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90"° Année-N° 53 ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr. EflUihors du département: 15 fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éd d'Avis Divers FONDE EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION: 4- PLACE DU MARCHE-NOIR Telepnon» 1-95 C/G/ Nantes 154-28 Directeur: A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Mercredi 4 Juillet 1934 LE NUMÉRO 15 C ■A Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une tnstée. La quittance est présentée à l'abomn* sans dérangement pour lui. Précieux enseignements '. 1Le voyage de M. Barthou en Roumanie et en Yougoslavie a donné à deux peuples amis de la France l'occasion d'exprimer avec un enthousiasme chaleureux et une sincérité émouvante les sen- timents qu'ils éprouvent à l'égard de notre pays. Comme le peuple français, ces deux peuples aiment la paix, mais la paix avec hon- neur, sans renoncement ni abdi- cation. Et ils nous savent gré de manifester sur se point une vo- lonté ferme et franche, qui assure et fortifie leur propre volonté. Teljest le sens, telle est la valeur des magnifiques démonstrations qui ont marqué le passage de notre ministre des Affaires étran- gères à Bucarest et à Belgrade. Mais les acclamations et les dis- cours ne serviraient de rien, s'ils ne traduisaient fidèlement une politique, un plan d'aclion. Au regard des États de l'Europe sud- orientale, la France est dans la si- tuation très favorable d'une gran- de puissance qui ne cherche à satisfaire aucune aspiration poli- tique et dont les intérêts écono- miques sont relativement limités. Jl en va autrement de l'Alle- magne, de la Russie et de l'Italie, dont les ambitions ont paru tour à tour menacer la souveraineté et l'indépendance de ces petits pays. La France a toujours soute- nu le principe : « Les Balkans aux peuples bakaniques » ; elle y voit encore aujourd'hui une con- dition nécessaire de l'équilibre de la paix. C'est pourquoi notre diplomatie a favorisé très active- ment la formation des deux groupes complémentaires : Petite- Entente et Entente balkanique. Mais il faut encore que ces pays puissent vivre et prospérer. La France ne saurait toute seule leur en fournir les moyens. D'où la' nécessité, pour les Etats danu- biens ou balkaniques, d'entrete- nir de bonnes relations avec leurs voisins allemands, russes et ita- liens. En ce qui concerne la Rus- sie, les efforts conjugués de MM, Benès et Titulesco ont abouti à un premier résultat : la Petite- Entente a reconnu de jure le gouvernement de l'Union Sovié- tique ; des rapports diplomati- ques normaux sont désormais établis entre Moscou, Prague et Bucarest. A Belgrade, on se heurte encore à quelques obstacles d'or- dre plutôt sentimental: la pré- sence de 300.000 réfugiés russes en Yougoslavie, les liens de fa- mille qui unissent le roi Alexan- dre à la maison des Romanof, en- fin l'attachement reconnaissant, presque religieux du peuple serbe à la dynastie déchue rendent plus difficile le rapprochement avec Moscou. Mais ils ne le rendent pas impossible. Reste l'Allemagne. Comme l'a dit M. Barthou, elle a sa place marquée dans toutes les combi- naisons dont la France a l'initia- tive ou auxquelles la France a accordé son appui. Il ne tient qu'à elle de venir l'occuper. Nous savons fort bien que, ni au point de vue politique, ni au point de vue économique, l'avenir des pays de l'Europe centrale et sud- orientale ne peut être assuré com- plètement sans le concours du Reich. Cependant, nous n'atten- drons pas qu'il lui plaise de la fournir pour nous mettre à la besogne. La collaboration de l'Union Soviétique et de la Tur- quie, qui semble désormais ac- quise, ouvre à l'Europe sud- orientale un horizon nouveau. En un mot, il reste beaucoup à faire pour mener à bien l'œu- vre de paix ; mais il y a déjà quelque chose de fait ! MAURICE PERNOT, Agrégé de l'Université. (Le Capital). Mossieu Lebureau Un exportateur de vins désirait savoir quels étaient les Etats américains qui au- torisaient la réception de vins non mous- seux de moins de IA dégrés et en barrique. Il a fait à notre confrère la Tribune de l'Oise, le récit; de ses démarches pour ob- tenir ce petit renseignement ; « Je suis allé, dit-il, au ministère du Commerce, qui m'a envoyé au ministère de l'Agriculture, lequel m'a envoyé au minis- I ère des Finances. J'ai vu deux ou trois ser- vices différents dans chacun de ces minis- tères, sans succès. « La dernière personne que j'ai vue aux Finances m'a envoyé au ministère des Af- faires étrangères, où, enfin, je croyais trou- ver quelque chose. La personne qui suit les relations commerciales avec les Etats- Unis est actuellement en négociations à Londres et celle qui la remplace m'a con- seillé .d'écrire à notre attaché commercial à New-York ou même à la Chambre de com- merce de Bordeaux qui doit suivre de près les exportations de vin en Amérique. » - NOUVELLES EXPRESS La situai ion reste très obscure en Alle- magne le régime actuel est véritable- ment une dictature militaire. Le Sénat a voté les premiers articles du projet de loi destiné à venir en aide aux chômeurs de la M'arinc marchande. Le maréchal Pétain maintiendra le ser- vice d'un an à moins d'événements néces- sitant des mesures exceptionnelles de sécu- rité. Le 28 e Tour de France est commencé ; S-pèichèr endosse le maillot jaune ; Yves et Eugène Le Goff sont en bonnes places a3 e et 33°. Hitler convoquerait le Reichst'ag pour le début d'août afin de se faire donner de nouveaux pleins pouvoirs. «tMniuiiiHiiiiiiimiiniiiniiiiniiin A propos des Ligues anti-maçonniques Lors de la récente assemblée générale de la Fédération Nationale Catholique, il a été posé la question de savoir si l'on devait soutenir les diverses ligues anti-maçonni- ques qui se sont créées récemment. D'au- tre part, de nombreux jeunes gens, ani- més de la meilleure intention du monde, essaient -de voir les uns et les autres, dans l'espoir de fusionner ces divers mouve- ments. Le problème existe et il est néces- saire de mettre ici les choses au point. Le (i février a été le début d'une ère nou- velle d'efforts généreux ; ces efforts ont évi- demment amené avec eux certains excès et des gens, bien intentionnés par ailleurs, se sont précipités, tête baissée, dans l'étude et surtout la réalisation de problèmes qu'ils ignoraient quelques mois avant. Avec l'ar- deur des néophytes, ils veulent, tout réno- ver, tout bouleverser et faire mieux que ce que cinquante ans. de travail ont accompli jusqu'ici. Le danger de ces jeunes enthousiasmes ne serait pas grave ; leur ardeur serait mê- me louable dans la mesure les efforts accomplis réveilleraient des endormis ; mais la question de la lutte contre la Franc-Ma- çonnerie est trop grave, trop complexe, trop dangereuse pour laisser courir n'importe qui dans cette voie et pour ne pas mettre des garde-fous cela est nécessaire. Nous l'avons maintes fois répété, de gra- ves erreurs ont été autrefois commises. Il serait cruel de les énumérer ; avouons que l'affaire Taxil fut suffisante pour arrêter la campagne anti-maçonnique pendant une vingtaine d'années ; encore maintenant une suspicion parfois agaçante règne dans cer- tains milieux. Et cependant, a qui la faute ? Tout le monde connaît 'l'affaire Taxil ; cet anticlérical acharné, ayant vomi des inju- res insensées sur l'Eglise: et sur son Chef, se convertit. Fut-il sincère ? Le débat est ouvert, et de graves témoignages nous l'ont assuré ; de toutes façons, après avoir été ce qu'il fut, il devait demeurer dans un si- lence d'humble résignation... Non pas, hé- las ! Poussé par on ne sait qui, il retourne sa veste ; cet anticlérical devient un anti- maçon aussi acharné qu'auparavant ; mê- mes méthodes de publicité, m^me tapage, mêmes insultes. Puis du roman, des his- toires de secrets ; que font 'les catholiques ? Ils suivent ; ils acceptent que ce néophyte combien, suspect! leur cache des se- crets « qu'ils ne sont pas capables de gar- der » ; au lieu d'exiger les dossiers et de vérifier, pas à pas, les assertions du mon- sieur, on l'applaudit. On en connaît les ré- sultats. Encore une fois, à qui la faute ? Voilà ce qu'il faut, à tout prix, éviter. La lutte anti-maçonnique repose sur du do- cument et uniquement du document ; un texte a sa valeur propre, indéniable et à la- quelle on ne peut rien opposer. On s'en tient, jusqu'ici, aux imprimés. Mois a quand la grande Ligue « anti-ma- çonnique », alimentée par les fonds de l'In- térieur ou le F t \ Camille Chautemps rè- gne toujours en mailre et par les fonds du Grand Orient et de la Grande Loge, unis cette fois dans un but commun? Nous la verrons surgir un jour, brandir des doou- meiits de 1880 et tromper les gens. Aver- tissons les militants catholiques : c'est la méthode classique. Voilà de quoi il faut se méfier ; voilà pourquoi la F. N. G. ne se fie qu'à ses pro- pres travaux ou à ceux dont elle peut con- trôler les sources. Voilà pourquoi elle de- mande à tous ses adhérents qui veulent ai- der la campagne contre la Franc-Maçonne- rie, de s'adresser à elle. Ils seront approvi- sionnés amplement des meilleures armes pour connaître et pour combattre la Secle qui asservit notre pays. Et si des jeunes, ou si des militants par- mi nous veulent se distinguer et donner de leur temps à notre cause, qu'ils vien- nent. Il y a du travail pour tous ; qu'ils créent dans leur ville ou leur région, un centre d'action anti-maçonnique rattaché à notre bureau de Paris. On leur fournira af- fiches, tracts, brochures et conférences. II faut que l'indignation générale que nos ré- vélations ont apportée ne soit pas détour- née ou lassée et la trêve, dite politique, de l'heure présente signifie seulement que l'impuissance des groupes révolutionnaires à manœuvrer oe pays, commande le retour des méthodes sages et saines de gouverne- ment. Mais trêve ne signifie pas oubli ou somnolence ; et le « front commun » est pour le rappeler. Ce pays a vomi les occultes directions maçonniques qui le menaient à l'abîme ; il s'est redressé et certains de ses fils sont morts pour cette tâche... M&fions-nous donc des manœuvres qui prépareraient la conspiration du silence. VERAX. fiiiiiiiiiiiiiiiiiiijiiiiiiiiiiiiiiiiiiïïïïi En marge... Volontiers, hélas ! la Commission des fi- nances montre des excès de zèle et sort du rôle normal qui Qui est assigné. Chargée de collaborer loyalement avec le ministre des Finances, elle lui fait une pe- tite guerre rjei coups d'épingles qui ne peut que retarder et compromettre l'œuvre de la réforme fiscale. La caractéristique des décrets-lois est jus- tement d'émaner du pouvoir exécutif, sauf ratification ultérieure du législatif. Mais cette patience semble trop dure aux autres censeurs qui s'inspirent des criti- ques de M. Léon Blum. La Commission ne peut se libérer, même aux heures les plus critiques, de ses mau- vaises habitudes ; elle fut et elle demeure, comme disait M. G. Jèze, un syndicat d'am- bitions personnelles, une embuscade per- manente contre le gouvernement qui a la responsabilité de l'équilibre budgétaire. Le projet de M. Germain-Martin pourrait- il être meilleur? Sans doute, mais, tel qu'il est, il prépare un grand progrès et une re- naissance économique. Il a eu pour objet la simplification de la législation et sa codili- cation, la réalisation de l'égalité fiscale,- la réduction des taux portés à des taux si éle- vés qu'ils entravent 'le développement de la matière imposable. L'Etat prélève sur le travail et l'épargne une part exorbitante qui paralyse les af- faires. L'allégement, et la simplification de notre fiscalité, écrit M. le sénateur Néron, s'imposent d'urgence. C'est à atteindre ce but que vise le projet de M 1 . Germain-Mar- tin, mais que de lenteurs retardent son vote ! De son adoption, par un vote massif des deux Chambres, découlera le rétablis- sement rapide de notre activité économi- que, dont le réveil est attendu si impatiem- ment par le pays. La Commission des finances a eu la satis- faction d'amener le ministre à accepter quelques modifications prévues dans l'in- térêt de telle ou telle catégorie de contri- buâmes. M. Germain-Martin a fait toutes les concessions possibles. La Commission aurait lui en savoir gré. O. A. Voyages o Jamais les hommes politiques n'ont au- tant voyagé qu'en ce moment et c'est d'au- tant plus étonnant que jamais ils n'ont eu à leur disposition autant de moyens de communiquer commodément et rapidement sans se déplacer. A quoi sert donc le pro- grès, le téléphone, le télégraphe, la T. S. F. l'avion postal ? Ils voyagent donc, et beaucoup. Infatiga- ble, M. Barthou est allé à Prague, à Varso- vie, puis à Bucarest et à Belgrade ; bientôt, il se rendra à Londres. Mais notre ministre des Affaires étrangères voyage en sage ; il utilise le chemin de fer ou le bateau, et ainsi, il peut, au cours du trajet, travail- ler, lire, converser, réfléchir. Ailleurs, on use de l'aviation ; on croit gagner du temps, gagne-t-on des victoires ? Il n'est pas du tout prouvé qu'il existe un rapport entre la vitesse et la bonne beso- gne. A quoi sert-il qu'un ministre aille, en quelques heures, de Londres à Genève, il devra rester plusieurs semaines et où, d'ailleurs, dans son paradoxal besoin de ga- gner du temps, il trouvera cependant le loisir de jouer au golf ? Si seulement, du haut des airs, les hom- mes d'Etat épris d'aviation savaient voir grand, avoir des vues élevées, embrasser du regard et de la pensée l'étendue et l'ensem- ble des problèmes économiques et polit i- ques! Ce n'est malheureusement pas le cas, à constater les maigres résultats et l'étroi- tesse des conceptions enregistrées dans les conférences internationales. Le chancelier Hitler a couru en avion à Venise, pour voir M. Mussolini. Qu'est-il résulté de oe rapide flirt germano-italien ? Des journaux écrivent qu'il existe mainte- nant une adhésion complète du Fuhrer aux vues du Duce ; d'autres, que le chef des chemises noires a adopté totalement la fa^ çon de voir du chef des chemises brunes.,. La plus grande imprécision plane sur les résultats de cette sensationnelle entrevue. L'aviation la plus belle conquête que l'homme moderne ait jamais faite n'est naturellement pas en cause ici. C'est uni- quement pour la politique internationale qu'on peut se demander si elle constitue un véritable progrès. A force d'être dans les nuées,; certains hommes d'Etat ne risquent-ils pas per- dre la notion des réalités, - des besoins ma- tériels, des, hommes dont le sort est de- vi- vre, en définitive, sur le plancher des va- ches,. . maigres ? .... Parlo SOULET,

ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. LE NUMÉRO Politique et ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · l'affaire Taxil fut suffisante pour arrêter

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90"° Année-N° 53 ABONNEMENTS

Trois Mo's. . 4 fr. Six Mois. ... 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

EflUihors du département: 15 fr. ETRANGER 25 FRANCS

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éd d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI

RÉDACTION & ADMINISTRATION: 4- PLACE DU MARCHE-NOIR Telepnon» 1-95

C/G/ Nantes 154-28 Directeur: A. GIROUARD

Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup.

Mercredi 4 Juillet 1934

LE NUMÉRO

15 C ■A

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une tnstée.

La quittance est présentée à l'abomn* sans dérangement pour lui.

Précieux enseignements

■ '. 1—

Le voyage de M. Barthou en Roumanie et en Yougoslavie a donné à deux peuples amis de la France l'occasion d'exprimer avec un enthousiasme chaleureux et une sincérité émouvante les sen-timents qu'ils éprouvent à l'égard de notre pays. Comme le peuple français, ces deux peuples aiment la paix, mais la paix avec hon-neur, sans renoncement ni abdi-cation. Et ils nous savent gré de manifester sur se point une vo-lonté ferme et franche, qui assure et fortifie leur propre volonté. Teljest le sens, telle est la valeur des magnifiques démonstrations qui ont marqué le passage de notre ministre des Affaires étran-gères à Bucarest et à Belgrade.

Mais les acclamations et les dis-cours ne serviraient de rien, s'ils ne traduisaient fidèlement une politique, un plan d'aclion. Au regard des États de l'Europe sud-orientale, la France est dans la si-tuation très favorable d'une gran-de puissance qui ne cherche à satisfaire aucune aspiration poli-tique et dont les intérêts écono-miques sont relativement limités.

Jl en va autrement de l'Alle-magne, de la Russie et de l'Italie, dont les ambitions ont paru tour à tour menacer la souveraineté et l'indépendance de ces petits pays. La France a toujours soute-nu le principe : « Les Balkans aux peuples bakaniques » ; elle y voit encore aujourd'hui une con-dition nécessaire de l'équilibre de la paix. C'est pourquoi notre diplomatie a favorisé très active-ment la formation des deux groupes complémentaires : Petite-Entente et Entente balkanique.

Mais il faut encore que ces pays puissent vivre et prospérer. La France ne saurait toute seule leur en fournir les moyens. D'où la' nécessité, pour les Etats danu-biens ou balkaniques, d'entrete-nir de bonnes relations avec leurs voisins allemands, russes et ita-liens. En ce qui concerne la Rus-sie, les efforts conjugués de MM,

Benès et Titulesco ont abouti à un premier résultat : la Petite-Entente a reconnu de jure le

gouvernement de l'Union Sovié-tique ; des rapports diplomati-ques normaux sont désormais établis entre Moscou, Prague et Bucarest. A Belgrade, on se heurte encore à quelques obstacles d'or-dre plutôt sentimental: la pré-sence de 300.000 réfugiés russes en Yougoslavie, les liens de fa-mille qui unissent le roi Alexan-dre à la maison des Romanof, en-fin l'attachement reconnaissant, presque religieux du peuple serbe à la dynastie déchue rendent plus difficile le rapprochement avec Moscou. Mais ils ne le rendent pas impossible.

Reste l'Allemagne. Comme l'a dit M. Barthou, elle a sa place marquée dans toutes les combi-naisons dont la France a l'initia-tive ou auxquelles la France a accordé son appui. Il ne tient qu'à elle de venir l'occuper. Nous savons fort bien que, ni au point de vue politique, ni au point de vue économique, l'avenir des pays de l'Europe centrale et sud-orientale ne peut être assuré com-plètement sans le concours du Reich. Cependant, nous n'atten-drons pas qu'il lui plaise de la fournir pour nous mettre à la besogne. La collaboration de l'Union Soviétique et de la Tur-quie, qui semble désormais ac-quise, ouvre à l'Europe sud-orientale un horizon nouveau.

En un mot, il reste beaucoup à faire pour mener à bien l'œu-vre de paix ; mais il y a déjà quelque chose de fait !

MAURICE PERNOT,

Agrégé de l'Université. (Le Capital).

Mossieu Lebureau Un exportateur de vins désirait savoir

quels étaient les Etats américains qui au-torisaient la réception de vins non mous-seux de moins de IA dégrés et en barrique.

Il a fait à notre confrère la Tribune de l'Oise, le récit; de ses démarches pour ob-tenir ce petit renseignement ;

« Je suis allé, dit-il, au ministère du Commerce, qui m'a envoyé au ministère de l'Agriculture, lequel m'a envoyé au minis-I ère des Finances. J'ai vu deux ou trois ser-vices différents dans chacun de ces minis-tères, sans succès.

« La dernière personne que j'ai vue aux Finances m'a envoyé au ministère des Af-faires étrangères, où, enfin, je croyais trou-ver quelque chose. La personne qui suit les relations commerciales avec les Etats-Unis est actuellement en négociations à Londres et celle qui la remplace m'a con-seillé .d'écrire à notre attaché commercial à New-York ou même à la Chambre de com-merce de Bordeaux qui doit suivre de près les exportations de vin en Amérique. » -

NOUVELLES EXPRESS

La situai ion reste très obscure en Alle-magne oà le régime actuel est véritable-ment une dictature militaire.

Le Sénat a voté les premiers articles du projet de loi destiné à venir en aide aux chômeurs de la M'arinc marchande.

Le maréchal Pétain maintiendra le ser-vice d'un an à moins d'événements néces-sitant des mesures exceptionnelles de sécu-rité.

Le 28e Tour de France est commencé ; S-pèichèr endosse le maillot jaune ; Yves et Eugène Le Goff sont en bonnes places a3e et 33°.

Hitler convoquerait le Reichst'ag pour le début d'août afin de se faire donner de nouveaux pleins pouvoirs.

«tMniuiiiHiiiiiiimiiniiiniiiiniiin

A propos des Ligues anti-maçonniques

Lors de la récente assemblée générale de la Fédération Nationale Catholique, il a été posé la question de savoir si l'on devait soutenir les diverses ligues anti-maçonni-ques qui se sont créées récemment. D'au-tre part, de nombreux jeunes gens, ani-més de la meilleure intention du monde, essaient -de voir les uns et les autres, dans l'espoir de fusionner ces divers mouve-ments. Le problème existe et il est néces-saire de mettre ici les choses au point.

Le (i février a été le début d'une ère nou-velle d'efforts généreux ; ces efforts ont évi-demment amené avec eux certains excès et des gens, bien intentionnés par ailleurs, se sont précipités, tête baissée, dans l'étude et surtout la réalisation de problèmes qu'ils ignoraient quelques mois avant. Avec l'ar-deur des néophytes, ils veulent, tout réno-ver, tout bouleverser et faire mieux que ce que cinquante ans. de travail ont accompli jusqu'ici.

Le danger de ces jeunes enthousiasmes ne serait pas grave ; leur ardeur serait mê-me louable dans la mesure où les efforts accomplis réveilleraient des endormis ; mais la question de la lutte contre la Franc-Ma-çonnerie est trop grave, trop complexe, trop dangereuse pour laisser courir n'importe qui dans cette voie et pour ne pas mettre des garde-fous où cela est nécessaire.

Nous l'avons maintes fois répété, de gra-ves erreurs ont été autrefois commises. Il serait cruel de les énumérer ; avouons que l'affaire Taxil fut suffisante pour arrêter la campagne anti-maçonnique pendant une vingtaine d'années ; encore maintenant une suspicion parfois agaçante règne dans cer-tains milieux. Et cependant, a qui la faute ?

Tout le monde connaît 'l'affaire Taxil ; cet anticlérical acharné, ayant vomi des inju-res insensées sur l'Eglise: et sur son Chef, se convertit. Fut-il sincère ? Le débat est ouvert, et de graves témoignages nous l'ont assuré ; de toutes façons, après avoir été ce qu'il fut, il devait demeurer dans un si-lence d'humble résignation... Non pas, hé-las ! Poussé par on ne sait qui, il retourne sa veste ; cet anticlérical devient un anti-maçon aussi acharné qu'auparavant ; mê-mes méthodes de publicité, m^me tapage, mêmes insultes. Puis du roman, des his-

toires de secrets ; que font 'les catholiques ? Ils suivent ; ils acceptent que ce néophyte — combien, suspect! — leur cache des se-crets « qu'ils ne sont pas capables de gar-der » ; au lieu d'exiger les dossiers et de vérifier, pas à pas, les assertions du mon-sieur, on l'applaudit. On en connaît les ré-sultats. Encore une fois, à qui la faute ?

Voilà ce qu'il faut, à tout prix, éviter. La lutte anti-maçonnique repose sur du do-cument et uniquement du document ; un texte a sa valeur propre, indéniable et à la-quelle on ne peut rien opposer.

On s'en tient, jusqu'ici, aux imprimés. Mois a quand la grande Ligue « anti-ma-çonnique », alimentée par les fonds de l'In-térieur ou le Ft\ Camille Chautemps rè-gne toujours en mailre — et par les fonds du Grand Orient et de la Grande Loge, unis cette fois dans un but commun? Nous la verrons surgir un jour, brandir des doou-meiits de 1880 et tromper les gens. Aver-tissons les militants catholiques : c'est la méthode classique.

Voilà de quoi il faut se méfier ; voilà pourquoi la F. N. G. ne se fie qu'à ses pro-pres travaux ou à ceux dont elle peut con-trôler les sources. Voilà pourquoi elle de-mande à tous ses adhérents qui veulent ai-der la campagne contre la Franc-Maçonne-rie, de s'adresser à elle. Ils seront approvi-sionnés amplement des meilleures armes pour connaître et pour combattre la Secle qui asservit notre pays.

Et si des jeunes, ou si des militants par-mi nous veulent se distinguer et donner de leur temps à notre cause, qu'ils vien-nent. Il y a du travail pour tous ; qu'ils créent dans leur ville ou leur région, un centre d'action anti-maçonnique rattaché à notre bureau de Paris. On leur fournira af-fiches, tracts, brochures et conférences. II faut que l'indignation générale que nos ré-vélations ont apportée ne soit pas détour-née ou lassée et la trêve, dite politique, de l'heure présente signifie seulement que l'impuissance des groupes révolutionnaires à manœuvrer oe pays, commande le retour des méthodes sages et saines de gouverne-ment. Mais trêve ne signifie pas oubli ou somnolence ; et le « front commun » est là pour le rappeler.

Ce pays a vomi les occultes directions maçonniques qui le menaient à l'abîme ; il s'est redressé et certains de ses fils sont morts pour cette tâche...

M&fions-nous donc des manœuvres qui prépareraient la conspiration du silence.

VERAX.

fiiiiiiiiiiiiiiiiiiijiiiiiiiiiiiiiiiiiiïïïïi

En marge... Volontiers, hélas ! la Commission des fi-

nances montre des excès de zèle et sort du rôle normal qui Qui est assigné.

Chargée de collaborer loyalement avec le ministre des Finances, elle lui fait une pe-tite guerre rjei coups d'épingles qui ne peut que retarder et compromettre l'œuvre de la réforme fiscale.

La caractéristique des décrets-lois est jus-tement d'émaner du pouvoir exécutif, sauf ratification ultérieure du législatif.

Mais cette patience semble trop dure aux autres censeurs qui s'inspirent des criti-ques de M. Léon Blum.

La Commission ne peut se libérer, même aux heures les plus critiques, de ses mau-vaises habitudes ; elle fut et elle demeure, comme disait M. G. Jèze, un syndicat d'am-bitions personnelles, une embuscade per-manente contre le gouvernement qui a la responsabilité de l'équilibre budgétaire.

Le projet de M. Germain-Martin pourrait-il être meilleur? Sans doute, mais, tel qu'il est, il prépare un grand progrès et une re-

naissance économique. Il a eu pour objet la simplification de la législation et sa codili-cation, la réalisation de l'égalité fiscale,- la réduction des taux portés à des taux si éle-vés qu'ils entravent 'le développement de la matière imposable.

L'Etat prélève sur le travail et l'épargne une part exorbitante qui paralyse les af-faires.

— L'allégement, et la simplification de notre fiscalité, écrit M. le sénateur Néron, s'imposent d'urgence. C'est à atteindre ce but que vise le projet de M1. Germain-Mar-tin, mais que de lenteurs retardent son vote ! De son adoption, par un vote massif des deux Chambres, découlera le rétablis-sement rapide de notre activité économi-que, dont le réveil est attendu si impatiem-ment par le pays.

La Commission des finances a eu la satis-faction d'amener le ministre à accepter quelques modifications prévues dans l'in-térêt de telle ou telle catégorie de contri-buâmes. M. Germain-Martin a fait toutes les concessions possibles. La Commission aurait dû lui en savoir gré. O. A.

Voyages o

Jamais les hommes politiques n'ont au-tant voyagé qu'en ce moment et c'est d'au-tant plus étonnant que jamais ils n'ont eu à leur disposition autant de moyens de communiquer commodément et rapidement sans se déplacer. A quoi sert donc le pro-grès, le téléphone, le télégraphe, la T. S. F. l'avion postal ?

Ils voyagent donc, et beaucoup. Infatiga-ble, M. Barthou est allé à Prague, à Varso-vie, puis à Bucarest et à Belgrade ; bientôt, il se rendra à Londres. Mais notre ministre des Affaires étrangères voyage en sage ; il utilise le chemin de fer ou le bateau, et ainsi, il peut, au cours du trajet, travail-ler, lire, converser, réfléchir.

Ailleurs, on use de l'aviation ; on croit gagner du temps, gagne-t-on des victoires ? Il n'est pas du tout prouvé qu'il existe un rapport entre la vitesse et la bonne beso-gne.

A quoi sert-il qu'un ministre aille, en quelques heures, de Londres à Genève, où il devra rester plusieurs semaines et où, d'ailleurs, dans son paradoxal besoin de ga-gner du temps, il trouvera cependant le loisir de jouer au golf ?

Si seulement, du haut des airs, les hom-mes d'Etat épris d'aviation savaient voir grand, avoir des vues élevées, embrasser du regard et de la pensée l'étendue et l'ensem-ble des problèmes économiques et polit i-ques! Ce n'est malheureusement pas le cas, à constater les maigres résultats et l'étroi-tesse des conceptions enregistrées dans les conférences internationales.

Le chancelier Hitler a couru en avion à Venise, pour voir M. Mussolini. Qu'est-il résulté de oe rapide flirt germano-italien ? Des journaux écrivent qu'il existe mainte-nant une adhésion complète du Fuhrer aux vues du Duce ; d'autres, que le chef des chemises noires a adopté totalement la fa^ çon de voir du chef des chemises brunes.,.

La plus grande imprécision plane sur les résultats de cette sensationnelle entrevue.

L'aviation — la plus belle conquête que l'homme moderne ait jamais faite — n'est naturellement pas en cause ici. C'est uni-quement pour la politique internationale qu'on peut se demander si elle constitue un véritable progrès.

A force d'être dans les nuées,; certains hommes d'Etat ne risquent-ils pas dé per-dre la notion des réalités, - des besoins ma-tériels, des, hommes dont le sort est de- vi-vre, en définitive, sur le plancher des va-ches,. . maigres ? ....

Parlo SOULET,

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INFORMATIONS APRÈS LE GQNSEÏL

M. Louis BarLhou> ministre lies affaires

étrangères, devait faire alix membres du gouvernement, lors du dernier Conseil des Ministres, un exposé des résultats du voya-ge qu'il vient d'accomplir en Yougoslavie et en Roumanie.

En raison de l'absence d'un certain nom-bre de ministres, retenus à la Chambre ou au Sénat par les travaux parlementaires, cette communication n'a pas été faite.

Toutefois, et en attendant que M. Louis Barthou puisse entretenir ses collègues du voyage qu'il vient d'accomplir, M. Gaston Doumergue, président du conseil, à qui M. Louis Barthou avait rendu compte des ré-sultats de son déplacement, lui a exprimé ses félicitations au nom du gouvernement.

réfugiés affirment qu'en plusieurs points, les sections d'assaut et la Reichswehr se li-vrent de dures batailles.

-m-EN VACANCES

La semaine qui vient de commencer est la dernière de la session. Suivant que le projet de réforme fiscale,, déjà adopté par la Chambre en première lecture, comporte plus ou moins de navettes entre le Palais-Bourbon et le Luxembourg, M. Gaston Dou-mergue pourra lire le décret de clôture, ven. dredi ou samedi au plus tard.

Toutefois, avant de partir en vacances, les deux assemblées ont à procéder à un travail de liquidation assez considérable. Leur ordre du jour est encore encombré de nombreux projets dont l'adoption s'impose.

CHEZ NOS RADICAUX

Le groupe radical-socialiste, réuni sous la présidence de M. Perfetti, a entendu M. Jau. bert sur le financement futur du plan d'ou-tillage national.

Il a entendu M. Berthod, ministre de l'Education Nationale, qui a répondu à di-verses questions, notamment sur l'état ac-tuel de l'enseignement primaire, le sort de son personnel et le régime des retraites.

M. Perfetti a remercié le Ministre qui est venu spontanément, à titre de membre du groupe, s'entretenir avec lui.

s§§ LE SÉJOUR DU BEY DE TUNIS EN FRANCE

Pour la première fois depuis son arrivée à Paris, le bey de Tunis a fait une grande excursion aux environs de Paris. Le but de l'excursion était Compiègne, — où il a été reçu à l'Hôtel de Ville, — et la région.

ÉVÉNEMENTS GRAVES "EN ALLEMAGNE

Le pays du Reich est en passe d'événe-ments graves. Néanmoins, une tentative de Coup d'Etat par les élément extrémistes du parti national socialiste a été sévèrement réprimée.

Le chancelier Hitler a pris de telles me-sures qu'on a signalé de véritables séries d'exécutions sans préjudices des multiples sanctions qui ont, sinon rétabli l'ordre, eu pour effet d'atténuer quelque peu l'effer-vescence des partis.

Cependant, d'autre part, et plus particu-lièrement de la frontière autrichienne, on entend tonner le canon en Bavière, et les

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 21 - 4 Juillet

LE DOL Par GEORGES DE LYS

(SUITE)

Cependant, les journées passaient, trop lentes pour Maxime, trop rapides pour la jeune fille qui voyait, avec anxiété, se rap-procher l'échéance. Elle ne parvenait pas à arrêter sa décision. Une comparaison lui noyait l'âme à recueillir les regards suppli-ants dont le jeune homme cherchait à son-der le cours de ses pensées... D'autre part, la prolongation de l'absence de toute nou-velle de Renaud lui était intolérable. Ce mutisme obsliné paraissait trop indiquer qu'il avait renoncé à elle, parjure de l'a-veu de son regard.

M. Varanges s'était vu, au moins par Menséance, dans l'obligation de parler de (départ ; mais, ainsi qu'il l'espérait, la bon. ne Mjmle LostaJ s'ét^aUj aussitôt retriée... Les confidences de son fils lui avaient ap-pris la promesse faite par Armande d'une réponse définitive, et cette promesse per-mettait de i'espérer favorable... Pouvait-on séparer les d*?.ux jeunes gens quand leur bonheur mutuel était en jeu et ne demah-idait pour sa réalisation qu'un peu de pa-

LE ROI DE SIAM A BERLIN

L'aspect inaccoutumé que présentait la Wilhelmstraisse et qui, étant donné la ner-vosité actuelle de la capitale du Reich, avait inquiété les esprits, n'a que des rapports indirects avec les événements de ces der-niers jours. Le roi de Siam est arrivé, lun-di, à Berlin et il est descendu à l'hôtel Adlon.

A 17 h. i3 environ, le chancelier Hitler, très escorté s'est rendu de la Chancellerie

>

à l'hôtel Adlon, pour saluer le souverain étranger.

A LA SOCIÉTÉ DES NATIONS

La Commission de Plébiscite de la Sarre a fait paraître, lundi malin, un avis qui dit notamment :

« La population du Territoire de la Sarre est, d'après le paragraphe 34 de l'annexe à l'article 5o du Traité de Versailles, appe-lée à faire connaître sa volonté touchant la souveraineté du territoire.

» Le Conseil de la Société des Nations a fixé la date de cette consultation populaire au dimanche 3i janvier ig35. »

S§§ L'UTILISATION DES FONDS

DES ASSURANCES SOCIALES

A Saint-Galmier, le congrès de la Mutua lité de la Loire a émis une protestation contre l'utilisation des fonds de la mutua-lité et des assurances sociales pour le plan des grands travaux nationaux à un "taux d'intérêt très faible.

M. Pierre Robert, sénateur de la Loire vice-président du Conseil général, a récla mé que la construction d'un canal de la Loire au Rhône soit comprise dans le plan.

LA CATASTROPHE DE LA a PROSPÉRITÉ »

On a retrouvé dans la rade de Loricnt, à proximité du lieu de l'accident, les corps de MM. Le Massons, Le Garrec et Le Vu, qui avaient disparu lors de l'abordage de la vedette « Prospérité ».

Paiement en nature La Chambre discutait le projet de loi sur

le Mé. Les paysans ne peuvent plus vendre k«ur blé, 'disait M. Renaud Jean ; qu 'on leur permette de se libérer de leur ferma-ge en nature. Au lieu de remettre do l'ar-gent à leur propriétaire, ils lui porteraient des sacs de froment.

Pourquoi, objectait un parlementaire, n'autoriser le paiement en nature que pour le blé? Si le principe est juste, qu'on l'é-lende à tout. Chacun paiera avec ce qu'il produit : l'un avec du vin, tel autre avec du blé ; tel autre encore s'acquittera de sa dette moyennant livraison d'un demi-mou-ton ou d'un quartier de bœuf.

« Quant à la maison Richer, avec quoi paierait-elle ? » demanda un tiers. Person-ne ne> lui répondit. Mais on convient qu'il avait louché la difficulté du doigt ou plu-tôt qu'il avait mis le pied en plein dedans.

tienfce? Agricol avait joint ses instances à celles de sa femme et M. Varanges avait renoncé avec plaisir à un départ qui ris-quait de compromettre le résultat, par tous désiré,.

Armande se débattait dans les ténèbres chaque jour plus épaises qu'elle pressen-tait volontairement accumulées autour d'elle. Elle aspirait à la lumière. Il lui pa-raissait invraisemblable que Renaud eût laissé dans l'ignorance absolue de ses ac-tes et da ses aspirations, tous ceux avec qui il avait yécu dans une étroite intimité durant plusieurs semaines. Elle avait de nouveau tenté d'obtenir quelques éclair-cissements auprès de son père et s'était heurté à la même interdiction que la pre-mière fois d'évoquer le nom de leur com-pagnon de Trestriguel. Plus que jamais M. Varanges s'obstinait à écarter le fâcheux de sa mémoire, d'autant plus, peut-être, que sa conscience ne se sentait pas sans reproche.... Mais il se refusait à en conve-nir lui-même.

Au, cours de son explication avec Maxi-me, à Sainte-Victoire, si le nom de Renaud avait été prononcé, rien n'avait permis à Armande de conjecturer que la moindre communication eût lieu entre les deux hommes depuis leur séparation.

Plus d'une fois, la jeune fille avait été sur le point d'agir par elle-même, d'écrire à Renaud, lui demandant la vérité. Une pu-deur de son amour, le respect de soi-même

IDHIQDE LOCALE ET REGIONALE

mur, sur Arcœhon, qui a remporté la cou-pe de losterling, offerte par le Daily Mail.

| Il a accompli le parcours imposé sans une faute.

INSTITUTION SAINT - LOUIS

Les Grandes Fêtes Commerciales à Saumur

École mixte de perfectionnement des Sous-Officiers de Réserve

de Saumur Rectification

La distribution solennelle des prix aux élèves de l'Institution aura lieu le mercre-di 11 juillet, à 9 heures.

C'est par erreur que des lettres d'invita-tion envoyées! portent la date du 12 ; les personnes qui les ont reçues voudront donc bien retenir la date du 11 qui est celle définitive.

§§§ Cours Dacier

L'assemblée générale de l'Amicale du Cours Dacier aura lieu le jeudi 5 juillet prochain.

A 8 heures, messe au Cours ; de 2 heu-res à G heures, réunion.

-m Ordination Sacerdotale

Les gradés de réserve de toutes armes inscrits ou non insirits à 'l'E.P.S.O.R. de Saumur, sont invités à assister sans faute à la dernière séance d'instruction de l'an-née scolaire 1933-1934, qui aura lieu le di-manche 8 juillet ig34, aux heures et lieux désignés ci-après :

i° 7 heures du matin, au stand de l'E-cole de Cavalerie : Concours de tir au F. M. 1924 et au fusil 07-10.

20 10 heures, cour d'honneur de l'Ecole de Cavalerie : Remise du drapeau et distri-

? butipn des prix.

En raison de l'emploi du temps très chargé de cette dernière séance, tous les élèves sont priés de se rendre au stand de l'Ecole pour 7 heures du matin très pré-cises.

Le directeur de l'E.P.S.O.R. de Saumur.

Le Vendredi 29 juin, fête des Saints Pier-re et Paul, Mgr Yerdier, Cardinal-Archevê-que de Paris, a procédé, en l'église Saint-Sulpice, à l'ordination de 46 nouveaux prê-tres.

Nous venons d'apprendre, avec la plus grande satisfaction que l'un d'eux, M. Al-bert Joulain, fils de Mme veuve Charles Joulain, de Paris, propriétaire à Souzay-Champigny, est presque un Saumurois et qu'il compte dans notre ville et dans la ré-gion de très nombreux parents et amis.

Après avoir fait très courageusement la guerre, le nouvel Abbé se sentait attiré vers le sacerdoce et l'an passé, il entrait au Sé-minaire des Carmes, rue d'Assas à Paris.

Dimanche dernier ier Juillet, l'abbé Al-bert Joulain chantait sa première grand'-messe, à g heures 45, en l'église Sainte-Mairie des Batignolles. U|ne nombreuse as-sistance s'était jointe à la famille et aux nombreux amis de la Colonie Angevine de Paris, ainsi qu'un groupe imposant d'an-ciens frères d'armes de l'ancien poilu,, pour assister à cette émouvante cérémonie qui fut suivie d'une aimable réception à la Sa-cristie. Une longue iile d'assistants avaient tenu à adresser leurs vœux et leurs com-pliments au nouvel ecclésiastique, à Mme Charles Joulain, à Mme et M.. Henry Dès-bois, ses sœur et beau-frère.

Le dimanche i5 juillet, l'abbé Albert Joulain, chantera, au milieu de sa famille et de ses amis, la grand'messe en l'église St-Maurice de Souzay-Ghampigny.

Nous unissant aux amis de M. l'abbé Joulain, nous tenons à lui souhaiter à nou-veau un long et très fructueux sacerdoce.

M. A.

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Notre «Cadre Noir» à Londres LE LIEUTENANT BIZARD ENLÈVE

A LONDRES LA COUPE DE ZASTERLING

Aux épreuves d'obstacles qui ont termi-né le concours hippique de l'Olympia, c'est le lieutenant Bizard, du cadre noir de Sau-

î'avaient arrêtée et lui avaient fait brûler les lettres ébauchées. Et pourtant, par qui agir, comment savoir?...

A bout de forces, elle entraîna son frère à l'écart, au bord de ce lac intérieur que l'imagination amplifiante des habitants dé-core du nom de mer de Galiffet, et là, dans ce lieu désert et sauvage, brusquement, l'interpella :

— Bertrand, tu sais si pour toi. j'ai tou-jours été une bonne sœur aînée : aujour-d'hui j'ai besoin de mon cadet pour me tirer de peine... Mais avant de me confier à ta tendresse, je réclame de toi la promes-se inviolable de garder envers tous le se-cret absolu de ma confidence.

Inquiet de ce début, le frère tenta de se dérober :

— Je ne puis me lier par un tel engage-ment sans savoir...

Elle l'interrompit vivement : — Si ! tu le peux ; tu me le dois... Quand

j'aurai parlé, que je t'aurai expliqué ce que j'attends de toi, tu seras libre de me l'ac-corder ou non, mais tu ne peux me relu ser la promesse de ne pas me trahir. Sou-viens-toi combien de fois je me suis entre-mise pour l'éviter les sévérités de notre père lors de tes frasques d'écolier ; com-bien je. t'ai aidé, autant que je le pouvais, à les Préparer ou tout au moins à les at-ténuer.

— Je le sais, confessa Bertrand avec émo-tion, tu m'es une bonne sœur.

PATE AU, capitaine de réserve.

AVIS DE LA MAIRIE

CONCOURS DU CHEVAL DE GUERRE

Avis à MM. les Propriétaires de chevaux et aux logeurs

Les frais de logement des chevaux ne se-ront assurés par la vide qu'autant qu'une demande régulière aura été adressée à la Mairie par les propriétaires.

Les journées de logement ne pourront dépasser la période comprise entre la veille et l'ouverture du concours et le lendemain de la clôture.

La ville assumera ces frais uniquement pour le Concours du Cheval de Guerre.

CARTES DE CARROUSEL

Le maire de Saumur rappelle qu'il ne dispose que de la moitié des places aux fê-tes du Carrousel.

Adresser toutes les demandes de cartes à la mairie de Saumur en joignant une obole pour les pauvres, qui est toujours bienvenue.

Les cartes doivent être demandées autant que possible individuellement et non col-lectivement. Il sera donné satisfaction très rapidement.

UN BEAU GESTE

Nous apprenons que MM. les conducteurs de taxis se sont mis à la disposition de M. le Maire de Saumur pour transporter gracieusement les enfants qui passeront leurs vacances à la Colonie de Champigny en août et en septembre.

Voilà un geste qui est appréciable et montre avec quel souci on s'occupe de nos enfants.

M le Maire a remercié vivement la délé-gclion qui est venue lui faire cette propo-sition.

— Sois-moi un bon frère. — J'y tâcherai. — J'ai ta promesse.

— Tu l'as 1 concéda Bertrand vaincu. — Alors, écoute-moi. A Trestriguel, le

jour où Renaud de Locronan est parti, nous venions, de nous fiancer durant les minutes de notre arrêt à Notre-Dame-de-la-Clarlé, après avoir échappé aux brumes de la mer. Le malheur a voulu que ce dé-part coinoidât avec cette fâcheuse histoire de la bague disparue...

Malgré lui, Bertrand pâlit et frisonnant, baissa les yeux.

Armande, toute à ses préoccupations, continuait sans l'observer.

— Notre père a cru aux indignes soup-çons élevés contre Renaud. C'est même ce qui l'a décidé à partir. Tu sais combien il est entier dans ses jugements. 11 a voulu rompre tout contact avec l'absent accusé et qui n'a pas été mis à même de se défen-dre... Depuis, je suis sans nouvelles de Re-naud. Il est impossible que notre père n'ait rien su de lui, il a espéré, sans doute, dé-taoher de moi celui qu'il a condamné... Et je suis sûre que, comme moi, Renaud souf-fre de la barrière élevée entre nous ; qu'il m'aime comme je l'aime, car - il est inno-cent, je le saisi

— Tu le sais ! laissa échapper Bertrand avec un accent de terreur.

Mais Armande ne prenait pas garde à l'effroi de son frère ; toute entière à son

L'ARMÉE A TRAVERS, LES AGES

L'importance de la fête du 8 juillet n'échappe à personne et son intérêt étant reconnu de tous, nombreux sont ceux qui veulent être présents à Saumur pour cette journée. .

Le comité de la fête commerciale a eu de grosses difficultés à vaincre, pour main-tenir à son programme, une fête d'une telle envergure, mais l'accueil bienveillant reçu à l'Ecole de cavalerie d'une part et le dévouement de quelques autres personnes d'autre part, ont permis de mettre sur pied ectte reconstitution historique : l'Armée à travers les âges.

Nous ne nous étendrons pas sur les grou-pas composant le défilé ni sur les chars appelés à tenir une place dans le cortège. Il nous suffira pour avoir tous les rensei-pnements de consulter le programme en vente actuellement dans Saumur. Vous y verrez d'ailleurs, dans ce programme très complet, l'itinéraire que suivra le défilé, puis vous aurez le loisir de vous documen-ter sur, ta soirée artistique qui aura lieu l'après-dîner de cette belle fête.

Cette soirée est assurée d'un grand suc-cès, car la pièce a Madame Sans-Gêne » qui se passe à l'époque de la Révolution est suf-fisamment connue pour qu'il ne soit pas nécessaire d'insister sur l'intérêt d'un tel spectacle. Puis auriez-vous une hésitation,, celle-ci disparaîtrait à l'annonce de la par-ticipation des vedettes théâtrales, Mme An-drée de Chauveron, sociétaire de la Comé-die Française, de M. Philippe Rolla, du Théâtre national de l'Odéon, dont les noms seuls donnent l'assurance au nombreux public qui se déplacera, d'assister à une interprétation de premier ordre.

11 est inutile de vous dire que depuis lundi la location va d'un bon train et qu'il sera prudent de se rendre au plutôt chez M. Chassereau, rue du Portail-Louis, seul chargé de la distribution des places.

Ne rêvons pas sur la question de l'em-placement où sera joué a Madame Sans-Gêne », l'aménagement du manège Mont-brun, aimablement prêté par l'autorité mi-Jitaire permettant d'assurer une visibilité et une audition parfaite.

* • » Le Comité des Fêtes Commerciales invite

les commerçants à pavoiser et à décorer leurs façades pendant la durée de la Quin. zaine Commerciale. Durant, c'est-à-dire du a3 Juin au 8 Juillet, il est permis aux ad-hérents de la Manifestation Commerciale, d'installer des marchandises devant leurs magasins.

CAISSE D'EPARGNE DE SAUMUR

Séances des 28, 3o juin et ier juillet 1934

Sous la Présidence de MM. Dr Tabaraud, Partant, Blanchard.

Versements de 71 déposants. 4 nouveaux : i32.g42 francs.

Remboursements : 92.906 francs.

La Caisse sera fermée le dimanclie 8 juil-let, à l'occasion de la grande fête de clô-ture de la quinzaine commerciale

irrésistible passion, elle poursuivait : — Oui ! je le sais I... Le Renaud que nous

avons connu est un être tout de générosité, ! de droiture, de noblesse. Pour l'accuser, il

faut être insensé. Moi, je crois en lui et rien n'ébranlera ma foi. Mais il faut que lui aussi sache tout, et ma fidélité à sa pensée, et l'injure dont il est victime ; il faut qu'il vienne trouver notre père, qu'il réclame les droits que je lui ai donnés... J'ai compté sur toi pour le lui faire savoir et nous sauver tous les deux.

Atterré, Bertrand n'osait lever les yeux sur sa sœur dont la parole vibrante lui re-tentissait au fond de l'âme... H s'épou-vantait des maux dont il avait été l'incons-cient auteur ; mais la peur lui glaçait les moelles, refoulait en lui l'aveu réparateur.

Enfin, il balbutia :

— Ne, me demande pas cela, Armande. Puis-je entrer dans un complot contre la volonté die notre père? Jamais il.ne me pardonnerait. Sois-en sûre, toute démar-che de M. de Locronan avorterait. N'as-tu donc pas compris que Maxime est le gen-dre désiré par nos parents, qu'ils se sont engagés avec les siens et que telle est la cause de la prolongation de notre séjour ? Et toi, pourquoi t'acharner après un ou-blieux, quand tu as à des côtés un hom-me aussi aimable que Maxime ?

— Ce n'est pas lui que j'aime! — Etj tu perds ta jeunesse à aimer qui

ne t'aime.pas.1 (A 'suivre)

Page 3: ABONNEMENTS Trois Mo's. . 4 fr. LE NUMÉRO Politique et ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_saumur... · l'affaire Taxil fut suffisante pour arrêter

CARNET DE « L'ECHO »

MARIAGE

Hier matin, à n heure?, avait lieu en l'église de Nantilly, le mariage très solen-nel de Mlle Geneviève Faugère de Bien-san, lille de Mme et du chef d'escadron Faugère de Bîensan, avec le comte Raynal de Roffignac, sous-lieutenant au 4e groupe d'aulo-mitrailleuses, à Reims.

Le lieu saint avait reçu une décoration liliale du plus heureux effet et une très nombreuse affluence entourait les familles des futurs époux. A noter tout particuliè-rement de nombreux officiers de l'école de ca\ulerie encadrant tout lètat-major.

Lne très jolie partie musicale rehaus-sait l'éclat de cette touchante cérémonie.

Lés témoins étaient, pour le marié, M. Thibault Moreau de Saint-Martin, chef de bataillon honoraire, Légion d'honneur, croix de guerre, de Périgueux ; pour la ma-riée, M. Henri Faugère, ingénieur civil à Bordeaux, Légion d'honneur.

A l'issue de la messe et de la réception à la sacristia, le cortège nuptial quitta l'é-glise en passant sous la voûte d'acier, hom-mage des jeunes officiers et camarades de promotion du lieutenant de Roffignac.

Avec tous les amis et assistants, nous présentons aux jeunes époux et à leurs fa-milles nos compliments et nos vœux.

UNE PETITE FÊTE A L'INTERNAT 1>E CHANTELOUP

La distribution des prix aux enfants con-fiés à l'internat de Ghanteloup a eu lieu lundi, à i4 heures, sous la présidence de M. Ancelin, procureur de la République, à Saumur.

Cette petite cérémonie avait revêtu une certaine solennité et ce fut bien une gran-de fête pour ces jeunes êtres déshérités de la vie mais qui, sous la direction d'une femme excessivement dévouée à cette œu-vre de relèvement moral, grâce aussi aux soins maternels de l'institutrice, de la sur-veillante et des trois monitrices retrouvent un peu de la joie familiale pour eux tiop prématurément disparue.

M. Ancelin a été heureux de conslaler qae les enfants étaient dans une tenue ir-réprochable. H a donc adressé ses sincères félicitations à Mime la directrice et à ses collaboratrices pour la parfaite ordonnance de l'établissement, en tous points confor-me aux règlements.

Cette année, 6 élèves de Ghanteloup fu-rent présentés au Certificat d'études p'i-maires et 5 furent reçus. Aussi le Pro'.u-ieiïr de la République a-t-il complimenté lus lauréats de ce beau succès.

Enfin, M. Ancelin a distribué aux en-fants jouets et pâtisseries offerts grâce au geste charitable et généreux des maisons : Roblin, épicerie ; Ghaploteau, Méheust et « Croissant d'Or » pâtisseries ; de la Laite-rie d'Avoine, de M. Gourdier, libraire ; et de M. Nouvelle, directeur du Palais des Marchands.

Nous ne saurions trop remercier ces do-nateurs, c'est grâce à leur geste qu'un peu de bonheur est venu ensoleiller la vie de ces petits sans famille, pour lesquels nous formons le vœu ardent de les voir conti-nuer à bien travailler afin de devenir de bons citoyens.

FETE DES JARDINS du Chardon net

Le premier dimanche de juillet, telle est la date — nullement fatidique — mais au contraire caractéristique de la fête créée par les Jardiniers du Quartier du Chardon-net et qui a désormais droit de cité puis-qu'elle est cotée au calendrier saumurois.

Elle s'interpose très heureusement celte fois-ci dans le mois commercial et est de ce fait une des réjouissances que tout le monde, connaissant et appréciant, n'a pas manqué de suivre très fidèlement.

Les organisateurs qui ont droit à tous éloges — à tout seigneur tout honneur — se sont surpassés, ingéniés pour trouver toutes les combinaisons heureuses, les at-tractions possibles et les divertissements les plus variés.

C'est ainsi que }e traditionnel cortège traverse 'les principales artères de la ville.

La théorie, des chars, puis des pompiers, des jardiniers et jardinières, des bicyclettes et des groupements des enfants s'échelonne gntrecoupëé. des musique de Sfunt-Lamhert,

puis de la Colonie de Réforme de St-Hilaire et des cliques. Partout on acclame les meil-leurs artisans de ces féeries.

Les chars éveillent une légitime curiosité car ils sont conçus d'une manière et d'un aspect vraiment original et ingénieux.

Mais déjà la foule a devancé le cortège et elle se précipite sur la prairie où écla-tent, les sons, les accords des musiques, manèges, bals, etc..

• • LA FETE CHAMPETRE

Le soleil darde étonnamment ses plus chauds rayons sur les promeneurs qui. grouillent dans ce coin champêtre où l'on cherche en vain de la fraîcheur.

Aussi les buffets seront envahis sans dis-continuer jusqu'à l'arrivée des autorités qui sera le prélude des grandes réjouisan-ces.

Il est 16 heures, la Musique de la Colo-nie, qui depuis un moment égayé l'assis-tance, s'arrête pour jouer « La Marseillai-se » ; sur le terrain arrivent reçus par M. Dalmace, président d'honneur, M. Fouillât, président et M'. Legeay, trésorier : M. Jean Chaigneau, sous-préfet ; M. R. Amy, maire; M. Brunet, adjoint, président du Comité des fêtes ; M. Méfray, président du Comice agricole ; M. Berthonneau, secrétaire ; M. Champion, trésorier du Comice ; M. Levray, commissaire en chef ; M. Roux, secrétaire de la Mairie ; M. Thibaudière, président des Abeilles ; M„ Fontaine, trésorier ; M. Ghau-vet, secrétaire-adjoint ; M. Ledoux, etc.

La réception terminée, les notabilités se dirigent vers la tribune pour la remise des décorations aux jardiniers.

Successivement M. le Sous-Préfet remet des diplômes aux jardiniers suivants :

M. Clément Jules, diplôme d'honneur, médaille d'or offerte par le Ministre d'A-griculture, 3o ans de jardinage.

M. Pavard Auguste, diplôme d'honneur, médaille d'or offerte par le Ministre d'A-griculture, 3o ans de jardinage.

M. Thibault Eugène, diplôme d'honneur, médaille d'argent, 25 ans de jardinage.

M. Machefaux Mathurin, diplôme d'hon-neur, médaille de bronze, 24 ans de jardi-nage.

Les diplômes ont été offerts par le Co-ït) ice agricole de Saumur.

M. Jean Chaigneau félicita comme il con-vient les récipiendaires en ayant pour cha-cun un mot aimable.

Puis M. R. Amy, maire, prit la parole pour dire combien la Municipalité était heureuse d'apporter son encouragement aux jardiniers.

M. Mefray, président du Comice agricole de Saumur, tient lui aussi à dire toute sa joie de prendre part à cette jolie fête : avec beaucoup de sentiment et d'à-propos il al-lie les trois couleurs des fleurs des jardins pour en former un bouquet délicat qu'il offre à la République.

M. Jean Chaigneau terminera ces modes-tes discours par une improvisation très ap-préciée.

Les discours sont vivement applaudis puis le Mousseux pétille dans les coupes, très heureusement présenté et frappé' par le maître Meheust.

Retenus par de nombreuses obligations antérieures et n'ayant pu arriver pour la réception officielle, MM. G. de Grandmai-son, sénateur et R. de Grandmaison, dépu-té, sont allés rendre visite dans la soirée aux dirigeants de la Fête des Jardins et leur ont apporté avec leurs encouragements leurs marques d'attention, d'estime et d'a-mitié.

Les deux dévoués parlementaires ont été chaleureusement applaudis et entourés.

• * LA FÊTE DE NUIT

A la nuit, l'affluence revenait de plus en plus dense au quartier du Chardonnet pour la fêle de nuit qui était fort prometteuse. La bataille de confetti se déroula avec une certaine acuité et ne manqua pas de corser le programme de music-hall, puis le con-cert.

Le feu d'artifice, tiré par M. Ferry, re-tint l'attention de tous les visiteurs et fut un clou de cette magnifique soirée cham-pêtre qui fait le plus grand honneur aux dévoués organisateurs.

Quant au bal, il eut beaucoup plus de fervents, la température devenue plus clé-mente y incitant davantage.

La jeunesse s'en donna ainsi à cœur joie 'v fort tard dans la nuit tout en se donnant

rendez-vous pour la clôturé du lendemain. Nous ne voudrions pas clore ce modeste

aperçu sans louer une fois de plus le cran du président, M. Fouillât et de tous ses as-sesseurs. La pleine réussite est pour eux tous la meilleure satisfaction et la preuve que leurs efforts ne furent pas vains.

Vive donc la fête des Jardins du quar-tier du Chardonnet.

PALAU DES MARCHAND*

Etat civil de Saumur du 3o juin au 4 juillet 1934

NAISSANCES Jacques Saliou, rue Waldeck-Rousseau, 44. Yvette Léger, rue de la Cocasserie, 1. Pierre Gallois, 9, rue Jean-Jaurès. Jean Lambert, (i, rue Bouchard.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Fernand Mercadié, dessinateur, à Paris,

et Suzanne Blanchet, professeur adjointe au Collège de jeunes filles à Saumur.

MARIAGES Raynal-Marie, comte de Roffignac, sous-

lieutenant au 4e groupe d'autos-milrailleu-ses de Cavalerie, a épousé Geneviève Fau-gère de Bionsan, sans profession, a3, rue de Bordeaux, à Saumur.

Oreste Locca, cimentier, a épousé Reine Cléret, sans profession, tous deux à Sau-mur.

Roger Drianne, monteur en chaussures, a épousé Germaine Goizet, bijoutière, tous deux à Saumur.

DECES Antoinette Dolaune, 6 mois, 5, rue Paul-

Bert, Jacqueline Bellion, 8 mois, rue Waldeck-

Rousseau, 8. Emile Allaire, 70 ans, charron, hôpital. Eugénie Gautier" épouse Bedouet, 43 ans,

concierge. 23, rue Fardeau. Michel-Marie Ossant, un an, quai du Mar-

ronnier, 2.

iiiiiin iiiiiiiiiiiiiisiimiiiiiiiimiiiiii

SOCIETE NAUTIQUE DE SAUMUR S. A. G. 943g

NOS RAMEURS AUX RÉGATES, D'ANGERS-NAUTIQUE

Noire actif délégué M. A. Stoll, membre du Comité de la S. N. S. accompagnait, di-manche ier juillet, nos rameurs aux Réga-tes d'Angers. Dans son rapport, notre dé-légué dit combien il a été heureux de nous apporter les lauriers cueillis par nos ra-meurs, et les félicite sans réserves pour leurs beaux succès, et leur belle tenue, les barreurs ne sont pas oubliés.

Voici les résultats techniques. Premiers. A quatre rameurs débutants :

Bonneau, Dreux Daniel, Robé, Dubois, bar-J reur Boux.

Premiers. A deux rameurs débutants : Bonneau, Dreux Daniel, Boux.

Premiers. A deux rameurs seniors : Ije-roy, Bochereau, barreur Bouchet.

Au total 3 courses, 3 premiers prix. Nous sommes heureux de ces résultats

qui confirment les succès précédents, et avec M. Stoll, le Comité, tout entier adres-se ses bien vives félicitations, à nos vail-lants rameurs et barreurs.

CYCLISME LE i3e POLTIERS-SAUMUR-POITIEUS

Le passage à Saumur Voici l'ordre des passages au contrôle de

Saumur, installé au café de la Ville, avec les soins du Vélo-Sport Saumurois dont les dévoués membres MM. Paté et Auger assu-raient le fonctionnement.

A 12 h. a5, liassent Durin eit Krauss. A 200 mètres suit un peloton emmené

par Driancourt, et comprenant notamment Godinat, Le Calvea, Parioleau, Gaillot, Weiss, Muray, etc.

A 1 minute : Dudognon et Rogier. Puis espacés : Bergeron, Bibaud, Banc et

Morceau. Classement

1. Weiss (Paris), les 210 kilomètres en fi h. 55' ;

2. Godinat (Epernay) ; 3. Parioleau (Rochefort-sur-Mer) ; 4. Le Calvez (Paris) ; 5. Gaillot (Roche-

fort-sur-Mer) ; 6. Moullon ; 7. Nédellec.

LA BOULE DE FORT Concours Fédéral

En la coquette ville de Fontevrault-1'Ab-baye, les boulistes s'étaient donné rendez-vous dimanche dernier pour essayer leurs chances dans le sixième concours de la Fé-dération dont la Société des Tilleuls avait assumé l'organisation.

Toute la journée l'animation fut très vi-

ve dans le cadre charmant où se dérou-laient les diverses épreuves, car un con-cours de palets était adjoint au tradition-nel concours de Ixiules au rond, doté com-me d'habitude d'un prix de 100 fr. offert par la Fédération.

De nombreux lots, et la plupart de va-leur, étaient offerts aux lauréats, prix si nombreux que tous les marquants à la bou-le se trouvèrent nantis d'un souvenir, ain-si que la majeure partie des joueurs de palets.

Félicitations bien sincères aux organisa-teurs de cette journée, particulièrement à MM. de Jouslard et Prouteau, président et vice-président des Tilleuls, et à tous les dévoués commissaires qui en assurèrent la brillante réussite.

MfiiiiiiiiimiHiiiiiiiimiimiiiiiiim

Dîven TENTATIVE D'ÉVASION

A LA MAISON D'ARRÊT

Trois détenus qui avaient ligoté leur gardien, pour fuir sont arrêtés

Hier soir, vers 20 heures, trois détenus de la Maison d'arrêt, ont failli prendre ia clef des champs ; c'est, au moment où le gardien chef se disposait à les mettre en cellule pour la nuit, que se produisit cette tentative. Profitant qu'ils étaient seuls avec lui, ils le renversèrent, le ligotèrent pour s'emparer de son trousseau de clefs. Le chef de bande, le nommé Broustic, connais-sant les lieux et coutumes, aurait ainsi ou-vert les diverses issues.

La femme du chef, ne voyant pas reve-nir son mari et alertée de ce fait, se ren-dit vers les locaux disciplinaires, puis vo-yant ce qui se passait, sans perdre son sang-froid,, téléphona immédiatement à la police, pour demander du renfort.

Le secours ne tardait pas ainsi à arriver et tout danger fut conjuré. Les trois déte-nus ont été appréhendés, puis remis en cellule et surveillés étroitement.

M. Ancelin, procureur de la République mandé, s'est transporté à la Maison d'ar-rêt pour prendre toutes dispositions.

Le nommé Broustic Jules, 35 ans, ma-nœuvre est le cambrioleur de la maison Cordé, rue du Vieux-Pont qui, passant jeu-di dernier en correctionnelle, a été con-damné à 1 an et un jour de prison et 5 ans d'interdiction de séjour.

Cette tentative lui coûtera certainement cher, ainsi qu'à ses co-détenus.

Nous ne pouvons que fêlicilur la femme du gardien chef de sa décision, qui a ainsi empêché une triple évasion.

o EN FAIT D'ARRANGEMKNT

amiable, M. Poirier Auguste, 35 ans, assu-rer à Bagneux, a porté plainle contre Louis Hupont, cultivateur à Allonnes, lequel l'a-vait renversé de moto, rue de Bordeaux, avec sa charrette anglaise, le cheval ayant fait un écart et accroché le plaignant.

Procès-verbal a été dressé par M. Levrey, aux lins de poursuites,

TOUJOURS LUI! La gendarmerie vient de prendre à nou-

veau en flagrant délit de mendicité le trop célèbre Fruchaud dont on se rappelle les exploits et la tentative tragique de suicide lors d'un vol route de Varrains. Déféré au Parquet, il a été écroué.

o — VIOLENCES

M. Cartault Alphonse, domicilié rue Jean-Jaurès, 7/1, a porté plainte contre le nom-mé Legrand François qui a porté des coups à Mme Halesse Marie-Louise, 66 ans, fem-me de ménage, même adresse. Cette der-nière a d'ailleurs produit un certificat mé-dical du Dr Boivin.

Procès-verbal a été dressé

ACCIDENT DE LA ROUTE Un accident qui aurait pu coûter la vie

à cinq personnes s'est produit mercredi vers 8 heures sur la route de Loudun, à la limite des départements de la Vienne et du Maine-et-Loire, dans le bas de la côte de, l'Ljzerne.

A cette heure là arrivait de Loudun l'au-!" line conduisait M. Lovrault, employé de chemin de fer à Poitiers ; il avait près de lui, M. et Mme Maillard père, M. et Mme Maillard fils.

En descendant la côte à une assez vive allure, il aperçut venant de Fontevrault une charrette hippomobile conduite par M. Leclou.

Voulant être sûr de ne pas faire un ac-crochage et de passer franchement, M. Lo-vrault serra sur sa droite, tant et si bien que les deux roues droites empiétèrent sur la berne et à un certain endroit firent un saut dans une rigole d'écoulement.

Ce brusque déportement fit éclater un ressort de suspension arrière lequel ressort attrapant la roue causa une embardée à la voiture et fit ainsi perdre la direction au conducteur.

Dans ce déportement violent, la voiture subit maints à-coups, les vitres éclatèrent de toutes parts, les portes s'ouvrirent et s'arrachèrent et c'est ainsi que les occu-pants, furent projetés sur la chaussée au grand effroi de M. Leclou qui demeurait impuissant et terrifié.

Il s'empressa près des victimes de l'ac-cident pour leur porter secours et fit de-mander en hâte le docteur Lathrilhe, de Fontevrault, qui ne tarda pas à arriver ain-si que des personnes pour l'aider.

Une ambulance était également mandée à la maison Haye, de Saumur qui prit les cinq blessés pour les emmener à la clini-que Fardeau, dans les services du docteur Gandar.

Les accidentés n'étaient heureusement pas si gravement atteints qu'on pouvait le craindre à prime abord ; les deux plus tou- . chés étaient M. Levrault, le conducteur, qui a une fracture de la hanche ; Mme Maillard jeune, porte des blessures multi-ples occasionnées par des éclats de verre et a un bras fracturé.

M. et Mme Maillard père sont blessés également par les verres ; le moins handi-capé est le fils Maillard qui n'a qu'une écorchure au front.

TRIBUNAL COBRECTIONNEL Audience du jeudi 28 juin

Collision mortelle. — Nos lecteurs n'ont point oublié le terrible accident survenu place de la République vers 20 heures, au jeune Jullcmier qui revenant de Bagneux en moto descendait le quai Mayaud pour regagner le domicile paternel.

Le motocycliste arrivait à hauteur du terre-plein de la place de la République lorsque se produisit la fatale collision avec l'auto de M. Amirault Jean, 5i ans, mar-chand de porcs à S,aint,-Lambert-des-Levées, qui lui, voulait prendre la rue Molière ve-nant de la direction de Fontevrault et ef-fectuait un virage irrégulier.

Le malheureux jeune homme projeté sur l'avant de l'auto fut tué net. Amirault comparaissait jeudi dernier sous l'inculpa-tion d'homicide involontaire et contraven-tion au code de la route.

L'affaire fut mise en délibéré ; le tribu-nal a rendu son jugement jeudi et Ami-rault est condamné à 8 jours de prison avec sursis et deux amendes de 100 francs et 5 francs, Le père de la victime qui se por-tait partie civile obtient des dommages-in-térêts.

Opposition. — Broustic Jules-Armand, 35 ans, manœuvre, sans domicile fixe, fait opposition à un jugement qui L'avait con-damné par défaut. Broustic ne s'était en effet pas présenté à la lwrre pour répon-dre du vol de 20.000 francs environ qu'il avait commis chez M. Cordé, tapissier, rue du Vieux-Pont, à Saumur.

Pendant l'absence de ce dernier, retenu au théâtre comme machiniste pour la re-présentation du « Vol Nuptial », Broustic avait opéré en toute sécurité.

Le tribunal rendant un jugement défi-nitif le condamne à un an et un jour de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.

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VENTE Aux Enchères Publiques

EN 9 LOTS

D'UNE MAISON D'HABITATION

ET DÉPENDANCES

ainsi que diverses

Pièces de terre sis Communes

de St-Just-sur-Dive, Méron, Souzay, Dampierre

' et 'Montreuil-Bellay

dépendant de la faillite du sieur DESCHAMPS,

pncien marchand de chevaux demeurant à Mollay,

commune de St-Just-sur-Dive

L'adjudication aura lieu le mercredi vingt cinq juillet mil neuf cent trente qua-tre, à quatorze heures, en l'étude et par le ministère de M" Moreau, notaire à Montreuil-Bellay, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en exécution d'un juge-ment rendu sur requête par le Tribunal Civil de première instance de Saumur, en da-te du 22 juin ig34, enregis-tré, à la requête de : i° M6

Charles DUBOIS, avocat-ex-pert, demeurant à Baugé, agissant en qualité de syndic

de la faillite de M. François Deschamps, ancien marchand de chevaux, a Mollay, com-mune de Saint-Just-sur-Dive, fonction à laquelle il a été nommé, suivant jugement du 'tribunal de Commerce de Saumur, en date du 29 mai 1933. Et en tant que de be-soin de : 20 M. François Des-champs, ancien marchand de chevaux, demeurant à Mol-lay, commune de Saint-Just-sur-Dive ;

Ayant Maître Bauchard, pour avoué;

H sera le Mercredi vingt cinq juillet mil neuf cent trente quatre, à quatorze heu-res, en l'étude et" par le mi-nistère de M0 Moreau, notai-re à Montreuil-Bellay, com-mis à cet effet, procédé à la vente aux enchères publi-ques, au plus offrant et der-nier enchérisseur, en 9 lots des immeubles et pièces de terre, dont la désignation suit ;

DESIGNATION Premier Lot

Commune de St-Just-sur-Dive

Une maison d'habitation située à Mollay, comprenant deux chambres basses, gre-nier au-dessus, deux écuries y attenant, cellier, deux toits petite cour commune et puits à eau commun ; le tout joignant au nord un passage commun, au levant et au midi la cour commune, au couchant veuve Gattcau et autres.

Mise à prix . . . 5.000 fr. 2e Lot

Trois ares trente centiares de jardin au Patis, même lieu, joignant MM. Claveau Cormault, et la commune.

Mise à prix . . . . 3o fr.

3« Lot Seize ares cinquante cen-

tiares de friche, derrière les Champs ou les Pruniers, joi-gnant, au levant Gholet, fos-sé mitoyen entre, au nord Pelletier, au midi Lauradeau, numéro 1018, section B, du plan cadastral.

Mise à prix . . . 100 fr. 4e Lot

Onze ares de friche à La Prée ou Le Vigneau, joignant au levant Dubois, au cou-chant Lauradeau et autres, compris au cadastre sous le n° 902 p, de la section B.

Mise à prix . . . . 5o fr. 5" Lot

Un hectare quarante qua-tre ares soixante dix centia-res de pré, sis dans les Prés de Blou, cadastrés section A, numéros 326 et 364, joignant au nord MM. Guillot, Belai-ne, Coudray, Hurtault, Neau et Vaillant, au levant MM. Hurtault, Neau et autres, au midi Reveau et au couchant les représentants Eugène Voi-la nd.

Mise à prix . . . 2.5oo fr.

Commune de Méron

6° Lot Quinze ares quatre vingt

deux centiares de friches, en Chiré, joignant au nord et au midi Jean Richard, au le-vant un fossé, compris au ca-dastre sous le numéro 16 p, section A.

Mise à prix .... 80 fr.

Commune de Souzay 7° Lot

Quatre ares vingt centiares de taillis, sis à la Ville Pelée, cadastrés n° 242, section 7, joignant au levant MM.. Ne-veau et Rosière, au couchant

M. Poitou, au midi un che-min, et au nord un inconnu.

Mise à prix . . . . 5o fr.

Commune de Dampierre

8" Lot

Seiae ares de bois à l'Ecre-zé, joignant au nord M. Guil-bert Thibault, au midi M. Richard, au couchant divers et au levant la route.

Mise à prix . . . 100 fr.

Commune de Montreuil-Bellay 9» Lot

Dix ares quarante six cen-tiares de vignes friche, sises aux Grelous de la Treille, joignant au nord Aubert, au midi Hardouin, au levant un sentier, au couchant le che-min de fer, compris au ca-dastre sous le n° 432 section B.

Mise à prix . .-. . . 80 fr.

TOTAL DES MISES A PRIX 7,990 francs

Fait et rédigé à Saumur par l'avoué poursuivant sous-signé,

R. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur A. J.

Reçu n francs 5o centimes Signé : ABRAHAM.

Pour tous renseignements s'adresser à :

Maître R. BAUCHARD, docteur en droit, avoué à Saumur, 12, rue du Marché-Noir.

Maître Charles DUBOIS, avocat-expert à Baugé.

Maître MOREAU, notaire à Montreuil-Bellay,

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D'Orléans : les Dimanches et jours fériés du 20 mai au 23 septembre ;

De Blois et de Tours : tous les jours jus-qu'au i4 octobre ;

De Saumur : les mercredis et jeudis du ii juillet au 20 septembre ;

D'Angers : les mardis et mercredis du 10 juillet au 19 septembre.

Imprimerie Girouard et Richou.

Le Gérant : P. RICHOU.

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3316

11 22 15 27

10 30 11 05 11 14 U 21 11 27 U 37 11 45 11 56 12 08 12 41 13 17 17 55

3320 OMN.

14 12 14 47 14 57 15 13 15 20 15 30 15 40 15 52 16 08 16 46 17 24 21 14

182 EXPR.

9 23 10 32 12 1. 13 12

13 47 13 49

14 54 17 55

188 EXPR.

12 06 13 05 15 09 16 29 16 48

17 06 17 08

17 24 17 44 18 08 21 14

3334 OMN.

16 45 19 51 20 24 20 32 20 39 20 45 20 55 21 10 21 21 21 44 22 17 22 50

5 20

192 RAP.

16 27 17 33 18 50 19 46

20 14 20 15

21 09 23 45

O.L.

20 10 21 16 22 54

0 02

0 34 0 37

1 26 7 10

196

23 32 0 58 1 21

1 41 1 44

2 01 2 23 2 49 7 10

SAUMUR PORT-BOULET — CHINON

STATIONS

SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon

1803

6 34 7 07 7 23 7 37

1809

11 28 11 37 11 £0

1807

15 40 16 35 16 58 17 14

STATIONS

Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

1802

7 02 7 18 7 30 8 49

4836(5|4836(4 1810

13 » 13 33 14 13 14 34

15 20 15 45 17 35 17 54

ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL - POITIERS

20 35 20 48 21 18 21 39

SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS 1

Saumur Orl. Port-Boulet Bourgueil..

6 341 11 45 7 501 12 1E 7 6? 12 2;

17 08 17 56 18 04

STATIONS

Bourgueil Port-Boulet Saumur Orl.

6 42 7 30 7

11 45 12 » 12 16

17 00 17 35 17 54

21 00 21 18 21 39

STATIONS

Angers St-L. Martigné... Doué-la-Fne. lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun .. Moncontcur Poitiers ..

185b

6 14 7 38 7 59 8 08 8 12 8 22

8 40 9 38

10 05 H 26

18571 1863

U 30 12 44 13 03 13 10 13 18 13 28

13 51 14 32 14 56 16 07

16 54 18 08 18 28 18 34 18 40 18 52 OMN 19 08 19 52 20 19 21 42

1865 EXPR

20 37 21 39 21 54

22 09

STATIONS

Poitiers... Moncontour Loudun Montreuil a.

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F"". Martigné... Angers St-L.

1854 I 1852 M.V.

6 22 6 36 6 45 6 55 7 13 8 36

6 39 8 01 8 39 9 16

EXPR 9 28 9 38

9 49 10 06 11 02

1856

La Direction du Journal décline toutes responsabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dam cet horaire

I A moins d'indication contraire, les hfures indiquées sont toujours les heures de départ.

I

10 52 12 15 12 57 13 29

13 52 14 03 14 11 14 19 14 35 15 46

1868

16 34 18 « 18 38 19 07

19 22 19 33 19 41 19 46 20 01 21 02

(1) Les samedis, sauf le 14 juil (3) Les lundis, sauf le 21 mai.

let (5) Sauf le jeudi. (4) Jeudis seulement.

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép Vivy Longué .... Les Hayes. Brion Jura1»» Chartrené.. Baugé ...... Clefs La Flèche...

9 > 9 12 9 25 9 33 9 39 9 46 9 59

10 16 10 33

14 39 14 50 15 01 1E 08 15 13 15 18 15 28 15 43 1555

LA FLÈOHE A SAUMUR

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jum1" Les Hayes... Longué Vivy Saumur arr.

6 24 6 38 6 53 7 00 7 06 7 10 7 18 7 29 7 40

17 48 18 03 18 24 18 31 18 40 18 44 18 56 19 07 19 17

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant,

Hôtél-de-Ville de Saumur t le Certifié par l'imprimeur toù»tigrtéi

La MAIRBJ