Rapport RSE AfriqueDuNord Juin 20131

Rapport: Responsabilit et Soutenabilit des Entreprises (RSE) - Algrie, Maroc et Tunisie

Page 0

Produit par SUSTAINABLE SQUARE CONSULTANCY & THINK TANK

www.sustainablesquare.com

RAPPORT: RESPONSABILIT ET

SOUTENABILIT DES ENTREPRISES (RSE) Juin 2013

Algrie, Maroc et Tunisie


Page 1

1

2

3

4

INTRODUCTION

DEFINITION, TERMINOLOGIE ET AVANTAGES

PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

SYNTHESE

Dfinitions de la RSE

Terminologie

Parties prenantes

Modles dapplication de la RSE Avantages de la RSE

Equipe de recherche

Point sur lenqute Echantillon et mthodologie

RSE vs Culture et Gouvernance

RSE vs Communaut et Socit

RSE vs Milieu de Travail

RSE vs opration et March

RSE vs environnement

INDEX


Page 1


Page 2

INTRODUCTION

Equipe de recherche

Point sur lenqute Echantillon et mthodologie

Experts Contacts

1


Page 2


Page 3

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Equipe de recherche

Sustainable Square Consultancy and Think Tank (www.sustainablesquare.com) est un cabinet de conseil

localis Dubai - Emirats Arabes Unis, spcialis dans les pratiques du Responsabilit et Soutenabilit des

Entreprise (RSE), le renforcement des activits commerciales responsables des organisations, l'optimisation

durable de leurs processus internes et lamlioration du bien-tre de nos communauts.

Le cabinet offre des services adapts aux besoins du march Arabe et aide la cration dun benchmark de

RSE au niveau rgional en investissant dans la recherche, le savoir-faire et lidentification de produits et

dernires pratiques ainsi quen innovant de nouvelles solutions pour faire face aux dfis du march du

dveloppement durable.

Point sur lenqute

Ce rapport est bas sur des donnes rcoltes par enqute online entre Janvier et Mai 2013. Titre "Rapport:

Responsabilit Et Soutenabilit De LEntreprise (RSE)" cette enqute a naturellement permis de jeter un

regard sur le march en Afrique du Nord prcisment (l'Algrie, le Maroc et la Tunisie).

Lobjectif de cette enqute est de donner une vue densemble et dresser un tat des lieux des pratiques de la

RSE au Maroc, Algrie et la Tunisie. Plus prcisment, lenqute vise aussi fournir une analyse et faire un point

sur les aspects suivants:

Mesurer le degr dimplication des entreprises en RSE : prcisment, savoir dans quelle phase sont les

organisations par rapport ce concept et est-ce que les organisations percevaient ce concept dune faon

globale et intgre.

Identifier les facteurs dapplication de la RSE en se basant sur le model quadruple (socit, lieu de travail,

opration et marche et environnement).

En plus, donner une vue densemble des pratiques de la RSE et ceci en vue de permettre de dvelopper une

stratgie pour soutenir et pousser lvolution de ces pratiques dune approche globale et intgre et a pour

vocation de devenir un benchmark pour les entreprises en Afrique du Nord.


Page 3


Page 4

Echantillon et mthodologie

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Un questionnaire, administr par email et online, a t diffus auprs de 200 organisations ayant des activits en

Tunisie, Algrie et Maroc. Tous les secteurs d'activit sont reprsents dans l'chantillon ; industrie, service,

banque, tlcommunication, distribution et autres avec une majorit pour l'industrie FMCG 16% suit par le

secteur banque et assurance avec une moyenne de 12%.

Cette enqute se caractrise par le fait quelle a t ralise sur la base dun chantillon reprsentatif

dentreprises dans les trois pays. Le choix des entreprises a t bas sur les organisations de grande taille et/ou

cotes en bourse. Les rponses ont t fournies par les responsables de la fonction RSE, communication ou

marketing, ressources humaines ou revues par eux dans les cas o elles avaient t prpares par un

collaborateur. Sustainable Square a galement men cette enqute en utilisant une mthodologie commune,

afin de pouvoir mieux comparer les pratiques inities dans chacun des trois pays et den tirer des enseignements

de part et dautre.

Le taux de questionnaires remplis est de 33.5%; dont 39% des rponses reprsentent des organisations en

Tunisie, 31% des rponses en Algrie et 30% des rponses du Maroc. Un taux de rponse de 33.5% (soit la

moyenne de 26 organisations par pays) est jug moyennement bon pour ce type denqute et ne reprsente,

cependant, un biais potentiel pour l'analyse puisque la pratique est juge nouveau dans les trois pays. Suites

la collecte des rponses et la production des graphes, notre quipe de recherche a bien identifie et sest

engages avec des experts RSE de chaque pays pour un entretien tlphonique afin de discuter les rsultats de

lenqute. Lanalyse des prestations proposes par ces experts peut apporter un clairage objectif sur les

finalits relles des entreprises engages dans la RSE.

Experts contacts Parmi les experts contacts, les suivants ont rpondues positivement notre demande de participation et ont

exprims leurs volonts de faire partie de cette enqute:

Houssam Lahrech (Maroc) est titulaire dun Master en Management de la Responsabilit Social des

Entreprises luniversit de Nottingham au Royaume-Uni. Houssam a acquis une expertise approfondie sur

les enjeux de la RSE en tant que responsable de site et de recherche RSE au sein de Vigeo (leader mondiale

de la notation RSE) ou il sest engage lvaluation des performances sociales et environnementales des

entreprises mondiales cotes en bourse.


Page 4


Page 5

Djenidi Ben Daoud (Algerie) est un expert en systme de management intgr (SMI) et dirigeant dun

cabinet de conseil et daccompagnement des entreprises la certification et formateur en ISO 26000 en

Algrie.

Selma Benkraiem (Tunisie), 14 ans d'exprience, DEA marketing, DESS Commerce international et DESS

Qualit Totale. En 2006, elle a commence sa carrire dans le marketing des services vocation sociale et

s'est initi la RSE. Depuis, elle continue promouvoir la responsabilit de la socit auprs de diffrents

acteurs actifs sur le monde des affaires en Tunisie. Elle poursuit sa mission de Consultant CSR pour :

Sensibiliser les entreprises tre soucieuses de l'environnement dans lesquelles elles voluent.

Sensibiliser les PME/ PMI pour aussi se poser des questions par rapport leur environnement.

Crer une dynamique socialement responsable dans le monde des affaires.

Rym Baeoundi (Tunisie) est consultante et formatrice en dveloppement durable et la fondatrice du cabinet

de conseil dans le mme domaine Medina Works (www.medina-works.com). Elle a une exprience

professionnelle de plus de douze ans dans les domaines de l'coconstruction, le dveloppement

institutionnel, l'entrepreneuriat social et la Responsabilit Sociale des Entreprises. Rym a eu la chance de

travailler sur plusieurs projets de btiment, d'amnagement urbain ainsi que des programmes stratgiques

promouvant un environnement bti durable en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Europe, au Royaume-

Uni et en Amrique du Nord dont, parmi ses projets rcents, le dveloppement et la mise en oeuvre du

programme d'valuation des btiments et des communauts urbaines durable Estidama initi par le

gouvernement d'Abou Dhabi.

Nous souhaitons les remercier pour avoir pris le temps de partager avec nous leurs prcieuses ides et

expriences ainsi que pour nous avoir donn accs leurs rseaux. Nous tenons galement remercier

vivement toutes les entreprises et personnes qui ont particip activement cette enqute en rpondant au

questionnaire.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 5


Page 6

DEFINITION, TERMINOLOGIE ET AVANTAGES 2


Terminologie

Parties prenantes

Modles dapplication de la RSE Avantages de la RSE

DEFINITION, TERMINOLOGIE ET AVANTAGES


Page 6


Page 7


Les dfinitions de la responsabilit et la durabilit de lentreprise sont trop varies. Les plus populaires sont

reprsents ci-dessous :

Selon l'Organisation de Coopration et de Dveloppement Economiques (OCDE) qui est une organisation

international dtudes conomiques. Cette dernire propose une dfinition descriptive en estimant que la

responsabilit et la durabilit de lentreprise peut signifier diffrentes choses pour diffrents groupes, secteurs et

intervenants et quelle est toujours en volution. " la RSE est la contribution des entreprises au dveloppement

de la durabilit cela signifie que le comportement des entreprises doit non seulement assurer des dividendes aux

actionnaires, des salaires aux employs et des produits et services aux consommateurs, mais il doit rpondre

galement aux proccupations et aux valeurs de la socit et de lenvironnement ".

Quant la dfinition du WBCSD "World Business Council for Sustainable Development" qui est le conseil

mondial des affaires pour le dveloppement durable bas Genve, et est une alliance de 190 compagnies

internationales unies par un engagement commun de dveloppement durable travers les trois piliers de la

croissance conomique, de l'quilibre cologique et du progrs social. Elle intgre la RSE dans un contexte de

dveloppement durable. "La RSE est lengagement continu des entreprises agir correctement sur le plan de

lthique et de contribuer au dveloppement conomique, tout en amliorant la qualit de vie de ses employs et

de leurs familles, de la collectivit locale et de lensemble de la socit ".

Enfin CBSR "Canadian Business for Social Responsibility" elle mobilise les entreprises canadiennes

prendre des dcisions d'affaires puissantes qui amliorent la performance et la contribution un monde meilleur.

"la RSE est lengagement dune entreprise oprer dans un milieu de durabilit conomique et

environnementale tout en reconnaissant les intrts de ses intervenants. Les intervenants comprennent les

investisseurs, les clients, les employs, les partenaires daffaires, les collectivits locales, lenvironnement et

lensemble de la socit". Le CBSR prcise aussi que la "RSE va au-del des bonnes uvres telles que le

bnvolat et la charit".

En Belgique, les autorits fdrales et rgionales ont rdig un cadre de rfrence. A partir de ce support, un

plan dactions consacr la RSE, dans lequel sinscrivent les actions menes par les pouvoirs publics, sera

ralis. Selon celui-ci, "la RSE est un processus permanent damlioration dans le cadre duquel les entreprises

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 7


Page 8

intgrent de manire volontaire, systmatique et cohrente des considrations dordre social, environnemental

et conomique dans la gestion globale de lentreprise. A cet gard, la concertation avec les parties prenantes

de lentreprise fait partie intgrante du processus".

Lintgration de la RSE est un concept stratgique qui est au-del de bnvolat/charit. Il vise le long-terme et

non le court terme et touche tous les dpartements et les parties prenantes. Il donne une valeur ajout tous

les intervenants, en amliorant les affaires et la situation financire de lentreprise.

La promotion de la RSE permet galement de favoriser le sentiment dappartenance des employes, leur

motivation et leur adhsion aux objectifs de lorganisation. Certaines entreprises ont mme fait de cette

responsabilisation un lment central de leur philosophie de gestion. Et ce type dengagement responsable

repose souvent sur une politique dite le dveloppement durable.

Terminologie

La RSE est aussi connue sous diverses autres appellations : responsabilit des entreprises, thique des

entreprises, conscience sociale des entreprises, durabilit, triple bilan et entreprises responsables, pour n'en

nommer que quelques-unes.

La RSE, pour responsabilit socitale de lentreprise (ou responsabilit sociale de lentreprise ou encore

responsabilit sociale et environnementale), est la dclinaison lentreprise du concept de dveloppement

durable recherchant une convergence entre la performance conomique, le progrs social et socital et le

respect de lenvironnement.

Sustainable Square Consultancy & Think Tank a constat que beaucoup d'entreprises sont attaches

lappellation "RSE" comme Responsabilit Sociale de lEntreprise et puisque les dernires recherches et

changement mondiaux ont prsents lapproche durabilit "ou Soutenabilit" comme tant une dmarche

stratgique qui rsulte des pratiques responsables de lentreprise. On a dcid de promouvoir la fonction RSE

entant que "Responsabilit et Soutenabilit de lEntreprise".

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 8


Page 9

Parties prenantes

Malgr la popularit actuelle de la RSE et de la thorie des parties prenantes, la dfinition des deux concepts

fait lobjet de nombreux dbats.

La dfinition de Freeman, le fondateur de la thorie des parties prenantes, est celle qui est la plus couramment

utilise pour dfinir le concept de "parties prenantes": il sagit de "tout groupe ou individu qui peut affecter ou

est affect par la ralisation des objectifs dune organisation (Freeman, 1984 : 46. Traduction de lauteur).

Daprs Henriques et Sadorsky (1999), la littrature regroupe les parties prenantes en quatre grands groupes :

rglementaires (gouvernements, syndicats, rseaux informels et concurrents de la firme), organisationnelles

(clients, fournisseurs, employs et actionnaires), communautaires (groupes communautaires, organisations

environnementales et autres groupes de pression) et mdiatiques.

Pour certains, lengagement avec les parties prenantes constitue lessence mme de la responsabilit sociale

dune entreprise (Pedersen, 2006). Un tel engagement a t dfini par LInstitute of Social and Ethical

Accountability comme tant "le processus qui vise obtenir les points de vue des parties prenantes sur leur

relation avec une organisation, de telle manire qu'ils puissent, d'une faon raliste, les provoquer "

(Cumming, 2001: 45).

Plusieurs distinctions de parties prenantes sont proposes par la littrature:

parties prenantes internes (managers, employs, actionnaires,) contre parties prenantes externes

(consommateurs, fournisseurs, partenaires,);

parties prenantes primaires (les groupes cruciaux pour la survie de lorganisation) contre parties prenantes

secondaires (le voisinage, la socit civile, les pouvoirs publics,);

parties prenantes stratgiques (qui peuvent influencer lorganisation) contre parties prenantes morales (qui

peuvent tre affectes par lorganisation);

parties prenantes volontaires (qui interagissent volontairement avec lorganisation) contre parties prenantes

non volontaires (qui subissent linteraction, par exemple le voisinage);

parties prenantes du ct de la demande (qui sont intresses par les biens ou services produits par

lorganisation) contre parties prenantes du ct de loffre (qui sont intresses par le retour quelles

obtiennent de leur investissement en ressources, par exemple les employs ou les actionnaires).

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 9


Page 10

Les modles dapplication de la RSE

Les entreprises qui souhaitent aller en avant en matire de RSE, et de dmontrer, et oprationnaliser leur

engagement, doivent mettre en place diffrentes dmarches bases sur lun des deux modles dapplication :

Triple Bilan Triple bottom line

Lapproche Triple Bottom Line, apparue dans les annes 1995,

est une conception selon laquelle les performances globales

d'une entreprise doivent tre mesures en fonction de sa

contribution combine la prosprit conomique, la qualit

de l'environnement et au capital social combine la prosprit

conomique, la qualit de l'environnement et au capital social

Le volet conomique (Profit) rclame la lgitimit du profit mais en respectant les rgles thiques et

lmentaires comme celles de la saine concurrence, le rejet de la corruption et pourquoi pas l'aide au

dveloppement local. Ceci reprsente l'impact conomique rel de l'organisation sur son environnement

conomique. Il est souvent confront devant le fait dtre limite au profit interne d'une entreprise ou une

d'une organisation (qui reste nanmoins un point de dpart essentiel pour le calcul). Par consquent, une

approche originale Tripple Bottom Line ne peut tre interprte comme le rsultat comptable simplement

d'entreprise traditionnelle ainsi que les impacts sociaux et environnementaux moins que les "bnfices"

d'autres entits soient inclus comme un avantage social.

Le volet Environnemental (Planet) se rfre des pratiques environnementales durables.tel que de

respect les cosystmes reliant l'activit globale de l'entreprise et de ne pas nuire et minimiser limpact

environnemental. Cet effort rduit lempreinte cologique par la bonne gestion de sa consommation

d'nergie, de ressources non renouvelables et la rduction des dchets de fabrication ainsi que de

rendre les dchets moins toxiques avant de s'en dbarrasser d'une manire sre et lgale.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Le concept repose notamment sur le concept anglo-saxon de People, Planet, Profit en dautres termes

les gens, la plante et le profit (PPP). Celle-ci svaluera, dans le cadre de la RSE, non seulement sous

langle conomique (profit), mais galement sous langle social, socital (people) et environnemental (planet).


Page 10


Page 11

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Le volet Social (People) rapporte des pratiques commerciales adquates et bnfiques l'gard de la

main-d'uvre, de la communaut et de la rgion dans laquelle une entreprise exerce ses activits. Le

respect des rgles fondamentales, sociales, et humaines quelle que soit la localisation de l'activit, tel que

: les conditions de travail, les salaires, la scurit, la non-discrimination ni l'exploitation ni la mise en

danger des salaris ou de la communaut environnante et surtout la contribution au dveloppement. Une

entreprise responsable conoit une structure sociale rciproque dans laquelle le bien-tre des entreprises,

les intrts des travailleurs et les autres parties prenantes sont interdpendantes.

Le modle quadruple de la RSE

La RSE est une approche qui est cre long terme pour les consommateurs et pour les employs non

seulement par la cration dun milieu naturel, mais en tenant compte de toutes les dimensions d'une

organisation qui fonctionne dans la communaut, la socit, le march, lenvironnement et le milieu du travail.

Le model quadruple de la RSE est une volution du model Tripple Bottom Line et

a tait adopte par les entreprises pour accentuer laspect responsable et

durable au milieu du travail et par rapport au travailleurs. Les pratiques RSE en

milieu de travail sont les procdures qui gouvernent la manire dont le travail est

excut au sein de lentreprise. Elles portent entre autres sur les diffrents

aspects des employs, notamment les pratiques en milieu de travail, la

formation, la sant, la scurit, le bien-tre, la conciliation travail-vie personnelle,

la diversit et les salaires vitaux (suffisants).

Les gouvernements sont en premier lieu responsables de garantir un traitement quitable aux travailleurs, mais

les entreprises qui aspirent tre de bons employeurs iront au-del du simple respect des lois afin de crer un

environnement de travail de qualit qui sert encourager l'engagement des employs la communaut,

utiliser des activits, soutenir les communauts dans lesquelles elles oprent, sassurer que tous les

employs oprent avec thique et intgrit et agir titre d'employeur responsable. Ce volet permet aussi

lobtention dune vie de travail scuritaire, saine et productive pour ces derniers.

Le quadruple model identifiant linvestissement RSE au sein du milieu du travail de lentreprise et de sa

communaut ainsi que le respect de lenvironnement et ces oprations au sein du march, est considr

comme le model le plus utilis et le plus appliqu par les entreprises de nos jours.


Page 11


Page 12

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

Avantages de la RSE

La capacit de satisfaire et de recruter des employs de

premier choix: Les employs veulent se sentir fier de

l'organisation dans laquelle ils travaillent. Un employ ayant

une attitude positive envers son employeur, est moins

susceptible de chercher un emploi ailleurs. Il est galement

probable que lentreprise reoit plus de demandes d'emplois

car les demandeurs veulent travailler pour elle.

La capacit sduire le client: Lentreprise vit

principalement des marges gnres par chacun de ses

clients, de sa capacit sduire de nouveaux prospects et

surtout de les fidliser. Lorsque lentreprise a une stratgie

responsable et durable pour amliorer l'attitude des clients,

elle peut par la suite en gagner plus et ils seront donc moins

susceptibles de changer la marque.

Les avantages de la RSE se dveloppent avec lvolution du concept lui-mme galement avec son champ

dapplication et son impact vis--vis de toutes les parties prenantes.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Une forte relation publique: La RSE offre la possibilit de partager des histoires positives en ligne et

dans les mdias traditionnels. Les entreprises n'ont plus besoin de gaspiller de l'argent sur des

campagnes publicitaires coteuses. Au contraire, ils peuvent gnrer de la publicit gratuite et bnficier

dun marketing viral.

La rduction des cots: La RSE sert rduire les cots de lopration et la production de lentreprise

ceci travers : La mise en uvre des programmes de lconomie et de lnergie, la gestion des risques

potentiels et passifs de manire plus efficace, moins d'investissement dans la publicit traditionnelle, la

favorisation du recrutement interne et l'approvisionnement du march local.

Les opportunits d'affaires: Le programme de la RSE ncessite une approche ouverte et oriente vers

l'extrieur. L'entreprise doit tre en dialogue constant avec les clients, les fournisseurs et les autres

parties qui affectent l'organisation. Pour continuer avec toutes les parties intervenantes, lentreprise sera

la premire connatre de nouvelles opportunits commerciales.


Page 12


Page 13

PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS RSE vs Culture et Gouvernance





3


Page 13


Page 14

RSE vs Culture et Gouvernance

La culture est le miroir du comportement, des convictions et des valeurs dune entreprise. La culture influence

les relations entre les employs et les dirigeants, ainsi que les relations avec les parties intresses extrieures

lentreprise, comme les fournisseurs et les clients. La culture reprsente lharmonisation entre les employs et

leurs valeurs organisationnelles. Dans une culture souple et adaptable, les employs agissent selon les valeurs

de lentreprise et ragissent rapidement aux changements.

Dans cette section, nous avons examins lengagement des entreprises linvestissement en matire de la

RSE, lexistence dun dpartement ddie cet investissement et son apport en matire de gouvernance

dentreprise et la culture interne. Ainsi une analyse sur les parties prenantes prise en faveur lors de llaboration

dune stratgie globale de la RSE a t faite.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

62%

71%

85%

38%

29%

15%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui Non

Engagement des organisations dans les activits de la RSE

Ces pourcentages traduisent, dune faon massive,

une bonne maturit quant lengagement des

organisations dans le dploiement du concept RSE

en Afrique du Nord. Cet engagement semble plus

rpandu au Maroc ; puisque lanalyse nous a montr

que 85% des entreprises marocaines ont confirms

leurs engagement dans des activits de RSE.


Page 14


Page 15

"Le nombre des entreprises Marocaines qui ont confirms leurs engagement me semble un peu lev"

explique Houssam Lahrech, "Ce pourcentage (85%) pourrait donner du sens en cas ou les rponses on

taient bases sur la dfinition de la RSE comme actions de charit ou bnvolat. Ltat actuel de la RSE fait

prvaloir une orientation plutt philanthropique de la RSE quune approche stratgique intgre"

Suivi par lAlgrie, ou 71% du total ont confirms leurs engagements dans des activits de RSE. "Je me

demande si les rpondants cette question arrivent dfinir la fonction RSE comme une pratique qui sort des

actions de charit et mcnats" explique Djenidi Ben Daoud" . En Algerie et sous legide de lIANOR (institut

algrien de normalisation) 14 entreprises sont engages dans un processus de mise en place de la norme

ISO 26000 tel par exemple le groupe Antar Trade Condor, CETIM, NCA Rouiba ; lENAC , Cosider TP etc. ".

Alors quen Tunisie, 62% ont confirms leurs engagements dans des activits de RSE. Je suis surprise par le

taux, il me semble que nous confondons, encore, en Tunisie, entre deux concepts ; la responsabilit socitale

et les actions philanthropiques annonce Selma BENKRAIEM.

Il est vrai que les entreprises se tournent davantage vers lenvironnement dans lesquelles elles voluent et la

CONECT a men, depuis son lancement, des actions de sensibilisation RSE auprs des entreprises.

65%

60%

70%

35%

40%

30%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui Non

Analyse de l'existence des divisions ddie pour la gestion de la RSE

dans les organisations

Les organisations interroges ont majoritairement des dpartements ddies pour la gestion dinvestissement

en matire de RSE. Les pourcentages pour les trois pays sont varis entre 60% et 70%. Les entreprises nous

ont confirmes que ceci ne reflte pas lexistence dune division indpendante mais dune personne qui occupe

une subdivision de lun des dpartements suivant:

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Dpartement marketing et communication corporelles.

Dpartement relations publiques et media.

Dpartement ressources humaines.

Dpartement commercial

Cabinet du PDG


Page 15


Page 16

Analysant le pourcentage de 70% au Maroc, Houssam Lahrech explique : "La pratique elle-mme est en

cours de dveloppement. Il ya des organisations qui ont un responsable ddie cette fonction. Cette

personne peut faire partie des dpartements de Communication Relations Publiques, Ressources Humaines

ou Marketing". Il affirme aussi : "Dailleurs je pense que le 70% au Maroc est une reprsentation de ces

dpartements.

Des directions ou dpartement ou division ddie pour la gestion de la RSE nexiste pas encore au sein des

organigrammes, la fonction commence voir le jour dans le secteur des TELCO, IT et au niveau des

multinationales qui possde au niveau de la maison mre un dpartement RSE ou CSR transverse la

DG Confirme Selma BENKRAIEM. On ne peut pas nier aujourdhui que cette fonction demande de plus en

plus tre apprhende comme un outil indispensable pour le business".

"Pour la plupart des entreprises, cette fonction est une affaire de relations publiques ou marketing et cela

sarrte l" confirme Djenidi Ben Daoud "entretenir cette fonction comme une petite subdivision de ces

dpartements lui fait perdre son rle stratgique quant la durabilit des affaires de lorganisation dans le

future ".

Suite la fameuse crise mondiale qui a gravement affecte les profits des entreprise et intensifie la pression

venue des actionnaires, les entreprises en Afrique du Nord commence mettre au point de nouveaux modles

pour investir dans le domaine de la RSE. Plutt que dentretenir une petite fonction RSE qui napparat sur

lorganigramme que comme une petite subdivision de la communication institutionnelle, ressources humaines

ou relations publiques, un nombre croissant dorganisations essaient dintgrer cette fonction dans leurs

oprations comme une fonction indispensable pour la gestion de risque et la soutenabilit des affaires au

future.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 16


Page 17

27%

62%

80%

35%

29%

5%

38%

9%

15%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui Non Peut-tre

Analyse de l'existence d'une philosophie et culture

de RSE au sein des organisations

Vu que les analyses prcdentes ont montres

que plus de la moiti des entreprises dans les

trois pays possdent une division ddie pour la

gestion de la RSE, lexistence dune philosophie

et culture reste un facteur variable.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Cette figure nous montre quil y a une grande diffrence entre ses trois pays. On constate qu-peu-prs 27%

des organisations en Tunisie possde une philosophie et culture interne de la RSE.

La maturit du march face la RSE est diffrente entre les trois pays ; 27% des organisations en Tunisie ont

une philosophie et culture de la RSE. La prise de conscience au sein des entreprises reste timide en Tunisie

et mme si la dmarche est initie, cette dernire nest pas partage par tous les collaborateurs de

lentreprise ; la RSE nest pas encore considre comme un enjeu stratgique de lentreprise confirme

Selma BENKRAIEM .

"Ce pourcentage de 80% peut nanmoins reflter une perception personnelle des managers qui ont rpondu

la question et non pas lavis des employes de lentreprise" explique Houssam Lahrech. "Lun des facteurs de

russite de la politique RSE, est lexistence dune philosophie interne dmontrant limplication des employes

au sein de cet investissement.

On a constat que les gouvernements des trois pays sont entrain de contribuer restaurer la culture de la

RSE au sein des entreprises et mettre en place un dispositif juridique encadrant la transparence sociale et

environnementale des entreprises. Il ya un nombre accroissant des activits orientes vers la sensibilisation et

la mobilisation des entreprises en faveur de la RSE. Mais reste lentreprise de dterminer les avantages

quelle peut tirer de son engagement en matire de RSE tout en crant une culture globale au sein de son

organisme.


Page 17


Page 18

14%

6%

36%

44%

4%

37%

37%

52%

7%

20%

36%

37%

Dcision du Conseil d'administration

Recommandation des employs

Sur la base de la dcision du PDG

Un plan pr-tabli

Tunisia Algrie Maroc

Analyse des facteurs explicatifs de l'engagement dans des

activites de la RSE

Ces pourcentages traduisent une bonne maturit quant au facteur sur la base auquel les entreprises dcident

de sengager dans des activits de RSE; avec une moyenne de 44.3% les entreprises possdent un plan

prtabli pour linvestissement en matire de RSE. Par contre, limplication des employes et du conseil

dadministration dans ces activits reste insignifiantes.

Analysant les pourcentages au Maroc, Houssam Lahrech explique: "lexistence dune structure hirarchique

du management caractrise par une approche de communication Bottom Up pourrai expliquer le

manque dengagement des employs dans une telle pratique de RSE au sein de leurs organisations et limite

leur chance pour suggrer des ides dapplication du concept" .

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

"Les pratiques existantes montrent que les organisations en Algrie investissent dune faon non-stratgique et

une base Ad-hoc" Djenidi Ben Daoud, explique en analysant le 52% en Algrie reliant lexistence des

plans prtablis pour linvestissement en RSE : "Il ny a pas vraiment dorganisations qui ont mis en place un

plan stratgique pour investir dans la RSE. Les pratiques courantes sont plutt la base dune dcision du

PDG ou des donations rgulires pour des propositions de sponsoring".

Selma Benkraiem continue dans ce sens et explique qu "en Tunisie, il existe une confusion dans les

concepts ; mcnat / charit et Actions RSE. Cela se reflte au niveau du taux de 44%. Par contre le 36% qui

le font la base de la dcision du PDG reflet bien les pratiques courantes".

Ainsi, la RSE simpose progressivement comme la seule invention rcente du management. Elle conduit

faire voluer le business case des meilleures entreprises en intgrant la cration de valeur durable au sein du

modle conomique, en phase avec la mutation de la croissance mondiale. La RSE nat dun choix de

management, c'est- dire de gouvernance, issu dune analyse du contexte gopolitique de lentreprise, en vue

danticiper des volutions structurelles prix, rgulation, demande, concurrence et technologie afin dutiliser

son avantage un rapport positif cre avec la socit et se trouver ainsi plus en avant au march.


Page 18


Page 19

3%

7%

7%

4%

9%

6%

5%

14%

8%

7%

17%

13%

0%

0%

2%

3%

3%

8%

9%

5%

18%

16%

15%

21%

4%

3%

3%

8%

4%

4%

8%

10%

7%

16%

16%

17%

Les associations caritatives internationales

Les concurrents

Les actionnaires ou les investisseurs

Les associations professionnelles

Les mdias

Les cologistes

Les fournisseurs

Les consommateurs

Le gouvernement national

Le gouvernement local

Les employs

Les associations caritatives locales

Tunisia Algrie Maroc

Analyse prioritaire des parties prenantes qu'ont prises en consideration lors

de l'laboration d'une strategie de la RSE

Lengagement des parties prenantes peut tre dfini comme une srie dactivits entreprises par une

organisation dans le but dtablir des relations avec celles-ci. Une organisation peut amliorer lacceptabilit

sociale de ses actions et ainsi viter de susciter la controverse. Dialoguer avec les parties prenantes permet

didentifier leurs proccupations et dy rpondre, ce qui rduit les risques et les blocages pouvant rsulter

dincomprhensions mutuelles.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Cette analyse nous dmontre que les entreprises mettent en priorit lengagement avec les associations

caritatives locales ou ONG locale en moyenne de 17.7%, suivit par lengagement avec les employs en

moyenne de 17.3% et le gouvernement local en moyenne de 13.3%. Tandis que, lengagement avec les

concurrents et les associations internationales sont insignifiants respectivement 3.7% et 2% en moyenne pour

les trois pays.

Analysant les pourcentages au Maroc, Houssam Lahrech explique "Encore une fois, lengagement avec les

employes me semble un peu lev pour les raisons que je viens de citer la question prcdente mais il ya

comme mme des entreprises qui commence instaurer une culture de dialogue ouvert et continu avec leurs

personnels ". Il confirme aussi " lorientation des entreprises marocaines supporter les associations

caritatives locales contribue au dialogue stratgique continue avec le gouvernement locale afin de contribuer

au dveloppement durable du pays. "


Page 19


Page 20

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

"Dans le contexte postrvolutionnaire, la Tunisie est en train de vivre des mutations et des changements tous

les niveaux" explique Selma Benkraime " la paix sociale au sein de lentreprise est un enjeu majeur pour

garantir la continuit dans la production et la productivit dans la chaine de valeur dune entreprise. Il est

rappeler que la fonction des Ressources Humaines reste une fonction mal positionne en Tunisie. Il y a un

grand travail pour que cette fonction soit reconnue sur le plan stratgique. En ce qui concerne lengagement

avec les consommateurs Selma explique ; "On remarque aussi des entreprises qui ont dj commences

engager leurs consommateurs dans des activits communautaires et je peux nommer des entreprises oprant

dans la grandes consommation et le secteur des Telecom. Aussi, Les entreprises ont doubl leur engagement

face la socit civile suite la rvolution".

En Algerie, Djenidi Ben Daoud confirme qui y a une tendance gnrale lengagement avec le gouvernement

nationale et saligner avec les directives de lEtat pour contribuer activement au dveloppement durable du

pays.

Les avantages d'une dmarche de la RSE sont rarement perus dans une vision classique court-termite des

organisations. Cependant un dialogue ouvert, stratgique et surtout quilibr avec toutes ses parties prenantes

aide dvelopper des avantages concurrentiels et performe la gestion du risque au sein des entreprises.

Une bonne gestion implique de prendre en compte lensemble de ses parties prenantes, y compris des acteurs

souvent oublis et qui pourtant peuvent avoir de forts impacts sur les activits et la rputation dune

organisation. Une entreprise responsable identifie et engage un dialogue proactif avec les parties prenantes sur

lesquelles elle pourra avoir un impact et ce, a fortiori, si limpact est ngatif ou pourra tre peru comme tel.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 20


Page 21


Ce volet sert lencouragement et la participation des employs la communaut puisque la participation

peut avoir un impact positif sur la sant, le bien-tre et la sret des rsidents du camp et de lquipe et il faut

sassurer tout particulirement que tous les groupes peuvent participer, y compris les personnes ayant des

besoins spcifiques et/ou les personnes marginalises ou ne participant pas la prise de dcision. La

participation et lengagement sinscrivent dans tous les groupes sociaux et sont fondamentaux pour

dvelopper et renforcer le bon fonctionnement de la communaut.

Dans cette section, nous avons examins linvestissement social et communautaire des entreprises dans les

trois pays de lAfrique du Nord.

Linvestissement social ressort comme tant un des lments cls sur lesquels les entreprises devraient

sappuyer pour obtenir et conserver leurs permis social dexploitation. La soutenabilit est un lment

important pour un investissement social russi et plusieurs facteurs font partie de lquation quand il sagit

dinvestissements positifs de longue dure dans les communauts.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 21


Page 22

Analyse des thmatiques de l'investissement social

Les rsultats de lanalyse de lenqute nous ont dmontrs quil ya un axe sur lducation, le dveloppement

de la jeunesse avec une moyenne de 16% et la sant avec une moyenne de 13%. Pourtant linvestissement

du dveloppement du patrimoine local est encore nglig avec une moyenne de 4.3% du total dinvestissement

social pour les trois pays.

"Suite la rvolution, la lutte contre le chmage, lEducation et le dveloppement des jeunes ont certes taient

les plus grandes priorits de la politique conomique de la Tunisie". Explique Rym Baouendi "Ceci prsente

un des principaux dfis que doit relever le gouvernement en partenariat avec le secteur priv par la cration

des programmes aidant lemploi et le dveloppement des jeunes diplms".

2%

5%

6%

6%

14%

10%

17%

11%

15%

14%

6%

8%

6%

10%

5%

10%

6%

16%

16%

17%

5%

6%

8%

9%

9%

8%

9%

12%

17%

17%

Patrimoine local

Sport

Personnes ayant des besoins spcifiques

Culture

Esprit d'entreprise

Pauvret et dfavorise

Comptence professionnelle

Sant

Dveloppement de la jeunesse

Education

Tunisie Algrie Maroc

Selma Benkraiem ajoute le Boum de la rvolution est due la disparit socio conomique que vivent les

rgions de lintrieur. Cest pourquoi les entreprises ont accentu leur engagement social dans ces rgions

dans des programmes dducation, de sant, de dveloppement de la jeunesse et aussi dans lentreprenariat.

"Linvestissement social au niveau du dveloppement de la jeunesse et de lducation s'est dvelopp en

Algrie". Explique Djenidi Ben Daoud "LAlgrie comme tous pays ex-socialiste a fait son passage du systme

socialiste vers lconomie du march. Dans ce contexte on a vcu lapparition de plusieurs programmes et

initiatives destines lutter contre le chmage des jeunes, augmenter les logements sociaux, linfrastructure

de la sant, le transport et autres".

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 22


Page 23

Quant au Maroc, Houssam Lahrach explique: " Linvestissement social au niveau du sport nest pas encore

dveloppe au Maroc. Il y a une confusion entre le terme Marketing et linvestissement social au niveau du

sport". Il dit aussi "qul ny a pas assez dopportunits de travail pour les personnes ayant des besoins

spcifiques. Linvestissement dans ce domaine reste insignifiant. Nanmoins je peux citer Maroc Telecom et

Attijari Wafa Banque comme organisations qui ont travaills sur ce sujet".

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Linvestissement social et communautaire est plus que les dons de bienfaisance et de charit. Il s'agit de

soutenir les besoins de la communaut d'une manire stratgique pour raliser une valeur ajoute durable

pour toutes les parties prenantes.

8%

14%

25%

92%

86%

75%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui Non

Analyse de la mise en place d'un systme

systmatique pour mesurer l'impact de

l'investissement social et communautaires

Selon les rsultats de lenqute on constate que la mise en

place dun systme systmatique pour mesurer limpact des

initiatives communautaires dans les trois pays est presque

introuvable et insignifiant. En moyenne, 84.3% des entreprises

confirment quelles ne possdent pas un systme de mesure

des investissements sociaux.

Houssam Lahrech explique : "La mise en place dun systme systmatique pour mesurer limpact de

linvestissement social et communautaires est encore insignifiant au Maroc. Les donnes publies par les

entreprises Marocaine se focalise par exemple sur les montants investie, et les nombres investissements

social tablie. Cependant, les considrations sur des mesures dimpact direct ne sont pas des pratiques

courantes.

Mesurer limpact social est plus complexe quvaluer limpact conomique puisque lon sintresse des

objectifs et des rsultats difficilement quantifiables dans lesquels entrent forcment des valeurs ou jugements

de valeur ; il nest pas aussi simple que de mesurer la performance financire ainsi de nombreux dfis sont

relever. Toutefois, comme la sensibilisation et lapprciation de cette mesure grandissent et que lindustrie

visant lvaluer est en plein essor, la mesure du rendement social est en voie de devenir moins difficile, pour

les entreprises. Diffrentes mthodes de mesure de limpact social ont t mises en place ou sont en cours

dlaboration. Voici quelques mthodes de mesure utilises aujourdhui :

La mthode du SROI (Social Return On Investment) dont Sustainable Square Consultancy & Think Tank a

localise son approche pour la rgion arabe.

Une mthode utilise par McKinsey pour mesure limpact des Fellows dAshoka.

Une tude de KPMG sur la valeur conomique et sociale des entreprises adaptes.

Le CDI Ratings dvelopp par le Comptoir de linnovation.


Page 23


Page 24


Ce volet, milieu de travail, sert mettre en place des

fondements de la gouvernance interne, augmenter

les pratiques thiques et accrotre le sentiment

d'appartenance et la productivit des employs au

milieu du travail. On parle dun milieu de travail

responsable et durable lorsquon encourage les

employs raliser leur plein potentiel, lorsquon

produit un meilleur quilibre travail-vie et lorsquon

maintien de la sant et de la scurit au travail.

10%

22%

32%

36%

9%

19%

36%

36%

15%

25%

30%

30%

Promotion de la diversit et des droits de l'homme

Action de bnvolat pour les employs

Gestion du rendement des employs

Gestion de la sant et de la scurit au travail


Analyse des thmatiques de l'application de la RSE dans le milieu de travail

Les rsultats de lanalyse nous ont dmontrs que les entreprises investissent dans la gestion de la sant et de

la scurit du travail avec une moyenne de 34% du totale dinvestissement au milieu du travail.

Houssam Lahrech explique : "La Gestion de la sant et de la scurit au travail est dveloppe au Maroc grce

lapplication du code de travail tablissant les normes exiges. Cependant, ceci reste en conformit avec la loi

en vigueur. Les enjeux lis lergonomie et le management du stress ne sont pas considr par la majorit des

entreprises.

"La Tunisie a mis en place une politique de prvention efficace qui a permis une amlioration nette des

conditions de sant de travail et une diminution des accidents". Explique Selma Benkraiem. "Ce grce aux

efforts fournis par tous les intervenants en matire de sant et de scurit du travail et notamment limplication

de plus en plus forte des partenaires sociaux dans le cadre dun dialogue social permanent.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts

Dans cette section, nous avons examins lapplication de la RSE dans le milieu du travail et envers les

employes au sein des entreprises dans les trois pays de lAfrique du Nord.


Page 24


Page 25

Selon les critres dhygine et de scurit, lentreprise doit mettre en place toutes les mesures appropries,

pour offrir un environnement de travail sain et propre. Si dans certains mtiers des dangers sont prvus,

lentreprise doit fournir au personnel des quipements de protection individuelle convenables et des formations

leur inculquant les risques du mtier et les gestes de scurit.

Les actions de bnvolat et volontariat pour les employs peuvent reprsents une solution pour amliorer le

travail dquipe, la cohsion interne, le sentiment dappartenance et le dveloppement des comptences. Les

efforts de volontariat des employs ont tendance tre sur la communaut locale souvent centre sur les

coles locales des rgions dfavoriss et sur des groupes socialement exclus. Cette pratique est encore

insignifiantes au sein des entreprises en Afriques du Nord soit la moyenne de 22%. Lengagement des

employs auprs de leurs communauts travers la mise en service de leurs comptences au service

dassociations locales peut donner un visage la RSE de leurs employs.

La promotion de la diversit et des droits de lhomme reste un sujet insignifiant avec une moyenne de 11.3%.

Les diffrents volets de cet aspect sappuient sur des textes de rfrence internationalement reconnus,

principalement la Dclaration universelle des droits de lHomme, de lOrganisation des Nations Unies et la

Dclaration de lOIT relative aux principes et droits fondamentaux du travail de 1998 (en particulier les huit

conventions fondamentales de lOIT).

Lengagement pour la sant et la scurit des employs et des personnes qui travaillent est lune des priorits

du politique RSE. La sant du point de vue du RSE au sein des entreprises, ce nest pas seulement lapplication

de la lgislation qui impose la prvention des maladies et risques professionnels mais cest aussi une dmarche

volontaire, source de cohsion sociale, de bien tre pour les salaris et donc au final de motivation gnrale.

"Lvolution de la prvention des risques

professionnels, depuis lindpendance, sest faite

progressivement au sein des entreprises

Algriennes". Explique Djenidi Ben Daoud "les

entreprises, et surtout les grandes industries,

s'engagent prendre des mesures concrtes pour

liminer les accidents, et les effets sur la sant lis

aux conditions de travail".

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 25


Page 26

Analyse de l'existence d'une formation

professionnelle sur la sante et scurit au

travail pour les employs

65%

62%

55%

35%

38%

45%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui Non

Mettre en place un plan et fournir des formations professionnelles de sant et scurit pour les employes au

sein du travail constitue une vritable politique de longue dure, pour laquelle il convient de faire intervenir

toutes les parties prenantes de lentreprise (comit dhygine et scurit, reprsentants du personnel,

syndicats). Il convient aussi de se faire accompagner par des organismes publics et des socits de conseil

spcialiss.

58%

48%

45%

42%

38%

45%

0%

14%

10%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui, un code d'thique clair et complet met en place

Pas de code dtique clair et crit, mais quelques pratiques

Aucun

Analyse de la mise en place d'un code

d'thique morale pour les employs au milieu

de travail

Lanalyse nous montre que presque la moiti des entreprises dans les trois pays possdent un code thique de

mis en place (50.3% en moyenne).

Houssam Lahrech explique : "La formulation dun code dthique nest pas une pratique courante au Maroc.

Une minorit des entreprises Marocaine ont tabli un Code dthique, nanmoins ce dernier nintgre pas,

dans la majorit des cas, les enjeux des aspects environnementaux ou sociaux de la RSE. Les pratiques

actuelles au sein des entreprises Marocaines, reposent plutt sur des rgles et affaires qui protge lintrt

des entreprises".

Selma Benkraiem explique : lexistence du code thique est une pratique des multinationales. De plus en

plus dentreprises disposent dun rglement intrieur, charte qualit, charte dengagement mais le code reste

encore ses premires phases dans les entreprises ; le pourcentage me parat trs optimiste

Lanalyse montre quen moyenne 60.7% des entreprises

des trois pays confirment quelles sont entrain de fournir

des formations professionnelles sur la sant et la

scurit pour leurs employs au milieu du travail.

Le code dthique morale des employs runit les

principes et les rgles qui doivent inspirer la conduite

dans le cadre du travail au sein de lentreprise. Il sagit

dun guide sur lequel repose lentreprise en sengageant

exercer ses activits selon les normes dthique,

dintgrit, dhonntet, dquit et de professionnalisme

les plus leves.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 26


Page 27

15%

24%

60%

46%

33%

10%

39%

43%

30%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui, dans le cadre du programme l'investissement communautaire de notre organisme.

Oui, mais dans leur propre temps

Ces pratiques ne font pas parties de notre programme.

Analyse de l'engagement des employs aux activits de la RSE

Les employs reprsentent les intervenants cls de l'laboration dune stratgie ou d'un programme RSE. Ils

peuvent pauler une organisation ou la freiner dans ses aspirations dassumer pleinement ses responsabilits

sociales et environnementales.

Les employs motivs et responsabiliss par rapport leur participation aux programmes de RSE contribuent

aux rsultats par leurs ides sur les moyens de rduire les dchets et de modifier les processus, dans le but

datteindre les objectifs de lentreprise.

Les rsultats montrent une grande diffrence entre les trois pays; 60% des entreprises au Maroc engagent

leurs employes dans des activits de RSE dans le cadre dun programme prtablis par rapport 15% en

Tunisie. Les rsultats montrent aussi quen Algrie et en Tunisie les employes sont engages dans des

programmes de RSE dans leurs propre temps.

En analysant le 60% des entreprises au Maroc engageant leurs employs dans des activits de RSE,

Houssam Lahrech affirme quil ya pas vraiment des organisations qui donnent de limportance ou du temps

pour engager leurs employs dans de telles activits.

"Suite la rvolution, les tunisiens ont dvelopp une fibre altruiste". Explique Selma Benkraiem confirmant le

46% des employs engags dans des activits communautaires a titre personnels. "Les Tunisiens sont de

plus en plus engages dans des initiatives communautaires et en faveur des rgions marginalises".

Il est trs important de ne pas dlaisser lengagement des employes dans les pratiques de la RSE. Ceux qui

n'arrivent pas faire participer leurs employs aux dcisions cls et l'intgration de la RSE feront face des

challenges au niveau de leur mobilisation, ce qui portera les employs quitter leur travail.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 27


Page 28


Le consommateur est un acteur social, il a une place dominante avec son engagement dans les pratiques RSE

de lutilisation du produit et avec son encouragement sapprovisionner dune manire responsable et durable.

Dans cette section, nous avons examins lapplication des pratiques RSE au niveau des oprations et relations

de lentreprise avec ces fournisseurs et ces clients.

La RSE au niveau des oprations march reflte le rle essentiel des clients et des fournisseurs qui jouent

dans la viabilit de l'entreprise long terme. Pour beaucoup d'entreprises, les fournisseurs sont un groupe

d'intervenants cls, puisquil constitue une tape essentielle dans le cycle de vie du produit de lentreprise,

ainsi ces performances sociales et environnementales peuvent tre refltes dans le produit final. En

collaboration avec ses fournisseurs, l'entreprise peut donc encourager les bonnes pratiques RSE tout au long

de la chane d'approvisionnement.

Lentreprise cherche aussi construire une relation durable avec ses clients (particuliers, collectivits locales,

etc.). Cette volont passe par l'amlioration constante de la qualit des biens et services rendus nos clients.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 28


Page 29

La concentration de lapplication de la RSE au Maroc et en Tunisie sarticule autour de lamlioration des

relations avec la clientle soit respectivement 27% et 23% et lamlioration de la qualit des produits et

processus soit 23% pour la Tunisie et 21% pour le Maroc.

Dans un autre volet, la communaut des investisseurs a explor les liens existants entre la RSE et leur

performance financire. La preuve que les entreprises qui adoptent les qualits essentielles de la RSE

obtiennent de meilleurs rsultats que celles qui ne le font pas, un facteur qui aide lattraction des

investisseurs et des sources de financement. Notre analyse nous montre que les entreprises dans les trois

pays ne donnent pas dimportance quant lutilisation du facteur RSE pour lextension des oprations et

lattraction des investisseurs, soit 7.7% en moyenne.

"Lutilisation des pratiques RSE pour accentuer la relation avec les consommateurs nest pas une pratique

courante au sein des entreprises locales au Maroc". Explique Houssam Lahrech "il ya peu dinitiative dans ce

sens. En ce qui concerne lamlioration de la qualit du produit et du processus, il ya beaucoup

dorganisations qui ont obtenue des certifications ISO comme le 9001 et autres". Il ajoute: " Les entreprises

Marocaines ne percevaient pas clairement le rle de linvestissement en RSE en tant que facteur dattraction

des investisseurs et laugmentation des parts du march et des revenues". Cependant jattire aussi lattention

que les investisseurs ont aussi un rle important pour promouvoir cette dmarche au sein des entreprises

marocaines cot.

8%

9%

14%

23%

23%

23%

8%

21%

25%

16%

16%

14%

7%

14%

14%

17%

21%

27%

L'extension de l'organisme et l'attraction des investisseurs

Amlioration des relations avec les fournisseurs

Amlioration de la gestion de la chane d'approvisionnement

Marketing et gestion de la marque

Amlioration de la qualit des produits et processus

Amlioration des relations avec la clientle


Analyse des thmatiques de l'application de la RSE au sein du marche

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 30

En Algrie, 25% des investissements dans la RSE au sein du march sont concentrs dans lamlioration de la

gestion de la chaine dapprovisionnement et 21% dans lamlioration des relations avec les fournisseurs. "Ceci

fait un bon sens puisque lAlgrie a connue beaucoup de problmes de corruption pendant les dernires

annes ; le contrle, le suivi avant pendant et aprs lacte dachat est une priorit pour les entreprises"

explique Djenidi Ben Daoud "ces directives dachat et chaine dapprovisionnement responsables aident

instaurer un climat de confiance entre lentreprise et ses fournisseurs".

Face une concurrence agressive et rude, les entreprises essaient de dvelopper une relation de proximit

avec leurs clients et elles se mettent en mode amlioration continue, ce qui explique les (23%) Analyse

Selma Benkraiem .

Cette dimension, qui intgre les proccupations en matire de pratiques responsables et durable dans les

activits commerciales, peut reprsenter une piste prometteuse pour les grandes entreprises. Cependant,

lexigence de maximiser le rendement rend trs difficile pour les dirigeants dentreprendre des investissements

long terme en faveur du bien social et environnementale si ces dcisions font baisser le prix des actions

court terme.

31%

19%

25%

69%

81%

75%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui Non

La mise en place des directives pour les fournisseurs autour du

respect des problmatiques de l'environnement, scurit des

produits et du droit de l'homme

Par rapport lamlioration des relations avec les fournisseurs et le dveloppement de la chaine

dapprovisionnement responsable Selma Benkraiem explique "La promotion et lamlioration de la gestion

responsable de la chaine dapprovisionnement sappuie sur la formation et la publication de guides destins aux

dpartements ACHAT sur des thmatiques lies aux oprations responsables et de dveloppement durable,

malheureusement cest une pratique presque inexistante au sein des entreprises locales". Elle continue "La

mise en place des directives pour les fournisseurs autour du respect des problmatiques de l'environnement,

scurit des produits et droit de l'homme sont plutt mises en place par des firmes internationales ".

Selon les rsultats des interrogs, on constate

que les taux sont faible pour la mise en place

des directives pour les fournisseurs autour du

respect des problmatiques de lenvironnement,

de la scurit des produits et du droit de

lhomme dans les trois pays, 31% en Tunisie,

25% en Maroc et seulement 19% en Algrie.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 30


Page 31

"Il ya environs cinq ou six entreprises Algriennes qui ont mis en place des directives pour les fournisseurs

afin de dvelopper une chaine dapprovisionnement responsable et soutenable. Explique Djenidi Ben Daoud

"cest une pratique en cours du dveloppement et le pourcentage 19% me semble un trs bon reflet de la

situation actuelle du march Algrien".

Quant au Maroc, Quant au Maroc, Houssam Lahrech explique "Il ya une grande faiblesse au niveau de

lapplication de ces pratiques et la bonne gouvernance de la chaine dapprovisionnement au sein des

entreprises marocaines. Ces derniers croient la valeur dy investir mais il ya toujours le facteur cot/qualit

qui fait la diffrence la cour de chaque opration dachat".

54%

67%

60%

46%

5%

5%

28%

35%

Tunisie

Algrie

Maroc

Oui Non Peut-tre

Les organisations qui croient a la valeur pour investir

dans les pratiques de la RSE a travers leurs chaines

d'approvisionnement

Lobjectif dimplantation de principes et de mesures visant sassurer que les produits que lentreprise et ses

partenaires daffaires commercialisent ainsi que les biens et services quelle achte, sont fabriqus dans des

conditions respectueuses de lenvironnement et des personnes (travailleurs et communauts).

La gestion responsable de la chaine dapprovisionnement est la cl pour assurer et maintenir lintgrit dune

marque, pour assurer la continuit des activits et pour contrler les cots oprationnels, elle permet aussi de

renforcer la crdibilit et lefficacit de la politique dachat globale de lentreprise.

Malgr que les pourcentages dapplication de ces

pratiques sont moyennement faible, les interrogs

confirment quils valorisent linvestissement dans

les pratiques responsables et durables au sein de

la chaine dapprovisionnement une moyenne de

60.3% du total des rponses dans les trois pays.

22%

33%

45%

19%

19%

63%

20%

35%

45%

Bonnes pratiques environnementales

Bonnes normes de droit travail et salari

Bonne norme de sant et de scurit


Les critres de slection des fournisseurs lors de

l'approvisionnement

Lanalyse des rsultats montre que la bonne

norme de sant et de scurit est considre

comme lun des principaux critres lors de la

slection des fournisseurs de choix, soit 63% en

Algrie, 45% respectivement en Tunisie et au

Maroc, tandis quen moyenne 20.3% des

entreprises peroivent les bonnes pratiques

environnementales lors de lapprovisionnement.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 31


Page 32

Rym Baouendi analyse exclusivement le facteur du respect de lenvironnement : "La Tunisie a un cadre

juridique et institutionnel bien tabli et ce depuis des dcennies. Dans ce cadre, les fabricants et fournisseurs

se voient induits respecter les normes environnementales".

Les pratiques les plus couramment utilises pour intgrer les principes de RSE aux processus

dapprovisionnement sont les suivantes:

Politique dapprovisionnement responsable.

Code de conduite des fournisseurs.

Intgration de critres de dveloppement durable aux appels doffres et autres tapes du processus

dapprovisionnement.

Recours aux certifications.

valuations des fournisseurs.

Audits des lieux de production.

Soutien aux fournisseurs PME.

Accompagnement et formation des fournisseurs.

Essentiellement, deux approches existent en matire dapprovisionnement responsable, soit lapproche

produit et lapproche fournisseur 1:

Lapproche produit a pour objectif de slectionner des biens et services prsentant le meilleur compromis

possible entre les enjeux environnementaux, conomiques et sociaux du dveloppement durable.

Lapproche fournisseur a pour objectif dencourager les manufacturiers et les fournisseurs de biens et de

services sengager dans une dmarche de responsabilit socitale. Lapproche fournisseur cherche

donc favoriser les bonnes entreprises citoyennes, qui sont responsables par rapport la socit et

respectueuses de lenvironnement.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 32

1 Approvisionnement responsable, Universit Lavale www.ulaval.ca


Page 33


Ce volet environnemental sert rduire les risques pour l'environnement et grer efficacement des ressources

afin de rduire les cots, optimiser le processus de production et rsoudre les problmes lis aux

changements climatiques.

La soutenabilit environnementale sert prendre des dcisions responsables qui permettront de rduire

l'impact ngatif des oprations de lentreprise sur lenvironnement. Ces pratiques concernent les initiatives de

recyclage des dchets de production, la consommation de lnergie et de leau, lmission de dioxyde de

carbone et autres.

Dans cette section, nous avons examins les thmatiques dapplications aux normes environnementales et la

mise en place des systmes de mesures ainsi que les challenges et limites rencontrs par les entreprises dans

les trois pays.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 33


Page 34

Analyse des thmatiques d'application de la RSE pour minimiser l'impact

environnementale

Les enjeux environnementaux sont souvent les premiers auxquels on pense lorsque lon parle de

dveloppement durable. L'enjeu environnemental de la RSE a pour objectif de mettre en uvre des actions

au quotidien pour rduire le gaspillage, limiter la pollution, conomiser les ressources... afin de les prserver

pour maintenir la vie sur Terre.

6%

5%

8%

11%

15%

24%

31%

3%

3%

16%

10%

14%

26%

28%

6%

10%

5%

14%

16%

24%

25%

La communication et publication aux tats de

La biodiversit et les cosystmes

La gestion des missions du carbon

La gestion des risques environnementaux

La gestion de l'eau

La gestion des ressources et dchets

La gestion de l'nergie


La gestion de lmission du carbone reste une pratique faible, soit la moyenne de 9.7%. Ceci implique un

dveloppement des installations techniques en utilisant lnergie renouvelable et une amlioration des

installations actuelles en augmentant lefficacit nergtique. Lanalyse montre que la gestion de lmission du

carbone est un peu plus pratique en Algrie soit 16% contrairement aux deux autre pays. Ceci sexplique par

la nature du tissu industriel qui est compose principalement par des entreprises ptrolires et chimiques.

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et

ava

nta

ge

s S

yn

th

se

D

finitio

n, te

rmin

olo

gie

et a

va

nta

ge

s In

trod

uc

tion

S

yn

th

se

Pr

sen

tatio

n e

t an

aly

se d

es r

sulta

ts


Page 34

Lanalyse de ces rsultats montre que les entreprises donnent

plus de priorit la gestion de lnergie en moyenne 28% du

totale dinvestissement, suivi par la gestion des ressources et

des dchets soit une moyenne de 24.7% du total

dinvestissement.

Lanalyse nous montre aussi que les entreprises ne donnent

pas dimportance quant la communication de leurs tats

environnementaux, soit 5% en moyenne par rapport au total

dinvestissement environnemental. Certains dirigeants ont dj

annoncs des objectifs ambitieux de rduction dmissions de

gaz effet de serre pour leurs entreprises. Cependant, la

difficult pour eux rside dans le choix des actions

entreprendre ainsi que les techniques de rvlation suivre.


Page 35

"Les pourcentages semblent ralistes et le classement des thmatiques prsente un parallle cohrant avec

les cadres rglementaires et incitatifs en place aujourdhui en Tunisie". Explique Rym Baouendi. "Les

revendications post-rvolution ont t souvent cause de la pollution et de la dgradation de lenvironnement,

et les citoyens deviennent de plus en plus exigeant quant la situation de lenvironnement et aux impacts

rsultant des activits des entreprises quils subissaient".

En ce qui concerne la gestion de lmission du Carbonne au Maroc, En ce qui concerne la gestion de

lmission du Carbonne au Maroc, Houssam Lahrech explique "Le pourcentage de 5% explique parfaitement

la situation. Malgr tous les efforts en matire de sensibilisation et de rglementation dans le domaine de la

protection de lEnvironnement, , la matrise des risques environnementaux et surtout la gestion de lEmission

de Carbone constitue une problmatique rsoudre au Maroc"

Les Ministres de l'Environnement des trois pays jouent un rle essentiel au niveau de la mise en place des

programmes environnementaux des trois gouvernements pour coordonner les travaux en matire de

dveloppement durable et de prendre toutes les mesures adquates en vue de la protection des ressources

naturelles. Les exigences rglementaires dans les domaines de lnergie et de leau sollicitent les entreprises

ragir par rapport leurs consommations dnergie et deau et engager des plans daction profitant des

incitations accordes pour la promotion de lconomie dnergie et de la rationalisation de la consommation

deau.

2%

24%

36%

38%

16%

16%

29%

39%

6%

25%

Documents

Rapport RSE AfriqueDuNord Juin 20131