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Résultat de la résection laparoscopique pour tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) gastriques de grande taille

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Page 1: Résultat de la résection laparoscopique pour tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) gastriques de grande taille

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35A26

40 patients (28 %). La mortalité postop. après traitement radio-

chimio était de 4 %. Le taux de survie à 3 ans et 5 ans des patientsavec un CR clinique était de 57 % et 41 %, et pour les patients avecune PR clinique, il a été de 39 % et 33 %.

Discussion. – Les patients ayant subi une chirurgie primaire avaient unplus mauvais pronostic que les patients qui ont eu une première ligneradiochimio malgré le fait qu’ils avaient des tumeurs de stade précoce.

Conclusion. – La radiochimio première devrait être le traitement dechoix pour le cancer de l’hypopharynx et de l’œsophage cervical, et

la chirurgie première seulement pour les tumeurs que ne répon-dent pas.

Résultat de la résection laparoscopique pour tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) gastriques de grande tailleDAVID FUKS, BÉATRICE ULLOA-SEVERINO, ANTOINE BLAIN, JEAN-MARC FERRAZ, CHRISTOS CHRISTIDIS, CHRISTINE DENET, MARION SIMON, THIERRY PERNICENI, BRICE GAYET

Institut mutualiste Montsouris, Département pathologie digestive, Paris, France.

Contact : Institut mutualiste Montsouris, Département de pathologie

digestive, 42, boulevard Jourdan, 75014 Paris, France.

E-mail : [email protected]

Introduction. – L’objectif de cette étude était d’analyser les résultatsde la résection laparoscopique pour tumeurs stromales gastro-

intestinales (GIST) gastriques de grande taille (sup 5 cm).

Méthodes. – Entre 2000 et 2013, les données de 50 patients consé-

cutifs opérés par laparoscopie d’une GIST gastrique non métasta-tique étaient analysées. Les patients avec GIST sup 5 cm (Sup5)étaient comparés à ceux ayant une GIST plus petite (Inf5) en termes

de démographie, données opératoires, morbi-mortalité et survie àlong terme.

Résultats. – Il y avait 24 hommes et 26 femmes ayant un âge médian

de 63 ans (17-78). La taille médiane était de 4 cm (1-25) et 23 (46 %)avaient une tumeur Sup5. Les tumeurs étaient situées au niveau ducardia (20 %), fundus (28 %), petite courbure (26 %), grande courbure

(20 %) et l’antre 14 %. La durée opératoire (Sup5vs. Inf5) (137vs.123minutes, p = 0,38), les pertes sanguines (59vs.41 ml, p = 0,43) et ladurée d’hospitalisation (7vs.5 jours, p = 0,87) n’étaient pas différentes

dans les 2 groupes. Tous les patients avaient une marge R0. La mor-bidité était similaire dans les 2 groupes (13vs.17 %, p = 0,789). Aprèsun suivi moyen de 59 mois, la survie globale était comparable

(médiane 37vs.47 mois, p = 0,350) mais 4 (8 %) patients Sup5 avaientprésenté une récidive.

Conclusion. – La laparoscopie semble être la voie d’abord à privilé-gier pour les GIST gastrique de grande taille car les résultats pré-coces sont comparables à ceux obtenus pour les tumeurs de plus

petite taille.

Chirurgie cœlioscopique versus laparotomie pour la résection de tumeurs stromales gastro-intestinales : résultats cliniques et analyse des coûtsMARA COSTA, NICOLA DE’ANGELIS, MARA DISABATO, DANIEL

AZOULAY, FRANCESCO BRUNETTI

Hôpital Henri-Mondor, Université Paris-Est, UPEC, Service de chirurgie digestive et de transplantation hépatique, Créteil, France.

Contact : Hôpital Henri-Mondor, Université Paris-Est, UPEC, Service de chirurgie digestive et de rransplantation hépatique, 51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil, France.

E-mail : [email protected]

Observation. – Cette étude visait à comparer la résection atypiquede l’estomac par voie cœlioscopique (RGC) à celle par laparotomie

(RGL) pour les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) à loca-

lisation gastrique.

Méthodes. – Une analyse rétrospective a été menée pour comparer

deux groupes de patients (25 RGC et 25 RGL) opérés dans le mêmecentre hospitalier de 2000 à 2010. Les deux groupes ont été appa-riés pour la taille et la localisation de la tumeur. Les GIST localisées

près du pylore et au niveau de la jonction gastro-œsophagienne,celles de découverte fortuite (au cours d’autres interventions) et lesGIST métastatiques ont été exclues de l’analyse.

Résultats. – La perte de sang, le temps de reprise du transit intes-tinal et la durée d’hospitalisation étaient significativement infé-

rieurs dans le groupe RGC comparés au groupe RGL. Globalement,six patients ont développé des complications post-opératoiresmineures, traitées médicalement. La mortalité a été nulle. Aucune

différence n’a été observée entre les deux groupes en termes derécidive au cours du suivi. La procédure RGL était associée à descoûts plus élevés (+34 %) (coût moyen (SD) : 13 100 (7 960) euros

pour la RGL vs. 9 760 (3 000) euros pour la RGC, p = 0,05).

Conclusion. – Les deux techniques sont faisables et sûres sur le planoncologique. Cependant, la cœlioscopie est associée à une réhabili-tation plus rapide, qui se traduit par une diminution des coûts

d’hospitalisation, amortissant le surcoût de la procédure.

Facteurs prédictifs de non réalisation de la chimiothérapie adjuvante dans les adénocarcinomes gastriques et de la jonction engagés dans une stratégie péri-opératoireMATHIEU MESSAGER (1), GUILLAUME PIESSEN (1), THIBAULT CROMBE (1), DIANE GOERE (2), JEREMIE LEFEVRE (3), NICOLAS CARRERE (4), JEAN-MICHEL BALON (5), BERNARD MEUNIER (6),

CHRISTOPHE MARIETTE (1)

(1) CHRU Lille, Chirurgie digestive, Lille, France ; (2) Institut Gustave-

Roussy, Chirurgie digestive, Villejuif, France ; (3) Hôpital Saint-Antoine, Chirurgie digestive, Paris, France ; (4) Hôpital Purpan, Chirurgie digestive, Toulouse, France ; (5) Clinique Jules-Verne, Chirurgie

digestive, Nantes, France ; (6) Hôpital Pontchaillou, Chirurgie digestive, Rennes, France.

Contact : CHRU Lille, Service de chirurgie digestive et générale hôpital

Claude-Huriez, Place de Verdun, 59037 Lille, France.

E-mail : [email protected]

Objectif. – La chimiothérapie péri-opératoire est le standard de trai-tement des adénocarcinomes gastriques et de la jonction (AEJ).

Cependant près de 50 % des patients des essais randomisés nebénéficient pas de la chimiothérapie adjuvante (CTa). Le but de cetravail était d’évaluer l’intérêt de la CTa sur la survie et d’identifier

les facteurs prédictifs de sa non réalisation.

Méthodes. – À partir d’une base multicentrique de 3 202 AEJ,

438 patients traités par chimiothérapie néoadjuvante et chirurgieétaient éligibles à une CTa.

Résultats. – La CTa n’a pas été réalisée chez 148 patients (33,8 %). Lasurvie était meilleure chez ceux ayant reçu une CTa : 26,8 vs15,2 mois, p < 0,001. Ce bénéfice était observé après 2 cycles : 29,5

vs 10,6 mois pour moins de 2 cycles, p < 0,001. En modèle de Cox laCTa était un facteur de bon pronostic : HR 0,6, IC 95 % 0,4-0,8,p = 0,002. Les facteurs prédictifs de non réalisation étaient l’âge

> 60 ans (OR 2,4 p < 0,001), la dénutrition (OR 1,8 p = 0,036), la toxi-cité au traitement néoadjuvant (OR 2,7 p = 0,001), l’exérèse desorganes de voisinage (OR 2,0 p = 0,045), l’oesogastrectomie totale

(OR 2,7 p = 0,013) et les complications postopératoires > 30 j (OR2,3 p = 0,011).

Conclusion. – Pour les AEJ engagés dans une stratégie péri-opéra-toire la CTa offre un bénéfice de survie. Les facteurs prédictifs de sanon réalisation suggèrent au-delà d’une optimisation nutritionnelle,

d’intensifier la chimiothérapie néoadjuvante chez ces patients à risquede non réalisation de la CT.