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Revue UFA 03/2014

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Revue UFA 03/2014

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Page 1: Revue UFA 03/2014

Des moteurs pourl’avenirPage 22

Agro-commerçantsES dans les LANDIPage 18

«Privilégier la te-neur en sucre»Page 38

Engraissement deveaux: une soupapePage 54

Herbicidepour le désherbage

du blé, du seigle et du triticale.

Imbattable largesse.Imbattable sûreté.Imbattable simplicité.

Ann

once

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 3 / 2014

Page 2: Revue UFA 03/2014

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EDITORIAL

Elle fixe de nouveaux jalons La stabulation libre du «Plantahof» 26

Brèves 20Passer à l’étape suivante: tour d’horizon avec les moteurs FPT 22Nouvelle force de levage pour les chargeurs agricoles de Kramer 24Nouveaux produits 30Concours avec Claas et Serco Landtechnik 31

Soja indien?Les préparatifs tournent à plein régime 62

Brèves: l’efficacité dans l’alimentation du bétail laitier 46UFA actuel: nouvel aliment Hypona 49RFI – Un critère d’élevage d’avenir? 53L’engraissement de veaux fait office de soupape de régulation 54Tout tourne à nouveau bien à l’étable 56Des stabulations lumineuses, mais avec quelle lumière? 59La place spécifique du soja 64Marge brute supérieure à CHF 100.– pour le label «Alp Schwein» 66Aliment spécifique pour la nurserie 68Page bio: production de porcelets – une méthode différente 70Brachyspires: nouveau statut «I B.hyo» 73

Des pertes pouvant atteindre 80%Moins de dégâts dus aux nématodes grâce à la prévention 40

Brèves 32Bonne gestion des pâturages 34Arbres fruitiers haute-tige: qualité écologique et gustative 36Fumure des betteraves: décisive pour la qualité 38Prairies – difficiles à assainir 42Phyto-News: régulation des mauvaises herbes dans les céréales 45

Efficacité énergétique maximalePrès de CHF 10 mio. investis dans la fabrique de poudre de lait UFA 4

Décisions du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot de Heinz Mollet 5

Teneurs en sucre Grâce à une fumure équilibrée etbien adaptée, les betteraves sonten mesure de générer desrendements en sucre élevés.

Les moteurs de l’avenirCes prochaines années, l’accent seraplacé sur une efficacité accrue et des coûts d’utili-sation plus faibles.

Elever des grands lots«La nurserie doit permettre auxporcelets surnuméraires de vivredans de bonnes conditions»,explique Otto Walther.

Voyage des lecteurs Inscrivez-vous dès maintenant pour découvrir les gens, l’agriculture,le paysage et la culture du Sud de la Russie.

REVUE UFA · 3 2014 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Si l’histoire devait serépéter, à l’avenir,l’engraissement deveaux sera de plus enplus souvent l’affaired’exploitationsspécialisées. Photo: Matthias Roggli

[email protected]

«C’en est fini du ‹Brockhaus›: leslecteurs de journaux alémaniquesont récemment pu lire ce gros titredans la presse. Pour les germano-phones, le ‹Brockhaus› est uneencyclopédie monumentale qui apermis d’instruire de nombreusesgénérations. Le ‹Brockhaus› amalheureusement raté le train del’ère digitale. 200 ans après sapremière édition, il ne sera plusédité et disparaîtra des librairies.

A l’époque où nous vivons, force estde constater que tout change trèsvite. Cela a également un impactsur la transmission des connaissan-ces. A la vitesse où circulentactuellement les informations, laréédition, à intervalles de dix ans,d’une encyclopédie telle que le‹Brockhaus›, n’est plus adaptée auxbesoins de notre époque. Les outilsd’information modernes telsInternet et ses nombreuses applica-tions sont nettement plus rapides.Ils peuvent être constammentactualisés et complétés par denouvelles données.

Ce genre de questions existentiellesconcerne tous les éditeurs dejournaux. Quels changements vontaffecter le lectorat à l’avenir? Lesnouveaux outils vont-ils remplacerles médias imprimés? Dans lecontexte agricole d’aujourd’hui, lemarché est-il mûr pour les journauxélectroniques? Ne serait-il pas plusjudicieux de miser sur les supportsimprimés qui ont fait leurs preuves?

J’ignore à quelle catégorie ‹médiati-que› vous appartenez. Lisez-vous cesquelques lignes dans l’éditionimprimée de la Revue UFA ou surnotre site Internet? A l’évocation decette question, vous constatez quela présence médiatique de la RevueUFA revêt de multiples formes.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Les dettes du conjointResponsabilité pour les affaires juridiques du conjoint 15

Brèves 18Efficacité écologique et revenu élevé, la quadrature du cercle? 10Agrotourisme Suisse – nos voisins nous montrent le voie à suivre 12Formations ES: de fils d’agriculteur à agro-commerçant 18

Analyse sensorielle des denrées alimentairesLes dégustations ont le vent en poupe 76

Brèves 75Asperges: les vertes ont la cote 78Voyage des lecteurs: découvrir le Sud de la Russie 79Les recettes de Jacqueline Affolter: épeautre et Bed&Breakfast 80Nostalgie: l’histoire des enfants placés 85Année de l’agriculture familiale: le rêve de traire 1000 vaches 86 www.lely.com

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FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

industrielle appartenant au groupe Von-Roll, avait déjà été achetée en 2012. Leprojet de construction concerne un ma-gasin LANDI dont le chiffre d’affairesdevrait atteindre CHF 6 millions envi-ron. Le déplacement du magasin LANDIsur un autre site permettra de réaména-ger le centre Agro existant et de conti-nuer à exploiter avec succès la station-service équipée d’un shop.

Assainissement total de l’ate-lier UMATEC de DomdidierL’atelier mécanique agricole de Dom-didier (FR), qui a été construit en1979, va faire prochainement l’objetd’un assainissement complet et d’unagrandissement. Le Conseil d’adminis-

tration de fenaco a déblo-qué un crédit à cet effet.Pour le département fe-naco-Technique agricole,Umatec Domdidier est unsite stratégique, surtout en

ce qui concerne les tracteurs et les ma-chines de récolte. Ce site dispose d’unpotentiel important et remplira les exi-gences auxquelles un «CLAAS HarvestCentre» doit satisfaire.

Construction d’un magasin LANDIà Delémont Le Conseil d’adminis-tration de fenaco a avalisé le crédit deconstruction du nouveau magasinLANDI de la LANDI Arc Jura SA à Delé-mont (JU). La parcelle de terrain néces-saire à cet effet, une ancienne jachère

La fabrique de poudrede lait UFA à Surseeavec la nouvelle tour

frigorifique.

ACTUALITÉ

L’histoire de la production de la pou-dre de lait UFA a commencé il y a undemi-siècle, en 1964, avec la pre-mière fabrication simple de poudre

de lait dans la fabrique de la fédérationdes coopératives agricoles à Sursee. Apeine six mois plus tard, soit le 29 avril

1965, les fédérations de coopérativesagricoles décidèrent de fonder UFAG àSursee, ce qui leur permit de disposer deleur propre entreprise de fabrication depoudre de lait. La construction d’uneunité de production spéciale a com-mencé immédiatement après, le 21 mai.

Huit mois plus tard, en janvier 1966, lapremière poudre de lait sortait de l’usine.La production de poudre de lait à partirde produits laitiers déshydratés, d’addi-tifs et de graisse animale raffinée de qua-lité alimentaire s’effectuait dans deuxinstallations Schugi offrant un rendementde 3t/heure. Au vu de l’excellente évo-lution de ce marché, une halle supplé-mentaire destinée au stockage du pro-duit fini a été érigée en 1973, la capacitéde l’installation Schugi étant quant à elleaccrue à 5t/heure. En 1974, la capacitéd’entreposage de la graisse a été portéeà 1080t afin d’éviter des goulets d’étran-glement dans la production, alors qu’uneinstallation d’ensachage automatiqueétait conçue pour la poudre de lait UFA.

Mélange par pulvérisationL’agrandissement des installations deproduction à Sursee a suivi l’évolutiondu marché. C’est en 1978 que le pic deproduction maximale de 57600t a été

PRÈS DE 10 MILLIONS DE FRANCS ont été investis en 2012/13 dans la fabriquede poudre de lait UFA. En plus de l’optimisation supplémentaire de la qualité du produit, l’objectif consistait également à accroître l’efficience énergétique. UFA est convaincue qu’une poudre de lait bénéficiant d’une qualité maximale contribuera àaméliorer encore la rentabilité de l’engraissement et de l’élevage des veaux.

Efficience énergétique maximale

4 3 2014 · REVUE UFA

Peter Hofer

StephanGut

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FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINE AGENDA

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 3 2014 5

atteint, à l’apogée de la productionsuisse de poudre de lait. Par la suite, lemarché a régressé dans le sillage de l’in-troduction du contingentement laitier.En effet, dès cette époque, pour alimen-ter les veaux à l’engrais et d’élevage, lesproducteurs préféraient utiliser lait excé-dentaire produit sur l’exploitaiton plutôt

que la poudre de lait. En 1984, la miseen place d’une installation de mélangepar pulvérisation a marqué un tournantdans la technologie de fabrication.

Accent sur les matières pre-mières indigènes Le procédé decristallisation par injection réunit dansune tour les composants en poudre etde la graisse liquide avec un courantd’air froid. Ce faisant, les particules depoudre sont «collées» aux gouttelettesde graisse et la graisse cristallise ainsiavec les particules de poudre qui lui sontrattachées. Par rapport au procédé net-tement plus simple de mélange à sec –au cours duquel la poudre est mélangéeavec un concentré de graisse – cette mé-thode présente le grand avantaged’augmenter le spectre de matières pre-mières, de poudres et surtout degraisses utilisables. Ce faisant, il est ainsipossible de privilégier l’utilisation dematières premières indigènes. La cristal-lisation par pulvérisation a fait sespreuves jusqu’à aujourd’hui et n’a cesséd’être améliorée. En 2012/13, près de

Conseil au service des agriculteursLes statuts du groupe fenaco-LANDI précisent que ce dernier s’engage

à soutenir les intérêts économiques des agriculteurs. Et la société coopérative fenacomet cette devise en pratique, notamment au travers de ses centres de conseil comme fenaco

Protection des plantes. Ces centres fournissent des conseils globaux et au printemps, ils aidentles agriculteurs en menant des entretiens personnalisés afin de cultiver des produits de grandequalité susceptibles de trouver preneur sur le marché. En tenant compte du site, de la rotation,de la variété, de la fumure, des techniques culturales, des PER, de la protection des eaux et des

conditions météorologiques, des mesures en protection des plantes sont recommandées.fenaco distribue également des documents et des aide-mémoire.

Tout mettre en œuvre pour que l’engraissement de veauxsoit un succèsLe mandat principal du groupe fenaco-LANDI consiste à soutenir les agricul-teurs dans le développement économi-que de leurs entreprises. Qu’est-ce quecela signifie concrètement dans lesecteur de l’engraissement des veaux?

La demande en viande de veau estétonnamment stable depuis plusieursannées. Il s’agit de profiter de cetteopportunité. L’engraissement des veauxjoue également un rôle important pourla régulation de l’offre. Afin d’éviterune production de viande de bœufexcédentaire, il est nécessaire demettre en valeur plus du tiers desveaux nouveau-nés en les engraissant.

En Suisse, la protection des animaux,les labels et le nouveau paiement à laqualité imposent des exigences élevéesaux engraisseurs de veaux. Une qualitéélevée suppose des prix en conséquen-ce. Il s’agit dès lors d’utiliser le poten -tiel disponible au sein de la production.

Dans ce contexte, les engraisseurs deveaux sont épaulés par le groupefenaco-LANDI. En développant desproduits innovants (comme le «veaufermier de l’Emmental»), Ernst SutterSA s’implique en faveur d’une com -mercialisation aussi favorable quepossible de la viande de veau. Anicoms’efforce de relever quotidiennement ledéfi qui consiste à livrer les veauxdisponibles au bon moment dans lecanal le plus approprié. Anicom pro -pose donc des prestations utiles danscette optique (p.ex. annonce d’âge pare-mail). UFA produit quant à elle de lapoudre de lait présentant un excellentrapport efficacité-prix, dans le but defavoriser des résultats d’engraissementet d’abattage élevés. Pour ce faire, UFAs’appuie également sur des plans debuvée qui ont fait leur preuve et desdistributeurs de lait modernes. Et,autre élément important, les LANDIsont le partenaire idéal des engrais -seurs de veaux fermiers en tenantconstamment à la disposition desproducteurs, via les centres Agro deproximité, tous les aliments complé-mentaires dont ils ont besoin.

Heinz Molletmembre de la Direction de fenaco

Suite àla page 6

Assemblées régionales dugroupe fenaco-LANDI • 1er mai 2104: Suisse Centrale• 6 mai 2014: Plateau Central• 7 mai 2014: Suisse romande et

Suisse orientale

Conférence de presse defenaco21 mai 2014

Assemblée des délégués defenaco25 juin 2014

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6 3 2014 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

www.ufarevu

e.ch

Dans la fabrique de poudre de laitUFA modernisée, les responsables ontopté pour l’ammoniac (NH3) comme ré-frigérant éprouvé et naturel. Ce dernierprésente également l’avantage, par rap-port au fréon 22, d’afficher une meil-leure efficience pour l’ensemble du pro-cessus de réfrigération.

Récupération de chaleur Pour lanouvelle installation, UFA a exclusive-ment choisi des composants disposantde la meilleure efficience énergétiquepossible: • L’installation frigorifique est cloison-née de façon à ce que, pour chaqueproduit, seul le nombre de turbocom-presseurs NH3 effectivement néces-saire soit mis en route. Pour ce faire,les machines tournent toujours dansla plage optimale de rendement.

• Tant les turbocompresseurs NH3 queles autres machines telles que lespompes ou les ventilateurs ont été do-tés d’un réglage du régime, de ma-nière à ce que leur puissance soit tou-jours adaptée aux besoins effectifs desprocessus. Ce réglage quantitatif estcertes un peu plus fastidieux qu’un ré-glage limitatif usuel – limitant simple-ment le flux d’eau et de NH3 au

CHF 10 millions ont été investis dans laréactualisation technologique de la tourde pulvérisation, de l’installation frigo-rifique ainsi que du dosage des petitscomposants, tout en augmentant la ca-pacité de stockage pour les matièrespremières. Cet investissement démon-tre également qu’UFA croit en l’avenirde l’engraissement des veaux (cf. article«L’engraissement de veaux: une sou-pape importante») et aux avantagesd’un élevage intensif (davantage de laitau départ).

Un réfrigérant naturel L’installa-tion frigorifique de la fabrique de pou-dre de lait utilisant un «réfrigérant arti-ficiel» (fréon 22) qui sera bientôtinterdit, il a fallu chercher une alterna-tive. Parallèlement à cela, divers pro-cessus de production ont été étudiés et optimisés grâce à de nouvelles installa-tions. L’entreprise qui avait construitl’installation initiale (soit la maisonBorsig à Berlin) ayant fait faillite et au-cun concurrent ne disposant du savoir-faire nécessaire pour mener à bien unassainissement général, c’est finale-ment UFA, en tant que maître d’ou-vrage, qui a planifié, dirigé et mené àbien ce projet.

moyen d’une soupape – mais il permetd’économiser beaucoup d’énergie.

• Dans la nouvelle installation, toute lachaleur «perdue» est utilisée aumieux. Ainsi, la chaleur dégagée parles refroidisseurs à huile et, dans unpremier temps, le gaz NH3 chaud à la

La poudre de lait est produite à Surseedepuis 1964.

Nouveau film de la Revue UFA«Auparavant, nous devions peser etajouter les petits composants à la main»,se souvient Urs Steiner, chef de pro -duction à UFA Sursee. Aujourd’hui, ledosage des différents additifs à lapoudre de lait est entièrement auto -matisé et plus précis que jamais. Vousdisposerez d’un aperçu en live de lafabrique de poudre de lait UFA moder -nisée en visionnant le nouveau film de laRevue UFA.

www.ufarevue.ch > Films en ligne

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REVUE UFA · 3 2014 7

FENACOACTUALITÉ

Depuis 10 ans à UFA-BühlAfin de tester la qualité de ses poudres de lait et de continuer à l’améliorer, UFA a misen place sa propre exploitation d’essais pour l’engraissement des veaux à Geuensee aumois d’août 1968. Dans des conditions proches de la pratique, il a été possible d’ytester diverses recettes de poudre de lait, différents régimes d’engraissement avec desproduits liquides ainsi que la technique des DAL (distributeurs automatiques de lait) etplusieurs systèmes de détention. Tout cela dans le but soutenir les producteurs etd’accroître leur succès dans l’engraissement des veaux. Suite à l’entrée en vigueur del’ordonnance sur les effectifs maximaux, en 1992, le cheptel a été réduit à 200 veaux àl’engrais. Conformément aux changements incessants qui sont survenus au niveau desprescriptions de la protection des animaux et des labels, l’exploitation de Geuenseedétenait ses veaux sur litière profonde et en 1999, la moitié des boxes ont été équipésd’une courette pour pouvoir mener les essais également en conditions SRPA. L’exploita-tion d’essais de Geuensee a été fermée en 2003 et une nouvelle étable pour 80 veaux àl’engrais a été érigée sur le site de l’exploitation d’essais UFA à Hendschiken. Cela apermis à UFA SA de concentrer ses activités de recherche et d’essai sur un seul site.

Auteurs Peter Hofer et Stephan Gut, membres de la direction d’UFA, 3360 Herzogenbuchsee

www.ufarevue.ch 3 · 14

Le système moderneDosibox permet undosage précis etflexible des additifs.

Le «monobloc» assurel’hygiénisation de l’air.

Sept silos supplémen-taires permettentd’optimiser les achatsde matières premières.

La nouvelle installationfrigorifique avecrécupération de lachaleur dégagéeaméliore nettementl’efficience énergétique.

L’injection de graisseavec un degré deprécision élevé accroîtl’homogénéité et ladurée de conservationdes poudres de lait.

frigorifique dans la tour de cristallisa-tion.

• Les moteurs électriques appartien-nent tous à la classe d’efficience maxi-male. Pour les nouvelles installationsd’éclairage, des LED ont été choisis.

Résumé Toutes ces mesures permet-tent de réduire la consommation decourant électrique et d’économiser unepart considérable du mazout de chauf-fage utilisé jusqu’alors. Cela contribue àabaisser encore les émissions de CO2

chez UFA, qui étaient déjà très basses.Grâce à la modernisation de la techno-logie de cristallisation par pulvérisation,la flexibilité accrue dans l’utilisation desmatières premières et le dosage addi-tionnel optimisé pour les petits compo-sants, la poudre de lait UFA permet dés-ormais d’atteindre des résultats encoresupérieurs. �

sortie des compresseurs sont portés àune température plus élevée grâce àl’eau de chauffage destinée par exem-ple aux réservoirs de graisse. Au coursd’une seconde étape, la chaleurd’évacuation des compresseurs NH3est une nouvelle fois réchauffée aumoyen d’une pompe à chaleur. Ce fai-sant, la chaleur dégagée par le pro-cessus de refroidissement peut êtreinjectée dans un réseau de chauffagede proximité, ce qui permet d’écono-miser du mazout.

• Pour tirer un meilleur parti de l’instal-lation frigorifique et aplanir les picsde consommation de courant élec-

trique, un accumulateur de glace aété raccordé au dispositif. La nuit,lorsque la fabrique n’est pas en acti-vité, l’accumulateur de glace se re-charge. Cela permet de mieux utiliserl’installation frigorifique et de pro-duire de la chaleur résiduelle supplé-mentaire qui peut être utilisée de nuitégalement pour le chauffage des ré-servoirs à graisse.

• L’eau glacée est utilisée dans les instal-lations de conditionnement de l’air, oùl’air doit être déshumidifié afin d’éviterun grippage du dispositif en raison descomposantes hygroscopiques. L’air uti-lisé est tout d’abord refroidi afin d’éva-cuer la vapeur d’eau par condensation.Puis il est à nouveau réchauffé, natu-rellement avec la chaleur dégagée parle refroidisseur, afin d’en abaisser l’hu-midité relative. On peut observer lemême principe dans les habitations enhiver lorsque l’air est très sec.

• Pour continuer à réduire les besoinsde réfrigération de la tour de pulvéri-sation, la graisse à injecter est déjàpréalablement refroidie, ce qui per -met d’économiser du courant électrique au niveau de l’installation

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BRÈVESGESTION

ment Fr.160000 plus l'augmen-tation du prix de la valeur de re-prise Fr.448000.–)

L'agriculture urbaineDans un projet de recherche sou-tenu par le fonds nationale suisse dela recherche scientifique, des cher-cheurs ont analysé des exemplesd'agriculture urbaine à Lausanne. Ilspublient leurs premiers résultatsdans le numéro 2/2014 de la publi-cation «Recherche AgronomiqueSuisse». Ils concluent que les den-rées alimentaires urbaines produitespar les jardiniers amateurs ou desgroupements de petits producteurssur des friches industrielles, des jar-dins ouvriers ou des jardins suspen-dus pourraient avoir des effets posi-tifs sur la qualité sociale etécologique d'une ville. Il sembleraitégalement que certains cercles épars

Correction Revue UFA,2/2014Une erreur s'est malencontreuse-ment glissée dans l'exemple de calculde l'article «Principes d'évaluation2014» (Revue UFA, 2/14, page 10).Le calcul devrait être: • Dépenses d'investissement pourla grange, terminée fin 2010:Fr.800000.–

• Valeur de rendement de cettemême grange: Fr.160000.–

• La somme maximale à laquelle lavaleur de reprise peut être aug-mentée: Fr.640000.–(Fr.800000.– moins la valeur derendement Fr. 160000.–)

• Augmentation probable par an-née: Fr. 64000.– (Fr. 640000.– di-visé par 10ans)

• Augmentation de 70%, lorsquela vente de la ferme a lieu au1.1.2014, Fr. 448000.–. Pour lesannées 2014 à 2020, 1⁄10 par ansera comptabilisé.

• Prix d'achat, formé de la valeurde rendement et de l'augmenta-tion de la valeur de reprise:Fr. 608000.– (valeur de rende-

de l'agriculture professionnellemontrent de l'intérêt pour uneforme de production urbaine,lorsqu’un certain potentiel commer-cial existe.

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Des champs propresLes déchets et crottes de chiens quisouillent les prés et les champs ontpris une ampleur considérable cesdernières années. C'est peu ragoû-tant, occasionnebeaucoup de tra-vail et est mêmedangereux pourles animaux! C'estpourquoi l'UnionSuisse des Paysanset ses partenaires ont conçus diverspanneaux et brochures informativespour lutter contre le phénomène dulittering. Les panneaux coûtent en-tre Fr. 10.– et Fr. 15.–. La minibro-chure pliable est gatuite. Com-mande auprès de: Union suisse desPaysans, Laurstr. 10, 5201 Brugg,Littering, � 056 462 51 11.

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

En Suisse, une exploitation agricolemoyenne consomme annuellementenviron 14000kWh de courant

électrique, soit l’équivalent de cinqménages. Dans le cadre des appelsd'offre de la Confédération dans ledomaine de l'efficacité énergétique,AgroCleanTech a été chargé de met-tre en oeuvre un programme d'en-couragement. Dans un premiertemps, ce programme couvre lescantons d'Argovie, Fribourg et St-Gall. Les paysans de ces cantonspeuvent solliciter des subventionspour des installations de récupéra-tion de chaleur provenant du refroi-dissement du lait et perçoivent pourcette rénovation de leur ancienneinstallation une subvention se si-tuant entre Fr. 1000.– et Fr. 2000.–Cela représente 20 à 35% des coûtsd'investissement. Le programmed'encouragement doit permettred'économiser annuellement 1,3 Gi-gawattheures de courant électrique.A plus long terme, AgroCleanTechsouhaite étendre à d'autres cantonsle projet de récupération de chaleuret initier d'autres mesures dans ledomaine de l'efficacité énergétique.La plateforme AgroCleanTech a étéfondée par l'Union Suisse des Pay-sans, Ökostrom Schweiz, Ernst Bas-ler&Partner, Agridea ainsi que fe-naco en tant que partenairestratégique.

http://foerderprogramm.agrocleantech.ch.

Programme d'encouragement

Espérance de vie – Valeur du capital – Tables de capitalisation

Il existe de nombreusesprestations périodiquesliées à la personne, quece soit sous forme derentes ou de droits dejouissance. Les obliga-tions sont souvent liéesà l'espérance de vie, àsavoir jusqu'au décès dubénéficiaire. L'évalua-tion d'une telle presta-tion dépend directe-ment de l'espérance de vie; sicelle-ci change, alors la valeur de laprestation due change elle aussi.L'indemnisation forfaitaire de droitsd'habitation ou d'usufruit (imputa-tion sur le prix d'achat) ou les verse-ments de rente convenus sur unebase privée (p.ex. Fr.300.– par mois)sont des exemples de prestationspériodiques fréquentes dans l’agri-culture. Ainsi, au cas où la valeur ducapital doit être calculée, outre letaux d'intérêt à choisir, l'espérance

de vie statistique est également dé-terminante.Depuis des décennies, les Tables

de capitalisation de Wilhelm Stauf-fer, Theo Schaetzle, Marc Schaetzleet Stefan Weber constituent un ou-vrage de référence en la matière. Leséditions Schulthess en ont publié,fin décembre 2013, une 6ème éditionactualisée. La version actuelle tientcompte de l'espérance de vie en2010. Une personne de sexe fémi-nin de 80 ans dispose ainsi encore

d’une espérance de vie de 12,58ans(édition 2001: 11,72ans). Unhomme de 75ans a une espérancede vie statistique de 14,22ans (édi-tion 2001: 11,52ans). La plupart descalculs tiennent compte d'un tauxd'intérêt et pas seulement de l'es-pérance de vie (la rente périodiqueest calculée à l'avance et rémunéréeselon l'espérance de vie).

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Page 9: Revue UFA 03/2014

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REVUE UFA · 3 2014 9

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GESTIONSÉRIE: DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ DES DONNÉES COMPTABLES

Pierrick Jan

Dunja Dux

10 3 2014 · REVUE UFA

Série «Dépouillement centralisé» AgroscopeDans le cadre d’une série d’articles,Agroscope présente des analysesréalisées sur la base des donnéescomptables du Dépouillement Centraliséd’Agroscope. A partir de mars 2014, leDépouillement Centralisé collectera lesdonnées comptables d’exploitationssélectionnées selon une procédurealéatoire, l’objectif étant d’évaluer de lafaçon la plus précise possible la situationdes agriculteurs suisses en matière derevenu. Des lecteurs de la Revue UFAseront peut-être contactés par télépho-ne par l’Institut LINK pour y participer.Agroscope vous remercie d’avance devotre participation.

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Promouvoir une agriculture dura-ble est un des objectifs centraux dela politique agricole suisse. Pourles régions de montagne, mettre

cet objectif en pratique est tout saufsimple. L’agriculture de montagne esten effet confrontée à plusieurs défisdans les deux «composantes» de la du-rabilité que sont l’environnement etl’économie. Avec un revenu du travail de CHF

34 600.– (soit environ CHF 2900.– parmois) par unité de main-d’œuvre fami-liale à temps complet, les exploitationslaitières de la région de montagne at-teignaient, en 2012, tout juste 72% durevenu du travail obtenu par les exploi-tations de la région de plaine. La com-paraison avec les revenus réalisés par lesautres secteurs économiques en régionde montagne s’avère encore plus dés-avantageuse pour les exploitations demontagne. D’un point de vue environ-nemental, la tendance observée ces

dernières années et qui consiste à in-tensifier la production animale sur lessurfaces favorables s’avère critique, tanten ce qui concerne le bilan nutritif quela biodiversité. Au vu de cette situation,une augmentation à la fois de la renta-bilité, et donc du niveau des revenus, etde la performance environnementaleest nécessaire. Mais est-ce vraiment fai-sable? Est-il possible de réaliser simulta-nément des progrès au niveau des deuxcomposantes de la durabilité évoquéesplus haut?

Performance environnementalede l’exploitation La performanceenvironnementale d’une exploitation

PRODUCTION LAITIÈRE EN ZONE DE MONTAGNE Sur la base de donnéescomptables et d’analyses de cycle de vie, il a pu être démontré qu’efficacité environne-mentale et revenus élevés n’étaient pas antinomiques mais allaient souvent de pair.

Efficacité environnementale et revenu élevé: est-ce contradictoire?

mesure sa capacité à maintenir saconsommation de ressources ainsi queses impacts négatifs sur l’environnementà un niveau aussi faible que possible. Laperformance environnementale d’uneexploitation comprend deux dimen-sions, une dimension locale et une di-mension globale. Concrètement, la per-formance environnementale locale estdéfinie au niveau de l’écosystème localde l’exploitation et englobe les impactsenvironnementaux générés par l’exploi-tation à l’échelle locale. Les pertes desubstances azotées dans l’environne-ment font par exemple partie de ces im-pacts environnementaux locaux. Plus lesimpacts environnementaux locaux par

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REVUE UFA · 3 2014 11

GESTIONSÉRIE: DÉPOUILLEMENT CENTRALISÉ DES DONNÉES COMPTABLES

Auteurs Pierrick Jan etDunja Dux travaillent entant que collaborateursscientifiques auprès dugroupe de rechercheEconomie d’entreprised’Agroscope.

www.ufarevue.ch 3 · 14

Agroscope a étudiéquels étaient les liensentre l’économie etl’écologie dansl’agriculture sur la basede la productionlaitière en région demontagne.

hectare de surface sont importants etmoins l’exploitation est durable. La performance environnementale

globale d’une exploitation mesure sa ca-pacité à générer un «output» maximalrespectivement une production de den-rées alimentaires maximale (p. ex. kg delait ou mégajoule d’énergie digestible)tout en générant le moins d’impacts en-vironnementaux (p.ex. consommationde ressources énergétiques non renou-velables) possible. La performance envi-ronnementale globale repose ainsi sur leconcept de l’efficacité environnemen-tale. Plus l’efficacité environnementalede la production de denrées alimen-taires d’une exploitation est élevée etplus cette dernière répond aux critèresdu développement durable. Alors que la performance environne-

mentale locale englobe uniquement lesimpacts environnementaux générés auniveau de l’écosystème local de l’exploi-tation, l’estimation de la performanceenvironnementale globale intègre éga-lement les impacts environnementauxgénérés dans les secteurs qui se trou-vent en amont de l’exploitation agri-cole, comme la production et le trans-port des intrants, des fourrages importéset des machines. En procédant de lasorte, on tient compte de l’ensemble de

la chaîne de production, jusqu’à la portede sortie de l’exploitation. L’analyse du cycle de vie est par

conséquent un outil prédestiné pourévaluer la performance environnemen-tale globale d’une exploitation. Cetteméthode permet de quantifier les im-pacts environnementaux d’un produit(ou d’un service) tout au long de son cy-cle de vie.

Synergie entre économie et éco-logie En se basant sur le concept dela performance environnementale d’uneexploitation agricole, Agroscope a ana-lysé le lien entre l’économie et l’écolo-gie dans l’agriculture, à l’exemple de laproduction laitière en région de mon-tagne. L’étude s’est concentrée surl’analyse de la relation qui existe entrele succès économique et la performanceenvironnementale globale. L’analyse re-pose sur un échantillon de 56 exploita-tions laitières de montagne. Pour chacune d’entre elles, une ana-

lyse de cycle de vie précise et relative-ment exhaustive a été réalisée. Sur labase de ces données, la relation entrel’efficacité environnementale et le suc-cès économique a été analysée pour lescinq catégories d’impacts environne-mentaux suivantes:

1. Consommation énergétique.2. Potentiel d’eutrophisation (enrichis-sement en substances nutritives).

3. Ecotoxicité terrestre (effet nocif sur le sol).

4. Toxicité humaine (effet nocif sur lasanté humaine).

5. Besoin en surface.

L’efficacité environnementale de l’ex-ploitation est définie comme la quantitéd’énergie digestible produite par unitéd’impact environnemental. Cette analyse a démontré qu’il existe

une relation positive entre le succèséconomique et la performance environ-nementale globale. Cette relation existepour toutes les catégories d’impacts en-vironnementaux considérées. Concrète-ment, cela signifie qu’une bonne perfor-mance économique n’exclut pas unebonne performance environnementalemais qu’au contraire, ces deux dimen-sions ont tendance à être étroitementliées entre elles.

Conclusion La crainte souvent ex-primée et selon laquelle une bonne per-formance environnementale se feraitsystématiquement au détriment du suc-cès économique, n’a pas été confirméeen ce qui concerne la performance en-vironnementale globale. Il s’est aucontraire avéré qu’une bonne perfor-mance environnementale allait nette-ment plus fréquemment de pair avec unrevenu du travail élevé que le contraire.Des analyses supplémentaires devraientpermettre de déterminer si cetteconclusion vaut également pour la per-formance environnementale locale. �

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GESTION

12 3 2014 · REVUE UFA

En raison des changements structu-rels auxquels l’agriculture estconfrontée, cette dernière peine deplus en plus à offrir une rémunération

suffisante. Les petites et moyennes ex-ploitations agricoles suisses luttent pourleur survie. Il paraît dès lors normal d’en-visager des alternatives. La Suisse disposede paysages attrayants et à taille humaineagrémentés par des fermes tradition-nelles. Ces paysages sont particulière-ment propices aux vacances estiment de

nombreuses familles paysannes, cequi les incite à envisager unconcept agrotouristique. Une famille agricole soucieuse d’in-nover se trouve cependant

très rapidement confrontée à une fouled’obstacles difficiles à surmonter. Descontraintes d’ordre juridique, des critèresd’entrée stricts et une planification duterritoire rigide compliquent en effet laplanification. Du point de vue de l’amé-nagement du territoire, l’agrotourismeest en effet une activité non agricole. Contrairement à la Suisse, certains paysvoisins tels l’Italie ou l’Autriche dispo-sent d’une offre agrotouristique profes-sionnelle et qui rencontre un réel suc-cès. Mais qu’est-ce que nos voisins fontmieux que nous? La Revue UFA s’est en-tretenue à ce sujet avec Emil Steingru-ber, chargé de cours en économieagraire à la HAFL Zollikofen et qui s’est

confronté de manière approfondie àcette thématique.

La discussion a démontré qu’àl’image de ses voisins alpins, la Suissedisposait de prédispositions idéalespour proposer des activités agrotouris-tiques. Cependant, les critères d’entréetrès stricts qui prévalent dans notre paysne laissent pas beaucoup de marge demanœuvre aux familles agricoles. Lesnouvelles constructions édifiées en zoneagricole destinées à des appartementsde vacances sont considérées commenon-conformes à la zone. A l’avenir, ilconvient d’intégrer l’agrotourisme àl’agriculture et d’octroyer une place im-portante à cette activité. �

LES VACANCES À LA FERME sont un concept agrotouristique en plein essor dansles régions alpines voisines. En Suisse également ce concept peut être intéressant, maisil n’est pas facile à mettre en pratique.

Agrotourisme en Suisse – l’exemple de nos voisins

Revue UFA: Monsieur Steingruber, dansle Voralberg (A), vous avez visité des ex-ploitations pratiquant l’agrotourisme etavez interviewé des familles proposantcette activité. Quelles sont les plus grandesdifférences entre l’agrotourisme tel qu’ilest pratiqué en Autriche et en Suisse?Steingruber: En Autriche, 13% des fa-milles agricoles se consacrent à l’agro-tourisme. En Suisse, cette proportionn’est que de 3%. Alors qu’en Autrichel’offre agrotouristique est surtout focali-sée sur la location d’appartements devacances, en Suisse cette activité est plu-tôt axée sur les buvettes ou des événe-ments tels que «Aventure sur la paille».

Revue UFA: En Suisse, l’agrotourismen’est pas aussi développé que chez nosvoisins. Quelle en est la raison?Steingruber: La législation en matière

d’aménagement du territoire est nette-ment plus rigoureuse. La constructiond’appartements de vacances en zoneagricole n’est par exemple pasconforme à la zone. Par ailleurs, pourobtenir un permis de construire, l’ex-ploitation doit nécessiter au moins 1.0UMOS (unité de main-d’œuvre stan-dard). En Autriche, les critères d’entréesont inexistants ou facilement surmon-tables, alors que c’est la commune quidélivre les permis de construire. Or enSuisse, ces derniers doivent être ap-prouvés par l’autorité cantonale com-pétente.

Revue UFA: L’organisation faîtière«Agrotourisme Suisse» existe depuis2010 et regroupe quelque 600 exploita-tions. Existe-t-il des organisations sem-blables en Autriche?

Outre son activité dechargé de cours à laHAFL, Emil Steingrubera créé une entrepriseindépendante activedans le domaine du conseil aux entreprises.www.es-consulting.ch

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GESTION

Auteure Anna Steindl,UFA-Revue, 8401 Winterthur

www.ufarevue.ch 3 · 14

Tableau: Aperçu des principaux critères d’entrée et des dispositions en matière d’agrotourisme

REVUE UFA · 3 2014 13

l’agrotourisme, d’autant plus qu’ellesauraient la disponibilité pour le faire.Actuellement, les grandes exploitationsde plus de 1.0 UMOS sont générale-ment accaparées par leur activité pro-ductrice. La situation est donc para-doxale. Dans le cadre de PA 14– 17, ilétait prévu de revoir le mode de calculdes UMOS mais l’OFAG a repoussé lesdécisions en la matière.

Critères d‘entréeDe manièregénérale

Taille minimale del’exploitation etreconnaissance del’activité agricole

Formationprofessionnelle

Volume deconstructionmaximal

Mesuresd‘encouragementMoyens publics

Exclusion de l’aide via desmontants publics

Marque

SuisseActivité agricole nécessaire, doitêtre prépondérante

Entreprises agricoles avec 1 UMOSMax. 50% d’UMOS externesDans le périmètre de l‘exploitationLe caractère de l’expl. est préservéLa viabilité agricole reste assuréeFormation agricolePatente de restaurateur

Agrandissement des bâtimentsexistants de 100m2 au maximum –pas d’appartement de vacances!Nouvelle construction uniquementpour une activité agricoleCrédits d’investissement «diversifi-cation» sans intérêt

50% des coûts imputablesmax. Fr. 200000.–Critères d’entrée non remplisGestion de l’exploitation de longuedate impossible à prouverLimites de revenu/fortune dépasséesAgrotourisme Suisse (depuis 2010)Critères d’entrée minimaux atteints,satisfaire aux exigences du sigle dequalité pour l‘agrotourisme

Vorarlberg (A)Activité agricole nécessaire, consi -dérée comme activité para-agricole,location permanente interditePas de critère minimal prévu par laloi, l’organisation UaB («Urlaub aufdem Bauernhof») édicte les critèresà respecter

1 cours de base par année (UaB)Formation de 8 jours

10 lits pour les hôtes au maximum

Surface nette d’habitation totale: au moins 440m2

Contributions à fonds perdu

Au moins 3ha de surface ou 2 UGBmax. 2 app. de vacance avec subv. 30 % des coûts imputablesmax. 60000 € par app. de vacanceCritères d’entrée de base nonsatisfaitsEt/ou: pas membre de UaB

Urlaub am Bauernhof (UaB)2ha d’herbages ou 1 UGBHébergement des hôtes à proximitéimmédiate de l‘exploitationExploitation à l‘année

Sud Tyrol (I)Activité agricole nécessaire, doitêtre prépondérante

Au moins 0.5 ha de fruits, vigne,légumes1 UGB/exploitation ou 0.4 UGB/ha

Certificat de fin de scolarité ouformation en économie domestique,économie, agriculture, tourismeou: suivi du cours UaB (85h auminimum)ou: être inscrit dans le registre desexploitants 10 lits au maximum

Construction de 4 appartements devacances au maximumContributions à fonds perdu

40% des coûts pour arbo-viticulture50% des coûts expl. avec bétail> 60 UGBou > 4ha d’arboriculture, deviticulture, de surface maraichère.

Roter HahnCritères minimaux atteints,exigences strictes en matière dequalité (voir www.sbb.it)

Steingruber: Les prescriptions del’aménagement du territoire devraientêtre assouplies. Les branches para-agri-coles, tels les magasins à la ferme ou lebrunch du 1er août, devraient être inté-grées dans le calcul des UMOS: de nom-breuses petites exploitations avec moinsde 0.5 UMOS seraient ainsi considéréescomme des «entreprises agricoles» etauraient dès lors le droit de pratiquer

La loi sur l’aménage-ment du territoire et d’autres directivesempêchent lesagriculteurs dedévelopper uneactivité agro -touristique.

Steingruber: Oui. L’organisation «Ur-laub am Bauernhof» («vacances à laferme») existe depuis 1991 et compte2500 membres. Dans le Sud du Tyrol, lamarque «Roter Hahn» regroupe 2652fermes agrotouristiques. Ces deux asso-ciations sont organisées de manière trèsprofessionnelle et proposent une offrediversifiée (wellness, randonnées à vélo,personnes allergiques, etc.). «Agrotou-risme suisse» est encore en train de se dé-velopper mais propose déjà de précieusesprestations dans le domaine de la com-munication et du marketing. En Suisse, ilserait primordial que les pouvoirs poli-tiques continuent à encourager de tellessolutions agritouristiques communes.

Revue UFA: Comment la Suisse pour-rait-elle rattraper son retard dans le do-maine de l’agrotourisme ?

Page 14: Revue UFA 03/2014

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Page 15: Revue UFA 03/2014

GESTION

REVUE UFA · 3 2014 15

Peter Bürki

Les époux sont certes solidairementresponsables pour les dépensescourantes de la famille mais pas pourles contrats concernant l’exploitation.Photo: Landpixel.eu

Investir les économies del’épouseChaque famille applique sa propretactique quand il s’agit de mettre del’argent de côté ou de faire desdépenses, qui peuvent servir aussi bien àfinancer des vacances qu’à payer unappareil dentaire etc. Mais ces dernièrespeuvent évidemment être investies dansl’exploitation. Dans ce cas, il faut sedemander comment procéder concrète-ment. Il est recommandé aux époux dedéfinir le financement d’un investisse-ment par contrat écrit. Une liste signéepar les deux époux est suffisante. Unformulaire à cet effet et la fichetechnique «Investir les économies del’épouse» peuvent être téléchargés àpartir de www.agriexpert.ch.

En droit de la famille, le principe envertu duquel chacun ne répond deses actions que sur sa fortune per-sonnelle ne s’applique que partiel-

lement. Ainsi, l’art. 166, al. 1 du Codecivil stipule que chaque époux repré-sente l'union conjugale pour les besoinscourants de la famille pendant la vie

commune. Ces besoins courants sontpar exemple la nourriture, le logement,l’habillement, les loisirs, la santé, l’édu-cation ou la formation des enfants. Dansces domaines, chaque époux répond delégalement des engagements pris parl’autre. Ce principe est normalementapplicable, même si l’un des deuxépoux, sans tenir compte des discus-sions au sein de la famille, procède parexemple à des achats et les paie en pré-levant l’argent sur un compte alimentéen commun.

Dans ce domaine, il appartient àchaque famille de définir le cadre finan-cier déterminant pour ce genre d’achats(principalement en fonction de la taillede la famille et sa situation financière).En d’autres termes, dans une famille for-tunée, chaque époux peut prendre indi-viduellement des engagements plus im-portants à charge de la «caisse familiale»que dans une famille aux moyens finan-ciers modestes. Pour les dépenses quidépassent la couverture des besoinscourants (achats de luxe, ameublementcomplet du logement, grosses répara-tions dans le logement commun), cha-cun des époux ne répond que s’il donneexpressément son accord ou qu’il existeune autorisation délivrée par le juge(quand un des époux refuse son accordsans raison justifiable), ou encore quel’affaire ne souffre aucun retard, alorsque l’accord de l’autre époux ne peutêtre sollicité (suite à une maladie ou àun accident).

Responsabilité solidaire Lors -que les conditions exposées ci-dessussont remplies, chacun des époux répondsolidairement des engagements de l’au-tre. Cela signifie qu’il répond de l’entierde la dette sur sa propre fortune et nonpas d’une partie seulement de cettedette (pas seulement la moitié). Quel’autre partie au contrat ait su ou nonque son client était marié ou non nejoue en l’occurrence aucun rôle.

Responsabilité personnelle Tou -tefois, lorsque le vendeur aurait dû re-marquer, du fait du mode de vie de sonclient, que ce dernier n’était pas auto-risé à contracter au nom de sa famille, ilne peut demander des comptes à l’autreépoux.

C’est par exemple le cas quand unepersonne mariée, qui ne roule apparem-ment pas sur l’or, réserve des vacances

RESPONSABILITÉ POUR LES ENGAGEMENTS JURIDIQUES DE L’AUTREÉPOUX Dans le couple, les époux sont solidairement responsables pour les dépensesd’alimentation, d’habillement et d’assurance-maladie, d’assurance-accidents et d’assurance-choses obligatoires. Mais si l’un des deux achète un tracteur pour sonexploita tion, la responsabilité solidaire est exclue, sauf exceptions.

À propos des dettes

Page 16: Revue UFA 03/2014

GESTION

16 3 2014 · REVUE UFA

Auteur Peter Bürki,juriste, licencié en droit,travaille chez Agriexpert(anciennement USPFiduciaire & Estima -tions), Laurstrasse 10,5201 Brougg, � 056 462 51 11,www.agriexpert.ch

www.ufarevue.ch 3 · 14

Art. 166 du Code civil suisse (CCS)Représentation de l'union conjugale1 Chaque époux représente l'union conjugale pour les besoins

courants de la famille pendant la vie commune.

2 Au-delà des besoins courants de la famille, un époux ne représentel'union conjugale que:

2.1 lorsqu'il y a été autorisé par son conjoint ou par le juge.

2.2 lorsque l'affaire ne souffre aucun retard et que le conjoint est empêché par la maladie, l'absence ou d'autres causes semblables de donner son consentement.

3 Chaque époux s'oblige personnellement par ses actes et il obligesolidairement son conjoint en tant qu'il n'excède pas ses pouvoirsd'une manière reconnaissable pour les tiers.

Si le mari achète uneFerrari ou un tracteurpour son exploitation,ou si l’épouse se payeune opération dechirurgie esthétique, laresponsabilité solidairedes époux est excluedans chaque cas.Photo: Landpixel.de

Responsabilité solidaire des épouxPour les dépenses destinées aux besoins courants, comme la nourriture,l’habillement, le logement, les loisirs, la santé, les assurances maladie,accidents et choses obligatoires, l’accord exprès des deux époux n’estpas requis.

En revanche, le consentement mutuel des deux époux est en principeobligatoire pour des engagements juridiques sortant de l’ordinaire,comme des achats de luxe, la construction, l’achat ou la location d’unemaison ou d’un appartement, l’achat d’une voiture, les traitementsmédicaux coûteux, la contraction d’un emprunt ou la conclusion d’uneassurance-vie.

de luxe pour toute la famille ou veut of-frir une formation onéreuse à son en-fant, alors que les ressources familialesne le permettraient pas.

Il est toutefois important de savoirque la personne qui a signé le contrats’est engagée et répond de la totalité dela dette contractée sur sa propre for-tune. En pareille situation, seule la res-ponsabilité solidaire des époux est enprincipe exclue.

Contrats signés en commun Il vade soi que tout vendeur est libre de nesigner un contrat qu’avec l’accord ex-près des deux époux. Il peut ainsi éviterque l’un des deux ne conteste ultérieu-rement la responsabilité qui lui incombeen raison dudit contrat.

Cette règle de représentation n’esttoutefois valable que pour les besoinsfamiliaux et non pas pour les besoins

personnels ou commerciaux des époux.Donc, si le mari achète une Ferrari ou untracteur pour son exploitation ou sil’épouse se paye une opération de chi-rurgie esthétique, la responsabilité soli-daire des époux est exclue dans chaquecas. Cela prouve de façon exemplaire,contrairement à ce qui est parfois en-tendu de manière erronée, que la for-tune commune du couple ne répondpas pour toutes les dettes des époux,quelle que soit la manière dont ces der-nières ont été contractées. En principe,les fortunes des deux époux sont claire-ment séparées (sauf s’ils sont mariéssous le régime de la communauté debiens).

Règles pour les comptes ban-caires Si la fortune matrimoniale estdéposée sur des comptes bancaires auxnoms des deux époux, il ne sert à rien à

l’un d’entre eux, en cas de procédure depoursuites, de plaider qu’il n’est res-ponsable en rien juridiquement de ladette attaquée.

En pareil cas, l’office des poursuitespeut saisir les comptes communs sanstenir compte des éventuelles réparti-tions internes entre époux. Il ne restealors plus à l’époux «sans dette» qu’àfaire valoir une créance interne contrel’autre membre du couple. Ce «danger»peut être facilement écarté en créantdes comptes séparés. �

Page 17: Revue UFA 03/2014

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Page 18: Revue UFA 03/2014

AlexEigenmann

Fabian Sommer au guichet Agro de la LANDI à Aarberg.

Commerce agricole à la LANDI: théorie et pratique.

Tableau: Aperçu des formations d’agro-commerçant ES et agro-technicien ESSite Centre de formation Feusi Berne Institut Agricole Grangeneuve (FR) Inforama Rütti Zollikofen (BE) Strickhof Lindau (ZH)Formation Agro-commerçant ES Agro-technicien ES Agro-technicien ES Agro-technicien ES

Agro-commerçant ES Agro-commerçant ES Spécificités Formation en cours d’emploi en français, agro-commerçant ES Formation en cours d’emploi Formation en cours d’emploi,

Samedi et cours blocs formation en cours d’emploi, agro- 2 jours par semaine Formation à temps complettechnicien ES, form. à temps complet

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et diverses taxes. Sans la pension. prix) par semestreJournées 17.2., 5.3., 24.3., 28.4., 21.5., 13.5.2014 18.3.2014 15.5.2014d’informations 2.6., 25.6., 28.8., 10.11., 1.12.Délai d’inscription 15.6.2014 30.6.2014 30.4.2014 22.8.2014Début des cours 16.8.2014 29.9.2014 12.8.2014 17.10.2014

Patrick Kipfer Eva Flückiger Kaspar Grünig Claude GerwigFeusi Bildungszentrum IAG Grangeneuve Inforama Rütti Strickhof3014 Bern 1725 Posieux 3052 Zollikofen 8315 Lindau Téléphone 031 537 34 34 Téléphone 026 305 55 50 Téléphone 031 910 51 99 Téléphone 052 354 99 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] www.feusi.ch www.grangeneuve.ch www.inforama.ch www.strickhof.ch

18 3 2014 · REVUE UFA

GESTION

AVANTAGES D’UNE FORMATION ES Au sein de la plate-forme commercialeAgro de la LANDI Seeland SA à Aarberg (BE), le travail est intéressant et varié, explique Fabian Sommer, qui a achevé son diplôme d’agro-commerçant ES en 2013.Bon nombre de jeunes agriculteurs font comme lui. Ils suivent des formations continues ES et enrichissent le monde du travail agricole de leurs expériences.

Fabian Sommer est en contact étroitavec les agriculteurs. Il conseille cesderniers lorsqu’ils choisissent desagents de production, réceptionne

les commandes, organise le transportdes marchandises destinées aux agricul-

teurs et s’occupe des tâches administra-tives. «Le travail administratif ainsi quela réception, le stockage et l’expéditiondes marchandises alternent de manièreidéale», explique Fabian Sommer. En tant que fils d’agriculteur, le jeune

agro-commerçant ES apprécie lescontacts noués avec les agriculteurs ain-si que leur sens des réalités. L’idée desuivre une formation para-profession-nelle à l’institut Feusi de Berne lui estvenue il y a quatre ans, suite à une dis-cussion avec son supérieur, Thomas Ru-fer. «Je voulais effectuer une formationen économie d’entreprise qui soit liée àl’agriculture et qui m’offre des opportu-nités de carrière intéressantes au sein dusecteur Agro de la LANDI Seeland», pré-cise encore Fabian Sommer.

Une formation axée sur la pra-tique et effectuée en parallèle«Comme j’avais besoin de disposer d’unrevenu durant ma formation, le conceptde formation para-professionnelle pro-

Formation d’agro-commerçant ES

Page 19: Revue UFA 03/2014

té, l’économie d’entreprise et le marke-ting étaient tellement axés sur la pra-tique que le jeune agro-commerçant arapidement compris les interactionscomplexes qui en découlent, ce quin’avait pas été le cas lors de la forma-tion qu’il avait suivie quelques années

«Contrairement à cequi est le cas àl’université, chezFeusi, j’ai rapidementcompris les intercon-nexions économiquescomplexes auxquellesle commerce agricoleest soumis», expliqueFabian Sommer.

Suite:LBBZ Schluechthof Cham BZB Rheinhof Salez (SG)*Agro-technicien ES Agro-technicien ES

Formation en cours d’emploi Formation en cours d’emploi et à temps complet (examen professionnel et de maîtrise

inculs)2 – 3 ans 3 ans

5000 Fr. par année, y c. moyens 7800 Fr. au total.d’enseignement, voyage d’étude Y c. matériel scolaire et excursions et excursions. Coûts supplémentaire pour BLS Pension et logement non compris. (indépendamment du site de l’école)

Pensions et logement non compris.

17.3.2014 Plantahof 19.2.14. Rheinhof 25.3.2014, Arenenberg 26.3.2014

30.4.2014 13.5.201518.8.2014 15.8.2015Martin Pfister Koni HöhenerLBBZ Schluechthof Cham BZB Rheinhof6330 Cham 9465 SalezTéléphone 041 227 75 51 Téléphone 058 228 24 [email protected] [email protected] www.bzbrheinhof.ch

REVUE UFA · 3 2014 19

GESTION

posé par Feusi à Berne m’a rapidementconvaincu», explique Fabian Sommer. Ila ainsi été en mesure d’utiliser directe-ment dans son métier les connaissancesacquises dans le cadre de sa nouvelleformation et d’enraciner plus rapide-ment ses connaissances. La comptabili-

auparavant à l’Université de Berne. Lapossibilité de se plonger de manière trèsapprofondie au sein du commerce agri-cole a fasciné Fabian Sommer. Se projeter dans l’avenir Sixmois après la fin de la formation, forceest de constater que l’investissementconsenti dans la formation continue ena valu la peine. «Je désirais avoir plus deresponsabilités et me développer ausein de la LANDI. Mon supérieur a dis-cuté avec moi de plans de carrière»,ajoute encore Fabian Sommer. A cetteoccasion des jalons ont pu être posés:chef de projet, responsable de groupede marchandises voire, à plus longueéchéance chef de site Agro. En sa qua-lité de chef de projet, Fabian Sommer adéjà développé le projet «Multicoptèrespour l’utilisation de larves de tricho-grammes pour lutter contre la pyrale dumaïs dans la région du Seeland».

Relève pour la LANDI Comme laLANDI Seeland, de nombreuses LANDIinvestissent dans la relève et aident lesjeunes collaborateurs à suivre une for-mation d’agro-commerçant ES à Berne.Le secteur du commerce agricole a be-soin d’une relève compétente et prochede la pratique, qu’il s’agisse d’agro-techniciens ES ou d’agro-commerçantsES. Dans le cadre de la formation pourles agro-commerçants, le partenariatentre le groupe fenaco-LANDI et lecentre de formation Feusi s’est avéré êtreun succès pour tous les participants.Alors que l’offre en agro-techniciens EScorrespond désormais aux besoins dumarché, il n’y a actuellement toujourspas assez d’agro-commerçants ES. �

Auteur Alex Eigenmann, fenaco, chef de LANDI Arena

Sous www.ufarevue.ch, «Films», leslecteurs de la Revue UFA trouveront unfilm Revue UFA consacré aux 25 ans dela formation d’agro-commerçant ES.

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* en collaborationavec le Plantahof

et Arenenberg

Page 20: Revue UFA 03/2014

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

20 00 2013 · UFA-REVUE20 3 2014 · REVUE UFA

Nouveau centre d’achatNew Holland a inauguré un nou-veau centre de compétence clien-tèle sur le site de l’usine italienne deJesi. Outre les tracteurs standard dela série «T4», les tracteurs à chenillesde la série «TK» ainsi que les séries«TD5» et «T5» y sont également fa-briqués. Ce centre de compétenceréservé à la clientèle s’étend sur800m2 et atteste l’esprit innovantde New Holland. Le bâtiment abriteun centre de conférence de 50places assises, une salle de séanceainsi qu’un magasin.Des visites guidées du nouveau

centre de compétence et de l’usineseront organisées à l’attention desclients intéressés.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Agrar produit désormais des ci-ternes pour de nombreux types detransporters commercialisés sur lemarché. Les transporters équipés deciternes à pression sont bien adap-tés pour puriner dans les endroitsqui sont inaccessibles aux tracteurs.Le centre de gravité des transportersest en effet situé plus bas que celuides tracteurs.En tant que fabricant suisse, Agrar

attache beaucoup d’importance aufait de pouvoir proposer à ses clientsune solution bien adaptée aux par-celles à forte déclivité. C’est ce quia incité Agrar à développer un assor-timent complet de citernes à purinces dernières années. Comme c’estle cas pour les citernes à purin trac-tées, les citernes portées sont dispo-nibles en tant que citerne à pressionavec compresseur (type «DF»), ci-

terne à pression combinée avec unepompe centrifuge (type «PDF») ouciterne avec pompe à piston rotatif(type «PF»). Les corps de cuve sontdisponibles en deux longueurs etquatre volumes (2700, 3000, 3200et 3600 l), afin de pouvoir s’adapterau mieux à l’empattement destransporters.Les nouvelles citernes à purin

peuvent également être attelées auxdistributeurs à pendillards «AgrarSVK». Une buse hydraulique à hautepression à commande électriqueconfortable est par ailleurs disponi-ble en option.

Agrar produit des citernes pourles transporters

Dispositif automatique «vitesse rapide» Avec son nouveau dispositif auto-matique «Vitesse rapide», Krone estactuellement le seul fabricant à pro-poser une solution confortable dedéchargement rapide pour l’ensem-ble des remorques double-usage«ZX» ainsi que pour les autochar-geuses «MX». La remorque/auto-chargeuse est tout d’abord déchar-gée via le système d’entraînementdu tapis qui tourne à plein régimeet à puissance maximale. Un senseurmesure la pression exercée au seinde la conduite hydraulique du dis-positif d’entraînement du tapis.Lorsque la pression chute en des-sous du niveau prédéfini, le tapisd’amenée passe automatiquementen mode «rapide», l’autochargeuseétant vidée au double de la vitessenormale.

Mélangeuses «Swiss-Top»Via ses mélangeuses «Swiss Top»,Kverneland dispose d’une nouvellegamme. Ces mélangeuses présen-tent l’avantage de favoriser un mé-lange rapide et doux du fourrage.Les neufs modèles commercialiséssont disponibles en plusieurs di-mensions. On trouve ainsi les mé-langeuses monovis de 5, 8 et 10m3

(en modèle surbaissé) ainsi qu’unmodèle de 12m3. Cette série com-prend également des mélangeuses àdouble vis de 14m3 (modèle sur-baissé) et de 18m3. Tous les mo-dèles commercialisés bénéficient del’équipement Profi avec doseur la-téral à double entraînement, ba-lance programmable (sauf modèle5m3) et dispositif de commandepour les fonctions hydrauliques.

Deutz-Fahr organise à intervalles ré-guliers des «Agroshow» dans diffé-rents pays et présente ainsi ses nou-veautés dans un cadre convivial. Ledépart de ce tour a été donné à Bru-negg (AG) en 2014. Les modéra-teurs, Susanne Schön et Josef Reiter,ont présenté aux nombreux invitéstoutes les dernières nouveautés dela marque ainsi qu’un aperçu duprogramme Deutz-Fahr dans le do-maine des tracteurs et des moisson-neuses-batteuses. Les séries «9» et «11» qui ont été

présentées pour la première fois àHannovre, faisaient partie des mo-ments forts de la présentation. Lasérie «11» se compose de trois mo-dèles équipés des transmissionscontinues «TTV». Cette série est enoutre équipée de moteurs dont lapuissance varie entre 350 et 440CV.Pour la première fois, un tracteurDeutz-Fahr (modèle 440 CV) estéquipé d’un moteur six cylindres enligne du fabricant MTU. Les quatremodèles de la série «9» développent

une puissance oscillant entre 270 et340 CV et sont également équipésde la transmission continue «TTV». Le show s’est terminé par la présen-

tation des tracteurs compacts desséries «Agrokid», »Agrolux», «Agro-plus» et «Agrofarm». Le show étaitencore animé par des vidéos sur lesnouveautés, par exemple la nou-velle cabine «Maxi-Vision», et surl’histoire de la firme. Deutz-Fahr nedessine pas que des machines, maisaussi des vêtements modernes. LeDeutz-Fahr Fashion Show a pré-senté les possibilités d’allier élé-gance et fonctionnalité dans le do-maine des vêtements de travail etdes accessoires.

Deutz-Fahr: «Agroshow» unique

Page 21: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 21

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Page 22: Revue UFA 03/2014

Aperçu du banc d’essaide FPT Motorenfor-

schung: à l’avenir lesmoteurs doivent

devenir encore pluséconomes en carburant

et plus écologiques.Photos: FPT Motorenforschung

«Nous produisons du savoir-faire enmatière de moteurs»: Dirk Bergmannndirige FPT Motorenforschung SA àArbon (TG).

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Ces dernières années, les moteursdiesel ont connu une évolutionmarquante caractérisée par des per-formances accrues et des émissions

plus faibles, tout comme une améliora-tion de leur efficacité. C’est le législateurqui a été le principal responsable decette évolution, en édictant dès 1996des valeurs limites toujours plus faiblespour les émissions d’oxydes d’azote etde particules de suie, cataloguées dansdifférentes phases. Avec la phase 4 (Tier4 final) en vigueur depuis 2014 pour lestracteurs de plus de 130kW/176 ch, lesémissions de polluants ne devront plusreprésenter que 3% par rapport à la si-tuation qui prévalait lorsque la législa-tion sur les normes d’échappement aété mise en place.

Recherche mise à contributionPour être en mesure de respecter cesnormes d’émissions, la recherche sur lesmoteurs est fortement sollicitée. Tousles aspects, du carburant au retraite-ment des gaz d’échappement en pas-sant par l’injection et le déroulement dela combustion dans les cylindres doiventêtre optimisés et améliorés en perma-nence. C’est à quoi l’on s’attache parexemple à Arbon en Thurgovie, où la re-cherche sur les moteurs de FPT est àl’œuvre sous la houlette de Dirk Berg-mann (cf. encadré). «A la base, nous sommes confrontés

au dilemme suivant: augmenter la tem-pérature et la pression de la combustionpour que le moteur se situe dans l’opti-mum de consommation de carburant etqu’il produise un minimum de suie setraduit par une production élevéed’oxydes d’azote indésirables», expliqueDirk Bergmann. A l’inverse, si l’on fait

par exemple recirculer les gaz d’échap-pement refroidis dans la chambre decombustion en faisant chuter la tempé-rature de combustion, les oxydesd’azote s’en trouvent certes réduits,mais la production de suie augmente. «Ilest malheureusement impossible d’évi-ter cet antagonisme», poursuit l’émi-nent ingénieur en mécanique. Il est ainsinécessaire de recourir à des systèmes deretraitement des gaz d’échappement sil’on veut respecter les valeurs limites.

«AdBlue» ou «EGR»? La méthodeSCR (réduction catalytique sélective) esten soi un système simple visant à réduireefficacement les oxydes d’azote tout enmaintenant le moteur dans un état defonctionnement optimal. A cet effet, oninjecte une solution d’urée liquide,

l’«AdBlue», dans le flux des gaz d’échap-pement au moyen d’un système de do-sage géré par des capteurs, ce qui per-met de transformer les oxydes d’azoteen azote atmosphérique inoffensif et envapeur d’eau.

RECHERCHE SUR LES MOTEURS FPT Au cours des dernières années, les dévelop-peurs de moteurs ont été principalement préoccupés par la question des émissions.Même si la prochaine phase pointe à l’horizon, ces prochaines années, l’accent seradavantage placé sur un regain d’efficacité et un abaissement des coûts d’exploitationtotaux, comme le montre une visite chez FPT Motorenforschung SA à Arbon (TG).

Vers la prochaine phase!?

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www.ufarevue.ch 3 · 14

Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

La recirculation des gaz d’échappe-ment refroidis «EGR» (exhaust gas recir-culation) constitue une alternative.Cette dernière permet certes de renon-cer à la logistique additionnelle propreà l’«AdBlue», mais les véhicules doiventêtre équipés d’un filtre à particules per-mettant de capturer les particules desuie dans les gaz d’échappement. Lenettoyage du filtre à particules et le faitque le moteur ne fonctionne pas dansl’optimum de combustion sont les prin-cipaux inconvénients de ce système. A partir de la phase 4, il n’est plus

possible de respecter les normes en vi-gueur avec la seule technologie «EGR».Les constructeurs de moteurs qui ont at-teint jusqu’ici la phase 3b avec l’«EGR»et le filtre à particules devront monterun catalyseur SCR supplémentaire. FPT,qui utilisait déjà la méthode SCR aupa-ravant, est prêt à mettre sur le marchéune deuxième génération de cette tech-nologie sous la dénomination «Hi-eSCR». Un catalyseur d’oxydation estplacé à l’avant du véritable systèmeSCR, «ce qui a une influence positivetout particulièrement en matière d’effi-cience», souligne Dirk Bergmann.

Rendement de plus de 55%?Alors que Rudolf Diesel, inventeur dumoteur qui porte son nom, atteignaitavec son invention un rendement ther-mique de 26%, de nos jours, grâce au

Recherche sur les moteurs à ArbonLe site d’Arbon se consacre depuis longtemps aux moteurs diesel. Eneffet, c’est en 1928 qu’Adolf Saurer y a construit son premier camion.Cette entreprise a par la suite joué un rôle de pionnier dans laconstruction des moteurs diesel et a contribué à la percée de cette technologie en déposant de nombreux brevets. Lefrein moteur et le démarreur à air comprimé ont été développés àArbon, tout comme la chambre de combustion en forme de cœurtypique des moteurs diesel. En 1934, Saurer a breveté l’injectiondirecte. L’injection à rampe commune est également une invention deSaurer, bien que les brevets soient ensuite partis à l’étranger.

Lorsque Saurer a cessé la production de véhicules dans les années1980, le département recherche a continué son activité et a mêmeconnu un agrandissement. Aujourd’hui, sa dénomination est FPT-Moto-renforschung (recherche sur les moteurs FPT) et ce départementappartient à CNH Industial qui développe des moteurs pour l’agricultu-re et la construction, les camions, les bus et les bateaux. Plus de 200personnes y sont employées, dont plus de la moitié sont des ingénieurs.Les moteurs diesel sont testés sur plus d’une trentaine de bancs d’essai,où l’on y mesure et analyse les gaz d’échappement et le bruit dansdifférentes conditions d’exploitation et climatiques. Certains essaiss’effectuent même sur une longue durée. L’année dernière, le nombred’heures d’activité sur les bancs d’essai a par exemple atteint 61000heures, avec une consommation de 2 mio. de litres de diesel à la clef.

FPT construit chaque année environ 550000 moteurs diesel et est lenuméro trois mondial dans la production des agrégats d’une certaineimportance (à partir de la phase 3). Les moteurs FPT équipent (dans l’agri-culture) par exemple des véhicules de Case, Steyr, New Holland et Claas.

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turbocompresseur, à l’intercooler, à l’in-jection haute pression et à la techniquemultisoupapes, ce rendement est d’env.46%. Mais pour les ingénieurs, il est en-core possible de l’augmenter. Dirk Berg-mann s’est fixé pour objectif d’atteindreun rendement de 55% à l’horizon 2020.Mais comment lui et son équipe comp-tent-ils s’y prendre?Pour Dirk Bergmann, il y a toute une

série de points susceptibles d’être en-core améliorés dans un moteur diesel.Par exemple, l’injection du carburantpeut être optimisée de manière à ce quece dernier se consume non seulemententièrement, mais qu’il soit coordonnéplus précisément avec le processus decombustion. Les gaz d’échappementconstituent un autre aspect: grâce à desanalyses ad hoc du comportement desturbulences, il est possible de créer desfiltres et des catalyseurs plus compactset plus efficaces. Par ailleurs, on peutencore mieux utiliser l’énergie présentedans les gaz d’échappement. Par exem-ple au travers d’une sorte de turbocom-presseur transmettant sa force directe-ment sur l’arbre du vilebrequin. En outre, on s’intéresse également à

poursuivre la diminution des frotte-ments internes des pistons, des seg-ments, du vilebrequin ou des coussi-nets. Dans ce contexte, l’améliorationdes lubrifiants est également d’actua-lité. Par ailleurs, les agrégats auxiliairescomme le ventilateur, les pompes ou lescompresseurs pourraient être mieux pi-lotés en fonction des besoins réels, doncavec une meilleure efficacité.

Une prochaine phase? Alors queles tracteurs d’une puissance inférieureà 130kW/176ch doivent encore provi-soirement respecter des normes d’émis-sions moins strictes, atteignables avecdes méthodes plus simples, on parledéjà d’une prochaine phase pour lesplus gros véhicules, soit de la phase 5.Cette dernière devrait s’appuyer sur lanorme Euro 6 pour les camions et entreren vigueur dans cinq ans. «Avec cettenorme, le législateur vise encore les mi-croparticules et leur nombre ainsi queles émissions de CO2», selon Dirk Berg-mann.

Résumé Les moteurs diesel mo-dernes sont aujourd’hui des agrégats

complexes dotés d’une multitude desenseurs et d’électronique. Depuis l’in-vention de ce moteur par Rudolf Dieselil y a 110ans, le rendement n’a cesséd’augmenter, alors que des améliora-tions sont encore possibles en vue d’at-teindre un rendement de 55%. Le légis-lateur vise une poursuite de la réductiondes émissions et l’introduction d’une5ème phase pour les moteurs off-road.Outre les émissions, au vu des prix enhausse pour le diesel et des réserves enpétrole qui se raréfient, une consomma-tion réduite et de faibles frais d’entre-tien sont des aspects primordiaux pourun moteur. Pour le client final, toutesces évolutions ont naturellement leurprix. �

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Auteur Dr. Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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TECHNIQUE AGRICOLE

24 3 2014 · REVUE UFA

Deux chargeurs Kramerau travail: la chargeusetélescopique «KL 35T»(photo du haut) et lachargeuse sur roues «KL 19» (photo du bas).

Dans le segment des chariots télescopiques, Kramer propose deux modèles de couleur verte: outre le «KT 256» (photo), la gamme comprend également lemodèle «KT 124». Ces deux véhicules disposent d’un système procédant, lors de la descente de la charge, au rétractage automatique de l’élément téléscopique, en fonction de la charge.

Actuellement, Kramer dispose dehuit chargeuses sur roues, deuxchargeuses télescopiques et deuxchariots télescopiques destinés à

l’utilisation agricole. Cet assortimentsera encore étoffé dans les années à ve-nir. Les machines sont conçues sur unchâssis rigide et disposent de la direc-tion sur les 4 roues avec un angle de bra-quage de 40°. Lors des manœuvres, iln’y a que les roues qui changentd’orientation, le centre de gravité et lacharge utile ne varient pas. Par rapportà un chargeur articulé, cette construc-tion réduit le risque de retournement,notamment en terrain pentu. En plus dela direction sur les quatre roues, Kramerpropose aussi la direction uniquementsur l’essieu avant et la marche en crabe.

Équipement Pour la motorisation,Kramer a choisi des moteurs de Yanmarpour les machines de faible puissance etDeutz pour les puissances supérieures.Pour la transmission, le groupe a optépour la transmission continue «ecos-peed» basée sur la technologie hydro-

statique développée par Sauer Bibus.Elle permet un déplacement sans palierssur l’ensemble de la plage de vitesse.Les chariots télescopiques Kramer

disposent du système «smart handling»,un équipement innovant qui permet derespecter les directives légales en ma-tière de protection contre les sur-charges. Lors de la descente de lacharge, le système pilote automatique-

ment la rentrée de l’élément télesco-pique en fonction de la charge suppor-tée. En plus de cela, un système de cou-plage rapide facilite le changement desoutils. Le «KL54» permet de tracter uneremorque (charge tractée maximale:14t).

Objectif de commercialisationLe but avoué de GVS-Agrar est de par-venir à commercialiser 30 machines lapremière année. Par la suite, l’objectifest d’atteindre les 60 unités. Pour at-teindre cet objectif, le groupe s’appuiesur son réseau de distribution quicompte 40 à 45 concessionnairesagréés. L’introduction sur le marché desmodèles «KL12», «KL19», «KL27T» et«KT256» sera soutenue par une actionspéciale accordée par GVS-Agrar. Le tra-vail du marché est placé sous la compé-tence de la nouvelle ligne de distribu-tion «Kramer». �

GVS-AGRAR ET KRAMER, après de longues discussions,sont parvenus à un accord sur la distribution de chargeuses surroues, chargeuses télescopiques et chariots télescopiques agri-coles. Avec l’aide de ses 45 concessionnaires, GVS-Agrar espèreencore parvenir à vendre 30 machines la première année.

Nouvelle force de levage Kramer AllradLa marque «Kramer» bénéficie d’unelongue tradition. Elle a été créée en 1925 par les frères Kramer à Gut-madingen (D) et était active dans le montage de tracteurs. Depuis 1973,l’entreprise se concentre sur laproduction de machines de chantiercompactes. En 2000, la fusion avec le constructeur autrichien de machinesde chantier Neuson donne naissance à Neuson Kramer Baumaschinen dont lesiège est à Linz (A). Sept années plustard, un accord de fusion avec WackerConstruction Equipment est signé. Lanouvelle entreprise qui s’appelledésormais Wacker Neuson possède aussila marque de chargeurs Weidemann. En 2008, en raison del’augmentation de la demande, Kramer alancé la construc tion d’une nouvelleusine pour la production de chargeuseset chariots télescopiques. Depuis 2012,ces machines destinées à l’agriculturesont de couleur verte. L’usine Kramer dePfullendorf construit les chariotstélescopiques «Scorpion» de Claas.

En 2013, Wacker Neuson a réalisé unchiffre d’affaires de 1.2Mrd Euro etoccupait plus de 4000 personnes dans lemonde.

Tableau: Aperçu des modèlesCharge Hauteur

Puissance utile de levageChargeuses sur rouesKL10 31CV 1080kg 2.68mKL12 31– 37CV 1250kg 2.69mKL19 48CV 1980kg 2.82mKL35 61CV 3507kg 2.80mKL37 75CV 3750kg 3.00mKL43 75CV 4300kg 3.20mKL54 120CV 5400kg 3.47m

Chargeuses télescopiquesKL27T 61CV 2700kg 4.44mKL35T 75CV 3500kg 4.50m

Chariots télescopiquesKT124 31– 40CV 1200kg 4.31mKT256 68CV 2500kg 5.73m

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TECHNIQUE AGRICOLE

26 3 2014 · REVUE UFA

Le projet de construction d’établesur le site du centre de formation du«Plantahof» à Landquart (GR) étaitinitialement motivé par le besoin de

disposer de davantage de place et d’ef-ficacité. Parallèlement à cela, il s’agissaitégalement de respecter les besoins desanimaux en matière de confort d’étableet les dispositions de la protection desanimaux en la matière. L’ancienne sta-bulation entravée ne répondait par ail-leurs plus aux exigences actuelles enmatière de formation. Le concours d’architecture imposé

durant la phase préparatoire a été rem-porté par l’entreprise Strüby de See-wen(SZ). Cette entreprise est spéciali-sée dans les constructions en bois et aofficié en tant qu’entreprise généraledans le cadre du projet. Les travaux ontfinalement donné naissance à un bâti-ment en bois multifonctionnel et flexi-ble permettant d’abriter 160 unités de

gros bétail. Le nouveau bâtiment a éga-lement été conçu pour assurer la forma-tion des élèves et des agriculteurs.

Positionnement du bâtimentL’étable largement dimensionnée de83x62m est positionnée dans l’axe duvent, ce qui garantit une bonne aérationnaturelle. La hauteur de 17m au faîtepermet de disposer d’un important vo-lume d’air, ce qui contribue à un bon cli-mat d’étable et évite la formation degouttelettes résultant de la condensa-tion, un phénomène que l’on rencontresouvent dans la pratique. Le bâtiment anécessité quelque 800m3 de bois pro-venant des forêts suisses et adopte laforme d’un «U». Une aile abrite lesvaches en lactation, qui sont répartiesau sein d’un groupe «Haute producti-vité» et «Fourrage de base». La secondeaile abrite les vaches taries, le jeune bé-tail, les taurillons d’engraissement et,dans une aire pourvue d’un climat légè-rement différent, les veaux. Ces dernierssont détenus dans quatre lots de vingtanimaux. Le lien qui relie les deux ailes abrite

le séchoir à foin, la salle de traite ainsique les bureaux et les installations tech-niques. A cela s’ajoutent des salles declasses spécialement aménagées. L’airede promenade (SRPA) et la place d’at-tente à la salle de traite sont situées en-tre les deux ailes.

Confort La nouvelle stabulation ac-corde une importance prépondéranteau confort. L’aire d’affouragement estrecouverte d’un tapis en caoutchouc,sachant que les vaches doivent appré-cier venir à cet endroit pour y consom-mer un maximum de fourrage et pro-

duire ainsi le plus de lait possible. Leslogettes confortables sont placées dos-à-dos et sont remplies avec un matelaschaux-paille, selon le système déve-loppé par Landor. A l’avenir, outre lapaille et la chaux, il est prévu d’ajouter

ETABLE DU «PLANTAHOF» Le «Plantahof», le centre de formation agricole duCanton des Grisons à Landquart, a installé son troupeau dans la nouvelle stabulation il y a deux mois. L’énorme bâtiment, qui permet d’abriter quelque 160 UGB, n’est pas une étable conventionnelle. Affectée également à la formation et aux essais, la stabulation du «Plantahof» fixe de nouveaux jalons en matière de construction.

De nouveaux jalons sont posés

Journées portes ouvertesLa nouvelle stabulation du «Plantohof»ouvrira ses portes au public le week-enddu 5 /6 avril 2014. A cette occasion, les entreprises qui ont œuvré à laconstruction seront présentes sur placeavec leurs spécialistes et répondrontvolontiers aux questions relatives à laconstruction de l’étable.

«C’est comme un hôtelquatre étoiles pour lebétail»: Carl Branden-burger, chef del’exploitation d’Etat du«Plantahof», dans lanouvelle stabulationdu centre de formation.

Les veaux vivent dans un comparti-ment séparé au climat différent.

Au milieu des deux ailes de l’étable setrouvent la courette ainsi que l’aired’attente de la salle de traite.

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Page 28: Revue UFA 03/2014

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28 3 2014 · REVUE UFA

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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ToitureLa nouvelle stabulation du «Plantahof» est recouverte de plaques d’Eternit de type«Ondapress 57». Ces plaques ondulées se composent de fibres de ciment à respirationactive et contribuent à réguler le degré d’humidité. Grâce à leur faible pouvoirconducteur, elles ne diffusent pas beaucoup la chaleur. Leur fabricant, Eternit (Suisse)SA a par ailleurs développé, en collaboration avec la Suva, des bandes de plastiquesrésistantes à l’arrachage qui réduisent au minimum le risque de dégâts au niveau desplaques. Une couverture anti-glisse contribue quant à elle à procurer la sécuriténécessaire.

Le toit orienté vers le Sud a été loué à un exploitant de panneaux voltaïques. Ce derniery a construit une installation photovoltaïque de 1200m2 et produisant près de 187KWp.

à ce matelas des résidus provenant duséparateur à lisier installé sur le site. Lesrangées de logettes sont séparées par undallage en béton rainuré. Les vaches taries et le jeune bétail

doivent par contre se contenter d’un ni-veau de confort légèrement inférieur: ilsdisposent de logettes plus simples et nebénéficient pas de filet brise-vent. Lestaurillons d’engraissement et les veauxsont installés sur couche profonde.

L’affouragement s’effectue à l’aided’une mélangeuse. La ration de base secompose de 40% d’ensilage de maïs,10% d’ensilage d’herbe et 50% de foin.

Cette ration est complétée par descubes d’herbe qui sont également dis-tribués via la mélangeuse. La ration dugroupe «Fourrage grossier» est exclusi-vement complémentée avec des cubesd’herbes alors que le groupe «Hauteperformance» dispose en plus d’unconcentré protéique ainsi que d’un ali-ment pour vache laitière. La grange àfoin est largement dimensionnée et per-mettrait éventuellement d’opter pourune ration de base exclusivement com-posée de foin. Les veaux reçoivent dulait via plusieurs DAL (distributeurs au-tomatiques de lait) dont UFA assure leservice.

La traite s’effectue à l’aide d’unesalle de traite 2x8 Side-by-side de lamarque Delaval. Cette salle de traite estéquipée d’un décrochage automatique,de compteurs à lait ainsi que d’une sor-tie par l’avant. L’installation d’un robotde traite n’a pas été envisagée pour plu-sieurs raisons: la taille du troupeau, avec90 vaches en lactation au maximum,était trop importante pour être traitepar un seul robot et insuffisante pourdeux robots. Par ailleurs, plus de la moi-tié du troupeau est alpée en été, le restedu troupeau sortant au pâturage sur lesparcelles entourant le «Plantahof».

Conclusion Deux mois après l’en-trée en fonction de la nouvelle étable,le chef d’exploitation du «Plantahof»,Carl Brandenburger, à toutes les raisonsd’être satisfait. «Voir la vitesse avec la-quelle les animaux mais également lescollaborateurs se sont adaptés à la nou-velle étable a été une formidable expé-rience pour moi». Il est étonné du calmequi émane de l’étable et de la salle detraite. Carl Brandenburger est également sa-

tisfait du déroulement des travaux. Lebâtiment a ainsi pu être achevé dans lesdélais, après onze mois de construction.Le budget de construction, qui s’élevaità 5.9 millions de francs à lui aussi étérespecté. �

Les plaquesondulées en fibro-ciment sont teintéessans solvants etsont résistantes auxintempéries.L’installationphotovoltaïque aune puissance de187 kWp.

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Page 30: Revue UFA 03/2014

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30 3 2014 · REVUE UFA

éprouvée sur les faneuses traînées, aété reprise sur ces nouvelles fa-neuses: fourrage propre, fanage dequalité et absence d’enroulement defourrage représentent les avantageprincipaux de ces toupies «Dyna-Tech». La conception boulonnée duchâssis avec des profilés tubulaires etdes charnières surdimensionnés ga-rantissent une grande robustesse etune longévité exemplaire. L’effet po-sitif supplémentaire réside dans lapréservation des dents, rallongeantainsi leur longévité. Le dispositifanti-perte de dents éprouvé équipeégalement ces modèles.

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L’esprit novateur de Merlo récompensé

«transport de matériel et logis-tique». Le concept «Multifarmer»(combinaison d’un chargeur téles-copique et d’un tracteur) de Merloa également reçu la distinction «Ja-lon dans le domaine de la techniqueagricole» décernée par «dlv».

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Merlo a remporté trois distinctionsà l’occasion de l’Agritechnica 2013.La médaille d’or décernée au pre-mier chargeur télescopique dotéd’un moteur hybride a littéralement«électrisé» le public. Bon nombre depersonnes intéressées ont afflué surle stand, dans le but de pouvoir ad-mirer de près les innovations propo-sées par Merlo. C’est en sa qualitéde «premier véhicule plugin hy-bride-électrique commercialisé dansle secteur agricole», que le «Turbo-farmer 40.7 Hy-brid» s’est vu dé-cerné une médailled’or. La maisond’édition «dlv»(deutscher Lans-wirtschaftsverlag) amême élu cette in-novation «machinede l’année 2014»dans la catégorie

Les nouvelles «Hit»

tracteurs très efficaces et perfor-mants, Fendt a décidé d’optimiserses séries haut de gamme «800 Va-rio» et «900 Vario» en les adaptantaux dernières normes d’émission deniveau 4/Tier 4 final. Avec 54 inno-vations sur le seul «800 Vario S4» et63 pour le «900 Vario S4», Fendt faitpreuve d’un degré de compétenceélevé, tout en optimisant de trèsnombreux détails et en lançant plu-sieurs innovations.

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Une marque telle que Fendt investitconstamment dans les techniquesdu futur. Avec 33% de parts de mar-ché, les gros tracteurs Fendt des sé-ries «800 Vario» et «900 Vario» sontles leaders incontestés du segmentdes tracteurs de plus de 200CV, tanten Europe de l’Ouest qu’en Europecentrale et dans les pays Baltes. Au-cun autre fabricant ne connaît aussibien les exigences des entrepre-neurs agricoles et des grandes ex-ploitations et n’associe de manièreaussi approfondie la puissance, l’ef-ficacité et la robustesse à la produc-tivité globale. Afin de pouvoir conti-nuer à proposer à ses clients des

New Holland repend la tête

kg/CV et ses impressionnants mo-teurs 4 cylindres développant unepuissance maximale de 163 CV, le«T6» est le garant d’une productivitémaximale. Ce niveau de performanceélevé est délivré dans des conditionsoptimales, la cabine «Horizon» assu-rant une excellente visibilité ainsiqu’un niveau de confort de haut ni-veau. La transmission continue «AutoCommand» est très simple à gérer.Cette transmission est capable dechanger automatiquement de straté-gie de conduite et offre une sécuritémaximale grâce à la commande d’ar-rêt automatique. Un essai permettraaux personnes intéressées par latransmission «Auto Command» deNew Holland de se convaincre desavantages de cette dernière.

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L’année dernière, 2386 nouveauxtracteurs, soit 300 unités de moinsqu’en 2012, ont été immatriculés enSuisse. Dans le hit-parade desmarques, New Holland s’est réappro-prié la première place avec quelque401 nouveaux tracteurs vendus. LeCentre New Holland tracteurs Suissetient à en remercier chaleureusementses clients. La série «T6 AC» équipéed’une boîte de vitesse à transmissioncontinue a été le vainqueur de l’an-née. Avec son rapport poids-puis-sance optimal de seulement 29

Nouvelle génération de tracteurs puissants

Page 31: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 31

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Suite àla page 33

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Page 32: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

32 3 2014 · REVUE UFA

capturée dans le vignoble valaisandurant la campagne de surveillance2013 menée par Agroscope et lesservices cantonaux de la viticulture.La flavescence dorée est classée ma-ladie de quarantaine et sa présencedans le vignoble conjuguée à cellede son vecteur rend la lutte insecti-cide obligatoire à l'échelle régio-nale, voire cantonale. En l’absencede FD, l’impact de l’insecte sur lavigne est négligeable.

problèmes de scolytes ou de ly-mexylon ont été rencontrés les an-nées précédentes. Il agit déjà partempérature basse et devrait êtreposé suffisamment tôt pour agircontre les premiers vols de coléop-tères.

Capture de cicadelle en ValaisPour la première fois, la cicadellevecteur de la flavescence dorée a été

Extraction de potasse à 1500m de profondeurK+S a terminé la première cavernepour l’extraction de potasse de sonprojet Legacy qui exploitera unecouche de sels située à une profon-deur de 1500m dans la province ca-nadienne du Saskatchewan. Cettegalerie test précède la constructiondes 36 autres cavernes d’extractiondu site qui sera mis en service à l’été2016. En 2017, il devrait produire 2mio. de tonnes de potasse.

Protéger vos stères des instectesFin 2013, BASF a obtenu l’homolo-gation pour Storanet®, un filet deprotection à tendre par dessus lestas de bois. Le filet sotranet est im-pregné de d’alpha-cyperméthrine.Le filet peut être utilisé en forêt etsur les places de stockage où des

La surface d’OGM progresse de 5 Mio d’haL’année dernière, la surface des cultures OGM a progressé pour at-teindre les 175 Mio d’ha. 18 Miod’agriculteurs, dont 90% de petitsproducteurs, y ont recours. Les USA(+0.6 Mio d’ha à 70.1 Mio d’ha), leBrésil (+3.6 Mio d’ha à 40.3 Miod’ha) restent les plus importantsproducteurs OGM. L’engouementpour les OGM semble ralentir. Onconstate pour la première fois de-puis leur introduction que la surfaceOGM croît moins vite que celle desurface agricole totale. Ainsi, malgréune augmentation des surfacesOGM de soja et de maïs, la part desOGM de ces deux cultures a baisséde 2% pour le soja et de 3% pourle maïs. La surface de colza OGMperd 6% et le coton OGM 11%.L’année prochaine, l’Indonésie lan-cera la production de canne à sucreOGM.

Les oléagineux et protéagineux biosuisses sont très demandés. Dispo-sez-vous encore de surfaces libressur votre exploitation? Si oui, profi-ter de cette possibilité de produireune culture de printemps attractive.fenaco offre des conditions attrac-tives pour les semis bio de prin-temps. La commercialisation de vo-tre récolte est garantie par uncontrat de production.

Pour la récolte 2014, des parte-naires intéressés par la productionde tournesol, soja et lupin (bour-geon et reconversion) sont recher-chés. Les prix cibles attendus pourla récolte 2014 devraient être lessuivants:• Soja (Bourgeon) 220.–/dt• Soja (Reconversion) 220.–/dt

• Tournesol (Bourgeon) 165.–/dt• Tournesol (Reconversion) 155.–/dt• Lupin (Bourgeon) 120.–/dt• Lupin (Reconversion) 120.–/dt

Les récoltes bio sont prises encharge par différents centres collec-teurs de Suisse. Une demande anti-cipée auprès de votre centre collec-teur est nécessaire dans tous les cas. Les semences nécessaires sont àcommander au plus vite. Adressez-vous à votre centre collecteur ouauprès de fenaco GOF. Des se-mences bio sont disponibles auprèsde Semences UFA. Des informa-tions supplémentaires sont disponi-bles sur le site internet de fenacoGOF (www.fenaco-gof.ch – Pro-duits bio – Planification des cul-

tures). Pour un conseil personnaliséou la conclusion d’un contrat deproduction, contactez votre centrecollecteur ou fenaco GOF, DidierKunkler, � 058 433 64 01,[email protected].

Recherchés: semis de printemps bio

moins dans des cultures pérennes,les cas de résistance s’y manifes-tent plus vite.

Des ray-grass résistants au gly-phosate sont signalés en Espagnedepuis 2006. En Europe, les pre-miers cas se sont manifestésd’abord dans des vergers et vignesméditerranéens. De nombreux cassont répertoriés dans la vigne enFrance voisine, mais aucun pourl’instant en Allemagne.

Pour prévenir l’apparition de ré-sistances dans les cultures, il estrecommandé de changer réguliè-rement les herbicides en choisis-sant des matières actives diffé-rentes avec des modes d’actionbiochimiques distincts. Lesmoyens de lutte mécanique doi-vent également être envisagés.

Pour ses tests de résistance,Agroscope réalise des semis et lestraite ensuite avec l’herbicide in-criminé à 3 dosages différents. Ou-tre une procédure de traitementtémoin à l’eau, les plantes reçoi-vent des dosages qui vont jusqu’à4 fois la norme homologuée.

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Agroscope a pu confirmer un pre-mier cas de résistance au glypho-sate en Suisse, apparu sur des ray-grass hybrides d’une vigne de LaCôte vaudoise. Cette vigne avaitété traitée pendant environ 15 ansavec la même matière active, quin’a plus montré d’efficacité herbi-cide ces derniers temps. Les cas derésistance au glyphosate apparais-sent habituellement sur des sitesoù son usage est répété. Commeles pratiques culturales varient

Premier cas de résistance au glypho -sate en Suisse

Page 33: Revue UFA 03/2014

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Page 34: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

ElisabethWürth

34 3 2014 · REVUE UFA

ErnstFlückiger

BenjaminWiedmer

Sur le plateau, la période d’affour-ragement en vert dure environ 220jours. Comme la pâture reste lasource de fourrage la plus avanta-

geuse, cette période relativementcourte doit être utilisée le plus efficace-ment possible pour obtenir une produc-tion laitière aussi économique que pos-sible. Dans ce contexte, la compositionbotanique des pâturages joue un rôlecentral. La pâture de printemps est unemesure simple qui a fait ses preuvespour améliorer la composition des ga-zons. En effet, le piétinement encouragele tallage des graminées fourragères dequalité comme le ray-grass anglais et lepâturin des prés et entrave la croissancedes adventices comme l’anthrisque oula renoncule âcre. Il contribue ainsi àéviter que des espèces non désiréess’installent dans les trous de la prairie.

Réussir la pâture – un défi Deschemins d’accès robustes et secs, desabreuvoirs stabilisés et idéalement po-

sitionnés, des clôtures et des portails so-lides, des garde-bétail avec de bonnesmises à terre, des clôtures électriquesbien isolées et une gestion bien plani-fiée facilitent le travail pendant les moisd’été. Avant l’acquisition de matériels etgarde-bétail, il est recommandé d’êtreattentif aux renseignements fournis parle vendeur et d’en parler avec des col-lègues. Quelques équipements sélectio-nés ainsi que des panneaux informatifsà ce sujet sont installés sur le sentier dedémonstration de l’Inforama Waldhof.

Abreuvoirs Lors de l’installation desbassins, il faut veiller à ce que les vachesn’aient pas à parcourir de trop longuesdistances. Les animaux de rangs infé-rieurs doivent aussi disposer d’un libreaccès à l’eau. Lorsque les températuressont élevées et que la production lai-tière atteint 40 litres, une vache peutconsommer jusqu’à 150 litres d’eau. Ilest donc particulièrement important dedisposer d’installations correctes. Idéa-lement, il ne faudrait pas dépasser 15vaches par bassin. Les dispositifs offrantune profondeur d’eau d’au moins 15 à20 cm sont les plus appropriés. Le débitd’eau minimal doit atteindre 20 litrespar minute.La propreté de l’eau est importante

pour la santé des animaux et la consom-mation. Les constructions utilisant destuyaux en béton, des bassins et des flot-teurs sont peu coûteuses et faciles à en-tretenir.Pour éviter les problèmes d’onglons

et préserver le sol, il est nécessaire destabiliser le sol autour des points d’eau.Le gravier, les dalles ajourées en bétonou les grillages synthétiques Ecorastersont bien adaptés à cette utilisation.

Chemins d’accès Les chemins d’ac-cès doivent être stabilisés pour empê-cher les problèmes d’onglons, la forma-tion de boue et améliorer la sécurité desanimaux. Les options suivantes sont dis-ponibles:Les couches de copeaux de bois ne

sont pas durables, mais sont utilisablespour les passages temporaires ou avantun labour. L’asphalte recyclé est appré-cié par les animaux et, par rapport àd’autres variantes, économiquementavantageux. Le béton dure longtemps etest carrossable. Il est toutefois glissantquand il est humide et coûteux à l’ins-tallation, à moins qu’il ne s’agisse de ré-cupération d’anciennes dalles ou caille-botis.

L’ORGANISATION ET L’ÉQUIPEMENT DES PÂTURAGES facilitent le travail pendant l’été. Ces questions doivent être abordées avant le début de la saison. Afin d’améliorer la composition botanique, la pâture commencera sur de grandes surfaces. Un sentier de démonstration et des panneaux informatifs seront mis en place au début avril à l’Inforama Waldhof à Langenthal.

Bien gérer la pâture

Sentier de démonstration de pâture de l’InforamaWaldhofUn sentier longeant les pâtures présente les éléments spécialementchoisis et installés. Des panneaux informatifs donnent des indicationssur ces éléments et sur divers thèmes en lien avec la pâture.

Ce sentier est issu d’un partenariat entre l’Association pour ledéveloppement de la culture fourragère (ADCF), Profi-Lait, IG-SwissFleckvieh, Zaunteam Schweiz

Des renseignements supplémentaires sur le sentier de démonstrationsont disponibles auprès de Hansjürg Fuhrimann, Chef d’exploitation del’école d’agriculture de Waldhof, Langenthal (� 062 923 82 32,E-Mail: [email protected])

Page 35: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

REVUE UFA · 3 2014 35

Auteurs ElisabethWürth, AssistanteProduction animale etvégétale et Economie,Inforama

Benjamin Wiedmer,Enseignant et conseillerbio, Inforama

Ernst Flückiger,Conseiller productionfourragère et Coach,Inforama

www.ufarevue.ch 3 · 14

Les chemins d’accès doivent être stabilisés pour éviter les problèmes d’onglon, la formation de boue et améliorer la sécurité des animaux.

confort de marche. Les grilles Ecorasterstabilisent bien le sol tout en étant per-méables. Elles sont par contre coû-teuses. Les nattes et autres géotextilesne sont pas adaptés pour les accès auxpâturages.

Accessoires pour les clôturesélectriques Les clôtures électriquesappropriées facilitent les travaux decontrôle et d’adaptation. Les interrup-teurs permettent de couper le courantdans les zones qui ne sont pas occupéespar le bétail. Ils sont particulièrementutiles dans les zones résidentielles pourprotéger les enfants et les animaux do-mestiques, ainsi que les animaux sau-vages dans les zones de pâtures. Lesfuites d’animaux, les fils cassés ou les dé-gâts aux clôtures doivent être identifiésle plus rapidement possible. Certains ap-pareils indiquent ce genre de problèmepar l’envoi d’appel téléphonique, deSMS, de signaux lumineux ou acous-tiques. Les générateurs de flash sont pra-tiques pour contrôler les clôtures éloi-gnées. Des appareils de contrôle mobilesavec fonction de détection aident à lo-caliser les problèmes des clôtures.

Trèfle violet Pastor Le trèfle vio-let Pastor supporte bien la pâture. Ildoit toutefois pouvoir se ressemer ouêtre sursemé pour supporter leslongues durées d’utilisation (supé-rieures à 3 ans). Les trèfles violets clas-siques sont trop dominants par rapportaux graminées des pâturages et tropsensibles à la pâture courte. Le trèfleviolet Pastor peut remplacer le trèfleblanc dans les mélanges de pâtures. Letrèfle blanc est peu productif. Il peut enoutre engendrer des teneurs en pro-téines trop élevées et devenir domi-nant en cas de fumure azotée trop fai-ble. De plus, il est sensible à lasécheresse estivale.Pastor sera testé dans plusieurs ré-

gions par l’ADCF (Association pour ledéveloppement de la culture fourra-gère), Agroscope ART, Swiss-Seed etdes écoles d’agriculture dans les mé-langes standards 462 et 440. �

Stabilisation de sol avecEcoraster

Ecoraster est un système flexible pour lastabilisation des sols. Il se compose degrilles en matière synthétique quis’assemblent entre elles. Correctementinstallé, Ecoraster est praticable sansrisque par l’homme et les ongulés ainsique les tracteurs. D’un point de vueécologique, le polyéthylène qui lecompose n’est pas problématique. Il estaussi résistant à l’ammoniaque, auxrayons UV, au gel et à la chaleur.

Journée ADCF du Waldhof,28 août 2014, 09h00– 15h00Produire du lait et de laviande avec les ressources deson exploitationPaysannes, agriculteurs et spécialistes dela recherche et de la vulgarisationprésenteront dans les prés les dernièresconnaissances sur les thèmes suivants:

• Ressources humaines et financières –les bases du succès

• Les mélanges ADCF apportent lesmeilleurs rendements

• Conservation efficiente des fourragesgrâce à des techniques adaptées.

• Ensilages et foins humides: la qualitédes fourrages issus des prairies pour laproduction de lait et de viande

Lieu: Inforama Waldhof, LangenthalInscription pas nécessaire

Les pavés sont couteux et demandentun important travail de pose. De plus enfonction de la taille des trous, unecouche de copeau de bois peut être né-cessaire.

Le gravier est certes facile à poser,mais il est ensuite nécessaire de le roulerrégulièrement. Les animaux ont en effettendance à éviter les surfaces rugueuses.Le gravier concassé apporte un meilleur

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www.ufarevue.ch 3 · 14

PRODUCTION VÉGÉTALE

36 3 2014 · REVUE UFA

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

En résuméLes arbres fruitiers haute-tige sont desconstituants du paysage traditionnel etun habitat pour de nombreuses espècesanimales.

Une taille conforme aux règles de l’artest nécessaire.

Une protection phytosanitaire modéréeest autorisée même en OQE.

En 1950, la Suisse comptait encoreenviron 15 millions d’arbres frui-tiers haute-tige. L’association Hoch-stamm-Suisse, qui regroupe des

producteurs, des transformateurs ainsique des organisations agricoles et envi-ronnementales, estime que leur nombre

a diminué de 85% en 60 ans pour at-teindre aujourd’hui les deux millionsd’arbres. Cette diminution modifie nonseulement le paysage suisse, mais aussila diversité fruitière suisse. Elle engen-dre de plus la disparition de l’habitat denombreux animaux. L’inscription des ar-bres fruitiers haute-tige dans la liste deséléments de compensation écologiqueet le lancement de différents program-mes cantonaux pour promouvoir laplantation de nouveaux vergers contri-buent à inverser cette tendance. Toute-fois, il ne suffit pas de planter des arbrespour bénéficier de contributions. Celles-ci sont conditionnées à des exigencesqui définissent notamment une hauteurde tronc jusqu’aux branches principalesde 1.2m pour les arbres de fruits ànoyau et 1.6m pour les autres arbresainsi que des densités maximales et mi-nimales. Une taille conforme aux règlesde l’art et le respect des mesures de pro-tection phytosanitaire prescrites par lecanton sont également requis.

Une production de qualité Lesvergers haute-tige ne visent pas les mê-mes critères de qualité que les vergersintensifs. Une production de qualité esttoutefois toujours synonyme de gain fi-nancier plus important. L’Ordonnancesur la qualité écologique (OQE) autorisele traitement modéré des arbres. Dansce cadre-là, une protection des bour -

geons au débourrement, une interven-tion pour réguler le carpocapse, la tave-lure et l’oïdium ainsi qu’un traitementpour réduire les maladies de conserva-tion sont envisageables pour les fruits àpépins. �

La taille et la protec tion phyto-sanitaire modérée des arbres haute-tige permettent d’atteindre lesobjectifs écologiques et qualitatifs de cette production traditionnelle.

LES ARBRES FRUITIERS HAUTE-TIGE sont des éléments importants du paysagesuisse. En plus de leur qualité écologique, ces arbres sont rétribués par des contributions qui viennent s’ajouter à la production des fruits généralement destinés à la fabrication de cidre. Pour conserver leur qualité écologique et leur potentiel deproduction, ces arbres doivent être correctement entretenus.

Qualité écologique et gustative

Protection phytosanitairedes arbres à haute-tigeAu débourrement: p.ex. cuivre 0.2% + Oleofos 0.5%

Carpocapse: en fonction du vol et de la situation de début jusqu'à mi-juin:p.ex. Systhane C 0.15% (contre tavelureet oïdium) + Insegar/Hagar 0.04%(carpocapse)

Maladies de conservation:4– 5 semaines avant récolte: p.ex. Folpet0.1%

Respecter scrupuleusement les consignesd’utilisation et les restrictions figurant sur les étiquettes des emballages. En casde doute, n’hésitez pas à contacter unspécialiste.

Page 37: Revue UFA 03/2014

Les deux nouveaux produits de Syngenta garantissent la protection de vos champs de pommes de terre contre les adventices, les graminées, le mildiou et l’alternariose.

Arcade 880 EC vous faci-

lite le désherbage de vos cultures de pommes de terre. Avec Arcade 880 EC vous désherbez vos cultures en un seul passage et avec un seul produit, en pré-levée ou en post-levée précoce. Emploi de Revus Top

Nous recommandons d’appliquer Revus Top à la dose de 0,6 l/ha. Dès le début de la floraison, durant le fort développement des rames en été. Il faut effectuer au maximum trois applications par an à intervalles de 7 à 10 jours. Les intervalles dépendent du risque d’infection et des conditions climatiques.

Pour des renseignements completsConseils téléphoniques au 0900 800 008 (du lundi au vendredi, de 7h30 à 12h00); www.syngenta.ch

Arcade 880 EC contrôle un large spectre d’an-nuelles grâce à l’interaction de ses deux matières actives, le prosulfocarb et la métribuzine. Le prosulfocarb est absorbé par les pousses et les jeunes racines des mauvaises herbes. La métri-buzine est absorbée en plus par les feuilles des jeunes adventices. La combinaison de ces deux matières actives permet de contrôler tant les dico-tylédones que les graminées.

Emploi d’Arcade 880 EC Arcade 880 EC s’utilise à la dose de 4 – 4,5 l/ha dans les pommes de terre destinées à la consom-mation (excepté les primeurs), à l’affourragement et à la production de plantons. Une seule appli-cation suffit, soit en pré-levée soit en post-levée précoce des pommes de terre (voir les sensibilités variétales).

Revus Top est le nouveau fongicide Syngenta qui

vous permet de contrôler efficacement les deux principales maladies des pommes de terre, le mil-diou (phytophtora) et l’alternariose, avec un seul produit, sans devoir ajouter un produit spécial contre l’alternariose. En plus Revus Top est aussi utilisée pour les tomates.

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REVUE UFA · 3 2014 37

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Suite à la page 48

Suite dela page 33

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Page 38: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

HeinzMathys

38 3 2014 · REVUE UFA

En utilisant l’énergie solaire, dudioxyde de carbone (CO2) et del’eau (H2O), un hectare de betteraveproduit 12 à 14 tonnes de sucre qui

représente environ 235000 MJ d’éner-gie. Convertie en éthanol, elle permet-trait de parcourir 65000km avec unevoiture de classe moyenne. Un hectarede betterave fixe ainsi 18.5 To de CO2

et produit 13.5 To d’oxygène (O2) uneperformance supérieure à celle d’unhectare de forêt.

Objectif: des rendements de su-cre supérieurs La fertilisation desbetteraves ne consiste plus à viser undéveloppement racinaire maximal maisune production maximale de sucre raf-finé par hectare. Avec l’augmentationdes apports d’azote, le rendement enbetterave augmente, mais la teneur ensucre baisse. L’introduction des paie-ments à la qualité oriente donc la nutri-tion des plantes vers le rendement ensucre raffiné. Pour leur croissance, lesfeuilles puisent dans les réserves accu-mulées dans la racine. Un feuillage tropimportant pénalise donc la quantité desucre stockée.

Fumure azotée La quantitéd’azote disponible dans le sol doit bais-ser après la principale période de crois-sance d’août/septembre afin d’éviter laformation de nouvelles feuilles. Le prin-cipal problème de l’optimisation de lafumure azotée de la betterave vient del’évaluation des quantités d’azote libé-rées dans le sol. Grâce à son système ra-cinaire, la betterave est en mesure deprofiter pleinement de l’azote libéré parle sol. Près de la moitié de l’azote pré-levé par la culture se trouve dans les col-

lets et les feuilles et reste donc sur laparcelle après la récolte. L’évaluationdes besoins en azote de la betterave sebase donc sur les facteurs suivants: typede sol, précédent, semis d’engrais verts.Tous ces paramètres peuvent faire varierles besoins en azote de la culture de 40à 120 unités.

Forme et application de l’azoteAu semis, les engrais à base d’ammo-nium sont les plus adaptés pour réduirele risque de lessivage des nitrates. Ici,l’urée n’est pas indiquée en raison desdégâts que sa forte concentration pour-rait causer aux racines. L’incorporation

des engrais avant le semis présentel’avantage de rendre les éléments direc-tement disponibles pour les plantes. Encas d’application après semis en périodesèche, ces éléments ne sont pas dispo-nibles pour les plantes, à l’inverse desengrais incorporés. En fonction du typede sol, 20 à 40 kg N (1⁄2 à 2⁄3 des besoinstotaux) sont applicables au semis.

Les engrais P et K Un sous-appro-visionnement prolongé en phosphate etpotasse conduit à des baisses de rende-ments, augmente la sensibilité aux ma-ladies, engendre des problèmes physio-logiques et peut aller jusqu’à pénaliser

L’épandage de chauxvive avant le semis

aide à réduire lesphénomènes de

croûtage et d’érosion.

FUMURE DES BETTERAVES SUCRIÈRES Si l’on devait attribuer des médaillesaux cultures, la betterave sucrière en recevrait certainement une. Aucune autre plante ne produit autant de matière sèche par hectare. Elle mérite donc une attentionparticulière.

Décisif pour la qualité

Page 39: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

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la conservation. Une disponibilitéoptimale de P et K (niveau d’appro-visionnement C) est une des condi-tions nécessaires à un rendementoptimal. Les betteraves font partiedes cultures qui réagissent bien à lafumure PK. Ne formant pas de che-velu racinaire, elles ont donc unemauvaise capacité d’absorption duP. En cas de faible disponibilité, lacroissance racinaire ralentit forte-ment par rapport à la croissance dufeuillage. C’est pourquoi la formesoluble du P est préférable. Alorsque P favorise la croissance juvénilede la betterave, K a des effets posi-tifs sur le teneur en eau de la bette-rave, la formation des feuilles et l’as-similation. La potasse augmente lateneur en sucre et améliore aussi lateneur en amino-N. Ces dernièresannées, P et K étaient généralementépandus à l’automne en tant que fu-mure de fonds. Les pertes par lessi-

Bore et manganèse ont la particula-rité de s’oxyder dans le sol en cas desécheresse et de températures éle-vées. Ils ne sont donc plus disponi-bles pour les plantes. Dans cette si-tuation, seule une application fo-liaire de Bortrac, Mantrac ou Betta-star peut résoudre le problème.

Magnésium Comme la forma-tion rapide du feuillage et de lachlorophylle sont décisives pour laproduction de sucre, les betteravessont donc particulièrement sensi-bles aux carences en Mg. Dans lesol, le rapport entre K et Mg ne de-vrait pas s’éloigner de 2 :1. Dans cecas, une application supplémentairede Kieserit soluble est recomman-dée. Les besoins en Mg se situententre 50 et 70kg Mg/ha.

Le soufre intervient dans la ré-duction des nitrates prélevés dans lesol. En cas de carence en soufre,dont les premiers symptômes appa-raissent sur les jeunes feuilles, la te-neur en nitrate augmente et la te-neur en sucre chute. Dans lesparcelles où des carences en soufreont déjà été constatées, il convientd’utiliser des engrais azotés soufrés.20kg/ha S devraient suffire.�

vages ne surviennent que dans lessols légers. Par rapport aux apportsd’automne, les applications de P auprintemps sont plus favorables à laqualité. Ces dernières années, lesapplications au printemps d’engraisformulé NPK (LANDOR Betterave),qui apportent tous les nutrimentsen un seul passage, ont tendance às’imposer. Les partisans de cettestratégie se rendent compte que lescoûts engendrés ne sont pas supé-rieurs à 4 passages avec des compo-sants simples. Les betteraves prélè-vent 80 à 100kg de P2O5/ha dontprès de la moitié sont contenus dansle feuillage. Si le niveau de richessedu sol est moyen, un apport de 50à 80kg de phosphate peut être suf-fisant. Pour la potasse, le prélève-ment est nettement plus important,250 à 400kg/ha. Toutefois, ici aussi,la teneur dans les feuilles est deuxfois supérieure à celle des racines.

Bore et Manganèse Pour lesoligoéléments, la richesse du soln’entre pas en ligne de compte.C’est plutôt la disponibilité de ceséléments qui est décisive. Auxstades juvéniles, les betteraves sonttrès sensibles aux carences de man-ganèse. Celles-ci surviennent spé-cialement dans les sols avec des pHélevés, les sols riches en humus ouaprès un chaulage. Les besoins enbore sont aussi très importants.Malgré le fait que certaines variétésprésentent des symptômes diffé-rents, les pertes de rendement liéesaux carences sont semblables. Lescarences en bore engendrent sou-vent des teneurs en sucre faibles.

Application de chaux viveavant semisLa betterave se distingue par soncoefficient de transpiration avanta -geux qui la classe parmi les culturesqui supportent bien la sécheresse.Pour produire 1kg de matière sèche,elle n’utilise que de 250 litres d’eau,alors qu’un blé a besoin de 400 l. Auprintemps, l’humidité du sol estgénéralement suffisante. Des pro -blèmes peuvent survenir en cas decroûtage ou d’envasement à la levéedes jeunes plantes. Il en résultesouvent des manques d’oxygènedans le sol qui peuvent conduire àl’apparition de pied noir.

La chaux vive aide à réduire l’en -vase ment et le croûtage, améliorantainsi les échanges gazeux dans lesol. De plus, la chaux vive apportede grandes quantités de calcium.Chaulage des betteraves avant semis:épandre 800–1000kg avant lesemis et incorporer immédiatement.

La betterave produit plus de MS que n’importe quelle autre culture.

Page 40: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

40 3 2014 · REVUE UFA

Les nématodes sont des vers à ma-jorité microscopiques présents dansla plupart des sols. Parmi toutes lesespèces recensées, un grand nom-

bre ne cause pas de dégâts importantaux espèces parasitées. Les nématodesà kystes et les nématodes dorés peuventpar contre engendrer des pertes attei-gnant 80% dans les cultures de pommesde terre. L’ampleur des dégâts causéspar ces minuscules ravageurs est tellequ’ils sont classés comme ravageurs dequarantaine dans 65 pays. En Suisse, larotation des cultures empêche l’appari-tion de dégâts importants dans lespommes de terre de consommation.

Passeport phytosanitaire Lerisque important que les nématodesfont peser sur les cultures de pommesde terre est pris très au sérieux par lesecteur et par les autorités. Le processusde certification des plants de pommesde terre est particulièrement sévère à cesujet. Depuis 2013, toutes les parcellesdestinées à la production de plants depommes de terre sont examinéeschaque année pour détecter la présencede nématodes à kystes. Ces tests sontréalisés par des organismes de contrôlesprivés sur mandat de la Confédération.Ce sont les contrôleurs qui sont respon-sables de la prise d’échantillon. Descontrôles sont encore effectués sur lesparcelles de pommes de terre deconsommation et industrielles. Ainsichaque année, 0.5% de la surface depommes de terre – environ 50ha – sontanalysés. La prise d’échantillon a lieuaprès la récolte. Les parcelles abritantdes nématodes à kystes sont réperto-riées, géoréférencées et interdites à pro-duction de pommes de terre pendant

6 ans. L’interdiction n’est levée qu’aprèsanalyse attestant que le nématode àkyste n’est plus présent dans la parcelle.Dans tous les cas, la production depomme de terre sur les parcelles conta-minées n’est possible qu’après autorisa-tion des autorités. La découverte denouveaux foyers reste heureusementtrès rare. Sur les 800 producteurs deplants suisses, seuls trois sont soumis àdes contrôles annuels. Si le ravageur estdétecté dans un lot de pommes de terre,celui-ci est immédiatement détruit.

Lutte Actuellement, aucun produitn’est autorisé en Suisse pour la lutte chi-mique directe contre les nématodes. Lenématode à kyste ne peut être com-battu que par des mesures préventivesqui passent notamment par l’utilisation

de plants certifiés, le respect des règlesliées à la rotation et à l’hygiène de laparcelle – notamment éviter les trans-ferts de terre et lutter contre les re-pousses de pommes de terre. Les néma-todes ne sont pas capables de parcourir

Le potentiel destructeur des

nématodes à kystesimpose des mesures

sanitaires exception-nelles quand une

contamination est découverte.

L’utilisation de plantscertifiés constitue la

base de la prévention.

LES NÉMATODES À KYSTES sont des ravageurs de quarantaine à l’échelle internationale. S’ils ne présentent aucun danger pour la santé humaine, ces vers microscopiques peuvent causer des pertes atteignant 80% dans les cultures des pommes de terre, les tomates et les aubergines. En plus d’être invisibles, ils sontcapables de survivre plusieurs décennies à l’état dormant.

Jusqu’à 80% de pertes…

En résumé• Le nématode à kyste peut détruire

jusqu’à 80% de la production depommes de terre.

• Aucune mesure de lutte directe n’estautorisée.

• L’utilisation de plants certifiés et larotation constituent la meilleureprévention.

• Certaines plantes pièges comme leraketblad, peuvent contribuer àréduire l’importance d’une population.

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REVUE UFA · 3 2014 41

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 3 · 14

Le raketblad est un proche parentsauvage de la pomme de terreutilisable pour réduire le nombre dekystes présents dans une parcelle.

d’importantes distances par leurs pro-pres moyens. Leurs kystes sont toutefoistransportables par l’eau, les plantscontaminés et les machines sur des dis-tances très importantes. La contamina-tion des parcelles se fait donc principa-lement par transport passif des kystesprésents sur les plants contaminés et lestransferts de terre par les machines.Parmi les mesures préventives, la rota-tion constitue la mesure de lutte la plusclassique. Un délai de quatre à cinq ansentre deux cultures de pommes de terreest ici recommandé. Pendant cet inter-valle, la lutte contre les repousses estprimordiale pour casser le cycle de re-production des nématodes. Selon la lit-

térature, des repousses de variétés sen-sibles comme la Bintje permettraient àla population des nématodes de triplerdans son environnement proche. Lesdurées de l’intervalle entre deux cul-tures sensibles et de l’interdiction deproduction de pommes de terre sur lesparcelles contaminées découlent direc-tement de la durée de vie des œufs denématodes qui peut atteindre plusieursannées.

Lutte innovante Une méthode derégulation basée sur l’utilisation deplantes pièges, notamment des solana-cées sauvages non tubéreuses comme leraketblad est envisagées dans certaines

régions confrontées à des problèmes denématodes à kystes. Des essais ont no-tamment été menés en Belgique et auCanada.L’éclosion des œufs est déclenchée

par la présence d’exsudats excrétés parles racines de pommes de terre. Les ra-cines de plantes apparentées à lapomme de terre excrètent elles aussi lessubstances auxquelles les œufs de né-matode sont sensibles. Toutefois, ellesn’offrent pas la possibilité aux jeuneslarves de se nourrir sur leurs racines.L’efficacité de cette méthode est varia-ble d’un essai à l’autre et dépend de lalevée, du développement et de la den-sité de semis. On admet généralementque cette méthode déclenche l’éclosionde la moitié des larves présentes dansune parcelle. Ces solanacées non tubé-reuses doivent ensuite être détruiteschimiquement. Cette méthode quidonne des résultats intéressants de-mande beaucoup de temps. Le dévelop-pement du raketblad empêche la pro-duction pendant une année sur laparcelle concernée.

En bref Devant le potentiel dévasta-teur de ce nématode et la difficulté d’as-sainir une parcelle contaminée, les au-torités et organismes supranationauxont décidé de l’inscrire sur la liste desravageurs de quarantaine. Jusqu’à main-tenant, les mesures de surveillancemises en place dans notre pays portentleurs fruits et les cas de parcelles conta-minées par le nématode à kyste restentheureusement très rares. La lutte chi-mique directe n’étant pas autorisée enSuisse, il est important de respecter lesmesures préventives et surtout de ne re-courir qu’à des plans certifiés. �

Origine des nématodes à kystesOn distingue deux espèces de nématodes à kystes de la pomme deterre, Globodera rostochiensis (Ro) et Globo dera pallida(Pa). La thèsegéné ralement admise soutient que Ro serait originaire de la région dulac Titicaca dans les Andes en Amérique du Sud. Il aurait été importé enEurope lors de la recherche de variétés résistantes au mildiou après lagrande épidémie de 1845. De là, il aurait ensuite été disséminé parl’inter médiaire des plants européens conta minés. On le retrouveaujourd’hui dans le monde entier, à l’exception de quelques zonestropicales où le climat lui est défavorable. Ces espèces para sitentquelques plantes hôtes spécifiques parmi lesquelles on retrouve lapomme de terre, le citron, la tomate, l’aubergine, le poivron et lesmorelles. Cette spécificité est liée à des exsudats raci naires de cesplantes, qui provoquent l’éclosion des œufs.

Kystes sur des racines de pomme de terre. Photo: www.unece.org

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PRODUCTION VÉGÉTALE

HanspeterHug

42 3 2014 · REVUE UFA

Avant d’entreprendre une rénova-tion, il convient de savoir pourquoion en est arrivé là. Les trous sonttoujours les conséquences d’une

exploitation inadaptée. L’intensité d’uti-lisation, le genre d’utilisation de la prai-rie (hauteur de coupe, passage avec desmachines trop lourdes, etc.), la fertilisa-tion et les conditions de la parcelle doi-vent coïncider. Quand ce n’est pas lecas, les plantes fourragères disparaissentet laissent des trous. La nature n’aimepas le vide: elle va donc les remplir im-médiatement par d’autres plantes. Cesbouche-trous sont, d’un point de vuefourrager, de qualité médiocre. Ces

plantes produisent généralement desfleurs qui teintent les prairies de jaune(dent-de-lion, renoncules, etc.), deblanc (anthrisque, cardamine des prés,capselle bourse-à-pasteur, etc.), ou debleu (véronique, mourons des oiseaux,etc.). Au printemps, si les prairies arbo-rent une teinte jaune-verte, cela signifieque les trous ont été colonisés par le pâ-turin commun. Tout l’art de la produc-tion fourragère consiste à éviter cettedérive en trouvant un équilibre entrel’utilisation de la prairie et les conditionslocales, pour permettre une exploitationdurable de la prairie.

Mesures favorisant une compo-sition botanique saine Vos prai-ries se composent d’une part trop im-portante d’espèces non désirées et vousavez décidé de reprendre les choses enmain? Les mesures suivantes, a appli-quer en fonction de la part des mau-vaises espèces, vous permettront deréussir:

<30% de mauvaises plantesfourragères De telles prairies sontfaciles à assainir! Il suffit d’attendre quela deuxième pousse ait produit desgraines et se ressème d’elle même avantde la récolter ou de procéder à un sur-semis ciblé à deux ou trois ans d’inter-valles, pour améliorer sûrement et du-rablement la composition botanique.

<60% de mauvaises plantesfourragères Ces prairies ne sont pasencore assez dégradées pour être com-plètement rénovées. Les bonnes plantesfourragères encore présentes associéesà un sursemis annuel et ou un ressemisnaturel de la deuxième pousse suffisentà améliorer la situation.

>60% de mauvaises plantesfourragères Dans une telle situa-tion, la rénovation totale est souvent laseule solution. Il faut éliminer totale-ment l’ancienne prairie et pratiquer unnouveau semis. Si la parcelle ne peut pasêtre intégrée à la rotation, il est néces-saire de faire une prairie sur prairie. Lessemis de «prairie sur prairie» sont géné-ralement les plus délicats. L’énormemasse végétale de l’ancienne prairiedoit être incorporée dans le sol pourqu’un lit de semence fin puisse être réa-lisé et que les remontées capilaires ne

Plus la prairie estfleurie, plus

sa compositionbotanique fourragère

est mauvaise.

LES PRAIRIES FLEURISSANTES indiquent une dégradation de la composition botanique. La question d’une éventuelle rénovation se pose rapidement. Le choix de labonne stratégie dépend de la composition botanique initiale.

«Prairie sur prairie»:une rénovation difficile!

Page 43: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 43

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PRODUCTION VÉGÉTALE

44 3 2014 · REVUE UFA

soient pas coupées. De plus, cettemasse végétale constitue un abri idéalpour tous les ravageurs comme les li-maces, les larves de tipules ou les versfils de fer. Malheureusement dans lapratique, le succès n’est souvent pas aurendez-vous après le premier semis.

La méthode la plus sûre: la rota-tion Une fois que l’on s’est décidépour une rénovation du type «prairie surprairie», il convient de tout mettre enoeuvre pour réussir. Aucun compromisn’est possible! La méthode la plus sûreconsiste à intégrer une courte rotationd’au moins une année avec du maïs ouune céréale. Après les céréales en parti-culier, on dispose de suffisamment detemps pour mettre en place une prairiedans des conditions correctes. Dans l’in-tervalle de la rotation, la masse végétalede l’ancienne prairie à le temps de sedécomposer suffisamment et le travaildu sol décime les ravageurs. Procéder àun nouveau semis après un ensilage demaïs s’avère plus difficile. Souvent, la ré-colte survient trop tard pour permettrele semis d’une prairie. Les semis d’au-tomne doivent pouvoir se développer

suffisamment pour résister à la bise enl’absence de couverture neigeuse. Pourcette raison, les semis d’automne avecdes mélanges longues durées doiventêtre réalisés au plus tard à la mi-septem-bre, sur un lit de semence bien rappuyé.

Le compromis: la rompue d’au-tomne Dans certains cas, il n’est paspossible de mettre en place une céréale,un maïs ou toute autre culture. Dans detels cas de figure, il convient de labourerla prairie à l’automne ou d’effectuer undéchaumage avec un chisel ou uneherse à disques. Ce travail laisse un solplus ouvert où les ravageurs ne sont pasprotégés du gel et où les auxiliaires sontfavorisés. De plus, les organismes dusols décomposent les restes de l’an-cienne prairie. Au printemps, il suffit depréparer un lit de semence correct avecune herse rotative. Les semis peuventintervenir dès la mi-mars en plaine. Lessemis en ligne superficiels et bien rap-puyés donnent les meilleurs résultats.

Souvent délicats: les nouveauxsemis juste après la rompuePeu importe que la prairie soit détruite

par la charrue, un déchaumeur, uneherse à disques, une herse rotative ouun herbicide total, un semis immédiatn’est pas opportun. L’importante massevégétale présente empêche le rapuyageet la fermeture du sol. En fonction del’appareil utilisé, les résidus de la prairiesont plus ou moins bien incorporés dansle sol. Mais il est généralement impos-sible de le raffermir suffisamment pouroffrir des conditions de semis parfaites.De plus, ce mélange constitue un abriidéal pour tous les ravageurs et em-pêche les remontées capilaires d’eau.Dans un tel lit de semences, les nou-velles plantes ne parviennent à se déve-lopper que lentement et difficilement. Ilen résulte souvent des prairies encorepires que celles de la situation de dé-part. Les semis directs après un herbi-cide total ne fournissent généralementpas des résultats satisfaisants en raisonde la forte pression des ravageurs pré-sents. De plus, les plantes se dévelop-pent plus lentement après un semis di-rect, ce qui les rend plus vulnérables auxravageurs (limaces, tipules, vers fil defer, etc.). Les semis de printemps aprèsherbicide total ne peuvent générale-ment pas être réalisés assez tôt en raisondu temps nécessaire à l’action de l’her-bicide. Les applications d’herbicide to-tal réalisées avant le mois d’avril n’attei-gnent pas les espèces qui ont besoin detempératures élevées pour leur crois-sance (les trèfles p.ex.) et démontrentune efficacité insuffisante. Ceci repoussedonc le nouveau semis à la fin avril. Enraison de la sécheresse et de la chaleurqui prévalent au mois de mai, il est sou-vent difficile d’obtenir une belle levée .

Résumé Pour réussir un nouveau se-mis de type «prairie sur prairie», il fautoffrir aux plantules les meilleures condi-tions possibles. Plus le compromis estimportant, plus les chances de succèssont faibles. La solution la plus efficaceconsiste à exploiter la prairie de façon àce qu’un nouveau semis ne soit pas né-cessaire. �

Auteur Hanspeter Hug, SemencesUFA, 8401 Winterthour

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Page 45: Revue UFA 03/2014

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L’automne dernier, les machines derécolte ont maltraité nos sols. Il en ré-sulte des dégâts à la structure et à laperméabilité des sols: les blés semésdans ces conditions humides sont en-

vasés et les tallages sont in-suffisants. L’au-tomne 2013 aurades conséquencesà long terme surles sols et les ren-dements.

Mais tout cecic’est du passé, il s’agit

maintenant de regarder devant nous:que pouvons-nous faire pour amélio-rer la situation?

Dans un premier temps, il convien-dra de réduire le travail du sol à un mi-nimum pour préserver la structure etaméliorer la portance.

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Des solutions fortes contre lesgraminées et dicotylédonesbien développées Jusqu’à présent, la météo au nord desAlpes a été tout sauf hivernale. Avec lesépisodes de foehn fort, le peu debrouillard et le bon ensoleillement, lesplantes ne se sont pas complètementmises en état de repos. Le blé d’autom-ne semé dans la première moitié d’oc-tobre a ainsi souvent terminé de talleret les adventices sont elles aussi déjàfortement développées (graminées, vé-roniques, mouron des oiseaux, etc.).

Dans ces parcelles, il est recomman-dé de désherber rapidement, dès queles conditions le permettront. La luttecontre les graminées (vulpins deschamps, pâturins et agrostides jouet duvent) devrait si possible intervenir déjàen mars. Pour les exploitations avec desbetteraves sucrières, ceci est souventdifficile parce que cette stratégie faitcoïncider le désherbage des blés avecles semis de betteraves. Talis, le nouvelherbicide avec une bonne efficacitécontre les graminées, peut être appliquétôt et dispose d’une grande flexibilitéd’utilisation:• Talis: application précoce et unique

contre toutes les graminées (vulpinsdes champs, agrostides jouet du vent,bromes et ray-grass), large spectrecontre les dicotylédones annuelles.

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• Talis + Concert SX: contre toutes lesgraminées annuelles (pâturins inclus),les dicotylédones annuelles (véro-niques, gaillets et myosotis, etc.) etles vivaces (liserons et chardons).

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contre toutes les graminées. Il se carac-térise par une très faible phytotoxicitéet une excellente miscibilité avec lesautres herbicides comme Concert SX,Ariane C et Starane 180.

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REVUE UFA · 3 2014 45

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13 21 29 30 32La solution flexible en deux applicationsApplication précoce, contre les graminées annuelles et les adventices à feuilles larges. Encas de besoin, revenir pour lutter contre leslevées tardives de gaillets, chardons et liserons.La solution en un seul passageSpectre d’efficacité large contre les graminées (pâturins inclus) et les adventices à feuilles larges (gaillets, rumex, chardons et liserons inclus).

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Page 46: Revue UFA 03/2014

rationnée plusieurs fois par jour.C’est à ce compromis que sont par-venus les scientifiques du LFZ en Al-lemagne. L’affouragement ad libitumpermet de mettre à profit le poten-tiel des porcelets. Toutefois, la va-riante ad libitum dans l’essai du LFZa entraîné une consommation plusimportante d’aliment par kilo degain et davantage de diarrhée au se-vrage que l’alimentation rationnée.

Nouveau site Internet UFAGLes Laboratoires UFAG proposentdes analyses de fourrage pour les ex-ploitations. Vous trouverez des in-formations complètes à ce sujetsous www.ufag-laboratorien.ch

Rationné ou ad libitum?Idéalement, les porcelets d’élevagedoivent être affouragés de manière

Avantage aux groupesLa détention des chevaux engroupes est plus économique que ladétention individuelle. C’est laconclusion à laquelle arrive le Rap-port ART 771 en s’appuyant sur uneanalyse des coûts complets relatifs àsix exploitations avec détention engroupes et six autres avec détentionindividuelle. Alors que la détentionindividuelle permet de réali-ser un salaire horaire de 33Fr. (avec un petit effectif) à29 Fr. (grand effectif), les ex-ploitations pratiquant la dé-tention en groupe attei-gnent 52 Fr. de l’heure. Parailleurs, les résultats ont affiché degrandes variations. En termes de re-venu, les exploitations de détentionen groupe s’en sortent mieux, avecen moyenne 8952 Fr. par UGB, quecelles en détention individuelle(7165 Fr. petit effectif, 5581 Fr. avecgrand effectif). Le meilleur résultatde la détention en groupe s’ex-plique par des coûts de main d’œu-vre plus faibles (15 minutes par che-val et par jour contre 32 minutes enboxes individuels). Les coûts deconstruction plus faibles et lescontributions SST versées pour ladétention en groupes jouent égale-ment un rôle.

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Des problèmes de mamelle peu-vent également survenir chez lesvaches mères, bien que les mala-dies ne soient souvent détectablesqu’à un stade avancé et chro-nique. Le principal problème estune succion irrégulière et incom-plète des trayons par les veaux.Des plaies et des canaux detrayons pas entièrement vidés

constituent des portes d’entréepour des germes pathogènes quipeuvent infecter la mamelle. Parrapport au spectre de pathogènesque l’on trouve chez les laitières,les vaches mères sont principale-ment affectées par des germes liésau milieu tels qu’Escherichia coliou Streptococcus uberis.

Pour la prophylaxie, on recom-mande de miser sur une génétiqueavec une production laitière adap-tée, une faible aptitude à la traiteet une bonne santé de la mamelle.Il faudrait surtout contrôler lesvaches mères après le sevrage deleurs veaux car c’est durant cettephase que les risques de mam-mites sont particulièrement im-portants. Est-ce que les troublesde la mamelle surviennent plusfréquemment chez les animaux enchangements d’affectation (chan-gement vache laitière à vachemère)? Pas foncièrement, selonune étude qui s’est intéressée à cesujet. Le principal problème desanimaux en «conversion» était lespertes élevées de veaux.

Y regarder de plus près

l’influence du génotype, comme lemontrent des études. Pour l’élevageintensif, Förster-Technik propose latechnologie «40fit». Cette dernièreregroupe notamment l’affourage-ment ad libitum contrôlé (quantitéjournalière illimitée, limitation dumaximum, période de blocage de30 minutes à 2.5 heures) et l’option«plan de buvée hivernal».

Un essai portant sur 200 veauxabreuvés avec un appareil 40fit amis en évidence des accroissementssupérieurs, et ce jusqu’au-delà dusevrage. Il est possible de calculerles plans de buvée hivernaux enfonction de la température d’étable.Un senseur intégré dans le DAL me-sure la température dans la couchedes veaux.

Motif d’infertilitéDes chercheurs de l’Université deMunich ont découvert une muta-tion génétique qui rend les bovinsstériles. Ce défaut est transmis parles taureaux qui héritent ce gène àla fois de leur mère et de leur père.

L’efficacité augmenteAlors qu’en 1944, une vache néces-sitait encore 70% de l’énergie ab-sorbée pour ses besoins d’entretien,cette part n’est plus que de 40% au-jourd’hui. Cela signifie que pourproduire la même quantité de lait, ilfaut nettement moins de vaches etde fourrage. L’industrie européennedes aliments pour bétail s’est d’ail-leurs fixée comme objectif pour2030 d’améliorer l’indice deconsommation de 30 % ainsi que deréduire les émissions de gaz à effetsde serre de 20% et les rejets de Net de P de 30, resp. 40%.

L’alimentation plus importante que la génétiquePRODUCTION ANIMALE

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En termes de nombre de DAL (dis-tributeurs automatiques de lait)vendus par le leader mondial Förs-ter-Technik, la Suisse prend ladeuxième place derrière l’Alle-magne. «La tendance est au ‹Standalone› et aux automates poudre-eau», commente Markus Straub deFörster-Technik à propos de l’évolu-tion actuelle du marché. «Standalone» signifie que les commandessont intégrées sur l’automate.

Dans l’élevage des veaux, il est re-commandé aujourd’hui d’opérer unaffouragement ad libitum contrôlépour les quatre à cinq premières se-maines. L’influence de la croissancedurant la phase précoce d’élevagesur la disposition aux performancesest 4 à 8 fois plus importante que

46 3 2014 · REVUE UFA

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RundballenpresseWelger 235, 6500 Ballen,25 m + Spritzgerät� 079 335 26 20

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Walze Cambridge, 2.6 m� 079 381 89 28

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und Ölmotor NP: Fr. 595,Fr. 1000� 079 713 95 05

Mistrampe Dirim, 6 mlang, 60 cm breit, kannmit Raupentransporterbefahren werden� 079 425 93 05

Traktor IHC 383; Räder,10x15; Namenstafeln;Halter, für Holzstangen� 041 910 28 45

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Page 49: Revue UFA 03/2014

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

ALIMENT DU MOISFUTTER DES MONATS

ALIMENT DU MOISUFA top-fitRabais Fr.5.–/sac de 10kg etFr.15.–/sac de 25kg

jusqu’au 5.4.2014

ACTION DE PRINTEMPSCAKE BLOC et UFA 999à des prix attractifsdans votre LANDI

toujours actuel

ACTION Aliment pour poulainsHYPONA 783Aliment pour poulinièresHYPONA 786 Rabais Fr. 5.–/100 kg

jusqu’au 29.03.2014

ACTION Hypona 892/893 completRabais Fr. 4.–/100 kg

jusqu’au 29.03.2014

Hypona 786 et Hypona 783 seprésentent maintenant sous unenouvelle structure. De plus, ilscontiennent davantage de compo-sants. Hypona 786, l’aliment com-plémentaire pour juments pouli-nières, a été enrichi de flocons depois et de graines de tournesol.Hypona 783, aliment destiné aux

poulains, contient désormais aussides flocons de pois et du maïssoufflé. Les flocons de pois four-nissent des protéines parfaitementdigestibles qui ne chargent pasl‘organisme, et un aminogrammeéquilibré. Ils contiennent aussi desfibres de haute qualité, bien diges-tibles. Les graines de tournesol

sont riches en acides gras insatu-rés, qui confèrent à la robe du che-val un bel éclat naturel. Les fibresbrutes présentes dans l’enveloppede la graine garantissent une di-gestion régulière dans le gros in-testin. Le maïs soufflé est entière-ment métabolisé dans l’intestingrêle: il ne charge pas la digestiondu gros intestin.

OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 3 2014 49

Encore plus beaux …… encore plus efficaces

Selon un vieil axiome sportif, l’at-taque est la meilleure défense.

D’innombrables études mon-trent qu’une stratégie of-fensive donne aussi lesmeilleurs résultats dans ladétention des veaux. Lesanimaux nourris de ma-

nière intensive et équilibréedès leur plus jeune âge seront

aussi plus performants en phase definition, d’élevage ou plus tard, enproduction laitière. Le lait entierne couvre pas tous les besoins des

veaux, en particulier pour ce quiconcerne les substances actives es-sentielles, renforçatrices de l’im-munité. Tel est le cas pour la vita-mine E et le magnésium dont lesbesoins ne sont couverts qu’à30%. C’est ici qu’UFA top-fit entreen jeu. Ce concentré de substancesactives permet d’éviter les ca-rences.

Atouts d’UFA top-fit• contient de précieux minéraux,

oligoéléments et vitamines

• soutient l’immunité des veaux• est bénéfique pour la digestion

(bactéries lactiques)• favorise le réflexe de succion• est très soluble• convient pour l’engraissement

des veaux, l’élevage des tau-reaux et l’élevage des vacheslaitières

Utilisation d’UFA top-fit80g par 100kg de poids vif et parjour, avec du lait entier

Dribbler les agents pathogènes

Jusqu’au 29.3.2014Hypona 786 et 783 sontdisponibles avec un rabais de Fr.5.–/100kg.

Jusqu’au 5.4.2014, UFA top-fit bénéficie d’unrabais de Fr.5.– (sac de 10kg)ou Fr.15.– (sac de 25kg).

Page 50: Revue UFA 03/2014

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

50 3 2014 · REVUE UFA

1

2

… Ueli Schütz, spécialiste des veaux

Le marché des veaux d'étal est constant

Ueli Schütz connaît très bien les besoinsnaturels des veaux puisqu'il possède lui-même un troupeau de vaches allai-tantes. Ses expériences, il les partagevolontiers avec ses clients (laits en pou-dre et automates) disséminés dans lesrégions de l'Aaretal et du Seeland etdans certaines parties des cantons deFribourg et Vaud. «En ce qui concerne

la température du lait et le rythme desuccion, l'allaitement aux automatesmodernes est comparable à celui

des vaches mères», explique cespécialiste.

Engraissement au lait en-tier Aujourd'hui, Ueli Schützrend visite à la famille Nieder-hauser, qui gère une fermed'engraissement des veaux siseà Zimmerwald (BE). Ici, lesveaux (IP-Suisse) consommentquelque 200000kg de lait paran. Le taux de lait entier est de80 à 100%. La ration est com-

plétée par de l'UFA 202. On part de114g de matière sèche par kilo delait pour arriver à 210g. Les Nieder-

hauser appliquent une stratégie inten-sive. Les veaux sont répartis en deuxgroupes de 27 têtes, de sorte que laquantité de lait entier produite corres-pond si possible toujours aux besoins.Les deux groupes disposent d'un auto-mate à buvée Förster, équipé de deuxsucettes. Le lait de la traite passe direc-tement dans la citerne qui est reliée auxautomates.

Flexibilité et rendement cons -tants Selon les calculs de Stefan Nie-derhauser, le prix du lait valorisé vial'engraissement des veaux a passé de 62à 65cts par kilo, ces dernières années.«Le coût du transport du lait jusqu'aucentre collecteur correspond à peu prèsau coût du travail quotidien avec lesveaux. Actuellement, la production de

lait de consommation serait peut-êtreplus intéressante. Mais pour moi, l'en-graissement des veaux à un avantagedécisif en ce sens que le prix du lait fluc-tue moins au fil des ans, et que je peuxadapter la quantité de lait produite à labase fourragère de l'exploitation, étantdonné que je ne suis pas soumis à undroit de livraison.» A condition que leschiffres soient corrects. 86% des veauxde Stefan Niederhauser sont classés T3et mieux. Les taurillons présentent desgains de poids quotidiens de 2.2kg, lesveaux femelles de 2.1kg. L'exploitanttotalise donc un peu plus de trois rota-tions par an. Les pertes d'animaux, l'undes principaux facteurs qui influencentla rentabilité, s'élèvent à environ 2.5%.Avec quelque 3500heures de travail an-nuelles pour les vaches, les veaux et lescultures fourragères, l'exploitation setrouve nettement au-dessous desmoyennes Agridea.

Ueli Schütz, 3156 Riffenmatt

Né le 9 mars 1964

Activité Formation d'agriculteur, exploitation (avec sacompagne) d'une ferme consacrée à la détention devaches allaitantes, au Service technique UFA depuis le1er juillet 2008

Hobbies Jodel, ski

Devise «Faire passer de bons produits et des compétences viales veaux d'engraissement et d'élevage.»

Exploitation

Stefan et Karin Niederhauser, ainsi queleurs enfants Julia (5 ans) et Janick (3),3086 Zimmerwald

Communauté d'exploitation avecHanspeter Guggisberg

Surface utile: 24ha, zone préalpine descollines

Cheptel: 30 vaches, 20 animaux d'élevage,54 places veaux à l'engrais (IP-Suisse)

Production végétale: 1.5ha maïs, 1ha blé,1ha orge, 1.30ha fraises (env. la moitiévia cueillette clients), 0.65ha cerises, 5a prunes, 10a framboises

Main-d'œuvre: la famille des exploitants,1 apprentie en économie domestique, 1 apprentie agricultrice, des aides

Page 51: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 51

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Stefan Niederhauser, Zimmerwald BE

«Je fais de très bonnesexpériences avec lesproduits UFA»

3

4

La qualité augmente On en-tend toujours dire que l'engraisse-ment des veaux à la poudre de laitUFA et les plans d'allaitement UFAfournissent des résultats maximaux.Et maintenant, les laits UFA pourveaux sont encore meilleurs. Grâce àl'optimisation de la technologie depulvérisation des graisses et du do-sage des petits composants, entre-prise à l'usine de production des laits

1 · En ce quiconcerne l'affoura-gement, StefanNiederhauser misesur une stratégieintensive.

2 · Les veauxhabitués à la sucettesont marqués enrose.

3 · Les veaux viventmaintenant sous lerégime des SRPA.

4 · A gauche, lenouveau hangar quia remplacé l'ancienoccupé par lesveaux.

Une meilleure ingestion grâceaux spécialités Des croîts élevésimpliquent des apports appropriés deminéraux, d'oligoéléments et de vita-mines. Après la prophylaxie de mise àl'étable, les Niederhauser donnent del'UFA top-start via le doseur d'additifs(3g/kg de lait), pendant dix jours. Versla cinquième semaine après l'entrée àl'étable, les animaux reçoivent de l'UFAtop-fit (3g/kg de lait), durant sept jours.«Les veaux réagissent par une ingestionnettement plus importante, aussi bien àl'UFA top-start qu'à l'UFA top-fit»,constate Stefan Niederhauser. Au pre-mier signe de toux, on emploie UFAtop-punch. «On peut ainsi parfois em-pêcher une dissémination des pro-blèmes respiratoires.»

Bon air, viande plus claire? «Cequi m'étonne, c'est que mes veaux at-teignent toujours des valeurs L relative-

ment élevées de 42 à 48, bien qu'ils re-çoivent du foin», dit l'exploitant. Ilpense que le climat influence la couleurde la viande, tout autant que l'affoura-gement.

SRPA Pendant notre visite de l'ex-ploitation, des gens s'affairent à termi-ner l'aménagement d'un parcours pourles deux groupes de veaux. Migros a ga-ranti les primes SRPA pour les veaux IP-Suisse jusqu'en 2018. «D'ici là, notre in-vestissement concernant le parcourssera rentabilisé», pronostique StefanNiederhauser.

Fraises et cerises En été, ce sontles fruits qui retiennent toute l'atten-tion. «Dans notre région, les récoltessont plutôt tardives, ce qui nous assureune bonne demande.» Mais les rende-ments et la rentabilité peuvent varierfortement, selon la météo. Par consé-quent et dans le mesure du possible, onprend quelques précautions. La cerisaieest protégée du changement de couleurpar un film VOEN (combiné protectiongrêle et pluie). Les fraises (à cueillir soi-

même) sont aussi recouvertes de filetsde protection contre la grêle.

Buvette Au cours des années à venir,Stefan Niederhauser prévoit d'agrandirsa cerisaie et, peut-être, de faireconstruire une buvette. Jusqu'à présent,c'est le hangar qui a servi de lieu d'ac-cueil. Avec une buvette, on pourrait or-ganiser des barbecues à la saison desfraises et des événements pour les en-treprises. �

UFA, à Sursee. A part un assortimentcomplet de laits pour veaux et de spé-cialités, le Service technique UFA offre: • un service conseil spécialisé• des plans d'allaitement éprouvés • des automates à buvée • un service de réparations – 365 jours

par an• des mises en valeur de l'engraissement• l'expérience d'UFA-Bühl où l'on pro-

cède à des essais alimentaires

Compléments au lait entierTaux de lait entier

UFA 200 0– 25%UFA 201 25– 50%UFA 202 75– 100%UFA 203 75– 100%UFA 204 100%UFA 213 Bio 100%

Mise en valeur des sous-produits laitiersUFA 205 plus avec du lait écrémé fraisUFA 208 avec des sous-produitslaitiers tels que Protofit (finition)UFA 209 start comme lait dedémarrage ou avec des sous-produitslaitiers tels que ProtofitUFA 209 avec du petit-lait defromagerie ou d'autres sous-produitslaitiers

Laits d'élevageUFA 207 instant avec du lait entierUFA 207 plus avec de l'eau

Page 52: Revue UFA 03/2014

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

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ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

Christoph Hess, Wangen a.d. Aare (BE)

Gérald Nussbaumer, La Chaux-de-Fonds; Stephanie Aeby, Rechthalten;Jean-François Chevalley, Murist; Mar-gareth Gasser, Bernex; Laurent Mu-nier, Tartegnin.

LANDI. Toutes les cartes participentégalement au grand tirage annuel. Apart Hélène Delessert, les personnessuivantes ont gagné un bon LANDId'une valeur de Fr. 100.–, au tirage2013: Roman Calonder, Egnach; UrsRüdlinger, Herisau; Josef Eichholzer,Oberlunkhofen; Josef Sidler, Neuhaus;Werner Oberholzer, Schänis; RomanVogel, Altnau; Albert Schärer, Stein-maur; Josef Lustenberger, Hitzkirch;David Stocker, Aettenschwil; Chris-toph et Sandra Ryf-Koch, Attiswil; Re-gula Zürcher, Signau; Loris Fankhauser,Bowil; Nelli Aebischer, Schwandeni.E.; Hans Schwarzentrub, Koppigen;

limite la hausse de l'efficacité. Carl'étable des vaches a été transforméesous l'égide du Patrimoine suisse.

L'exploitation Hess comprend en-core 200porcs à l'engrais (CNf), huitchevaux en pension et des grandescultures (céréales, maïs, betteraves su-crières). «Mon père a bien développéle domaine – je suis heureux de pou-voir continuer ici un jour», dit Chris-toph Hess, qui suit actuellement la for-mation de maître-agriculteur.

parc, les animaux disposent d'unabreuvoir, d'un peu d'ensilage d'herbeet de minéraux. Le bac à lécher estplacé dans un Microfeeder UFA, pourque son contenu soit protégé de lapluie et de la saleté.

Christoph Hess apprécie la compo-sition de ce produit ainsi que sa «du-reté appropriée», comme il dit. En hi-ver, la ration se compose d'ensilagesde maïs et d'herbe, de foin et d'UFA233 pour l'équilibre protéique. Ici, on

Merci pour les fenêtresde livraisonQuiconque passe une comman-de en accordant à UFA unefenêtre de livraison d'au moinstrois jours ouvrés entiers se voitcréditer d'un bonus fenêtre delivraison de Fr.5.– par livraisonen vrac. Ce petit détail précisédans nos conditions de livrai -sons nous permet de mieuxplanifier et d'optimiser lalogistique, et de comprimer lescoûts. Nous remercions tousceux qui nous accordent ce lapsde temps sans préciser l'heure.

De plus grandespalettes pour UFA top-form Les poids des palettes d'UFAtop-form et d'UFA top-formDAC ont été portés à 750kg.Des essais ont montré que lescouches inférieures restentstables même en cas destockage prolongé.

Baisse de prixUne légère baisse des prixd'achat nous permet de réduireles prix des Cake Bloc. Lesréductions sont en vigueurdepuis janvier 2014.

L'efficacité du travail est prioritaire

Heureux gagnantsLa cuniculture est la passion d’HélèneDelessert qui a beaucoup apprécié lacarte cadeau de Fr.100.– et le sacd’aliment gratuit. «Avec la carte ca-deau, je m'achèterai un arbuste d'or-nement ou une belle plante, au prin-temps», déclare Hélène Delessert,heureuse gagnante de la carte àpoints. Cette éleveuse passionnée delapins collectionne soigneusement lespoints orange figurant sur les éti-quettes des sacs d'aliments UFA pourlapins et les colle sur sa carte de fidé-lité. Chaque carte remplie donne droità un sac gratuit (25kg) d'aliment UFApour lapins au choix, remis par la

«Avec un minimum de travail, mêmeles branches qui génèrent une faiblemarge bénéficiaire peuvent être renta-bles», affirme Christoph Hess. C'est envertu de ce constat que son père, Fritz,a orienté son exploitation de 20ha, si-tuée à Wangen, sur une productivitéélevée. D'avril à octobre, les 30gé-nisses à l'engrais (IPS) de la familleHess pâturent sur gazon court (4ha deparcelles connexes entourées de clô-tures permanentes). A l'entrée du

52 3 2014 · REVUE UFA

Hélène Delessert, gagnante de lacarte à points 2013, et son mariWilly, à Peyres-Possens.

Page 53: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 53

PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

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Alex Barenco

Auteur Alex Barenco,M. Sc. Agr. ETHZ, UFAAG, 3360 Herzogen-buchsee, www.ufa.ch

Sources Geneticparameters of feedintake, production,body weight, bodycondition score, andselected type traits ofHolstein cows in com -mercial tie-stall barns; J.E. Vallimont et al., 2010

Genomic selection forfeed efficiency in dairycattle, J. E. Pryce et al.,2013

Tableau: Corrélation génétique…… entre la consommation de MS et les caractères de production

ECM PV BCSConsommation MS 0.52 0.54 0.29

.. entre l’extérieur et les caractères de production Cons. de MS ECM PV BCS

Taille 0.55 0.25 0.94 – 0.13Largeur du bassin 0.18 – 0.20 0.25 0.15Largeur de poitrine 0.03 – 0.18 0.84 0.46Abréviations: MS = matière sèche; ECM = Energy Corrected Milk; PV = poids vif;BCS = Body Condition Score

Interprétation: Une corrélation élevée signifie que la sélection d’un certain caractère aune influence positive sur un autre caractère. P. ex., la sélection en fonction du caractèrede la taille accroîtra également le poids vif.

Les programmes d’élevage des raceslaitières les plus connues ont légè-rement modifié leurs priorités aucours des dernières années. En plus

de la production laitière, qui conserveune position dominante, et de l’exté-rieur, les caractères «fitness» ont gagnéen importance. On peut citer par exem-ple la fertilité, le taux de non-retour, ladurée d’utilisation ou la numération cel-lulaire. Dans la production laitière mo-derne, ces paramètres sont importantsd’un point de vue économique. Ils ontété ajoutés aux analyses ou leur pondé-ration a été accrue.

Héritabilité de 0.2 Certains carac-tères intéressants ne sont toutefois pasencore pris en compte dans l’analyse gé-nétique. Ainsi, l’ingestion de MS est unfacteur décisif dans l’élevage du bétaillaitier et est donc également devenueun outil de gestion du troupeau. Laconsommation de MS influence directe-ment ou indirectement la productionainsi que les performances de reproduc-tion et l’état de santé des vaches. Mal-

gré une héritabilité théoriquement suf-fisamment élevée d’env. 0.2 qui rendrait

possible la sélection en fonction de cecaractère, en raison de difficultés com-préhensibles dans la récolte des don-nées, jusqu’à maintenant, la sélectiondirecte n’a encore jamais portée sur uneingestion élevée.

Différence face à l’ingestion es-timée La consommation de fourragesert toutefois déjà de paramètre dans lecalcul de l’efficience de la productionlaitière, bien qu’une mesure la plus pré-cise possible de l’ingestion de MS et denutriments soit nécessaire. Le RFIconstitue également une mesure pour lecalcul de l’efficience (voir encadré).Plus le RFI est faible, plus une vache

est efficiente. Pour le RFI, une héritabi-lité de 0.32 est indiquée, ce qui estcomparable à la performance laitière. Lecoefficient de détermination pour le RFIet la consommation MS se situe aux en-virons de 0.4 dans la sélection géno-mique. Pour que ces caractères puissentêtre intégrés avec succès dans le pro-gramme d’élevage, leur précision doitencore être accrue.

Questions ouvertes Le problèmedu RFI réside dans la corrélation entreles caractères de santé tels que les va-riations BCS (mobilisation de la graisse)et la fertilité. Si la corrélation ne s’avèrepas trop négative et si, parallèlement,les positions Fitness et RFI peuvent êtreaméliorées, le RFI est un caractèred’avenir. En revanche, si le RFI a un ef-fet négatif trop important sur l’effi-cience reproductive d’une vache, il fau-dra à l’avenir mettre l’accent sur lavaleur d’élevage «consommation MS»car cette dernière comporte moinsd’inconnues. �

LES VACHES QUI MANGENT BEAUCOUP présentent de nombreux avantages.Elles mettent davantage de fourrage grossier en valeur et risquent moins de souffrir d’undéficit en énergie après le vêlage. En ce qui concerne la gestion, l’affouragement et la détention, il existe des possibilités qui ont fait leurs preuves pour favoriser uneingestion élevée. Mais l’appétit peut-il également être influencé par la sélection?

RFI – un caractère d’avenir?

A performances et à poids égaux, laconsommation de MS entre les vachespeut varier fortement.

FormuleIngestion effective de fourrage (kg)

– ingestion calculée (kg) 1

= Residual FeedIntake (RFI)

1 sur la base des besoins deproduction et d’entretien.

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PRODUCTION ANIMALE

Stephan Gut

50 ANS DE LAIT EN POUDRE UFA POUR LES VEAUX

54 3 2014 · REVUE UFA

www.ufa

revue.ch

AlfredErni

Synergies utilisées«Lorsque j’ai commencé à engraisser des veaux, j’ai constaté qu’il était possible d’affourager les veaux d’élevage et d’engraissement ensemble au DAL (distributeur automatique de lait)», explique Rolf Stocker. Cet agriculteur dynamique gère une exploita -tion laitière à Neudorf (LU). Cette dernière abrite 70 vaches Brown Swissainsi que 286 places porcs IP-Suisse. Rolf Stocker engraisse depuis lors lui-même tous les veaux qui ne sont pas affectés à la remonte. Il désire en effetcon server la valeur ajoutée sur son exploitation et estime par ailleursqu’engraisser les veaux propres à l’exploitation est avantageux d’un point devue sanitaire. Le nouveau film de la Revue UFA: sous www.ufarevue.ch.

Durant plus de 30 ans, l’engraisse-ment des veaux et la fabrication delait en poudre pour les veaux a étéle «jouet» des pouvoirs politiques

dans le secteur laitier et carné. En ce quiconcerne l’engraissement des veaux,l’utilisation de succédanés de lait a ga-gné en importance dans les années 70.

Entre 51 et 90kg de poids mortAuparavant, les veaux étaient engraissésau lait entier et atteignaient un poidsmort de 51kg seulement! L’utilisationde lait en poudre a permis d’augmenterle poids mort moyen à 90kg et d’amé-liorer fortement la rentabilité de l’en-graissement des veaux. La productionlaitière ayant été fortement excéden-taire en 1967/1968, la Confédérationdécida, pour désengorger le marché,que la poudre de lait destinée aux veauxdevait être produite à partir de lait en-tier et que la matière grasse du lait de-vait entrer à hauteur de 2.7% dans lacomposition du lait en poudre. De plus,la Confédération préleva une taxe de Fr.30.–/100 kg de lait en poudre. Enprescrivant des recettes defabrications type pour la

poudre de lait, la Confédération imposaune composition minimale en produitslaitiers oscillant entre 60 et 65%. Enéchange, la Confédération soutenait leprix des veaux gras de manière à ce quece dernier atteigne au moins Fr. 5.70 parkg de poids vif.

Virage politique Le contingen-tement laitier a été introduit en1977. Après cela, l’utilisation

de lait entier dans l’engraissement desveaux a constamment baissé. Les étapes les plus marquantes dans cedomaine sont les suivantes:• 1978 Suppression de la taxe fédérale• 1994 Suppression de l’obligationd’intégrer la matière grasse du lait àla fabrication de la poudre de lait

• 1999 Assouplissement des normes deteneurs pour les succédanés de lait

• 2009 Suppression du soutien indi-gène pour la poudre de lait maigre

L’abrogation du contingentement laitierau 1er mai 2009 a représenté un virageimportant pour la politique laitière. Lecontingentement laitier avait en effetconsidérablement influencé l’évolutionet la structure de l’engraissement desveaux en Suisse.

Un rôle charnière pour la pro-duction carnée… On oublie mal-heureusement trop souvent que la pro-duction laitière et la production carnéesont intimement liées. En 2012, les

UNE RÉTROSPECTIVE HISTORIQUE démontre l’importance de l’engraissement deveaux pour les producteurs suisses de lait et de viande. Elle fournit également certainsenseignements sur la façon dont l’engraissement des veaux pourrait évoluer à l’avenir.

L’engraissement de veaux a un rôle central

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PRODUCTION ANIMALE50 ANS DE LAIT EN POUDRE UFA POUR LES VEAUX

705000

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2013

60

50

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30

20

10

0

1977: Contingentement laitier1994: Suppression de l’utilisation oblig. de PLE1999: Normes abaissées à 30% de PLM2009: Suppression de l’aide indigène à la PLM2009: Suppression du contingentement laitier

Graphique 1: Ventes de succédanés de lait pour veaux en Suisse

En m

illie

rs d

e to

nnes

Année

Taureaux107000

Boeufs33000

Génisses 180000

1 y c. animaux d’élevage abattus précocement

Veaux256000

AbattagesVaches175000

veaux femelles325000

veaux mâles325000

femelles150000dont 23 000 génétique laitière

mâles325000

dont 138000 génét. lait.

Engr. bovins210000

Engr. de veaux265000

Veaux d’engrais

Graphique 2: Effectifs en bétail de boucherie 2012

Laits pour veaux UFA – désormais encore meilleursLa poudre delait revêt unegrande impor -tance pourl’affou ragementdes veaux d’une part et pour mettre envaleur les sous-produits de l’industrielaitière d’autre part. L’usine de Surseeproduit des laits en poudre pour lesveaux depuis 50 ans. Son assortimentcouvre les besoins des veaux d’engrais-sement ainsi que ceux des bovins d’en -graissement et des remontes laitières. Laqualité de la poudre de lait s’expliquenotamment par les avantages offerts parla technologie de cristallisation parpulvérisation et le système Dosibox. Lesclients qui achètent de la poudre de laitUFA bénéficient des avantages suivants:• Recettes qui ont fait leurs preuves etqui sont adaptées à chaque situation

• Bonne solubilité de la poudre • Ecoulement optimal• Excellente valorisation par les animaux• Minéralisation et vitaminationadaptées

• Qualité constante• Disponibilité des produits constanteet à proximité (LANDI)

• Mise en valeur de sous-produits de laproduction laitière suisse (plus-valuepour la production laitière)

quelque 705000 vaches laitières élevéesen Suisse n’ont pas seulement produitplus de 3.5 millions de tonnes de laitmais ont également donné naissance à650000 veaux, dont près de 175000 fe-melles affectées à la remonte. Les veauxaffectés à l’engraissement sont surtoutdes veaux mâles à la génétique laitière.En 2012, la production de veaux d’étals’est élevée à 256500 unités, pour unpoids mort moyen de 124kg. Si cesveaux d’étal étaient affectés à l’engrais-sement de gros bétail, il en résulteraitune production supplémentaire de35000t de viande de bœuf qu’il seraitimpossible de commercialiser sur le mar-ché suisse. La production de viande deveau joue donc un rôle de soupape im-portant dans l’engraissement bovin etreprésente plus de 8% du produit brutgénéré par la production animale.

… et pour la production laitièreL’engraissement des veaux revêt égale-ment une importance décisive pour la

production laitière. Il permet en effetaux producteurs laitiers de réguler àcourte échéance la production de laitdestinée à la commercialisation. Nousestimons que 300000t de lait de vachesont utilisés dans l’engraissement com-biné (plus de 8% de la quantité de laitcommercialisée). La fabrication de suc-cédanés de lait pour les veaux d’engrais-sement et d’élevage est une alternativequi permet de mettre en valeur des pro-duits à base de lait déshydraté ainsi queles graisses animales d’origine bovine etporcine comestibles. Pour les raisons quiprécèdent, l’engraissement des veauxcontribue de manière importante à ré-guler la production de lait et de viande.

Perspectives La professionnalisa-tion et la spécialisation de la productionlaitière se poursuit. Suite à l’abandon ducontingentement laitier et aux perspec-tives de commercialisation favorablespour la production laitière à moyenterme, la signification de l’engraissement

des veaux ne sera plus la même pour lesproducteurs de lait spécialisés. Ces der-niers n’ont plus de «lait excédentaire» àaffecter aux veaux d’engraissement. Ilfaut dès lors se demander avec quels ali-ments et par qui ces veaux «excéden-taires» seront engraissés. Si l’histoire de-vait se répéter au cours de la phase quisuit l’abrogation des contingentementslaitiers, à l’avenir l’engraissement desveaux devrait à nouveau être pratiquépar des «exploitations d’engraissementprofessionnelles paysannes», à base delait entier, ainsi que par des exploitationsspécialisées dans l’engraissement desveaux, sur la base de sous-produits dulait, liquides ou déshydratés. �

L’engraissement desveaux revêt une grandeimportance, tant dupoint de vue du marchéde la viande que dumarché du lait.

VachesDurée d’utilisation 4 ans,dont 115000 vaches mères

Remonte des vaches175000 (25%)

Engraissement

Auteurs Dr. Stephan Gut, membre dela Direction d’UFA SA, 3360 Herzogen-buchsee, Alfred Erni, chef du secteurveaux, UFA SA, 9501 Wil, www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 3 · 14

Page 56: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION ANIMALE

Stephan Roth

L’ALIMENT DU MOIS

BernhardUhlmann

56 3 2014 · REVUE UFA

Dans l’étable laitière de ResBurren, les veaux restent en

contact avec leur mère.

Dans l’exploitation de Res Burren,les veaux qui ne sont pas appropriéspour l’élevage sont systématique-ment engraissés et commercialisés

via la vente directe. Res Burren parvientainsi à éviter que des germes patho-gènes étrangers soient «importés» surl’exploitation. L’utilisation de médica-ments est ainsi limitée aux cas urgents,ce qui constitue un plus pour le bien-être des animaux. «Lorsque nous avonsmalgré tout été confrontés à des pro-blèmes sanitaires, c’est le vétérinaire quinous a conseillé d’utiliser top-fit», sesouvient Res Burren. «Depuis lors, touttourne bien à l’étable des veaux», pré-cise-t-il encore (voir encadré).

Stress Même avec le meilleur dessystèmes de détention, il arrive malgrétout que les veaux soient stressés (pro-miscuité, froid, saison, courants d’air,ammoniac, etc.). Parfois, un change-ment de groupe suffit à déclencher uneréaction de stress dans l’organisme. Lesveaux d’engraissement et d’élevagesont jeunes et par conséquent très sen-sibles. Les animaux stressés sont plus fa-cilement affectés par des maladies tellesque les pneumonies ou la diarrhée.

Performance élevée ou maladiePour que les veaux malades puissent serétablir rapidement, il est possible decompléter le traitement avec desconcentrés à base de vitamines etd’oligo-éléments. Ces derniers couvrentles besoins accrus résultant des pertesélevées affectant les animaux suite auxproblèmes de diarrhée ou d’apports res-treints voire insuffisants. Durant lesphases où les performances sont éle-vées, un apport momentané est judi-cieux et permet de couvrir les besoinsplus élevés découlant de l’accroisse-ment intensif.

Le lait entier ne suffit pas Le laitentier ne permet pas de couvrir totale-ment les besoins en oligo-éléments eten vitamines durant la phase de crois-sance du veau. Les carences en fer, qui,en tant que composant des colorantshémoglobine et myoglobine, revêt uneimportance centrale pour le transport

de l’oxygène, sont particulièrementmarquées. Les veaux qui en manquentsont nettement plus sensibles aux ma-ladies que les veaux bénéficiant d’unapport suffisant. Outre le fer, le magné-sium, le manganèse, le sélénium ainsique les vitamines A et E ne sont pas pré-sents en quantités suffisantes dans le laitentier. Dans l’engraissement à base delait entier, d’où l’importance d’unebonne complémentation.

Comment agissent les subs-tances actives? Les vitamines sontdes substances organiques indispensa-bles au déroulement normal des proces-sus vitaux. En fonction de leur solubilité,les vitamines sont réparties en deux ca-tégories, soit les vitamines liposolubleset les vitamines hydrosolubles. Alorsque les premières ont un rôle spécifiquedans la formation et la préservation desstructures des tissus, les vitamines hy-drosolubles participent principalementà des processus catalytiques et moteursau niveau du métabolisme. Dans l’organisme, les oligo-éléments

essentiels exercent plusieurs fonctionsimportantes, notamment comme com-posantes ou catalyseurs d’enzymes.

Combinaison avec des subs-tances actives à base de plantesOutre les vitamines liposolubles et hydro-solubles, les préparations à base de subs-tances actives contiennent elles aussi plu-sieurs oligo-éléments. Les mélanges sont

DE NOMBREUX FACTEURS ONT UN IMPACT En ce qui concerne les veaux d’engraissement et d’élevage, l’approvisionnement en substances actives dépend denombreux facteurs. Statut sanitaire, stress, environnement, saison et ration fourragèresont autant de facteurs impliquant une utilisation ciblée de vitamines et d’oligo-éléments complémentaires.

«Tout est rentré dans l’ordre»

Page 57: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 57

PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

www.ufarevue.ch 3 · 14

UFA top-fit30g/anim./j,7 – 10 jours

Pierres à lécher avec minéraux UFA

UFA-Hydrostop/UFA-Antifex (en cas de besoin)

Engraissement /Toro

a) Pâte de fer UFA, 8 – 10 ml/veau à la mise en place

a) Pâte de fer UFA, 8 – 10 ml/veau au 3e et 5e jour

Pierres à lécher avec minéraux UFA

UFA-Hydrostop/UFA-Antifex (si nécessaire)

UFA top-punch40g/animal/jour,3– 4 semaines

UFA top-fit30g/anim./j,7 – 10 jours

UFA top-start30g/anim./j,

10 jours

Mise en place Pré-engraiss. Finition Sortie

UFA top-start30g/anim./j,

10 jours

Sevrage

UFA top-fit80g/100kg PV/jour,

en cas de besoin

UFA top-fit80g par 100kg PV/j, en cas de besoin

UFA top-start30g/anim./j,

10 jours

Elevage/exploitation de naissance,en plus du lait entier

Auteurs Stephan Roth, chef du ressortRecherche et développement, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee. BernhardUhlmann, spécialiste bovins laitiers auservice technique UFA, 3052 Zollikofen.www.ufa.ch

Tirer le meilleur parti des veauxRes Burren est passionné par l’élevage, même s’il a désormais moins l’occasion departiciper à des expositions en raison de la charge de travail qu’impliquent ses mandatsde conseiller communal et de député au Grand Conseil. Il est malgré tout parvenu àengranger de nouveaux succès récemment: la famille d’élevage de la vache Janette aainsi obtenu d’excellentes notes en ce qui concerne les critères de performance et desanté (soit 1 point en dessous de la note maximale).

La production moyenne du troupeau s’élève à 10000kg de lait par vache et par année.Durant la période de végétation, les teneurs du lait avoisinent 4.1% pour la graisse et3.3% pour la protéine. En hiver le niveau des teneurs donne droit à des suppléments.

«Toutes les vaches peuvent donner naissance à une descendance intéressante», estimeRes Burren, raison pour laquelle il utilise principalement des taureaux issus de raceslaitières dans le cadre de l’insémination artificielle (sauf en ce qui concerne les génisses).Afin de tirer un prix maximal de la dizaine de veaux mâles qui ne sont pas utilisés pourl’élevage, Res Burren les engraisse lui-même. La viande de veau est commercialisée via lavente directe à plusieurs clients désirant disposer d’une bonne traçabilité.

Res Burren a commencé à engraisser des veaux il y a 20 ans environ, à une époque où ilavait «trop» de lait. Depuis plus de dix ans, dès que ses veaux ont atteint un poids vif de90kg, il ajoute une cuillérée à soupe d’UFA top-fit par litre de lait entier. «Les expé-riences réalisées jusqu’ici sont excellentes», constate-t-il. Selon lui, les défauts constatésà certaines occasions ne sont désormais plus à l’ordre du jour.

conçus de manière à ce qu’aucun élé-ment ne fasse défaut ou ne soit excéden-taire. Les mélanges de substances activeséquilibrés sont les garants d’une efficacitéélevée et per mettent d’éviter les antago-nismes. La bonne solubilité et résorptiondes éléments utilisés sont décisives pourle succès de ces derniers.

Stratégie d’utilisation L’utilisa-tion de mélanges à base de substancesactives implique de développer unestratégie qu’il s’agira de respecter scru-puleusement par la suite. Cela com-mence par l’approvisionnement en ferdes veaux d’élevage et d’engraissementdurant les premières semaines de vie oùà la mise en place. Ensuite, en fonctionde la base fourragère à disposition, ils’agit d’envisager une complémentationvia un concentré à base de substances

actives. Le lait entier devrait systémati-quement faire l’objet d’une complé-mentation. Lorsqu’un succédané de laitest utilisé, une complémentation cibléedurant les phases de stress accru est ju-dicieuse. Lorsque des problèmes telsque des pneumonies surviennent plussouvent, il peut être judicieux, pour fa-voriser la bonne santé des organes res-piratoires, d’utiliser un produit conte-nant une substance active d’originevégétale. Ces produits ne remplacentpas les produits médicamenteux et doi-vent donc être distribués à titre préven-tif et pendant une période d’au moinstrois à quatre semaines. Dans l’engraissement de veaux, l’ap-

provisionnement en mélanges à base desubstances actives doit s’effectuer àl’occasion d’étapes importantes (miseen place, démarrage, après une maladie,

changement d’affouragement, mau-vaise consommation). Cela contribueraà réduire l’impact de certains facteursde stress tout en stimulant les perfor-mances et la consommation.

Conclusion L’utilisation de vita-mines et d’oligo-éléments durant desphases de stress élevé comme après unemaladie, un changement d’étable oud’affouragement aide durablement lesveaux à affronter ces situations difficiles.Les rations comportant une part élevéede lait entier ou qui se composent ex-clusivement de ce dernier doivent fairel’objet d’une complémentation appro-priée. Les compléments spéciaux tels leshuiles éthérées contribuent en plus aubon fonctionnement des voies respira-toires mais doivent être distribués pen-dant une longue période. �

L’exploitation Burren à Aekenmatt (BE).

Naissance 14e jour

UFA top-punch40g/animal/j, 3– 4 semaines

Graphique: Utilisation de spécialités UFA

Colostrum

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Page 58: Revue UFA 03/2014

www.landi.ch

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3. 14

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Page 59: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 59

PRODUCTION ANIMALE

Dans les étables, prolonger la lu-mière du jour peut avoir un impactpositif. Le fait de laisser une étableéclairée pendant 16 heures (au lieu

de 8 à 13.5 heures) se traduit par lesavantages suivants:• Plus de lait par vache (6 à 10%).• Les génisses atteignent leur maturité

sexuelle plus rapidement. • Les génisses sont plus grandes et plus

lourdes au moment du vêlage…• … et produisent par conséquent plus

de lait corrigé selon l’énergie (ECM)

Prolactine et IGF-1 Comment ex-pliquer ce phénomène? En présenced’un niveau d’éclairement d’environ180 Lux, la glande pinéale des bovinsreçoit l’ordre de sécréter moins de mé-latonine. Ce faisant, le foie accroît laproduction d’hormones Prolactine etIGF-1, ce qui incite les glandes lactifèresà produire plus de lait. Cet effet seconstate environ un mois après la mo-dification du programme d’éclairage.Pour les animaux d’élevage et les vachesen lactation, on recommande une lumi-nosité de 16 heures par jour alors quepour les vaches taries et les génissesportantes (directement avant le vêlage),huit heures suffisent généralement.

Augmentation de la consomma-tion d’électricité Outre les très

nombreuses études qui insistent sur lesavantages des périodes de luminositéprolongées, quelques voix critiques es-timent en revanche que ces dernières

LES ÉTABLES LUMINEUSES ont un impact favorable sur les performances du bétaillaitier. Les programmes d’éclairage intensifs se traduisent par des coûts énergétiquesplus élevés. La technologie en matière d’éclairage, spécialement les LED, a toutefoisréalisé des progrès importants ces dernières années. Quelle est actuellement la meilleu-re solution?

Quelle lumière pour l’éclairage?

Tableau: Avantages (+) et inconvénients (–) par rapport rapport aux tubes fluorescents (néons)

VS HM LEDEfficacité lumineuse/ lampe (lux/watt) +++ ++ +Température de couleur (K) – + –Durée d’utilisation + + ++Prix d’acquisition par lampe – – – – – –Coûts d’électricité (Fr./watt/m2) 1) + + +Frais d’entretien (Fr./année au m2) 1) ++ ++ +Frais d’entretien par lampe – – =1) Les coûts d’électricité et d’entretien dépendent fortement des volumes à éclairer. Tenir compte des conditions spécifiques de l’étable.

VS = Lampes aux vapeurs de sodiumHM = Lampes aux halogénures métalliquesLED = Lampes LED (diodes électroluminescents)

Un des avantages deslampes LED est leurlongue durée de vie.

La lumière des halogénures métalli-ques ressemble à celle du soleil.

Les lampes à vapeur de sodium haute pression se distinguent par leurpuissance d’éclairage élevée.

Page 60: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION ANIMALE

ont un impact négatif sur la santé ani-male. Les besoins accrus en électricitéconstituent certainement un désavan-tage lorsque les vecteurs de lumière nesont pas efficaces, qu’ils ne sont paséquipés de minuterie, que leur degréd’efficacité spatiale (SIA 380/4) n’estpas optimal et que leur positionnementn’est pas approprié (hauteur). Les bal-lasts électromagnétiques servent à limi-ter la consommation des lampes. Ils’ensuit un rendement lumineux supé-rieur de 50% par rapport aux lampesfluorescentes équipées de ballastconventionnel.

Pas de solution toute faite Leslampes aux halogénures métalliques (lu-mière blanche), les lampes à vapeur desodium haute pression (lumière orange-jaune) ainsi que les LED font actuelle-ment partie des solutions les plus effi-caces. Les lampes fluorescentes nepermettent pratiquement pas d’obtenirdes puissances d’éclairage de 150 Lux etplus dans les étables. Le tableau pré-sente les avantages et les désavantagesdes différents systèmes. Les lampes à va-peur de sodium haute pression présen-tent des caractéristiques favorables entermes de rendements lumineux. Leslampes aux halogénures métalliques,grâce à leur indice de rendu de couleurélevé et leur lumière blanche, sont cellesqui s’approchent le plus de la lumièresolaire. En termes de durée d’utilisation,les LED sont supérieures à leurs concur-rentes.

Lorsque la hauteur de plafondest inférieure à 5m ou dans lessalles de traite où l’utilisateur désire quele rendu des couleurs soit élevé et quela puissance d’éclairement atteigne en-tre 400 et 500 Lux (à titre de comparai-son, dans un bureau, la puissanced’éclairement oscille entre 500 et 750Lux), les lampes fluorescentes consti-tuent une bonne solution.

Théoriquement, pour obtenir l’inten-sité lumineuse souhaitée au niveau del’animal, il serait également possibled’installer des LED entre 3 et 4m dehauteur. Dans la pratique, cela s’avèretoutefois très compliqué. Pour resterstables, de telles lampes devraient en ef-fet bénéficier de supports spéciauxet/ou de câbles.

Le travail que nécessite le change-ment de la source lumineuse, le tempsnécessaire à un éclairage total (par tem-pérature froide) et la sécurité sont descritères d’achat supplémentaires. Cer-taines lampes ne doivent ainsi pas êtreinstallées sur un support en bois.

Combinaison des avantages Ence qui concerne les LED en particulier,l’éventail qualitatif est encore très large.Les meilleures lampes LED sont compa-rables aux lampes halogènes mais sontrelativement onéreuses. Certains sys-tèmes d’éclairage combinent lampesaux halogénures métalliques et LED, ce

qui se traduit par des coûts d’achat net-tement plus favorables.

Lumière naturelle et avanta-geuse Installer des panneaux trans-lucides sur les parois et le toit de l’établepermet de bénéficier d’une source delumière naturelle et avantageuse. La dis-position et le nombre de translucidespeut toutefois avoir un impact décisifsur la température et le climat d’étable.

Perspectives Lors de la construc-tion d’une nouvelle étable, il est égale-ment important de tenir compte du faitque les coûts de l’électricité devraienttendanciellement augmenter. De l’avisdes spécialistes, la qualité et l’efficacitéénergétique des LED va continuer às’améliorer, mais moins rapidement quepar le passé. Il est envisageable de pou-voir bientôt utiliser des LED dans desétables atteignant jusqu’à 8m de hauttout en obtenant un degré d’éclairementde 180 lux au niveau de l’animal. �

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Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

www.ufarevue.ch 3 · 14

Depuis la mi-février, les 30 vaches laitières d’Andreas Häni à Gerzensee(BE) apprécient la liberté de mouvement et le confort offerts par lanouvelle étable. «Je suis étonné de la facilité avec laquelle les animauxse sont adaptés à leur nouvel environnement», constate Andreas Häniquelques jours seulement après le déménagement des vaches del’étable entravée à la nouvelle stabulation libre. Les vaches plus âgéescomme Miranda, âgée de 17 ans et qui a produit 139200kg de lait, sesont elles aussi parfaitement adaptées à leur nouvel environnement.

Lors de la construction de la nouvelle étable, la première offre portaitsur un éclairage traditionnel. Andreas Häni s’est toutefois laisséconvaincre par son électricien des avantages offerts par les lampes LED.Les quatre lampes LED (80 Watt) qui équipent désormais l’étable sontinstallées à 8 m de hauteur et permettent au bétail de disposer d’unéclairage équivalent à la lumière du jour jusqu’à 21h30. «Les fraisd’acquisition étaient deux fois plus élevés que ceux de l’offre initialebasée sur un éclairage traditionnel», précise le chef d’exploitation.Andreas Häni estime toutefois qu’avec le temps, il réalisera des éco -nomies d’électricité importante grâce aux LED et que ces dernièresafficheront une plus grande longévité. Il apprécie par ailleurs le fait dedisposer de toute la capacité lumineuse des lampes dès qu’il a pressésur l’interrupteur. La station de distribution de concentrés (DAC) est enplus équipée d’une lampe fluorescente branchée sur minuterie, afin degarantir une lumière minimale pendant la nuit. De telles lampesfluorescentes équipent également la salle de traite ainsi que le box devêlage. La coupole translucide apposée sur le toit apporte également dela lumière supplémentaire à l’étable.

Les séparations de logettes «Liberty» ainsi que le matelas récemmentapprouvé qui équipe le box de vêlage sont une source de confortsupplémentaire. Afin de pouvoir réutiliser l’eau provenant du toit, unréservoir de 100m3 a été construit.

Andreas Hänni mise sur les LED L’avis des experts«En ce qui concerne les LED, dans lecadre de la technique actuelle, leslampes halogènes sont plus rentablespour les étables de moins de 8 m dehaut». Armin Künzli, DeLaval, Sursee

«Personnellement, je recommandetoujours un éclairage de couleur jaune;globalement, il s’agit d’une solution plusjudicieuse, plus avantageuse et plusrespectueuse de l’environnement qu’unéclairage blanc». Tiziano Ziliani, Lely Center, Hägendorf

«Les LED présentent l’avantaged’atteindre leur pleine puissance dèsqu’on appuie sur le bouton. En plus decela, avec les LED, il n’est pas nécessairede changer des vecteurs lumineux à unehauteur hors de portée de l’utilisateur.»Daniel Fuss, ES Elektro Seftigen SA

«De nombreux types d’éclairageinefficaces ne sont jamais installés enraison des prescriptions suisses en lamatière.»Martin Conrad, Elektro Banzer,Thusis/Splügen

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innovators in agriculture

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PRODUCTION ANIMALE

HansjörgReiss

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La publicité de l’organisation brésilienne Abrange pour le soja sans OGM.

� Soja � Tournesol � Cacahouètes� Colza � Coton � Autres

En Suisse, on attache beaucoupd’importance à la production dedenrées alimentaires de qualité irré-prochable, produites de manière du-

rable et, dans la mesure du possible, dansun cadre régional. Beaucoup de consom-mateurs sont prêts à payer plus pour cescritères. Pourtant, parallèlement à cela,la majeure partie des protéines affoura-gées en Suisse et dans l’UE est importée.

Exemption d’OGM: oui ou non?Au sein du milieu agricole, certains ac-teurs sont toujours plus enclins à de-mander que la Suisse renonce à l’ab-sence d’OGM, pour des raisons decoûts. Quelle est la meilleure stratégie?En comparaison avec la plupart des paysexportateurs de produits agricoles,l’agriculture suisse se compose d’exploi-tations familiales de taille petite àmoyenne. Au vu des structures, desconditions climatiques et topogra-phiques dont la Suisse dispose, vouloirconcurrencer les grandes nations expor-tatrices en faisant fi des souhaits des

consommateurs est une stratégie sansperspectives qui ne contribue pas à as-surer la pérennité de l’agriculture suisse.Cette dernière ne peut disposer d’op-portunités que si elle bénéficie de laconfiance des consommateurs en pro-posant des denrées alimentaires dehaute qualité et qu’elle parvient à don-ner une visibilité aux valeurs ajoutéesqu’elle génère. Désormais, il est pri-mordial que les denrées ali-mentaires produites en Suisseet exemptes d’OGM puissentêtre déclarées comme telles.C’est à cette seule condition quel’agriculture suisse parviendra à«vendre» aux consommateurs lescharges énormes qui découlentdes matières premières exemptesd’OGM, comme c’est le cas pourle tourteau de soja par exemple.

Une chance pour les sé-lectionneurs convention-nels La question du maintiendu moratoire sur les OGM dé-pend surtout du temps durant le-quel le marché l’exigera et dusupplément de prix qui sera oc-troyé. L’absence d’OGM n’estpas seulement primordialeau vu des risques possiblesque diverses étudesconfirment ou infirment,mais également en raisonde la diversité de la sélec-

tion. A cause de la technique ultra-mo-derne que cela suppose, seules quelquesentreprises seront capables, au niveaumondial, de commercialiser de nou-velles semences exemptes d’OGM. Dansles trois principaux pays producteurs quesont les USA, le Brésil et l’Argentine,90% du commerce de semences est axésur la production OGM. Ce faisant, les

sélectionneurs conventionnels ont

LES IMPORTATIONS DE SOJA continuent à faire débat. L’exemption d’OGM est-elle judicieuse? La culture du soja dans l’hémisphère Sud contribue-t-elle à la destructiondes forêts tropicales? Y a-t-il des alternatives aux importations sudaméricaines?

L’approvisionnement en protéinereste un défi

Graphique: Productions végétales dans le monde La consommationde soja augmentesurtout en Chine.

Photo: agrarfoto.com

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REVUE UFA · 3 2014 63

PRODUCTION ANIMALE

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Culture de soja en Inde: en rougefoncé = forte augmentation de laculture, en rouge = autres régions deculture.

Auteur HansjörgReiss, fenaco Céréales,oléagineux et fourrages(GOF), 3001 Berne,www.fenaco-gof.ch

de plus en plus de peine à financer leurtravail de sélection via les ventes de se-mences de soja. Au Brésil, ce problèmea été identifié et a donné naissance à uneorganisation paysanne puissante quis’implique en faveur de la culture de sojaexempte d’OGM. Il s’agit d’une garantiesupplémentaire pour satisfaire la de-mande pour ce produit.

Le soja contribue-t-il à détruireles forêts tropicales? Depuis plu-sieurs années, la production mondialede soja va de records en records. La de-mande, surtout en Chine, augmente ré-gulièrement chaque année dans le sil-lage de la modification des habitudesalimentaires et atteint désormais 65 mil-lions de tonnes. L’extension de la pro-duction se fait souvent au détriment despâturages, qui plus est des réserves na-turelles (Amazonie, Cerrado).

La production animale intensiveest une nécessité Comment remé-dier à ce problème? Dans son rapportannuel 2011 concernant la productionanimale, l’Organisation des NationsUnies pour l’alimentaion et l’agriculture(FAO), mise clairement sur une alloca-tion efficace des ressources en affirmant«qu’il n’existe pas d’alternative judi-cieuse à une production animale inten-sive». Actuellement, dans la cadre de lapâture extensive pratiquée au Brésil, onne compte qu’un bovin par hectare enmoyenne. Depuis que des programmesdurables ont été lancés en ce quiconcerne la culture du soja, l’utilisationparcimonieuse des ressources naturellesdans le cadre des processus culturaux aété massivement encouragée. Aprèsl’introduction des critères de Bâle en2004, fenaco a misé entièrement sur lesimportations de tourteau de soja dura-ble provenant du Brésil. En 2013, cetourteau de soja représentait déjà laquasi-totalité des volumes utilisés parfenaco. En Suisse,il est commercialisésous la marque «Proforest». Les entre-prises commerciales actives au sein duréseau Soja Suisse se sont engagées àacheter 90% de soja issu de productiondurable d’ici à 2014. Maintenant quecet objectif a été atteint, il est capitalque les consommateurs soient mieux in-formés de cette prestation supplémen-taire fournie par l’agriculture suisse.

Approvisionnement assuré?L’approvisionnement en tourteau desoja exempt d’OGM et produit de façondurable est-il assuré à long terme? Suiteà l’augmentation constante de la de-mande, surtout en provenance d’Asie,et de l’extension régulière des surfacescultivées en OGM, l’approvisionnementde l’agriculture suisse est et restera unmandat exigeant. Grâce à un approvi-sionnement bien diversifié, ce mandatpeut toutefois continuer à être rempli. Que fait fenaco? Jusqu’en 2013, l’ap-provisionnement en soja a été pratique-ment exclusivement couvert à traversdes partenariats engagés de longue dateau Brésil. Dans ce contexte, il était et ilest essentiel que les partenaires dontnous disposons au Brésil et qui s’éten-dent jusqu’aux cultivateurs eux-mêmes,s’impliquent en faveur d’une produc-tion de soja durable exempte d’OGM.Les problèmes logistiques rencontrés en2013 ont toutefois démontré que l’ac-quisition de soja brésilien allait de pairavec des risques incalculables. fenacos’efforce dès lors de diversifier ses acqui-sitions de soja en se fournissant sur plu-sieurs continents. Depuis décembre2012, fenaco participe également àl’initiative «Soja du Danube». La promo-tion de la culture du soja dans cette ré-gion implique de gros efforts. Grâce auxcontacts directs noués au niveau desproducteurs, de la transformation et dela logistique, le supplément de prix réa-lisé sur le marché bénéficie finalementégalement aux producteurs. C’est àcette seule condition que ce dernier serad’accord de cultiver plus de soja, parexemple à la place du maïs destiné à laproduction d’éthanol, ou de se remettreà cultiver des surfaces en friche. fenacoest convaincue que l’apposition du label«soja du Danube» sur le produit pre-mium final permettra de générer un sen-timent de confiance supplémentaire au-près des consommateurs suisses.

Inde L’Inde est un autre pays produc-teur de soja. Est-il judicieux de s’y ap-provisionner? Actuellement l’Inde pro-

duit près de 8 mio. de tonnes de tour-teaux de soja. La culture de soja OGM yest interdite et la production est princi-palement destinée à l’élaborationd’huiles alimentaires. L’Inde reste mal-gré tout le plus important importateurd’huile de soja. L’exportation de soja en-tier est interdite. En raison de la religionhindouiste, l’Inde est un pays végéta-rien. Les besoins en tourteaux de soja ysont donc faibles. Ces dernières années,près de 50% du tourteau produit a étéexporté à destination de l’Iran. La dé-crispation politique en Iran se traduitpar une augmentation des importationsde soja OGM en provenance des USA,qui est meilleur marché. Actuellement, des directives de dura-

bilité adaptées aux conditions indiennessont élaborées pour l’exportation à des-tination de l’Europe: avec une surfacede production moyenne de 1 à 2ha parexploitation, il s’agit d’une tâche hercu-léenne. En Inde, ce ne sont pas les forêtstropicales qui revêtent une place cen-trale mais les aspects sociaux: formationdes agriculteurs, mécanisation des pe-tites exploitations, formation scolairedes enfants, etc. La plus-value généréepar la production de soja OGM bénéfi-cie également à l’agriculteur indien etdevrait permettre d’atteindre un certainnombre d’objectifs en matière de déve-loppement durable. �

Les producteurs desoja indiens bénéfi-cient d’une formationciblée, dans le but de garantir uneproduction durable. Photos: Solidarité – PrésentationCongrès 2013 «Soja du Danube»

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PRODUCTION ANIMALE

Hans-MelkHalter

64 3 2014 · REVUE UFA

Tourteaud’extractionde soja:63%

Glutende maïs

7%

Tourteau d’extraction de colza:7%

Drêches séchées: 6%

Tourteau d’extraction detournesol: 1%

Protéines de cacao: 1%

Farine de poisson: 1%

Tourteau de pression de colza: 9%

Pois/lupins/soja: 4%

Tourteau de pression detournesol: 1%

Par tradition, les agriculteurs suissessont habitués à acheter le moins defourrage possible. Cela sous-entendque les aliments composés doivent

afficher une bonne qualité et uneconcentration maximale. Cela est parti-culièrement vrai dans l’alimentation desruminants. Alors qu’auparavant les pro-duits protéiques de bonne qualité ethautement concentrés avec plus de 70%de matière azotée (MA) étaient obtenusà partir de farine de poisson et de pro-téine de pomme de terre, actuellement,les produits à base de soja affichant desteneurs en MA de 40 à 50% occupentclairement le terrain. Dans l’alimenta-tion des ruminants, on continue égale-ment à utiliser du gluten de maïs avecune teneur proche de 60% de MA.

Le marché a changé De nos jours,la disponibilité des produits riches en

protéines, comme la farine de poissonet la protéine de pomme de terre, esttrès limitée en ce qui concerne les ani-maux de rente. Le gluten de maïs se faitégalement rare et se négocie à des prixtrès élevés. La majeure partie de cesproduits est utilisée dans d’autres seg-ments tels que les aliments pour pois-sons (Aquafeed) ou pour animaux do-mestiques (Petfood). Ce faisant, le tourteau de soja issu de

graines décortiquées avec une teneur enprotéine de 48% représente la majeurepartie des aliments protéiques affoura-gés en Suisse. D’autres sources pro-téiques sont disponibles comme les pro-duits à base de colza ou de tournesolainsi que les drêches de céréales.

Protéine de bonne qualité Lesoja contient naturellement environ20% d’huile, 30% de protéine et 40%

d’hydrates de carbone. Il renferme enoutre diverses substances anti-nutritives(inhibant la digestion), si bien que l’af-fouragement de soja non transformén’est possible qu’à destination des ru-minants et dans une mesure limitée. Enrevanche, les produits à base de sojatorréfié sont relativement bien consom-més par tous les animaux de rente etsont hautement digestibles. Sous cetteforme, les écales sont presque complè-tement digérées par les ruminants carelles ne sont pas lignifiées, contraire-ment aux écales de tournesol par exem-ple. La protéine de soja est de bonnequalité et sa composition en acides ami-nées constitue un complément idéal auxcéréales. A ce titre, les autres supportsprotéiques courants comme les produitsà base de colza ou de tournesol ne sontpas aussi appropriés.

Soja pour les non-ruminantsIl n’est possible de renoncer complète-ment aux produits à base de soja dansl’aliment destiné aux poules pondeuseset aux poulets d’engraissement qu’àcertaines conditions. La plupart dutemps, cela engendre des coûts d’affou-ragement plus élevés ou une diminutiondes performances. En raison de la teneurélevée du colza en glucosinolates, sonutilisation reste limitée. De nos jours, leslégumineuses à graines comme le poisprotéagineux affichent des teneurs enMA inférieures à 20% et ne peuventcontribuer que dans une mesure res-treinte à l’approvisionnement protéiquedes animaux hautes performances.

Soja pour les ruminants Dupoint de vue de la politique agricole, lesruminants doivent en premier lieu être

ALIMENTS PROTÉIQUES En termes de quantités, en Suisse, plus de 80% des fourrages protéiques pour les animaux de rente sont importés. Les produits à base desoja non-OGM (sans semence génétiquement modifiée) se taillent la part du lion avec environ 70% des importations. Pourquoi le soja revêt-il une telle importance?

La spécificité du soja

Graph: D’où provient la matière azotée des aliments composés?

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REVUE UFA · 3 2014 65

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 3 · 14

Auteur Dr. Hans-Melk Halter, Chef du service technique,UFA SA 3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

nourris avec des fourrages grossiers,principalement issus des herbages. Pro-duire plus de 6000kg de lait par vacheet par année à partir de ce fourrage gros-sier constitue un véritable défi. Pour at-teindre cet objectif, la ration doit êtrecomplétée de manière appropriée. La politique agricole 2014– 17 a in-

troduit un nouveau programme axé surla production de lait et de viande baséesur les herbages (PLVH). Si l’on veutcompléter de telles rations conformé-ment aux besoins, il faut recourir à desaliments très concentrés en nutrimentset en énergie, si bien que le choix desmatières premières est limité.Le tourteau de soja affiche une teneur

élevée en protéine et en énergie, desorte qu’il est volontiers utilisé dans l’af-fouragement des ruminants. D’une part,le tourteau de soja est très digestible,mais il est digéré relativement lente-ment dans la panse. Une part considé-rable de la protéine ne fait que transiterdans la panse et est à disposition del’animal dans l’intestin grêle. La fractiond’hydrates de carbone affiche égale-ment une composition particulière.

D’autre part, le tourteau de soja necontient pratiquement pas d’amidon etla décomposition de ses hydrates decarbone est lente dans la panse. Celapermet d’affourager des quantités rela-tivement élevées sans risque d’acidosede la panse. On peut naturellement se poser la

question de savoir s’il est possible d’af-fourager les vaches laitières de manièreéquilibrée en renonçant au soja. Au-jourd’hui, on peut clairement y répon-dre par l’affirmative. La plupart dutemps, il faut distribuer davantage deconcentrés ou recourir à du gluten demaïs onéreux et, qui plus est, qui doitêtre transporté sur de grandes dis-tances. Les observations faites dans lapratique ont montré qu’une alimenta-tion sans soja dans le contexte actueln’était pas moins chère. C’est la seulefaçon d’expliquer qu’il faut payer unmeilleur prix pour le «lait produit à based’herbages».

Y a-t-il des alternatives? Chezles ruminants, les alternatives suivantesau tourteau de soja sont discutées:

• La farine de poisson et la protéine depomme de terre, des composants au-trefois appréciés dans les alimentsvaches laitières, sont rares et beau-coup trop chers pour l’alimentationdes ruminants, si bien qu’ils neconstituent pas une alternative autourteau de soja.

• Le gluten de maïs était jadis importéen grandes quantités des Etats-Unis.Vu que depuis quelque temps, on n’yproduit pratiquement plus que dumaïs OGM, ce produit n’est plus uti-lisable. Le gluten de maïs non-OGMeuropéen n’est presque plus disponi-ble, si bien que la majeure partie doitêtre importée de l’Asie du Sud-est.Du point de vue du prix, cette mar-chandise n’est intéressante que pourla production d’aliment avec uneconcentration maximale.

• Les produits à base de colza sont enprincipe intéressants, mais ils affi-chent des teneurs inférieures en éner-gie et en protéine par rapport au glu-ten de maïs et au tourteau de soja. Sil’on mise sur le colza pour l’approvi-sionnement protéique, il faut simple-ment affourager davantage d’alimentd’équilibrage. Le «RaPass®», un tour-teau de colza dont la fraction pro-téique est rendue beaucoup plus sta-ble dans la panse grâce à untraitement spécial, est adapté à l’ali-mentation des animaux haute pro-ductivité.

• Les drêches de céréales, issues de laproduction d’alcool à partir de blé,ont à peu près la même valeur que lestourteaux de colza. Avec ce produit,il faut toutefois rester vigilant à la te-neur en substances associées tellesque les mycotoxines.

• Les tourteaux de tournesol, suivant laproportion d’écales, affichent diffé-rentes teneurs en protéine et en éner-gie et sont appropriés pour la com-plémentation des autres supportsprotéiques.

En résumé, on peut dire que lesproduits à base de soja ont une grandevaleur et que s’ils sont élaborés correc-tement, ils ont peu de propriétés néga-tives du point de vue de l’affourage-ment. Vu qu’ils peuvent être utilisés demanière pratiquement universelle, ilsrevêtent une grande importance. �

A performances égales,le renoncement au sojadans l’alimentation desruminants entraîne uneconsommation accrued’aliments concentrés.Photo: agrarfoto.com

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PRODUCTION ANIMALE

FranzSchwarzen-truber

66 3 2014 · REVUE UFA

Eugen Signer

La porcherie ouverteest généreusementpaillée, afin que lesanimaux puissent se

tenir au chaud durantla nuit.

On veille à nettoyer lesconduites et le tank

avec un grand profes -sionnalisme.

Les cochons de l’alpage de Branggisfont bonne impression.

Durant l’été, d’innombrables tou-ristes passent par l’alpage de Brang-gis pour atteindre la station de mon-tagne du Pizol. Un alpage qui se

distingue par ses cochons au pâturage.Ce mode de détention respectueux desanimaux, à 1560m d’altitude, éveille lasympathie et motive le consommateur àacheter de la viande de porc d’alpage,même s’il faut payer un peu plus.

À partir de 45 kilos Ce sont l’al-pagiste, Toni Rupp, et le président duconsortage, Aldo Caluori, qui s’étaientengagés en faveur de la production deporcs d’alpage (AlpSchweine®). L’enjeuétait de mieux valoriser le petit-lait engénérant une plus-value. Depuis 1998,

l’engraissement des porcs est ainsi de-venu un des piliers de cette exploitationd’estivage et les alpagistes sont très sa-tisfaits du revenu qu’ils en tirent. Lesporcs d’engrais qui arrivent à l’alpageproviennent de la zone de plaine. Ilssont vermifugés et ont été pré-engrais-sés à 45– 60 kg. «Ces animaux sont ro-bustes et les problèmes sanitaires sontplutôt rares», constate le chef d’exploi-tation, Sam Schaufelberger.

Un prix à l’OLMA Le fromage d’al-page de Branggis est un produit de qua-lité. Maîtresse-fromagère des lieux, Es-ther Portmann a d’ailleurs gagné ledeuxième prix de la catégorie pâte durelors du concours des fromages d’alpagede l’OLMA 2013. C’est avec le mêmeprofessionnalisme qu’elle traite lessous-produits de sa fromagerie. Le petitlait est pompé depuis la fromagerie endirection d’un tank. À l’aide d’un pland’affouragement informatisé, le petitlait et UFA 329-5 sont mélangés dansles proportions adéquates. La distribu-tion dans les mangeoires s’effectue ma-nuellement, à l’aide d’un tuyau. Enfonction de son poids (30 à 105kg) etde la durée de son estivage (110 à 130jours), un porc peut donc mettre en va-leur quelque 1000 litres de petit-lait.

De l’ombre, une souille et beau-coup de paille Comme les cochonsd’alpage de Branggis sont abrités dansune porcherie ouverte, des mesures spé-cifiques sont prises pour éviter qu’ils nesouffrent des variations de températureentre le jour et la nuit. Durant les nuitsfroides, ils peuvent se nicher dans unecouche de paille propre et sèche. Durantles heures chaudes, ils disposent de suf-

fisamment d’ombre sous le toit de la por-cherie ou les arbres du pâturage. Il est eneffet important de fournir de l’ombre ensuffisance aux cochons, qui sont sensi-bles au fort rayonnement UV. Par ailleurs,lorsque la température dépasse les 25 °C,les animaux vont volontiers se souillerdans la terre pour se rafraîchir.L’alpage de Branggis

se situe sur le chemindu Pizol.

ON N’IMAGINERAIT PLUS L’ALPAGE DE BRANGGIS (SG) sans ses cochons, quipermettent une mise en valeur judicieuse du petit-lait produit par la fromagerie. Lesporcs d’alpage sous label sont très prisés, ce qui explique qu’en 2013, dans le programme«Alp Schwein®», ils ont dégagé pour la plupart une marge brute supérieure à 100 francspar tête. Attention toutefois à certaines spécificités.

Du petit-lait bien mis en valeur

Séminaires pour producteursde porcs d’alpage 2014En mars 2014, trois séminaires serontorganisés pour les producteurs de porcsd’alpage:

• Mercredi, 12.03.2014, 13h30 Landwirtschaftliches ZentrumRheinhof, 9465 Salez (SG)

• Mercredi, 19.03.2014, 13h30 Inforama Berner Oberland, 3702 Hondrich (BE)

• Jeudi, 20.03.2014, 13h30 Plantahof, 7302 Landquart (GR)

Inscription souhaitée:[email protected], � 079 406 80 27

Tout les informations sur www.lsag.ch

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REVUE UFA · 3 2014 67

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 3 · 14

Auteurs FranzSchwarzentruber,collaborateur commer-cial Suisse orientale,Anicom SA, 9501 Wil,www.anicom.ch

Eugen Signer,spécialiste de l’alimen -tation au servicetechniqueUFA, 9501 Wil,

C’est ici que mûrissent les fromagesde qualité d‘Esther Portmann.

Tableau: Aires de couche sous toit

Poids du Surface de porc (kg) couche (m2)25 à 60 0.460 à 85 0.585 à 110 0.6110 à 160 0.95

Source: Bündner Bauer 23/2013

Anicom se charge des notifica-tions d‘arrivée Les animaux sontcommercialisés en trois groupes via Ani-com SA, à partir de leur 35e semaine devie. Comme en plaine, les arrivées deporcs d’alpage doivent être notifiées àla Banque de données sur le trafic desanimaux via le portail www.agate.ch.Anicom s’occupe de cette formalitépour ses clients qui l’y ont autorisé. Lesdocuments d’accompagnement doiventêtre conservés durant trois ans.

Patience au démarrage SamSchaufelberger veille à traiter les co-chons nouvellement arrivés avec un soinparticulier. En effet, un changementbrutal de la composition de la ration, enraison d’un apport élevé de petit-lait,peut provoquer des troubles digestifs.On peut éviter les diarrhées en augmen-tant progressivement le pourcentage depetit-lait durant les 15 premiers jours.Le premier jour, la ration est diluée uni-quement avec de l’eau. L’alimentationd’après le plan d’affouragement com-mence à partir du 15e jour. En utilisant le petit-lait, il faut faire at-tention aux points suivants:• Distribuer du petit-lait doux ou du pe-tit-lait acide, mais toujours le même,pour éviter les troubles digestifs.

• Le petit-lait doit constituer au maxi-mum 25% de la ration, sinon il seforme de plus en plus de résidus delactose non-digéré dans le gros intes-tin, avec des risques de gonflements.

• L’aliment complémentaire doit êtreadapté au petit-lait.

• Nourrir deux fois par jour au mini-mum, mais idéalement trois fois.

• Pour éviter une intoxication au sel, ilfaut garantir un accès libre et perma-nent à de l’eau fraîche.

• Appliquer les recommandations d’hy-giène et de nettoyage pour l’affoura-gement liquide.

Stabilisation du petit-lait SamSchaufelberger distribue à ses cochonsdu petit-lait doux, qu’il stabilise avecdes acides. L’ajout de cultures bacté-riennes est également possible. Une au-tre méthode consiste à laisser matin et

soir un fond de cuve de petit-lait, quifera office de levain pour le petit-laitfrais que l’on y ajoute. Les bactéries lac-tiques de ce levain vont provoquer laformation d’acide lactique et la baissedu pH du petit-lait.L’idéal est de travail-ler avec un pH entre 4 et 4,5, qui ne per-met guère le développement d’Escheri-chia coli et des levures. Mais il fautsavoir qu’un pH inférieur à 4,6 est né-gatif pour les protéines. Ces dernièresprécipitent, s’accumulent au fond dutank et doivent être mélangées avec lereste du petit-lait avant chaque distribu-tion. Par ailleurs, quand le pH est infé-rieur à 4, il se peut que les porcs rédui-sent leur consommation alimentaire.

Conclusion Le petit-lait est un ali-ment précieux, mais qui demandequelques précautions en matière d’hy-giène. Sa mise en valeur par des porcsoffre aux alpages une possibilité éprou-vée de réaliser des revenus supplémen-taires. Les porcheries d’alpage doiventêtre simples, mais construites de ma-nière adéquate et dans le respect des rè-gles de la protection des animaux. Surl’alpage de Branggis, toutes ces condi-tions ont été respectées. �

C’est le bon moment!La demande de viande de porc d’alpage est réjouissante. Les nouveauxproducteurs sont donc les bienvenus. A savoir avant de se lancer:

• Label: Outre le label «Alp Schwein®» (supplément 1Fr./kg PM), ilexiste le label «Pro Montana Alpschweine®» (supplément 1 fr. 20/kgPM), mais pour ce dernier, les gorets doivent provenir d’uneexploitation CNF (Coop Naturafarm). Les deux labels garantissent unprix minimum.

• Marge brute: En 2013, la plupart des alpages dans le programme«Alp Schwein» ont réalisé une marge brute supérieure à 100 francspar porc.

• Nombre maximum d’animaux: Au maximum un porc par vachealpée (art. 17 Ordonnance sur les contributions d’estivage).

• Sorties: Les directives SRPA sont applicables. • Pâturage: 40m2 de pâturage par porc d’alpage. Si les surfaces sontplus petites, les porcs endommagent le gazon et provoquent del’érosion.

• Stockage des engrais de ferme: Par porc et par période d’estivage, ilfaut compter avec la production de 0,5m3 de purin complet. Lesfosses doivent donc être conçues en conséquence.

• Poids mort plus élevé: Les porcs d’alpage peuvent atteindre 102kgde PM sans déduction.

• Déductions: Pas de déduction pour la douve du foie.

Intéressé(e)? Inscrivez-vous sans attendre pour produire de la viandede porc de marque «Alp Schwein®»! Les conditions de productionexactes figurent sur les sites web des maisons de commerce suivantes:Anicom SA, www.anicom.ch; Linus Silvestri AG, www.lsag.ch

Page 68: Revue UFA 03/2014

PRODUCTION ANIMALE

Ralf Bley

68 3 2014 · REVUE UFA

GerhardAffolter

Pour des porcelets grands et forts – le nouvel aliment Nursery UFA 305.

Nouveau: UFA 305 pour la NurseryDéjà durant l’allaitement, l’affouragement additionnel du nouvelaliment UFA 305 dès le deuxième jour de vie permet de réduire lespertes de porcelets. En cas de sevrage précoce, on utilise UFA 305 à laNursery. Grâce à sa structure farineuse, ce produit est aussi «fluide» quede la poudre de lait. Il est utilisable aussi bien à sec que mélangé avecde l’eau et il est bien consommé sous les deux formes.

En plus d’une proportion élevée de produits laitiers, UFA 305 contientégalement d’autres composantes de grande valeur comme des céréales,des huiles végétales et des graisses. UFA 305 est en outre complémentépar des acides aminés essentiels et des vitamines.

Utilisation:• Après UFA 302 et avant UFA 304

• Décharge la mère durant l’allaitement

• Permet un sevrage précoce des plus grands porcelets, voire de toutela portée

• Alimentation des porcelets avec retards de croissance au sevrage

• Distribué à sec, mettre à libre disposition de l’aliment frais plusieursfois par jour, dans des coupelles ou dans un automate adapté

• Se dissout facilement dans l’eau

• Est aussi adéquat en tant que premier aliment phasique dansl’élevage des porcelets.

Les nourrices suscitent un regaind’intérêt. Toutefois, une nourrice na-turelle n’est pas forcément la solu-tion la plus économique, surtout si

la truie en question doit être à nouveausaillie. En outre, le prolongement de lapériode d’allaitement a des effets néga-tifs sur la portée, les rotations s’en trou-vent «artificiellement» réduites alors quela truie est fortement et inutilement sol-licitée. C’est la raison pour laquelle onutilise en premier lieu d’anciennes truiescomme nourrices, soit des truies qui dis-posent encore d’une bonne lactationmais qui sont destinées à l’abattage pourd’autres raisons. Cependant, dans le pla-nificateur UFA 2000planer, les jours desnourrices comptent également et ils ral-longent l’intervalle entre les portées dela truie et du troupeau!

Sevrage précoce La «Nursery» estune technique largement répandue enSuisse pour effectuer un sevrage pré-coce. Le «flat deck» offre de la placepour jusqu’à 26 bébés porcelets sevrésprécocement. Il se compose d’un nid ré-chauffé par infrarouge et d’une aire dedéjection au-dessus d’un canal à lisier.La Nursery est exploitée avec un sys-tème en bande unique et doit être net-toyée quotidiennement. Il existe un mo-dèle destiné à être installé dans lesporcheries et un autre sous forme decontainer externe mobile, avec une di-mension de 2.7 x 2.4 m. Le prix avoisine12000 Fr.

Exploitation Walther Otto etStefan Walther gèrent conjointement,avec l’aide d’un collaborateur, une ex-

ploitation porcine et de grandes cul-tures. Sur la surface agricole utile de26ha, ils cultivent des pommes de terre,du maïs grain, du blé et de l’orge. Maisla passion des Walther et leur principalebranche d’exploitation, c’est bel et bienl’élevage porcin. Le cheptel compte 160truies, réparties en sept groupes de 23animaux, et les mini-porcelets sont ven-dus sous le label IP Suisse. Les mèresmettent bas avec un rythme trihebdo-

GRÂCE AU NOMBRE SANS CESSE CROISSANT de porcelets nés vivants, les sollici-tations envers les truies mères augmentent également. Ces dernières doivent produiretoujours plus durant la phase d’allaitement. La capacité d’ingestion de fourrage et laperformance laitière atteignent leurs limites. Ce sont les porcelets affichant un faiblepoids à la naissance qui en font les frais. L’article qui suit présente quelques solutions.

Elever de grandes portées

Page 69: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 69

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 3 · 14

1.601.401.201.000.800.600.400.200.00

250

200

150

100

50

0

Le sevrage précoce desporcelets les plusrobustes est uneméthode permettantde gérer les grandesportées.

Auteurs Ralf Bley,Chef UFA 2000, 3360 Herzogenbuchsee.Gerhard Affolter,spécialiste des porcs auservice technique UFA,3052 Zollikofen.www.ufa.ch

Ø GMQ [g

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madaire et l’allaitement s’étend surquatre semaines. Après le sevrage, lesporcelets sont transportés en groupesde 240 à un poids d’env. 9.5kg chezl’éleveur, où ils reçoivent de l’UFA 304.Un poids élevé au sevrage favorise unbon départ chez l’éleveur. Vu que lesanimaux sont déjà pesés au sevrage, unpoids élevé et homogène à ce moment-là constitue le principal critère de qua-lité. Les Walther ont beaucoup pro-gressé grâce au recours à la Nursery.

Alimentation Les animaux sont af-fouragés manuellement: à la maternitéavec de l’UFA 361-6 et lors du tarisse-ment avec de l’aliment complémentaireet de l’ensilage de maïs grain. Sur cetteexploitation porcine, des relevés sonteffectués en permanence, notamment laconsommation d’aliment durant l’allai-tement, et elle peut se monter jusqu’à8.5kg d’UFA 361-1 (119 MJ)! L’entraî-nement à l’aliment solide sous la mèreavec de l’UFA 304 et de la terre à fouillercommence dès le 4e jour. Lorsque lesporcelets ont la diarrhée et qu’ils néces-sitent de ce fait davantage de liquide etd’électrolytes, ils reçoivent un mélanged’UFA Solvi avec du Coca Cola.

L’hygiène comme règle d’or LaNursery devrait être occupée par aumoins 15 porcelets avec le système enbande unique, ce qui pose certaines exi-

gences en matière de gestion. Les Wal-ther provoquent les mises bas afin depouvoir égaliser les portées de manièreplus ciblée. Les plus gros porcelets sontplacés à l’âge de 5 jours dans la Nursery.Au début, ils reçoivent 100% d’UFA305, un aliment pré-starter spéciale-ment conçu pour les nourrices artifi-cielles. A partir de la deuxième semaine,on passe progressivement à l’alimentpré-starter UFA 304. En nettoyant laNursery quotidiennement, les Walthern’ont eu que très peu de pertes jusqu’àce jour. «Sur mon exploitation, la nurserygarantit aux porcelets surnuméraires debénéficier de conditions de vie respec-teuses des animaux; ils ont ainsi tous unetétine fonctionnelle sans être affamésdurant quatre semaines», résume OttoWalther. D’une manière générale, lesporcelets les plus grands sont mis sousnourrice artificielle lorsque leur mère n’apas suffisamment de trayons lactifèresou une trop grande portée.

Performances et coûts Les résul-tats sont contrôlés en permanence avecUFA 2000planer et les fonctions addi-tionnelles pratiques peuvent faciliter lagestion. Stefan Walther a relevé laconsommation d’aliment et les poids.Cela permet de calculer les gains moyensquotidiens, l’indice de consommation etles coûts d’alimentation sur plusieurs ro-tations et de les comparer. �

Stefan et Otto Walthermisent sur la nurseryafin de garantir debonnes conditions devies aux porceletssurnuméraires.

Tableau: Données brutesExploitation Otto Walther

Nombre Jours dans Ø poids Ø poids Consom.de porcelets la Nursery début fin d’aliment

Groupe 1 24 21 4808g 9121g 136.0kgGroupe 2 21 19 4936g 8105g 91.2kgGroupe 3 20 17 6270g 8978g 82.0kgMoyenne 21.7 19 5338g 8734g 103.1kg

Groupe 1

Groupe 2

Groupe 3

Mittel

� Indice de consommation (IC) � Ø Gain moyen quotidien (GMQ)

Graphique: Gains et indice de consommationExploitation Otto Walther

IC (k

g/kg)

Page 70: Revue UFA 03/2014

Profil de l’exploitationTheo et Suzy Koch, Mühlegghof, Meggen

Surface agricole utile: 24ha, zone descollines

Production végétale: ensilage de maïs,épeautre et herbages

Cheptel: 45 truies d’élevage, 2 verrats, 3 chevaux en pension, 15 poules, placesde vacances pour chiens

Main d’œuvre: Theo et sa famille, aideoccasionnelle pour les pointes de travail

Des performances «biocompatibles»?La tendance à de grandes portées pose des problèmes aux exploitationsd’élevage porcin bio, qui disposent souvent de petites structures, carl’égalisation des portées n’est possible que dans des cas exceptionnels.Les truies qui ont de grandes portées sont des animaux hautes perfor -mances et elles ont par conséquent des besoins élevés en nutriments.Une distribution individuelle de l’aliment est importante dans ladétention en groupes afin que le résultat économique n’en pâtisse pas.

Actuellement, l’aliment bio pour les porcs doit contenir au moins 95%de composants bio. Les composants non bio autorisés sont la protéinede pomme de terre, le gluten de maïs ainsi que la levure de bière.L’Ordonnance bio a toutefois été modifiée. A partir de 2016, elleprescrit une alimentation à 100% bio (exception: 1% de mélasse etd’herbes aromatiques de provenance non bio). Dès janvier 2016, il nesera par conséquent plus possible d’optimiser «avantageusement» lesrations d’en graissement permettant de produire de la viande de porccorrespondant aux exigences de la filière carnée. Des rations avanta-geuses avec des aliments 100% bio seraient envisageables si l’onpouvait par exemple remplacer la protéine de pomme de terre par de lapoudre de lait écrémé, de la poudre de caséine ou de la farine depoisson issue de la pisciculture durable. Une autre alternativeconsisterait à ce que les acheteurs renoncent aux déductions concer-nant la graisse. Peter Stoll, Agroscope Liebefeld-Posieux

labour permet de lutter contre les joncs.En revanche, le rumex et la renoncule neposent pas problème car leurs racinessont très appréciées par les porcs.

Plus tard dans le groupe Aprèsla maternité répartie en six boxes, lesporcelets âgés de 10 à 14 jours passentà l’allaitement par groupe sur paille pro-

PAGE BIO

Cela fait déjà plus de dix ans queTheo Koch de Meggen (LU) détientdes porcs en bio.

Un affouragement économiqueL’agriculteur bio Theo Koch préfère lestruies sveltes à celles qui sont tropgrasses. Un embonpoint excessif entraî-ne des coûts d’alimentation supérieurset peut prétériter la fertilité tout commeune bonne condition physique. Lestruies taries sortent deux fois par jour àla station d’alimentation pour recevoirde l’aliment UFA 350. Les animaux sedéplacent jusqu’au stand d’alimentationen deux groupes. Dans le box intérieur,les truies reçoivent en plus de l’ensilaged’herbe. «Elles apprécient tout particu-lièrement le fourrage juteux de la der-nière coupe d’automne», constate l’éle-

veur. A la porcherie, les animaux man-gent également de la paille. «Je préfèrela paille d’orge, car elle est meilleure dupoint de vue de l’hygiène et contientpassablement de fer», explique TheoKoch. Une grande quantité de paille estdistribuée chaque jour. L’objectif consis-te à maintenir la porcherie sèche pourque les animaux ne pataugent pas dansl’humidité.Les porcelets sont affouragés ad libi-

tum à l’automate avec de l’UFA 456.Durant la première semaine de vie, ilsreçoivent de la pâte de fer UFA, afin destimuler leurs défenses immunitaires etleur appétit.

Deux hectares de pâturage Demars à novembre, sur un pâturage atte-nant de deux hectares, les porcs man-gent de l’herbe et des racines ainsi quedes fruits tombés des arbres. En hiver,les animaux ne sortent qu’un petit mo-ment afin de se réchauffer au soleil. Du-rant la période de végétation, ce pâtu-rage est «brouté» à ras du sol et unecouverture herbeuse stable se forme. Ilfaut une surface de deux hectares pourque les parcelles ne «noircissent» pas.Les porcs aiment fouiller dans la terre.«Le rendement perdu au niveau de laprairie est compensé par une bonnesanté et les bonnes performances desanimaux», affirme Theo Koch. Bienqu’elles disposent d’un grand parcoursextérieur, les truies s’offrent occasion-nellement une petite incursion dans laluzerne toute proche. Sur son pâturage pour les porcs, Theo

Koch doit surveiller les adventices, par-ticulièrement la renouée bistorte et lesjoncs. La renouée est fauchée avant lafloraison afin d’éviter sa propagation. Le

Produire différemmentL’ÉLEVEUR PORCIN BIO THEO KOCH travaille un peu différemment des autres.En tant que «pionnier» des groupes de truies allaitantes, il dispose d’une vaste expérience. Les porcelets restent avec les mères jusqu’à leur départ de l’exploitation.Durant la dernière phase d’allaitement, le verrat est avec le troupeau. Grâce à deuxhectares de pâturage, les 45 truies profitent d’un grand parcours.

70 3 2014 · REVUE UFA

Les porcelets sont allaités jusqu’àleur départ de l’exploitation.

Page 71: Revue UFA 03/2014

www.ufarevue.ch 3 · 14

Osi Arnold, d’UFA, conseille l’exploitation Koch en matièred’affouragement.

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

Theo Koch en train d’encourager son verrat.

L’état du pâturage est tout à fait convenable.

Des poules contre les mouchesLa lutte contre les mouches est menéepar le biais de 15 poules pondeuses pro-venant d’une exploitation avicole pro-fessionnelle. Durant leur «deuxièmevie», les poules se voient attribuer unenouvelle mission au lieu de finir à l’abat-toir. Dix poules sont stationnées avec lestruies taries et allaitantes alors que cinqautre ont leurs quartiers dans la mater-nité. Les larves de mouches sont ainsitraquées sans répit par ces volailles.

Allaitement continu Les pres-criptions bio ne préconisent qu’une du-rée minimale d’allaitement de sept se-maines. Toutefois, Theo Koch laissetéter ses porcelets jusqu’à ce qu’ilssoient vendus, soit jusqu’à un poids de25 à 30kg et à un âge d’environ 12 se-maines. «Vers la fin, ils ne tètent quasi-ment plus, si bien qu’il n’y a pas de pro-blème par la suite chez l’engraisseur.» Leverrat se trouve avec le dernier grouped’allaitement. Les truies sont ainsi enco-re saillies avant la fin de l’allaitement.

«Quels sont vos objectifs?» Cette question est systématiquement posée aux clients par les spécialistes en alimenta -tion UFA. Les conseillers UFA adaptent le plan d’affouragement en fonction des désirs.L’expérience, une formation continue régulière et une équipe soudée constituent la basede concepts d’affouragement couronnés de succès, d’animaux en bonne santé et deperformances adéquates grâce à l’assortiment éprouvé de produits bio UFA.

En outre, UFA offre de nombreux service à l’attention des producteurs porcins bio:

• UFA 2000planer pour l’élevage• Cochettes (avec abonnement si désiré)• Dépouillement des résultats d’engraissement• Prix élevés pour les céréales avec le compte marchandise UFA• Calcul du bilan des éléments fertilisants Service technique UFA

Des engraisseurs satisfaits Ac-tuellement, le troupeau comprend destruies jusqu’à un âge de six ans. Les re-montes (F1) sont élevées sur l’exploita-tion. La taille des portées se monte à en-viron 14 porcelets. Près de 19 goretsd’engraissement sont vendus par truieet par année, en vente directe ou par lecanal Anicom. Les engraisseurs sont sa-tisfaits de la qualité et du potentiel decroissance de ces animaux.

Résumé Theo Koch a développé sespropres méthodes de production, spé-cialement adaptées aux conditions bio.Une porcherie avantageuse, la réductionde la densité des germes grâce à un par-cours de grande surface, une qualité éle-vée des gorets d’engraissement ainsiqu’une image idéale pour les consom-matrices et consommateurs sont lespoints forts de son exploitation. Lespertes en porcelets sont encore un cri-tère à améliorer: le chef d’exploitation aidentifié depuis longtemps la solutionconsistant à repousser le début de l’al-laitement en groupe. �

fonde. «Si je pouvais réagencer la por-cherie, je commencerais l’allaitement engroupe seulement à partir de la sixièmesemaine», constate Theo Koch.Com-mencer plus tard, permettrait de réduirefortement le risque d’écrasement. Tou-tefois, selon notre éleveur porcin bio, leprincipal facteur contre l’écrasement se-rait la santé des animaux.

Eau-de-vie d’arnica Les porcs nesont pas vermifugés. «Les animaux doi-vent constituer leurs propres défensesimmunitaires», avance le chef d’exploi-tation. En cas d’inflammation, il ap-plique de l’eau-de-vie d’arnica qu’ilconfectionne lui-même. Selon Theo Ko-ch, la vaccination Circoflex est très utile.Depuis qu’il y a recours, il a beaucoupmoins d’animaux chétifs à problème. Aufil du temps, l’utilisation d’antibiotiquesa quasiment totalement disparu.

PAGE BIO

REVUE UFA · 3 2014 71

Tableau: Aliments porcs UFA pour les exploitations bioEDP (MJ/kg) matière azotée (g/kg)

Porcelets UFA 455 Crumbs 13.3 180UFA 456 Granulés 13.2 190

Truies UFA 350 Farine 12.6 180UFA 450 Granulés 12.6 180UFA 450-1* Aiment truies gestantes 11.6 145UFA 450-2* Aliment truies allaitantes 13.4 185

Porcs à l’engrais UFA 352 Farine 13.3 170UFA 452 Granulés 13.3 170

*disponible en vrac à partir de 2 t.

Les truies taries,réparties en deuxgroupes, reçoivent icide l’UFA 350.

Page 72: Revue UFA 03/2014

72 3 2014 · REVUE UFA

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Page 73: Revue UFA 03/2014

REVUE UFA · 3 2014 73

PRODUCTION ANIMALE

www.ufarevue.ch 3 · 14

Petra Gasser

Auteure Petra Gasser,Anicom SA, 6210 Sursee, www.anicom.ch

Plus d’infos dans lafiche technique du SSPà ce sujet.

Les brachyspires sont des bactériesqui, sous le microscope, ont uneforme de spirale. Elles se dévelop-pent en milieu anaérobe, c’est-à-

dire qu’elles n’ont pas besoin d’oxygènepour vivre et se reproduire. Deux typesde brachyspires s’attaquent aux porcs. Ily a d’une part Brachyspira Hyodysente-riae, dont l’agent pathogène peut survi-vre jusqu’à deux mois lorsque la tempé-rature ne dépasse pas 5°C. D’autre part,on trouve également Brachyspira pilosi-coli, aussi appelée Colitis.

Transmission par les fèces L’in-fection intervient par contact avec desfèces infectées ou du lisier contaminé.

La mise en place des animaux repré-sente par conséquent un risque. Des er-reurs dans l’affouragement ou la gestiontout comme les mouches et les rongeursnuisibles accroissent le risque de trans-mission. Les personnes et les véhiculesde transport sont des sources d’infec-tion auxquelles il faut porter toute l’at-tention nécessaire. Une bonne hygièneconstitue la principale mesure de réduc-tion du risque!

Diarrhée Les porcs à l’engrais deplus de 60kg sont fréquemment tou-chés, de même que les jeunes animauxdeux à trois semaines après le sevrage.Les premiers symptômes sont la plupart

du temps une diarrhée aiguë à chro-nique, fréquemment associée à despertes de mucus et/ou de sang dans lesfèces. Une diarrhée permanente a un ef-fet négatif sur l’indice de consommationet les gains moyens quotidiens. En rai-son de la déshydratation, les animauxatteints ont les flancs creusés, ils péricli-tent et peuvent même mourir.

Comment traiter? Un traitementantibiotique est en principe possible.Bien souvent, les brachyspires développent des résistances. Un assai-nissement partiel à total est dès lors né-cessaire. En cas de doute, il faut impé-rativement informer le vétérinaire dutroupeau et le service sanitaire porcin(SSP). Le SSP prononce immédiatementla mutation de l’exploitation en statutKE («Keine Einteilung» = pas d’attribu-tion de statut) et en informe l’entreprisede commercialisation et les vétéri-naires. Il envoie dans un délai de deuxjours des échantillons de fèces à analy-ser au laboratoire. Jusqu’à l’obtentiondes résultats, toutes les ventes d’ani-maux ne peuvent être effectuées qued’entente avec le SSP.

Stratégie pour la suite Le nou-veau statut «I B. hyo» a été introduit dé-but 2014 afin de caractériser les exploi-tations sur lesquelles la présence debrachyspires a été confirmée. La solu-tion de branche a malheureusementaussi pour conséquence la mise en placed’une déduction de 7 Fr. par porcelet at-teint à partir du 1er avril. Anicom s’en-gage pour que la production porcinecontinue à progresser et assure un ap-provisionnement optimal de ses clients. �

LES BRACHYSPIRES peuvent entraîner de lourdes pertes dans la production de porcelets et l’engraissement porcin. Dans le cadre d’une solution de branche, toutesles mesures nécessaires sont prises pour minimiser la transmission de ces agents pathogènes de diarrhée. Anicom soutient ces efforts en faveur du succès de la productionporcine.

Nouveau statut «I B. hyo»

Outre les truiesallaitantes, les porcsd’engraissement deplus de 60 kg peuventégalement êtreaffectés par desproblèmes de brachy -spires.

Page 74: Revue UFA 03/2014

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Page 75: Revue UFA 03/2014

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Verser la farine dans un bol et creu-ser une fontaine. Ajouter la levureémiettée, le sucre, l’eau et mélangeravec une petite partie de la farinepour faire un levain.

Laisser travailler à couvert durant 15minutes. Ajouter ensuite le beurrefondu, les œufs, le sel, le poivre et lemélange de fines herbes. Pétrir soi-gneusement jusqu’à ce que la pâte sedétache de la paroi du bol. Laisser le-ver durant 30 minutes. Puis déposerla pâte dans un moule beurré et fa-riné et laisser encore lever durant 15minutes.

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Les gagnants 2/2014Ont gagné des sachets desemences d’oignons etde panais, de mé-lange de fleursd’été Bouquet ro-se, de mélange defleurs d’été Tapismagique offerts parSemences UFA et une paire de gantsde jardinage «fraises» offerte par laLANDI Aarau West: Elisabeth Geiss-bühler, de Busswil b. M.; Mary Graf,de Schongau; Ruth Junker, de Je-genstorf; Maria Senn, d’Oberriet/SGet Marie Wampfler, de Zwischen-flüh. Les sachets de semences UFAet les gants de jardinage sont dispo-nibles dans les LANDI régionales.

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Journée mondiale de l’économie familiale 2014Cette année, les Nations Unies fê-tent le 20e anniversaire de l’Annéeinternationale de la famille. Par ail-leurs, le 21 mars, la Journée mon-diale de l’économie familiale aurapour thème «Individus, familles etcommunautés: forts grâce à l’écono-mie familiale». www.ifhe.ch

Tirage au sort

Paquet de griffes d’asperges pour lejardin potager

L'Aide Suisse aux Montagnards aplacé les produits des régions demontagne au centre de sa campagnede collecte de dons 2014. Lorsquedes familles paysannes mettent àprofit des matières premières dequalité, issues de leur terroir,qu'elles se connectent à un réseaurégional et font preuve d'originalitéet d'ingéniosité pour conquérir denouvelles niches, le succès de leursproduits est assuré. Et quand la réa-lisation de tels projets menace de ca-poter faute de moyens financiers,l’Aide suisse aux montagnards inter-vient, a expliqué le président de lafondation, Frank Marty, lors de laconférence de presse organisée pourle lancement de la collecte. Direc-trice de l’Aide suisse aux monta-gnards, Regula Straub précise: «Lespetites et moyennes entreprises

jouent un rôle essentiel pour les ré-gions de montagne et permettent àde nombreux montagnards de trou-ver un emploi.» La conférence de presse accueil-

lait notamment Karl Locher, de labrasserie Locher AG, à Appenzell. Ila impressionné son public en mon-trant comment sa brasserie inno-vante a misé sur l’orge indigène cul-tivée en région de montagne. L’anpassé, l’Aide suisse aux montagnardsa soutenu 617 projets touchant lessecteurs de l’agriculture, du tou-risme, de l’artisanat, de la forêt et dubois, de la formation, de l’énergie,de la santé et de l’aide d’urgencepour plus de 28 millions de francs.«Je suis toujours impressionné par larichesse des idées déployées par lesmontagnards pour se forger un ave-nir», a encore déclaré Franz Marty.

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Hans Gisler habite le Toggenburg.Il a développé un systèmed’isolation en bois. La masseconstituée par le bois sert deréservoir d’énergie alors que l’airqui pénètre par les fentes a uneffet isolant.

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RuthBossardt

76 3 2014 · REVUE UFA

Plaisir des sens lors de dégustations de produits régionaux. C’est égalementl’occasion de tester le potentiel de commercialisation de ces produits.

commence déjà bien avant. En effet,nous mangeons tous aussi avec les yeux!Un coup d’oeil sur le produit nous dé-voile si celui-ci est encore frais ou déjàmoisi, s’il est pourri ou encore croquant.Avant de mordre dans le produit nous leprenons dans la main, faisant ainsi appel

Les organes sensoriels enregistrentdifférents stimuli lorsque nous ingé-rons des aliments. L’ensemble desimpressions ressenties définit fina-

lement dans quelle mesure le produitest apprécié ou non. Grâce aux organessensoriels, chaque être humain perçoitdes impressions qui diffèrent cependantd’une personne à l’autre. Les expé-riences antérieures, l’état d’âme et lespréférences personnelles y jouent éga-lement un rôle. Pour l’analyse sensorielle d’aliments,

il est possible de s’appuyer sur des ap-pareils techniques mais également surdes personnes formées ou voire mêmesur des personnes ne disposant pasd’une formation spécifique en la ma-tière. Il est par exemple possible de tes-ter, dans le cadre de la vente directe, siles produits commercialisés par l’exploi-tation sont appréciés par rapport à desproduits similaires proposés par d’autresprestataires.

Importance de la nourritureLes gens photographient de plus en plusce qu’ils consomment afin de partagercette expérience avec des amis. «Hey, jesuis allé là-bas et j’en ai profité un maxi-mum!» Apprécier la nourriture est unplaisir, voilà le mot d’ordre. Des forma-tions continues en la matière, telles «TheScience and Art of Coffee», sont égale-ment proposées. Il est également possi-ble de suivre un cours à la fin duquel lesparticipants reçoivent un certificat pourla dégustation, la description et l’éva-luation professionnelles de chocolat. Ladégustation et l’appréciation de vins oude grands crus est une tradition déjà an-cienne. Les spécialités régionales sontde plus en plus fréquemment classées

via un test sensoriel, comme c’est parexemple le cas lors du concours suissede produits régionaux à Delémont.

Absorber avec tous ses sensTester un produit, ne se limite pas auxseules propriété gustatives. L’examen

ANALYSE SENSORIELLE D’ALIMENTS Les dégustations aident à en savoir plus sur le goût et l’odeur des aliments. A cette occasion, des personnes formées apprécient laqualité des denrées alimentaires. Les personnes «normales» peuvent également suivre une formation qui leur permettra par exemple de goûter des produits régionaux ou de la ferme.

Les dégustations sont à la modeVIE QUOTIDIENNE

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Les roues des arômesillustrent la diversitédes goûts sensoriels.Roues des arômes par Agroscope Changins-Wädenswil

fections sur certains produits permet deconforter ses préférences personnelles.La productrice concernée considéreradorénavant ses propres produits d’unoeil plus critique et essayera de les amé-liorer encore. �

gustation. Pour un no-vice, décrire un aliment n’estsouvent pas chose facile. La roue desarômes peut être un instrument utile.Entretemps, elle existe pour un nombrede produits toujours plus grand. Un vo-cabulaire universel facilite une descrip-tion exacte et l’examinateur est obligéde se confronter aux nuances. Dans le pain, par exemple, on identi-

fie un arôme de rôtissage, de malt, debrûlure légère. Le pain peut sentir lefruit, la plante, la terre ou le bois.

Un régal pour l’œil et le palais Les gens se retrouvent de plus en plussouvent entre amis pour déguster unplat. Chacun amène par exemple un fro-mage de chèvre. L’hôte sert du pain etdu vin pour accompagner la dégusta-tion. Les fromages sont alors comparésentre eux, chacun discutant alors desavantages de l’un et des désavantagesde l’autre. Il est ainsi possible d’entraî-ner ses sens, d’avoir un sujet de discus-sion concret et d’élargir ses connais-sances en toute convivialité. Laprochaine fois, la dégustation porterapar exemple sur des pâtisseries ou dupain de la région, des confitures ou desjus de fruits. Le fait de pouvoir compareret de constater des éventuelles imper-

Auteure Ruth Bossardt est maraîchèrediplômée et travaille depuis 30 ans entant que journaliste et formatrice dans ledomaine de l’horticulture biologique etde l’auto-approvisionnement. [email protected]

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au toucher. Le pain est-il spongieux, lapeau de la pomme est-elle rugueuse?Nous sentons avec le nez et percevonsainsi l’arôme du produit. Ce que nousfaisons «automatiquement» avec le vinpeut aussi se faire avec d’autres ali-ments. Nous pouvons prendre l’habi-tude de humer le produit avant de lecroquer. Cela fait également partie duplaisir. Si nous mordons dans unepomme croquante, une croûte de paincroustillante ou un légume frais, l’ouïeest alors stimulée. La langue et les dentstestent une dernière fois la consistancede l’aliment. Est-il rugueux, soyeux ouplutôt lisse? Ce n’est qu’après cela quele goût entre en jeu.

Question de goût Le goût peutêtre salé ou sucré, amer ou acide et, de-puis peu, être également «umami»(l’équivalent de «savoureux» en japo-nais). Cette dernière propriété gustativeest générée par le glutamate qui est fré-quemment présent dans les produitsconvenience. Les préférences gustativessont individuelles et dépendent égale-ment de la culture. A ce titre on peut parexemple évoquer les Italiens et leurpenchant pour les substances amèrestelles la rucola ou la chicorée. Le goûtse développe déjà dans l’utérus. C’estd’ailleurs à une température entre 22 et32° C que les propriétés gustatives seperçoivent le mieux.

Procédé de dégustation Il s’agitd’éviter d’être perturbé par d’autresodeurs. Il convient donc de ne pas uti-liser de parfums, de déodorants, de sa-vons ou de crèmes pour les mains. Il estconseillé de renoncer au café, aux ciga-rettes et aux aliments épicés avant la dé-

VIE QUOTIDIENNE

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VIE QUOTIDIENNECÔTE JARDIN

Autor Prof. Dr. Agr. Ennius et sapineset fortis et alter Home rus, ut criticidicunt, leviter curare vide. Adeosanctum est vetus omne poema.ambigitur quotiens, uter utro sit prior,aufert Pacuvius docti

Wissen Ennius et sapines et fortis etalter Home rus, ut critici dicunt, levitercurare vide. Adeo sanctum est vetusomne poema. ambigitur quotiens, uterutro sit prior, aufert Pacuvius docti

[email protected]

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EdithBeckmann

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Gratin de crêpes aux asperges vertesIngrédients pour 4 à 6 personnes:

Préparation Versez la farine et le sel dans un bol. Battez ensemble les œufs et le lait,ajoutez-les à la farine et mélangez le tout pour obtenir une pâte lisse.Laissez reposer au min. 30minutes.

Lavez les asperges vertes, évtl. pelez le bas de la tige. Faites cuire avecun morceau de beurre et une pincée de sucre (renforce le goût)pendant 10 à 15minutes dans l’eau salée (ou 2– 3minutes dans lamarmite à vapeur). Sortez les asperges et égouttez-les bien.

Préparez de fines crêpes avec du beurre à rôtir ou de l’huile dans unepoêle. Sur chaque crêpe, posez une tranche de jambon, quelquesasperges, enroulez-la et posez-la dans un plat à gratin graissé.

Mélangez les ingrédients pour la sauce et versez par-dessus.

Cuisson: Env. 20minutes à 200°C.

Astuce: ce plat peut se préparer à l’avance.

Pâte à crêpes 200g farine2dl eau½cc sel2dl lait2œufsbeurre à rôtir

Farce 800g à 1kgd’asperges vertes200g de jamboncoupé en tranches

Sauce 1 gobelet de demi-crème aciduléeou de crèmesel, poivre50g fromage râpé

Indésirables: le criocère de l’aspergeet ses larves nuisent à la plante. Photo: Petra Hegewald/pixelio.de

Délicieuse et saine:seul le tiers inférieur

de l’asperge verte doitêtre pelé.

Photo: Helene Souza/pixelio.de

afin de ménager la culture. Coupez leslongues tiges de 20cm. de haut à ras lesol juste avant que les bourgeons nes‘ouvrent. Dès la 4ème année, une récolte totale

est possible. Traditionnellement, la ré-colte se termine à la St. Jean, le 24 juin.Ensuite, il faut bien ravitailler la cultureavec un engrais complet ou du compost.12 ans après la plantation, la récolte di-minue. �

Elles ont le vent en poupeLES ASPERGES sont faites pour être cultivées dans votrejardin: plantez-les au printemps, puis récoltez-les de manière échelonnée pendant 10 ans entre avril et la fin juin. Il est ici question d’asperges vertes, la culture d’aspergesblanches étant nettement plus contraignante.

Une ou deux rangées d’aspergesvertes ne nécessitent que peu deplace. En été, de tendres fanes aé-rées jaillissent: c’est le feuillage de

l‘asperge. Il atteint au moins 1.5m. dehaut offrant ainsi un pare-vue dense. Al’automne, les plants femelles se parentde baies rouges de la taille d’un grain depoivre. Ces dernières contiennent desgraines pouvant être semées au prin-temps. Pour le jardin potager, il est plus avan-

tageux d’acheter des plants d’une an-née, disponibles par ex. chez LANDI.

Pour une famille de 4personnes, comptez

16 à 20 plantes et une surface de 8 à10m2.

Bien aérer le sol Ce délicieux lé-gumes pousse dans tous les solsl richesen humus et aime être en plein soleil. Lapériode de semis s’étend de début avrilà mi-mai. Aérez bien la plate-bande etcreusez une tranchée d’env. 50cm. delarge et 20cm. de profond. Puis formezde petits tas de compost à intervalle de40cm. On y étalera les griffes qui res-semblent à des étoiles de mer. Complé-tez généreusement la terre de compostou de fumier bien décomposé. Recou-vrez les turions d’asperges avec 5cm. dece mélange. Respectez un espace de50cm pour les tranchées supplémen-taires. Laissez tranquillement pousser les as-

perges pendant les 2premières années.Apportez chaque été un engrais orga-nique complet (50 à 80g/m2) ou ducompost. A la fin de l’automne, coupezle feuillage séché à 10cm. du sol etôtez-le, afin de prévenir les maladiesfongiques et les parasites.

Soin et patience sont de rigueurLa récolte commence 3 ans après laplantation et ne dure que 6 semaines,

Astuces pour le jardinpotager et d’agrément • Il est temps de mettre en pleine terrerampons, épinards, poireaux, pois-mangetout, petits pois, fèves, panais,persil et, dès mi-mars, les carottes.

• La période de semis du topinambourse situe de mars à mai: plantez lesbulbes à 15cm. de profond avec unespace de 50cm.

• Plantez des branches de saule dans lesol pour former une clôture, un pare-vue ou une bordure de chemin. C’estau moment de bourgeonner qu’elless’enracinent le mieux.

• Rempotez les plantes en pots etd’appartement avec du terreau frais.Si cela n’est pas possible, remplacezau moins la couche supérieure dusubstrat.

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Bild: Kienzler

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VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS

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Vous trouverez le descriptif de voyage ainsi que le talon d’inscription àl’adresse www.ufarevue.ch. La documentation peut également êtrecommandée sans engagement auprès du bureau de voyage: TUI SuisseLtd. – TUI Events, Friesenbergstrasse 75, Postfach 9180, 8036 Zürich,Martina Stalder, � 044 455 44 30, [email protected].

Délai d’inscription: 5 avril 2014.

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D’un point de vue géographique, la Russie atoujours été un pays gigantesque, que ce soità l’époque des tsars ou à celle de l’URSS. Ladistance qui sépare la mer Baltique et la merdes Tchouktches tout à l’Est du pays atteintpresque 10000km. La Russie est un pays à lafois troublant et émouvant. Il s’agit d’un paysde neige et d’hivers rigoureux, mais aussi d’unpays de fleuves qui serpentent dans les champset en plein été, avec un soleil qui ne se couchejamais. L’immensité du territoire et la natureoffrant d’énormes contrastes ont formé etmarqué la population. Avec un spécialiste del’agriculture, apprenez-en plus sur la diversitédes paysages de cette région unique en songenre. Les visites techniques intéressantes quevous pourrez y faire dans le domaine de l’agri-culture feront de ce voyage des lecteurs uneexpérience unique en son genre.

Agriculture L’agriculture est un des sec-teurs les plus importants de l’économierusse. Les denrées agricoles les plus impor-tantes sont les céréales, les betteraves, lestournesols, les pommes de terre et le lin. Larégion de Kranodar que vous aurez l’occasionde visiter dans le cadre du voyage des lec-teurs se distingue par la douceur de son cli-mat et des sols fertiles. Le personnel qualifiéet les infrastructures bien développéescontribuent au fort développement de l’agri-culture, de l’élevage et de l’industrie de

transformation. Les quelque 50000ha desurface agricole sont exploités par 32 entre-prises et 900 fermes.Les visites techniques dans le Sud de la Russiesont consacrées à des exploitations affichantles points forts suivants: culture du riz sur1280ha avec 20 variétés de riz différentes,vignoble de 250ha, station de recherches’étendant sur 6228ha et composée de 3 bri-gades de grandes cultures ainsi que de 5fermes d’élevage, une fabrique de lait avecplus de 150 produits laitiers différents, uneentreprise de 1000 moissonneuses-batteuseset tracteurs, une exploitation céréalière etmaraîchère, une ferme abritant plus de 5300bovins (Charolais, Aberdeen Angus et Here-ford) ainsi qu’une exploitation comptant 540bovins Kalmouk.

Programme cadre Au cours de ce voyagepassionnant, les participants obtiendront unaperçu intéressant de la culture et de l’agri-culture russes. A Novorossijsk, il est possiblede déguster le meilleur vin de Russie. La plusgrande et la plus célèbre exploitation arbori-cole du Sud de la Russie fournit un aperçu dela culture des pommes. A Krasnodar, les visi-teurs auront l’occasion de visiter la station derecherche de l’université agricole de Kubaainsi que l’entreprise Claas, qui produit lestout nouveaux tracteurs et moissonneuses-batteuses de la marque. �

Sud de la Russie Prix et prestationsLe prix forfaitaire de Fr.2750.– (pour un groupe de 35 personnes)comprend les prestations suivantes:

• Vol Zurich-Vienne-Krasnodar-Vienne-Zurich à bord d’AustrianAirlines en classe Economie, taxes d’aéroport et de sécurité inclues(état février 2014).

• Hébergement dans de bons hôtels de classe moyenne, base chambredouble (occupée par deux personnes) avec baignoire oudouche/WC, petit déjeuner compris.

• Tous les repas de midi (hormis le jour du départ et celui du retour)ainsi que 4 repas du soir.

• Toutes les excursions citées dans le programme, les visites techni-ques et l’accompagnement par un guide, entrées selon le program-me incluses.

• Guide local disposant de bonnes connaissances techniques(spécialiste en agriculture)

• Accompagnement par la Revue UFA dès/jusqu’à Zurich

• Visa pour la Russie ainsi que remise des visas

• Documentation de voyage détaillée

Ne sont pas compris les frais de voyage jusqu’à/à partir de l’aéroport de Zurich, les boissons et trois repas du soir, les dépensesperson nelles, les pourboires pour le guide local et pour le chauffeur de bus, le supplément pour chambre individuelle, les assurancesvoyage ainsi que toutes les prestations qui ne sont pas comprises dans le programme.

Voyage des lecteurs de la Revue UFA, 13 au 20 juin 2014

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Utiliser de la farine d’épeautrefraîche et d’excellente qualité pour les pâtisseries. Mélanger lesingrédients et pétrir brièvement la pâte.

Notre paysanne Jacqueline Affolter (50) et sa famille habitent à «Vorder Leggiswil» àWynigen (BE). La famille Affolter accorde beaucoup d’importance à laqualité de vie. Le petit déjeuner en commun avec du pain frais, de laviande et du fromage en fait partie. Celui-ci est également apprécié parleurs hôtes. Depuis 2008, l’exploitation laitière pratique en effetl’agritourisme avec un «Bed and Breakfast» (logement et petitdéjeuner). «Cette activité se combine très bien avec les autres», déclarela paysanne. Pour elle, prendre soin de soi fait également partie de laqualité de vie, raison pour laquelle la paysanne consulte régulièrementun ostéopathe pour combattre les douleurs du dos. Le tracteur jouit luiaussi d’un service régulier chez le garagiste, pourquoi pas elle, demandeJacqueline Affolter? L’offre approfondie en formations continues estégalement très appréciée. Jacqueline Affolter a tout d’abord exercé lemétier de pâtissier-confiseur. Plus tard, elle a suivi la formation BUS àl’attention des paysans et des entrepreneurs. Les diplômés du BUSd’Autriche, d’Allemagne et de Suisse se retrouveront d’ailleurs entre le19 et le 22 juin à Engelberg. Jacqueline Affolter est membre du comitéd’organisation et est responsable d’une excursion dans l’Emmental.Vous trouverez de plus amples informations à l’adresse www.bus-fest-2014.ch.

Tarte à l’épeautre

500g de farine d‘épeautre1.5dl d’eau1œuf240g de beurrePanure

Liaison1œuf1dl de lait1c.c. de maizenaenv.1c.s. de sucre fruits (congelés) amandes effilées rôties

Préparer une pâte brisée avec la farine,l’eau, l’oeuf et le beurre (peut être par-tiellement remplacé par du saindoux).La pâte suffit pour une grande plaque àgâteau ou 4 plaques carrées. Graisser laplaque, la saupoudrer de panure, y dis-poser la pâte abaissée puis répartir lesfruits (de saison ou congelés) par-des-sus. Cuire au four à 200°C. Mélangertous les ingrédients pour la liaison. Ver-ser celle-ci par-dessus la tarte après dix

minutes de cuisson. Cuire encore 25 mi-nutes supplémentaires. Après la cuis-son, saupoudrer la tarte d’amandes etservir le tout avec de la crème chantilly.

Coccinelles en pâteà tresse

1kg de farine d‘épeautre6dl de lait1dé de levure2c.c. de sel

Préparer le levain avec 500g de farined’épeautre, 6dl de lait et environ 1⁄10 dela levure. Laisser monter 1 à 2 heures.Ajouter le reste de la farine et de la le-vure ainsi que le sel et pétrir briève-ment la pâte. Laisser lever au double duvolume. Former des boules. Pour lesailes, abaisser la pâte et la laisser pren-dre au congélateur. Découper les ailesau couteau et les points à l’emporte-pièce. Presser deux petites boules dansle petit pain pour les yeux. Saupoudrerde farine d’épeautre puis mettre lesailes et les points sur les boules. Cuireau four préchauffé à 200 °C pendant 20 minutes. �

UN BUFFET COPIEUX ET DÉLICIEUX POUR LE PETIT DÉJEUNER Voilà des plats qui occupent certaines paysannespendant toute l’année: les confitures de saison, les pâtes à tartiner et des pâtisseries. La ferme fournit les œufs, le fromage,les saucisses et la viande séchée des Grisons.

L’épeautre au Bed&BreakfastVIE QUOTIDIENNE

RECETTE

Jacqueline Affolterutilise de la farined’épeautre. L’épeautre est sain et très digeste.

Le buffet du petit déjeuner chez la famille Affolter.www.vorderleggiswil.ch

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Page 81: Revue UFA 03/2014

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3e jour: Votre paquebot s’amarre aujourd’hui dans le port de Honfleur, petite ville française située à l’embouchure de la Seine, dans le Canal de la Man-che.

4e jour: Vous avez aujourd’hui la possibilité de dé-couvrir l’île de Portland, une île calcaire britannique située dans la Manche.

5e jour: Repos en mer.

6e jour: Le port de Leixoes, au Portugal, est le plus grand port artificiel du pays. C’est aussi le lieu de transbordement le plus important du transport ma-ritime de la ville de Porto et de sa région. Découvrez Porto de votre propre chef ou en participant à une excursion de Croisières Costa.

7e jour: Votre bateau accoste aujourd’hui la capitale du Portugal. Lisbonne est aussi la plus grande ville du pays. Laissez-vous séduire par l’ambiance portugaise et découvrez cette ville impressionnante.

8e jour: Cadix est une ville espagnole située au sud du pays. Partez à la découverte de la cité de votre propre chef ou réservez à temps une excursion chez Croisières Costa.

9e jour: Repos en mer.

10e jour: En début d’après-midi, arrivée à Mar-seille, la ville portuaire la plus importante de France, située dans une baie de la Méditerranée.

11e jour: votre croisière s’achève aujourd’hui à Sa-vone. Déjeuner à bord, puis débarquement et retour en Suisse en car, au lieu d’arrivée choisi.

Organisateur: Croisières Costa

Dates de voyage et prix par personne en Fr.

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• Vol de ligne de Zurich à Amsterdam avec KLM en classe économique• Croisière dans la cabine comme réservé• Service de cabine 24h/24• Responsable de groupe à bord de langue allemande• Voyage en car Savone-Suisse

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• Boissons et dépenses personnelles à bord• Excursions facultatives de Croisières Costa• Pourboires obligatoires, 8 euros par personne/jour (payables à bord)• Assurance annulation et SOS

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Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

Lieux d’arrivée

env. 18h30 Coldrerio, restaurouteenv. 19h00 Bellinzone, restaurouteenv. 20h45 Martigny, gareenv. 21h45 Lausanne, gareenv. 22h00 Affoltern a.A., restaurouteenv. 22h30 Zurich, aéroportenv. 22h45 Genève, aéroportenv. 23h15 Berne, Car Terminal Neufeldenv. 23h30 Bâle, Meret Oppenheimerstrasse env. 23h45 Kallnach, Car Terminal Marti

Page 84: Revue UFA 03/2014

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Aperçu de l’exposition «Enfances volées –Verdingkinder reden» Photo: Fabio Chironi © Verein Geraubte Kindheit

travail de mémoire en ce qui concerneles mesures de coercition à des fins d’as-sistance et les placements forcés. Ce travail de mémoire peut débuter dèsle 12 avril 2014 au musée en plein airde Ballenberg. L’exposition «Enfancesvolées – Verdingkinder reden » permetaux personnes concernées de parler deleur vie, de leurs souvenirs et de la ma-nière dont ils ont surmonté les expé-riences difficiles auxquelles ils ont étéconfrontés. www.verdingkinderreden.ch

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les demandes d’aide immédiate qui luiseront soumises. Dès cet automne, lespremières victimes de mesures de coer-cition à des fins d’assistance et les per-sonnes placées de force dans les exploi-tations agricoles recevront une aideimmédiate de la part du fond géré parla chaîne du bonheur. Seules les per-sonnes concernées rencontrant des dif-ficultés financières peuvent bénéficierd’une aide immédiate. Les demandes ence sens doivent être adressées à la Tableronde (www.fuersorgerischezwangs-massnahmen.ch, Luzius Mader, déléguéaux victimes de mesures de coercition àdes fins d’assistance, boîte postale8817, 3001 Berne, 031 322 42 84). LaTable ronde s’est en outre consacrée au

Histoire des enfants placés

Les vachesparadentL’exposition «Touten Vaches» orga -nisée au musée deCharmey (FR) sedéroule jusqu’au29 mars 2014.Cette expositionregroupe des photo -graphies, desdessins et dessculptures de notreanimal national : lavache. Les visiteurspourront ainsi voirquelques photos devaches datant de la fin du 19ème siècle.Ces photos ont été prises par Edmondde la Chesnais (1847– 1929). Cet indus -triel français s’était installé en Gruyère ets’était pris de passion pour la photo ainsique pour les paysages de la Gruyère. Sapetite-fille épousa en 1920 le peintreXavier de Poret, qui fit notamment leportrait de la reine Elisabeth II. Leur fils,François de Poret dessine également. Sessujets de prédilections sont la Gruyère etles vaches. Outre Edmond de la Ches -nais et François de Poret, l’expositionque le musée de Charmey consacre auxvaches présente également des photosde vaches de Marcel Imsand et RomanoRiedo ainsi que des dessins d’AnnePhili pona et Danielle Wicht, sans oublierles bustes de vache de Carolo et lesouvres du sculpteur Ya Qua.

www.musee-charmey.ch

EXPOSITION À BALLENBERG L’histoire des enfants placés de force en institution va faire l’objet d’un travail de mémoire,dans le cadre de la Table ronde initiée en 2013 par la Conseillèrefédérale Simonetta Sommaruga.

L’objet représenté était une pierre àaiguiser et son étui. C’est Vreni Lerch deWiedlisbach (BE) qui a gagné le bonLANDI d’une valeur de Fr. 50.--.

Fille placée en train de tricoter, 1946 Photo: Paul Senn, FFV, Kunstmuseum Bern, Dep. GKS. ©GKS

François de Poret, © Musée de Charmey

Edmond Lachenais© Musée de Charmey

Page 86: Revue UFA 03/2014

VIE QUOTIDIENNE2014 ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

Série LID «Annéeinternationale de l’agriculturefamiliale»L’ONU a décrété 2014comme l’année inter -nationale de l’agricultu-re familiale. En colla -boration avec le LID(service d’informationagricole), la Revue UFAprésente chaque moisen résumé une exploi -tation familiale choisiedans le monde. Vouspouvez lire l’articlecomplet sur ces famillesà l’adresse www.lid.ch.

86 3 2014 · REVUE UFA

Marlies et Othmar Hebler sont pro-ducteurs de lait en Nouvelle-Zé-lande, un pays où les paiements di-

rects n’existent pas. Les producteursdisposent néanmoins d’un revenu nette-ment supérieur au reste de la populationet la plupart des agriculteurs sont mêmetrès aisés. L’année dernière, la famille He-bler a livré 1.6 million de kg de lait à lacoopérative Fonterra. «Il y a trente ans,très peu d’agriculteurs suisses auraientvoulu échanger leur place avec la nôtre»,explique Othmar Hebler. «A l’époque,nous vendions en effet notre lait à quinzecentimes». La situation a toutefois tota-lement changé. En Nouvelle-Zélande, lelait n’est pas payé au kilo mais selon sescomposants. Les vaches Jersey des He-bler produisent beaucoup de graisse et,partant, beaucoup de «Milksolids», sibien que les Hebler ont bénéficié d’unprix de 60 centimes par kilo de lait en dé-cembre 2013. Ce prix doit être mis en lu-mière avec des coûts de production net-tement inférieurs aux coûts suisses. Othmar Hebler a toujours voulu traire1000 vaches. C’est dans cette perspec-tive qu’il a quitté la Suisse pour la Nou-velle-Zélande en 1979. Il a commencéson activité modestement en travaillanten tant que «sharemilker» sur une ex-

ploitation de 85 vaches et 36ha. Au lieude s’acquitter d’un fermage, le «share-milker» partage avec le propriétaire le re-venu généré par la production laitière.Le jeune couple a investi les bénéficesréalisés dans l’achat de vaches, ce qui luia permis de déménager sur une plusgrande exploitation et d’acheter encoreplus de vaches. En 1992, la famille He-bler a acheté sa première ferme, avantd’en acquérir deux autres. Au début desannées 2000, les Hebler possédaientmille vaches au total. Mais cette vie aaussi son prix et lorsque trois de ses col-lègues décédèrent d’un infarctus, Oth-mar Hebler se dit «qu’il ne voulait pasêtre l’homme le plus riche du cimetière».La famille Hebler vendit alors une de sesfermes et passa son troupeau à la traite«once-a-day» soit à la mono-traite, cequi a améliora sa qualité de vie. La famille Hebler a trois enfants

adultes. Il se peut que l’aîné reprennel’exploitation plus tard. Si c’est le cas, lareprise représentera un montant consé-quent. Comme la Nouvelle-Zélande nedispose pas de loi spécifique telle que ledroit foncier rural suisse (LDFR), l’ex-ploitation doit être remise au prix dumarché et ce dernier est élevé.

Eveline Dudda

«J’ai toujours eu

pour objectif detraire 1000

vaches»Une île-nation où le niveaudes prix est élevé• Au supermarché, 1 litre de lait deconsommation revient à Fr. 1.80(bouteille de deux litres) et à Fr. 2.50(emballage d’un litre).

• Au magasin, 1 poulet s’achète pour Fr. 10 à 13.–

• 1 kg de viande hachée coûte entre Fr. 8.- et 10.-

• 1 gigot d’agneau revient environ à Fr. 10.–

• 1 œuf de poule en batterie coûteenviron 25 ct, un œuf issu d’élevageen plein air environ 40 ct.

En moyenne, la population non agricoledispose d’un revenu annuel moyen deFr. 32000.– Les collaborateurs agricolesgagnent quant à eux entre Fr. 30000.–et 40000.– par an. Le gérant d’uneexploitation laitière bénéficie d’unerémunération de Fr. 55000.– par an.

Chiffres et taux de conversion:décembre 2013

Sources: NZ Statistics, FederatedFarmers, propres relevés effectués dansdes supermarchés

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

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Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 73’921en allemand 61’149en français 12’772(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 75’732

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