevable. Pour toute demande d’information, les candidats peu-

vent communiquer avec Science pour tous à l’adresse [email protected].

Pour chaque photographie, le participant devra remplir le formulaire de participation et de ces-

sion des droits d’utilisation disponible en ligne, en indiquant, son nom, adresse postale et cour-

riel, le lieu et le nom de l’activité, et joindre les photos en format numérique.

Quand participer?

Du 05 mai au 15 mai 2014, durant le festival 24 heures de science et les activités « off-

festival » qui ont lieu durant cette période.

Droits d'auteur

L'acceptation des termes est obligatoire et constitue la concession, à titre gratuit et pour une

durée indéterminée, d'une licence d'utilisation et de reproduction permettant à Science pour

tous de reproduire, d'utiliser et de communiquer au public de quelque façon que ce soit et sur

quelque support que ce soit la photographie, ainsi qu'une garantie donnée par le participant à

l'effet que la photographie est originale, et qu'il en est le véritable auteur. Science pour tous

s’engage à diffuser les crédits des photos lors des utilisations.

Le participant devra s’être assuré que toute personne identifiable sur l’une de ces photogra-

phies est consentante et que le droit à l’image de la dite personne est respecté. Science pour

tous se dégage de toute responsabilité concernant le manquement à cette règle de la part des

participants du concours.

Évaluation des photographies

Le jury est composé de professionnels de la photo et de représentants du 24 heures de science.

Les photographies seront jugées selon les critères suivants : le respect du thème, le cadrage, la

qualité technique, et la sensibilité du traitement. Il est important de préciser que la photogra-

Page 51: Rapport de stage - Tiffany Sarre

ANNEXE VI | dossier de présentation du concours photos //// XV

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[email protected]

Tél : 514 252 3000 p.3869

phie sera davantage jugée sur le choix d’un sujet recherché que d’un sujet spectaculaire. Les

gagnants seront avisés dans les jours suivant la fin du concours.

Prix

Les gagnants se verront décerner les prix suivants :

Catégorie Public :

- 1er prix : 2 billets d’entrée pour une année dans un lieu de culture scientifique, la pho-

tographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photographie et du nom

du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires (Agence Science

Presse,…);

- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support

laminé;

- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.

Catégorie Organisateur d’activité :

- 1er prix : Un article de la structure organisatrice à paraître dans le magasine Québec

Science, la photographie imprimée sur un support laminé, la publication de la photo-

graphie et du nom du gagnant sur nos réseaux sociaux et sur les sites de nos partenaires

(Agence Science Presse,…);

- 2e prix : Un livre des éditions Multimonde, la photographie imprimée sur un support

laminé;

- 3e prix : la photographie imprimée sur un support laminé.

Clauses générales

Le grand gagnant ainsi que les finalistes retenus pour l’exposition seront avisés par courriel et

devront fournir une réponse dans un délai de cinq jours. En outre, ils devront être en mesure de

fournir une version haute résolution (JPEG, qualité maximale de 300 dpi) de leur(s) photogra-

phie(s).

Les participants autorisent Science pour tous à utiliser leurs nom, prénom dans

le cadre du présent concours ou à des fins de communication.

Les participants disposent d'un droit d'accès et de rectification sur les données personnelles les

concernant recueillies pour les besoins du concours. Il leur suffit de contacter Science pour

tous pour en faire la demande, à l’adresse [email protected].

La participation à ce concours implique l’acceptation pleine et entière de ce règlement.