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S254 86 e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique On retrouve une corrélation linéaire entre notre méthode et celles d’Insall et de Caton. Enfin il faut insister sur la stabilité des valeurs retrouvées pour un même genou, quel que soit l’angle de flexion lors de la réalisation du cliché radiologique de profil. Discussion et conclusion.— La clarté des repères radiologiques uti- lisés rend cette méthode plus commode que les autres. Ainsi, elle est facilement reproductible et fiable quels que soit l’âge et les antécédents du patient. L’indépendance de la mesure de la position patellaire eu égard l’angle de flexion lors de la réalisation du cliché représente un avantage indéniable et particulier pour cette méthode. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.036 23 Analyse de la cinématique patellaire après reconstructions du ligament patello-fémoral médial Rémi Philippot , Olivier Carnesecci , Bertrand Boyer , Frédéric Farizon Service de chirurgie orthopédique, bâtiment B, hôpital Nord, 42270 Saint-Priest-en-Jarez, France Auteur correspondant. Introduction.— La reconstruction du ligament patello-fémoral médial (MPFL) est une technique de choix dans le traitement de l’instabilité patellaire chronique. La raideur est la complication la plus souvent décrite après cette chirurgie et celle-ci est clas- siquement liée à une hypertension de la greffe. Le but de notre étude cadavérique était de définir grâce à un protocole d’analyse optoélectronique la tension idéale de la greffe lors de la liga- mentoplastie du MPFL permettant de se rapprocher des conditions physiologiques originelles. Matériel et méthode.— Six pièces anatomiques fraîchement congelées ont été étudiées. Pour chaque genou 6 acquisitions optoélectroniques successives ont été réalisées : analyse de la ciné- matique du genou sain puis après section du MPFL puis après reconstruction du MPFL à différentes tensions (10 N, 20 N, 30 N et 40 N). La reconstruction du MPFL était réalisée au moyen d’une greffe au droit interne fixée à 30 degrés de flexion par une vis d’interférence dans le fémur (à équidistance du tubercule du grand adducteur et de l’épicondyle médial) et par 2 ancres trans-osseuses dans la patella. Résultats.— Les trois paramètres spatiaux principaux (bascule patellaire, translation patellaire, rotation patellaire) que nous avons analysé variaient dans le même sens et avec des valeurs numériques très proches ; cela confirme la bonne reproducti- bilité du protocole d’analyse. Une tension de 10 Newton était suffisante pour contrôler de manière satisfaisante la bascule patel- laire mais cette tension entraînait une hypercorrection de la translation patellaire et de la rotation patellaire. Au-delà de 10 N il existait toujours une hypercorrection des 3 facteurs spa- tiaux étudiés. Nous remarquions un épuisement de l’effet de l’augmentation de la tension de la greffe sur la cinématique patellaire. Discussion.— Notre étude confirme de plus le rôle du MPFL dans le contrôle de la cinématique patellaire et cela sur les 30 premiers degrés de flexion. Dans la littérature, il est classiquement admis que la tension maximale du MPFL est de 30 N, nos travaux vont à l’encontre de cette valeur en avanc ¸ant une valeur maximale de 10N à restituer. Nous confirmons le caractère protecteur de l’aileron latéral sur une éventuelle hypercorrection, celui-ci ne doit pas être sectionné en systématique comme il est préconisé par certain. Conclusion.— Nous avons déterminé une tension limite au-delà de laquelle il existait une hypercorrection des paramètres spa- tiaux de la patella. De plus, l’aileron externe apparaîtrait comme une structure anatomique protectrice par rapport à ces situations d’hypercorrection. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.037 24 Évaluation préopératoire et positionnement peropératoire de la patella au cours d’une prothèse totale du genou pour genu varum, à propos d’une série continue de 256 cas Franc ¸ois Bonnel , Chahine Assi , Pierre Auteroche , Philippe Teissier Clinique Beau Soleil, service orthopédie, 119, de Lodève, 34070 Montpellier, France Auteur correspondant. Introduction.— Les séquelles douloureuses d’origine patellaire avec ou sans instabilité après prothèse totale de genou étaient une des complications les plus fréquentes. Notre objectif était d’évaluer les résultats d’une méthode de mesure radiographique convention- nelle. Collectif.— Notre collectif portait sur 256 genu varum opérés par prothèse totale postérostabilisée avec implant patellaire (204 droits, 152 gauches), 162 femmes, 94 hommes (52 à 87 ans), dans 62 cas il existait un flexum de 5 à 10 . Les coupes osseuses étaient indépendantes avec ancillaire à visée intramédullaire. Méthode.— Le bilan préopératoire comportait un pangonogramme, et un défilé fémoro-patellaire à 30 . Les mesures angulaires manuelles dans le plan coronal déterminaient l’HKA et l’angle de rotation de la coupe fémorale selon l’angulation du fémur distal. En peropératoire, on simulait avec les implants provisoires la coupe fémorale selon le planning préopératoire avec analyse de course de la patella. Les données étaient recueillies sur une fiche orthocom et traitées avec un programme dédié file maker pro. Résultats.— Les mesures angulaires manuelles montraient un HKA compris entre 155 et 175 , dans le plan coronal le plan de coupe sur le fémur était programmé à 7 dans 227 cas et 6 dans 29 cas. L’angle de rotation de la coupe fémorale prévisionnelle selon l’angulation du fémur distal était à 0 dans 175 cas et 3 dans 81 cas. Il existait un valgus fémoral à 3 dans 51 cas. La patella était latéralisée dans 78 cas de genu varum et centrée dans 178 cas. En peropératoire, la hauteur du plateau tibial utilisé était de 10 mm dans 233 cas et de 12 mm dans 23 cas. L’implant patellaire avec un angle de coupe à 0 restait centré dans 143 cas. La persis- tance de la latéralisation patellaire dans 35 cas nécessitait une recoupe avec un angle de rotation de 3 , médialisation de l’implant et release latéral. Dans 1 cas, il était réalisé une translation de la TTA. Discussion.— La mesure de la torsion fémorale depuis les travaux de Eckhoff (1994) était toujours d’actualité. Les méthodes tomoden- sitométriques menées par Akagi, Asano, Abadie, permettaient de visualiser des éléments déterminants sans certitude pour une appli- cation clinique infaillible. La navigation pour Saragaglia prouvait ses limites en matière d’évaluation de la torsion fémorale. Les mesures informatisées menées personnellement sur tomodensitométrie en collaboration avec des ingénieurs mettaient en exergue des limites de la reconnaissance précise des épicondyles. Conclusion.— La méthode qui était utilisée par sa simplicité et les résultats obtenus méritaient d’être rapportées. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.038 25 Résultats entre 1 et 9 ans de recul de 42 doubles ostéotomies assistées par ordinateur dans les gonarthroses sur genu varum majeur Dominique Saragaglia , Marc Blaysat , Numa Mercier

Résultats entre 1 et 9ans de recul de 42 doubles ostéotomies assistées par ordinateur dans les gonarthroses sur genu varum majeur

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3nalyse de la cinématique patellaire aprèseconstructions du ligament patello-fémoral médialémi Philippot ∗, Olivier Carnesecci , Bertrand Boyer , Frédéricarizon

Service de chirurgie orthopédique, bâtiment B, hôpital Nord,2270 Saint-Priest-en-Jarez, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La reconstruction du ligament patello-fémoralédial (MPFL) est une technique de choix dans le traitement de

’instabilité patellaire chronique. La raideur est la complicationa plus souvent décrite après cette chirurgie et celle-ci est clas-iquement liée à une hypertension de la greffe. Le but de notretude cadavérique était de définir grâce à un protocole d’analyseptoélectronique la tension idéale de la greffe lors de la liga-entoplastie du MPFL permettant de se rapprocher des conditionshysiologiques originelles.atériel et méthode.— Six pièces anatomiques fraîchementongelées ont été étudiées. Pour chaque genou 6 acquisitionsptoélectroniques successives ont été réalisées : analyse de la ciné-atique du genou sain puis après section du MPFL puis après

econstruction du MPFL à différentes tensions (10 N, 20 N, 30 N et0 N). La reconstruction du MPFL était réalisée au moyen d’unereffe au droit interne fixée à 30 degrés de flexion par une vis’interférence dans le fémur (à équidistance du tubercule du granddducteur et de l’épicondyle médial) et par 2 ancres trans-osseusesans la patella.ésultats.— Les trois paramètres spatiaux principaux (basculeatellaire, translation patellaire, rotation patellaire) que nousvons analysé variaient dans le même sens et avec des valeursumériques très proches ; cela confirme la bonne reproducti-ilité du protocole d’analyse. Une tension de 10 Newton étaituffisante pour contrôler de manière satisfaisante la bascule patel-aire mais cette tension entraînait une hypercorrection de laranslation patellaire et de la rotation patellaire. Au-delà de0 N il existait toujours une hypercorrection des 3 facteurs spa-iaux étudiés. Nous remarquions un épuisement de l’effet de’augmentation de la tension de la greffe sur la cinématiqueatellaire.iscussion.— Notre étude confirme de plus le rôle du MPFL dans leontrôle de la cinématique patellaire et cela sur les 30 premiersegrés de flexion. Dans la littérature, il est classiquement admisue la tension maximale du MPFL est de 30 N, nos travaux vontl’encontre de cette valeur en avancant une valeur maximale

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Clinique Beau Soleil, service orthopédie, 119, de Lodève, 34070ontpellier, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les séquelles douloureuses d’origine patellaire avecu sans instabilité après prothèse totale de genou étaient une desomplications les plus fréquentes. Notre objectif était d’évalueres résultats d’une méthode de mesure radiographique convention-elle.ollectif.— Notre collectif portait sur 256 genu varum opérésar prothèse totale postérostabilisée avec implant patellaire204 droits, 152 gauches), 162 femmes, 94 hommes (52 à 87 ans),ans 62 cas il existait un flexum de 5◦ à 10◦. Les coupes osseusestaient indépendantes avec ancillaire à visée intramédullaire.éthode.— Le bilan préopératoire comportait un pangonogramme,t un défilé fémoro-patellaire à 30◦. Les mesures angulairesanuelles dans le plan coronal déterminaient l’HKA et l’angle de

otation de la coupe fémorale selon l’angulation du fémur distal.n peropératoire, on simulait avec les implants provisoires la coupeémorale selon le planning préopératoire avec analyse de course dea patella. Les données étaient recueillies sur une fiche orthocomt traitées avec un programme dédié file maker pro.ésultats.— Les mesures angulaires manuelles montraient un HKAompris entre 155◦ et 175◦, dans le plan coronal le plan de coupeur le fémur était programmé à 7◦ dans 227 cas et 6◦ dans 29 cas.’angle de rotation de la coupe fémorale prévisionnelle selon’angulation du fémur distal était à 0◦ dans 175 cas et 3◦ dans1 cas. Il existait un valgus fémoral à 3◦ dans 51 cas. La patella étaitatéralisée dans 78 cas de genu varum et centrée dans 178 cas. Eneropératoire, la hauteur du plateau tibial utilisé était de 10 mmans 233 cas et de 12 mm dans 23 cas. L’implant patellaire avecn angle de coupe à 0◦ restait centré dans 143 cas. La persis-ance de la latéralisation patellaire dans 35 cas nécessitait uneecoupe avec un angle de rotation de 3◦, médialisation de l’implantt release latéral. Dans 1 cas, il était réalisé une translation dea TTA.iscussion.— La mesure de la torsion fémorale depuis les travaux deckhoff (1994) était toujours d’actualité. Les méthodes tomoden-itométriques menées par Akagi, Asano, Abadie, permettaient deisualiser des éléments déterminants sans certitude pour une appli-ation clinique infaillible. La navigation pour Saragaglia prouvait sesimites en matière d’évaluation de la torsion fémorale. Les mesuresnformatisées menées personnellement sur tomodensitométrie enollaboration avec des ingénieurs mettaient en exergue des limitese la reconnaissance précise des épicondyles.onclusion.— La méthode qui était utilisée par sa simplicité et lesésultats obtenus méritaient d’être rapportées.

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Résumés des communications

Clinique universitaire de chirurgie orthopédique et detraumatologie du sport, hôpital Sud, CHU de Grenoble, 38130Échirolles, France

∗Auteur correspondant.L’objectif de ce travail était de présenter les résultats à moyenterme de 42 doubles ostéotomies, fémorale distale et tibiale proxi-male, assistées par ordinateur, réalisées entre août 2001 et mars2010 par l’un d’entre nous, pour gonarthroses sur genu varummajeur.Matériel et méthodes.— La série était composée de 38 patients(4 cas bilatéraux), 29 hommes et 9 femmes, âgés de 39 à 64 ans (âgemoyen : 50,9 ± 7,1 ans). L’état fonctionnel préopératoire a été éva-lué en fonction du score de Lyshölm-Tegner. Le score moyen étaitde 41,2 ± 8,9 points (22—69). Le stade de l’arthrose a été évalué enfonction des critères d’Ahlbäck modifiés. Nous avons opéré 9 stades2, 25 stades 3, 7 stades 4 and 1 stade 5. L’angle HKA a été mesuréselon le protocole de Ramadier en pré- et en postopératoire. Nousavons également mesuré sur ces clichés l’angle mécanique fémo-ral (AMF) ainsi que l’angle mécanique tibial (AMT). L’angle HKAmoyen préopératoire était de 167,7◦ ± 3,5◦ (159◦—172◦), l’AMF de87,28◦ ± 1,41◦ (83◦—90◦) et l’AMT de 83,51◦ ± 2,7◦ (78◦—88◦).Le but des ostéotomies était d’obtenir un angle HKA à 182◦ ± 2◦ etun AMT à 90◦+/2◦ pour éviter tout interligne oblique.Les résultats fonctionnels ont été évalués en fonction du score deLyshölm-Tegner et du score KOOS, obtenus au cours d’une consul-tation de révision ou par téléphone.Résultats.— Nous n’avons pas eu de complications dans cette série,sauf une perte angulaire par impaction médiale d’une ostéotomiefémorale chez un patient lourd. Tous les patients ont été revus à unrecul moyen de 46 ± 27 mois (12—108). Le score moyen de Lyshölm-Tegner était de 83,3 ± 7,5 points (62—91) et le score KOOS de95,1 ± 3,2 points (89—100). Quarante patients étaient satisfaits (22)ou très satisfaits (18) du résultat. En ce qui concerne les résultatsradiologiques, si on élimine le patient qui a eu une perte angu-laire indépendante de la navigation, l’objectif concernant l’angleHKA a été atteint dans 92,7 % des cas et celui de l’AMT dans88,1 % avec seulement un cas à 93◦. L’angle HKA moyen était de181,83◦ ± 1,80◦ (177◦—185◦), l’AMT de 89,71◦ ± 1,72◦ (85◦—93◦) etl’AMF de 92,76◦ ± 2,02◦ (89◦—97◦). À ce recul, aucun patient n’aété repris par prothèse.Conclusion.— La double ostéotomie assistée par ordinateur donned’excellents résultats à moyen terme. La navigation est d’un apportindiscutable pour cette intervention difficile.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.039

26Intérêt et limites de la navigation dans lepositionnement sagittal des prothèses de genouSébastien Martres ∗, Philippe Bovier-LapierrePlace d’Arsonval, 69003 Lyon, France

∗Auteur correspondant.L’apport de l’assistance informatique dans la pose des PTG est main-tenant un fait établi en ce qui concerne l’alignement fémoro-tibial.Cependant, son utilité dans le positionnement de profil n’est passouvent discutée. La pente de l’implant tibial et l’encombrementantéropostérieur de l’implant fémoral sont des paramètres éva-luables par la navigation qui modifient l’espace en flexion. Or, ilssont importants à prendre en considération pour la stabilité enflexion de la prothèse. Nous avons analysé une série continue pros-pective de 54 prothèses posées avec assistance informatique enessayant de montrer dans quelle mesure elle peut constituer une

aide pour le chirurgien.Cinquante-quatre patients ont été inclus. L’âge moyen était de70 ans. L’étiologie principale était une arthrose fémoro-tibiale(n = 51), une nécrose condylienne (n = 1), une arthrite inflam-

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atoire (n = 2). Concernant la pente tibiale, les données de laavigation ont été comparées aux mesures radiographiques post-pératoires. Pour le débord postérieur, le chirurgien s’efforcait dee conserver en s’aidant de la navigation (utilisation du flexumombiné au positionnement antéropostérieur du carter). Nousvons comparé ce débord sur les radiographies de profil pré- etostopératoire.ente tibiale : la pente tibiale est en moyenne de 90◦[83—94]sur lesadiographies et de 89◦ [84—94]d’après la navigation. La différencentre la pente tibiale donnée par le navigateur et celle mesurée este 2◦ [0◦—5◦].ébord postérieur : il existe une très forte corrélation entre leébord postérieur pré- et postopératoire (R = 0,85). Il a été aug-enté dans 61 % des cas.ucune complication mécanique à type de luxation de PTG n’a étéonstatée. Nous n’avons relevé aucune fracture du fémur malgré leositionnement postérieur du carter.a différence constatée entre les valeurs de la pente tibiale peuttre attribuée à la courbure sagittale du tibia et notamment dea corticale postérieure qui a servi de référence à la mesureans l’étude. Il faudrait peut-être envisager de réaliser des cli-hés de jambe en entier de profil. Par contre, la navigation até fiable concernant le positionnement du carter pour restaurere débord fémoral postérieur. Elle représente une aide pour neas surdimensionner le carter tout en restaurant l’encombrementostérieur.a préservation de l’encombrement prothétique associée à uneotation optimale en flexion présente également un intérêt dans latabilité. Pour le moment, nous n’avons pas assez de recul pour éva-uer cet apport sur la flexion maximale. Cet artifice vient compléter’ajustement des gammes de prothèses.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.040

7valuation de la rotation fémorale d’une PTGaviguéeébastien Martres ∗, Philippe Bovier-Lapierre

Place d’Arsonval, 69003 Lyon, France

Auteur correspondant.’implantation d’une PTG naviguée en réglant la rotation fémo-ale selon l’équilibrage ligamentaire est une option actuelle. Àucun moment, une référence anatomique n’est utilisée. Nousvons souhaité par ce travail analyser la rotation du carter fémoraléterminée selon cette technique en prenant comme repère l’axeransépicondylien chirurgical (ATEc).l s’agit d’une étude prospective continue de 45 cas. L’équilibrage

été évalué par un test dynamique à 90◦ de flexion (rotule enlace) et permis de choisir la rotation ; la valeur des laxités médialet latérale a été relevée grâce au navigateur. Un scanner a étéffectué pour mesurer la rotation. Nous avons recherché une corré-ation entre la qualité de l’équilibrage et l’alignement anatomiqueur l’ATEc. Nous avons comparé les valeurs en tant que variableuantitative puis nous les avons transformés en variable qualitativeéquilibrage parfait si asymétrie < 2 mm, bon équilibrage si asymé-rie de 2 à 3 mm et mauvais équilibrage si asymétrie > 3 mm).ingt-deux implants sur 45 ont été jugés comme parfaitement équi-ibrés, 17 bien équilibrés et 6 mal équilibrés. Vingt-cinq implantsémoraux sont alignés sur l’ATEc à 1◦ près, 12 à 2◦ près et 8 à auoins 4◦. Nous n’avons pas mis en évidence de corrélation entre laualité de l’équilibrage et le positionnement de l’implant fémo-al par rapport à l’ATEc. Il n’y pas d’influence de l’alignementémoro-tibial mécanique préopératoire ou de la facilité du repérage

e l’axe transépicondylien (classification d’Agaki). La probabilité’avoir une prothèse bien équilibrée en flexion (asymétrie maximalemm) si le carter est aligné (+ ou — 1◦) sur l’angle transépicondylien

ATEc) est de 84 %.