Réduire Train de vie de l'Etat

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  • 8/15/2019 Réduire Train de vie de l'Etat

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    L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

    200 FCFA www.adiac-congo.com

    CONGO

    N° 2625 - VENDREDI 3 JUIN 2016

    De 319,5 milliards FCFA initialement prévues, les dépenses defonctionnement de l’Etat, au titre de la nouvelle loi de nances rec-ticative approuvée en Conseil des ministres, le 1er juin, passe à301,3 milliards, soit une réduction de 6%.Dans le compte-rendu, le ministre de la Communication et des mé-dias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a expliquécette situation par la volonté de l’exécutif de réduire le train de

    vie de l’Etat au regard de la situation économique marquée par lachute des cours du pétrole, principale source de revenu du pays.Le Congo qui tablait sur les recettes pétrolières de 750 milliardslors de l’élaboration du budget 2016 devra se contenter de quelque544 milliards FCFA. En conséquence, le budget rectié subit unedécote de 10% passant à 2121,5 milliards FCFA contre 2333,3 mil-liards au départ. Les recettes des impôts et des douanes restentinchangées à 1046,6 FCFA et les recettes scales courantes nonscales retombent à 579,7 milliards en diminution de 35,5%, rap-pelle-t-on.

    Page 4

    CONSEIL DES MINISTRES

    Réduire le train de vie de l’Etat

    Protant du lancement, hier des travauxd’extension de l’ambassade des Etats -unisd’Amérique à Brazzaville, l’ambassadeur Ste-phanie Sullivan a déclaré au beau xe les rela-tions diplomatiques entre son pays et la Répu-blique du Congo.La diplomate américaine qui assimilait ces tra- vaux d’extension de la représentation des Etats-Unis au Congo a indiqué que cet investissementtémoigne de la volonté américaine à poursuivrepleinement son engagement bilatéral dans unecoopération gagnant-gagnant sous toutes sesformes avec le Congo.« L’extension de notre ambassade à Braz- zaville est le signe concret de nos liens du-rables établis le 15 août 1960, d’un partena-riat solide et de l’intention de rester engagéau Congo », a déclaré Stephanie Sullivan, enprésence des membres du gouvernement.

    Page 3

    DIPLOMATIE

    Les USA réafrment la poursuitede la coopération avec le Congo

    Stephanie Sullivan

    Fort des relations de coopération bilatérale avec le Congo,la République populaire de Chine s’engage à construire àtitre gracieux, un siège destiné à l’Assemblée nationalecongolaise.La mise en œuvre de ce projet sous forme de don du gou- vernement chinois serait encore dans sa phase de concep-tion par des techniciens chinois, a précisé la conseillèreà l’Economie et au Commerce à l’ambassade de Chine au

    Congo, Yang Pei, au sortir d’un entretien mercredi avec leministre de l’Aménagement du territoire et de la déléga-tion générale aux Grands travaux, Jean Jacques Bouya.Outre le siège de l’Assemblée nationale, il est égalementenvisagé le nancement, pour un montant non indiqué,de la construction du Centre d’entretien aéronautique àBrazzaville.

    Page 3

    INFRASTRUCTURES

    La Chine s’engage à nancer la constructiondu siège de l’Assemblée nationale

    Dressant le bilan du stage de préparation des Diables rouges peuavant la rencontre, le 5 juin, contre la sélection kenyane, le coach del’équipe nationale du Congo, Pierre Lechantre se montre conantet rassurant d’une victoire de ses poulains.Dans une interview livrée aux Dépêches de Brazzaville avant demonter dans l’avion pour Nairobi, le sélectionneur congolais qui

    entend mettre en place un système en 4-4-2 classique au Kenya es-time que les défaillances du stage ont servi d’enseignements pourfaire évoluer l’équipe. « Nous avons six points à prendre en deux matchs, à commencer par les trois points au Kenya. Il n’est pasquestion de faire des calculs. Nous allons au Kenya pour gagner »,a déclaré Pierre Lechantre.

    Page 16

    EDITORIAL

    Dialogue Page 2

    ELIMINATOIRES CAN 2017

    Pierre Lechantre rassurantcontre le Kenya

    Clément Mouamba présentera ce vendrediaux députés le programme de politiquegénérale du gouvernement

    SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

    « Nous avons des

    atouts indéniables »,déclare HenriDjombo

    Page 11

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE2 | POLITIQUE

    ÉDITORIAL

    LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLELes Dépêches de Brazzaville sont unepublication de l’Agence d’Informationd’Afrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

    DIRECTIONDirecteur de la publication :Jean-Paul PigasseSecrétariat :Raïssa Angombo

    RÉDACTIONSDirecteur des rédactions : Émile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothèque : Sandra Ignamout

    Secrétariat des rédactions :Clotilde Ibara, Jean Kodila Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo,Norbert Biembedi, François Ansi

    RÉDACTION DE BRAZZAVILLERédacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina,Thierry Noungou

    Service Société :Parfait Wilfried Douniama(chef de service) Guillaume Ondzé, FortunéIbara, Lydie Gisèle Oko

    Service Politique : Roger Ngombé (chef deservice), Jean Jacques Koubemba, Firmin Oyé

    Service Économie : Nancy France Loutou-

    mba (chef de service) ; Quentin Loubou,Fiacre Kombo, Lopelle Mboussa GassiaService International :Nestor N’Gampoula(chef de service), Yvette Reine Nzaba,JosianeMambou Loukoula, Rock Ngassakys

    Service Culture et arts : Bruno Okokana(chef de service),Hermione Désirée Ngoma, Rosalie Bindika

    Service Sport :James Golden Eloué(chef de service), Rominique Nerplat Makaya

    Édition du samedi : Meryll Mezath(Rédactrice en chef), Durly Emilia Gankama

    RÉDACTION DE POINTE-NOIRERédacteur en chef : Faustin AkonoLucie Prisca Condhet N’Zinga, Hervé Brice

    Mampouya, Charlem Léa Legnoki,Prosper Mabonzo, Séverin Ibara

    Commercial :Mélaine EtaBureau de Pointe-Noire :Av. GermainBikoumat : Immeuble Les Palmiers (à côtéde la Radio-CongoPointe-Noire). Tél. (+242) 06 963 31 34

    RÉDACTION DE KINSHASADirecteur de l’Agence : Ange PongaultChef d’Agence: Nana LondoleRédacteur en chef : Jules Tambwe Itagali

    Coordonateur :Alain DiassoÉconomie : Laurent Essolomwa, Gypsie OïssaSociété : Lucien Dianzenza, Aline NzuziSports : Martin EnyimoRelations publiques : Adrienne LondoleService commercial: Marcel Myande,Stella BopeComptabilité et administration : LukomboCaisse :Blandine KapingaDistribution et vente : Jean Lesly GogaBureau de Kinshasa : Colonel Ebeyan°1430, commune de la Gombe / Kinshasa- RDC - Tél. (+243) 015 166 200Rédaction de Dolisie : Lucien Mpama

    MAQUETTEEudes Banzouzi (chef de service)Cyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa,Stanislas Okassou

    INTERNATIONALDirectrice: Bénédicte de CapèleAdjoint à la direction: Christian BalendeRédaction : CamilleDelourme, Noël Ndong,Marie-Alfred NgomaAdminstration : Béatrice Ysnel

    ADMINISTRATION ET FINANCES

    Directrice :Lydie PongaultSecrétariat : Armelle Mounzeo

    Chef de service :Abira KiobiSuivi des fourrnisseurs : Farel MbokoComptabilisation des ventes, suivi desannonces : Wilson GakossoPersonnel et paie : Martial MombongoStocks : Arcade BikondiCaisse principale: Sorrelle Oba

    PUBLICITÉ Directeur :Charles ZodialoAssistante commerciale : HortensiaOlabouréCommercial Brazzaville :Rodrigue Ongagna,Mildred MoukengaCommercial Pointe-Noire :Mélaine Eta Anto

    DIFFUSION

    Directeur : Philippe GarcieAssistante de direction: Sylvia AddhasDiffusion de Brazzaville: Guyche Mot-signet, Brice Tsébé, Irin MaouakaniDiffusion Kinshasa: Adrienne LondoleDiffusion Pointe-Noire: Bob Sorel Moumbelé Ngono

    INFORMATIQUEDirecteur : Gérard Ebami-SalaNarcisse Ofoulou Tsamaka (chef deservice), Rively Gérard Ebami-Sala, MyckMienet Mehdi, Mbenguet Okandzé

    IMPRIMERIEDirecteur: Emmanuel MbenguéAssistante : Dina Dorcas TsoumouDirecteur adjoint: Guillaume PigasseAssistante : Marlaine AngomboGestion des ressources humaines : Martial MombongoChef de service prépresse : Eudes BanzouziChef de production :François Diatoulou MayolaGestion des stocks :Elvy Bombete

    LIBRAIRIE BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie PongaultÉmilie Moundako Éyala (chef de service),Eustel Chrispain Stevy Oba, Nely CaroleBiantomba, Epiphanie MozaliAdresse : 84, bd Denis-Sassou-N’Guesso,immeuble Les Manguiers (Mpila),Brazzaville - République du CongoTél. : (+242) 06 930 82 17

    GALERIE CONGO BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie PongaultHélène Ntsiba (chef de service), AstridBalimba

    ADIACAgence d’Information d’Afrique centralewww.lesdepechesdebrazzaville.comSiège social : 84, bd Denis-Sassou-N’Guesso,immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville,République du Congo / Tél. : (+242) 05 532.01.09Président : Jean-Paul PigasseDirectrice générale : Bénédicte de CapèleSecrétaire général: Ange Pongault

    Faut-il ou non lancer, chez nous, un nouveau dialogue

    national comme le suggèrent avec force plusieurs ac-teurs de la vie politique ? La question mérite mieuxqu’un simple faussement d’épaule de la part de ceux qui ysont hostiles et qu’une approbation enthousiaste de la partde ceux qui y sont favorables.

    Si, en effet, un tel débat tourne au déballage politiquecomme on peut le craindre étant donné les positionsprises ces derniers mois par les tenants de l’oppositiondite « radicale » il ne présentera aucun intérêt puisquela Nouvelle République est devenue réalité ; mieux vautdonc l’éviter, laisser députés et sénateurs discuter desréformes qui seront présentées par le gouvernement,s’en tenir purement et simplement aux règles édictéespar la Constitution de 2015.

    Mais si, en revanche, la discussion porte sur les sujets desociété qui concernent tous les citoyens sans exceptionet si elle est conduite dans le calme et la sérénité par deshommes et des femmes responsables qui ne cherchent pasà faire de cette opération une machine de guerre politiquepour ou contre le pouvoir alors, oui, un tel dialogue peut serévéler utile. L’éducation, la santé, la sécurité, la culture,la décentralisation, la réforme de l’Etat, la mission des ad-ministrations, l’intégration régionale, la défense de la na-ture, la protection de l’environnement sont effectivementdes sujets qui méritent d’être débattus par la société civiledans un cadre plus large que celui du Parlement.

    Cela ne signie nullement que le débat dont il est ici ques-tion diminuerait si peu que ce soit la mission dévolue par

    la Constitution à l’Assemblée nationale et au Sénat. Maisil permettrait de lancer des idées, d’explorer des pistes,de procéder à des échanges entre acteurs de la vie quoti-dienne qui enrichiraient la réexion des responsables poli-tiques. Et, à ce titre, il jouerait certainement un rôle positifdans la concrétisation du programme de « rupture » tracéà grands traits par le président de la République que doitmaintenant appliquer le Premier ministre.

    Voyons donc ce qu’il adviendra de l’idée qui circule avecinsistance dans les milieux proches du pouvoir et de l’op-position. Il n’est pas impossible, après tout, qu’elle prennecorps un jour prochain.

    Les Dépêches de Brazzaville

    DialogueLe président du Sénat, AndréObami-Itou a exhorté le 2 juin àBrazzaville, les sénateurs et lescollaborateurs à changer decomportement, en adoptant uneautre manière de servir l’Etat.

    André Obami Itou, a dans son discoursd’ouverture de la quarante deuxièmesession ordinaire du Sénat, insisté surla nécessité pour les élus de la Chambrehaute du Parlement d’intérioriser lesorientations pertinentes du présidentde la République annoncées dans sondiscours d’investiture le 16 avril 2016.« A compter d’aujourd’hui, de labase au sommet, du citoyen au res- ponsable politique ou administra-tif, du fonctionnaire au ministre,adoptons une seule manière d’être etd’agir, une seule manière de servir

    l’Etat, la République et la nation », a

    dit le président du Sénat, citant le chefde l’Etat, avant d’ajouter :« A comp-ter d’aujourd’hui, créons la rupture

    avec les mentalités déviantes et lescomportements pervers du passé :la paresse, le laxisme, l’irresponsa-bilité, l’inconscience, la corruption,la fraude, la concussion, l’ethnocen-trisme ou l’instinct grégaire, le né- potisme et la tendance à la gabegie ».Rappelons que cette quarante deu-xième session, la deuxième depuis lamise en œuvre de la nouvelle Consti-tution comprend vingt-quatre affairesà son ordre du jour, parmi lesquelles,le projet de loi autorisant la ratica-tion de l’accord de coopération entrele gouvernement de la Républiquedu Congo et celui de la Républiqued’Angola en matière de sécurité, celuiautorisant la ratication de la conven-tion sur la sécurité du personnel des

    Nations unies et du personnel associé,celui autorisant la ratication de laconvention internationale sur le droit

    relatif aux utilisations des cours d’eauinternationaux à des ns autres que lanavigation et celui autorisant la rati-cation de la convention internationalesur la protection des droits de tous lestravailleurs migrants et les membres deleurs familles.Les Sénateurs examineront égalementle projet de loi des nances rectica-tive exercice 2016, consécutive à laconjoncture économique internatio-nale marquée par la baisse drastique duprix du baril de pétrole. Le présidentdu Sénat a par ailleurs invité les séna-teurs à s’employer avec abnégation etle sens élevé de responsabilité dansl’examen et l’adoption de toutes les af-faires inscrites à cette session.

    Jean Jacques Koubemba

    PARLEMENT

    Les sénateurs et collaborateurs invités à fairela rupture avec les comportements déviants

    La douzième session ordinaire de lachambre basse du Parlement, quis’est ouverte le 2 juin à Brazzaville , ainscrit à son ordre du jour vingt-troisaffaires, parmi lesquelles leréaménagement du bureau del’institution.

    Ce point appelle de notre part denombreuses interrogations parce quele bureau de l’institution est au grandcomplet. On n’a enregistré ni décès nidépart d’un membre pour une autrefonction. Les motivations réelles de ceréaménagement ne sont pas connues.Elles sont peut-être politiques. Dansles coulisses du Palais des congrès,on parle d’une requête de l’Unionpanafricaine pour la démocratie so-ciale (Upads) qui rappelle au bureaude l’Assemblée nationale que le deu-xième secrétaire de l’institution, Jo-seph Kignoumbi Kia Mboungou n’estplus membre de ce parti et qu’il nedevrait plus siéger au bureau pour lecompte de cette formation politique.Est-ce le même cas pour le deuxièmequesteur, Joseph Badiabio sociétaired’une aile du Mouvement congolaispour la démocratie et le développe-ment (MCDDI) qui a rompu avec lamajorité présidentielle ? Le jour de

    l’examen de ce point, le voile sera levésur toutes ces interrogations.Dans son discours d’ouverture de lasession, le président de l’Assembléenationale, Justin Koumba n’a mêmepas donné un aperçu sur ce sujet. Il a,par ailleurs, rappelé aux députés qu’àl’ordre du jour de la présente sessionest également inscrite la présentationà l’Assemblée nationale par le Pre-mier ministre, Clément Mouamba duprogramme de politique générale dugouvernement. En outre, le présidentde la chambre basse du Parlement aindiqué que l’Etat envisage actuel-lement de nombreuses réformes.« Mais pour espérer arriver à unclimat social apaisé, il faudraitune politique permettant de jugu-ler la pression sociale élevée due auchômage des jeunes, au non-paie- ment des pensions de retraite et desbourses », a-t-il déclaré.La satisfaction de ces besoins sociaux,a-t-il ajouté, permet de nourrir les es-pérances des populations et de main-tenir le cap du développement dupays. Car, a-t-il renchéri, la paix et lasécurité sont des variables incontour-nables du développement au mêmetitre que le capital et le travail.« Le dé du développement so-cio-économique, donc le dé del’émergence, outre la rupture avec

    les anciennes pratiques qu’elleimplique, passe aussi et nécessai-rement par la mise en place d’uncadre politique adapté aux circons-tances. Pour y parvenir, la tâchequi nous incombe à tous est à la fois noble et ardue. Car à côté desautres institutions, l’Assemblée na-tionale se sent interpellée pour te- nir sa place et jouer son rôle dansl’atteinte des objectifs dénis par le gouvernement », a-t-il expliqué.A cet égard, a-t-il dit, l’Assemblée na-tionale dispose de pouvoirs immenseset nouveaux garantis par la Constitu-tion, entre autres la puissante motionde censure. Devant la morosité ducontexte économique actuel, JustinKoumba a invité les députés à rassem-bler leurs forces et compétences pourplus de rigueur dans le suivi et l’utili-sation des recettes publiques.« Nous savons compter sur la saga-cité de nos rapporteurs spéciauxque j’appelle à assimiler davantagecette exigence. Il y a également lesindicateurs de performance appli-cables à nous-mêmes pour nous permettre d’être en phase avec larupture que prône le chef de l’Etat ;rupture qui nous ouvrira, à doublebattant, la porte de l’avenir », a-t-ilconclu.

    Roger Ngombé

    Le réaménagement du bureau à l’ordre du jourde la session en cours à l’Assemblée nationale

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE ÉCONOMIE | 3

    Le directeur général de la Concurrence et de la répression desfraudes commerciales, Tsonde Mondzie, a informé récemment lescommerçants ainsi que leur syndicat de la manière dont se ferontdésormais les contrôles et les enquêtes sur l’ensemble du territoire natio-nal. En effet, pour faire respecter les procédures de travail surtout éviter qu’il y ait chevauchement entre les contrôleurs sur le terrain, leschamps de compétence de chaque structure ont été dénis.Les enquêteurs évoluant à la direction générale du Commerce s’oc-cuperont des grandes entreprises et des grands importateurs etdistributeurs. Les petits commerçants et détaillants seront quant à

    eux sous la responsabilité des contrôleurs des directions départe-mentales. Le directeur général de la Concurrence a proté de l’oc-casion pour attirer l’attention des commerçants sur le fait de veillerà la qualité des produits qu’ils proposent. « Quelques membres de nos missions de contrôle retrouvent sur les étalages de commerce,des produits en vente dont la date de péremption est largementdépassée, ce n’est pas normal », a-t-il relevé.Rappelons que la décision prise par le ministère du Commerce ex-térieur et de la consommation fait suite aux plaintes exprimées il ya plus de trois mois, par le syndicat des commerçants du Congo quidécoinçait des antivaleurs des contrôleurs commerciaux.

    Lopelle Mboussa Gassia

    Tsonde Mondzie face aux commerçants

    CONTRÔLE ET RECOUVREMENT DE TAXES

    Les commerçants informésdes nouvelles dispositions

    La conseillère à l’Economie et aucommerce à l’ambassade deChine au Congo, Yang Pei, ainformé le ministre del’Aménagement du territoire etdes Grands travaux, Jean JacquesBouya, de l’intention dugouvernement chinois deconstruire gratuitement le siègede l’Assemblée nationale.

    « On a discuté spéciale- ment des projets qui serontréalisés sous forme de donschinois. Il s’agit notammentde l’Assemblée nationale pour laquelle nous avonsune intention particulièrequant à sa réalisation, carle projet a été élaboré par

    les deux chefs d’Etat. On vacollaborer étroitement en vue de son aboutissement »,a-t-elle déclaré, à l’issue del’audience, le 1 er juin à Braz-zaville.S’agissant du début des tra-

    vaux, cette derniere a souli-gné que le plan est encore à

    l’étape de la conceptionauprès des technicienschinois. « Dès que lesexperts auront termi- né nous informerons nos amis congolais dela date du début destravaux », a-t-elle faitsavoir. Outre, le siègede l’assemblée, la Chines’est engagée à nancerégalement la construc-tion du Centre d’entre-tien aéronautique.Rappelons que c’est àla faveur de la visite duchef de l’Etat congo-lais en Chine et de celuide la Chine au Congo(2013) que les deuxpays s’étaient engagésà renforcer leur coopé-ration dans divers do-maines dont celui desinfrastructures.

    L.Mb.G.Le ministre Jean Jacques Bouya et la délégation chinoise lors de l’audience

    INFRASTRUCTURES

    La Chine entend construire gratuitementle siège de l’Assemblée nationale

    Avec le lancement des travaux, le2 juin, du projet d’extension del’ambassade des États-Unis auCongo, la diplomate américaine,Stéphanie Sullivan, estime queles relations entre les deux paysresteront toujours au beau xe.

    « L’extension de l’ambassadedes États-Unis à Brazzaville estun signe concret de nos liensdurables établis le 15 août1960, d’un partenariat solideet de l’intention de rester enga- gés au Congo », a déclaré, dansson discours, l’ambassadeur desÉtats-Unis au Congo, au coursde la cérémonie de lancement duprojet, en présence de Claude Al-phonse Nsilou et Destinée Dou-

    kaga, respectivement ministrede la Construction et de l’Urba-nisme, et ministre de la Jeunesseet de l’Éducation civique.Après avoir rappelé la phraseprononcée en 2009 par le mi-nistre des Affaires étrangères del’époque qui déclarait :« Quandun étranger construit une mai- son dans vo tre village, vous sa- vez qu’il est venu pour rester pendant longtemps », elle s’estdite heureuse de témoigner de la véracité de cette déclaration.

    « Le fait que nous soyons iciaujourd’hui est la preuve queles efforts diplomatiques mu-tuels sont nettement construc-tifs. Cet investissement concretau Congo démontre la volonté manifeste de notre vraie ami-tié et la détermination à pour- suivre pleinement notre enga- gement bilatéral. Petit à petit,l’oiseau fait son nid. Rééchis- sons comment travail ler en- semble, dans une coopération gagnant-gagnant », a martelél’ambassadeur des États-Unis auCongo, Stéphanie Sullivan.« Ce

    projet démontre également queles objectifs parfois disparates ducommerce et de l’emploi, du dé- veloppement et de la protectionde l’environnement peuvent, en fait, coexister harmonieusement, se complétant et se renforçant mutuellement, tout comme la re-lation entre le Congo et les États-Unis », a-t-elle ajouté.Pour soutenir« le deuxième poumon de la planète et ré-duire les émissions de car-bone », a-t-elle dit, les installa-tions utiliseront des lampes àéconomie d’énergie et des pan-

    neaux solaires qui fourniront del’eau chaude.« La plomberie fa- vorisera une économie d’eau.Une station d’épuration de grande capacité permettra detraiter les eaux usées et rédui-ra la perte ». « La conception permet d’a tteindre le plus hautde la Gold Certication décer- née par le Conseil américaindu bâtiment durable pour leleadership dans l’énergie et le Design Environnemental ap- pelé la certicat ion LEED », aexpliqué l’ambassadeur.Le directeur de projet, Andy

    Khan, a renchéri en précisantque les bâtiments seront dotésd’ombrelles aux différents en-droits stratégiques an de ré-duire la chaleur et les accessoiresde plomberie pour économiserl’eau. L’utilisation de plantes in-digènes permettra également deréduire la consommation d’eau.Les travaux qui dureront deuxans ont été conçus et exécutéspar l’architecte KCCT et l’en-treprise Arkel Ortadogu, uneentreprise américano/turque ba-sée aux États-Unis et à Ankaraspécialisée dans la construction,pour un montant de 30 millionsde dollars, soit 17,4 milliardsFCFA. Le projet va générer 150à 200 emplois.À la n des travaux, ce nouveaumodule qui vient compléter etélargir le complexe existant in-clura une nouvelle résidencepour les Marines, un bâtimentannexe de l’ambassade, un en-trepôt ou magasin à deux ni- veaux, un service de contrôled’accès dans la concession, unestation de haute capacité pourle traitement des eaux usées etun nouveau terrain de basketballaux normes de la NCCA.

    Yvette Reine Nzaba

    CONGO/ÉTATS-UNIS

    Stéphanie Sullivan conrme la détermination des deux pays à poursuivre leur engagement bilatéral

    Premières pioches de Stéphanie Sullivan, Andy Khan et les ministres Destinée Doukaga et Claude Alphonse Nsilou

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE4 | DOCUMENT

    De 319,5 milliards FCFA intiatilement, lesdépenses de fonctionnement de l’Etat, autitre de la nouvelle loi de nancesreciticative approuvée en Conseil desministres, le 1er juin, passe à 301,3milliards, soit une réduction de 6%.

    Dans son compte-rendu, le ministre de laCommunication et des médias, porte-pa-role du gouvernement, Thierry Moungalla,a expliqué cette situation par la volontéde l’exécutif de réduire le train de vie del’Etat au regard de la situation économique

    marquée par la chute des cours du pé-trole, principale source de revenudu pays.Le Congo qui tablait sur les recettes pétro-

    lières de 750 milliards lors de l’élaboration dubudget 2016 devra se contenter de quelque544 milliards FCFA.En conséquence, le bud-get rectié subit une décote de 10% passantà 2121,5 milliards FCFA contre 2333,3 mil-liards au départ. Les recettes des impôts etdes douanes restent inchangées à 1046,6FCFA et les recettes scales courantesnon scales retombent à 579,7 milliards endiminution de 35,5%, rappelle-t-on.En dépit de cette conjoncture, la muni-

    cipalisation accélérée du départementde la Bouenza ainsi que la poursuite destravaux d’infrastructures déjà amorcés

    à travers le pays demeurent une prioritépour le gouvernement. Il n’est pas pré- vu la baisse de la masse salariale xée à410,1 milliards FCFA. Thierry Moungallanote aussi qu’an de« soutenir l’activi-té économique et continuer à jouer sonrôle de stimulateur de la croissance, le gouvernement entend mainten ir un niveau d’invest issement élevé ».Préoccupé par le problème des érosionsqui frappent plusieurs quartiers des villes

    de Brazzaville et Pointe-Noire, le gouver-nement a décidé de créer un comité inter-ministériel qui devra se pencher sur cette

    problématique et proposer des solutions àmettre en œuvre au besoin avant la pro-chaine saison des pluies.Des projections de 2017 concernent plusieurssecteurs socio-économiques que le gouverne-ment touchant notamment aux secteurs de lasanté, de l’éducation et de l’industrie.

    Lire le compte rendu du Conseil desministres, ci après.

    Gankama N’Siah

    CONSEIL DES MINISTRES

    Le gouvernement décidé de réduire le train de vie de l’Etat

    Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Mer-credi 1er Juin 2016 au Palais du Peuple, sous

    la très haute autorité de Son Excellence,Monsieur Denis SASSOU N’’GUESSO, Pré-sident de la République, Chef de l’Etat.

    Un seul point était inscrit à l’ordre du jour,à savoir la présentation par le Ministre desFinances, du Budget et du Portefeuille Pu-blic d’un projet de loi portant Loi de Financesrecticative pour l’année 2016.

    L’examen du projet de Loi de Finances recti-cative par le Conseil des Ministres s’est faitconformément aux prescriptions de l’article144 de la Constitution du 06 Novembre 2015,qui requièrent l’avis préalable de la Cour Su-prême, ainsi qu’à celles de l’article 8 de la Loin°20-2012 du 03 septembre 2012, portantLoi organique relative au régime nancier de

    l’Etat.Invité à donner les grandes lignes du projetde Loi de Finances recticative, M. ClémentMOUAMBA, Premier Ministre, Chef du Gou- vernement, a rappelé que celui-ci avait pourobjet la prise en compte des paramètres liésà la dégradation de l’environnement écono-mique international, à la mise en place desinstitutions nouvelles et à la mise en œuvredes priorités de l’action gouvernementaletelles qu’énoncées par Son Excellence, Mon-sieur Denis SASSOU N’GUESSO, Présidentde la République, lors du Conseil des Mi-nistres du 04 Mai dernier.

    Prenant à son tour la parole, M. CalixteNGANONGO, Ministre des Finances, du Bud-

    get et du Portefeuille Public, a d’emblée rap-pelé les éléments qui motivent l’examen duprojet de Loi de Finances recticative pourl’année 2016.

    Ces éléments sont de trois (3) ordres :Premièrement, la nécessité d’asseoir les nou- velles institutions prévues par la Constitu-tion, en prévoyant les ressources nécessairesà leur installation ; Deuxièmement, la priseen compte de la modication du dispositif or-ganique et opérationnel de l’action publique,caractérisée par l’apparition de la fonctionde Premier Ministre, Chef du Gouvernementet l’évolution récente de la structure gouver-nementale ; Troisièmement, le fort reculdu prix du pétrole, principale ressource duCongo.

    Le Ministre des Finances, du Budget et duPortefeuille Public a rappelé le contexte éco-nomique international morose, caractérisépar une baisse du taux mondial de croissanceen 2016, illustrée notamment par la baissede la croissance des économies émergentes,ainsi que par une évolution moins favorablede l’économie chinoise.

    Cette morosité ne sera, hélas, pas compen-sée par les prévisions de croissance des

    Etats-Unis d’Amérique, première économiemondiale, évaluée à un taux de 2,4% pour

    2016, malgré une ination modérée, une si-tuation relativement saine de leurs nancespubliques et un marché de l’immobilier enamélioration.

    D’autre part, la zone euro, pourtant stimuléepar la baisse des prix de l’énergie, celle destaux d’intérêt, ainsi que par la dépréciationde la monnaie, continue à être handicapéepar les difcultés de la Grèce, de sorte quele taux de croissance devrait y être limité à1,5% environ pour 2016.L’Afrique subsaharienne connaît égalementune croissance en baisse, autour de 3%, etce sous le coup de la conjoncture mondialeici décrite, ainsi que de la baisse des prix desmatières premières.

    Pour en terminer avec l’environnement in-ternational, il est à relever que les pays de laCommunauté Economique et Monétaire del’Afrique Centrale (CEMAC en sigle), dontle Congo est membre, devraient connaîtreune légère baisse de la croissance moyennede leur Produit Intérieur Brut, même si cettebaisse sera heureusement atténuée par l’uti-lisation de quelques marges de manœuvre etpar une anticipation du rebond attendu duprix du pétrole.

    Abordant la situation économique nationale,le Ministre NGANONGO a noté qu’en dépitd’un contexte difcile, le Produit IntérieurBrut du Congo devrait connaître une crois-sance de 4,4% en 2016, en raison notammentde la légère augmentation de la production

    pétrolière générée par la mise en productionn 2015 du gisement dit Moho-Nord, laquelledevrait passer de 89 millions de barils en2015, à 94,125 millions de barils cette année.Cette augmentation de la production pétro-lière ne compense malheureusement pasla forte baisse de son prix de vente, ce quirend difcile l’exécution du Budget de l’Etatexercice 2016. A ce stade, le Congo subitune forte chute des recettes pétrolières,lesquelles passent d’une prévision de 750milliards de frs CFA dans la Loi de Financesinitiale, à 544 milliards de frs CFA.

    Pour ce qui concerne les ressources géné-rées par la production pétrolière, le Gouver-nement table sur les hypothèses suivantes :Prix du Brent : 39,468 dollars américain par

    baril Prix du brut congolais : 35 dollars parbaril Décote : 4,46 dollars Production pétro-lière 2016 : 94,125 millions de barils Coursmoyen du dollar américain xé à 600 frs CFASur cette base, et en tenant compte des re-cettes scales hors pétrole, le projet de Loide Finances recticative prévoit des res-sources budgétaires d’un montant total de2121,5 milliards de frs CFA, contre 2333,3milliards de frs CFA dans la Loi de Financesinitiale, soit une baisse de 10%.

    Les recettes des impôts et des douanes de-meurent inchangées, à 1046,6 milliards de

    frs CFA, et ce notamment grâce à l’élargisse-ment de l’assiette de la taxe sur les transfertsde fonds, de la taxe sur le trac des commu-nications électroniques, ainsi que de la taxeunique sur les salaires.

    Les recettes courantes non scales se situentà 579,7 milliards de frs CFA, contre 785,6milliards de frs CFA dans la Loi de Financesinitiale, soit une diminution de 35,5%.

    Les recettes externes demeurent au mêmeniveau, à 339,3 milliards de frs CfA, et ceconformément à la mise en œuvre du parte-nariat stratégique avec la Chine.

    Quant aux charges budgétaires, établies surla base de la recherche d’une plus grande ef-

    cacité économique, ainsi que celle de l’amé-lioration des services publics, leur montants’élève à la somme de 2396 milliards de frsCFA, contre 2607,9 milliards de frs CFA dansla Loi de Finances initiale, soit une contrac-tion de 8,8%.

    La masse salariale supportée par l’Etat resteinchangée, à 410,1 milliards de frs CFA.Les dépenses de fonctionnement courantpassent, quant à elles, de 319,5 milliards defrs CFA à 301,3 milliards, soit une baisse de6%, matérialisant la volonté de l’Etat de don-ner l’exemple, en réduisant son propre trainde vie, compte tenu de la conjoncture.

    Les dépenses d’investissement s’établissentà 1306,7 milliards de frs CFA, contre 1510,5

    milliards initialement, soit une diminution de15,6%. Il est à noter que, malgré la conjonc-ture délicate, le Gouvernement entend main-tenir un niveau d’investissement élevé, et cepour permettre à l’Etat de soutenir l’activitééconomique et continuer à jouer son rôle destimulateur de la croissance de notre pays.Tenant compte de ce contexte difcile, etsur la base des orientations données par SonExcellence, M. Denis SASSOU N’GUESSO,Président de la République, Chef de l’Etat,le Gouvernement a décidé de mettre l’accentsur les priorités suivantes :

    La municipalisation accélérée du départe-ment de la BOUENZA ; La poursuite des tra- vaux d’infrastructures déjà amorcés.Prenant la parole, Son Excellence, Monsieur

    Denis SASSOU N’GUESSO, Président de laRépublique, Chef de l’Etat, s’est félicité duréalisme, de la pertinence et de la prudencedes hypothèses qui ont servi de base à l’éla-boration du projet de Loi de Finances recti-cative.

    Il a cependant insisté sur la nécessité d’op-timiser les ressources scales hors pétrole,an de tenir compte des aléas liés à la volati-lité des cours du pétrole, et a donné pour cefaire, quelques pistes au Gouvernement.

    Poursuivant son propos, le Président de laRépublique s’est projeté dans les prochains

    mois, qui verront le Gouvernement élaborerle projet de Loi de Finances exercice 2017. Ila rappelé son souhait de voir les ressourcesbudgétaires allouées aux grands projets sus-ceptibles d’avoir une incidence sur la vie desCongolaises et des Congolais, et ce confor-mément au rythme de mise en œuvre de sonprojet de société.

    A cet effet, il a indiqué les grandes prioritésde l’exercice budgétaire 2017, notamment :La mise en route effective de l’activité desentreprises situées sur la Zone Industriellede Maloukou, grâce à l’arrivée effective del’énergie, ce qui permettra la création des2000 emplois prévus dans un premier temps; La construction du pont sur le NIARI, qui vapermettre la nalisation du grand projet de

    cimenterie situé à Yamba (département dela BOUENZA), en permettant l’arrivée desgros équipements attendus, an d’engagerla production, estimée à 1 million de tonnesde ciment chaque année ; Le lancement del’unité de production de panneaux solaires,en partenariat avec la société chinoise ZTE; La mise en service effective des premiersmodules de l’hôpital « Mère et Enfant »Blanche Gomez à Brazzaville, ainsi que cellede l’Hôpital spécialisé d’Oyo (départementde la Cuvette) ; L’ouverture effective despremiers modules de l’Université de Kintélé,et ce si possible dès la rentrée 2016-2017 ;La nalisation et le lancement des activitésdu second lycée d’excellence, ainsi que del’Ecole des Métiers, tous deux situés dans ledépartement de la Cuvette.

    Pour conclure son propos, et revenant surles urgences, le Président de la Républiquea prescrit au Premier Ministre, Chef du Gou- vernement, la mise en place d’un Comité In-terministériel chargé de gérer le problèmedes érosions dans les villes de Brazzaville etPointe-Noire.

    Le Chef de l’Etat a indiqué que les Ministèresconcernés par cette problématique devrontmettre en œuvre les actions nécessaires,an d’apporter des réponses concrètes etpratiques à cette question et ce, si possible,avant la reprise de la saison dite des grandespluies.

    L’ordre du jour étant épuisé, le Président de

    la République a alors levé la séance. Commencée à 10h00, la réunion du Conseildes Ministres a pris n à 12h15.

    Fait à Brazzaville, le 1er Juin 2016 Thierry MOUNGALLA/-Ministre de la Communication et desMédiasPorte-Parole du Gouvernement.

    La Rédaction

    COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 1 er JUIN 2016

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE SOCIÉTÉ | 5

    La ministre de la Promotion de lafemme et de l’intégration de lafemme au développement, InèsBertille Nefer Ingani, s’estentretenue, le 02 juin àBrazzaville, avec Jean BaptisteAhbylimana, ambassadeur duRwanda au Congo, au sujet de laparité homme - femme.

    « Nous avons abordé la ques-tion de la parité, une politiquequi doit favoriser la femme etla jeune lle an d’être au même niveau que les hommes. Nous souhaitons que madamela ministre visite le Rwanda pour se rendre compte queles hautes autorités de notre pays soutiennent la politiquede la parité homme-femme.

    Chez nous cette politique estaussi soutenue par les femmeselles-mêmes, par les ONG àtravers les initiatives entre- preneuriales, les entrepriseset l’éducation », a déclaré JeanBaptiste Ahbylimana.En effet, la nouvelle Constitu-tion promulguée le 6 novembre2015, reconnaît précisémentque la parité homme-femmedoit être comprise comme unmécanisme de mise en œuvredes principes fondamentaux desdroits humains sans distinction

    de sexe.« Nous pensons que ledéveloppement d’un pays estdu ressort de la force de tous ses enfants . Au Rwanda toutcomme au Congo, le taux de femmes est à plus de 50% et si les femmes ont des opportu- nités, elles peuvent participerau développement, à la poli-tique et au social d’un pays »,a ajouté le diplomate Rwandais.

    En effet, la parité homme-femme est un objectif capitallorsqu’on sait qu’au Congo, lesfemmes constituent plus de51% de la population, mais sousreprésentées dans les grandessphères de prise de décisions.A titre d’exemple sur 38 mi-nistres que compte l’actuelleéquipe gouvernementale de lanouvelle République, moins de

    8 portefeuilles sont offertes auxfemmes. Quant au Parlement,elles ne représentent que 10% àl’assemblée nationale et 13% auSénat.Ces statistiques inégales nesont peut-être pas semblablesdans les autres pays du monde.Ainsi, le diplomate rwandais,Jean Baptiste Ahbylimana, asouligné :« Il faut dire aussi

    que la femme est caractérisée par le sentiment de la paixet de la réconciliation, doncil faut donner l’opportunité

    aux femmes et aux jeunes pour qu’elles donnent ce queles hommes n’ont pas donné jusqu’à présent dans nos deux pays respectifs ».Rappelons que le président De-nis Sassou N’Guesso qui avaitannoncé, le 13 août 2010, à lafaveur de son adresse à la Na-tion, la décision de« faire vo-ter par le Parlement une loiconsacrant la parité hommes- femmes aux fonctions poli-tiques, administratives ».Cette ambition traduit la volontéde débarrasser, dans la sociétéCongolaise, toutes les formes

    d’inégalité et d’iniquité de genre,et d’assurer à l’ensemble de sescitoyennes et citoyens, les sé-curités essentielles pour leurépanouissement social, cultu-rel, politique et économique.Une volonté à promouvoir undéveloppement participatif etéquitable des femmes et deshommes, en leur assurant un ac-cès et un contrôle équitable desressources et des sphères de dé-cision, dans le respect de leursdroits fondamentaux.

    Fortuné Ibara

    La ministre, Inès Bertille Nefer Ingani et le diplomate Rwandais, Jean Baptiste A hbylimana (adiac)

    PARITÉ HOMME-FEMME

    Le Congo et le Rwanda renforcent leur coopération

    La journée sera célébrée le 5 juin. Cependantdès aujourd’hui les activités y relativesseront lancées, à en croire la ministre del’Economie forestière, du développementdurable et de l’environnement, RosalieMatondo.

    Ce vendredi 3 juin, l’agenda de la mi-nistre prévoit une visite de l’Associa-tion Femme-Energie. A cet effet, il y

    aura exposition de quelques échan-tillons de foyers aménagés avant leurremise à des associations ciblées, parRosalie Matondo, ministre de l’Eco-nomie forestière du développementdurable et de l’environnement. Le sa-

    medi 4 juin, par ailleurs, un focus estprévu, qui regroupera les Organisa-tions non gouvernementales, la socié-té civile et de multiples partenaires.Le braconnage, la vente des produitsde brousse, la conservation et tantd’autres problèmes liés à l’environne-ment seront au menu des échanges.Cette journée sera bouclée par un

    planting d’arbres, juste à titre symbo-lique sachant que la saisonn’est pas appropriée.Le 5 juin, jour de la célé-bration de la Journée in-ternationale de l’environ-nement, seront effectuésles travaux d’assainisse-ment des marchés Talan-gaï, Moungali, Makélékélé,Ouénzé, Mlou. Ce pro-gramme a été décliné lorsd’une réunion entre la mi-nistre Rosalie Matondo etles femmes ambassadricesen exercice en Républiquedu Congo, entre autres,celles des Etats-Unis, de laRépublique Centrafricaine,du Vénézuela, du Tchad

    ainsi que celles représentant des orga-nismes des Nations unies, notammentla FAO. « La préservation de l’envi-ronnement est une affaire de tous », arappelé Rosalie Matondo.

    Rominique Nerplat Makaya

    Réunis le 30 mai à la préfecture deBrazzaville, à l’initiative du cabinetAriel Consulting Corporation, lesparticipants à la première Journéeafricaine de la prévention des risquesprofessionnels au Congo, ontrecommandé la mise en place pardécret, d’un Observatoire national desaccidents de travail et des maladiesprofessionnelles

    Dès que cette structure sera mise enplace, elle se chargera, entre autres,de la collecte, du regroupement dansun même lieu, de la synthétisation,du traitement, de la validation, la

    valorisation et la diffusion des infor-mations existantes sur la santé et lasécurité au travail. L’Observatoirenational des accidents de travail etdes maladies professionnelles devraaussi analyser l’évolution des indica-teurs statistiques selon les secteursd’activité professionnelle et assurerle suivi des pathologies liées au tra-

    vail. Les autres missions consisteronten la mise en place d’un système d’in-formation et d’alerte pour la prise dedécision en matière de préventiondes risques professionnels.Il aura également la mission demettre à la disposition des décideurs,des informations actuelles et pros-pectives pour la formulation de poli-tiques en matière de prévention desrisques professionnels au niveau del’administration publique et privée.Effectuer les études spéciques surles accidents de travail et les mala-

    dies professionnelles dans des sec-teurs d’activité donnés ; formaliser letraitement de l’aide aux partenaires,telles sont aussi les missions qui se-ront assignées à cet organe dont lamise en œuvre est jugée nécessaire.

    Refonder le code du travail

    Les participants à cette rencontre ontégalement suggéré la refonte du codedu travail en intégrant les principesgénéraux de la prévention, précisé-ment l’évaluation apriori des risques.Cela en incluant les risques psycho-sociaux et en préservant la santéphysique et mentale des travailleurs.« Les risques sont à prendre encompte au moment de l’évaluationet à intégrer au document unique,au même titre que les autres risques.Cette évaluation étant la premièreétape d’une démarche plus globalede prévention devant aboutir à ladénition d’un plan d’action », pré-cise le communiqué nal.Ils ont aussi demandé la mise en placed’un bureau de suivi des activités del’interafricaine de la prévention desrisques professionnels et l’institu-tionnalisation de la 2 e édition. « Quechaque correspondant national col-lecte et transmette à l’organisme de sécurité sociale, gestionnaire desrisques professionnels, les rensei- gnements nécessaires à la mise à jour de l’annuaire africain des acci-dents de travail et des maladies pro- fessionnelles », ont-ils souhaité.

    Parfait Wilfried Douniama

    RISQUES PROFESSIONNELS

    Doter le Congo d’un Observatoire nationaldes accidents de travail et des maladies

    professionnelles

    JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ENVIRONNEMENT

    Plusieurs activités prévues pour la célébration

    Rosalie Matondo

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE6 | PUBLI-INFO

    C’est ce vendredi 27 mai 2016 que la Représentation

    Diplomatique de la République d’Afrique du Sud auCongo-Brazzaville a célébré le 22e anniversaire de saFête nationale.

    L’évènement qui a eu lieu à la résidence ofciel del’Ambassadeur d’Afrique du sud au Congo, dansun cadre « fraternel », a enregistré la présence deplusieurs personnalités politiques, diplomatiques,administratives et militaires.Après avoir entonné l’hymne Sud-Africain et laCongolaise, Monsieur l’Ambassadeur RichardBALOYI a remercié ses convives avant derestituer brièvement, en guise de rappel,l’histoire et le combat d’un peuple pour accé-

    der à la souveraineté nationale. SEM BALOYI arappelé le contexte de cette lutte pour laliberté qui a également vu Nelson Mandelaaccéder à la magistrature suprême après 27années d’emprisonnement pour un combatcontre l’Apartheid, contre le racisme... Célé-brer cette 22e journée est aussi une occasionpour faire le point et rééchir sur les progrèsqui ont été accomplis depuis 1994. Parmi cesderniers, citons l’amélioration de la qualité devie des peuples noirs, les grandes avancéesaccomplies dans plusieurs domaines.Rappelons que l’Apartheid a été une politiquede discrimination et de ségrégation raciale

    conduite en Afrique du Sud par une minorité

    blanche à l’encontre de la majorité noire.Ce régime a impliqué la division politique,économique et géographique du territoiresud-africain. Mis en place par le Parti Nationalen 1948, l’Apartheid s’est exercé jusqu’en1991. C’est en devenant président de la Répu-blique en 1994 que le Madiba, Nelson MAN-DELA, a mis n à ce régime.Par ailleurs, parlant de la qualité des rapportsqu’entretiennent ces deux nations, SEM BALOYI apu dire que « la république d’Afrique du sud et larépublique du Congo vont travailler ensemblepour la mise en œuvre de nos politiques respec-

    tives et pour la promotion des objectifs et pro-grammes de l’Agence 2063 du Plan de développe-ment de l’Afrique » ; avant de conclure en cestermes : « ensemble nous pouvons bâtir l’Afriqueque nous voulons. Ensemble, nous pouvonsplacer l’Afrique dans une position stratégique envue de contribuer à l’édication d’un monde sûr,démocratique et paisible. »Partageant cette vision Sud-Africaine, ledirecteur général de la compagnie de télépho-nie mobile, MTN Congo, M. Djibril OUATTARAa, pour sa part, rappelé l’histoire de cettesociété, qui a débuté à Johannesburg, capitale

    de la république d’Afrique du sud, d’où elle a

    conquis l’Afrique et le Moyen-Orient avec une

    extension dans vingt-deux Etats.‘‘Réussir un business en Afrique, et en Répu-blique Sud-Africaine particulièrement, unedécennie seulement après la chute du régimede l’Apartheid, a été une véritable gageurepour le Groupe MTN, a considéré DjibrilOUATTARA, remettant ainsi en questionl’assertion de l’écrivain français, RenéDumond, selon laquelle «l’Afrique noire estmal partie».D’émanation africaine, et principalementSud-Africaine, MTN Congo justie son lien à lanation arc-en-ciel à travers une participation

    régulière aux différentes initiatives et festivi-tés de celle-ci ; par exemple, courant sep-tembre 2012 MTN Congo a eu une part activelors du lancement du premier vol directJohannesburg–Brazzaville, par la compagnieaérienne sud-africaine South African Airways(SAA). Un exemple, parmi tant d’autres, de labonne qualité des relations que cette entrepriseentretient avec les institutions nationales etdiplomatiques en république du Congo.Au niveau de la représentation gouvernemen-tale, les ministres de l’enseignement supé-rieur, M. Bruno Jean Richard ITOUA et des

    zones économiques spéciales, M. AlainAKOUALA ATIPAULT, ont tour à tour, rappelé lerôle qu’a joué la république du Congo dans lalutte contre l’Apartheid.Enn, liant l’utile à l’agréable, l’ambassadeurde l’Afrique du Sud, M. Richard BALOYI aconvié les membres du gouvernement congo-lais présents, le directeur général de MTN,ainsi que les membres de la communautésud-africaine, à la dégustation du gâteaud’anniversaire décoré aux couleurs du dra-peau sud-africain.L’Ambiance a été agrémentée par un orchestrecongolais interprétant des compositionssud-africaines durant toute la soirée, au coursde laquelle une tombola a été organisée par lacompagnie South African Airways, offrant auxgagnants des billets Aller-Retour Braz-zaville-Johannesburg.

    MTN, everywhere you go !

    L’AMBASSADE D’AFRIQUE

    DU SUD CÉLÈBRELA JOURNEE DEL’INDÉPENDANCE SOUSLES COULEURS DE MTN

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE INTERNATIONAL | 7

    Alors que le peuple sahraoui seprépare pour l’inhumation dudirigeant du Front Polisario,Mohamed Abdelaziz, prévue pourle samedi prochain, retraçons leparcours de cet homme décédéle 31 mai à l’âge de 68 ans, qui adirigé ce mouvement delibération pendant près dequarante ans, bref, ce qu’il étaitréellement.

    Mohamed Abdelaziz est né àMarrakech, au Maroc, en août1947. Issue de la tribu saha-raouie des Reguibi, ce futurleader nationaliste - dont lafamille, originaire du Saharaoccidental, s’était installée auMaroc, alors protectorat fran-çais -, a fait ses études jusqu’en1972 à l’université de Rabat. Enmai 1973, il participe à la créa-

    tion du Front Polisario pourmener une guérilla contre lesEspagnols, en vue d’arracherl’indépendance du Sahara oc-cidental. Son mouvement, quise réclame du socialisme, estappuyé par l’Algérie voisine,mais aussi par certains paysdu bloc communiste (Cuba,Corée du Nord, Viet Nam),ainsi que par l’Organisation

    de l’unité africaine(OUA), actuelle-ment Union afri-caine (UA).Fort malheureuse-ment, les Sahraouisseront surpris par

    le Maroc qui, ennovembre 1975,lance « la marche verte » : celle-ciconduisit des di-zaines de milliersde Marocains, en-cadrés par l’armée,de pénétrer dans leSahara occidental.Ce territoire entiersera annexé alorsque l’Espagne s’ap-prête à s’y retirer.

    Ce qui empêche le Front Po-lisario d’y prendre le pouvoir,mais ses dirigeants proclamentla République arabe sahraouiedémocratique (RASD) en1976 et Mohamed Abdelazizen devient le président.Loin d’abandonner la lutte delibération du Sahara Occiden-tal, Mohamed Abdelaziz vanalement diriger la guérillacontre le Maroc depuis Tin-douf, une ville algérienne fron-talière. En 1991, un cessez-le-

    feu est signé entre les deuxparties, sous l’égide de l’ONU.L’année suivant, le plan desNations unies pour un référen-dum d’autodétermination duSahara Occidental est bloquépar les autorités marocainesqui militent en faveur de l’au-tonomie de ce territoire sousla souveraineté de leur pays.Et depuis, le Maroc n’a cesséd’investir dans le Sahara oc-cidental tout en consolidantses positions sur place. Unedémarche qui a contraint leFront Polisario à être réduità la frontière algérienne et deperdre sa crédibilité tant sur le

    plan intérieur que sur le planinternational.Jusqu’à la mort de MohamedAbdelaziz, le Front Polisarion’était reconnu ni par l’ONU,ni par la Ligue arabe, ni par laChine et la Russie, ni aussi paraucun pays occidental. L’onsait néanmoins qu’en février1982, ce leader réputé pourson intransigeance, avait obte-nu sa première grande victoirediplomatique, lorsque l’OUAavait admis la RASD en tantque 51e membre. La brouillequi s’en était suivie avec leRoyaume du Maroc avait abou-ti au retrait de ce pays de l’or-ganisation panafricaine lors dusommet de Nairobi, deux ansplus tard.Notons que Mohamed Abde-laziz était apparu affaibli enfévrier dernier, lors de la vi-site du secrétaire général del’ONU, Ban Ki-moon, à Tin-douf.

    Nestor N’Gampoula

    SAHARA OCCIDENTAL

    Parcours de Mohamed Abdelaziz, leaderhistorique du Front Polisario

    Au Cours de cette présidence fran-çaise, trois priorités ont été misesen avant, a-t-on appris. A savoir :La protection des civils dans lesopérations de maintien de la paix.Une réunion ministérielle sur lesujet se tiendra le 10 juin sous lahoulette du ministre français desAffaires étrangères et du dévelop-pement international, Jean-MarcAyrault, en présence du secrétairegénéral des Nations unies, Ban Ki-moon, du président centrafricain,Faustin Archange Touadera, et duprésident du comité internationalde la Croix, Rouge Peter Maurer.Une réunion sur les questionsde violences sexuelles dans lesconits, se tiendra également cemême mois. La question des abussexuels commis par des Casquesbleus et les forces françaises deSangaris en Centrafrique sera lepoint culminant. Le président fran-çais, François Hollande, est pourune «tolérance zéro» pour les abussexuels. L’Afrique du Nord et leMoyen-Orient et le renouvellementdu mandat de la mission d’appuides Nations unies en Libye (Ma-nul) et un suivi des crises en Syrie,au Yémen, et du conit isréalo-pa-lestinien seront aussi à l’honneur ;L’Afrique et le renouvellement dumandat des Missions de maintiende la paix au Mali (Minusma), auSoudan/ Darfour (Minuad), et del’autorisation de l’opération del’Union africaine en Somalie (Ami-som).La France compte faire avancerle dossier burundais avec l’envoid’une force de police observatrice

    et celui de la Libye avec la rédac-tion d’une résolution en faveur ducontrôle des armements.Par ailleurs, le Conseil de sécuri-té des Nations unies continuera àsuivre la situation en RD Congo, enCentrafrique, en Guinée-Bissau etau Soudan du Sud. Au mois de juin,il sera aussi questions de plusieursélections. Notamment celle duremplaçant de l’actuelle secrétairegénéral des Nations unies, Ban Ki-Moon, celle du futur président deson Assemblée générale, ainsi quecelle des nouveaux membres nonpermanents du Conseil de sécuritépour la période 2017-2018.Mais dès le 1er juin, la diplomatiefrançaise a été contrainte à révisersa copie, suite à une série de pé-titions sur Internet et à des cour-riers ofciels. C’est donc dans cecontexte qu’aura lieu plutôt queprévu, ce 3 juin, la conférence deParis sur le Proche-Orient, desti-née à relancer les négociations is-raélo-palestiniennes.Après la France transmettra le relaiau Japon pour le mois de juillet. Laprésidence du Conseil de sécuritétourne tous les mois suivant l’ordrealphabétique des noms de ses 15membres en anglais (dont cinq sontpermanents (Etats-Unis, France,Chine, Russie et Royaume-Uni), lesdix autres sont éus par l’Assembléegénérale pour deux ans (Angola,Egypte, Espagne, Japon, Malai-sie, Nouvelle-Zélande, Sénégal,Ukraine, Uruguay et le Venezuela).Le pays qui préside décide l’ordredu jour et anime les débats.

    Noël Ndong

    CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES

    La France prend la présidence tournantedu mois de juin dans un contexteinternational difcileAprès l’Egypte, c’est le tour de la France à assurer la présidence duConseil de sécurité des Nations unies au mois de juin, mais dans uncontexte international particulièrement difcile. PLusieurs dossierschauds sont à traiter, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.

    Mohamed Abdelaziz à Madrid, en novembre2014. /Photo Pierre Philippe Marcou. AFP

    Le tabagisme entrainera plus dedécès à travers le monde que lesyndrome d’ immunodécienceacquise, la tuberculose et lamortalité maternelle ainsi queles accidents de la voie publique.C’est ce qu’a annoncé le 31 juin ledirecteur de cabinet du ministrede la Santé et de la population,Donatien Moukassa, au coursd’un focus organisé en vue d’unlarge échange sur le chemin déjàparcouru pour la lutte contre letabac au Congo.

    Selon l’OMS on compte aujourd’huidans le monde 1,8 milliard de

    jeunes âgés de 10 à 24 ans, et prèsde 80% d’entre eux vivent dans lespays en voie de développementet sont la cible des campagnesagressives en faveur du tabac. En

    Afrique on compte 29% d’hommescontre 7% de femmes qui fument.

    Au Congo, la population est tès jeune et même féminine, elle estsoumise à la pression de Marketingdu tabac en milieu scolaire sur les

    jeunes de 13 à 15 ans, révélant que

    les fabricants du tabac trouventtoujours les moyens de faire passerdes messages pro tabac dans les

    journaux, dans les magazines et surles banderoles.« Les données disponibles au mi- nistère de la Santé et de la popula-tion montrent que 16,3% de jeunesélèves ont pris la cigarette avantl’âge de 10 ans. 58% d’ élèves, dont57,7% de lles ont suivi la publi-cité de tabac dans les médias», aprécisé Donation Moukassa.Pour la représentante de l’OMS auCongo, Dr Diallo Fatoumata Binta,chaque année dans le monde, plusde cinq millions de personnes dé-cèdent suite à la consommationde tabac, et 600.000 non fumeusesdécèdent parce qu’elles ont étéexposées à la fumée secondaire. « Le conditionnement neutre du ta -

    bac se présente donc comme une mesure fondée sur des faits qui protègent la santé publique. Sonapplicabilité peut sauver de nom-breuses vies et devrait être paral-lèle aux autres méthodes, dans lecadre d’une approche multisecto-

    rielle globale de lutte antitabac »,a-t-elle renchéri.Organisé par le ministère de la

    Santé et de la population en colla-boration avec la représentation del’OMS au Congo, ce focus a permisd’aborder deux grands thèmes, àsavoir : « tabac et cancer au Congo; Convention cadre de l’OMS : samise en œuvre au Congo ». Deuxoratrices notamment le Pr agrégéNsondé Malanda et Madame Likibinée Boho Rosalie sont intervenuessur ces sujets pour en démontrerla pertinence et l’efcacité dans lalutte contre le tabagisme.« Préparez-vous en conditionne-ment neutre », était le thème of-ciel de la Journée mondiale sanstabac choisi par l’OMS. Ces deuxanimatrices ont permis de mieuxcomprendre les enjeux de ces

    questions ainsi que l’importance dela Convention cadre de lutte contrele tabac de l’OMS dont sa mise enœuvre souffre de l’insufsance del’application des textes partoutdans la plupart des pays africains.

    Guillaume Ondzé

    L’Association congolaise pour la santé publique et communautaire(Acspc) que dirige Marianne Bayonne a organisé, le 31 mai àBrazzaville, une séance de sensibilisation aux effets néfastes du tabacet aux vecteurs de publicité et de promotion.

    Pour l’an 2016, le thème retenu est : « Préparez-vous au conditionnementneutre ». L’invite a été lancée par l’OMS aux entreprises de tabac. Le condi-tionnement neutre est une mesure de réduction de la demande qui rendles produits du tabac moins attrayants, freine l’utilisation du conditionne-ment comme vecteur de publicité et de promotion, limite les emballages etétiquetages trompeurs et augmente l’efcacité des campagnes sanitaires.« Sur le paquet de cigarettes devrait gurer ce qui déplait auxconsommateurs. Nous souhaitons que les écritures de mise en garde

    sanitaire soient plus visibles » , a commenté Marianne Bayonne, prési-dente de l’Acspc. La loi congolaise a été votée par les deux chambres duParlement et promulguée par le président de la République. Et, les orga-nisations de la société civile du Congo plaident an que le gouvernementsigne, adopte et ratie la convention cadre de la lutte anti-tabac (CCLAT).Grâce aux efforts de ces organisations, il existe à Pointe-Noire, un hôpitalsans tabac. Toutefois, la Convention cadre de la lutte anti-tabac (CCLAT)n’est pas encore bien vulgarisée au Congo. « Les gens fument dans lesbus, dans les gares, en bref, dans les milieux p ublics. Donc un grandtravail nécessitant l’implication de tous est attendu » , explique Ma-rianne Bayonne. Vous-mêmes ne consommez pas le tabac car il a souventdes effets regrettables et irrattrapables », a souhaité le professeur Hen-ri Joseph Mpara. Il est reconnu au monde que, le tabac contient environ4000 substituants chimiques. Il est responsable de 90% des cancers. Saconsommation augmente de 4,3% en Afrique. Ses champs provoquent ladéforestation d’environ 200.000 hectares.

    Fortuné Ibara

    L’OMS estime que d’ici à 2020 le tabacsera la principale cause des décès

    JOURNÉE MONDIALE SANS TABAC 2016 :

    Une mise en garde contre les vecteursde publicité et de promotion

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE INTERNATIONAL/ANNONCE | 9

    Le Bureau régional pour l’Afrique désire recruterune entreprise chargée de l’exécution destravaux de construction de deux bâches d’eaupotable d’un volume utile de 250m2 chacune.En effet, l’OMS dispose pour son siège du Bureau

    régional pour l’Afrique à Brazzaville, d’undomaine foncier couramment appelé « Cité duDjoué ». En dehors des bâtiments administratifs,la Cité du Djoué regorge 36 studios, 42appartements et 46 villas à usage de logementde son staff.Ces bâtiments sont approvisionnés en eaupotable par la Société Nationale de Distributiond’Eau (SNDE) et les forages construits sur le site.Un réseau maillé de plus de 4 kilomètres et cinq(05) stations de reprise d’une capacité totale de444 m2 installés dans la cité duDjoué constituentl’ensemble du système d’approvisionnement eneau potable interne.La SNDE devrait approvisionner la cité du Djouéquotidiennement de 1200 m2 d’eau. A ce volume journalier, il devrait s’ajouter une quantité de 240m2 d’eau fournie par les forages de l’OMS/AFRO.Malheureusement la fourniture d’eau par laSNDE n’est ni régulière, ni constante car, elle estsujette à des ruptures fréquentes et à un faibledébit.An de répondre de manière efciente à lademande journalière de l’eau dans la Cité duDjoué qui est d’environ 450m2/j et, dans laperspective d’augmenter en quantité la

    production en eau potable, l’OMS/AFRO aprocédé à la construction de deux nouveauxforages dont la production totale en eau potableest d’environ 12m2/h soit 288 m2/j.Etant donné que l’augmentation la production

    journalière en eau potable induit tacitementl’augmentation de la capacité de stockage del’eau produite an de permettre une gestionrationnelle de la distribution de l’eau potable,l’OM/AFRO a initié le projet de construction dedeux bâches d’eau potable d’un volume utile de250m2 chacune.Le présent avis d’appel d’offre a pour but depermettre au Bureau régional de sélectionnerune entreprise chargée de l’exécution destravaux de de construction de deux bâches d’eaupotable d’un volume utile de 250m2 chacune, ycompris :(i)-La construction d’un regard de vidange ;(ii)-La mise en place du réseau d’alimentation dela bâche à eau à partir des nouveaux foragesrécemment réalisés ;(iii)-La fourniture et la pose des équipementsélectriques ;(iv)-La fourniture et la pose des équipementshydrauliques ; et(v)-La mise en place du réseau de distributiond’eau de la bâche vers le réseau existant dedistribution d’eau.Les entreprises spécialisées dans la construc-tion des ouvrages de stockage d’eau son tinvitées à retirer le dossier d’appel d’offres y

    afférant jusqu’au 10 juin2016, entre 9H et 13H, dulundi au vendredi auprès du Bureau N° 21 à «L’Estate, Bureau régional pour l’Afrique de l’OMS,cité du Djoué ».

    Chaque soumission devra comporter trois (3)volets :•Le volet administratif qui comprendra les copiesdes documents à fournir par chaque entreprisesoumissionnaire, à savoir :-une copie de l’extrait du Registre du commerce ;-une copie de la pièce d’immatriculation auximpôts (NIU) ;- une copie de la patente de l’année en cours ;-une copie de l’attestation de non faillite-une copie de l’attestation de moralité scale.-Une copie d’identité bancaire.•Le volet technique sera composé des élémentssuivants :-l’expérience professionnelle et les référencesdes travaux similaires déjà réalisées ;-les qualications du personnel clé (avec CVs) ;-la méthodologie à utiliser-la liste du matériel à mettre à la disposition duchantier,- le planning des travaux.•Le volet nancier devra comporter les prix horstaxes des prestations (à remplir dans les devisquantitatifs et estimatifs.

    La soumission présentée sous plis fermé en deuxexemplaires dont un original devra comprendre

    l’offre administrative et technique d’une part, etl’offre nancière d’autre part. L’enveloppeglobale contenant ces deux offres sera fermée etdevra porter la mention «AVIS D’APPELD’OFFRES–AFRO/019/2016. CONFIDENTIEL –

    RECRUTEMENT D’UNE ENTREPRISRECHARGEE DE L’EXECUTION DES TRAVAUX DECONSTRUCTION DE DEUX BACHES A L’OMS/AFRO». L’enveloppe devra être déposée au plustard lund i 13 juin 2016 à 14h00 à l’adressesuivante :Organisation Mondiale de la santéBureau Régional pour l’AfriqueBP 6Bureau de GMC N° 129 (1er étage)Cité du Djoué / Brazzaville – Congo

    Un reçu de dépôt d’enveloppe scellée seradélivré par le Secrétariat de l’Administrationgénérale.

    Une visite collective des lieux sera organisée lemardi 7 juin 2016 à 10H avec comme programme :•10H00 à 10H15 : séance de brieng dans lasalle 18 à l’Estate ;•10H15 à 10H30 : visite de reconnaissance deslieux et ;•10H30 à 11H45: séance de questions/réponses.

    Fait à Brazzaville, le 30 mai 2016

    Le bureau régional de l’OMS

    AVIS D’APPEL D’OFFRES AFRO/019/2016RECRUTEMENT D’UNE ENTREPRISE CHARGEE DE L’EXECUTION DES TRAVAUX DE CONSTRUCTI

    BACHES D’EAU POTABLE DE 250 M CHACUNE AU BUREAU REGIONAL POUR l’AFRIQUE DE L’OMS, B

    Le nouveau ministre d’Etat en charge de l’Agriculture, de l’élevage etde la pêche a pris part au Conseil de la FAO à Rome, les dossiers pourlui ne sont pas nouveaux.

    Les Dépêches de Braz-zaville(LDB) : Monsieur leministre d’Etat, il y a peu vous étiez minis tre de l’Éco-nomie forestière, vous avezaujourd’hui la charge d’unplus grand département : nou- velles et plus grandes respon-sabilités ?Henri Djombo(HD) : C’estexact : les responsabilités sontnouvelles et plus importantes.Il s’agit de promouvoir troissecteurs importants pour le pays: agriculture, élevage et pêche quiconcourent majoritairement à lasécurité alimentaire du pays. J’aicoutume de dire qu’il s’agit ici du ventre des Congolais, que nousdevons traiter avec responsabilitépour qu’ils se portent bien surles plans de la santé et de leurporte-monnaie. Et, aussi, il nousfaut réduire ou, pourquoi pas !,éliminer les importations mas-sives des denrées alimentaireset que nous puissions nourrir lesCongolais avec une productioninterne.

    LDB : Des dés énormes ! Y-a-t-il des chances que le Congopuisse jamais les relever ?HD :Nous avons toutes les

    chances ! Nous avons des atoutsindéniables : des terres arablesqui ne sont occupées qu’auniveau insigniant de 2%, despluies abondantes ; nous sommes

    traversés par l’Equateur, nouspouvons donc pratiquer uneagriculture en contre-saison ;nous avons des apports agricolesmobilisables. Il faut, bien sûr,des appuis nanciers et tech-niques sufsants pour que nouspuissions, même à court terme,relever ces dés mais les atouts,nous les avons.

    LDB : Des forêts à l’agricul-ture : deux secteurs com-plémentaires où il y a deschances que vous continuiezdes dossiers entamés dans leprécédent ministère…HD : Oui. Nous sommes d’ailleursdans un même bâtiment, ce quipermet une certaine synergie.Nous avons participé à la sécuritéalimentaire pour une bonne ex-ploitation de la biodiversité. Nousavons toujours pensé qu’il fallaitréduire l’agression des espacesforestiers par une agricultureproductive. C’est certainement lemoment de le faire, sur la base desemences améliorées, la maîtrisede l’eau, de la fumure, l’enri-chissement des sols. Bref : desactions qui nous permettent d’ac-croître sensiblement la produc-tivité, donc la production, et de

    réduire les besoins en sols. Nousavons également à poursuivrela mise en œuvre de la stratégiesectorielle de développementdurable en faisant en sorte que

    l’agriculture participe activementà l’émergence de l’économie verte, et l’aquaculture à l’écono-mie bleue. Nous sommes engagés

    à œuvrer ensemble pour allerdans cette direction, parce quenous avons eu à protéger la faunemaritime et aquatique. Nous de- vons maintenan t savoir l’exploiteren tant que pêche, pour la mettreau service du développementéconomique et social de notrepays.

    LDB : Venons-en maintenantà l’objet de votre présence àRome, la participation à la 154 è session du Conseil de la FAO…HD : C’est une session qui a étéconsacrée aux questions de pro-cédures administratives et nan-

    cières, mais il y a le programme2014-2015 avec beaucoup d’ob- jectifs ass ignés, dont beaucoupont été atteints. Mais les pays endéveloppement sont loin d’avoircombattu la faim. Il nous fautaccélérer le pas contre la faim, lamalnutrition et la sous-alimen-tation. Il nous faut aussi luttercontre les pertes après produc-tion ou après capture ; une bonneconservation des aliments, latransformation des produits agro-pastoraux ou halieutiques, sansoublier une meilleure circulationdes personnes et des biens pourun commerce juste.

    LDB : Question éternelle : àMaputo, il y a quelques an-nées, l’Union africaine avaitrecommandé que les Etats

    consacrent 10% des budgetsnationaux à l’agriculture. LeCongo y arrive-t-il ?HD : La résolution de l’Union

    africaine fut prise à Maputo, en2003. Il s’agissait que cinq ansplus tard, les Etats puissentconsacrer 10% de leur budgetnational au développement rural.Aujourd’hui, nous constatonsqu’on est encore très loin de cetaux. Dans tous les cas, peut-êtrequ’on n’aurait pas besoin de toutecette somme pour engager lesprogrammes. C’est pourquoi ilfaut déjà considérer les besoinsréellement exprimés par le sec-teur rural. Je suis sûr que si lesmoyens sont mis en place, n’im-porte quel pays peut atteindrel’autosufsance alimentaire, la

    sécurité alimentaire.LDB : Vous avez été à la FAOet au FIDA : sur quoi ontporté les entretiens avec cesorganismes multilatéraux ?HD : J’ai effectivement rencontréle directeur général de la FAO.Nous avons fait le point de lacoopération et de l’exécution desprojets en cours, envisagé unecoopération future qui tire lesleçons des actions passées pouraller vers des actions porteuseset efcaces. Avec la FAO, nousmaintenons une coopération trèsforte dans le domaine forestier, etmaintenant nous la développonsdans les domaines de l’agricultureet de l’élevage. La FAO appuie leCongo depuis plusieurs décenniesà travers des projets, de petites

    actions d’appui et d’assistance.Avec le FIDA, il y a un projet, leprogramme de développementde la production en milieu rural,

    le PADF et un autre d’appui àla pêche et l’aquaculture. Nousavons fait le point de l’exécutiondu PADF et réafrmé le besoinde mettre en œuvre, dans lesconditions les plus rapides, leprojet concernant la pêche etl’agriculture. Nous allons pros-pecter d’autres zones de coopé-ration avec cette organisation.Nous aimerions que toutes lesinterventions des organisationsinternationales, en particulierdes agences des Nations un ies,puissent être mises en cohérence,qu’elles puissent mutualiser lesmoyens pour agir plus efcace-

    ment étant donné que, parfois, cesont des initiatives qui visent lemême objectif et qui opèrent surles mêmes acteurs. Donc, harmo-niser les actions pour les rendreplus efcaces. Notre objectif, je le répète, est qu’en trois anson puisse atteindre la sécuritéalimentaire. Ce n’est pas, je merépète ici aussi, un objectif im-possible si la volonté politique estlà, et si on y met les moyens. Leshommes sont là, peut-être pasen nombre sufsant ni en qualitésufsante, mais il faut les prépa-rer à cela et en former d’autres.Et il nous faut aussi être assistéspar des compétences extérieuresqui nous mèneraient à accélérerla marche vers nos objectifs.

    Propos recueillis par Lucien Mpama

    SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

    « Nous avons des atouts indéniables », déclare Henri Djombo

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE10 | ANNONCES

    Roger Séraphin loupet agentdes Dépêches de B/villeLa famille Loupet, la veuveMorapenda née BazengaPhilomène, les famillesNanitelamio et Houla, lesenfants Moboua ont la pro-fonde douleur d’annoncer auxparents, amis et connais-sances, le décès de leur sœur,mère, tante et nièce ChristineNzonzeka, survenu à Abidjan(Côte-d’ivoire) des suites d’unemaladie.La veillée mortuaire se tient au

    N°28 bis de la rue MbamouMoungali.La date de l’inhumation vous seracommuniquée ultérieurement.

    NÉCROLOGIE

    Anne Marie NzitoukoulouMissamou, AlexandreMpemba et la familleKindamba ont la profondedouleur d’annoncer àAlphonsine Bikoyi (Bibi), AbelKimbembe à Pointe-Noire,les enfants et connaissances,

    le décès de leur nièce, MétieKoubemba, survenu le 27 maià Brazzaville des suites d’unecourte maladie.La veillée mortuaire se tientau n°9, rue Nkombo à Kin-soundi et la date de l’inhuma-tion vous sera communiquéultérieurement.

    Le candidat de niveau technique Bac+2 minimum sous la responsabilité du

    Directeur d’agence aura en charge le développement du département électricité

    (bâtiment et industrie)

    Les qualités requises sont :-Bon bagage technique dans le domaine électrique

    -Bonne présentation et sens du commerce

    -Connaissance de l’outil informatique et en particulier les logiciels de gestion de stock

    -Une maîtrise de l’anglais sera u n atout supplémentaire

    -Une expérience dans une activité similaire sera appréciée

    Le poste est basé à Brazzaville et est à pourvoir rapidement

    Le salaire sera à la hauteur de la compétence du candidat.

    Merci de déposer votre dossier de candidature au bureau des Dépêches de

    Brazzaville (Agence de Pointe-Noire), sis Avenue Germain Bikoumat, Immeuble

    Les Palmiers (à côté de la radio-Congo, Pointe-Noire) ou

    par mail : [email protected]

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    3 juin 2006 – 3 juin 2016Voici 10 ans jour pour jour quele Seigneur a arraché à leuraffection Maman MBOUSuzanne. Les familles KOUAD,NIAMAS et TSOUMOU prient

    tous ceux qui l’ont connud’avoir une pensée pieusepour elle.Deux messes seront dites enla Paroisse Jésus Ressuscitéet à la Cathédrale Sacré-Cœur.

    IN MEMORIAM

    L’adjudant chef Saby Bokouabela etfamille remercient le Hautconmamdement militaire, le

    régiment d’apparât et d’honneur, leGroupement para-commando, lesmutuelles femmes 715 (le quartierd’abord), M.A.E., Kaouka (banabouma), Bana kolo lopango, lesanciens du CFUC, la sociétéAfro-Bock, les amis, parents etconnaissances pour leur assistan-ces multiformes apportées lors dudécès de notre femme, maman,nièce, copine, Fleure EmélineBissola, survenu le 4 mai 2016 àBrazzaville.Ta voix et ton sourire sont gravés à jamais dans nos coeurs.Repose toi en paix.

    REMERCIEMENTS

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    N° 2625 Vendredi 3 Juin 2016 LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE PUBLICITÉ | 11

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    L’activité constitue la phasenale du processus et permettrade pratiquer une politiquesociale mettant l’accent surl’impératif de la protection et dela promotion des droits despersonnes handicapées en RDCet de la mise en œuvre de lavision politique qui vise ledéveloppement inclusif intégrantla question du handicap dans lepays.

    Près de deux cent cinquantepersonnes, membres des insti-tutions de la RDC, des organisa-tions des personnes handicapées,de la société civile, des institu-tions internationales, des bail-leurs des fonds, des partenairestechniques et nanciers et desexperts indépendants tant natio-naux qu’étrangers participent, du2 au 4 juin au chapiteau du GrandHôtel Kinshasa, aux travaux de latable ronde des états générauxsur la situation des personneshandicapées en RDC sur le thème« Tous pour le développementinclusif qui intègre la question

    du handicap en RD.Congo ». Laparticipation des provinces estassurée par les gouverneurs, quisont accompagnés par des délé-gations des personnes handica-pées en raison d’une personne

    par catégorie de handicap (lesalbinos, les sourds, les moteurs etles aveugles). Ces assises placéessous le haut patronage du chef del’État, Joseph Kabila, sont organi-sées par le ministère des Affairessociales, action humanitaire etsolidarité nationale, en collabora-tion avec le ministère de la Santépublique, avec l’appui du Fondsnational de promotion et de ser- vice social (FNPSS).

    Pendant ces trois jours d’assises,les participants ont assisté, pourle premier jour, aux différentesallocutions prononcées notam-ment par le ministre provincial dela ville de Kinshasa chargé de la

    Santé et représentant du gouver-neur André Kimbuta Yango, VitalKabwiku, la ministre des Affairessociales, Action humanitaire etsolidarité nationale, Adèle Degba-lase, ainsi que par le vice-Premierministre et ministre du Travail,de l’Emploi et de la Prévoyancesociale, représentant du Premierministre, Willy Makiashi. Les tra- vaux en atelier et en plénièresont, eux, appuyés par plusieurs

    exposés de haut niveau faitspar les représentants de l’état(membres du gouvernement),les experts, les partenaires et lesorganisations des personnes han-dicapées.

    L’aboutissement d’un longprocessusLa table ronde qui se tient à

    Kinshasa et qui bénécie, commele souligne souvent le directeurgénéral du FNPSS, Me Alice Mi-rimo Kabetsi, de l’attention parti-culière du chef de l’État, est, eneffet, l’aboutissement d’un longprocessus visant le bien-être dela personne handicapée en RDC.Elle constitue la phase nale duprocessus des états généraux surla situation des personnes han-dicapées en RDC. Elle est uneréponse à l’engagement pris parla plus haute autorité de la Ré-publique vis-à-vis de la Nation etde la communauté internationale,par la signature de l’instrument

    d’adhésion à la Convention in-ternationale relative aux droitsdes personnes handicapées etson protocole facultatif. Elle viseà mettre en œuvre une politiquesociale qui met l’accent sur l’im-pératif de la protection et de lapromotion des droits des per-sonnes handicapées en RDC etde la mise en œuvre de la visionpolitique qui vise le développe-ment inclusif intégrant la ques-tion du handicap en RDC.Pour arriver à cette étape naleau cours de laquelle vont être vali-dés le Plan stratégique quinquen-nal (2016-2021) de protection etde promotion des personnes han-dicapées ainsi que le mécanismenational de suivi de l’applicationde la Convention internationalerelative aux droits des personneshandicapées en RDC, plusieursactions ont été réalisées grâce àl’appui nancier du Trésor public,à travers le FNPSS. On peut iciretenir notamment l’élaborationdu protocole de collecte des don-nées sur le handicap dans les onzeanciennes provinces, l’adoptiondes outils de collecte des donnéeset la formation des enquêteurs, larevue documentaire sur les texteslégaux et règlementaires sur la

    question de handicap en RDC,le plaidoyer auprès des députésnationaux pour l’adoption de laloi organique portant protectionet promotion des personnes han-dicapées en RDC, la productionde l’hymne des états générauxsur la situation des personneshandicapées, la production desoutils de visibilité pour la sensi-bilisation de la population sur lesétats généraux, l’appui au plai-doyer pour l’adhésion de la RDC

    à la convention internationalerelative aux droits des personneshandicapées et son protocole fa-cultatif, l’appui au plaidoyer pourla signature par le chef de l’État,de l’instrument d’adhésion de laRDC à la Convention internatio-nale relative aux droits des per-sonnes handicapées et son pro-tocole facultatif et son dépôt ausiège de l’ONU, la traduction enécriture braille de la conventioninternationale relative aux droitsdes personnes handicapées etson protocole facultatif, pour per-mettre aux Congolais aveuglesde s’y imprégner, la réalisationde l’état des lieux sur la situationdes personnes handicapées enRDC à travers la collecte des don-nées qualitatives et quantitativesdans les chefs-lieux des onze an-ciennes provinces, la réalisationde l’analyse situationnelle surl’accessibilité des personnes han-dicapées aux services sociaux debase de qualité et sur les institu-tions nationales étatiques et nonétatiques de prise en charge despersonnes handicapées ainsi quel’élaboration du Plan stratégiquequinquennal (2016-2021) de pro-tection et de promotion des per-sonnes handicapées en RDC.C’est donc fort de ces résultatsobtenus par le FNPSS conduit parMe Alice Mirimo, qui est un éta-blissement public organisant unebanque sociale pour le relèvementsocio-économique des vulnérableset personnes nécessiteuses, unecaisse de solidarité nationale pourla répartition équitable des ri-chesses nationales, l’interface éta-tique pour la réalisation, la mobili-sation et la gestion des ressourcesdestinées au relèvement socialdes groupes vulnérables et despersonnes nécessiteuses, organeconsultatif pour des facilités admi-nistratives, scales et douanièresen faveur des intervenants sociauxet humanitaires, chargé de tenir lagestion de l’observatoire de la vul-nérabilité sociale et de la banquedes données des partenaires etdes intervenants dans le domainesocial et humanitaire et d’organi-ser la plate-forme de l’aide socialeet humanitaire que le ministre pro- vincial Vital Kabwiku, la ministreAdèle Degbalase et le VPM WillyMakiashi ont salué le travail abat-tu pour arriver à ces résultats quis’imprègnent de la vision du déve-loppement national initiée par leprésident de la République.

    Lucien Dianzenza

    12 | RDC/KINSHASA N° 2625 - Vendredi 3 juin 2016LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE

    SITUATION DES PERSONNES HANDICAPÉES

    Kinshasa abrite la table ronde des états généraux

    BIAC

    L’ancienne direction dessaisie de ses pouvoirs de gestion

    La tribune, lors du lancement des travaux /Photo Adiac

    La décision prise par la Banque centrale visenotamment à assurer le redressement de latroisième banque commerciale du pays et àpréserver l’épargne de ses clients

    La Banque internationale pour l’Afrique au Congo(Biac), troisième banque commerciale en RDC,a une nouvelle direction à sa tête après que sesanciens dirigeants, membres du Conseil d’admi-nistration et de la direction générale, se sont vusdessaisis provisoirement de leurs pouvoirs de ges-tion. C’est ce qui ressort d’un récent communiquéde la Banque centrale du Congo (BCC). Le nou- veau comité de gestion provisoire censé prendreles rennes de la Biac est tenu, en effet, d’assurerla gestion courante de celle-ci et surtout de prépa-rer un plan visant son redressement dans un délaide six mois. L’objectif visé par cette démarche,à en croire le communiqué du gouverneur de la

    Banque centrale, est justement d’assurer le re-dressement de la Biac et de préserver l’épargnede ses clients.Ce niveau développement est la conséquencede la faillite de la Biac, depuis n mars dernier,avec comme problème principale les difcultésdes liquidités, poussant ainsi un bon nombre depetits épargnants à se ruer vers les guichets dela banque pour retirer leur argent. Cette décisionde la BCC n’émeut, outre mesure, les anciens di-rigeants de la Biac qui en ont pris acte. Notonsqu’à la base des ennuis qu’a connus la banque,se trouve le retrait d’une ligne de renancementmensuel jusqu’à concurrence de quelque 40 mil-liards de FC (près de 42 millions de dollars amé-ricains) auprès de la BCC qui, « sur décision dugouvernement », aurait décidé de couper le robi-net des liquidités.

    Alain Diasso

    L’assistance, lors du lancement des travaux /Photo Adiac

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    LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE RDC/KINSHASA | 13N° 2625 - Vendredi 3 juin 2016

    Au cours du point de pressequ’il a co-animé avec lesmembres du comitéorganisateur de laconférence internationalesur la lutte contre le sida enAfrique (Icasa 2017), leministre de la Santépublique, le Dr Félix KabangeNumbi, a rassuré le directeurde l’Icasa 2017, Luc Bodéa, leprésident de l’AssociationAnti-sida, le Dr Ihad Ahmed,et son secrétaire général, lePr Seni Kouanda descapacités de la RDC, une foischoisie le 7 juin, d’organiserdans les meilleuresconditions la 19 e édition del’Icasa prévue pour

    décembre 2017.Pour le Dr Félix Kabange Num-bi, l’organisation de cette granderencontre sur le sida est unequestion de conviction, de lea-dership et de volonté politique.Et la RDC qui a eu à organi-ser Icasa 1991 est aujourd’huimieux outillée pour organiserIcasa 2017 parce qu’aujourd’hui,sous le leadership du chef del’Etat, fait-il savoir, la lutte contrele sida connaît de grandes avan-cées en RDC.Le ministre de la Santé publiquereste convaincu qu’avec les ef-forts que le pays déploie dans la

    lutte contre le sida, la RDC« peutaujourd’hui lancer au mondeun nouveau message que la ndu sida est possible avec l’enga- gement soutenu du chef de l’Étatqui préside lui-même le conseil national multisectoriel de lutte

    contre le sida ».Aux dires du Dr Félix Ka-

    bange Numbi, la RDC tientà organiser cette confé-rence pour plusieurs rai-sons. D’abord on parlera dusida parce que c’est depuis1991 que le pays a parlé decette maladie dans le cadrede l’Icasa. Il y aura des dé-légués qui viendront de26 provinces qui, une foisrentrés chez eux, parlerontdu sida. L’Icasa 2017 nouspermettra de parler desavancées de la RDC dansla réponse contre le sida.Grâce à Icasa 2017, le payspourra m